Les intermittences du coeur
Quel écrivain mesure vraiment le risque qu’il court en abandonnant son œuvre entre les mains d’un cinéaste qui en fera la sienne ? Le plus souvent, il est conscient du malaise à naître de la dépossession, mais moins des affres de l’appropriation par un autre créateur. Un détournement de but, de sens, d’esprit le menace ; si le livre en question a eu peu de lecteurs, le dommage demeure personnel, intime ; dans le cas contraire, le risque est grand qu’il porte préjudice au livre, se superpose au puissant souvenir que le lecteur en avait gardé, le dénature peut-être jusqu’à l’éclipser sinon s’y substituer. Par rapport à de grands romans tels que Le Guépard ou les Mémoires de Barry Lyndon, nous disposons du recul nécessaire pour en juger ; mais Lampedusa et Thackeray ne sont plus là pour nous dire s’ils en veulent à Visconti et Kubrick ou si au contraire ils les louent de leur avoir donné un second souffle.
Il y a près de trois ans, Réparer les vivants (Verticales puis Folio) a illuminé de sa grâce l’année littéraire. Maylis de Kerangal y donnait l’illusion, sinon l’espoir, qu’une autre forme est possible dans cet enchevêtrement de passé et de présent, de familier et de tenu, dans une même phrase, le tout emballé par une fascinante précision lexicale, un souci musical de la scansion, une exigence dans la ponctuation et un sens de l’espace très personnels. Innombrables furent les débats qu’il suscita chez les lecteurs, sans polémique mais avec émotion. Au Havre, un jeune homme se retrouve en état de mort cérébrale à la suite d’un accident de la route. A Paris, une femme d’âge mûr, qui souffre d’insuffisance respiratoire, d’une inflammation du myocarde, tente de vivre normalement en attendant la greffe d’un cœur. Le roman dit le chemin de l’un à l’autre. Il dévoile la chaine de solidarité qui va du dernier souffle d’un presque-mort à la renaissance d’une condamnée. Vingt-quatre heures de leur vie commune.
Quoique bien documenté sur le parcours du don d’organes et la technique de la transplantation, il évitait le recueil du récit documentaire. La réalisatrice Katell Quillévéré s’en est emparé pour en faire son film, comme il se doit, au-delà de l’éternel dispute sur la fidélité et la trahison. Le résultat a ceci de remarquable que les deux œuvres sont au diapason l’une de l’autre ; et pourtant, malgré tout ce qu’elles ont de commun (trame, personnages, esprit) elle ne disent pas la même chose. Le roman racontait l’histoire d’un don, le film raconte l’histoire d’une femme. Mais leur dissensus est ce qui pouvait leur arriver de mieux ; il les enrichit mutuellement car les deux raclent la même réalité, laquelle a aussi partie liée avec une aventure métaphysique. La scène au cours de laquelle les parents du jeune homme sont mis dans l’urgence au pied du mur par l’hôpital, est un moment-clé du roman car le don catalyse des communautés (famille, médecins) ; face à la violence de cette mutilation d’un être chéri entre tous dont ils n’ont pas même encore envisagé de faire le deuil, ils se révoltent, résignent puis consentent à faire don du cœur de leur fils ; leur décision occupe plusieurs pages mais est réduite à une ellipse dans le film pour des raisons de rythme.
Au début, la romancière avait collaboré avec le scénariste Gilles Taurand avant de prendre ses distances, ce qui ne l’empêchera pas d’accompagner le film. Il va être difficile désormais, pour qui aura vu cette oeuvre plein de travellings où le vivant circule sans cesse (sur les écrans le 2 novembre), de lire le livre sans y superposer d’autres images. Celles sublimes de la mer à l’aube en ses rouleaux, et celles des visages et des gestes des personnages, tous remarquablement incarnés la tension étant également répartie entre eux avant d’aboutir à l’intensité collective du film. Pas de pathos, pas d’effets racoleurs, pas de compassion bien cela se passe à la Pitié, mais du tact, de la pudeur, des silences. La bonne distance et la note juste qui suffisent parfois à mettre les larmes aux yeux.
Au fond, le Réparer les vivants de Katell Killévéré n’est pas l’adaptation du roman de Maylis de Kerangal mais sa transplantation. Ces deux femmes ont réussi, chacune avec ses moyens, à nous mettre à l’écoute d’un cœur qui bat. La leçon d’humanité qui s’en dégage nous entraîne bien au-delà de leur sensibilité. Ce supplément d’âme doit tout à une qualité des plus rares : la délicatesse.
974 Réponses pour Les intermittences du coeur
Trump passe devant Hilary dans les sondages. Et tout le monde en est hilare… Le vote juif est en faveur de Trump. Il est sans doute probable qu’au final Trump triomphe. La réouverture de l’enquêtes des e-mails d’Hilary la plombe.
Pauvres USA, qui n’ont d’autre choix qu’entre la peste et le choléra !
Mais Christiane aime Paris, D., ses rues, ses musées, ses galeries, ses librairies, ses cinémas… et même ses fontaines et ses statues !
Esprit borné ? Esprit borné…. mais qui se permet de juger ? Un dieu ? Un élu de dieu…. un foutriquet, oui… !
Hidalgo ? Combien de divisions ? Combien de division…
Combien de français à Londres ? Un million je crois. Pour moi ces gens-là qui ont choisi le fric d’abord ne sont qu’à moitié français.L’expatriation à Londres ou ailleurs ne sert pas la France mais des intérêts propres. Qu’on ne vienne pas me parler des implantations étrangères des entreprises françaises. Pour les trois quart d’entre elles, cela sert au developpement du pays d’implantation plus qu’au nôtre. Exemple : EDF. Entre plein d’autres. Or le pays d’implantation doit toujours être vu comme un adversaire.
…
…GSA,…Oui, on parle aussi du Portugal,…
…
…mais aussi du monde latin, après sa chute aux » Constantin’s empereur en somme « , nos mortels empereurs des romains à trépassés tous plus catholiques les uns aux autres,!…
…
…de ce que j’ai déjà lu, sur Constantin et sa famille, des juifs à s’entretuer, du père à ses fils, etc,!…l’Apocalypse du Moyen)Âge est même, meilleure à vivre,!…
…
…le lien des céramistes à travers le temps, jusqu’à nos jours de nos siècle récents,!…ne pas oublier , les pots des pharmaciens et autres acuponcteurs – guérisseurs,!…etc,!…
…nos acrobates des diversions of course,!…etc,!…
…
Je regardais hier sur youtube je crois ou vidéo je ne sais plus deux anciens Apostrophes sur le Nouveau roman, l’un avec Robbe-Grillet et Dürrenmatt, Sollers et Jean-Louis Curtis, l’autre avec Jean Ricardou.
C’était pathétique à revoir à chaque fois je dois dire. Mais typique de l’effroyable esprit enpoussiéré qu’est devenu notre malheureux pays, cette France complètement moisie dont parle si bien Sollers. Et avec en face, des Sollers qui ricanent sous cape, un Jean Ricardou qui dit des choses intelligentes mais avec un tel esprit de cuistrerie typique de l’esprit de Tel Quel de l’époque qu’il fait fuir à toutes jambes ses braves interlocuteurs qui ne comprennent strictement rien au projet littéraire du nouveau roman qui n’a rien à voir avec une quelconque « idéologie » (grand argument des imbéciles…) mais avec l’esprit d’après guerre et pour tout dire l’âme du monde, le poème du monde, comme dirait Heidegger, et le pape Robbe-Grillet qui se lance dans des explications improvisées d’une faiblesse intellectuelle abyssale qui font dire à Dürrenmatt, qu’interroge Pivot après les explications tordues de R-G, qu’il n’y comprend toujours rien, au nouveau roman ! D’une certaine manière c’est hyperdrôle, parce qu’on se rend compte que dans cette émission qui, pour une fois essayait courageusement de sortir des sentiers battus de la littérature vue sous l’angle de la biographie des auteurs et du résumé de roman, pour aborder des questions de fond touchant la littérature, le Temple de la littérature, eh bien tout ça échoue lamentablement dans une marinade indigeste et grotesque alors que les problèmes de la création littéraire était bien posés par Pivot et ses invités.
@Jibé dit: 2 novembre 2016 à 10 h 49 min
Jibé, d’où te vient cette intuition rare ? Oui, on peut aimer Paris et s’y sentir déraciné… Comme si notre gravitation cherchait une ville invisible.
« alors que les problèmes de la création littéraire était bien posés par Pivot »
Mais oui, tu l’auras le Goncourt, WGG, encore faudrait-il que tu termines et fasses éditer ton roman !
Ce million de français devrait en ce moment être en France, à consommer français, à fabriquer un gros électroménager de qualité concurrancant AEG, BOSCH, ROWENTA et consorts. En train de fabriquer de l’automobile de haute qualité concurrancant les marques allemandes, pas des cactus et
…
…Jibé à 11 h 00 min,!…GSA,…réponse à 11 h 16 min,!…
…sans plus, çà renforce mes fonctions créatrice en partage grand public,!…
…sources d’inspirations en plateau, en somme,!…etc,!…
…la passion dominée,!…Oui,!…
…
Non, tu te trompes, Jibé, ton ironie sarcastique ne touche pas au but. Regarde l’émission, tu verras que je dis vrai.
La présentation des problèmes de la création littéraire à la télévision a toujours manqué d’un pédagogue qui sache expliquer simplement des problèmes ardus à comprendre. C’est sûr que ce n’est pas facile d’être simple et populaire tout en restant exigent avec les enjeux intellectuels. C’est tout un art. Mais là force est de constater que Pivot a complètement échoué (tu vois bien, Jibé qu’une fois de plus, tu as compris à l’envers ce que j’avais écrit…).
Ces émissions étaient plutôt du divertissement très vivant, fouillis, fort sympathique, et qui n’existait nulle part ailleurs (et pouvait donner envie de découvrir des livres ou auteurs
« Jibé, d’où te vient cette intuition rare ? »
Je ne peux te répondre que par une chanson, écrite il y a fort longtemps, Christiane
Paris
Je connais l’histoire de tes jardins
Je connais l’histoire de tes rues
Je connais l’histoire de tes saints et de tes putains
Je connais tes vices et ta vertu
Je connais tous tes monuments
Je connais tes fontaines et tes statues
Je connais chacun de tes bâtiments
Je connais ta beauté je connais tes verrues
Paris coquet Paris infâme
Paris des quais des boulevards des avenues
Es-tu un homme es-tu une femme
Sans doute tout cela et un peu plus
Paris tu es à perdre l’âme
Tu es la ville de mon salut
Tu es le témoin de mes larmes
Tu es ma salle des pas perdus
Jean-Louis Curtis était émouvant dans sa détresse cachée par une ironie doucereuse qui, en vérité, ne trompait personne sur son aigreur d’écrivain dépassé par l’évolution de la littérature des années 50/60 qui l’avait condamné un temps assez long au silence et à une remlise en question de ses principes d’écriture et ses préjugés.
Mais c’était quelque part bouleversant et déchirant de voir J.L. Curtis, cet homme, cet écrivain si désemparé au fond devant ce qu’il ne parvenait toujours pas à comprendre du Nouveau roman, en dépit de cette remise en cause qui lui avait été au final, disait-il, salutaire — ce que saluait Robbe-Grillet d’un Ah d’admiration envers la vieille ganache réac que demeurait malgré tout Curtis à ses yeux — et de l’entendre railler les descriptions dans le Nouveau roman comme si elles étaient gratuites, et de simples ornements, comme des arabesques, pour gagner des pages, alors qu’elles traduisent, notamment chez R-B. le point de vue d’un personnage, par exemple le jaloux qui décrit de manière si minutieuse ce qu’il épie comme le fait un névrosé obsessionnel qui plaque sur le monde une grille de lecture où il s’enferme, ce dont réussit admirablement bien à rendre compte R-B. dans ses descriptions qui sont à cet égard de véritables porceaux de bravoure de la littérature romanesque qui renouvellent l’art et le sens de la description qui n’a plus seulement pour fonction de donner à voir mais de faire avancer l’intrigue du récit, c’est-à-dire une véritable fonction narrative renouvelée. Et ça c’est vraiment de l’art ! Du grand art romanesque justement, et ça n’a absolument rien à voir avec du remplissage pour gagner des pages ou je ne sais quelle idéologie ! Et c’est pathétique de voir un brave type comme J.L. Curtis n’y rien comprendre, être totalement dépassé par ces enjeux esthétiques alors qu’il aurait suffi d’un bon pédagogue pour les lui expliquer et qu’il en sorte de sa tristesse et de son aigreur ! Ça m’a fait mal au cœur de le voir ainsi avec sa triste ironie.
Oublie « les problèmes de la création littéraire », WGG, et travaille à ton roman !
Et si R-B. réussit si bien à le faire, c’est qu’en vérité, le névrosé obsessionnel et son enfer intérieur, eh bien c’est lui R-B. qui se projette dans son personnage. Et c’est ça un grand écrivain (entre autres), c’est qu’il réussit à se déprendre de lui-même, à se voir de côté, à projeteret à exprimer ce qui est si difficile à dire pour le commun des mortels qui n’a pas le don d’écrire. Et il faut saluer aussi R-B. pour ça ! Comme le lui avait dit un jour un psychiatre, rapporte-t-il lui-même, s’il n’avait pas eu l’écriture, il serait sans doute devenu fou, et un fou dangereux, rajoutait-il ! Ce que je veux bien croire…
Mais jibé, je ne mentionnais pas du tout ces émissions pour ça ! Je ne suis plus du tout obsédé par des problèmes de forme. J’ai trouvé le truc, et j’en suis à la phase 2, la création. Une fois de plus, tu as lu à l’envers ce que j’avais écrit… Tu ne le fais pas exprès dis-moi…!
Widergänger dit: 2 novembre 2016 à 11 h 59 min
…J’ai trouvé le truc, et j’en suis à la phase 2, la création.
Second bail de 99 ans.
La théorie c’est bien, mais la pratique c’est mieux, WGG…
Cela dit, j’espère qu’il, finira par publier son bouquin, parce que j’aime rire.
« Et c’est ça un grand écrivain (entre autres), c’est qu’il réussit à se déprendre de lui-même, à se voir de côté, à projeteret à exprimer ce qui est si difficile à dire pour le commun des mortels qui n’a pas le don d’écrire. »
Pauvre Blabla, tu n’y es pas.
W.11h56
Elle « était émouvant(e) dans sa détresse cachée par une ironie doucereuse qui, en vérité, ne trompait personne sur son aigreur d’écrivain(e) dépassé(e) par l’évolution de la littérature qui l’avait condamné(e) un temps assez long au silence et à une remise en question de ses principes d’écriture et ses préjugés. »
Quel portrait subtil d’une certaine commentatrice à qui je ne réponds plus…
@Jibé dit: 2 novembre 2016 à 11 h 50 min
Magnifique ! merci.
Dès que la rédaction est enclenchée, c’est le texte qui prend le pouvoir, d’une manière totalement autocratique. Celui qui écrit n’est plus que le desservant des exigences de son manuscrit. Le bon écrivain est celui qui a l’esprit et l’oreille assez fins pour comprendre où veut aller le texte, pour retrancher avec humilité ce que le texte rejette, et pour le mener à son terme selon sa volonté propre de texte. Tout le métier est là, le reste n’est qu’anecdote.
« tu as lu à l’envers… Tu ne le fais pas exprès dis-moi…! »
Non. Tu crois que c’est grave ?
Non, c’est pas grave, Jibé. Juste pénible…!
Salomé et Sollers aux éditions Gallimard vraiment décevant
Pauvre Blabla qui se perd dans les explications, comme un « artiste » contemporain. Revenons aux fondamentaux. Un manuscrit s’écrit ou ne s’écrit pas. Il est présenté ou ne l’est pas. Il est, d’une manière ou d’une autre, reçu par des lecteurs ou ne l’est pas. Il dure ou ne dure pas. Quel besoin de pérorer autour d’un phénomène quasi naturel et finalement très simple?
« ce petit appartement sur Paris, »
« J’allais souvent sur Paris, »
« A » Paris, Christiane, par pitié!
Cette suritte généralisée est insupportable.
Oui, décevant parce que convenu, Paul. Mais à quoi s’attendre d’autre avec Salomé Salamé…?
Pour une fois, bien d’accord avec Edel. Salamé est hors de son domaine de compétence. Et puis quelle faute d’aller voir « le roi » Sollers en un temps où chacun a compris qu’il est nu et que non seulement il n’en restera rien mais qu’il a déjà disparu.
Oui Salamé est hors de son domaine, il faut voir par exemple Moix se faire renvoyer dans les cordes face à Ségolène chez Ruquier et être beaucoup plus perspicace avec d’Ormesson. C’est le problème d’´avoir un avis sur tout. Quant à la salle de lecture c’est incompréhensible, le patron de Gallimard aurait dû rester sur son idée, d’autant plus que Salamé en fait des tonnes sans aucune pudeur, on ouvra la porte et que se passa t’il? Ca a fait pschitt.
J’ai dû me resoudre la mort dans l’âme à acheter un aspirateur allemand parce qu’il n’en existait aucun français, même partiellement. Vous croyez que c’est comme ça qu’on ça s’en sortir ? En cultivant la culture de l’achat germanique qui est un adversaire économique ?
Oh, c’est juste du théâtre, cette salle de lecture ! Qu’est-ce qu’on y lit ? Et comment le lit-on ? Ce n’est pas, hélas, le saint des saints. Le saint des saints, il est plutôt chez Popaul ou ici de temps en temps, où il arrive à tel ou tel de lire vraiment quelque texte et de le rendre à sa vérité. En bien ou en mal.
Mais non, ce n’est pas que Salamé soit hors de son domaine. Elle voit la littérature simplement à travers les conventions sociales et le prestige. L’écume des choses. Le Temple de la littérature, elle ne sait même pas que ça existe, elle n’en a jamais même entrebâillé la porte pour entrer, et n’a au fond jamais éprouvé le besoin d’y entrer pour y prier… C’est tout. Paresse et facilité, argent facile, reconnaissance sociale, miroir aux alouettes, superficialité, la belle vie quoi… !
Jablonka prix Fémina, vous trouvez que c’est mérité, franchement ?
Là aujourd’hui on peut dire avec certitude que tout tout le camp.
À mon avis, Jablonka n’a aucun talent littéraire. C’est certainement un intellectuel de talent, un historien aux qualités certaines. Mais il ignore absolument tout de ce qu’est un texte littéraire et poétique. Il n’a pas du tout ce que j’appellerais « l’âme d’un écrivain ».
Popaul, par exemple, possède à l’évidence l’âme d’un écrivain. Il s’en sert encore très mal à son âge mais le potentiel est là, il crève les yeux. Alors que Jablonka aura beau écrire des tomes de bouquin, pas un iota de poésie n’en sortira jamais.
Ah, blabla, tes discours, c’est très c… mais c’est drôle.
Closer – 12h52
« J’allais souvent sur Paris, dans le quartier où j’habite maintenant ou à Montmartre, sur les quais aussi… De plus toute ma famille vit maintenant à Paris. »
« Sur » indique une direction, venant de la Banlieue ou d’ailleurs… et non le point final de destination, un lieu de résidence. La préposition « à » convient à la deuxième phrase, pas à la première.
Lea Salamé et Sollers dans le Saint des Saints? pas vu. Mais j’ai vu Léa Salamé et JeanDo marivaudant sous un parapluie à la Vallée aux Loups, vrai morceau d’anthologie 5*****. Elle n’a pas le sens du ridicule,hélas; Jean Do joue à la perfection son rôle de séducteur séduit. Emission tardive dont le titre est « stupéfiant », je crois; en effet…
w. 13h28
« …Popaul, par exemple, possède à l’évidence l’âme d’un écrivain. Il s’en sert encore très mal à son âge… »
!!!
Christiane, c’est intéressant ce que vous dites sur les préposition parce que vous affirmez comme une règle de grammaire ce qu’i n’est à mes yeux qu’une faute de français, que Pierre Aron appelle avec ironie la « surite », l’emploi fréquent et abusif de la préposition « sur » à tout propos.
Non, chère christiane, il faut dire « J’allais à Paris », et non « j’allais sur Paris », qui est vilain, affreux même, d’une laideur épouvantable !
Le problème d’Edel, c’est que le support ne convient pas. Il devrait essayer la boîte en fer blanc.
Intermittences du coeur…
Mort sur une table d’opération, le délicieux Damian !
Que de riches souvenirs sur FMusique, j’en ai encore certains sur BASF, pas loin d’être quarantenaires… Éternels pour sûr, au moins à l’échelle de nos vies.
So long J-M.D.
AO
nouvel essai apres refus de mes posts même pas signalé par la moderation
nouveau et incompréhensible refus
je n’y comprends rien.
d’habitude quand la moderation rejette un poste elle le signale' »en attente de »
voila un grand moment que je m’escrime a faire passer un post sur l’art contemporain et il est toujours rejeté ;j’ai même essayé en modifiant un mot qui pouvait heurter les lecteurs trop prudes et…. Rien!pourquoi?
Non, chère christiane, il faut dire « J’allais à Paris », et non « j’allais sur Paris », qui est vilain, affreux même, d’une laideur épouvantable ! (Widergänger)
Par contre, « t’endors pas sur Yvette » est parfaitement correct, et même recommandé.
Sur l’art contemporain, j’étais de l’avis de Pablo. C’est une monnaie privée que font battre les grands collectionneurs. Je me souviens être allé il y a quelques années faire un tour du côté de la rue des Beaux-Arts avec un ami peintre. Seul me revient, du fond d’une galerie dont la porte était ouverte, un Zoran Mušič. Le reste a disparu.
DHH, c’est peut-être votre ligne qui a des ratés. Pas forcément la modération.
En relisant les commentaires de ce billet, on se demande parfois si on est encore sur la RdL ou sur le RdNC (Rassemblement des Négationnistes Comiques) avec les éructations de Pablo75 ce toréador d’opérette, le p’tit Court planqué derrière petit rappel, Chaloux en pet toujours foireux, JC qui s’évertue coûte que croûte à vouloir paraître intelligent en braillant plus fort que les autres et Jean, l’apôtre du néant…. Vive le RdNC, bordel
@Chaloux
si je vous suis cela signifierait que ma ligne accepte les posts brefs ,ceux où je me plains des rejets et pas le post principal trop long(une quinzaine de lignes)
Bizarre que Léa Salamé, libanaise, grande nouvelle critique littéraire sur les chaînes françaises, n’ait pas signalé le magnifique récit de sa compatriote iranienne, Négar Djavili (Désorientale). Ce roman mêle allégrement les soucis domestiques de la narratrice liés son besoin d’engendrer par la voie de la PMA avec une peinture des pires valeurs familiales en usage dans une saga familiale de l’Iran rétrograde de Mossadegh, du Shah et des ayatollahs. Dans l’exil de Désorientale, il y a cette remarque subtile selon laquelle pour « s’intégrer » à la France, il faut d’abord en passer par une « désintégration » de son histoire et de sa culture personnelles, quelle qu’en soit la douleur éprouvée. Léa Salamé devrait s’occuper de cela, plutôt que de Philippe Sollers. Car si elle se prend pour Josyane Savigneau, maintenant, où va-t-on ?
C’est Heidegger qui aurait dû y aller un peu plus souvent à la prière.
DHH, il y a des intermittences de ligne. Il suffit qu’il y ait des travaux pas loin de chez vous, ça arrive de temps en temps.
Négar Djavadi, vous aurez rectifié…, lecteurs attentifs.
@14.31 J’ai été victime de ces ‘intermittences en ligne’ durant quelques jours, et j’en étais aussi ragé que DRH. Donc, votre explication est rassurante. En effet, elles ont l’air d’avoir disparu aujourd’hui.
un essai en coupant mon post en deux (la suite au prochain post)
Hors sujet du billet mais en cohérence avec les propos qui ont été échangés sur l’art contemporain
J’avais lu il y a longtemps avec beaucoup d’intérêt le livre de la sociologue Nathalie Heinrich qui établit une synthèse de réponses à des questionnaires proposés au public au sujet d’œuvres sculptées contemporaines .
A partir des réactions enregistrées au sujet de différentes choses dites « œuvres d’art » elle dégage les trois composantes du rejet de l’art contemporain, différemment pondérées selon les milieux sociaux:
1) On se moque de nous en faisant passer cela pour de l’art ;on est manipulé par ceux qui font de l’argent avec cela ;c’est une escroquerie mais personne n’a intérêt à la dénoncer
2)C’est moche
3 ) On n’y comprend rien
sa compatriote iranienne (à Léa Salamé)
.
Là faudrait m’expliquer.
‘En allant sur Avignon’ règlerait définitivement le problème empoisonné d’en allant à Avignon ou en Avignon.
Ça marche. Adelante ! on peut recommencer à écrire des insanités. Donc, voici ce petit extrait puisé d’Extension du domaine de la lutte : « Au métro Sèvres-Babylone, j’ai vu un graffiti étrange : « Dieu a voulu des inégalités, pas des injustices », disait l’inscription. Je me suis demandé qui était cette personne si bien informée des dessins de Dieu » (p. 31).
La réponse n’a pas tardé à arriver vingt ans plus tard, dans Soumission.
Alors, ce prix goncourt, où en est-on au juste ?
la suite de mon post de 14 h 41 ne passe pas
@Widergänger dit: 2 novembre 2016 à 13 h 36 min
Grammaire des prépositions – J-J. Franckel /D.Paillard (éd. ophrys) T.1
chapitre 2.3.2 Qlt
« Aller sur Paris »
Avec sur la relation n’est pas une relation de localisation. Paris désigne une direction et non le point de destination
(ex : un automobiliste pourra dire à un auto-stoppeur : – Je vais sur Paris)
Quant à ce qui est « laid » ou « beau », nous n’avons pas les mêmes valeurs…
Nathalie Heinich a souvent des intuitions fulgurantes, et pas la langue dans sa poche. Je me souviens que dans « le bêtisier du sociologue » (Hourvari, 2009), elle avait établi une autre distinction assez drolatique entre les « sociologues supérieurs » qui disent ce qu’est la réalité ; les « sociologues moyens », qui disent ce qu’ils décident qu’elle est ; et les « sociologues inférieurs » qui disent ce qu’ils croient qu’elle doit être.
Après qu’elle eût pris bien soin de ne laisser planer aucun doute sur son appartenance à la première catégorie.
Quand c’est sérieux les intermittences de ligne faut appeler le provider (Free etc.) ; ils ont ce qu’il faut, même à distance, pour essayer de trouver. Vérification du routeur (la box), éventuellement la présence d’anciens bouts de câbles téléphoniques qui pourrait modifier l’équilibre électrique.
Y a des trames qui tombent par terre !
Oui, c’est bien ce que je disais, christiane. Les plus récentes grammaire font passer cet emploi de « sur » pour normal alors qu’il est anormal, mais devenu fréquent dans la langue parlée. C’est dire l’évolution rapide de la langue et la rapidité de sa dégradation. Il est afreusement laid de dire « je vais sur Paris »et bien plus élégant comme on disait il y a encore pas très longtemps pour exprimer un déplacement à Paris : « Je vais à Paris ». C’est le langage de la publicité qui peu à peu ronge la grammaire et détruit la langue. Et quand les grammairiens conformistes et paresseux et démagogues en remettent une couche, on est sûr du résultat final…
Maintenant que vous le dites il est vrai que je n’ai jamais dit « j’monte sur la capitale ».
Je vais sur Paris
c’est vrai c’est moche à moins d’être en avion
en avion par ex » je descends sur marseille «
@DHH dit: 2 novembre 2016 à 14 h 41 min
Comme j’aurais aimé lire votre post en entier…
Ces remarques et d’autres semblent dire que l’art abstrait consisterait en des œuvres qui n’ont pas de sens et demanderaient à être appréciées uniquement pour leurs principaux éléments : les couleurs et les lignes. Qu’elles seraient le fait de mauvais peintres, de gens qui se moquent du monde.
Ce n’est pourtant pas une création du XXe siècle surgissant ex nihilo de tout ce qui a précédé, pour seulement se libérer de la contrainte de l’imitation. Faut-il remonter à Turner, aux encres de Hugo, aux zones abstraites dans les tableaux des siècles précédents, au rejet du fauvisme, du cubisme ? Est-ce un langage poétique ? des signes pour réfléchir à ce qu’est la nature de la réalité ? Que désiraient ses pionniers ? Comment est-on passé d’une peinture figurative à une peinture non-figurative ? Que faire au XXe siècle alors que tout semblait avoir été tenté ? Que restait-il à explorer sinon les méandres de l’inconscient individuel (voir les post de W.) comme dans l’écriture automatique des surréalistes ? Il ne faut pas oublier que Pollock dont on a beaucoup et mal parlé, ici (sauf P.Edel) a été formé par Benton qui lui avait inculqué les principes de l’art classique. Son « dripping », par ses variations, ses improvisations, ne fait-il pas penser au jazz américain de C.Parker, D. Gillespie, J. Coltrane ? un premier état graphique, une première ligne mélodique puis l’improvisation sur le thème donné. (Il faudrait demander cela à Jacques Chesnel).
Pollock se tue dans un accident de voiture en 1956, Rothko se suicide après avoir peint ses dernières toiles dans une obscurité funèbre. Andy Warhol arrive, fasciné par les stars et les images quotidiennes de la consommation. Chemin ouvert aux reproductions… Et la répétition des images envahit ses œuvres jusqu’aux monochromes.
Puis Francis Bacon…
et au fil du temps retrouver le chemin des Goya, Georges de La Tour, Rubens, Rembrandt, Cézanne, Millet, Chardin, Poussin, Véronèse, Tintoret, Botticelli, Degas, Courbet, Rouault, Picasso, Rothko, Zurbaran…
Mais toutes ces œuvres avant d’être accrochées dans les musées sont nées dans des ateliers. A chacun son musée…
Le Grévisse épicétout!
De toutes manières une vendouze, un keumemercial comme dirait MàC accoudé au zinc*, i peut être que « sous » quelque chose…
Haparça le survol de Paris étant interdit sauf peut-être pour la pyramide de Christin et Bilal, faut faire gaffe à partir de Pontault-Combault y a sûrement la DCA…
Y a que le ballon de Courtial qui peut survoler ce qui veut !
* C’est des objets que je connais bien, c’est pour ça, c’est plus facile à retenir…
De toute manière, on y monte, à Paris, d’abord.
Les gens du sud « descendent » à Paris.
Le « sur » est certainement un parler régional, peut-être de l’Ouest.
Et que dire de cette expression de cheffsdeupreuduiiiiiiiiiiiiiiiiiiits « Moi, je me bats pour vendre À L’international » Ça vous révulse, vous fait rentrer la honte dans le trou du cul ,tellement c’est vulgaire,inculte et grossier
L’est quand même un peu fripé, son bibi… Sur les huit reflets y en a plus que trois…
Jean, l’apôtre du néant…. (Boudegras)
Pas du tout. Ma conscience existe. Elle seule existe, certes. Je ne nie pas absolument que le « réel » extérieur existe, mais je prétends que personne ne peut me démontrer, de façon irréfutable, son existence. Tout se passe pour moi comme si ma conscience créait le monde et le faisait exister. Tout se passe donc comme si j’étais Dieu. A chaque instant, je me donne à moi-même la comédie du réel. Mon inventivité ne cesse de me surprendre.
WGG a raison, ce « sur Paris » n’est pas des plus heureux, mais de là à en faire tout un fromage !
« Salomé et Sollers aux éditions Gallimard vraiment décevant »
Deux zéros qu’on multiplie et qui donne zéro pointé.
Jean, l’apôtre du néant…. (Boudegras)
Pas du tout. Ma conscience existe. Elle seule existe, certes.
Pour prendre un exemple qui éclairera ma pensée, je m’invente lisant le post de Boudegras. En un éclair, j’invente Boudegras, j’invente le qualificatif que ledit Boudegras m’applique, j’invente la RdL etc. etc. Pas de doute, la puissance de ma conscience est véritablement divine.
Ce petit film sur Gallimard, à travers Sollers, était représentatif d’une certaine décrépitude. Les gens qui sont là n’ont qu’un seul mérite : être là depuis longtemps, accrochés à leur rocher. La paresse et le fatalisme les distinguent, et le ridicule. C’est une caste de privilégiés dont, un jour, une révolution viendra à bout, avec retard…
Je plein les galeristes face aux enfants. À Pantin chez Ropac avec des enfants de 12 ans à l’expo Gilbert et Georges http://ropac.net/selected_works/gilbert-george Comment faire ?
j’essaierai de renvoyer mon post dans son integralité demain ; mais de l’avoir repeté plusieurs fois sans me faire entendre ,il me fait l’effet de ces phrases qu’on dit à un sourd et qui deviennent ridicules parce que leur vacuité devient évidente par l’effet de leur répétition ,où d’élément acceptable d’une communion phatique elles deviennent sans intérêt ni pertinence comme message
Sollers et « la France moisie », cette France qu’il méprise pour sa médiocrité quand il la regarde de sa tour d’ivoire :
« Ce n’est pas sa souveraineté nationale que la France moisie a perdue, mais sa souveraineté spirituelle. Elle a baissé la tête, elle s’est renfrognée, elle se sent coupable et veut à peine en convenir, elle n’aime pas l’innocence, la gratuité, l’improvisation ou le don des langues. » (Le Monde, 28 janvier 1999)
15:51, réponse à Christiane :
on peut distinguer de nombreuses formes d’échanges entre le jazz et la peinture
. à partir des années 1910 de nombreux peintres représentent les jazzmen, principalement les Noirs américains (en 1925, Kandinsky peint une série de toiles sous le titre « Swinging »)
. à partir des année 1930, certaines tendances de la peinture abstraite s’inspirent du swing et le l’improvisation inhérente au jazz (les toiles de Sonia et Robert Delaunay)
. à partir des années des années 40, certains peintres tentent de réaliser leurs toiles par une collaboration réelle avec des musiciens improvisant simultanément (1943 Félix Labisse peint « Tiger Rag »)
. à partir des années 50, avec le développement du microsillon, la pochette de disque sert de support à de grands créateurs de la peinture contemporaine (1953, s’inspirant d’un concert de Sidney bechet, Nicolas de Saêl peint à Antibes sa dernière toile monumentale « Les musiciens » ; en 1976 Magritte peint son « Hommage à Armstrong)
. enfin certains jazzmen auront consacré une partie de leur vie à la peinture et quelques peintres jouent du jazz (Larry Rivers, Daniel Humair)
. enfin, lire « Mexico City Blues » de Jack Kerouac
Delaporte dit: 2 novembre 2016 à 16 h 40 min
D’ici qu’on retrouve la tête d’Antoine Gallimard un jour au bout d’une pique comme Madame de Lamballe pour être longtemps demeuré en état de péché en protégeant Sollers, y a pas loin…
Boh les sourds on les entend pas…
l’ouverture Delaporte est sans issue, le mois a fait son œuvre
le MOISI évidemment
Widergänger dit: 2 novembre 2016 à 17 h 07 min
Wgg, vous allez vous-même vous laisser faire par ces bandits qui vous traiteront comme un misérable ? Révoltez-vous !
L’article de Sollers de 1999 n’a pas pris une ride ! Et tout ce qu’il dit n’a pas que prendre encore plus d’ampleur. On en a eu la démonstration concrète avec cette discussion stérile et moisie sur la peinture moderne qui rappelle étonnamment ce qu’écrivait Sollers dans cet article du Monde :
« La France moisie a toujours détesté, pêle-mêle, les Allemands, les Anglais, les Juifs, les Arabes, les étrangers en général, l’art moderne, les intellectuels coupeurs de cheveux en quatre, les femmes trop indépendantes ou qui pensent, les ouvriers non encadrés, et, finalement, la liberté sous toutes ses formes. » (Sollers)
Là, je le trouve vraiment très grand, Sollers !
Mais non, Delaporte. Ne croyez pas cela. J’avais écrit à Antoine Gallimard pour défendre Richard Millet quand il fut attaqué avec tant de virulence par Annie Ernaux. Antoine Gallimard s’est fendu d’une lettre pour me répondre.
« Là, je le trouve vraiment très grand, Sollers ! »
Blabla, c’est dire le niveau où tu te situes.
oh! mon commentaire sur Sollers a été supprimé, corps et bien…eh bien, je persiste. Donc, au cours de cette délicieuse conversation entre Salamé et Sollers, celui-ci dit( minute 7,43) »au point que j’ai crée le verbe « se désennuyer » « je dis parfois à une personne, ah! si on passait au désennui » je laisse la docte assemblée de la rdl apprécier à sa juste valeur ce néologisme sollersien, l’ennuyeux étant, tout de même, que le verbe se désennuyer,tout comme le substantif désennui, sont tous deux dans le dico depuis belle lurette, on y trouvera aussi « désennuiement » que Sollers a oublié de placer dans sa tirade….
Sergio,
mon aéronef s’est planté sur une tour de Notre-Dame, juste à côté d’une gargouille qui ressemble… non, impossible ! enfer et damnation…
De là-haut, on a une très belle vue sur Paris.
Sans l’aide de D. impossible de descendre sur Paris.
Coucou, Jibé, je vous vois de là-haut, tenant sur votre cœur une rose des sables.
Je viens de voir passer W.. Son vol tourne au-dessus de Paris. Les pistes d’atterrissage sont encombrées. Fin des vacances scolaires.
Il y en a qui ont de la chance. N’est-ce pas, Rose ?
DHH escalade, au loin, une autre tour, une de celles de la BNF. Elle est en cordée avec ses amis. Qui l’attend là-Haut ?
Tiens, il pleut sur Paris. Cela joue sur le moral. Le soir tombe sur la Seine. « Or sur or, or sur noir, noir sur or… ». Des promeneurs passent sur le pont des Arts. « Bleu sur bleu… ». On dirait un monochrome de Klein ! Fenêtre sur cour : la robe de Bérénice glisse sous les doigts de Paul…
« Ça vous révulse, vous fait rentrer la honte dans le trou du cul ,tellement c’est vulgaire,inculte et grossier »
Tellement ridicule … Hélas ! Où est enterré l’ancien MàC ? Pauvre homme … Vendre à l’international ? Mais c’est prodigieusement enrichissant ! Mot splendide : »commercer »… !
@Jacques Chesnel dit: 2 novembre 2016 à 17 h 05 min
Ah, Jacques, vous êtes le plus grand.
La France moisie, rappelez-vous, c’est la force tranquille des villages, la torpeur des provinces, la terre qui, elle, ne ment pas, le mariage conflictuel, mais nécessaire, du clocher et de l’école républicaine. C’est le national social ou le social national. (Sollers)
C’est tout à fait ça ! La France moisie qui nous pourrit la vie à l’Éducation nationale, elle se pose là, je peux vous le dire ! Et pas qu’un peu ! Surtout quand on est juif !
Et Sollers est aussi un fameux éditeur (voir la Collection L’Infini); Mes amis Michael & Nicolas sont sans réserve sur la qualité de son travail.
J’aimerais vendre Blabla à l’international.
Et même à l’intersidéral.
Vendons Blabla!
Dans l’émission dont parlait Blabla, Sollers se fait plusieurs fois moucher par Robbe-Grillet, notamment à propos d’un bouquin de Barthes qui est de Barthes sans être de Barthes. Jouissif.
Il faut évidemment remettre cet article sur « la France moisie » dans le contexte des travaux bâclés de Sollers. Et là on comprend toute l’impudence du bonhomme, sa suffisance et sa morve. Une morve d’Ancien Régime, que Bourdieu avait très précisément dénoncée jadis dans un texte retentissant.
Mais à l’Intersidéral, c’est déjà fait. J’ai mes entrées chez Dieu le Père ! Et mon Ange qui me protège des mauvaises langues et des persécutions diverses et variées dont je suis l’objet ici ou là…
N’exagérons rien. Les textes de Bourdieu n’ont jamais retenti que dans les salles du Collège de France.
« Les textes de Bourdieu n’ont jamais retenti que dans les salles du Collège de France. »
Allons. J’ai lu suffisamment de ses sottises pour aujourd’hui.
Et vous savez bien que je ne partage pas les excès de Richard Millet qui a beau être un grand écrivain à la langue magnifique, n’en a pas pour autant tous les droits. Mais la liberté d’expression est sacrée au pays de Voltaire ! Qu’on le combatte avec ses propres idées en lui opposant de très bons arguments qui ne manquent pas. Mais qu’on ne le traîne pas dans la boue !
christiane dit: 2 novembre 2016 à 17 h 19 min
mon aéronef s’est planté sur une tour de Notre-Dame
Bon ben faut descendre en rappel c’est marrant comme tout le rappel… Naturellement faut éviter les aérations du métro pas faire comme Marilyn…
Un jour que j’avais écrit à Bourdieu au moment de je ne sais plus quelles grandes manifestations sur les réformes déjà pourries de l’École et après l’avoir écouté dans je ne sais plus quelle grande salle de la Mutualité peut-être ou quelque chose de ce genre, il me répondit en me disant : Mais vous n’avez qu’à le publier dans Le Monde ! Comme si cela allait de soi de publier un article dans Le Monde quand on n’est que simple prof de banlieue comme je l’étais alors ! Il vivait dans sa bulle.
@Sergio dit: 2 novembre 2016 à 17 h 42 min
Ça donne envie !
Si Jauffret a le qu’on s’goure, il faudra célébrer cet évènement mémorable. Pour ma part, je me fendrai d’une micromiction.
Chaloux dit: 2 novembre 2016 à 17 h 39 min
« Les textes de Bourdieu n’ont jamais retenti que dans les salles du Collège de France. »
Allons. J’ai lu suffisamment de ses sottises pour aujourd’hui.
chaloux, c’est +/- Macron « sottises » …
(Macro, qui a déjà tout le look du patronat Medef : dos voûté, comme gattaz – aucun doute, il ne joue pas du piano – se malaxe et masse ses mains, et, tant ses sourires et ses dents sont carnassiers !!!
« Il vivait dans sa bulle. »
Comme un c.on ! Comme Bourdieu ! Bonne soirée, les mammifères …
Réaction de Pleynet à la suite de l’article de Sollers :
J’ajouterai que ce qu’on pourrait appeler le mitterrandisme a parfaitement réussi la synthèse des moisissures du pétainisme et du stalinisme ; qui pour le fond n’ont rien de contradictoire.
(Marcelin Pleynet, « Tel Quel », L’Infini 66, Eté 1999)
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C’est tout à fait ça aussi. Et notre pays en est plus que jamais imbibé de toute cette épaisse poisse que c’en est effrayant. On ne s’en rend pas toujours compte tellement on patauge dedans à longueur de temps. Ce pays finira mal.
Sans être méchant, restant pondéré, j’irai écrire au feutre rose sur la tombe de La Rillette : « Peut mieux faire ! »
« Ce pays finira mal. »
Un pays !!!! mais ça n’existe pas, un pays !!!
Ce n’est peut-être pas tant le mitterrandisme -mon humble avis commence à se nuancer sur ce point- qui serait à critiquer que ce qu’on en a fait après lui. Pour en arriver où nous en sommes.
Quatorze années de mitterrandisme, c’est-à-dire le temps qu’il faut pour informer, déprimer, former, déformer au moins une génération. (M. Pleynet)
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C’est tout à fait ça aussi ! Et on le paye encore et toujours.
J’essaye de trouver un sujet sur lequel Pablo et moi puissions nous accorder, ce qui n’est pas une mince affaire. Peut être que la déchéance de Ritchie Blackmore de Deep Purple qui a fini barde ou ménestrel qu’en sais je dans une ambiance de château avec sa blonde muse pourrait nous mettre au diapason, non le ridicule ne tue pas https://youtu.be/IFxCRU2pdXk
« il me répondit en me disant : Mais vous n’avez qu’à le publier dans Le Monde »
Ce n’est pas très gentil comme réponse, comme si Le Monde était un dépotoir !
Je regrette mais il est normal de ne pas aimer les anglais et les allemands sachant que chacun d’eux ont déjà essayé de s’installer durablement chez nous, ce que nous, n’avons jamais tenté.
C’est ne pas les détester assez qui me semble coupable.
Pleynet ! En voilà encore un d’olibrius, la petite Cosette de la revue Tel Quel !
Faudrait quand même pas qu’on nous prenne trop pour des cons, serais-je tenté d’ajouter.
Les réactions de l’époque à l’article de Sollers valent d’être relues plus de quinze ans après. Elles n’ont pas pris une ride elles non plus ! Celle de Bernard Lhote est particulièrement abjecte.
Et hop, dans le cul, Richard cœur de Lion.
« comme si Le Monde était un dépotoir ! »
Vu le niveau de Blabla, on ne peut pas écarter l’hypothèse que Bourdieu ait fait un mot d’esprit.
B.-H.L. : Longtemps, j’ai entretenu un dialogue avec Régis Debray. Mais je suis très perplexe face à ses dernières prises de position : la République portée au pinacle, l’éloge des blouses grises et de la police républicaine, la politique réduite à la police. Parce que c’est ça : il y a un courant aujourd’hui en France qui prétend réhabiliter la politique, alors qu’il ne fait que la remplacer par la police (la police des corps, la police des âmes, la police des banlieues). Si la politique s’y réduit, alors la déception sera terrible, y compris chez ceux qui réclament de la police. Ils réclament de la police tout en attendant aussi de la politique. Il y a des intellectuels aujourd’hui qui n’ont plus qu’une définition policière de la politique.
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Là encore, quelle lucidité de la part de BHL ! Avec la mise en fiche de 60 millions de Français par Hollande c’est exactement ce qui se passe en France qui est en train de devnir un pays totalitaire et une langue française en train de mourir comme le dit Michel Zink.
Et hop, dans le cul, Guillaume III. Et sans huile de vaseline.
D. dit: 2 novembre 2016 à 18 h 36 min
Faudrait quand même pas qu’on nous prenne trop pour des cons
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Trop non, juste la bonne dose ! Et c’est déjà irrespirable comme ça…
moi je dis qu’on a la mémoire trop courte, le bon souvenir trop vite oublié.
Delaporte dit: 2 novembre 2016 à 18 h 35 min
Pleynet ! En voilà encore un d’olibrius (sic!)
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Tout n’est pas en place manifestement dans sa propre langue. On voit les carences en latin…
Je vous lis et je recontre Léa Salamé à tous les coins de ligne, peut-on savoir sur quelles chaînes elle officie? je ne l’ai pas encore vue ni entendue dans cet espèce de dégoût ou désintérêt de tout qui m’occupe depuis quelques temps. Un nouveau visage qui imposerait la force d’une pertinence attendue et dépoussiérante?
Vous êtes jalouse d’elle, Bérénice.
Avec la mise en fiche de 60 millions de Français
AH? qu’est-ce ? Cela dit je m’en fiche, je suis fichée avec un relevé de mes empreintes génétiques, je suis dangereuses.
« Pleynet ! En voilà encore un d’olibrius (sic!) »
Où est l’erreur, Wgg ?
Non pas, D, j’ai aperçu sa physionomie pas désagréable mais comme tout le monde en parle je n’ai pas eu envie d’en savoir plus quant à son style, sa compétence, sa nécessité et de son arrivée dans le PAF aujourd’hui je ne sais pas si sa présence fréquente dans le commentaire est justifiée ou s’il s’agit d’un effet de mode ou de séduction Je marche à l’envers.
18h55 dangereuse. sorry.
Bérénice, dites moi ce que vous pensez de celui ci https://youtu.be/M5FZb6xqO-o
On dit : Un Olibrius, et non pas « un D’Olibrius ». Ce n’est pas un nom à particule.
La création d’un fichier rassemblant 60 millions de Français suscite de vives inquiétudes
Créé par décret publié le 30 octobre, le fichier des « Titres électroniques sécurisés » contiendra des données biométriques.
Widergänger dit: 2 novembre 2016 à 19 h 05 min
Si vous corrigez les copies de vos élèves avec des règles d’orthographe complètement fantaisistes, pas étonnant que vous ayez tout le monde à dos dans votre bahut, mon pauvre Wgg !
Risques d’extension
Plusieurs voix se sont d’ores et déjà fait entendre pour critiquer la création-surprise du TES. Pour Michel Tubiana, président d’honneur de la Ligue des droits de l’Homme, interrogé par RTL, mardi 1er novembre « plus vous avez un fichier qui est gros, plus vous avez un fichier qui est consultable par une multiplicité de services, (…) plus vous avez la possibilité d’avoir un piratage du fichier. (…). Faire un fichier de cette nature, c’est s’exposer aux pires débordements ».
De très nombreux services auront accès aux données du TES. A commencer, logiquement, par la police et la gendarmerie, mais aussi les douanes et les services de renseignement, pour « prévenir les atteintes aux intérêts fondamentaux de la Nation ». Selon le Code de la sécurité intérieure, ces « intérêts fondamentaux » sont larges. Ils vont de la lutte contre « les atteintes à la forme républicaine des institutions » à « la criminalité et la délinquance organisées » en passant par les « violences collectives de nature à porter gravement atteinte à la paix publique ». Sous certaines conditions, des données issues du TES (à l’exception des empreintes digitales) pourront aussi être transmises à Interpol ou au système Schengen, notamment pour vérifier si un document a été déclaré perdu ou volé.
Décrite par le ministère de l’intérieur comme une étape de « modernisation » nécessaire, la création de cette base de données soulève cependant d’importantes questions quant à son devenir. « On offre à un futur gouvernement la possibilité technique d’en modifier son usage, s’alarme Gaëtan Gorce, sénateur PS de la Nièvre et membre de la CNIL, dans Libération, mercredi 2 novembre.
En ce qui me concerne, j’aime beaucoup Léa Salamé.
Mes règles fantaisistes ? Vous débloguez.
C’est normal, D., vous êtes un sale amer…
Disons qu’elle correspond assez précisément à l’un de mes 7 types de femmes : le 4ème.
19h02 beaucoup d’admiration pour son travail de cinéaste. Quant à son passé qui lui attira les ennuis qu’on connaît, je pense que nombreux sont ceux qui aujourd’hui relèveraient de la juridiction qui le réclamait mue par une aigreur empreinte de jalousie colorée de puritanisme non avouée .
Léa Salamé est un petit être ultra-superficiel, un pur produit passe-partout et postmoderne, sans idée ni rien, une porteuse de néant dont la célébrité est inversement proportionnelle à sa stupidité qui est chez elle comme une seconde nature.
out le monde à dos dans votre bahut
On l’autorise encore à balayer la cour, à préparer la vinaigrette et à faire la vaisselle.
« Je sais que vous êtes très habile dans ce genre de truc. »
est-ce une citation? si oui à qui serait-elle adressée, si non d’où sortait vous cet extrait d’un commentaire présumé? Je n’ai pas suivi le cours cet après-midi. Merci de me renseigner.
C’est Polanski qui dit ca à Salamé, pour se faire un avis il faut du concret comme regarder la vidéo …
C’est Polanski qui dit ça dans l’interview superficielle de Salamé. Toute cette peopolisation de l’art tue l’art.
C’était quand même autre chose quand deux grands cinéastes comme Fritz Lang et Godard s’entretenait de l’art cinématographique :
Le dinosaure et le bébé :
https://www.youtube.com/watch?v=EEzrvHC6e2o
Quand on compare aux années 60, Polanski a mille fois raison, quelle liberté régnait dans la société et quelle invention dans les arts : cinéma, littérature. Notre époque est devenue mortelle, morbide, effrayante à tous points de vue.
On a la liberté qu’on prend.
Wgg,
vous pensez qu’il faudrait se désennuyer?
Personnellement je vous avouerais que je ne m’ennuie jamais. Mais ce que veut dire Sollers, c’est autre chose, c’est le contact avec l’autre qui ennuie.
C’est vers 7min30, je conseil de regarder avec Proust à partir de 5min50
https://youtu.be/PSp8RFWmU28
Léa Salamé est un petit être ultra-superficiel, un pur produit passe-partout et postmoderne, sans idée ni rien, une porteuse de néant dont la célébrité est inversement proportionnelle à sa stupidité qui est chez elle comme une seconde nature.
.
Cette inversion de proportion est contrariante.
sale amer, sale amer.
Bien entendu, ce joli de nom de Salamé vient de slm : la paix.
Mais Sollers a parfaitement raison dans ce qu’il dit. Une France soporifique où il n’y a plus d’enjeux, ou, plus exactement, où les enjeux ne sont plus du tout posés comme tels dans le débat public noyé sous l’ennui. La France est un pays qui se meurt. Je suis entièrement d’accord avec Sollers à ce sujet.
Par contre il faut toujours prendre garde d’équilibrer les noms en A/E par du O/U/I.
part exemple : Louise Salamé.
Pareil pour quelqu’un dont ne nom serait Louis : le prénommer Anselme et en aucun cas Sigourdur.
Léa Salamé campée sur ses stilettos, c’est pas rien.
Pas d’attaque ad hominem ni au physique ! C’est bas, vulgaire et scandaleux. Limitez-vous donc aux seules idées.
Mes chers amis, je quitte le blog. Pour des raisons personnelles . Depuis 2004, je souffre d’insuffisance cardiaque et je vais, c’est le thème de ce billet, être transplanté ce mois-ci. Ce n’est pas mon genre d’en faire des tonnes. Amitiés vraies à presque tous.
y a des choses que je ne dis a Personne Alors
Elles ne font de mal à personne Mais
Le malheur c’est
Que moi
Le malheur le malheur c’est
Que moi ces choses je les sais
Il y a des choses qui me rongent La nuit
Par exemple des choses comme
Comment dire comment des choses comme des songes
Et le malheur c’est que ce ne sont pas du tout des songes
Il y a des choses qui me sont tout à fait
Mais tout à fait insupportables même si
Je n’en dis rien même si je n’en
Dis rien comprenez comprenez moi bien
Alors ça vous parfois ça vous étouffe
Regardez regardez moi bien
Regardez ma bouche
Qui s’ouvre et ferme et ne dit rien
Penser seulement d’autre chose
Songer à voix haute et de moi
Mots sortent de quoi je m’étonne
Qui ne font de mal à personne
Au lieu de quoi j’ai peur de moi
De cette chose en moi qui parle
Je sais bien qu’il ne le faut pas
Mais que voulez-vous que j’y fasse
Ma bouche s’ouvre et l’âme est là
Qui palpite oiseau sur ma lèvre
O tout ce que je ne dis pas
Ce que je ne dis à personne
Le malheur c’est que cela sonne
Et cogne obstinément en moi
Le malheur c’est que c’est en moi
Même si n’en sait rien personne
Non laissez moi non laissez moi
Parfois je me le dis parfois
Il vaut mieux parler que se taire
Et puis je sens se dessécher
Ces mots de moi dans ma salive
C’est là le malheur pas le mien
Le malheur qui nous est commun
Épouvantes des autres hommes
Et qui donc t’eut donné la main
Étant donné ce que nous sommes
Pour peu pour peu que tu l’aies dit
Cela qui ne peut prendre forme
Cela qui t’habite et prend forme
Tout au moins qui est sur le point
Qu’écrase ton poing
Et les gens Que voulez-vous dire
Tu te sens comme tu te sens
Bête en face des gens Qu’étais-je
Qu’étais-je à dire Ah oui peut-être
Qu’il fait beau qu’il va pleuvoir qu’il faut qu’on aille
Où donc Même cela c’est trop
Et je les garde dans les dents
Ces mots de peur qu’ils signifient
Ne me regardez pas dedans
Qu’il fait beau cela vous suffit
Je peux bien dire qu’il fait beau
Même s’il pleut sur mon visage
Croire au soleil quand tombe l’eau
Les mots dans moi meurent si fort
Qui si fortement me meurtrissent
Les mots que je ne forme pas
Est-ce leur mort en moi qui mord
Le malheur c’est savoir de quoi
Je ne parle pas à la fois
Et de quoi cependant je parle
C’est en nous qu’il nous faut nous taire
« Une France soporifique où il n’y a plus d’enjeux »
Et ce n’est certainement pas un Sollers (sans particule, Wgg) qui va les poser ces enjeux… surtout en étant interviewé par la grandiose Léa Salamé.
« Personnellement je vous avouerais que je ne m’ennuie jamais. »
Où trouverait-il le temps, le pauvre ?
En plus des commentaires, il envoie aussi des lettres : à Bourd.ieu ou à machin chouette, toujours choisis dans le haut du panier !
Là-dessus, il lui faut pas moins de 10 heures de sommeil, siestes comprises, un emploi prenant d’enseignant et des heures cyclopéennes de lecture !
L’ennui est un luxe que WGG ne connait pas.
berguenzinc dit: 2 novembre 2016 à 20 h 54 min
Eh ben prompte remise sur pattes Berg en Zinc.
Pelotez pas trop les infirmières.
À bientôt.
AO
Bien lu ton poème, berguenzinc
Reviens-nous avec un coeur neuf, on compte sur toi !
Sinon, adieu petit frère…
Pronostic pour le Goncourt (l’histoire de la nounou criminelle a le vent en poupe) :
14 critiques littéraires ont été contactés par le magazine spécialisé Livres Hebdo. A la question « qui aura le Goncourt? », six ont répondu Leïla Slimani, quatre Catherine Cusset, deux Gaël Faye et un Régis Jauffret. Une critique a préféré s’abstenir. »
On peut pas dire que berguenzinc ne soit pas dans le sujet à Passou !
Rien n’est simple dans la vie finalement, Jean-Philippe. Ton poème est très émouvant. Surtout quand on devine un peu ce qu’il cache. J’espère que tout se passera bien pour toi. Je forme des vœux pour ton retour parmi nous en pleine forme. Je ferai des prières pour toi. Toute mon amitié.
Michel
Que d’imagination, Jibé !
Est-ce un poème ou une chanson, MàC ?
Il semble tatoué sur la page blanche de nos ordinateurs : une calligraphie !
Mais on s’en fout, c’est pas le problème Delaporte. C’est pas Sollers qui peut poser les enjeux dans la société, c’est vous, c’est moi, c’est tout le monde. Ici, nous avons l’habitude de les poser, on ne peut pas nous dire le contraire. Mais dans la société, il n’y a plus d’enjeux comme pour la génération de Sollers et de Polanski : Mai 68, la guerre d’Algérie, la Gauche prolétarienne, la liberté d’expression, le droit à l’avortement, la supression de la peine de mort, etc. Tout semble disparaître dans un étouffoir gigantesque. Déjà Jean-Claude Milner disait qu’il n’y a plus de débat en France. Et c’était il y a bien longtemps qu’il le disait déjà.
Pourtant les enjeux politiques et sociaux sont colossaux aujourd’hui plus que jamais : la montée de la pauvreté, la haine des pauvres qui prend de l’ampleur dans la société, l’éducation qui va à la dérive, le délire des hommes politiques, leur tendance au suicide et la France qui se suicide aussi, etc. Et il ne se passe rien. On a l’impression qu’un jour plus très éloigné la marmite va sauter et alors ça va être l’horreur.
J’ai cliqué sur le premier lien en rouge du billet de Passou et je suis tombée sur sa critique enthousiaste du livre, en 2004.
Puis j’ai déroulé les commentaires, qu’est-ce qu’on disait comme conn.ries ! Mais toujours avec panache…
Et puis j’ai retrouvé la voix écrite de ueda, qui signait parfois u. Quel homme délicieux il était ! Un ton pétri d’humour et de délicatesse, mâtiné d’une pointe de scepticisme et d’une pincée d’ironie.
Il gagne à être relu…
(Sincères condoléances à Daaphnée !)
On peut donc avoir du coeur et souffrir d’insuffisance cardiaque… bonne chance Berguenzinc.
« On a l’impression qu’un jour plus très éloigné la marmite va sauter et alors ça va être l’horreur. »
D’où te viens ce goût morbide pour les films d’horreur, WGG ?
Le fantôme d’Auschwitz te hanterait-il encore et toujours ?
berguenzinc dit: 2 novembre 2016 à 20 h 54 min
Mes chers amis, je quitte le blog. Pour des raisons personnelles . Depuis 2004, je souffre d’insuffisance cardiaque et je vais, c’est le thème de ce billet, être transplanté ce mois-ci.
Si l’opération devait mal se passer, mes bien sincères condoléances.
« Je ferai des prières »
Selon quel rite, WGG, catholique ou juif ?
Ne l’enterre pas trop vite, Jean, tu pourrais bien y passer avant !
Jibé dit: 2 novembre 2016 à 22 h 00 min
Ne l’enterre pas trop vite, Jean, tu pourrais bien y passer avant !
Moi ? Je jouis d’une santé de fer (blanc) !
« Je ferai des prières »
Ô Satan, prends pitié de sa longue misère !
« Ô Satan, prends pitié de sa longue misère ! »
Arrête, j’ai peur !
Jibé dit: 2 novembre 2016 à 22 h 09 min
« Ô Satan, prends pitié de sa longue misère ! »
Arrête, j’ai peur !
Halloween for ever !
Un moteur presque neuf, Màc et la loco va repartir de plus belle. Encore de beaux voyages en perspective!
Hier, trois petits garçons sont venus frapper à ma porte. Après avoir crié sous leurs masques, ils m’ont demandé des bonbons. Je prenais l’apéritif avec un copain et je leur ai répondu qu’ici il n’y avais pas d’enfants et donc pas de bonbons. Ils sont repartis déçus…
Tu vois le fantôme de berguenzinc revenant hanter les fils de la RdL. Sans compter le mien. Manman ! Tu me diras que dans le genre zombie, on en a déjà quelques uns.
Je le ressens fort cela c’est en nous qu’il nous faut nous taire. Moi je peux tout faire pour ne pas vous contrarier et pour que l’ire sacrée s’apaise patiemment.
Revenez.
On vous attend.
Les places sont chères ; on a refusé de m’inscrire sur la liste d’attente à cause du mauvais état de mes poumons. Vous devez donc être un type assez sain, Berzik … Donneurs : levez le doigt (comme disait Mack the Finger)
MàC,
bien à toi, mille et une pensées fraternelles.
christiane
Hier soir, trois chiards sont venus sonner au portail. C’est Halloween, on veut des bonbons. — Y en a pas, que je leur ai crié. Allez vous faire voir ailleurs ! Ce matin j’ai trouvé un oeuf pourri sur le pare-brise de ma chiotte. Petits cons ! J’te mettrais ça au pas, moi, et fissa.
Jean Langoncet dit: 2 novembre 2016 à 22 h 20 min
Les places sont chères ; on a refusé de m’inscrire sur la liste d’attente à cause du mauvais état de mes poumons
Et moi, on m’a carrément envoyé me faire foutre. Y a plus de respect. J’ai droit à la vie, quand même, merdre !
C’était pour Berguie mon message.
je vais mettre un papier dans le mur des lamentations pour vous. Et un pour ueda. Que vous reveniez tous les deux.
Jean Langoncet dit: 2 novembre 2016 à 22 h 20 min
Les places sont chères ; on a refusé de m’inscrire sur la liste d’attente à cause du mauvais état de mes poumons
Et moi, on m’a carrément envoyé me faire mettre. Y a plus de respect. J’ai droit à la vie, quand même !
Que vous reveniez tous les deux. (Rose)
Faut être réaliste aussi : y a déjà assez de monde comme ça. Et puis les posts des intéressés justifiaient-ils qu’on les assurât de nos regrets éternels ?
@Berguenzinc
Je vous suis de près, ici, j’ai toujours admiré votre liberté de ton. Je vous accompagne dans l’épreuve dont vous nous parlez.
Je vous accompagne dans l’épreuve dont vous nous parlez. (Raymond)
Moi, je ferai mon possible pour l’accompagner jusqu’au cimetière. Au cas où.
Ceux qui l’aiment devront prendre le train, Jean !
MàC en zingue good lack ! U. bis später.
Hé ben…
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