Les moments de vérité d’Eric Vuillard
Il y a comme ça des écrivains qui ne laissent pas respirer leurs fidèles lecteurs. A peine achevé, digéré, loué leur dernier livre qu’un autre arrive. Assez bref en principe, sinon on ne voit pas comment cela serait possible. Généralement les chroniqueurs rechignent à y revenir trop tôt et trop vite de crainte de lasser les abonnés. Sauf exception. Faut-il qu’elle s’impose pour que je vous parle à nouveau d’Eric Vuillard après avoir dit ici-même le 27 janvier dernier le plus grand bien de ses récits historiques, bijoux littéraires qui s’attaquent à l’Histoire non avec une grande hache pour tailler dans la masse des évènements mais avec des ciseaux à isoler finement les détails et en disposer par petites touches afin de révéler la même chose que les autres mais autrement.
Pas de scoop à attendre de la méthode Vuillard. Pas de forage d’archives inédites sous cette patte-là (encore que l’exploration d’une photo inconnue du chancelier autrichien Kurt von Schuschnigg soit pleine d’enseignements). Pas de témoignages inconnus révélés par cette signature. Juste un changement de focale, une autre manière de poser la lumière. Ca ne modifie pas tout mais juste assez. Et ça commence cette fois dès le titre L’ordre du jour (150 pages, 16 euros, Actes sud) à double sens. De quoi s’agit-il ? De la réunion du 20 février 1933 au palais présidentiel du Reichstag à Berlin, qui mit en présence de Goering vingt-quatre personnages en quête de hauteur qui vont sans tarder aller de renoncements en abaissements.
Ils ont nom Albert Vögler, Gustav Krupp, Wilhelm von Opel, Günther Quandt, Friedrich Flick, Ernst Tengelmann, Fritz Springorum, August Rosterg, Ernst Brandi, Karl Büren, Günther Heubel, Georg von Schnitzler, Hugo Stinnes Jr, Eduard Schulte, Ludwig von Winterfeld, Wolf-Dietrich von Witzleben, Wolfgang Reuter, August Diehn, Erich Fickler, Hans von Loewenstein zu Loewenstein, Ludwig Grauert, Kurt Schmitt, August von Finck, Dr Stein. Autrement dit la fine fleur de l’industrie et de la finance allemandes. Ils sont BASF, Bayer, Agfa, Opel, IG Farben, Siemens, Allianz, Telefunken…
Leur nom suffit à incarner et représenter la marque. La longue attente de leur nouveau patron dans l’antichambre est déjà un morceau d’anthologie à savourer ligne à ligne. De l’art de soumettre les puissants. Ils ont été convoqués pour soutenir le nouveau régime sans réserve et banquer en conséquence. Car il lui faut lever des fonds pour financer sa campagne pour les élections législatives de mars 1933 qui allaient donner 43,9% des suffrages exprimés au parti national-socialiste (NSDAP) du chancelier Hitler. L’accommodement sans réserve et l’inquiétante faculté d’adaptation de ces barons du capital sont au cœur de la réflexion d’Eric Vuillard. La guerre, qui n’est pas racontée, demeure en toile de fond, tel un fil invisible tendu entre 1933 et 1945, les deux pôles du récit.
Seuls lui importent les moments de vérité. Des détails authentiques généralement absents des récits historiques, que l’auteur ne méprise pas plus qu’il ne méprise les anecdotes dès lors qu’elles sont signifiantes, persuadé que « les grandes catastrophes s’annoncent à petit pas » : une toux caverneuse, le cliquetis d’un capuchon de stylo, des ongles brossés pour ne faire disparaître le cambouis, une main moite qui dégrafe un faux-col, un mouchoir soigneusement déplié avant d’y faire sonner des trompettes. Il suffit qu’il désigne ironiquement un escalier comme « un escadrin » pour créer une ambiance. Et Ribbentrop jouant sur la politesse excessive de Chamberlain en lui causant tennis à l’heure même la Wehrmacht entre en Autriche, ce pays dont les habitants sont « si impatients d’être envahis » :
« La mariée est consentante, ce n’est pas un viol, comme on l’a prétendu, c’est une noce »
Heureusement car la journée du 12 mars 1938 fut le théâtre d’un cafouillage : des pannes en série, un embouteillage de panzers sur les nationales, de quoi ridiculiser la fameuse grande armée immobilisée en grande vadrouille. La comédie au cœur de la tragédie. N’empêche que le culot paie : « le monde cède au bluff ». A Vienne, on en registre des suicides par centaines. Actuel ?
« On ne tombe jamais dans le même abîme. Mais on tombe toujours de la même manière, dans un mélange de ridicule et d’effroi »
Vuillard s’autorise des allers et retours jusqu’au procès de Nuremberg, réussit à introduire les dessins à l’encre de Louis Soutter et la recette de la tarte au shion, s’autorise le hors sujet, s’éloigne des preuves pour s’attacher aux traces. De quoi ajouter au caractère irréel de l’atmosphère. C’est une exploration des prémices où l’on voit des puissants glisser du compromis à la compromission. La responsabilité du grand Capital dans cette affaire a déjà été maintes fois dénoncée, mais par des historiens, moins par des écrivains. La littérature peut se permettre, à partir d’un seul témoignage, de mettre en scène les silhouettes des victimes venant hanter la conscience des maîtres dans la pénombre d’une pièce lors d’un repas de famille chez les Krupp. Ce sont là des vérités obscures.
Eric Vuillard creuse un sillon, un seul. Il tisse une même toile depuis son premier livre. Pourvu qu’il continue. C’est un privilège pour un écrivain que de connaître sa distance, et une sagesse de ne pas trop chercher à en sortir. Sur ces mentalités, si l’on veut plus long, plus profus, mais tout aussi profond, on relit Les Buddenbrook et on revoit les Damnés.
(« A la frontière germano-autrichienne le jour de d’Anschluss » photo D.R.)
1 085 Réponses pour Les moments de vérité d’Eric Vuillard
Intellectuellement ridicule et scandaleuX
Chaloux, tant que cela ne va pas plus loin que l’intellect , l’honneur peut encore être sauvé. C’est sûrement en raison de mon territoire de découverte peu étendu que j’approuve ce qu’il exprime.
D., l’Angleterre du brexit, cité en exemple, comme modèle, par Marine Le Pen, vient d’en prendre un sacré coup dans l’aile ! Va falloir qu’elle trouve de nouveaux arguments si elle ne veut pas figurer parmi les victimes collatérales des récents attentats en Grande-Bretagne !
Bloom, il me semble que le communautarisme soit plus prégnant outre Manche qu’en France, à Londres qu’à Paris ?
Bérénice, j’espère que vous avez particulièrement goûté la fin de l’article, d’une sottise achevée.
« Et si la prose est une longue marche vers la vie, vers sa réalité mouvante et fuyante, et si le goût de nous raconter des salades est toujours chez l’écrivain adossé à celui de nous dire vraiment quelque chose, de ne pas seulement se payer de mots ; alors, encore un peu plus que le roman ne l’a fait, le récit devrait nous défalquer de nos chimères.
Pour ma part, j’ai lu assez de bêtises pour aujourd’hui. Mais ce « un peu plus que le roman ne l’a fait » me semble être un summum de l’ascension du mont Crétin.
Chaloux et WGG, vous semblez en tous points d’accord sur le cas Vuillard !
Oui Jacquot, mais moi c’est par bon sens et Blabla par enflure.
Seul le résultat prime sur les intentions, Chaloux.
Bien sûr que oui, Jacquot, si on cause à des légumes.
Mangé avec bon sens ou par une enflure, le légume n’en a cure, Chaloux !
mon larbin comme alpiniss y’est plus trompe la mort..c’est le style qui compte baroz..laoutpout c’est pas du tout du roman sinon c’est du vuyard
Mangé avec bon sens ou par une enflure,
le légume n’en a cure,
Chaloux !
C’est mieux pour la scansion…
Ne dites pas que vous n’avez pas été prévenus, que vous n’avez jamais eu de manettes en main. Parce ce que vous mentiriez.
le légume n’en a cure
..par exempe ça déménage ça baroz
Je me demande tout de même quel peut être le profit, alors que les bibliothèques regorgent de chefs-d’œuvre qu’on ne lit pas, d’aller s’embarrasser l’esprit avec des cataplasmes de cet acabit. Les critiques qui font perdre leurs temps à de naïfs lecteurs devraient être expédiés en Chine pour y être rééduqués par le travail.
Chaloux, c’est son choix, il croit que le récit dans sa forme renouvelée peut dépasser le roman. N’étant pas docteur ni licenciée en lettres modernes ou classiques je ne suis pas apte à juger de la pertinence ou de la justesse de sa vision, c’est ce qu’il défend et selon vous ce n’est pas défendable, résumée par vous à une démarche crétine, c’est votre effort .
Jacquot, je remarque sans étonnement excessif que tu adoptes spontanément le point de vue du légume.
« vous n’avez jamais eu de manettes en main. »
Heureusement que les Français ne les ont pas confiées (les manettes) à celles (les mains) de Marine Le Pen, D. ! T’imagines la catastrophe ?
il faut casser de l’angliche quand qu’il est sur de lui et dominateur baroz..là il cafouille hun peu..mais y va se reprende..dans un pub j’ai dit..depuis que je connais les anglais c’est la première fois que je les vois douter de leurs interets..ils ont tous arrété de boire leur stout et ils ont vachement médité..le patron a failli me payer un coup mais le bar était plein..y reste des angliches des vrais que jmeu suis dit
« tu adoptes spontanément le point de vue du légume. »
Mon maître c’est La Fontaine, Chaloux, et je crois être doué d’une certaine empathie, toi non plus ?
Bérénice, Rinaldi avait fait cette remarque à propos d’un autre écrivain : »Les comparaisons ne l’effraient pas ». Elle va à M. Vuillard comme un gant.
Vuillard s’est lancé dans ce type de récit parce que c’est la mode et qu’il espère en vendre un max. Je n’y vois aucun inconvénient. Du moins ne m’est-il pas interdit d’examiner.
Je n’aimerais pas être à votre place en tous cas parce que sur votre conscience pèsera la ruine du pays qui vous à donné naissance. Une sorte de monstruosité d’ingratitude. Plus tous vos ancêtres qui vous regardent, indignés. Les boules pour l’éternité, quoi.
Les critiques qui font perdre leurs temps à de naïfs lecteurs devraient être expédiés en Chine pour y être rééduqués par le travail.
C’est bien trouvé de votre part, quelle mauvaise foi, quel menteur, quel malhonnête êtes vous, aucune honte. Vous avez trouvé une cloison étanche entre le ça et le moi ? aucun problème de surmoi.
« y reste des angliches des vrais que jmeu suis dit »
Oui mais de quelles origines, le boug ?
Jacquot, j’ignorais que La Fontaine eût écrit des fables mettant en scène des légumes. Tu m’apprends quelque chose. Maintenant, si pour toi le corbeau, le renard, la cigogne, la grenouille etc., en sont…
« Une sorte de monstruosité d’ingratitude. Plus tous vos ancêtres qui vous regardent, indignés. Les boules pour l’éternité, quoi. »
Tout ça pour n’avoir pas voté Marine Le Pen, D. ?
et je crois être doué d’une certaine empathie, toi non plus ?
dans le secret de sa cuisine..tu penses baroz..mais voilà..il se fait prende
Quoi, tu ne connais pas La carotte et le poireau, Chaloux !
La carotte ayant rapé tout l’été,
Se trouva toute fondue quand la brise fut venue…
Une sorte de monstruosité d’ingratitude. Plus tous vos ancêtres qui vous regardent, indignés
..au moins ça leur donne une contenance dédé
Bérénice, reprenez un de ces petits bonbons qui vous font tant de bien. Et en passant, seriez-vous assez aimable pour refermer le couvercle du seau de nuit? Facile à reconnaître, « bouguereau » est écrit dessus.
» j’ignorais que La Fontaine eût écrit des fables mettant en scène des légumes »
Quoique, Jacquot, si je comprends bien, tu sortes ton poireau aussi souvent qu’on sort le chien.
Au beau milieu d’un potager,
Discutaient quelques légumes,
Du chaud soleil et de la lune,
Des élections du mois de Mai.
Un potiron rond et joufflu,
Aux autres ses atouts vantait,
Prenant un ton circonstancié,
Et se voyant déjà élu.
Sur une branche le nez pointu,
Se prélassait un piment doux,
Prompt à donner avis sur tout,
S’attribuant maintes vertus.
Il promettait à ses amis,
Indépendance et liberté,
A tout légume la mort sur pieds,
Pour peu qu’il voterait pour lui.
Ainsi fût fait un mois plus tard,
Notre piment était le Roi,
Prompt à faire voter quelques lois,
S’acoquinant d’un radis noir.
Tout se serait fort bien passé,
Si le piment n’avait conclu,
Un pacte odieux et bien tordu,
Avec un riche maraîcher.
Le lendemain à la fraîcheur,
Un vent de haine vint à souffler,
Brouette folle serpe affûtée,
Mains assassines et sécateur.
Tous les légumes furent vendus,
Certains bouillis d’autres broyés,
Seul le piment fût épargné,
A une corde suspendu.
Il aurait dû étant plus fort,
Servir d’épice au charcutier,
Plutôt qu’à venir décorer,
Une réclame pour du porc.
Moralité : « Celui qui sous des airs doux fait de belles promesses, souvent s’assure un bel avenir »
Chaloux, la vôtre est invisible et vous en abusez, cela dit je ne fais que continuer sur ce principe par vous érigé une fois pour toutes sur l’impossibilité que vous avez su néanmoins faire fructifier.
« La mienne »? Quoi? Bérénice, vous bérénicez plus que de raison.
Nous tomberons d’accord sur cette première impression que nous nous fîmes réciproquement et qui s’avéra être la bonne pour vous comme pour moi, et cela va durer à moins que j’opte pour le surdosage dont je vous dégage au préalable de toutes responsabilités. BB.
Chaloux,Je voyais ce que peut contenir un seau comme celui auquel vous faites allusion.
Bérénice, vous êtes au bord (!) de vous lancer dans le récit historique!
Chaloux: Comme vous le savez je manque d’inspiration, ne suis dotée d’aucun talent pas même celui de berner l’autre naïf en face de moi s’il en existait à qui j’aurais envie de jouer se sale tour et si cela s’assortissait à un talent quelconque à moins que ce ne soit là aussi une espèce d’intelligence.
Bérénice, vous manquez peut-être une expérience. Ne me dites pas que Le jour où Bouguereau se retira dans ses appartements manquera toujours à la bibliothèque du lettré. J’en serais fâché.
Le beau château de Fougères-sur-Bièvre :
http://france.fr/sites/default/files/phbw07-4348.jpg
Le même château mais vu de derrière :
http://mw2.google.com/mw-panoramio/photos/medium/3929476.jpg
Blabla continue à faire du vélo sur Google Maps. (Je n’ai pas de photo de lui vu de derrière.
» Heureusement car la journée du 12 mars 1938 fut le théâtre d’un cafouillage »
Il y a eu par exemple un bide magistral, cette fois-ci dans le domaine de la com la pub la Propaganda : un jour oncle Wolf veut exhiber ses derniers chars dans, à titre expérimental, une ville moyenne du Sud. Il organise donc un défilé, mais à la Потемкин, c’est-à-dire en faisant repasser la chenille plusieurs fois, car il n’en avait quand même pas tant que cela.
La population est bien sortie dans la rue, puisqu’on l’y a contrainte, mais… de marbre ! On n’entendait que les moteurs et le grincement des chenilles…
Et il est de fait que l’armée spountze s’est mobilisée sans plus d’enthousiasme que la nôtre, les plus enclins à traîner les pieds étant probablement les généraux, et précisément ceux qui se sont illustrés par la suite…
14h41 je ne comprends rien à votre message , sur ce ciao Berthe.
On voit même ma maison sur Google Maps, 27 route de Cellettes. La grille verte avec la marquise au-dessus de la porte.
Est-ce que vous n’avez pas écouté la brillantissime masterclass de Michel Onfray sur FC, tout-à-l’heure, à 13h? Qu’est ce que vous attendez? Allez vite sur le site de FC – La Grande Table.
Bon, je vous quitte, mes petits chéris, pour un moment. J’enfourche mon beau vélo électrique bleu ciel et je descends jusqu’à Contres, ensuite je vais à Soing et au grand étang de Perret. Il fait un grand beau temps mais avec de gros nuages tout de même. Pas de pluie annoncée dans la journée.
27 route de Cellettes
C’est tout simple. Ah, une chaumière et un menteur…
Un jeune villageois que je n’avais qu’aperçu vient chez moi pour effectuer de menus travaux, recommandé par son oncle à qui je confiais ce genre de choses, et qui amorce une retraite bien mérité à soixante treize ans. Il est circonspect, et s’exprime dans une langue dont la correction est parfaite. Manifestement ébloui par ma bibliothèque, qui doit bien comprendre mille livres, il me demande s’il peut feuilleter un Philippe Jullian. «Mais bien sûr. Je peux même te le prêter si tu veux.» Tout de suite le tutoiement m’est venu par sympathie. Le voussoyer eut été de mauvais aloi. Il est ravi.
Son travail terminé, je le félicite tant c’est bien fait. Il m’en remercie et me dit avec le sérieux d’un abbé mitré et crossé: «Le travail exécuté minutieusement est la seule réponse qu’on puisse apporter au désespoir qu’inflige trop souvent la condition humaine. Je penses entre autres aux islamistes.» Ce garçon a dix-huit ans !
Ce soir je mange du maquereau et du riz Taureau ailé.
la photographie ne dit pas clairement si la barrière baisse ou monte, l’anschlousse est à double tranchant. Widergänger, vous pédalez du côté du Grand Meaulnes ?
Je pense cependant que personne ici n’a été capable de mesurer la gravité de la situation et que quand vous l’aurez réalisé il sera trop tard.
Il faut dire qu’on sait endormir l’opinion.
Un éloge absolument justifié . Je viens de terminer la lecture du livre , et c’est un ouvrage remarquable.
Vous n’êtes pas autorisé à utiliser des pseudonymes culinaires.
Eh bien, Bérénice, que faites-vous là ? On dirait un remake de la Chèvre de monsieur Seguin (de jour) contre deux méchants loups aussi bornés l’un que l’autre.
Amitiés. A plus.
Finalement, c’est vrai que Dylan a fait un beau discours Nobel. Au moins, il a parlé de littérature, et avec respect. Il a rendu hommage aux plus grands. Il s’est sans doute dit qu’il ne fallait pas louper l’occasion, après la polémique sur son prix. Il a voulu faire oublier les justes critiques à son encontre, lui pauvre chanteur, à moitié poète, presque homme de lettres :
« Moby Dick est un livre fascinant. Un livre plein de scènes intenses et de dialogue dramatiques (…) On y voit que la surface des choses. On peut interpréter ce qu’il y a en dessous comme on veut. L’Odyssée est un grand livre dont les thèmes ont fait leur chemin et on inspiré de nombreux compositeurs », explique finalement Bob Dylan.
« Widergänger, vous pédalez du côté du Grand Meaulnes ? »
Il en est très éloigné. D’ailleurs il croit que Nançay et La Chapelle d’Angillon sont dans les Causses.
« Le travail exécuté minutieusement est la seule réponse qu’on puisse apporter au désespoir qu’inflige trop souvent la condition humaine. »
La société a manifestement réussi à inculquer à ce jeune sa pseudo-valeur du travail. Ce qui ne veut pas dire que, lorsqu’on fait quelque chose, il ne faut pas le faire bien. Mais le travail, quittant les rivages de la paix et de la joie, conduit l’homme vers son asservissement le plus total. Ce jeune de 18 ans, à la morale si courte, l’apprendra plus tard à ses dépens.
Phil dit: 7 juin 2017 à 16 h 14 min
la photographie ne dit pas clairement si la barrière baisse ou monte
Yes, et puis, comme tout le monde est en Hugo Boss, est-ce que ce sont les Autrichiens qui enlèvent leur propre barrière, ou bien les Spountz qui ont fait quelques pas en territoire autrichien pour ôter le susdit hobjet ?
D’autant que les gus aux chapeaux, à l’arrière-plan, sont très probablement des autrichiens…
Delaporte à 16 h 51
Ce jeune homme, Thierry de son prénom, est fort conscient de l’aliénation que le travail cause trop souvent. Écolo, anti-consumériste sans être maniaque, il me fascine par sa discipline qui n’est pas dénuée d’humour. Il va me présenter sa copine vendredi soir, quand ils viendront dîner.
le susdit hobjet ?
il poliçe le chinois à hermann..ils ont des noeils et ils ne voient pas..
il est hors champ pour parler comme baroz
byo il va se faire défoncer par l’amant de lady tchaterley et il essaie de rende jaloux baroz..fastoche
Vous n’êtes pas autorisé à utiliser des pseudonymes culinaires
viens donc ma grosse tarte au poireau c’est ferboteune..’ça peut préter’ comme elle dirait béré
Il faut dire qu’on sait endormir l’opinion
ça rime havec mon oignon qu’il dirait mon larbin dans sa cuisine..
J’enfourche mon beau vélo électrique
c’est comme havec ma yam..qui qui monte l’autre hon sait pas dirait serdgio
Il va me présenter sa copine, je peux venir?
Je trouve la critique du Canard injuste à l’égard de vernon subutex 3. C’est toujours pareil : quand une écrivaine devient un tant soit peu consacrée, on lui enfonce la tronche, on lui injecte des saletés comme quoi elle serait devenue paresseusee vu son succès, limite rangée des bagnoles, qu’elle en aurait pu rien à f., on se gausse de son laisser aller, vu qu’elle raconte une scène chez le dentiste et chez le coiffeur. On lui pardonne surtout pas d’entrevoir un monde où on pourrait encore faire la fête chez des rockers, à la campagne sans drogues, sans aucune connexion, à se tortiller dans une rave sympatoche même si on se déteste et si on se snobe par ailleurs. Voilà ce qui est le plus dans le petite monde des moeurs littéraires, on vous pardonne pas de vouloir changer de personnages et de vous-même, d’essayer de passer du jus de la haine fastoche à la reconstruction de lambeaux de sentiments de solidarité en espérant qu’ils tiennent. Mais non, on trouve ça nécessairement niaiseux, et on accable cette pauvre fille ! Et bien moi, cela m’indigne, voyez. Ce qui me réjouit en revanche, c l’idée d’associer huysmans à houellebecq. Ben voui, ils se confondent désormais dans notre imaginaire comme Virginie se confond à Vernon, le seul survivant de l’attentat. Cela dit, c comme si j’avais rien dit.
bouguereau dit: 7 juin 2017 à 17 h 23 min
qui qui monte l’autre
Une fois je la mets par terre la Yam la grosse vache, à l’arrêt naturellement ; tellement enragé, je la remonte (deux cent soixante-dix kilos mais le centre de gravité bien bas).
Les sept et demi Honda on les relevait pas seul, la moitié du poids mais le moteur bien trop haut perché !
Bihoreau, duc de Bellerente dit: 7 juin 2017 à 17 h 12 min
Vous me rassurez un peu. Mais vous avez une sacrée responsabilité si vous lui prêtez des livres. Vous allez induire son jugement politique. Espérons que ce soit pour le meilleur !
Sept et demi quoi, Sergio ?
Delaporte à 17 h 47
Je ne saurais lui inculquer quelque pensée nocive car ma conscience m’affligerait jusqu’à mon départ de cette vallée de larmes. Il me semble plutôt voltairien, ce qui n’est pas pour me déplaire, tant certains de ses propos sont parfois caustiques. Il prétend qu’il ne faut pas négliger les activités pratiques au dépens de l’enculage de mouches que constitue trop souvent l’activité intellectuelle. Il apprécie beaucoup les écrits et les dessins de Philippe Julian, comme moi. Sa copine serait plutôt mallarméenne.
En politique, il adule le Général. Nous sommes faits pour nous entendre !
Nous savons si peu de choses les uns des autres. Tels des icebergs, nous ne donnons à voir que la surface, d’une apparente clarté à l’usage du monde, d’un moi dont l’essentiel reste immergé (Ian McEwan dans « Amsterdam)
D. dit: 7 juin 2017 à 18 h 00 min
Sept et demi quoi
Ben… La Four, quoi…
Non, Phil, je pédale dans la choucroute… ahahahhihihihiahahahah….!!!!!
…
…bref,…allonger,!..
…
…qui est qui,!…et qui est prêt à tout faire pour son industrie par ses services de renseignements,!…et qui dort sur ses lauriers d’empire des connivences,!…corporatistes dans ses états,!…Ah,!…Ah,!…
…
…vous vous souveniez, de mon explication,…sur les voitures – volantes, à l’hélium,…sur ce site, il y plus d’un an,!…
…une firme japonaise l’à mis sur pieds,…en plus, la voiture s’appelle Hélium,
…la machine à copier dans l’industrie japonaise, toujours au top-niveau,!…à plus d’un million l’exemplaire,…
…
…journal télévision RAI 3,..en soirée,…il y a, environ,…3 à 4 semaines,…
…et le journaliste italien de présenter l’innovation, comme issue du génie japonais,…plutôt les habitudes du copier-coller,!…
…
…mais, ou est’il le service de renseignements italiens,!…encore dans les affaires à se faire raccourcir du pognon, des Dallas et dynasties de cons,!…
…lisent ils la république des livres,…
…alors que le Japon à ses habitudes de raser de très près,!…
…etre issus d’une nation, un concours de circonstances,!…une grande gueule,!…ou autre parasites du génie,…
…les corporations, çà va, çà vient,!…
…comme qui dirait, mon fils est président,!…avec la gueule qu’il a, çà ne nous étonne pas,!…c’est tout une lignée en générations spontanée,…ta gueule mon général;!…merci,!…Giovanni,!…
…etc,!…Go, Go,!…l’épiderme,…
Quant à la France : dans cette nation, comme dans toutes les nations « opulentes » du Nord de l’Europe, il n’existe pas de solution de continuité depuis Rimbaud et Flaubert, et au-delà; on n’a « jamais » eu une révolution critique, même pas de génération. L’enchaînement des manières littéraires n’a jamais été interrompu. La hiérarchie des valeurs a toujours été la même, et aucune division, ni fictive ni réelle, n’a jamais discriminé le Panthéon français(…). À la constante et génial présence de Sartre dans l’écriture d’essai, il ne s’est pas ajouté une production remarquable au point qu’elle puisse ouvrir une nouvelle période littéraire : l' »engagement » a été presque exclusivement une écriture d’essai et non créatrice, mise au jour; elle est restée assoupie dans les nouvelles générations françaises, qui ne savent pas comment trouver la force idéologique pour dépasser idéologiquement leurs pères d’une manière radicale, pour le faire déchoir et mourrir, même, voire injustement, d’un point de vu esthétique. Le Panthéon est saturé, mais le catalogue est encore disponible pour de nouvelles acquisitions.
Pasolini
Qui dit mieux?
…ce peut – être,…sur la RAI 6,…que j’ai pris connaissance de l’Hélium dit du Japon,…
…qui reste nettement à améliorer,!…
…
…d’une chaine à l’autre,…un pays, qui manque de sérieux,!…toujours à la traine technologique,…un simple constat,!…
…
…ou sont les cerveaux,!…le refus total,…d’être domestiquer,!…ou autre endoctrinement, d’états,!…
…la liberté des peuples contre les parasites en prétoire d’états,!…des cumuls du vide du capitalisme » con « ,!…etc,!…
…envoyez,!…
…
Sergio dit: 7 juin 2017 à 18 h 52 min
D. dit: 7 juin 2017 à 18 h 00 min
Sept et demi quoi
Ben… La Four, quoi…
–
….la bonne réponse était 7,5 décilitres.
Je vous mets un zéro.
« Ils s’appellent BASF, Bayer, Agfa, Opel, IG Farben, Siemens, Allianz, Telefunken. Sous ces noms, nous les connaissons. Nous les connaissons même très bien. Ils sont là, parmi nous, entre nous. Ils sont nos voitures, nos machines à laver, nos produits d’entretien, nos radios-réveils, l’assurance de notre maison, la pile de notre montre.»
Et alors? Ce n’est vraiment pas possible d’être aussi crétin! L’ouvrier allemand, l’ingénieur allemand, nés après la guerre, n’a pas le droit de travailler dans des entreprises qui fabriquent de bons produits que le monde entier veut acheter?
Il n’y a de responsabilité qu’individuelle et personnelle.
Merci Annibal pour l’article de Delplat. Il est évident que ces firmes finançaient tous les partis, comme tous les grands groupes l’ont toujours fait.
@ «Le travail exécuté minutieusement est la seule réponse qu’on puisse apporter au désespoir qu’inflige trop souvent la condition humaine. Je penses entre autres aux islamistes.» Ce garçon a dix-huit ans !
C’est beau comme de l’Antique. Un petit d’air de Dalida et le tout est joué.
Justement, en parlant de Dalida et de sa chanson, « il venait d’avoir disouit ans », comme c’est un souvenir de karaoké en Turquie, dans une soirée où il y avait des « nouveaux riches », genre qui votent Poutine, mais aussi quelques jeunes éphèbes qui avaient certainement comme ancêtres des Troyens héroïques, le hasard veut que ce jour même, j’ai pu voir un qui serait le patron. Pas vu depouis des années.
Alors j’ai mis de la musique en rentrant.
Candan Erçetin car je ne l’avais pas sous la main, dans l’auto-radio.
https://www.youtube.com/watch?v=H450BoeBA8c
Alors vous dire comme je m’en tape ce soir, des hantises morbides de M. Brouillard, le spécialiste des produits finis schleuh, vous ne pouvez pas savoir.
Baroze! Le Figaroscope d’aujourd’hui dresse un palmarès des meilleures salades niçoises de Paris. Je te cite les trois premiers:
Bagnard, rue Saint Augustin
Le Comptoir du Relais, carrefour de l’Odéon
Les Cocottes, rue Saint Dominique
Qu’en penses-tu?
Et puis dans l’auto-radio j’ai aussi entendu, quelque chose d’inconfortable. Je m’en suis voulue de penser involontairement au film chinois: » Touch of sin », à ce moment-là.
» Rien dans son comportement ne laissait présager un tel passage à l’acte, selon les premiers éléments de l’enquête. Il effectuait depuis 2013 un doctorat en sciences de l’information et de la communication à l’université de Lorraine, à Metz. En 2015, il suit son directeur de thèse, Arnaud Mercier, muté à Paris, en région parisienne. Lui aussi est tombé des nues en découvrant les soupçons qui pèsent contre son élève. « Au début, je me suis dit qu’il s’agissait sûrement d’un homonyme. L’homme que je connais est occidentalisé dans son mode de vie et ses valeurs. Peut-être un peu taciturne et pas très bavard, mais sérieux et d’humeur égale », assure-t-il. »
http://www.20minutes.fr/paris/2081711-20170607-attaque-dame-paris-dernier-encore-disait-al-baghdadi-idiot
« Qu’en penses-tu ? »
Rien, closer. A Paris, la Niçoise, en salade, je la mange exclusivement chez moi. Le problème, c’est de trouver des petites olives noires du pays !
D. dit: 7 juin 2017 à 20 h 36 min
un zéro.
Damned ! Je pensais à une affaire de pouces cubes, comme les Harley…
Personne pour évoquer les deux attentats en Iran , L’Arabie S et les USA sont sous soupçon d’implication. 13 morts , 39 blessés revendiqués par l’EI.
La meilleure salade niçoise que j’aie mangée, c’est un Marocain qui l’avait faite. Comme quoi, plus on va vers le sud, mieux c’est, sans excès cependant.
Les soupçons proviennent des gardiens de la révolution. En langage terroriste cela signifie ne vous inquiétez pas, il y en aura pour tout ceux qui s’opposent. Quel pays n’ont pas encore été atteint par ces attentats ?
Quels. Delaporte, j’ai un faible pour l’ouest, le vrai et les salade de fruits.
Contre le foutage de gueule :
JJJ (17h35),
Encore une fois vous visez juste ! Derrière le dénigrement se cache souvent une réaction inconsciente de refus vis-à-vis des idées et opinions qu’expriment les autres – et parfois même de leur personnalité. Pour quelles raisons ? la protection de leurs propres croyances, leur image de soi, le plaisir de contredire, la jalousie (dans le cas que vous citez). Que voulez-vous, JJJ, certaines personnes sont incapables de se remettre en question, elles ne se sentent bien et puissantes que lorsqu’elles dominent et contrôlent les autres.
Souvent ceux qui défendent un autre point de vue finissent par se réaligner sur ces avis dénigreurs pour ne pas être mis à part et être dénigrés eux mêmes ou se taisent… Vous n’en faites pas partie et cela me ravit !
bérénice dit: 7 juin 2017 à 22 h 36 min
Personne pour évoquer les deux attentats en Iran , L’Arabie S et les USA sont sous soupçon d’implication. 13 morts , 39 blessés revendiqués par l’EI.
Eh oui ! il y a une nette ressemblance, allais-je dire « physique » ? entre Alice Sapritch (dont on ne se souvient guère) et Eric Chevillard, dont bientôt plus personne ne saura qui sait. Et ainsi va le monde…
ne saura qui C’ETAIT…
comment ça. « Alice Sapritch dont on se souvient peu » ?…
née à Smyrne, comme Balladur et Langlois, impossible d’oublier.
En ce jeudi matin, Chevillard nous parle de sa condition d’écrivain français en juin 2017. Ce n’est guère folichon :
« Il feint d’être paralysé des deux jambes pour offrir à son épouse presque impotente la possibilité de déambuler, agrippée à son fauteuil roulant. »
L’une portait la laideur sur les traits de son visage, l’autre la porte comme une croix sur ses productions soit-disant littéraires. Chaque jour il en assène la preuve sur son blog journalier, et trop souvent dans des livres insanes. Il est bien sûr le plus à plaindre, avec son fardeau innommable.
…
…pour quels enjeux,!…le nationalisme pour quels humanismes d’états,…les collabos d’actionnaires,!…et puis après,…autant en emporte le vent,!…
…mes James Bond en retard,!…toujours dis forces et stratagèmes d’avance,!…pas si vite,!…ne pas réduire le métrique aux pouces,!…appliqué le vectoriel aux conjonctures,…ou en somme nous,!..le monde est gris aux paradis des valeurs,!…
…faire ses plis, pour se mettre en reliefs;!…
…etc,…je refait à l’huile,…des œuvres égarés,!…d’après mes documents authentiques,!…deux ou trois,!…
…
…mais en plus,!…mieux ne rien dire,!…
…et en plus d’avoir trouver, un vrai premier timbre unique, dans un de mes livres en lecture, à une page avancée,…
…
…photos,…avant et après,!…une goutte d’eau,!…il devient noir, avec le chiffre blanc; et depuis inaltérable,…
…une goutte d’eau pour rester black,…de quel pays,!…Ah,!Ah,!…bien insérer dans ce livre,…faut lire,…
…pris en photo-macro,…avant de penser à la goutte d’eau,…quelle énorme gravure en extrême finesse,!…inimaginable,!…
…surement des moments à s’employer de son passe-temps,!…
…combien en vente,…aucune idée,!..
…^pas de quoi souffrir les mouches voler »,…etc,!…etc,!…
…envoyez sur les pyramides du capitalisme des paradis fiscaux,!…
…
Delaporte, Sapritch a commencé mannequin ! à ne pas confondre avec sa période tardive, pub à jex four détergent.
Tout est à vendre ! Le décor d’Apostrophes, l’émission de variétés littéraires de Bernard Pivot, est mis aux enchères :
« Quatre bibliothèques, deux fauteuils Starck, des panneaux: une partie des décors de l’émission culte de Bernard Pivot est proposée aux enchères le mercredi 14 juin. »
« Delaporte, Sapritch a commencé mannequin ! »
Cela ne m’étonne pas, et d’ailleurs j’ai toujours eu la plus grande admiration pour elle. Je suis heureux que vous ayez vous-même à coeur de la défendre !
Nous ne l’oublierons pas, Sapritch !
la traduction
« Vipan Patialil y a 1 an
I didn’t understand the song but it is good.
cansu Gucluil y a 1 an
+Vipan Patial if you understand maybe fall in love.
Tural Huseynil y a 1 an
Cansu mal mal konuşma amk
İbrahim Güllüil y a 10 mois
+Tural Huseyn abi koptum bi saattir müziğin etkisiyle boş boş camdan bakıyordum şu cansu malı zaten tuhafta adamı anlamamış heralde
Tural Huseynil y a 10 mois
iyi kopmalar o zaman kardeş
Tali Rokanil y a 10 mois
About the life with it’s goodness n badness¿
You can write her name with a song on Google it, they have translated into English! The song is name « gamsız hay at » »
elle a de très beaux yeux
…
…toujours dix forces et stratagèmes d’avances,…
…même plus,…c’est rassurant,!…vous dite le progrès, mais pourquoi faire,!…noms de Dieux,!…du terrorisme on s’en balance,!…
…Alice,…et les cavernes d’Ali-Baba,!…il faut bien plus de 40 voleurs, pour des châteaux & paradis -fiscaux,!…
…le foutre d’Alice aux pays d’€uroland,!…Sapristi, du blé par des voyeurs terroristes en diversions,!…
…ces élections , c’est pour quant,!…
…Ellysons-nous,!…en Sapristi Alice au perchoirs,!…la justice du grand bordel,!…
…avec toges et nones suffragettes,!…
à nos droits,!…chacun son tour,!…pour en amasser, du clan, a varices,!…
…pas mieux, à jour,!… la banane de l’attaché – case,!…etc,!…
…le vestibule suivant,!…les joues encore rose,!…Ah,!…suivant,!…etc,!…
…
…
…Sapristi Diabolo,!…Menthe,…
…
…en moins de 24 heures,!…il s’en fiche à sa collection de modération,!…
…tu n’a pas changé,!…l’A.D.N.,…le trône des exploits,!…etc,!…
un abbé mitré et crossé
comme ceusse qu’on a degage a Quebec?
Page 34
C’est un tisserand nommé Merlie Ryan qui fit naître cette rumeur. Un homme dont il n’y a rien à dire _ teint jaunâtre, démarche traînante, pas grand rouage dans le cerveau.
Bravo au traducteur !
L’idée que les doctorants ne puissent pas être stupides est plutôt loufoque — comme l’idée qu’ils puissent être stupides, d’ailleurs ; je dirai que certains manquent des plus simples outils utiles à l’élaboration des connaissances : ils ont appris des combines utiles aux fins de simuler des compétences, certes, mais de là à avoir un cerveau en état de marche il y a un abime — d’autre part chez les non doctorants aussi on en trouve de comme ça : ils ont appris quelques trucs, les appliquent et ils profitent d’un brin de succès au bistrot ; après, dans leurs relations c’est la catastrophe, mais au bistrot ça va. La responsabilité du mésologique dans la formation du terroriste est relative — ce n’est pas un non-argument, mais puisque il n’y a pas des millions de citoyens en révolte violente ce n’est pas l’argument utile dans ce contexte. On peut sans l’ombre d’un doute imputer cet état des choses à l’éducation. Le succès de l’éducation est une conséquence de la qualité de la formation offerte par l’école élémentaire — celle-là manquée tout est fichu —, et il sera évident pour chacun qu’elle a un sens seulement si soutenue par la volonté de ne pas discriminer des segments de population. L’on me dira que j’énonce une lapalissade, mais sommes-nous sûr que ce soit si évident ? Enfin ! tout le monde sait qu’une mauvaise alphabétisation empêche la formation d’instruments critiques cohérents ce qui induit aux choix le plus simplistes en favorisant ainsi les approches du réel idéologiques, religieux, sociales ou faussement patriotiques (patriotisme mystifié), ce qui conduit au désastre individuel et collectif, systématiquement.
Cela dit, le terroriste n’est qu’un vulgaire tueur de masse qui justifie son action par le biais d’excuses articulées autour d’un idéale quelconque — il y aura toujours des fournisseurs de prétextes intéressés à fourguer leur camelote, peu importe la non-pensée sous-jacente car une larme de vérité suffit pour faire passer un gros mensonge : tout le monde peut croire reconnaître des indications de comportement dans des informations plus ou moins cohérentes — le marc de café, une légende urbaine, la forme des nuages, les poncifs d’un gars, la paranoïa d’un autre, les manies d’un groupe —, il n’est pas nécessaire d’être stupide pour les mettre en pratique, il suffit d’être pervers ou seulement sexuellement frustrés, peut-être : « E se il loro problema fosse solo la fica poverini ? », se demande l’un de mes amis.
« La meilleure salade niçoise que j’aie mangée, c’est un Marocain qui l’avait faite. »
Ah mais il y a de l’antériorité, Delaporte, dans le savoir-faire.
Des hommes modernes.
Homo Sapiens prend un coup de vieux de 100000 ans.
https://www.letemps.ch/sciences/2017/06/07/homo-sapiens-prend-un-coup-vieux-100-000-ans
Nastassja Kinski :
Fastoche Annibal, tu les trouves à La Grande Epicerie de Paris (Bon Marché). Elles sont délicieuses.
N’empêche…Comme toute la RdL ne peut pas déguster ta salade niçoise, ce serait sympa de nous dire si l’un des restos cités est recommandable ou pas…
» Rien dans son comportement ne laissait présager un tel passage à l’acte, selon les premiers éléments de l’enquête. Il effectuait depuis 2013 un doctorat en sciences de l’information et de la communication à l’université de Lorraine, à Metz. »
Enième confirmation que les facteurs économiques n’ont à peu près rien à voir avec le problème et que c’est bien de religion qu’il s’agit…
…le trône des exploits,!
joli nom pour le chalet de necessité a jan bruin
Le four étant propre, on va pouvoir passer au gratin.
https://www.youtube.com/watch?v=J1DddWu7A1s
c’est bien de religion qu’il s’agit…
baroz y préfère faire faire sa salade par son copin..c’est moins cher plus cosy..et hen plus il l’encule en cuisine..t’es hun homme de trés peu de foi cloclo
Rien moins que Salman Rushdie confirme (l’Obs):
« Je suis en désaccord fondamental avec ces gens de gauche qui font tout pour dissocier le fondamentalisme de l’islam. Depuis cinquante ans, l’islam s’est radicalisé. Côté chiite, il y a eu l’imam Khomeini et sa révolution islamique. Dans le monde sunnite, il y a eu l’Arabie saoudite, qui a utilisé ses immenses ressources pour financer la diffusion de ce fanatisme qu’est le wahhabisme. Mais cette évolution historique a eu lieu au sein de l’islam et non à l’extérieur. »
E se il loro problema fosse solo la fica poverini ?
rose elle elle dit ‘et mon cul c’est du poulet?’
https://www.youtube.com/watch?v=nR2rhF9JQGA
cela nous change des couteaux de cuisine, la hallebarde.
Sinon, reste l’épluche légume.
sans point d’interrogation, bougereau
née à Smyrne, comme Balladur
izmir chien d’hinfidèle
La recomposition du paysage politique :
« la soupe aux orties »
Ingrédients pour 4 personnes :
500 g de feuilles d’ortie.
1 oignon.
1 pomme de terre.
1 gousse d’ail.
50 c de bouillon de volaille.
2 cuillères à soupe d’huile d’olive.
Sel, poivre.
Comme quoi, plus on va vers le sud, mieux c’est, sans excès cependant
Tant pis pour le Sud
C’était pourtant bien
On aurait pu vivre
Plus d’un million d’années
Et toujours en été
2 cuillères à soupe d’huile d’olive.
crème fraiche..lorti ça pousse bien surtout au nord
Apostrophes liquide son mobilier, les université forment du doctorant lanceur de marteaux, personne ne sait plus que Saprich fut mannequin à Smyrne avant d’être la tête de turc du Luron. y-a-t-il assez de vitamines dans la salade niçoise ?
Le marteau est un symbole nicheen.
Mais aussi, comme au début de « 2001 space Odyssey »…
Closer le ventriloque, se gourre de vocable.
D 23h52 faut-il comprendre que l’info relayée est fausse? Les morts et blessés aussi? Les soupçons au vu des messages de soutien adressés aux uns par les autres amènent à douter des doutes cependant ne connaissant qu’à peu près peu de l’ultra-complexité de la situation et en sous main du travail des services de renseignements , nous n’en saurons pas plus. Le cinéma traduit assez bien à distance dans le temps les tractations obscures . En tous les cas l’axe du mal sunnite/chiite en a pris un coup dans sa frontière.
Non, Bérénice, il faut juste comprendre que l’application de la grille d’évaluation des complots, recommandée par le gouvernement, s’applique à tous les sujets, pas seulement à ceux qui vous arrangent.
Et l’autre qui remet le couvert avec E Chevillard, quel vil entêtement , vraisemblablement une assiduité d’une l’intelligence à couvrir un objet de détestation pour le bien de la communauté en danger.
D ce sujet ne m’arrange pas, m’étonnerait tout de même que les décideurs Iraniens que je n’apprécie pas plus que cela en raison de leur théocratie quoique évolutive aient fait péter leur parlement pour diversion et brouillage de pistes.
née à Smyrne,
Elle a du raisin quand d’autres ont du chien, chéri, chéri de sa voix grave, quel personnage tout exposé à la caricature .
Eh oui, Homo Sapiens prend un coup de vieux de 100000, soit 1/10 de l’âge de Lucy. Ce qui augmente considérablement la probabilité qu’Homo sapiens et Lucy aient été deux espèces différentes ayant partagé à un mmoment donné le même continent. Et que l’Homo sapiens retrouvé dans l’actuel Maroc soit un descendant des rescapés de l’Atlantide, qui était une civilisation extrêmement évoluée du point de vue de la connaissance et la manipulation de l’invisible, mais assez primaire du point de vue technologique. Par exemple, elle ne connaissait que le cuivre et pas l’acier. Toutes ses armes étaient en bois et pierre taillée.
renato, l’enfant annonçait la belle femme qu’elle est devenue – un net souvenir d’elle dans Paris-Texas- vêtue d’une robe rose fuchsia. C’est une des actrices qui nous occupaient dans les années 80 avec Ornella Muti qui pourrait être comparée au niveau de la perfection plastique à Laetitia Casta aujourd’hui.
http://images.movieplayer.it/images/2015/03/09/jeaecmkdqiojtbkzn7usomt6nbn.jpg
l’anschluss ne fait plus guère recette sur le prestigieux blog à passou. la faute à la populace low cost qui traverse la Heldenplatz à Wien sans savoir que Napoléon y a engrossi Marie-Louise cent cinquante ans avant les vociférations d’Hitler au balcon, qui occupent les maigrichons de franceculture d’aujoud’hui.
les vieux Viennois se souviennent de la féroce liesse automatique, les très vieux, d’avoir aperçu François-Joseph au balcon de Schönbrunn. les lowcost qui causent l’englishairport se font refiler une schnitzel au cochon qu’ils prennent pour du veau. et causent d’arthur schnitzel.
(l’atlandide, dédé, c’était aux canaries. reste que l’homosapiens peut avoir nagé, l’eau glisse sur les poils, interrogez baroz)
« Quatre bibliothèques, deux fauteuils Starck, des panneaux: une partie des décors de l’émission culte de Bernard Pivot est proposée aux enchères le mercredi 14 juin. »
Que de culs célèbres se sont frottés à ces fauteuils, même celui de Passou!
Louis Soutter c’ est autre chose!
Soutter donne l’ envie de ne lire que les écrivains qui écrivent avec leur doigts. Christian Dotremont par exemple.
http://masmoulin.blog.lemonde.fr/files/2011/11/Dotremont-3.jpg
Quand on y pense on proposerait presque à toutes les salles de ciné de faire comme dans les toilettes publiques aux normes hygiénique, d’installer un système qui recouvrent l’assise d’une protection en polymère.
hygiéniques, recouvre- décidément cette inversion de la norme ne me vaut rien concernant les règles élémentaires et grammaticales.
Je corrige : 300000 ans, non pas 100000, soit à peu-près 1/3 de l’âge de Lucy…estimé à 1 million d’années.
Mauvaise correction.
Phil, avant cela, il eut aussi Marie W:
http://favoritesroyales.canalblog.com/archives/2012/09/23/24013191.html
@23.48 en effet, il faut souvent se faire violence pour aller à contre-courant des « meutes ». Votre courage me ravit. Comme il en faut pour évoquer ce moment de grâce, hier soir, face à la caméra de VBT, ces quelques secondes où il se passe quelque chose entre la vieille dame de 90 ans et le danseur francoviet de l’EHPAD. A vous couper le souffle d’émotion. Suffit à vous irradier la journée du lendemain.
@8.08 Non il ne résiste pas à l’examen d’être un doctorant mal éduqué pas forcément stupide, voire un pervers sexuellement frustré pour devenir un tueur de masse, sur fond d’incitation religieuse ou économique (comme si ces deux instances macro n’étaient pas intrinsèquement liées et avaient la moindre valeur explicative, au point où on en est). En réalité, les causalités diaboliques nous expliquant le profil des futurs candidats au passage à l’acte sont loin d’avoir été toutes convoquées et fait l’objet d’un protocole expérimental à partir d’un modèle d’analyse hyptohético déductive cohérente, autrement dit, validée pour réplicabilité. Bref, on n’en sait trop rien pour le moment, donc naviguons à vue sur le zing de la rdl, ça fait pas d’mal.
Adieu Pujadas ! Bonjour à toussent et à Michel Widerganger en particulier.
Wiki, 3 à 4 millions d’années cependant il est aussi dit:
Lucy fait partie de l’ordre des Primates, appartient à la famille des Hominidés et au genre Australopithecus. Plus précisément, il s’agit d’un Australopithecus afarensis, ou australopithèque de l’Afar.
Bérénice, pas d’Aiglon possible avec la Polonaise. Chez l’Autrichienne, Bonaparte jouait son Louis seize, ça motive.
C pourtant simple. On pensait jusque la que Sapiens avait 200000 mille ans et en fait il en a 100000 de plus, et puis il a beaucoup déménagé. Lucy, elle n’était pas Sapiens. Elle n’avait pas d’outil bien sophistiqué.
JJJ, sont-ils plus fanatisables que d’autres individus imbibés d’une autre culture, leur situation économique et sociale n’explique évidemment pas tout puisque les cerveaux de ces organisations ainsi que certains hommes de main ne sont pas tous des demeurés issus d’un lumpenprolétariat islamisé au bord de la famine.
Le minibus, non entretenu, de 8h05 prend des militants islamiques limités, mais conscients et responsables, pour des malades mentaux. Ne rien comprendre, à ce point, à l’âge du défuntement, Dieu que c’est triste !
LVDLB, elle se différenciait du singe dans la longue évolution qui amena jusqu’à homo sapiens , elle était arboricole comme les singes et sans être scientifique on peut facilement imaginer les gestes et les moyens qui étaient ceux de cette espèce:
https://www.sciencesetavenir.fr/archeo-paleo/paleontologie/l-australopitheque-lucy-a-sans-doute-peri-en-tombant-d-un-arbre_104102
11.19 Est-ce une question ou une réponse ? En tout cas, il y a bcp de vraisemblable et de juste au coeur de votre prise de position qui déblaye pas mal de ce terrain sabloneux du fait d’opinions opîniâtrement fanatiques cherchant à en imposer aux plus circonspectes (cf. Faye, Langages totalitaires).
@11.30 « L’australopithèque Lucy est-elle morte en tombant d’un arbre ».
Eh bé…, vous avez pas mal de culot de vous adresser ainsi à une copine qui prétend passer sa vie dans les branchées ! J’adore (mdr :-))
lucy pratiquait le lancer de marteau. une thèse possible.
le boomerang expliquerait tout mais c’est un instrument trop sophistiqué pour qu’elle ou l’un des siens ait pu le concevoir .
JJJ, vu avec grand plaisir le film réalisé par VBT hier sur Arte, ce qui m’a surprise entre autres vérités révélées par ce tournage insolite est le fond bruyant auquel n’est guère donné de traitement et la réaction de Blanche exposé à ce bruit incessant, enfin un documentaire pas barbant qui dit du vécu des résidents et des ressources insoupçonnées des gens très âgés. Danseur craquant , son regard exprimant sa volonté d’implication.
Enfin c’est « Passou » ki doit être bien heureux.
Jebel Irhoud est situé pas de la route actuelle entre Marrakech et Mogador…
Pas loin de cette belle route
Mon povre « Passou », vous vous trainez sur ce blog un bon paquet d’abrutis du cerveau.
Au MO, le « sapiens » tarde à apparaître !
Allah est grand, mais il demeure incertain d’un pont de vue cartésien,
un bon paquet d’abrutis du cerveau
c’est moins douloureux que d’ailleurs et sans doute si les membres qui s’excluent de l’ensemble discriminé l’étaient des doigts il y a fort à parier que Passou connaisse une faillite intellectuelle sans réparation. Pire que la faim dans le monde ou la fin du monde, quelle catastrophe ce serait pour tous ces imbéciles et pour tous ces cerveaux qui concourent au vivre ensemble en paix .
Entre souffrance physique ou souffrance morale, magazine que choisir, un dilemme . LVDLB, j’hésiterais n’aimant ni l’une ni l’autre resterait à établir en fonction de leur degré celle qui peut être évacuée le plus facilement.
et bien que l’une puisse générer l’autre et inversement. Le mieux consistant à éviter , ne pas risquer, s’établir au loin, migrer, fermer les écoutilles, les fenêtres et les portes, éteindre la radio, la télé, les volets, vivre dans le noir en attendant l’éternité.
Bonne journée !
Ne pas oublier les boules mousse si l’on loge en ville dans un de ces lieux bruyant de sirènes, de coups de freins, de fracas de voix, de bruits de vaisselle, de rires gras, de machines, de marteaux piqueurs et autres amplificateurs de volume sonore . De fait il est plus facile de fermer les yeux sur un spectacle qui oscille du déplaisant jusqu’à l’horreur que de ne plus entendre le bruit qui peut aller lui aussi de la simple rumeur légère comme une gaze en passant par le vacarme jusqu’aux cris des torturés.
Le père de notre président a publié une étude sur l’éternuement chez le chat qui selon l’article prête à sourire, c’est un sujet sérieux pourtant, déclarant deux chats femelles à mon patrimoine , je peux vous dire que c’est un phénomène très inconfortable pour ces animaux quand cela leur arrive. Toujours le sentiment qu’ils ne vont pas cesser.
Oui, le documentaire de création de Valeria Bruni Tedeschi sur Arte est remarquable. Etat de grâce, certes, JJJ, mais surtout des états effroyables. Blanche est toute ahurie de se retrouver si vieille en ce mouroir ! Et même effrayée quand le danseur lui fait mimer, abusivement, sa propre mort. D’autres vieillardes rattrapées par l’émotion hurlent de douleur. La plupart se réfugient dans un sommeil sans rêves, anticipant sur le seul avenir qui leur est offert…
Pour ceux qui l’auraient manqué…
https://www.youtube.com/watch?v=R3ldQ97-BfI
J’ai une primaire en face de chez moi, les braillements rigolards me rappellent quand je jouais pendant les longues récréations de juin à la corde à sauter avec mes copines Sarah et Florence. Plutôt cool.
Jazzi, je n’ai pas du tout ressenti ce que vous décrivez , ne projetez-vous pas vos propres craintes dans ces images? Je n’ai perçu souvent que de la reconnaissance pour cette attention qui se porte sur leur routine qu’ils savent sans avenir, de l’apaisement, de la joie et pour Blanche qui ne se voit même pas dans le miroir tendu à moins qu’elle ait fait preuve d’humour quand elle déclare à la suite au danseur qui a réussi à la sortir de sa prostration dépressive que les marques du temps ne se sont pas déposées sur son visage. Il leur donne ce dont il manque, l’attention, du temps qui leur soit dédié, une nouveauté qui manque à leurs vieux jours et à aucun moment même pour les plus blessés je n’ai senti d’envie ou de jalousie vis à vis de la mobilité exposée et qu’ils ont perdue soit totalement soit en partie. Les réflexions de Blanche qui a oublié jusqu’à son prénom sont surprenantes et bouleversants, cette femme qui ne vit plus dans son temps et se souvient de son divorce et de la peine qu’il a causé à sa propre mère…il ouvre le coffre aux souvenirs et donne libre cours à des émotions qui ne trouvent plus d’oreille, plus d’écoute. Les vieillards sont ouverts et l’accueillent comme s’il était un cadeau.
Il prouve que le langage du corps réussit à les extraire de leur torpeur qu’on pourrait penser déconnectée du monde sensible, il instaure une relation même si éphémère par ce moyen, sans mot pour ceux qui ne parlent plus et lui répondent en bougeant ce qu’ils peuvent bouger- un dialogue gestuel- qui perce la bulle de solitude où ils sont installés dans l’institution. Belle initiative pleine de sensibilité.
Ce n’est pas Blanche (Blanche Moreau, comme l’héroïne d’ une Chatte sur un toit brulant ?) qui a divorcé, Bérénice, mais une autre, plus bourgeoise. Blanche est une ancienne, la dernière avec Juliette Gréco, existentialiste de Saint-Germain-des-Prés. Les bruits, elles ne l’entendent plus, elles sont déjà au-delà. Indéniablement, le danseur, ange ultime offert par le destin, leur apporte quelques moments de grâce, mais leur réalité quotidienne est tout autre.
Bérénice, mais une autre, plus bourgeoise.
oui, je faisais bien référence à une autre.
Jazzi je ne sais trop avec quelle oreille et quel regard vous avez vu ce film, mais quand elle lui parle je n’ai pas le sentiment qu’elle n’entende rien, d’ailleurs elle se plaint de l’ensemble du lieu d’accueil ( c’est de la m.erde) , il y a aussi cette séquence sur le silence et ensuite elle est raccompagnée dans sa chambre d’où il est perceptible qu’y règne un brouhaha et qu’elle ne peut s’isoler ni du bruit ni d’une voisine puisque je crois avoir vu que la chambre était double. Revoyez le. Les maisons de retraite même si ce sont des lieux salubres et sécurisés, confortables dépersonnalisent les vieillards, dans certaines ils ont la possibilité d’apporter quelques meubles, effets personnels, parfois leur animal de compagnie.
Je perds un peu la mémoire, c’est dans « Un tramway nommé Désir » et le personnage principal joué par Vivien Leigh s’appelle Blanche… Dubois. Mais Blanche Moreau est un vrai personnage de Tennessee Williams ! Oui, elle n’aime pas les vieilles « rengaines » que les animatrices-infirmières leur fait chanter, Bérénice. Même Piaf ne trouve pas grâce à ses oreilles et quand le bruit, la rumeur ambiante, ne lui convient pas, elle file dormir dans sa chambre. Elle n’a pratiquement plus aucun autre désir, pas même manger.
« oui, je faisais bien référence à une autre. »
Il faut donc revoir votre phrase, Bérénice !
« Les réflexions de Blanche qui a oublié jusqu’à son prénom sont surprenantes et bouleversants, cette femme qui ne vit plus dans son temps et se souvient de son divorce et de la peine qu’il a causé à sa propre mère… »
Ce qu’elle dit avoir oublié aussi, c’est son âge, Bérénice, que, curieusement, elle rajeunit d’une dizaine d’années. Elzheimer, peut-être, mais toujours coquette !
Bérénice, vous commentez trop, il ne peut rien sortir de très bon d’un tel volume. Allez vous promener comme moi, il fait beau. Je suis en ce moment au Jardin du Luxembourg, assis sur une chaise au pied de la statue d’Anne de Bretagne, située au centre de la partie Nord du jardin. Je porte un short vert-amande, un polo rouge Lacoste et je pianote sur un smartphone. Pour encore 2 à 3 heures.
Oui, mais le danseur en s’arrêtant à elle lui donne l’occasion d’exprimer ses goûts et dégoûts, chose dont les soignants peut-être ne l’auraient pas cru capable, elle témoigne d’une certaine vitalité, d’une sensibilité . Mais bien sûr que ces maisons offrent un dernier refuge avant le cimetière, personne n’est dupe . Les gens âgés dans ce film acceptent de vieillir voire de finir , Blanche exprime sa désapprobation quant à ce qu’elle doit supporter et qui ne lui correspond pas la menant au refus de participer jusqu’à s’alimenter .
ça te laisse largement le temps de voir « Blanche ou l’oublie », dans la version de Valeria Bruni Tedeschi, D. !
https://www.youtube.com/watch?v=R3ldQ97-BfI
Jazzi, d’accord pour la phrase ajoutez y un puis ou un et .
la simple rumeur légère comme une gaze
–
…comme un gaz, plutôt, non?
« Oui, mais le danseur en s’arrêtant à elle lui donne l’occasion d’exprimer ses goûts et dégoûts »
Oui, mais ça c’est pour le film, Bérénice : une réalité idéale mais inexistante…
D, un voile , une mousseline de soie .
Une chambre en Inde du Théâtre du Soleil, actuellement à Montpellier avant de revenir à La Cartoucherie pour une dernière le 2 juillet, sera à New York en décembre. La pièce repartira pour une nouvelle saison à partir de février 2018. Un jour, je raconterai comment & pourquoi ce spectacle est né, « Nicolas Carré ».
Jazzi un de mes post a été mis en modération 3 ou 4 fois, s’il vous arrive voilà tout ce que j’avais à en dire.
Tes gaz semblent plutôt lourds, pour l’oreille et l’odorat, D. !
@13.06, Je comprends bien votre réaction, mais quand on à l’habitude d’aller à l’EHPAD visiter des personnes très proches avec qui on ne peut plus communiquer, ce que l’on projette dans un film pareil, ce n’est pas le mouroir ou les sombres perspectives que tout le monde connaît, c’est plutôt de se dire, (à la manière de b. dont je me sens plus proche de la réaction) : « que pourrais-je bien faire de différent pour donner une fraction de bonheur à ma pauvre mère, pour qu’elle me reconnaisse enfin et, mise en confiance, se mette à évoquer un souvenir heureux de sa vie sinistrée avant de disparaitre dans sa nuit. Non, la sociologie des Alzheimer ou des Sidéens aux « mouroirs », merci bien, je connais, ce n’était assurément pas de ça dont je voulais causer ce matin. Juste rendre un hommage à VBT, une femme de grand talent et de très belle sensibilité. Inoubliable aux côtés de Chéreau, d’ailleurs, vue dans je sais plus quel spectacle à l’Odéon. Ouh là là, la mémoire, ma mémoire, l’hérédité…, craignos !
: une réalité idéale mais inexistante…
cela participe à l’effort d’amélioration et ouvre une voie à la réflexion si l’on est soignant et bien que les moyens humains soient insuffisants, le temps manque, la charge de travail trop importante.
Cet après-midi, je sens que je vais faire des rencontres.
La mousseline, c’est de la purée, ce n’est pas du tout léger.
Oui, JJJ et Bérénice, mais ce n’est pas le chemin que nos sociétés post libérales, soucieuses de rendement et d’efficacité semble prendre, même avec le sympathique gérontophile Macron ?
Qu’avez vous pensé de cet homme, qui offre deux pommes au danseur ?
« des rencontres »
Une seule ne te suffirait pas, D. ? Tu as le goût de la partouze ?
JAZZI dit: 8 juin 2017 à 13 h 29 min
Vu un extrait:sinistre
Short vert et Lacoste rouge, tu vas passer pour un Portugais, D. ?
https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/5/5c/Flag_of_Portugal.svg/langfr-225px-Flag_of_Portugal.svg.png
Vous êtes obscène, Jacques. Je ne pensais pas un instant à une multicopulation telle que vous l’évoquez. Ni même à une simple. Les intentions sont amicales. Où allez-vous chercher tout cela ?
Jacques, le vert amande que je porte est d’une nuance subtile. Et le rouge Lacoste n’est pas n’importe quel rouge. Le résultat témoigne surtout d’un raffinement qui vous est sans aucun doute étranger.
On ne sait pas trop comment le président macaron va maintenant se depatouiller de son encombrant ministre des territoires, ça sent le roussi, toussa.
14h22: de soie .
Où allez-vous chercher tout cela ?
une libido proliférante qui empiète sur le territoire d’une sociabilité de bon ton, cela nous arrive à tous de ne pouvoir endiguer ou alors rupture de digue comme une rupture de varice œsophagienne et l’âme si noble s’en va mourir.
Moi je dirais plutôt que ça sent le roussa, tout ci.
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