de Pierre Assouline

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La République des livres
Les moments de vérité d’Eric Vuillard

Les moments de vérité d’Eric Vuillard

Il y a comme ça des écrivains qui ne laissent pas respirer leurs fidèles lecteurs. A peine achevé, digéré, loué leur dernier livre qu’un autre arrive. Assez bref en principe, sinon on ne voit pas comment cela serait possible. Généralement les chroniqueurs rechignent à y revenir trop tôt et trop vite de crainte de lasser les abonnés. Sauf exception. Faut-il qu’elle s’impose pour que je vous parle à nouveau d’Eric Vuillard après avoir dit ici-même le 27 janvier dernier le plus grand bien de ses récits historiques, bijoux littéraires qui s’attaquent à l’Histoire non avec une grande hache pour tailler dans la masse des évènements mais avec des ciseaux à isoler finement les détails et en disposer par petites touches afin de révéler la même chose que les autres mais autrement.

Pas de scoop à attendre de la méthode Vuillard. Pas de forage d’archives inédites sous cette patte-là (encore que l’exploration d’une photo inconnue du chancelier autrichien Kurt von Schuschnigg soit pleine d’enseignements). Pas de témoignages inconnus révélés par cette signature. Juste un changement de focale, une autre manière de poser la lumière. Ca ne modifie pas tout mais juste assez. Et ça commence cette fois dès le titre L’ordre du jour (150 pages, 16 euros, Actes sud) à double sens. De quoi s’agit-il ? De la réunion du 20 février 1933 au palais présidentiel du Reichstag à Berlin, qui mit en présence de Goering vingt-quatre personnages en quête de hauteur qui vont sans tarder aller de renoncements en abaissements.

Ils ont nom Albert Vögler, Gustav Krupp, Wilhelm von Opel, Günther Quandt, Friedrich Flick, Ernst Tengelmann, Fritz Springorum, August Rosterg, Ernst Brandi, Karl Büren, Günther Heubel, Georg von Schnitzler, Hugo Stinnes Jr, Eduard Schulte, Ludwig von Winterfeld, Wolf-Dietrich von Witzleben, Wolfgang Reuter, August Diehn, Erich Fickler, Hans von Loewenstein zu Loewenstein, Ludwig Grauert, Kurt Schmitt, August von Finck, Dr Stein. Autrement dit la fine fleur de l’industrie et de la finance allemandes. Ils sont BASF, Bayer, Agfa, Opel, IG Farben, Siemens, Allianz, Telefunken…

Leur nom suffit à incarner et représenter la marque. La longue attente de leur nouveau patron dans l’antichambre est déjà un morceau d’anthologie à savourer ligne à ligne. De l’art de soumettre les puissants. Ils ont été convoqués pour soutenir le nouveau régime sans réserve et banquer en conséquence. Car il lui faut lever des fonds pour financer sa campagne pour les élections législatives de mars 1933 qui allaient donner 43,9% des suffrages exprimés au parti national-socialiste (NSDAP) du chancelier Hitler. L’accommodement sans réserve et l’inquiétante faculté d’adaptation de ces barons du capital sont au cœur de la réflexion d’Eric Vuillard. La guerre, qui n’est pas racontée, demeure en toile de fond, tel un fil invisible tendu entre 1933 et 1945, les deux pôles du récit.

Seuls lui importent les moments de vérité. Des détails authentiques généralement absents des récits historiques, que l’auteur ne méprise pas plus qu’il ne méprise les anecdotes dès lors qu’elles sont signifiantes, persuadé que « les grandes catastrophes s’annoncent à petit pas » : une toux caverneuse, le cliquetis d’un capuchon de stylo, des ongles brossés pour ne faire disparaître le cambouis, une main moite qui dégrafe un faux-col, un mouchoir soigneusement déplié avant d’y faire sonner des trompettes. Il suffit qu’il désigne ironiquement un escalier comme « un escadrin » pour créer une ambiance. Et Ribbentrop jouant sur la politesse excessive de Chamberlain en lui causant tennis à l’heure même la Wehrmacht entre en Autriche, ce pays dont les habitants sont « si impatients d’être envahis » :

« La mariée est consentante, ce n’est pas un viol, comme on l’a prétendu, c’est une noce »

Heureusement car la journée du 12 mars 1938 fut le théâtre d’un cafouillage : des pannes en série, un embouteillage de panzers sur les nationales, de quoi ridiculiser la fameuse grande armée immobilisée en grande vadrouille. La comédie au cœur de la tragédie. N’empêche que le culot paie : « le monde cède au bluff ». A Vienne, on en registre des suicides par centaines. Actuel ?

« On ne tombe jamais dans le même abîme. Mais on tombe toujours de la même manière, dans un mélange de ridicule et d’effroi »

Vuillard s’autorise des allers et retours jusqu’au procès de Nuremberg, réussit à introduire les dessins à l’encre de Louis Soutter et la recette de la tarte au shion, s’autorise le hors sujet, s’éloigne des preuves pour s’attacher aux traces. De quoi ajouter au caractère irréel de l’atmosphère. C’est une exploration des prémices où l’on voit des puissants glisser du compromis à la compromission. La responsabilité du grand Capital dans cette affaire a déjà été maintes fois dénoncée, mais par des historiens, moins par des écrivains. La littérature peut se permettre, à partir d’un seul témoignage, de mettre en scène les silhouettes des victimes venant hanter la conscience des maîtres dans la pénombre d’une pièce lors d’un repas de famille chez les Krupp. Ce sont là des vérités obscures.

Eric Vuillard creuse un sillon, un seul. Il tisse une même toile depuis son premier livre. Pourvu qu’il continue. C’est un privilège pour un écrivain que de connaître sa distance, et une sagesse de ne pas trop chercher à en sortir. Sur ces mentalités, si l’on veut plus long, plus profus, mais tout aussi profond, on relit Les Buddenbrook et on revoit les Damnés.

(« A la frontière germano-autrichienne le jour de d’Anschluss » photo D.R.)

Cette entrée a été publiée dans Littérature de langue française.

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commentaires

1 085 Réponses pour Les moments de vérité d’Eric Vuillard

D. dit: à

Et Delaporte ne démentira pas.

la vie dans les bois dit: à

Le Professeur Hublin qui dirige l’équipe internationale de recherches archeo, a précisé avec humour, que si l’homme de Jebel Irhoud portait un chapeau, on ne pourrait pas le differencier d’un homme contemporain.
Bien sûr que Pr Hublin ne peut comparer que la forme du crâne, a skull is a skull. Mais j’ai pensé que cette petite blague serait bien accueillie par Gus.

D. dit: à

Et voilà, c’est gagné : une commentatrice vient de m’aborder, toute rougissante. Je me suis engagé à taire son nom. Ce n’est pas Bérénice en tous cas. Je compose ce commentaire sous son regard amusé.

JAZZI dit: à

« une commentatrice vient de m’aborder, toute rougissante. Je me suis engagé à taire son nom. »

Sans doute Christiane, mais telle que je la connais, elle rougissait sans doute de concupiscence, pas de timidité !

D. dit: à

Je ne sais pas comment lui signifier, mais elle est habillée comme une patate en sac. Elle le saura plus tard, tant pis.

D. dit: à

roh non ce n’est pas cricri.

JAZZI dit: à

« elle est habillée comme une patate en sac. »

Venant d’une sauterelle portugaise, c’est l’hôpital qui se fout de la Charité, D. !

JAZZI dit: à

Le vit aux aboies, il parait que c’est un homme, D. ?

la vie dans les bois dit: à

Et il parait aussi que bas rosis est une tafiole qui aime la merde. Cette grande folle de la rdl n’a de l’audace verbeuse, lorsque il a fait le joint. D’la marocaine.

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…quelle honte,!…la modération sur mes textes,!…
…mon 13 h 14 min,…a disparu,!…

…la culture des hommes dominants,!…du moyen-âge,…pestes et églises,!…le retour des abruties en sectes & connivences,!…
…le feux sacré,!…en somme,!…Go,Go,!…

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…mon texte est revenu,!…éclairons nos lanternes,!…s’il en reste,!…

la vie dans les bois dit: à

Don’t feed the nolife.

christiane dit: à

Bérénice, Jazzi, JJJ,
il y aurait tant à dire sur le parcours de Thierry Thieû Niang (internet en aligne quelques unes).
Cette bio n’est qu’un survol :
http://www.nanterre-amandiers.com/biographies/thierry-thieu-niang/
Oui, proche de Chéreau. Oui, toujours en voyage avec ses chorégraphies où il invite jeunes, enfants, séniors… Tantôt sur les scènes de théâtre ou de maisons de jeunes, dans des prisons ou des Ephad. Un vrai courant d’air qui est toujours dans la discrétion, l’effacement. Ce film va à l’encontre de cette discrétion avec cette caméra qui fouille son corps, son visage, son regard et ceux des résidents de cette maison particulière. Cela m’a gênée. Presque de l’indiscrétion. Blanche, passe encore… mais d’autres résidents sont un peu victimes d’un certain voyeurisme.
Ce qui lui importe semble être d’apporter de la vie, du bonheur, d’effacer pour un temps le handicap (vieillesse, folie, délinquance, ce qui sépare…) puis de repartir vers ailleurs, d’autres personnes, d’autres aventures chorégraphiques. Cet été à Avignon avec des jeunes migrants…
De vous trois, c’est des impressions de Jazzi dont je me sens le plus proche, concernant ce film.
Pour le reste, mes souvenirs suffisent.

Sergio dit: à

bérénice dit: 8 juin 2017 à 10 h 30 min
Ornella Muti

Elle était dans Lui ! Je m’en souviens encore… Nom de Dieu !

Finalement Lui et Moto-revue ça suffit pas mal, comme lectures…

la vie dans les bois dit: à

Sont tous au grantopital.

rose dit: à

Non.
Pas moi.

D. dit: à

ah non je confirme c’est pas Rose non plus.

Janssen J-J dit: à

eh bien, puisqu’on est dans les hopitaux et qu’il convient de rendre un hommage appuyé aux personnels dévoués de la FPH et des EHPAd qui n’ont pas la chance de draguer les perdrix au Luxemburger, restons-y 2′ et apprenons que nos dégoûts sont socialement construits.
http://www.laviedesidees.fr/Sale-boulot.html
Avez-vous d’ailleurs jamais fait l’expérience qu’une couche de bébé bien remplie était mille fois moins répugnante aux yeux et à la barbe de ses jeunes parents qu’une couche-culotte tout aussi remplie de liquide et de solide d’un-e sénile pour ses enfants ? Et pourquoi une telle discrimination ?… je vous le demande un peu !

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…toutes les situations sont différentes dans l’espace-temps,!…et si on laisse tout courir,…sans petits pois, au gré du vent,!..
tout s’en va,!…

…les Saint-Barthélemy,!…mais non,!…jamais,!…au bout du compte,!…d’un résultat, à un autre,!…les mouvances à sérénissime,!…la sieste ,…côté gauche ou droite,!…pour le rendement sur trônes,!…
…un corps pour s’y réfugier,!…
…le repos de ses peines à revigorer,!…
…etc,etc,!…Go,!…aux Pachas zélés, à nos portes,!…etc,!…un bain de soleil à prendre,!…

Sergio dit: à

Non mais les migrants i sont partout on peut pas les retrouver !

C’est des gars quantiques, quoi…

la vie dans les bois dit: à

Aux US, les bars sont exceptionnellement ouverts aujourd’hui, en matinée. Big brother is speaking to them.

la vie dans les bois dit: à

Ces watch parties sont habituellement réservées aux grandes rencontres sportives.
Le Figaro.

Delaporte dit: à

Frédéric Lefebvre a démissionné des Républicains, après des « menaces » proférées contre lui par Sakozy. Pour une fois, on ne peut qu’abonder dans le sens de l’ancien président, allergique à une autre tête-à-claques que lui, qui ne lui cédait en rien dans la plus basse démagogie. Bon débarras :

« L’ancien ministre de Nicolas Sarkozy, mal engagé pour retrouver son siège de député des Français de l’étranger, a annoncé ce jeudi qu’il claquait la porte du parti les Républicains. »

Delaporte dit: à

Lefebvre a vu que c’était foutu, face à la majorité présidentielle. La droite classique va se rétamer, lors de ces législatives. Je me réjouis d’avance de voir ce paysage en ruines à droite, avant que la catastrophe n’atteigne la majorité présidentielle dans peu de temps. Macron va au devant du pire des cataclysmes, de quoi inquiéter les honnêtes gens.

la vie dans les bois dit: à

De même, on ne sait pas si le chef du modem , actuel ministre de la justice, va tenir bien longtemps sa place à côté du president macaron. L’un des encartés dénonce le « flou » de son emploi d’assistant parlementaire au parlement européen.

bouguereau dit: à

de quoi inquiéter les honnêtes gens

lors que toi tu restes cool..vdqs dédé

Janssen J-J dit: à

un beau bordel en perspective, ce qui vu d’aujourd’hui est bien réjouissant pour l’idée de nécessaire purge démocratique. Demain, comme d’hab, c un autre hour et on va déchanter rapido… Mais enfin, toutes ces vieilles tronches frenchies out to date, on va pas sbouder lpiaizi. La maison Dalloz risque de pas s’en remettre. Gardez-bien vos codes du travail, dans 10 ans i vaudront de l’or!

bouguereau dit: à

et si on laisse tout courir,…sans petits pois, au gré du vent,!

..les flageolets c’est pire

bouguereau dit: à

Je ne sais pas comment lui signifier, mais elle est habillée comme une patate en sac

tu lui dis qu’elle te donne la frite dédé..faut positiver

bouguereau dit: à

Lefebvre a vu que c’était foutu

lui pour le quantique il plombe comme un cheval mort

bouguereau dit: à

elle rougissait sans doute de concupiscence, pas de timidité !

les deux vont trés bien hensembe dédé..t’y connais rien

bouguereau dit: à

une libido proliférante qui empiète

t’as des bêtes béré..ddt

christiane dit: à

Intéressant, JJJ, votre texte sur le dégoût. Mais pour les pensionnaires de l’Ephad, nul n’a parlé de dégoût mais de voyeurisme sur des êtres blessés, pas au mieux de leur corps et de leur psychisme. Aller leur tenir compagnie, les aimer (proches) est une chose, mais filmer cette détresse, cette souffrance en est une autre. Regardez le film de Sandrine Bonnaire « Elle s’appelait Sabine ». Quelle pudeur ! quels fréquents aller et retour avec les étapes de sa vie antérieure.
J’ai quelques amis en Ephad. Difficiles ces visites. Même eux ont renoncé… Bien sûr le personnel est dévoué. N’empêche que l’ambiance de ces maisons est infantilisante et déprimante pour les résidents et pour les amis et familles. Je préfère voir Thierry danser avec Lamoureux, avec les jeunes. J’aurais aimé qu’il ait cette présence en ce lieu-là et que cela ne soit pas filmé.
Quant au dégoût, oui, votre article est pertinent. Oui, c’est un réflexe de défense, une émotion complexe. Différences toutefois, entre le dégoût physique et le dégoût moral. Pour les deux : un rejet, répulsion voire une colère pour le deuxième.

bouguereau dit: à

Leur dégoût est ici la contrepartie de leur ascension sociale. Ayant à son principe une profonde peur du déclassement, il exprime en quelque sorte l’horreur pour les personnes que les pompiers auraient pu devenir.

hassez dégoutant ctartic..

la vie dans les bois dit: à

Les français de l’étranger, c’est qd même pas des bons citoyens. 80% ne sont pas allés voter.

la vie dans les bois dit: à

On ne sait d’ailleurs pas trop à quoi ça correspond cette circonscription, « français de l’étranger’
Doit y avoir déjà, tous ceux des alliances fr. qui ont résidence consulaire. Pas concernés par la politique de la République. Des idiots, quoi, à 20% près.

Nicolas dit: à

« Même si elles sont strictement réservées aux cas liés au terrorisme, les assignations à résidence ou les perquisitions administratives font leur entrée dans la loi de tous les jours. » Des gros c.honnards pseudo libéraux de mes deux doublés de bons vieux conservateurs à la limite de la filsdeputerie. Mièvrerie délétère de mauviette décadente.
Bonne soirée

la vie dans les bois dit: à

« Passou » pour les beaucoup fréquenter, les français de l’étranger , devrait leur faire la leçon, tiens. Leur donner l’exemple de l’anschluss pour voir. Sûr qu’ après ils se remueraient le cul.

christiane dit: à

@bouguereau dit: 8 juin 2017 à 17 h 58 min
J’ai relu le paragraphe « le dégoût des pompiers ». Oui, c’est moche !
je m’étais intéressée aux premiers paragraphes de l’article qui dénoncent le fait que les tâches les plus… difficiles sont souvent réservées au personnel débutant ou sous-classé.
Vous avez l’œil et le bon. Merci.

Janssen J-J dit: à

17.49 une simple différence de degré dans la perception, on ne met pas la barre de la pudeur ou du voyeurisme au même endroit, vraisemblablement, faute d’avoir été extraits des mêmes milieux. L’expérience de la merde fait toute la différence. Quant au dégoût moral il vient souvent après le le dégoût physique. D’après ma propre expérience, l’inverse est beaucoup moins vrai.
Je ne songe nullement à comparer avec le film de s. bonnaire sur sa propre sœur. La démarche de VBT n’était en rien voyeuriste, je regrette : il faut vraiment vivre en dehors du monde réel pour inférer cela et surinterpréter.Sinon, je ne sais pas quoi pense de l’opus de vuillard, faute de l’avoir lu. Qui l’a lu ?… à part de passou (pierre, de son prénom, 17 avril 1953, n’est-il pas ?)

rose dit: à

C pas compliqué : les bb vont vers la vie et d’expérience on supporte celles de ses bb, pas les autres, alors que les personnes ayant un âge certain vont vers la mort. Et te disent « il n’y a pas de résurrection des corps ».
Faut que tu cherches encore des réponses.
Une lointaine collègue de mon entourage, aide soignante dans un hôpital Ehpad m’a dit « j’ai fini de nettoyer la merde du cul des vieux ». C’était très choquant. C’est ce qui a marqué son départ à la retraite.

rose dit: à

celles : les couches pleines

la vie dans les bois dit: à

Je ne comprends pas comment « Passou » est parvenu à faire de l’indignité humaine, comme un sujet de prédilection pour ses commentateurs, fascinés, les plus certains d’y « tomber avec le ridicule, et l’effroi », comme cricri. Aidée en cela par L’inénarrable ducon.

la vie dans les bois dit: à

Des clebs, et puis c’est tout.

la vie dans les bois dit: à

Ces pauvres heres, quitte à mourir, faudrait que ce soit bien dégueu. Je ne les plains pas ces déchets d’humain, comme ducon, cricri, et assimilés.

christiane dit: à

Jansen,
ne le prenez pas ainsi.
Je suis choquée, profondément par certaines images de l’intimité de certains résidents filmés de près malgré eux. Je suppose que ni euc (bien sûr) ni leurs familles n’ont autorisé la diffusion de ces images. s’il s’agissait d’un de vos parents….
Quant à la hargne de LVDB et ses insultes… Encore un de ces mauvais jours…. Pauvre personne. Guère intéressante !

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…beaucoup de Cinéma,!…aussi,!…sur qui est aux suprêmes du dégoût déjà,!…
…l’éducation de ses filles ‘ en cas de malheurs ‘,!…avec vidéos,!…
…les mariages plus tard; aux rendements de ses grâces,!…

…une autre forme de ‘ décimér ‘ ses légions en famille au turbin,…pour rester  » riche « ,…un peu le social,…en grosses cylyndrés,!…
…l’imaginaire courtois aux pratique par Pierre Louis,…le bordel en famille,….
…et ces migrants,!…des décimés de l’exploitation par les ‘ Crassus'( général romain à ses œuvres du vice, ,!… politiquement correct,!…les enfants de la patrie pour régler son compte. à Spartacus,!…
…l’économie pour des riches à leurs paradis fiscaux,!…avec migrants, urgents,!…têtes à claques,!…en cas de malheurs, la grande famille des connivences et machinations de tout à stupéfiants dans la mondialisation,…
…le commerce,…Non,…
…les états – unis du monde,…et leurs patries de la lèche,!..cinéma,…de laver plus propre le lendemain,!…les mariages Ö pipes,…des familles, pour ne vivtre que poir ce savoir – faire,!…
…des riches en machin enclos 13, d’Amont en Aval,!…les procédés à appliquer,…etc, etc,…quoi encore,…
…il en reste pour demain,!…la pipe à améliorer façon ‘ dextérité ‘, sans Pampers du milieu,!…Ah,!Ah,!…etc,!…
…Go,!..;

bérénice dit: à

va à l’encontre de cette discrétion avec cette caméra qui fouille son corps,

Christiane; il vous dérange parce qu’il montre ce qu’est vieillir avec sa cohorte d’amoindrissements, d’affaissements, de déformations ,de diminution touchant à l’individu au physique et au mental. J’ai travaillé de nombreuses années dans ce genre de structures, je n’ai pas été choquée par les images de plus le droit à l’image est soumis à des autorisations qui doivent être respectées sous peine de poursuite, là encore il ne faudrait pas montrer ce que personne ne veut voir parce que cette ultime étape fait peur, dérange, des êtres qui atteignent la décrépitude et n’en sont pas moins comme le film le révèle, attentifs, réceptifs à la beauté du geste et sont tout à fait ouvert et ravis qu’entre chez eux un danseur. J’ajoute que ce film m’a fait sourire du début à la fin, et ce n’est pas par dérision mais simplement j’ai vu cette initiative très généreuse et bénéfique. Pour ce qui est de l’impudeur à laquelle sont exposées les vielles gens il vous faudrait passer dans les coulisses, on ne peut malheureusement pas s’en occuper sans les dénuder .

bérénice dit: à

ouverts, exposée.

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…Poujadas,!…style,…

…une critique pour s’en  » foutre « ,…du haut du pavé,!…
…et d’ajouter, leurs fameux  » je ne regrette rien,…en pire est à venir,!…
…en dérisions de nos culture,…des choux comme des gens, et des migrants comme des lapins,…des tanneurs malgré soi,!…
…plus blanc, que le jambon avaler,!…
…etc,!…envoyez,!…

la vie dans les bois dit: à

guère interessante, ça veut dire quoi, dans les dentiers de cricri à 19h42?

L’insulte unique et irrévocable,la mienne, perso à moi qu’elle est, la concernant, elle tient en peu de mots polis: non assistance à personne en danger, par personne ayant autorité sur mineure.

Pour les reste, cricri est éligible.
Elle à l’âge pour faire un des stages découvertes organisés dans les maisons de retraites pour personnes âgées dépendantes.
Elle pourra essayer toutes les tailles de couches. Et même se rouler dans sa merde si elle le souhaite.

la vie dans les bois dit: à

corrige les fautes, s’te plait cricri, de mon message de 20h12.

bérénice dit: à

Quant au dégoût moral il vient souvent après le le dégoût physique. D’après ma propre expérience, l’inverse est beaucoup moins vrai.

On peut y trouver une passerelle avec l’époque historique à laquelle s’attache EV et bien qu’encore ce soit plus compliqué, combien de femmes ont couché avec l’homme et pas le nazi ou le SS, le soldat ennemi qui pour certains pouvaient être en désaccord avec l’idéologie dominante à quoi ils devaient répondre et obéir, votre remarque est bien trouvée. Pour ma part je crois que je pourrais difficilement céder aux avances d’un homme que j’estime sur le plan moral aux antipodes de mes schémas ou de mon idéal ou encore de ce dont je suis capable. Cependant nous ne sommes pas maîtres de toutes nos circonstances et il existe(ra, j’espère que non) des cas de force majeure, sauver sa peau, gagner un indispensable argent ou un avantage nécessaire, Mata Hari en mission.

la vie dans les bois dit: à

Ce qui peut lui arriver de meilleur à cricri pendant son stage découverte, pour lui donner le « goût » comme dirait bas rosis, c’est qu’elle tombe sur un kapo, à la mapad.

la vie dans les bois dit: à

casting de rêve: cricri et la chabot tatie danielle, au même étage.

et alii dit: à

de l’age

ACCUEIL T’AS VU ?
VIDEO. A 92 ans, la gymnaste Johanna Quaas finit 5ème au Turnfest de Berlin
SPORT

et alii dit: à

Jusqu’au 9 juillet 2017, l’Afnor propose une consultation publique pour améliorer l’ergonomie des claviers informatiques. À la clé, une amélioration de l’AZERTY… mais aussi une une disposition nouvelle mais plus intuitive, le BÉPO. Explications.

bérénice dit: à

LVDLB, pour vous un asile psychiatrique ou une psychothérapie efficace, je ne m’adresse pas à vous ni n’écris des choses qui vous sont personnelles, je ne saisis pas ce qui provoque votre mépris , JJJ donnait à penser, pour lui le dégout moral proviendrait plus facilement d’un dégoût physique – cela pose question et on peur éprouver la même chose dans un trajet allant du moral qui répugne au physique qu’on refuse.

la vie dans les bois dit: à

merci Et Al.

bérénice dit: à

peut, .

la vie dans les bois dit: à

Age,
moins de 300000,
mais très vieux aussi.

« Un casse-tête pour les chercheurs. Une étude publiée en avril menée par la même équipe de chercheurs a en effet relevé que 83 % des personnes étudiées étaient en surpoids ou obèses. « Malgré ces habitudes alimentaires hors du commun, et malgré aussi le taux accru d’obésité, d’hypertension et d’hyperlipidémie (un excès de lipides dans le sang), le risque de maladies cardiovasculaires n’est pas plus élevé chez les villageois que dans la population générale », explique le co-auteur de l’étude. »
http://www.europe1.fr/sante/sante-le-secret-de-longevite-des-montagnards-cretois-enfin-perce-a-jour-3343235

christiane dit: à

Bérénice,
vos avis m’importent – d’autres… non ! Je comprends votre point de vue, seulement il n’est pas le mien. Vos explications, vos raisons vous appartiennent. N’essayez pas d’expliquer l’autre à partir de votre point de vue. Non, ce n’est pas du tout pour ces raisons que je réagis.
Quant à l’accord des intéressés… Bérénice, soyez un peu sérieuse ! certains filmés ici auraient été incapables de le donner. Blanche aura eu son heure de célébrité avant de retomber, loin de la caméra et du danseur, dans la prostration qu’elle présentait au début…
Bonne soirée.

la vie dans les bois dit: à

‘tain, dommage, ça va pas marcher entre la kapo chabot et cricri.

la vie dans les bois dit: à

Alors qu’elles se sont fait des courbettes au cimetière, dernièrement, ne l’oublions pas non plus.

JAZZI dit: à

Oui, Christiane, moi aussi ce film, par ailleurs remarquable, à de certains moments m’a gêné. Plus qu’à l’intimité, il tourne parfois au viol de conscience : cette vieille asiatique qui pleure après l’action du danseur, secouée, effrayée par les émotions englouties qu’il a fait ressurgir sans son réel consentement…

christiane dit: à

@JAZZI dit: 8 juin 2017 à 21 h 15 min
Oui, Jazzi, c’est exactement cela.

Chaloux dit: à

Be careful, Blabla! Arrêter brutalement de faire semblant de faire du vélo peut favoriser la surcharge pondérale!

la vie dans les bois dit: à

Il y a une alliance fr. en Suisse ?
Faut envoyer « Passou » reporter, avec l’anschluss illustré. Y’a un deuxième tour aussi, pour les « français de l’étranger » aux législatives.

bérénice dit: à

Christiane pensez-vous que dans le flot d’images qui nous parviennent pour nous interpeller , image de famine, enfants cachectiques, suppliciés, gazés, charniers,mutilés, pauvres du monde etc , il soit question de droit à l’image. Dans quel but ces images , quelle est leur utilité, qu’en retirons nous? Le but est aussi de faire prendre conscience et que cette conscience aille jusqu’à une réaction, une aide, une amélioration de la condition de l’humain où qu’il se trouve et quel que soit le point où il se trouve sur son trajet de vie. Mais je réitère, la vieillesse effraie et devrait subir une censure- pourquoi faudrait il cacher, ne pas lui accorder d’images en mouvement qui plus est, c’est d’ailleurs lié à notre mode de vie car avant les gens vieillissaient entourés de leur famille, cette équipe fait le choix de montrer .

bérénice dit: à

Alors qu’elles se sont fait des courbettes au cimetière, dernièrement, ne l’oublions pas non plus.

nous n’oublierons pas non plus à quoi vous vous êtes illustrée, ici et ailleurs.

et alii dit: à

, il tourne parfois au viol de conscience peut-être
est ce aussi ce que prend en compte l’expression « culture du viol »pur notre temps ?

bérénice dit: à

Le danseur tente quelque chose de difficile, entrer en communication avec certains qui ont perdu l’usage de la parole par le langage du corps qui suscite des réponses allant de la joie au cri et souvent passant par le geste rendu pour un geste, seul pont possible.

la vie dans les bois dit: à

« les émotions englouties qu’il a fait ressurgir sans son réel consentement… »

Cela peut être une très belle expérience, vraiment.

C’est avec cette histoire d’âge, Et Al ! que je me suis souvenue que j’étais allée en Crète aussi. Comme dérouler un fil d’Ariane.
Les portes Est et Ouest de la Cité de Knossos sont éminemment connues.

Mais je crois que c’est au départ de la ville de la ville fortifiée de Rethymnon, qu’un bus peut vous monter à un col sur la ligne de crète, de la chaîne de montagne centrale, et vous laisser là, pour descendre sur la côte Sud et trouver votre chemin jusqu’à une petite crique, qui ressemblait à un jardin d’eden.

Il ne faut pas oublier le régime crétois.

bérénice dit: à

LVDLB, je suis allée à Cythère pour la beauté du nom, c’est le lieu mais je l’ai déjà écrit je crois ici, où les repas étaient les plus divers et inattendus, nous étions conviés dans les cuisines où il fallait soulever les couvercles des faitout pour examiner leurs contenus, après nous passions commande. La Grèce et ses îles étaient encore sauvages et non européennes. Pas prises d’assaut par le tourisme de masse ni par ces malheureux réfugiés qu’elle continue d’héberger malgré les sanctions européennes et la dureté du plan d’austérité qui lui est imposé appauvrissant les plus modestes qui paient pour l’incurie des plus riches et la faillite corrompue de l’élite .

bérénice dit: à

faitouts

Phil dit: à

le régime crétois, des épinards avec du citron et les turcs pendant quatre cents ans !

bérénice dit: à

Phil, des feuilles de vignes farcies mais elles pourraient vous rendre service au sortir de l’hôtel un jour de séisme, vous en planquez 2 ou 3 dans votre baise en ville et en cas de besoin vous n’avez qu’à les déplier délicatement en guise de vêtement d’Adam. Personne ne remarquera qu’elles ne sont plus très fraîches, les tremblements de terre surprenant souvent une population encore endormie.

la vie dans les bois dit: à

Pas du tout Phil, vous devriez vous y mettre, pour  » dégraisser » le propos.

En attendant, M. Vasouillard, comme « le 27 janvier dernier », semble n’intéresser personne, et ma foi, c’est plutôt rassurant.

Phil dit: à

fruits confits en dessert, les Crétois ne sont pas rancunier des loukoums malgré le zigouillage de la population. le souvenir de l’oppression est bien transmis avec tous ces centenaires en forme olympique. dommage que ça ne remonte pas à Knossos, out…la rénovation ikea de lord Evans

bérénice dit: à

Les feuilles de vignes arrivaient déjà en conserve et la feta importée de Hollande, il n’y a guère que le café qui selon était turc ou grec ou encore le pulpe pêché sur place ainsi que la friture dans les ports étaient d’authentiques produits locaux comme les herbes sauvages à Cythère car on voyait des villageois les cueillir. La Crète quant à elle était une immense serre à tomates et concombres .

la vie dans les bois dit: à

Phil, si vous êtes allé en Crète pour vous empiffrer de loukoums et les dégueuler, à mesure, c’est votre choix.
J’ai de merveilleux souvenirs, maintenant qui me reviennent, et vos propos de rogomme n’y changeront, mais rien. Vous avez abusé du raki, le prenant pour du picon-bière, sans doute.

J’espère que vous êtes entré à Knossos par la bonne porte.

bérénice dit: à

raki, ouzo en grec .

Phil dit: à

le sucre de la canée, dear lavie.
Fallait voir Knossos jusqu’aux colonels, comme Lacarrière. Après la pause dictator, la tourista.

la vie dans les bois dit: à

Vous êtes un gros con Phil.
C’est dit.
Pour toute cette Histoire qui fait que l’on se souvient mieux que les Crétois étaient la première civilisation méditerranéenne. Avant les Grecs.

bérénice dit: à

La vie, pensez vous qu’il soit nécessaire de changer l’expression commune: va te faire ……. chez les crétois? Serait plus historique?

la vie dans les bois dit: à

Pour toute cette Histoire qui fait que l’on se souvient mieux que les Crétois étaient la première civilisation méditerranéenne. Avant les Grecs.
et tout de suite après les Egyptiens, il fallait le préciser aux toquards qui ont oublier leur jeunesse.

la vie dans les bois dit: à

Qui ont oublié, quelle faute.

Phil dit: à

saprée lavie
le minotaure a dû se tordre les côtes

la vie dans les bois dit: à

No way Phil.
Pas de gps, que du bon sens, de l’orientation.

JAZZI dit: à

Sur la route maritime de la Crète, ne manquez pas de faire une halte à Naxos, visiter la tour de mes illustres ancêtres, seigneurs de Santorin, transformée en vulgaire musée folklorique par les derniers occupants !
https://www.youtube.com/watch?v=8rWZo04go_s

la vie dans les bois dit: à

Barozzi, c’est sympa, mais c’est pas la même possibilité d’une île que la Crète.

rose dit: à

La moto, le bateau, pour qui s’intéresse.

Leurs milieux sont l’asphalte, l’eau.
Hors leur milieu, grosse lourdeur, déplacement pataud. Dans leur milieu, élégance racée, vitesse.
Le poids de la moto s’annule dès qu’elle roule, le poids du bateau s’allège dès qu’il navigue.

Si on peut poser les pieds à terre pour équilibrer la moto cela suffit. La pointe des pieds suffit. Une fois que l’on est partis, plus besoin d’équilibrer, cela se fait tout seul.

Le bateau demande une intimité entre le solide et le liquide et un bon sens du vent. Une fois que les voiles sont réglées, nul besoin de louvoyer.

Il me reste deux places sur ma carte ciné. Je vais les finir, je ne sais avec quelles toiles. Puis, je ne vais plus aller au ciné. Du tout.

Grande satisfaction : je vais refaire de la moto, puis, du bateau.

rose dit: à

La vieillesse c’est le reliquat de la vie d’avant : on récolte, vendanges tardives, ou on trinque. Cela dépend de la vie que l’on a eue. Que l’on a choisi d’avoir.

Une chose vous n’avez pas précisé, qui est pourtant essentielle dans la société que nous vivons : c’est l’argent que rapporte le troisième et quatrième et le grand âge. Les maisons de retraite, les mutuelles, etc. sont de grandes sources d’enrichissement personnel pour nombre de requins.

Comme ailleurs, le samu social, pour les plus pauvres. Ou l’Afrique noire, pour les associations loi 1901.

Je vous souhaite une bonne soirée.

La pudeur extrême, c’est quelque chose qui n’existe plus. Espérons que cela soit temporaire.

rose dit: à

Viens de regarder la belle simplicité de Pujadas qui dit au revoir et tous ses collègues qui l’encadrent pour son départ précipité.

Belle suite à lui, dans de beaux et vieux projets qui lui tiennent à coeur vivement.

rose dit: à

N’ai pas regardé l’émission de VBT sur laquelle vous avez échangé, n’ai pas pu participer avec vous à vos échanges.

Sur le fauteuil roulant, ne vais pas ouvrir votre lien, non, me souviens de ma grand-mère. Je la visitais une fois par semaine, les onze mois qu’elle a passé dans une maison de retraite familiale.
J’ai tout en tête, les turpitudes, entre autres, du directeur de l’établissement, mais aussi de la compagne de chambrée qui volait le dentier de ma grand-mère, et les excellents moments.

Je faisais des gâteaux individuels que je lui amenais à elle et ses copines. Elle était plus que centenaire, me répétait « j’ai le bel âge ».

Un jour où j’étais particulièrement muette, elle m’a montré toutes ses co-pensionnaires une par une, me disant  » tu la vois celle-là, elle a ses jambes mais plus la tête » etc. Celle qui gémissait, celle qui criait celle qui etc. Et, elle, lors de son entrée volontaire dans cette institution, avait décidé qu’elle circulerait dans un fauteuil roulant. Chez elle, elle avait marché jusque là.

Elle avait toute sa tête, mais plus ses jambes : alors elle s’est levée de son fauteuil roulant a saisi le déambulateur et s’est mise à marcher, oh, pas le paris-marseille non, mais bien dix mètres, aller et retour, comme le paris-brest.( si les bretons arrêtaient d’être demeurés,ce serait une grande nouvelle).

Elle m’a fait, ma mémé, rien que pour moi lève-toi et marche.

rose dit: à

Ensuite, elle appelait la mort, à sa manière. Je l’ai sentie venir.
Alors, j’ai parlé à mon père droit dans les yeux et je lui ai dit, je partais en Chine marcher sur la grande muraille, si mémé meurt tu la mets au congélateur, et je veux être là à son enterrement. Il a été interloqué mais a obtempéré.

J’ai dit à ma grand-mère en // « mémé je pars en Chine attends-moi je reviens ». Il faut mieux deux précautions qu’une et mon père avait été franchement choqué par le congélateur.

Je suis revenue trois semaines après, ma grand-mère m’a attendue, je suis allée la voir, elle est venue visiter mon père la nuit, son fils, et elle est partie. Elle était à une semaine de ses 105 ans.

C’est ma mémé à moi. Je l’aime.
C’est ça l’amour. Cela ne s’explique pas, c’est l’amour.

rose dit: à

La dignité, c’est comme l’amour, cela ne s’explique pas, cela se vit.

Chez moi, on respecte les morts. Pourtant certains ont fait un certain nombre de con…. ; néanmoins, le monde des morts étant séparé du monde des vivants, la mythologie grecque nous l’enseigne, il faut les laisser régler leurs histoires sans nous, parce que nous sommes encore dans le monde des vivants. Il y a une vraie séparation entre les deux même si certains d’entre nous travaillons à la paix, à la mémoire, à la guérison, il est important de scinder les deux mondes et de ne pas interférer sur la mémoire. Sinon, c’est très laid.

Voilà, je vous en ai dit pas mal.

christiane dit: à

@bérénice dit: 8 juin 2017 à 21 h 44 min
Vous écrivez :
« Le danseur tente quelque chose de difficile, entrer en communication avec certains qui ont perdu l’usage de la parole par le langage du corps qui suscite des réponses allant de la joie au cri et souvent passant par le geste rendu pour un geste, seul pont possible. »
Oui, là vous êtes dans le vrai. C’est vraiment la démarche de Thierry Niang, là et ailleurs.
Et c’est très finement exprimé.
Le face à face rapproché avec certains comme cet homme qui n’arrivait plus à lever la tête, n’aurait pas dû être filmé comme certains visages qui exprimaient une impossibilité de communication. Heureusement il y avait les confidences pleines de finesse et d’humour de certaines résidentes..
Disons que le côté reportage m’a gênée ainsi que certaines insistances (justement avec Blanche). Ne pas oublier qu’au départ c’est ce danseur qui était le but de ce reportage. Puis, les résidents, du moins certains, ceux que la caméra isolait sont devenus des sortes de proie pour la réalisatrice. Le film terminé, les « résidents » ont retrouvé leur solitude, leur mémoire vacillante pour certains, le temps si long à tuer entre la « salle » commune et les chambres.
La dignité humaine, le respect qu’on leur doit aurait dû laisser cette approche que vous décrivez merveilleusement dans la discrétion de cette rencontre…brève.
Quant à la question que vous me posiez en début de soirée, je n’ai pas besoin de film documentaire pour comprendre la désolation de l’Ehpad d’un hôpital public quel que soit le dévouement du personnel, toujours insuffisant. Il suffit de rendre visite à un ami et de le voir sombrer de visite en visite…
Lire aussi l’excellente remarque de Rose sur les prix exorbitants de ces séjours et du poids qu’ils font peser sur les familles pendant que d’autres s’enrichissent.

christiane dit: à

Rose,
vos commentaires depuis 0h13 sont très émouvants et pudiques. Nous avons besoin de témoignages comme les vôtres pour estomper la laideur de certains autres…

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…ce qui se vie, ne jamais baisser la garde,!…
…vivre sans passions,…se mettre à penser du millimètre des choses, se mettre a voir, avec qui ont vit réellement,…
…et des abominations des écervelés dans les fonctions publique et privés,…
…la foi, pour quels systèmes en traîtrises,!…l’œil du capitalisme, pour s »inventer des droit outre-tombe,!…
…et j’en passe, d »obliger les gens à se prendre pour des cons,!…le pouvoir des élites à ‘ Crassus ‘, et à guillotinés, sans merci,!…
…toutes ces mesures de ‘ secrets d’états,…à nous videz les poches éternellement, pour eux seul, sans Amonts sur les Avals à sec,!…
…des gouvernements à cracher dessus,!…etc,!…le capitalisme pour des cons de première,!…pour se former en sectes ou autres clans,…les corporatismes pour en rester exclus,!…
…le devoir du profit ‘ sec ‘,!…Ah,!Ah,!…la solidarité,…avec des employer des centimes pour eux,!…
…Tarquin à se faire manipulé pour en fait, se faire déchoir de son trône,!…
…un charme avisé,!…dans l’antique Rome, face a la jeunesse écervelée de sa force,!…
…savoir jouer, aux échecs, un moindre mal, pour éduquer, sa fougue de l’excellence,!…
…pour notre sommeil, le meilleur,!…
..
…les liens séparer ses éléments, bonne digestion,…sans romantisme d’outre-tombe,!…etc,!…au panier,…

Delaporte dit: à

Sans vouloir insister trop sur notre écrivain raté, Chevillard, je note aujourd’hui qu’il est prévoyant quant à sa mort. Que peut-il en fait espérer d’autre qu’une mort libératrice après une vie littéraire complètement nulle et à côté de la plaque ? Eh bien, ce ne sera pas l’incinération. Il le dit de manière précise et nette, comme le testament de celui qui, ayant raté sa vie, veut réussir sa mort. C’est tout ce qu’il aura, le malheureux :

« Toutes ces cendres dispersées dans les mers ! Je croyais pourtant qu’il était désormais interdit de nourrir les saumons de farine animale ? »

Delaporte dit: à

Mais quel style alambiqué pour dire une simple chose ! Là où trois mots auraient suffit, il en emploie à profusion, pour faire « littéraire », disant à qui veut le lire : « Mais je suis un écrivain ! » Erreur, cependant, Chevillard n’en est pas un, ou bien plutôt un écrivain « raté », comme l’époque en charrie de manière indescriptible. Si les gens ne lisent plus, aujourd’hui, s’ils deviennent analphabètes, c’est à cause de ces écrivains ratés qui font croire qu’ils incarnent la littérature moderne. En vérité, ils n’incarnent que leur propre nullité, leur propre vide et échec littéraire, leur propre quantité de néant absolu.

Delaporte dit: à

Je laisserai à d’autres le soin de conclure, mais remarquerai qu’il ne veut pas finir en « farine animale ». C’est dommage, car là au moins, pour la première fois de sa vie, il aurait servi à quelque chose : nourrir les saumons, à défaut de nourrir les lecteurs par ses livres indigestes.

Delaporte dit: à

Au lieu de « sa petite personne », on aurait pu dire de Chevillard : « sa petite farine animale ». Cela aurait déjà été ça.

bérénice dit: à

Mais je crois que c’est au départ de la ville de la ville fortifiée de Rethymnon, qu’un bus peut vous monter à un col sur la ligne de crète, de la chaîne de montagne centrale, et vous laisser là, pour descendre sur la côte Sud et trouver votre chemin jusqu’à une petite crique, qui ressemblait à un jardin d’eden. lvdlb.

____________________________________________________________________________________________________

Précisons aussi que la Crète est un peu plus grande qu’un mouchoir de poche, pour avoir déambuler de longues heures voire des journées entières sur ses chemins je puis vous affirmer avoir admirer sa montagne centrale enneigée au printemps et qui est assez loin de la petite escapade que vous décrivez, impossible d’en descendre pour en une balade atteindre aux rives de la mer Égée, de la mer Ionienne ou plus simplement de la mer de Lybie . Cela dit, sans rien avoir oublié des voyages de jeunesse les bus étaient d’un grand inconfort mais contrairement à ceux plus actuels offraient de voyager avec les villageois souvent occupés à compter leurs sous , nous entendions fréquemment revenir le mot – dragme-. Les villages dans les îles ne possédaient strictement rien du confort de la capitale , pas d’hôtel ou peu, chambres sommaires chez l’habitant . Ici, une carte qui renseigne sur la topographie de l’île et je me permets chère lvdlb ( delaporte, je vous octroie cette particule) de douter de votre parcelle de récit:

https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/1/1d/Crete_archaeological_sites-fr.svg

bérénice dit: à

A. Evans N. Platon Chronologie traditionnelle _ Chronologie égyptienne _ Chronologie helladique :

Minoen Ancien Prépalatial ( Avant J.C )
MA I 3100–2700 IVe Dynastie Helladique ancien
MA II / 2700–2200 V et VIe Dynastie
MA III / 2200–2000 VIe à Xe Dynastie
Minoen Moyen XIe Dynastie
MM I A / 2000–1900 Helladique moyen
MM I B / proto-palatial 1900–1800
MM II / 1800–1700 XIIe Dynastie
MM III A / Néo-palatial 1700–1600 XIIIe à XVIIe Dynasties
MM III B / 1600–1550
Minoen récent / XVIIIe Dynastie
MR I A 1550–1520 / Helladique Récent I
MR I B 1520–1430 / Helladique récent II
MR II / Postpalatial 1430–1400 XVIIIe à XXe Dynasties Helladique récent IIB
MR III A / 1400–1330 XXIe Dynastie Helladique récent IIIA
MR III B / 1330–1200 Helladique récent IIIB
MR III C 1200–1100 Helladique récent IIIC
Subminoen

Ceci pour la corrélation entre la civilisation crétoise et Egyptienne, il apparaît qu’il n »y ait pas de juste après mais d’un en même temps.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Civilisation_minoenne

bérénice dit: à

Jazzi, halte à Rhodes, Folegandros, Santorin, Cythère, en Crète, séjourné dans le sud du Péloponèse dont le dessin rappelle un peu celui d’une pieuvre. Malheureusement on est idiot quand on a 22 ans ou 23 ans et nous ne nous intéressions pas aux vieilles pierres et de tous vestiges archéologiques, n’avons aperçu que Knossos et bien évidemment l’Acropole.

http://p4.storage.canalblog.com/48/22/975391/77541775_o.jpg

bérénice dit: à

Grande satisfaction : je vais refaire de la moto, puis, du bateau.

Invitez moiaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa!

bérénice dit: à

La dignité humaine, le respect qu’on leur doit aurait dû laisser cette approche que vous décrivez merveilleusement dans la discrétion de cette rencontre…brève.

Christiane, on peut aussi penser que la dignité humaine devrait nous conduire à ne pas les reléguer à l’oubli, parqués qu’ils sont dans des EHPAD et bien que de nombreuses améliorations aient vu le jour dans ces structures. Auparavant le grand âge restaient inclus dans la société, actuellement dans de nombreux cas de figure les gens âgés qui y vivent n’ont plus la possibilité d’en sortir, c’est donc plutôt bien que l’extérieur puisse entrer dans la structure pour un apport qui vient rompre ou ponctuer la monotonie des jours qui sans ce genre d’initiative seraient tous identiques. De plus je n’ai pas eu le sentiment comme vous qu’exposer le danseur qui, vous le faisiez remarquer, dispose d’autres opportunités plus porteuses pour son art ait été le point central visé de cette expérience.

bérénice dit: à

restait

bérénice dit: à

. En vérité, ils n’incarnent que leur propre nullité, leur propre vide et échec littéraire, leur propre quantité de néant absolu.

Et bien dites donc, après tout ceci cet horrible constat, comment vous sentez vous ? Que pourriez vous écrire qui vous sauve du néant? Quand on n’est pas le moins du monde littérateur, que nous faut il pour ne pas sombrer au pus profond du vide absolu, se gaver d’écrits et des meilleurs pour se donner l’impression d’être plus greater than our own life and to forget everything about our misery, emptiness ? Ceci dit, je n’ai pas lu sa chronique hebdomadaire, vous a-t-elle déplu?

la vie dans les bois dit: à

@JAZZI dit: 8 juin 2017 à 23 h 15 min
Sur la route maritime de la Crète

Barozzi, -vite fait, j’ai une grosse journée-
Pour faire les Croisades, il fallait traverser la mer. Les croisés avaient besoin de bateaux. La Crète a été vendue aux Vénitiens,après le sac de Constantinople, qui a signé la fin de l’Empire Byzantin; l’occupation Vénitienne de la Crète a duré 450 ans plus ou moins 1212/1669). La Renaissance crétoise viendra après…

Je me suis souvenue ce matin, du nom de ce petit jardin, qui m’avait paru tellement merveilleux. C’est à côté du monastère de Preveli.

bérénice dit: à

Vous nous conduisez loin après la naissance de J-C et des civilisations qui vous occupaient hier, je conserve également intact le souvenir d’une vallée au hasard de la marche qui ressemblait à un jardin paradisiaque, plantée de fruitiers nombreux, de néfliers entre autres espèces qui nous parurent tout à fait exotiques, nous n’en n’avions auparavant jamais vus, sous le soleil éclatant de fin avril ou mai après les braseros qui nous réchauffèrent des derniers froids de mars. Les villageois nous offraient des oranges disposées en quartier sur l’assiette.

la vie dans les bois dit: à

Barozzi, j’ajouterais que les Crétois ont retrouvé un deuxième âge d’or après le départ des Vénitiens. Voir l’oeuvre de Le greco, pr ex.
Age d’or de nouveau éteint avec le passage sous domination ottomane ( 1669/1898)

la vie dans les bois dit: à

« un deuxième âge d’or après le départ des Vénitiens » moi
pas tout à fait exact, disons un assouplissement de la domination vénitienne.

renato dit: à

Peut-on encore parler de Monstre Sacré ? Voyons. Facilement suggestible, peur de tout, voilà le pourquoi de tant de vies immuables et fades où la volonté de ne pas tomber en crise, proclamée du plus profond de la crise, résonne come l’écho d’un malentendu originaire ; séductions jamais portées à bon port, donc névrose folklorique accompagnées de manières passablement ridicules, folichonne quoi — anti-climax ; incapable d’une simple déclaration de poétique, de politique, de gastronomie, mais largement dépendant d’opinions moisies — de préjugés, plutôt, informés par des improbables échelles de valeurs acceptées sans aucune critique : la transgression oui, la frivolité non ; perception de ce qui réellement advient que dalle, en conséquence fugue dans l’inévitabilité du destin et confiance aveugle en quelques involontaires passions — la fronde, la ronde, la tonte, la fonte ; les moyens d’expression à la poubelle et en avant avec les poncifs : les enfants, l’amant-e, le chien, le chat, le poisson rouge, les géraniums, etcétéra ; il signe des pétitions pour tout et n’importe quoi ; forma mentis digne d’un maître des forges à front de déclarations tout à fait convenables ; usage de symboles évocateurs de sagesse puis trébucher dans la première sottise à résonance magique. Certes, quelques-uns sauraient écrire quelque chose comme Description d’un strip-tease, il est vrai que désormais même les enfants — filles & garçons — en riraient ; tandis que même une plume infâme qui se piquerait de décrire un strip-tease et l’intitulerait Voyage d’hiver, nonobstant la banalité de la chose, pourrait casser la baraque pendant deux ou trois mois sans que personne se pose quelques questions que ce soit, même non pertinente — sans être impertinente. Lors de la désormais lointaine époque de mes études dominait encore l’opinion que l’on n’était vraiment pas éduqués si on ne maîtrisait pas la culture gréco-latine, il fallait aussi prouver que l’on savait transposer les mythes et les reconnaître dans les événements contemporains et les personnages de l’actualité, et pas question de ses tirer à bon compte avec une citation — mais à quoi ça sert-il de mettre des idées dans la tête des gens ? — ; maintenant la méconnaissance de notre substrat culturel semble être la normalité, soutenue par beaucoup d’approximations, ce qui est blessant ; en même temps connaissance superficielle du présent. Enfin, parodie bien à part, la figure du Monstres Sacrés semble disparue de l’horizon.

Delaporte dit: à

« Ceci dit, je n’ai pas lu sa chronique hebdomadaire, vous a-t-elle déplu? »

Oh ! légèrement…

la vie dans les bois dit: à

Dans le « goût du miel », il ne faudra pas zapper la Crète, sinon, c’est pas la Crète.

« Au paradis, j’ai aperçu une île
Semblable à toi et une maison au bord de la mer
Avec un grand lit et une petite porte
J’ai jeté un écho dans les profondeurs
Pour me voir chaque matin quand j’émerge
La moitié pour te voir passer à travers les eaux
La moitié pour pleurer pour toi au paradis. »

Odysseus Elytis, Nobel de littérature 1979

Voilà, zat’s all; merci  » Passou » de supporter cet anschluss du commentarium ( comme disait Polé) par les Crétois.

bérénice dit: à

un strip-tease et l’intitulerait Voyage d’hiver, nonobstant la banalité de la chose, pourrait casser la baraque pendant deux ou trois mois

Une éphémère domination après laquelle il nous faudrait renaître et atteindre un nouvel âge d’or, âge d’or qui dans la tradition Védique est l’âge de la pureté, le premier des cycles du temps et nous aurions dans cette spirale atteint l’âge de fer, le plus négatif d’entre tous les temps.

renato dit: à

Le pédalo de 11 h 27 ne comprend pas le simple concept de « prétexte », triste.

JAZZI dit: à

105 ans, la mémé, rose ! Et, quoiqu’à la retraite, vous avez la chance d’avoir encore vos deux parents. On a le gène tenace chez les Rose ou bien vous avez un flacon d’eau de jouvence ?

renato dit: à

En simples mots, pour les esprits moins présents type le pédalo, les suiveurs de la Rote Armee Fraktion ou des Brigate Rosse, faute du prétexte donné, auraient fait usage des armes sous un autre.
Cela ne dédouane point les concepteurs et les porteurs du prétexte actif aujourd’hui.

christiane dit: à

@Bérénice – 6h15
Vous trouverez là un indice de ce qui m’a gênée dans le choix de la réalisatrice :
http://www.radio.cz/fr/rubrique/faits/a-prague-danser-pour-combattre-alzheimer
Ce sera ma dernière digression au billet de Passou sur ce livre d’E.Vuillard.
Je vous laisse en Crète avec la marcheuse qui semble un peu calmée… Profitez de l’accalmie et merci pour votre sincérité dans cet échange.

Phil dit: à

A Naxos la tour à Baroz transformée en musée, à Paros la villa à stéphane Bern pas encore dénoyautée. la mémé à Rose a pris le régime crétois, sans les turcs.
de quel pédalo causez-vous, caro Renato ?

D. dit: à

, auraient fait usage des armes sous un autre.

… sous un autre quoi ?

JAZZI dit: à

Jacopo ou Giacomo, autant de Barozzi faisant le Jacques au large de Venise !

« Après la chute de l’empire byzantin en 1204, Jacopo Barozzi, de San Moisè, conquit les îles de Santorin et de Thyrasie dont il devint le seigneur. Cette domination sur ces deux îles de la mer Égée et passa ensuite à son fils Andrea qui augmenta ses possessions par la concession de la part de la cité de deux fiefs dans l’île de Crète. Andrea Barozzi, alors consul de Venise à Negroponte en 1258, dirigea des campagnes militaires victorieuses ; lors d’une bataille près de Calcide, il réussit à imposer une défaite à Guillaume II d’Achaie dont les serfs appuyés par Venise, s’étaient révoltés. Vers la fin du XIIIe siècle, il perdit son pouvoir sur Santorin et Thyrasie qui furent à nouveau occupées par les Byzantins, mais les droits sur les îles passèrent à Jacopo, son fils, qui endossa d’importantes responsabilités dans le gouvernement des colonies vénitiennes de la mer Egée jusqu’au début du XVe siècle. Il fut recteur de la Canée, de Negroponte et duc de Candie vers 1301.
La République de Venise manifesta sa confiance envers la famille Barozzi en la gratifiant vers 1410 du titre de prince de Santorin Thira et Nasso. En 1463, Giacomo fut duc de Candie. En 1465, Giovanni fut patriarche de Venise. »

bouguereau dit: à

la mémé à Rose a pris le régime crétois, sans les turcs

midnight espress

D. dit: à

La moto, le bateau, pour qui s’intéresse.
Leurs milieux sont l’asphalte, l’eau.

…c’est vrai qu’on y fait pas assez attention. hahem.

bouguereau dit: à

de quel pédalo causez-vous, caro Renato ?

c’est pas d’aujourdhui que le chef du fbi ou de la cia appuit sul mauvais bouton qu’il veut dire rénatau

Phil dit: à

relevez le titre, baroz, liquidez le musée et prenez la tour. mieux que celle de camus le fasciss. publiez vos goûts duc de Candie

bouguereau dit: à

…c’est vrai qu’on y fait pas assez attention. hahem.

çui drose c’est l’ouzo

bouguereau dit: à

Au lieu de « sa petite personne », on aurait pu dire de Chevillard : « sa petite farine animale »

non mais franchment..

bouguereau dit: à

la bas tu bois ton denrier ouzo en regardant le levé du soleil sur la plage havec des vieux baba coule..tu ramènes une bouteille ici et c’est même pas bon pour noyer un bar d’élevage..comme quoi hon est pipé rénateau il a raison

closer dit: à

Fabuleuse généalogie des Barozzis!

Mais sont-ce bien les mêmes (que les tiens) Annibal?

bouguereau dit: à

cloclo y peut pas s’empécher de smer sa grande hinquiétude..c’est pathologique

bouguereau dit: à

..y étaient déjà tous archi dla jacquette cloclo..tu veux pas qu’ils aient l’même gout hen plus

JAZZI dit: à

Closer, avec Benedetto, que j’ai rencontré, et qui se définit comme un homme de goût, nous nous sommes trouvé un air de famille. Lui, a perdu son palais sur le Grand Canal, mais a conservé la villa palladienne familiale dans la campagne vénitienne et a créé Muranotop, où il commercialise des copies de verres anciens. Voit le catalogue et passe commande si ça te dit !
http://www.murano-top.com/fr/pag/chi.htm

Phil dit: à

history on ze move, duc baroz. bientôt les chinois rachètent votre cousin aux gobelets de luxe.

JAZZI dit: à

« history on ze move »

Le rameau dont je suis issu a beaucoup tangué, Phil ! Mais je n’ai pas le goût de l’histoire et du passé. Je laisse cela à ma jeune nièce, Chloë Barozzi, 25 ans, étudiante en… Histoire !

bérénice dit: à

L’hérédité joue en votre faveur, des membres actifs pour ne pas dire des activistes d’un autre temps sinon pour la boutade: : N. H. (Nobil Homo), déjà ils se démarquaient par leur pratique sexuelle ou alors est-ce l’inverse les hommes nobles seraient tous devenus homosexuels pour finir de se confondre en abréviations et initiales.

bérénice dit: à

Jazzi heureusement que la fratrie a songé à donner une descendance à votre illustre famille parce que de votre côté on ne pourra pas conclure à l’effort pour une postérité de chair et d’os.

bérénice dit: à

Brune à la peau claire et l’œil en amande, elle a tout d’une italienne du nord .

JAZZI dit: à

Cinq neveux et nièces et six petits neveux et petites nièces, bérénice, et tous charmants et respectueux avec leur lointain oncle, à mon grand étonnement…

closer dit: à

Beaux les produits de ton cousin Baroze! Pas donnés évidemment…

Heureusement que tu n’as pas l’obsession de WG pour ses ancêtres, sinon tu y passerais ta vie.

JAZZI dit: à

Sa mère est algérienne, bérénice…

ribouldingue dit: à

« respectueux avec leur lointain oncle »

Y manquerait pu qu’ça!

rose dit: à

>Jazzi
elle vous a donné son accord votre nièce, pour sa photo ?

Magnifique la reconstitution d’une tradition ancienne par des maîtres verriers. Transmettre son art. Verres en oeuvres d’art.

Pas d’eau de jouvence. Beaucoup de travail et manger sainement, me semblent être les secrets de famille. Son mari est décédé à 97 ans. 73 ans de mariage, j’ai vérifié.
Elle est née le 15 mai 1902 et est partie le 7 mai 2007. Ses mots à elle étaient « j’ai le bel âge ». Jamais de sa vie elle n’a été enfouie dans un tombereau comme Winnie, ni avec un mari qui rampait sur le mamelon., comme dans Ô les beaux jours.

Elle a eu une adaptation continuelle à son siècle et au suivant, droite et honnête, ma petite mémé.
Mon père a 93 ans, ma mère 83. L’autre jour, il m’a regardée et ma mère aussi et il nous a dit « je suis sur la pente ». Ma mère s’est tue. Moi je lui ai répondu « dès que l’on a 20 ans on est sur la pente », ce qui est la juste vérité concernant l’usure de nos cellules.

JAZZI dit: à

Ma nièce est un peu excentrique, bérénice. Elle sort dans la rue avec des perruques poudrées et des noeuds de la tête aux pieds. Elle apparaitra furtivement dans le film que j’ai écris sur Cannes, en fin de fabrication. Ci-joint un extrait de travail, où l’on voit ma soeur méditant au milieu de ses salades, au marché Forville…
https://vimeo.com/208875179/ff755d3b0f

rose dit: à

Je comprends la beauté du transparent et de la couleur, mais comment admirer la robe du vin si le verre est rouge ?

rose dit: à

Vous nous l’aviez dit qu’elle était japonisante ; il suffit de voir Villani pour comprendre que tout semble permis.

rose dit: à

Il suffit
invitez-moi.
J’y ai songé antérieurement.
la moto pas possible, elle est excessivement lourde et je ne peux la conduire seule, ne serait à l’aise qu’en route. Difficile de gérer plus que son propre poids qui doit maîtriser celui de la moto.

le bateau, pas encore trouvé, je cherche depuis plus de dix ans, quinze.
En tout cas, c’est hyper risqué : il y a l’écriture qui dit tout de soi; Lire ce que quelqu’un écrit c’est le connaître intimement et souvent, la catastrophe est grande et le désir d’éloignement imminent.

Mais faire du bateau, c’est être dans les trois jours à poil. C’est se livrer entièrement et totalement : affaire terriblement risquée.

Pour l’instant, je ne suis pas en mesure de vous inviter.

JAZZI dit: à

Ma nièce m’a donné son accord pour le film, ma soeur s’est faite un peu priée, mais j’ai invoqué le plaisir qu’auront ses petits enfants plus tard, rose…

rose dit: à

Il suffit

n’ai pas écrit cela

rose dit: à

c’est vrai jazzi, plus tard on est content, pas encore vu votre video.

rose dit: à

je ne peux la conduire seule,

je ne peux la conduire que seule,

pardon.

rose dit: à

bouguereau

je n’ai aucun grand opus.
Pourtant dans Wunderkind je retrouve une appellation affectueuse dite par le prof de piano à son élève.

A l’ouzo je préfère le vin de noix, ou bien le limoncello. Je ne bois pas d’ouzo. N’ai plus de limoncello et quasiment plus de vin de noix. Bientôt la saint jean, noix vertes.

et alii dit: à

paradoxe d’EPiménide :tous les crétois sont des menteurs

rose dit: à

Elle est jolie votre soeur, jazzi. J’aime beaucoup le manège enchanté qui ouvre votre film avec le rappel plus loin du grand manège.

rose dit: à

renato

ai lu votre analyse sur les Monstres sacrés;
Semblent être dévolus à des portions anciennement congrues :
le football
l’évolution technologique et ses maîtres facebouque, google et autre joyeusetés,
les stars ac. chanteurs, comédiens etc.

Nous sommes dans le factice et dans le clinquant.

rose dit: à

chose terrible que de mentir.
Puis-je rajouter que ma mémé ne mentait jamais. Je ne l’ai jamais vue en colère non plus.

JAZZI dit: à

Ma soeur est une fille adorable, rose, courageuse, travailleuse et généreuse. Elle a élevée seule ses deux enfants, tous deux prof. aujourd’hui.

rose dit: à

Ah, bel enthousiasme jazzi.
Ai aussi élevé mes deux enfants seules, pas prof ni l’une ni l’autre.
Mes compliments à votre soeur.

JAZZI dit: à

Elle a même aménagé un studio indépendant dans sa maison des hauteurs de Cannes, pour m’y accueillir avec mon ami, mais où je ne vais pratiquement jamais…

rose dit: à

seules parce qu’orphelines, mais seule, moi bibi, rose de mon pseudo.

rose dit: à

Pkoi jazzi ?

rose dit: à

en tout cas, la vue panoramique de là-haut est superbe, toute la baie de Cannes, sous le petit brouillard du matin.

JAZZI dit: à

Venise et Cannes sont chargés pour moi d’un trop lourd héritage mémoriel, rose. L »exil est mon royaume…

rose dit: à

renato
Habemus Papam. Carrefour a annoncé, vendredi 9 juin, la nomination d’Alexandre Bompard, le jeune patron de 44 ans de la Fnac, au poste de PDG. Il succède à Georges Plassat à la tête d’un des fleurons de la distribution alimentaire, présent dans plus de trente pays et générant 85,7 milliards d’euros de chiffre d’affaires (hors essence) dans le monde. Selon nos informations, il prendra les rennes du groupe,
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/economie/article/2017/06/09/les-chantiers-d-alexandre-bompard-chez-carrefour_5141268_3234.html#SGcPhoobiCueJKbF.99

Des monstres sacrés : en voilà un, jeune et moderne, pdg sauveur à la tête de son traîneau ; je suis, pour ma part, pour l’ancien même rafistolé, l’antique même, n’ayons pas peur des mots. Mon amoureux, je le verrais ayant plus ou moins deux ans que moi, que l’on soit dans le même tempo pour fréquenter les Puces, à défaut d’opus.

rose dit: à

L’âge n’amène pas l’apaisement ?

Pour moi oui.

rose dit: à


afin de s’assurer qu’il aurait les mains libres pour mener à bien sa stratégie.

ce doit être le credo des jeunes loups.
C’est vrai qu’enchaîné, mener une stratégie à bon terme, cela semble plus délicat.

JAZZI dit: à

Oui, rose, mais Paris a cristallisé mon désir, mon rêve de ville idéale, à vingt ans. J’avais hésité aussi entre Rome et New York…

JAZZI dit: à

La Fnac n’est plus ce qu’elle avait été du temps de Baroin, le père, rose. Les livres sont relégués au derniers étages… Les temps changent !

et alii dit: à

L’Exil et le Royaume est un recueil de nouvelles écrit par Albert Camus et paru en 1957. C’est la dernière œuvre littéraire de Camus publiée du vivant de l’auteur.

tristan dit: à

Excellent le ‘marché opus’ (incertum), Rose de 11h59 (il était moins une !), excellent !

rose dit: à

je le comprends cela jazzi, le rêve, la réalisation d’une ville idéale

ne connaissais pas cet opus de Camus. en plus du manuscrit inachevé trouvé dans la voiture, merci et alii

rose dit: à

tristan,
c’est à cause de bouguereau de comment qu’il écrit le grantopus.
J’vous assure, faut comprendre.
On pourrait faire un saut d’opus tambien.

merci de votre excellent, si cela vous réjouit, cela me satisféé. Je vais m’y maître moi aussi à l’orthographe comme ça me chante. Loi de 1412.

rose dit: à

La Fnac c’est Darty ; jazzi, la grande distribution la fille qui a épousé le fils Sarko.

rose dit: à

Fini la balade du café triste. Entamé Wunderkind. Drôle comme dans des nouvelles (ce sont des nouvelles le dernier opus de Camus viens-je d’apprendre récemment), l’auteur dévoile, comme des bribes de secret.

Ce que j’ai aimé, hier, dans vos échanges collectifs, sur ce film fait entre un danseur et des personnes dépendantes de la maladie d’Azheimer, c’est le lien qui s’est établi petit à petit entre ce film que vous êtes plusieurs à avoir visionné et la mémoire et puis lvdlv nous a emmenés en Crète, sur chemin de crête et crique idyllique. C’était beau ce trajet.

JAZZI dit: à

Ce que dit la voix off, rose :

«Les villes comme les rêves sont faites de désirs et de peurs, même si le fil de leur discours est secret, leurs règles absurdes, leurs perspectives trompeuses ; et toute chose en cache une autre.
– Moi, je n’ai ni désirs, ni peurs, déclara le Khan, et mes rêves sont composés soit par mon esprit soit par le hasard.
– Les villes aussi se croient l’œuvre de l’esprit ou du hasard, mais ni l’un ni l’autre ne suffisent pour faire tenir debout leurs murs. Tu ne jouis pas d’une ville à cause de ses sept ou soixante-dix-sept merveilles, mais de la réponse qu’elle apporte à l’une de tes questions.»

À travers un dialogue imaginaire entre le Vénitien Marco Polo et l’empereur Kublai Khan, Italo Calvino nous offre un «dernier poème d’amour aux villes» et une subtile réflexion sur le langage, l’utopie et notre monde moderne.

Les villes invisibles
[Le città invisibili]
Trad. de l’italien par Jean Thibaudeau
Collection Folio (n° 5460), Gallimard

JAZZI dit: à

Merci, et alii, pour la note en bas de page de mon commentaire (comment taire ou comment dire ?) !

JAZZI dit: à

rose, depuis l’enfance, je n’étais plus parti en vacances avec ma petite soeur. Jusqu’en septembre dernier, où nous avons partagé un appartement ensemble à Lisbonne. A mon retour, je me suis activé à la rédaction d’un livre, qui est sorti hier en librairie…
https://www.youtube.com/watch?v=pF8rJStt2iU

D. dit: à

Rose, la nouvelle Clopine ?

Achille Z..... dit: à

Un malheur n’arrive jamais seul.

Sergio dit: à

rose dit: 9 juin 2017 à 12 h 47 min
l’orthographe comme ça me chante. Loi de 1412.

Justement ! Trois ans haprès c’était Azincourt…

Messieurs les Anglais… Ha les rats ! Les gaspards visqueux…

D. dit: à

Ce soir, je mange du colin sauce Maillard.

Sergio dit: à

JAZZI dit: 9 juin 2017 à 12 h 06 min
Les livres sont relégués au derniers étages…

Ha mais oui mais nousses à Nancy c’est la cambrousse sahélienne la FNAC elle en a qu’un d »étage ! Pour les haspirateurs les cordons ombilicaux de super VHS les baffles de soixante mètres de haut et même les CD d’Edith Piaf Rien de rien…

Donc les lives on les lit debout, sinon on peut aussi amener une canne-siège ! Si le vigile i gueule on y en fout un coup comme le professeur Tournesol…

Sergio dit: à

d’étage, Trommelfeuer !

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