Les prix littéraires : des accélérateurs de particules
C’est rare, un observateur de la chose littéraire qui ose parler des Prix sans les réduire systématiquement à la corruption, aux magouilles et aux manœuvres. Rare, appréciable et au fond assez gonflé car cela lui sera reproché par ceux qui n’ont rien d’autre à en dire. Quelque chose de positif. Par exemple que les Prix font lire, qu’ils font tourner les librairies, qu’ils permettent parfois de soutenir les écrivains de manière sonnante et trébuchante, qu’ils constituent d’excellents cadeaux et qu’ils focalisent l’attention du public à l’automne ce dont on ne saurait se plaindre. Le romancier Tanguy Viel a parfaitement nommé le phénomène en le désignant comme « un accélérateur de particules ». On trouve le reflet de cet état d’esprit La littérature à quel(s) prix ?. Histoire des prix littéraires (240 pages, 22 euros, La Découverte). Sylvie Ducas, qui le signe, le dédicacera certainement et recevra peut-être un prix à cette occasion, qui sait, est une spécialiste d’histoire culturelle, maître de conférences en littérature à Paris-Ouest où elle dirige un master Métiers du livre. C’est dire que le monde de l’édition, industrie de prototypes, lui est familier.
Son enquête, lancée dès 1998 dans le cadre d’une thèse de doctorat sur la reconnaissance littéraire, vaut surtout par son ton dépassionné et ses jugements équilibrés, chose rare s’agissant d’un sujet qui suscite le plus souvent la polémique. Elle tient à juste titre les prix littéraires, « labels vendeurs dans une économie du prestige », pour une part singulière de l’exception culturelle française. Car s’il y en a bien dans d’autres pays, ils sont loin d’être aussi nombreux et leur importance y est bien moindre. Chez nous, ils ont acquis une telle place que, de même que les festivals et salons, ils font partie intégrante de « la condition littéraire », statut que Julien Gracq avait évoqué en d’autres termes dans La Littérature à l’estomac (1950). Ils sont pourtant ignorés du commentaire critique ; et l’habitude a été si bien prise de les dénigrer ou de les mépriser qu’ils constituent selon elle « l’archive maudite de la littérature ». Plus d’un demi-siècle a passé et la situation a évolué en raison d’un déclin certain de plusieurs facteurs parfaitement mis en lumière par Sylvie Ducas : autorité symbolique de l’écrivain, sacralisation du livre, lecture, expertise… A ses yeux, il ne fait guère de doute que l’on assiste à l’effondrement du rôle social de l’auteur dans la sphère publique, étant entendu que « le prix est un simulacre qui fabrique de la valeur littéraire ». De temps en temps, elle « se lâche » contre sa collègue Nathalie Heinich dont manifestement elle n’apprécie pas les méthodes, ou contre Michel Houellebecq qu’elle réduit à son marketing et à sa « posture littéraire ».
S’agissant de l’histoire du Goncourt, qui se taille la part du lion dans son étude en raison de « sa puissance mythique », elle l’inscrit très justement dans l’histoire des prix de Fondation, souligne que, de tous les jurys, c’est le seul qui soit reconnu association d’utilité publique, réhabilite à juste titre le rôle d’Hervé Bazin dans le dépoussiérage de l’institution et son ouverture à la francophonie et elle va jusqu’à voir dans le déjeuner mensuel des Dix chez Drouant « le dernier acte du théâtre de l’écrivain » en ce qu’il rappelle « la Cène christique » ! Certes, le mot est à l’origine de « cénacle » mais tout de même (il faudra y songer lors de notre prochaine réunion). Son livre dissuadera peut-être de porter un jugement global sur « les prix et les jurys » pour ne les juger que au cas par cas, époque par époque – et ce ne sera pas le moindre de ses mérites. Car ils ne forment pas un bloc homogène et compact, figé et immuable dans ses principes des origines à nos jours ! Elles a des pages instructives, qui contredisent utilement certaines affirmations de Pierre Bourdieu, sur l’utopie du prix Médicis qui a tenté, et réussi à ses débuts, de concilier la marchandisation de la littérature et l’avant-garde littéraire (La Mise en scène de Claude Ollier, le premier roman de Philippe Sollers, L’Opoponax de Monique Wittig…) avant de buter sur le trop sulfureux Eden, Eden, Eden de Pierre Guyotat. In fine, elle appelle à résister contre la tendance des jurys à faire des prix « des machines à rétrécir les écrivains » et propose en réaction d’en faire « des machines de guerre de l’écrivain ». Comment, par quels moyens et dans quels buts au juste, on ne le saura pas.
Des reproches tout de même : un langage et des perspectives qui relèvent parfois de la sociologie, n’en déplaise à l’auteur. C’est patent si l’on tient registre des « Moi auctorial », « scénographie auctoriale », « instance auctoriale » ou des « prétentions auctoriales » des auteurs autoédités grâce à Internet. Ce n’est pas le Paul Bénichou du Sacre de l’écrivain (1973) qui se serait permis de tels écarts de langage ! Sylvie Ducas, qui a mené son enquête dans les archives et en interrogeant des acteurs de cette histoire, a l’information sûre. Enfin, presque toujours… Passe encore qu’elle fasse d’Henri Filipacchi « l’un des créateurs » de la collection de la Pléiade alors que le mérite exclusif en revient à Jacques Schiffrin entouré de son frère Simon et de quelques copains exilés à Paris, juifs russes comme eux ; il est facile de vérifier d’où vient cette contre-vérité (la notice « Henri Filippachi » aux sources bien légères sur Wikipédia). Mais là où le bât blesse, c’est dans ce qui est écrit à la page 72. Dans le corps du texte, où il est question de l’activisme d’Hervé Bazin chez les Goncourt, on lit ceci :
« Bazin renoue non seulement avec cet esprit de corps des origines, mais il joue en homme de réseau et vrai stratège des relations de confraternité littéraire pour exploiter la clause d’utilité publique qui offre à l’académie de recevoir dons et legs. Lettres, déjeuners, discussions avec des personnalités du monde politique et culturel se multiplient pour défendre telle subvention, gonfler telle autre, quitte à remercier parfois les généreux donateurs en attribuant un prix littéraire qu’ils affectionnent… »
Tiens, tiens ! se dit-on. Des révélations ! Il y a du scoop dans l’air. D’autant qu’un « a » renvoie à une note en bas de page où on lit ceci :
« A la suite de la visite chez Drouant du président François Mitterrand en mai 1984, une subvention exceptionnelle de 100 00 francs est accordée à l’Académie Goncourt en octobre par la Direction du livre et Marguerite Duras, amie du président, reçoit le prix Goncourt en décembre pour L’Amant. Archives Goncourt, procès-verbaux de 1984 »
Explosif, non ? On s’en doute, lorsque j’ai rencontré Sylvie Ducas dans le cadre d’une interview croisée que publiera bientôt le Nouvel Observateur, je me suis empressé de lui demander quelles étaient ses sources ; car, pour ce qui est des archives, je ne me souviens pas y avoir lu rien de tel. La réponse fut décevante car l’auteur s’abrita alors derrière « le secret des sources », évoquant à mots couverts d’anciennes rencontres avec un ou des jurés de jadis. Frustrant. Et d’autant plus gênant que ce qu’elle rapporte est, plus ravageuse encore qu’une accusation, une insinuation, offensante pour les Dix, pour Duras et pour Mitterrand. Ce qui est mal connaître les uns et les autres, et tout ignorer de leur orgueil. C’est oublier, enfin, que L’Amant avait connu un énorme succès bien avant d’être couronné. Nul besoin d’accélérateur de particules, pas plus circulaire que linéaire. Le jury des années quatre-vingt avait rattrapé le manque de clairvoyance de celui des années cinquante qui était passé à côté d’Un Barrage contre le Pacifique.
Il fallait tout de même vérifier. Même si l’on sait que l’Académie Goncourt n’a guère de besoin d’argent. Juste assez pour ses dépenses de fonctionnement et pour financer des bourses. Que disent exactement les archives des Dix conservées à Nancy, plus précisément le carton 4Z122 contenant les pièces comptables de l’année 1984 ? D’un échange de lettres, datées des 10 avril et 1 juin 1984 entre Jean Gattegno, directeur du Livre au ministère de la Culture, François Nourissier, secrétaire général de l’Académie Goncourt et Robert Sabatier, il ressort clairement que celle-ci touchait chaque année une subvention de 50 000 francs ; mais que, comme elle avait oublié d’en faire la demande en 1983, et qu’elle n’a donc rien reçu cette année-là, une régularisation fut effectuée en 1984 pour une somme de 100 000 francs, après avis favorable du contrôleur financier du ministère. Quant au procès-verbal de la 735ème réunion, il consigne bien entendu le déjeuner du 8 mai 1984 chez Drouant en présence du président Mitterrand à sa demande. Il est rapporté que la conversation fut libre et cordiale, et que ce problème technique fut évoqué, voilà tout.
Lorsque j’ai parlé de cette histoire chez les Dix, cela n’a provoqué qu’incrédulité, haussements d’épaules et éclats de rires. « Que les éditions de Minuit rendent l’argent à Takieddine et qu’on n’en parle plus ! » a tranché Patrick Rambaud, avant qu’une autre voix suggère : « S’il avait fallu complaire à François Mitterrand, c’est au dernier livre de Roger Hanin qu’ils auraient dû donner le Prix ! » Au fond, pour balayer tout cela, autant se souvenir du mot de Robert Sabatier : « Cette année-là, on a donné Duras au Goncourt … »
(« L’arrivée du lauréat vue du premier étage » photo Passou ; « Marguerite Duras et François Mitterrand » photos D.R.)
489 Réponses pour Les prix littéraires : des accélérateurs de particules
des journées entières dans les arbres dit: 16 octobre 2013 à 20 h 08 min
ah que coucou idle
http://www.vigi-sectes.org/liste/classification_sectes.html
comprendre et signifier voilà tout le chemin sur lequel je m’engage;
mais votre chemin, d’autres l’ont catalogué, idle…
Signifier deviendra le seul écho, signifiance de quoi?
des journées entières dans les arbres dit: 16 octobre 2013 à 20 h 27 min
mais votre chemin, d’autres l’ont catalogué, idle…
Oui il l’ont catalogué pas signifié, tout reste à dire et écrire.
catalogué, catalogue bonne soirée!
« tout reste à dire et écrire. »
et pourtant, c’est assez significatif, idle:
http://www.prevensectes.com/informer.htm
Quand mon précédent piano est parti, il a fait tomber des bibliothèques de l’entrée, comme un dernier message, le Tchaïkovski de Nina Berberova. Je suis en train de le relire. Un très beau texte qui me donne envie de reprendre ses autres livres sans doute lus trop tôt. J’en profite également pour déchiffrer l’oeuvre pour piano de ce compositeur qu’en dehors du concerto (à écouter par Horowitz surtout pour le troisième mouvement dont il est presque le seul à saisir les rythmes)je ne connaissais pas. Là aussi, beaucoup de belles choses qui se trouvent facilement sur Internet. opus 19, opus 40, opus 72 etc.
En ce qui me concerne je suis passé au piano numérique, Chaloux, parce que j’en avais plus qu’assez de faire passer l’accordeur une fois par an, et en plus il ne faisait pas tout tout de suite, il revenait un mois plus tard, sans compter la casse car je suis assez énergique sur l’instrument et j’avais cassé trois marteaux.
Le numérique a fait énormément de progrès, et le toucher est en poutre quasiment identique à celui d’un mécanoque.
Moi aussi D., je travaille au numérique, bien obligé, mais on ne peut tout de même pas se passer d’un vrai piano. J’ai déniché un petit quart allemand au clavier très intéressant et très exigeant qui arrive samedi et qui va me donner du fil à retordre. (Il y a aussi la ressource du travail en studio pour la grosse cavalerie). Le problème du numérique c’est qu’il joue tout seul. Tout est bien sur un numérique, rien ne l’est plus sur un vrai piano.
http://www.dailymotion.com/video/xg30y_jimi-hendrix-all-along-the-watchtow_news
« Dominique de Villepin met en vente sa bibliothèque : éditions rares et trésors bibliophiliques »
Et M. Court ne nous en dit rien ?
…
…cocufié le peuple, c’est un peu beaucoup,…cocufier son mari,…
…Non, ne me torturez pas à la tentation sado-maso,…juste un rien, pour voir,…Ah,…encore,…Ah,…Bip,…Bip,…etc,…Oh,…Oui,…je prend la bande à droite,…destination les préludes-gratuits,…mes albigeois encore,…en tourments des morales hollandaises,…
…
…Sissi,…çà va bien faire,…
…queue c’est excitant la France,…à la Sainte Madonna des Supplices,…
…
…Shoow nouille-là Entre thé nue marinée aux couscous,…un peu la France tranquille à l’€uro million au beurre,…
…
…délit-cate bestialité des hautes-études en Amon sur un flou-net merdeux des offshor’s du Kaiser à ses pompes ,…automatique,…à sans balles,…
…des holocaustes gratuits en veux-tu, en voilà,…R.R.R.,…après les Mamouths,…des Huns reconstituées aux Ô, GM,…cartes sur table,…
…financez la lutte contre le Cancer,…déjà avec nos cuisse-tôt à la mayonnaise,…
…Oui,…trop, c’est trop,…et pas assez,…Je vous est compris,…ingénieur des travaux finis,…diplom-asthique moi,…la chandelle à prendre des vessies pour des lanternes,…
…les sauveurs aux médailles de la résistance-collabo’s,…ma morale,…transgénique à deux balles,…etc,…envoyez,…
…
…
…rien,…en prendre pour son grade,…un fouteur de merde gratuit en plus,…rien à voir,…etc,…
…
…derrière la vw 996 liquide, c’est moi… un rien nous sépare
Le Goncourt, aujourd’hui c’est :
http://www.academie-goncourt.fr/?rubrique=1229171232
C’est quand même plus cool qu’autrefois, non?
Passou ne peut me contredire!
Voyez « des journées entières dans les arbres « , cette fois j’ai raison, personne ne peut me cataloguer.
un petit quart allemand ?
Restons calmes dit: 16 octobre 2013 à 19 h 35 min
Bon, je me lance : le Drouant est plus près de la Bourse que de la Bibliothèque nationale, est-ce un signe ?
_
C’est faux. Je viens de mesurer et c’est faux.
Je vais vous dire un truc intéressant sur les prix littéraires : la part du hasard y est présente à 87 %. Rien de moins.
Et je vais vous dire quelque chose d’encore plus intéressant : elle l’est à 96,2 % pour ce qui concerne la composition du jury.
le pris Goncourt : le prix Cons se gourent
Giovanni Sant’Angelo dit: 16 octobre 2013 à 21 h 35 min
…les sauveurs aux médailles de la résistance-collabo’s,
C’est vrai, ça, en cherchant bien on doit sûrement pouvoir trouver un gars qui était Compagnon de la Libération et Ritterkreuz…
Cela serait digne d’un bon vaudeville, à écrire, en tous cas…
…
…Oui,…Sergio,…tu préfère cette ligne là,…si tu prend pied avec,…Oui,…
…
…et, avec le tout,…un seul vaudeville,…sans un grain de sel,…
…
…y a de quoi rester scotché à vie, comme sur des sexy-dress de cabarets,…en apéritif,…etc,…
…
Ouais Ben a cinq par balcon on espère en effet qu’ils bénéficient du soutien de la ville de Paris.
http://31.media.tumblr.com/7393e564c856e56c82d95c9886d94dbf/tumblr_muryi5UyQq1qz6f9yo1_r1_500.png
Chaloux dit: 16 octobre 2013 à 19 h 56 min
bouguereau dit: 15 octobre 2013 à 20 h 57 min
Je suis un peu de l’avis de Clopine, le niveau a beaucoup baissé
Clopine invoque la vie « d’il y a dix ans »
Chaloux « d’il y a deux ans »
Un con reste tributaire du temps.
Mais qui ?
Le niveau de la RdL a beaucoup baissé ? Certes ! et je suis fier d’y avoir pris ma part en toute lucidité, contrairement à d’autres qui s’imaginent innocents. Depuis le temps que nous y travaillons, tous, vous et moi …
Passou peut être fier de nous, les petits lecteurs, les sans-grades, les bolos qui ont un job, des gosses, des soucis, des étagères surchargées, une vie sociale, qui essaient de vivre avec plus de défauts que de qualités et souvent autre chose à foutre qu’enfiler des perles bibliographiques ou des rumeurs de sacristie réservées aux artisans obscurs d’une religiosité littéraire maladive !
Continuons le combat… Chacun à notre façon !
De même que ce n’est pas Custer qui a dit : « Un bon indien est un indien mort ! » mais Sheridan, ce n’est pas Valls qui a dit : « Un bon Rom est un Rom expulsé ! ».
Mais qui, alors ?
Un raciste de l’ancienne équipe, probablement, quelqu’un au cœur sec, ignorant que nous sommes frères, gendarmes et voleurs confondus.
en poussant votre raisonnement hors citation à comparaître et loin des misères du monde cher JC vous sera rendu possible très bientôt de serrer la main à votre assassin car le pardon reste salutaire.
ALERTE INFO
Le Prix Médicis 2013, prix littéraire français couronnant un auteur qui débute ou n’a pas encore une notoriété correspondant à son talent, est attribué cette année au Président FH pour son premier, et dernier, essai politique « Une main molle dans un gant de velours mité ».
Toutes nos félicitations à l’heureux élu.
idle dit: 16 octobre 2013 à 21 h 48 min
idle, il y du monde au balcon, ( p’têt même trop de monde, hein !)
Un balcon à Verone,
Un balcon à topos (« Le balcon est d’abord un topos au deux sens du terme de la littérature amoureuse,romanesque. » voir :litterature-poetique.com/pdf/balcon.pdf)
Un balcon de réglement de 1823, qui autorise la saillie d’un balcon de 0,80m de large à 6 m du sol.
« De fait, lors de la présentation du Balcon au Salon de 1869, l’incompréhension domine. « Fermez les volets ! » ironise le caricaturiste Cham »
http://www.musee-orsay.fr/index.php?id=851&tx_commentaire_pi1%5BshowUid%5D=7121&no_cache=1
En octobre, Dix au balcon,
A Toussaint, la trahison.
Le temps selon Chaloux dit: 17 octobre 2013 à 1 h 39 min
Pour faire de l’esprit faudrait que t’aies autre chose qu’un cerveau de moule.
Berthe Morisot, autre que modèle, peintre à part entière, épouse le frère de Manet.
>Clopine
Une femme dit :
-C’est égal, elle avait un idéal trop facile, des besoins trop primitifs et des exigences trop simples. Ce ne pouvait être qu’une sotte.
Une autre prononça d’une voix lente :
– Qu’importe ! Elle fut heureuse.
nouvelle parue dans Le Gaulois le 16 mars 1884
Bien cordialement à vous,
rose
jc est si sensible que le sort des expulsés, des sdf, clandés, sans papiers, lui fend le coeur ! il n’en peut plus de les voir de plus en plus nombreux et de plus en plus avec leurs enfants crever dans la rue! ce n’est pas un hasard s’il donne une petite pièce pendant la quête lors du service dominical
« Sous une ultime salve d’applaudissements, le cercueil a quitté Saint-Sulpice. Patrice Chéreau a été inhumé au cimetière du Père-Lachaise. »
Hors caméra, ceux qui l’aimaient ont pris l’auto, le métro, le vélo. Un casting resserré autour de Bulle Ogier, Romain Duris, Jean-Hugues Anglade, Jane Birkin, Vincent Pérez, Hugues Quester, Bernard Verley, Valeria Bruni-Tedeschi, Louis Garrel, Pascal Greggory, François-Marie Banier… La procession s’est alors ébranlée remontant jusqu’au rond-point Casimir-Périer et au chemin de la Bedoyère (17e div.). Près de sa tombe ouverte, fraichement bétonnée, un violoniste jouait sous la pluie, était-ce du Brahms ? Tandis que son compagnon pleurait à chaudes larmes, chacun a lancé sur le cercueil solitaire une grosse rose blanche puis s’en est allé par les allées…
Ainsi s’en va, bien accompagné, un très grand, Baroz, un très très grand. J’ai eu le loisir de l’approcher à l’époque des Amandiers, quand ma compagne d’alors y travaillait. J’ai pu assister au montage d’Hamlet et revoir la pièce plusieurs fois, à chaque fois différente, avec de diable d’homme et d’acteur qu’est Gérard Desarthe (il n’était pas là? Etrange…) et ce cheval noir lancé sur scène, le rock de Prince sur le « Dumbshow »… Inoubliable.
Un livre avait profondément influencé sa démarche esthétique, L’invention de la liberté, de Jean Starobinski, chez Skira. Il en parlait souvent.
Il avait une façon bien à lui de diriger un théâtre, un mélange de force, de conviction et de séduction.
Je me suis toujours emmerdé au théâtre, un peu, beaucoup, mortellement – avec Chéreau, jamais.
Jeté un coup d’oeil sur un papier de Sylvie Ducas, pour voir un peu comment ces choses-là sont dites.
Comme souvent la pompe de déclarations programmatiques empruntant au vocabulaire de Bourdieu contraste avec la modestie des conclusions proposées. La posture « critique » du sociologue, qui consiste à étendre à la culture entière des schémas assez simples de contradictions et d’antagonismes que les anciens marxistes confinaient au monde socio-économique, n’aboutit qu’à des remarques relevant du sens commun.
Si on peut suivre assez bien comment se constitue une « valeur » au travers des processus d’évaluations concurrent (commerciaux, culturels…), qu’est que cette valeur a de spécifique quand elle est d’ordre « littéraire »?
La sociologie de la littérature ne s’occupe pas trop de littérature.
On est un peu navré, à l’issue d’une lecture qui se fait sans plaisir (mais non sans profit quand il s’agit de s’informer de l’histoire des différents prix) de devoir retrouver dans son caddie des marchandises qui s’y trouvaient dès l’entrée.
L’introduction veut expliquer « le contexte contemporain de redéfinition du champ des instances de consécration » ou « le champ des luttes pour le monopole du pouvoir de légitimation littéraire » (ça va, j’ai l’habitude).
La conclusion nous informe d’un « affrontement entre logique professionnelle ou commerciale et logique vocationnelle ou artistique » et énonce le point de vue suivant:
« la prolifération actuelle d’instances de consécration concurrentes a pour effet, non pas d’évacuer la question de la valeur littéraire, mais de la brouiller dans le mouvement même qui la démocratise, au point de mettre en péril la « montée en singularité » sans laquelle l’écrivain ne peut être durablement reconnu ».
C’est très bien, mais ne sortons-nous pas aussi propres que nous l’étions en entrant?
Sans le jargon et les adressages en interne sur les mots de la tribu, le papier pourrait être réduit d’un tiers, et il serait préférable de laisser au clou sa blouse blanche scientifique quand il s’agit que de remarques de simple bon sens.
La question peut être posée: dans un tel cas, le détour par l’université est-il vraiment nécessaire?
Otons une virgule, en l’honneur de notre ami Jackie:
« Ainsi s’en va, bien accompagné, un très grand Baroz, un très très grand. »
Albert Thibaudet écrivait ceci:
« L’opinion publique l’a justifié. L’Académie Goncourt est une Académie française. Elle tient sa place dans notre vie littéraire. La cote accordée par le public au prix Goncourt survit tenacement, dans l’ensemble, à tels choix de détail qui sont tenus pour des erreurs. Et le public pense juste. Il estime qu’une académie de romanciers est qualifiée pour apprécier et couronner un roman. Au contraire, l’Académie française, s’étant décidée sur le tard, devant la concurrence, à fonder un Prix du Roman, l’a emboîté dans la série dont elle avait la pratique, la série Monthyon, en a fait un prix d’excellence Monthyon. Tenons-nous en aux spécialités ; de ce qu’un fabricant a la bonne marque de cassis, n’allons pas lui acheter notre guignolet ».
Sauras-tu la réécrire en langage bourdivin?
(Prévoir 1/3 d’espace en plus)
Fin du café, buona giornata
CJ…. dit: 17 octobre 2013 à 9 h 02 min
Vous êtes fou de supposer ça !!!
Donner de l’argent à des pauvres ? à des va nus pieds qui crèvent dans la rue avec leurs gosses mendiants ? des faignasses venus des PECO enlaidir nos villes et nos campagnes ?! des voleurs de poules, cuivrées ?
Pour qui me prenez-vous ? Pour un mauvais gestionnaire de fortune ?! pour un catho ? pour un humaniste de gauche caviar ?…
« Il estime qu’une académie de romanciers est qualifiée pour apprécier et couronner un roman. »
Régis Debray, Bernard Pivot…
sur son déblog, Popol fait de nouveau le coup du mépris sur deux romans de la rentrée… ah, s’il faisait partie d’un jury, cela changerait tout, certainement
le coup du mépris
Ah .
Si faire une critique, c’est mépriser …. Alors là, bien évidemment !
JC
c’est sûr ! on veut bien êt’ gentil , hein, mais hein…: http://www.youtube.com/watch?v=_ROc76tyy0A
Paul edel, connaissant les revendications du féminisme littéraire normand le plus pur, le plus exigeant du pays, rend hommage à deux écrivaines : c’est bien ! Et prudent pour ses abattis…
Pourtant, on sent la petite insatisfaction du sprinter qui n’a pas entendu le coup de pistolet et qui voit les autres détaler comme lapins en clapiers à couloirs ! La course aux prix, à tout prix.
Roma et les romaines s’imposent, pour redonner couleurs, pied léger, œil brillant, à notre ami aux longs ciseaux !
Tutmalu dit: 17 octobre 2013 à 10 h 02 min
bernard p romancier
avec de diable d’homme et d’acteur qu’est Gérard Desarthe (il n’était pas là? Etrange…)
lecture par Gérard Desarthe du psaume « Vas-tu m’oublier » Lacroix
Oui, Bloom, j’ai oublié de nommer Catherine Tasca parmi les membres du dernier cortège. Je l’avais interviewée longuement, ainsi que Patrice Chéreau, pour le dossier que je leur avais consacré au temps du théâtre des Amandiers pour la revue Masques
http://www.priceminister.com/offer/buy/73752392/Masques-Hors-Serie-N-5-Patrice-Chereau-Revue.html
’ai oublié de nommer Catherine Tasca
Elle sera sûrement à mon enterrement aussi. Vous viendrez, Jacques ? Y aura du beau linge autour du linceul, je vous le garantis.
Tutmalu 11 h 04 min
Tous les survivants de la rdl y seront eux aussi, ce sera une belle messe, avec beaucoup de photographes
@ curiosa dit: 17 octobre 2013 à 10 h 10 min
« sur son déblog, Popol fait de nouveau le coup du mépris sur deux romans de la rentrée… ah, s’il faisait partie d’un jury, cela changerait tout, certainement »: Quand on est au courant de rien, et donc sans curiosité, on se tait. Popol, comme vous écrivez si populairement/vulgairement, est membre de jury…
Si Passou avait du cœur, et suffisamment de vin de Champagne, on pourrait répéter chaque année entre survivants de la RdL une cérémonie funèbre et joyeuse, empreinte de noblesse mais heureusement sans cadavre …
On écrit pas Popol Vuh, mais j’ai vu Popaul…
Moi qui ne vais jamais aux mariages et aux enterrements, rien que cette semaine je suis allé à un mariage gay, à la mairie du 13e arr., samedi dernier, et à un enterrement gay, hier ! Inquiétant, non ?
« Moi qui ne vais jamais aux mariages et aux enterrements, rien que cette semaine je suis allé à un mariage gay, à la mairie du 13e arr., samedi dernier, et à un enterrement gay, hier ! Inquiétant, non ? »
si l’enterrement concernait les mariés du samedi,on comprend votre inquiétude,sinon…
un autre blog littéraire de qualité
http://jplongre.hautetfort.com/
« Moi qui ne vais jamais aux mariages et aux enterrements, rien que cette semaine je suis allé à un mariage gay, à la mairie du 13e arr., samedi dernier, et à un enterrement gay, hier ! Inquiétant, non ? » (Jacques)
C’était le même?
Inquiétant, inquiétant…
Triste, cette histoire de mariage gay…. !
(Précédé par tata simone, il faut le reconnaître)
J’ai interrogé mon chef de section locale socialiste. Sérieusement !
– tu crois que je vais pouvoir épouser mon chien ?
– tu l’aimes ?…
– oui, beaucoup.
– comment il s’appelle ton chien ?
– c’est important ?
– oh, que oui !
– mohammed …
– sois patient, mon frère !
…elle a raison, Clopine, le niveau baisse…
Et notre jacounet qui a failli passer la bague au doigt à son chérichéri …
Pfouittt ! Il l’a échappé belle .
à Sans signature : finissez donc votre phrase : membre de quel jury ?
… un jury d’Assises ?…. non ! non ! et non !
JC je vais pouvoir épouser mon chien
les biquettes et les boucs vont être jaloux
u. a raison, JC est très drôle : comparer les homos et les Arabes à des chiens, c’est original et franchement hilarant.
U. merci pour votre lien 46/56, lu avec intérêt. Le liant dans l’exposé gonfle toujours le volume du discours, révèle sa logique et quand tout est clair à la fin tout peut paraître si évident qu’inutile rhétorique, fallait-il encore qu’une plume s’attarde à ces vains arguments réductibles.
C’est un véritable plaisir de noter l’évolution intellectuelle des lycéens, nos enfants !
– Ceux de 1968 manifestaient pour la Paix au Viêt-Nam
– Ceux de 1981 manifestaient pour l’amour du Tonton
– Ceux de 2013 manifestent pour la non-application des lois de la République concernant l’illégalité d’entrée sur le territoire national
Il me parait vraisemblable que ceux des années futures manifesteront pour un évier bouché au Centre d’Accueil Rocard, à Montreuil la Misère du Monde…
bon public dit: 17 octobre 2013 à 12 h 36 min
… j’adore les chiens, pas de mauvais procès !…
12 h 36 min
quel courage de lire en entier les commentaires du cher pote d’u.
en effet ça devrait être supprimé (que font les modérateurs?)
« C’était mieux avant », est un leitmotiv des pleureuses… et ça n’a rien de wagnérien… c’est plutôt un truc à mi-chemin entre le logo sonore et le ‘theme song’… selon les nécessités de l’emploi, quoi. Naturellement cela ne vaut pas pour les très vieillies personnes quand, par la faiblesse du souvenir des choses vues, ne reconnaissent plus leur monde.
…
Quant aux prix (littéraires et autres), on en fait toute une histoire car il faut bien occuper son temps… même si on sait, qu’in fine, c’est toujours le temps qui décide — much ado about nothing, donc ; et que sa décision est rarement celle des jurés — ai posteri l’ardua sentenza…
…
Pour ce qui est du comique qui voit Chaloux comme un de mes possibles alias, je fais noter que je refuse de tenir en compte les significations possibles (le fameux deuxième niveau) car, sauf fond commun, il ne s’agit que d’une pratique à l’usage de la racaille (en italien deux mots choisis : farabutti e lestofanti).
…
À demain, si le temps et l’envie le permettront.
12h48 JC Pas eu le temps aujourd’hui d’entendre les info en tout cas si celle que vous donnez, ironie? s’affiche en cortège serait prouvé que les jeunes gens ne sont pas exsangues de sentiments de solidarité, de conscience politique bien que cette démarche n’inscrive rien de plus que du symbole.
renato dit: 17 octobre 2013 à 13 h 02 min
Naturellement cela ne vaut pas pour les très vieillies personnes quand, par la faiblesse du souvenir des choses vues, ne reconnaissent plus leur monde
Auto-plaidoyer ?
Tudieu, non ,Bérénice !
Quelle solidarité ? Quelle conscience politique ? Rigolade bien normale de jeunes gens… il s’agit d’amusement conduit par des cornacs qui, eux, en tireront bénéfice.
(…à ce propos, que sont devenus les responsables FIDL ? les Bruno Julliard ? … ne me dites pas qu’ils sont planqués à faire de la « solidarité » active dans les caves luxueuses de la Mairie de Paris, payés à rien foutre ?!)
JC t’as beau n’être qu’une caricature, t’es pas assez réducteur t’as encore beaucoup d’efforts à faire
« payés à rien foutre » C’est du plagiat sous les pavés!
lecteur, nous sommes dans l’absolue nécessité de caricaturer pour être compris…
Compris ?
Dans ce cas il vous faut repeindre tous les murs, y’a du travail du tragique à la farce pour rejoindre l’ascétique dénuement, remaniement des éléments qui composent le vaste ensemble tirant vers l’abstraction pure.
S’il y a du travail, j’ai pour habitude de ne pas le voler à des gens plus qualifiés que moi.
Quant à l’abstraction … c’est un truc glacial, non ?
drâme réel: jc ou le mal comprenant se croyant incompris
Firmin, un prénom de domestique : je préfère, à tout prendre, Thierry.
pauvre jc
Dear Baroz, le Président était là aussi et l’on joua du Schubert, sans donner l’envie d’envahir la Pologne.
le prix Giono à Pierre Jourde…
Je regarde la première photo :
« L’arrivée du lauréat vue du premier étage » photo Passou
Les caméras et micros indiquent dans cet essaim la place probable du lauréat – invisible. Dans le deuxième cercle, un seul passant lève la tête et la main (salut amical) s’intéressant plus au photographe qu’à l’élu du jour…
C’est toujours intéressant de s’intéresser aux digressions…
« du lauréat – invisible »
Puisque c’est une photo de Passou, du premier étage, il ne peut s’agir que du lauréat de l’an dernier.
curiosa dit: 17 octobre 2013 à 10 h 10 min
« sur son déblog, Popol, etc. »
Il est très bien, le blog de P. Edel. Il n’a qu’un défaut : xlew.
Qu’est-ce qu’on joue, lorsqu’il y a des lauréats ? La marche consulaire ?
Alan Hollinghurst, un défibrillateur de particules inextricables ! « L’enfant de l’étranger » (un titre stupide tiré d’un vers de Tennyson) est l’énorme roman récemment traduit chez A. Michel par B. Turle (!) d’un écrivain gay so british… Il raconte, sur la main courante du court 20e siècle, les innombrables et subtiles reconstructions de la mémoire familiale et amicale au sujet d’un jeune poète aristocrate prometteur devenu mythique, tombé au front en 1915, à l’âge de 23 ans. Ce roman est construit autour de cinq moments du temps (1913, 1924, 1967, 1976, années 80 et aujourd’hui), des moments de respiration où les regards sur l’homosexualité masculine britannique parmi les membres des classes dominantes ont à la fois profondément et très peu évolué. L’enjeu est de comprendre, non pas le pourquoi mais le comment de l’évolution des différents regards des protagonistes, parents, témoins et amis, gays ou pas gays sur le poète Cecil Valance. Forcés par la curiosité intéressée et démystificatrice de biographes gays proches des premiers cercles, mais supportant de plus en plus mal les hagiographies officielles frelatées d’une famille qui avait tout intérêt à mentir éhontément sur les véritables mœurs de l’un des siens pour mieux entretenir et vivre de la mémoire mythique de son héros réputé sans tache, nous comprenons progressivement deux choses : l’objectivité historique au sujet des hommes célèbres est un pari impossible, quoique toujours à reprendre jusqu’au moment où cela ne sera plus ni nécessaire ni utile, vu que le mythe et sa démystification ne serviront plus à personne. L’histoire n’est qu’une perpétuelle reconstruction conflictuelle, ici très feutrée, entre sordides intérêts personnels de deux sortes de biographes : les « officiels » qui croient pouvoir (s)illusionner longtemps (sur) la crédulité de leurs lecteurs ; et les « prétendus indépendants » qui croient pouvoir arracher aux premiers ou à leurs proches, des vérités qu’ils auraient de bonnes raisons de leur cacher, alors que la mémoire déclinante de chacun vacille, bégaye, chancelle, reconstruit et répète ce qui l’arrange, puis finit par oublier et ne plus rien savoir…, le temps emportant tout en chacun de nous, que nous soyons on non frappés par le mal d’Alzheimer. Ce roman est une machine de guerre anti-proustienne. Il ne cherche pas le temps perdu, quoiqu’une Madeleine, l’épouse acariâtre de George (le jeune homme dépucelé par le poète en 1913) y fasse quelques apparitions pour surveiller son mari. Le pari est bien de montrer, parmi tous les protagonistes, de quoi sont réellement faits les intérêts mémoriels de la communauté des témoins directs et indirects entretenant le mythe de celui qui n’aura jamais eu l’occasion de devenir un aimable baron Charlus. Il n’y a pas d’Albert ou d’Albertine qui tiennent ici, de gagnants ni de perdants, parce que la mémoire de chacun ne sera jamais autre chose qu’une véritable pute. Le « biographe non autorisé » peut d’ailleurs bien aller se rhabiller, même si on comprend qu’il tienne à se venger de l’auteure de la « biographie autorisée ». Pas sûr qu’il réussisse pour autant à avoir sa peau dans l’esprit de ceux qui reliront toujours des vers usagers devenus insipides, pour peu que les les livres d’histoire les aient consacrés. Reste plutôt ce magnifique moment sommital du roman : l’épreuve de force opposant la vieille Daphné, 83 ans (celle qui fut la récipiendaire, à 16 ans en 1913, des quelques vers devenus célèbres de Cecil Valance), à Paul Bryants, sur l’obstination de laquelle l’enquête se fracasse puisque la vieille dame réussit à résister et à déjouer tous les pièges et ruses destinés à lui extorquer un scoop et des documents inédits. C’est assurément le personnage le plus mystérieux, le plus profond, le plus original et le plus singulier de ce roman fleuve. Si les femmes n’y ont à l’évidence pas vraiment le beau rôle et y sont souvent maltraitées, le mystère de Daphné reste néanmoins entier, en tant qu’épouse et sœur d’une foultitude d’hommes gays et surtout vieille mère flanquée d’un bâtard, un vieux garçon de 60 ans.
Un Proust n’aurait jamais essayé de percer à jour le mystère d’un tel personnage, charpente vivante et édifiante de ce roman abyssal.
Je le recommande chaudement au « prix des internautes de la RDL », -ceux du moins qui prennent encore la lecture au sérieux-, avant que le maître des lieux nous dise lui-même quoi en penser. Ce qu’on attend sans trop d’impatience, car il faut quand même le digérer.
« un seul passant lève la tête et la main (salut amical) s’intéressant plus au photographe qu’à l’élu du jour… »
Non, Christiane, il prend une photo avec son portable … comme les autres.
Diagonal dit: 17 octobre 2013 à 16 h 33 min
l’homosexualité masculine britannique
C’est un peuple de marins, techniquement on voit pas tellement comment faire autrement ; maintenant qu’il y a des femmes sur les bateaux, eh bien on s’occupe des femmes sur les bateaux…
« Si les femmes n’y ont à l’évidence pas vraiment le beau rôle et y sont souvent maltraitées, le mystère de Daphné reste néanmoins entier, en tant qu’épouse et sœur d’une foultitude d’hommes gays et surtout vieille mère flanquée d’un bâtard, un vieux garçon de 60 ans. »
L’histoire se répète en bégaayant !
« eh bien on s’occupe des femmes sur les bateaux… »
A moins que les femmes s’occupent entre elles, Adèle !
C’est un peuple de marins
pas du tout c’est l’contraire..que ça soit une ile est un faux ami.. »perfidousse friend » qu’on dit en brit
« le mystère de Daphné reste néanmoins entier, en tant qu’épouse et sœur d’une foultitude d’hommes gays et surtout vieille mère flanquée d’un bâtard, un vieux garçon de 60 ans. »
Il n’est plus entier, il est résolu.
A moins que les femmes s’occupent entre elles, Adèle !
..c’est la marine suissesse..si chéreaux ça avait pas été un excité il nous aurait fait une mer d’édredon à zurick..mais non..faut qu’ça saigne
Après Chéreau « qui ne croyait pas à la vie après la mort », enterré avec les pompes convoquées de l’église, pourquoi pas Hollinghurst du cercle des poètes gays disparus.
Il y a du Rupert Brooke dans ce résumé de Diagonal, chaudement servi à la plèbe homo qui s’ignore. Brooke, poète adulé du clan Gide, surtout par Gide qui n’a jamais goûté les vieux versificateurs.
Hollinghurst est « gay » et écrit bien, rareté de notre côté de la manche. Il faut le lire en vo. Attendons l’avis de Bloom, même si le sujet n’est pas sa tasse de tea.
Hollinghurst est « gay » et écrit bien, rareté de notre côté de la manche
forcément..baroz les a tous bouté..et bien bien profond
..vous n’avez pas le sens des forces de l’histoire
« le court 20ème siècle » ?
Peut-être est-il court quand il est parcouru en diagonal.
Il a quand même duré 100 années, comme tous les siècles.
Comment ça, notre Jacounet ?
Vous êtes « bâtard et vieux garçon de 60 ans » ?
Je ne dirai pas que XXX ne doit pas s’amuser avec vous tous les jours, non non ..
Vous savez quoi ?
Il faut vous trouver un coach .. Tiens, un marin ..
« gay » et écrit bien, rareté de notre côté de la manche
Ah ?
Vous pensez qu’il y a un rapport de cause à effet, Phil ?
Daaphné, « et » pas « mais ».
Pas facile de lire Hollinghurst en vo. ça change des notices de téléphones mobiles.
Et oui, Besson peut aller se rhabiller.
Jacky,
le coaching marin, je connais ! Mon tarif est plus qu’honnête, 300 euros/h ! et j’ai toujours rêvé de m’occuper d’un papy sympa…
bouguereau dit: 17 octobre 2013 à 16 h 56 min
que ça soit une ile est un faux ami.
Exact. Du coup Nabulione et oncle Wolf sont allés s’enfourguer en Russie, où c’est sans exemple, alors qu’il y a des gusses parfaitement déterminés qui traversent le Channel à la nage sans bras et sans jambes…
@ JC dit: 17 octobre 2013 à 16 h 34 min
Exact ! je ne voyais pas l’appareil… noir sur le fond… noir de l’aile… noire de la voiture devant laquelle il est placé. Quelle image a-t-il donc pu capturer ?
Christiane,
cette forêt de crânes est peut-être une source de joie infinie pour ce photographe pervers ?!
qui t’a fait jury ?
qui t’a donné le goncourt ?
et oncle Wolf
tonton voulait pactiser avec eux..ils sont sensiblement du même tonneau de choucroute..mais voilà churchill avait gouté lentrecote bordelaise..avec des poires..cuites autant dire
christiane dit: 17 octobre 2013 à 17 h 38 min
noir de l’aile
Ami entends-tu, pom, pom…
Photo
Manifestation anti-Valls autour de la petite Leonarda.
Ne la cherchez pas au milieu, elle a déjà disparu.
Je me suis promis de lire Hollinghurst dans l’année Phil, et tout particulièrement The Line of Beauty. Ce que dit Diagonal d’un autre de ses romans me conforte dans mon intention.
J’ai un peu de mal à me remettre des trois stylistes fréquentés ces temps derniers, C. McCann, Richard Powers (un terremotto!) et Sherwood Anderson, le plus résolument cruel des écrivains américains..Alors. j’alterne yin & yang et reprends mon souffle avec, pour le boulot, les frères Tharaud agrémentés de quelques ouvrages clés sur 14-18 et Henri Mouhot en préparation de la petite ballade de Noel. Trop de style, etc….
JC….. dit: 17 octobre 2013 à 17 h 41 min
Christiane,
cette forêt de crânes est peut-être une source de joie infinie pour ce photographe pervers ?!
—
Eh, vous savez qui c’est, JC ? Parce que moi oui, pour la bonne raison que j’étais là quand la photo a été prise. Figurez-vous.
j’étais là quand la photo a été prise. (D)
Sans blague ? Il faut nous en dire plus, c’est passionnant.
Il me semble reconnaître le crâne d’u. à côté de Jérôme Ferrari.
Tout ça manque de motocyclette !
Deurouteusement.
Même pas une petite pétition en vue
contre la fermeture du Lutétia ?
Ouvertement.
ta gueule keupu..
Le niveau baisse.
olémikoeur. dit: 17 octobre 2013 à 19 h 31 min
Même pas une petite pétition en vue
contre la fermeture du Lutétia ?
Ha ben oui où est-ce qu’on va mettre la Kommandantur alors ? A Saint-Quentin-en-Yvelines ou à Marnes-la-Vallée ça risque de compliquer…
« Mais Mitterrand sait, en quelque sorte, déborder par le charme ses propres mensonges. Il a une manière subtile de cloisonner ses vices et ses vertus, d’enchanter les uns par les autres, pour fixer des principes qu’il ne s’applique pas forcément. Les entretiens s’achèvent par hasard sur Jules Renard, «grand écrivain de la Nièvre». Mitterrand, qui fut là-bas député, aime le Journal, et en particulier la scène où la mère de l’écrivain, en 1909, meurt en se jetant dans un puits. Son fils descend la chercher dans un seau. Plus tard, il note : «Pas une égratignure. Il a fallu qu’elle tombe comme un poids mort.»«Il dit, se souvient Mitterrand : « Drôle de façon de me faire orphelin. »» Le Président répète la phrase, la déguste : «C’est affreux, non ?» Et il pouffe comme un vieil enfant-chat. »
Ph Lançon, sur « le renard »
« Le projet de rénovation d’Alrov est un secret jalousement gardé, il inclurait l’ajout d’une piscine, la réfection du spa et la création de nouvelles suites, d’où la réduction du nombre de chambres, qui serait ramené de 230 à 193. »
Ah ben Edouard, il va adorer se baigner ! un bain à remous.
JC….. dit: 17 octobre 2013 à 6 h 39 min
« Le niveau de la RdL a beaucoup baissé ?
Passou peut être fier de nous, les petits lecteurs, les sans-grades, les bolos qui ont un job, des gosses, des soucis, des étagères surchargées, une vie sociale, qui essaient de vivre avec plus de défauts que de qualités et souvent autre chose à foutre qu’enfiler des perles bibliographiques ou des rumeurs de sacristie réservées aux artisans obscurs d’une religiosité littéraire maladive ! »
Très drôle, JC, ça sent la plaidoirie de tribunal correctionnel à plein nez, ou un certain discours politique, ce qui est peut-être la même chose.
« Mon client, Monsieur le Juge, est un de ces sans-grade, de ces bolos, qui ont un job, des gosses, des soucis, des étagères surchargées etc. »
Superbe.
Non exempt d’une certaine bassesse, mais quoi? Il faut ce qu’il faut…Si on veut être un vrai JC, faut y aller.
Quant à prétendre que ceux qui « enfilent des perles bibliographiques » n’ont aucun souci, vous me la baillez belle.
Bonne soirée, homme simple et probe, suc de la terre de France, caporal ignorant de la grande armée des humbles.
Mais ce léger parfum d’autodafé, d’où vient-il?
Erreur de manip. A la crème?=Chaloux.
Au sujet de la petite Leonarda, bien que personne ne m’ait encore demandé un éclairage, je vais néanmoins effectuer celui-ci.
D’une part elle n’est pas si petite que ça.
D’autre part elle doit être expulsée selon les lois républicaines. Où bien les lois républicaines sont bien faites et elle doit être expulsée ou bien elles sont mal faites et alors on les change.
Tout le reste est hypocrisie. Par ailleurs l’école n’a pas à être un « sanctuaire », pas plus que les foyers en tous cas, lesquels sont pour beaucoup très loin de l’être.
Pour finir, les collégiens et les lycéens sont pour la plupart de petits crétins en devenir de l’être un peu moins, nous en avons encore eu une fois la preuve flagrante. Le problème étant que personne ne leur dit assez, d’où aussi l’objet de mon intervention.
La France a sérieusement besoin d’un bon coup de pied au cul pour s’en sortir, je peux vous le dire, sinon on courre à la catastrophe.
@21.56 on courre à la catastrophe… ou à la chasse du même nom… Pauvre type, le fait pitié, comme sanglier sacrifié.
@9.47, Je ne crois pas qu’il faille voir les choses de manière aussi caricaturale à propos de Sylvie Ducas, vu ce qui est énoncé à son propos : « Sans le jargon et les adressages en interne sur les mots de la tribu, le papier pourrait être réduit d’un tiers, et il serait préférable de laisser au clou sa blouse blanche scientifique quand il (ne) s’agit que de remarques de simple bon sens ». Merci néanmoins d’avoir fait l’effort de la lire, même si avec des lunettes quelque peu déformantes…
Non, je pense que les rapports de lutte au principe de la constitution progressive de la domination dominée du champ littéraire par les marchands de soupe vendus aux multinationales sur les « créatifs » qui y résistent ou s’y engonffrent, ne peuvent pas être intimement compris sans l’aide des blouses blanches. Le bons sens ne se déduit pas sponténament d’une théorie des effets des luttes intestines au sein du champ littéraire qui font le sel de notre terre, comme l’a bien montré Genet à propos de Foucault, en l’accusant de ne savoir que bien tourner la salade. Quant à l’autre figure indispensable, celle de Pierre de la Divine Bourde, on voit bien en quoi, sans lui, un Eribon n’aurait su faire état de la complexité de sa propore sociobiographie queer… s’il n’avait su entremêler, de retour à Reims, sa pensée autobiographique à celle de ses deux pères spirituels, l’un homo l’autre hétéro. Et je ne parle même pas de l’effet de désenchantement dévastateur provoqué par un Bernard Lahire, dans sa lecture de Kafka, quand il décrit les conditions de possibilité de la genèse de son oeuvre de créateur, au moment où il avance… Non, non, croyez moi, u., les blouses blanches savent bien mieux que les nous autres les écrivains ce que nous voulons dire nous-mêmes, c’est une évidence… Pourquoi toujours les jalouser et vouloir les aplatir en les accusant des pires platitudes les plus plates ?… C’est pas très correct !
JC….. dit: 17 octobre 2013 à 13 h 37 min
‘…lecteur, nous sommes dans l’absolue nécessité de caricaturer pour être compris…’
être compris par qui, dutrou? tes collègues garde-champêtre ou le coUillon qui hoche de la tete ici, comme ces clébards en peluche, a chaque fois que tu pete sur le site de Passou? tain… t’as toujours pas compris que t’es pas marrant ? non mais alors pas du tout ? tiens, la marine de guerre est plus marrante que toi (et c’est dire hein)…on t’a menti, mon grand…oui je sais, c’est une autre grosse déception a avaler de ta part, toi qu’est a l’automne de ta p’tite vie…mais t’es aussi marrant qu’une verrue sur le zob quand la Kate Winslett fait signe qu’elle est partante pour une course d’obstacles…nah…c’est gratos…la maison Abdel & Co t’offre des concombres des sables a moitie prix…comment ? tu les mets ou tu veux, mon grand…tant que ca fait pas peur aux ânes et aux chèvres, hein…
P.S. suis passé prés de la Seyne-sur- Mer, cet été…tain…ca sent presqu’autant qu’a Porquerolles…
Leonarda ou leonardo… ?
Ne rions pas, les Genders envahissent l’Ecole,.. et la Koso-war « pas si petite » en effet, me semble un homme (un remake de l’affaire Taubir…) Bref, après le père, est-ce que la mère ne nous aurait pas menti ?
Sinon; pourquoi gâcher cette joie -une fois par an après tout- des Prix littéraires si français en effet, par des considérations Sorbon-nardes (Bourdieu + Mitterand… = Attali sans prix)
Pascal et son pari, à la rescousse; vite!
D’une part un auteur qui échoue, tire de cela une immense gloire (Céline…). Et s’il avait réussi, il n’en resterait pas moins en quête de talent (BHL…). Mais pour peu qu’il en obtienne un, plus ou moins bidonné, pour exister, il lui en faut absolument un autre (Moix..). Ou, qu’il en obtienne un, en le méritant vraiment, ça ne l’empêchera pas de devoir impérativement faire oublier ce Prix… par exemple avec le Nobel (Camus, Le Clézio…).
Ah le Nobel!
Là la farce est totale (Sartre avait bien compris le coup de Pub). Car c’est à chaque fois, le couronnement de « la vie d’Adêle » (porno lesbien filmé hors harem par un Maghreb… et primé l’année du mariage homos; si c’est original çà). Bref le Nobel c’est Obama qui en tombe de l’arbre… Kouchner qui n’a plus à aller en Afrique…
Mais reste le rituel, le cérémonial merveilleux à mes yeux. Du palais royal de Stockholm… à Drouant; quel restau ! merveilleux déjeuners et diners. Nécessité de feindre: ne pouvoir venir… se faire attendre… dire qu’on à rien dire… en sortant et en entrant…
Beaucoup n’achèteraient pour rien au monde un livre de la rentrée (plongés dans leurs classiques…) mais se délectent de lire simplement le menu, prêts à se faire inviter à n’importe lequel de ces prix parisiens; tiens celui de la Closerie… que j’adore; pourquoi pas. Mais pourquoi ? non pour rien « j’ai pas de livre », « j’ne suis pas avide de gloire »… « oui juste pour voir » et boire un coup…
Alors, on va tout de même pas nous les enlever ces fameux « Prix littéraires », sous prétexte de dépoussiérer, de respecter la mixité sociale, de fraudes, de faire des économies de fonctionnement… ou pire encore: par solidarité avec un(e) jeune talent expulsé(e)
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…changer,…de partis,…ou de religions,…
…………..comme de vos chaussettes et slips,…de tout les jours,…
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…Non,…les parfums sont tous les mêmes, il n’y a que l’étiquette qui change,…là aussi,…
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…élisés – les,…pour vos intérêts immédiats,…et ne laisser pas traîner les peaux de bananes dans les hémicycles,…
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…les poubelles adroites se feront un plaisir de récépissé tout vos déchets organiques en commentaires des gauches à se mettre,…une fois étalés en place publique,…
…tous renversés à l’envers offerts aux endroits,…
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…c’est triste spectacle, d’être éligible pour cautionnez un système conservateur d’industries de maquereaux,…et de voir son industrie des productions s’envoler au global,…
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…merci,…allons aux putes,…mes frères, rejoignons les brigades de chocs de nos soeurs adroites,…encore gauches à se mettre au tapes-huns,…
…
…enfin, une industrie macro à l’€uro,…
…les fesses à l’envers sur l’échiquier,…pour nos gay’s de la direction,…
…la France » queue » du bonheur sur les gloires cintrés en cases d’échecs,…
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…l’€urope nous suie,…vous penser mêmes des émules d’outre-atlantique nous imitent le pas,…rien d’impossible aux citoyens les carottes aux fesses,…queues du bonheurs la re-productions copier/coller,…en gay’s-prade Normale Sup,…E.N.A.,…moi les oreilles aux bites – P.C.,…à la pensée unique,…
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…la 3D,…peine à s’amender en manque de sève des troncs à glands à saigner d’amour aux encres écrasés d’abrutis,…bien vue,…Sissi,…
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…guerre et paix, queue du bonheur les fesses en l’air,…
…nos Zorro’s,…nos Stroumpffs,…Gargamel nous la France à la bio-éthique des plans Marchall aux Robin des bois à deux balles,…souvereigne-nous le trognon,…Stop,…etc,…Ah,…Ah,…Bip,…Bip,…nous l’Ah,.la défence,…équitable,…
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…c’est grave,…même à l’eau de Vichy çà gaze,…etc,…
…Perrier moi un verre,…sur la zoophilie à l’€uro,…pour un écul d’or,…alambiqué du terroir,…etc,…
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Quels que soient les alibis et justifications à la noix de coco qu’on puisse imaginer pour la défense des prix littéraires, le prix Cons se Gourent ( comme les Médicis,Renaudot, Nobel etc.) procède de l’idée imbécile qu’on peut établir des hiérarchies en art, trouver plus de mérite à Vinci qu’à Raphaël ou l’inverse, à Ingres plutôt qu’à Delacroix ou l’inverse, à Céline plus qu’à Proust ou l’inverse, à Duras plutôt qu’à Sarraute ou l’inverse, etc. etc. Il faut être une bourrique abandonnée des dieux pour se prêter à des débats et des cérémonies aussi ridicules et infantiles que les distributions de prix du mois de juin dans les écoles de grand-papa ou de médailles en chocolat dans les grotesques compétitions sportives qui font l’ordinaire distraction d’une humanité décérébrée. Que les gens qui se mêlent de décerner les prix trouvent là une occasion de rigoler et de picoler ensemble un bon coup ne saurait gêner personne, mais prendre leurs pitreries au sérieux est un signe d’altération grave des fonctions mentales.
Je rêve d’une voiture piégée bourrée de TNT, garée sur le trottoir juste devant chez Drouant, et boum en pleines délibérations. Tu imagines les commentaires dans la presse : prix Cons se Gourent 2013 non décerné faute de jury ! Hi hi ! Sans être aucunement sanguinaire, on se dit parfois qu’il y a quand même beaucoup d’explosifs gaspillés du côté de Bagdad ou de Damas, alors qu’ils seraient bien plus utiles ailleurs.
« L’académie Goncourt a décerné son prix annuel à M.Marcel Proust,pour son roman « A l’Ombre des jeunes filles en fleurs »qui a paru aux éditions de la Nouvelle Revue Française et dont notre revue elle-même a publié d’importants fragments dans le premier numéro de sa nouvelle série.Nous ne pouvons que saluer avec joie cette décision qui vient confirmer une admiration chez nous déjà ancienne et que nous nous sommes efforcés,dès avant la guerre,d faire partager à nos lecteurs.
La presse quotidienne,que trop souvent gouvernent des préoccupations d’un ordre assez étranger à la littérature,s’est élevée,dans son ensemble,contre le choix de l’Académie Goncourt,à qui elle a reproché d’avoir avantagé,contrairement à ses traditions,un auteur qui n’est plus de la première jeunesse.Sans vouloir discuter les mérites respectifs des concurrents de M.Marcel Proust,parmi lesquels plusieurs avaient incontestablement du talent et verront leurs oeuvres ici aussi favorablement que possible appréciées,il nous sera bien permis de faire remarquer que la jeunesse d’un écrivain ne doit pas se calculer exclusivement d’après son âge.
Du jeune homme qui,s’assimilant avec adresse une formule déjà fatiguée,réussit à lui donner un éphémère brillant de nouveauté,ou de l’écrivain,qui ne se met au travail que sur le tard,poussé par le seul besoin de transcrire la vision profondément inédite et,si l’on ose dire, »impaire »qu’il a des choses,et particulièrement du monde intérieur,quel est le « vrai jeune homme »?Pour le décider,ne faut-il pas regarder de quel côté l’avenir est le mieux servi,de quel côté la littérature se trouve la moins close,l plus exposée à se renouveler?En d’autres termes,ne faut-il pas mesurer la quantité de jeunesse que contient l’oeuvre,plutôt que celle que son auteur a la chance(déjà suffisamment agréable et qui se passe de récompense)d’être doté?Si L’Académie Goncourt
a procédé dans un tel esprit à l’eamen des ouvrages qui lui étaient soumis, ne faut-il pas plutôt l’en féliciter que l’en blâmer?Ne faut-il pas lui être reconnaissante d’avoir couronné,au lieu du plus jeune,le plus rajeunissant de tous les romanciers qui briguaient ses suffrages?
Marcel Proust en effet,nous le prétendons et nous voudrions beaucoup pouvoir un de ces jours le démontrer,est au premier rang de ceux qui viennent nous rendre la vie.Sans peut-être s’y être consciemment efforcé,il renouvelle toutes les méthodes du roman psychologique,il réorganise sur un nouveau plan cette étude du coeur humain,où excella toujours notre génie,mais que le romantisme avait,même chez nous,affaiblie,relâchée,obscurcie.
Le choix de l’Académie Goncourt,même s’il a déplu à quelques journalistes,sera certainement ratifié par la génération qui vient.Peut-on souhaiter meilleure preuve de justice? »
Jacques Rivière, »La Nouvelle Revue Française »
1ER JANVIER 1920.
« le prix goncourt un accélérateur de pitres »..jean marron fait le plus gros bozon
Le choix de l’Académie Goncourt,même s’il a déplu à quelques journalistes,sera certainement ratifié par la génération qui vient.Peut-on souhaiter meilleure preuve de justice?
non bien sûr, le journaliss se fout complétement du jugement des générations futurs..ses raisons pour ça sont maous
à Céline plus qu’à Proust ou l’inverse
non jean marron, le jury goncourt s’en veut juste d’avoir « raté » céline..je crois que dans ce mot tout y est..le jury sait bien que c’est un accélérateur de pied dans l’cul..pour le reste bon..djust biznèce..et ça compte meusieu jean marron d’entretenir un biznèce, c’est comme une flamme à l’écrivain inconnu sur le quel on fait rostir des saucisse de toulouse c’est certain..choisir entre tartenpion et podunk..dans le secret lassouline et tout le jury et les marchands du temple atttendent un jésus pour les fesser
mais non dédé..t’as faux..les djeunes sont bien à leur place de djeune..et les vieux de la rdl aussi..alors qu’il ne devrait pas avoir de country ..c’est les journaliss qui sont des accélérateurs de marine, vendre du papier, preuve que les générations futurs ils s’assoient dessus avec voluptée
@8.41 prix Cons se Gourent 2013 non décerné faute de jury ! Hi hi !???
Les cahiers au feu et Passouline au milieu… T’aurais bonne mine à plus pouvoir faire part de tes fantasmes d’accélération de la pulvérisation générale sur le blog du Con Gourré…
« … tes collègues garde-champêtre ou le coUillon qui hoche de la tete… »
Je n’aurais jamais le bâton de Jacques mais j’ai les balles d’Abdel.
Merci, Abdel!
@2.37 Gargamel nous la France à la bio-éthique des plans Marchall aux Robin des bois à deux balles,…souvereigne-nous le trognon
Ah oui, je crois comprendre ce qu’il veut nous dire, dans ce fragment-là…
les Goncourt, Tharaud et autres Lacretelles dit: 17 octobre 2013 à 22 h 40 min
Merci aussi, Messieurs, de m’avoir lu.
Cette critique (sur la fausse science inutile) n’est pas dirigée contre l’ensemble de la corporation, mais seulement contre cet article.
C’est une réaction d’humeur qui note simplement l’écart qui sépare les intentions de l’introduction et les résultats modestes de la conclusion.
Where’s the beef?
Mais comme je l’ai écrit, j’ai tiré profit de l’article, dès lors qu’il s’agit d’histoire littéraire.
Il est vrai que ce n’est pas difficile, compte tenu de ma propre ignorance sur ce sujet.
« Sartre avait bien compris le coup de Pub). »
Blindé de thunes comme il était…!
Et yen a qui s’appliquent pendant des dizaines et des dizaines d’années à faire consensuel pour enfin décrocher la prestigieuse médaille
porno lesbien
c’est peut-être la mode
« filmé hors harem par un Maghreb… »
ça dérange tes préjugés? il aurait été French,suédois, us, Brit , ça t’aurait moins géné ou paru normal ?
« et primé l’année du mariage homos;
si c’est original çà). »
si c’était pour faire ch, c’est réussi
« le Nobel c’est Obama qui en tombe de l’arbre… »
En son temps, le Nobel de la P à Kissinger…
« John Brown dit: 18 octobre 2013 à 8 h 41 min
Je rêve d’une voiture piégée bourrée de TNT, garée sur le trottoir juste devant chez Drouant, et boum en pleines délibérations.
J’ai entendu le récit d’élèves de classes préparatoires s’étant fait embaucher pour un grand dîner de sommités qu’ils avaient des raisons de détester.
Ils n’avaient pas de bombes mais des saucières, et ils avaient décidés d’être des serveurs maladroits, très maladroits.
« Pas une robe sans taches »…
De la sauce, pas du sang!
@Sergio dit: 17 octobre 2013 à 18 h 17 min
Oui, l’ami. Bien entendu…
@Bardamu de 1.03… Ah ouais, vous avez pas aimé « la vie d’Adêle » (porno lesbien filmé hors harem par un Maghreb… et primé l’année du mariage homos ; si c’est original çà) ?…
Mais quoi au juste dans tout ce voyage au bout des ténèbres… car on a du mal à faire le tri dans la daube idéologique sous jacente :
– le cinéaste maghrébin qui oserait venir se rincer l’oeil à peu de frais dans l’ancien pays colonial ayant consacré le mariage pour tous ?
– La fin des harems en terre maghrébine, d’où la nécessité de s’exiler faute de nourriture pour en parler dans des contrées où se seraient répandu leur substitut ?
– L’inexistence des pratiques saphiques au Maghreb, civilisation pure et hétéro, à la différence de la nôtre pourrie par le capitalisme dégénéré ?
Quoi au juste dans tout cela, hein ?…
boh zouzou est un accélérateur de calçon..il a juste pensé faire mouche sur bourdieu et les gauchiss et encore fumé la proie pour l’ombre, bourdieu qui jamais n’aurait commis ce genre de papier, évidemment..et zouzou le sait..mais il se prend pour le hussard..tout pour la cause..étché homo
De la sauce, pas du sang!
jean marron se voit en érossetrate de la pompe a merde et toi en larbin foireux..ha elle belle la droite française
..on la rconnait a ce que quand qu’elle se tire dans les arpions elle gueule que c’est un coup des communiss..
La comparaison d’extrême droite critiquée car incomprise entre Christiane Taubira et le cousin éloigné de l’homme, loin d’être insultante, est un hommage adressé à nos proches parents simiesques.
« bourdieu qui jamais n’aurait commis ce genre de papier » (bouguereau)
Ta tendresse te perd, mec.
Bourdieu construit son système sur une idée simple (toute différence est une domination dissimulée) et le fait progresser grâce à un principe qui est digne du baron de Münchausen (il faut objectiver la subjectivité, qui doit à son tour objectiver cette subjectivité, qui doit…).
Comme cette régression infinie est impossible, le fonctionnement véritable repose sur une position non-dite et hors-jeu qui est un pur principe d’autorité: Bour-Dieu lui-même.
Les effets de cette domination cachée (la sienne, la seule qui ne soit pas mise en cause) ont été considérables sur ses disciples et, au-delà sur le public.
Au début du 19ème ont paru des textes sur le baron de Münchausen qui étaient une critique indirecte des apories spéculatives.
Remarque que rapprocher Bourdieu de Hegel, c’est lui faire un sacré compliment.
hommage adressé à nos proches parents simiesques
et tu te sents des dispositions pour faire le porteparole..
Encore réveillé à 9 h 58 min ? Même les lémures de la nuit ne respectent plus les grandes traditions ?!
Bloom, vous lisez les Tharaud, c’est une bonne idée. Le club des privés de pléiade ont des ressources. mais quels Tharaud ? Ceux du maghreb ou ceux l’europe centrale
Suite
Après avoir mis au point son dispositif spéculatif, qui est très simple, Bourdieu peut ensuite le déployer en traitant à sa manière les données les plus diverses, du langage de l’ouvrier à l’appartement du cadre, de la thèse du prof aux jouets des enfants, ce qui semble en faire un penseur très ouvert.
Comme il est très intelligent et bosseur (parfois en équipe), il ramène forcément dans ses filets de très bonnes choses et parfois même des trésors.
C’est comme pour Hegel: il faut tirer profit de ces bonnes analyses, tout en laissant soigneusement de côté le principe explicatif qui prétend en rendre compte.
— Et merde, plus de café, même pas du Nes.
Ta tendresse te perd, mec
..je parle du papier zouzou..jamais bourdieu ne l’aurait écrit, il ne s’y serait pas du tout reconnu..et ça n’enlève rien a une certaine valalidité dailleurs..je te comprends toujours beaucoup mieux que l’inverse..c’est prétentieux je sais, mais relis le ce papelard..
quant a bourdieu..viens pas me faire pleurer
– Et merde, plus de café, même pas du Nes
ton pouce dans l’cul zouzou..comme les cosaques
et ça n’enlève rien a une certaine valalidité dailleurs
à mes peitits noeils des arguments du papier, chus pas l’genre a dire que c’est la faute de nonos de céline et de bloy
Bourdieu est un maître suffisamment puissant et pervers pour que le disciple, pour exister, ait le choix entre se soumettre ou se révolter, et le tuer.
Ses bons disciples sont ceux qui ont été capables de le rejeter (Passeron, Boltanski).
Les autres, les soumis, ont eu une existence misérable, me semble-t-il.
C’est toujours le cas?
« je te comprends toujours beaucoup mieux que l’inverse.. »
Normal, mec, tu viens toujours ici en larvatus prodeo.
(Je veux devenir larve pour l’amour de Bour-dieu, c’est bien ça?)
Alors que le père u. est franc du collier!
Ne viens pas me dire le contraire.
C’est toujours le cas?
..bon zouzou..la première choses dans tous les cas c’est de reconnaitre ses énnemis et ne pas les confondre avec le pied de cochon fariné de son copain..daccord ?
aprés le loup il est terribe et affreux et mange les enfants..c’est sûr..
« à mes peitits noeils des arguments du papier »
Je ne dis pas le contraire, je dis seulement que toi et moi, sans trop de travail, serions arrivés tout seuls comme des grands à des conclusion assez semblables sans devoir en faire une thèse.
Pardon? La « science sociale », c’est le sens commun mais validé?
Pourquoi pas.
bon comme c’est pas du bourdieu faisons feu sur toute la science sociale..
tout ça pour un papier qui fleure le bon sens travesti en baratin universitaire ?
là tu peux attaquer toute l’université et dire qu’une bonne école de commerce a 30 000 € n’aurait pas validé le travail..jicé te paies des coups t’as bien mérité des simiesques
« là tu peux attaquer toute l’université »
Eh oh, je ne suis pas poujadiste.
Je juge seulement toujours sur pièces.
Enfin, j’essaie, pas facile.
Salut, je vais rejoindre la croisade des enfants.
(pour leur foutre des claques)
je ne suis pas poujadiste
tu tires au tromblon sur le canada dry et tu fais venir le chicago tribune pour la photo, capone t’envoie ton enveloppe..poujade aurait pas osé
(pour leur foutre des claques)
bof..laisse les apprendre tout seul, la vie est assez dur avec eux
la croisade des enfants
on ne sait si c’est pas une légende..et vraiment si ce qu’on en dit est vrai, y’a pas de quoi en rigoler
je comprends que tu râles.
La question est
tu te fais avoir ou pas ?
Cela y ressemble.
Ce n’est pas sûr pourtant.
Les puissants tombent de plus haut que les petites mains. Bing. Se font mal.
Mais si tu rêves d’être puissant post mortem alors tu te fais avoir.
Si tu te fais pas avoir à marner pendant que d’autres bouffent chez Drouant c’est que tu y trouves assez de plaisir.
Je suis pas sûre parce que t’as personne à ton niveau pour une discuss qui vaudrait le coup pour toi : enrichissante alambiquée qui mènerait quelque part te remplirait de satisfaction.
Maintenant si, à ton humble ouvrage de force tu trouves plaisir, alors laisse tomber les puissants.
Être envieux ça sert à rien.
Moi aussi je marne pour beaucoup qui glandent (il m’a-t-il dit sans complexe aucun « je glande et j’échappe à ma femme »).
Mais je m’en fous ; j’ai ma conscience pour moi, tranquille, j’arnaque personne.
Je ne glande pas, et je n’échappe à personne.
C’est un petit destin contre un grand destin ; encore faut-il au jour le jour être heureux. Là, c’est pas gagné pour moi.
Salut, bonne journée,
je sais pas si je parle à u. ou à bouguereau. Ou aux deux.
rose
tout seul, tout seul….vont déjà pas dans la rue « tout seul »
vont déjà pas dans la rue « tout seul »
..trés juste, mais la part du feu entre moi et nous c’est le plus gros taf en politique non ?..bref c’est du boulot qu’on fait en marchant un peu
..je sais phil..tu vas dire qu’avant il y avait la conscription et que d’étre confronté aux avances des sodomites analphabètes de province c’était autrement coton..et que ça formait autrement les caractères..et que dailleurs t’en sait quelquechose..on te croit!
jawohl, bougreau. aujourd’hui nos amis allemands refont la bataille de Leipzig. La France avait passé le sacre sous le boisseau, aussi bouchée que sa jeunesse ipodée.
Arrogance parisienne injustifiée
…
…de l’arbre aux allumettes,…en passant par les bûches,…
…une industrie de bûcherons adroits sur papier Guise,…etc,…
…
…le discernement devient un bâton d’augures,…encore faut t’il l’entretenir et s’en servir à bon escient,…en toute réserves et ressources,…etc,…
…
La plupart de nos membres ont un certificat d’étuves
pour que clopine nous redise comme dédé qu’elle quitte ce blog a jamais
Grand Prix de la franchise pour mon époux qui déclarait hier :
« L’idéologie sans-papiériste ne peut être celle d’un parti de gouvernement »
Mitterrand se taisait : trop de choses à dissimuler, soupeser, avant de choisir avec finesse
Hollande se tait : n’a aucune idée de ce qu’il faudrait dire, ou faire, imbécile heureux
c’est çui qui dit qui ê
T’aurais bonne mine à plus pouvoir faire part de tes fantasmes d’accélération de la pulvérisation générale sur le blog du Con Gourré… (Boum chez Drouant)
C’est pas faux, ça. Quoique… J’irais me faire voir chez Popaul Edel ! hi hi !
Vu l’autre jour un portrait de François Hollande en paletot jaune par Gérard Garouste; ça s’appelle « les Libraires aveugles »; en fait, c’est une parodie (très réussie) de la « Parabole des aveugles » de Breughel croisée avec le couple Don Quichotte/Sancho. Hollande est en Sancho et se laisse guider par un âne. Le message politique se déchiffre 5/5. Vu aussi, juste à côté, un portrait de Patrick Bruel dans une « Cène » de Philippe de Champaigne. BHL, évidemment, n’a rien vu de tout ça. Nul, ce mec.
Devoir choisir un parmi les centaines JBrowm, surement aussi difficile après filtrages multiples que d’avoir à opter pour une orchidée dans une serre, une femme dans la foule d’un soir qui aurait invité les plus belles, de là à offrir un explosif pour détruire l’idée violente du choix vous explose d’une drôle de manière, un stock de frustré datant d’une autre guerre qui n’aurait vieilli dans la bêtise sanguinaire ni dans l’intention à ce point relâchée qu’elle puisse toucher à un grand nombre en se trompant par la méthode non-discursive, qu’est-ce qui vous prend? Buenos aires?
Patrick Bruel! Ou ça ou ça? Je suis fan!
Où ça où ça bien évidemment…élémentaire
Patrick Bruel! Ou ça ou ça? Je suis fan! (Bérénice)
le dernier personnage à gauche de la « Cène » de Philippe de Champaigne au musée des beaux arts de Lyon
qu’est-ce qui vous prend? Buenos aires? (Bérénice)
j’avoue que j’ai une petite nostalgie
12h22 Vous aurez beau dire et beau faire FH en produit de super-marché post Sarkozy ne sait pas encore au juste ce qui sortira de sa chaîne de fabrication, dans 3 ans il sera sorti en ayant pris comme en manufacture une autre forme bleu blanc rouge et vous aurez vieilli d’autant plus que vos attentes déçues s’afficheront dans le débit de vos comptes sans que rien et personne n’efface la trace indélébile des années sur la maturité avancée et pour cela vous déprogramme irrémédiablement du cahier des charges. Il n’y a pas d’amour heureux.
tu dvrais augmenter le poisson..c’est a dire le phosphore et le calcium dans tes rations béré..dla muscu la dsus..la surpuissance du pastis et du porc ne profite qu’au jury goncourt..c’est des athlétes de haut niveaux
Bougue du bourbon? Four roses? Pas terrible terrible, une idée de la carte des vins au menu cette année?
Vu aussi, juste à côté, un portrait de Patrick Bruel dans une « Cène » de Philippe de Champaigne
patrick c’est fugitif mais note bon roi françois c’est gravé dans l’marbe jean marron..c’est ça le 5sur5..garouste se met lui même a la remorque de cette locomotive gonflé a bloc de sa chaudière nucléaire..et qui pourtant ne pollue pas jicé à l’habitude de dire qu’un de ses poil de cul suffirait à la faire tourner pour 1000 ans!..oncle wolffy à la niche épicétou
« Il n’y a pas d’amour heureux. »
Courage, Bérénice !
La littérature préfère les amours malheureuses…
Quand on ouvre, on tombe sur la photo.
Le type à gauche est un flic.
C’est même invraisemblable comment parfois la maison poulaga laisse dépasser sa queue.
Marguerite
Son col roulé est aussi large que si elle était un homme-tronc, sans cou comme le père Lanzmann.
Le gilet est fort laid.
Les bottines mutines.
Le manteau est princier.
Il recouvre un kilt qui évoque des amours de cour d’école.
« Les prix littéraires : des accélérateurs de particules »
Ce qui est admirable dans ce titre, c’est que bouguereau n’ait pas exploité la rime.
abdelkader dit: 18 octobre 2013 à 0 h 38 min
Ce cas singulier de démence nous a intéressé, s’agissant d’une exceptionnelle croissance de la tringle à rideau en bois d’olivier raccorni, détruisant heureusement ce qui restait d’un cerveau monotâche, inapte à l’humour potache.
Comment s’appelle le type en costard, assis sur le fauteuil roulant, à côté de Dargueritte Muras ?
Y a plus cons que les vieux soixante huitards : les jeunes !
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