de Pierre Assouline

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La République des livres
Les traductions aussi ont une histoire

Les traductions aussi ont une histoire

« Savez-vous pourquoi la traduction des livres d’histoire comme objet d’histoire laisse totalement indifférents les historiens du culturel ? Nous non plus… De fait, après avoir essuyé bien des refus, nous avons eu le plus grand mal à en trouver un qui veuille bien s’y coller ! ». Heureusement, Bernard Banoun a tenu bon. Ce germaniste est le maître d’œuvre, avec Isabelle Poulin et Yves Chevrel, du dernier tome de la monumentale Histoire des traductions en langue française (1920 pages, 48 euros). Une somme en quatre volumes qui court de l’invention de l’imprimerie jusqu’à la fin du XXème siècle éditée par Verdier sous la direction d’Yves Chevrel et Jean-Yves Masson. Elle impressionne non seulement par son épaisseur (des milliers de pages avec zooms sur des traducteurs, index et bibliographies) mais par la diversité, la richesse, l’originalité des angles d’études et surtout par son exceptionnelle densité. Elle permet de revisiter l’histoire culturelle au prisme de la traduction. Quelques deux cents universitaires de toutes nationalités y ont collaboré. On y trouve même, au sein des études globales sur tel phénomène ou telle discipline, des portraits de traducteurs, des focus sur la reproduction des oeuvres complètes de Freud au PUF, sur la traduction pionnière mais contestable de Kafka par Alexandre Vialatte ou encore les libertés prises dans la traduction des titres de films

« Ainsi « Der Himmel über Berlin » de Wim Wenders (littéralement « Le ciel au-dessus de Berlin ») est traduit par « Les Ailes du désir ». Les titres de plusieurs films de Luchino Visconti présentent des transferts intéressants : le titre français « Sandra » traduit « Vaghe stelle dell’Orsa » (littéralement « Belles étoiles de l’Ourse », incipit du poème « Le Ricordanze » de Leopardi que récite un personnage ); « Violence et passion » correspond à « Gruppo di familia in un interno » (groupe de famille dans un intérieur) ; enfin, « Les Damnés » s’intitule en italien « La Caduta degli Dei » – La Chute des Dieux… Depuis quelques temps, les distributeurs aiment bien conserver les titres anglais : « Pulp Fiction », « Breaking the Waves », « Trainspotting »… Et comme d’habitude, les Québecois sont les seuls à faire de la résistance en soucieux en gardiens du temple de la langue française. Chez eux, ces films deviennent donc « Fiction pulpeuse », « L’amour est un pouvoir » et, plus cocasse et néanmoins énigmatique « Ferrovipathes » (sic).

Et encore, la synthèse ne se veut pas exhaustive malgré son « ambition de totalité ». Le XXème siècle aura vu sur sa fin un spectaculaire accroissement du nombre des traductions à proportion de l’intensification des échanges de biens culturels et des réflexions aussi théoriques que méthodologiques sur une pratique constituée en discipline. La perspective historique permet de comprendre par exemple l’arrivée tardive de la littérature japonaise dans notre champ de vision , ou les origines de la percée du « boom » latino-américain dans les années 70 ou encore la création de nombreux néologismes qui écorchent souvent les oreilles dans les traductions de philosophie et de psychanalyse. La césure que constituent les années 1980 se manifeste dans les différents domaines où s’exerce la traduction : littérature, philosophie, cinéma, BD, poésie, théâtre, auteurs grecs et latins etc. Impossible de tous les traiter dans la dimension d’un article. Retenons-en principalement un : l’histoire -puisque c’est pour cette discipline que les maître d’oeuvre de cette somme ont eu le plus de mal à trouver un spécialiste. Et là, stupéfaction : l’étude fouillée qui y est consacrée révèle un vide vertigineux. Rien ou presque alors que la place des traductions dans une discipline est un révélateur de son historicité.

La synthèse confiée à Olivier Baisez et Thibaud Lanfranchi nous rappelle que, là aussi, l’anglais est la langue la mieux représentée. Ou  que le grand nombre de livres traduits sur la République de Weimar et sur le nazisme illustre bien la rencontre les logiques commerciales et scientifiques. Les deux auteurs distinguent les traductions de convictions des traductions de controverse : dans le premier cas, l’historien se fait fort de persuader un éditeur de remédier à une scandaleuse lacune afin de combler un vide historiographique (le cas de la traduction collective du Siècle des Fugger de Richard Ehrenberg) ; dans le second, il s’agit d’éclairer le public français sur un débat essentiel se déroulant à l’étranger (les livres d’Alfred von Wegerer, de Fritz Fischer, Christopher Clark, Gerd Krumeich sur la responsabilité de l’Allemagne dans le déclenchement de la première guerre mondiale).

Mais si, autre exemple, la controverse sur la nature démocratique du régime politique de Rome née dans les années 1980 avec Fergus Millar a fini par trouver écho en français au début des années 2000, on peut toujours attendre la traduction de l’ensemble des travaux d’Américo Castro et Claudio Sànchez Albornoz au cœur d’un débat sur les origines de la crispation identitaire de la nation espagnole. Le réflexe de nombre d’éditeurs est encore de juger inutile de se lancer dans de coûteux chantiers de traduction puisque les premiers concernés par ce marché sont des chercheurs ou des étudiants censés maitriser la langue de leur spécialité. Ils se défaussent aussi sur le rôle de transmetteurs de toute une historiographie étrangère non traduite que tiennent la Société féodale de Marc Bloch, Economie rurale et Vie des campagnes de Georges Duby, les Origines de la plèbe romaine de Jean-Claude Richard…

Les éditeurs n’ont alors recours aux historiens qu’à titre de passeurs. Le cas notamment d’ historiens-traducteurs tel le médiéviste Jean-Philippe Genet à qui l’ont doit (avec sa sœur, Nicole Genet) en 1989 la version française des Deux corps du roi d’Ernest Kantorowicz paru en anglais en… 1957 ! Le cas également de la médiéviste Julia Bastin, qui a signé la traduction française d’un autre classique l’Automne du Moyen Âge de Johan Huizinga. Eu égard au faible nombre de traductions d’historiens étrangers en français au XXème siècle, on ne s’étonnera pas du nombre encore plus faible de retraductions. Le Napoléon de Tarlé et le Virgile père de l’Occident de Haecker sont des exceptions. Mais avant de retraduire, il faudrait commencer par traduire. ..

Ouvrez les fenêtres ! L’histoire apparaît vraiment comme le parent pauvre de la traduction. Il semble, à l’examen des catalogues (la somme de Verdier s’arrête en 2000), qu’au XXIème siècle les éditeurs d’histoire soient plus tournés qu’avant vers l’étranger, d’autant que les aides à la traduction du CNL ne faiblissent pas. Quelques lueurs inclinent à un relatif optimisme : l’audace de petites maisons d’édition (L’Eclat, La Fabrique, Amsterdam…) et la réduction des délais de traduction. L’internationalisation de la recherche n’y est pas étrangère. Reste à savoir si l’histoire restera encore à distance des grandes tendances qui se dessinent pour la littérature générale :  une augmentation « faramineuse » du nombre des traductions toutes disciplines confondues et, plus relative, du nombre de langues traduites ; le rôle du traducteur comme « lecteur par excellence » ; et, le dernier mais pas le moindre, les progrès stupéfiants de la traduction automatique. Un phénomène que Bernard Banoun juge aussi « fascinant qu’inquiétant » dans le dernier numéro de la revue TransLittérature. Car s’il se généralise, nonobstant la connaissance du domaine traduit que l’on exige de lui, le traducteur ne sera plus qu’un réviseur.

(Photos D.R.)

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commentaires

658 Réponses pour Les traductions aussi ont une histoire

Michel Mouton dit: à

Delaporte, je vous explique ce que c’est qu’une malhonnêteté de catholique. « rafle » -> Vel d’Hiv -> SS. Et hop. Vous ne savez pas, ou vous feignez de ne pas savoir, ce qu’est une rafle, si ce n’est qu’elle vous évoque le Vel d’Hiv. Ensuite, vous ne savez pas, ou vous feignez de ne pas savoir, que la rafle du Vel d’Hiv a été effectuée par la police française, donc c’était des SS. DONC Sollers a dit SS. Voilà, c’est ça, la « malhonnêteté de catholique ». Vous ne saviez pas ce que c’est, maintenant vous savez, et vous ne pourrez pas feindre de l’ignorer.
Edel, lui, avait très bien compris, mieux que vous…
MM

christiane dit: à

Juste précision de nota.

Jazzi dit: à

Hélas, la modestie n’est pas mon fort, Christiane. Ma mère, déjà, me reprochait d’être trop orgueilleux !
Ta modestie pourtant est parfois assourdissante…

J’ai aimé le coup de gueule de Brigitte Bardot qui reproche aux médias de ne pas avoir donner toute sa place à la mort de Marie-Josée Nat. Elle aurait voulu que l’on repasse à cette occasion « Les violons du bal » à la télé publique…

Delaporte dit: à

« Voir après cela Popaul dire son admiration absolue de Sollers a de quoi trouer le cul ! »
Seul les imbécile comme toi, Delaporte, ne change jamais d’avis.
__________________

Là n’est pas vraiment la question, Jacuzzi. Sollers accuse Popaul, au Point, de ne pas l’avoir du tout compris, et de vouloir le mettre dans des catégories fascistes que lui, Sollers, refuse, en tant qu’écrivain libre, auteur du Lys d’or, en l’occurrence. L’incompréhension est donc radicale, dans les deux sens. Ils n’appartiennent pas au même monde, même si dès cette époque Popaul prétendait apprécier Sollers, et le lire à sa façon en le « raflant ». Jugement très grave de Sollers, que personnellement je rejoins ici, et qui est dirigé vers la presse putride qui déforme la littérature authentique. Sollers, dans le Lys d’or, avait écrit un roman sincère, en pleine liberté d »expression. Mais ce roman est tombé sous les yeux d’un flic de la pensée, et tout le travail de Sollers a été anéanti par ce flic. C’est assez clair à comprendre, et je ne vois pas en quoi il serait question de « changer d’avis », comme dit si rapidement Jacuzzi, qui une fois de pluis n’a rien pigé à la question.On sait que je n’aime pas du tout Sollers, mais là on peut quand même dire qu’il avait bien capté quelque chose de violent de dur venant de… la critique littéraire putride du Point. Evidemment, Popaul, aujourd’hui, ne saurait que répondre à cela.

Jazzi dit: à

Non, c’est bien Marie-Josée.
Je dois avouer que ce film ne m’avait pas convaincu à sa sortie…

Jazzi dit: à

Tartuffe !

Paul Edel dit: à

Delaporte, Sollers est devenu un ami; on prend régulièrement un café boulevard de port-royal et si tu as la collection de sa revue « l’infini, » tu verras -tu peux vérifier- qu’il publié une partie de mes textes sur Rome.

renato dit: à

Le mot zibaldone, christiane, [voix onomatopéique, par altération, de zabaione (sabayon)] désignait à l’origine, un plat composé de d’éléments variés, est devenu avec le temps un scratchpad memory où sont collectées des notes de différentes tailles et inspirations, souvent écrites en prose directe et donc caractérisées par un ton provisoire, un style essentiellement sec — parfois concis, parfois très articulé.

Dans son Zibaldone Leopardi aborde sujets divers sujets : la religion chrétienne, la nature des choses, le plaisir, la douleur, l’orgueil, l’imaginaire, les illusions de la raison, l’état de nature de la création, la naissance, le désespoir et le suicide, le fonctionnement du langage — avec annotations étymologiques, le langage adamique et primitif, le bien et le mal, le mythe, la société, la civilisation, la mémoire, le hasard, la poésie naïve et sentimentale, la relation entre ancien et moderne, l’oralité de l’ancienne culture poétique, le talent et la philosophie qui soutient et nourrit sa poésie. Ça en 4.525 pages !

L’historique des éditions du Zibaldone est assez intéressant. De la première — 1898-1900 — éditée par une commission présidée par Giosuè Carducci à la toute dernière, thématique établie sur des indices léopardiens par Fabiana Cacciapuoti, c’est un grand voyage dan la langue, beaucoup d’espace occupé sur les étagères et un coup porté au portefeuille. Pour les italophones, de Fabiana Cacciapuoti intéressant Dentro lo zibaldone. Il tempo circolare della scrittura di Leopardi.

christiane dit: à

Jacuzzi
L’orgueil ? Voilà que tu te flattes encore. Ce n’est pas ce qui me frappe le plus quand je pense à tes interventions, ici. Je dirais plutôt opportunisme, commérages, courtisanerie et jugements hâtifs sur les uns et les autres portés du haut de la grande probité, de la grande gentillesse que tu imagines être dans ta nature.
Il faut que tu mettes ton grain de sel partout et pas toujours à bon escient. Sur ce, je te laisse à la promotion de tes « goûts de… », et à tes critiques cinéma qu’il faut bien subir dans cet espace public, ne désirant pas prolonger ce dialogue vain avec toi.

renato dit: à

des indices léopardiens > LES indices léopardiens, pardon

À la base du travail de Fabiana Cacciapuoti, une série de feuilles remplis de chiffres alignés avec une progression méticuleuse trouvé parmi les papiers léopardiens conservés à la Bibliothèque nationale de Naples ; index thématiques, rigoureusement écrits par la main du poète, qui proposent des itinéraires de montage précis de ses notes.

christiane dit: à

Renato,
je vais oser une demande au goût du jour : ce livre est-il traduit en français, car la présentation remarquable que tu en fait donne vraiment envie de le lire ?

renato dit: à

Il me semble, christiane, que l’on trouve le Zibaldone chez Allia.

Paul Edel dit: à

Tu devrais lire ça Delaporte avant d’affirmer comme toujours n’importe quelle désinformation. le N° de
L’Infini Été 2011
Revue L’Infini (n° 115), Gallimard
Parution : 23-06-2011
Ce volume contient
Philippe Sollers, Éditorial
Stéphane Guégan – Philippe Sollers, Renaissance de Manet
Philippe Sollers, Trésor d’Amour – Stendhal dans Libération – Dangereux Laclos – Le dieu Homère
Jean-Michel Lou, Sollers et le «dao» : corps chinois, corps d’enfance
Julia Kristeva, Antigone, la limite et l’horizon
Michaël Ferrier, Lettre du Japon
Olivier-Pierre Thébault, Rimbaud à la lumière du dionysiaque nietzschéen
Guillaume Arcuset, Lautréamont et Rimbaud, coup d’œil préalable
Jacques-Pierre Amette, Rome

Delaporte dit: à

« Le grand prix du Roman de l’Académie française 2019 a été attribué, jeudi 31 octobre, à Laurent Binet pour son roman Civilizations, paru chez Grasset »

Binet, jeune auteur prometteur, vient d’être couronné par l’Académie. Cela me rappelle que, dans un précédent roman, Binet avait castré Sollers. Castration symbolique, mais néanmoins cruciale : il attaquait le point sensible ! Que Popaul aujourd’hui soit réconcilié avec Sollers, cela ne prouve rien sinon le copinage journalistique sans morale. Popaul s’est fait acheter pour quelques publications dans l’Infini, et Sollers a tourné casaque, ouvert au plus offrant, fût-il un flic de la pensée auteur de « rafles »…

Marie Helene S dit: à

test.
trois fois que je poste, un hier sur la RDL, deux ce matin 9 h 12 & 10 h 15 sur la RDC.

Mes interventions ne passent pas. J ecris mon commentaire et au moment d inscrire mon adresse mail, la machine en affiche une automatiquement qui n est pas la bonne en changeant d operateur. ‘free’ ou ‘la poste’ alors que je ne suis ni chez l un ni chez l autre, je suis en ‘gmail’.
Du coup le commentaire disparait. Suis- je la seule a avoir ce desagrement ?

Ce n est pas grave. J avais critique Philippe Sollers dont je n ai jamais trouve grand interet aux livres ni a la posture. il ne peut pas s agir de retorsion : chez A.R j ai dit tout le bien que je pensais de James Gray !(presque toute la filmographie).

Marie Helene S dit: à

C est passe !

Cordialement, merci.vais voir si mes posts RDC aussi.

M-H.S.

Jazzi dit: à

Les réactions à géométrie variable de Christiane m’enchantent : un jour vous êtes tout blanc, un autre tout noir !
Chez elle, j’ai toujours préféré les insultes aux compliments, au moins on sait à quoi s’en tenir…

Pat V dit: à

Jazzi dit: à

A Montparnasse,

Souvenir de la rue Froidevaux et l’habitation de Georges Borgeaud au 59, Jazzi! rip.
Et puis encore, Dominique Noguez…( dont je lis en ce moment son  » Une renaissance du cinéma, le cinéma « underground » américain Klincksieck 1985.)

 » L’art, cinématographique ou autre, se présente sous deux aspects. Soit l’art actif, sorte de journalisme sublimé, dont le but est de rendre des services d’ordre social, soit cet art occulte, caché, sorte d’explosif à retardement, qui semble, au premier abord, un luxe scandaleux, mais qui compose à la longue la figure la moins périssable des patries. »
Jean Cocteau
Sur le sang d’un poète, nov. 1930.
( Citation en liminaire par Dominique Noguez.)

Leo Bloom dit: à

Of what Abe Lincoln said
One time at Springfield.

Prithee, renato, what did Honest Abe say that one time in Ohio? ? Memory’s failing me…Thanks!

Jazzi dit: à

J’ai suivi les cours de cinéma underground de Dominique Noguez, Pat V. J’ai même été l’interviewer chez lui, rue de Seine, un vaste appartement tapissé de livres ! En voilà un qui savait de quoi il parlait…

Soleil vert dit: à

Que le Maitre des lieux me pardonne, mais Le Grand Prix du Roman de l’Académie Française réserve ces dernières années d’agréables surprises.

En 2019, une uchronie !

et alii dit: à

le japonais et sa réforme par les traducteurs:
. En
effet, l’époque Meiji, surnommée « l’Âge des traductions », ne fournit pratiquement
aucune méthode de traduction. Même les écrivains, ayant en quelque sorte perdu leur
langue nationale, ne savent plus comment écrire. Ainsi, Futabatei Shimei (1864-1909),
dont le roman Ukigumo (Nuages à la dérive) est considéré comme la première œuvre
littéraire moderne japonaise, trouve son style à travers la traduction : après quelques
années de travail sur son roman, Futabatei fi nit par rédiger la seconde partie de son
œuvre en russe, puis la retraduit en japonais dans le style de la langue parlée (kōgo).
Une fois encore, comme à l’époque de l’emprunt à l’écriture chinoise, le japonais
https://www.erudit.org/fr/revues/meta/2006-v51-n4-meta1442/014340ar.pdf

Soleil vert dit: à

Marie Helene S

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christiane dit: à

Merci, Et Alii. Lien très précieux.

Pat V dit: à

Jazzi dit: à

J’ai suivi les cours de cinéma underground de Dominique Noguez, Pat V. J’ai même été l’interviewer chez lui, rue de Seine, un vaste appartement tapissé de livres ! En voilà un qui savait de quoi il parlait…

Absolument Jazzi. Je connais aussi son appartement environné de galeries d’art, un de mes endroits préférés de Paris. Reçu à mon domicile, organisé des soirées conférence-débat-signature, un écrivain que j’aime et dont je respecte l’univers littéraire et partage modestement sa passion pour l’esthétique.

Pat V dit: à

Soit dit en passant, Noguez, un ami de Sollers! 😉 😉 😉

Delaporte dit: à

« J avais critique Philippe Sollers dont je n ai jamais trouve grand interet aux livres ni a la posture. »

C’est un écrivain qui a assez peu de lecteurs (on ignore ses tirages), mais par on ne sait quel prodige il s’est toujours débrouillé pour avoir pignon sur rue, pour faire croire qu’il était indispensable. Alors qu’en fait il encombre. C’est un boulet, qui vit sur une fausse opinion médiatique putride. Il dénonce la société du spectacle, mais en est un pur produit. Il se plaint qu’il a un modeste pouvoir ; il voudrait en avoir plus. Il s’est prostitué à toutes les idéologies, a mangé à tous les râteliers, c’est un immonde bonhomme, gluant. Il fait son jeu à travers les obstacles, les compromissions, les dévergondages puants. Il n’hésite pas à publier des flics de la pensée, dont il a reconnu lui-même qu’ils opéraient des « rafles » dignes du Vel d’Hiv. C’est une abjection, et Popaul vient lui-même, sans le vouloir, nous en administrer la preuve !

Delaporte dit: à

Ce qui est incroyable, c’est que de la soi-disant « oeuvre » de Sollers, il ne restera rien. Il ne reste déjà rien de ses livres écrits jusqu’au dernier, et même le dernier est abject, et, déjà, il n’en reste rien – et il viendra parler du prochain dans les médias, et personne ne le lira, et il n’en restera rien non plus. Sollers est un phénomène accéléré de décervelage et d’oubli. Les gens se disent : mais c’est ça, un livre ? Et du coup, ils ne lisent plus, parce qu’ils voient que ça ne vaut rien. Même Sollers doute, il continue à recopier les classiques on ne sait pourquoi, cela ne rime à rien. C’est le néant, le nihilisme absolu, une merde puante qui s’écrase sur l’asphalte sordide !

Delaporte dit: à

Par exemple, à force de recopier les autres, il fait croire que Sade, c’est lui, que Vivant Denon c’est lui, que Venise c’est lui, etc. Mais c’est un imposteur, qui ne livre rien de son cru. Sous son pseudo puant, se dissimule le néant de l’être. Et le degré zéro de la littérature.

Delaporte dit: à

Popaul, c’est dommage que vous vous abaissiez aujourd’hui à être l' »ami » de Sollers. Après quarante ans de collaboration putride au Point, vous continuez dans l’abjection, et surtout l’aveuglement en défendant ce coquin. Pourtant, je dois dire que vous avez de bons aspects, quand vous parlez des romans d’Aragon, de Stendhal ou de la correspondance de Balzac. Mais tout cela est gâché par votre côté « flic », que Sollers avait très bien perçu, et dont vous ne vous remettez pas. Il vous faudrait faire un effort pour sauver votre âme. Vous êtes ce flic français qui a sur la conscience d’avoir participé à quantité de « rafles », dont celle du Vel d’Hiv. Et ça, Popaul quand même, c’est impardonnable. Vous me plaisantiez un jour pour que j’aille me confesser à un prêtre, je ne sais plus pourquoi : mais c’est vous qui avez besoin de mésiricorde, mon pauvre Popaul !!!

Delaporte dit: à

Sollers, adepte du culte de la personnalité, et jaloux de son zizi, n’avait pas du tout aimer que Binet le castre dans son livre. Il veut des louanges, au contraire, comme Mao Zedong, auquel il n’a rien compris. Je suis moi-même un admirateur de la pensée Mao Zedong, et je vous certifie que Sollers en est la plus effroyable caricature. Sollers aura caricaturé le pire, de Sade à Lautréamont. Il a sali de son ordure ces grands noms que personnellement je révère. Sollers ressemble à notre époque, qui les rend illisibles, caduques. Et vous, Popaul, vous vous rendez complice de ce crime ! Et vous nous présentez l’immonde sommaire de la revue Infini pour nous dire : voyez comme j’y étais ! Et vous n’avez pas honte, au contraire ! Comme si c’était une preuve de quoi que ce soit d’avoir participé à ce culte puant de la personnalité, à cette entreprise putride de décervelage, même si votre texte, Popaul, que je n’ai pas lu, avait de la valeur.

D. dit: à

Je dirais même plus : il s’agit de toute évidence d’une compromission dans un culte nauséabond de la personnalité, d’une putride (et je mèse mes pots) entreprise d’abrutissement quoique le texte de Popaul, que je n’ai pas lu non plus, n’était pas sans valeur, soit-dit en passant.

D. dit: à

Météo : la tempête Amélie frappera le Sud-Ouest lors du week-end de la Toussaint puis remontera lentement vers la Capitale.

Leo Bloom dit: à

Du rôle historique de la traduction
La page wiki en français consacrée au mouvement de traduction est extrêmement pauvre comparée à son équivalent en anglais. Car tout de même, c’est grâce aux traductions en arabes « sponsorisées » par les califes abbasides (8e-13e s.) que nous sont parvenus les textes grecs nous sont parvenus, via le syriaque. Je ne me prononcerai pas sur la thèse de Simon Guggenheim qui relativise l’apport arabe et fait du Mont St Michel le lieu de la majorité des traductions, thèse que Jacques Le Goff qualifia de « discutable ».

Dans tous les cas, le rôle historique de l’activité de traduction est fondamental. On ne répètera jamais assez comment la traduction de la Bible en langues vernaculaires fut un tournant majeur dans l’histoire de l’Europe et du monde.

D. dit: à

T’as trouvé mes sacs de patates, Delaporte ?
Y’en avait 4 de 25 kg, direct de Rungis pour St Germain des Près.

Jazzi dit: à

Le sollers lui a tapé sur le crâne à Delaporte !

Delaporte dit: à

« Le sollers lui a tapé sur le crâne à Delaporte ! »

C’est que j’en parle avec compétence, qui vous fait défaut, Jacuzzi, vous le demi-journaliste, le presque écrivain, le semi-cinéphile, le flâneur flaubertien du blog, la feignasse intégrale !!!

D. dit: à

Moi j’aurais mis semi-feignasse et cinéphile intégral.

D. dit: à

…avec encouragements.

Jazzi dit: à

« …avec encouragements »

Merci, D. !
Déjà que la maîtresse Christiane m’a envoyé au piquet avec un bonnet d’âne.
Voilà Delaporte qui enfonce les clous !
(Je n’ai pas vocation au martyre et n’hésiterai pas de rendre les coups au centuple !)

Delaporte dit: à

« Voilà Delaporte qui enfonce les clous !
(Je n’ai pas vocation au martyre et n’hésiterai pas de rendre les coups au centuple !) »

Mon cher Jacuzzi, comptez-vous aller voir le film chilien dont je vous ai parlé ?

Marie Helene S dit: à

Merci pour le conseil technique, Soleil Vert.
C est ce que j ai fait. J ai debranche la box avant de la remettre. Retabli RDL, mais pas sur la RDC.Trois commentaires sont en retention depuis ce matin. Annelise R. n a pas du regarder.

Ce que je ne comprends pas est que quand je rentre mon adresse mail, c est automatiquement remplace dans la case par laposte.net ou free.fr??
Aucune utilite a effacer l historique, c est mon ordi prive. personne dans la famille n a d autre adresse qu en gmail.com.
Incomprehensible !

j aurais voulu entamer la-bas une discussion sur le film mafieux, jazzi;

Ici j avais esquisse un portrait de Ph.Sollers. A charge.
Je n en suis pas fiere mais je partage les avis negatifs. vaniteux, les amities ‘placees’ avec D.Noguez ou le couple mondain avec J.K, son mimetisme Casanova convenu, passe encore.
Ses romans sont des artifices creux. Beaucoup de vent et d esbroufe dans les articles et les opinions.

Jazzi dit: à

« comptez-vous aller voir le film chilien dont je vous ai parlé ? »

Tu verras bien, Delaporte…

Jazzi dit: à

Par ailleurs, Delaporte, que t’importe l’avis d’un demi-cinéphile ?

Portmann dit: à

Marie-hélène moi aussi ! pas essayé sur rdc.Par contre sur la rdl ce matin, je voulais poster sur la traduction, la case Adresse de messagerie m’a mise directement, à mon nom, en « laposte.net ».
bizarre. ça m’a découragée.

Jazzi dit: à

Je viens de donner le Bàt du « Goût de la paresse », qui sera en librairie au début du mois de février prochain.
Je crois qu’il vient à point !
Il n’ont pas hésité sur le choix de l’illustration de couverture, de quoi faire mordre à l’hameçon les lecteurs potentiels ?
Dans le genre orientaliste, on y voit une pulpeuse jeune fille endormie dans un luxueux hamac, au milieu des coussins de velours de couleur vive et des pétales de fleurs. Sa chemise est si fine, que l’on aperçoit ses tétons roses gonflés de plaisir !
Une paresse particulièrement voluptueuse…

Jazzi dit: à

Sinon, je viens de signer pour un prochain « Goût de Jeanne d’Arc », c’est autre chose !
Il n’y a pas que Passou qui sache faire des pas de côté…

Delaporte dit: à

« Par ailleurs, Delaporte, que t’importe l’avis d’un demi-cinéphile ? »

C’est pour savoir : si ça vous plaît, si vous le trouvez bien, je saurais alors qu’il ne faut pas aller le voir. Vous vous trompez presque à chaque coup. Et tout est comme ça, avec vous. Je suis sûr que vous aimez Sollers ? L’avez-vous interviewé ? Vous vous êtes laissé prendre à ses simagrées ? Cela ne m’étonne pas de vous, Jacuzzi, le semi-semi-cinéphile, le quasi-quasi-journaliste, le presque presque écrivain, la feignasse du blog !

et alii dit: à

« Goût de Jeanne d’Arc »,je m’en doutais! plus français, tu meurs!

et alii dit: à

jeanne d »arc n’est pas un « pas de côté », surtout dans ce cas de figure!

Jazzi dit: à

Oui, mais je n’oublierai pas Gilles de Rais, et alii !

et alii dit: à

excuses, j’ai pensé à gogol le révizor
« Messieurs les acteurs accorderont une attention particulière à la dernière scène. Le dernier mot prononcé doit produire une commotion électrique, sur tout le monde et d’un seul coup. Tout le groupe doit changer de position en un clin d’œil Le cri de stupéfaction doit jaillir en même temps chez toutes les femmes, comme s’il s’agissait d’une seule poitrine.
Ne pas respecter ces remarques pourrait faire perdre tout l’effet. »

— Nicolas Gogol, Le Revizor, Note pour Messieurs les acteurs.

Jazzi dit: à

Qu’est-ce que tu y connais en pas de côté, et alii, tu n’arrives même plus à écarter les cuisses !

Jazzi dit: à

« plus français, tu meurs ! »

Pourquoi, vous ne vous sentez pas Française, ingrate et alii ?

Jazzi dit: à

Avec Jeanne d’Arc, ni le Roi ni l’Eglise n’en sortent grandis…

Paul Edel dit: à

Jazzi, Jeanne d’Arc avec le cinéma entre Bresson et Besson..et la fin de « l’alouette » d’anouilh..
«  »La vraie fin de l’histoire de Jeanne, la vraie fin qui finit bien, celle qu’on se redira toujours quand on aura oublié ou confondu tous nos noms, ce n’est pas dans sa misère de bête traquée à Rouen, c’est l’alouette en plein ciel, c’est Jeanne à Reims dans toute sa gloire… la vraie fin de l’histoire de Jeanne est joyeuse. Jeanne d’Arc c’est une histoire qui n’en finira plus ! ».

et alii dit: à

je ne me « sens  » pas erdélienne et les injures invectives (et agressions!) de ceux qui se prennent pour P.A1ssouline ,dont j’ai toujours plaisir à lire le billet ,ne m’intéressent pas:elles parlent d’eux!

et alii dit: à

jeanne d’arc c’est au cinéma les larmes les plus fameuses qu’on montre aux enfants dans les écoles confessionnelles

Pablo75 dit: à

01 novembre 2019 à 19 h 21 min

Le premier novembre est le jour idéal pour aller à la chasse aux livres (comme les autres 364 jours de l’année, d’ailleurs). Cet après-midi, passant pas très loin de Boulinier, j’y suis allé faire un tour. Et j’ai eu de la chance, puisque la chasse a été excellente (12 livres). 2,9 kg.à 19 euros. Sachez, donc, que le kg de bonne littérature d’occasion était aujourd’hui à 6,55 euros chez Boulinier.

Juste avant je suis passé rue de l’Odéon, où dans la vitrine de Rieffel (qui a été pendant longtemps une très bonne librairie d’occasion mais aujourd’hui, depuis que le fils a pris la place du père, l’est bien moins) j’ai vu plein de Pléiades, dont les 7 vols. des Mémoires de Saint-Simon a 150 euros et la Correspondance de Baudelaire (à 50 € les 2 vols.) – avis aux amateurs.

Pablo75 dit: à

01 novembre 2019 à 19 h 23 min

Pour rejoindre deux thèmes de discussion du blog: « Sollers a toujours dit qu’il fallait connaître la Bible pour lire Finnegans Wake. » (Nabe. Journal)

de nota dit: à

Jacques, »le goût de la paresse », c’est un livre inachevé ?

D. dit: à

Jazzi, es-tu passé à la halle du parc Georges Brassens ? Il y avait aujourd’hui La traditionnelle JOURNÉE DES COLLECTIONNEURS : disques vinyle, CD, DVD, objets du cinéma et jouets anciens.
J’y suis passé tout-à-l’heure mais rien acheté.

D. dit: à

et alii dit: à

« Goût de Jeanne d’Arc »,je m’en doutais! plus français, tu meurs!


…trop cuite.

Clopine dit: à

Et le goût du goût, Jazzi ? Avec un petit détour bourdieusien ???

Pablo75 dit: à

01 novembre 2019 à 19 h 45 min

Sollers est un type sympathique et relativement cultivé (il connaît très bien quelques auteurs, quelques compositeurs, quelques peintres, quelques thèmes littéraires, artistiques, philosophiques et politiques – sur lesquels il revient sans cesse), mais il est certainement l’écrivain français de la deuxième partie du XXe siècle qui a dit et écrit le plus de conneries (ce qui est un exploit). Et cela avec une décontraction absolue.

Un exemple entre des milliers. Cherchant ce qu’il a écrit sur « Finnegans Wake » je tombe sur cette interview hilarante de 1974:

http://www.philippesollers.net/danse-de-derviche.html

Clopine dit: à

Notre tout premier documentaire s’appelait « la Bergère et l’Orchidée » et était un portrait d’une bergère qui s’appelle Jeanne.

Eh oui.

On n’allait pas laisser ce type d’identité au rassemblement national…

Pablo75 dit: à

01 novembre 2019 à 19 h 47 min

Il est clair qu’après la mort de Sollers il ne restera rien de son oeuvre. À moins qu’il ait écrit un Journal intime aussi secret que féroce (type celui des Goncourt ou celui de Léautaud), qui pourrait le sauver (il y a pas mal d’années j’ai entendu des rumeurs dans ce sens).

PiFo dit: à

Les titres de films ne sont pas seuls à connaître parfois d’étranges reformulations lors de leur traduction en français. Ainsi, celui du dernier roman de l’Autrichien Arno Geiger paru chez nous laisse perplexe. Traduit littéralement, l’original donne Sous le Mur du Dragon (une falaise dominant le lac de Mondsee, dans les environs de Salzbourg) : difficile de faire plus sobre ; au lieu de quoi Gallimard pense susciter le désir en imposant un ronflant et énigmatique Le grand royaume des ombres. On s’interroge : de quelles ombres peut-il bien s’agir ? En un premier temps, fidèle à l’original, on cherche du côté de la topographie : peut-être le nouveau titre évoque-t-il les rives du lac dominées par la falaise et, de ce fait, éternellement plongées dans l’obscurité ? Las, un coup d’œil à une carte montre qu’il s’agit de la rive ouest qu’une paroi rocheuse la dominant, si haute soit-elle, ne peut en aucun cas priver de l’éclairage du soleil. Alors quoi ? Les ombres auxquelles Énée puis Dante rendent visite par le truchement ou en la compagnie de Virgile ? Mais ce roman nous raconte une renaissance ! Plus exactement, une seconde naissance, une naissance à la vie enfin délivrée de l’idéologie mortifère du nazisme, enfin dégagée des rets de la « pédagogie noire » qui secondait celle-ci ! Une sortie, si l’on veut, du grand royaume de l’Ombre. Appliqué à un tel récit, ce titre est proprement aberrant !

Pablo75 dit: à

01 novembre 2019 à 19 h 50 min

@ Paul Edel

« Delaporte, Sollers est devenu un ami; on prend régulièrement un café boulevard de port-royal… »

Tu ferais mieux, quand tu viens à Paris, d’aller faire un tour chez Boulinier ou chez Gilda…

Clopine dit: à

Perso, je vais regarder ce soir, sur Netflix « Le Roi », librement adapté de Shakespeare. Je n’ai pas lu cette pièce, mais j’ai vu, gamine, Orson Welles dans Falstaff. J’en ai gardé des souvenirs précis, une rétine saturée de noir et blanc intenses, une impression persistante de la grandeur d’une chute et de l’implacable d’un abandon. Je m’en vais regarder ce film de Netflix avec ça dans la tête : il a donc intérêt à « être à la hauteur ». Dans tous les sens du terme (Welles était un géant…)

et alii dit: à

On n’allait pas laisser ce type d’identité au rassemblement national…
bien vu mais il y a aussi la tante jeanne !

Pablo75 dit: à

01 novembre 2019 à 20 h 04 min

Clopine dit: à
Perso, je vais regarder ce soir, sur Netflix « Le Roi », librement adapté de Shakespeare. Je n’ai pas lu cette pièce…

Et pour cause: elle n’existe pas. Ou tu parles de « Le Roi… Lear » ou « Le Roi…Jean »? Ou de « Édouard III », « Richard II », « Richard III », « Henri IV », « Henri V », « Henri VI » ou « Henri VIII »?

Delaporte dit: à

Sollers avouait lui-même que ce qu’il écrit ne vaut rien :

« Une curieuse solitude, je l’ai supprimé de mes bibliographies. Ce petit bouquin écrit à dix-neuf ans en deux mois et demi est un plagiat. Même le titre n’est pas de moi. Le Parc est, lui aussi, un très mauvais livre. D’ailleurs, il a eu un prix littéraire. La vérité, c’est que je suis resté longtemps un peu demeuré. Mais pourquoi l’authenticité devrait-elle être immédiate ? »

Delaporte dit: à

Mon cher Jacuzzi, je ne crois pas que Jeanne d’Arc soit un sujet pour vous. C’est vraiment gâcher le travail que de donner ça à faire à un presque journaliste presque journaliste, à un quasi-quasi-écrivain, à un semi-semi-cinéphile, bref à une feignasse-feignasse, mais vraiment de chez feignasse-feignasse-feignasse… Et puis, il faut vous dire quelque chose, mon cher Jacuzzi : Jeanne est une légende. Elle n’a jamais existé. Cela vous ira finalement très bien de parler de quelque chose d’inxesistant, et donc de vous planter. Mais, peu vous importe au fond ! Vous vous en foutez. Et vous avez bien raison, au point où vous en êtes ! Car vous ne valez rien, mon cher Jacuzzi, je dois vous le dire, et ce travail sur Jeanne ne vous redressera pas ! Au contraire ! Bon courage !

Clopine dit: à

pablo75, zut. J’ai vu Falstaff d’Orson Welles : Falstaff est un personnage récurrent chez Shakespeare, dans deux pièces : Henri IV et les joyeuses commères de Windsor.

Le film Netflix s’appelle « le Roi ». Je n’y peux rien, ce n’est pas moi qui ai choisi. Je présume qu’il relate l’histoire du jeune prince Hal, qui va trahir son tuteur Falstaff quand il deviendra le roi Henri IV. Je dis bien, « je présume ».

Je présume aussi que ce n’est pas pour rien que Welles a nommé son film « Falstaff » : c’est lui le personnage principal. Le tuteur hédoniste, moitié Silène, moitié Bérénice sacrifiée à Rome.

Alors que le film Netflix va se concentrer sur le jeune prince devenant roi…

Bon je regarde et vous raconte, si vous acceptez de mettre de côté vos préjugés concernant mon ignorance. Bon sang, j’admets mes réelles ignorances avec assez de bonne volonté pour qu’on me fasse la grâce de croire que, quand je parle de quelque chose qui m’a frappée, c’est que j’en ai eu, véritablement, connaissance…

rose dit: à

très intéressant en 1974

merci pablo 75
Pablo75 dit: à
01 novembre 2019 à 19 h 45 min
(…)
Un exemple entre des milliers. Cherchant ce qu’il a écrit sur « Finnegans Wake » je tombe sur cette interview hilarante de 1974:

Delaporte dit: à

Jacuzzi, et ce fameux goût de la paresse ? Est-il jamais sorti depuis le temps qu’on en parle ?

Delaporte dit: à

« Delaporte, Sollers est devenu un ami; on prend régulièrement un café boulevard de port-royal… »

Pablito, tu as raison de soujigner et de dénoncer cette horrible phrase de PaulEdel, qui montre l’ancien flic allié avec sa victime qui, atteinte du syndrome de Stockholm, fait ami-ami avec elle. Popaul est devenu un mondain après quarante ans de Point putride, et d’articles débiles pour un lectorat puant. Du coup, les deux comparses se sont retrouvés, et, comme ils ne croient à rien l’un l’autre, et que ce sont des pourritures, ils boivent des verres ensemble. On se croirait dans un film sur la mafia !

Jazzi dit: à

Merci pour les encouragements Delaporte !

Jazzi dit: à

Tous mes goûts sont forcément inachevés, de nota…

Delaporte dit: à

Mais le pire, après quarante années de Point en putréfaction, c’est cette présence au sommaire de l’Infini, comme une cerise sur le gâteau. Copinage, amitiés mafieuses, compromissions, corruptions, tout y est. Et mondanités stupéfiantes ! Mais la littérature, la vraie, ce n’est pas cela : on en est loin. Popaul a beau nous décrire aujourd’hui ses promenades sur le rivage malouin, nous n’aurons plus confiance en lui, car tout cela ressemble de trop près à une merde qui s’écrase sur l’asphalte puant.

et alii dit: à

p.Sollers a dit:
Et puis j’ai vécu à Jérusalem, à Michkanot ha Chananim, un merveilleux hôtel réservé aux artistes. J’avais un grand appartement blanchi à la chaux. J’ai tourné des vidéos devant le mur des Lamentations où je récite, kippa sur la tête, l’oeuvre de l’un de mes auteurs favoris, James Joyce : Finnegans Wake. Ces images témoignent de ma folie pour ce pays. L’histoire d’Ehoud Olmert me touche beaucoup quand il fait part de son enracinement en Chine, où ses parents s’étaient réfugiés.
http://sollers.unblog.fr/2009/04/05/sollers-sinteresse-au-dieu-des-vivants/

Patrice Charoulet dit: à

QUIGNARD

Je n’avais jamais lu de livre de Pascal Quignard. J’ai tenté d’en lire un. Charabia, prétention, pédantisme.
Sans aucun intérêt. Je ne recommencerai pas. A-t-il des admirateurs ?

rose dit: à

le tout va bien (un florilège d’adrien gingold)

elle s’invite à des enterrements depuis 14 ans pour profiter des buffets (rtl)

et alii dit: à

pour le fil précédent
Un espion des Forces démocratiques syriennes (FDS) aurait volé les sous-vêtements du chef de l’Etat islamique Abu Bakr al-Baghdadi dans le but d’obtenir des échantillons d’ADN et d’aider les États-Unis à déterminer son emplacement.

Clopine dit: à

Patrice Charoulet, oui, une : bibi.

Bon, je ne sais quel Quignard vous avez attrapé. D’habitude, on commence par « tous les matins du monde », ou « villa Almamia », et puis on avale les autres…

Comment convaincre quelqu’un qui a goûté un plat, et l’a trouvé exécrable, de retenter le coup ?

Peut-être en lui faisant remarquer la qualité des ingrédients qui composaient ce plat, et le soin avec lequel il a été confectionné ?

Et puis dire que Quignard est remarquable, à mon sens, parce qu’il emprunte un chemin très étroit de l’érudition. Il y a un côté défricheur solitaire. Il utilise l’histoire, comme autant d’anecdotes bousculant l’ordre du réel, ou plutôt le dévoilant. Il est comme « en-deça » d’un discours analytique, rationnel, philosophique. Comme si sa parole devenait la parole d’un homme du 14ème siècle, d’une érudite du 16è, d’un musicien du 17è…

De plus, il a cette sublime particularité, qu’on peut nommer orgueilleuse mais je n’y crois pas, plutôt absence totale de coquetterie : voici quelqu’un qui, littéralement n’est-ce pas, se parle à lui-même. Pas à un lecteur potentiel. Pas à un auditoire qu’il s’agirait de convaincre. Nous ne sommes pas ici conviés à un banquet philosophique. Mais à un soliloque fondé sur l’interrogation d’une culture classique, érudite, placée là pour interroger une place (discrète) dans le monde.

Ce n’est pas un regard clair, Quignard. Ce sont des paupières closes, un souffle retenu, et… des oreilles grandes ouvertes. Car l’homme est musicien, ben voyons, avant toute chose.

Bref, Patrice Charoulet, levez-vous, et réessayez. Vous verrez. Il y a chez Quignard comme le vertige d’une pensée informe, non catégorisée et donc libre, sous le savoir…

Perso j’aime autant ça que des trucs faciles à lire, et à comprendre… Peut-être parce qu’in fine, et quelle que soit l’échelle de valeurs qu’on puisse poser entre lui et moi, lui tout en haut moi tout en bas, nous partageons la même évidence : la difficulté de vivre est accrue, quand on est pas bien sûr d’avoir été, si jamais on l’a été encore, désiré.

renato dit: à

Parfois je crois avoir compris comment Bioy Casares a vu la possibilité d’écrire L’invention de Morel.

Jazzi dit: à

Oui, Paul, j’ai pratiquement vu tous les films sur Jeanne d’Arc, depuis le Dreyer avec Falconetti. Mention spéciale à la version, en deux parties, de Jacques Rivette avec Sandrine Bonnaire…

et alii dit: à

Réflexions sur l ‘historiographie de la traduction et ses exigences scientifiques [article]
sem-linkJean Delisle
Réflexions sur l ‘historiographie de la traduction et ses exigences scientifiques [article] sem-linkJean Delisle
bonsoir

Delayourte dit: à

Mère Clopine qui parle de Quignard, c’est un peu la mouette mazoutée qui veut poser pour Fabritius. Villa Almamia hein? Mamma mia!

Clopine dit: à

Oui, Delyourte, mes doigts ont fourché. Vos moqueries, elles, point. Elles désignent toujours la petitesse, qui semble attachée à vous, Delaporte, D. ou Delayourte, comme un ruban adhésif à l’étiquette de la pauvreté d’esprit apposée à n’importe quel dossier.

Chaloux dit: à

Cloquepine : Bon je regarde et vous raconte, si vous acceptez de mettre de côté vos préjugés concernant mon ignorance.

Ce n’est pas un préjugé mais au contraire un jugement longuement mûri.

J’aime bien Delayourte qui me rappelle l’humour ravageur de notre Daaphnée bien aimée.

Qui lit l’abbé Labat? Délicieux.

Delayourte dit: à

Oui mère Clopine, nous représentons la petitesse et la pauvreté d’esprit dans chacun de nos actes. Par exemple, nous avons battu à mort un animal.

Chaloux dit: à

Pour Quignard, je conseillerais plutôt Le Salon du Wurtemberg qui a bouleversé mes 23 ans, et Albucius (même si une grande partie d’Albucius se trouve dans Sénèque le Rhéteur que Quignard, qui ne s’en cache pas, a lui-même fait rééditer).

Chaloux dit: à

Cloquepine: Il y a chez Quignard comme le vertige d’une pensée informe, non catégorisée et donc libre, sous le savoir…

Comme dans le hachis parmentier. Sous la purée, il y a de la viande, parfois non catégorisée.

Mais qu’elle est sotte, mon dieu.

Pour l’animal assassiné, je confirme. Et elle était toute contente de nous raconter ça. On peut tuer les dindons à coups de bâton, les chèvres sont idiotes (lis donc le livre de Marie Mauron, ma grosse)etc. La pauvre Cloquepine croit qu’elle aime les animaux. Elle aime seulement les bouffer.

Delayourte dit: à

Mon cher Chatroulette, ménagez vos artères en évitant la Thromboclopine, comme dirait Chaloux, et courrez vous acheter Le salon du Wurtemberg. Vous verrez, c’est presque aussi bon que la prose des commentateurs de Philippe Bilger.

x dit: à

et alii
plus français, tu meurs ?
https://www.youtube.com/watch?v=p-BYbasO034

Marina Warner (pas 100% British, mère italienne) commence la présentation de son livre en parlant de la rareté d’une telle héroïne active, une sorte d’amazone, et en mentionnant dans la foulée son « cross-dressing » (J. travestie), qu’elle relie au personnage de Jo dans Little Women / Les quatre Filles du docteur March (titre que l’on pouvait difficilement traduire mot-à-mot, les petites femmes même quand elles ne sont pas de Paris, traînant une autre connotation).
(Non qu’elle réduise Jeanne d’Arc à cela, il s’agit plutôt d’une forme de captatio benevolentiae auprès d’un auditoire pas nécessairement acquis à son héroïne)

À l’occasion de la ré-édition du livre en 2013, Marina Warner expliquait qu’elle s’était intéressée à Jeanne d’Arc pendant sa scolarité en Belgique, à l’Institution des Dames de Marie (Uccle) : « Sharing a history of warfare, death, occupation and deliverance, Belgian Catholics gladly adopted the French heroine. […] n that era before Vatican II and the Common Market […] a pervasive Victorian medievalism characterised [Belgium’s] vision of the past, the 15th century acting as a reflecting pool for recent history – the wars and the hard-won peace. »

Elle raconte aussi comment elle avait eu un jour le sentiment qu’on lui volait son héroïne (attirée par une étude sur Jeanne d’Arc qu’elle ne connaissait pas, vue dans la vitrine, elle s’était retrouvée dans une librairie particulièrement nauséabonde). Et parle de sa désorientation après la première édition de son livre : « I have found myself keeping the wrong company (I no longer have ‘all the right enemies’), and it has left a hole in the imaginary map, and created a need for another way of thinking about heroism, female as well as male. »
Si cela vous intéresse, vous retrouverez facilement en ligne l’article complet, publié le 6-XII-2012 dans la London Review of Books.

Léo Bloom dit: à

Je présume qu’il relate l’histoire du jeune prince Hal, qui va trahir son tuteur Falstaff quand il deviendra le roi Henri IV. Je dis bien, « je présume ».

Un grand film, Clopine, que le ‘Chimes at Midnight’ de Welles, simplement traduit par « Falstaff ». Le titre anglais fait référence à la noblesse « inversée » du roturier Falstaff, qui se résume toute entière dans les douze coups de minuit qu’on entend sonner quand on est en goguette:
« We have heard the chimes at midnight, Master Shallow », dit-il à son compagnon de débauche dans la seconde partie d’Henry IV. La joie des beuveries ne sera bientôt plus qu’un lointain souvenir: devenu Henry V à la mort de son père, le prince Hal, qu’il considérait jusqu’alors comme son fils et avec lequel il se livrait à de copieuses libations, le répudiera avec ces mots terribles ‘I know thee not, old man’ (je ne te connais pas vieil homme), lui brisant le coeur au propre et au figuré.
Falstaff est un personnage ambigu, un grand vivant, mais aussi un couard majuscule. En tuant de ses mains le rebelle Henry Percy dit Hotspur, son double, Hal devient l’incarnation du courage, de la piété filiale et de l’attachement à la patrie. Bref, un parfait roi en devenir. Une fois au pouvoir, il n’aura que cure à faire de ce vieux sac à vin de Falstaff qui le renvoie à un passé qui n’est plus digne de sa fonction. Jeux de miroir, double jeu, jeu du double, personnages ni blanc, ni noir mais tout en nuances de gris – Shakespeare, tout simplement, superbement servi par Orson Welles, dont le Macbeth et l’Othello sont, elles aussi, de grandioses adaptations.

Chaloux dit: à

J’aime bien lire Charoulet, il doit être sympa comme tout. Et c’est un personnage de Labiche ou de Feydeau. Précieuse recrue.

Chaloux dit: à

Sur Jeanne d’Arc, Jazzi, jette un œil sur le dictionnaire paru il y a quelques années chez DDB. Passionnant.

Bihoreau, duc de Bellerente et autres terres avoisinantes... dit: à

«Et comme d’habitude, les Québecois sont les seuls à faire de la résistance en soucieux en gardiens du temple de la langue française.»

Plaît-il ?

D. dit: à

Comme dans le hachis parmentier. Sous la purée, il y a de la viande,

…je dois reconnaitre que c’est parfaitement exact, Chaloux.

D. dit: à

Nous pouvons aussi catégoriser la purée par ailleurs.

x dit: à

Lady Chatterley’s Lover not to be had for love nor money.

Pablo75 dit: à

01 novembre 2019 à 23 h 53 min

« … si vous acceptez de mettre de côté vos préjugés concernant mon ignorance. »
Clopine dit

Je ne peux pas accepter cela parce que je n’ai aucun préjugé sur toi. Je n’ai même aucune opinion sur toi. Si on me demandait qui tu es j’aurais du mal à répondre (comme sur beaucoup de monde qui écrit ici, d’ailleurs).

« Qui lit l’abbé Labat? Délicieux.2
Chaloux dit

Tu lis quoi de lui?

Soleil vert dit: à

MHS

supprimez l’historique de votre navigateur, ca résout beaucoup de pb dont ces adresses mails intempestives

Pablo75 dit: à

02 novembre 2019 à 00 h 20 min

À propos de Shakespeare: l’un des livres que j’ai trouvé cet après-midi chez Boulinier (à 2 €) c’est « Seul contre tous » de Laurent Terzieff (une espèce de compilation de textes, entretiens et notes de carnets): « Richard II est la tragédie de Shakespeare que je préfère, parce que c’est la tragédie de la dépossession. » Et plus loin: « C’est le drame d’un homme qui était nait poète et que le destin a fait roi. »

Sur le Pasolini cinéaste: « un mélange d’amateurisme et de maniérisme ».

Sur Tchekhov:

« Tchekhov, pour moi, c’est une thérapeutique. Quand je vais mal, je relis ses nouvelles, qui sont inépuisables. Il suffit de quelques phrases pour vous réconcilier avec l’humanité. Il éprouvait le même amour pour chacun de ses personnages, et il nous les fait aimer. Il n’écrase jamais personne. Un des miracles de Tchekhov, c’est de nous rendre les médiocres fraternels. »

Pablo75 dit: à

02 novembre 2019 à 00 h 54 min

@ Chaloux

J’ai trouvé aussi chez Boulinier cet après-midi « Montrez-moi vos mains », d’Alexandre Tharaud (Grasset, 2017), à 2 € (dédicacé par l’auteur à une telle Solange, d’ailleurs). Ça a l’air très intéressant.

« Parfois l’inspiration se tarit, j’écoute alors mes guides bienveillants. » Et après avoir parlé de Gilels, Serkin, Benedetti Michelangeli et Samson François: « Un disque de Marcelle Meyer et hop, mon jeu s’éveille, invente à tout-va. Arrau l’élargit, Rachmaninov lui insuffle une architecture, une main gauche prégnante et un ample phrasé. Sergeï Rachmaninov. Mon dieu. S’il n’y avait qu’un pianiste, ce serait lui. »

« Bach demande une concentration permanente. Chez lui, aucun relâchement. […] Avec lui, rien ne se masque, tout s’entend. Une fausse note sans importance chez un autre compositeur devient ici une tache énorme, invasive. Jouer Bach en concert apprend l’humilité. Il est d’ailleurs le seul compositeur à ne pas s’adresser l’interprète.Joué sur n’importe quel médium, le message passe. Bach à l’accordéon, on pleure. Bach au marimba, on pleure. Contrairement aux romantiques, il ne se confie pas à l’instrument, il va directement à l’oreille de l’auditeur. »

Je vois sur Amazon qu’il existe une édition de poche de ce livre, dans la collection Points.

vedo dit: à

Je risque: j’ai beaucoup d’admiration pour Tharaud et passe plus de la moitié de mon temps musical (qui est très réduit) avec Bach. Pourtant cette citation exprime une révérence qui ne sonne pas juste. Il y a plusieurs années après quelques minutes de Tannhäuser à Bayreuth (alors que je n’avais jamais apprécié Wagner), tout à coup Bach, Beethoven, m’ont paru comme des maçons. Sous cette grosse stupidité, je persiste à penser qu’il y a quelque chose. Pas la peine d’en écrire plus. Pour me contredire: entendu hier à la radio la première partita en ré mineur par Nathan Milstein. Certes…

rose dit: à

5h07
Le 2 novembre 2019

Ainsi Boulinier ouvre le 1er novembre.
Chez nous, à Marseille, nous visitions les cimetières. Pas paisiblement.
Sur la tombe de Gastounet, au pied du roc deux grandes plaques rectangulaires ont été gravées.
Gaston Deferre.
Edmonde Charles Roux.
Naissance et mort. Elle fut de dix ans plus jeune que lui.
Retour pour assister au concert de musique sacrée en la cathédrale de mon bourg.
Ai dormi.
Peu, mais d’une traite.
Ne vais pas accepter de glisser dans la désespérance. Vais reculer doucement, du tobogan maléfique. Ferai demi-tour quand je serai à distance. Puis m’éloignerai doucement.
C’est mon chemin de croix qui est parsemé d’épines, ainsi il est, ainsi je le parcourirai.
Lis lentement Le malheur indifférent : de sa mère, Oeter Handke écrit
Elle était ; elle fut ; elle ne fut rien.
😳

Suis p. 64. Le finirai ce livre.
Bon samedi, c’est shabbat.
Merci à celui quo m’a dit de ne pas quitter la maison et à celle qui m’a dit de ne pas la vendre. Ce sont des gens qui m’aiment. D’ici trois ans, je trouverai des solutions concrètes.

rose dit: à

Suis courageusement à la page 64.
Avant hier, vers 16h30 ai vu le final du Le pont de la rivière Kwaï. Il fait des partie des classiques, revisités constamment. Ne ferions nous pas mieux, nous l’occident à aider le Vietnam à développer ses camagnes pauvres, de manière à ce que les gens mènent une vie décente et chassent de leurs pensées d’émigrer dans des camions frigorifiques ?
Plutôt que de ressasser ce film de guerre dans lequel les bons américains dirigés aujourd’hui par une sinistre caricature – on s’apprête à avoir sa fille aînée sur la liste bientôt- viennent sauver les pauvres jaunes faibles et incompétents.
Pendant qu’en Seine Saint Déni ( c’est JC de qui cela vient chez Brighelli) ( c’est le neuf trois, où tout est vieux) nos non intégrés se vautrent sur des canapés éventrés en rêvant d’éventrer en rampant dans la rivière l’ennemi pré-supposé.
S’extraire de rien ne s’améliore nulle part.
Hier, au cimetière, un homme de Toulon qui était à Marseille – les gens voyagent- m’ a dit que si on mourait sans transmettre son nom à une descendance, le nom pouvait tomber dans le domaine public et être donnée à un migrant.
Je ne l’ai pas cru.
De toutes façons, je nettoyais la tombe de mon père, les types qui passé 60 ans réalisent qu’ils n’ont pas fait d’enfants peuvent envisager d’autres optiques que procréer. J’espère que, à Toulon, il aura des perspectives.

rose dit: à

5h46 il est

rose dit: à

Pablo 75
 Une fausse note sans importance chez un autre compositeur devient ici une tache énorme, invasive. Jouer Bach en concert apprend l’humilité. Il est d’ailleurs le seul compositeur à …
Hier, au concert de musique sacrée compliments au pianiste. Il répond pourtant ce n’est pas un piano.
Alors quel talent pour sur un simili piano transmettre tant de délicatesse et de nuances.

rose dit: à

Soleil vert dit: à

MHS

supprimez l’historique de votre navigateur,

Ai tapé votre phrase sur google pour comprendre ce que cela voulait dire. C’est assez clair. On repart à zéro. On devrait faire pareil dans la vie si ce n’est que tout est imprimé.

rose dit: à

D. dit: à

Comme dans le hachis parmentier. Sous la purée, il y a de la viande,

…je dois reconnaitre que c’est parfaitement exact, Chaloux.

Pas tout à fait. Sous la viande, il y a encore de la purée. Ce sont des couches superposées.

rose dit: à

6 heures pétantes
Jazzi dit: à

Hélas, la modestie n’est pas mon fort, Christiane. Ma mère, déjà, me reprochait d’être trop orgueilleux

Me semble que ce sont les mères qui rendent leurs fils ainsi, et ce faisant, ce n’est pas un cadeau qu’elles leur font mais plutôt une inadaptation au monde.

Bon, t’es un type sympa quand même, faut pas charrier.

Delaporte dit: à

Le procès Weinsteine va s’ouvrir le 6 janvier 2020 à New York. On se dit qu’il était temps. Cela devrait donner l’idée à Polanski de se rendre aux autorités américaines, après sa cavale. Maintenant qu’il a fait son film sur Dreyfus, il pourrait s’occuper de son propre procès. Le procès d’un coupable. Car Polanski, et il le reconnaît lui-même, est coupable du viol d’une jeune mineure, crime qui n’a jamais été jugé par un juge américain (Polanski s’est carapaté à Paris vite fait !). Depuis, l’affaire est en souffrance. L’Amérique nous demande Polanski : il n’y a aucune raison de l’en priver.

Delaporte dit: à

Dreyfus sort le 13 novembre. Polanski pourrait enfin conclure sur ce film sa carrière déjà trop longue de cinéaste et de vieux bandit. Cela ferait plaisir. Le 13 novembre au matin, il pourrait lui-même prendre l’avion pour la côte ouest afin de se rendre au juge américain qui le poursuit depuis plusieurs décennies pour viol sur mineure.

Delaporte dit: à

Moi-même, je compte me rendre à une projection de Dreyfus, testament de Polanski. C’est un cinéaste dont j’admire certaines oeuvres, évidemment, même si ses derniers films, depuis au moins dix ans, me laissaient dubitatif. je n’avais pas aimé le Pianiste, qui est un film de non-résistance sur la lâcheté humaine pendant la guerre. Une oeuvre horrible sur le plan moral !

Delaporte dit: à

Sa filmographie est intéressante jusqu’à Tess (1979). Après, il enchaîne les daubes à un rythme effréné. Il vit sur sa réputation. Ses films n’ont alors plus aucun intérêt, selon moi. C’est peut-être le contrecoup de ses ennuis judiciaires, qui le rendent prisonnier de l’hexagone, dont il ne peut sortir. Il est fait comme un rat. Son Dreyfus sera le clou de sa carrière. Ensuite, un avion l’attend, un juge américain et une porte de prison.

rose dit: à

6h22

Soleil vert

Pour effacer les données de navigation (l’historique) sur Internet Explorer, allez sur “Paramètres” et cliquez sur “Options Internet”. Une nouvelle fenêtre s’affiche. Dans l’onglet “Général”, repérez l’option “Historique de navigation”. Cliquez sur “supprimer”.

Je mets le moyen.
La mémoire, elle, a trouvé la maladie d’Alzheimer, histoire de supprimer.

Michel Mouton dit: à

Les trois sorties successives de Delaporte sur Polanski. Déclarer coupable un type avant son procès. Cette fois, c’est l’injustice du catholique – et la haine qui l’accompagne.
MM

Delaporte dit: à

« Déclarer coupable un type avant son procès. Cette fois, c’est l’injustice du catholique – et la haine qui l’accompagne. »

Pratiquement plus personne (sauf Catherine D.) ne dit que Polanski est innocent. Lui-même a reconnu le viol. Que ferait un juge américain face à un criminel vieux et rabougri comme Polanski, en bout de course ? Je ne le préjuge pas, mais il me semble qu’une peine de prison serait requise. Le viol est un crime ; et ici, nous avons deux circonstances aggravantes : c’est un viol sur mineure, et Polanski s’est enfui. La cavale polanskienne dure depuis des décennies, il faut y mettre un terme. L’Eglise, secouée par des scandales pédophiles, a commencé à mettre un terme efficacement à ce genre d’affaires, certes à retardement. Mais on y est, et je suis personnellement pour la sévérité, la rigueur et l’intransigeance. Quand on est catholique, on doit essayer de pratiquer la justice mieux que les autres ; ça n’a pas été cela jusqu’à présent – mais des efforts sont faits.

Delaporte dit: à

Je ne prends pas la place du juge qui va s’occuper de Polanski, quand celui-ci aura décidé, selon son bon vouloir, de se présenter aux autorités américaines. On peut seulement imaginer ce qui va se passer : la justice passera enfin. Il y a, du fait de cette affaire très médiatisée, qui devient emblématique, un déséquilibre qui a été instauré, et qui ne demande qu’à être réparé par une décision de justice.

Delaporte dit: à

Le 13 novembre, tôt le matin, Polanski pourrait sonner à l’ambassade des USA à Paris, en déclarant qu’il se rend à la justice américaine. Il serait alors extradé, comme jadis Eichmann à Jérusalem, mais sans violence.

Marie Sasseur dit: à

@ « Pas si méconnu que ça Thomas Hardy. Sa prose ne fut pas tout de suite comprise, mais il anticipa l’écriture cinématographique : narrateur omniscient, peu de moyens verbaux, beaucoup de panoramiques, fondus, zoom et gros plans. Architecte de formation, il excelle dans les descriptions des paysages.

Il est vrai que la critique n’a pas beaucoup apprécié les romans de ce schopenhauerien »

Expliquez-nous donc la philo de Schopenhauer dans le roman « Tess of the d’Urbervilles », renato.

et alii dit: à

ce n’est pas un cadeau qu’elles leur font
rose, ce n’est pas un cadeau ce type sur un blog!et en plus il ne sait qu’une langue,-et mal! aucune orthographe, aucun humour, tout de l’esbrouf-le français ,
ce n »est pas lui qui connait la « linguiste d’intenet »,grtechen MPc Cullooch
Because Internet
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Père Plexe dit: à

ce n »est pas lui qui connait la « linguiste d’intenet »,grtechen MPc Cullooch
6 fautes en 3/4 de ligne … sans parler de la typographie !

Perplexe dit: à

ce n »est pas lui qui connait la « linguiste d’intenet »,grtechen MPc Cullooch
6 fautes.

et alii dit: à

Perplexe dit: à Perplexe dit:
vous avez le lien mais vous n’êtes pas MAÏMONIDE POUR DISCUTER LA TRADUCTIONLe Moré Névoukhim (hébreu : מורה נבוכים; arabe : دلالة الحائرين (dalālat al-ḥā’irīn) littéralement, « Guide des perplexes »), souvent traduit en Guide des égarés, est l’œuvre majeure de Moïse Maïmonide (1135-1204), considéré comme le …

et alii dit: à

Le 30 novembre 1204, Samuel ben Juda Ibn Tibbon termine dans le Languedoc à Lunel (1) Moreh Nebukhim, traduction en hébreu de Dalalat al Haïrin (Le Guide des Égarés – ou des Perplexes –), traité arabe en caractères hébraïques de Moïse ben Maïmon dit Maïmonide. L’arabe est lingua franca sur
https://francearchives.fr/commemo/recueil-2004/39930bonne journée

et alii dit: à

Des versions latines (douze manuscrits) du Guide produites à partir de l’hébreu – c’est en 1856 seulement que Salomon Munk découvre et traduit en français l’original arabe – voient ainsi le jour dans le midi de la France avant 1240. Nombre d’auteurs chrétiens lisent, étudient, révèrent Maïmonide, Rabi Moyses, Iudeorum magnus expositor qui, selon Jean de Paris, similiter fuit sanctus. Le manuscrit latin 16096 de la Bibliothèque nationale de France contient même des Extractiones de Raby Moyse de la deuxième moitié du XIIIe siècle, une anthologie maïmonidienne.

et alii dit: à

sur Lunel et les juifs dans wiki
Dès le xie siècle, il semble qu’une communauté juive, probablement originaire d’Espagne, soit présente en ville. Même s’il ne reste que peu de vestiges attestant de la présence juive au Moyen Âge central, l’importance de Lunel et son rayonnement dans le monde juif de l’époque la font souvent dénommer aujourd’hui la petite Jérusalem médiévale5,6,7,8,9. Elle a parfois été appelée המגדל של יריחו (HaMigdal Shel Yeriho – La Tour de Jéricho) ou בקעת יריחו (Bik-At Yeriho – Vallée de Jéricho) par d’éminents rabbins de l’époque tels que Zerakhia Halevi Gerondi (1125-vers 1186) dans sa préface du Shirat ha-maor10 ou Isaac Lattes (xive siècle) dans son Sha’are Ẓiyyon11, en référence à la légende. Importante dès le xie siècle, la communauté juive se développe encore au xiie siècle, et Benjamin de Tudèle, qui s’y rend en 1166, raconte dans ses mémoires12 que la communauté juive de Lunel se composait de 300 membres, dont certains étaient très érudits et fortunés, et prenaient plaisir à offrir l’hospitalité à de pauvres étudiants désireux de fréquenter son illustre académie. Cette institution devint si importante au xiie siècle qu’on la nommait la demeure de la Torah13 ou l »antichambre du Temple14.

Les seigneurs de Lunel sont en général très bien disposés à l’égard des Juifs. En 1252, Alphonse de Poitiers, dont la vue s’est sérieusement détériorée fait appel à Raymond Gaucelm, seigneur de Lunel, pour qu’il envoie deux Juifs de sa ville en Aragon consulter le docteur juif espagnol Ibrahim, considéré comme un des meilleurs oculistes de l’époque3. En 1295, Rosselin de Lunel, malgré les interdictions prononcées par les conciles ecclésiastiques, met en gage les revenus de sa baronnie à un Juif nommé Thauros.

À la mort de Rosselin Gaucelm, en 1295, celui-ci n’ayant pas d’héritier mâle, Lunel, passe aux mains du roi de France Philippe le Bel. On recense alors 240 juifs, soit 4,3 % de la population totale, dont 5 propriétaires de maisons. Au même moment, 20 maisons possédées par des juifs sont inoccupées15.

En 1319, les Juifs de Lunel sont arrêtés et ceux accusés d’avoir, durant la Semaine sainte, dans un « simulacre outrageux » trainé dans la poussière à travers les rues de la ville, un crucifix, voient leurs biens saisis16. En 1394, le roi de France Charles VI expulse de son royaume tous les Juifs qui y demeurent encore. Les Juifs de Lunel sont contraints de partir précipitamment, laissant tous leurs biens derrière eux. Beaucoup parmi eux se réfugient dans le Comtat Venaissin, d’autres rejoignent la Provence ou le Piémont. Pendant plusieurs siècles, il n’y aura plus aucun Juif à Lunel.

et alii dit: à

et il n’est qu’à citer à cet égard Meschulam de Lunel et ses fils, un lignage local de mécènes qui fut à l’origine – comme l’a montré Gad Freudenthal au Colloque de Montpellier de décembre 2004 – du formidable mouvement de traductions des œuvres ibériques juives d’expression arabe – langue savante de l’Andalousie d’alors – vers l’hébreu. Samuel – désigné par le grand lettré Jonathan ben David ben Cohen de Lunel pour traduire le Guide – s’était donc mis en relation épistolaire avec le grand Maïmonide.
http://www.maimonide-institut.com/node/25

D. dit: à

pas tout à fait. Sous la viande, il y a encore de la purée. Ce sont des couches superposées.

Rose, sachez que depuis que vous me contredisez à tout bout de champ j’ai beaucoup moins d’estime pour vous, moi qui vous avais presque déessifiée autrefois.
Ce ne sont que remarques acerbes et critiques à tout bout de champ. Cela me rend très triste.

et alii dit: à

soit en traduction!
. L’interdit qui ne vaudrait qu’avant l’âge de 25 ans, ne visait ni la Logique, ni les mathématiques, ni l’astronomie, ni la médecine, ni d’ailleurs les ouvrages de Maïmonide : « … contre tout membre de la communauté qui, ayant moins de 25 ans, étudierait les ouvrages des Grecs sur les sciences naturelles ou métaphysiques, soit en langue originale, soit en traduction… parce que ces sciences séduisent (les étudiants) et détournent leurs cœurs de la Loi d’Israël, qui transcende la sagesse des Grecs ».
http://www.maimonide-institut.com/node/25

D. dit: à

Mais ça ne m’enlève pas l’appétit et j’ai mangé du maquereau au petit déjeuner, sur toast trempés dans le café. Un véritable délice. Je me suis régalé. Absolument rien de putride dans tout cela.

D. dit: à

J’aime bien lire Charoulet, il doit être sympa comme tout.

En effet. Ce n’est pas comme Michel Moutonte qui nous les broute.

et alii dit: à

Science in the Medieval Hebrew and Arabic Traditions, Essay XV.]
“Ketav ha-da`at or Sefer ha-Sekhel we-ha-muskalot : The Medieval Hebrew Translations of al-Fârâbî’s Risâlah fî’l-‘aql. A Study in Text History and in the Evolution of Medieval Hebrew Philosophical Terminology,” Jewish Quarterly Review 93 (2003), 29-115.
http://www.sphere.univ-paris-diderot.fr/spip.php?article595

et alii dit: à

(with José Luis Mancha), “Levi ben Gershom’s Criticism of Ptolemy’s Astronomy. Critical Editions of The Hebrew And Latin Versions and an Annotated English Translation of Chapter Forty-Three of the Astronomy (Wars Of The Lord, V.1.43)”, Aleph 5 (2005), pp. 35-167.
http://www.sphere.univ-paris-diderot.fr/spip.php?article595

et alii dit: à

ith Shlomo Sela), “Abraham Ibn Ezra’s Scholarly Writings : A Chronological Listing,” Aleph : Historical Studies in Science & Judaism 6 (2006), 13-55.

et alii dit: à

(With Mauro Zonta) “Remnants of Habib Ibn Bahrîz’s Arabic Translation of Nicomachus of Gerasa’s Introduction to Arithmetic,” in Y.T. Langermann et al. (eds.), Adaptations and Innovations : Studies on the Interaction between Jewish and Islamic Thought and Literature from the Early Middle Ages to the Late Twentieth Century, dedicated to Professor Joel L. Kraemer (Louvain : Éditions Peeters, 2007), pp. 67-82.

et alii dit: à

nsfert culturel à Lunel au milieu du douzième siècle : Qu’est-ce qui a motivé les premières traductions provençales de l’arabe en hébreu ?” in : Danielle Iancou-Agou and Élie Nicolas (eds.), Des Tibbonides à Maïmonide : Rayonnement des Juifs andalous en Pays d’Oc médiéval (Paris : Editions du Cerf, 2009), pp. 95-108.

Portmann dit: à

@soleil vert
même problématique que MH.S. J’ai appliqué votre méthode d’effacer l’historique pour résoudre ces adresses intempestives, rien à faire : ça me l’a refait tout à l’heure.
ça copie mon adresse et saute en effaçant l’opérateur qui est le mien( orange) au profit de free.fr. ou hier la poste.net.
j’espère que ce n’est pas un virus?

traductions.
les mots et expressions réputés les plus difficiles à traduire sont de l’ordre des émotions et des ressentis.

Tim LOMAS, chercheur en psychologie cognitive appliquée à East London a lancé un dico en ligne à ce sujet.rudimentaire, mais c’est très amusant !
Le « sisu » = un espèce de courage finlandais bien à eux; le « heimat » allemand est aussi difficile à traduire : l’attachement intime à un endroit auquel on appartient.

Le « fargin » yiddish, la générosité de l’esprit du bienveillant, réjoui du bonheur d’autrui. Le qualifier en un mot est un défi.

et alii dit: à

(= Causes and reasons for the emergence of the 12th-century translation movement in Lunel. Judah Ibn Tibbon and his patrons R. Meshullam b. Jacob and R. Asher b. Meshullam). In : R. Reiner et al (eds.) Ta-Shma : Studies in Judaica in Memory of Israel M. Ta-Shma (Alon-Shevut : Tevunot Publishing, 2011), pp. 651-72.

et alii dit: à

Quelques remarques sur les deux traductions japonaises de L’étrange défaite de Marc Bloch
Takeshi Matsumura 1
1 The University of Tokyo
Résumé : Dans le présent article, je me propose d’examiner quelques passages du début du troisième chapitre de L’étrange défaite de Marc Bloch que les deux traducteurs (Koji Inoué et Chikako Hirano) ne semblent pas avoir bien rendus en japonais. Comme une toute petite partie de l’ouvrage s’avère assez problématique, l’ensemble de leur traduction devra être révisée avec soin.
https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-01328017

renato dit: à

« Expliquez-nous donc la philo… », etc.

Hardy ne croit pas en un Dieu créateur soucieux de rendre la justice, mais en un destin immanent qui fait perdre à l’homme tout pouvoir. Voyez l’Immanent Will dans Tess of the D’Urbervilles

trace :

— les difficiles conditions de vie des classes de humbles dans les campagnes ;
— la difficulté de vivre ;
— le contrôle de l’individu et la limitation de la liberté par la société et la famille ;
— le destin hostile ;
— la futilité de la religion ;
— la nature cruelle, réelle protagoniste de la vie des hommes (darwinisme).

Marie Sasseur dit: à

 « la nature cruelle, réelle protagoniste de la vie des hommes (darwinisme). »

La fuite en avant.

Marie Sasseur dit: à

Merci renato. C’est n’importe quoi, mais grâce à vous, on est obligé de relire.

renato dit: à

« ça me l’a refait tout à l’heure. / ça copie mon adresse et saute en effaçant l’opérateur qui est le mien ( orange) au profit de free.fr. ou hier la poste.net. »

Cherchez « Suppression de toutes les données de saisie semi-automatique et de remplissage automatique » pour votre pour votre navigateur.

Leo Bloom dit: à

la nature cruelle, réelle protagoniste de la vie des hommes (darwinisme).

Pas d’accord. La nature est tout simplement indifférente, noir la scène ou Tess se fait violer.
La lande que Jude parcourt en long et en large n’est ni hostilité ni inspiration. Elle est le cadre du drame, ni plus, ni moins.
Chez Hardy, une forte charge contre l’effet de la révolution industrielle et son effet sur l’activité dans les campagnes: la moissonneuse dans ‘Tess’…
Les d’Urbervilles sont les anciens ‘nobles’ déplacés par les nouveau riches comme Alec qui s’arrogent le droit de cuissage.

Giovanni Sant'Angelo dit: à

…Je suis libre, de lire n’importe quoi,!…

…Martin Saint-Léon ( Etienne ). Histoire des Corporations depuis leurs origines jusqu’à leur suppression en 1791, suivie d’une étude sur l’évolution de l’idée corporatiste de 1791 à nos jours et sur le mouvement syndical contemporain.
…Troisième édition revue, mise au courant et augmentée.
…P.,Alcan, 1922, fort in-8, XXVII-876 p.,
…Rare
…etc, etc, etc,!…

closer dit: à

Allez dans les paramètres:

« Accès au Gestionnaire d’informations d’identification. Le Gestionnaire d’informations d’identification permet d’afficher ou de supprimer les informations d’identification de connexion aux sites Web, aux applications connectées et aux réseaux »

Désactivez tout.

Portmann dit: à

Verdier.
nous allions chaque année depuis 5 ans,2 j selon possibilités d’Emploi du temps au Banquet d’Automne avec notre club de lecture-cinéma aux membres à « professions à la culture en péril ».

40, 45 ans, en majorité médecins hospitaliers, restaurateurs,ingénieurs(Blagnac, purpan), compensés par deux trois profs de lettres, libraires influencés par Christian Thorel.

la sympathie aveugle pour verdier -Ombres blanches ,y compris chez eux, a fait long feu.Nous n’irons plus au festival.
l’abbaye marie d’orbeu vaut le détour. l’occasion de se retrouver à Lagrasse, joli village des corbières ne se refusait pas.

Le prospectus vante un « lieu où des démarches créatrices de l’esprit se risquent, quelque part en Europe, hors des sentiers battus », « la nécessité d’un ancrage géographique pour permettre des échanges féconds entre penseurs, écrivains, artistes et lecteurs, spectateurs. »

Sur le papier ! le séjour reste agréable sur le plan touristique.Des marches à pied sympas, les restaurants sont bons et les gites, l’hostellerie et les accueils ont fait des bonds depuis le début où nous venions.

Par contre les rencontres et intervenants sont devenus de plus en plus ampoulés et très orientés .mieux vaut aller hors saison littéraire.Fausse régularité intellectuelle; ça fait coopté, sans beaucoup de neuf .
Les débats sont assommants. Ils en ont plein la bouche pour accoucher d’une souris.Platitude autosatisfaite.

En plus les « passeurs » dès qu’ils ne se croient plus obligés à la séduction sont désagréables et commerçants.une consœur dont le nouveau mari est producteur dans le service public en a fait l’expérience. Changement d’attitude quand ils ont compris qui c’était !

Dubruel dit: à

@Désactivez tout.

Me too, ça affiche automatiquement laposte.net !!
Normal, pour moi c’est la b onne adresse, lol.
L’opérateur désuet qui fait marrer mes enfants geeks.

Dubruel dit: à

le ‘Vorfreude’ allemand, l’anticipation gaie du plaisir à venir, intraduisible itou. Ou le shibumi japonais, la subtile beauté du simple… en terre de feu, le yagan a la palme de la longueur pour faire court avec ‘Mamihlapinatapai’, le regard échangé entre deux personnes qui espèrent mutuellement que l’autre fera le premier pas.
Marie Sasseur et moi, quoi.

closer dit: à

Je suis surpris que personne n’ait évoqué le plus extraordinaire exercice de traduction de l’histoire: la Septante.

« Selon la lettre d’Aristée (IIe siècle av. J.-C.), la Septante serait due à l’initiative du fondateur de la Bibliothèque d’Alexandrie, Démétrios de Phalère, ancien oligarque d’Athènes. Vers 270 av. J-C., celui-ci aurait en effet suggéré à Ptolémée II (au pharaon selon Aristée) d’ordonner la traduction en grec de tous les livres israélites, textes sacrés et narrations profanes. Le Lagide, souverain hellénistique le plus cultivé de son temps, apparaît également soucieux de connaître les règles des divers peuples qui lui sont assujettis dans le cadre d’une réorganisation de son royaume.
Les savants juifs au nombre de 72 (six de chacune des douze tribus d’Israël) auraient été chargés de ce travail qui, en leur honneur, porte le nom de Version des Septante. Philon d’Alexandrie[réf. nécessaire]1 veut que ces 72 érudits aient tous traduit séparément l’intégralité du texte, et qu’au moment de comparer leurs travaux, on se serait aperçu avec émerveillement que les 72 traductions étaient toutes identiques. » wiki abrégée

Cette version de l’Ancien Testament repose pour certains livres sur des sources plus anciennes que les sources utilisées par la Bible hébraïque fixée bien plus tard.

renato dit: à

« … la scène ou Tess se fait violer. »

Le viol est un retour à l’état de nature.

Delaporte dit: à

Quand Polanski, après avoir violé une mineur dans la villa de Nicholssohn, et avoir fait déjà trente jours de taule pour être évalué par des psychiatres, s’enfuit des Etats-Unis, il arrive à Paris nu comme un ver, au bout du rouleau,où il doit tout recommencer ou presque. Quel film va-t-il tourner ? « Tess », qui sera un de ses chefs-d’oeuvre, et dans lequel il y a justement une scène de viol qui revêt une importance considérable. Polanski ne sort plus, déjà, de sa destinée de fugitif, qui marque désormais son oeuvre. Il ne s’en lavera jamais. La cavale polanskienne a pris aujourd’hui une dimension incroyable, elle obsède les esprits, elle a anéanti Polanski lui-même et son propre art de faire du cinéma. Mais il n’est pas trop tard. L’avion qu’il a pris autrefois pour fuir les USA, il peut le reprendre maintenant en sens inverse – pour se libérer, pour redevenir un être humain digne de ce nom, un condamné qui a payé sa dette à la société et devant Dieu, auquel il ne crtoit pas…

Petit Rappel dit: à

De Thomas Hardy, il y a aussi the Dynasts, pièce en trois volumes embrassant le monde des esprits comme le monde de l’Histoire. Là, il faudrait Gance et Coppola réunis!
Le doute me point chère Clopine: dans votre corpus shakspeariano-Falstaffesque, n’oubliâtes vous point tout simplement la pièce la plus connue, « Les Joyeuses Commères de Windsor » muées en Falstaff par le Père Verdi (Guiseppe)?
Bien à vous.
MC

Marie Helene S dit: à

Cela l a refait tout a l heure de facon fugitive, remise sur les rails Free.fr sans que j aie rien demande, mais je ne rencontre plus d ennuis ici. Un virus ? Avast l aurait signale.

Le mot -chilien ? -est extraodinaire !
Les linguistes traducteurs pour s amuser citent souvent l Iksuapok inuit, l impatience devant celui qui doit arriver, qui fait qu on arpente le chemin a sa rencontre. Les mots empruntes a une autre langue qu il faut convertir sont toujours un enrichissement, meme si le sens en est largement appauvri par rapport a la langue initiale.

L exemple qui vient a l’esprit, ‘karma’ : en anglais le mot n a pas l amplitude de contenu qu il a ‘naturellement’ en sanskrit.J.C Carriere en rend tres bien compte.

et alii dit: à

Dans une première partie on dessinera un panorama sur un siècle et demi ponctué par les bibles de Mendelssohn, Zunz, Hirsch et Buber-Rosenzweig. Nous examinerons ensuite le cas de la traduction de Mendelssohn, car c’est le mieux connu et surtout celui où la recherche la plus récente a fait de grands progrès2 et enfin parce que cette entreprise assure la fondation du judaïsme allemand, de manière historique et symbolique3. Toutes les traductions ultérieures se situent en rapport avec le grand œuvre de Mendelssohn. La troisième partie suivra l’histoire jusqu’à la traduction de Buber-Rosenzweig et prendra quelques passages célèbres afin de mesurer l’écart qui sépare ses deux tentatives, dans leur réalisation, mais aussi dans leurs principes, leurs buts et leurs effets. On ne peut s’interroger ici sur la signification profonde de la différence entre l’Allemagne d’une part et le reste du monde d’autre part4.
https://journals.openedition.org/rgi/546

Jazzi dit: à

La RDL partirait-elle à vau l’eau ?
Il faut retaper à chaque fois son nom ou pseudo et son adresse IP, il n’y a plus d’horloge à la messagerie, certains ne peuvent pas poster…
Faut-il nous préparer à nous faire nos adieux définitifs ?

Jazzi dit: à

« et le patron? »

Passou s’en fout et saint Jérôme est mort depuis belle lurette, et alii, ce n’est pas une raison pour truffer les commentaires en langue anglaise !

et alii dit: à

quiconque parle au nom de Passou est un imposteur et vaniteux qui ne saurait créer son propre blog

et alii dit: à

P.Assouline sait aussi bien que quiconque faire les remarques qu’il estime justifiées ;rien ne sert de se substituer à lui !

Jazzi dit: à

constater n’est pas parler au nom de, et alii…

et alii dit: à

il y a aussi les bibles illustrées:
La Bible illustrée de Bayard remise au pape François
La direction du groupe Bayard a remis au pape François la nouvelle Bible illustrée parue aux éditions du groupe éditeur de La Croix.

et alii dit: à

qui ne dit mot consent dit-on

gisèle dit: à

Il n’y a plus d’horloge…comment fait Jupiter ??
Pour le banal posteur qui, dans ses errances, ne consulte le blog qu’épisodiquement,c’est pire que la traversée de l’Atlantique Nord à la rame…

et alii dit: à

le cinéma, ce n’est pas que pour les idiots
To the wonder / A la merveille
Tôlé sur Internet. Le titre original de To the Wonder de Terrence Malick (que nous avons découvert à Venise) sera remplacé en France par A la merveille… Les cinéphiles sont dubitatifs. Pourtant, même si ce retitrage sonne un peu comme un plat en sauce, il n’en reste pas moins que la traduction apporte un sens au titre original qui est quasiment imperceptible en anglais…

Une partie du film se déroule au Mont-Saint-Michel (surnommé « the wonder of the west » par les anglo-saxons). La Merveille est l’une des pièces qui compose l’abbaye du Mont, la salle où vivaient les moines. Dans les guides touristiques anglophones du Mont-Saint-Michel, la pièce en question est identifiée par « The Wonder ». Ainsi la traduction littérale prend tout son sens : il devient compréhensible qu’il aurait presque été déplacé de ne pas retraduire un mot, qui n’est autre qu’une traduction anglaise d’un nom propre en français…

« To the Wonder » (avec un « W » majuscule) voudrait ainsi dire : « En route pour l’ascension du Mont-Saint-Michel pour atteindre la salle que l’on appelle la Merveille ». Bien-sûr, il s’agit également d’une métaphore : merveille et wonder par définition veulent dire : « ce qui suscite l’admiration ». La préposition « à la » peut également être perçue comme une dédicace… Le titre peut ainsi être compris comme tel : une dédicace à la contemplation, à la beauté, incarnée à travers l’allusion au Mont-Saint-Michel.
https://www.vodkaster.com/actu-cine/traduction-titres-de-films/875338

closer dit: à

Saint Jérôme est peut-être le patron des traducteurs, mais avouez que l’histoire de la Septante et de ses 72 traducteurs (au fait, c’est le même nombre que celui des vierges au paradis d’Allah; il n’y a pas de hasard…) a un parfum de merveilleux unique.

Jazzi dit: à

est-ce pour paraître moins idiote, et alii, que vos commentaires sont publiés sans guillemets et nom de l’auteur véritable ?
De quelle malhonnêteté cela est-il le nom ?

Soleil vert dit: à

Portmann
Aie
Allez sur communaute.orange

christiane dit: à

@rose,
vous copiez à « 6 heures pétantes » ce que Jazzi me dit: « Hélas, la modestie n’est pas mon fort, Christiane. Ma mère, déjà, me reprochait d’être trop orgueilleux. »
et vous en déduisez : « Bon, t’es un type sympa quand même, faut pas charrier.

Vous oubliez ce qu’il a écrit juste avant :
« Doucement avec les violons, Christiane ! (suivi d’un poème en lien) »
ce à quoi je réponds :
« Jazzi,
ce poème ne reflète absolument ce que je ressens.
Par ailleurs : mêlez-vous de vos affaires. »
Et c’est là qu’il montre toute sa sournoiserie :
« Quand, sur un espace public, la musique ne nous semble pas bonne, n’a-t-on pas le droit de le dire ? »
Et vous le trouvez sympa ! Que veut dire « la musique ne nous semble pas bonne » ? De quel droit juge-t-il de la sincérité du commentaire que j’adressais à Paul Edel ? que sait-il de moi ? Que sait-il de l’amitié littéraire qui me liait à Paul Edel ? rien ! Ce n’est certainement pas à ce pipelet amateur de ragots que je confierai des détails sur ma vie, mes amis.
Il se mêle d’un échange qui ne le concerne pas (Nous parlions de Stendhal et de l’épitaphe de sa tombe), le trouve tour à tour trop « violon »… puis « sonnant faux ». Mais quelle plaie ce type ! Continuez à le trouver sympa pour moi, c’est le commentaire de trop qui me fait rejoindre le commentaire d’Et Alii à son propos (à qui il a osé adressé ce commentaire : « Qu’est-ce que tu y connais en pas de côté, et alii, tu n’arrives même plus à écarter les cuisses ! ».
Je lui ai répondu par un dernier commentaire :
« Jacuzzi, L’orgueil ? Voilà que tu te flattes encore. Ce n’est pas ce qui me frappe le plus quand je pense à tes interventions, ici. Je dirais plutôt opportunisme, commérages, courtisanerie et jugements hâtifs sur les uns et les autres portés du haut de la grande probité, de la grande gentillesse que tu imagines être dans ta nature.
Il faut que tu mettes ton grain de sel partout et pas toujours à bon escient. Sur ce, je te laisse à la promotion de tes « goûts de… », et à tes critiques cinéma qu’il faut bien subir dans cet espace public, ne désirant pas prolonger ce dialogue vain avec toi. »
Il a semblé s’en moquer en écrivant :
« Les réactions à géométrie variable de Christiane m’enchantent : un jour vous êtes tout blanc, un autre tout noir ! Chez elle, j’ai toujours préféré les insultes aux compliments, au moins on sait à quoi s’en tenir… »
Or, ce n’est pas la première fois que je lui adresse des reproches concernant ses propos malveillants, ses ragots (dont un particulièrement choquant concernant la vie privée de MàC) mais que n’écrirait-il pas pour se rendre intéressant… pour semer la zizanie entre les uns et les autres.
Alors sympa ?

Marie Sasseur dit: à

@ »Chez Hardy, une forte charge contre l’effet de la révolution industrielle et son effet sur l’activité dans les campagnes: la moissonneuse dans ‘Tess’… »

Chez Hardy, plutôt que dans les villes industrieuses, et charbonneuses, il eût fallu trainer ses guêtres dans le Wessex…
Comment dire ce green anglais, a nul autre pareil. Beau souvenir d’un roadtrip qui va de Swanage jusqu’à Bristol, en passant par Stonehenge, venant de Winchester.
Pour Schopenhauer, si vous ne l’avez pas compris, renato, je vous conseille, l’indispensable « en présence de Schopenhauer, de M. Houellebecq. Pour Darwin, voir son autobiographie…
En ce jour de la commémoration des défunts, je vous envoie une carte postale, des reliefs qui sous l’effet d’un rayon de soleil trouant les brouillards bas, s’embrasent des couleurs chaudes des mélèze, surplombés par les premières neiges qui ont blanchi les cîmes. Je n’ai pas dit, que ce winter sleep qui vient, n’etait pas le substrat lyrique d’un petit vin italien de derrière les fagots, de celui qui rend gai, quand, etc.
Bonne fête les dead.

rose dit: à

Christiane

Je n’ai pas suivi tous les échanges ; j’ai lu que vous lui demandiez de se mêler de ses affaires.
Cela m’était important de noter que l’immodestie peut être reliée à une relation fusionnelle avec la mère. Je ne sais pas en quoi il a sali la mémoire de Màc avec sa vie privée.
À l’extérieur, tout est si difficile depuis treize mois échus, qu’ici tout me semble dérisoire. Je vous lis dans les échanges supers que vous avez avec les uns, avec les autres. Incapable d’y participer pour tête trop pleine.

Mon  » tu es un type sympa » est directement corrélé au café que nous avons partagé une heure durant piscine Joséphine Baker une heure durant, il y 3 ans. Pas plus, pas moins.

Je tente, vaille que vaille, de conserver sur ce blog des relations courtoises et correctes avec le plus grand nombre ; ce qui me demande souvent d’énormes efforts. Que je garde secrets.

Bien cordialement christiane,

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