Lettre à celui qui ne la lira pas
« Je ne suis pas autiste ! ». Déjà une fois, en faisant sonner le point d’exclamation, c’était une fois de trop. Alors trois, en donnant lourdement à entendre les points de suspension… De quoi faire bondir les associations de parents d’autistes, ce qui n’a pas manqué à l’exception d’Asperger Aide France dont la marraine est… Pénélope Fillon ! Et de quoi provoquer immanquablement en retour un piteux mea culpa de François Fillon qui eut mieux fait d’y réfléchir avant, d’autant que cela se passait l’autre soir au journal télévisé de 20h sur France 2 qui a connu une audience record. Trois fois… Une insistance pour le moins suspecte, à croire que, comme ses amis politiques l’ont suggéré avant de l’abandonner, il souffre vraiment des problèmes de communication ; à moins qu’il n’ait voulu maladroitement nous faire savoir qu’il n’était pas un surdoué, ce dont on se doutait déjà. Qu’importe, pour lui faire passer l’habitude de jouer avec cette métaphore douteuse, la République des livres suggère aux (é)lecteurs de lui faire parvenir un exemplaire de Comme d’habitude (192 pages, 16,50 euros, Calmann-Lévy), puissant document qui ne doit rien à Claude François et tout à Cécile Pivot, journaliste et mère de deux enfants dont un autiste. C’est bien d’un témoignage qu’il s’agit mais si tous pouvaient être de cette encre …
Il n’a pas besoin de médicaments mais d’assurance ; en attendant, pour affronter sa fragilité, il se rassure avec ses expressions-fétiches. Il n’est pas de ces surdoués monomaniaques que le cinéma a rendu spectaculaires en les caricaturant (Dustin Hoffmann dans Rain Man). Antoine, lui, se contente d’être un génie du flipper, mais un vrai, imbattable, impressionnant les piliers de bistros par sa dextérité et ses scores. M. Commed’habitude a les siennes : réveil à 8h44 en vacances, balancement d’avant en arrière, propension à enfouir des pièces dans sa bouche, gestes répétitifs, salut adressé à la cantonade en pénétrant dans un wagon du métro, attention portée aux multiprises, fascination pour les trains qui roulent, connaissance intime des horaires de chemin de fer, don pour pousser les gens à bout…
Lorsqu’il s’est inscrit à 17 ans sur Facebook, le réseau social a semblé être la divine surprise, celle qui le sauverait tant, dans son principe, elle paraissait taillée pour lui. Des amis virtuels, qu’on n’a pas besoin de rencontrer pour de vrai, qui ne vous pressent pas de répondre dans l’immédiat : bref, un système qui déjoue les contraintes de la vie en société tout en permettant de communiquer tout de même. Las ! Ses correspondants ont fini par déserter son cercle invisible à force de questions bizarres, tournant toujours autour des horaires en toutes choses, et revenant en boucle, encore et encore répétées. Il faudra le désinscrire pour ne plus lui faire subir insultes et quolibets, un comble alors que la société hors réseau lui avait épargné cette violence-là. Et aussi, selon l’humeur et les circonstances, la colère, la violence contre soi, surtout quand l’incertitude régit le futur proche pour lequel il se prépare et vers lequel il se projette en permanence
Qu’importe les regards par en dessous, les soupirs ostentatoires et parfois les plaintes des gens, Cécile Pivot n’aura jamais honte de son fils. Dix-sept ans que ça dure depuis la première visite chez un spécialiste qui lui a dit… Non, il ne lui a pas dit que son enfant était autiste mais qu’il souffrait de « signes autistiques ». Comme si une réunion de symptômes pouvaient mettre l’effroi à distance. Ce non-dit, gouverné peut-être par le principe de précaution, fera des dégâts car les cinq années suivantes sera pleine de fausses routes, ce qui encouragera le père dans son déni d’un fils autiste.
Cécile Pivot fait preuve à son sujet d’une remarquable franchise sans rien entamer de sa volonté de pudeur : « Il a été un père formidable avec toi pendant neuf ans. Les quatre premières années, il a adopté la même attitude que les pédiatres : tu as un léger retard, tu iras bientôt mieux, il faut que j’arrête de m’angoisser. Puis lorsque le diagnostic a été posé, il a refusé, tout bonnement, et votre vie à tous les deux a repris comme si de rien n’était ». Elle loue la patience de son mari, son dévouement, sa disponibilité, son optimisme. Il était le dieu de leur fils jusqu’à la séparation du couple. A mesure qu’il prend ses distances, que sa nouvelle vie lui fait compter son temps et mesurer sa présence comme une manière de se protéger, il descend de son piédestal : «Sa volte-face est l’une des choses les plus infiniment malheureuses, incompréhensibles et violentes qu’il m’ait été donné de vivre ». Soudain il lui fait défaut contrairement aux autres, notamment sa grand-mère à ses côtés depuis vingt et un ans.
L’énigme résonne pour une mère avec les accents de Job : pourquoi moi ? qu’ai-je fait pour mériter ça ? Où chercher une explication ? En quoi suis-je responsable ? Elle lit des livres. Ceux des experts et les autres car les médecins avouant au fond leur impuissance, la vérité est comme toujours à chercher du côté de la littérature, avec ce que cela comporte de fascination morbide pour une identique souffrance vécue par d’autres, dans L’Enfant volé de Ian McEwan, Martin cet été de Bernard Chambaz, Tom est mort de Marie Darrieusecq, Tout ce que j’aimais de Siri Husvedt, D’autres vies que la mienne d’Emmanuel Carrère, Le Fils de Michel Rostain, Philippe de Camille Laurens, A ce soir de Laure Adler, Chorus de François Delisle et aussi Je suis à l’Est ! et De l’amour en Autistan de Josef Schovanec, docteur en philosophie et également autiste… De quoi faire comprendre à ceux qui découvrent la chose qu’il vaut mieux parler de « spectre autistique » que d’« autisme » tant il existe de nuance dans le trouble. En France, 1 enfant à naître sur 100 en est atteint.
C’est peu dire qu’elle se sent coupable. Pas assez forte, pas assez optimiste, pas assez énergique, pas assez combative : « Je suis une mauvaise mère ». Mea maxima culpa. Une culpabilité qui prend racine loin en amont puisqu’elle se souvient avoir lu L’Enfant volé de McEwan lorsqu’elle était enceinte… Mais jamais elle ne cherche pas à se débarrasser du fardeau moral d’une faute invisible et insondable. Ne reste plus qu’à vivre avec. D’autant que la culpabilité est amplifiée par l’entrée en scène d’une assistante maternelle agréée, la cinquantaine bien sonnée, qui s’avèrera dépressive, cyclothymique, brutale sinon violente avec les enfants : « C’est probablement la chose dont j’ai le plus honte : ne pas avoir su vous protéger, ta sœur et toi, ne pas l’avoir éloignée de vous dès que j’ai su comment elle se comportait. »
On lui dit qu’elle a « un incroyable courage », elle et d’autres mères dans le même cas, mais elle balaie le mot, récuse le compliment tout simplement parce qu’à ses yeux, elle fait ce qu’elle a à faire, n’imaginant manifestement pas que d’autres s’en déchargeraient, s’en débarrasseraient. Car il y a pire : l’un de ces enfants autistes et épileptiques qui exigent une surveillance constante en raison de leur violence permanente, dont il faut attacher les mains ne pas qu’ils se mutilent. Consolation passagère, elle pense à leurs mères et à celles qui ont deux enfants autistes : « Ces femmes-là, oui, font mon admiration ». Quant à elle, l’autodérision lui sert de cuirasse.
Que d’efforts pour lui éviter de se sentir définitivement hors-jeu… Le placement en hôpital de jour signerait la défaite de la mère. Mais comment faire quand on se sent à bout, qu’on a envie de tuer celui qu’on aime, qu’on ose se l’avouer, qu’on n’en peut plus de tester leur capacité de résistance respective et commune, celui dont on avoue qu’il est « ma passion et le chagrin de ma vie ». Le directeur de l’hôpital lui suggère l’idée d’écrire une lettre à son fils, d’où naitra ce livre, merci docteur, doublement. Mais pour autant, elle n’est pas du genre à faire partie d’une association de parents d’autistes.
Si l’auteur s’était pris pour un écrivain, travers dans lequel jamais elle ne verse, ce qui nous épargne pathos, lyrisme et trémolos, son livre aurait pu s’intituler « Lettre au fils ». Une lettre qu’Antoine, le destinataire avoué et tout le temps nommé, ne lira pas. Il refusera « comme d’habitude », pour reprendre son expression préférée avec « et caetera, et caetera », il dira non naturellement. Rien ne lui dit rien. Par la force de restitution du vécu, elle tient son récit de bout en bout sur la ligne de crête de l’authenticité. De son (anti)héros, elle fait un frère ou un fils pour tout lecteur armé d’un minimum d’empathie. Non de la compassion, surtout pas, mais bien de l’empathie, qualité qui nous fait tant défaut et que cette prise de conscience est à même de susciter. Ce que cela nous apporte ? L’idée que s’il lui manque certainement une case, il en possède aussi qui nous font défaut. Encore faut-il accepter d’être bousculé par ce type d’être qui a juste une autre façon d’être.
Quel trésor de délicatesse fallait-il pour trouver la note juste afin de dire combien notre société de la performance, de la vitesse, de la rentabilité, n’était pas faite pour un certain nombre de gens dont « eux ». Lui et ses compagnons. La note juste, c’est cette simplicité, cette sobriété, ce dépouillement pour rendre la complexité de celui ne cesse de se cogner à l’existence. Il est là sans être là, présent par le corps mais ailleurs par l’esprit. Et pourtant, il comprend tout. Quand sa mère lui demande s’il veut voir les vidéos des attentats du 13 novembre, il refuse : « Pas pour moi, c’est trop dur ». Mais quelques mois après, à propos du massacre de la Saint Barthélémy, lorsqu’est évoqué le réveil de la ville hébétée le lendemain, il comment : « Comme le matin après les attentats en novembre ».
Une mère, un fils mais ceux-là, quel couple ! Ils ne se supportent plus mais sont inséparables : « Deux prisonniers à perpétuité ». Cécile Pivot s’est convaincue que la littérature sauverait Antoine, lui qui déchiffre plus qu’il ne lit, mais en vain puisque celle-ci lui demeure inaccessible, et partant, les mondes imaginaires où la fiction lui aurait permis de se réfugier pour échapper à un monde qu’il ne comprend pas plus que celui-ci ne le comprend.
(Photos Bernard Plossu et Georg S. Zimbel)
619 Réponses pour Lettre à celui qui ne la lira pas
…l’image que nous nous faisons d’une ville dépens de gens comme Besse…etc.
C vous Widergänger à 20h24 qui écrivez février. Du coup, je ne sais plus si c février ou juin. Cette fontaine me plait.
Jibé il vous restera l’homme des collections demain.
christiane je ne le savais pas ; j’ai toukours pensé à l’état, le Tennesse (zut, je ne sais pas l’écrire). Merci beaucoup pour lelien fait avec T. William.
Bloom, cela me semble beaucoup. Gens de Dublin, les morts avant l’Ulysses. Je me demande si je ne vais pas aller en Irlande plutôt sitôt après Berlin. Puisque comme l’air, je suis libre. Quand j’aurai vu où il a créché votre Joyce, j’aviserai. Je le savais votre grand amour pour Molly Bloom. Ne sais pas encore pourquoi, mais je le saurai. Voys aimez impunément cette femme. C’est un fait.
Je trouve votre idée géniale Jibé. N’avez vous pas oublié qq crimes ? Landru ? Le docteyr Petiot, le Marais.
Drôle je me souviens du collège en préfavriqué qui avait pris feu. 1973.
Sur le papa.
Dans « Vous n’aurez pas ma haine » suite à la tragédie du Bataclan, le papa du petit garçon, tout petit, ne dévelope pas.
Succinctement, il dit l’amour qui le liaità la maman, les faits, le drame.
Suite à l’enterrement, il emmène son fils sur la tombe de sa maman, décimée par de grands dingues fous dangereux.
Il pose la photo des deux, la mère et son petit sur la tombe. Au milieu des fleurs de l’enterrement. Et, alors que l’on sent l’éfroulement proche et nous avec, p….de vie de m….) l’enfant grimpe sur la tombe, chope la photo de lii et sa mère, donne la main à son papa et lui dit « Viens papa, on rentre à la maison ».
Le papa ne développe pas.
l’écroulement proche.
Je ne remercie pas l’amie qui m’a offert ce bouquin.
Ni la personne-mais qui ?- qui m’a offert Boussole de M. Énard.
Je ne le lirai pas.
Comme Antoine. On s’en fout nous. Seule nous intéresse la floraison des cactus et les graines qui s’ensuivent.
rose dit: 11 mars 2017 à 23 h 35 min
Je ne le lirai pas.
Comme Antoine. On s’en fout nous. Seule nous intéresse la floraison des cactus et les graines qui s’ensuivent.
Jean Langhoncet dit: Votre commentaire est en attente de modération.
11 mars 2017 à 23 h 41 min
rose dit: 11 mars 2017 à 23 h 35 min
Je ne le lirai pas.
Comme Antoine. On s’en fout nous. Seule nous intéresse la floraison des cactus et les graines qui s’ensuivent.
Et zut, Gavroche c’est l’insurrection à Paris en juin 1832. Je ne peux donc pas, décemment, vous en coller une tartine sur Gavroche. Victoe Hugo. Les Misérables. 16 ans d’avance.
Déjà mis ce lien Jean.
Yo lo connoço
Boussole. Je ne le lirai pas.
Oui, rose, l’insurrection de février (20h24) n’est pas les massacres de juin 1848. Il ne faut pas confondre l’insurrection de février avec la révolution de Juin matée dans le sang.
Les éditeurs sont se qu’ils sont, WGG. Je prends la vie comme un jeu, une vaste plaisanterie. Des idées, j’en ai tous les matins. Je sème mes graines et j’attends de voir celles qui vont germer. Parfois, il m’arrive de représenter, au même, un projet qu’il a refusé. Et il arrive alors qu’il soit accepté !
N’ai pas vu le film de Sandrine Bonnaire sur sa soeur mais pensais savoir que cette dernière était mongolienne et non autiste.
Grande différence entre autre au niveau de l’attitude pacifique.
Ne sais pas si les enfants autistes décèdent jeunes mais les enfants mongoliens oui.
Le poème « Le Cygne » est de toute façon très codé. La dédicace à V Hugo est un signe crypté, une allusion évidente à l’exil de Victor Hugo et à sa cause, la coup d’Etat de Napoléon III. Le poème se termine d’ailleurs par un hommage aux captifs et aux exilés, conséquence du coup d’Etat et de la révolution de Juin 1848 et des massacres. Poème écrit vers 1960 au moment où est érigée précisément le monument de la fontaine saint Michel qui par la statue de saint Michel terrassant le dragon symbolise la réaction terrassant la révolution. L’eau si rare dans ce poème et néanmoins évoquée en est l’exact contraire, le sable où le cygne fait mine de se laver les ailes, le désert, l’ennui comme expression de l’opposition à la répression, la mélancolie comme expression politique de la résistance à l’oppression politique et aux massacres de juin. C’est un poème au sens encrypté qui se joue de la censure manifestement.
Alors en 1848 il y eut les deux évènements insurrection février, suivie de massacres juin. Merci Widergänger.
Jibé cela a déjà été écrit mais le fils concerné par l’assassinat de son père ne doit guère en aimer l’évocation.
Sauf lorsqu’il s’agut de rendre justice. Comme ds l’afdaire Sezneck par exemple. Ce breton à Cayenne.
Faudrait voir ce que Jacques Roubaud en a fait dans le recueil qui a pour titre le vers qui exprime les changements rapides de Paris. Je l’ai dans mon fourbis mais je ne sais plus où.
Oui, rose, comme ce fut le cas à St Pétertersbourg : d’abord une insurrection de la faim en février 1917 en pleine guerre, une manifestation des femmes le jour des femmes que la police n’a pas osé réprimer et a laissé passer le pont qui sépare le centre ville et la Perspective Nevski du quartier ouvrier de Viborg au nord. Mais le lendemain, quand les hommes se sont joints aux femmes les choses ont commencé à se gâter. Et de là est née le mouvement révolutionnaire qui allait aboutir neuf mois plus tard, une sorte de période d’accouchement, à la prise du pouvoir par Lénine et les bolchéviques, ce que personne aurait pu prévoir en février.
Delaporte
Je conçois fort bien vos espérances quelques peu démesurées qui consistent à voir en l’abolition du travail un des projets les plus interresaants dws futures élections présidentielles.
Néanmoins -les temps changent m’objecterez-vous à juste titre) tout le travail des.muralistes mexicains, agec en chef de file Diego Riviera soutient le contraire.
Travail sous tendu par l’idéologie communiste.
Lénine.
Staline.
Plus tard Trotsky.
Je crains, rose, que la décision globale ait été motivée par l’aspect commercial essentiellement. Un sommaire ça se discute, on peut toujours rajouter ou retirer quelques entrées…
Baudelaire reprend d’ailleurs des thèmes qui était déjà ceux de Nerval dans Sylvie, ce lien entre mélancolie et opposition politique, le décret Riancey sur la censure. Tout cela est très bien documenté aujourd’hui grâce à la recherche.
Diego Rivera (aucun lien avec la côte d’Azur) soutient que c’est par le travail que l’homme conquiert sa liberté et se débarrasse du capitalisme qui l’opprime.
https://www.google.com.mx/search?q=peinture+murale+diego+rivera+la+revolution+proletaire&client=ms-android-samsung&site=webhp&prmd=ivsn&source=lnms&tbm=isch&sa=X&ved=0ahUKEwieh6jlyc_SAhVI4GMKHU-ZCrsQ_AUIBygB&biw=360&bih=512#imgdii=LL8s0EB1Nnt3YM:&imgrc=qvJmOyA-zaYgUM:
En Lénine, Staline, Trotski, on a les trois faces de la révolution, sa trinité, le père, le fils et le saint esprit : Staline le bouseux de Géorgie, Lénine l’intellectuel petit bourgeois qui pense en philosophe de l’impérialisme mondial, Trotski, l’intellectuel raffiné, juif révolutionnaire et futur créateur de la Gestapo rouge et de l’armée rouge. Une sacrée équipe…! Le père c’est Lénine, le fils c’est Staline, le saint esprit comme le cygne baudelairien est condamné à l’exil et au massacre, ce qui aura effectivement lieu.
Dans l’histoire française, il y a un lieu de continuité évident mais toujours nié par l’historiographie française entre les massacres de Juin 1848 et la Commune de 1871, où certains des bourreaux de Juin 48 furent passés par les armes par les Communards. Dolf Oelher en site quelques-uns. La Commune de 1871 est à bien des égard une revanche sur les massacres de Juin 1848. D’où ce déchaînement de violence révolutionnaire en 1871 qui a tellement horrifié Flaubert.
« ce lien entre mélancolie et opposition politique »
On se souvient que Sartre avait titré son premier roman publié par Gallimard, en 1938, « Mélancholia », que Paulhan a rebaptisé « La Nausée », WGG. Le premier tome des Chemins de la Liberté »…
La révolution du peuple. Prendre les armes. Et par le travail, changer le cours des choses. Je.ne vous pas de bilboquet. Ni de femmes aux fourneaux. Par contre, niveau barricades, il y a de quoi faire.
Je ne vois pas de bilboquet
Comme le Melancholia de Lars Von Triers, Jibé.
Oui, Jibé, en effet. Sartre reprend un vieux thème romantique qui remonte à 1830 et à Nerval principalement. Il analyse aussi dans L’idiot de la famille les liens d la littérature avec la révolution de 1848 mais avec beaucoup d’insuffisance comme le montre Dolf Oelher dans son grand bouquin qui est un chef-d’œuvre critique exemplaire que je recommande à tous de lire.
rose dit: 11 mars 2017 à 23 h 45 min
Déjà mis ce lien Jean.
Yo lo connoço
Ben mon colon, reste plus qu’à écouter france culture comme Le pen appelle à l’écoute des réseaux sociaux ; la petite communauté du web
https://www.youtube.com/watch?v=2GlaLA88mio
Pardon
https://www.google.com.mx/search?client=ms-android-samsung&biw=360&bih=363&site=webhp&ei=U4jEWPPpC-ba0gKYi7_wBA&q=trotsky+et+natalia+rexus.par+frida+et+diego&oq=trotsky+et+natalia+rexus.par+frida+et+diego&gs_l=mobile-gws-serp.12…3154.16816.0.18033.65.55.0.6.6.0.1071.13198.0j24j16j9j2j1j0j1.53.0….0…1c.1.64.mobile-gws-serp..21.38.7761.3..0j41j0i22i30k1j0i67k1j0i131i67k1j0i131k1j0i19k1j0i22i30i19k1j0i22i10i30i19k1j0i22i10i30k1j33i21k1j33i160k1j0i13i30k1j30i10k1.SIEOZ4FsIeM#imgrc=BJcGYbaIkQUkeM:
Oui, rose, mais chez Sartre la mélancolie n’est pas aussi radicalement suivie de la fin du monde, comme dans le film de Lars Von Triers !
Et Frida en auto portrait avec Staline
https://www.google.com.mx/search?q=trotsky+et+natalia+rexus.par+frida+y+diego&client=ms-android-samsung&site=webhp&prmd=ivn&source=lnms&tbm=isch&sa=X&ved=0ahUKEwi-oOutzs_SAhVojVQKHc14BPsQ_AUIBygB&biw=360&bih=363&dpr=2#tbm=isch&q=frida+peint+staline&*&imgrc=hEZ-j5BC5cqOQM:
Jean
Tu l’as mis il y a plus de cinq ans.
Et puis le Carroussel, où se situe l’action du mini récit du poème « Le Cygne » de Baudelaire se situe précisément dans le quartier de la Bohème littéraire avec notamment Théophile Gautier, bohème qui faisait peur aux bourgeois. Ce n’est pour rien si Baudelaire situe son Cygne au Carroussel, lieu des espoirs révolutionnaires, par opposition à la fontaine saint Michel, lieu de la réaction et de l’écrasement de la révolution. Il y a là une géographie allégorique qui a valeur géostratégique comme on dirait aujourd’hui. Une géographie politique de Paris, certes cachée, oblitérée par la nécessité de la censure, mais non moins puissante et d’une grande intensité émotionnelle et poétique.
Peut être dix.
Un ouvrage cité par Dolf Oelher : Ross Chambers, Mélancolie et opposition, Paris, 1987.
Je l’ai revu le duo banjo-guitare. Il n’a pas pris un pli.
Merci du lien.
rose dit: 12 mars 2017 à 0 h 09 min
Travail sous tendu par l’idéologie communiste.
Lénine.
Staline.
Plus tard Trotsky.
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Je n’aime pas trop ce communisme-là, qui me semble être une bande de criminels funestes. Là encore, je suis plutôt favorable aux alternatifs, sachant qu’il faut y aller avec des pincettes. Hamon a l’air très doux comme un agneau, quant à lui…
Jardin ne réussit pas à Chevillard. Peut-être par manque d’inspiration, Chevillard a dans son post d’aujourd’hui dimanche sur son blog fameux repris le même fragment qu’hier sans en modifier une virgule :
« Soupçonnant une tentative de fraude, le Conseil constitutionnel a refusé de valider la liste de cinq cents croix déposée par le candidat à l’élection présidentielle Alexandre Jardin. »
Pour en revenir encore au poème « Le Cygne » de Baudelaire, on ne peut sans doute pas le comprendre sans se référer à un ouvrage de l’époque paru en 1853 d’Alphone Toussenel intitulé L’esprit des bêtes, le monde des oiseaux : ornithologie passionnelle, où il écrit notamment à propos du cygne : « Le cygne est la plus magnifique expression de la rémipédie (…). Le col de l’oiseau de Léda, qui sert d’ornement obligé à tant de fontaines publiques a été consacré par l’usage comme un type souverain de grâce. L’élévation morale du cygne est au niveau de sa blancheur immaculée et de son élégance suprême. (…) Dans l’état de captivité, le cygne atteint aux fureurs médéennes et à l’infanticide, lui faisant voir un rival dans chacun de ses fils. » On peut voir que Baudelaire prend l’exact contre-pied de l’image traditionnelle du cygne de Léda rapportée ici par Alphonse Toussenel, point par point (les détails se relèvent facilement dans le texte). C’est aussi la raison qui explique, semble-t-il, la mise en scène d’une « ménagerie » (au double sens du terme probablement) dans son poème. Le thème de la ménagerie a quelque chose de révolutionnaire et fait penser, entre autres, à celle mentionnée par Diderot dans Le Neveu de Rameau
Toussenel n’était sans doute pas un inconnu pour Baudelaire dans la mesure où il a écrit plusieurs volumes sur les bêtes et leurs mœurs comme autant de fables, et où son frère, Théodore Toussenel fut le traducteur des Contes d’E.T.A. Hoffmann, sans doute le premier traducteur du maître de la fantasmagorie, et que les deux deux frères représentent tout ce que Baudelaire pouvait haïr. Tous les deux socialistes et journalistes (Théodore fut même secrétaire de Michelet pour les questions allemandes en tant que germaniste, bien qu’il devint professeur agrégé d’histoire au lycée Charlemagne et par cet intermédiaire ami de V. Hugo parce qu’il avait eu ses enfants comme élèves au même lycée), ils étaient également antisémites. Un livre a été écrit et publié en 1941 sur Théodore qualifié de « Socialiste national antisémite », et BHL en parle et le cite dans son Idéologie française, livre paru en 1981.
Dolf Oelher parle des ouvrages d’Alphonse Toussenel sur les bêtes et leurs mœurs comme une métaphore généralisée des événements de Juin 1848. Le cygne qui assassine ses propres enfants en est une image saisissante dans le texte que j’ai cité, qu’on trouve sur le web (c’est ça qui est formidable aujourd’hui !).
Rose, vers minuit,
Je l’ai vu ce film vraiment bouleversant, ou Sandrine Bonnaire noue des bouts de films qu’elle a tournés depuis l’enfance de sa sœur jusqu’au présent, sur une période de 25 ans. Malgré son handicap mental, forme d’autisme, on la voit jeune, jouant du piano, riant, agile, svelte,(déscolarisée vers l’âge de 12 ans à cause de son comportement agressif et violent en défense aux moqueries des autres… puis quand ses parents ne peuvent plus assurer leur accueil, ni les frères et les sœurs, la métamorphose. Elle est admise en hôpital psychiatrique pendant cinq années où on la drogue de médicaments qui la détruisent presque complètement. Elle grossit beaucoup, ne parle plus, devient agressive. Plus elle est angoissée plus elle devient violente. S.B. l’arrache à cet hôpital et trouve une structure d’accueil légère où elle se reconstruit, un peu… Elle répète les mêmes phrases interminablement, retrouve peu à peu sa mémoire. Ses capacités restent altérées. Ce qui est bouleversant c’est le lien d’affection entre les deux sœurs malgré ce désastre.
Dans la salle où j’ai vu le film « Elle s’appelait Sabine », en 2008, elle était là et a longuement parlé avec le public de l’autisme, du dégât de cette médication abusive, de l’intérêt de structures légères réintroduisant le dialogue.
https://www.youtube.com/watch?v=_IkRDRSfYZo
Clément Thomas, général de la garde nationale en 1848, appuya de tout son poids le général Cavaignac dans la répression de Juin. Il a été passé par les armes le 18 mars 1871 par les Communards à Montmartre.
De même Bonjean, qui avait soutenu en 1848 M. Garnier-Pagès qui avait déclaré : « Il faut en finir avec les agitateurs. Toutes les mesures sont prises, et ces mesures, c’est le canon ! ». Il a été fusillé par les Communards le 24 mai 1871.
La Commune avait aussi décrété la démolition de l’église Bréa, du nom d’un général actif dans la répression de Juin, qu’elle considérait comme « une insulte aux vaincus de Juin et aux hommes qui sont tombés pour la cause du peuple. » (L’église Bréa se trouve 19 avenue d’Italie, elle est toujours debout…).
Non, la chapelle Bréa dévolue au général Bréa a été démolie à la fin du XIXè siècle, vers 1896. À sa place on a construit une église plus grande, l’église Sainte-Anne de la Butte-aux-Cailles.
« les anges incompris »
« Le 6 décembre 1965, le visage de Lino Ventura apparaît sur les écrans de l’ORTF. Il ne s’agit pas d’un film cette fois même si le comédien joue sans doute ce soir-là le rôle de sa vie. Il est là pour lancer un appel émouvant, celui d’un père. Un appel entendu par de nombreux Français et notamment par ses amis du métier. Jean Gabin et Jeanne Moreau relayent le message dès qu’ils le peuvent. Georges Brassens donne un concert au Théâtre des Champs Elysées…Deux millions de francs sont récoltés. L’association Perce-Neige est née de cet élan de solidarité. »
W.
Puisque vous évoquez Baudelaire, je pense à ces vers du « Voyage », (le plus long poème des Fleurs du Mal, dédié à Maxime du Camp) :
« … Mais les vrais voyageurs sont ceux-là seuls qui partent
Pour partir ; cœurs légers, semblables aux ballons,
De leur fatalité jamais ils ne s’écartent,
Et, sans savoir pourquoi, disent toujours : Allons !
Ceux-là dont les désirs ont la forme des nues,
Et qui rêvent ainsi qu’un conscrit le canon,
De vastes voluptés, changeantes, inconnues,
Et dont l’esprit humain n’a jamais su le nom ! »
Ainsi, quand vous partez… au-delà des buts exprimés, on dirait que vous aussi vous vous passez d’alibi. Comme si le mouvement, le désir l’emportaient sur toute autre raison. Une sorte d’émerveillement de partir, léger, tout à l’impatience du désir de connaître, de découvrir, malgré cette difficulté d’habiter le monde présent.
Et le final du poème, qui trotte dans nos mémoires, insubmersible :
« O Mort, vieux capitaine, il est temps ! levons l’ancre !
Ce pays nous ennuie, Ô Mort ! appareillons !
si le ciel et la mer sont noirs comme de l’encre,
Nos cœurs que tu connais sont remplis de rayons ! »
Et vous, « étonnant voyageur », étiez-vous « un enfant amoureux de cartes et d’estampes » dans la lumière des lampes, comme MàC ? Votre berceau s’adossait-il à la bibliothèque ?
Infini et fini du désir tressés, intervertis dans celui d’un long voyage… intérieur ?
De nombreux clichés illustrent notre vision de l’autisme. Etres surdoués ou totalement repliés sur eux-mêmes, les autistes ont de multiples visages. Ils peuvent fasciner comme dérouter. Considéré jusqu’à récemment en France comme une forme de psychose infantile, l’autisme est identifié à présent au comme un handicap d’origine neuro biologique, se manifestant par des altérations de la communication et des interactions sociales, des comportements et centres d’intérêt restreints et répétitifs.
Il est aujourd’hui compliqué d’en déterminer les causes qui peuvent être différentes d’une personne à l’autre. De nombreuses pistes sont à l’étude, de type environnementales, nutritionnelles, génétiques… De même, des recherches sont menées actuellement pour atténuer les symptômes, améliorer le comportement des personnes autistes et leur proposer un mode de communication alternative.
https://www.perce-neige.org/actus/comprendre-le-handicap/autisme/?gclid=CJm72-Cz0NICFdU_GwodMwsE6A
Ne pas oublier les évènements de juillet 1830 (le 25) :
https://fr.wikipedia.org/wiki/1830_en_France
ni juin 1832 :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Insurrection_r%C3%A9publicaine_%C3%A0_Paris_en_juin_1832
faut houblier les liens hun peu les grandes signature..
Et pour Rose, qui nous a bercés de sa longue lecture des Misérables, ces journées de juin 1832 ne sont-elles pas évoquées par Victor Hugo, comme s’il s’agissait d’un roman historique ? Cette barricade n’est-elle pas d’abord observée par un historien, que ce soit les rues nommées, les forces armées qui cernent le quartier et vont l’écraser ? Puis par le romancier qui reprend la plume et se saisit de l’évènement :
« Il [Jean Valjean] ajusta le pompier, et, une seconde après, le casque, frappé d’une balle, tombait bruyamment dans la rue. Le soldat effaré se hâta de disparaître. Un deuxième observateur prit sa place. Celui-ci était un officier. Jean Valjean, qui avait rechargé son
fusil, ajusta le nouveau venu, et envoya le casque de l’officier rejoindre celui du soldat. (…) Personne ne reparut sur le toit; et l’on renonça à espionner la barricade.(…)
Sorti d’une barricade, on ne sait plus ce qu’on y a vu. (…) On regarde quelque chose de rouge qu’on a dans les ongles. On ne se souvient plus. »
@bouguereau dit: 12 mars 2017 à 9 h 15 min
Donnez-les nous, cher ami. Je cite Hugo. A vous …
et le queut and paste dracul..bande de petite personnalité assistée..assez dvos airs de petits hawking qui s’houblient sur vote siège
écrase cricri
qu’est ce que c’est chiant..mais chiant..précieux.. suffisant..pouah
C’est bien de relayer une tribune de Christine Angot, sur votre facebook. On peut pas tout suivre non plus. Alors comme ça elle fait des chroniques people, portraits psycho-socio, dans Libé maintenant ?
Sa « Lettre à mon président », était déjà un vrai acte patriote, limite au bord du suicide.
Christine qui a été tellement mal considérée comme romancière, dans ces colonnes même, roman, après roman, ohfff, c’est une insigne justice que vous lui facebookiez une petite place.
Christine Angot a Pénélope dans le nez.
Remarquez, Pénélope, ça rime, avec.
Elle s’est retenue, à grand peine, de versifier.
Depuis que son Président déserteur a lancé son mot d’ordre: tous « chez nous », au bal musette à Henin-Beaumont, Christine a compris: allons plus loin, et traversons la Manche.
Et ça donne, en gros :
Perfide Albion, « sous ses airs timides, sous ses airs discrets, sous ses airs british », tu es trop discrète pour être honnête. Tu pousses ton époux « jusqu’au bout », uniquement pour faire gagner la madone de Montretout.
Double face, tu joues au double je.
Christine, sans rire, tu es trop forte.
Je vais liker pour toi. Comme je l’ai souvent fait.
à 23 h 41 min
Extra. Que de souvenirs, ce roman » Deliverance ».
Chaque jour qui passe enfonce un peu plus loin la Turquie d’Erdogan dans la perspective d’une dictature à vie, peut-être désirée ( ?) par la majorité de ses millions de concitoyens en âge d’aller voter. L’arrogance mégalomaniaque du président désireux de surpasser en renommée Atatürk au regard de l’histoire, n’a d’égal que la cécité dont l’Europe fait preuve à son endroit. Allemands et Hollandais résistent à la venue de ses missi dominici dépêchés sur place auprès des minorités turcophones pour aller leur prêcher la bonne parole. Et la France, bonne fille accueille sur son sol ces ministres indésirables, sans doute parce que les Turcs y sont moins nombreux et parce qu’à Metz, hein…, franchement on sait bien que… La romancière Asli Erdoğan est en liberté conditionnelle à Istanbul depuis le 29 décembre grâce aux pétitions de protestation qui ont circulé, mais elle est toujours, au moindre faux pas, sous le risque d’un emprisonnement à perpétuité pour « propagande pour une organisation terroriste ». Dans son récent recueil de chroniques traduites chez Actes sud « Le silence même n’est plus à toi » un vers tiré de G. Séféris), elle évoque la situation de son pays comme celle d’un immeuble en feu (un llano en flammes ?), où les habitants auraient déjà succombé au sommeil de l’asphyxie sans encore avoir réellement aperçu les flammes de l’incendie : « être coincé dans un immeuble en feu… Sans doute n’est là qu’une métaphore, une métaphore de la Turquie… Ces flammes, sont-elles bien réelles, et ces morts, et ce sang… De la fumée, rien que de la fumée, dehors, dedans, oui, tout dedans » (56).
Le feu couve partout, et ici même, nous ne le voyons pas, ni n’en sentons le roussi. Et pourtant, nous ne faisons que l’attiser par notre aveuglement même. « C’est l’histoire d’un voyage qui commence à 100 km d’Auschwitz et s’achève 100 km avant Cizre », dit plus loin Asli Erdoğan (p. 57).
http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2016/03/24/a-cizre-ville-martyre-des-kurdes-de-turquie_4889523_3218.html
Je suis obligé de soutenir dans son action les Pays-Bas, pourtant un des États les plus décadents d’Europe.
Dans aucun programme des candidats il n’existe hélas de mesure visant à construire ou soutenir la construction de deux ou trois raffineries de pétrole flambant neuves.
Il ne subsiste actuellement que deux raffineries en France aussi une partie très conséquente des produits pétroliers finis doit être acheté à l’étranger ce qui implique un cout de transport conséquent, un danger notable, mais surtout un cout économique et social puisque ce sont autant d’emplois qui devraient se trouver en France et qui ne le sont pas.
Avec moins d’emphase verbeuse, et plus simplement : en hollandie on peut causer de tout et n’importe comment. C’est un droit.
C’est même le seul turc, qu’ils savent faire: causer, pour maintenir le communautarisme à la française.
https://www.lesechos.fr/monde/europe/0211872485390-crise-diplomatique-entre-la-turquie-et-les-pays-bas-2071521.php
MAI 68, un de mes meilleurs souvenirs, j’étais jeune et inconsciente, j’avais juste commencé à travailler comme documentaliste ; j’avais le droit de ne travailler qu’un jour sur deux pour cause de manque de transport, donc en faisant du stop depuis ma banlieue, j’allais tout les jours voir ce qui se passait à Paris et retrouver les copains, il faisait beau, tout le monde parlait à tout le monde. Une nuit de barricades au Quartier Latin, je l’ai passée en haut du bd St Michel dans une porte cochère (pas de digicode à l’époque) avec une copine et quelques inconnus, surveillés par un CRS. A l’aube, le CRS parti, nous sommes redescendues vers le Luxembourg juste à temps pour se faire rafler par d’autres CRS qui entouraient la place et chopaient tous ceux qui se trouvaient encore au milieu pour les fourrer dans le panier à salade et…. miracle, une adorable concierge nous a ouvert sa porte et sa loge pour nous abriter et nous payer le café au lait !
Et quand les carburants ont été disponibles, nous nous sommes entassés dans des 2CV pour aller passer le WE à Deauville, coucher à 6 dans la même chambre à la campagne (tous les hôtels avaient été pris d’assaut) et j’ai découvert le casino : 5 F la mise à la roulette, drivée par un polytechnicien qui m’enseignait les martingales ! Et j’ai gagné alors que tout les autres avaient perdu… donc j’ai dû les régaler et mes pauvres gains ont fondu ! Mais nous nous étions bien amusés.
Certains vers de Baudelaire dans « Au lecteur », dans Les Fleurs du mal, reprennent des motifs de la propagande des journaux réactionnaires de Juin 1848 qui assimilaient la révolution à une origine infernale et satanique comme il était de tradition depuis 1789 selon une interprétation religieuse de la Révolution chez les royalistes qui voyaient qui voyaient la Révolution comme une révolte du peuple contre Dieu et contre son représentant sur terre, le monarque. C’est ce point de vue réactionnaire que Baudelaire reprend à son compte mais pour le retourner comme un gant en adoptant le point de vue de Satan contre les tenants de l’ordre établi. On comprend que les autorités du Second Empire lui ait intenté un procès. C’était explosif, un tel recueil de poèmes.
La propagande dans les journaux de droite accusait les ouvriers de Juin d’avoir inscrit sur leurs drapeaux rouges des mots d’ordre tels que « Pillage et viol » complétés par des appel à l’incendie ; on retrouve dans ces vers de tels mots d’ordre mais retournés contre les tenants de l’ordre scélérat :
Si le viol, le poison, le poignard, l’incendie,
N’ont pas encor brodé de leurs plaisants dessins
Le canevas banal de nos piteux destins,
C’est que notre âme, hélas! n’est pas assez hardie.
(extrait de « Au lecteur », Baudelaire, Les Fleurs du mal)
On voit ainsi beaucoup mieux comment fonctionne tout le recueil, en fait intimement rattaché aux événements historiques de Juin 1848 jusque dans les profondeurs du Spleen baudelairien, qui a le sens politique d’une résistance à l’ordre établi par Napoléon III, mais de manière beaucoup plus profonde que V. Hugo.
Chouettes souvenirs, en effet, zerbinette !
C’est quoi la formule mathématique des martingales…?
D., des raffineries de pétrole qui flambent, même neuves, ce n’est pas ce qu’il y a de mieux…
le seul turc, qu’ils savent faire… 🙂
… c’est de savoir rebondir à bon escient via les différents Echos des savanes. Des links bin utiles qui empêchent le verbiage, c drôle ce truc turc, un peu tragique aussi hélas.
La réaction à l’époque voit évidemment dans le communisme et le socialisme l’expression du Mal. Mais aussi dans la presse, dans la philosophie et dans la littérature. Ainsi le titre même du recueil de Baudelaire Les Fleurs du mal est fortement ironique, mais une ironie révélatrice de la réalité de son temps et non pas pour prendre ses distances avec lui.
Le procès critique de la bestialisation du peuple vu par la réaction comme des violeurs se retrouve aussi chez Flaubert dans L’Éducation sentimentale dans la fameuse scène chez les Dambreuse lorsque la femme adultère du banquier Danbreuse demande elle-même, au cours de sa soirée, de ne pas aborder dans la conversation le thème de la lubricité des insurgés par égard pour les jeunes filles présentes.
Décidément, il y a beaucoup d’analogies entre Baudelaire et Flaubert.
WGG « C’est quoi la formule mathématique des martingales…? »
Aucune idée, si je retournais dans un casino, je suis sûre que je perdrais tout ! J’avais eu la chance de l’innocente je suppose.
Martingale : une formule.
En fait il est clair que le titre du recueil de Baudelaire sonne comme une véritable provocation face à l’ordre établi du Second Empire.
Boudegras : un rien.
Les Napoleon : l’un, tyrannique, génial mais fou, encensé, étudié, vénéré ; l’autre le troisième, le meilleur, vilipendé.
Il me semblait pourtant Zerbinette que le grand Poincarré avait une équation de ce genre, une intégrale double pour mettre le hasard en coupe réglée… Je me souviens qu’en classe de seconde j’avais demandé à ma prof de physique comme on faisait pour trouver la solution de l’intégrale double en question… Mais j’ai complètement oublié tout ça ! C’est devenu du chinois pour moi. Mais faudrait que je m’y remette un de ces jours !
WGG, je ne suis pas sûre que ça marche, le fort en maths qui était censé m’apprendre a tout perdu…. moi j’ai fait semblant de calculer et j’ai suivi mon instinct du moment, mais j’ai bien amusé les croupiers à qui je donnais la pièce en faisant la grande dame : « pour le service ! » (d’autant que myope, j’avais oublié mes lunettes incolores et n’avais que des lunettes de soleil, je jouais donc en femme fatale incognito !!!)
@C’est devenu du chinois pour moi. Mais faudrait que je m’y remette un de ces jours
Oui, puisque quand on est doué pour les langues, le chinois ancien n’est pas trop difficile (solution de l’intégrale double = 解決方案雙J / iějué fāng’àn shuāng
@10.43, sinon aux sympathiques innocentes baba-cool des anciens temps (des joyeuses babayaga désormais ?)les mains pleines, asap
http://www.casino-zen.com/La-martingale-geometrique.html
Poincaré : mettre le hasard en coupe réglée est nier qu’il puisse être. Stupide.
Babayaga, babayaga…. euh… je n’ai encore fait rôtir aucun de mes petits enfants ! étouffé de caresses peut-être….
JC balance ses petites crottes; bientôt, il prendra le seau de marde sur la tronche, paf !
Le chinois n’est pas si difficile qu’on le croit, c’est même amusant, mais il y faut beaucoup d’attention et ne pas s’arrêter d’apprendre ! J’ai énormément oublié.
Casino Zen : les stratégies les plus violentes sont les meilleures.
Bousdegras voit JC partout : normal, l’a foutue enceinte de quintuplés, puis s’est enfui avec l’aiguille à tricoter.
Il a tellement de personnalité, ce pauvre JC….. qu’il a décidé de nous la RESUMER sur chaque post en moins d’une ligne, un peu comme l’a toujours fait le boug’. Seul pb : ses résumés ne résument que l’indigence de l’idéologie ressassée de sa cervelle d’huître, seule à admirer la subtile profondeur de ses réparties marines. Résumons-le en saluant d’avance la profondeur de son prochain naufrage sur l’île de Porc-Querolle.
Euréka! Parution le 16 mars 2017, dans la Bibliothèque de la Pléiade, d’un volume de 1600 pages de l’ensemble des nouvelles d’un des plus grands romanciers du XXème siècle, William Faulkner. Cela nous soulage des « Chanson douce » et autres Angot et Houellebecq. Au prix de 67 Euros, quand-même.
Mais pour moi, la géniale Thérèse Clerc et ses copines ont inventé un phalanstère original, où je me suis inscrit pour mes vieux jours. J’ignore si elles m’accepteront, ce serait chouette !
http://www.lemonde.fr/societe/article/2016/02/22/la-maison-des-babayagas-l-anti-maison-de-retraite-a-montreuil_4869520_3224.html
Janssens : le vide parfait.
Une maison avec que des femmes, quelle horreur !Je suis pour la mixité, quel que soit l’âge. J’ai connu les lycées de filles, je ne recommencerais pas avec une maison de retraite !
« le grand classique » du profil bas… le vide parfait…, d’après Lao Tseu de Porc Querolle !
Widergänger dit: 12 mars 2017 à 10 h 24 min
D., des raffineries de pétrole qui flambent, même neuves, ce n’est pas ce qu’il y a de mieux…
–
Certes, vous avez un exemple à me citer ?
Nous devons raffiner chez nous, un point c’est tout.
1 -bouguereau dit: 12 mars 2017 à 9 h 15 min : « faut houblier les liens hun peu les grandes signature.. »
2 – christiane dit: 12 mars 2017 à 9 h 17
« Donnez-les nous, cher ami. Je cite Hugo. A vous … »
3- bouguereau répond: 12 mars 2017 à 9 h 20 :
« qu’est ce que c’est chiant..mais chiant..précieux.. suffisant..pouah »
bouguereau ajoute:
« écrase cricri »
————————————————
Les liens, c’était pour remettre les évènements en place. La citation était offerte à Rose. Bouguereau m’interpelle et n’a rien à répondre !
Fermez le ban.
Bon, c’est pas tout, ça; qu’est-ce qu’il mange, « D » ce soir?
Quant à moi, je viens passer 3 semaines en Europe en avril, dont quelques jours en France (le dimanche de Pâques en Alsace, dans un joli petit village).
Et je vais d’ici peu commander 6 livres chez amazon pour me les faire livrer, en France justement. Avant de faire ma commande, je soumet ici ma liste, pour voir; si je me fait écraser la tête, c’est peut-être bien que je suis indigne de paraitre parmi vous: si j’obtient la moyenne, ok, j’y vais:
Erik Orsenna– L’amitié des mots (pour connaitre mieux, la langue française)
Howard Zinn– Une histoire populaire des Etats-Unis de 1492 à nos jours (surtout pour l’auteur, un type assez formidable)
Eric Zemour–Le suicide français (parce que je n’avais jamais entendu parler de lui, jusqu’à il y a quelques mois, ici même, où il a été haché menu par tous, et je n’y ai rien compris, alors je voudrais savoir)
Tzvetan Todorov–La conquête de l’Amérique- la question de l’Autre ( parce que cet ouvrage et souvent cité dans les livres que je lis, et que je n’ai jamais rien lu de lui)
Michael Edwards– Dialogues singuliers sur la langue française (parce qu’il a été mentionné (en bien) dans un texte de Pierre Assouline, il y a quelques mois)
et enfin Franquin–un tome de Gaston Lagaffe (pour mon fils de 14 ans qui ne connait pas ces BD)
bonne fin de dimanche à tous
Résumons JC, l’andouille se débite en tranches
Très révélateurs les commentaires de Janssen J-J et de boudegras qui démasquent l’imposture d’un JC désireux de se faire vainement oublier, ce pitoyable pervers
Nouvelle révélation trouble sur Fillon : ses costumes auraient été payés par de l’argent anonyme (dont 35.500 en liquide). Fillon ne se doutait pas que le Canard, lui, allait lui tailler un costume pour l’hiver :
« Au total, depuis 2012, le candidat de la droite se serait fait offrir pour 48.500 euros de vêtements issus de la très chic boutique parisienne Arnys. »
Fillon a cru que l’habit faisait le moine :
« Arnys est tout sauf une marque de prolétaires, c’est une maison qui a habillé Valéry Giscard d’Estaing ou François Mitterrand. »
Claudio Bahia dit: 12 mars 2017 à 14 h 52 min
Choix excellent, même Zemmour ! Vous le le regretterez pas. Il n’y a guère que moi qui en est dit du bien. Un livre indispensable pour comprendre la catastrophe qui va nous tomber dessus un de ces quatre.
…en ai… tout le monde peut se tromper…
Au moins, quand Fillon arrivera à la prison de la Santé, il ne sera pas tout nu, et, avec ses costumes Arnys, pourra jouer les caïds et ainsi se faire respecter…
Quant à la fameuse Forestière, tenue décontractée, le fleuron d’Arnys, il pourra la mettre pour la promenade.
Qu’est-ce qui se passe, Claudio ?
Ce soir je mange des raviolis de volaille bio, si vous voulez tout savoir.
Écoutez, Delaporte, je vous propose de la mettre en veilleuse.
Tout le monde a ici compris que vous étiez un émissaire.
Pour donner raison à JC : Janssen JJ ça ne vole pas haut du tout.
Ce sont principalement de affirmations jetées ça et là sans aucune argumentation valable derrière.
Généralement, le dimanche soir c’est Ravioli, mais je ne veux pas en faire une généralité.
C’est ce qui m’aide le mieux à supporter le blues du dimanche soir, le ravioli bio de volaille, avec du fromage râpé dessus et une petite biographie bien tournée de Lénine ou de Trotski sur la chaine Histoire.
En attendant je médite sur un banc du jardin du Luxembourg, bondé. Je suis côté sud autour du grand bassin avec un chapeau de feutre vert kaki sur la tête si quelqu’un veut me saluer. Encore une heure ou deux. Ce que les gens sont crétins : le temps est superbe, l’air est doux est il sont là à ne regarder que leurs smartphone ou à se faire des selfies. Nous vivons une drôle d’époque, je vous le dis.
Delaporte dit: 12 mars 2017 à 15 h 46 min
Quant à la fameuse Forestière, tenue décontractée, le fleuron d’Arnys, il pourra la mettre pour la promenade.
Houi enfin si faut qui travaille pour rembourser plutôt voir s’ils ont des bleus, mais sur mesures quand même…
Et puis de la pâte Arma si c’est de la mécanique !
ha le savon plein d’gravier et la belle mécanique..
chte parie qu’a la fin du monde y enverront hencore des posts sur kafka et ses grognasses dédé
sans aucune argumentation valable derrière
le pire est toujours behind dédé..vdqs
en fait la ptite menteuse de cricri elle en saute pas un de mes commentaires..
J’ai connu les lycées de filles, je ne recommencerais pas avec une maison de retraite !
3j y croit qu’un phalanstère bien profond ça lui frait des trucs..c’est son droit
mais il y faut beaucoup d’attention et ne pas s’arrêter d’apprendre ! J’ai énormément oublié
sapré zerbinette..trop de phalanstère
allez vous faire sauter raclure puante de bouguereau
l’autre le troisième, le meilleur, vilipendé
hil avait l’air trop con c’est pour ça..son look était pas bon
ta gueule clodyo
Je ne sais si c’est un effet de ma remarque, ce matin très tôt, mais Chevillard a effacé son doublon à propos de Jardin.
Erdogan : un compromis entre Benny Hill et Stalin.
C’est drôle, n’empêche !
Qu’est-ce qu’il est bavard, Jean-Paul, dans L’idiot de la famille ! Ses mille pages, on pourrait facilement les réduire à trois cents. Il est soporifique son bouquin. Que d’étalages d’érudition insipides ! que de temps perdu à brasser du vide !
Vous avez aimé Hitler ? vous allez adorer Erdogan le Magnifique.
Widergänger dit: 12 mars 2017 à 15 h 40 min
c’est vrai, je vous avais oublié; et à l’époque de cette polémique, vous étiez l’un des rares à le défendre. Et votre avis m’importe, donc je vais y aller comme ça.
Quant’à « D » qui médite au jardin du Luxembourg, c’est lui qui me fait méditer sur son message de 16h24, dernier §
la découverte de 18 nouveaux gènes liés à l’autisme. Ces résultats accéléreront les recherches sur la source et le traitement de ce trouble et pourraient servir au dépistage.
Mayada Elsabbagh, professeure au département de psychiatrie de McGill, qui est l’une des coauteures de l’étude publiée dans la revue Nature Neuroscience. Auparavant, on recensait quelques douzaines de gènes, mais certains avaient une association faible avec l’autisme. Ceux que nous décrivons ont une association forte avec le trouble.»
1 enfant sur 150 avait un diagnostic d’autisme en 2000
1 enfant sur 68 avait un diagnostic d’autisme en 2014
la qualité des diagnostics s’améliorent, en autisme comme en délinquance par le genre
http://www.justice.gouv.fr/art_pix/stat_Infostat_149.pdf
Ça fait quand même beaucoup d’autistes dans notre société !
Ceux que nous décrivons ont une association forte
havec l’anmiocentèse hobligatoire le parc humain sra un peu plus d’équerre dracul..
ta gueule clodillo
un compromis entre Benny Hill et Stalin
un coup d’amniocentèse..et y’aurait pus qudes delaportes à gaver
Ça fait quand même beaucoup d’autistes
c’est quand même plus classe que la trisomie dracul..hou l’nez crochu a macron..hévidemment havec lapléarégnié c’est lhépad qui smoque des phalanstères..
Vous avez aimé Hitler ?
il est trop sur le cable avec ses grognasses..tous les jours..un peu comme kafka..hon veut jeter l’ancre et trouver du nouveau
hon veut jeter l’ancre
l’encre..pas chter..sinon cricri elle va croire qu’on veut haller au bordel..non se vautrer comme le concordia..ça c’est du phlanstère à pépère qui déménage
Je ne sais si c’est un effet de ma remarque
passe d’ête con mais delaporte tient a paraite modeste..c’est sa ligne hophicielle
ça c’est du phlanstère à pépère qui déménage
question a serdgio qui a dit ‘la veillesse est un naufrage mais comme je suis plus grand que vous j’ai le calbut qui trempe à peine’..tic tac tic tac..
ta gueule greubou
WGG si on compte tous ceux pour qui notre société de la performance, de la vitesse, de la rentabilité, n’est pas faite ça fait effectivement beaucoup d’autistes.
en fait la société de la performance, de la vitesse et de la rentabilité elle est juste faite pour 3 pdg et une demi douzaine d’expert comptables, tous les autres c’est des autistes.
« chez Sartre la mélancolie n’est pas aussi radicalement suivie de la fin du monde, comme dans le film de Lars Von Triers ! »
désolé mais vous n’avez rien compris au film de von triers.
dans ce film la mélancolie n’est pas suivie de la fin du monde, c’est tout le contraire : c’est le disparition de la mélancolie qui entraine la fin du monde humain.
Vous êtes autiste ? Votez !
dans ce film von triers montre qu’une société de la performance, de la vitesse, de la rentabilité qui donc efface toute possiblité de mélancolie est une société qui ne fait pas monde.
pour triers la mélancolie n’est pas qu’un sentiment humain, elle est, comme la honte, la tristesse ou la culpabilité, ce qui fait un monde humain.
dans ce film von triers traite de la mélancolie sur un plan politique.
Bon je commence à préparer les raviolis.
N’en déplaise à Hamlet.
…qui je crois préfère les œufs nature.
le seul petit problème dans ce film est que von triers adopte un point de vue romantique qui forcément aboutit sur l’idée que seul le fascisme peut sauver la mélancolie en mettant un frein à une société de la vitesse et de la rentabilité qui serait la faute d’un progressisme de gauche.
c’est une approche théorique erronée, sauf que la réalité donne raison à von triers : ceux qui ne veulent plus d’une société de la vitesse et de la rentabilité (pas que les autistes) ne votent plus à gauche, ils votent pour trump ou le pen.
Du reste après ingestion des carottes râpées éventées chopées à D, il m’apparaît que Le Pen sera élue dès le premier tour. No second tour ni législatives , on causera réseaux sociaux pour s’occuper.
c’est une drôlerie de l’Histoire : depuis que la gauche a commencé à sacrifier l’individu au nom du progrès elle incarne un monde qui exclut toute forme de mélancolie.
faut dire que les socialistes ont mis le paquet depuis 1981 pour représenter ceux qui défendent la fête, le festif, et les apéro géants.
en ce sens von triers a raison : la gauche a tué la mélancolie, sans se rendre compte des conséquences.
si le pen est élue, ce sera à cause de Jack Lang, le roi du festif.
l’autisme socialiste avec son autisme culturel.
comment la culture est-elle devenue une machine à fabriquer de l’autisme social ?
la culture est elle-même devenue autiste.
« troubles du développement humains caractérisés par une interaction sociale et une communication anormales, avec des comportements restreints et répétitifs »
n’est-ce pas la définition aujourd’hui de la littérature, de la culture ?
On s’écrase devant les islamistes turcs comme on s’est écrasé devant l’Allemagne d’Adolph. Réincarnation de la carpette Made in France.
même l’étymologie du mot autisme correspond à la littérature dans son « soi-même », un monde qui se réduit à soi.
Christine Angot manque dans la liste, elle aussi est une écrivaine autiste.
D., n’est-ce pas dans ce film que la planète Melancholia se dirige vers la Terre et la détruit entièrement ? THE END…
…pour ma part, D., je trouve la thèse de traverso relativement insignifiante. Inutile de nous la resucer ici en la mâtinant de métaphores cinématographiques, h.
http://www.editionsladecouverte.fr/catalogue/index-M__lancolie_de_gauche-9782707190123.html
elle aussi est une écrivaine autiste
l’otisme c’est une maladie..
ta gueule raclure de keupu
Réincarnation de la carpette Made in France
comme havec hassad..gadaf..sadamite
hollande fait trés bien kabloom..laxe trompe jéruzalème..charmant bilan
l’otisme c’est une maladie..
est il necessaire de redire que le bilan de freud lanedans est..zéro pointé
La lettre au père, de Kafka, qui ne l’a même pas envoyée…
La lettre au fils, qui ne la lira pas…
Les lettres fantomatiques de Kafka à Milena, qui boivent les baisers avant d’arriver à destination…
après ça, on vient accuser les autistes de communication restreinte… « Comment a pu naître l’idée que des lettres donneraient aux hommes le moyen de communiquer ? », s’interroge, sans illusion, Kafka. Et il conclut : « Écrire des lettres, c’est se mettre nu devant des fantômes. »
en rvanche la mélancholie est un des 7 péchés kapitals
..l’communiqué ophiciel à dracul
la carpette Made in France
not bon roué a fait pas mal fumer les phamass..tu trouves pas kabloom
l’europe doit surtout pas se rater havec « la turquie »..même si c’est pas brillant..cosa nostra
Freud soigne les névroses, la psychanalyse n’est pas faite pour soigner l’autisme qui relève d’une autre problématique, sans doute génétique mais pas que non plus. Il faut toujours se méfier des simplifications en ce domaine, dans les deux sens. Bruno Bettelheim l’a cru pourtant longtemps mais il a fini par déchanter ; faut dire qu’avec un tel nom (le foyer pour mendiant) il était tout désigné par le sort pour venir en aide aux délaissés.
De toute façon, le fait de maintenir autant que faire se peut les autistes qui le peuvent dans le milieu scolaire normal et l’interaction sociale ne peut que les stimuler et les aider à trouver un équilibre qui leur manque entre le repli sur soi et la trop grande ouverture à autrui qui est aussi dangereuse et pathologique.
c’est ça dracul..c’est ça..moins les écrivains ces derniers temps..ils hont moins d’thunes..que des biens portant otistes
Manu au JT fait un show sur le how, et rien sur ce qu’il va faire. Du flou, du flou, du flou.
Pas merci au dessinateur Xav, qui fait qu’on ne regarde plus que son nez, et pas merci non plus, à son dentiste. Les dents sont trop aiguisées, on dirait qu’il n’a que des canines.
l’interaction sociale ne peut que les stimuler et les aider à trouver un équilibre qui leur manque
lotoanalyse ça vaut pas dracul..hou halors faut donner la thune à baroz..il se dévoue
radio tarzoune..pour hun bien il manque un lien ou deux
« Consolation passagère, elle pense à leurs mères et à celles qui ont deux enfants autistes »
Ah ça , trois enfants autistes, faut bien chercher. C’est peut-être le graal, pour Cecile Pivot.
Si elle cherche encore un bouquin, faut lui conseiller Talleyrand, dans ce cas: quand je me considère je me désole, quand je me compare, je me console.
en avant les caricatures (c’est pas le mec qui jouait dans top gun, sarkosy ?)
https://www.youtube.com/watch?v=RN0DczbPznY
La pluie
La pluie, dans la cour où je la regarde tomber, descend à des allures très diverses. Au centre c’est un fin rideau (ou réseau) discontinu, une chute implacable mais relativement lente de gouttes probablement assez légères, une précipitation sempiternelle sans vigueur, une fraction intense du météore pur. A peu de distance des murs de droite et de gauche tombent avec plus de bruit des gouttes plus lourdes, individuées. Ici elles semblent de la grosseur d’un grain de blé, là d’un pois, ailleurs presque d’une bille. Sur des tringles, sur les accoudoirs de la fenêtre la pluie court horizontalement tandis que sur la face inférieure des mêmes obstacles elle se suspend en berlingots convexes. Selon la surface entière d’un petit toit de zinc que le regard surplombe elle ruisselle en nappe très mince, moirée à cause de courants très variés par les imperceptibles ondulations et bosses de la couverture. De la gouttière attenante où elle coule avec la contention d’un ruisseau creux sans grande pente, elle choit tout à coup en un filet parfaitement vertical, assez grossièrement tressé, jusqu’au sol où elle se brise et rejaillit en aiguillettes brillantes.
Chacune de ses formes a une allure particulière : il y répond un bruit particulier. Le tout vit avec intensité comme un mécanisme compliqué, aussi précis que hasardeux, comme une horlogerie dont le ressort est la pesanteur d’une masse donnée de vapeur en précipitation.
La sonnerie au sol des filets verticaux, le glou-glou des gouttières, les minuscules coups de gong se multiplient et résonnent à la fois en un concert sans monotonie, non sans délicatesse.
Lorsque le ressort s’est détendu, certains rouages quelque temps continuent à fonctionner, de plus en plus ralentis, puis toute la machinerie s’arrête. Alors si le soleil reparaît tout s’efface bientôt, le brillant appareil s’évapore : il a plu.
D’après une étude européenne, la majorité des patients souffrant d’autisme de l’adulte en Angleterre, au Royaume-Uni, ne sont pas diagnostiqués et ignorent tout de leur condition.
«Il est très inquiétant qu’aucun des cas que nous avons confirmé en utilisant des méthodes d’évaluation de diagnostic rigoureuses ne savaient qu’ils étaient atteints ou n’avaient eu de diagnostic officiel», commente le Dr Traolach Brugha, auteur principal de l’étude de l’université de Leicester.
Pourtant, il souligne que ces cas étaient relativement modérés et que quelques-uns étaient graves. «On reconnaît plus facilement les cas d’autisme grave, notamment lorsqu’ils sont accompagnés de troubles de l’apprentissage.»
TEST!
C’était l’ouverture de la pêche.
Un singulier apprentissage.
» Soudain, dans les eaux grises du lac immobile, c’est l’irruption brutale de la vie, et la truite jaillit. Un bond inconsidéré de plusieurs pieds, une immense envolée vers le ciel. Au moment critique où il se saisit de la mouche, lorsqu’il atteint l’apogée de sa trajectoire, le poisson semble flotter dans l’air, et, tandis qu’il demeure ainsi figé dans l’espace, sur ses flancs ruisselants et cambrés, durant un bref instant, on peut voir se refléter l’image d’un monde inversé. C’est ce monde fugitif, éblouissant, sa texture et sa nomenclature, l’influence qu’il exerce sur notre être, qu’explore Robert Lalonde. Il a pris ces notes sur l’art de voir, de lire et d’écrire en s’immisçant dans l’intimité des quatre saisons d’une année canadienne, près d’Oka. Aujourd’hui, il nous révèle pourquoi la fréquentation d’une pareille nature le conduit à la littérature. » JEAN-PAUL DUBOIS, à propos de » le monde sur le flanc de la truite ».
My mother got em,
My father got em,
My sister got em,
My brother got em.
I woke up this morning,
My grandmother had them too,
Well, don’t you know about that,
I got the bullfrog blues.
Bullfrog
https://www.youtube.com/watch?v=33Jaodra7AY
Est-ce ainsi qu’il va faire venir à lui les suffrages du peuple français ?La réaction insolente de Fillon :
«Un ami m’a offert des costumes en février. Et alors?»
Et alors ?
Le généreux ami a bon goût.
L’autisme est une maladie?
Parce que faire de la maladie de son enfant un produit culturel commercialisable au prix de seize euros ce n’est pas une maladie peut-être?
S. Sontag, La Maladie comme métaphore
Love Sick très prosaïque
https://www.youtube.com/watch?v=Abbu5hcH0kk&sns=em
To some extent reading is optional
Love Sick
WRITTEN BY: BOB DYLAN
I’m walking through streets that are dead
Walking, walking with you in my head
My feet are so tired, my brain is so wired
And the clouds are weeping
Did I hear someone tell a lie?
Did I hear someone’s distant cry?
I spoke like a child; you destroyed me with a smile
While I was sleeping
I’m sick of love but I’m in the thick of it
This kind of love I’m so sick of it
I see, I see lovers in the meadow
I see, I see silhouettes in the window
I watch them ’til they’re gone and they leave me hanging on
To a shadow
I’m sick of love; I hear the clock tick
This kind of love; I’m love sick
Sometimes the silence can be like the thunder
Sometimes I feel like I’m being plowed under
Could you ever be true? I think of you
And I wonder
I’m sick of love; I wish I’d never met you
I’m sick of love; I’m trying to forget you
Just don’t know what to do
I’d give anything to be with you
Copyright © 1997 by Special Rider Music
Jean Langoncet dit: 12 mars 2017 à 20 h 52 min
Chiant… comme la pluie !
Ouaip, passons chez les GBs
bouguereau dit: 12 mars 2017 à 19 h 00 min
ça c’est du phlanstère à pépère qui déménage
qui a dit ‘la veillesse est un naufrage mais comme je suis plus grand que vous j’ai le calbut qui trempe à peine’..tic tac tic tac..
Stéphanie de Monaco ?
Ruquier ?
Ah, peut-être le docteur Coué (1857-1926)…
Les Gibis, scusi
Les Shadoks ont pour antagonistes les Gibis, personnages intellectuellement supérieurs, qui par pitié, aident les Shadoks qui ne représentent pour eux aucune menace réelle. Les Gibis sont coiffés d’un chapeau melon qui leur permet de réfléchir aux problèmes en horde, de communiquer et de se moquer des inventions des Shadoks.
Les Shadoks possèdent pour tout vocabulaire quatre mots monosyllabiques : « Ga, Bu, Zo, Meu ». Ces mots servent aussi de chiffres pour compter (base 4). Les Shadoks sont extrêmement méchants et idiots. Ils construisent des machines improbables qui ne fonctionnent pas, le plus souvent sous l’impulsion du Professeur Shadoko. La liste de ses inventions est longue. La plus emblématique d’entre elles reste la Cosmopompe destinée à pomper le cosmogol 999, allusion à la propulsion à propergol solide des Gibis (série BU), les Shadoks ayant pour but de construire une fusée (la série ayant été écrite pendant la conquête spatiale), projet auquel ils consacrent de nombreux essais marqués par autant d’échecs. D’autres machines suivront comme la machine à pilules, qui manquera de leur coûter la vie dans la série ZO.
Les fringues, le Fillon, il les couperait en deux… Passeque c’est pareil, y en a une bonne moitié qui happartient à l’Etat !
de la bonne socio mise au theatre des metallos, bientôt…, indispensable à la culturgé des autistes de la rdl qui connaissent même pas le prix de ses costards
http://www.vaguementcompetitifs.org/
Les Gibis, ce qu’ils portent c’est un gibus, mais je me demande si tout au début, dans la genèse de la genèse, ça tirait pas en option sur le bicorne (ha les rats !)…
Faudrait retrouver de bons exégètes…
Voyons Sergio, Fillon n’a jamais été colonel de réserve mais il est vrai qu’il a tenté de faire exempter Ciotti de service militaire par une longue lettre de motivation (occasion manquée de se saper en Cardin aux frais du contribuable)
https://m.youtube.com/watch?v=VRoMQtC7Cgg
Le 24 janvier 1991, François Fillon, député RPR de la Sarthe, écrit à Jean-Pierre Chevènement, ministre socialiste de la Défense, en vue de faire exempter de la conscription Éric Ciotti, alors assistant parlementaire de son collègue Estrosi. Mais le ministre quitte ses fonctions peu après et c’est finalement au titre de soutien de famille, en raison de la grossesse de sa femme, que l’intéressé obtient une dispense quelques semaines plus tard. La publication de cette lettre par le Canard enchaîné le 14 septembre 2016 vaudra des critiques à Ciotti, devenu partisan du service militaire, suspendu en 1997.
Jean Langoncet dit: 12 mars 2017 à 23 h 29 min
Fillon n’a jamais été colonel
Ha oui reprenons : saint Martin était centurion donc cent types donc pitaine ; haprès c’est la manipule, trois centuries donc grosso modo un bataillon : commandant. Et enfin deux manipules forment une cohorte, donc un régiment ; et chaque fois les manteaux de plus en plus chers…
Finalement ce Fillon il est pas emmerdant i fait que des trucs perso toute la sainte journée… Faut y penser à ça ! Les sérieux hactivistes genre Mélenche c’est chaque seconde qu’on se les cogne !
Surenchère délirante et d’une mauvaise foi achevée
Merci christiane. Très touchée par votre évocation. Me restent deux souvenirs : quand Jean Valjean entre/pénètre/se faufile dans la barricade et quand Gavroche, lui, en sort, au péril de sa vie. Moult fois, jusqu’à ce qu’un tireur l’atteigne.
Un Grand Turc, ça doit faire des trucs à la turque pour faire turc.
Erdogan : le Mussolini du Bosphore.
Europe : un troupeau affolé de chèvres disparates, prenant un chihuahua ottoman pour un loup de légende.
« L’architecte Le Corbusier restera comme un client à part. Un matin de 1947, il passe à la boutique et demande qu’on lui confectionne une veste de ville souple, à la fois élégante et nonchalante qui lui permettrait de travailler en gardant toute sa liberté de mouvement. Pour cette commande sur-mesure, Léon Grimbert s’inspire de la veste traditionnelle des garde-chasses de Sologne, et dessine la Forestière. Cette première version est taillée dans du velours côtelé noir. Elle va devenir un mythe. »
source: Berluti
J’ai peur que les figures du traitre et du renégat ne soient un peu spéciales comme sujet, voyons donc un autre aspect de la question. Après des années où les mauvaises habitudes des systèmes politiques aliénés ont cadenassé l’espace politique, la carrosse redevient courge et l’enchantement des lois et règles d’une parole politique obtuse et obsolète s’évanouit ; c’est par sa décomposition que les gens découvrent de quoi le discours politique était fait [ http://blogfigures.blogspot.fr/2012/03/vincenzo-agnetti-obsoleto.html ], et finalement envisagent la qualité des possibilités d’expression et d’action offertes à tout le monde par les sociétés ouvertes. Dans cette dynamique nouvelle, la vie étant de plus en plus chronophage, faute du temps nécessaire pour établir une relation saine avec l’histoire, la plupart des gens que je fréquente se contentent d’adhérer au présent (ou, du moins, ils essaient : le détachement de l’histoire — on ne peut pas se référer à un stade historique rétrograde car plus l’origine historique des habitudes et des automatismes est limitée moins le démontage des intentions est aisé ; heureusement l’instabilité est constante et on peut refuser ou simplement ignorer la linéarité du temps et se tenir à la substance subjective, à l’intention, à la signification spécifique, à l’expression, au superflu — prêter attention aux éléments qui entrent en jeu par les hasards du processus ; renoncer à l’unité absolue et se laisser porter par une évolution imprévisible entre l’inégalité de l’égal et l’identité du non-identique) ; ils préfèrent se poser des questions relatives au poids de la parole politique, plutôt que spéculer autour de poncifs et de figures qui ne sont désormais que littéraires ; utiles seulement si l’on aime broder des histoires terrifiantes, édifiantes, arrache-larmes afin de persuader et se persuader de n’importe quoi (« leur monde s’effondre et un cris des désespoirs se lève » — wow ! —, tant qu’à faire qu’ils engagent des pleureuses… ils obtiendraient des bien meilleurs résultats) ; champ d’action des « virtuoses » de l’interprétation réductrice du réel, ces reliquats des « rois bergers » qui ne savent exprimer la puissance idéologique que par un mise à mort que, même si en absence d’instances adéquates ne sera qu’en effigie, restera collée à la narration subjective de « l’histoire ». On peut comprendre l’autodéfense moralisante, le ressentiment irrité, la frustration ; il n’est pas facilement de comprendre que l’idée de continuité et de fidélité politique puisse être projeté dans un corpus doctrinaire fait d’idées figées car dans un environnement politique en bonne santé, rien n’est plus irréel que l’adhésion inconditionnelle à des idéologies en fin de vie ou à n’importe quoi bricolé dans ces eaux-la — c’est là que droite et gauche se rejoignent et en défendant quoi qu’il arrive une présumé légitimité, ils ouvrent la porte à la brutalité, une forme d’aliénation comme tant d’autres : faute de réelle cohésion, il est dangereux et inutile de s’installer dans un état de pseudo-guerre où l’imposition du silence et le respect de quelques tabous intellectuels aussi que de quelques totems urbains seraient la norme : une dystrophie intellectuelle, en d’autres mots.
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