Javier Cercas aux prises avec la bonté à coups de fusil
Inutile de le chercher le nom de Javier Cercas dans le si précieux, si informé, si riche Dictionnaire amoureux du polar (804 pages, 27 euros, Plon) de Pierre Lemaitre pourtant si ouvert aux auteurs étrangers et malgré l’allusion à la novela negra espagnole dès l’incipit : c’est là qu’on a le plus de chance de le trouver absent. Et pour cause ! L’un des plus grands écrivains espagnols s’est fait connaitre et plébisciter, tant par la critique que par le public, pour ses novelas sin ficción, des « romans sans fiction » ainsi qu’il nomme ce genre hybride qui entremêle l’histoire, la littérature, le journalisme d’enquête et qu’il a brillamment illustré avec notamment Les Soldats de Salamine (2002), Anatomie d’un instant (2010), L’Imposteur (2015), Le Monarque des ombres (2018) parus en français chez Actes Sud dans des traductions de Élisabeth Beyer et Aleksandar Grujicic. Et cette fois donc, pour ne pas risquer de se plagier ou de se répéter, un polar qui a été couronné du prestigieux prix Planeta en 2019.
Un vrai polar dans les règles de l’art : un triple crime particulièrement atroce décrit par le menu dans les premières pages, si atroce qu’on n’imagine pas un coupable à sa hauteur ; un policier qui s’acharne à en démonter la logique malgré les obstacles ; une enquête brutale ; des suspects qui en dissimulent d’autres etc C’est ce qui apparait au début de Terra Alta (Terra Alta, traduit de l’espagnol par Aleksandar Grujicic et Karine Louesdon, 306 pages, 22,50 euros, Actes sud). Pour le moins dépaysé, le lecteur familier de l’univers de Cercas se dit tout d’abord qu’il peut tout oser, tout se permettre, parvenu à un tel niveau de notoriété, y compris de désorienter son public. C’est généralement un gage de liberté. Et très vite, on n’est pas seulement emporté par cette histoire racontée au présent de l’indicatif par un narrateur omniscient, mais véritablement empoigné par elle.
Qui a bien pu assassiner avec un tel acharnement le couple Adell et sa domestique dans leur maison ? On n’y a rien volé et le motif demeure opaque. A défaut, il est même question de rituel religieux, mais non, une fausse piste parmi d’autres. Qui ne connait les cartonneries Adell ! Et ce n’est pas une entreprise locale puisqu’elle possède des filiales sur plusieurs continents, ce qui ne facilite pas les recherches, d’autant que cet empire est discrètement liée à l’Opus Dei. C’est pourtant la famille la plus riche de la comarque dans la province de Tarragone, ce coin du sud catalan pauvre, pierreux, inhospitalier (parmi les vins labellisés Terra Alta, il en est même un baptisé « Brutal »…) en bordure de l’Aragon, un endroit où il ne se passe jamais rien, où les vieux assis comme chaque jour sur un banc au soleil ne parlent encore que de la guerre civile si longtemps après.
La moitié de la région leur appartient. Une famille plutôt aimée et estimée, qui aide les gens. Melchor Marin, le policier qui mène l’enquête, est un obstiné du genre à continuer en secret alors que sa hiérarchie fait tout pour la classer ; un personnage sombre ; un fils de pute, au sens premier du terme, hanté par le meurtre de sa mère, qui est entré dans la carrière dans l’espoir de retrouver un jour les quatre hommes qui l’ont abusée à mort avant de la jeter comme un détritus sur un terrain vague, et de les faire avouer par tous les moyens (ce qui n’est pas sans rappeler le Dahlia noir et Ma part d’ombre). Des années qu’il n’en dort plus la nuit et que le silence de la ville le tient éveillé. Comme James Ellroy, la mort de sa mère définit sa vie, il veut lui rendre son souffle.
Il a le regard froid, dur, impénétrable, de celui qui a toujours l’air de regarder quelque chose de terrible bien au-delà de vous lorsqu’il vous parle. Cela vous rappelle quelqu’un ? Jean Valjean, bien sûr. Emprisonné dans sa jeunesse délinquante, il n’avait jamais rien lu jusqu’au jour où une jeune femme lui mit Les Misérables entre les mains. Dès lors, il ne cessera d’osciller entre Valjean et Javert, héros et antihéros confondus jusqu’à ne faire qu’un. Du premier, il a la haine comme carburant, la vengeance comme stimulant, l’état de guerre permanent envers le monde ; du second, il a l’intégrité, le mépris du mal, le sens de la justice ; à la fin, il ne sera plus qu’un et s’identifiera à Javert. A un moment, on craint que le roman de Victor Hugo ne soit le « patron » de Terra Alta, mais l’auteur, qui est de son propre aveu plus flaubertien que hugolien, est assez habile pour en faire non le modèle mais l’âme tutélaire (même si baptiser « Cosette » la fille du personnage principal, c’est un peu trop). De ce membre des mossos d’esquadra aussi, on pourrait dire qu’« il fait la bonté à coups de fusil ».
La guerre et la révolution ne sont jamais loin mais cette fois, dans ce coin de terre catalane, outre l’historique bataille de l’Ebre, la plus cruelle de la guerre civile, c’est le souvenir traumatisant des massacres commis par les anarchistes barcelonais dans des villages qui l’emporte in fine car c’est aussi une histoire de vengeance et de règlements de compte :
« Une soupape pour atténuer les haines, les querelles et les ressentiments accumulés au fil des ans ».
Le spectre de l’indépendance de la Catalogne pointe aussi son nez, furtivement, l’auteur ne cache pas que la récente crise catalane l’a poussé à changer de registre ; de même que le terrorisme islamiste qui secoue Barcelone et le rattrape au passage ; Terra Alta est peut-être « le trou du cul du monde », elle ne se trouve pas au centre du grand nulle part mais bien enracinée. De la lecture ad nauseam des Misérables, Melchor retient quelques leçons de vie et de survie -ce n’est pas pour rien que certains le tiennent pour un livre de charité.. Entre autres cette vérité : on n’épuise jamais le sort et on ne touche jamais le fond. Méditation sur les conflits entre justice intime et justice publique, droit naturel et droit formel, loi de Dieu et loi des hommes -et les cas de conscience que leur résolution entraine, Terra Alta est une réussite sans mélange dont les personnages, dont on sent bien à quel point l’auteur les aime à commencer par Melchor, sont si puissants et si attachants dans leur fragilité qu’ils pourraient faire passer l’intrigue au second plan. Javier Cercas (1962) n’a pas seulement maitrisé les codes d’un genre qui n’était même pas le sien : il les a sublimés pour en faire ce qui s’annonce comme un grand roman, une épopée car c’est le premier d’une série dont chaque volume pourra se lire de manière indépendante. Le deuxième tome vient de paraitre en Espagne sous le titre Independencia.
S’il finit par lire quelques autres romans (L’Etranger, le Docteur Jivago, le Guépard, le Tambour, la Vie mode d’emploi), au fond, Melchor est ce que E.M. Forster appelait « un personnage-plan », c’est-à-dire quelqu’un qui s’incarne dans sa devise, son obsession. Ce procédé rhétorique se trouve d’ailleurs rappelé dans le Dictionnaire amoureux du polar de Pierre Lemaitre. Et vous savez à quelle entrée ? « Javert » !
(Photos Passou)
1 101 Réponses pour Javier Cercas aux prises avec la bonté à coups de fusil
nb, la RDL s’ebt trompée dans le lien précédent sur la police républicaine… Désolé François, pour son humour pas toujours très heureux ! Je faisions ce que j’pouvions pour populariser les micro-sillons de bonne volonté. Mais y a toujours des bugs en tapis noix.
https://interetgeneral.net/publications/pdf/17.pdf
Bàv,
Oui, Jibé, c’est exactement cela.
J’essayais par politesse de l’expliquer à Paul Edel sur son blog mais à nouveau mes commentaires s’effacent. Peut-être que le premier va rester avec toutes ses coquilles !
« La valeur marchande c’est un autre problème où l’art perd souvent sa noblesse. »
Rembrandt ne se gênait pas de dire que la valeur d’un artiste est aussi son prix.
les coquilles, Christiane, c’est de la poésie involontaire, prenons-les comme ça.
Bonne soirée
renato, « Between the Acts. La vie a décidé pour VW de nous laisser une œuvre inachevée »
Il faudrait s’entendre sur ce que l’on appelle « inachevé ».
Le roman était chez l’éditeur et la publication imminente. Or V. Woolf, on le sait, vivait mal ces moments-là. Elle a demandé à ce que la publication soit retardée jusqu’à l’automne afin de pouvoir réviser son roman, mais cette œuvre qu’elle jugeait alors insatisfaisante était « complète » : le récit de cette journée avait été mené à son terme, aucune partie du texte n’était lacunaire ou « négligée ».
V. Woolf n’a pas eu le temps de modifier un texte fini.
On peut bien sûr imaginer qu’elle l’aurait modifié de fond en comble, complètement réécrit. Ou jeté au feu.
Ou que l’ayant relu dans des dispositions d’esprit plus sereines, elle n’aurait procédé finalement qu’à des changements minimes.
Qui peut dire à quel moment V. Woolf l’auteur, pas la femme douloureuse en proie aux affres de la dépression, jugeait le plus lucidement cette œuvre : lorsqu’elle l’avait remise à la Hogarth Press pour être publiée ou lorsqu’un doute ultérieur la taraudait ?
(Pour Flatland, je vais finir par m’y mettre !)
Les coquilles, poésie involontaire ? Pourquoi pas.. chez Paul mon commentaire a refait surface comme un ludion. Peut-être le signe que de temps à autre, je pourrai poster un commentaire chez lui. Ça serait plus simple que de les déposer ici comme si Passou ouvrait un guichet « poste restante » !
Mon dernier commentaire est pour Jibé.
Paul Edel n’est pas le seul responsable, Christiane. J’ai envoyé ici un commentaire qui s’est évaporé. Incriminons la machine plutôt que le maître des lieux!
j’espère que c’était pour la bonne cause.
—
On ne peut en trouver de meilleur, Jibé – la naissance de mon premier fils…
Je suis content qu’Edna vous parle à l’oreille, à vous aussi.
Et vous avez raison, elle possède une voix un peu sourde, avec des consonnes sonores qui résonnent un peu en dedans, pour mieux vous envelopper et vous emporter, et une façon très particulière de caresser les voyelles avec le souffle et les lèvres. Bref, une voix d’une infinie sensualité…
J’aime aussi cette volonté de rendre accessible au plus grand nombre des textes littéraires exigeants en les présentant sous une forme intelligemment abrégée (cet enregistrement n’est en fait qu’un condensé de son récit). Libre à chacun de se tourner vers le texte original ensuite.
De la même façon, Burgess n’hésite pas à tronquer le Wake pour en donner ce qu’il considère comme sa substantifique moelle; j’ai sur ma table une Anthologie de la littérature irlandaise en langue anglaise 1789-1939, publiée chez Oxford World’s Classics, qui comporte des extraits d’œuvres difficiles à trouver dns le commerce(Hurrish, d’Emily Lawless) ou encore d’un abord assez ardu (At-Swim-Two-Birds, de Flann O’Brien).
En France, il me semble qu’il existe une certaine tendance éditoriale à proposer le texte en son intégralité, selon un principe de « sacralisation laïque ». Il y de des contre-exemples, par exemple l’édition Folio d’extraits du Journal de Gide ou de la Correspondance de Flaubert. Mais il ne s’agit pas là de roman ou de récit, comme chez nos deux grands Irlandais…
x, l’idée d’inachevé reste.
La machine infernale, M.Court ? Cocteau s’en amuserait ! Je préfère cela à la censure. Je me souviens de l’ancien blog de Paul où longtemps nous avons eu des échanges passionnants avec de multiples visiteurs dont vous, Jean-Ollivier, Jacquotte,D.B., Michel A. sous différents pseudos, et bien d’autres voyageurs.
Christiane, tous les commentaires sur mon blog s’évaporent depuuis quelques jours .. je n’arrive pas à les récupérer. désolé.
renato, vous rendez-vous compte qu’à sa mort, Turner a fait don à la Grande Bretagne de 19,000 œuvres, aquarelles, dessins et huiles (The Turner Bequest)?
Sa fortune,importante mais nullement ostentatoire, provenait de la seule vente de ses gravures et de cadres.
de meilleurE, Jibé…Duì bù qǐ!
Merci x de ce que vous écrivez de subtil.. sur « entre les actes » et son « inachèvement ».L’ entourage de Virginia craignait cette période et savait une fois le texte à peu prés achevé, VW entrait dans une période affreuse ,une vraie dépression.
J’ai analysé les vidéos de l’abruti qui a giflé notre président de la République Emmanuel Macron. Eh bien c’est un bien piètre gifleur. Il a giflé comme une femelette. Très mal.
Bloom, Turner ne souhaitait pas que son œuvre finisse cachée chez des collectionneurs, mais que le public puisse en bénéficier, d’où la donation. À savoir qu’il refusa des offres très intéressantes afin de transmettre intégralement son travail, ce qui en un sens actualise l’idée de Rembrandt : peu importe si l’artiste n’empoche pas le « cheque » : l’offre a été faite.
lmd & 3 j : merci pour vos réponses, là ça vaudrait le coup de creuser, à partir de vos réponses fort intéressantes.
les lecteurs inventent les livres, parfois, souvent ils tombent ou suivent la logique de l’auteur.
par exemple l’histoire des livres chez Emma Bovary, qui suscitent ses envies d’aventures blablabla…
d’un point de vue humain on peut se trouver un tas de bonnes raisons, la seule chose qui reste vraie c’est lorsqu’on enfreint les lois, alors là on ressent vraiment le sentiment d’exister.
quelles que soient ces lois, d’où qu’elles viennent, qu’elles soient bourgeoises, royales on qu’importe.
enfreindre une loi donne toujours le sentiment d’exister, et si une personne sait qu’elle est atteinte d’une maladie, qu’il lui reste deux semaines à vivre, la chose la mieux qu’elle puisse faire c’est braquer une banque avec un fusil à pompe.
ça c’est l’histoire d’Emma Bovary, et ces histoires de littératures c’est tout du flan.
Paul,
Alors je laisserai le hasard décider,..
Cela m’a fait plaisir de pouvoir vous répondre chez vous.
Bonne soirée.
@lmd : je ne demandais pas de prendre parti, et puis il ne me semble pas nécessaire de « tempérer » ou passer par des auteurs comme J. Nagle pour expliquer cette phrase : « la civilisation du coeur est morte avec la révolution ».
elle est profondément exacte et vraie (tout le monde le sait) et cette vérité se suffit à elle-même.
bàv.
(@« la civilisation du coeur est morte avec la révolution ».
affirmation de foutriquet tellement dans l’air du temps)
Maintenant, mettre sur le compte des « défauts d’un inachevé » (jibé) les difficultés que l’on peut rencontrer à sa lecture, c’est un peu fort.
The Waves est-il d’un abord plus simple ?
Oui, le lecteur de V. Woolf doit y mettre du sien.
Non, il n’est pas constamment tenu par la main, les rapprochements à faire ne sont pas surlignés, tout n’est pas explicité. Mais c’est aussi cet espace qu’on lui laisse qui permet au lecteur de s’approprier un texte littéraire.
Ce n’est pas un hasard si Miss La Trobe inclut dans « la pièce dans le roman », mise en abyme de l’œuvre, un dispositif réflexif qui n’a rien d’un gadget : la réception passive n’est pas souhaitée, la participation est requise.
Pourquoi est-ce important non seulement de ne pas tomber dans le pathos biographique aux dépens de l’œuvre, mais de ne pas confondre la spécificité de son écriture avec l’inaboutissement ou l’à-peu-près d’un brouillon ?
Parce que le problème de la fragmentation, de la dispersion est au cœur du livre, il est thématisé. Il y a dans Between the Acts un mouvement de systole et de diastole, une alternance séparation/unité.
Pourquoi ce qui apparaît à première vue, ou dans une lecture inattentive, comme un méli-mélo ne peut-il être simplifié, nettement séparé ?
Parce que tout le texte se joue dans la fluidité, la porosité, la circulation et l’entrelacs des sensations, des motifs : entre les personnages du roman, entre les personnages et le lieu (demeure, mare, paysage), entre bêtes et gens, entre les personnages et leur culture, les œuvres auxquelles il est fait allusion parce qu’elles font partie d’eux, entre le présent et le passé (les passés, l’immémorial comme le récent), entre la représentation et « la vraie vie » des acteurs du « pageant ». Un motif comme celui de l’oiseau et l’hirondelle en particulier est associé à Mrs. Swithin, mais aussi au poème de Swinburne Itylus (Hirondelle, ma sœur…) mais il n’est pas seulement métaphorique et culturel : il acquiert une résonance, des échos, une diffusion parce que les oiseaux sont présents dès les premières pages. Des leitmotive, la mare entre autres, mais qui circulent, et paradoxalement « structurent » le roman, lui donnent sa consistance, sa cohésion, cette texture relativement serrée, bien plus que « l’intrigue ».
(À propos : le lien vers l’article de Philosophie magazine et le Journal phénoménologique de Enzo Paci, proposé par et alii, tombait à pic : « intrication fondamentale entre les êtres comme entre la conscience et le monde »).
Et aussi, inséparablement,le mouvement inverse de séparation, d’incompréhension, de consciences isolées, impénétrables, l’éphémère, l’instabilité, les liens qui se défont ou s’aigrissent, le désespoir et l’échec après le sentiment de triomphe ou d' »épiphanie » (comme le texte ne le dit pas, c’est moi qui ajoute l’appellation).
Nous non plus, lecteurs, ne pouvons pas nous installer dans « nos acquis », dans la satisfaction d’une opinion définitive : comble de l’art, il nous faut comme dans « la vraie vie » sans arrêt ajuster notre réception des personnages, la retoucher, la nuancer (sauf que dans le roman nous pouvons, pour certains du moins, plus ou moins fréquemment, plus ou moins longuement, avoir accès à leur intériorité, après les avoir vus de l’extérieur, à travers les yeux d’un autre).
Et bien sûr (on l’a dit)le roman se situe dans un moment lui-même de bascule, au début d’une guerre dont on ne sait pas comment elle va « tourner ». Les bribes et les fragments d’histoire et de culture britanniques sont à la fois encore « vifs », agissants, l’émouvant et le ridicule se côtoient ou se mélangent, comme « love and hate » (même allusion au poème de Catulle que dans The Waves), la répétition annuelle de la fête à la fois lassante et satisfaisante.
L’ambivalence.
Il faudrait évoquer, en plus de la virtuosité de la présentation du « double jeu » (rôle-personnage porteur) et des champs-contrechamps scène/public (et Miss La Trobe, cachée, au moment où le sort de sa production ne dépend plus d’elle), les multiples rapports de la pièce (des divers éléments, des pastiches, qui la composent) et du roman-cadre, ses effets révélateurs (comme dans Hamlet) ou d’entraînement sur les spectateurs, et encore une certaine homologie entre la pièce et la demeure, etc.
Pas mal pour un brouillon.
Jibé, je reviens à votre commentaire par ces deux dernières lettres.
Celle qu’elle laissa à son mari, Léonard Wolf :
https://www.huffingtonpost.fr/nicolas-bersihand/lettre-de-virginia-woolf-a-son-mari-leonard-woolf_b_5036526.html
La Recherche du temps perdu, inachevée ?
Question aux spécialistes.
Merci 3J pour vos poulets, j’ai pleuré de rire à cette lecture.
Les poulets datent du milieu des 90. Ils ont été remis au goût du jour plusieurs fois.
Tu débarques complètement ma pauvre béré.
la civilisation du coeur est morte avec la révolution
–
Très vrai.
Peut-être bien, D,je n’ai jamais prétendu être à la page, au courant, à jour. De qui sont ces poulets?
@ puck, je vous demande de vous concentrer sur cette phrase :
« J’aurais aimé qu’un homme me suçât » (auteur.e inconnu.e, pour le moment). Que vous inspire-t-elle, au juste ? Merci pour votre réponse.
Bàv,
(nb / les tenanciers des blogs ne sont pas toujours maîtres de leurs créatures…, voilà l’amorale du nouveau jour ( ce soir, super barbeuc sur la pelouse avec de l’araignée de porc au citron, puis une salade de fraises, arrosé hélas, d’un Lubéron rouge très moyen, pour ne pas dire pire. Pas pleurer, mais rôz me manque… a disparu dans la nuit brune ?).
La deuxième est égrenée dans ces 29 minutes très denses où Josiane Paccaud et Jacques Aubert, interrogent ce roman étrange « Entre les actes » à travers ce qu’elle écrivait dans son Journal, dans ses lettres. Responsables tous deux de l’édition « Pléiade » de son œuvre.
https://www.franceculture.fr/emissions/avoir-raison-avec-virginia-woolf/entre-les-actes
Melchor est ce que E.M. Forster appelait « un personnage-plan », c’est-à-dire quelqu’un qui s’incarne dans sa devise, son obsession. Ce procédé rhétorique se trouve d’ailleurs rappelé dans le Dictionnaire amoureux du polar de Pierre Lemaitre. Et vous savez à quelle entrée ? « Javert » !
NB / On vient de rééditer le premier polar de Lemaître… Ils en ont parlé. Quid ?
Je ne sais pas pourquoi, mais ni Paul E., ni nos internautes spécialisés ne m’ont donné envie de lire le dernier roman de Virginia dont chacun justifie et explique les faiblesses par des éléments de biographie de l’autrice, alors que nous savons bien qu’il nous faut nous en empêcher, d’après ce que j’ai compris. des ste beuves en chambre.
Anéfé, Mrs Daloway et Promenade au phare restent des chef-d’œuvre de cette grande dame… Oui, Jibé. Il faut bien en convenir. Bàv,
le paradis des coquilles ? (shells’ paradise ?)
@ Christiane et Paul.
Crois avoir compris pourquoi le blog de PE était tourneboulé… Les réactions internautiques s’intercalent désormais en début de texte et non à la fin du comentarium. Tu m’étonnes… ils ne nous ont même pas expliqué les nouvelles règles du rodage… Une chatte n’y retrouverait pas ses punaises… !
Je ne savais pas que Pauk Edel tenait un blig.
Janssen J-J dit à @ Christiane et Paul.
Crois avoir compris pourquoi le blog de PE était tourneboulé…
Eh bien, vous avez de la chance !
Imd,
je vous emmène à Orsay pour retrouver Léon Spilliaert dans une exposition « Lumière et solitude ». Vous aimez le silence mais cette jeune femme, Leïla Jarbouai, conservatrice arts graphiques au musée d’Orsay, présente ses oeuvres intelligemment :
https://www.musee-orsay.fr/index.php?id=649&tx_ttnews%5Btt_news%5D=50012&no_cache=1
Oui un très grand peintre et dessinateur. Merci.
mais cette jeune femme, :
pourquoi « mais » ?Et pas seulement « et » ou:
bonsoir
Imd, et ce très beau texte de Matthieu Jacquet :
https://www.numero.com/fr/numero-art/leon-spilliaert-exposition-musee-orsay-paris-ostende-solitude-autoportrait-peinture
et alii dit: « mais cette jeune femme, :
pourquoi « mais » ?Et pas seulement « et » ou:
bonsoir »
mais… vous avez raison. Je ne sais quel lutin l’aura placé ici… Merci, Et Alii.
précision « et » ou simplement la ponctuation »: »
excuses et bonsoir
J’avais complété. Pas de problème. Ces smartphones sont farceurs !
Ce soir c’était cassoulet toulousain.
Je suis sûr que Jean Langoncet adore ça.
ce que E.M. Forster appelait « un personnage-plan »
—
Quelqu’un connaitrait-il la formule originale en anglais? Stock character? = fortement typé, quasi archétype, stéréotype…?
Miaou.
Parmi ceux qui se sont lancés dans le débat se trouvait William Gladstone, le quadruple Premier ministre britannique, qui a publié ses trois volumes « Studies on Homer and the Homeric Age » en 1858, au cours d’une brève absence de ses fonctions. Gladstone croyait que la question homérique avait été définitivement réglée en faveur de la vision unitaire traditionnelle. Les poèmes, écrit-il, étaient « de véritables cadeaux non seulement d’une antiquité lointaine, mais d’un esprit concepteur ». Et Homère, « à qui appartenait cet esprit, a été justement déclaré par le verdict de tous les âges comme étant le patriarche des poètes ». Il s’est avéré que le verdict était prématuré.
Nous ne savons peut-être pas quand Homère est né, mais nous pouvons affirmer avec certitude qu’il a cessé d’exister au début des années trente, lorsqu’un jeune professeur de Harvard nommé Milman Parry a publié deux articles dans la revue Harvard Studies in Classical Philology., avec le titre apparemment anodin « Etudes sur la technique épique de la fabrication de vers oraux ». La thèse de Parry était simple mais capitale : « C’est mon point de vue, comme le savent ceux qui ont lu mes études sur le style homérique, que la nature de la poésie homérique ne peut être saisie que lorsqu’on a vu qu’elle est composée dans une diction qui est orale. , et tellement stéréotypé, et tellement traditionnel. En d’autres termes, l’Iliade et l’Odyssée n’ont pas été écrites par Homère, car elles n’ont pas été écrites du tout. Ils étaient les produits d’une tradition orale, interprétés par des générations de bardes grecs anonymes qui les ont progressivement façonnés dans les épopées que nous connaissons aujourd’hui. Les érudits précédents avaient avancé cela comme une hypothèse, mais c’est Parry qui l’a démontré au-delà de tout doute raisonnable.
When he published his landmark papers, Parry was just thirty years old. Born in Oakland, California, where his father ran an unsuccessful drugstore, he visited Greece only once, for two months. But, as Robert Kanigel shows in the new biography “Hearing Homer’s Song” (Knopf), Parry, as an undergraduate at Berkeley, had been seized by Homer, in much the same way that the deities in the Iliad seize their favorite humans. In that era of American public education, even someone from Parry’s background could master Latin in high school and Greek in college, where the language “became his deep and abiding love,” his sister later recalled. “I think it was the sheer beauty and grandeur of spoken Greek—and the great delight the Greeks found in simply being alive—that attracted him.”
Parry’s career as a classicist lasted about fifteen years, from the first Greek courses he took until his sudden death, in 1935, at the age of thirty-three. He published no books and only a few papers. His most important research, undertaken in the last years of his life, involved travelling to remote areas of Yugoslavia to make recordings of local singers, whose improvised songs offered clues about how the Homeric epics might have been performed millennia earlier. These recordings revolutionized the understanding of oral literature, but when Parry died no one had yet listened to them; they were just a pile of thirty-five hundred aluminum disks sitting in a Harvard storage room.
Naturally, such a shocking death provoked rumor and conjecture about suicide or murder, which Kanigel duly reviews. But nothing in Milman’s life suggested that he was suicidal or that Marian had a motive for killing him. The policemen called to the scene didn’t hesitate to declare the death accidental, and the Parrys’ children later wrote that, given “Milman Parry’s character and the specific circumstances of his death,” an accident was the only reasonable explanation.
Certainly Parry doesn’t seem to have been the kind of man to inspire murderous passions. One of his Harvard colleagues recalled, “He had no enemies so far as I know and few friends. Not that he rejected friendship; he did not need it. He had had his idea and he had deliberately prepared himself to follow it up, and this was his life.” It is Parry’s consuming idea that is the real subject of “Hearing Homer’s Song.”
Even in antiquity, there were some clues that the authorship of the Iliad and the Odyssey might be a complicated affair. The Greek historian Plutarch, who lived in the first century A.D., wrote that the epics owed their existence as complete poems to Lycurgus, an early ruler of Sparta, who encountered them during his travels in Asia Minor:
When he saw that the political and disciplinary lessons contained in them were worthy of no less serious attention than the incentives to pleasure and license which they supplied, he eagerly copied and compiled them in order to take them home with him. For these epics already had a certain faint reputation among the Greeks, and a few were in possession of certain portions of them, as the poems were carried here and there by chance; but Lycurgus was the very first to make them really known.
bonne journée
https://www.newyorker.com/magazine/2021/06/14/the-classicist-who-killed-homer?utm_source=nl&utm_brand=tny&utm_mailing=TNY_
GIFLE
Traiter un homme d’Etat comme un garçon d’étage…confusion des genres ! Amusant.
« moyen, pour ne pas dire pire. Pas pleurer, mais rôz me manque… a disparu dans la nuit brune ? »
J’attends que D écrive « je suis témoin ». Et je suis coriace.
Pour Homère on le sait. Chant d’un aède.
Perpétué.
Les inuits aussi bien.
C’est grâce à leur tradition orale que l’on a repéré précisément où le navire avait coulé.
Je vais bien. Suis calme. Je dors comme un bébé ds le ventre de sa mère cette nuit. L’ARS Paca m’a répondu lundi une réponse officielle à laquelle je vais donner suite.
Vendredi 10h, ma mère au tribunal. Elle a ses chances. Est classée en GIR 4 et pas 2. Je le savais. A repris 6kg en 15 mois . Était en dénutrition à Poitiers.
Ses troubles cognitifs vont mieux. Plus elle a de visites, mieux elle va.
Non, elle ne déambule pas. Non, elle ne fait pas intrusion dans les autres chambres.
Mensonges.
Oui, elle est enfermée parce qu’elle parle incessamment de se sauver. L’enfermement évite d’avoir à la surveiller.
Les aides-soignantes -chaque semaine différentes, me disent « elle est adorable. »
Quel Q j’ai.
Pauvres mômes, de la curatrice et/ou de la directrice et/ou d’une que j’ignore etc.qui ont pour mère une salope qui ment, triche, vole et vit sur le dos des vieux. Z’auront jamais de compliments sur leur mère.
Repris la gym il y a 15 jours. Sommes 7. Tenons le coup. Minces (presque), jolies, intelligentes, tenaces. La prof, 80 ans, au sommet : un modèle.
D. Je vous attends.
« Amusant. »
Rien d’amusant.
Minable.
rose, bonjour! vous voilà avec un tonus formidable;
permettez que j’ajoute, certes pas amusant, mais pourquoi dire « minable » ?
Il y a des situations compliquées, où il fait pare au plus pressé, et éviter des « accidents » , avec les « glissements de tâche », comme en ont conscience et le redoutent les professionnels-avertis par leurs formations, et depuis leurs stages-qui sont au four et au moulin;
portez-vous bien , et courage avec votre maman
https://syndicat-infirmier.com/EHPAD-10-jours-de-formation-pour-etre-faisant-fonction-d-aide-soignant.html
où il faut parer au plus pressé
Amusant ! Très amusant même. Pourquoi ne pas en rire ?
n’oublions pas:
EDUCATION THÉRAPEUTIQUE DU PATIENT ETP
https://syndicat-infirmier.com/-Education-Therapeutique-du-Patient-.html
À savoir qu’il refusa des offres très intéressantes afin de transmettre intégralement son travail,
—
C’est peut-être un peu plus complexe que cela, renato, si l’on prend en compte la désaffection dont son œuvre a fait l’objet dans les années 1830 (prévalence du jaune chrome) et surtout lors de sa dernière période, « nuagiste », entre 1840 et 1851.
là où Rose ne se trompait pas, c’est une infantilisation incroyable dans les interactions à l’ehpad comme à la ville et sur internet;(« vous savez », « vous ne savez pas », etc comme si tout le monde avait le même « rapport auX savoirS »;les aidantes ont l’habitude de « complimenter » quelqu’un qui marche bien, ou mieux, qui mange bien ou mieux, qui a mis une belle robe -c’est l’aidante qui l’a choisie! -ou qui a été chez le coiffeur ;ça fait partie de leur formation
Classement des 10 villes les plus vivables au monde, selon The Economist (Vienne était en N°1 l’an dernier….)
Auckland
Osaka
Adelaide
Wellington
Tokyo
Perth
Zurich
Geneva
Melbourne
Brisbane
Perth est la ville la plus isolée au monde, mais elle nous avait fait très bonne impression lors de vacances de Noël. Océan indien nageable, belle région vinicole (Margaret River), forêts majestueuses, excellents restaurants asiatiques.
A méditer.
Par exemple, Bloom, en 1848 il refusa une offre de cinq mille livres pour The Fighting Temeraire, car il avait l’intention d’affecter l’ouvrage à la jouissance de toute la nation britannique. En tout cas la transmission ne fut pas facile, en effet l’œuvre n’arriva à la National Gallery qu’en 1956 !
Et Alii,
J’ai retrouvé pourquoi le « mais »…
Imd avait écrit : « J’ai proposé Spilliaert comme exemple de peinture où il est manifeste qu’on se tait.
Et, d’autres peintures sont silencieuses exposition « Lumière et solitude.»
Je lui répondais : « Vous aimez le silence mais cette jeune femme, Leïla Jarbouai, conservatrice arts graphiques au musée dit… »
C’était un exemple, parmi tant d’autres que parfois la parole n’agresse pas le silence d’une toile mais la magnifié.
Rose,
Sans vouloir remettre en cause votre exaspération face à la gestion de l’ephad où se trouve « enfermée » votre mère, je tiens à partager avec vous ce souvenir.
Quand j’habitais à Saint Ouen, il m’arrivait de rendre visite à un vieil ami dans une maison de retraite où il était entré volontairement. . Lui avait un pass pour entrer et sortir de cette maison dans la journée et un bracelet d’alarme pour signaler tout malaise qui surviendrait pendant ses promenades comme quelques rares résidents. Les autre ne pouvaient pas sortir librement. Une porte verrouillée électroniquement ne s’ouvrait qu’après un dialogue avec un des responsables par micro.
Dans le hall, quelques résidents assis regardaie.nt fixement la porte avec un air hagard comme s’ils attendaient que cette porte s’ouvre. C’était impressionnant.
Les responsables expliquaient qu’ils n’étaient pas en état de sortir seuls malgré leur désir car trop fragiles, trop malades, trop égarés.
Cette maison m’oppressait malgré la gentillesse du personnel. Maladie, solitude, enfermement, alitement…
Pas simple la vieillesse solitaire dans nos villes… Votre mère a de la chance d’avoir ces visites qui illuminent sa vie actuelle.
« Macron giflé, une agression rare mais pas inédite au sommet de l’État » (Huffpost)
Cette gifle tombe admirablement bien pour permettre à Macron de saturer les medias et attirer la compassion sans risque réel pour lui. Déjà qu’il fait une tournée évidemment électorale en violation de l’esprit des institutions à quelques jours des régionales…
Qu’en pense le professeur Charoulet ?
Bloom, n’est-ce pas tout simplement le « flat character » ? (vs. round)
Oh merci les téléphones farceurs!
Téléphones farcis, une nouvelle recette, un vrai pari intellectuel! 😉
Le professeur Mélangeons l’avait dit : « c’était écrit d’avance qu’il emporterait la présidentielle »… Et qu’on ne vienne pas nous dire que cette farce n’avait pas été sciemment organisée avec le parti royaliste.
L’Australie a l’air d’un pays bien confortable. Transportons nous y, (en voilà une bonne idée qu’elle est bonne) pour nos futures vacances de noël, justement on ne savait pas trop où aller nous décarboner. Merci pour l’ID.
On sent bien que D. a failli à sa mission de témoignage. Vous allez devoir l’attendre longtemps, rôz. Il n’est pas un homme de parole. – Vous vous êtes bien remplumées toutes deux, Suis très heureux de ces bonnes nouvelles du grangeon Delagrange : à chaque mômant, malheur est bon. La gym permet de se restaurer la forme et à sept, c’est pas mal du tout. Surtout à Forcalquier. – Lilia Jarbouai ?
Etes-vous pour l’extension des parcs éoliens ? Moi oui, je le suis, je trouve que le plus souvent, ça nous embellit les paysages maritimes. Pour preuve, cliquez !
https://iles-yeu-noirmoutier.eoliennes-mer.fr/photomontages/carte.html
Bonne journée à tous.tes, (9.6.21@9.21, il me reste – jours pour finaliser le papier commandé- serait temps de s’y mettre).
Christiane
« Celle qu’elle laissa à son mari, Léonard Woolf »
tout en ayant le sentiment d’être un peu voyeur, tant cette lettre est évidemment intime, je ne peux me retenir de la relire. Elle inspire bien sûr une grande tristesse mais aussi une force: pas d’auto-compassion, pas de culpabilité d’aller faire ce qu’elle va faire. Il semble seulement qu’il s’agisse de dire à Leonard je suis à bout, tu le sais bien, et je souhaite mieux pour toi, « personne n’aurait pu être meilleur que tu l’as été, depuis le premier jour »
Bloom
je ne connaissais pas l’Anthologie dont vous parlez, je vais m’enquérir. Ca me fait plaisir de la découvrir.
Je suis assez peu familier des anthologies et encore moins des abrégés, sans doute ma « french touch » mais je suis d’accord avec vous. Eviter de laisser de lecteurs sur la rive est tout de même un des meilleurs services à leur rendre, leur mettre le pied à l’étrier pour aller voir plus loin aussi.
belle discussion sur V. Woolf. j’ai l’impression qu’il y a 2 façons de parler des livres : la manière « douce », et la manière « moins douce ».
le plus intéressant quand on parle des livres c’est quand le livre fait parler le lecteur de lui-même, ou quand le livre fait parler de trucs que personne n’ose dire.
par exemple, dans la discussion sur Flaubert j’ai beaucoup aimé cette petite phrase de MC : « ce pogrom urbain qu’on appelle Révolution française ».
la Révolution française n’a été rien d’autre qu’un pogrom urbain !
c’est tellement vrai ! et c’est une chose tellement évidente que personne n’ose dire. Et si personne n’ose le dire c’est que tous les français vivent avec cette honte. Je ne sais pas comment les iraniens vont digérer leur révolution, ce qu’ils en diront dans 200 ans, sans doute feront-ils comme nous ?
là réside le pouvoir des livres ! faire surgir ces vérités que tout le monde a honte de révéler au grand jour, c’est là que réside le pouvoir d’un auteur comme Flaubert ! parler du style blablabla c’est inintéressant au possible, comme disait Rabelais il faut aller chercher la substantifique moelle qui peut résider dans toute la vérité de cette petite phrase : la Révolution française n’aura été rien d’autre qu’un pogrom urbain.
et si vous voulez on peut faire pareil avec Virginia Woolf ?
x
j’ai lu avec intérêt vos objections, justifiées mais pas totalement convaincantes pour moi. Je ne peux me défaire de cette sensation que c’est un inachevé, pas mal pour un inachevé comme vous dites, mais quand même. Ambivalences, dos à dos volontaires, déséquilibres et bascule, tout ce qui fait cette oeuvre serait donc maîtrisé totalement et destiné à être ainsi présenté? Comme lecteur de Woolf, j’ai l’habitude d’être décontenancé, d’être attristé parfois, mais là… quelque chose m’échappe peut-être (j’ai le texte en mains, je suis vos arguments, mais.) En tout cas, merci de votre réponse.
en 1848 il refusa une offre de cinq mille livres pour The Fighting Temeraire, car il avait l’intention d’affecter l’ouvrage à la jouissance de toute la nation britannique. En tout cas la transmission ne fut pas facile, en effet l’œuvre n’arriva à la National Gallery qu’en 1956 !
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En effet, renato. Le colonel états-unien James Lennox qui lui avait déjà acheté ‘Staffa’ pour 500 livres par l’intermédiaire de C.R. Leslie en 1845, lui proposa cette somme astronomique, avant de lui promettre un chèque en blanc. Rien n’y fit. Cette toile était son « Darling » & comme vous le dites, il avait l’intention de la léguer à la nation.
En revanche, il a très rapidement été transféré à la National Gallery après sa mort en 1851. En 1877, la Galerie Turner de cette institution comptait trois pièces, et dans un tableau de Bertha Mary Garnett, ‘A Corner of the Turner Room in the National Gallery’, 1893, on le voit exposé sur le mur nord de la plus grande d’entre elles.
Il est des phrases étonnantes qu’on évite de relever, non par honte, mais par pure perplexité. Et quand d’aucuns les relèvent après coup, pour en faire leurs choux gras déblatérants, on ose dire qu’ils se trompent eux-mêmes avec la manière forte. Après tout, personne n’avait encore assimilé la révolution française à un pogrom urbain (sauf erreur). Se pâmer devant pareille trouvaille bretonne signe un évident besoin de provocation gratuite. Il ne faut pas s’amuser avec la grande Histoire, même si on doit pouvoir tout oser. Je crois, comme Ch., que les mots ont un sens précis et que certaines métaphores ne devraient pas être usagées de la sorte. On se demande si Flaubert connaissait le mot pogrom. Je ne le sache pas. Et le professeur Charoulet n’aurait pas commis pareille bévue.
Bàv, hamlet. Vous n’avez pas cours d’histoire littéraire, aujourd’hui ?
« Classement des 10 villes les plus vivables au monde, selon The Economist »
-qui confirme, Bloom, à quel point Australie et Nlle Zélande ont le vent en poupe. Affaire de mode?
Pas vécu là-bas mais visité (un peu, et beaucoup aimé), ce qui ne suffit pas pour une opinion.
« flat character » ? (vs. round)
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Effectivement, x, mais « plan » n’est pas très heureux, non plus que « plat » d’ailleurs. Un personnage « unidimensionnel » serait plutôt l’idée, non? Une « humeur », aurait dit Ben Jonson.
pogrom urbain,
la révolution.
Ok. Ce n’est pas qu’une provocation, JJJ, c’est de la pure intox, une idiotie historique et un prurit intellectuel.
@ le plus intéressant quand on parle des livres c’est quand le livre fait parler le lecteur de lui-même, ou quand le livre fait parler de trucs que personne n’ose dire.
Je ne crois pas… Regardez le bon Jibé à propos de la lettre testamentaire de VW à son mari. Il nous fait part de sa perplexité, et le fait sans aucune moraline… Il a cette capacité de trouble, de déconcertation, de tristesse. Des sentiments simples et vrais, pas de faux-semblants frelatés. Bàv,
Jibé, j’ai passé plusieurs années en Australie (dont un Noël mémorable à Perth), et j’ai moyennement apprécié d’y travailler. En revanche, la « qualité de vie » (expression détestable) est vraiment top. Et, comme vous le savez, le pays est d’une beauté grandiose et intimidante.
A choisir, je préférerais la Nouvelle Zélande, où je n’ai pas vécu mais que nos meilleurs amis pratiquent avec bonheur depuis plus d’une dizaine d’années. Et, rugby oblige, les Kiwis ont un a priori plutôt positif à l’égard des Frenchies, ce qui n’est pas toujours le cas des Aussies…
REVOLUTION FRANCAISE
On est là dans le mensonge depuis toujours ! Merci aux élites pour ce récit national mis en scène par l’Instruction Publique, décoré, adulé, enjolivé, admiré par des politiques bouseux, ploucs bons à garder les chèvres folles de la Révolution au nom du Bien Social.
Évidemment, ce sont des fous urbains hors-sol qui ont manipulé la populace inculte, et qui ont raccourci le bon Roy Louis Capet (1,93m), un saint homme bien trop gentil avec des émeutiers pourris !
Faut être con, comme un Français peut l’être, pour ne pas voir la bêtise révolutionnaire criminelle déguisée en sorbonnarde lumineuse
une idiotie historique
un prurit intellectuel,
Oui, il faut bien le signifier à MC et Dexter.
Ne sont pas Louis de Bonald ou Joseph de Maistre qui veut… (cette phrase est-elle correcte, DHH ?)
Pourquoi se sont-ils égarés de la sorte, ces deux internautes prétendument éruditaires ?
et voilà que le troisième larron sort de sa caverne pour en rajouter un chouia… Bof, c bin toujours la même crapule, éh !… Balayez moi toussa avec le ramasse-bourres.
renato, je ne remets pas en cause « l’idée d’inachevé », et encore moins (au pays du director’s cut) celle de laisser à l’artiste le dernier mot et d’être seul juge de l’état d’achèvement de son œuvre.
Peut-être vous rappelez-vous que c’est moi qui ai pris la peine de résumer et présenter l’argumentation de Kundera à propos des testaments trahis concernant Kafka.
Je ne soulève même pas la question d’éventuelles différences entre différentes formes d’art : Woolf représente souvent des figures de l’artiste dans ses romans et aborde la question à travers Lily Briscoe. Pour le dire un peu grossièrement : ce moment où les choses se mettent en place et il ne faut plus toucher à rien, fortement contrasté avec la vague insatisfaction avant.
Dans le domaine de la sculpture, que vous aviez choisi pour illustrer « un moment des plus intéressants du processus créatif », la matière (du moins la pierre) pose, me semble-t-il, des limites au processus de modification qui pourrait être sans fin avec la glaise comme avec les mots (c’est pour cela que la figure de l’artiste dans L’Avenue de Paul Gadenne peut être un sculpteur).
J’hésite à introduire ici l’idée de l’œuvre « interminable » comme l’analyse, ou « inachevable », car je ne tiens pas à tirer le débat vers le pathologique.
Ce qui me dérange c’est que l’on attribue à l’inachèvement les caractéristiques du modernisme et qu’on en fasse des « défauts » à corriger.
Nonobstant son inanité historique en l’espèce, l’expression « pogrom urbain », fait l’impasse sur la guerre de Vendée, pas vraiment urbaine. De Charette, La Rochejaquelein et Stofflet font la toupie en souvenir des chemins creux et des marais.
Quant à l’histrion de Porc-queue-roll, il est toujours aussi ineptement prévisible.
« une idiotie historique
un prurit intellectuel »
Mais !….c’est le portrait craché de cet étron pas frais de Gigi la Visqueuse
Bloomie, on se calme ! D’accord, ma vieille ?
Commencé « Terra Alta » en VO. C’est bien le thriller classique annoncé par Passou; ça démarre sur les chapeaux de roue…Après le thé léger à peine théiné d' »Entre les Actes », c’est comme passer à un calva à 50 degrés pris au comptoir en compagnie de Maigret qui a commandé « une fine »…
Bloom, je ne sais pas comment cette date est entrée dans le texte.
Cela dit, Turner consacra une partie de son héritage à la création d’un fonds d’aide aux « artistes en disgrâce ». Il a également décidé de faire don de ses œuvres à l’État britannique, afin de pouvoir les conserver toutes ensemble dans une galerie dédiée. Cela ne se produit pas et les œuvres de Turner ont été dispersées dans divers musées et collections privées, déshonorant l’accord avec l’artiste. D’autre part son testament n’était pas bien rédigé, ce qui permit à ses proches de le contester ; le litige prit fin en 1856 et le The Fighting Temeraire aussi qu’un grand nombre d’autres œuvres sont entrés dans la collection de la National Gallery. La plupart des œuvres du « legs Turner » ont été remises à la Tate Britain lors de sa création en 1897, mais le The Fighting Temeraire resta à la National Gallery. rture de la Clore Gallery, qui abrite le reste du legs.
Tu es méchant, orgueilleux, lubrique et impie, Jicé. Tu iras en enfer.
Mais tu as raison sur une chose, qui sera retenue pour ta défense : Vive le Roy !
Jibé,
Je la comprends comme vous. J’avais une deuxième lettre où elle signifie sa crainte de la folie, de ne plus pouvoir écrire. Je vous l’annonçais, je ne l’a retrouve pas. Je vous ai mis au la place une brève émission en lien
Je partage avec vous cette sensation que ce texte n’était pas achevé. Avait-elle la force d’aller plus loin ? Il semble que non.
Mais quand même que mes doutes conduisent la vaniteuse du blog à me traiter d’idiote montre la petitesse hargneuse de ses commentaires. Si elle est enseignante, je plains ses élèves !
D’accord, ma vieille ?
—
Petit rigolo.
On va demander à Titi qu’il s’occupe du K-Pannella, simple enlèvement d’encombrant.
Rose, j’ai 2 liens YouTube qui ont sauté avant hier, je n’en fais pas un fromage et ne prends pas x ou y à témoin. Les gens qui gèrent ce blog font ce qu’ils veulent chez eux.
LA GIFLE
On a beaucoup commenté la gifle reçue par le chef de l’Etat.
Je suggère à chacun de consulter Wikipédia et de jeter un œil sur la liste immense des chefs de l’Etat, des rois, des présidents, des papes… , qui, depuis l’Antiquité, ont été, non pas giflés, mais assassinés.
Ce sont des gens exposés .
Mais les policiers français sont-ils moins exposés qu’eux ?
« ….chefs de l’Etat, des rois, des présidents, des papes… , qui, depuis l’Antiquité, ont été, non pas giflés, mais assassinés…. »
Que Dieu protège notre Gamin Suprême…uhuhuhu !
(on ne va pas raccourcir un nain)
Christiane, êtes-vous retourné dans les musées ?
Je me suis précipité au musée Marmottan le lendemain de la réouverture, pas un chat ou presque, pas de contrôle, j’aurais pu entrer sans avoir réservé. J’imagine que ce n’est plus le cas aujourd’hui. Après les merveilleuses expos Hammershoi et l’Age d’or de la peinture danoise, j’avais très envie de connaître Peder Severin Kroyer, contemporain des précédents… Hammershoi est le peintre des intérieurs, Kroyer celui du plein air. Le premier est sans doute plus moderne, inévitable comparaison avec Hopper; le second plus traditionnel, proche des paysagiste du 19ième siècle et des impressionnistes.
Il n’empêche que l’on est enchanté par cette peinture qui irradie la lumière du nord dans des tableaux de paysages marins et de pêcheurs. Très beaux portraits également, notamment de sa femme, peintre elle-même. Après le confinement, on ne peut faire un meilleur choix pour retrouver de l’oxygène.
Un critique le rapproche de l’espagnol Sorolla. C’est très juste, lumière du midi, lumière du nord. Sorolla, Kroyer, deux victimes de l’écrasante primauté des impressionnistes français dans l’histoire et la mémoire de la peinture du 19ième siècle. En tant que français un peu chauvin, cela me flatte, mais quelle injustice pour les écoles scandinaves, anglaises (John Lavery par exemple révélé par Paul sur son blog), espagnoles, italiennes et même russes (Lévitan, l’ami de Tchékov).
C’est exact, renato. Turner était à la fois très sauvage et bourru, et très préoccupé par le sort de ses confrères artistes. Il n’a jamais reçu de distinction officielle (titre de chevalier ou autre), probablement parce qu’il était simple roturier (fils d’un barbier de Covent Garden) et qu’à partir des années 1830, il fut parfois très malmené par la critique de l’époque, singulièrement par Thackeray, qui se moquait de ses piss-yellows. Seul Ruskin, l’arbitre du gout de l’ère victorienne, lui fut infailliblement fidèle, notamment dans ses volumes de Modern Painters où sa fascination pour l’oeuvre du grand londonien transparait à chaque page;
Pour dire :
avant la Révolution française, celui qui a donné la gifle aurait été mis sur la roue, ou écartelé. Il aurait été décapité s’il avait pu prouver sa noblesse.
La décapitation du roi Louis XVI est la seule exécution qu’on ne doit pas regretter, on a coupé la tête au mythe de la royauté de droit divin. Dansons…
« La décapitation du roi Louis XVI est la seule exécution qu’on ne doit pas regretter, on a coupé la tête au mythe de la royauté de droit divin. Dansons… »
Crapule de lmd !
Tu ne mérites même pas d’être décapité, tant tu es court-sur-pattes !
Camarades ! Castrez moi ce républicain de pacotille…
John Lavery, peintre irlandais de Belfast, appartenait à la Glasgow school of Painting.
William Orpen, autre grand portraitiste et peintre de guerre irlandais, était originaire de Dublin.
Une fresque murale peu connue créée par Keith Haring dans un club de Barcelone en 1989 risque d’être démolie pour faire place à un établissement de soins pour personnes âgées, selon un rapport du Guardian .
Un porte-parole du conseil municipal de Barcelone a déclaré au Guardian : « Nous avons garanti la protection de la fresque dans le cadre du plan d’urbanisme spécial et avons demandé à la Generalitat [gouvernement régional catalan] de la déclarer comme faisant partie de notre patrimoine culturel.
Ce n’est pas la première fois qu’une des peintures murales de Haring est menacée de démolition. En 2011, une peinture murale que Haring a peinte à Paris vers 1987 a été presque détruite après des années de négligence l’a fortement endommagée. Après des efforts de restauration concertés, l’œuvre d’art de 88 ½ pieds a été révélée au public en 2017.
Lors du même voyage à Barcelone, où il a réalisé la peinture murale désormais menacée, Haring avait peint un mémorial aux personnes perdues à cause du VIH/sida qui a été vandalisée peu de temps après.
https://www.artnews.com/art-news/news/keith-haring-mural-barcelona-1234595208/
bonne journée
Si Lavery est de Belfast, disons plutôt la peinture des îles britanniques…
ça n’a pas traîné !!!
Ce matin sur une affiche officielle de la campagne de LREM pour l’Île de France, une affichette est apparue comme par magie: « Je soutiens Emmanuel Macron, meeting le…à… ».
Bon, restons calmes, ne soyons pas complotistes…
Non, Closer, pas encore.
En attendant je relis mes ouvrages liés à des expositions. J’aime les mots qui tentent de rencontrer le mystère de ces toiles.
Quand on songe qu’à l’origine de ces chefs d’oeuvre il y a une toile ou une feuille blanche, une plaque de cuivre, une palette, des couleurs ou des crayons, des pinceaux, des pastels, un burin… une main.
Le reste est à jamais inconnu : l’oeil de l’artiste, son imaginaire, ses pensées.
Un monde irréel qui devient réel, un monde de silence, de regards.
J’ai tant de tableaux dans la mémoire, tant de souvenirs de mes arrêts devant telle toile ou tel dessin ou gravure que je ne suis pas pressée d’y retourner. Ce matin, dans les rues et au parc, tant de toiles étaient présentes…
Et Alii,
à propos de fresque, je pense au quatorzième siècle où est née la peinture sur toile. Tant de merveilles sur une petite toile que l’on peut déplacer. Puis, l’art, amplement s’est saisi de cette idée, les couleurs en tube, les chevalets. Tout un monde naissait. Plus rien n’a été pareil.
Closer évoque les musées. Autre cheminement… Les grandes collections ouvertes au public. Puis la reproduction qu’a tant interrogé W.Benjamin.
Tout cela paraît tellement normal aujourd’hui et pourtant…
Janssen J-J dit: à
@ le plus intéressant quand on parle des livres c’est quand le livre fait parler le lecteur de lui-même, ou quand le livre fait parler de trucs que personne n’ose dire.
Je ne crois pas… Regardez le bon Jibé à propos de la lettre testamentaire de VW à son mari. Il nous fait part de sa perplexité, et le fait sans aucune moraline…
»
pourquoi ce mot « moraline » ?
il nous parle de lui point barre, sa perplexité nous parle de lui.
je ne vois pas ce que la moraline vient faire là.
3j : quant à l’histoire de la révolution comme pogrom urbain vous y allez fort : MC le dit, personne ne le relève, je le relève et vous m’allumez comme quoi je fais de la provocation.
avouez que c’est très drôle non ?
ou alors il faut m’expliquer votre logique.
@Charoulet : bien dit !
en giflant Macron le type a crié « Montjoie Saint Denis ! », le cri de guerre de chevaliers du temps des capétiens, d’ailleurs c’est un grand admirateur des chevaliers.
hélas c’est esprit chevaleresque a presque disparu en France, espérons que par ce geste cela crée un renouveau de la chevalerie.
je ne parlerai pas de la civilisation du coeur mais il semble cela redevienne tendance.
En d’autres mots, la connerie redevient tendance ?
« En d’autres mots, la connerie redevient tendance ? »
Exact !
Ce qui nous ouvre de prodigieuses opportunités.
MORT de Michel Host superbe écrivain tout à l honneur des Goncourt
Invité par le site d’information britannique UnHerd.com à réagir à la « désormais fameuse tribune des généraux », comme l’écrit Michel Houellebecq, et plus généralement à la menace d’« effondrement » qui pèserait sur la France, comme le rappelle Will Lloyd, l’un des contributeurs de UnHerd, l’auteur de Soumission et de Plateforme a accepté de répondre par ce texte, dont voici la version originale en français.
https://artofuss.blog/2021/06/08/michel-houellebecq-la-consequence-du-progres-cest-lautodestruction/
ma logique consiste à mettre en parallèle deux gars : l’un puck qui moralise son apport (je relève la provocation d’un MC et je dis qu’elle est intéressante vu qu’il ose penser quelque chose que tout le monde tairait (sur le pogrom urbain), tout en n’en pensant pas moins (ah ouais ?)…, l’autre, jibé, qui exprime simplement sa perplexité sans avoir besoin de s’en justifier (il n’y a pas là de moralisme).
@ ‘Il faut m’expliquer votre logique’… On essaie par charitisme crétin, mais bien en vain… Pojnt barre, rémon. Dialectique sale. Par exemple : « toujours aussi ineptement prévisible »…, n’est pas un jugement de valeur, juste un fait dépourvu de toute subjectivité.
De quoi ? Michel est Mohrt ?
https://fr.wikipedia.org/wiki/Michel_Mohrt
Janssen JJ. Pas terrible votre jeu de mots, de mort.ecalé même au canard enchainé.
closer, flattez votre chauvinisme, les français peuvent parfaitement s’aligner sur les as de la peinture régressive* internationale, Lavery, Levitan, Sorolla, Kroyer, Zorn, James Tissot, etc. : il y a Albert Auguste Fourie .
https://www.amazon.fr/Posters-Albert-Auguste-Fourié-Reproduction/dp/B00H04OL7W
* régressive ou juste avant…
…raté…
https://www.akg-images.fr/archive/Repas-de-noces-a-Yport-2UMDHUVNJ4QJ.html
@ ô merci, racontnoupatavie !
@ Ed a fait miaou… Mais sur son blog , on voit bien qu’elle est en panne d’inspiration depuis le mois de mars. Les tomates sont cuites.
@ j’ai pas mal avancé sur mon papier ce matin, je l’aurais terminé ce soir. J’espère que vous saurez l’apprécier quand il sera publié prochaineemnt aux éditions La Découverte dans un ouvrage collectif spécialisé (chapitre 18). Merci d’avance.
@ Pas terrible votre jeu de mots,
Je le sais bien, et le regrette… Mais il était trop tard quand j’ai voulu arrêter le clic une demi-seconde après (je crois que c’est à cause de vos majuscules à MORT, ce qui m’a gêné)… J’espère que vous n’en prendrez pas trop ombrage, Paul. J’imagine votre peine pour le trépas d’un bon collègue, avant que ne survienne notre tour à tous. Pourriez-vous nous en dire un peu plus sur cet homme-là ? Merci.
Bàv,
Ce qui me dérange c’est que l’on attribue à l’inachèvement les caractéristiques du modernisme et qu’on en fasse des « défauts » à corriger.
belle synthèse x!
Et à propos du téléphone farceur,
» objets inanimés avez-vous donc une âme! »
Michel Host (1942-2021)
Prix Goncourt 1986 pour « Valet de nuit » (Grasset)
C’était un écrivain tellement discret que je n’en avais jamais entendu parler.
téléphone farceur,
et que penser de ces personnes qui critiquent le côté taquin d’autres en montant sur l’estrade de leur sérieux de blog.
Encore heureux qu’elles ne nous aient pas posé un camembert péteur sur le fauteuil antique de Flaubert juste pour la rigolade! 😉
L’ennui avec Puck c’est qu’il se répète sans lire ce qu’on lui répond. j’ai déjà traité cette question de. la fin du monde du Nobe cœur , je crois que’ plusieurs réponses et temporalité sur sont possibles, je n’y reviendrai pas.
le titre de la 59e Biennale de Venise : Le lait des rêves . titre inspiré de L2ONORA Carrington:
elle a été internée en Espagne et mariée plusieurs fois
https://fr.wikipedia.org/wiki/Leonora_Carrington
Antoine de Saint-Exupéry (1900-1944)
Prix Femina 1931 pour « Vol de nuit » (Gallimard)
carrington:
Un projet dirigé par l’université prépare la maison d’un artiste de 65 ans et ses 8 000 objets pour des visites guidées commençant plus tard cette année
https://www.theartnewspaper.com/feature/leonora-carrington-mexico-city-house-and-studio-opening
« elle a été internée en Espagne et mariée plusieurs fois »
Faut-il y voir un rapport de cause à effet ?
JJJ je n’ai vu les œuvres complètes de De Bonald qu’une fois dans ma carrière, a l’ Hôtel de Ville où je cherchais ce qu’avait pu devenir le fonds ancien d’une bibliotheque. Sa présence était plus que paradoxale, car iquoique de 1825 environ, il ne figurait pas dans l’inventaire dressé au début du intimée siècles. À partir de la bien des scénarios sont possibles. Le plus loufoque: matérialisation d’un e emplaired’uneautre epoque en un lieu où il n’ a rien à faire. Le plus plausible: reliures mises en remplacement d’un exemplaire. soustrait aux rayonnages, et qu’on ne peut imaginer que par son format et sa tomaison. J’ai écarté la propagande de l’ AF car ces canulars et infiltrations étaient faites pour être rendues publiques. Et je ne crois pas non plus à la these du royaliste fou disséminant ses œuvres théoriques dans un lieu qui n’est pas public. Resterait la responsabilité du fantôme de De Bonald , mais il me semble que rien ne l’attache à des murs hideusement reconstruits après 1871. Si j’ai quelque intérêt pour la pensée royàliste, il remonte plus haut, disons en tres gros de St Louis à de Maistre, celui des Soirées de Petersbourg. queSa condition savoyarde à une époque où la Savoie n’est pas rattachée à la France rend parfois atypique. il faut tout de même inclure Renouvin quî dans sa République au Roi dormant, avait vu quelque chose. Que si on me blâme de lectures contre l’esprit du siecle, je renverrai à Marcel Sembat,quî n’a pas rougi de commettre quoique socialiste un retentissant » Faites un Roi, sinon faites la Paix! « Maintenant, la triste tradition de trahison des Orléans laisse bien peu de chance à un retour prédit naguere par un brouillon romancier dans son » Roi dort » . Et Bloch à raison . On ne comprend rien à l’ Histoire de France si on n’est pas ému par le récit du Sacre de Reims et par celui de la Fête de la Fédération. Logique d’inclusion, non d’exclusion.La pensée monarchique est peut-être une curiosité historique, mais elle existe.,ce qui, comme bien d’autres choses qui m’intéressent, légitime de la lire ne serait-ce que pour ne pas la caricaturer. MC
(Michel Host) un écrivain tellement discret
—
La même année étaient récompensés Kingsley Amis, Wole Soyinka, Alice Munroe, Mario Vargas Llosa et Friedrich Dürrenmatt…
A(re)découvrir.
x, je ne discrimine pas entre page écrite et pierre, ce n’est donc pas par hasard que j’ai parlé de la Pietà Rondanini : il s’agit de la dernière œuvre de M. qu’il y aurait travaillé jusqu’à quelques jours avant sa mort comme en témoignent deux lettres de Daniele da Volterra écrites à Vasari et Leonardo Buonarroti. L’œuvre, retrouvée dans l’atelier de Michel-Ange après sa mort, fut inventoriée comme : « Statue commencée pour un Christ et une autre figure au-dessus, collée ensemble, brute et inachevée ».
Selon Vasari, M. travaillait à une œuvre pour son tombeau depuis 1550. Il s’agit de la Pietà Bandini, qui se brisa à cause d’une imperfection du marbre provoquant la colère de M., qui tenta de la détruire puis la laissa à l’abandon — aujourd’hui Opera del Duomo, Florence —. Colère accentuée aussi — je suppose — par le décès de son amie Vittoria Colonna (1547).
Tout de suite après l’abandon de la Bandini M. commence une Pietà où la mère seule soutient le fils par-derrière en le tenant sous les aisselles. Une copie de cette version on peut la reconnaitre dans la Pietà degli angeli de Federico Zuccari (Cristo trasportato al sepolcro e cinque angeli) sur un modèle de Taddeo Zuccari — galerie Borghese — ; il existe aussi un croquis qui témoigne d’études de 1552-1553 aux résultats très différents de la version connue aujourd’hui — Oxford, Christ Church College —.
À partir de 1554, Michel-Ange remet en cause tout le travail antécédent et élabore une nouvelle version : du corps de la mère il obtint une nouvelle figure du fils (de la figure précédente il ne garda que les jambes fléchies), tandis que dans l’épaule gauche et de la poitrine de l’ancien corps du fils il trouve l’espace pour obtenir un nouveau corps de la mère.
Or, si on tient en compte que la composition verticale était très innovante, car elle focalise l’attention sur la relation mère – fils mort, le mouvement inéluctable du corps du Christ mort vers l’intérieur du corps de la mère, fondu par l’inachevé, nous monte que la mère ne semble plus tenir son fils, mais les deux semblent s’unir dans une étreinte qui ne peut retenir le corps du fils, qui comme le révèle la flexion progressive et inévitable des jambes, parait s’échapper. La mère elle-même montre une silhouette aérienne et en apesanteur, qui n’essaie pas de retenir le corps du fils — mouvement interprété comme allusion à la résurrection —.
Évidemment la Rondanini n’a rien à voir avec le processus qui avait produit les Prigioni où, par l’inachevé, M. développe sa pensée afin de représenter la fragmentation de l’expérience. Un parcours conceptuel irrépétible dans lequel il est impossible d’indiquer un point d’arrivée précis. N’a rien à voir non plus avec le Giorno du sarcophage du tombeau de Giuliano de’ Medici — Sacrestia Nuova —, abandonné lors du départ pour Rome en 1534.
L’œuvre resta inachevée, mais in fine elle nous montre le sens que M. donnait à ce groupe au moment de son entrée dans le chaos originel, ce qui me semble soit le cas de Between the Acts aussi.
Incidemment, pour M comme pour Woolf je ne parlerais pas de modernisme mais de modernité dans le sens donné par Baudelaire.
MC pourquoi toujours rechercher le conflit même quand je me range dans votre pour défendre votre :
« révolution française = pogrom urbain ».
Dans la foulée j’ai même dit que je voiyais dans cette gifle donnée à la république au cri de « Monjoie Saint Denis » un renouveau de l’esprit chevaleresque et un retour à une civilisation du coeur !
sérieux c’est désespérant, j’arrive même plus à me faire un copain sur ce blog.
Jazzi dit: à
« elle a été internée en Espagne et mariée plusieurs fois »
Faut-il y voir un rapport de cause à effet ?
Inverser les propositions pour cela.
Le lait des rêves.
Cette nuit, étaus au milieu de centaines de chaussures, toutes avec talons et leurs boîtes, les miennes, les vendaient à un japonais, puis les donnaient sauf la paire bleue à talons compensés que je portais dans le train avec la robe bleue à volants lorsque J-E m’avait présentee à ses parents à Lille, jeune fille que j’étais.
Me souviens bien d’eux. De sa mère joyeuse, qui finissait la vaisselle avant que nous n’ayions fini de manger, du piano, de sa froideur avec moi, je n’etais qu’une goy, de lui qui est revenu vers moi alors que j’avais pomichinelle 1 dans le tiroir, qui m’a dit « trop tard », puis « j’ai rencontré une fille qui te ressemblait, suisse ».
Plus tard, j’ai compris l’importance de l’argent pour lui. Trop tard. De tojtes manières, j’étais une enfant encore.
J’avais polichinelle dans le tiroir. Eh oui. Number one.
Janssen J-J dit: à
ma logique consiste à mettre en parallèle deux gars : l’un puck qui moralise son apport (je relève la provocation d’un MC et je dis qu’elle est intéressante vu qu’il ose penser quelque chose que tout le monde tairait (sur le pogrom urbain), tout en n’en pensant pas moins (ah ouais ?)…, l’autre, jibé, qui exprime simplement sa perplexité sans avoir besoin de s’en justifier (il n’y a pas là de moralisme).
»
encore une rhétorique fumeuse ou l’usage de mot « moral » est utilisé pour pondre n’importe quoi.
le fait d’exprimer cette perplexité dit quelque chose de celui qui l’exprime cette perplexité différente de celui qui n’aurait pas exprimer cette perplexité.
ce n’est pas du moralisme : c’est juste de l’évidence.
Parce que vous n’en avez pas d’autres de copain que vous-même, puck…
Vous ne savez pas écouter ou lire ce qu’on vous dit… Comme le remarque très justement MC, c’est que vous vous rabâchez en filtrant ce que vous voulez bien entendre des autres… ou alors, leur dire que vous ne les comprenez pas et de s’expliquer alors que vous n’en avez guère à f…. Et même quand ils s’expliquent de guerre lasse, vous n’en faites rien, vous rebondissez sur autre chose comme d’un cabri. A la longue, même les bienveillants de nature comme mésigue, finissent par en avoir ras le cul, pour user d’un langage poli, voyez ? Je dis ça, je dis rien… hein !
Bàv,
oupss : le fait d’exprimer cette perplexité dit quelque chose de celui qui exprime cette perplexité différente de celui qui n’aurait pas exprimé cette perplexité.
@ le fait d’exprimer cette perplexité dit quelque chose de celui qui l’exprime cette perplexité différente de celui qui n’aurait pas exprimer cette perplexité.
Je confirme : ça fume un brin… de moquette…, j’imagine.
racontpatavi dit: « Ce qui me dérange c’est que l’on attribue à l’inachèvement les caractéristiques du modernisme et qu’on en fasse des « défauts » à corriger. »
belle synthèse x! »
Alors, expliquez-nous cette belle synthèse, et à quel partie de quel commentaire elle est « attribuée ».
A moins que ce soit un acquiescement servile prenant comme vérité révélée toute parole confuse et ampoulée de ce pseudo… Pour quelles raisons du reste ?
Bouffon vous êtes sous plusieurs pseudos, bouffon vous restez…
quelle
3j ne tombez pas dans le piège de MC.
MC écrit « ce pogrom urbain qu’on appelle la Révolution Française. »
je recopie la même phrase.
ensuite il dit que je filtre.
@ sérieux c’est désespérant, j’arrive même plus à me faire un copain sur ce blog.
J’abhorre ce genre d’expressions qui commencent par : « sérieux, je… » –
Comme si on devait croire à un soudain changement de ton… dans le répertoire du registre de la trame de la surenchère moralisante de la dégoulinasserie assermentée.
Meuh, meuh, la gueule du pogrom rural ! Je bixe mais je bixe !
3j : moquette peut-être, mais pas moral !
il n’y a rien de moral dans une moquette !
Janssen J-J dit: à
@ sérieux c’est désespérant, j’arrive même plus à me faire un copain sur ce blog.
J’abhorre ce genre d’expressions qui commencent par : « sérieux, je… » –
Comme si on devait croire à un soudain changement de ton… dans le répertoire du registre de la trame de la surenchère moralisante de la dégoulinasserie assermentée.
Meuh, meuh, la gueule du pogrom rural ! Je bixe mais je bixe !
»
par contre ça c’est de la morale !
vous voyez la différence ?
3j : d’ailleurs il me semble je vous ai déjà dit où vous pouviez vous les carrer vos leçons de morale.
sérieux c’est pénible d’être obligé de répéter toujours pareil.
« jeter un œil sur la liste immense des chefs de l’Etat, des rois, des présidents, des papes… , qui, depuis l’Antiquité, ont été, non pas giflés, mais assassinés. » Monsieur Charoulet
Parfois il m’arrive, comme c’est le cas ici, de m’arrêter sur un mot et d’y fixer mes pensées. Ainsi des « guêtres » de JJJ en excursion en Ariège : et moi de rêver tout à coup à la jambe élégamment protégée de la fange des ces rudes sentiers montagnards, etc. Dans le cas de M. Charoulet, c’est l’adjectif « immense » associé à «liste » qui me laisse interdite. Malgré toutes les licences que l’on peut s’autoriser, je ne parviens pas à assortir ce nom à cette épithète. Je ne fais cette observation d’une part parce que DHH -dont c’est un peu la spécialité- semble s’être mise en retrait, d’une autre du fait de la qualité revendiquée de professeur de français de l’auteur de cette phrase. N’aurait-il pas été plus correct d’écrire « longue liste, fort longue, fournie, bien pleine, abondamment documentée, … » ?
« immense »
C’est parce que le très sérieux monsieur Charoulet est saisi parfois par le vertige du lyrisme, Alexia.
Chez JJJ, en pleine confusion des genres, sous les « guêtres » se devinent les « guêpières »…
Alexia
retrait forcé
;epaule cassée, bras droit immobilisé;frappe lettre à lettre laborieuse et fatigante
Vous m’en voyez navrée, DHH. Je vous souhaite de vous rétablir vite.
Closer,
vous écrivez : « Il n’empêche que l’on est enchanté par cette peinture qui irradie la lumière du nord dans des tableaux de paysages marins et de pêcheurs. Très beaux portraits également, notamment de sa femme, peintre elle-même. Après le confinement, on ne peut faire un meilleur choix pour retrouver de l’oxygène. »
En quoi cet art de l’irréel vous apporte de l’oxygène, Closer ?
Les peintres que vous citez (là et ailleurs) semblent avoir prise sur votre mémoire, des retrouvailles loin du réel où vous vous asphyxiez, où vous semblez vivre le sentiment d’une perte irrémissible de vos valeurs.
Le musée ? Un lieu où vous respirez, immémorial retrouvé qui persiste tranquillement par ce choix de peintres à la touche effacée. Idéalité face à la catastrophe du présent. Une façon de disparaître ? Une rencontre avec vos songes par leur façon de regarder le monde loin de l’aléatoire postmoderne et de l’actualité déprimante ?
« […]Beau ciel, vrai ciel, regarde-moi qui change !
Après tant d’orgueil, après tant d’étrange
Oisiveté, mais pleine de pouvoir,
Je m’abandonne à ce brillant espace,
Sur les maisons des morts mon ombre passe
Qui m’apprivoise à son frêle mouvoir.
[…]Le vent se lève !… Il faut tenter de vivre !
L’air immense ouvre et referme mon livre,
La vague en poudre ose jaillir des rocs !
Envolez-vous, pages tout éblouies !
Rompez, vagues ! Rompez d’eaux réjouies
Ce toit tranquille où picoraient des focs ! »
Le cimetière marin – Paul Valéry.
Et, en exergue, ces vers extraits de la 3e Pythique de Pindare :
« Μή, φίλα ψυχά, βίον ἀθάνατον
σπεῦδε, τὰν δ᾽ ἔμπρακτον ἄντλει μαχανάν. »
«O mon âme, n’aspire pas à la vie immortelle, mais épuise le champ du possible.» (traduit par Aimé Puech).
Recevoir la lumière, oui…
Un jour, vous allez faire comme « Le passe-muraille » de Marcel Aymé. Vous entrerez dans un tableau aimé… et vous ne pourrez plus en sortir !
Pensée douce, DHH. Guérissez vite. Vous manquez, ici.
DHH, comme l’écrivait Hermann von Keyserling dans son ‘Journal de voyage d’un philosophe’, les moments de stase sont souvent le prélude à de futures illuminations.
Bien à vous
Ci-dessous une partie d’une fiche de poste au Affaires étrangères.
Question à 1000 shekels, de quel poste s’agit-il ? Dans quel pays? Dans quelle ville?
Grande disponibilité attendue. Nécessité d’habiter dans l’enclave diplomatique et possibilité d’être hébergé sur le parc de la Résidence. Accepter de travailler dans un contexte sécuritaire parfois incertain et s’adapter aux contraintes/interdictions de déplacements. Le mode de vie est parfois anormal et inhérent aux fluctuations des évènements locaux. (…) Les congés sont liés à ceux du chef de poste.
auX
Condamnée à lire sans écrire : courage, DHH !
C’est la double peine ?
bon, eh bien la gifle la plus célèbre ne sera plus celle du sang des femmes!
(@les assassinats
que n’eut-il été taloché par la première dame …)
(Une pensée pour les dizaines de millions de giflés au quotidien qu’il représente et qu’il a mandat de servir …)
(il a mandat > il a pour mandat de servir ; ce qui du moins ne signifie pas qu’il est le premier d’entre nous)
« A moins que ce soit un acquiescement servile »
je crois qu’on peut le dire, Christiane, c’est juste un moulin qui tourne et s’alimente de tout ce qui vole au vent. Du vent, donc.
merci à tous
ne pas oublier la gifle glorieuse de Beate KLARSFELD
(Le plus haut comique étant atteint par l’émoi général que suscite cette ridicule affaire)
Christiane, il y a une lettre datée du 23 ou du 28 mars 1941 (le chiffre est illisible, 3 ou 8) donc en tout cas très près de la fin de Virginia Woolf, adressée à sa soeur, qui exprime sa hantise: elle entend des voix, la folie revient dit-elle, brouille ses phrases et l’empêche de tout. Elle explique à sa soeur qu’elle a tenu le plus possible, mais que ce n’est plus possible.
Donc non, elle n’avait pas la force de finir.
(la vaniteuse, ses vanités, voyez bien où ça la mène. pfff)
Je pense que l’idée de Charoulet serait mieux exprimée par « interminable », Alexia.
Mais Puck a certainement une meilleure idée.
la gifle glorieuse de Beate KLARSFELD
« Question à 1000 shekels », Bloom, c’est un indice?
fastoche. Z’ont peut-être pas fini de chercher, notez bien.
DHH
meilleures pensées. (l’épaule, en plus, c’est une vacherie! Prendre une douche, acrobatique. Faites attention.)
JJJ
sur les jeux de mots, j’ai une théorie, plus ils sont bêtes et méchants, meilleurs ils sont. Dans le même mauvais goût que le vôtre, mon prof d’allemand d’alors (j’étais collégien) a fait celui-ci, le jour de la mort d’Aristote Onassis:
« Aristot ist tot »
Marrant comme le vôtre répond à cet ancien souvenir. Et moi, les deux fois, j’ai ri. Mais je ne suis pas une référence de goût, j’aime les horreurs de Desproges, du style « Pâques au scanner, Noël au cimetière » et les affreuses rigolades de Léon Bloy. Bad boy, va.
Gifler Kiesinger, ça avait de la gueule, et quelle baffe, tudieu!
Bloom, c’est un indice?
—
A red herring, Jibé. Fausse piste…
Le plus intéressant n’est pas le pays mais le poste, essentiel pour nous.
a red herring!
tatata! fausse piste et diversion, malédiction! je cherche.
Les jeux de mots & calembours foireux peuvent aussi être l’occasion de condamnation sans appel. Samedi dernier, avec mon pote Samuel, qui dirige une AF en Inde, nous ne nous sommes pas privés de brocarder l’incurie massala du gouvernement Modi & sa non-gestion de la pandémie.
By the way, Bloom,
en ce moment, pour le 1 er septembre, il y a « attaché culturel à New-York », pas mal…
mais ça ne répond pas à votre question. Certes non.
Jibé dit : « Christiane, il y a une lettre datée du 23 ou du 28 mars 1941 (le chiffre est illisible, 3 ou 8) donc en tout cas très près de la fin de Virginia Woolf, adressée à sa soeur, qui exprime sa hantise: elle entend des voix, la folie revient dit-elle, brouille ses phrases et l’empêche de tout. Elle explique à sa soeur qu’elle a tenu le plus possible, mais que ce n’est plus possible.
Donc non, elle n’avait pas la force de finir. »
Oui, Jibé, c’est celle-là.
« (la vaniteuse, ses vanités, voyez bien où ça la mène. pfff) »
Oui, déplorable !
merci d’avoir rappelé la gifle balancée par BEATE,oui, merci encore!
surle monde:
. M. Kiesinger, qui avait renoncé la dernière fois à intenter des poursuites contre Mme Klarsfeld, a cette fois-ci porté plainte, et Mme Klarsfeld a été condamnée dès jeudi soir, au cours d’une procédure rapide, à un an de prison. Elle a fait appel de la sentence.
[Au cours d’une conférence de presse improvisée, Mme Klarsfeld a déclaré après l’incident de la gifle : » J’ai fait cela parce que Kiesinger est un nazi, et pour les millions de juifs tués à Auschwitz par les nazis. Je l’ai fait parce que seul un scandale peut attirer l’attention du monde sur ce fait. En mai, à Berlin, j’avais promis au comité de travail juif que je frapperai Kiesinger au visage. Aujourd’hui, j’ai tenu ma promesse. « ]
J’ai en effet vu cela, Jibé, mais le poste est fléché développement numérique, ce qui ne présente aucun intérêt pour moi. Je conçois que l’on ait recours au digital tous azimuts en situation de pandémie, mais en l’occurrence il s’agit du développement & de la pérennisation & d’un modèle temporaire. On parlait de « flat characters » plus haut, ce poste est ce que l’on pourrait appeler un « flat assignement »…Sans parler du coût du logement à NYC…
Je vois bien quelqu’un comme Frédéric Martel s’y coller, lui qui avait passé quelques années à Boston à l’époque de Douste Blabla…
téléphone farceur,
Tout ce qu’il faut pour participant(e) à la foire à neu-neu!
Ça brasse du vent comme du yaourt.
Ce que la norme en dit…
C’est du même genre que les haricots sauteurs d’A. Breton dont Roger Caillois dénonça le ridicule.
Peut-on parler d’un frigidaire rieur?
Bonne soirée! 😉
Très Sainte Christiane Bouche d’or de l’Incarnation (de la Douceur) demande à propos de quelle partie de quel commentaire j’ai bien pu dire :
« Ce qui me dérange c’est que l’on attribue à l’inachèvement les caractéristiques du modernisme et qu’on en fasse des « défauts » à corriger. »
— de christiane (1) :
« C’est un peu CHAOTIQUE, trois sortes de VOIX SE SUPERPOSENT »
« On dirait un texte PAS RELU, PAS CORRIGÉ, À L’ÉTAT BRUT. »
— de jibé venu en renfort (2) :
« Christiane, ce roman a CE ROMAN A TOUS LES DÉFAUTS D’UN INACHEVÉ. »
— de christiane chez Paul Edel (3)
« Le seul personnage qui m’intéresse est Isa qui me paraît traduire le désarroi de Virginia Woolf. »
« Le texte de la pièce livré par répliques détachées du contexte, m’ennuie.
J’aime la retrouver [à] la fin, seule dans cette pièce, face à la nuit. »
« Dans une hilarante cacophonie on assiste aux apartés, on suit des groupes qui s’éloignent, on reçoit des bribes de conversations [ou du] texte de la pièce. On [perd] de vue Isa. Là, j’ai décroché.
La traversée du reste du roman m’est apparue DÉCHIQUETÉE COMME SI PLUS RIEN N’AVAIT DE SENS, QUE PLUS AUCUN ÊTRE N’ÉTAIT COMPRÉHENSIBLE. »
Pour répondre, pas besoin d’expliciter à propos de l’esthétique moderniste en littérature, christiane sait tout cela tellement mieux que racontpatavi (dit « bouffon servile »), quelques autres et moi. Ce serait lui faire injure.(*)
Ah ! si seulement V. Woolf avait eu la chance d’être l’élève de christiane, elle aurait appris à faire plus simple, plus solide, moins fragmenté ; à éliminer cette pièce de théâtre et tout ce fatras d’histoire et de littérature britanniques qui ennuie et déconcerte ; à se concentrer sur un personnage féminin en pleine crise (dans lequel les bons lecteurs auraient évidemment deviné son auteur et ses affres) et à tirer un maximum de pathos de son futur suicide (« make them weep, goat, make them weep ! »)
Reformaté de cette façon, Entre les Actes (mais si V. Woolf avait vécu, elle aurait sans doute changé de titre, pourquoi pas ISA ?), enfin lisible, aurait été tellement mieux reçu.
Il aurait probablement eu la chance incroyable de voir l’histoire d’Isa servir de canevas à un roman américain extrêmement émouvant, inoubliable, que dis-je ? sublime (et de plain-pied avec nos préoccupations, lui). Être le marchepied d’un tel chef-d’œuvre, que demander de plus ?
Et ensuite, apothéose : adapté au cinéma, comme son Mrs. Dalloway.
(Nicole Kidman était prête à rempiler et, pour une autrice normalement constituée, se voir incarner par elle devrait être le summum de l’ambition, non ? N’en déplaise aux snobs et aux intellos aigris, forcément aigris.)
(*) Tout comme il est injurieux d’apporter une rectification minime à un mot dans l’extrait d’une traduction qu’elle a citée (qui pourrait se vanter de ne laisser aucune scorie ou aucune coquille dans son travail ?) alors qu’elle a jugé en majesté de ses mérites sans avoir eu besoin de consulter la version originale. Après avoir appris la vie et son métier à une traductrice professionnelle à propos d’Edith Wharton qui avait OSÉ la contredire, Très Sainte Christiane Bouche d’or de l’Incarnation (de la Douceur) pouvait-elle se montrer moins cassante à mon égard à la fin du fil précédent ? Non ! ça n’aurait pas été un service à me rendre puisque je poussais l’impertinence au point de ne pas reconnaître l’étendue de ses connaissances linguistiques acquises par osmose et qui nous éblouissent quotidiennement.
C’est ainsi que, duly humbled, et en guise de pénitence pour avoir méconnu tant de fulgurances littéraires et froissé tant de bénignité, je me vois obligée de reprendre à mon compte les appellations dont elle m’a gratifiée et de signer désormais :
petite-x hargneuse, vaniteuse, acrimonieuse, dite sa discourtoise suffisance.
1 – oui je suis souvent moraliste… Je ne vois pas le rapport avec la discussion oiseuse de puck.
2 – oui j’aime assez bien faire de mauvais jeux de mots, je sais qu’ils provoquent le rire de certains, à commencer par le mien… Pourquoi s’en priver ?… merci Jibé, z’êtes vraiment solid’air.
3 – je m’associe à la douleur collective de l’épaule de notre auguste grammairienne. Tout à coup, nous ressentons tous comme une douleur. Et comme une joie de la voir réapparaître après tant de silence, mais comment est-ce arrivé, au juste, se demande-t-on par curiosité allumée, sans vouloir obliger la victime, bien sûr.
4 – mes guêtres ariégeoises ? d’aucuns en font des associations librement avec leurs guêpière, tout en nous les imputant impudemment… Roulez, je naisse ! et fermons les yeux… C’est l’amitié qui préside.
5 – j’ai fini mon papier ce soir, et les commanditaires sont ravis, car j’ai remis la copie cinq jours à l’avance, et demain j’ai une place au petit resto du coin… Ce soir, c’était top complet… *
En attendant, je suis très content. Sauf de Puck, qui m’embête pas mal. Mais il faudrait sans doute l’inventer.
Peu chère.
Bàv, et tchin à RM, le gin fizz tonic-truand…
(nb : nina simone chez jlangoncet, tonight ?).
@x : chapeau !
Jibé « il y a une lettre datée du 23 ou du 28 mars 1941 »
Le roman qui ne s’appelait plus Pointz Hall mais Between the Acts a été terminé le 23 novembre 1940.
Vous confirmez ce que j’écrivais : la souffrance mentale (et une éventuelle absence de lucidité à propos de la valeur ou de l’état d’un travail qu’elle avait auparavant considéré comme terminé et remis à la Hogarth Press) concerne une période postérieure à son écriture.
C’est le 24 mars 1941 qu’elle écrit à John Lehmann pour demander que l’on repousse la publication afin de lui permettre de réviser le roman — Leonard Woolf ayant ajouté une note à la lettre de sa femme pour prévenir Lehmann que V. W. était au bord de la dépression.
3j c’est vrai j’aime les discussions oiseuses.
l’autre truc que j’aime, vous l’avez remarqué, c’est recopier des phrases du genre « ce pogrom qu’on appelle la révolution française ».
et j’aime bien aussi quand vous me dites que recopier ce genre de phrase c’est faire de la morale, parce que tout le monde a le droit de penser ce qu’il veut.
et sur ce dernier point je suis d’accord avec vous ! si je recopie ce genre de phrase ce n’est pas pour dire que MC pense mal, j’en ai rien à cirer de ce qu’il pense moralement.
c’est juste parce que dans la discussion cette phrase inaperçue.
je vais vous trouver un exemple pour vous faire comprendre, attendez deux secondes, c’est comme… non ça c’est mauvais comme exemple – c’est comme si vous allez… non ça aussi c’est pas un bon exemple.
j’en ai un pas mal : c’est comme si vous veniez d’avoir un gros accident de voiture, par exemple vous êtes sortie de la route et vous êtes tombé dans un ravin. Vous réussissez à vous trainez jusqu’aux urgences de l’hôpital du coin, vous saignez de partout, vous avez presuqe perdu tout votre sang, vous tombez sur l’interne de service et l’infirmière de garde et vous leur dites :
– je viens d’avoir un accident de voiture, regardez je saigne partout
et là l’infirmière et l’interne vous demande :
– vous avez quoi comme voiture ?
– quoi ? pourquoi ? une Evoque de Range Rove
et là l’infirmière vous dit :
– pas croyable ! c’est une voiture géniale ! je voulais en acheter une !
3j : vous connaissez cette voiture ? sinon ça sert à rien que je continue.
et là vous répondez :
– on s’en fout de ma voiture ! regardez je saigne de tous les côtés faites donc votre boulot !
et là l’interne lui dit :
– hého mon gars ! tu vas pas nous donner des leçons de morale sur la façon de faire notre boulot !
misère, j’ai l’impression que mon exemple est pas très bon. Je vais en chercher un meilleur.
Chapeau ? De clown, certainement !
Comme dirait M.S. son activité est bien vaine… De la méchanceté, de la suspicion, un ego surdimensionné. Prendre la parole à place du bouffon qui ne peut… Dire des énormités en traduisant à sa façon les propos des autres, sans oublier sous un autre pseudo de saturer un certain blog. Bref, qu’elle est vilaine ! laissons la à ses admirateurs bas de gamme. Qui se ressemble s’assemble.
3j : sérieux je vais trouver un bon exemple ! bien parlant ! sérieux !
christiane non ! je lis x ! ce monsieur n’est pas ce que vous dites ! il est même tout le contraire de ce que vous dites !
sérieux c’est chiant d’avoir à faire sur un blog de livres qu’à des perosnnes qui ne savent pas lire ! ou ne veulent pas lire ! ou quand on pointe une phrase ils disent « wwow c’est de la morale ! »
sérieux, prenez donc le temps de tout relire.
en plus ce que ne supprte pas MS chez ce type c’est que c’est une tronche qui a dû un million de fois plus qu’elle. du coup il lui fait de l’ombre, sans doute par rapport à passou.
et vous christiane c’est quoi votre problème ?
x est la seule personne ici qui, quand il parle de bouquin le fait avec une précision chirurgicale limite on croirait un asperger genre rain man.
je n’ai jamais rien lu d’aussi précis sur ce blog ! je croyais même pas que ça pouvait exister.
et quoi ? et à chaque fois il en prend plein la figure !
sérieux !
Un document classé x : La madame Verdurin de la RDL et son chevalier servant…
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la petite histoire de Puck, et la blessure de DHH me rappellent une opinion d’un enseignant tres « psy »(pas lacanien) qu’il n’y a jamais d’urgence :ce qui me semble toujours « à l’expérience » une contre-vérité au moins dans le champ médical qui peut , prise comme principe, avoir des effets très graves (et même mortels);c’est vrai qu’il faut une réelle expérience dans le champ médical -et beaucoup de travail-je vous propose le concept d’urgence comme objet de discussion, débat s’il peut vous intéresser
Impressionnant, Edgar Morin sur la cinq. 100ans ? Où sont-ils ?
Pogrom urbain, pourtant Court doit cultiver quelque amitié avec les chouans. C’est une façon de réduire la révolution dont souvent on ne retient que la Terreur et l’usage de la guillotine.
Puck,
Je vous laisse à votre estimation… Vous aussi vous devriez vous relire…
Madame verdurin, oui, elle y fait penser souvent.
Puck, oui. X est précis, il connait parfaitement son sujet.
D, je me suis attelée à mon dossier retraite, auriez vous l’obligeance de résumer les minutes du procès journalier en quelques phrases aussi éclairantes que des fusées d’artificier?
Chevalier servant ? Ah oui, cela vous va bien, Jazzi, surtout « servant ».
x est une femme et la néo Verdurin ici c’est Christiane et Jibé son Sigisbée (ci-git bê) …
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je me permets de mettre un lien sur cette problématique de l’urgence:
https://www.cairn.info/revue-lettre-de-l-enfance-et-de-l-adolescence-2009-2-page-13.htm
B.
Précise sur V.Woolf ? Qu’a-t-elle dit de ses romans, de son journal, de sa vie, de ce roman inachevé « Entre les actes » ?
A propos, vous m’aviez demandé ce que je pensais
des « Vagues « roman qui vous avait mis en difficulté. Je vous ai répondu.
Ce n’est pas beau, Jazzi, d’être jaloux…
Christiane
Vous avez parlé à plusieurs reprises de votre ami.
Avez drôlement bien observé la situation.
Je les appelle les portes « clac_clac ».
Bien cordialement,
Christiane, j’ai lu avec beaucoup d’intérêt votre réponse, j’ai dû oublier de vous en remercier. X sur ce point insiste beaucoup sur les dates, les hésitations er la maladie psychiatrique de VW. En fait elle était plus gravement atteinte que par une dépression même chronique.
Jazzi, moi je reste sur x est un homme. Peut être un homme qui aime les hommes.
(@la gifle glorieuse de Beate
une gifle, une simple gifle bien assénée, paume ouverte et qui claque, ne peut-être que l’apanage d’une femme ; pour une bonne bouffe de derrière les oreilles, de celles qui ébranlent tout un être d’un seul coup et lui brouille la vue pour au moins un quart d’heure, voir ailleurs)
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