de Pierre Assouline

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La République des livres
Javier Cercas aux prises avec la bonté à coups de fusil

Javier Cercas aux prises avec la bonté à coups de fusil

Inutile de le chercher le nom de Javier Cercas dans le si précieux, si informé, si riche Dictionnaire amoureux du polar (804 pages, 27 euros, Plon) de Pierre Lemaitre pourtant si ouvert aux auteurs étrangers et malgré l’allusion à la novela negra espagnole dès l’incipit : c’est là qu’on a le plus de chance de le trouver absent. Et pour cause ! L’un des plus grands écrivains espagnols s’est fait connaitre et plébisciter, tant par la critique que par le public, pour ses novelas sin ficción, des « romans sans fiction » ainsi qu’il nomme ce genre hybride qui entremêle l’histoire, la littérature, le journalisme d’enquête et qu’il a brillamment illustré avec notamment Les Soldats de Salamine (2002), Anatomie d’un instant (2010), L’Imposteur (2015), Le Monarque des ombres (2018) parus en français chez Actes Sud dans des traductions de Élisabeth Beyer et Aleksandar Grujicic. Et cette fois donc, pour ne pas risquer de se plagier ou de se répéter, un polar qui a été couronné du prestigieux prix Planeta en 2019.

Un vrai polar dans les règles de l’art : un triple crime particulièrement atroce décrit par le menu dans les premières pages, si atroce qu’on n’imagine pas un coupable à sa hauteur ; un policier qui s’acharne à en démonter la logique malgré les obstacles ; une enquête brutale ; des suspects qui en dissimulent d’autres etc C’est ce qui apparait au début de Terra Alta (Terra Alta, traduit de l’espagnol par Aleksandar Grujicic et Karine Louesdon, 306 pages, 22,50 euros, Actes sud). Pour le moins dépaysé, le lecteur familier de l’univers de Cercas se dit tout d’abord qu’il peut tout oser, tout se permettre, parvenu à un tel niveau de notoriété, y compris de désorienter son public. C’est généralement un gage de liberté. Et très vite, on n’est pas seulement emporté par cette histoire racontée au présent de l’indicatif par un narrateur omniscient, mais véritablement empoigné par elle.

Qui a bien pu assassiner avec un tel acharnement le couple Adell et sa domestique dans leur maison ? On n’y a rien volé et le motif demeure opaque. A défaut, il est même question de rituel religieux, mais non, une fausse piste parmi d’autres. Qui ne connait les cartonneries Adell ! Et ce n’est pas une entreprise locale puisqu’elle possède des filiales sur plusieurs continents, ce qui ne facilite pas les recherches, d’autant que cet empire est discrètement liée à l’Opus Dei. C’est pourtant la famille la plus riche de la comarque dans la province de Tarragone, ce coin du sud catalan pauvre, pierreux, inhospitalier (parmi les vins labellisés Terra Alta, il en est même un baptisé « Brutal »…) en bordure de l’Aragon, un endroit où il ne se passe jamais rien, où les vieux assis comme chaque jour sur un banc au soleil ne parlent encore que de la guerre civile si longtemps après.

La moitié de la région leur appartient. Une famille plutôt aimée et estimée, qui aide les gens. Melchor Marin, le policier qui mène l’enquête, est un obstiné du genre à continuer en secret alors que sa hiérarchie fait tout pour la classer ; un personnage sombre ; un fils de pute, au sens premier du terme, hanté par le meurtre de sa mère, qui est entré dans la carrière dans l’espoir de retrouver un jour les quatre hommes qui l’ont abusée à mort avant de la jeter comme un détritus sur un terrain vague, et de les faire avouer par tous les moyens (ce qui n’est pas sans rappeler le Dahlia noir et Ma part d’ombre). Des années qu’il n’en dort plus la nuit et que le silence de la ville le tient éveillé. Comme James Ellroy, la mort de sa mère définit sa vie, il veut lui rendre son souffle.

Il a le regard froid, dur, impénétrable, de celui qui a toujours l’air de regarder quelque chose de terrible bien au-delà de vous lorsqu’il vous parle. Cela vous rappelle quelqu’un ? Jean Valjean, bien sûr. Emprisonné dans sa jeunesse délinquante, il n’avait jamais rien lu jusqu’au jour où une jeune femme lui mit Les Misérables entre les mains. Dès lors, il ne cessera d’osciller entre Valjean et Javert, héros et antihéros confondus jusqu’à ne faire qu’un. Du premier, il a la haine comme carburant, la vengeance comme stimulant, l’état de guerre permanent envers le monde ; du second, il a l’intégrité, le mépris du mal, le sens de la justice ; à la fin, il ne sera plus qu’un et s’identifiera à Javert. A un moment, on craint que le roman de Victor Hugo ne soit le « patron » de Terra Alta, mais l’auteur, qui est de son propre aveu plus flaubertien que hugolien, est assez habile pour en faire non le modèle mais l’âme tutélaire (même si baptiser « Cosette » la fille du personnage principal, c’est un peu trop). De ce membre des mossos d’esquadra aussi, on pourrait dire qu’« il fait la bonté à coups de fusil ».

La guerre et la révolution ne sont jamais loin mais cette fois, dans ce coin de terre catalane, outre l’historique bataille de l’Ebre, la plus cruelle de la guerre civile, c’est le souvenir traumatisant des massacres commis par les anarchistes barcelonais dans des villages qui l’emporte in fine car c’est aussi une histoire de vengeance et de règlements de compte :

 « Une soupape pour atténuer les haines, les querelles et les ressentiments accumulés au fil des ans ».

Le spectre de l’indépendance de la Catalogne pointe aussi son nez, furtivement, l’auteur ne cache pas que la récente crise catalane l’a poussé à changer de registre ; de même que le terrorisme islamiste qui secoue Barcelone et le rattrape au passage ; Terra Alta est peut-être « le trou du cul du monde », elle ne se trouve pas au centre du grand nulle part mais bien enracinée. De la lecture ad nauseam des Misérables, Melchor retient quelques leçons de vie et de survie -ce n’est pas pour rien que certains le tiennent pour un livre de charité.. Entre autres cette vérité : on n’épuise jamais le sort et on ne touche jamais le fond. Méditation sur les conflits entre justice intime et justice publique, droit naturel et droit formel, loi de Dieu et loi des hommes -et les cas de conscience que leur résolution entraine, Terra Alta est une réussite sans mélange dont les personnages, dont on sent bien à quel point l’auteur les aime à commencer par Melchor, sont si puissants et si attachants dans leur fragilité qu’ils pourraient faire passer l’intrigue au second plan. Javier Cercas (1962) n’a pas seulement maitrisé les codes d’un genre qui n’était même pas le sien : il les a sublimés pour en faire ce qui s’annonce comme un grand roman, une épopée car c’est le premier d’une série dont chaque volume pourra se lire de manière indépendante. Le deuxième tome vient de paraitre en Espagne sous le titre Independencia.

S’il finit par lire quelques autres romans (L’Etranger, le Docteur Jivago, le Guépard, le Tambour, la Vie mode d’emploi), au fond, Melchor est ce que E.M. Forster appelait « un personnage-plan », c’est-à-dire quelqu’un qui s’incarne dans sa devise, son obsession. Ce procédé rhétorique se trouve d’ailleurs rappelé dans le Dictionnaire amoureux du polar de Pierre Lemaitre. Et vous savez à quelle entrée ? « Javert » !

(Photos Passou)

Cette entrée a été publiée dans Littérature étrangères.

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1 101 Réponses pour Javier Cercas aux prises avec la bonté à coups de fusil

D. dit: à

Pourquoi le citron de Menton est-il unique ?

Le Citron de Menton se distingue de ses cousins, italien, espagnol ou corse. Plusieurs variétés de citrons sont cultivées sur le mentonnais : Santa Teresa, Adamo, SRA 625 (citron de Menton), Eureka, Cerza .

Sa forme est elliptique plutôt que ronde, sa couleur jaune vif.

Le Citron de Menton se cultive dans les vergers habilités [1], sur le territoire de l’IGP. Il murit sur l’arbre, se récolte à la main, ne subit aucun traitement après récolte et n’est enrobé d’aucune cire, quelle qu’en soit sa composition.

C’est après leur passage en station de conditionnement que les citrons deviennent Citron de Menton.

Comment reconnaitre un véritable Citron de Menton ?

La couleur : de jaune clair à jaune verdâtre lorsqu’il est « primeur » et jaune intense à lumineux à maturité optimale. Il atteint sa couleur sur l’arbre. Son écorce, très parfumée et finement granulée, est fortement adhérente aux quartiers.
La peau présente peu de défauts d’aspect, de déformations ou tâches.

Le calibre : il se situe entre 53 mm et 90 mm (diamètre de la section équatoriale du fruit)

La teneur en jus : le citron de Menton est très juteux. Ce jus est très parfumé et présente une saveur acide modérée et sans amertume caractéristique.

Lorsqu’il est vendu, une partie des fruits (30 % et plus dans chaque colis) doit avoir une ou deux feuilles attachées au pédoncule, afin de garantir leur fraicheur.

Le Citron de Menton IGP se distingue en deux catégories :

la catégorie Extra qui désigne les plus beaux fruits.la catégorie I qui désigne les beaux fruits ne présentant que de légers défauts d’aspect, non évolutifs. C’est la catégorie la plus représentée.

Une troisième catégorie non labellisée, désigne les fruits présentant trop de défauts (aspect, traces, blessures, calibre,etc.). On parle de citrons déclassés.
Les fruits conditionnés sont présentés dans un colis (cagette de 5 kg max pour la vente « en vrac ») possédant une étiquette indiquant le numéro de lot.

[1] verger habilité : verger ayant obtenu l’habilitation à la production de Citron de Menton par l’Organisme Certificateur (CERTIPAQ).

www.http://lecitrondementon.org

D. dit: à

Bon allez, ça suffit maintenant avec les citrons.

Phil dit: à

Dédé la sardine specialiss du citron sans Balzac, le blog à passou ratisse large

lmd dit: à

D, vous noyez le citron, la lime est le fruit du limettier Citrus aurantiifolia

et alii dit: à

LA 88ÈME ÉDITION DE LA FÊTE DU CITRON® REPORTÉE À 2022
Déjà écourtée en février dernier, la célèbre fête qui devait se dérouler à Menton du 13 au 28 février 2021 n’aura finalement pas lieu compte tenu de la situation sanitaire.
La Fête du Citron® est un événement « fait maison » entièrement organisé par les services de la Ville de Menton. Elle attire chaque année plus de 240 000 visiteurs français et internationaux en seulement 15 jours de festivités.

Des structures d’agrumes de plusieurs mètres de hauteur aux détails minutieux des parterres, la Fête du Citron® mobilise l’ensemble des équipes municipales. Envié par le monde entier, ce savoir-faire si particulier fait partie du patrimoine culturel immatériel de la ville.

et alii dit: à

il y a une video sur la fete du citron

MC dit: à

Un aubain est sous l’ancirenne Monarchie un etranger sans lettres de naturalité. Là ou cela devient intéressant, c’est que, malgré les protestations entre autres de Leibniz,c’est le Roi qui hérite de ses biens si l’aubain meurt en France.
Ce que les anciennes Coutumes rendent par l’adage « Aubains ne peuvent tester. » Tout est loin d’etre bete dans le Droit Coutumier.

D. dit: à

lmd dit: à

D, vous noyez le citron, la lime est le fruit du limettier Citrus aurantiifolia

Je ne suis pas sûr d’avoir bien lu.
Je quoi ?

et alii dit: à

Apollinaire
A l’aube une madone a pris les giroflées
Elle viendra demain cueillir les églantines
Pour mettre aux nids les colombes qu’elle destine
Aux pigeons qui le soir semblent des Paraclets
Aux petit bois de citronniers s’ enamourèrent
D’amour que nous aimons les filles éperdues
Tout horizon palpite ainsi que leurs paupières
Et parmi les citrons leurs coeurs sont suspendus

John B dit: à

LA 88 ÈME ÉDITION DE LA FÊTE DU CITRON® REPORTÉE À 2022

Bon, c’est tant mieux car je me suis trouvé bloqué il y a plusieurs années à Menton en février, pas une chambre d’hôtel de libre sinon une trouvée in extremis avec une petite fenêtre au rez de chaussée. Heureusement le repas du soir était bon! Face à la mer quand même. Et visite d’une église baroque dans le style italien après le repas avec un concert d’orgues sauvage. Pas loin il y avait la mer…

et alii dit: à

si HITLER AVAIT SU ça, lui qui n’en avait qu’un:
les chercheurs de l’université d’Aveiro et de l’université de Porto, toutes deux au Portugal, ainsi que de l’université de Birmingham au Royaume-Uni a pourtant montré qu’il était possible de comparer le cerveau aux testicules. Plus étonnant encore, les deux organes partagent pas moins de 13 000 points communs, a rapporté l’étude publiée dans la revue Royal Society Open Biology.

racontpatavi dit: à

lui qui n’en avait qu’un:

Et vous, et alii, combien de couillons?

racontpatavi dit: à

Et vous, et alii, combien de couillons?

C’est de l’ordre de la citronnade!?

et alii dit: à

lareconnaissez-vous?
C’est à un architecte génois, Laurent Lavagna, que sont confiés l’étude et la construction « d’une grande et belle église pour Menton », selon le vœu du prince Honoré II de Monaco.

Comme les précédentes églises bâties en ces lieux, le nouveau sanctuaire est placé sous le patronage de Saint-Michel Archange.

Le 27 mai 1619, a lieu la pose de la première pierre en présence du Prince et de Monseigneur Nicolas Spinosa évêque de Vintimille. Ce n’est qu’en 1639 que les travaux de construction sont initiés. Il a fallu araser les superstructures de la redoute Saint-Antoine afin d’obtenir une plate-forme permettant de réaliser le souhait du prince Honoré II. L’édifice est livré au culte en 1653.
Le Parvis à été entièrement rénové en 2006, il a fallu 250 000 galets pour reconstituer les 170 m². Ce chantier a nécessité plus d’une année de travail. Le motif central a été réalisé en respectant avec le plus grand soin les modes de mise en œuvre du XVIIIème siècle.

et alii dit: à

RACONTE PATAVIE
ON SAVAIT QUE VOUS ËTES TARTE MAIS NE FAITES PAS LA MERINGUE

John B dit: à

C’est bien celle-là, avec les grands escaliers qui vous font monter au ciel de ses pierres.
Nous étions seuls et la porte fermée nous écoutions l’orgue quasi céleste avouer ses notes comme des larmes du Christ!

racontpatavi dit: à

Et patavie et patava, c’est plutôt toi et alia! 😉

et alii dit: à

En allemand, une meringue se nomme Baiser (sauf en Suisse) ; le mot est neutre, on dit « das Baiser » ou Küsschen9. Les Luxemburgerli suisses se nommaient originellement des Baisers de Mousse.

et alii dit: à

sur ce blog, je ne tutoie personne et n’accepte de supporter des tutoyeurs euses universel-le-s

racontpatavi dit: à

C’est pour la répétition des dentales et alii :

Et patavie
et patavia,
c’est plutôt toi
étalia!
Votre bien dévouée servante de dentales.

racontpatavi dit: à

Vous avez oublié le « méringué » et alii, surtout que nous sommes en période de foot!

racontpatavi dit: à

A propos de dentales :

NPPTT

vient-on de ma souffler à l’oreille.

racontpatavi dit: à

Me souffler ce presque acronyme.

Jibé dit: à

Christiane
j’aime Hopper pour tout ce que vous dites mais aussi pour ce génie si particulier des couleurs. Ca va vous paraître étrange, mais je pense à lui parfois comme à un « abstrait », des plages de couleurs qui se répondent en carrés, triangles, coupés de lumière. Ce n’est pas un réaliste mais un metteur de scène idéaliste, effectivement marqué par le cinéma.
Il ne pouvait pas se passer de Jo, mais il passaient leur temps à s’engueuler. Drôle de vie. Reste une belle oeuvre et un grand amour.
j’aimerais pouvoir en dire autant, comme nous tous j’imagine…

lmd dit: à

D, on noie le poisson avec une accumulation d’arguments disparates destinés à embrouiller le raisonnement.
Je ne vois pas pourquoi on ne pourrait pas noyer un citron ? Parfaitement.

MC dit: à

Le problème de cette rumeur sur l’anatomie hitlerienne c’est qu’elle apparait bien tardivement chez Nerin Gun,écrivain bordélique plus soucieux de sensationnel que d’histoire, puisqu’il en fait avec plus d’imagination que de rigueur un élément clé du meurtre de Geli Raubal dans le bouquin à grand tirage qu’il lui consacre. A Manier avec réserves, si j’ose dire.

MC dit: à

Indépendamment de la tradition, le culte rendu à St Michel est très vivace début Dix-Septième siècle, dans une France qui panse ses blessures des Guerres de Religion. Michel est tout de meme face à Georges, l’archange protecteur du Royaume. On l’a vu avec Jeanne d’Arc. Nombre de voeux religieux, de baptèmes, ont lieu le jour de la St Michel. Et l’Ordre de St Michel, bien qu’affaibli par la monarchie des deux derniers Valois, qui l’a beaucoup accordé moyennant finances pour faire rentrer des devises et gagner des ralliements au plus profond de la Guerre Civile, garde encore un certain prestige.

Alexia Neuhoff dit: à

Pour en finir avec les citronnades et autres sucreries, pour les amateurs d’art qui ne craignent pas une certaine vigueur, voyez sur Arte (replay) l’excellent triptyque « Quand l’art dérange », 3 volets de 53/53/52 min : pouvoir et politique / foi et religion / féminisme et genre.

lmd dit: à

Saint Daniel et Saint Michel,
Saint Michel et Saint Raphaèl,
Je suis née un dimanche,
Un dimanche à midi… 

Bloom dit: à

lui qui n’en avait qu’un:

et pas le bon…

Ni cœur, ni burneS, juste du Q, jusqu’à Stalingrad, où tout le monde (ou presque) est descendu.

Claudio Bahia dit: à

@ et Alii
« Je crois que ce musicien est aussi un sportif ».
Marcus du Sautoy est en effet un sportif qui aime le foot; il porte le maillot n° 17 de son équipe locale.
Son livre « La symphonie des nombres premiers est une merveille. Personnellement, j’ai dû m’accrocher lorsqu’il développait sur l’hypothèse de Riemann et « la fonction Zêta, dialogue entre la musique et les mathématiques » (page 120). Son évocation de « ramanujan le Mystique » est émouvante.
Je vais m’interesser de prêt au nouveau livre de Sautoy que vous mentionnez. Je pourrai peut-être me le faire envoyer, mais les frais de port jusqu’au Brésil….

MC dit: à

Eh oui, Pélléas et la Chanson de la Tour
(si si mi re mi si si fa dieze si sol si re do…..
« Mes longs cheveux descenent jusqu’au seuil de la tour »etc
Sur le « St Michel et St Daniel », il me semble que Debussy a placé l’indication « en se retenant », pas évidente à suivre.
Mais il faut garder à l’esprit son compliment à la créatrice, Mary Garden: « Vous avez si bien su vous taire… » Mélisande ne se meugle pas….

et alii dit: à

claudio, comme vous j’ai trouvé le premier livre de marcus merveilleux ;je ne savais à peu près rien ;mais ilsait mobiliser notre désir d histoires et de l’Histoire;ce matin, ne me souvenant pas de son nom exact, j’ai recherché par un théorème que j’y ai appris: celui des 4 couleurs ;la notice de wiki oblige à comprendre que l’ordinateur a permis de poser autrement certains problèmes et d’envisager parfois de nouvelles solutions; mais ce livre ,avec les bios, effectivement, est une base extraordinaire pour découvrir le monde des mathématiciens; cela me fait plaisir que nous ayons un même (on dit crunch?)j’espère que le nouveau livre est aussi réussi et vous enchantera aussi

et alii dit: à

ah, j’oubliais, le fameux théorème:
Le théorème des quatre couleurs indique qu’il est possible, en n’utilisant que quatre couleurs différentes, de colorier n’importe quelle carte découpée en régions connexes, de sorte que deux régions adjacentes (ou limitrophes), c’est-à-dire ayant toute une frontière (et non simplement un point) en commun reçoivent toujours deux couleurs distinctes. L’énoncé peut varier et concerner, de manière tout à fait équivalente, la coloration des

https://fr.wikipedia.org/wiki/Th%C3%A9or%C3%A8me_des_quatre_couleurs

christiane dit: à

Jibé dit: « Christiane
j’aime Hopper pour tout ce que vous dites mais aussi pour ce génie si particulier des couleurs. Ça va vous paraître étrange, mais je pense à lui parfois comme à un «abstrait», des plages de couleurs qui se répondent en carrés, triangles, coupés de lumière. »

Cela ne me paraît pas étrange Jibé. Hopper a un esprit géométrique presque obsessionnel.
Il a influencé la photographie et la peinture du XXe siècle et même le cinéma.
La lumière est son univers (naturelle ou celle des néons de la nuit) et l’ombre qu’elle perce et découpe, notamment les vues de la chambre, celle qui s’ouvre sur la mer, porte ouverte. La lumière dessine une forme géométrique parfaite, blanche entrant dans la pièce vide (Sun in an empty room ou Le soleil du matin entrant par le carré vide de la fenêtre ou encore Le Bistrot avec deux personnages relégués dans le coin gauche en bas de la toile occupée, elle, par l’espace ciel/route/rivière ou le théâtre de Sheridan tout en courbes).
Hitchcock a repris La Maison près de la voie ferrée dans Psychose.
https://fenetresurecran.wordpress.com/2014/11/28/dossier-linfluence-des-peintures-de-hopper-sur-le-7eme-art/
J’ai vu aussi l’étonnant travail de Wim Wenders dans un court métrage en 3D « Deux ou trois choses que je sais sur Edward Hopper ».

David Hockney s’en est inspiré avec sa série des Piscines.
Mais l’esprit des toiles d’E.Hopper est complètement différent. Par le positionnement des ombres portées c’est l’inquiétude et la solitude qui surgit de ses toiles, une certaine mélancolie, une sorte d’attente qui fige les personnages.
Et encore oui pour la délicatesse de sa palette.

Sant'Angelo Giovanni dit: à

…lundi 7 juin 2021 à 16 h 58 min.

…qu’est ce que tu devient,!…j’ai déménager…presque à côté,!…

…et avec çà,!…les limites de la raison, croire à nos fantasmes d’économies sociales et politiques,!…

…tout çà, pour çà,!…un caca d’érotisme,!…etc,!…

lmd dit: à

MC, oui, mais c’est ce je suis née un dimanche, un dimanche à midi qui, je trouve, identifie le mieux toute l’œuvre et la façon de chanter, limpide.

puck dit: à

j’aime pas Hopper, il a une mentalité anti américaine de pessimiste, un triste bonhomme.

l’Amérique c’est un pays nietzschéen ! qui puise sa force dans une confiance en soi chez chaque individu, qui refuse de voir l’aspect le plus sombre du monde parce que Dieu n’aime pas les âmes tristes ! C’est pour ça que les américains croient en Dieu, parce que si Dieu a créé ce monde ce n’est pas pour se lamenter sur son sort comme Job !

Hooper c’est un type qui ne croit pas dans cette force que donne la foi ! en ce sens, non seulement il sape le moral des troupes, mais en plus il s’oppose à l’esprit de gagnant de ces premiers colons, ces pères pélirens venus sur le Mayflower !

Et c’est pour ça que les américains n’aiment pas Hopper ! il n’y a que les européens, et surtout les français, ce peuple triste qui n’a pas eu la chance d’avoir un Emerson parmi ses philosophes, un type qui leur donne envie de retrouver une confiance en soi qui permette d’entreprendre ces choses qui vont changer la face du monde !

Hopper c’est la honte de cet esprit « it’s awesome » américain, cet esprit qui a tout le temps le sourire aux lèvres même quand il est au fond du trou ! parce que si tous les américains étaient des Hopper personne n’aurait marché sur la Lune !

puck dit: à

alors c’est sûr ces France aime Hopper est aussi, comme par hasard, le pays au monde qui consomme le plus d’anxiolytiques !

cherchez l’erreur…

puck dit: à

et cette esprit français défaitiste et tristounet on la retrouve sur le blogapassou !

s’il n’y avait pas D (le seul ici qui croit vraiment en Dieu) pour nous divertir avec ses citrons ce blog serait d’une tristesse telle, qu’à côté, même les tableaux de Hopper seraient d’un humour désopilant !

allez-y ! continuez donc de plomber l’ambiance avec Hopper ! pendant ce temps avec mon ami D nous allons continuer de causer salades !

puck dit: à

sinon je signale que l’AAMA : l’Association des Amis de Madame Aubain va donner un cycle de conférences cet été !

la première sera animée par Monsieur le Professeur Court, spécialiste de la poésie médiévale dans le haut Morbihan du 12è siècle, elle se tiendra au gymnase du collège Ernest Renan à Tregastel et aura pour intitulé « peut-on être flaubertien de gauche ? »

D. dit: à

Puck, non seulement il faut croire en Dieu, mais il faut croire en Jésus-Christ son fils unique venu pour nous sauver. Si tu es baptisé, tant mieux. Sinon reçois vite le baptême. Et pratique les sacrements de la Sainte Église. Je n’écris pas cela pour divertir qui que ce soit mais parce que c’est vrai. La vie éternelle dans l’Amour du Christ commence maintenant.

D. dit: à

Je ne vois pas pourquoi on ne pourrait pas noyer un citron ? 

poil au menton.

D. dit: à

Tu as raison, Puck. La fraîcheur ici c’est nous. Nous sommes des gens frais. Pierre Assouline a de la chance de nous avoir parmi ses commentateurs et s’il ne dit pas le contraire c’est que c’est vrai.

et alii dit: à

PUCK,j’aime beaucoup Hopper et vous n’allez pas maintenant faire Grasshopper pour nous contrarier, sinon, on sort l’insecticide

Bloom dit: à

Confondre ‘hop’ et ‘hope’, Hopper et No-Hoper. La logorrhée mène à tous les contresens, recycle les banalités, les clichés les plus éculés. A lemon.

B dit: à

C’est quoi tous ces citrons sans presse agrumes, cher D? Vous épuisez le ressort, tendez à l’exhaustivité. J’ai lu que vous aviez commencé hier soir à dériver du citron, trop fatiguée pour vous jeter une bouée, un gilet, une paille pour le pulco. C’est très acide et vous m’apprenez que l’excès décalcifie. Je me demande si le fromage de chèvre n’a pas le même inconvénient. Demain, sachez que si l’eau n’est pas trop froide je teste pour vous cette grande mer bientôt vidée de son contenu ( la baleine à observer morte de faim), bref une grande piscine.

B dit: à

À bosse ainsi que le baleineau.

Claudio Bahia dit: à

D, c’est un peu le Georges Lemaître du XXIème siècle, foi et science

Claudio Bahia dit: à

que devient JJ Janssen ?

B dit: à

peut-on être flaubertien de gauche ? »

Court ne cache pas son attachement à une certaine droite. J’ai lu aussi ces récriminations contre le feminin de certaines activités, je ne possède pas d’arguments, je les cherche mais je ne suis pas tout à fait d’accord. Un paysan, une paysanne er cela ne marcherait pas à tous les étages. Il reste à mon avis à donner des féminins qui ne soient pas ridicules, avec cette idée je suis d’accord. Un musicien, une musicienne, il existerait des neutres ou des invariables dont on pourrait fixer le territoire.

John B dit: à

NPPTT quasiment un acronyme.

Ne pas perdre ton temps?

B dit: à

Claudio, Je l’ai helé vainement hier. Cela ne lui ressemble pas, en voyage? Dans une zone blanche?

B dit: à

Nique pas papa tatie tonton. Un conseil dans le style anti NTM.

Soleil vert dit: à

« Certains ont souffert « sous » la princesse de Cleves, d’autres s’éclataient avec « Mathématique mon amour » , des trucs qui s’oublient jamais…😊 »


e + 1 = 0

et alii dit: à

ENZO PACI
Ce n’est cependant pas l’universitaire, mais davantage l’homme que font découvrir les éditions Conférence en publiant, pour la première fois, la traduction en français de son Journal phénoménologique. Nous le suivons ainsi à Pavie, à Milan, à Venise ou ailleurs, entre 1956 et 1961, mêler à ses observations quotidiennes une réflexion intime sur le sens et la portée de la philosophie.
 » Paci se demande par exemple : « Décrire ce qui arrive en nous quand nous pensons ? Décrire : voir la forme de la pensée en mouvement, l’univers qui se pense en nous et, en nous, lutte pour se clarifier, pour venir à la lumière ? Non pas autobiographie, mais histoire de ce qui, en nous, arrive quand nous pensons. » Ailleurs, il remarque que « l’attitude phénoménologique […] ne nous dispose pas à écrire, à “fixer” nos idées. En ce sens, en ce sens aussi, elle est socratique ».  »
philomag
https://www.philomag.com/articles/journal-phenomenologique-denzo-paci?utm_source=Philosophie+magazine&utm_campaign=a17718c884-newsletters_COPY_02&utm_medium=email&utm_term=0_dee8ebacdf-a17718c884-217926025

et alii dit: à

SUR Paci:
 » un peu comme Paul Ricœur dont il devint l’ami après l’avoir rencontré dans un camp de concentration durant la Seconde Guerre mondiale. Alors qu’il se trouve à la Villa Borghese, à Rome, et s’apprête à donner une conférence sur le romancier allemand Thomas Mann, il avoue qu’il pense à autre chose. Il pense à Proust qui affirme que passé n’est pas perdu, mais se sédimente en nous et conserve sa signification dans les organes des sens qui « retiennent le présent d’alors, le font mûrir pour l’avenir, pour son possible futur ». Ces paroles s’appliquent à la philosophie originale et ambitieuse qu’il élabore : « ma phénoménologie, explique-t-il, est relationniste et voudrait tenir compte de toute l’histoire de la pensée phénoménologique en dépassant l’existentialisme ». L’intuition fondamentale de Paci, qui est celle d’une intrication fondamentale entre les êtres comme entre la conscience et le monde, est ainsi rendue vivante dans les pages d’un Journal qui ressemble à un authentique voyage dans la tête d’un phénoménologue qu’on a envie de découvrir plus avant.

B dit: à

Cairn info, tout le monde aura compris.

D. dit: à

C’est trop d’honneur, Claudio.
Je n’atteinds pas le niveau de ce personnage exceptionnel par ailleurs ignoré de la grande majorité des Français.

B dit: à

Nique ta mère, Christiane a raison, même en vérifiant, les portables sabotent nos posts.

B dit: à

En fait la négation NPPTT dans l’interprétation fantaisiste que j’en fais rejoint le but plus ou moins conscientisé l’injonction.

B dit: à

SV, quel optimisme.

et alii dit: à

Mélangez le jus d’un demi-citron, une cuillère à soupe de bicarbonate de soude et un bol d’eau tiède. Ensuite, trempez vos doigts 3 minutes dans le bol. Ils en sortiront plus blancs et plus forts !

662
onglescitronsoinbeautemains

racontpatavi dit: à

Ne pas perdre ton temps?

Icite Kiravi comme dirait 3J.

christiane dit: à

Claudio Bahia dit: à
que devient JJ Janssen ?

Je me demande la même chose. Il me manque.

Marie Sasseur dit: à

@Soleil vert dit: à

« Certains ont souffert « sous » la princesse de Cleves, d’autres s’éclataient avec « Mathématique mon amour » , des trucs qui s’oublient jamais… »


e + 1 = 0

Oui, monsieur le cadre, Mathématique mon amour, est plein de belles formules…

Marie Sasseur dit: à

Comme aurait pu dire le gars qui a quitté la base, en base 2 il n’y a que des z’heros et des huns.

Je ne vous lis plus.

B dit: à

Que voulez vous que cela nous fit? Sans rancune, je continue de mon côté d’apprécier vos communiqués à leur juste valeur. C’est toujours très subtil et si fin. Admiration.

MC dit: à

« Il reste a mon avis à donner des féminins qui ne soient pas ridicules « . Vous le dites mieux que moi mais je n’ai pas prétendu dire autre chose, B.

MC dit: à

Cela dit. Il’ existe une Haute Bretagne mais pas un Haut Morbihan, et Tregastel se trouve en Bretagne nord , c’est-à-dire à l’opposé. Quant à la poésie médiévale. si elle a existé un jour il n’en reste rien sauf Bouchet et Molinet, mais c’est déjà la fin du Moyen Âge.Je crains que la Bretagne selon Puck n’ ait pas plus de réalité qu’une beaudruche. Ce n’est pas grave, il en a beaucoup… MC

Jazzi dit: à

« la première sera animée par Monsieur le Professeur Court, spécialiste de la poésie médiévale dans le haut Morbihan du 12è siècle, elle se tiendra au gymnase du collège Ernest Renan à Tregastel et aura pour intitulé « peut-on être flaubertien de gauche ? » »

N’est-ce pas plutôt par l’illustre écrivain Normand Paul Edel, prix Goncourt, qui se tiendra au centre culturel public de Saint-Malo et aura pour intitulé « Félicité est l’ultime incarnation de la civilisation du coeur », puck ?

christiane dit: à

Très étrange livre de V.Woolf, « Entre les actes ». C’est un peu chaotique, trois sortes de voix se superposent, celle intérieure d’Isabelle qui semble préoccupée par le présent de la guerre, celle des personnages de la pièce et surtout celles des gens qui couvrent les voix des comédiens amateurs, qui passent et qu’elle saisit ay l’arraché avec cette impression d’incompréhensible. Et aussi cette exploration des sentiments cachés des uns et des autres. On dirait un texte pas relu, pas corrigé, à l’état brut. C’est vraiment intéressant comme si V.W. cherchait ce que peut être pour elle l’écriture.

x dit: à

« On dirait un texte pas relu, pas corrigé, à l’état brut. »
Là, je crois qu’un record de sottise a été battu. (Et pontifiante avec ça).

D. dit: à

Il y a quelques années, on pouvait manger de la choucroute à Paris à n’importe quelle heure de la nuit. C’est terminé et c’est un signe des temps.

Janssen J-J dit: à

hello, B et CB, …
Quelques news de huit jours de randos et balades dans les Pyrénées ariégeoises (50 km environ et 2000 m de dénivellée – Temps variable. Beau le matin en général, et plutôt très couvert l’après midi… des orages…. Peut-être était-il encore un peu tôt dans la saison)… Voili-voilou, privilège de 6 jeunes vieux retraités vaccinés en vadrouille, en arsouilles, en gargouilles et carabistrouilles… – Pour l’agenda du J. Ext. –
J – 0 (29 mai) – A10 – A62 / Gîte vieillot et un brin décevant à Auzat (750 m) (au pied du massif du Pic Montcalm 3077 m) – Exploration ‘village de l’aluminium’ (industrie morte depuis 1983) – Ascension aux terrasses aménagées – Fléchés. – Pas de RDL.
J + 1 (3O mai) – Auzat (750m) -> Rando au village d’Orus (A/R) – mauvais temps (saucée glacée à 13 h) – (p.m à l’abri) – Sieste et Jeux – pas de RDL.- FC – Tarot.
J + 2 (31/05) – Rando aux cascades d’Artigues (3 h) – Tarascon-sur-Ariège (SI et achat nouvelles guêtres –> les « vieilles » ont fini par rendre l’âme après 8 escapades ces dernières années) – Ax-les-Thermes (bains de pieds eaux chaudes – notamment source des Lépreux- Ascension à la carrière de talc de Trimouns (à Luzenac). Refoulés pour cause d’interdiction de visiter le chantier (covid et fermé au public jusqu’à nouvel ordre) https://www.youtube.com/watch?v=8-0bztEvP-Q – Unac (chapelle). – Tarot – Pas de RDL. Fléchés collectifs.
J + 3 (1/06) – Vallée de la Soulcem – Rando à l’étang de retenue de Soulcem – cascade de Labinas (2 h) – Retour anticipé pour cause d’orage – Pla de Soulcem – 2 chevaux Merins arrivés à l’alpage. Café chez Nini (hameau Mounicou) – Visite de Tarascon-sur-Ariège et RV dans la maison Marie-Claire CAYEZ (figure locale/une sacrée bonne femme !) – Vitrail rare de ND de Sabart (et jardin des simples) – Pas de RDL. FC.
J + 4 (2/06) – Rando à l’étang d’Izourt (barrage) (3h – déniv. 500 m) en compagnie d’un berger et son troupeau de brebis partant en transhum. Pas de grotte de Niaux,, hélas ! – Tarot et repos à Vicdessos puis Auzat –pot des 3000 – petit boucher-charcutier/anecdote des babas au rhum amers) – Tarot. Pas de RDL. Flèches
J + 5 (3/06) – marché d’Auzat – Foix (château fermé) – Abbatiale romane St Volusien – Visite ville – ascension aux terrasses – 1er déjeuner en extérieur de l’année (Le Grilladou) – Courses et ravitaillement – Saurat – col de Port (1250 m) – /Région de baba cools sans rhum mais pleins de chite et de tatouages/ – Château cathare de Miglos – (« ça passe à un poil de cul »). Orage et belle lumière. Pas de RDL. Flèches.
J + 6 (4/06) – Rando d’Auzat aux villages d’Olbier puis de Goulier (3 h) – Dérapage sur goudron et sérieuse plaie au coude – Coulée de sang rouge. Déjeuner avec M et S. (de retour de Pamiers) – Pluies. Cueillette de cerises bigarreaux entre deux ondées– Nouvel accident sans trop de gravité en escaladant la barrière – Tarot à 6 (un mort). Dîner paella. – Pas de RDL – Flèches.
J + 7 (5/06) – Etat des lieux départ, 9.30. Direction Sauveterre de Comminges, pour rejoindre GD, CG et leurs deux mouflets adorables. Balade à Barbazan et à Saint Bertrand de Comminges : Visite cathédrale, stalles et orgues exceptionnels, trésor et petit cloître – Déambulation dans le bourg jusqu’à la petite église poléochrétienne de St Just de Valcabrère. – Belote à 4. – Pas de RDL.
J+ 8 (6/06) – Sauveterre – Montée tour du Barry – balade et jeux de plein air avec les enfants. Fête au petit marché réouvert de Brunca sur la place du village. Apéro à la sangria – Dernier déjeuner en terrasse ensoleillée de nos amis – Vols de milans – Départ 15 h (via Tarbes puis Bordeaux et LR) – Arrivée bercail, 20 h.- Encore moins de RDL.
J + 9 (7/06) – Ouverture des courriels de l’ordi en souffrance et de la RDL. Chouette : un nouveau Javier Marias sous le signe de Javert !!! Et puis les qq fidèles aux postes… Sympatoche… Il y a parfois une vie de vacances déconnectées hors du monde, et puis, l’autre, la virtuelle, où veille la littérature et la foire d’empeigne au grain… Et la grande lessive du grand barda de la rando…, et la tonte de la pelouse qui avait bien souffert durant ces huit jours. Et les poules et le chat ravis du retour du maître, racontons point !…

christiane dit: à

Et j’oubliais le gramophone dans ce chaos.

christiane dit: à

JJJ,
Joie de vous lire. C’était vide dans vous.

D. dit: à

Ah, chouette JJJ vous voilà.
Vous voyez que je vous aime bien.

D. dit: à

christiane dit: à

JJJ,
Joie de vous lire. C’était vide dans vous.

Faut p’t être pas exagérer quand même. Disons que JJJ c’est de l’argon à basse pression.

puck dit: à

MC dit: à

Cela dit. Il’ existe une Haute Bretagne mais pas un Haut Morbihan, et Tregastel se trouve en Bretagne nord , c’est-à-dire à l’opposé. Quant à la poésie médiévale. si elle a existé un jour il n’en reste rien sauf Bouchet et Molinet, mais c’est déjà la fin du Moyen Âge.Je crains que la Bretagne selon Puck n’ ait pas plus de réalité qu’une beaudruche. Ce n’est pas grave, il en a beaucoup… MC
 »

MC, bon tant qu’il ne s’agit que de problèmes d’histoire et de géographie ça peut s’arranger, on peut déplacer le Morbihan où vous voulez c’est pas le problème, l’important était de conserver le titre de la conférence n’est-ce pas ‘ »peut-on être flaubertien de gauche ? » et puisque vous ne trouvez rien à y redire c’est l’essentiel parce que les flyers ont déjà été envoyé aux médiathèques de la région ! l’hitoire du l’emplacement du Morbihan c’est juste accessoire.

puck dit: à

3j !!! quelle joie de vous lire, donnez de vos nouvelles certains ont fait circuler le bruit, preuves à l’appui, que vous vous étiez fait bouffé par vos poules, pendant que d’autres ont dit que c’était le rappel pfizer.

3j si vous saviez, en votre absence, il s’est passé des choses terribles ici !

Figurez-vous, on ne sait pas quelle lubie subite, D s’est mis dans l’idée de s’acharner contre le citron, et quand je dis s’acharner, une telle insistance (il a envoyé au moins 10 commentaires à ce sujet) c’était limite le stade de la folie !

et alii dit: à

De la psychiatrisation de la société à sa rationalisation managériale
5 JUIN 2021 PAR SOPHIE BUYS BLOG : LE BLOG DE SOPHIE BUYS
Dans le passé, il a existé des tentatives de rationalisation de la création d’un bouc-émissaire par l’usage détourné de la génétique, de la physiologie ou encore de la psychiatrie. Comme il est devenu plus difficile d’user de la génétique pour justifier de l’infériorité ou de la dangerosité d’un groupe désigné, la société s’appuie aujourd’hui sur les sciences cognitives et la psychiatrie.
sur mediapart
bonne journée

et alii dit: à

La savante et le politique. Défense et illustration des libertés académiques
6 JUIN 2021 PAR ERIC FASSIN BLOG : IDENTITÉS POLITIQUES
Les savoirs critiques sont aujourd’hui menacés. Or en France les attaques politiques sont relayées dans le monde universitaire – paradoxalement au nom de la « neutralité axiologique » ou de « l’autonomie ». Mais les savoirs ne sont jamais hors du monde ; ils sont situés. C’est la leçon des épistémologies féministes : la savante est politique. Tel est l’objet de notre colloque en ligne du 7 au 10 juin.sur mediapart

et alii dit: à

Mercredi 9 juin : Pour en finir avec la « neutralité axiologique »

14h15-18h

Le corps des savoirs et le genre des sciences sociales – 14h15-16h

Table ronde animée par Marta Segarra (LEGS, CNRS) avec Rachele Borghi (Sorbonne Université), Karine Espineira (LEGS), Delphine Gardey (Université de Genève), Nassira Hedjerassi (Sorbonne Université, LEGS)

Le corps des représentations : les arts, les langues et les lettres –16h15-18h

Table ronde animée par Fabienne Brugère (Paris 8, LEGS) avec Mehdi Derfoufi (Paris 8, LEGS), Kaoutar Harchi (Cerlis), Gwenaëlle Perrier (Sorbonne Paris-Nord), Tiphaine Samoyault (Sorbonne Nouvelle)

et alii dit: à

Notre pari est nourri de l’expérience historique et toujours actuelle des liens et des circulations entre les mouvements féministes et LGBTQI et les études de genre et de sexualité. Cette ouverture au monde social est la condition de la compréhension de celui-ci. C’est pourquoi notre réflexion ne s’arrête pas au périmètre universitaire : il s’agit en retour de penser nos sociétés dans leur ensemble. L’anti-intellectualisme qui sous-tend les offensives contre les libertés académiques nous invite donc à revendiquer la valeur politique du travail intellectuel pour penser ce qui nous arrive – à partir du champ scientifique, mais bien au-delà. Les savoirs critiques ne sont pas en surplomb de la société ; qu’on le veuille ou non, ils sont dans le monde. C’est à partir de notre position dans la société que nous pouvons prendre celle-ci pour objet. Ainsi, loin d’opposer le savant et le politique, il s’agit de l’affirmer avec force : la savante est politique.
https://legs.cnrs.fr/la-savante-et-le-politique/

et alii dit: à

Séminaire d’équipe “Traduire le genre” 2020-2021
Séminaire annuel du LEGS, édition 2020-2021
Animé par Anne-Emmanuelle Berger et Ilana Eloit
Campus Condorcet, Aubervilliers
Descriptif
Ce séminaire mensuel, réunissant l’ensemble de notre laboratoire, mais ouvert à tou.te.s, met la notion de traduction – dans divers sens, linguistique bien sûr, mais aussi culturel et politique – au centre d’une réflexion sur les potentialités mais aussi les limites des études de genre en tant que champ de recherche à la fois transdisciplinaire et transnational. Pour étudier le transfert d’idées au-delà des frontières, le genre est en effet un exemple privilégié, tant les études de genre s’internationalisent. En outre, aujourd’hui, l’internationalisation des campagnes contre la (supposée) « idéologie (ou théorie) du genre » contribue à diffuser le mot bien au-delà du monde universitaire, ce qui nous engage à réfléchir à nouveaux frais à son impact social en même temps qu’à sa portée politique. Il convient donc de réfléchir en mobilisant la notion de traduction culturelle, comprise comme une théorie et une pratique qui révèlent les limites des discours hégémoniques et universalisants, aidant ainsi à « situer » la connaissance dans des contextes précis. Le « genre » n’est pas un concept qui peut être utilisé universellement, indépendamment des contextes, selon des paramètres préfixés ; au contraire, cette notion se trouve modifiée et enrichie lorsqu’elle est employée dans des contextes politiques et culturels divers et en particulier dans des langues différentes.
https://legs.cnrs.fr/seminaires/seminaire-dequipe-traduire-le-genre-2020-2021/

et alii dit: à

Marta Segarra (CNRS – Université de Barcelone). Dernier ouvrage: Hélène Cixous, Lettres de fuite. Séminaire 2001-2004 (édition de Marta Segarra), Paris, NRF Gallimard, 2020.

Lettres de fuite: Édition du Séminaire d’Hélène Cixous.

Le travail théorique et critique d’Hélène Cixous, plus connue par son œuvre de fiction et pour le théâtre, a surtout été élaboré publiquement au séminaire qu’elle donne annuellement depuis près d’une cinquantaine d’années. Aussi ce séminaire appartient-il à l’époque « glorieuse » de la pensée française, aux côtés des séminaires de Jacques Derrida, Michel Foucault, Jacques Lacan ou Roland Barthes, mais, à la différence de ceux-ci, celui d’Hélène Cixous était resté inédit jusqu’à aujourd’hui. Le travail d’édition de ce séminaire, dont la trace gardée est presque exclusivement orale, a commencé en 2016 et vient de donner un premier fruit avec le volume Lettres de fuite, qui recueille les années 2001-2004 et qui vient de paraître chez Gallimard.

Caroline Ibos (Université Rennes 2, LEGS). Dernier ouvrage: avec Aurélie Damamme, Pascale Molinier et Patricia Paperman, Vers une société du care. Une politique de l’attention, Paris, Le Cavalier Bleu, 2019.

La bataille des squares. Travailleuses domestiques en lutte à l’intersection des rapports sociaux. Paris, 2012-2020.
https://legs.cnrs.fr/seminaires/seminaire-dequipe-traduire-le-genre-2020-2021/
le care, le précaire et les squares

et alii dit: à

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Home > Archives > No 5 (2019)
No 5 (2019)
The Gender and Genre of Translation
Editors for this issue: Anne Emmanuelle Berger (Paris 8 University) and Giuseppe Sofo (Ca’ Foscari University, Venice)
Table of Contents
Editorial
Marta Cariello, Serena Guarracino
PDF
Le genre de la traduction: introduction
Anne Emmanuelle Berger
PDF (FRANÇAIS)
Il genere della traduzione: per una traductologie d’intervention
Giuseppe Sofo
PDF (ITALIANO)
« Si près » : de la traduction
Marta Segarra
PDF (FRANÇAIS)
Quale femminismo nella “traduzione femminista”? Dagli anni ’70 a Manifesto SCUM (2018): la traduzione come atto politico
Stefania Arcara
PDF (ITALIANO)
Translation Competence and Professional Habitus in the 2009 English Retranslation of Simone de Beauvoir’s Le deuxième sexe
Susan Pickford
PDF
La traduction française de gender et d’intersectionality dans les organisations internationales entre mémoires « féministes » et déconstruction des différences
Rachele Raus
PDF (FRANÇAIS)
Utopia e “transmutazione”: il pensiero della traduzione in Jacqueline Risset
Daniele Garritano
PDF (ITALIANO)
Poétiques hétérolingues: le queering des Langues? L’exemple de Katalin Molnár
Amanda Murphy
PDF (FRANÇAIS)
The Conversion of Gendered Rhetoric in the Old English Judith poem
Kathryn A Green
PDF
Il ou Elle, un choix obligatoire dans la traduction du persan vers le français. Le cas du « Cantique des oiseaux »
Shabnam Jafarzadeh
PDF (FRANÇAIS)
Critique and the Idea of Translation
Mena Mitrano
PDF
Des métaphores de genre en traduction Vers un nouvel « imaginaire social »
Jane Wilhelm
PDF (FRANÇAIS)
Traduction et traduction culturelle
Joana Masó
PDF (FRANÇAIS)
From the Back of the Shelf
Karl Heinrich Ulrichs: riscoprire il pioniere del movimento di liberazione omosessuale nella biografia di Hubert Kennedy
Giovanni Baiocchetti
PDF (ITALIANO)
Reviews

B dit: à

Ding dong. La journée commence.

Bonjour 3J!

et alii dit: à

un souvenir d’un voyage enfant à

LIMONE ITALIE
Le nom de Limone en italien signifie « citron ». Depuis trois siècles, un fruit de citron apparaît dans l’écusson communal. L’origine du nom est sûrement différente. Elle remonte peut-être au grec Léimon, qui signifie « pré » ou « pâturage ».BONJOUR A RENATO
https://fr.wikipedia.org/wiki/Limone_Piemonte

B dit: à

Terribles, en effet, 3J, ont été les choses en votre absence. Et alii à bu 3 litres de fertilisant, voyez résultat; pire encore qu’avant votre excursion en Ariège, il est démultiplié, rien , aucun sujet( de sa majesté) ni personne pour arrêter le fleuve puissant, pour réguler son débit ou édifier un barrage du type hydroélectrique. C’est une réaction monstrueuse du Savour ou une crue qu’il nous faut mesurer, je sors mon mètre pliant pliérangé en son tiroir.

B dit: à

Érection monstrueuse, voulais je signifier.

et alii dit: à

précaire square
NE PAS TRADUIRE « précaire » par « pré carré »
L’expression remonte au Moyen Âge : elle est utilisée en France pour désigner le domaine d’un propriétaire ou le territoire d’un seigneur1.

Vauban l’a ensuite popularisée1 : ainsi l’utilise-t-il dans une lettre à Louvois en janvier 1673 :

« Sérieusement, Monseigneur, le roi devrait un peu songer à faire son pré carré. Cette confusion de places amies et ennemies ne me plaît point. Vous êtes obligé d’en entretenir trois pour une. Vos peuples en sont tourmentés wiki
https://fr.wikipedia.org/wiki/Pr%C3%A9_carr%C3%A9

et alii dit: à

rappel denis GUEDJ/
e la naissance des mathématiques et auquel succèdent d’autres succès tel, en 2000, Le Mètre du monde qui raconte comment le système métrique s’impose durant la Révolution française, ou encore Zéro, en 2005, qui explique l’invention du zéro à travers les cinq incarnations d’une femme.

En 2009, il participe à l’action originale de protestation, rassemblant des enseignants et étudiants, appelée « Ronde infinie des obstinés »5 qui bat le pavé parisien de la place de Grève pendant 1 001 heures pour protester contre la loi relative aux libertés et responsabilités des universités (dite « LRU »)6.

B dit: à

Il serait judicieux que celui qui est autre( différent?) demande des heures sup à la fac sous réserve que ses étudiants ne soient pas lassés de son physique avantageux, de son charisme envahissant. Ceci pour laisser ici les plantes de l’espace vert respirer. Trop d’apports modifient le rapport, le rapport de force, le rapport sociologique, le rapport mathématique, le rapport sexuel, le rapport hebdomadaire ou mensuel, dans le plus compliqué des cas le rapport annuel.

John B dit: à

Érection monstrueuse, voulais je signifier.

Nous subissons cette double triques matinales,hélas!
( Après la pollution nocturne.)

B dit: à

Comme il est devenu plus difficile d’user de la génétique pour justifier de l’infériorité ou de la dangerosité d’un groupe désigné, la société s’appuie aujourd’hui sur les sciences cognitives et la psychiatrie.

Potentiels laissés en friches, les mauvaises herbes s’y développent . On ne peut néanmoins pas en faire une règle généralisante.

et alii dit: à

Ce que Félicité -et Puck- avaient oublié :
Henri III allait même jusqu’à laver ses perroquets dans des bains odoriférants ! ( Élisabeth de Feydeau dans son Dictionnaire amoureux des parfums (éd. Plon).

Jibé dit: à

Christiane
j’ai entendu parler du document de Wenders sur Hopper et je conçois parfaitement leur connivence artistique. Ce qui me paraît essentiel dans ce que vous écrivez c’est l’obsession géométrique qui n’empêche nullement les nuances des couleurs. D’accord avec vous pour cette impression de solitude radicale qui se dégage de ces toiles, presque jusqu’au malaise. Et parfois, une grand paix (la sensation de l’été, du repos)
Drôle de bonhomme quand même, et sacré peintre.

et alii dit: à

rapetou Il y a 106 mois
Pourquoi dit on :  » mettre au parfum  » ?
Fermé
Ceci est une formule chère aux gangsters des vieux films et roman policier ,  » mettre au parfum  » est né au début des années 1950 . A l’époque , en argot lorsque « l’on mettait au parfum » une personne , on lui donnait un renseignement . Le terme  » parfum » fait probablement allusion au flair du chien de chasse , qui reconnaît de loin ses proies à l’odeur . Il s’agit donc d’une information secrète , utilisée d’abord dans « le milieu » , l’expression a été popularisée dans les années 1960 par l’affaire Ben Barka , le leader d’opposition marocain, et la déclaration d’un des protagonistes:  » Foccard était au parfum « , qui fus – sic- sans cesse reprise par les médias et radios . »

Jibé dit: à

JJJ
vous randonniez, j’en suis fort aise pour vous, et content de suivre ce trajet sur la carte . Beaux mollets! Vous êtes prêts pour Compostelle! J’en ai fait quelques étapes (ça permet d’avoir des balises), c’est pour ça que j’en cause. Mêmes souvenirs concernant la grande lessive du barda…dans laquelle on retrouve des insectes qu’on imaginait pas avoir trimballés avec soi!

B dit: à

Commandé ce matin à 5 heures un parfum d’intérieur, santal bergamote.

B dit: à

Produit italien, je vous informerai de sa qualité, en ferai la pub s’il vaut le coup. Sans vouloir faire dans le magazine féminin, qui utilise des brumes parfumées pour son intérieur et quelles senteurs préfèrez à vous ?

B dit: à

Observés au cours de promenades, trois splendides guêpiers, de retour dans la région, ainsi que de nombreux Milans. Un paon tout en couleurs, queue non déployée, traversait ce qui sert de route entre deux prairies, un soir non loin du coucher de soleil. Je l’avais entendu en passant quelques jours auparavant mais sans le voir. Là, je l’ai vu sans son Léon sonore, il prenait tout son temps, à cette heure en temps confiné de rares promeneurs. D’ailleurs j’ai noté que les animaux surement trop habitués à la tranquillité des routes étaient nombreux à s’être fait écraser, dépouilles de hérissons, de petits mammifères et même celle d’ un colvert.

D. dit: à

Oui c’est bien joli tout ça.
Avec les jeunes enfants il faut faire un peu attention aux paons qui parfois chargent si leur périmètre de sécurité n’est plus assuré.
Je ne pense pas qu’ils feraient bien mal, c’est plus de l’esbroufe comme en font les gorilles. Les oies et dindons sont autrement plus, dangereux.

closer dit: à

Christiane essaye de dire diplomatiquement à Paul que « Entre les Actes » ne l’a pas convaincue. Ce roman ne m’a pas convaincu non plus, cher Paul. Il paraît que le personnage central du livre serait Isa, double de Virginia Woolf. Ce « personnage central » est pour moi totalement inconsistant, transparent, sans chair, impossible à « voir ». Son « flux de conscience » (expression pompeuse pour légitimer une coulée verbale le plus souvent sans intérêt) ne me touche que très peu et je n’y crois pas une seconde. La seule figure qui laisse une trace est Mrs Manresa, séductrice en fin de carrière mais qui reste dangereuse et inquiète au plus haut point les épouses qui la voient tourner autour de leurs maris…Peut-être Miss La Trobe aussi.

Vous nous dites qu’il faut lire très attentivement les trente dernières pages. Je l’ai fait. J’y ai vu en effet des notations prémonitoires de la guerre. Pour un livre situé en 1939, c’est la moindre des choses. « L’attirance de l’étang devient obsédante » (pour Isa), certes, mais je ne lis pas un livre en me disant qu’il annonce le destin de son auteur. Je le lis pour lui-même.

Il reste tout de même des points positifs, par exemple la poésie qui se dégage du spectacle, une vraie réussite. Les interrogations des uns et des autres sur le sens de ce spectacle, à la fin notamment. Certains auraient bien voulu comprendre et ils ne comprennent pas. Ce survol de l’histoire de l’Angleterre, poétique et lucide, l’impossibilité d’évoquer le présent, a quelque chose d’émouvant à la veille de la guerre.

puck dit: à

et alii dit: à

Mercredi 9 juin : Pour en finir avec la « neutralité axiologique »
 »

c’est pas trop tôt !

christiane dit: à

Donc, ayant terminé ce roman de V.Woolf « Entre les actes », mes impressions se confirment.
Terminé le 26 février 1941 soit quelques semaines avant son suicide, elle le donna à son mari sans l’avoir relu et révisé.
Néanmoins on peut y trouver des points forts malgré le début un peu inutile.
Ce spectacle, une fête paroissiale, donné pour réunir des fonds, où j’essayais de trouver une cohérence, hier, ne change en rien les façons d’être des gens du village qui y assistent un peu indifférents, continuant de papoter. L’histoire représentée est confuse et se mêle par citations incomplètes aux propos des villageois peu attentifs. Un tableau satirique de l’époque victorienne ? L’épisode des miroirs tendus aux spectateurs, à la fin, semble dérisoire, de plus il se met à pleuvoir. Chacun retourne chez soi.
Le lecteur observe des spectateurs assistant au spectacle devenu bien secondaire.
Le roman finit sur une impasse. Rien n’a changé. Reste les fenêtres ouvertes dans le salon mais chacun occupe la même place.
Le lecteur est noyé par tous ces propos futiles échangés entre les uns et les autres, plutôt se croisant, sans communication véritable. Fragments, fragments, fragments… Presque un vaudeville, bien qu’amer à cause de la mélancolie d’Isa !
Le découpage se voulait certainement organisé mais la lecture le rend embrouillé.
Il reste un portrait de groupe de cette société anglaise en 1939 (contraste entre les villageois au parler dru et le propriétaire du domaine et ses invités de marque venant de la ville, pétris d’ennui et d’indifférence). Une journée dans un domaine ancestral, « Pointz Hall », situé dans un petit village de la campagne anglaise avec l’écho des bombardements de l’aviation allemande au loin puisque l’action se situe en juin 1939. Des avions de combat passeront interrompant fugitivement le discours du pasteur. L’actualité est présente par quelques scènes dans le roman. La nature est présente, aussi, par instant, hirondelles, vaches débonnaires, herbe et étang…
Ce dernier roman pas vraiment achevé, très morcelé, absurde, voulant inclure toutes sortes d’écritures, m’a paru l’œuvre d’une femme fatiguée, voire désespérée.
Virginia Woolf avait-elle écrit l’essentiel dans ses romans précédents ? Ce n’est pas mon favori… mais c’est émouvant de savoir que c’est son dernier écrit, même inachevé.

puck dit: à

puck dit: à

et alii dit: à

Mercredi 9 juin : Pour en finir avec la « neutralité axiologique »
 »

et alii vous croyez que je peux leur proposer l’idée d’une conférence de l’AAMA ?

un truc du genre « Flaubert ou comment la littérature nourrit « sans le dire » la persistance sociale d’une nostalgie d’un temps pré révolutionnaire en transformant ses lecteurs en pseudos aristocrates de pacotille ? »

vous voyez le genre ? un truc genre pour en finir avec une neutralité axiologique.

christiane dit: à

Heureuse de vous lire , Closer. Nos impressions se rejoignent.

Bloom dit: à

En guise d’échauffement avant Bloomsday, le 16 juin, ces 4 minutes d’archive visuelle et sonore où Sylvia Beach, interviewée par la télévision irlandaise (RTE) en 1962, explique comment Shakespeare & Company, refuge des soiffards littéraires américains, en est venu à publier Ulysses.

https://www.rte.ie/archives/2013/0307/374553-sylvia-beach-on-publishing-ulysses/

Petit bout de femme si vive et malicieuse (Joyce et ses éditrices, dieu perdu dans les nuages très humain trop humain…); les déboires américains de la publication en épisodes de Ulysses dans la Little Review ; la rencontre fortuite avec Joyce et Nora chez Antoine Spire, en compagnie d’Adrienne Monnier et d’Ezra Pound ; ce dernier en farceur-tentateur qui place force bouteilles de vin devant Joyce pour tester sa résolution à ne pas consommer avant la tombée de la nuit, en bon alcoolique; et surtout, ce ‘’I would’’, qui fait écho au ‘’Yes’’ de Molly Bloom, quand Sylvia Beach lui pose la question à mille punt :

“Would you like me to publish Ulysses?”

“I would.”

Assez poignant d’apprendre que 3 jours après la diffusion du documentaire, Sylvia Beach s’en est allée rejoindre Adrienne Monnier et Joyce dans l’Autre monde, le Tír na nÓg, pays de l’éternelle jeunesse dans la mythologie irlandaise.

puck dit: à

et alii dit: à

Ce que Félicité -et Puck- avaient oublié :
Henri III allait même jusqu’à laver ses perroquets dans des bains odoriférants !
 »

alors là s’il y a un truc que j’ai pas oublié c’est bien celui-là !

Félicité aurait pu le faire ! je veux dire elle aurait pu faire comme Henri 3 (je vous rappelle que l’utilisation des chiffres romains est prohibée !), ne serait-ce que pour se replonger par l’évocation d’un un geste aussi « simple » qu’une civilisation du coeur où les rois parfumaient leurs perroquets a bien existé avant la révolution !

j’imagine que c’est un oubli de sa part.

puck dit: à

oupss : pour démontrer, par l’évocation d’un un geste aussi « simple », que cette civilisation du coeur, où les rois parfumaient leurs perroquets, a bien existé avant la révolution !

closer dit: à

Merci Christiane. La vérité est qu’aucun livre de VW ne m’a emballé. J’ai lu Mrs Dalloway et sans doute il y a longtemps, La promenade au phare. Il ne m’en reste pas grand chose. Sensation de vacuité, absence de « chair » comme je l’écrivais plus haut.

Y-a-t-il un écrit de VW qui vous ait réellement marqué ?

puck dit: à

« Y-a-t-il un écrit de VW qui vous ait réellement marqué ? »

Flush !!!!!!!!!!!!!!!

puck dit: à

« Y-a-t-il un modèle de VW qui vous ait réellement marqué ? »

la Coccinelle !!!!!!!!!!!!!!!!!!!

puck dit: à

Flush : parce que j’aime bien Elizabeth Barett.

et j’aime bien aussi l’idée d’une biographie écrite par un cocker.

christiane dit: à

Oui, Closer, son Journal et bien sûr Mrs Dallooway et la promenade au Phare.
J’ai aimé la deviner derrière ses mots. Elle a fait ce qu’elle a pu pour vivre malgré ses angoisses par l’écriture. Ses amours tumultueuses n’ont rien allégé…

puck dit: à

« Elle a fait ce qu’elle a pu pour vivre malgré ses angoisses par l’écriture. »

ce qu’il y a de bien avec « Flush » c’est qu’on y découvre, que malgré tous ses emmerdes, VW était aussi très drôle, elle avait beaucoup d’humour.

et alii dit: à

Bloom, c’est encore très émouvant d’entendre « la dame qui a répondu I Would;merci!

et alii dit: à

excuses, j’avais un autre I would dans la tête; I
would prefer not to tell you which!

Janssen J-J dit: à

Merci Chr., D., B., Claudio, puck., Jibé, racontpatavi, pour vos salutations et petits mots très touchants. Me sens heureux et tout désemparé de vous retrouver à l’écran après cette escapade… Je me suis tout emmêlé avec le nouveau Javier Cercas et pas Javier Marias. Excuses PA. – N’ai point réussi à tout lire des liens de txfl/etalii, anéfé, ce torrent m’effraie plus que les « ruisseaux » ariégeois. Il y a toujours des oiseaux sur cette chaine, heureux site : paons, guêpiers, milans, oies, virginias et autres perroquets traînant leur neutralité axiologique au carbone. ARA.
et du film Father sorti des urnes ? Quid ?… Des élections régionales et départementale pour bintôt… T’en penses quoi, toué ? Tu vas les « faire » ? – Bon, faut remettre le train un brin rouillé en marche… Pas fastoche de retrouver ses accises… Bàv (8.6.21_11.33)

Jibé dit: à

Christiane,
ce roman a tous les défauts d’un inachevé. Woolf travaillait beaucoup, remaniait beaucoup. La publication que nous avons n’est pas celle qu’elle aurait voulu.

Et quand closer dit qu’il n’y a pas de chair chez Woolf… tant de sensations, de sensibilité au monde (les autres, les émotions, les sentiments, la nature etc) et il n’y a « pas de chair ».
On n’a pas lu les mêmes livres en tout cas pas avec les mêmes yeux.

Jibé dit: à

Bloom
merci merci pour ce lien, je viens de me faire un plaisir de gourmet à écouter quelques extraits des archives que vous nous avez offertes. oh que c’est bien, les documents sans filtre! (comme les petits cigares)

Jibé dit: à

JJJ
une semaine en Ariège et pas un ours?

Jibé dit: à

Woolf n’était pas qu’une somme d’angoisses, à preuve sa correspondance (et Flush, en effet).
Elle a réussi à transformer une vie difficile en oeuvre mais elle n’a pas eu une vie que difficile et ses amours tumultueuses ont eu la joie du tumulte, justement, avec des femmes assez exceptionnelles. Léonard fut là pour ramasser la casse, aussi, et c’est un bel amour qui les lie.
Mais bref, de fait, ce n’était pas paisible.

racontpatavi dit: à

Oh merci pour la connivence artistique!

Jibé dit: à

oh merci pour la convenance sarcastique!

Paul Edel dit: à

Visiblement Gloser et moi n avons pas lu Entre les actes de la même façon j aime les coupures le grotesque mêlé au diaphane le mélange de personnages socialement bien définis juxtaposés à des flux de sdbsatinsf une extrême acuité..quelle broderie magnifique sur les courants d une anxiété qui corrode tout. Un carnaval et une danse macabre. Vraiment unique…

Janssen J-J dit: à

Non…. avec mes poules, il ne peut rien m’arriver. En revanche, avec les poulets, c autre chose !…
Et d’ailleurs, à la question : « Pourquoi le poulet a-t-il traversé la route ? »…. voilà ce qu’ils ont répondu à txfl 🙂

RENE DESCARTES : Pour aller de l’autre côté.

PLATON : Pour son bien. De l’autre côté est le Vrai.

ARISTOTE : C’est la nature du poulet de traverser les routes.

KARL MARX : C’était historiquement inévitable.

CAPITAINE JAMES T. KIRK : Pour aller là où aucun autre poulet n’était allé auparavant.

HIPPOCRATE : En raison d’un excès de sécrétion de son pancréas.

MARTIN LUTHER KING : J’ai la vision d’un monde où tous les poulets seraient libres de traverser la route sans avoir à justifier leur acte.

MOISE : Et Dieu descendit du paradis et Il dit au poulet :  » Tu dois traverser La route ». Et le poulet traversa la route et Dieu vit que cela était bon.

RICHARD M. NIXON : Le poulet n’a pas traversé la route, je répète, le poulet n’a JAMAIS traversé la route.

NICOLAS MACHIAVEL : L’événement important c’est que le poulet ait traversé la route. Qui se fiche de savoir pourquoi ? La fin en soi de traverser la route justifie tout motif quel qu’il soit.

SIGMUND FREUD : Le fait que vous vous préoccupiez du fait que le poulet ait traversé la route révèle votre fort sentiment d’insécurité sexuelle latente.

BILL GATES : Nous venons justement de mettre au point le nouveau Poulet Office 2005″, qui ne se contentera pas seulement de traverser les routes, mais couvera aussi des œufs, classera vos dossiers importants, etc…

BOUDDHA : Poser cette question renie votre propre nature de poulet.

GALILÉE : Et pourtant, il traverse.

ERIC CANTONA : Le poulet, il est libre le poulet. Les routes, quand il veut, il les traverse.

CHARLES DE GAULLE : Le poulet a peut-être traversé la route, mais il n’a pas encore traversé l’autoroute !

JACQUES CHIRAC : Parce que je n’ai pas encore dissout la route.

L’EGLISE DE SCIENTOLOGIE : La raison est en vous, mais vous ne le savez pas encore. Moyennant la modique somme de 1 000 € par séance, plus la location d’un détecteur de mensonges, une analyse psychologique nous permettra de la découvrir.

BILL CLINTON : Je jure sur la Constitution qu’il ne s’est rien passé entre ce poulet et moi.

EINSTEIN : Le fait que ce soit le poulet qui traverse la route, ou que ce soit la route qui se meuve sous le poulet dépend uniquement de votre référentiel.

ZEN : Le poulet peut vainement traverser la route, seul le Maître connaît le bruit de son ombre derrière le mur.

JEAN-PIERRE RAFFARIN : Le poulet n’a pas encore traversé la route, mais le gouvernement y travaille.

JEAN ALESI : Je ne comprends pas, théoriquement, le poulet il avait le temps de passer.

NELSON MONTFORT : J’ai à côté de moi l’extraordinaire poulet qui a réussi le formidable exploit de traverser cette superbe route:  » Why did you cross the road ?  »  » Cot cot ! » « eh bien il dit qu’il est extrêmement fier d’avoir réussi ce challenge, ce défi, cet exploit. C’était une traversée très dure, mais il s’est accroché, et… »

KEN LE SURVIVANT : Peu importe, il ne le sait pas mais il est déjà mort.

JEAN-CLAUDE VANDAMME : Le poulet la road il la traverse parce qu’il sait qu’il la traverse, tu vois la route c’est sa vie et sa mort, la route c’est Dieu c’est tout le potentiel de sa vie, et moi Jean Claude Super Star quand je me couche dans Timecop quand le truck arrive je pense à la poule et à Dieu et je fusionne avec tout le potentiel de la life de la road ! Et ça c’est beau !

FOREST GUMP : Cours, poulet, cours !!!

STALINE : le poulet devra être fusillé sur le champ, ainsi que tous les témoins de la scène et 10 autres personnes prises au hasard, pour n’avoir pas empêché cet acte subversif.

GEORGE W. BUSH : Le fait que le poulet ait pu traverser cette route en toute impunité malgré les résolutions de l’ONU représente un affront à la démocratie, à la liberté, à la justice. Ceci prouve indubitablement que nous aurions dû déjà bombarder cette route depuis longtemps. Dans le but d’assurer la paix dans cette région, et pour éviter que les valeurs que nous défendons ne soient une fois de plus bafouées par ce genre de terrorisme, le gouvernement des États-Unis d’Amérique a décidé d’envoyer 17 porte-avions, 46 destroyers 154 croiseurs, appuyés au sol par 243000 G.I. et dans les airs par 846 bombardiers, qui auront pour mission au nom de la liberté et de la démocratie, d’éliminer toute trace de vie dans les poulaillers à 5000 km à la ronde, puis de s’assurer par des tirs de missiles bien ciblés, que tout ce qui ressemble de près ou de loin à un poulailler soit réduit à un tas de cendres et ne puisse plus défier notre nation par son arrogance. Nous avons décidé qu’ensuite, ce pays sera généreusement pris en charge par notre gouvernement, qui rebâtira des poulaillers suivant les normes de sécurité en vigueur, avec à leur tête, un coq démocratiquement élu par l’ambassadeur des États-Unis. En financement de ces reconstructions, nous nous contenterons du contrôle total de la production céréalière de la région pendant 30 ans, sachant que les habitants locaux bénéficieront d’un tarif préférentiel sur une partie de cette production, en échange de leur totale coopération. Dans ce nouveau pays de justice, de paix et de liberté, nous pouvons vous assurer que plus jamais un poulet ne tentera de traverser une route, pour la simple bonne raison, qu’il n’y aura plus de routes, et que les poulets n’auront plus de pattes. Que Dieu bénisse l’Amérique.

——–
Il appartient aux éminents de la RDL de nous suggérer ce qu’en aurait dit Flaubert !

MC dit: à

Ce n’est pas que de l’ Histoire, Puck, c’est , je m’en excuse, de la culture historique, géographique, et litteraire. Et sur ces trois points vous montrez une belle ignorance accompagnée d’une superbe désinvolture. Le problème est que ca ne fait pas illusion une minute. Quant au sujet stupide que vous me prêtez il montre un confusionnisme des plus inquiétants entre littérature et problématique contemporaine de bas étage façon Université du PS. Lorsqu’on parle de Paul Edel à votre égard il faudrait peut-être avoir aussi l’honnêteté de citer non Wiederganger, ici tres juste, mais bien celui qui commence par  » on voit ce que Puck reproche à Flaubert ». La poudre aux yeux, ça va un moment, mais ça finit par lasser. MC

Bloom dit: à

Très émouvant, oui et alii. (Mais c’est Joyce qui prononce le ‘I would’ en guise de réponse à la question de la petite dame si vie et malicieuse)

Les petits Davidoff, Jibé, derniers plaisirs partis en fumée lorsque j’ai fait vœu de ne jamais plus y toucher. Reste le reste, heureusement.
La série des mini-doc proposés par RTE est par moments vraiment épatante – la façade réduite à ses portes du 7 Eccles Street(maintenant une maternité – sic!), le Dublin des années 70, « provincial » en diable…
Je suis sûr que vous (et et alii)ne serez pas insensible au pur bonheur d’écouter Dame Edna O’Brien lire une version adaptée pour la radio de son roman James & Nora: A Portrait of a Marriage

https://www.rte.ie/culture/2020/0609/1146374-james-nora-edna-obrien-reads-from-her-new-novel/

Edna O’Brien possède à mon humble avis la plus belle voix féminine de l’anglosphère. Quant au contenu, de la pure poésie en prose, il relève tout simplement du génie.

christiane dit: à

Oui, Jibé, tout l’univers sensible d’une femme interrogeant son identité, la société dans laquelle elle vit, son mariage, sa sensualité, l’art (théâtre), les évènements de son temps dont la guerre. Et son écriture suit comme un sismographe les mouvements contraires de ses pensées, de son cœur.
Mais il est vrai que j’ai eu bien du mal à la suivre dans ce dernier roman inachevé. Trop d’angoisse l’oppressait et peut-être le désir de lier toutes les formes de criture qu’elle avait traversées brillamment : narration, monologue intérieur, théâtre, poésie… Dans ses romans antérieurs.
Il est vrai aussi que chaque lecteur a son approche, ses préférences, son attente. Pouvoir confronter ici nos jugements est une chance.

Pour Hopper, le film expérimental de W.Wenders ne remplacera jamais le temps du regard devant une de ses toiles. Là, on oublie l’analyse pour dialoguer avec elle. Les mots s’effacent. Il ne reste que ce qu’il a fait avec des couleurs et son imaginaire. Ce n’est pas un peintre génial, c’est un peintre singulier qui a marque son temps et d’autres créateurs. On reconnaît ses toiles, immédiatement. Et elles restent dans notre mémoire.

christiane dit: à

JJJ, heureuse du retour de votre présence, ici. J’aime vos jeux de mots, vos extravagances, vos batailles, votre sensibilité, votre humour, votre vulnérabilité. Tout un univers dans la pâte de vos mots.

renato dit: à

À JJJ, chez Flaubert le poulet abolit la virgule avant la conjugaison de coordination introduisant une proposition qui explique ou justifie ce qui vient d’être énoncé.

renato dit: à

Pour Hopper, se poser la question de savoir pourquoi André Breton, dans l’un de ses rares moment de lucidité critique, dans une interview publiée dans View en 194, le compare à Giorgio de Chirico.

et alii dit: à

Mais c’est Joyce qui prononce
j’ai bien vu, mais c’est pour ça que je me suis corrigée !
merci!

D. dit: à

vos jeux de mots, vos extravagances, vos batailles, votre sensibilité, votre humour, votre vulnérabilité. 

Rien que ça…

Bloom dit: à

Marrant, 3J.
Ci-dessous
FLAUBERT :
Poulet : pseudo-volatile dont il est de bon ton de préférer la cuisse à l’aile.

BAUDELAIRE :
O Poulet, à jamais Malassis, accomplis
Ici et maintenant mon ténébreux destin.

John B dit: à

Oh merci dans la pâte de vos mots!
( Ne pas oublier de la sucrer!)

Avec la patte de votre vulnérabilité aussi!

renato dit: à

Oups !
dans une interview publiée dans View en 194 >
dans une interview publiée dans View en 1941

racontpatavi dit: à

Oh, hé John B, ne copiez pas ma formule consacrée!

Le catalogue des illustrations des Fables de La fontaine par Gustave Moreau in fine éditeur. Un régal!
De Elisa Brilli et Giuliano Milani DANTE des vies nouvelles chez Fayard et enfin,
Nathalie Heinich Ce que le militantisme fait à la recherche tracts/Gallimard n° 29.

Soleil vert dit: à

Quelle forme JJJ !

racontpatavi dit: à

@lmd,
Oui, à côté de Léon Spilliaert le belge, Hopper c’est de la gnognotte américaine, mais on peut difficilement lutter contre le dollar qui est avida comme tout le monde le sait depuis A. Breton! 😉

D. dit: à

Macron giflé tout-à-heure sous l’oeil d’une caméra de smartphone. Pas de son. Qu’ont pu se dire le gifleur et le giflé ?

renato dit: à

À propos de Virginia Woolf :
A Life of One’s Own: A Guide to Better Living Through the Work and Wisdom of Virginia Woolf

https://pin.it/24XAYBI

christiane dit: à

Imd,
Quel est le sens de votre remarque ? Le silence… Alors ne parlons plus d’aucun peintre,d’aucun musicien, d’aucun livre, chaque oeuvre se savourant dans le silence.
Et pourquoi soudain sortir de votre chapeau un autre artiste sans une explication ?
Il y aura toujours un plaisantin pour se saisir de l’aubaine et de dire doctement : »à côté de Léon Spilliaert le belge, Hopper c’est de la gnognotte américaine… »
A ce jeu- là, tout artiste peut être apposé à un autre…
En quoi mon échange avec Jibé sur E.Hopper vous gêne ? D’autre les commentaires…

christiane dit: à

Sautez les commentaires

puck dit: à

MC, wow quelle violence ! c’est ce qui s’appelle « remettre les pendules à l’heure » ou « tailler un short », sur le coup je suis habillé pour l’hiver, mon égo en a pris un sacré coup dans l’aile et mon coeur est maintenant empli d’une honte immense.

vous êtes vachement dur avec moi !

vous savez que je suis hyper fragile mentalement, sensible comme un veau et voilà que vous vous montrez d’une cruauté innommable à mon égard !

Pourriez-vous pour une fois sur ce blog prouver que vous pouvez vous montrer humain ?

l’ignorance ? considérez juste que je suis la « Félicité » de ce blog.

sinon à quoi ça sert de lire tous ces livres si nous n’en tirons aucun enseignement afin de guider notre comportement de tous les jours.

heureusement vous avez oublié d’ajouter votre désormais fameux :

« Trés bonne mise au point de Paul Edel.Ni Alba, ni Nagle, n’ont dit que la civilisation du coeur est morte après ou pendant ce pogrom urbain qu’on appelle la Révolution Française. »

une sortie qui restera inscrit dans la mémoire du blogapassou.

puck dit: à

inscritE

Seigneur pardonnez aux ignorants ils ne savent pas ce qu’ils écrivent…

puck dit: à

pour Flaubert je veux bien reconnaitre que c’était lassant, il y a 2 semaines, maintenant il va falloir trouver un autre mot, plus fort que « lassant ».

renato dit: à

Jouez-la victime, ça rapporte.

puck dit: à

je ne la « joue » pas victime : je suis victime !

puck dit: à

cela dit je dois reconnaitre que je trouve les lecteurs bien plus intéressants que les livres.

les livres en soi ne sont rien, ils n’ont de valeur qu’à travers le regard, le comportement et les opinions de ceux qui les lisent.

quand on pense à la quantité de larmes qu’ont dû faire verser des bouquins comme les évangiles ou un coeur simple, des torrents de larmes, de quoi remplir des océans.

c’est absolument incroyable.

et alii dit: à

PUCK, vous n’êtes qu’un HH
HAPPY HOOLIGAN

renato dit: à

Certes Puck, certes.

renato dit: à

Le « Combat Cultural » étant revenu à la mode, on peut lire (entendre) tout et n’importe quoi : Grèce vs Rome, Shakespeare vs Milton, Vermeer vs Rembrandt, Fleming vs le Carré, Verdi vs Wagner, et ainsi de suite. Mais, évidemment, on supporte patiemment les incultes et les importuns.

Paul Edel dit: à

Christiane je précise les raisons qui me font tant aimer « Entre les actes » de V. Woolf sur mon blog,c’est dans l’article qui concerne les nuances délicates chez Updike, donc le plus récent.

Bloom dit: à

Jupiter a pris une baffe royaliste au cri de ‘Montjoie Saint-Denis’; la France d’autrefois se couvre de ridicule une fois encore…
Le dernier opuscule de Emmanuel de Waresquiel ‘Tout est calme, etc.'(sic)comporte plusieurs passages forts pertinents sur les diverses survivances de la fracture révolutionnaire.

christiane dit: à

Merci, Paul, ne vais aller lire cela.

puck dit: à

MC dernière chose : juste une question : quand vous parlez de confusionnisme entre littérature et problématique actuelles, et qu’ensuite vous parlez de propos très justes de la part d’A.laba dans l’extrait cité par Paul Edel, la seule chose que j’aurais aimé c’est juste avoir votre avis, et aussi celui de Paul Edel sur cette petite phrase que vous semblez tous trouvée très juste :

« la civilisation du coeur est morte avec la révolution française ».

et si je me suis permis d’insister c’est juste parce que personne n’a dit ce qu’il pensait de la signification, du sens de cette phrase.

parce que personnellement je ne la comprends, je ne comprends pas ce qu’elle signifie.

mais je ne comprends pas sans doute du fait de mon ignorance, alors que votre intelligence à vous, Paul Edel etc… fait que vous semblez la comprendre.

alors que quelqu’un sur ce blog fasse preuve d’un minimum de charité pour un esprit faible et l’éclaire de son intelligence.

et ça ce n’est qu’un exemple que je pourrias multiplier par mille quand je vous lis tous ici je ne lis que des choses que je ne comprends pas mais que vous semblez tous comprendre.

mais déjà commençons par celle-là :

« la civilisation du coeur est morte avec la révolution »

qu’est-ce que ça veut dire !!!

et surtout ne me parlez parler d’anachronismes ou de confusion avec je ne sais quelle actualité ou d’université du PS ou je sais pas quoi.

lmd dit: à

Christianne, les décennies passant, j’ai vu Hopper devenir une vedette «populaire» et j’ai regretté que les commentaires aient pris le pas sur la lecture les peintures .
Je crois que ces peintures s’identifient par l’absence, affichée, de discours formulé et je regrette qu’on en rajoute toujours. J’ai proposé Spilliaert comme exemple de peinture où il est manifeste qu’on se tait.
Et, d’autres peintures sont silencieuses (Giorgio Morandi) sans qu’on ait besoin de le dire.

Mais vous avez raison, chacun doit pouvoir utiliser, manipuler, les œuvres comme il l’entend, et en parler comme il en a envie.

(Merci, renato, pour le petit vapeur dans la houle que je n’avais jamais vu).

Janssen J-J dit: à

Quelque erdélien.ne aurait-il lu ce nouveau petit roman juste sorti des urnes ? Quid ?
https://www.francetvinfo.fr/culture/livres/litterature-le-livre-inter-2021-attribue-a-un-jour-ce-sera-vide-d-hugo-lindenberg_4654099.html
C quoi l’histoire de l’entartrage de Macron ? Suis comme ma soeur, ne vous lis pu… On sait pas si elle a lu le dernier Cercas pour en causer avec notre’hôte, d’aillheurs… ? C étrange ce qui se passe icite… c comme si tout était soudain dépeuplé ou dépluché comme un citron. – N’ai pas bien compris la réponse de RM sur le poulet de Flaubert et pas su vérifier si celle de Bloume était tissue du DDIR du même. Quant à Baudelaire, c une blague ? – Ch., on ne m’a jamais autant couvert des loges. Je ne savais pu où me mettre sous la table… à multiplier.
Heureusement, un chiken socialiste de mes amis ne s’est pas laissé influencer par la littérature de Falubert (sic = a toujours tort).
Il reste « cap breton » sur 2022 ! (si vous avez le courage d’y croire encore, hein ?, n’hésitez point à vous faire une nouvelle religion citoyenne sur le régal – hien !…)
https://interetgeneral.net/publications/13.html
Bàv.

christiane dit: à

@Paul Edel
Je vous ai laissé deux réponses sur votre blog. Une seule est apparue.
Vraiment trop compliqué de dialoguer avec vous, chez vous.

Bloom dit: à

Dans ses derniers écrits, très marqués par le 11 septembre (Varieties of Religious Experience, nouvelle publiée dan The Atlantic, et le roman Terrorist), Updike ne fait plus vraiment dans la nuance & la délicatesse, mais s’efforce de donner une forme narrative à l’horreur & à la folie du politico-religieux.
Comme toujours, cependant, il n’est jamais aussi à l’aise que lorsqu’il dit ce que la religion fait aux hommes, comme dans le monologue intérieur de Mohammed Atta le personnage, en mission dans un boxon de SoHo peu de temps avant la destruction du World Trade Centre:

(…) Mohamed had studied engineering among the infidels, learning the mathematics they had stolen centuries ago from the Arabs.

He must eat, for the day, the fateful morning, of culmination was approaching, and he must be strong, his hands and nerves inflexibly steady, his body vital and pure. The greatness of the deed held within him pressed upward like a species of nausea, straining his throat with a desire to cry out, to proclaim, as did the prophet whose name he bore, the magnificence, beyond all virtues and qualities imaginable on earth, of God and His justice. ‘For the unbelievers We have prepared fetters and chains, and a blazing Fire. Flames of fire shall be lashed at you, and melted brass’*.

(Varieties of Religious Experience)

* verset 35 de la sourate 55 du Coran, Le Tout-Miséricordieux (Ar-Rahman)

Janssen J-J dit: à

La civilisation du cœur est morte avec la Révolution veut dire qu’en deça, elle était régulée par un principe de transcendance spirituelle où le cœur avait ses raisons que la Raison raisonnante de la Révolution voulut abroger…
Ce qui aurait conduit à la lente agonie matérialiste de cette civilisation comme aurait dit michel onfray citant oswald spengler, ou MC commentant une chausse-trappe bretonne.
Mais aujourd’hui, pour justifier du besoin d’une nouvelle police républicaine, il faut se lever de bonne heure. Heureusement notre ami François veille… Il y a en encore qui n’ont pas démissionné, avec un cœur en bandoulière gros comme ça, puck.
https://interetgeneral.net/publications/13.html
Bàv. Pardon pour m’être immiscé subrepticement… C histoire de retisser des liens un brin distendus. N’en tenez pas trop compte. Tchin.

lmd dit: à

Puck, puisque vous demandez souvent qu’on prenne parti ou que l’on vous réponde : cette formule  « la civilisation du coeur est morte avec la révolution » ne peut pas dire grand chose d’exact et je ne l’ai lue qu’en y associant le commentaire de MC qui suivait et qui tempère l’affirmation :
«Wiederganger, il ne s’ en cachait pas, est un lecteur de Jean Nagle, que j’ai lu sur ses conseils. De la thèse de sur le Noble Coeur comme fondement d’une civilisation, il tire toutes les conséquences, meme pour des textes qui n’y sont pas abordés, et parfois en lui faisant dire ce que Nagle ne dit pas! C’est plus Naglien que nature, si j’ose dire! Chapeau. «

Mais comme je n’ai pas lu Jean Nagle, je préfère ne pas m’avancer plus .

Jibé dit: à

« lorsque j’ai fait vœu de ne jamais plus y toucher. Reste le reste, heureusement. »
Bloom, j’espère que c’était pour la bonne cause.
Personnellement, j’en fume rarement, exprès, lentement comme le verre que je m’octroie avec. Signes de grande fatigue, dans le genre bonne fatigue de certains soirs, ou de déprime passagère, mais choisis pour être un réconfort.
Merci pour votre superbe cadeau, cette chère Edna O’Brien, que ça m’a donc fait plaisir! Quant à sa voix, je vous suis. Magnifique.
« It was June. June the tenth. Barnacle day. He saw her in Nassau Street and they stopped to talk. She thought his blue eyes were those of a Norseman. He was twenty-two, she was twenty. » etc , rien que ces premières phrases, ce rythme, cette manière de poser la voix et la voix elle-même, un peu sourde, un peu feutrée et assurée, superbe.
Thanks Bloom

(j’invite tous ceux qui passent à aller écouter sur le lien donné par Bloom,
https://www.rte.ie/culture/2020/0609/1146374-james-nora-edna-obrien-reads-from-her-new-novel/
même si vous ne comprenez pas, laissez juste faire…

racontpatavi dit: à

Marchons, marchons, Janssen J-J,
qu’une herbe pure abreuve nos petons! 😉

Jibé dit: à

Christiane,
je vois bien, je sens bien aussi ce mal-être qui étreint Virginia Woolf dans ce dernier texte, d’autant que tout s’en mêle et s’emmêle: elle est dépressive, elle n’a pas achevé son roman et nous lisons une oeuvre imprécise, confuse, telle qu’on ne saura jamais si elle aurait voulu qu’elle soit lue, et nous savons qu’elle s’est suicidée -ce qui dramatise notre lecture. Je préfère Mrs Dalloway, Vers Le Phare et les Années, c’est sûr. Et toute cette drôlerie et ses émotions de sa correspondance!

Janssen J-J dit: à

… dans le supplément du journal de Télérama (sortir), j’ai capturé une pub indirecte pour l’œuvre de Fernand Pouillon à Meudon la Forêt, en p.18….
Il y est fait mention de sa dernière compagne Catherine Sayen.
J’en profite pour saluer notre erdélien, descendant de l’architecte en ligne directe du RER.
Oui, M-LF vaut un coup d’oeil et une petite virée, si on ne sait pas quoi faire de son WE et pas trop envie d’aller voter non plus pour mme V. Pécresse.
Bàv,

Jibé dit: à

Oui JJJ, je lis ça idem, la civilisation du coeur, celle des grandes émotions de la foi, est morte sur l’autel de la déesse Raison,
ce qui n’est que partiellement vrai d’ailleurs. Début de la sécularisation, fin de la théocratie, voilà voilà.
Suis bien content de vous relire parmi nous.

christiane dit: à

Imd,
Hopper c’est une quête personnelle. Je l’ai découvert en 1989 au musée Cantini à Marseille. J’ai été bouleversée par ce que je découvrais.
Vous écrivez : « Je crois que ces peintures s’identifient par l’absence, affichée, de discours formulé et je regrette qu’on en rajoute toujours. J’ai proposé Spilliaert comme exemple de peinture où il est manifeste qu’on se tait.
Et, d’autres peintures sont silencieuses (Giorgio Morandi) sans qu’on ait besoin de le dire. »
J’aime passionnément l’oeuvre de G.Morandi. Spilliaert, je ne connais pas du tout mais cela a l’air très intéressant.
Oui, Imd, le regard est silence mais c’est bon aussi de partager un regard. Tout cela est né d’un film documentaire qui est passée sur la cinq, où à partir des carnets laissés par Jo, sa femme, on a accès à la façon dont il vivait tout enclos dans son travail de peintre auprès d’une épouse, artiste elle-même dont les toiles offertes au musée ont fini dans les maisons de retraite ou à la poubelle. Mais quelles que soient les difficultés du couple ce qui m’importe c’est l’unité de son oeuvre et comment elle a modifié la vision de certains cinéastes et peintres.
La valeur marchande c’est un autre problème où l’art perd souvent sa noblesse.
Merci pour votre réponse.

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