de Pierre Assouline

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La République des livres
Lire et écouter le théâtre… à défaut d’y aller !

Lire et écouter le théâtre… à défaut d’y aller !

Si ce que tu as à dire n’est pas plus beau que le silence, alors tais-toi (vieux proverbe chinois). En effet, rien n’est plus beau à condition que, comme la solitude, il soit choisi et non subi. Pendant plus d’une année, les passionnés de théâtre, comédiens, metteurs en scène, techniciens, spectateurs, y ont été condamnés en se demandant : que faire du théâtre en attendant le théâtre ? Même si cela n’a pas hâté sa résurrection lors des temps récents de confinement et de couvre-feu, le lire et l’écouter. Ce n’est pas d’aujourd’hui que cette double activité nous est offerte mais les temps difficiles nous y ramènent.

Même les grands lecteurs de littérature n’inclinent pas spontanément à la lecture des pièces au motif qu’elles n’ont pas été conçues pour être enfermées dans les pages d’un livre mais pour vivre sur une scène. Exception faite des grands classiques, d’Eschyle à Claudel en passant par Shakespeare, le fait est qu’on ne lit guère nos contemporains alors qu’ils sont publiés. Les catalogues de l’Avant-scène, d’Actes sud-Papiers, de l’Arche, des Solitaires intempestifs, des éditions Théâtrales notamment témoignent de la richesse de cette production à faible tirage car y sont publiés des livres considérés comme à dire et non à lire. Il suffit pourtant de se laisser tenter par exemple avec l’un des plus récents la trilogie de Florian Zeller Le Père/ La Mère/ Le Fils (290 pages, 8,60 euros, Folio Théâtre).

L’expérience est d’autant plus saisissante car ces textes nous arrivent précédés par leur immense succès sur les planches un peu partout dans le monde. L’apparence est trompeuse : ce sont des pièces complexes dans la plus simple tenue, d’une langue vive, sobre, parfois cruelle, aux didascalies réduites a minima (la préface du critique Gilles Costaz est à cet égard particulièrement bienvenue). Pour le Père, écrit sur mesure pour Robert Hirsch, on entend sa voix entre les pages, on le voit s’égarer puis s’effondrer dans le labyrinthe du temps. Le lecteur ne doit pas seulement imaginer un décor, des mouvements, des personnages : il lui faut les visualiser par la seule puissance d’évocation de l’écriture.

Tout ce qui apparait au théâtre a vocation à disparaitre. Ce qui reste, c’est le texte. On ne peut pas revoir une pièce, fut-ce le lendemain de la première fois, car ce n’est jamais exactement la même chose. Mais on peut la relire ; sauf que là, si ce n’est pas elle qui a changé, c’est souvent le regard du lecteur qui a pris de l’âge entretemps. On peut aussi la revoir à plusieurs reprises dans la même mise en scène avec les mêmes comédiens sur une période vingt ans, expérience à tenter en ce moment avec par exemple Six personnages en quête d’auteur (Sei personaggi in cerca d’autore dans la traduction de François Regnault) de Luigi Pirandello, cent ans presque jour pour jour après sa création au Teatro Valle de Rome (elle le fut à nouveau mais en français deux ans après par Georges Pitoëff, dans une adaptation de Benjamin Crémieux, à la Comédie des Champs-Elysées). Dirigée par Emmanuel Demarcy-Mota au Théâtre de la Ville/Espace Cardin à Paris, la troupe qui rend justice à cette apothéose de la mise en abyme, est habitée sinon hantée depuis tant d’années par ce classique qu’elle a joué un peu partout en France et dans le monde, notamment un Hugues Quester exceptionnel dans le rôle du père.

A défaut de lire le théâtre, on peut l’écouter le soir sur France Culture. Cela se sait peu mais Radio France est depuis longtemps le premier employeur de comédiens en France. Chaque soir, ses « Fictions » captivent « un certain nombre » (douloureuse litote) d’auditeurs eu égard à la concurrence de la télévision ; mais c’est l’honneur d’un media du service public de les maintenir de longue date à un tel niveau de qualité et d’exigence hors du souci obsessionnel des chiffres, ce qui n’empêche pas parfois des audiences, disons… relativement spectaculaires ! et de plus en plus, le succès phénoménal des podcasts les sortant de la confidentialité (de Madame Bovary aux Aventures de Tintin !). Blandine Masson, qui les dirige depuis 2005, s’en est faite l’inspirée chroniqueuse dans Mettre en ondes (216 pages, 18 euros, Actes sud-Papiers).

 

Son récit, aussi passionné qu’érudit, n’est pas seulement une ode à la radio et à ses artistes depuis la première pièce radiophonique (en 1924 !) avec un long et vibrant portrait d’Alain Trutat en hommage à tout ce que la fiction radiophonique doit à ce pionnier humaniste et inspiré dont l’influence fut aussi réelle que l’empreinte, anonyme. L’auteure y propose en creux une profonde réflexion sur la voix, ces voix dont la houle légère et prenante exprime une sensation qui arrache l’auditeur à sa solitude, au plus profond de l’intime et de l’intériorité, la nuit de préférence.

A l’écoute de ce théâtre-là, plein d’images mentales qui ne donnent rien à regarder mais tout à imaginer, qui exige de fermer les yeux pour mieux voir, un théâtre où il n’y a que des gros plans, nous sommes autant d’aveugles invisibles prêts à recevoir des confidences. Ce que le comédien Alain Cuny traduisait par les mots du poète Rainer Maria Rilke :

« Notre intérieur nous environne comme un lointain parfaitement exercé ».

L’art de la diction y triomphe à nouveau en majesté. Jacques Copeau faisait observer que, le texte sous les yeux, le comédien y était délivré du stress, du trac, du souci de la mémoire, du cabotinage, des réactions du public. Tout pour le texte. Il n’est jamais mieux servi que dans la nudité absolue du décor, sans musique ni bruitage, quand un comédien d’exception lit seul assis à la table tel l’inoubliable Serge Merlin empoignant et, selon son vœu, « prononçant » Extinction de Thomas Bernhard, ou Denis Lavant explorant le Beckett de Cap au pire et de la Dernière bande dans la petite salle de l’Athénée Louis-Jouvet.

Tous les genres concevables sur une scène de théâtre s’y côtoient car on peut faire radio de tout. Innombrables sont les comédiens qui ont lu ou joué devant les micros et pas les moindres, la convention historique qui lie la Comédie-Française à la Maison de la radio remontant à 1937 à l’initiative de Jean Zay, ministre de l’Education nationale et des Beaux-Arts. Alain Trutat, maitre de la fiction radiophonique, cet art hybride qui ne renvoie qu’à lui-même, rêvait d’une radio tirée à un seul exemplaire où les comédiens franchiraient chaque soir le cercle de feu au-delà duquel l’état de silence confine à l’état de secret. Ses derniers mots ?  « Silence, silence, silence ». Après ça, rideau !

(« Serge Merlin » photo Dunnara-Meas » ; Six personnages en quête d’auteur » photo D.R. )

Cette entrée a été publiée dans Théâtre.

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1 046 Réponses pour Lire et écouter le théâtre… à défaut d’y aller !

Bloom dit: à

Sur la population américaine, le grand classique de Rachel Ertel, Geneviève Fabre et Elise Marienstras, ‘En Marge, les minorités aux EU’ (Ed. Maspéro), bien que datant de 1971, est ce qui se fait de mieux. Disponible au format Kindle.

 » (…)Ce n’est [donc] pas par fusion que s’est créée la nation américaine, mais par juxtaposition de strates successives de minoritaires, cantonnés par la société dominante dans les classes qui servent ses intérêts propres. Elle est formée actuellement d’un groupe dominant, les WASPs, qui sur le plan numérique, représentent moins d’un tiers de la population, et de minorités hétérogènes : Indiens sur qui le pays fut conquis, Noirs importés comme esclaves, immigrants venus du continent asiatique, européen et américain. Face aux faits, l’idéologie du melting-pot nous apparaît aujourd’hui comme une supercherie. Pourtant les études que consacrent aux minorités les sociologues américains libéraux sont fondées sur les présupposés du melting-pot. Les catégories utilisées, d’ordre racial en général, distinguent les minorités de forte visibilité (high visibility), c’est-à-dire les minorités de couleur, et les minorités de faible visibilité (low-visibility), plus proches des Caucasiens.
(..) »

closer dit: à

La honte….Ces photos de Macron tripotant Biden de façon inconvenante. Il avait fait la même chose avec Trump.

Que croit-il ?

La honte…

Jibé dit: à

L’occident est cet espace où le soleil se couche, que les Arabes et Chinois considéraient (considèrent) au Moyen Age (pour nous, XI-XVème) comme les terres du déclin (du jour et de l’humanité) -jusqu’à la découverte colombienne, cet appel d’air et d’or (au bas mot, 50 millions de morts amérindiens, peut-être 80). La nouvelle frontière des occidentaux alla ensuite buter à un autre océan, toujours plus à l’ouest. Et par vagues, ils arrivèrent ainsi, se considérant pionniers et non colons au sen soù nous l’entendons, la Nouvelle Jerusalem en tête pour une part d’entre eux, and so on.
Ces séniors blancs, descendants de toute l’Europe, privés d’ouest, vivent la réitération du récit américain, celle des grandes migrations d’affamés et d’humiliés des XIX -XXème siècle. Enrichis, propriétaires, puis ruinés (crise des subprimes etc) ils errent en rond, dans l’interstice de liberté que leur laisse l’american dream. Pas des red necks, non, des survivants.
Je dois aussi aller voir ce film.

Jazzi dit: à

« Grand mythe de la route, de la mobilité… »

Oui, tu verras, Bloom.
A la sauce écolo d’aujourd’hui.
En revanche, pas vraiment de référence avec la béat génération, plus jeune et plus métèque…
Ici, on pense surtout à la conquête de l’ouest : un western, mais sans les Indiens, et où la ruée vers l’or commencerait et finirait chez Amazon !

renato dit: à

Ce n’est quand même pas difficile ! le mot — WASP — est désormais utilisé pour opposer les Américains blancs de vieille souche aux descendants des immigrants européens ultérieurs, tels que les Allemands et les Scandinaves, les catholiques Français et Italiens et les Irlandais, les juifs et d’autres groupes ethniques à la peau blanche.

Jibé dit: à

Ouais, Macron est un tactile, j’ai horreur de ça, cette main qui tape l’épaule, malaxe le bras, cette connivence physique de salle de sport. Va s’étonner de se prendre des baffes?

Bloom dit: à

Rien à jouter, Jibé.
Persistance des mythes…de l’attractivité du rêve américain, quelle que soit la définition qu’on en donne, et qui n’est pas exactement la même mais tout de même un peu selon qu’il s’agit d’une famille pauvre du Guatemala et d’un jeune ingénieur indien…

renato dit: à

Ce qui est incroyable pour un blog qui se veut littéraire c’est qu’on n’y lit pas une défense de Mila. Bon, c’est vrai que selon le post colonialisme de gauche pourrie dominante le pays de lumière n’est qu’une survivance.

Jazzi dit: à

« Pas des red necks »

« Nomadland », une étrange version historique de l’Amérique, un brin négationniste, Jibé.
Etonnant de la part de la femme de Joel Coen ?

« Cynthia Ann Smith, dite Frances Louise McDormand, née le 23 juin 1957 à Gibson City, est une actrice et productrice américaine. Elle joue régulièrement dans les films des frères Coen à partir de Sang pour sang. Elle est l’épouse de Joel Coen depuis 1984. »

et alii dit: à

main qui tape sur l’épaule:
il n’est pas inutile de se souvenir que c’est un geste d’accompagnement chez les « soignants » , et qui est passé dans les relations commerciales!
il y en a long sur ces mains d’accompagnement sur la toile;
Parole des mains!
http://papidoc.chic-cm.fr/34parolemainsper.html

et alii dit: à

Ils notent que «les soignantes décident de manière auto-référencée la réalisation d’un contact physique affectif. Il s’agit pour elle d’une affaire individuelle qui n’a pas à être régie par l’institution. Cette représentation du toucher affectif est à risque de provoquer de l’iniquité envers les patients ayant des comportements désinhibés ou dont le corps ou la peau pourraient provoquer une certaine répulsion. a contrario, les soignantes pourraient dispenser préférentiellement du toucher affectif […] auprès des personnes avec qui l’affinité personnelle est plus marquée» (page 20).
http://fondationdutoucher.org/des-caresses-qui-soignent/

JiCé..... dit: à

Ce blog de prestige s’enfonce dans un caveau creusé par quatre ou cinq connards que vous fréquentez, bande de brêles !…

Bonne journée !

vanina dit: à

@ renato

Ce qui est incroyable pour un blog qui se veut littèraire….nulle mention est faite de Tom Stoppard, et de ses très beaux textes.
Pardonnez moi, mais qui est Mila ? Flagrant délit d’ignorance.

Salut amical à Jazzi et très heureuse qu’il ait aimé les films de Kiarostami. Le vent ne l’emportera pas.

Bloom dit: à

renato, les ‘wasps’ sont noires et jaunes, comme les maillots des rugbymen londoniens.
Il arrive que ces wasps-là tuent…
Autres étranges bibites,les Dinks (Double income no kids), les Dwems (Dead white European males), ou les NF (no fixed abode = homeless), tous plus ou moins sous MDA (methyldiamphetamine) aux US of A.

JiCé..... dit: à

DUHAMEL
Bien joué !…

Jazzi dit: à

« Ce blog de prestige s’enfonce dans un caveau »

C’est pour mieux t’enterrer, JiCé !
Merci qui ?

renato dit: à

Tiens ! Janssen J-J met en œuvre un coupe-feu.

Janssen J-J dit: à

Etait temps que cette affaire un brin traumatique pour la RDL soit classée sans suite, MS ! Bien à vous.

Janssen J-J dit: à

@ Comment ça, un « coupe-feu » ? (RM)
Un roman contre un fait divers, vs voulez dire ?
Est-on tjs sur un blog littéraire (dit de prestige), oui ou non ?
Bàv.

renato dit: à

Si on relit le post de vanina, Janssen J-J, on voit qu’elle ne faisait vraiment pas allusion au roman que vous citez.

Marie Sasseur dit: à

@Etait temps que cette affaire un brin traumatique pour la RDL soit classée sans suite, MS ! Bien à vous.

Bof, je pense que ce n’est un  » sujet » pour la rdl. N’y a-t-,on pas que des violeurs et des pedocriminels appartenant à la caste des pseudo- littéraires, pseudo-cineastes, ont été ici dédouanés, par des justiciers expéditifs, au motif que, en gros: leurs saloperies, tout ça c’est vieux…d’au moins 25 ans , ou un quart de siècle.

Alors pour un vieux dégueulasse de l’intelligentsia de gôche on voit pas pourquoi on irait briser le silence…hein ?!

Marie Sasseur dit: à

N’y a-t-,on pas lu.
Bien sûr que si.

Jazzi dit: à

« Alors pour un vieux dégueulasse de l’intelligentsia de gôche on voit pas pourquoi on irait briser le silence…hein ?! »

Sur l’affaire classée Olivier Duhamel : « circulez, il n’y a rien à voir », on attend le film qui pourrait relancer le débat, MS !
Idem pour l’affaire Mila…

Marie Sasseur dit: à

La tafiole se croit obligé de répondre…tu m’étonnes…

Jazzi dit: à

« Un roman contre un fait divers, vs voulez dire ? »

Non, JJJ.
Un fait de société sur lequel il n’y a pas de roman à faire !
Mais où sont passées les grandes consciences intellectuelles de ce pays ?
Faut-il ressusciter Voltaire ?

Jazzi dit: à

Hélas, jamais rien d’étonnant, ni de détonnant chez vous, MS !

renato dit: à

Un film pour l’affaire Mila ?! il est évident Jacques que vous ne voyez pas l’étendue du désastre.

Jazzi dit: à

Aujourd’hui, grâce à l’expertise de nos psy, Jeanne d’Arc serait envoyée illico à l’asile.
Les temps ont changé mais tout est resté à peu près semblable !

rose dit: à

Bloom dit: à
femmes black lesbiennes obèses

… et naines, donc défiées verticalement.
It’s a sad, sad, world.
Elles pourront toujours s’asseoir.
M’enfin, à côté de Carolyn Carlson aucune chance.
Pardon, fais concurrence à Marie Sasseur.

Jazzi dit: à

Que proposez vous pour rompre la loi du silence, renato ?

rose dit: à

puck dit: à
l’idée d’un personnage jouant un autre rôle que le sien suppose que l’on sache déjà quel est le sien, et être sûr que celui qui est le sien est bien le sien, je veux plus le sien que cet autre personnage qui n’est pas le sien, auquel cas ce personnage qui n’est pas le sien pourrait mieux convenir et apparaitre comme celui qui est le sien au détriment de celui que nous pensions au départ qu’il était le sien et dont on s’aperçoit en découvrant ce personnage qui n’est pas le sien que ce personnage qui était le sien n’était en vérité moins le sien que celui qui n’est pas le sien.

peut-être pas à tous les cas, mais parfois.
Comme Flaubert.
En baissant la tête, naine, on évite plus facilement les projectiles.

renato dit: à

Écrire un livre ou faire un film, Jacques, prend du temps. Évidemment, si on fait une connerie sociologique ce sera vit fait mal fait donc dépourvue de valeur. Il y a les réseaux sociaux et il serait stupide d’en laisser l’exclusivité aux criminels. Moi, j’ai mis le sujet sur la table sans grand résultat, ce qui me permet de suspecter que la chose n’intéresse que peu pour ne dire rien.

Paul Edel dit: à

Vanina, oui Stoppard est un grand dramaturge!
. II hérite de l’esprit, des paradoxes brillants, de la vivacité burlesque de Wilde, et se situe à politiquement à Droite. Il a été découvert en France par  » Rosencrantz and Guildenstern Are Dead » (1967) qui donne le ton. Pierre Arditi tenait un des deux rôles. Largement inspirée par Beckett et le Pirandello de « Six Personnages en quête d’auteur » la pièce est une réécriture brillantissime du Hamlet de Shakespeare.vu par personnages mineurs de la pièce de Shakespeare qui débarquent en centre d’une nouvelle pièce. Rosencrantz et Guildenstern tiennent ici le devant de la scène. en france on a pu aussi apprécier « Arcadia ».
Mais Vanina ,un nouveau théâtre est né en 1956. C’est le, surgissement d’une génération brillantissime, enragée et talentueuse.
Le « jeunes gens en colère » apparaissent le 8 mai 1956, lorsque le rideau s’ouvrit sur une pièce du jeune John Osborne présentant « Look back in Anger ».La pièce ouvrait d’une manière éclatante , sur plusieurs décennies,- jusqu’aux années 90 ?-, une ère de révolution, de contestation sociale, de changement des formes, irruption des langages populaires, renversement des conformismes, émergence des sensibilités neuves .Cette nouvelle et brillante génération d’après-guerre devait compter dans ses rangs parmi les tout premiers :Harold Pinter (‘he Birthday Party-l’anniversaire-(Mai 1958), John Arden(« Live like pigs » et » « Serjeant Musgrave Dance »-1958 et 1959),Arnold Wesker,lui aussi juif des quartiers populaires de Londres comme Harold Pinter( remarqué avec « Chicken Soup With Barley »-1958).puis il y eut l’irruption d’un autre enfant des quartiers populaires, Joe Orton,d’une famille ouvrière de Leicester(qui fut dans sa jeunesse emprisonné 6 mois pour avoir saccagé une librairie) et fut remarqué par « Enternaining Mr Sloane(1964) et « Loot » (1965) avant d’être assassiné par son compagnon , un dramaturge sans succès, Halliwell. Mais la célébrité d’Orton grandit par la publication de ses journaux intimes et par le film « Prick Up Your ears, en 1987., Utilisant le grotesque, le macabre, l’éclat de rire sauvage, Joe Orton apportait quelque chose de nouveau dans le cynisme insolent. Pour lui l’hypocrisie menait non seulement la bourgeoisie, mais le monde catholique, une de ses cibles privilégiées.
Puis Harold Pinter vint !
Ce fils d’un tailleur juif de l‘East End (‘the Birthday Party-l’ anniversaire-(Mai 1958) a développé une série de pièces perturbantes sur la cruauté les rapports humains (puis dans une second periode) sur les perturbations de la mémoire.;toutes ces pièces, d’une grande économie de moyens, furent souvent mal comprises (confidence de l’auteur). Poète également, il s’est radicalisé avec les années 80. Ses pièces ultimes avant son prix Nobel furent à être plus courtes et portent aussi sur des sujets plus politiques et sont souvent des allégories de l’oppression et de la torture dans le monde.. Ne pas oublier le plus naturaliste Arnold Wesker,lui aussi juif des quartiers populaires de Londres, comme Pinter et introduit en France en 1967par Ariane Mnouchkine dans une adaptation de….. Philippe Léotard. Harold Pinter aussi bien que, plus tard, Tom Stoppard dirent leur dette et leur admiration à l’égard de Beckett.
Il y eut surtout l’irruption ravageuse d’un autre enfant insolent, turbulent, des quartiers populaires : Joe Orton. Dynamiteur des hypocrisies bourgeoises. Il est né dans une famille ouvrière de Leicester( il fut emprisonné 6 mois pour avoir saccagé une librairie) remarqué par une pièce « Enternaining Mr Sloane(1964) et « Loot » (1965) avant d’être assassiné par un dramaturge sans succès, Halliwell. Mais la célébrité d’Orton grandit aussi, plus tard, par la publication de ses journaux intimes et par le film « Prick Up Your ears », en 1987. Utilisant le grotesque, le macabre, l’éclat de rire sauvage, Orton apportait quelque chose de nouveau dans le registre du cynisme insolent.Un de ses cibles ? La religion catholique et sa morale.
Un autre grand du théâtre anglais, devait aussi se faire remarquer : David Storey.Inrtroduit et traduit en France par Marguerite Duras.
Storey est fils de mineur, né en 1934 .Il devient assez vite un professionnel de rugby. Ce qui fascine ce sportif de bon niveau c’est la division entre corps et esprit .mais lui n’est pas comédien comme Pinter, il, ne vient pas des planches mais des stades et de ce qu’il entend dans les vestiaires.. Il écrit d’abord un roman. Le plus connu de tous, This Sporting Life (1960, Ma Vie sportive), raconte l’histoire d’un joueur de rugby professionnel et de sa liaison avec sa propriétaire, veuve. Je recommande qu’on lise Home (1970, Home, adapté en français par Duras), qui se déroule dans un asile d’aliénés, et bien sûr, l’étonnant The Changing Room (1971, « Le vestiaire »), qui a pour décor les vestiaires d’une équipe de rugby semi-professionnelle.ce qui frappe chez Storey, c’est que l’observation des classes sociale, de la famille, du milieu professionnel, se révèle sous la conversation, les fractures, les richesses,c les blocages, les clichés qui cloisonnent les casses sociale.On rêve sur ce qu’il aurait pu écrire à propos du mouvement des Gilets Jaunes.
Enfin il y eut l’apparition fulgurante d’Edward Bond .c’est Alain Françon qui le révéla en France en montant remarquablement une trilogie.
Sa pièce « Sauvés » donnée en 1965 fut un énorme sandale. Ce fut La bataille d’Hernani du théâtre anglais en révolte. L’auteur montrait sur scène la lapidation d’un bébé. La presse fut divisée. Droite contre Gauche face à cet Edward Bond né dans un quartier populaire du nord de Londres, dans une famille ouvrière d’origine paysanne. Lui n’emballait pas son théâtre dans une langue métaphorique, ou « poétique » .Lui c’était la crudité du langue et l(argot des banlieues. La cruauté des situations. La haine sur scène. Mais il montre aussi que cette violence a des causes : la déshumanisation rapide dans les grands ensembles périurbains , l’absence de perspectives sociales, le « no future » , la réduction du sexe à une pulsion animale, le néant moral né d’un désespoir de classe, et en contrepartie la construction sauvage d’un esprit clanique des « bandes « dans les banlieues.
Une autre influence du Continent fut reconnue par Peter Brook dans la naissance de la révolution des « Angry young men », elle est plus souterraine mais présente. Ces « jeunes gens en colère », ont été marqués par « Huis clos » de Sartre.la pièce fut donnée en 1946 par Brook. Le mélange du pessimisme existentiel, d’une ironie totale face aux catholiques s’accompagnait d’un final Beckettien avec les personnages qui disent, comme dans Beckett : « Eh bien, continuons », sans jamais bouger.
Qu’est devenu ce théâtre de révolte ? Difficile de poser un diagnostic.Le théâtre anglais a continué avec,par exemple Sarah Kane. Selon le grand critique dramatique et journaliste Michael Billington, dans son essai « State of the nation » le déclin a commencé avec l’éteignoir et l’étouffoir du gouvernement de Margaret Tchatcher. Pas mal de causes à ce déclin.La faiblesse du Labour. L’influence grandissante de la presse Murdoch et du « Sun « ?..Un climat de conformisme grandissant et, sur les scènes anglaises, des spectacles de pure divertissement. Moins révoltés ,mais intéressants Alan Ayckbourn ou David Hare ont essayé d’analyser les contradictions entre les valeurs traditionnelles familiales du thatchérisme et la sacrosainte défense de la performance individuelle et du libéralisme sauvage. Enfin les gouts du public changèrent. Et allèrent plutôt vers les comédies musicales à la Broadway, ou la rassurante revisite des classiques ou l’ambiance cabaret.

et alii dit: à

PUISQUE Bloom a cité Sartre, je peux envoyer ce lien:
SARTRE OU LA THÉÂTRALITÉ DU PASSAGE À L’ACTE
Guillaume Mainchain
file:///C:/Users/WAM/Downloads/CITE_022_0121.pdf

et alii dit: à

Dans la Grèce Antique, on versait un défraiement aux plébéiens pour les encourager à aller au théâtre. Au Moyen Age, l’essentiel de la vie dramatique se jouait sur les places publiques, devant les églises, pour que le peuple voie les spectacles sans avoir à se déplacer. Au siècle des Lumières, les penseurs comme Diderot ou Rousseau ont à nouveau souligné la nécessité d’un théâtre conçu « pour et par » les larges masses. Bref, depuis que le théâtre existe, il a pour ambition de parler au peuple. Et puis peu à peu, chemin faisant, il s’est mis à vouloir parler « du » peuple. C’est ainsi qu’éclata, en 1955, une dispute devenue mémorable entre Jean-Paul Sartre et Jean Vilar, alors directeur du Festival d’Avignon et du Théâtre National Populaire. Le philosophe reprochait à Vilar de ne pas mettre les ouvriers au centre de son théâtre, non seulement en tant que destinataires, mais aussi en tant que sujets des spectacles. « A un public populaire, il faut d’abord présenter des pièces pour lui : qui ont été écrites pour lui et qui lui parlent de lui », proclamait-il comme si cela allait de soi. La réponse de Vilar fut prompte et efficace : « il ne suffit pas d’écrire à l’intention du peuple pour retenir et séduire le peuple. Ce qui me paraît le plus important, c’est que l’auteur dramatique trouve dans son époque, dans les 30 ou 40 dernières années de son époque, les trois ou quatre grands sujets populaires ». Comme exemple, le directeur du TNP citait ensuite la comédie qu’écrivit Molière sur les médecins charlatans dans Le malade imaginaire. De fait, les grands sujets populaires ne sont pas toujours explicitement sociaux. Il se pourrait même que ce soit le contraire : que ce qui remue un public et lui rappelle qu’il fait partie du « peuple », c’est précisément l’humour critique, ou encore la poésie… Telle était du moins la pensée de Vilar : « le peuple est toujours sensible aux choses qu’il trouve belles », affirmait-il presque systématiquement lorsqu’il était interviewé sur le sujet*.
https://www.lemonde.fr/blog/theatre/tag/jean-paul-sartre/

puck dit: à

bien sûr que le mot 3WASP » renvoie à une catégorie ethnico religieuse autant qu’à une notion de pouvoir.

parler des WASP c’était pas juste pour dire que c’était des protestants ou des huguenots ou des je sais pas quoi mais pour dire que ces gens avaient le pouvoir bien que minoritaires.

du coup je vois pas trop en quoi ces vieux de Nomadland sont des WASP alors que ce sont des prolétaires qui se sont faits enfumer par des WASP.

non seulement c’est pas des wasp mais en plus c’est des victimes de wasp.

ça n’a absolument aucun sens.

et si ce blog n’existe que pour plonger dans la folie ceux qui y essaient d’y participer tant bien que mal (faut le dire au passage : sans avoir le droit de parler de Flaubert) alors il faut le dire Jazzyyyyyyyyyy !

et alii dit: à

r faire entendre, c’est avant tout un moyen de faire sentir : c’est donner à imaginer ce qu’il y a au-delà des mots. La chose est ici d’autant plus cruciale qu’avec Rêve et Folie, Régy a trouvé un texte qui semble contenir tout ce qui l’obsède. Le poème en prose de Trakl est traversé par l’expérience entêtante de l’inceste et de la drogue qui, dans une certaine mesure, font écho, chez le metteur en scène, à son désir de « foutre une bombe en plein milieu des gens qui croient à la morale ». En outre, à deux reprises, le jeune homme parle de ce même « indicible » dont Régy se réclame volontiers : « ce qu’on ne peut pas dire, ce qu’on croit ne pas comprendre, est en fait une ouverture vers une matière nouvelle ; un moyen de toucher à un monde secret », aime-t-il dire. Enfin les zones de trouble où se croisent morts et vivants dans le poème rejoignent la façon dont Régy se vit lui-même : « je suis à un stade où on est déjà un peu retiré de la vie, et pourtant pas encore mort ; cet état crée une nature d’humanité très particulière. C’est mon nouveau rapport au monde, et c’est avec lui que je travaille », confie l’homme de 93 ans, évoquant en passant sa fatigue « extrême » après un mois de répétition à Nanterre.

La tentation du noir

A la radicalité du texte et de ce contexte testamentaire répond une radicalité particulière dans la mise en scène : quinze jours avant la première, Régy a décidé de pousser jusqu’au bout le « sous-éclairement » qui lui est cher. Pour expliquer sa démarche, il évoque la création d’Ode Maritime de Pessoa en 2009 avec Jean-Quentin Chatelain. « Je me suis aperçu que si on l’éclairait moins, au lieu de voir un acteur en train de travailler, on avait un espace de liberté pour imaginer ».

Dans ses spectacles, l’éclairage fait l’objet d’une recherche si particulière que, depuis une dizaine d’année, Régy a cessé ses collaborations avec des créateurs de lumière au sens propre, leur préférant des régisseurs ou bien, comme c’est le cas ici, son assistant (également réalisateur de films) Alexandre Barry. Celui-ci résume la consigne principale en ces termes : « dès qu’on sent que tu éclaires un acteur, c’est foutu ». S’éloigner des « belles » lumières pour chercher quelque chose de plus humble, où l’esthétique ne soit surtout pas mise en avant, et peut-être aussi pour obéir à une intime tentation du noir. « J’affinais depuis trois semaines un dispositif de lumière évolutive, en crescendo, avec un effet d’embrasement très beau. Et soudain, au moment où l’acteur n’est éclairé que très faiblement au niveau du visage, Claude a demandé que l’éclairage reste comme ça jusqu’à la fin », raconte Alexandre Barry. Beaucoup de trouble mais pas le moindre regret dans cette confidence : « il a senti que le texte agissait de manière particulière à ce moment-là ; j’ai une entière confiance dans ses intuitions », dit-il, non sans évoquer un instant la très belle scénographie de Sallahdyn Khatir qui, au passage, a presque disparu. La question, de toute façon, ne se pose pas en termes d’intensité. « Que la lumière soit basse, infime, fixe, ce n’est pas un problème. L’enjeu central, pour moi, c’est qu’elle reste vivante ; c’est comment jouer sur les particules éclairées pour les faire vivre », explique encore Barry.

puck dit: à

Jazzi, je vais te dire un truc : s’il s’agit de dire que Nomadland est un film raciste parce qu’on n’y voit pas la queue d’un noir et parce qu’il ne montre que des blancs que tu appelles des WASP, alors là Jazzi, tu sais comme on dit à la pétanque quand on met à côté, je veux dire le type il pointe pas il tire, sa boule passe à 2 cm de la boule visée, dans ce cas on lui dit c’est pas de bol tire ta deuxième, mais sa boule est à 5 mètres de la boule visée tu sais ce qu’on lui dit !!!

et toi Jazzi c’est pareil, le problème n’est pas que tu mets à côté c’est que tu nous les mets à 5 mètres et ça c’est juste pas possible !

Janssen J-J dit: à

@ Pardon, fais concurrence à Marie Sasseur.

Non. Pas du tout. – C’est comme Althusser, il était juste un peu tactile… De gôche ? Apparemment, vu kc’était pas vraiment un féminicide. On va pas s’en r’faire un film non plus… Fait trop chaud… restons en mode cale feutrée. Sinon, quelles nouvelles d’Em. Grangeon ?
(nb QN’RAV – suis flappi du mistigri après la 2e piquouse du petit rappel de la cuti, ce matin… Même pas de sieste crapuleuse possib’, ils ont dit, prenez deux dolipranes et bougez le bras !)

Janssen J-J dit: à

Jzmn fait ce qu’il peut pour nous éveiller la conscience. Inutile de le harceler avec des leçons de morale sur la pétanque, c’est pas son sport de beauf favori. Bàv !

Jazzi dit: à

Tu vas pas nous en chier un Wasp, puck !

Merci pour ce cours sur le théâtre anglais contemporain, Paul. Des auteurs dramatiques qui se sont faits aussi scénaristes et que j’ai pu suivre en grande partie au cinéma. Une problématique politique et sociale qui, comme la société anglaise, s’est beaucoup métissée depuis…

et alii dit: à

P.Valéry:
L’idée de justice est au fond une idée de théâtre, de dénouement, de retour à l’équilibre ; après quoi, il n’y a plus rien. On s’en va. Fini le drame.

Janssen J-J dit: à

@ Mais où sont passées les grandes consciences intellectuelles de ce pays ?

Nous avons quand même la chance d’avoir MS, jzmn, la Shelley Duval de la RDL.
Merci Paul de signaler l’incurie des libraires bordelais, ça fait toujours plaisir d’être de la sorte stigmatisés par rapport aux libraires bretons !…
Bàv,

vanina dit: à

Il y a des maladies difficiles à soigner, malgré nombre de remèdes à disposition: l’Islam radical me semble une de plus dangereuses. Et, comme dit un proverbe russe, là où le tissu est plus subtil, là il va se rompre.
Le décalage entre la loi et les opinions, les croyances peut engendrer cette sorte de fin-de-non-recevoir. Les protagonistes du drame ne se parlent pas, ayant perdu une langue en commun. Mon humble opinion, serait d’encourager l’Islam modéré, s’il existe, à se prononcer avec clarté sur les droits individuels, et pertinemment, sur le droit de choisir son compagnon ou sa compagne hors de toute contrainte religieuse. Les femmes devraient se constituer partie lésée dans les procès. Les écoles se mobiliser pour protéger la laicité .
Un effort énorme et de longue durée. On a tous une seule vie qui ne devrait pas naufrager dans les intérdits qui viennent d’un passé lointain.

Merci à Paul Edel pour son brillant examen de l’évolution de la scène en Angleterre, et de sa dramaturgie. J’ai aimé en Stoppard sa capacité d’évocation de thèmes apparemment désuets, par exemple « The coast of Utopia », où les discours politiques de toute une génération de révoltés étaient parfaitement croyables. Et les révoltés n’étaient pas des pantins, en manque de passions concrètes. Un succès.

Merci à Renato pour la fiche Wikipedia, et sa capacitè de comprendre les nuances.

et alii dit: à

vous avez 4sous POUR MOI?
à un processus émancipateur de subjectivation dont on retiendra ici celle qu’il forma avec Brecht. Benjamin utilisera l’œuvre de ce dernier – il ne sera question que des commentaires sur le théâtre épique – pour décrire la scène symbolique d’un déplacement réglé du sujet socio-historique. Sur la scène autre de son nouveau théâtre, il manifestera en quoi la représentation traditionnelle le montrait, voire l’exhibait, sans le rendre vraiment lisible.

Montages et démontages, interruptions et arrêts : dans la lecture qu’en fait Benjamin, la scène épique brechtienne qui cesse d’être une « topographie mythologique » ne sera pas pour autant le cadre triomphal d’un sujet (du) nouveau mais celui où ce même sujet apprendra à distinguer ce qui le meut de ce qui l’émeut.

et alii dit: à

JE L4AI VU? MAIS PAS LU
L’Opéra de quat’sous, dont le titre original en allemand est Die Dreigroschenoper (littéralement l’opéra de trois groschen), est une comédie allemande en musique de Bertolt Brecht et Kurt Weill, créée le 31 août 1928 au Theater am Schiffbauerdamm de Berlin, puis en version française le 14 octobre 1930 au théâtre Montparnasse.

Elle est inspirée de la pièce du dramaturge anglais John Gay, The Beggar’s Opera (1728) dans la traduction d’Élisabeth Hauptmann.

Jazzi dit: à

Comment être prolo, pakistanais et gay dans l’Angleterre thatcherienne ?
https://www.youtube.com/watch?v=Thqz5cbdQYM
« Hanif Kureishi, né le 5 décembre 1954 à Bromley, est un écrivain, scénariste et dramaturge britannique. Il est un des représentants les plus célèbres de la nouvelle « école » d’écrivains britanniques d’origine étrangère. Ses livres traitent entre autres d’immigration, de racisme et de sexualité. »

et alii dit: à

Le Dibbouk (ou Entre deux mondes ; en yiddish : דער דיבוק אדער צווישן צוויי וועלטן) est un drame en trois actes rédigé en yiddish par Shalom Anski, de son vrai Shloïme-Zaïnvl Rappoport, et créé à Vilna en 1917. Il s’inspire du thème folklorique du dibbouk qui est, dans la tradition juive kabbaliste, un esprit qui entre dans le corps d’un vivant pour le posséder, à la suite d’une erreur ou d’une mauvaise action.

Shalom Anski, ethnographe russe, rédigea cette pièce d’abord en langue russe. Puis, lorsqu’il la montra au metteur en scène moscovite Constantin Stanislavski, celui-ci lui conseilla de la réécrire en yiddish, afin qu’elle puisse être jouée d’une manière authentique par des acteurs juifs. Le Dibbouk est une pièce essentielle dans l’histoire du théâtre yiddish. Son auteur s’est fondé sur des années de recherches dans les shtetls en Russie et en Ukraine, où il s’est documenté sur les croyances et contes des juifs hassidiques.

et alii dit: à

Constantin Stanislavski, le légendaire directeur du Théâtre d’art de Moscou, qui l’apprécia beaucoup et encouragea Anski à la traduire en yiddish, afin qu’elle pût être exécutée « de façon authentique » par une troupe juive. Anski mourut le 8 novembre 1920, et ne put voir la pièce en représentation professionnelle. En hommage à Anski, une mise en scène de la pièce fut préparée par une troupe d’acteurs de Vilna au cours de la période de deuil de 30 jours qui suivit sa mort, et, le 9 décembre 1920, eut lieu la première à l’Elyseum Teatr de Varsovie avec dans le rôle-titre, Miriam Orleska1. Ce fut le plus grand succès de la troupe de Vilna. Un an après la première à Varsovie, la pièce fut de nouveau produite par Maurice Schwartz, au New York City’s Yiddish Art Theatre, et quelques mois plus tard, elle fut traduite en hébreu par Haïm Nahman Bialik à Moscou et mise en scène par la troupe Habima en 1922, sous la direction d’Evgueny Vakhtangov. En 1928, Gaston Baty monte la pièce au Studio des Champs-Élysées à Paris.

Jusqu’à maintenant, Le Dibbouk est resté une pièce culte du théâtre Habima, le Théâtre national d’Israël. La Royal Shakespeare Company a mis en scène une traduction en anglais de Mira Rafalowicz, sous la direction de Katie Mitchell, en 1992. En France, la pièce est reprise notamment en 2004, par Daniel Mesguich et par Krzysztof Warlikowski.

renato dit: à

vanina, ce ne serait pas difficile à faire mais il faudrait un brin de bonne volonté.

Suite à l’assassinat par les parents d’une jeune fille qui avait refusé le mariage qu’ils avaient arrangé, les musulmans italiens ont lancé une fatwa contre les mariages arrangés — définis « pratiques tribales » par le président de l’Union des communautés islamiques italiennes —. La fatwa a été lancée par l’Association des imams.

puck dit: à

ah mais que si que je vais vous en faire de la morale de wasp ! je vais vous en faire à toutes les sauces ! du wasp sauce béarnaise, du wasp sauce bolognaise et du wasp au ketchup à la banane !

parce que voyez-vous, comprenez-vous, notre monde d’aujourd’hui et de maintenant a pour caractéristique la dissimulation, alors qu’on nous bassine avec la transparence.

prenons un auteur au hasard : Flaubert ! du temps de Flaubert on savait qui c’était tout le monde, les bourgeois, les aristos, les Félicité, les Mme Aubain dont nous venos de célébrer le premier anniversaire de l’Association des Amis.

mais aujourd’hui… prenez n’importe quel conseil d’administration des boites du cac40 vous avez 2 noms sur 3 qui ont une particule : mr de… mme de la blabla..

sauf qu’ils sont invisibles du grand public !

on parle de l’invisibilité des pauvres, malheureux ! les pauvres sont cent mille plus visibles que les riches ! aujourd’hui. Pourquoi ? parce qu’il y a eu 1789 et Flaubert, parce que les aristos qui cherchaient à se faire oublier au 19è le Flaubert il les faisait flipper à te balancer de l’aristo par ci et de l’aristo par là !

du coup si on commence à dire que des prolos sont des wasp ça va vite devenir le bordel parce que comme disait Camus : mal nommé les choses ajoute au bordel du monde !

si vous saviez à quel point vous me gonflez avec vos rands airs….

bon, reste le théâtre ! le théâtre est un lieu qui vise à donner l’impression que les choses sont maitrisées, les bons, les méchants etc… avec des acteurs qui nous gueulent aux oreilles qu’ils aiment leur prochain et qu’ils sont contre la guerre et les injustices.

comme si les choses étaient aussi simples ! je veux dire on n’a plus 10 ans !

à 10 ans j’aimais aller au théâtre de Guignol, mon dieu comme le temps passe vite.

renato dit: à

«… notre monde d’aujourd’hui et de maintenant… »

« Le monde contemporain » ne serait une expression plus élégante ?

puck dit: à

c’est d’ailleurs pour ça que le théâtre a inventé le théâtre de l’absurde, pour nous faire croire que les types qui écrivaient les pièces n’avaient plus le monde under control.

la notion même d’absurdité est en soi d’une absurdité totale !

c’est bien simple : pour faire de l’absurde il faut avoir une maitrise technique et intellectuelle des choses un million de fois plus grande que pour pondre un truc qui n’est pas absurde.

prenez n’importe quelle pièce absurde : tout est tiré au cordeau avec une précision nanométrique.

par contre dès que les types écrivent des trucs plus ou moins réalistes comme l’autre Zeller avec sa mère son père, son beau frère etc…

alors lui il nage complet dans l’absurdité.

puck dit: à

renato dit: à

«… notre monde d’aujourd’hui et de maintenant… »

« Le monde contemporain » ne serait une expression plus élégante ?
 »

possible, mais on discute de trucs importants, sur le blogapassou on n’est pas à défilé de mode de chez Gucci.

et alii dit: à

Élu à la Sorbonne en 1954, comme professeur de littérature française, il obtient en 1956 la transformation de sa chaire de littérature française en chaire d’histoire et technique du théâtre français. Il fait acheter par la Sorbonne la bibliothèque du metteur en scène Gaston Baty autour de laquelle il crée en 1959 l’Institut d’études théâtrales avec Raymond Lebègue.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Jacques_Scherer

et alii dit: à

PUCK? CA COMMENCE A BIEN FAIRE! essayez peut-être le café théâtre dans votre coin!

Bloom dit: à

l’Islam radical me semble une de plus dangereuses.

Je parlerais plutôt soit de salafisme ou de de wahhabisme pour le versant religieux et d’islamisme radical, pour le politique, si tant est que l’on peut distinguer les deux.

« La Maladie de l’islam », du regretté Abdelwahab Meddeb, critique sans concession « de l’intérieur de la baleine », est à ce jour le livre le plus intelligent et le plus pertinent sur le sujet.

Jean Lebrun a consacré très récemment une belle émission à ce grand intellectuel musulman universaliste qui faisait son miel de tout.
https://www.franceinter.fr/emissions/intelligence-service/intelligence-service-05-juin-2021

Jibé dit: à

Jazzi, à propos de votre « un brin négationniste » de ce film, produit par l’épouse de Joël Coen, Frances Mac Dormand, je vous répond dès que je l’aurai vu (le film, pas l’épouse). D’ici demain nuit.

Jibé dit: à

JJJ
« C’est comme Althusser, il était juste un peu tactile »
ça m’évoque un jeu de mots immonde, comme nous en citions l’autre soir: « althusser trop fort ».

renato dit: à

« … on n’est pas à défilé de mode de chez Gucci. »

Pourtant, si ce n’est pas un mensonge, vous vantez des connaissances scientifiques ! jamais entendu parler de l’élégance d’une formule mathématique ?

Pour ce qui est des de trucs importants dont vous croyez discuter ici, je ne vaux vraiment pas être celui qui gâche vos illusions.

Nota bene, j’aurais pu résoudre avec un sonore « crétin ! ».

renato dit: à

vaux > veux

Bloom dit: à

la nouvelle « école » d’écrivains britanniques d’origine étrangère.

Appellation à nuancer.
La mère de Hanif Kureshi, Audrey Buss, est une anglaise de Bromley. Kureshi a consacré un livre émouvant à son père pakistanais (Contre son cœur).
Zadie Smith, l’une des plus remarquables romancières contemporaines, est elle aussi issue d’un couple mixte (jamaico-anglais), tout comme Bernardine Evaristo (anglo-nigérian). En revanche, Monica Ali est née au Bangladesh, Nadeem Aslam au Pakistan et Chimamanda Ngozi Adichie au Nigéria.
Contrairement à la France appelle les écrivain/e/s issu/e/s des anciennes colonies des auteur/e/s francophones, en GB ces auteur/e/s sont appelés britanniques et non anglophones.

Marie Sasseur dit: à

« Cela se sait peu mais Radio France est depuis longtemps le premier employeur de comédiens en France. Chaque soir, ses « Fictions » captivent « un certain nombre » (douloureuse litote) d’auditeurs eu égard à la concurrence de la télévision . »

Oublié un truc, la création radiophonique.
En souvenir de lointaines soirées étudiantes où il faut le dire, on s’ennuyait ferme.
D’un ennui, l’autre, il faut aussi dire merci.

https://www.franceculture.fr/emissions/creation-air/atelier-de-creation-radiophonique

Jibé dit: à

A propos de John Osborne, j’avais vu son Luther, par une troupe obscure en Angleterre, à York il me semble. Bref, souvenir de quelque chose de mal construit et de mal maitrisé.
Je crois que cette pièce a été mise en scène par Bob Wilson avec Pierre Vaneck, ne peux en dire davantage, mais ne tiens pas l’auteur en haute estime. J’ai peut-être tort.

Stoppard, c’est nettement au dessus, et mal connu en France il me semble. J’ai vu The Gamblers (d’après Dostoïevski), un bijou. Arcadia était au programme de l’agreg assez récemment, ce qui m’ donné l’occasion de la lire (j’en entendais parler autour de moi); je l’ai lue mais pas vue: excellente, ciselée, satirique à souhait contre certains intellectuels (et pourtant la lecture dun texte pareil est malaisée, et je n’aime pas lire le théâtre)

Marie Sasseur dit: à

« Contrairement à la France appelle les écrivain/e/s issu/e/s des anciennes colonies des auteur/e/s francophones, en GB ces auteur/e/s sont appelés britanniques et non anglophones. »

Et s’ils ont passeport français ces écrivains francophones, vous les appelez encore Banania ?!
Pauvre tarte.

Marie Sasseur dit: à

« Contrairement à la France appelle les écrivain/e/s issu/e/s des anciennes colonies des auteur/e/s francophones, en GB ces auteur/e/s sont appelés britanniques et non anglophones. »

C’est énorme cette connerie. Alors comme ça tout ecrivain de Rhodesie sera dit britannique.. ben mon colon…

puck dit: à

c’est absolument même pas vrai il y a des formules mathématiques qui sont très belles.

par exemple quand on lance un caillou dans l’eau d’un étang un soir d’automne le coeur empli d’une langueur monotone c’est bien de savoir que la fréquence de l’onde produite est l’inverse de sa longueur, ce qui s’écrit F = 1/L.

puck dit: à

ou bien quand un intellectuel dit à un autre intellectuel d’un ton narquois « Althusser trop fort » qui peut s’écrire A serre D (où G représente une demoiselle) c’est bien de savoir que la force d’attraction F de A sur D qui s’écrit F(A/D) est égale à la constante de gravitation universelle G multipliée par le quotient de la multiplication de la masse de A et D par le carré de la distance d qui les sépare.

ce qui s’écrit F(A/D) = G X (mA X mD)/d²

puck dit: à

c’est limite discriminatoire de dire que les équations scientifiques sont moches.

je trouve les équations de Maxwell bien plus belles que l’écriture de Flaubert.

puck dit: à

quand on sait que toute notre modernité repose sur ces 3 équations c’est sublime… une centrale nucléaire, un téléphone portable, une voiture électrique etc… tout est né de ces 3 équations !

même Einstein n’aurait jamais rien pu faire sans ces 3 équations de Maxwell.

ces 3 petites équations c’est le truc le plus grandiose qui existe.

et alii dit: à

puck, vous êtes un symptôme visible et bruyant de la RDL

et alii dit: à

Albert Camus «Je donne au théâtre un temps que je refuse avec obstination aux dîners en ville car c’est le lieu de la vérité. Pour vivre dans la vérité , jouez la comédie.»

Patrice Charoulet dit: à

Plaisant communiqué

Ce lundi 14 juin, Mme Le Pen publie un assez plaisant communiqué. Si on le cherche, on le trouvera. Je résume : elle met en garde les Français et leur demande de ne pas confondre les idées extrémistes de Zemmour (qui sera peut-être candidat à la présidentielle) avec les siennes !
On aura tout lu.

puck dit: à

et alii, ah bon ? aurais-je fini par me confondre avec mon pseudo ?

vous voulez que nous soyons sérieux ? qu’à cela ne tienne !

voilà ce que Sartre écrivait sur Molière (je crois qu’il serait bon pour tout un chacun de redécouvrir Sartre parce qu’il avait l’oeil et il est tout de même pas mauvais le bougre) :

« Dociles aux admonestations des prêtres, respectueux du pouvoir royal, heureux d’occuper une place modeste dans l’immense édifice dont l’Eglise et la Monarchie sont les piliers, quelque part au-dessus des commerçants et des universitaires, au-dessous des nobles et du clergé, l’écrivain fait son métier avec bonne conscience, convaincu qu’il vient trop tard, que tout est dit et qu’il convient seulement de redire agréablement;  » Et encore « ce n’est jamais d’un point de vue extérieur à la classe dirigeante qu’on moque les marquis ridicules ou les plaideurs ou les Précieuses; il s’agit toujours de ces originaux inassimilables par une société policée et qui vivent en marge de la vie collective. Si l’on raille le Misanthrope c’est qu’il manque de politesse; Cathos et Madelon, c’est qu’elles en ont trop; Philaminte va à l’encontre des idées reçues sur la femme; le bourgeois gentilhomme est odieux aux riches bourgeois qui ont la modestie altière et qui connaissent la grandeur et l’humilité de leur condition et, à la fois, aux gentilhommes, parce qu’il veut forcer l’accès de la noblesse. Cette satire interne, et pour ainsi dire physiologique, est sans rapport avec la grande satire de Beaumarchais (…) elle est moins courageuse et beaucoup plus dure car elle traduit l’action répressive que la collectivité exerce sur le faible, le malade, l’inadapté; c’est le rire impitoyable d’une bande de gamins devant les maladresses de leur souffre-douleur. »

puck dit: à

cette vision de Sartre est intéressante à plus d’un titre, car elle montre qu’on a tendance à se positionner un peu trop vite, et si on aujourd’hui on préfère voir le bourgeois raillé plutôt que les bourgeois railleurs, à l’époque de Molière c’était plutôt l’inverse !

comme quoi la critique pragmatique c’est le top du top !

et alii dit: à

EST-CE UN COUP DE THEÄTRE DE P.Assouline?
 » lettres échangées de 1946 à 1999 par Michel Butor, Claude Mauriac, Claude Ollier, Robert Pinget, Alain Robbe-Grillet, Nathalie Sarraute et Claude Simon sous le titre, devinez quoi, Le Nouveau roman (336 pages, 20 euros) ! Ce qui témoignerait de son existence contre la méchante rumeur répandue depuis des lustres par de mauvais esprits et des langues de vipère que le milieu littéraire aime à réchauffer en son sein.

puck dit: à

« le bourgeois gentilhomme est odieux aux riches bourgeois qui ont la modestie altière et qui connaissent la grandeur et l’humilité de leur condition et, à la fois, aux gentilhommes, parce qu’il veut forcer l’accès de la noblesse »

ça fait pas trop penser à Flaubert cette phrase ? d’ailleurs je conseille de relire ce que Sartre écrit dans l’idiot de la famille.

Patrice Charoulet dit: à

Puck,

Lire intégralement « L »idiot de la famille » demande deux ou trois mois. Vous avez fait ça ?

Patrice Charoulet dit: à

Pour les gens trop occupés pour lire « L’Idiot de la famille » et qui veulent absolument lire du Sartre, je suggère d’acheter « Les Mots ».

marc.court dit: à

et Alii citant Valery  » la Justice est une idée de Theatre. … retour à l’équilibre »Vrai : Le Cid, Horace et bien d’autres. Jazzi c’est Foucault qui disait que dans ce monde-ci Jeanne d’Arc serait traitée à la thalidomide. Je ne le suivrai pas sur ce point, les visions de Jeanne étant au contraire cohérente, a l’exception de celle digne du signe de la Couronne, quî peut se comprendre , Jeanne étant ici poussée à bout et désirant avoir le dernier mot sur le tribunal. Bien à vous. MC

MC dit: à

lmd parlait de Geirges Fux . ca s’est incohérent, et ça ne révolutionne rien.

MC dit: à

erreur sur le nom . le dessinateur, pas le musicien

D. dit: à

F = 1 / L mais surtout L = 1 / F. Ce qui permet de calculer la longueur de l’antenne. Soyons pratique.

D. dit: à

Et puis si on remplace 1 par la vitesse de la lumière on a tout bon. Parce que avec 1… ça craint

Janssen J-J dit: à

@ P. ce qui s’écrit F(A/D) = G X (mA X mD)/d² – > c magnifique et même élégant !
@ PC, je conseille aussi de lire Genet plutôt que les divagations de saintgenetcomédienetmartyr… ce sartre, avec qui on a perdu tant de temps jadis, j’ai l’impression qu’il était complètement névrosé du bokal.
@ PR / « Foucault qui disait que dans ce monde-ci Jeanne d’Arc serait traitée à la thalidomide », Non, il n’a jamais dit cela… à ma connaissance.
@ un symptôme visible et bruyant, JiCé ?

D. dit: à

Tu es où keupu ? Sous le tapis. On t’as vu quand même.
Tu voulais sans doute écrire F = 1/T ?

MC dit: à

JJJ. C’´ est un propos cité sous une plume admirative, entre guillemets, epoque surveiller et punir, Maintenant , il s’agit peut être d’un faux…

Marie Sasseur dit: à

@voilà la question:Grand mythe de la route, de la mobilitbien sur , les occidentaux de notre genre veulent changer de vie, de métier

Disons que ce n’est pas souvent par choix « ideologique « .

« Bienvenue dans le monde des travailleurs itinérants

Car avant d’être adapté au cinéma, Nomadland était une enquête choc de Jessica Bruder, publiée en 2017. Suivant Linda May, une femme de 64 ans enchaînant les boulots précaires aux quatre coins des États-Unis à bord de son van, la journaliste dessinait les contours d’une génération qui embrassait la migration à défaut de pouvoir s’offrir une retraite ou une maison. Si un certain positivisme forcé émanait des discours de cette communauté, voyant cette instabilité plutôt comme une opportunité de liberté, l’ouvrage évoquait aussi leur exploitation constante.

À commencer par le CamperForce d’Amazon qui, chaque année à l’approche des fêtes de Noël, embauche en masse ces « workampers » qui parquent leur véhicules non loin des entrepôts. »
https://www.vanityfair.fr/culture/ecrans/story/comment-nomadland-s-est-retrouve-pris-dans-la-guerre-contre-amazon/13773

En France, on les appelle des saisonniers.

Plus  » utopiques » et plus marginaux, on peut aussi citer les  » woofers ».

Marie Sasseur dit: à

woofer, jeu de mot involontaire, lire wwoofers

Marie Sasseur dit: à

« les visions de Jeanne étant au contraire cohérente, a l’exception de celle digne du signe de la Couronne, »

Tu sais qu’il en tient une couche ce pitre de l’inquisition.

Marie Sasseur dit: à

« La pièce semble un puzzle de l’histoire du patriarcat hétéronormé de Cassandre ou Iphigénie à Catherine Deneuve qui, souvenons-nous, défendait la liberté d’importuner pour préserver la « liberté sexuelle ». Nous voilà assis sur ces siècles de production culturelle qui prônent une femme-objet au service de l’homme et de son désir. Et Pierre Notte chante et danse sur les cendres encore vives de ce patriarcat qui ne veut pas mourir. Nous croisons les grands criminels, le roi de Peau d’âne, Polanski ou Matzneff. »

et alii dit: à

le plus panique du theatre, c’est ARRABAL

Alexia Neuhoff dit: à

Est-ce que lire le texte d’une pièce, dans son fauteuil, auprès de sa cheminée, ne revient pas à briser ce qui fait la spécificité du théâtre, cette chose singulière qui se situe dans le temps de la représentation, dans la confrontation scène / salle, acteurs /spectateurs ? Que vaut la lecture solitaire et silencieuse d’un texte dont la finalité est de résonner, d’être donné à entendre, d’être porté par des vivants pour un public qui, en face, lui-même constitué en microsociété, le reçoit, directement, dans les oreilles, les yeux, le cœur, en pleine gueule quelquefois ?

Jazzi dit: à

On peut aimer assister à la messe et on peut tout aussi bien aimer faire sa prière en solitaire. Comme pour le théâtre, les deux sont compatibles, Alexia…

Jazzi dit: à

Ce qui est incompatible c’est et alii sans son psy !

Janssen J-J dit: à

Pour saluer Mandryka…
Bàv,

Janssen J-J dit: à

L’essentiel est de ne pas prier son psy durant la messe ! (qu’elle aurait dit, txfl). Bàv, alexia et jzmn.

MC dit: à

Sasseur Anouilh ne montre pas autre chose dans l’Alouette, Et je ne crois pas qu’il soit payé par L’Inquisition. Ne pas confondre Jeanne avec Mélanie Calvat , Marie Julie Jahenny, Palma d’ Oria, où Jeanne Fery cette derniere plus bete que méchante , votre inverse en quelque sorte! Ou toute autre voyante azimutee, mais encore faudrait-il que vous aviez une idée précise de ces cas, et je crains qu’on puisse toujours courir….J’en tiens peut être une couche, mais je suis documenté. MC

Phil dit: à

Nous croisons les grands criminels, le roi de Peau d’âne, Polanski ou Matzneff.

Manque Dsk. Théâtre pour femens

Marie Sasseur dit: à

Lourdaud, vos gesticulations de bonne du curé ne m’intéressent pas; valent la peine d’être relevées pour peu qu’elles confirment votre fixette sur une pucelle androgyne, qui vient en opposition avec le reste: vos caricatures de femmes. Sans doute une deviance sexuelle qui ne dit pas son nom.

Votre propension à  » rectifier  » vos propres commentaires n’est pas une hallucination.

Marie Sasseur dit: à

Il manque rien.
Ils sont tous là, lol

« Un cabaret dégénéré

Avec provocation et sans tabou, Notte compose, joue et chante le cabaret du #MeToo. Son entreprise de démolition déroute les suppôts de l’ancien temps, ou actuellement ceux du voile ou du droit d’importuner. Les cisgenres radicaux, les islamo-gauchistes et les réactionnaires de tout bord subissent une déconvenue. Notte démolit la figure du macho assumé ou qui s’ignore ; il met en lumière la part de féminité du mâle alpha dominateur. Le résultat est clivant, mais jubilatoire. Weinstein n’est qu’une partie immergée d’un iceberg imposant.

Par son théâtre joyeux et enlevé, Notte fabrique une nouvelle symbolique, un nouvel imaginaire et même un nouveau réel. En un mot, une nouvelle religion égalitaire, à l’égard de la confusion des genres. C’est précieux, innovant et décapant. »

et alii dit: à

Le père de Pierre Arditi, Georges Arditi (1914-2012), est un peintre et décorateur de théâtre juif communiste d’origine gréco-espagnole, né à Marseille1. Sa mère, Yvonne Leblicq (1906-1982), de nationalité belge, est originaire de Bruxelles, où la famille passait les vacances quand Pierre était petit2.

Il a une sœur, la comédienne Catherine Arditi (née en 1946) et deux demi-sœurs, les comédiennes Danièle et Rachel3.

Il est le petit cousin de l’écrivain de langue allemande Elias Canetti, Prix Nobel de littérature en 1981.

Son père l’emmène très tôt voir les comédiens sur les planches. Sa sœur Catherine, inscrite au cours d’art dramatique de Tania Balachova, l’encourage à embrasser la carrière de comédien à laquelle, au départ, il ne se sent pas particulièrement destiné. Après avoir effectué son service militaire en Allemagne, il débute au théâtre du Cothurne dirigé par Marcel Maréchal, à Lyon en 1965, en même temps que sa sœur Catherine, dans L’Opéra du Monde, une pièce de Jacques Audiberti mise en scène par Marcel Maréchal.

D’après Catherine Ribeiro, Pierre Arditi a été membre de l’OCI (Organisation communiste internationaliste) dans les années 19804. Au début des années 1980, il enregistre des spots radio de soutien au Parti socialiste.

Carrière
Au fil des ans, Pierre Arditi s’impose comme une des valeurs sûres de la scène française5.

Il débute à la fin des années 1960 dans la télé avec des rôles secondaires dans des téléfilms. Il a joué en 1970 le rôle principal de Blaise Pascal, téléfilm réalisé par Roberto Rossellini. Il donne donc des répliques à Bernard Verley dans Eugène Sue, à Rosy Varte dans Madame Filoume, à Claude Jade dans Les oiseaux de lune et à Nadine Alari dans Marie Tudor. Son premier grand rôle au cinéma est son Julien dans L’Amour violé’ de Yannick Bellon.

Au cinéma, il est, tout comme Sabine Azéma et André Dussollier, un interprète fétiche du réalisateur Alain Resnais (Mon oncle d’Amérique en 1979 ou encore Smoking / No smoking en 1993)5.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Arditi

closer dit: à

« Que vaut la lecture solitaire et silencieuse d’un texte  »

ça vaut ce que vaut le texte Alexia…ceci dit je veux bien admettre que certaines pièces particulièrement visuelles, comiques notamment, passent moins bien à la lecture que d’autres plus littéraires.

J’ai lu à des moments divers de ma vie, tout Tchékov, tout Racine, tout Molière, récemment la trilogie de Florian Zeller et relu « Art ». Franchement je n’ai pas l’impression d’avoir perdu beaucoup, surtout par rapport à des interprétations éventuellement médiocres…

et alii dit: à

D.Sorano (wiki)
. Les critiques de l’époque le remarquèrent pour un rôle muet, celui de Biondello dans La Mégère apprivoisée de Shakespeare. Chaque soir il s’attache les oreilles avec du fil de pêche et mange trois pommes sur scène en roulant des yeux. La performance fit grand bruit à l’époque.

Jean Vilar
En 1952, il intègre le TNP aux côtés de Jean Vilar qui lui demandera de reprendre le rôle de La Flèche dans l’Avare. Le soir après la première, Jean Vilar se retrouvait dans les loges près de Daniel. Il explique qu’il n’avait pas surveillé le rôle de Daniel Sorano et il lui glisse à l’oreille « Ce soir, j’ai appris comment on jouait Molière ».

et alii dit: à

le même:
«L’autre jour, mon fils est venu me voir en matinée au théâtre. Il a 4 ans. Il est entré dans une loge, s’est poudré le visage et ne s’est pas dégonflé: il est monté sur scène saluer avec nous. On a été estomaqués. Il a fait un triomphe!»

racontpatavi dit: à

Arrabal tout le temps!
Et Vitrac à ne pas dissocier de son ami Artaud!
Bonne lecture! 😉

et alii dit: à

Denis Diderot > Diderot et le théâtre

Diderot est passionné de théâtre depuis qu’il habite à Paris. A cette période de l’histoire, le théâtre est partout, en province comme à Paris. Au début de sa vie professionnelle, Diderot cherche sa vocation et hésite entre les planches, le droit et ses premières traductions. Il commencera à griffonner pour le théâtre quelques ébauches et la passion ne l’abandonnera plus.

C’est par une tragédie, Œdipe, qu’il deviendra célèbre. La pièce Zaïre ou Irène confirmera son statut de nouveau Racine comme on le dit dans les salons. Mais Diderot ne s’en tiendra pas à l’écriture et souhaite aussi faire évoluer les sentiments des comédiens en révolutionnant le jeu de l’acteur. Comme il le dit  » Un comédien a le droit de tourner le dos à la scène mais aussi de se taire « , c’est-à-dire prendre des attitudes qui expriment des sentiments.  » Ce n’est pas des mots que je veux remporter du théâtre mais des impressions  » écrit-il de la poésie dramatique. On exigera donc beaucoup plus du comédien qu’auparavant grâce à lui.

En général, ses pièces plaisent mais elles sont trop provocatrices pour être présentées à la Comédie Française. La pièce le père de famille triomphera en province, puis à l’étranger ; le fils naturel fut aussi très bien accueilli. Puis après des années d’attente, Diderot obtient la consécration suprême de sa carrière théâtrale et le père de famille fut enfin présenté à la Comédie Française. Cette pièce remportera un grand succès avec 7 représentations, un exploit à l’époque.
http://www.denis-diderot.com/theatre.html

Alexia Neuhoff dit: à

A mettre sur le compte de la chaleur : s’il faut en croire Et alii, Arditi est un « rouge ». Et c’est pour cela qu’il a été (doublement) choisi pour « Le sang de la vigne », un feuilleton imbuvable (à ce qu’il paraît). Michel et Dominique Blanc ont fait pâle figure au casting. Mais Omar Sy a été choisi pour le personnage de Leblanc.

Susana Flag dit: à

Artaud c’est comme Soutine : il semble avoir existé pour rendre le monde encore un peu plus laid.

et alii dit: à

MUSSET/
Il prétend avoir pour arrière-grand-tante Jeanne d’Arc (son ancêtre Denis de Musset ayant épousé Catherine du Lys) et être cousin de la branche cousine de Joachim du Bellay1,

Paul Edel dit: à

Il y a un théâtre qui se lit bien dans un fauteuil, d’autant que certaines pièces ne sont plus mises en scène sauf parfois dans le Off ou le Off off Avignon…. par exemple celui d’Audiberti »le Mal court », « l’effet Glapion » Ou « Quoat Quoat .« Marcel Maréchal a contribué à le faire connaitre avec « Le cavalier seul » écrit en 1955 et joué pour la première fois en… 1965 avec le théâtre du Cothurne.
Giraudoux avec « la Guerre de Troie « ou » Ondine » se lit aussi bien. J‘aime le Anouilh de » l’alouette » « pauvre Bitos » ou Becket ou l’honneur de dieu » que j’ai vu à l’affiche à Londres. Des années 4-50, Sartre tient le coup, avec « le diable et le bon dieu » et surtout avec « Huis clos » qui a impressionné plusieurs dramaturges anglais d’après-guerre. Beckett, Ionesco, Adamov , se lisent bien.
»Lucienne et le boucher » est très drôle à la lecture. Genet, excellent à la lecture, gagne encore avec la puissance visuelle scénique. Un grand écrivain de théâtre qui disparait des radars : Jean Vauthier et son « Capitaine Bada » pas loin de Jarry.. Là encore Marcel Maréchal a fait bcp pour lui. Bada ou le combat épique dérisoire et grandiose d’un homme seul qui insulte la société et qui s’efface jusqu’à ce qu’un employé des pompes funèbres vienne lui annoncer qu’il arrête de vomir le monde et sa femme car il est déjà mort. Roland Dubillard est aussi excellent à lire et à rire.
Bien sûr, un joyau qui tient le coup à la lecture c’est la « Tragédie du Roi Christophe » d’Aimé Césaire. .A la radio, sur France-Culture j’aimais entendre Robert Pinget,Nathalie Sarraute et Marguerite Duras.

Jazzi dit: à

« Diderot est passionné de théâtre depuis qu’il habite à Paris. »

Idem pour Stendhal.

Le procès de Mitia par lequel s’achève « Les Frères Karamazov » est un grand moment de théâtre… à lire !
Il n’y manque ni coup de théâtre ni scènes d’hystérie entre la fiancée et la maitresse de l’accusée.
Une salle bondée, qui a attira un public venu de Moscou et de Saint-Petersbourg et qui fit écrire au narrateur : « Oui, je suppose que nos dames étaient satisfaites : le spectacle était de choix. »

et alii dit: à

« Les enfants de la balle » À l’origine, on nommait ainsi les enfants des paumiers (fabricants des balles), réputés pour leur pratique du jeu depuis leur plus jeune âge. Les comédiens jouant parfois leurs pièces dans les salles de paume, leurs enfants qui exerçaient le même métier furent ainsi surnommés. Cette expression a donc eu les deux sens : celui d’une personne exerçant la même profession que ses parents et celui de comédien ou, plus généralement, artiste.
https://www.le-mot-juste-en-anglais.com/2021/06/%C3%A0lheure-m%C3%AAme-o%C3%B9-le-joueur-%C3%A9co.html?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed%3A+typepad%2Fle-mot+%28Le+mot+juste+en+anglais%29

Jazzi dit: à

JEAN ANOUILH

L’abjuration de Jeanne

Dans la pièce L’Alouette, Jean Anouilh (1910-1987) met en scène le procès de Jeanne d’Arc, illustré des actions et des personnages les plus notables de sa brève existence. Ainsi le spectateur, outre les acteurs du procès, retrouve-t-il sur scène, à l’occasion de tableaux joués insérés dans le corps de la pièce, les parents de Jeanne, le roi Charles VII et ses principaux compagnons d’arme. En bon auteur dramatique, le célèbre auteur d’Antigone, se basant sur l’épisode réel de l’abjuration de Jeanne, le 14 mai 1431, n’hésite pas à nous réserver un coup de théâtre final, au moment même où l’évêque Cauchon lisait la sentence définitive qui la condamnait à être brûlée vive. C’est alors que Jeanne, effrayée et se sentant totalement abandonnée, déclare subitement qu’elle renonce à ses apparitions et, désireuse de retourner au sein de l’Église, entend bien se soumettre à ses juges. Mais peu après, dans sa cellule, devant Warwick venu la féliciter de la sagesse de sa décision, Jeanne, lui demande : « Cela aurait été mieux, n’est-ce pas, si j’avais été brûlée ? » Ajoutant aussitôt, inquiète : « Qu’est-ce qui va me rester, à moi, quand je ne serai plus Jeanne ? »

« WARWICK

Ils ne vont pas vous faire une vie très gaie, certainement, tout au moins au début. Mais vous savez, les choses s’arrangent toujours, avec le temps.

JEANNE, murmure.

Mais je ne veux pas que les choses s’arrangent…
Je ne veux pas le vivre, votre temps…

Elle se relève comme une somnambule regardant on ne sait quoi au loin.

Vous voyez Jeanne ayant vécu, les choses s’étant arrangées… Jeanne délivrée, peut-être, végétant à la Cour de France d’une petite pension ? (…)

JEANNE, qui rit presque, douloureusement.

Jeanne acceptant tout, Jeanne avec un ventre, Jeanne devenue gourmande… Vous voyez Jeanne fardée, en hennin, empêtrée dans ses robes, s’occupant de son petit chien ou avec un homme à ses trousses, qui sait, Jeanne mariée ?

WARWICK

Pourquoi pas ? Il faut toujours faire une fin. Je vais moi-même me marier.

JEANNE, crie soudain d’une autre voix.

Mais je ne veux pas faire une fin ! Et en tout cas, pas celle-là. Pas une fin heureuse, pas une fin qui n’en finit plus…

Elle se redresse et appelle :

Messire saint Michel ! Sainte Marguerite ! Sainte Catherine ! vous avez beau être muets, maintenant, je ne suis née que du jour où vous m’avez parlé. Je n’ai vécu que du jour où j’ai fait ce que vous m’avez dit de faire, à cheval, une épée dans la main ! C’est celle-là, ce n’est que celle-là, Jeanne ! Pas l’autre, qui va bouffir, blêmir et radoter dans son couvent – ou bien trouver son petit confort – délivrée… Pas l’autre qui va s’habituer à vivre… Vous vous taisiez, mon dieu, et tous ces prêtres parlaient en même temps, embrouillant tout avec leurs mots. Mais quand vous vous taisiez, vous me l’avez fait dire au début par Monseigneur saint Michel, c’est quand vous nous faites le plus confiance. C’est quand vous nous laissez assumer tout seuls.

Elle se redresse soudain grandie.

Hé bien j’assume, mon Dieu ! Je prends sur moi ! Je vous rends Jeanne ! Pareille à elle et pour toujours ! Appelle tes soldats, Warwick, appelle tes soldats, je te dis, vite ! Je renonce à l’abjuration, je renonce à l’habit de femme, ils vont pouvoir l’utiliser leur bûcher, ils vont enfin l’avoir leur fête ! »
(« L’Alouette », Folio 336, © Jean Anouilh et Editions de la Table Ronde, 1953)

rose dit: à

Mais Omar Sy a été choisi pour le personnage de Leblanc. 🙄🏃🏿‍♂️🤗

Petit Rappel dit: à

Sorano fut Cyrano. Pas donné à tout le monde. Et face à lui, Françoise Christophe, dont la performance pulvérise les Roxane faméliques du type Anne Brochet….

Bloom dit: à

« Rhône Poulenc! »
Les amateurs du concombre masqué comprendrons l’allusion.
Aujourd’hui on a le choix choisir entre concombres calibrés, décombres à peines masqués (« front » de gauche) et cons démasqués (le reste).
RIP Mandryka et merci de m’avoir vraiment bien fait rire!

Bloom dit: à

on a le choix choisir entre…

trop de choix tue le choix…

Marie Sasseur dit: à

« Esprit du mardi » es-tu là.

At last, merci Passou de nous permettre, contre vents ( mous) et marées basses ( et putrides) ,de soutenir des  » proches ».

Rideau ?
A lever!

Voici Victor on the rocks.

https://youtu.be/6tfrfvx9Dpk

et alii dit: à

excusez-moi, demain grand anniversaire;mais si j’ai entendu le monologue de Molly dans un petit théâtre

Jazzi dit: à

Nabokov : « N’oublions jamais que Dostoïevski est avant tout un auteur de romans policiers… un maître du suspens. »

Très juste pour « Les Frères Karamazov », qui se lit comme un polar… métaphysique !

et alii dit: à

ÉCRIT PAR ROSECAP
13 MARS 2016
HAPPENING, PERFORMANCE ET THÉÂTRE : DES MÉDIUMS QUI S’INFLUENCENT
On assimile souvent la performance au happening inventé par Allan Kaprow en 1957. Le happening désigne un événement en général, incluant différents éléments artistiques et qui réclame l’intervention du public. Dans 18 happening in six parts donné à la galerie Reuben à New York,
https://thtreart.wordpress.com/2016/03/13/performance-et-theatre-une-influence-reciproque/

Bloom dit: à

Comment était la mise en scène, et alii?
Dommage que le nom de la traductrice/ du traducteur ne soit pas mentionné, car c’est un texte exigeant (j’aurais traduit « my mountain flower » par « ma fleur des montagnes », et « all perfume » par « tout parfumés »…

et alii dit: à

@Bloom
il n’y en avait pour ainsi dire pas; juste un lit et une chaise et des tas de « fringues? couvertures?
C ETAIT à Aix en provence une petite salle, presque sans éclairage, d’ un « complexe culturel »; j’y avais entraîné des « copains » psys en hosto: »le chef protesta que « molly  » était trop hystérique ; je n’étais pas d’accord!

et alii dit: à

adaptation de Yalom I

Deux vies complètement opposées que Benoît Weiler, metteur en scène, comédien et médecin, va nous dévoiler dans une mise en scène symbolique qui va associer la danse, la vidéo et la musique au théâtre proprement dit.
https://espaces-culturels.fr/le-probleme-spinoza/

et alii dit: à

vous savez, Bloom, ma fille est née le 16 juin et après coup, en y pensant (et comme j’avais supplié mon gynéco qu’il déclenche),j’ai considéré que j’avais fait un super coup de théâtre!

Janssen J-J dit: à

Vous invite à la 50e éd. du festival baroque de Saintes entre les 17 et 24 juillet prochains…, toujours dirigé par Ph. Herreweghe (CVG)…
Y serai du 19 au 22… Fus élevé à mode de cette musique naissante durant mes20 et 30 ans… Et à 66, vais oufl, enfin pouvoir m’y replonger avec délices (à St pierre et à l’Abbaye aux dames)… Ne fus jamais disponible entre temps, en juillet à cause du boulot…
Jetez un oeil au programme… just for the fun !
Bàv,
https://www.abbayeauxdames.org/festival-de-saintes/

et alii dit: à

Le best-seller du neurologue américain Oliver Sacks, intitulé L’Homme qui prenait sa femme pour un chapeau, est paru en 1985. La célèbre adaptation théâtrale réalisée par Peter Brook a largement contribué à sa reconnaissance en France. Cet ouvrage décrit par le menu les dysfonctionnements encore inexpliqués du cerveau humain. Le compositeur anglais Michael Nyman (qui doit notamment sa renommée internationale auprès du grand public à la musique du film de Jane Campion, La Leçon de piano, Palme d’or à Cannes en 1993) en a fait un opéra en 1986, après la mort de Monsieur P. Il a rencontré sa femme et a décidé de raconter son histoire.
ON DOIT RECONNAÏTRE QUE Monsieur P a rencontré des auteurs!
http://www.theatre-cornouaille.fr/news/74-e-15-16/311-l-homme-qui-prenait-sa-femme-pour-un-chapeau

Janssen J-J dit: à

@ racontpatavi dit @txfl : raconte-y ta vie et ton accouchement déclenché pour la 3e fois, on ne s’en lasse pas… de comprendre ce trauma originel… Pour ma part, je préfèrerais le voir mis en scène que de lire ce « coup de théâtre » sur du papier virtuel… A la rdl, on n’entend pas toujours bien les cris de douleur…
Bàv, RPTV

et alii dit: à

ma vie n’est née à ce monde qu’une fois , en criant normalement(comme tout bébé) et va très bien; elle est mariée, a un fils qui est aussi « normal » et sa mère n’a aucun souci de travail ni de compagnie, bien qu’elle n’ait pas fait une école du cirque comme elle le désira;elle a eu un site d’abord sur son travail personnel et sa personne; maintenant ,elle ne cherche pas, elle non plus, d’aide pour « causer »

et alii dit: à

ma fille a plus de scènes aujourd’hui que les fermiers erdéliens en mal de théâtre de guerre qui ne mobilisent plus que les commères pas joyeuses qui se verraient en windsororité

rose dit: à

Mon psychiatre, bouleversé que ma mère réussisse à retourner vivre chez elle.
M’a parlé de Alceste à bicyclette, sur l’île de Ré où l’un Christophe Lambert (émoticône qui louche ❤❤❤) convainc l’autre Lucchini de reprendre le rôle du Misanthrope.
Il ne veut pas puis finalement il veut. (C p’t-être une fille Lucchini ???)

et alii dit: à

Ric Burns a filmé Oliver Sacks dans les derniers mois de sa vie alors que, atteint d’un cancer, il se savait condamné. Nourri de ses archives personnelles, des témoignages de ses amis et patients, mais surtout de son propre talent de conteur, ce portrait en forme de testament joyeux raconte, entre autres, le long combat qu’il a livré
pour se libérer de ses angoisses et de ses addictions. On le voit dans les années 1960,
fraîchement arrivé à San Francisco après avoir fui un Londres homophobe dans lequel il étouffait. Assoiffé de liberté, mais enclin à l’autodestruction, le jeune médecin se déprendra des amphétamines grâce à une psychanalyse qui durera près de cinquante ans. Ses failles intérieures, estimait-il, lui ont permis de mieux comprendre celles de ses patients, et de nouer avec eux des relations pleines de richesse. Cette immersion sensible dans la vie et l’œuvre d’un insatiable chercheur se referme sur un poignant adieu.
https://www.youtube.com/watch?v=93WVSd6bN7A

Marie Sasseur dit: à

« elle est mariée, a un fils qui est aussi « normal »  »

Et Alien des fois, il fait peur…

Marie Sasseur dit: à

Il faut surtout garder les guillemets à  » normal », vieux chameau, et bien les indiquer a l »oral; ça vous évitera de vous faire incendier en public.

puck dit: à

Jazzi, merci pour cet extrait de la nouille sur Jeanne d’Arc.

Jeanne d’Arc rappelle cette pensée de Pascal qui dit un truc du genre que « les hommes sont si nécessairement fous que ce serait être fou, par un autre tour de folie, de n’être pas fou ».

avec Jeanne d’Arc on se dit soit elle était pas folle et c’est nous qui le sommes, soit elle l’était et nous aussi.

je préfère l’option 2.

puck dit: à

quand on ouvre un livre d’histoire à n’importe quelle page cette folie humaine nous saute à la figure.

mais si on l’ouvre à l’épisode Jeanne d’Arc cette folie prend de suite une autre dimension.

après l’avoir appris à l’école on espère tomber un jour sur un type qui nous dira que tout cela n’était pas sérieux, que ce n’était qu’une plaisanterie, hélas, c’est comme pour les aventures de Jésus : ce jour n’arrive jamais.

Jazzi dit: à

Moi j’ai jamais consulté, mais visiblement les psys ne sont pas au chômage technique avec les erdéliens !

Jazzi dit: à

Jeanne d’Arc me parait l’élément le plus sobre et sain d’esprit au coeur d’une société en folie, puck.

et alii dit: à

la Marie, faites vous des frisettes ou des anglaises, et trouvez vous l’homme de vos rêves , qui n’est apparemment pas sur la RDL qui en est désolée, vraisemblablement :bonne chance !Awakening the Mind: A Celebration of the Life and Work of Oliver Sacks
https://www.youtube.com/watch?v=nnw64dKEjSY

puck dit: à

pour info (encore que je ne vois pas trop qui cela pourrait intéresser ici) le 2ème volume des essais et conférences de Brentano vient de paraitre chez Vrin :

encore que ça ferait le plus grand bien à certains ici de le lire :

« Les textes sur la logique, l’éthique et l’esthétique proposent non seulement des applications de la psychologie descriptive au domaine du jugement, de la connaissance morale et des émotions déclenchées par les représentations du beau, mais aussi des développements de la psychologie génétique dans le domaine de l’esthétique ainsi que des réflexions politiques et sociales du point de vue descriptif. »

http://www.vrin.fr/book.php?code=9782711628582

Bloom dit: à

Bloom, ma fille est née le 16 juin

Un seul mot: « YES ».

J’avais le projet de faire venir une actrice du nord de l’Irlande pour jouer le texte en VO surtitrée, mais le covid s’est chargé de tout torpiller.
L’na prochain serait l’idéal (centenaire de la publication) mais c’est un peu short & l’on est loin d’être tirés d’affaire.

puck dit: à

des Jeanne d’Arc il n’y en a eu qu’une dans toute l’histoire de France, cette exceptionnalité fait qu’on y croit, s’il y en avait eu une douzaine personne n’y croirait.

par contre si nous vivions dans un monde où toutes les femmes entendent des voix qui leur disent qu’il faut partir en guerre contre les anglais, dans ce cas, la seule femme qui n’entendrait pas ces voix pourrait, éventuellement, être considérée comme une Sainte Femme.

ça fait penser à un sketch des Monty Python, en fait j’aurais en être j’aurais été le meilleur de la bande…

Bloom dit: à

Ph. Herreweghe

Somptueuse Passion selon St M.
Saintes, hôtel sympa près de la rivière, ambiance d’autrefois.
Très bon souvenir d’étape sur le chemin du Portugal.

D. dit: à

Je ne comprends plus. C’est la fille de qui qui est née le 16 juin ? Et pourquoi ?

racontpatavi dit: à

@ 3J,
A Saintes, il y a de la tromperie matrimoniale plein le monument patrimonial, en musique s’il vous plait!
Si, si, si.

et alii dit: à

la marie, tranquillisez-vous, je ne cherche ni un homme , ni une femme, ni une fleur, ni un éléphant ; et surtout pas un clone de la erdélie ,et de ses acronymistes patentés ou non; je vous souhaite les rencontres de prestige qui vous apporteront le salut auquel vous avez surement droit, vous aussi , et beaucoup de surprises de saison sans bav er ni bav ure ! laissez votre bavoir sur votre chaise en sortant!l’homme de service saura quoi en faire

Marie Sasseur dit: à

Et Alien, une fois qu’on vous retire le masque, y’a plus rien qu’un vieux réduit à la forme la plus bestiale de la com’, de qui pratique le small talk devant un écran. Votre collec’ de psycho-magazine, vous pouvez la brûler, lol.

Marie Sasseur dit: à

Je cherche un Homme oui, comme l’autre avec sa lanterne…😊

et alii dit: à

là, on l’a déjà expliqué « je cherche un homme » , et même parlé de « je ne cherche pas, je trouve »!
ne ramenez pas des vessies NRPDV, par pitié!

Marie Sasseur dit: à

Sur vos conseils, -déjà anciens-, Et Alien, j’avais acheté au moins 4 bouquins de O. Sachs, comme vous étiez  » intéressant » à le signaler alors sur la rdl; je crois d’ailleurs que les lecteurs du Golem de Passou pourraient s’en souvenir.

Je ne sais pas quoi en faire du coup de ces bouquins de Sachs, qui ne correspondent pas du tout à mes centres d’intérêts.

et alii dit: à

Qui a peur de Virginia Woolf ? (Who’s Afraid of Virginia Woolf?) est une pièce de théâtre en trois actes d’Edward Albee présentée pour la première fois à Broadway, au Billy Rose Theater le 13 octobre 1962. La distribution originale se compose de Uta Hagen (Martha), Arthur Hill (George), Melinda Dillon (Honey) et George Grizzard (Nick), dans une mise en scène d’Alan Schneider. Henderson Forsythe et Mercedes McCambridge ont aussi joué dans cette mise en scène.
QUE JE N’AI PAS VU
https://fr.wikipedia.org/wiki/Edward_Albee

Jibé dit: à

Janssen J-J dit: à
Vous invite à la 50e éd. du festival baroque de Saintes entre les 17 et 24 juillet prochains…, toujours dirigé par Ph. Herreweghe (CVG)

JJJ, c’est bien tentant, et quel cadre! On peut en outre y passer une nuit insolite, ça le fait. Moi aussi j’aime cette musique, elle apaise.
Me rappelle des phrases sublimes que Duby avait dites sur le baroque, son phrasé, sa mesure, sa mathématique.

Bloom, le procès de Ulysses, merci du lien, très bienvenu. Ecouté le début, s’annonce très bien.

et alii dit: à

Pour le grand public, le nom d’Edward Albee restera associé à sa tragédie Qui a peur de Virginia Woolf ?, jouée On Broadway de 1962 à 1964 et reprise encore la saison dernière à Paris. Mais Albee est également l’auteur d’une trentaine d’autres pièces, qui vont du théâtre de l’absurde à l’hommage, de l’autobiographie à l’adaptation. Très prisé en Europe, d’une ambition extrême pour son art, il demeure l’un des classiques du théâtre américain du XXe siècle.
Edward Franklin Albee III s’est éteint le 16 septembre, à 88 ans, dans sa maison de Montauk à Long Island, N.Y., après une courte maladie et au terme d’une brillante carrière d’auteur dramatique, complétée de mises en scène et de semestres d’enseignement à l’université. Il a toujours œuvré pour former à l’exigence esthétique et à la lucidité, sans avoir jamais l’appui des critiques new-yorkais qu’il compare plaisamment à Attila le Hun.
https://www.en-attendant-nadeau.fr/2016/09/27/edward-albee-dernier-acte/

et alii dit: à

Depuis la fin du XVIIIe siècle, et l’éloignement relatif sur scène de leurs gloires tutélaires, les théâtres soumis aux stéthoscopes de Diafoirus de plus en plus stridents souffriraient d’une décadence fatale. Crise des théâtres, comme on dirait crise de nerfs : la maladie est d’abord mentale, démontre avec brio Pascale Goetschel, un large éventail de documents à l’appui. Les discours sur la maladie du théâtre servent de fil conducteur à une étude des théories politiques, sociales et littéraires qu’ils articulent. On ressort de cette traversée des siècles admiratif, un peu étourdi par l’ampleur et la minutie de l’enquête fournie par cette autre histoire du théâtre.
Pascale Goetschel, Une autre histoire du théâtre. Discours de crise et pratiques spectaculaires. CNRS Éditions, 407 p., 27 €
https://www.en-attendant-nadeau.fr/2021/02/08/agonies-theatre-goetschel/

D. dit: à

Me répondez surtout pas.

Bloom dit: à

D’Albee, bien plus fort & moins verbeux que Who’s afraid of V. Woolf (dans la version originale des 3 petits cochonsversion Disney, c’est ‘Who’s afraid of the big bad wolf?’), ZOO STORY, une parabole sur la défense du pré carré, en l’occurrence un banc rectangulaire à Central Park. Bel exemple de conflit de classe, aussi
Short and not sweet at all!

Janssen J-J dit: à

Je me réjouis que quelques erdéliens rendent hommage à Mediolanum Santonum, ma ville natale. Merci @ Bl., à qui je rappelle que la rivière en question est un fleuve côtier, où se mire le magnifique arc de triomphe de Germanicus ; @ RPTV que l’Abbaye aux Dames ne fait plus d’histoires sur les adultères locaux et lacustres ; @ jzmn que vous ne vous aviez pas encore parlé de votre goût pour le baroque… et @ lii qu’il n’y a pas de psys lacaniens dans cette contrée. (Inutile d’y venir manger son chapeau melon et ses bottes en cuir, pas le genre OS !)… NB / Beaucoup de gentlemen farmers y sont devenus des spécialistes de Bach et de Buxtehude, cela dit et nonobstant, Voui. La « messe en si » qui doit clore le festival est hélas overbookée, et je vais manquer plein des spectacles les plus courus par nos parigots baroqueux désœuvrés qui nous raflent tout, à des prix prohibitifs, comme d’hab à Avignon… ! Cela dit, FC et FM font toujours d’excellentes retransmissions des concerts saintongeais de juillet, ainsi que la chaine Mezzo 167… (parfois en direct)… Bien à vous,

Janssen J-J dit: à

@ Jibé, Mes excuses, Jibé, je viens encore de vous confondre avec Jzmn… Ce qui n’enlève rien à ma gratitude pour votre sympathique message… Bàv

B dit: à

En échange, recevez le programme des réjouissances, ici, enfin pas très loin. Sans compter qu’un peu plus au nord de la côte il y aura aussi un festival , je n’y vais plus, il faudrait tout reprogrammer au milieu des champs. La Roque d’Antheron doit aussi valoir le détour, Fr Musique pense à nous en faire profiter un peu.

https://www.jazzasete.com/15juillet/feed/

et alii dit: à

un petit retour sur la RDL/
C’est un théâtre au bord de l’eau. D’ailleurs, on l’appelle comme cela quand on ne dit pas Vidy. Cet endroit semblable à peu d’autres est à Lausanne et à l’entracte, ou au souper, on peut effectivement tremper l’orteil dans le Léman. On dit que le miracle de ce lieu tient à cette proximité, à ce concept du Théâtre-Maison qui a longtemps été l’apanage du théâtre russe.
https://larepubliquedeslivres.com/gonzalo-du-lac-le-perturbateur/

et alii dit: à

LE MYTHE!
Comment raconter les derniers jours d’un condamné? L’écrivain Jérôme Garcin, auteur du « Dernier hiver du Cid » (Gallimard, novembre 2019), retrace la naissance et la fin d’un mythe en la personne de Gérard Philipe.

Janssen J-J dit: à

un de mes bons potes, critique de jazz sur cette chaine de radio et ce site … La connaissez vous ?… l’est toujours à la pointe de l’actu jazzistique…
https://couleursjazz.fr/fr/
Merci pour Sète… et pour Marciac dans le Gers… Saintes Marciac Sète, -> la diagonale qui peut le faire durant la période estivale du déconfinement libérateur !… (l’an prochain ?)
Bàv,

B dit: à

Saintes, hôtel sympa près de la rivière, ambiance d’autrefois.

J’ai à grand peine suivi l’échange d’arguments au début de ce billet, un peu comme un spectateur qui n’aurait aucune compétence au tennis regarderait admiratif la finale de Roland Garros. Quel débat et quelle culture que la vôtre. Ceci étant sans aucune volonté d’espionnage ni d’ingérence dans votre espace privé, l’hôtel que vous mentionnez se situe à Gagnepain la rivière, effectivement, plutôt sympa.

B dit: à

En tout cas, si ce n’était pas ce lieu, c’est tout à fait le genre d’endroit où j’aimerais séjourner. Question : avec qui faut il s’allier pour en bénéficier ? Seule, le gout vient à manquer pour tout . Quel intérêt quand il n’y a personne avec qui partager une parenthèse hors du temps, hors du monde et de son bruit infernal.

Soleil vert dit: à

Jack London : Construire un feu

… Où l’on cause d’expérience-limite …

Bloom dit: à

Effectivement 3J, mais c’est un détail. Certaines langues ne font pas le distingo, comme vous le savez. C’est un joli cours d’eau, et c’est ce qui importe.

et alii dit: à

bien sur MARCIAC, on peut l’écouter à la radio et mieux d’y aller! je l’ai fait!

MC dit: à

Sasseur si vous ne nous supportez pas, il est encore temps de ne plus s’adresser à nous, de filer sur unautre blog , ou de consulter en cas très probable d’ulcère à l’estomac. Cela nous economisera des réponses inutiles de et une psychanalyse de comptoir. On passera sur ce grand savoir scientifique autoproclame mais que personne n’a jamais vu. MC

et alii dit: à

hélas, l’Abbaye aux Dames, je marche à peine , et aucune opération envisageable ;c’est épuisant , même pour le souffle; mais allez-y et racontez nous, et videos please!

Marie Sasseur dit: à

Lourdaud, vous concernant, la messe est dite il me semble.

puck dit: à

D !!!!! moi je te réponds parce qu’on se comprend tous les deux, alors que tous les autres ils nous comprennent, sauf que nous non plus on les comprend pas.

c’était quoi ta question ? f=1/t ? à la place de f = 1/L ?

une fois de plus t’as raison, sauf « t » c’est la période exprimée en temps alors que « l » c’est la longueur d’onde exprimée en mètre.

par exemple quand tu découpes tes courgettes pour faire une ratatouille, on va dire que tu fais ça de façon « stable », hé à chaque fois que tu chtac chtac chatc chtac découpes tes morceaux de courgettes t féraquence de découpage de ta courgette est égale à l’inverse du temps que mets pour découper chaque morceau, là tu peux écrire f=1/t, alors que si tu prends en compte la taille de chaque morceau de courgette, bien sûr en conservant ton état de stabilité permanente,hé bien ta fréquence sera l’inverse de la taille de chaque morceau de courgettes pour ta ratatouille auquel cas tu pourras dire que f =1/L.

maintenant si tu préfères faire une omelette aux courgettes ou même un tian de courgettes tu peux conserver les mêmes équations, c’est ce qu’on appelle des lois universelles, ça veut dire que ça marche pour tous les plats.

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