de Pierre Assouline

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Luchino et Visconti

Luchino et Visconti

On ne saurait mieux justifier la nécessité du portrait d’un artiste en contrepoint, en complément, en prolongement mais non à la place d’une biographie, que par la lecture de précieux Luchino (traduit de l’italien par Jean-Paul Manganaro, introduction de Giovanni Agosti, 85 pages, 15 euros, Cahiers de l’Hôtel de Gallifet) de Giovanni Testori. C’est bien de Visconti (1906-1976) qu’il s’agit mais manifestement « Luchino » suffit comme s’il n’y en eut jamais qu’un. La bibliographie consacrée au cinéaste est pourtant abondante mais justement, elle est plus cinéphilique qu’humaine. Or ce que ce petit livre à l’écriture étincelante apporte, c’est un tremblé d’émotions, un feuilleté de sensations, un bouquet de choses vécues. Si cela ne modifie pas la vue d’ensemble, chaque détail l’enrichit de perceptions invisibles insoupçonnées.

Poète, dramaturge, romancier, historien de l’art et critique littéraire, l’auteur (1923-1993) fut son ami et son compagnon de travail à partir de l’Arialda (1960), tragédie populaire de Testori mise en scène par Visconti qui déclencha de vives polémiques lancées par les milieux catholiques contre « l’obscénité » et « la perversité » dans l’exposition des amours homosexuelles. L’écriture de ce portrait fut entreprise au début des années 70 entre la sortie de Mort à Venise et les préparatifs de tournage de Ludwig. En ayant eu vent, il est probable que Visconti l’ait mal pris puisque les deux hommes se sont publiquement affrontés et brouillés à ce moment-là. Ils conclurent un gentleman’s agreement en vertu duquel le manuscrit devait être détruit. Manifestement, Max Brod a fait école et l’on ne peut que s’en féliciter.

Il serait vain d’y chercher des informations inédites et croustillantes encore que le livre n’en manque pas. Il obéit à une autre nécessité : mettre à nu la poétique de Visconti en en revenant toujours à l’homme, ses contradictions, ses névroses, ses angoisses, ses inhibitions. A plusieurs reprises, il insiste sur la nature « très lombarde » et « très milanaise », voire « lourdement et bruyamment lombarde » de son personnage sans que ce soit nécessairement péjoratif- d’autant que Testori était lui-même milanais mais d’un tout autre milieu. A croire que cette double qualité par lui mise en avant s’aggrave lorsqu’on a affaire à un aristocrate à l’orgueil blasonné dont la famille possédait de tous temps sa loge à la Scala, un jeune homme déjà tout de hauteur et de certitude princières qui avait grandi dans l’atmosphère du mélodrame et qui, avec le temps, fera spectacle de toute sa vie fut-il privé, intime dans ses relations amoureuses (Alain Delon, Franco Zefirelli, Helmut Berger…) laissant libre cours à un tempérament de Pygmalion.

Sous sa plume et dans ses réminiscences, Visconti apparait comme un homme au travail, tout le temps, n’émergeant d’un projet en finition pour se jeter aussitôt dans un autre ; un provocateur prêt à tout pour fuir le spectre de l’ennui bourgeois ; mais aussi un homme doté d’une patience et d’une endurance remarquables lorsqu’il mettait son génie au service des autres, des acteurs, de l’équipe quand bien même cela devait aboutir au mûrissement de son œuvre. Testori souligne à raison son flair inné dans la distribution des rôles sur les scènes de théâtre ou d’opéra comme sur les plateaux de cinéma. Visconti n’aimait rien tant que rapprocher des personnalités opposées tant par éducation que par nature. Ainsi pour l’Oreste de Vittorio Alfieri qu’il monta au Quirino à Rome en 1949, qu’on en juge : Ruggero Ruggeri (Egiste), Vittorio Gassman (Oreste), Rina Morelli (Electre), Paola Borboni (Clytemnestre) et Marcello Mastroianni (Pylade).

Le portrait du collectionneur en Visconti tel qu’il le brosse est celui d’un accumulateur qui jouit d’acheter et de posséder avant de se désintéresser aussitôt. Il recherche l’émotion ; une fois celle-ci dissipée lorsque l’objet désiré et acquis a trouvé sa place, il en recherche une autre aussitôt. Sa maison, qui déborde pourtant de milliers d’objets chinés çà et là, reflète une triste image de vide absolu, reflet de l’intime solitude de son propriétaire. C’est un artiste, un vrai en ce que la technique et son habileté, une fois maitrisées, ne l’intéressent pas. Seule le retient la grâce qui parfois lui fait cortège. L’auteur ne nous cèle rien des doutes du maestro dont les Français ont tendance à voir la carrière critique semée de roses alors que ce ne fut pas toujours le cas, notamment au début des années soixante lorsqu’une nouvelle avant-garde dicta le ton du jour. Testori apporte beaucoup à notre intelligence du créateur lorsqu’il repère les moments où son destin tourne sur ses gonds : à la mort de sa mère ; au moment où il s’apprête à passer sept années à se consacrer fanatiquement à sa passion des chevaux de course qu’il élevait depuis 1929 et qu’il baptisait des noms de Sanzio ou de Lafcadio (merci, Gide !) d’où son admiration pour les toiles équines de Géricault ; à la vente de son écurie en 1935 ; à son obsession quasi amoureuse pour les chiens rugissants vus comme des gardiens de sa solitude et que l’auteur, radicalement hostile à ces bêtes, tient pour la plus exacte incarnation de « l’arrogance de la Renaissance » en Visconti car ce sont de grands chiens dont la musculature, la férocité, la carrure évoquent ceux peints par Mantegna dans la chambre des Époux au Palais ducal de Mantoue.

Lorsqu’un livre venu d’ailleurs nous enchante par sa finesse, on ne sait s’il faut en l’auteur ou le traducteur dans la mesure où l’on n’a pas lu l’original. Sauf que certains traducteurs possèdent si bien leur métier, comme l’en atteste leur œuvre de passeur, qu’un style s’en dégage fut-il mis à chaque fois au service de l’auteur. Le cas de Jean-Paul Manganaro, traducteur notamment de Gadda dont il est un spécialiste, Calvino, Goldoni, Pasolini, Carmelo Bene, Pirandello, et de… la nouvelle version du Guépard de Lampedusa, jugée rigoureuse, sensible et fidèle au phrasé lyrique et baroque de l’original, ce qui nous ramène à notre héros qui fit de ce roman un chef d’œuvre sur pellicule. Il use d’une langue précise, aiguë, acérée même si parfois, quelque chose nous échappe de ce qu’il a voulu faire passer. Ains à propos de la puissance dramatique de ses mises en scène de théâtre lorsqu’il est question d’un « symphonisme torve et sussultoire ». A côté de cela, on trouve des pages lumineuses sur la nature si particulière du silence chez Visconti, condensation si particulière du drame et de la menace, qui n’annonce pas une pause mais une tension. Dans l’ensemble, ce portrait du créateur nous invite à envisager autrement ses oeuvres. Par exemple Mort à Venise comme un beau film muet…

Chez cet homme, et seul un proche comme Testori pouvait mettre cette tension à nu, tout s’articule en permanence sur deux pôles : l’aristocrate y côtoie en permanence le communiste quand bien même cette relation dialectique, le populisme et la noblesse, la langue de Dante et le parler milanais, finirait par le confondre. Je me souviens de ce que me racontait Henri Cartier-Bresson à ce sujet. Visconti et lui s’étaient connus grâce à Jean Renoir. Le cinéaste les avait recrutés pour être assistants aux côtés de Jacques Becker et de deux autres lors du tournage de Partie de campagne en 1936. Mais pour le film suivant La vie est à nous réalisé la même année, puis pour la Règle du jeu, il gardera sensiblement la même équipe technique à l’exception de Visconti renvoyé chez sa mère en son palais :

« Il nous snobait et partageait rarement nos repas, préférant rentrer à Paris pour aller au restaurant. D’ailleurs, il ne couchait pas dans les petits hôtels de campagne où nous logions. Il rentrait chaque soir dans la capitale pour dormir dans un palace. Cette attitude passait mal auprès de l’équipe » se souvenait Cartier-Bresson.

Visconti ayant mis en scène cinq opéras interprétés par Maria Callas, on guette l’analyse de leur relation.  Elle ne déçoit pas même si on aimerait en lire davantage sur la transformation de la cantatrice en actrice, l’évolution de l’alliance entre la gorge et les gestes d’abord gauches puis actifs, grâce à son lien avec lui. A son propos, et à celui de Birgitt Nilsson, Testori écrit :

« Qui, travaillant avec Luchino, n’est pas en quelque sorte resté pris dans ses filets ? »

Étrangement, Luchino m’a renvoyé au scénario écrit par Visconti avec Suso Cecchi d’Amico pour son grand projet avorté adapté d’A la recherche du temps perdu. 363 pages écrites en français, 98 scènes, soit sur le papier 4 heures de film… La dernière montre Marcel au lit, cerné par ses manuscrits ; et, alors qu’il ferme les yeux pour toujours en se laissant envahir par ses souvenirs d’enfance, une voix off : »Longtemps je me suis couché de bonne heure… ». Visconti, que toute son oeuvre, sa personne et son âme destinaient à tourner ce film plutôt qu’un autre, savait que sa transposition perdrait la musicalité proustienne mais il espérait bien pénétrer dans le labyrinthe de l’auteur pour dire avec des images la tristesse, la jalousie, une attitude, un souffle d’air… Visconti-Proust « ça allait de soi » comme disait Nicole Stéphane, la productrice de ce non-film. C’était en 1971. Tout était prêt, le financement bouclé, les contrats signés, le script écrit et Sylvana Mangano en Guermantes, Alain Delon en narrateur, Helmut Berger en Morel, Marlon Brando en Charlus, Simone Signoret en Françoise, Edwige Feuillère en Verdurin et la Garbo elle-même en Reine de Naples, tout ce beau monde habillé par Piero Tosi sous les yeux d’une Albertine qui aurait été une comédienne inconnue. On peut imaginer ce qui aurait pu être mais qui n’a pas été : la magnificence du Guépard sans les défauts de Mort à Venise. Et puis au dernier moment ça ne s’est pas fait. A la place, il y a eu Ludwig. Pourquoi ? Visconti ne s’en est jamais expliqué vraiment. On invoque des raisons personnelles. Parce que c’est comme ça. Le vrai motif est dans son rapport au temps si proustien : l’idée que quelque chose vient trop tard. la nostalgie du prince Salina, la mélancolie du professeur Aschenbach sont celles d’un Bergotte bouleversé à en mourir par la Vue de Delft.

Giovanni Testori insiste sur le souci de l’authenticité la plus maniaque dont Visconti faisait preuve notamment lors du tournage du Guépard, remplissant les tiroirs des commodes de vêtements d’apparat, demandant aux aristocrates de la région de jouer leur propre rôle en participant à la danse. A la fin du film, si vous avez du mal à le quitter tant il est difficile de se déprendre de son atmosphère, de ses personnages, de son climat, de sa couleur même, plongez-vous non plus seulement dans le Luchino de Testori mais aussi dans la passionnante biographie de référence de Laurence Schifano Visconti. Les feux de la passion parue en 1989 en poche dans la collection Champs Contre-Champs de Flammarion. On y apprend beaucoup sur la genèse du film, l’inspiration proustienne pour le bal, l’influence du Verga des Malavoglia. On sait que Visconti s’est identifié au personnage principal, le prince Salina puissamment interprété par Burt Lancaster (à défaut de Brando…), auquel Lampedusa avait prêté beaucoup de lui-même. Mais il y a une réflexion de l’écrivain que le cinéaste n’aurait pu faire sienne, bien qu’ils fussent tous deux aristocrates :

Le seul pêché que nous ne nous pardonnons pas, nous autres Siciliens, c’est tout simplement l’action. 

    Le Visconti de Laurence Schifano est exemplaire. Finesse de l’écriture, sensibilité, empathie, originalité, érudition cinéphilique, mise en contexte… Tout y est de ce qui fait le meilleur d’une biographie. Au diapason de son héros, aristocrate d’âme et de coeur sinon de blason, alliage secret de charme et d’acuité, rare alchimie de sens de l’Histoire et d’intelligence de l’art, qu’elle fait sinuer en son siècle dans des eaux troublées entre son fleuve d’origine et celui vers lequel il n’a cessé de tendre. La réflexion d’outre-tombe de Chateaubriand placée en épigraphe dit bien cet écartèlement entre ancien et nouveau monde, le trop connu mais si attachant et l’inconnu mais si attirant.

Dans un ultime chapitre en manière d’essai, rajouté dans l’édition de poche et intitulé « La part de l’ombre », Laurence Schifano engage à attaquer la montagne Visconti plus seulement par la face Proust ou la face Thomas Mann. Ce nouveau chapitre vaut à lui seul le détour, en sus du reste. Laurence Schifano y fait le point des innombrables textes, analyses, conférences, articles, témoignages parus sur Visconti. Elle donne surtout le compte-rendu de ses visites à des cinéastes qui paient leur dette au maître, Glauber Rocha et Bernardo Bertolucci, ainsi qu’au premier cercle de ses collaborateurs (scénaristes, costumiers décorateurs…). La clé ? Il était Ludwig, dit l’un ; non, il se prenait pour le Guépard, assure l’autre. Ils s’interrogent sur son statut d’intouchable au PCI alors que le Parti ne dissimulait pas réprobation vis à vis de l’homosexualité. Dominique Païni invite opportunément à s’affranchir des clichés qui nimbent sa gloire : l’esthète décadent d’un monde englouti, le classique Visconti régulièrement opposé au baroque Fellini en une querelle qui reprendrait les arguments du différend opposant Racine à Corneille. Qui sait si en adaptant La Montagne magique comme il en avait formé le projet, il aurait mieux donné du sens au chaos… On apprend au passage que sa famille n’a pas légué ses riches archives à l’Université, au Teatro di Roma non plus qu’au Centro sperimentale du cinematografia, mais bien à la Fondazione Istituto Gramsci. Car qui s’intéresse à l’oeuvre de Visconti s’intéresse à l’histoire de l’Europe au XX ème siècle. Manière d’affirmer haut et fort qu’elle n’appartient pas aux seuls cinéphiles ou aux seuls universitaires.

 Artiste et intellectuel engagé, Visconti avait de l’allure, « batailleuse et conquérante », irréductible à une analyse limitée. Qui perce à jour son allure saisit sa vraie quête de l’unité et permet de mieux comprendre sa défiance vis à vis des fausses avant-gardes et des constructions intellectuelles fumeuses. Bien sûr, on pourra gloser à loisir sur son abus détestable du zoom, mais il est plus intéressant, à la suite de Bertolucci, de voir comment il a été avec Jean Renoir un pont entre la vision XIX ème et la vision XX ème siècle du réel. La bottega viscontiana, cet atelier Visconti qui a terrorisé tant de jeunes cinéastes, c’était aussi cela. Une école du regard et de la sensibilité entre deux mondes. Il suffit de savoir qu’il voyageait toujours avec un exemplaire de Jean Santeuil dans sa valise, cet homme qui avait renoncé à porter la Recherche à l’écran tant il voyait dans cet accomplissement le reflet de sa mort annoncée.  A l’origine, cette biographie était sous-titrée Les feux de la passion. En format de poche, elle est sous-titrée Une vie exposée. Tout est là. Le récit s’achève exactement comme il a débuté : par le blason des Visconti di Modrone, une guivre sinuant sur la façade d’un vieux palais milanais. Corps de serpent, ailes de chauve-souris, pattes de pourceau. Ainsi la boucle est bouclée.

(; « Jument morte étendue sur la grève », 1814, huile sur toile de Théodore Géricault, 28x43cm, collection particulière ; « Luchino Visconti », photo D.R.;  » La chambre des époux », détail, Palais ducal de Mantoue, Photo D.R. « )

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1 608 Réponses pour Luchino et Visconti

Maurice revient... dit: 15 avril 2025 à 13h12

Les films de Visconti ne sont pas des spectacles vides joués par des vedettes dérisoires pour spectateurs creux.
Il est aristocratique, le cinéma de Visconti, loin, très loin des masses barbares et de la vulgarité populaire.

Christiane dit: 15 avril 2025 à 14h34

De même que Géricault a peint des chevaux fougueux puis les mêmes bêtes en souffrance voire mortes comme dans cette toile, Visconti a peint la flamboyante d’un monde qui meurt ( Le Guépard… Et son prince Salina si puissamment interprété par Burt Lancaster), il y a chez ces deux grands artistes un regard qui n’oublie pas la faille, la fragilité.
Voilà un très beau billet qui tresse art et littérature. Ce cinéaste tant épris de littérature qui ira de l’une à l’autre avec tant de virtuosité et d’élégance.
Et la mémoire de cet homme nous est offerte par un livre, une biographie, « précieux Luchino (traduit de l’italien par Jean-Paul Manganaro, introduction de Giovanni Agosti, 85 pages, 15 euros, Cahiers de l’Hôtel de Gallifet) de Giovanni Testori. »
C’est l’occasion de parler traduction, la grande passion de Pierre Assouline.
Tout est traduction dans ce billet, ce livre, ces films, l’art du cinéma face à la littérature et même la peinture avec le plus poignant de Géricault.
Même passion de l’artiste peintre et du cinéaste pour les chevaux. Animal noble s’il en est, puissant, nerveux, beau.
Tout un monde esquissé dans ce billet qui appelle encore une fois le silence soit face à un livre, lecture ou écriture, soit face à un écran (film) ou une toile.
Pierre Assouline sait écrire ses passions. Le Guépard en est une que ce soit le roman ou le film. Et Visconti, rare, solitaire et immensément doué.
Le Gui, les femmes, les amours ravagés et sublimés par l’érotisme. La caméra comme une plume ou un pinceau.
Cette jument morte sur la grève, c’est toutes les morts oubliées…

closer dit: 15 avril 2025 à 15h46

« FIGAROVOX/TRIBUNE – En estimant dans Le Monde que les juges incarnent la souveraineté du peuple au même titre que les élus, l’historien Pierre Rosanvallon avance une théorie non seulement fausse, mais dangereuse, argumente l’avocat Hervé Lehman. »

Et surtout complètement idiote. Comment des gens qui ont réussi un concours qui n’est pas le plus de la République à 20 ans pourraient-ils avoir la même légitimé que des représentants élus ou renvoyés par le peuple tous les 5 ans ?

renato dit: 15 avril 2025 à 16h27

Un grand jardin public est dédié à Testori dans l’un des faubourgs de la ville, au bout de Via Mac Mahon, à quelques pas du Ponte della Ghisolfa, niché entre les quartiers de Villa Pizzone et de Bovisa.

Pour Visconti, nous nous souviendrons du parc de la Villa Erba

https://www.grandigiardini.it/131-visita-Villa-Erba-Centro-Internazionale-Esposizione-e-Congressi-biglietti-eventi#part1

Luigi Erba premier propriétaire est le grand-père maternel de Luchino. Il était professeur de piano au Conservatoire de Milan, fut l’un des membres fondateurs de Ricordi & C. (fondée en 1888). Les Erba et les Ricordi étaient également parents, car la grand-mère de Luchino, Anna Brivio, était la sœur de la femme de Giulio Ricordi. Luigi Erba avait hérité de son frère Carlo, l’usine de produits pharmaceutiques et coloniaux Carlo Erba.

Christiane dit: 15 avril 2025 à 17h05

Giovanni Testori est passionné d’art et a écrit plein de livres dans ce domaine, des fictions aussi.

renato dit: 15 avril 2025 à 17h27

Une perspective, Christiane : par le biais de Renoir dont il me semble il fut assistant. Il avait déjà eu un vif intérêt pour l’opéra que, si on se tient à l’aspect populaire, a beaucoup de liens souterrains avec le cinéma.

renato dit: 15 avril 2025 à 17h34

Testori fut aussi un excellent dramaturge. En raison du plurilinguisme, Arbasino a créé pour soi-même, Pasolini e Testori la définition « Les petits-neveux de l’Ingénieur » (l’Ingénieur étant Gadda).

renato dit: 15 avril 2025 à 17h39

Dramaturge, je connais Testori surtout à ce titre. En tant que peintre, il vaut mieux se taire. En tant que critique d’art, il était bon pour le passé, mais pour le nouveau (dans les limites de ses goûts), il vaut mieux ignorer.

puck dit: 15 avril 2025 à 17h55

très bel article ! ben voilà, je veux dire au lieu d’aller traiter 75 millions d’américains de sombres crétins, ce qui présente toujours un risque, je veux même de se tromper auquel cas on n’arrive plus à reconnaitre c’est qui les crétins, là on sent l’auteur plus chez soi, comme à la maison, comme quoi quand on est bien chez soi il faut pas chercher à voir ailleurs parce qu’on risque toujours de regarder l’autre monde avec le regard de chez soi, je veux dire quand on est là dans une ambiance classieuse c’est sûr que les réalités du monde en général et les électeurs de Trump en particulier forcément on est sûr que ça va coincer quelque part. comme quoi c’est pas si facile de changer de monde. moi j’avoue que je me sens mieux avec les électeurs de Trump, les mecs ils écoutaient les chansons de James Taylor et de Carol King quand ils avaient 16 ans, comme moi, après voilà Laurel Canyon ou Cinecitta, chacun son truc.

puck dit: 15 avril 2025 à 17h59

voilà renato il y a va de Carlo Gadda, Paul Edel il va rappliquer avec Pasolini parce que Jazzman a disparu, pedro il va dire heureusement qu’on a la grande bellezza parce que le cinéma italien c’est plus ce que c’était, histoire de plomber l’ambiance, et voilà ! ça c’est le blogapassou comme on l’aime !

puck dit: 15 avril 2025 à 18h06

« En estimant dans Le Monde que les juges incarnent la souveraineté du peuple au même titre que les élus, l’historien Pierre Rosanvallon avance une théorie non seulement fausse, mais dangereuse, argumente l’avocat Hervé Lehman. »

je vois pas en quoi c’est faux ou c’est dangereux.

je dirai même que Rolandderonceveau il va pas assez loin : actuellement, dans les démocraties européennes, il faudrait carrément remplacer les électeurs par les juges.

au lieu de mettre un truc dans l’urne les mecs ils se présentent devant des juges, et les gars décident c’est qui le plus à même de gouverner le pays.

parce que les électeurs c’est tous des blaireaux alors que les juges ils savent ce qu’ils font : d’ailleurs c’est qu’on a fait en Roumaine et les mecs ils en sont pas morts.

il faudrait remplacer les électeurs soit par les juges, soit par ChatGPT : pour choisir entre les 2 il faudrait demander au peuple de voter pour choisir par qui ils veulent être remplacés.

puck dit: 15 avril 2025 à 18h09

entre les électeurs, les juges et l’IA perso je vote pour l’IA.

même dans les tribunaux on devrait remplacer les juges et les magistrats par ChatGPT.

Christiane dit: 15 avril 2025 à 18h10

Oh la la, Renato, vous êtes dur ! aucun de ces livres n’étant traduit en français, je ne peux juger.
Mais cet essai sur Visconti traduit par Mangano, l’avez vous lu ?
Oh là là ! Le blog à Passou réserve bien des surprises. N’est-ce pas, Puck ?

puck dit: 15 avril 2025 à 18h12

remplacer les procureurs par ChatGPT, mais garder les avocats qui disputeraient avec ChatGPT juste histoire de voir s’ils réussissent à le convaincre que leur client est innocent.

puck dit: 15 avril 2025 à 18h14

« Le blog à Passou réserve bien des surprises. N’est-ce pas, Puck ? »

c’est sûr ! apprendre qu’il faudrait remplacer les électeurs par les juges j’avoue que ça décoiffe…

Marie Sasseur dit: 15 avril 2025 à 18h21

@ »Le récit s’achève exactement comme il a débuté : par le blason des Visconti di Modrone, une guivre sinuant sur la façade d’un vieux palais milanais. Corps de serpent, ailes de chauve-souris, pattes de pourceau. Ainsi la boucle est bouclée. »

Il en a de l’image celui qui a vu ça…
Parce que l’ourobouros des Visconti di Modrone ne ressemble pas trop à cette description…

https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/5/59/2945_-_Milano_-_Via_Visconti_di_Modrone_-_Resti_di_palazzo_Visconti_-_Foto_Giovanni_Dall%27Orto%2C_26-Feb-2008.jpg?20081129002424

Chantal dit: 15 avril 2025 à 18h31

L’Art de mettre face à la fin d’un monde, le cheval blanc sur le flanc et le croissant de lune qui s’éclipse au fond des vernis. Je ne connaissais pas ce tableau de Géricault.
Le billet est travaillé sous toutes les coutures, et déjà quelques bulles en tête, Luchino et Delon, ok, Luchino et Zefirelli par contre j’avoue que cela m’avait échappé comme filiation cinématographique et relation physique.
Tant son Jesus de Nazareth qui nous rapproche de Pâques m’avait semblé parfait comme une image pieuse. A chacun ses souvenirs …

renato dit: 15 avril 2025 à 18h36

Je ne suis pas particulièrement dur, Christiane. La peinture il a préféré l’abandonner, un regard sur les peintres ses contemporains qu’il propose et c’est un choc de banalité. Il était doué pour l’étude du passé et il a eu de bonnes intuitions. J’ai lu ses œuvres publiées de 1958 à 1981, et vu quelques choses au théâtre, pas plus. Bref, je connais son travail et aussi un peu l’homme — le monde milanais tournait autour de quelques bars et de quelques restaurants, il était impossible de ne pas se rencontrer et souvent de ne pas parfois s’affronter sur des questions qui, avec le recul, étaient et restent d’une grande futilité. Je n’ai jamais compris pourquoi Arbasino et Pasolini le tenaient en si haute estime : le monde a ses mystères.

renato dit: 15 avril 2025 à 18h58

«… jamais compris pourquoi Arbasino et Pasolini le tenaient en si haute estime », homosexualité bien à part, naturellement.

Christiane dit: 15 avril 2025 à 20h47

Super, votre lien, Renato :
«  »Les secrets de Milan » ont également inspiré l’un des chefs d’œuvre du cinéma néoréaliste italien en 1960 : « Rocco et ses frères » de Luchino Visconti. Lorsque Visconti a commencé à préparer son film sur le Milan de l’époque, il s’est également inspiré du monde de Testori, l’a contacté et lui a demandé d’adapter les dialogues de certaines de ses histoires pour son film. Visconti reconnaît ensuite dans le générique. Visconti reprend directement de ce livre l’histoire de la lutte entre les deux frères à propos de la femme passée de l’un à l’autre, avec le viol à la fin, mais de nombreuses autres idées viennent également au réalisateur du monde entier des personnages et des environnements de Testori, comme l’environnement homosexuel qui tourne autour des salles de boxe, qui jouent un rôle fondamental dans le film et apparaissent également dans les
histoires de Testori. »

Christiane dit: 15 avril 2025 à 20h53

Il manque la fin de cette phrase : « Visconti reconnaît ensuite dans le générique d’ouverture
sa dette surtout envers « Il Ponte della Ghisolfa ». »

Bernard dit: 15 avril 2025 à 21h11

Cette Jument morte de Géricault n’a rien à voir, je présume, avec la Jument verte de Marcel Aymé. Quoique…

Christiane dit: 15 avril 2025 à 21h12

Il y a eu l’automne dernier, Rose, au museet de la Vie Romantique, à Paris, une belle exposition sur les toiles de Géricault représentant des chevaux. C’est un peintre qui a merveilleusement étudier ce bel animal.
Celui que vous offrez est très sage !
Il a aussi représenté ceux qu’on conduit à l’équarrissage, ceux qui sont blessés, morts (guerres napoléoniennes).
Il les aimait vraiment beaucoup. Visconti aussi. Le fait qu’il a gardé cette toile terrible (jument morte sur la grevet) me rappelle un plan du film, Le Guépard, quand le prince Salina, un peu à l’écart du bal, reste songeur devant un tableau représentant un homme mourant entouré de sa famille. Il pense évidemment à sa mort et à la fin d’un monde qu’il a connu et aimer en Sicile.
Passou a bien choisi en faisant de ce tableau l’entête de son billet sur Visconti le mélancolique qui a laissé des films où toujours se cache une souffrance.

renato dit: 15 avril 2025 à 21h21

«… une guivre sinuant sur la façade d’un vieux palais milanais. Corps de serpent, ailes de chauve-souris, pattes de pourceau. »

Bien sûr, la crête qui orne parfois le Biscione peut être vue comme des ailes de chauve-souris, mais d’où viennent les pieds de cochon ?

De toute évidence, la truie semi-laineuse est l’animal totémique de Milan, mais aussi imaginatifs et pliniens soient-ils, un serpent à pattes ne vient pas à l’esprit des Lombards.

https://www.propertieslife.it/news/1418/la_scrofa_semilanuta_perche_e_il_simbolo_di_milano.html

Jean Langoncet dit: 15 avril 2025 à 21h28

(Il paraît que Bernard Arnault traite avec Ubu comme Bernard-Henri Lévy traite avec Bibi : en direct …)

Jean Langoncet dit: 15 avril 2025 à 21h33

(Incidemment, les culs plus ou moins bien bénis, quels prétextes bibliques pour l’annexion de la Palestine en Cisjordanie, à Gaza et à Jérusalem Est ?)

Jean Langoncet dit: 15 avril 2025 à 21h40

@Bien sûr, on pourra gloser à loisir sur son abus détestable du zoom, mais il est plus intéressant, à la suite de Bertolucci, de voir comment il a été avec Jean Renoir un pont entre la vision XIX ème et la vision XX ème siècle du réel.

Tout le drame du sionisme ? L’histoire ne commence pas au XIX ème …

D. dit: 15 avril 2025 à 21h44

Pourquoi dites-vous que renato est dur, Christiane ? Alors qu’il ne l’est pas spécialement. On en a marre de bos remarques.

Jean Langoncet dit: 15 avril 2025 à 22h02

De l’éblouissement au grand aveuglement ; où l’on retrouve Sophocle

rose dit: 16 avril 2025 à 3h36

Dans ma vie, trois fois, je l’ai vécu
https://www.instagram.com/reel/DIYuZvZKtM8/?igsh=MWN1MGZhdDI2bmM5bQ==
Je n’ai pas l’ordre chronologique.
Une fois, c’était à Rhodes. C’était au-delà du désarroi, un désespoir profond. J’ai demandé à d.ieu, mais pourquoi pas moi ?
Pas de réponse. Deux jours après à Athènes où j’étais rentrée, j’ai eu la réponse deux fois. Affaire intime que je ne raconte pas ici.
La seconde, c’était sur l’île Saint Louis à Paris. Suis rentrée prier qq.part, je ne sais pas où.
J’étais harassée, on venait de me piquer tous mes papiers dans mon AJ du Xème, bd Lenoir ou par là. Le soir, le type avait eu honte, foutu le camp à des centaines de kilomètres et dit au directeur où il avait caché mon porte document, dans un faux plafond.
La troisième, j’étais emmerdouillée parce que les piles de mon coffre-fort étaient off, et où était la clé, pour changer les piles ?
Avec un pote à moi, on faisait visiter Saint Saturnin d’Apt à un couple d’amis assez pénible. Je constate que l’église est dédiée à Saint Antoine de Padoue, je les plaque et leur dis je vais prier Saint Antoine. Tchac, rentrée chez moi, je retrouve la clé dans un endroit hautement improbable.
Je témoigne.
J’ai la foi du charbonnier.
Je n’abuse pas au niveau de mes demandes d’intercession, j’aurais pourtant de quoi.
À Jean Paul Kauffmann, j’ai dit qu’il recevrait le signal de sa mère mais qu’il pourrait être décalé. Il m’a répondu en riant « ah, ce serait bien sa manière à elle, ça. »

rose dit: 16 avril 2025 à 3h45

Hier, après-midi, je suis allée voir La fille du puisatier de Marcel Pagnol, 2h50, l’original. J’ai pleuré deux heures trente, et j’ai passé deux heures cinquante avec mon papa, le grand-père d’Amoretti.
Un type a commencé à me faire chier, j’avais déjà décidé en mon for intérieur, de ne pas lui dire les deux autres points à mon médecin de famille, et lorsque j’ai changé de place, deux fois, il a été emmerder deux femmes devant lui.
Pas moi. Je n’étais plus là.

La fille du puisatier, l’original, de Marcel Pagnol, est un film extraordinaire.
On devrait en faire un passage obligatoire. Tout individu venant poser ses guêtres en Provence, hop, passage obligatoire La fille du puisatier. Comme un examen.

rose dit: 16 avril 2025 à 3h54

Hier matin, tôt, Maÿa est venu me rendre les guerriers de l’hiver de Olivier Norek.
Ce livre est magnifique m’a -t-elle dit. Et j’ai beaucoup pleuré. C’est ton histoire lui ai-je répondu. Tu serais russe sans cette guerre de trois mois. On a regardé Simo à la fin du livre tout amoché. Je lui ai rappelé que les russes avaient envoyé au front tous ceux qu’ils n’aimaient pas, de Crimée, d’Ukraine etc. . Et elle m’a parlé de cette façon des russes de dominer d’écraser les autres et tout le tintouin. On a enchaîné avec la voisine horrible qui fonctionne comme ça « c’est moi le chef » et Maÿa a conclu en disant elle est russe. Je lui ai quand même précisé que j’aimais la Russie.

rose dit: 16 avril 2025 à 3h55

Rachida Dati l’a promu Chevalier des Arts et des Lettres, cet Olivier Norek qui a passé trois mois en Finlande par moins 50. Un héros.

Marie Sasseur dit: 16 avril 2025 à 5h50

Je ne comprends pas trop ce coup editorial.

Ce  » portrait  » de Visconti, écrit à partir de 1972 par G. Testori, est déclaré retrouvé, par hasard ? plusieurs dizaines d’années après son élaboration.
Visconti, décédé en 1976
Testori, décédé en 1993

https://www.feltrinellieditore.it/opera/luchino/

Et enfin, comme disait l’autre fou, et puisque Proust est encore un modèle, toutes ces pages opportinement publiées, et qui n’apportrbt rien véritablement à la vie et l’oeuvre du cinéaste,
pour savoir si… Luchino était homo ?

Oui, bon, merci, mais on a plus urgent à lire.

Marie Sasseur dit: 16 avril 2025 à 6h06

Sur la brouille elle fut paraît-il mémorable, comme on peut le lire sur les notices qui se recopient les îles les autres.

En voilà une possible cause, rien à voir avec le cas Brod-Kafka, bien au contraire :

« Luchino, est un portrait biographique de Visconti écrit au début des années 1970 et que l’on croyait perdu. Giovanni Agosti, dans sa préface, avance l’idée que ce texte aurait constitué une sorte de contrepartie à la participation d’Alain Toubas à Ludwig. Or Luchino Visconti, ayant maltraité le jeune acteur durant le tournage et réduit sa prestation à une apparition dans le film, Giovanni Testori se serait fâché avec le grand réalisateur et aurait refusé de publier Luchino. »

Marie Sasseur dit: 16 avril 2025 à 6h07

Sur la brouille elle fut paraît-il mémorable, comme on peut le lire sur les notices qui se recopient les unes les autres.

closer dit: 16 avril 2025 à 6h50

Hier sur LCI on chantait les louanges du « miracle italien ».
La veille sur la 2, c’était le « miracle espagnol » qui était célébré.
On parle souvent aussi du « miracle portugais ».

Pendant ce temps, Bayrou (dont les amis sont au pouvoir depuis dix ans) nous prédit l’apocalypse financière si on ne trouve pas une rustine à 40 milliards en urgence.

Ces pays latins que l’on regardait avec condescendance nous donnent des leçons de bonne gestion, qu’ils soient gouvernés par la droite ou par la gauche modérée…
Beau bilan du macronisme.
La honte…

Edmond Poivre dit: 16 avril 2025 à 6h55

Quand mon corps sur ton corps
Lourd comme un cheval mort
Ne sait pas, ne sait plus
S’il existe encore

mouahhh

Jazzi dit: 16 avril 2025 à 7h15

«… jamais compris pourquoi Arbasino et Pasolini le tenaient en si haute estime, homosexualité bien à part, naturellement. »

Via Giovanni Testori, « Rocco et ses frères », mon film préféré toutes catégories confondues, est le plus pasolinien des films de Visconti.
La « sensibilité » homosexuelle n’y est pas à part, renato, mais lui est consubstantielle.
A moins que ce ne soit le contraire !
Ici, d’une capitale l’autre, les faubourgs de Milan annoncent ceux de Rome…

lulu dit: 16 avril 2025 à 7h21

Il est peut- être préférable que le projet d’ adaptation de  » La Recherche » n’ait pas abouti. Il y sûrement eu des questions de coût ,mais peut être Visconti a t-il pensé qu’il se plagierait .Il y a le  » moment  »  » Guépard » . Quand ce moment est passé , il vaut mieux passer à autre chose.

Jazzi dit: 16 avril 2025 à 7h48

D’où votre incompréhension, renato…

Pour l’hétérosexualité, avec Géricault (ou Delacroix), vous repasserez, MS !

Phil dit: 16 avril 2025 à 7h58

Sur Visconti, dont aucun des films cadrent sur smartphone, mieux qu’un réchauffé de Testori, qu’une bavarde Schifano pour lectures de plages, L. Visconti par Juan Ramon Resina. Un Catalan de Stanford, olé dear Pablo, prend en main le vicomte communiste.

Claudio Bahia dit: 16 avril 2025 à 8h06

j’avais mis un message à l’attention de Christiane dans le billet précédent de Passou

Jazzi dit: 16 avril 2025 à 8h06

Il faut aussi se souvenir que l’adaptation de « L’Étranger » de Camus, par Visconti, en 1967, n’avait pas été une franche réussite, lulu !

Jazzi dit: 16 avril 2025 à 8h09

« Ah, Jazzi est reveniu. »

Non, D.
Mais sur ce papier de Passou, sur le thème littérature, cinéma et homosexualité, je ne pouvais rester silencieux !
Je repars à la plage…

Christiane dit: 16 avril 2025 à 8h15

Intéressant, Jazzi. Joie de te lire à nouveau. Les vacances ont-elles été radieuses ?
Pour Géricault, il travaillait comme beaucoup de « maîtres » en atelier… Même si certains ne sont pas de lui, quelle beauté ? C’est tellement difficile de dessiner un cheval et en peindre un, encore plus ! J’aimerais pouvoir réaliser même celui qui est hésitant. Les peintres abstraits n’ont pas ce risque !
Et dans toutes les oeuvres des grands maîtres on trouve parfois des imperfections ( membres trop longs ou courts, buste trop étiré, mains pas convaincantes…) bref ! Ce ne sont pas des photos… J’aime le défaut, la fêlure. Un être vivant a douté et ça le rend plus attachant. Et puis il y a la touche, la couleur, les lumières et les ombres… C’est un tout qui imprimé sur la rétine un choc, une fiction. Comme en écriture. Ah les faiblesses, c’est ça qui est intéressant. Qu’avons-nous à faire de la perfection ?

Christiane dit: 16 avril 2025 à 8h24

Merci, Claudio. Pourquoi soleil vert vous parle-t-il du jeu d’échecs à propos de l’écriture de ce romancier ?

closer dit: 16 avril 2025 à 8h24

Voilà JB qui veut enrôler Géricault et Delacroix dans sa tribu!
Plutôt difficile quand on a une idée de leur biographie.
Géricault est mort à 32 ans hélas; il a eu le temps, entre autres, d’entretenir une liaison de plusieurs années avec sa tante un peu plus âgée que lui et de lui faire un enfant qui sera reconnu pas son père après la mort du peintre.
Delacroix a demandé que sa « gouvernante » Jenny soit enterrée à côté de lui. Il aimait beaucoup par ailleurs les femmes mariées.

Chantal dit: 16 avril 2025 à 8h27

On pourrait renommer « Otan » le tableau du cheval en bout de course sur le flanc, ce qui serait dans l’esprit de Géricault qui se servait de sa peinture pour exprimer ses passions politiques et son pacifisme.

j’imagine bien la querelle d’experts à propos des croquis, il faut bien dire que c’est une manière pour eux d’acquérir de la visibilité et de la notoriété en débusquant ou en authentifiant des oeuvres inédites. Ce que j’ignore en revanche c’est pourquoi le musée les a exposés tels que. Sortis de ses cartons, dépôts posthumes d’œuvres mineures, esquisses …

Christiane dit: 16 avril 2025 à 8h47

Jazzi, 8h06.
« L’étranger » de Camus, c’est d’abord de l’écriture à lire, à relire. Il écrivait dans ses Carnets : « Un homme qui a cherché la vie là où on l’a met ordinairement et qui s’aperçoit d’un coup combien il a été étranger à sa vie. »
La rencontre avec Pascal Pia, l’homme absurde fut capitale.
1939… Un aspect du désespoir « Je viens de passer mon après-midi à vider deux malles pleines de correspondance et à brûler toutes ces lettres accumulées. Ça a été comme une rage. Je n’ai rien épargné. (…) Tout a brûlé. J’ai cinq ans de passé en moins sur le cœur. »
Il vit à Montmartre, pauvrement, hôtel du Poitiers. Tout lui est étranger, inconnu. Paris en guerre… L’exode…
Jean Paulhan découvre ce roman, en parle à Gallimard…
Ah, ce Meursault … Sa mère est morte. Il l’apprend. N’éprouve pas de chagrin. Il tue sans savoir pourquoi. Le procès… Encore de l’indifférence en lui, autour de lui et même dans la mort…
Comment Visconti pouvait-il tenter de filmer ce silence, cette absurdité, cette indifférence fatiguée ?
Il est condamné à mort parce qu’il n’a pas pleuré à l’enterrement de sa mère..

« Aujourd’hui, maman est morte… »

Christiane dit: 16 avril 2025 à 8h54

Closer !
Comment ne pas éclater de rire en lisant votre réponse à Jazzi ?

une main dit: 16 avril 2025 à 8h59

Ah les faiblesses, c’est ça qui est intéressant. Qu’avons-nous à faire de la perfection ?

La perfection au masculin, disait la pub. 🙂
Et la femme n’étant que la côte (fêlure) d’ Adam, toujours victime, n’est-ce pas?
Pôvre…d’elle et de nous.

Chantal dit: 16 avril 2025 à 9h10

De cette donne essentielle, le catalogue de la récente exposition La Caze au Louvre (2007) [7] fait certes état sans toutefois l’exploiter comme il conviendrait. Sous le nom de Géricault, souligne Guillaume Faroult, figurent en effet chez La Caze une esquisse de Postillon et chevaux (M.I. 1378), acquise par lui en 1862 et déposée de Rouen en 1872, qui fut malheureusement volée en 1903 (difficile en ce cas de juger de sa qualité et de son authenticité ! mais le sujet est bien dans la logique du maître) et une Étude d’après Jordaens (M.I. 1289) [8], quant à elle de véracité fragile mais admissible sur le principe (Géricault, on le sait, pratiqua beaucoup la copie des maîtres anciens, notamment ceux qu’il pouvait étudier au Louvre, dans l’immense Musée Napoléon d’alors), toile déposée au Musée de Pau, toujours en 1872, dans le cadre de la même grande distribution provinciale que notre Schnetz du Havre. Un « moderne » comme Géricault n’est d’ailleurs pas isolé dans la collection La Caze.

la querelle n’est pas nouvelle : https://www.latribunedelart.com/des-difficultes-de-l-attributionnisme-en-matiere-d-oeuvres-d-art-examen-critique-d-un-cas

puck dit: 16 avril 2025 à 9h18

« homosexuel catholique »

sûr que l’idée même « d’amour du Christ » n’est pas perçue pareil par les mecs héteros et les mecs homos.
si on y ajoute le problème de peintres italiens de la renaissance, pour la plupart homos, d’avoir représenté le Christ sous la forme d’un mec grand, beau, musclé et bandant cela n’a pas été sans effet sur l’évolution du christianisme dans le sens où combiné avec une montée en puissance de l’hédonisme dans la période moderne on a surtout gardé du Christ son côté bandant pour virer les aspects les plus ch.ants

puck dit: 16 avril 2025 à 9h22

« l’esprit de Géricault qui se servait de sa peinture pour exprimer ses passions politiques et son pacifisme. »

alors ça j’avoue que c’est un problème.
sérieux j’aime bien le blogapassou, mais là, depuis le début du conflit en Ukraine, et ce qu’en pensent les gens hyper bellicistes qui viennent ici parler paisiblement de littérature, ça me donne l’impression de fréquenter un salon littéraire en Allemagne en 1938.
j’ai beau essayé de ne pas y penser j’avoue que c’est flippant.

puck dit: 16 avril 2025 à 9h30

la société italienne est restée hyper aristocratique.
en fait en Italie il y a 2 catégories de gens riches : les types qui essaient d’en mettre plein la vue aux autres genre des vieux bronzés aux UV qui se baladent avec leur copine qui a 40 ans de moins qu’eux habillées et maquillées comme un sapin de Noël ; et de l’autre des riches hyper réservés, qui ont une épouse de leur âge, eux représentent l’héritage d’une certaine aristocratie.
c’est pour ça que le truc genre le Guépard c’est plus un truc visant à divertir les gens mais complètement coupé de la réalité de ce pays.
quant à la « grande bellezza » de Sorrentino limite faudrait comme si ce type n’existait pas.

puck dit: 16 avril 2025 à 9h39

en parlant de bellicisme le nouveau chancelier allemand a dit qu’il allait donner des missiles Tausus aux ukrainiens pour qu’ils fassent sauter le pont de Crimée.
faut bien voir que le père de ce type était officier dans la Wehrmacht et que lui a travaillé des années pour Blackrock.

du coup, pendant que pour une fois dans leur histoire on a des américains qui essaient de faire le maximum pour arriver à un accord de paix, de l’autre côté on a le gamin d’un officier de la Wehrmacht qui veut entrer en guerre avec la Russie.

on vit quand même une époque fascinante ou l’histoire vient se heurter à l’actualité…

Christiane dit: 16 avril 2025 à 9h41

Puck, 9h33
« La grande bellezza » de Sorrentino ? Une merveille. Comment avez-vous pu passer à côté de ce personnage désabusé, étranger lui aussi à sa vie ?

Chantal dit: 16 avril 2025 à 9h55

la réalité c’est qu’aujourd’hui Meloni vend sa mitraille, alors que Géricault a peint le radeau de la méduse.
Elle doit aussi remettre à sa place Elon Musk qui joue à c’est ma copine pour garder ses usines en Europe.

Marchandages à tous les étages

Des types comme dans le Sorentino ont existé entre les deux guerres, aristos hongrois, russes, et quelques lords anglais à voile et à vapeur apatrides promenant leurs valises de Capri à l’Ugolino près de Firenze jusqu’aux sanatorium de Cortina d’Ampezzo. Un petit monde en déclin qui jouissait d’une sorte de tranquillité oisive pendant que d’autres avaient l’existence bien plus rude.

puck dit: 16 avril 2025 à 10h00

l’attitude actuelle de l’Allemagne devrait faire réfléchir les historiens dans la mesure où ce qu’il se passe actuellement en Allemagne montre que les allemands voient la victoire de l’armée rouge sur l’armée allemande non pas comme une population allemande libérée du nazisme comme ont voulu le faire croire la plupart des historiens, mais simplement une défaite militaire, et aujourd’hui les allemands, dont on connait l’esprit revanchard, veulent simplement avoir leur revanche sur cette défaite, même si cette revanche doit se payer au prix d’une 3è guerre mondiale qui cette fois sera nucléaire.

là je crois que pas mal d’historiens vont devoir revoir leur logiciel.

ce qui prouve, entre parenthèses, que le dirigeant le plus fou actuel c’est loin d’être Donald Trump : là c’est passou qui va devoir revoir son logiciel.

puck dit: 16 avril 2025 à 10h03

« Elle doit aussi remettre à sa place Elon Musk qui joue à c’est ma copine pour garder ses usines en Europe. »

Chantal il faut bien se mettre dans la tête qu’Elon Musk se fout complètement de son pognon, de ses usines et ses des voitures : limite si les italiens veulent mettre toutes les personnes qui y travaillent au chômage c’est le dernier de ses soucis.

puck dit: 16 avril 2025 à 10h10

en plus quand Elon Musk dit qu’il aime bien quelqu’un c’est qu’il l’aime bien.

je sais qu’on a perdu l’habitude des gens qui disent ce qu’ils pensent et qui pensent ce qu’ils disent, mais dans le cas de Musk c’est le cas.

c’est amusant de voir que nous sommes tellement habitués à avoir à faire à des gens qui ont l’esprit tordu que c’est hyper déstabilisant d’être face à un mec simple, écoutez ses 2 interviewq avec Joe Rogan et celui avec Tucker Carlson et vous verrez que Musk est un mec simple, je dis pas que tout ce qu’il dit ou fait est bien, mais il est simple : limite on a l’imprssion que Musk a conçu la Tesla à son image.

J J-J dit: 16 avril 2025 à 10h59

Pardon de m’immiscer, mais au premier coup d’oeil de la toile inaugurale, j’ai pensé au vélage d’une jument en train de pouliner (?). Et puis non, à la fin, on nous dit qu’elle est morte. Et on est parti sur les chevaux de Delacroix qu’aimait bien ce Testori.
@ Ch. => J-P Manganaro, pas Silvana Mangano.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Paul_Manganaro
L’erreur digitale est humaine. Bon je ressors. A bientôt, de toute façon.

Marie Sasseur dit: 16 avril 2025 à 11h06

https://www.cineclubdecaen.com/peinture/peintres/gericault/gericault.htm

En 1822, il a une relation suivie avec une certaine madame Trouillard, à qui il confie être malade. Bien qu’épuisé, Géricault continue de vivre « comme s’il était dans la plénitude de ses forces alors que les ravages d’une maladie dont le ferment était depuis plusieurs années dans son sang réapparurent ». Il tombe plusieurs fois de cheval, et se brise le dos en août 1823 en tombant rue des Martyrs, à Paris. Il est alité, paralysé. Les médecins diagnostiquent une phtisie de la colonne vertébrale. Il meurt le 26 janvier 1824 au 23, rue des Martyrs, après une longue agonie due officiellement à cette chute de cheval mais plus probablement à une maladie vénérienne, ce qui fit dire au philosophe et critique d’art Élie Faure que « Géricault est mort d’avoir trop fait l’amour ».

renato dit: 16 avril 2025 à 11h27

Mon post Arbasino-Pasolini-Testori, Jazzi, avait pour sujet le fait qu’ils étaient trois écrivains, rien à voir avec le cinéma donc. Étant donné que des trois je préfère lire Arbasino qui déjà n’a pas commencé à publier sur des journaux fascistes, et qui est aussi un grand héritier de la littérature lombarde (celle qui commence avec Pline), et sait manier les sentiments et les émotions entre la raison et les passions en bref, l’authentique Geist lombard. Tandis que les deux autres, et surtout Testori, sont lourdement tragiques, c’est-à-dire unidimensionnels, donc peu intéressants, sauf pour l’usage que Visconti a fait des choses de Testori, et du caractère dénonciateur du PPPM même si trop catholique-communiste.

Quant à l’homosexualité, là encore Arbasino est exemplaire : il s’agit de sa normalité, donc ce n’est pas un problème ou un sujet, certainement cela peut devenir un bon sujet littéraire, mais sans se perdre dans des lourdeurs. Il est vrai que pour lui (sa classe sociale), comme pour Brandi et Visconti, la question ne concerne personne car chacun est comme il est, et personne n’a le droit de mettre son nez là-dedans.

FL dit: 16 avril 2025 à 11h30

« Incidemment, les culs plus ou moins bien bénis »

J’ai vu dans « Le Figaro » : « pain béni ». C’est « pain bénit » qu’il aurait fallu écrire.

M. Charoulet pourrait peut-être nous éclairer.

Pablo75 dit: 16 avril 2025 à 11h34

La veille sur la 2, c’était le « miracle espagnol » qui était célébré. […] Ces pays latins que l’on regardait avec condescendance nous donnent des leçons de bonne gestion, qu’ils soient gouvernés par la droite ou par la gauche modérée…
closer dit: 16 avril 2025 à 6h50

Tu es bien naïf de croire la presse en général et la TV en particulier. En Espagne le « miracle » économique c’est l’augmentation de la dette de l’État de 425 milliards d’euros depuis que Sánchez est au pouvoir (avec lui, elle est passé de 1.195 mds à 1.621 mds, c’est-à-dire, une augmentation du 35,62%). Dans l’UE seul Macron a fait pire.

Et cela sans parler de l’augmentation de la dette des régions, que Sánchez a permis, voire encouragé pour contenter les indépendantistes, et qui s’élève aujourd’hui à 336 mds. Ou de celle de la Sécu: 126 mds.

Et tout cela ce sont des chiffres officiels, donc, pas du tout sûres, Sánchez étant un génie du maquillage des vrais chiffres et de la manipulation de l’information économique et financière, comme le montre le cas des 1’4 millions de chômeurs qui ne sont pas dans les statistiques (selon le gouvernement il y a 2,5 millions de chômeurs, en réalité 3,9 millions).

La ministre du Travail, la communiste Yolanda Díaz, a inventé une catégorie de travailleurs qui n’existe dans aucun autre pays et qui ne figurent pas comme des vrais chômeurs, les « fijos discontinuos inactivos », des travailleurs à temps partiel qui sont la plupart du temps au chômage mais qui travaillent au même endroit quelque temps par an (par exemple les 3 mois d’été et dans les périodes de vacances dans le même hôtel d’un endroit touristique).

Bref, l’Espagne est bien plus proche de la faillite que la France.

« Sánchez impone el bulo estadístico: casi 1,4 millones de parados están fuera de las estadísticas de Yolanda Díaz. »

https://www.libremercado.com/2025-01-16/sanchez-impone-el-bulo-estadistico-casi-14-millones-de-parados-estan-fuera-de-las-estadisticas-de-yolanda-diaz-7207398/

FL dit: 16 avril 2025 à 11h45

« Le fait qu’il a gardé cette toile terrible (jument morte sur la grevet) me rappelle un plan du film, Le Guépard, quand le prince Salina, un peu à l’écart du bal, reste songeur devant un tableau représentant un homme mourant entouré de sa famille. Il pense évidemment à sa mort et à la fin d’un monde qu’il a connu et aimer en Sicile. »

Je m’en souviens. Il regarde « La Mort du juste » de Greuze.

Et la toute dernière image du film. Salina sort du bal. Un prêtre et des enfant de choeur porte le saint sacrement dans une maison. Il s’agenouille à leur passage.

J J-J dit: 16 avril 2025 à 11h56

@ 11.27, Je trouve qu’en littérature italienne, on ne parle pas suffisamment de Vitaliano Brancati (1907-1954) et de Pier Vittorio Tondelli, écrivain de ma génération (1955-1991), hélas trop tôt frappé par le sida. On ne semble pas devoir les mettre en perspective, quand on préfère toujours nous parler des mêmes, en France. C’est un peu dommage. Bàv,

Pablo75 dit: 16 avril 2025 à 12h01

j’aime bien le blogapassou, mais là, depuis le début du conflit en Ukraine, et ce qu’en pensent les gens hyper bellicistes qui viennent ici parler paisiblement de littérature, ça me donne l’impression de fréquenter un salon littéraire en Allemagne en 1938.
puck dit: 16 avril 2025 à 9h22

On se demande combien PPPPP (Puck la Pute Payée Par Poutine) touche du FSB russe par chaque message posté ici, vu le temps qu’il perd sur ce site à répéter des mensonges plus gros que son cynisme que personne lit.

Pour ceux qui veulent savoir ce qui se passe vraiment en Ukraine, où la Russie patine de plus en plus tout en continuant à perdre des milliers de soldats de moins en moins russes par semaine:

« Après une semaine au plus proche du front, je fais un compte rendu de la situation et des équilibres militaires. »

Xavier Tytelman

https://www.youtube.com/watch?v=FkOxhVsnsYY

renato dit: 16 avril 2025 à 12h09

En ce qui concerne Le Guépard , il est écrit dans les mémoires que lors de sa parution, Togliatti a fait savoir que le livre n’était pas apprécié par le parti parce qu’il était réactionnaire, bourgeois, décadent et tout et tout, et donc ses hommes de main ont fait le nécessaire pour bloquer les vente, et ce malgré le fait que l’éditeur (Feltrinelli) était de gauche. Puis le film est sorti et comme Visconti était communiste, le même Togliatti a ordonné à ses hommes de main d’en faire la promotion. Enfin, « Ensuite, ce sera différent, peut-être pire… »

Pablo75 dit: 16 avril 2025 à 12h16

Une nouvelle conséquences du génie économique de Trump: il risque de faire couler Boeing, qui est en crise depuis un bon moment.

« La Chine suspend les livraisons de Boeing.

Pékin a annoncé l’arrêt des livraisons d’avions et de pièces détachés fabriqués aux États-Unis. Le risque est important pour Boeing dont les 25 % des exportations s’effectuaient en Chine il y a encore peu. »
https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/la-chine-suspend-les-livraisons-de-boeing-1022889.html

D dit: 16 avril 2025 à 12h18

Pablo, je t’avouerais que depuis que Chantal m’a révélé qu’elle ne sucrait pas ses fraises, je suis désemparé.

D. dit: 16 avril 2025 à 12h21

Je viens de terminer d’excellentes garriguettes du Lot-et-Garonne, que j’ai sucrées, et j’ai repensé à cette triste histoire.

D. dit: 16 avril 2025 à 12h24

Reconnaissable quand même, Pablo, que 80 % au moins des universitaires sont des cons prétentieux. Je ne le dis pas pour polémiquer mais parce que tout le monde sait que c’est vrai.

Bernard dit: 16 avril 2025 à 12h27

Si l’homosexualité était une « normalité » ça se saurait !
Est-ce qu’on se justifie ou qu’on se défend quand on est normal ?
Quand on voit ce pauvre vieux débile profond de Jazzi et comment il juge et définit les autres en fonction de la seule identité sexuelle qui vaille à ses yeux, à savoir cette dépravée et anti-naturelle homosexualité, on ne peut que le plaindre.
Pour ce vieux bougre de Jazzi, Géricault est plus qu’un peintre, c’est un homo !
Delacroix est plus qu’un peintre, c’est un homo !
Visconti est plus qu’un cinéaste, c’est un homo !
Et si on lui parlait de Bob l’éponge, il nous rétorquera que ce dernier est plus qu’une éponge, c’est un homo lui aussi !!!
Quelle pitoyable engence, ce Jazzi !

renato dit: 16 avril 2025 à 12h28

J J-J, une amie, Francesca Alinovi, m’a fait parvenir la thèse de Tondelli, qui s’est avérée plutôt intéressante. En revanche, j’ai moins apprécié « Altri libertini », mais apprécié « Camere separate ».

Pablo75 dit: 16 avril 2025 à 12h30

À propos de l’auteur du « Guépard », on vient de publier en Espagne sa correspondance avec sa femme:

« Un matrimonio epistolar: Correspondencia entre Giuseppe Tomasi di Lampedusa y Alessandra Wolff von Stomersee. »
(Ed. ‎Elba, 2025).

Sur Amazon on vend aussi l’édition originale italienne (de Caterina Cardona), mais pas de trace d’une possible édition française (malgré le fait que le couple, qui était polyglotte, s’écrivait en français).

Un excellent article sur ce livre, de Enrique García-Máiquez (l’un des meilleurs critiques littéraires espagnols actuels – et surtout excellent poète, en plus d’aphoriste et traducteur – de l’anglais et du portugais):

https://www.eldebate.com/cultura/20250405/noche-todos-gatopardos-son-pardos_285270.html

closer dit: 16 avril 2025 à 12h31

Merci pour ces précisions sur la situation espagnole, Pablo. Tu te doutes bien que je n’ai aucune envie de chanter les louanges de Pablo Sanchez…Mais je pense qu’il y a quelques années aucune chaîne publique comme la 2 (en fin du journal de 20 heures!) n’aurait songé à mettre en valeur une réussite économique espagnole, même relative, pour souligner la catastrophe française.
D’ailleurs les taux d’emprunt de deux pays sur les marchés sont très proches, parfois moins chers pour l’Espagne. Du jamais vu.

Très significatif tout de même.

Christiane dit: 16 avril 2025 à 12h34

« La mort du juste » de Greuze’. Merci, FL. Merci aussi pour cette dernière image du film qui encore évoque la mort. Visconti est vraiment un grand créateur, c’est cela qui le définit bien plus que le fait que sa naissance en fait un aristocrate, ou qu’ils soit communiste ou homosexuel. Ce sont ces films qui le définissent.
Il est capable de transformer un pêcheur en prince comme dans La terre tremble.

et alii dit: 16 avril 2025 à 12h52

SUR L’IDENTITE DE L.V
il ne me semble pas que des traits identitaires comme son origine son nom , son homosexialité ou ses adhésions comme « communistes « doivent être considérés comme secondaires pour les « présenter », lui , et son oeuvre;ce n’est pas rendre justice à l’homme ni à sa dignité , ie sa vie comme il l’a vécue

renato dit: 16 avril 2025 à 12h53

De la correspondance entre Wolff von Stomersee et Tomasi di Lampedusa, je possède l’édition de 1987, présentée avec un titre plus sobre et moins descriptif (Lettres à Licy). Je l’ai acheté parce qu’il y avait la postface de Manganelli et je crois n’avoir jamais perdu un seul de ses écrits de quelque nature que ce soit.

Psychanalyste freudienne, Wolff von Stomersee fut parmi les fondateurs de la Société psychanalytique italienne.

Christiane dit: 16 avril 2025 à 12h54

Visconti est épris de beauté. Difficile d’oublier la salle d’opéra de la Gencive dans Senso et ce public qui se lève pour chanter l’hymne de la liberté contre l’occupant autrichien, difficile d’oublier les greniers du palais du Guépard où angelina se perd comme dans un labyrinthe où la gare de Milan dans Rocco et ses frères qui broie déjà cette famille et les maisons des pêcheurs dans La terre tremble ou la beauté pourrissante de Mort à Venise.
Oui, il filme comme un peintre.

et alii dit: 16 avril 2025 à 13h00

j’aime bien au contraire le titre du billet qui distingue le prénom du nom!
sauf quand on trouve dans une vie, une demande expresse de la persinne concernée d’être appelée par son patronyme, des surnoms, ou des sobriquets dans telle circonstance, donnés par telles personnes; on n’appelle pas Montaigne MICHEL

et alii dit: 16 avril 2025 à 13h03

JE SIGNALE POUR penser cette question du nom
Rousseau juge de Jean-Jacques est une œuvre autobiographique et polémique de l’écrivain et philosophe Jean-Jacques Rousseau rédigée entre 1771[1] et 1775[2] si l’on se fonde sur le premier manuscrit complet connu (dit « Condillac »), et non entre 1772 et 1776 comme le veut une tradition éditoriale fondée uniquement sur les manuscrits dits « de Paris » et « de Genève ».

Christiane dit: 16 avril 2025 à 13h06

Mais Visconti n’abuse pas de cette beauté. Ainsi pour Achenbach qui fuit Venise sur le vaporetto, il laisse la beauté du canal pour filmer le visage triste et angoissé de son personnage. De Venise il fait alors une beauté pourrissante où un vieil homme fuit le trouble intense qu’un jeune éphèbe provoqué en lui. Ce n’est pas vraiment du néoréalisme ni de l’esthétisme, c’est une idée qu’il poursuit.

Christiane dit: 16 avril 2025 à 13h09

Aschenbach…
Sans oublier dans Mort à Venise l’épidémie de choléra qui étend sa pestilence.

Phil dit: 16 avril 2025 à 13h16

Aschenbach..
Tout ça, c’est Mann, dear Christine. Le vicomte a travesti l’écrivain en musicien, sanglots des longs violons

et alii dit: 16 avril 2025 à 13h36

choléra
ce qui m’a interpelée, ce sont toutes les réponses des personnes célèbres ou non qui ont donnée comme borne à leur réflexion l’épidémie de covid, d’une certaine façon la présence de la mort

puck dit: 16 avril 2025 à 13h43

pedro tu sais mon ami, il ne s’agit pas de l’Ukraine, ni des accords avec les européens signés en 2021 pour refiler leurs terres rares, et qu’elle a ensuite signé un accord avec Trump pour lui refiler ses terres rares rompant ainsi l’accord signé en 2021 avec les européens.

sérieux pedro c’est un vrai dilemme : le président ne sait plus aujourd’hui à qui refiler ses terres rares et Dieu sait qu’il doit miser sur le bon cheval.

du coup les allemands et Trump se font la guerre pour savoir qui va récupérer le lithium ukrainien.

du coup les écologistes allemands s’en mêlent parce que le lithium c’est ce qui va permettre de sauver la planète et les écologistes allemands sont prêts à tout pour sauver la planète, même sacrifier les ukrainiens jusqu’au dernier, et même moi je suis assez d’accord avec eux si ça permet de sauver la planète pour nos enfants.

c’est quand même drôle que durant 5 siècles l’occident, espagnols en tête on ravagé la planète et ont fait des génocides à ses quatre coins pour récupérer les richesses naturelles et que là ils nous refont le même coup avec l’Ukraine.

cela dit sans l’or du Pérou Louis XIV n’aurait pas construit Versailles : on devrait mettre une plaque commémorative à l’entrée du château à la mémpoire de tous ces incas…

puck dit: 16 avril 2025 à 13h49

le malheur de l’Europe a été de n’avoir aucunes richesses naturelles du coup elle a été la piquer ailleurs, c’est ce qu’on appelé la colonisation.

sauf que pour justifier ça il a fallu que l’Europe remplace ces richesses naturelles qui lui manquaient par des richesses culturelles dont elle regorgeait.

c’est là qu’apparaissent nos philosophes des Lumières qui ont pondu des trucs du genre la Liberté et la Démocratie, 2 trucs qu’on, utilise encore aujourd’hui pour faire main basse sur le lithium ukrainien.

puck dit: 16 avril 2025 à 13h55

pedro tu sais le truc le plus triste : c’est qu’aujourd’hui les ukrainiens se rendent compte jour après jours qu’ils auraient dû signer ces accords avec les russes en avril 2022 et qu’ils n’auraient pas dû écouter Boris Johnson qui sur ce coup les enfumés.

et ça pedro, crois moi, vu le nombre astronomique d’ukrainien morts pour rien, laissant derrière eux des veuves et des orphelins, c’est une pilule hyper dur dur à avaler.

Pablo75 dit: 16 avril 2025 à 13h55

Un moment de détente avec la couverture du New Yorker
renato dit: 16 avril 2025 à 13h01

Géniale !

Pablo75 dit: 16 avril 2025 à 13h59

Absolument TOUT ce que PPPPP (Puck la Pute Payée Par Poutine) écrit ici on l’a entendu 300 fois chez les complotistes poutiniens. Cela fait 3 ans qu’ils disent tous exactement les mêmes choses. Toutes fausses, bien évidemment (la vérité n’a pas besoin d’être répétée mille fois par jour par des laquais payés).

puck dit: 16 avril 2025 à 14h05

pedro, en fait le pb c’est pas l’Ukraine, ou Trump, il faut dépasser tout ça et prendre de la hauteur.

le pb est qu’aujourd’hui, tout ce qu’on lit ou entend dans nos médias, ou sur le blogapassou, ou ailleurs, partout, tout ça montre un chemin, avec une pancarte pour montrer la direction.

cette direction montrée c’est hyper important parce qu’elle donne aussi une direction à notre façon de pensée qui est diamétralement opposée !

pedro c’est ton pb : tu es trop embarqué par ce mouvement de foule, crois-moi petit padawan il faut trouver en toi la force de resister à ce mouvement général et pour aller en sens contraire de ce mouvement.

l’Ukraine ou Trump ne sont que des détails de ce mouvement de foule global, parce que ce mouvement englobe tout le reste du monde, d’où sa puissance, d’où la force d’espritet le courage qu’il faut avoir pour aller en sens contraire.

et je sais pedro qu’en toi la force tu as, il faut commencer par t’acheter une petite épée laser et t’entrainer, dans tous les magasins de jouets cette épée tu trouveras, et là t’entrainer il te faudra, et la force tu trouveras, et un Jedi tu deviendras !

Pablo75 dit: 16 avril 2025 à 14h06

@ PPPPP (Puck la Pute Payée Par Poutine)

Écoute, Gros Connard, Xavier Tytelman, qui était membre d’équipage dans l’aviation navale (Détecteur Navigateur Aérien principalement sur ATL2, puis préparateur de mission sur Rafale) et qui visite l’Ukraine depuis 3 ans. Il connait, donc, le thème un peu mieux que toi, qui ne sais pas combien d’ailes a un avion.

Son canal youtube:

https://www.youtube.com/@XavierTytelman

et alii dit: 16 avril 2025 à 14h10

au jeu d’avant et d’après,pour les datations de notre temps; on va pouvoir dire
avant le covid, et après le covid, mais de même
avant le sida, et apres le sida

Pablo75 dit: 16 avril 2025 à 14h12

Ukraine, Gaza, Corée du Nord… Les couacs de « l’art du deal » de Trump

Alors que Donald Trump entend imposer son style transactionnel à la scène géopolitique, sa diplomatie accumule les revers : guerre en Ukraine, fiasco à Gaza, négociations unilatérales avec l’Iran… Quatre mois après son retour à la Maison-Blanche, le président milliardaire expose les limites d’un instinct sans méthode, souligne notre éditorialiste Marc Semo.

https://www.challenges.fr/monde/ukraine-gaza-coree-du-nord-les-couacs-de-lart-du-deal-de-trump_602743

puck dit: 16 avril 2025 à 14h16

« Xavier Tytelman »

pedro il faut mieux choisir tes héros.

sérieux je comprends pas comment on connaitre Cervantès et avoir autant de culture et ne pas voir que ce type est une espèce d’hystérique russophobe que dans une société normale on enfermerait dans un hopital psy.

ce type est juste un grand niais qui prend ses désirs pour des réalités.

sérieux tu me déçois, c’est comme avec Jaroussky à chaque fois j’ai envie de croire en toi, et à chaque fois je suis déçu.

Pablo75 dit: 16 avril 2025 à 14h18

À propos de Trump et Poutine, rappelons une nouvelle dont on a très peu parlé: Donald, le soi-disant ami intime de Vladimir, a prolongé d’un an les sanctions des USA contre la Russie. Et les armes américaines (de moins en moins vitales pour l’armée ukrainienne) continuent d’arriver sur le sol ukrainien.

Mais cela, la propagande poutinienne, le tait soigneusement.

Pablo75 dit: 16 avril 2025 à 14h29

La réalité est que l’économie russe est à bout du rouleau, comme l’armée, qui n’a plus de véhicules militaires, manque de munitions (ils tirent 12 fois moins qu’il y a quelques mois), de soldats, de canons, et que l’armée ukrainienne reçoit de plus en plus d’armes occidentales (UE, Australie, Angleterre, Corée du Sud, etc pays où la production est montée en flèche), en plus de produire plus de 30 % du matériel militaire dont ils ont besoin. En drones, l’Ukraine produit bien plus et de bien meilleure qualité que les russes (en collaboration avec les européens), d’où les dégâts dans les installations militaires et énergétiques de la Russie.

Par contre, des propagandistes, les Russes en ont beaucoup, beaucoup plus que les ukrainiens. Et partout. Et de plus en plus actifs pour cacher la situation réelle sur le terrain.

Plus PPPPP (Puck la Pute Payée Par Poutine) hurlera ici ses contre-vérités, mieux on saura que cela va très mal pour l’armée russe en Ukraine.

J J-J dit: 16 avril 2025 à 16h41

et alii dit: 15 avril 2025 à 20h01 /// en général, il me semble que les contributeurs devraient avoir personnellement élucidé ce qui justifie leur question, et pouvoir en témoigner par un lien, même si l’on ne peut tout dire (ne veut pas dire ceci ou cela)…
———–
Voilà la réflexion la plus énigmatique que j’ai lue sur cette chaine depuis longtemps. Je n’irai pas jusqu’à demander à son auteure comment elle s’applique à elle-même cette réflexion, vu qu’elle ne répond jamais spontanément ni directement à une question directe et spontanée du/de la moindre eredélienne bienveillant.e et perplexe à son égard. Non, ce qui m’interpelle plutôt, c la réflexion suivante, qui persiste à travers tous les bombardements d’infos que chacun subit à tout instant et se doit de forcément filtrer : « qu’est-ce que cette internaute, dite alii ou jecuidre (qui déverse ses liens à longueur de journées) espère susciter comme sentiments à l’égard de ses pairs attendus en RDL ?… Et plus encore, comment prépare-t-elle sa séance d’analyse trois fois par semaine, si son enjeu n’est pas de berner son analyste pour le/la dominer et l’écraser de son savoir universel, dans une opération de contre transfert qui durera jusqu’à ce que sa mort d’ensuive, à la RDL, dans son cabinet ou en sa maison ?
Quelqu’un se demandait naguère « comment survivre à notre folie ». La question était plutôt idiote en effet… Car avant d’avoir été énoncée publiquement, toutes les conséquences de son énonciation avaient été anticipées par son auteur, de son vivant.
Voilà donc ce qui m’inquiète depuis hier et qui n’a strictement aucune importance pour quiconque. Quant aux histoires de Trump, de la montée de l’éco-anxiété mondiale ou de la vie de Luchino & Visconti, de Géricault & jzmn…, mon propre e(r)gothérapeute me conseille de ne pas m’en soucier. Mais plutôt d’essayer de soulager la misère autour de moi, en tant que de besoin, comme un devoir utile, une BA quotidienne, si possible. Certes, je suis d’aoccord et je le fais ou j’essaie, ce qui ne m’empêche nullement de me préparer aux 72 ans de « notre hôte » qui tombent cette année aux environs du Jeudi Saint de la Pâques chrétienne…
Un sacré morceau à labourer puis à assumer par avance. Bàv

Patrice Charoulet dit: 16 avril 2025 à 16h44

Langue française

J’entends un entretien, très instructif, avec le grand patron Louis Gallois. Il déclare soudain :
« ces fameuses terres rares dont on nous rabat les oreilles ». C’est une grosse faute. « Rebattre », en effet, signifie, au sens figuré, « répéter inutilement et d’une manière ennuyeuse » ; « rebattre les oreilles à quelqu’un », c’est donc lui répéter une chose à satiété.

rose dit: 16 avril 2025 à 16h46

Pour et alii

Gérard de NERVAL
1808 – 1855

Le roi de Thulé

Il était un roi de Thulé
A qui son amante fidèle
Légua, comme souvenir d’elle,
Une coupe d’or ciselé.

C’était un trésor plein de charmes
Où son amour se conservait :
A chaque fois qu’il y buvait
Ses yeux se remplissaient de larmes.

Voyant ses derniers jours venir,
Il divisa son héritage,
Mais il excepta du partage
La coupe, son cher souvenir.

Il fit à la table royale
Asseoir les barons dans sa tour ;
Debout et rangée alentour,
Brillait sa noblesse loyale.

Sous le balcon grondait la mer.
Le vieux roi se lève en silence,
Il boit, – frissonne, et sa main lance
La coupe d’or au flot amer !

Il la vit tourner dans l’eau noire,
La vague en s’ouvrant fit un pli,
Le roi pencha son front pâli…
Jamais on ne le vit plus boire.

Jazzi dit: 16 avril 2025 à 17h36

« Mon post Arbasino-Pasolini-Testori, Jazzi, avait pour sujet le fait qu’ils étaient trois écrivains, rien à voir avec le cinéma donc. »

Il m’avait semblé comprendre que vous ne compreniez pas pourquoi Arbasino et Pasolini tenaient Testori en grande estime, renato?
J’ai tenté une explication générale liant la poésie, la littérature et le cinéma.
Et, via « Rocco et ses frères », je pourrais rajouter la politique et l’homosexualité.
Libre à vous d’élever des frontières étanches et infranchissables entre les diverses disciplines artistiques…

« Un moment de détente avec la couverture du New Yorker »

Directement inspirée du « Dictateur » de Charlie Chaplin !

D. dit: 16 avril 2025 à 17h36

Ça fait deux ans que Pablo nous informe que l’économie russe est au bout du rouleau.
On peut en déduire qu’un bout de rouleau c’est très long.

puck dit: 16 avril 2025 à 17h38

pedro !!!!!!! mon amour !!!!!!!!!
tu sais tu es ici sur un blog de lecteurs, et donc d’intellectuels, là on parle de l’Italie, de l’autre communiste et tu as remarqué que dans l’article de passou il manque qu’un truc c’est le Vatican !

mais bon, je sais que t’es un type intelligent et que tu connais l’Histoire parce que t’as lu plien de livres d’Histoire.

et donc tu sais comme tous les gens qui ont lu des livres que cette affaire ukrainienne ne date pas d’aujourd’hui.

tu connais le traité de Riga, tu sais que déjà en 1890 la Russie s’était ouverte au libéralisme anglo saxon et qu’à partir de là des pays, comme hasard les mêmes qu’on retrouve dans la coalition anti russe, se sont goinfrés sur la Russie autant que les espagnols en Amérique du sud.

par exemple les anglais, hé ouai déjà eux, exploitaient les mines d’or russes, et on retrouve les autres : le Japon, la France (qui co dirigeait avec les anglais cette exploitation de la Russie) et tous les autres à l’exception des US qui n’étaient encore dans le coup.

et après la guerre de 14-18 là encore tu sais ce qu’il s’est passé en Ukraine, avec la fameuse « ligne ethnique » etc… et là encore tu sais que vers 1920-1922 les polonais, les allemands, et les autres se sont cette fois goinfrés sur l’Ukraine !

et la Pologne dans ces années-là a bouffé cette partie qu’on appelle la Galicie sauf que !!! comme tu le sais parce que tu lis beaucoup de livres les catholiques polonais c’est pas les mêmes que les catholiques ukrainiens qui sont uniates bien aimés du Vatican, alors que les polonais, le Vatican pouvait les blairés (d’où la révolution quand on s’est cogné un pape polonais ce qui était inimaginable avant)… et comme les cathos polonais ne pouvaient s’empifrer les catholiques ukrainiens ils les ont massacrés dans tous les sens du terme.

qu’importe je te passe les détails parce que je sais que tu sais tout cela vu que tu es un grand lecteur et un type intelligent qui retient ce qu’il lit, et donc là déjà en 1920 les mêmes qu’on retrouve aujourd’hui pont voulu se goinfrer sur l’Ukraine, avec en tête de ces pays quel pays ? je te le donne émile l’Allemagne ! qui a créé dès cette époque des liens assez étroits avec les ukrainiens.

enfin bon je vais t’épargner la fin de la leçon et la suite avec la 2è guerre mondiale, la façon dont les anglais ont exfiltré les nazis ukrainiens et c’est pour ça qu’on l;es retrouve au Canada comme par rasoir, mais bon passons !

le seul truc qu’il faut que tu retiennes c’est que l’Ukraine pour la Russie c’est exactement comme le Kosovo pour la Serbie : c’est là où la nation est pris naissance, en fait pour comparer tes potes parlent de l’Alasace Lorraine mais en fait si on veut comparer avec la France il faut commarer avedc l’île de France ! enlever le Kosovo à la Serbie c’est comme enlenver l’Ile de France à la France ça n’a pas de sens.

dis moi si tu veux apprendre encore des trucs ça te changera de Xavier Tytelman qu’entre nous tu devrais arrêter d’écouter parce que ça va encore te rendre encore plus bête, même si c’est difficile à imaginer que tu puisses êztre encore plus bête que tu ne l’es déjà..

ciao amore mio !

puck dit: 16 avril 2025 à 17h42

« Directement inspirée du « Dictateur » de Charlie Chaplin ! »

Jazzman est de retour !

renato dit: 16 avril 2025 à 17h54

«… frontières étanches et infranchissables », où ? Je les ai seulement mis en parallèle dans la seule discipline où ils sont comparables : la littérature.

puck dit: 16 avril 2025 à 17h59

en fait les européens n’ont pas peur de la Russie : ils ont peur de l’Allemagne !
la menace existentielle pour l’Europe c’est pas la Russie c’est l’Allemagne !
ça en Europe tout le monde le sait ! je veux dire pas dans les médias ni parmi les politiques, mais dans les cercles de gens sérieux.
et l’arrivée de ce nouveau chancelier ne rassure personne parce que tout le monde sait qu’il n’y a qu’un seul pays en Europe que les russes prennent au sérieux c’est l’Allemagne.
et contrairement à nous les russes connaissent l’Histoire et ils savent qu’elles peut se répéter.
actuellement les types autour du président ukrainien jubilent parce qu’ils pensent que l’Allemgne va prendre la place des néoconservateurs américains du coup ils recommencent à dire qu’ils veulent récupérer la Crimée parce que le chancelier allemand a dit que leurs missiles pourraient servir à reprendre la Crimée et ensuite le Donbass.
et ça c’est un truc qui devrait inquiéter tous les européens qui ont une quantité mimimem de neurones parce que là ça risque de partir en vrille : enlever la Crimée au russes c’est comme dire à un type je vais t’enlever une molaire, en plus si c’est un allemand c’est plus une molaire c’est 2 molaires !
c’est là qu’on va voir si les européens sont encore des gens sérieux.
le problème est que les économies de la France, l’Angleterre, l’Allemagne sont en train de s’effondrer (dans 2 ans la France ne pourra plus rembourser sa dette et pour l’Angleterre ça va redevenir du Dickens puissance mille) et ça c’est pas bon signe.

Pablo75 dit: 16 avril 2025 à 18h13

Ça fait deux ans que Pablo nous informe que l’économie russe est au bout du rouleau.
D. dit: 16 avril 2025 à 17h36

Pour nous prouver que l’économie russe n’est pas au bout du rouleau, notre Grand Prophète de Blog, dont toutes les prophéties se s’ont avérées nulles depuis 20 ans, utilise quels chiffres?

Je vous le donne en mille: « Selon la première estimation de l’agence de statistiques russe (Rosstat), le PIB de la Russie a enregistré une croissance de 4,1% en 2024 ».

Sergueï Jirnov, l’ancien espion du KGB (où il a bien connu Poutine) et spécialiste de la Russie, qu’on peut voir sur plusieurs TV, dit toujours qu’avec les russes, pour savoir la vérité, les bonnes nouvelles il faut les diviser par 10 et les mauvaises les multiplier par dix. Donc, la croissance russe doit être de 0,4 %, malgré l’effort de guerre (ce qui correspond bien à l’état de profonde récession où se trouve l’économie russe si on lui enlève les dépenses militaires exorbitantes et on lui ajoute une grosse inflation – d’où des taux d’intérêt officiels de 21 %).

Et avec la politique économique erratique de Trump, le pétrole risque de baisser encore, ruinant encore plus les russes (le pétrole représentant 30 % de leurs revenus).

Pablo75 dit: 16 avril 2025 à 18h19

PPPPP (Puck la Pute Payée Par Poutine) est convaincu que les gens lisent ici ses énormes tartines de contrevérités, toujours les mêmes, qu’il met un temps fou à écrire.

Moi je ne lis que la première ligne, et encore pas toujours. Et je me demande si quelqu’un les lit en entier, à part son « jumeau » D.

Bientôt je vais ajouter un P à son nom: PPPPPP (Puck la Pute Pathétique Payée Par Poutine)

et alii dit: 16 avril 2025 à 18h22

j’ignore d’où un contributeur a pu conclure que je, sous mon nom (ou un aUtre)rencontrais un psychanalyste installé comme tel serait-ce une fois par semaine :il ,n’y a pas lieu répondre à des personnes qui font ici de l’exercice illégal de la médecine (sous pseudo) au temps des perturbateurs endocriniens ;l’éthique n’est pas seulement un mot pour jouer au scrabble ou un attrape couillon:
bye !

D. dit: 16 avril 2025 à 18h25

Ben chais pas, moi. J’utilise surtout un site du gouvernement français.
Il est de mèche avec Vlady, maintenant ? Rhaaahh…

Christiane dit: 16 avril 2025 à 18h30

Revoir cette exposition grâce au lien de Marie Sasseur, c’est une joie. Quel talent ce Théodore Géricault…
Et la présence de George Sand au rez-de-chaussée, moins intense qu’à Nohant mais quand même. Ce musée de la Vie romantique, caché, loin de la foule est un lieu si paisible.

Bernard dit: 16 avril 2025 à 18h31

Pablo devient de plus en plus ennuyeux, lassant et même déprimant.
Mets quelques gouttes de vodka dans ta tisane, Pablo, avant de la boire, cela te permettra de calmer tes obsessions russophobes peut-être…

Bihoreau, duc de Bellerente dit: 16 avril 2025 à 18h39

Voilà une fort belle «entrée», ce mot étant celui choisi par l’auteur.

En voici un extrait d’une rédaction admirable: «Le portrait du collectionneur en Visconti tel qu’il le brosse est celui d’un accumulateur qui jouit d’acheter et de posséder avant de se désintéresser aussitôt. Il recherche l’émotion ; une fois celle-ci dissipée lorsque l’objet désiré et acquis a trouvé sa place, il en recherche une autre aussitôt. Sa maison, qui déborde pourtant de milliers d’objets chinés çà et là, reflète une triste image de vide absolu, reflet de l’intime solitude de son propriétaire.»

Ces mots me confortent dans la résolution, ancienne, de ne me procurer que l’essentiel. Je triche très rarement, et sans regret !

Pablo75 dit: 16 avril 2025 à 18h41

Quand on attaque PPPPPP (Puck la Pute Pathétique Payée Par Poutine), c’est D. et Bernard qui réagissent.

Suivez mon regard…

(IL dissimule de moins en moins).

et alii dit: 16 avril 2025 à 18h43

utilité de la lecture etde l’écriture;
Katia a soigneusement gardé toutes les fiches de sécurité des produits : « Celles où il y a écrit cancérigène, reprotoxiques, danger pour le fœtus… J’ai bien fait ! », se félicite-t-elle. « Cette exposition à de nombreux pesticides, dont certains ont une neurotoxicité identifiée, comme le malathion ou la roténone, est directe, certaine et importante », peut-on lire dans le rapport des médecins du FIVP, qui a utilisé ces preuves pour établir, plus de trente ans après, un lien entre la pathologie d’Alex et son exposition prénatale aux pesticides.

et alii dit: 16 avril 2025 à 18h44

« On nous disait qu’il n’y avait pas de risque »
Lorsqu’elle était enceinte de lui, sa mère, Katia Jolly, était conditionneuse dans une usine d’empaquetage d’engrais, de produits phytosanitaires et de détergents dans le Loir-et-Cher. « Il y avait écrit noir sur blanc “produit dangereux pour le fœtus” sur les étiquettes, avec des têtes de mort grosses comme ça, rapporte l’ancienne ouvrière. Mais on nous disait qu’il n’y avait pas de risque, qu’il fallait continuer le travail. »

Tous les jours, elle versait des litres de ces produits chimiques dans des flacons et répartissait des pesticides en poudre dans des sacs. « On n’avait que des masques chirurgicaux et des gants pour faire la vaisselle qui devaient durer une semaine.
Dès le départ, Katia a suspecté le rôle des produits qu’elle manipulait. « Mais on me disait que c’était moi le problème. Que c’était dans ma tête… J’ai fait une grave dépression à ce moment-là, rapporte-t-elle en baissant les yeux, se plongeant dans la contemplation des bulles dans son verre de soda. Les médecins m’ont dit que ça ne servait à rien d’attaquer l’entreprise, parce que ce serait David contre Goliath. »

et alii dit: 16 avril 2025 à 18h45

meme lien
Malgré son handicap, Alex a pu suivre une scolarité classique et a fait des études en informatique. Il travaille aujourd’hui en tant qu’ingénieur informatique à Blois, dans l’entreprise de solutions de paiement Worldline, et passe son temps libre à streamer sur sa chaîne Twitch, une passion qu’il rêve de transformer un jour en métier. Alex a le sens de la répartie et un sens de l’humour aiguisé, mais son regard rieur se teinte parfois d’un voile de mélancolie.

et alii dit: 16 avril 2025 à 18h52

un avant »
« J’ai empoisonné mon bébé », a dit Laure Marivain, la voix brisée, en se retenant de pleurer devant la cour d’appel de Rennes. Son mari se tenait près d’elle, pour la soutenir. La petite salle d’audience était pleine à craquer mercredi 9 octobre, si bien que certaines personnes ont dû rester à l’extérieur. La fille des Marivain, Emmy, est morte d’un cancer en 2022 à l’âge de 11 ans. En cause : l’exposition prénatale de sa mère aux pesticides, liée à son métier de fleuriste.

Emmy est la première enfant dont le décès est reconnu par le Fonds d’indemnisation des victimes de pesticides (FIVP), comme le raconte une enquête du Monde et de la cellule d’investigation de Radio France. Le FIVP a proposé une indemnisation de 25 000 euros à chacun des parents d’Emmy, au nom de la souffrance de la fillette.

puck dit: 16 avril 2025 à 18h53

pedro stp tiens toi bien : traiter de contrevérités des trucs piqués dans les livres d’histoire on appelle ça du révisionnisme ou même du négationnisme.

sérieux pablo c’est ça que tu veux ? être un révisionniste ?

tu connais le rôle du Vatican et des catholiques dans l’ex filtration des dirigeants nazis comme Eichmann, Mengele, Barbie j’en passe et des moins pires…

tu connais aussi l’exfiltration des savants nazis centralisée à Munich dont des types qui ont massacré par le travail forcé des milliers de déportés.

bon ça tu connais, hé ben il y a exactement la même chose avec l’évêque uniate de Lwow (maintenant c’est Lviv et Lamberg su temps des polonais).
je me souviens plus du nom de cet évêque mais ce type était pote de Stepan Bandera qui était lui-même catholique uniate c’est pour ça qu’il a massacré autant les catholiques polonais que les russes othodoxes que les juifs etc… , hé ben cet évêque a converti par la force des milliers d’orthodoxes un peu comme les inquisiteurs espagnols avec les juifs.
et cet évêque était soutenu par le Vatican !

tu vois un peu la ratatouille : le Vatican, l’évêque uniate, Bandera là dessus tu ajoutes les anglais grands ex filtrateurs de nazis ukrainiens et tu obtiens un truc explosif qui d’ailleurs risque de nous exploser à la figure parce que ces imbéciles d’anglais et la CIA ont continué d’utilisé ces nazis pour bombarder le Donbass et ça c’est juste pas possible et les européens auraient dû dire ça c’est juste pas possible parce que là maintenant qu’un fils d’officier de la Wehrmacht se retrouve chancelier et veut bombarder la Russie (parce que les russes considèrent que le pont de Crimée est russe) ça va partir complet en vrille pedro !

sérieux pedro essaie de faire un effort pour retrouver un minimum tes esprits…

Jazzi dit: 16 avril 2025 à 19h05

renato, il me semble que l’on ne peut réduire Arbasino, Pasolini et Testori à la seule fonction d’écrivain, qu’ils furent bien entre autres, et affirmer que l’estime qu’ils se portaient n’a rien à voir avec le cinéma.

puck dit: 16 avril 2025 à 19h32

déjà avant 14-18 on a envoyé les français à la guerre pour défendre la démocratie.

parce qu’en fait ça faisait déjà partie (selon l’historienne belge Annie Morelli) des 10 principes de la propagande de guerre bien connus de pedro :

1: « Nous ne voulons pas la guerre »
2: « Le camp adverse est le seul responsable de la guerre »
3: « L’ennemi a le visage du diable »
4: « C’est une cause noble que nous défendons, non des intérêts particuliers »
5: « L’ennemi provoque sciemment des atrocités »
6: « L’ennemi utilise des armes non autorisées »
7: « Nous subissons très peu de pertes, les pertes de l’ennemi sont énormes »
8: « Les artistes et intellectuels soutiennent notre cause »
9: « Notre cause a un caractère sacré »
10: « Ceux qui mettent en doute la propagande sont des traîtres »

puck dit: 16 avril 2025 à 19h34

4: « C’est une cause noble que nous défendons, non des intérêts particuliers »

ce principe n° explique pourquoi on a mis autant de temps pour parler des terres rares en Ukraine alors que l’Europe avait déjà signé un contrat d’exploitation de ces terres rares en 2021 !

et alii dit: 16 avril 2025 à 20h16

Rebattre ou rabattre ? Rose
AH sivous aviez connu Harold, notre chien!ses oreilles!comme il les relevait et les rabattait!en chapeau de gendarme,c était un batard,un pur batard de chien loup et de teckel,quand je le prenais dans la rue,on me disait « il faut le montrer à la reine d’Angleterre »on parle en effet du rôle des oreilles dans la communication canine »‘ et HAROLD Y EXCELLAIT,il était unique

Jean Langoncet dit: 16 avril 2025 à 20h40

(L’évocation de Rebatet, c’est le billet précédent ; dans l’hypothèse où les ruminants chroniques cesseraient, le temps d’une trêve, de nous les brouter sous le billet Luchino et Visconti)

Jean Langoncet dit: 16 avril 2025 à 20h42

(@L’évocation de Rebatet, c’est le billet précédent
Dans le cul de basse fosse, vers la fin ; interminable)

renato dit: 16 avril 2025 à 20h44

C’est Arbasino qui a établi les frontières lorsqu’il a mentionné les « petits-neveux de Gadda », Jazzi, (faisant allusion au multilinguisme). Toutefois, il est important de noter qu’un sprinteur de 100 mètres et un lanceur de javelot ne peuvent être directement comparés, bien qu’ils soient tous deux des athlètes. Par conséquent, si je souhaite évaluer la performance de deux athlètes, je me concentrerai sur une seule discipline sportive. Donc, j’évalue chacun des trois en fonction de leur prose. De plus, je n’apprécie pas les personnages tourmentés, car ils sont ennuyeux et, selon moi, le tragique est devenu une solution facile depuis Dada. Il est vrai que la détresse se vend bien, mais elle est extrêmement ennuyeuse.

J J-J dit: 16 avril 2025 à 22h52

avant le covid, et après le covid, mais de même
avant le sida, et apres le sida

encore une bévue : 40 ans plus tard, le sida est toujours là et frappe toujours autant, pas de vaccin… 5 ans plus tard, il n’y a plus de Covid19, des vaccins l’ont enrayé, il ne tue plus. On se demande quel est l’endocrino-perturbée qui joue au scrabble et aux attrape-couillons, une fois par semaine au moins. Bernard Chaf… euh, …roulet, sans doute ?
0h50 (17.04.2025) -> Bon anniversaire, Passoul, notr’ hôtte 🙂

J J-J dit: 16 avril 2025 à 23h05

Lucien rebattait les cartes, pendant que Rebatet les rabattait pour la belote. Un sale type, entre nous, juché sur ses décombres. Bon, allons finir La Disparation. Cette nuit sera une autre nuit. Bàv,
—-
une dernière poésie oulipienne avant de partir, Vocalisations :
«  » » A noir, (Un blanc), I roux, U safran, O azur :
Nous saurons au jour dit ta vocalisation:
A, noir carcan poilu d’un scintillant morpion
Qui bombinait autour d’un nidoral impur,
Caps obscurs ; qui, cristal du brouillard ou du Khan,
Harpons du fjord hautain, Rois Blancs, frissons d’anis ?
I, carmins, sang vomi, riant ainsi qu’un lis
Dans un courroux ou dans un alcool mortifiant ;
U, scintillations, rond divins du flot marin,
Paix du pâtis tissu d’animaux, paix du fin
Sillon qu’un fol savoir aux grands fronts imprima ;
O, finitif clairon aux accords d’aiguisoir,
Soupirs ahurissant Nadir ou Nirvâna:
O l’omicron, rayon violin dans son Voir !

Un lipogramme que Google translator traduisit en anglais par :
……………..
(Vocalisations without E)
A black, X blank, I blood, U grass, O sky:
I’ll bring to light your backgrounds. Wait a bit.
A, smooth black armour of a flashing fly
Buzzing around a vicious stinking pit,
Dark gulfs; X, fair camp-canvas, vapour-drips,
Alp-cusps, snow-kings and shaking fumitory;
I, crimsons, spat blood, luscious laughing lips,
Furious, or only drunk with saying sorry:
U, holy rhythms of a Gaian main,
Calm grazing-grounds of cows, calm brows and brain
That witchcraft furrows, mind-span that absorbs;
O, mighty trump, full-blown with wondrous chords,
Still voids for flights of worlds and spirit-birds.
O, big round O, viola-ray, O Orbs!

J J-J dit: 16 avril 2025 à 23h17

« La Disparition » n’avait pas d’E, mais pas 2 A non plus… Hein ? (@ oups)

et alii dit: 17 avril 2025 à 1h16

, en FRANCE on ne parle plus quotidiennement du sida comme autour de l’an 2000 (peut-etre à tort,mais je ne crois pas)mais je connais des hommes qui jouent au scrabble sans empoisonner leurs « amis » et s’en contentent ;ce n’est pas le plus idiot des jeux de société même si je connais aussi des femmes qui y jouent seules pour s’entrainer;j’ignore si demander
aux autres est toujours « utile » je ne me le demande même pas;

rose dit: 17 avril 2025 à 3h24

Bon anniversaire Pierre Assouline.

Deux membres éminents de ce blog qui ont leur anniversaire au sein de Pessah, ce n’est pas rien !

rose dit: 17 avril 2025 à 3h33

J’aime bien le concept avant/après.
Et oui, les évènements importants sont des marqueurs transitionnels.
Le sida a changé depuis la trithérapie, il y eut une période terrible dans les années 80.
Je trouve cela terrible de s’ennuyer tout le temps.
Mais entendu il y a qq matins une charmante jeune femme,,immigrée, accueillie en France avec sa famille. France qui lui a grand ouvert les bras. Plus tard, j’ai lu que c’était Sarah Knafo. Quel drame à 31 ans d’être et de penser comme ça ! Elle parlait de la Colombie et de Trump qui en deux mois obtenait ce que la France n’obtenait pas en vingt. D’abord, c’est plus de vingt. Ensuite, lorsque soi-même on est une immigrée, on regarde ses frères avec un autre regard. Enfin, j’espère que Mme Chichportich plume son déloyal de mari et père de ses enfants de splendide manière. Le temps est notre meilleur allié.

rose dit: 17 avril 2025 à 3h36

Risanette,

Il y a quelque temps, vous parliez de la permanence de cette erreur vous concernant sur le « portrait » fait par chat GPT. Savez-vous comment effacer à long terme cette donnée que vous-même avez dû corriger ?

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