de Pierre Assouline

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La République des livres
Mais malgré tout, ce monde était beau

Mais malgré tout, ce monde était beau

Sur 14-18, voyez Barbusse et Giono, voyez Dorgelès et Genevoix ! Ce conseil sous forme d’injonction, des générations de collégiens et de lycéens français l’ont entendu dans la bouche de leurs professeurs chaque fois qu’ils ont eu à plancher sur ladite Grande Guerre. Il est vrai que Le Feu, et Le Grand troupeau, Les Croix-de-bois et Ceux de 14 sont des livres puissants, des témoignages si incontestablement frappés du sceau de l’authenticité –et pour cause ! qu’on n’ose rappeler qu’ils se présentent comme des romans. Seuls les élèves les plus curieux osaient aller voir aussi ailleurs, du côté de La Comédie de Charleroi de Drieu la Rochelle, d’Orages d’acier d’Ernst Jünger, du Voyage au bout de la nuit de Céline. Et à ceux d’aujourd’hui, on ne saurait trop suggérer de lire le roman de David Diop Frère d’âme, coulée poétique d’une langue magnifique qui dit comme nul autre ne l’a fait avant lui dans une telle qualité d’écriture, la geste de deux tirailleurs sénégalais dans les tranchées. Trois autres, qui nous viennent également d’écrivains et non d’historiens, paraissent ces jours-ci, qui permettent d’approfondir notre vision de la première guerre mondiale au-delà des clichés sur la « grande boucherie », « la barbarie », « l’enfer ».

Refus d’obéissance (2 euros, 118 pages, Folio) permet de revenir à Jean Giono par un bref texte paru pour la première fois en 1934 dans la revue Europe ; on devine sans peine qu’il figurera dansEcrits pacifistes et qu’il doit certainement cette réédition, sous cette forme et à bas prix, à la commémoration du centenaire de l’armistice. C’est le cri d’un jeune Français qui a été à la guerre avec la ferme détermination de ne pas la faire. Soldat de deuxième classe dans l’infanterie de régiments de montagnards, il y est resté quatre ans, ce qui est exceptionnellement long, surtout pour un réfractaire. Il aura « fait » les Eparges, Verdun-Vaux, Noyon-Saint-Quentin, le Chemin des Dames, l’attaque de Pinon, Chevrillon, Le Kemmel… Sa compagnie n’a cessé de se vider et de se remplir. C’est peu dire qu’il en est l’un des rares survivants. Jamais blessé hormis les paupières brûlées par les gaz. Jamais décoré. Mieux même, du moins dans son esprit : en quatre ans, il a réussi à ne tuer personne, participant aux attaques avec un fusil rendu exprès inutilisable.

Il ne se reconnaît qu’un seul tort : s’être résigné à partir à la guerre. A 20 ans, c’est difficile d’oser dire non, d’avoir le cran de déserter, de défendre l’idée que c’était un acte de courage là où tous voyaient un signe de lâcheté. Il en veut aux responsables de l’Etat, aux chefs militaires, aux hommes politiques, aux écrivains et journalistes bellicistes :

« Ceux-là ont retardé mon humanité ».

Giono ne leur pardonnera jamais d’avoir exigé de sa génération qu’elle se fasse massacrer à la guerre pour la guerre, phénomène qu’il évoque comme aussi « inutile » qu’ « imbécile ». A ses yeux, il ne fait guère de doute que les soldats n’étaient que « les ustensiles de la société capitaliste », que celle-ci avait besoin de la guerre pour produire du capital. Lui aurait tant voulu tuer la guerre une fois pour toutes. En attendant, il se contente de faire guerre à la guerre. Dans des chapitre inédits du Grand troupeau joints à la suite de ce Refus d’obéissance, après l’évocation de maisons éventrées qui perdent leurs tripes de matelas et l’os brisé des meubles, il se souvient d’un camarade abattu alors qu’il avait bondi hors de la tranchée pour ramener des cartouches :

« Il y a un beau silence épais comme la fin du monde. On entend les vers qui mangent dans la poitrine du coureur mort ».

Comment revient-on de tout ça quand on a vu l’ennemi tirer sur des morts quand ils bougent ? A un moment, le narrateur du Grand troupeau dit à un camarade qu’il va l’aider à s’en tirer qu’il va le faire passer du bon côté du monde ; puis, le voyant s’enfoncer dans la terre, il ajoute :

« C’est pas pour ça qu’on a été créés »

La guerre, c’est ce que n’oublient jamais pour ceux qui l’ont faite. Celui qui y est entré n’en est jamais sorti car on n’est jamais lavé de la guerre. Cela se sent, se voit, s’entend. La marque ne s’efface pas avec le temps. Comment n’en sortirait-on pas pacifiste surtout quand, comme lui, on y est entré pacifiste ? Au-delà même de la portée des appels d’Alain et de Romain Rolland, tous les engagements postérieurs des écrivains et des intellectuels de la génération qui eut 20 ans pendant la première guerre mondiale, tout ce que les Giono, les Céline, les Berl et les autres ont dit et écrit pendant la montée des périls, au moment des accords de Munich, à la déclaration de guerre, tout est gouverné par un « plus jamais ça » exclusif de toute autre réalité, quitte à ce que leur appréhension du danger hitlérien en fut gravement faussée. En écrivant en 1938 dans les Cahiers du Contadour  « Pour ma part, j’aime mieux être Allemand vivant que Français mort », Jean Giono posait un choix que depuis toute guerre réactualise dans la conscience de chacun. Passée l’hécatombe de part et d’autre, le seul vrai vainqueur, c’est la guerre.

D’une moindre ambition, Derrière l’abattoir (170 pages, 13 euros, Editions de l’Arbre vengeur) est un roman animé d’une colère contenue, d’une grande intensité et d’une précision accablante, qui a valeur de témoignage sur un « détail » de 14-18 que peu de gens connaissent, et pour cause, il ne fut guère glorieux : les récupérés. Entendez : ces conscrits que le conseil de révision avait refusés, exemptés et réformés eu égard à leur état ou leur situation. Au mitan de la guerre, quand 27% de la classe d’âge des 18-27 ans avait déjà été engloutie à jamais dans les combats, on se tourna vers ceux que l’opinion publique désignait comme des planqués ou des embusqués- jugement d’une ironie amère lorsqu’on sait qu’il venait de l’arrière. Mais on n’alla pas quérir les frères ainés d’orphelins, les fils uniques de veuves ou de père aveugle de 70 ans et plus, les frères de soldats morts ou blessés en service ni le plus âgé de deux frères d’un même tirage, les profs, les soutiens de famille… En février 1917, on convoqua à nouveau surtout les gazés, tuberculeux, cardiaques et autres pour les récupérer en les affectant soit à des unités combattantes soit dans les services auxiliaires.

Dans son roman naturaliste paru pour la première fois en 1923, Albert-Jean (1892-1975) fait grand cas des épileptiques, des pleurétiques et des malades mentaux. Ici des silhouettes squelettiques à l’épaule déjà sciée par la bretelle de leur fusil. Là un grand gaillard tâtonnant menacé à tout instant au moindre choc par un décollement de la rétine. L’évocation des gueules cassées et pas encore soignées le ramène à la galerie de monstres de l’Ile du docteur Moreau de H.G. Wells. Sauf que les personnages de Derrière l’abattoir, chronique des plus noires qui se déroule surtout à Villefranche-sur-Yonne, ne relèvent pas, eux, de la science-fiction. Le préfacier Eric Dussert rappelle que dans sa critique du livre, Lucien Descaves exalta la saine colère vengeresse de l’auteur et confia que sa lecture l’avait autant frappé que Souvenirs de la maison des morts.

Sans pour autant élever le talent d’Albert-Jean à la hauteur du génie de Dostoïevski, il faut avouer que la peinture du quotidien de ces bataillons de malades et d’éclopés a quelque chose de surréel qui renverrait plutôt aux morts-vivants qui hantent le terrible J’accuse d’Abel Gance. C’est aussi que la charge d’Albert-Jean se veut moins politique qu’humaine. Ces récupérés n’en avaient pas fini avec les humiliations. Une fois au front, on ne les traitait plus de planqués mais de fond de tiroirs. Un jour qu’ils étaient de piquets d’enterrements, requis pour rendre les honneurs à un camarade qui avait lâché la rampe, les hommes s’entreregardèrent en entendant le mot « honneur »… :

« Et alors, malgré la présence de l’adjudant, ils se mirent tous à rire, de bon cœur, mais sans éclat, avec ce petit frémissement d’épaules qu’on ceux qui pleurent ».

Outre les grands romans cités en tête de ce billet, on retrouve généralement une telle émotion en Angleterre dans la poésie de guerre, un genre en soi brillamment illustré notamment par Siegfried Sassoon, Wilfred Owen, Rupert Brooke, Isaac Rosenberg. Tous des poètes combattants. Comme le fut Robert Graves auteur d’une inoubliable autobiographie Goodbye to All That (Adieu à tout cela, traduit de l’anglais par Robert M. Pépin, en poche chez Libretto). Ou encore Richard Aldington qui publia en 1929 le cinglant Death of a Hero. Pourtant le livre d’Edmund Blunden (en librairie le 9 novembre), se distingue du flot de ceux qui paraissent pour la commémoration. La Grande guerre en demi-teintes (Undertones of War, traduit de l’anglais par Francis Grembert , 25 euros, Editions Maurice Nadeau) a été écrit en 1924 quand l’auteur devenu prof était en poste à l’université de Tokyo. Hormis un carnet de bord personnel et deux cartes d’état-major, il ne pouvait s’en remettre qu’à sa mémoire. Ce qui n’est pas plus mal car la bibliographie sur le sujet a vite été saturée de compte rendus militaires. Paru la première fois à Londres en 1928, ce livre a été constamment réédité en anglais depuis mais demeuré inédit en français.

Edmund Blunden se battit sur le front en Artois, dans la Somme et à Ypres de 1916 à 1918. La guerre, il y était entré à 19 ans et au soir de sa vie en 1974, il devait reconnaître qu’elle lui collait encore à la peau. C’est bien en poète et non en officier qu’il veut se souvenir. Il l’assure même dans le sous-titre du livre. Pourtant, j’aurais du mal à y voir un long poème en prose. Plutôt un témoignage, plus littéraire que les autres dans sa facture et ses références, privilégiant dès l’incipit (« Je n’étais pas impatient d’y aller ») la figure de rhétorique de la litote que ne déteste pas l’esprit anglais (ce qui est déjà un understatement…). D’ailleurs, lorsqu’il se surprend à faire passer dans son texte du Hamlet en contrebande et qu’il s’égare dans des descriptions un peu trop imagées, il se reprend aussitôt : « Mais assez de cette futile poésie !… »

 « Munis de marteaux, hachettes, scies et clous, les hommes partaient chaque jour aux tranchées comme tout ouvrier britannique s’en allant à l’usine dans la lumière du petit matin (…) La zone entière était un cadavre, et la boue elle-même était mortifère »

On retrouve chez lui comme chez Genevoix, Barbusse et les autres tous talents confondus, le même lyrisme sobre, les mêmes métaphores, avec ses gerbes de balles, ses volées de schrappnels, ses fantômes errants dans le labyrinthe des tranchées, la danse furieuse des explosifs brisants, la lumière cendreuse du petit matin, l’odeur de poudre et de sang. Il cite Keats et Byron, ici une expression tout droit sortie du Roi Jean, l’une des pièces les moins connues et les moins jouées de Shakespeare, mais aussi Henri V ou le Roi Lear quand la situation s’y prête, là les Grenouilles d’Aristophane, un poème de Lewis Carroll et même le Paradis perdu de Milton ce qui surprend dans ce paysage infernal ; Tristram Shandy lui est mieux qu’un personnage de roman, un compagnon familier. Il ne s’en attache pas moins « aux petites choses » du quotidien guerrier, s’en excuse presque et se justifie en assurant qu’à un certain moment, ces contingences de la vie militaire ne sont plus petites ou grandes, et qu’elles le séduisirent autrement plus que « les hautes exaltations des dynastes ou le mouchoir incarnat de Desdémone pour lequel je n’oublie cependant jamais de remercier le ciel ». En témoignent les quelques 31 poèmes composés au front qui suivent son récit.

Rien ne ressemble plus à des mémoires de guerre que d’autres. Un poète aux armées demeure avant tout un soldat et sa mémoire, celle d’un ancien combattant semblable à tout autre ; seuls le distinguent les mots pour le dire. Son vécu lui avait appris la guerre mais avec le recul, il se jugea trop jeune pour en sonder la cruelle ironie dans toute sa profondeur. Blunden aura participé aux batailles de la Somme, il aura été à Ypres, il aura passé deux ans au front sans être blessé hormis par les gaz, ce qu’il attribuera à sa taille « trop petit pour constituer une cible ». Il n’évoque même pas sa Military Cross décernée au lendemain de la bataille de Passchendaele. N’empêche que c’est lui qui ose écrire dans la chute d’un chapitre :« Mais malgré tout, ce monde était beau » ; et cette pensée d’un survivant des combats de Beaumont-Hamel, d’un rescapé du piège de la Redoute des Souabes, d’un revenant de l’enfer de Thiepval, seul un poète pouvait oser l’écrire.

(« Des soldats de la 55e division britannique, aveuglés par une attaque au gaz, marchent les uns derriere les autres en se tenant l’epaule, 10 avril 1918 » ; « Jean Giono, à droite, pendant la guerre avec son ami russe ; « Après la bataille » ; « Edmund Blunden pendant la guerre » photos D.R.)

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commentaires

738 Réponses pour Mais malgré tout, ce monde était beau

closer dit: à

« La Grande guerre en demi-teintes » (Undertones of War)…Pourquoi pas « Les sous-entendus de la guerre » (littéral mais pas terrible…) ou « Ce que la guerre recouvre », ou « Ce que la guerre dévoile », ou « Ce qui murmure sous la guerre » (pas mal, non?) ? Il y a incontestablement dans « undertone » l’idée de quelque chose qui est sous-entendu, qui n’est pas « obvious » mais qui se révèle à demi.

C’est un comble que je sois obligé de corriger toutes les traductions que Passou nous livre!

En tout cas, Edmund Blunden, un nom à retenir…

Quand je pense que les pignoufs qui nous gouvernent n’ont trouvé qu’une Ministre pour commémorer cet été la bataille de la Somme en présence d’une Altesse royale britannique!

closer dit: à

Au fait qu’est-ce-que cela veut dire « Enigme que ce qui est pur surgissement »?

Un peu tard pour poser la question, mais si quelqu’un avait une idée…

closer dit: à

Si au moins Stéphane Bern avait été là, il aurait su comment se comporter…

closer dit: à

J’erre tout seul dans les couloirs de la RdL, la nuit noire s’épaissit, je ne suis pas rassuré…

hamlet dit: à

« renato dit: 3 novembre 2018 à 21 h 48 min
La première guerre moderne ; la dernière guerre à l’ancienne »

« guerre à l’ancienne » fait penser à une recette, genre « blanquette à l’ancienne », ou « pot au feu à l’ancienne », une recette dont on connaitrait les ingrédients et le temps de cuisson.

hamlet dit: à

la « puissance » de la poésie en temps de guerre, la « puissance » de la littérature en temps de guerre…

comment comprendre pourquoi, de nos jours, cette omniprésence de la guerre ?

l’Europe a vécu sa plus longue période sans guerre, est-ce comme si les européens n’étaient pas habituer à une aussi longue période de paix ?

la paix fait-elle perdre leur substance aux mots ? une espèce de liquéfaction ?

d’où ce besoin de convoquer la guerre ? la ramener au temps présent pour retrouver cette substance ? la paix est-elle une chose à ce point ennuyeuse ?

ou alors parce qu’une autre forme de guerre est toujours là ? une guerre sans arme, sans combattants, sans tranchée, sans idéaux, sans engagement ? sans conviction ? sans qualités ?

en fait c’est notre guerre actuelle qui est ennuyeuse, tellement ennuyeuse qu’aucun écrivain, ni aucun poète, n’a même pas trouvé de mots pour la décrire.

en fait notre guerre actuelle ennuie même les poètes ! elle ennuie tout le monde ! tellement que même les vainqueurs s’ennuient encore plus que les perdants !

hamlet dit: à

n’étaient pas habitués

hamlet dit: à

il peut y avoir une autre explication ! qui consisterait à rappeler aux gens à quel point leurs aïeuls en ont chié ! une façon de leur dire « ne venez pas nous gonfler avec votre guerre qui n’intéresse personne ! vous n’êtes que des chochottes ».

un peu comme les parents qui disent à leurs gamins « vous changez de Nike toutes les semaines ? moi, de mon temps on conservait sa paire de chaussures durant toute sa vie ! »

sûr que face aux tranchées même les travailleurs précaires et les chômeurs de longue durée passent pour des princes, des nantis.

d’ailleurs amusant de voir cet usage de la guerre où soit les capitalistes envoient les types se faire massacrer, ou soit (quand la guerre est finie) y trouve un prétexte pour qu’ils la mettent en veilleuse.

je ne sais laquelle des deux attitudes est la plus condamnable ? au moins envoyer les prolétaires au casse pipe ça présente l’avantage d’être clair ! maintenant c’est hachement plus louche.

Claudio Bahia dit: à

@ Closer,
j’espère que je ne vous ai pas fait sursauter en apparaissant tout à coup. Mais puisque nous sommes encore à errer ici dans ce noir silence, j’ai une question: pourquoi ne cite-t-on jamais Georges Duhamel lorsqu’il s’agit de classiques sur la Grande Guerre? son livre est-il mauvais? cet homme a-t-il été « marqué » à une époque qui me serait inconnue?
J’ai eu la chance d’avoir eu un très bon professeur de français quand j’avais env. 17 ans et c’est lui qui m’a prêté un jour Vie des Martyrs, je me souviens l’Edition était Le Mercure de France. Beaucoup plus tard, j’ai acheté ce livre dans l’édition Omnibus 2005 (augmentée de divers autres textes), et je l’ai relu avec la même prise au coeur que d’autres, Le Feu, Orage d’acier, Le voyage au bout de la nuit, Johnny got his gun…

Claudio Bahia dit: à

Super! Hamlet s’est aussi aventuré dans cette nuit noire, avec ses reflexions à faire réfléchir et méditer. (Ici sous les tropiques, malgré qu’il ne soit que 19 heures 15 la nuit est déjà tombée depuis une heure, pas de lune, pas d’étoiles, une chappe de charbon)
bon, tout ça n’a rien à voir avec le billet de Passou, honteux je m’en vais, bonne nuit à tous

N'IMPORTEQUOI dit: à

Claudio, malgré l’heure , 19h15 . J’en commets des tas, heureusement qu’il n’existe que dans certaines têtes un tribunal chargé de les punir. Curieusement celle ci ne figure pas au nombre. Ainsi il est tôt au Brésil, est ce que le nouveau président fasciste vit encore?

Delaporte dit: à

On dirait que l’édition a fait des efforts pour commémorer ce centenaire. Malheureusement, me promenant aujourd’hui dans une grande librairie, je n’ai remarqué aucun stand de livres consacrés à la Grande guerre, même au rayon histoire. Enfin, nous avons encore une semaine avant le 11. Les hommes politiques, eux, préparent les festivités de longue haleine. Ils seront jugés sur leurs capacités à faire de ce centième anniversaire un événement important, essentiel, crucial. La guerre de 14-18 n’en finit pas de porter ses effets et conséquences jusqu’à nous, très négativement, bien sûr. C’est la première guerre qui a commencé à ruiner l’Europe, et à la mettre en crise. Tout ce qui a suivi, au XXe siècle, n’a fait qu’approfondir cette catastrophe. C’est pourquoi je trouve sans doute que c’est bien de lire des romans sur cette guerre, mais c’est à mon sens encore plus important de lire des essais, car ceux-ci font un constat encore plus terrible, si c’est possible, de ce séisme humain. Il y a une complexité de 14-18 dont seuls rendent compte les essais. Ce n’est pas seulement un drame individuel, c’est un cataclysme collectif, à l’échelle de tout un continent. Quel roman serait assez ambitieux pour le décrire complètement, de manière exhaustive ? Même les essais n’y arrivent pas. Peut-être faut-il des poètes en des temps de détresse ; mais il faut aussi des individus qui sachent argumenter, dire : cela, c’était mal, pour qu’on ne recommence plus. C’est à la raison raisonnante de devenir insoumise, et de faire sa propre révolution. Ce devenir hégélien du monde est encore devant nous, et a laissé derrière lui des esprits aussi flamboyants que Condorcet, Saint-Just, Robespierre ou encore Ulrike Meinhof. Cet armistice sera décidément un jour de deuil.

Delaporte dit: à

Selon la presse, il n’y aurait pas vraiment de suspens. La Nouvelle-Calédonie restera-t-elle pour autant française ? Un dernier sursaut indépendantiste ne peut-il survenir dans l’esprit des votants ? C’est inimaginable de refuser l’indépendance. Regardez la Catalogne qui n’en finit pas de faire sécession. On propose à la Nouvelle-Calédonie de devenir libre, et elle refuserait ce magnifique cadeau (pour des motifs bassement matériels). Je ne peux pas le croire. J’attends le résultat définitif avec une grande curiosité :

« Près de 175.000 électeurs sont appelés à se prononcer sur la souveraineté de la Nouvelle-Calédonie. Ce dimanche 4 novembre, ce petit territoire stratégique de 270.000 habitants dans le Pacifique, doit décider lors d’un référendum d’autodétermination historique s’il reste français, scénario le plus probable, ou s’il choisit l’indépendance. »

Delaporte dit: à

Condorcet était un drôle de type, très ingénieux et plein d’idées nouvelles. Il pensait qu’un être humain doit apprendre tout sa vie, sans discontinuer. Je suis sûr que si on lui avait soumis la réforme de l’abolition légale du travail, il aurait sauté de joie et aurait voulu l’appliquer immédiatement. Il aimait le progrès de l’humanité, c’était une vraie Lumière. Il a simplement commis l’erreur d’être trop modéré en devenant girondin. Il n’a pas compris qu’il fallait mettre la gomme et y aller à fond en ces temps de Révolution. Sa mort est mystérieuse. Après s’être caché pendant des mois, il se trouve dans un bistrot où il est jugé suspect. On le met en prison. Deux jours plus tard il est retrouvé sans vie. Peut-être s’est-il suicidé avec le poison qu’il transportait dans sa bague.

Jazzi dit: à

« on ne saurait trop suggérer de lire le roman de David Diop Frère d’âme, coulée poétique d’une langue magnifique qui dit comme nul autre ne l’a fait avant lui dans une telle qualité d’écriture, la geste de deux tirailleurs sénégalais dans les tranchées. »

Et le prix Goncourt 2018 est…
Nul n’est prophète dans son pays !

renato dit: à

Maintenant, hamlet, et du moins en Italie, les lanciers sont intégrés dans différentes brigades et il n’emploient une lance que pour les représentations en grand pompe, mais à l’époque il allaient au combat en tant que lanciers à cheval ce qui pour ma grand-mère maternelle — elle avait perdu son premier mari à cause d’une charge de lanciers — était la preuve de la bêtise et de l’incompétence des généraux, car déjà Napoleon avait commis l’erreur d’envoyer la cavalerie contre une escadre de fusiliers. Enfin, hamlet, inutile de faire long : on suppose que ceux qui pratiquent un métier en connaissent l’histoire, cela étant donné vous pouvez vous faire une idée du pourquoi de ce « à l’ancienne ».

Afin de vous éviter une ennuyante remontée du fil, voilà le link Boccioni :

https://pin.it/r4stespxjqtsj2

William Legrand dit: à

Claudia Ballot est vraiment irrésistible… de niaiserie

Candide dit: à

Ls sentiers de la gloire , un grand film . Un temps à l’index

closer dit: à

Claudio, je n’ai jamais rien lu de George Duhamel. Je suppose que son regard de médecin sur la guerre apporte quelque chose d’original comparé aux écrivains cités par Passou. J’ai lu sa notice wiki et il apparaît comme une personnalité très attachante et un écrivain qui a compté dans la première moitié du siècle passé. En plus il était d’une gauche humaniste et a eu une conduite impeccable pendant l’Occupation, s’opposant autant qu’il l’a pu à Vichy et aux allemands (qui avaient interdit ses œuvres). Il coche donc toutes les case et Passou a gravement failli en ne le citant pas.

Mettons cela sur le compte du surmenage à l’approche du Goncourt. Il écrit fébrilement son argumentaire en faveur de Diop qui, lui aussi coche toutes les cases du jour: il est noir, il écrit sur des tirailleurs sénégalais et, coup de chance, il traite de la guerre de 14/18 en 2018! Il écrit peut-être d’une écriture somptueuse mais peu importe. Si le Goncourt récompensait des écrivains qui écrivent bien, ça se saurait. Enfin, l’épouvantail « Ça raconte Sarah » paraît écarté, c’est déjà ça.

renato dit: à

Le crétinisme semble être une constante politique : j’avais cru comprendre que les terroristes étaient plutôt du côté de sunnites, pas du côté des schlittes ; ce qui me conforte dans l’idée que les Etats-uniens auraient mieux fait d’élire un lapin crétin.

renato dit: à

Pardon, schlittes > chiites…

closer dit: à

 » Il y a une complexité de 14-18 dont seuls rendent compte les essais. »

Peut-être Delaporte, concernant la stratégie militaire, la diplomatie, les idéologies, l’économie, etc, mais si l’on s’intéresse à la vie humaine, au vécu des hommes et des femmes qui ont été plongés dans cette horreur, le roman est bien supérieur aux essais.

J’admire mes compatriotes cités par Passou, mais j’avoue que le personnage d’Edmund Blunden m’intéresse beaucoup. J’espère y trouver cet art de l’understatement que j’adore chez nos amis britanniques et comprendre les « Undertones of War » qu’il nous révèle…

Albert Bensoussan dit: à

À la mention de ces soldats de 14-18 rendant hommage à leurs camarades morts et riant d’un rire de dérision en entendant le mot « Honneur » (« Honneur et Patrie, Valeur et Discipline »), je ne peux m’empêcher d’associer le souvenir de cet adjudant de carrière pendant la guerre d’Algérie,à Beni-Messous, alors que tout était fini et que nous allions hisser pour la dernière fois le drapeau français, comme chaque matin, sur le camp militaire où nous faisions naufrage, qui, au lieu de l’ordre habituel : « Envoyez les couleurs », s’écria, avec toute sa rage rentrée de celui qui avait fait la guerre pour rien, pour rien du tout : « Envoyez la serpillière! » Revenu de cette guerre pour rien, après tant de mois passés au Djebel, je me souviens qu’en entendant la Marseillaise chantée au final de l’opéra-comique « La fille du tambour-major », à Rennes, à l’inverse des spectateurs haut dressés, patriotiquement, moi, j’avais refusé de me lever. Il est vrai que, tout en gardant ma carte d’ancien combattant et mon livret militaire, j’avais jeté aux ordures ma médaille « Commémo » de la guerre d’Algérie.

hamlet dit: à

merci Renato !

Paul Edel dit: à

un des livres témoignages sur la guerre 14-18 qui impressionne le plus c’est « La Peur » de Gabriel Chevallier.le roman a été publié en 1930. écrit par la deuxième génération d’auteurs après leurs ainés Barbusse ou Dorgelès. L’écriture est simple, sensibilité désabusée.le récit d’un simple soldat qui a pu sauver sa peau. La description du Chemin des dames, des causes des mutineries, de la bêtise perverse d’une partie des officiers, C’est glacant et vrai . Exemple du ton mordant de Chevallier : « Vous avez de bons moments là-haut ? » cette phrase : « On s’amuse bien : tous les soirs nous enterrons nos copains. »
Ou bien :

« J’écris à ma sœur. Il n’y a rien de vrai là-dedans […] Nous rédigeons pour l’arrière une correspondance pleine de mensonges convenus […] Nous leur racontons leur guerre, celle qui leur donnera satisfaction […] A toutes les concessions que nous avons déjà consenties à la guerre, nous ajoutons celle de notre sincérité. Notre sacrifice ne pouvant être estimé à son prix, nous alimentons la légende, en ricanant. Moi comme les autres, et les autres comme moi… « 

renato dit: à

« Mais malgré tout, ce monde était beau »

Si on était né du bon côté sans doute.

Cela dit, je comprends : ce n’est qu’un titre…

Soleil vert dit: à

Tiens c’est vrai ça, Georges Duhamel prix Goncourt il y a 100 ans.

Bloom dit: à

les pignoufs qui nous gouvernent n’ont trouvé qu’une Ministre pour commémorer cet été la bataille de la Somme en présence d’une Altesse royale britannique!

Le centenaire de la bataille de la Somme a été commémoré le 1er juillet 2016 à Thiepval en présence du président français & du PM britannique d’alors, du prince Charles, & de nombreux officiels.

closer dit: à

Il s’agissait de la bataille d’Amiens. Autant pour moi…

« Le Premier ministre britannique Theresa May et le prince William commémorent ce mercredi 8 août à Amiens (nord de la France) le centenaire de la bataille du même nom, début d’une offensive alliée qui précipita la défaite de l’Allemagne en 1918. De nombreux autres représentants de pays belligérants seront présents, dont l’ancien président allemand Joachim Gauck mais non Emmanuel Macron ni son Premier ministre Edouard Philippe, tous deux en vacances dans le midi. »

Mais les pignoufs restent les pignoufs…

D. dit: à

Ce midi j’ai mangé de la poule au pot.

N'IMPORTEQUOI dit: à

D, c’est une bonne idée que celle de la poule au pot. Je vais attendre qu’il fasse froid pour en cuisiner une. Je suis plus douée pour la cuisine d’hiver, comme si c’était ma langue maternelle. Depuis j’ai migré dans le sud ce qui donne qu’en été je ne sais pas quoi manger, quoi cuisiner et la saison finit par ressembler à une vaste salade quand ce n’est pas crevettes par temps caniculaire.

N'IMPORTEQUOI dit: à

Bloom, oui , la presse avait formé un mou temps autours de ces absences. Qu’ont pu penser son Altesse accompagnee du ministre sur des terres françaises malgré le flegme , du protocole négligé, du manque d’égards.

N'IMPORTEQUOI dit: à

Remou autour.

N'IMPORTEQUOI dit: à

Clopine, de source sûre, mon grand père maternel a été gazé dans les tranchées, je ne dispose pas même d’une photo de cet homme que je n’ai pas connu. Il faudra que je demande , il doit bien y avoir trace de lui quelque part, ces aïeux sans qui nous ne serions pas.

raymond dit: à

Extrait d’un ensemble (poèmes 14 18)qui vient de paraître aux éditions La Porte (Laon)

Retour de fantômes

Haillons boueux
Vareuses où courent les poux
Vous revenez mains mortes orties aux canons des fusils
Plaintes à vos lèvres déchirées
Qu’avez-vous à me reprocher fantômes de novembre
Oui moi j’ai vieilli gras et libre en paix
Je sais bien
Et la peine et la joie et écrire et chanter
Alors que vous cueillis et noyés sous le nombre
N’avez pas eu le loisir d’affirmer vos pas d’étreindre et d’enfiévrer vos bras
A peine nommés par vos mères vous fûtes expédiés chez les ancêtres
N’ayez crainte nous allons vous rendre hommage et déposer des gerbes
Mais non disent-ils tour à tour
Et la rumeur de mille voix enchevêtrées
Fait fuir d’un coup tous les corbeaux
Comprends enfin notre retour qui te dit de rire
– Les mâchoires encore encombrées de glaise et de craie
Soudain me reprochent mes chagrins et ma peur de l’hiver –
Danse clament-ils danse sur les ombres très obliques de nos croix qui prennent la terre entière
Rougis les radis jaunis les blés
Croque les pommes du temps
Explose de joie simple
Vis
Et ton hommage de novembre vaudra toutes les fleurs.

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…çà y est,!…
…affaires dans le sac, et déjà,  » at home « ,!

…je me suis approprier, le Van Gogh, le semeur, de hier,!…etc,…

…si je sais peindre, et mieux être un collectionneur collecteur,…de qualités,…

…c’est autre chose, un autre style, mais je reconnais sa pâte, de travail,!…
…ou le semailleur, avec sa faucille courbé,!…
…l’homme qui doit travaillé, pour survivre parmi, les siens, le mal de dos, sans café au lait,!…brioches compris,!…

…enfin, chacun, à ses sens,!…etc,…
…un rien plus riche encore,!…personnel,!…

D. dit: à

Duhamel est un remarquable écrivain. Je le trouve meilleur que Zola, par exemple.

Delaporte dit: à

Je suis très déçu par ce résultat aberrant du référendum en Nouvelle-Calédonie. Au fond, le problème a dès le départ été mal posé, et l’enjeu incompris. Les électeurs ont été déterminés par des considérations économiques, sans songer un seul instant à leur liberté retrouvée. Comment peut-on ainsi se renier ? Comment peut-on dire avec une telle ampleur non à la liberté ? Ce scrutin n’est vraiment pas une grande date pour la démocratie, ni même pour la condition humaine de l’homo politicus. Que de progrès encore à accomplir !

« La Nouvelle-Calédonie restera française. Les Calédoniens ont voté à 56,4% pour le «non» à l’indépendance de l’archipel lors du référendum organisé dimanche. À 18.000 kilomètres de là, Emmanuel Macron a salué depuis l’Élysée le résultat lors d’une allocution diffusée à 13 heures à la télévision. » Figaro

Delaporte dit: à

Dommage que des individus comme Condorcet, malgré ses défauts, ou Ulrike Meinhof ne soient plus de ce monde. Ils nous auraient expliqué ce vote en Nouvelle-Calédonie et pourquoi les habitants auraient dû voter pour l’indépendance. Quel retour en arrière, quand on y songe !

Jacques R. dit: à

Ce que la France doit à tous ceux — venus d’Afrique Noire, du Maghreb, des Antilles, d’Océanie — on n’en prendra jamais une mesure suffisante.

Jacques R. dit: à

Au vrai, si la France existe, elle le doit à toutes celles et à tous ceux, venus de toute l’Europe et du monde entier, qui ont travaillé pour elle, qui l’on construite. Que serions-nous sans l’immigration ?

Candide dit: à

@NIMPORTEQUOI : allez sur le site du Grand Mémorial, vous trouverez tout sur votre grand-père.

Delaporte dit: à

NIMPORTEQUOI, vous êtes en mesure de rivaliser avec Clopine, grâce ce grand-père poilu. Félicitations !

Claudio Bahia dit: à

William Legrand dit: 4 novembre 2018 à 8 h 52 min
« Claudia Ballot est vraiment irrésistible… de niaiserie »
De nombreuses sociétés indigènes d’Amérique du Sud accepteraient W. L. comme leur chef. Ces chefs indigènes, en effet, possèdent non pas un droit de parole, mais bien un devoir de parole. Et cette parole dans ces sociétés sans État n’est pas signe de pouvoir, mais une obligation. Parler est pour le chef une obligation impérative ; la tribu veut l’entendre parler, il ne doit jamais cesser de s’adresser à la tribu (un chef sans la parole ne resterait pas longtemps un chef, il serait vite remplacé). Mais de quoi parle un chef ? Il ne dit rien et toujours la même chose (ses ancêtres, ceux de la tribu, ne rien changer, la paix parmi nous…). Et surtout, on ne l’écoute pas, ou plus précisément, il n’y a pas d’obligation de l’écouter.
Oui, décidément, William Legrand ferait un bon chef indigène !
Sur la parole et le pouvoir chez les peuples primitifs, voir parmi d’autres Pierre Clastres (je reviens d’ici peu si je trouve une référence)

N'IMPORTEQUOI dit: à

Candide, il a survécu aux combats mais ses poumons furent endommagés. Il est rentré, ma mère fut orpheline de père assez tôt.

N'IMPORTEQUOI dit: à

remous autour.

William Legrand dit: à

Touché le Claudio parti chercher une révérence, ahahah, c’est pas pour demain mon lapin

et alii dit: à

claudio bahia
c’est « la société contre l’etat’
bonsoir

renato dit: à

Pfff ! n’avais > n’avaiT

D. dit: à

Ce soir je vais manger je sais pas quoi.

Claudio Bahia dit: à

Merci Et Alii,
le texte en question: « Le devoir de parole » avait d’abord paru dans Nouvelle Revue de Psychanalyse, n° 8, automne 1973 (disponible au format numérique chez Gallimard: http://www.gallimard.fr/Catalogue/GALLIMARD/Nouvelle-Revue-de-Psychanalyse/Pouvoirs
Et comme l’a dit Et Alii, ce texte se trouve aussi dans « La Société contre l’État »; Les Editions de Minuit(2017), § 7, pages 131-134.
merci Et Alii pour le lien additionnel, un interessant résumé.

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…cuisine,!…des saucissons de campagne,!…
…en viande hachées,!…etc,…

Jazzi dit: à

« Ce soir je vais manger je sais pas quoi. »

Tu as tout mangé la poule au pot, à midi, à toi seul, D. !

Jazzi dit: à

Je me souviens que tu avais commenté abondamment « La grande bellezza » de Paolo Sorrentino, D. Vas voir « Silvio et les autres », encore plus fascinant et, comme toujours chez ce cinéaste, avec des plans d’une… grande beauté !
https://www.youtube.com/watch?v=4RD_YsDapM4

gisèle dit: à

@ Candide 17h14 .Merci pour le renseignement. J’ai pu retrouver la trace de l’aïeul que je recherchais. Il faut du temps et ne pas se décourager. Les indications sont transcrites,souvent d’une façon illisible,les caractères, les lignes se chevauchant; des infos sont grossièrement barrées.Et puis, l’aïeul que je recherche a été expédié pour grossir « l’armée d’Orient…les jardiniers de Salonique.. » ( je connais le livre de Pierre Miquel) mais il n’y est fait allusion, nulle part,sur la fiche que j’ai consultée…
Des archives, certes, mais ceux qui remplissaient les fiches ,n’avaient aucun soin ou souci de lisibilité.
Merci.

Jazzi dit: à

Après Léautaud, Georges Duhamel a joué un rôle important au Mercure de France. Ses livres se trouvent toujours en bonne place dans la bibliothèque de cette auguste institution, la plus ancienne maison d’édition française…

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…encore, en dépression, sur les valeurs de vivre ensemble,…
…je devrais, être polyvalent de statut de base, et être orienté, à devoir, être a la porter, de mon psychiatre, plus facilement,…
…je déborde de tendresse sans photo de famille, vit seul, depuis des lustres,…
…habitué au  » faire du beau « ,se plier en quatre, pour des riens,!….

…et, l’enthousiasme de mon trouvé Van Gogh, n’est que du Ray Buschop 1958,…

…en fin, il tient, sa place, parmi, les moyens, chez moi,!…

…parfois, les posters, font mieux l’affaire, pour se remonter le moral, et tout,…etc,…
…famille, femme et enfant,!…faut imaginer,…les bras croisés,!…

D . dit: à

Ah ben tiens j’ai trouvé : des oeufs au bacon. Et je vais inviter mon voisin Francis.

D . dit: à

Le reste de la poule au pot je le finirai demain.

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…épinards – artichauts, avec des fisc h-sticks, cabillaud d’Igloo,…de la confiture aux figues,…du moral,!…
…ET? PASSE LA SOLITUDE? DES ËTREs DIFFICILES,!…

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…demain, lundi, installation, des chaines T.V,…par Orange,!…

N'IMPORTEQUOI dit: à

D, votre humour décime la population, pire que le gaz moutarde, y’a presque plus personne qui va là.

Delaporte dit: à

Malgré ce que dit le Monde, le résultat du référendum laisse augurer une certaine hésitation dans l’électorat. Beaucoup ont voté pour l’indépendance, il n’y a pas eu de raz-de-marée ; cela est à noter, dans un contexte de lavage de cerveau politique et médiatique. On comprend presque ce qui s’est passé, cette peur de l’inconnu, qui aurait néanmoins pu être un redoutable élan vers la liberté. Hélas, une fois de plus l’histoire montre qu’on ne fait pas une révolution dans les urnes. Comme c’est dommage. Certains vont même jusqu’à demander que d’autres scrutins aient lieu, dans l’espoir d’une concentration du vote indépendantiste. Mais l’Etat français, s’il est prêt à tout dialogue mou et fallacieux, n’est pas disposé pour autant à remettre en jeu le résultat de ce dimanche. Et voilà comment l’Etat moderne a, une fois de plus, berné toute la population qui reste sous sa coupe :

« La victoire est nette, mais certainement pas aussi large que ne l’avaient espéré les partisans du non à l’indépendance de la Nouvelle-Calédonie. Dimanche 4 novembre, ils ont obtenu 56,4 % des suffrages exprimés (78 361 voix) contre 43,6 % (60 573 voix) en faveur de l’accession à la pleine souveraineté. L’autre enseignement majeur de ce scrutin est la participation historique pour un scrutin de cette nature : 80,6 % des électeurs inscrits ont pris part au vote. » Le Monde

Petit Rappel dit: à

N IMPORTE QUOI
voir aussi le site Mémoire des Hommes, dépendant des Archives de la Guerre, sur le premier conflit mondial. Compléments d ‘informations et dossiers militaires possibles.
MC

Delaporte dit: à

Sur ce foutu référendum en Nouvelle-Calédonie, intéressant commentaire sur le site de FranceInfo du président autonomiste du Conseil exécutif de Corse, Gilles Simeoni :

« On se rend compte, si on affine un peu la lecture, que les Kanaks représentent environ 40% de la population totale de la Nouvelle-Calédonie, cela veut dire que la quasi-totalité des Kanaks a voté en faveur de l’indépendance. Ce que démontrent ce résultat et la réalité de l’état actuel de la société en Kanaky, c’est que les mécanismes d’aliénation coloniale n’ont pas disparu, je pense notamment aux disparités économiques et sociales, en matière d’éducation. Le combat du peuple kanak va continuer. Les Corses, celles et ceux qui partagent nos idées, sommes solidaires de ce peuple. » FranceInfo

Delaporte dit: à

Dans les commentaires de ce soir, on commence à mieux percevoir le sens du vote. Les Kanaks ont tous voté pour leur indépendance, leur liberté ; ce sont les Caldoches, plus nombreux, qui ont fait la différence en désirant rester liés à la France. Ce référendum est donc une arnaque terrible, sur laquelle rien de juste ne pourra se construire. Les Kanaks ont été roulés dans la farine, comme si leurs voix ne comptaient pas, absorbées par la masse caldoche des votants. Le cauchemar !

Delaporte dit: à

Résultat : ce référendum permet aux Caldoches d’opprimer la minorité kanak en toute légalité. Bravo pour l’astuce ! Chaque Kanak qui allait voter renforçait du même coup la légitimité légale de sa propre oppression. Il aurait fallu que les Kanaks boudent le scrutin. C’est ça, la démocratie ???

Delaporte dit: à

Une fois de plus, il se révèle que l’abstention était, dans ce scrutin, le seul choix moral.

Delaporte dit: à

Normalement, seuls les Kanaks auraient dû voter à ce référendum. Car que sont les Caldoches ? des Européens blancs colonisateurs, ou descendants de colonisateurs. Il aurait fallu trancher dans le vif, et couper toute effluve colonisatrice dans ce scrutin qui a été un vrai piège à cons !

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…un rien ,de paix, sur tout ce qui est acquis,!…très bien,!…
…et la vie s’officialise, avec la grande muette,!…ETC,!…

rose dit: à

ma maman, ce matin à 6h30, en buvant son café :
« nous ne sommes pas des surdouées. »
Et moi, je ris, je ris. Je la fais répéter trois fois.Ma Maman et moi ne sommes pas des surdouées.
Elle rajoute parce qu’on ne sait pas tricher et mentir.
Les surdoués se sortent de toites les situations, ils mentent ils volent ils manipulent.

rose dit: à

Nous c’est pas plus belle la vie, c’est VDM.
Hier soir, en voyant la frégate dans Elisabeth la fille d’Henri VIII, ai constaté soudain la disparition du bateau en bouteille, vieux de 25 ans que j’avais offert à mes parents avec la participation financière et la non implication de mes frère et soeur.

rose dit: à

En serai à préférer une bonne vraie guerre avec des ennemis extérieurs, qu’une guerre intestine où tous les coups sont permis.

rose dit: à

Hier soir, passage magnifique dans Élisabeth ; son conseiller lui suggère d’éliminer le comte, maître de danse et amant de surcroît. Elle souligne qu’elle va être moderne -et elle l’est éminemment- et elle lui accorde sa grâce en soulignant qu’il va vivre avec ce poids.

Puis, elle lui pose cette question : mais pourquoi ( moi je poserai la question lorsque le procureur de la république nous confrontera, mon beau-frère et moi : mais qu’est-ce qui t’a pris ? Ma seconde question sera : mais si ma mère et moi crevons sous tes yeux, tu sauveras ton couple plutôt que ma mère et moi ?) ; ( j’ai les deux réponses mais je tiens à entendre les siennes : pour ma part, un mec que j’aimerai qui me donnerait raison lorsque je suis en tort et qui laisserait crever ma mère et ma soeur pour sauver notre couple, nous ne dormirions pas une nuit de plus ensemble, collés/serrés).
Il répond « c’est très difficile d’être amoureux d’une reine ».

C’est d’ailleurs pour cela qu’il la trahit.

Dans ma prochaine vie, je serai rousse.

On ne peut pas admettre de dire, encore moins d’écrire « pourtant ce monde était beau. »
Les cadavres puent.
La glèbe est dég….lasse.
La boue colle aux basques.
Le bruit des obus défonce les tympans.
Les mères reçoivent des courriers  » votre fils est mort au champ d’honneur, il sera décoré ».
Et les photos se figent sur la commode de jeunes gens qui n’ont pas franchi leurs vingt ans.
La guerre, une horreur.

rose dit: à

Je serai une petite poule rousse.
Moui.

rose dit: à

Petite
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D’ici là, il y aura eu extinction de la polygamie chez les poules.

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…IL EST UN FAIT? QU’IL FAILLE AIDER SA FAMILLE, SOUS TOUS LES ASPECTS,!…

…mais, pas comme un sinécure, vous ne pouvez pas payer, une taxe de famille, qui dépens de la situation sociale des famille dans un pays, et laisser, tout a charge, des familles, sur les individualités personnelles et les problèmes ou ils se sont mis, pour faire familles d’émigrants, par exemple,!…
…CHACUN POUR SOIT ET DIEU POUR TOUS, le capitalisme qui se cherche des victimes, pour faire du social-personnel,!…
…bientôt, la T.V. de nouveau, rose,!…

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…se substituer, a l’ordre des faits et ordres, de l’état,!…je ne peux,!…

christiane dit: à

Pour faire écho au dernier commentaire de Rose, cette collecte organisée par les Archives et la BNF des souvenirs familiaux de la Grande Guerre (suite des collectes de 2013 et 2014 qui ont donné naissance à un livre). Des lettres entre le Front et l’arrière (enfants, épouses, parents…), des carnets, des croquis, des cartes postales, des photos… Objets privés qui donnent voix à ceux qui ne sont plus là… (Certains soldats utilisaient des codes pour communiquer avec les leurs, pour contourner le contrôle postal et échapper à la censure, ou confiaient leurs lettres à des camarades en permission. Mais souvent, pour rassurer leur famille ils embellissaient la réalité.)
Ces lettres émouvantes devaient être attendues et par les soldats et par les familles, offrant le quotidien des ces années terribles, permettant aux « poilus » de vivre par procuration auprès des leurs. Écrites souvent au crayon dans un moment de repos, c’était la guerre racontée du point de vue du soldat.
Mais comme il doit être difficile de se séparer de ces souvenirs… Est-on tout à fait autorisés à les lire ?
http://www.lagrandecollecte.fr/lagrandecollecte/?mode=desktop

christiane dit: à

@renato dit: 5 novembre 2018 à 8 h 35 min

Bacon — Van Gogh. Je ne connaissais pas ce tableau. Impressionnant.

christiane dit: à

Pour le commentaire de Rose évoqué, c’est le dernier paragraphe de celui posé à 7 h 45 min.

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…rose, va pour rousse, bien entendu,!…etc,!…la class mondain,!…

et alii dit: à

Gérard Collomb élu maire de Lyon avec 41 voix sur 73

D . dit: à

Dites-moi, Delaporte, je ne connais pas votre couleur, mais ne seriez-vous pas un descendant de colon blanc colonisateur de notre belle France continentale ?
En ce qui me concerne, je descend de façon généalogiquement attestée de diverses lignées remontant jusqu’au Haut moyen-âge et à l’Antiquité, que je pourrais qualifier d’hautement colonisatrices, à commencer par les Romains mais aussi divers comtes et rois nordiques et germaniques. Rien trouvé du côté de la péninsule ibérique, étonnement.
(Du côté romain, quelques empereurs dont heureusement pas Caligula, et des remontées royales vers Byzance, l’Epire, la Perse sassanide et Babylonienne, aussi l’Egypte – oui, j’ai de nombreux pharaons parmi mes ancêtres, de façon certaine et attestée, jusqu’au début du Nouvel empire, Toutankhamon est mon cousin et Ramses II mon arrière puissance n grand-père. C’est pour cela que je fais grand cas de l’Égypte).
Ce que je mets au plus haut c’est Mérovée et Clovis et sa remarquable épouse Clotilde, ausdi grande que Clovis, que je considère comme les personnages les plus importants pour ce qui a permis de constituer la France, la France chrétienne.

Nous sommes entrés dans une période de tribulations. Il est probable que la France disparaisse en tant que nation dans les décennies à venir. Cela pourra durer un siècle mais ne sera que temporaire. Le royaume et la chrétienté seront restaurés et il le seront par la lignée merovingienne. Je ne serai pas sur cette terre pour voir ce moment de bonheur.

D . dit: à

L’idée de la poule au pot m’est venue en contemplant l’armure d’Henri IV au musée de l’Armée aux Invalides.

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…et, la banque Rothschild est d’accord, avec tout cela ;….pourvu, que çà dure,!…
…etc,!…

Janssen J-J dit: à

Bonjour à tous, à F. Kafka et aux poilus tombés au champ d’honneur entre temps,

Comme nous le savons bien, -mais il faut le rappeler sans cesse-, le temps est apparu avec le big bang ; avant l’univers, il y avait un trou noir au sein duquel le temps n’existait pas ; quand le big bang produisit cette gigantesque énergie positive, il y produisit une énergie négative équivalente, les deux s’annulant en général, ce qui est une loi de la nature, mais pas là. La preuve tient dans le principe anthropique, mais je suis d’accord avec vous, il vaut mieux s’en tenir à l’hypothèse faible, qui est plus raisonnable que la forte. Il suffit de prendre les valeurs constantes telles qu’elles sont, et tirer les conséquences du fait que la vie existe, à ce moment de l’histoire de notre univers.
Remettons l’importance de Delaporte à sa juste place, car enfin, si l’univers n’avait pas été apte à abriter la vie et la sienne, nous ne serions pas là pour nous poser la question de l’existence de cet internaute et de quelques autres de mêmes acabits et gabarits.
Nous voici donc dans le temps depuis 13,5 milliards d’années. Le vie est apparue dans l’océan primordial recouvrant la terre il y a juste 4 milliards d’années, sans doute par le fait de collisions aléatoires de macro molécules qui furent capables de s’autoreproduire et de générer des structures de plus en plus complexes. Et l’une d’entre elle, l’ADN est apparue un milliard d’années plus tard, c’est-à-dire voici il y a 3,5 MM d’ans. Elle ne fut découvert qu’en 1953 après JC (par Crick et Watson). Il a donc fallu 3,5 MM d’années pour que l’évolution par sélection naturelle soit parvenue à développer un langage pour échanger de l’information interne. Et 10 000 ans avant aujourd’hui, pour que s’amorce une phase de transmission externe entre les vivants humanoïdes, 300 seulement pour accumuler tout le savoir déposé depuis 10 000 ans, et s’en rendre maître. Nous avons été bien lents, mais aujourd’hui nul ne peut maitriser qu’un tout petit domaine du savoir humain.
Bon, merci Stephen d’avoir essayé de nous divertir et faire imaginer que d’autres formes de vies, intelligentes ou pas, étaient sans doute assez communes dans l’univers, mais aussi que beaucoup d’entre elles se seraient détruites avant que nous ayons pu en avoir connaissance ou qu’on ait pu les repérer.
Hélas je ne partage pas votre indécrottable optimiste consistant à croire que notre survie passerait par la colonisation de l’espace pour trouver d’autre planètes habitables ou par une utilisation contrôlée de l’intelligence artificielle pour améliorer notre petite planète. Il y faudrait tellement de temps et d’énergie que non. Et nulle Terre n’est encore à l’abri d’une collision d’une comète astéroïde à venir comme celle qui nous quasi décima il y a 66 Millions d’années…, or, tous les 20 M d’années, cela arrive dans l’univers…
A bientôt,

Jacques R. dit: à

Franchement, l’avenir de l’humanité, sur cette terre ou sur une autre, c’est le cadet de mes soucis. Et quant à cette guerre qui s’acheva voici un siècle, je m’en tamponne. Le seul poilu auquel je rendrai hommage le 11 novembre prochain, est blanc avec les yeux bleus. Il s’appelle Monsieur Bébé et tète en ce moment un de mes vieux pulls en ronronnant comme un malade.

et alii dit: à

Jason Farago takes a look at the Met Breuer’s new show centered on conspiracy theories, “Everything Is Connected: Art and Conspiracy.” Thirty artists are part of the survey, and according to Farago, “artists have a particular facility with the American conspiratorial mode. They understand its baffling flights into unreason; they see past the wild connections to the human frailty that inspires them.”
New York Times

Janssen J-J dit: à

11.26, monsieur BB… entre nous, on s’en tamponne aussi, mais par respect, on le dira pas.
Bienvenu sur cette terre hospitalière au petit monsieur qui tète, JR.

Jazzi dit: à

Longtemps, rose, il t’arrivait, à l’occasion, d’évoquer tes parents, comme un vieux couple modèle. Et je me disais, qu’elle chance elle a, elle qui a sensiblement mon âge, d’avoir encore ses parents ! Mais depuis quelques temps, tu nous parles de vos déboires familiaux, qui atteignent à un degré de sordidité extrême. C’est un peu incompréhensible et pénible à lire, en tout cas pour moi. Mais tu as probablement besoin d’évacuer, ici, un certain mal être ?

Jazzi dit: à

« Quid de l’écrivain face à la panne ? Blancs, perte de contrôle par le narrateur, fausses pistes, inachèvement, impa… t.co/LLJJfOyCSZ »

Passionnant !

renato dit: à

Éventuellement : t.co/LLJJfOyCSZ

Jazzi dit: à

scène de la vie sociale vue depuis mon balcon.

Une trottinette électrique git à terre, abandonnée au beau milieu de la piste cyclable, sur le trottoir du boulevard des Maréchaux, où je réside.
Un jeune homme, en short, faisant son jogging, s’arrête, la relève et la gare sur le côté, en dehors de la piste cyclable.
Moralité, l’un à le souci des autres, l’autre, l’usager incivique, ne l’a nullement !

rose dit: à

Non Jazzi je n’ai pas besoin d’évacuer un certain mal-être.
Je vais face à un livre de Searles « L’effort pour rendre l’autre fou ». C’est à dire que ma soeur voudrait nous faire enfermer dans un asile, ma mère et moi.
J’écris ici pour résister. Pas pour étaler du sordide.
Je me bats jour après jour.
Ma mère m’a dit
« on me vole la tendresse et l’affection de mon mari ».
Puis
« je suis veuve mais mon mari est encore vivant ».
Et ce matin, elle m’a dit
« je vais mourir avant ton père parce que je me ronge. Il est plus solide que moi. C’est lui qui m’enterrera ».
Je ne fais pas du story-board. C’est de l’autofiction.
Angot et Edouard Louis aussi c’est du sordide.

Lorsque tu pensais cela de mes parents, d’un côté, je savais la réalité de leur couple. Qui ne me regardait pas puisque je suis leur fille.
De l’autre, je pensais -souvent-à ton incompréhension face à ta mère, qui s’est retrouvée veuve alors que tu avais dix ans et qui, sûrement, a été folle de chagrin ainsi que l’est ma mère aujourd’hui.

Je n’attends pas de soutien de vous. Et je dis peu, eu égard à ce qu’il se passe in situ.
Tu peux sauter mes coms.

M’intéressent la réalité humaine, et la manière de se sortir des épreuves. J’ai lu à ma mère ce que j’écrivais ici.

rose dit: à

Si je me décrivais à l’instant T, je dirais que je suis sur le tarmac et que je fais le refueling.
Les choses telles qu’elles se sont passées, on ne peut en parler que longtemps après.
Ce matin, ayant lu assouline, ai failli juger cette guerre là de 18, moins grave que la familiale. Grande ineptie.
Toute guerre est à proscrire.
Parce que les morts ne se relèvent pas, de quelque camp soient-ils, et que les vivants sont couturés, parfois même handicapés.

Jazzi dit: à

rose, dans ta guerre, il n’y a pas de morts, pas encore, du moins.

Non, ma mère n’était pas folle de chagrin. Folle tout court. Peut-être un peu de remord, mon père était un homme adorable. Ma mère n’a jamais été aussi heureuse que lorsqu’elle s’est retrouvée veuve, avec trois enfants à élever et pas un sou devant elle ni métier !

closer dit: à

Christiane, avez-vous vu la superbe expo Caravage au musée Jacquemard André? Je suppose que oui et que vous avez admiré le portrait de Sainte Cécile par Artemisia Gentileschi ainsi que quelques très beaux tableaux de son père…

D. dit: à

Faut vérifier aussi les circuits hydrauliques et les Pitots si i sont pas bouchés. Y’a pas que le fuel. Et les pneus tant qu’on y est.

Lavande dit: à

D. et Rose votre histoire d’aéroport et de tarmac me fait penser à ma fille. Elle est traductrice-interprète en anglais et espagnol, comme auto entrepreneur, mais galère pour trouver des clients (coucou Ed !).
Elle vient de décrocher un CDD à l’aéroport de Grenoble qui, tout l’hiver, reçoit un très grand nombre de touristes anglais qui viennent aux sports d’hiver : beaucoup de vols low cost Londres Grenoble le week-end. Recrutement de personnel parlant très bien l’anglais. Elle commence juste mais pour l’instant elle est ravie. Ça la change de son travail seule derrière son ordi !
Mais elle ne vérifiera pas « les circuits hydrauliques et les Pitots si i sont pas bouchés. Plus le fuel. Et les pneus tant qu’on y est » : c’est pas trop dans ses compétences.

Ed dit: à

Passou, si vous lisez ce message, reprenez JC. Il est seul, perdu et a besoin de s’exprimer. Merci pour lui !

gisèle dit: à

DHH ,si vous passez par la RdL. J’avais lu votre réponse,il y a…2 semaines,plus ? Je vous en remercie,les  » réalités de la vie » m’ont accaparée et empêchée de vous répondre. Après avoir pris comme une bonne blague ( d’où le ton de ma 1° réponse, parodique)cette singulière supposition….je me suis posé des questions,à moi-même et à mes proches: que diable pouvait-il bien y avoir de masculin dans mes posts,si rares? Tout le monde a donné sa langue au chat!
A bientôt avec plaisir, sur la RdL.

D. dit: à

Faut-il être ballot pour aller atterrir à Greniblr la petite Chicago des Alpes, alors qu’on peut poursuivre jusqu’à Innsbruck pour à peine plus cher, ville très jolie et surtout sûre.

Ed dit: à

Lavande,

J’ai également dû me plier au monde de l’entreprise. Un tout autre job que celui de votre fille certes, mais le principe reste le même. Je suis ravie (même si je hais me lever le matin), j’ai une meilleure couverture sociale, un salaire – quel luxe – et des congés payés – quel luxe.

D. dit: à

Ah oui je vais entièrement dans les sens de Ed : JC manque à ce blog. Bouguereau et WGG aussi.

D. dit: à

Moi aussi je hais me lever le matin. Pour cette raison je ne me lève pas.

Ed dit: à

Lavande,

N’écoutez pas ce bras cassé de dédé, il faut toujours qu’il critique les villes. Surtout quand il n’y a jamais les pieds 🙂

D. dit: à

C’est exact, je ne connais ni Hambourg ni Grenoble et ça ne risque pas de changer de sitôt. En revanche je connais Innsbruck.

et alii dit: à

@gisèle,je ne comprends pas à quel jeu se livre Madame DHHqui se veut jeune,je ne sais pas qui elle testeet qui est supposé dire à ce jeu qui suis je?peut être est ce aussi la question de MADAME DHHH? CE QU4ELLE VEUT PARAITRE?faire croire et ce qu’elle ne sait pas croire;je crois , eu égard à mes souvenirs des échanges qu’elle a eus avec quelqu’un qu’on ne lit plus guère sur la RDLqu’elle mêmecommence à avoir des doutes;ne vous enfaites pas, ne la rassurez pas,j’ai trouvé qu’elle était trop polie pour etre honnête, autrement dit hypocrite et fielleuse
boone chance pour vos découvertes

et alii dit: à

bonne chane, good luck,mazel tov

William Legrand dit: à

Passou, si vous lisez ce message : ne reprenez pas JC, il est seul et bien cherché à l’être avec ses aboiements, injures, propos racistes et homophobie

William Legrand dit: à

exemple de la « solitude » de JC : sur la RdC (qu’il squatte comme un vieux coucou) il écrit : La République des Livres ou LA RÉPUBLIQUE DES LATRINES… et il y en a qui s’apitoient !!!

Lavande dit: à

« Innsbruck pour à peine plus cher » : j’ai vaguement le souvenir que vous nous aviez dit payer l’ISF, D. ? Ceci explique cela.
Rassurez-vous, on ne skie pas dans les rues de Grenoble (250 m d’altitude), au risque de se prendre une rafale perdue de kalachnikov !
Non, on vous emmène directement en bus dans des stations très sympas à 30min de Grenoble.

D. dit: à

Oui mais moi je ne prends pas le bus.

D. dit: à

J’ai en effet payé l’ISF mais depuis qu’il a été transformé en impôt sur la fortune immobilière je n’y suis plus assujeti.
Merci qui ? Merci Macron.

gisèle dit: à

@ET ALII 15h45. le message que j’ai posté vers 15h s’adressait, exclusivement, à DHH; que vous ne le compreniez pas est donc normal.Il y a parfois sur la RdL des messages non codés mais personnels.
Quant à votre commentaire ,je n’y comprends que COUIC .De quelle » Madame » parlez-vous ? Madame Irma ?? Vous cherchez une cartomancienne? une chiromancienne ? Vous vous trompez d’étage, Messieurs ALII, la boule de cristal, c’est au-delà du Parc-Privé de la RdL, il suffit de passer le pont;il y a sur la RdL un organisateur de voyages en soucoupes organisées. Très organisé, ce voyageur interstellaire,il dîne sur la RdL tous les soirs.Il est savantissime et sympathique.
Bon voyage et heureuses prédictions.

et alii dit: à

gisèle, sauf erreur, vous m’avez adressé un post auquel je répons partiellement « madame » devant DHH,soit madame DHH pour la désigner,puisque c’est une femme et qu’elle l’a répété souvent en évoquant son travail,et sa jeunesse oranaise, je crois;maisquant à mo; je ne lis pas dans le café non plus! juste un article dont j’ai extrait une interprétation réjouissante sur notre temps une femme auteur qui a dit:
« Il faut que j’arrête de dire ‘petit’, c’est un truc de petite fille élevée dans le patriarcat, ça. »et si c’était pertinent, et que Madame DHH et vous, chère gisèlevous soyez restée des peTites filles élevées dans le patriarcat?

et alii dit: à

GISELE excusez moi de ne pas solliciter dix personnes pour lire vos posts, et les miens, et dire comme ils les comprennent ou pas;c’est certain qu’il y a de nombreux commentaires sur écriture féminine, éciture de femmes, écritures masculines;je vous laisse tout le plaisir à vous, et à votre amie madame DHH d’en tirer l’essentiel pour m’en instruire!

et alii dit: à

EXCUSESpour ‘la frappe
bonne soirée

rose dit: à

jazzi à 14h 13

voyez-vous cher bloggueur, je ne vois guère comment pouvez-vous déterminer que votre mère était folle.
La mienne pas. Adorable, elle est la bonté incarnée, ce qui ne l’empêche pas d’avoir un solide caractère.

rose dit: à

Lavande à 14h59.
mais alors Lavande, à quoi s’attelle donc votre fille avec ses compétences linguistiques ?

rose dit: à

jazzi à 14h13

ai bien du mal à admettre une veuve joyeuse avec trois enfants à élever et pas un sou.
De mon côté, n’ai jamais connu de veuve joyeuse. Ni, non plus de femmes sans hommes joyeuses.

D. dit: à

Ce soir je remange de la poule au pot.

rose dit: à

il y a sur la RdL un organisateur de voyages en soucoupes organisées. Très organisé, ce voyageur interstellaire,il dîne sur la RdL tous les soirs.Il est savantissime et sympathique.

je plussoie gisèle avec votre portrait fidèle à 17h01.

N'IMPORTEQUOI dit: à

D, à Paris il suffit de posséder trois fois rien et j’imagine qu’on frôle le plafond de l’impôt sur la fortune immobilière compte tenu du prix du mètre carré. Lavande ne nous a pas fait part de son sentiment suite à son séjour à Turin. Elle devait visiter le mole Antonellana. Sans courir les potins et bien que cela nous éloigne des sentiers de la gloire , je reste dans l’attente et bien qu’encore aucun projet de voyage ne puisse s’inscrire à mon horizon , son expérience ne me sera d’aucune utilité. Ce sujet grave appelle aux futilités, aux cartes postales déplaisantes ou comme vous à la cuisine bourgeoise.

N'IMPORTEQUOI dit: à

Depaysantes.

William Legrand dit: à

Il enrage la bave aux lèvres le pépère JC tout seul dans son coincoin sans personne pour lui répondre, ahahahah

N'IMPORTEQUOI dit: à

WGG absenté, delaporte et Hamlet ont servi d’exutoires, et puis petit Pablo, Chaloux et leur rage bagarreuse se sont envolé comme une volée de moineaux. Espérons qu’il ne leur soit rien arrivé de grave. Inquiétant ce silence radio, ils boudent ou estiment méprisants que leur silence répond à nos présences. Ils ont mieux à faire que de se répandre stupidement ici.

D. dit: à

Je ne sais pas où est passée cette jeune fille qui utilisait le pseudonyme Bérénice…?

christiane dit: à

@closer dit: 5 novembre 2018 à 14 h 37 min
Non pas encore ! ça ne saurait tarder. La sainte Cécile d’Artémisia, j’ai hâte de la découvrir en vrai. J’ai travaillé pendant deux mois sur un détail du tableau à partie d’une reproduction de qualité : le poignet délicat puis la main sur les cordes du luth, le bras et les effets de lumière sur les plis de la manche, puis sur ceux de la chemise le décolleté de dentelle… C’était se perdre délicieusement dans un seul jeu de peinture et de touches. Et le glacis final, transparent, est un émerveillement : une si fine couche qui avive les tons. La peinture baroque demande patience et délicatesse. La palette est une tentative de rendre chaque ton riche et profond. Les ocres-rouges, les rouges foncés, les bruns de terre brûlée et le jaune de Naples… souvenirs, souvenirs… Les sujets m’importent souvent moins que l’atmosphère des toiles, le métier de l’artiste qui vise à estomper les contours par petites touches de peinture qui fondent les formes dans une atmosphère sensuelle. Les toiles du Caravage sont tout en puissance, d’un réalisme presque brutal. Il y accentue les clairs-obscurs. Celles d’Artémisia douces, voluptueuses même dans l’horreur de certaines scènes représentées
Que de joie à lire votre commentaire dans ce fil consacré à la boue des tranchées et aux pauvres gars qui y ont laissé la vie et la santé. Merci !

N'IMPORTEQUOI dit: à

Jeune, oui si on lui retire la moitié de son âge.

D. dit: à

Oui y’a plus que nous, qu’est-ce que ça fait vide et vain. C’en est effrayant.
À ce stade i reste plus qu’à actionner le bouton d’autodestruction qui a dû être prévu dès le départ. C’est Passou qui a les codes nucléaires. Il doit juste consulter quelques généraux et hop en principrincipe ce sera bon, badamoum avec un gros champignon.
Des petites navettes devant partant dans toutes les directions. C’est beau.

Candide dit: à

La république délivre et la concordance détend…

Lavande dit: à

Rose 17h50: elle accueille, renseigne, accompagne, vérifie les documents, fait l’enregistrement de bagages, le tout en anglais puisque l’essentiel de la clientèle est anglaise ou anglophone.
Ce n’est que pour 6 mois et seulement le samedi et le dimanche (mais bien payé !) et elle garde son activité de traductrice en parallèle.

B./B./NIMPORTEQUOI : j’ai effectivement passé 3 jours à Turin très agréables bien qu’une malencontreuse bronchite m’ait pas mal fatiguée.
Beau temps et très belle ville avec peu de voitures: le centre ville est une ZTL (Zone à Trafic Limité).
La Mole Antonelliana est une splendeur architecturale, à l’extérieur et à l’intérieur avec son ascenseur vitré au milieu qui mène sur une plateforme extérieure d’où l’on a un panorama superbe sur Turin.
Le Musée mérite sa réputation mais je dois dire qu’au bout de 4h j’étais épuisée : tête comme une citrouille (avant Halloween) et jambes en coton. On parcourt l’histoire du cinéma de la lanterne magique à nos jours avec des grands espaces de projection : écrans géants, chaises longues, son dans les appui-têtes.
J’ai visité aussi le Musée égyptien, également très intéressant et très riche et le Duomo.
J’ai pris un pass 3 jours de transports en commun (contrairement à D. j’aime bien les bus) et j’ai parcouru la ville en tous sens et déambulé sous les arcades chic de la Via Roma ou un peu moins chic de la Via Pô et de la très belle place Vittorio Veneto.
A refaire !

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…a quoi çà sert, de courir, si c’est pour de toutes façons, être cocu,!…

…ils reviendront tous, aux paradis squares,…de la communication facile, et pour nous dire, nous avons aimer, et bien, continuons, avec les forces qui nous restent, à les dépenser, inutilement,…
…le désir, ou çà,…
…si engendrer de pilules,comment dire, se faire des vacances extasiées, avec des personnes bien intentionnées, du désir fornicateur, absent , encore chez – moi,…alors, rester sur mon carreau, ou en parler, du désir, sur papier d’imprimeries, glacé,!…vivifier, les bonnes intentions à se partager les rôles,…

…et, puis, nos enfants, que diront ils, quand, ils sont habituer, à la soie, de se faire un peu trop forcer,par des contraintes matérielles, au genre de maîtres chanteurs disséminer, partout, et alors, quels destins, la vie,!…la peur de vivre,…si,!…
…exploités,!…etc,…

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…et, toujours pas de T.V.,…
…c’est comme l’eau chaude, pour le Magnifique,…

N'IMPORTEQUOI dit: à

18h38 ce bal masqué ne devrait pas envoyer trop de monde en orbite, je vois que vous prévoyez, optimiste, une solution de sauvetage.

rose dit: à

ne soyez pas jalouse, chère rose,j’ai un lien pour vous que vous pouvez partager.
merci très cher bloggeur et alii.
Toutefois, la jalousie est un sentiment commun dont je me suis débarrassée depuis bien 13 ans. Vos soucoupes, je les regarde d’en bas. Apprécie le tarmac grandement. Et les étoiles, vues d’en dessous.

Lavande dit: à

Candide 18h55 : connaissez-vous le livre de l’excellent photographe Henri Zerdoun, qui a malheureusement eu des problèmes de santé, a fermé son blog et je crois a quitté Paris pour Bruxelles :

« Des livres et vous » / Henri Zerdoun
Edité par Eboris. Genève – 1996
Le photographe a demandé à trente-deux écrivains un texte sur la lecture, chacun d’eux reliant son imagination aux photos d’Henri Zerdoun. On trouve des textes de Frédéric Tristan, Annie Saumont, Richard Millet, Daniel Zimmermann, Claude Pujade-Renaud, Paul Fournel…

rose dit: à

Lavande

ce job de polyglotte a l’air fort sympathique . Surtout si votre fille est sociable. Décidément, les jeunes gens ont besoin de grandes capacités d’adaptation.

Ed dit: à

Je me suis spécialisée dans la défense des protagonistes les moins populaires. Oui au retour de JC ! Oui au retour de Pablo !

Ed dit: à

@Lavande

Comment votre fille a-t-elle trouvé ce job ? Car j’ai toujours l’impression qu’il est très difficile de trouver du travail en province, même un CDD. Alors un petit boulot sympathique comme celui-ci…En plus, la concurrence est rude s’il ne s’agit que de parler anglais.

N'IMPORTEQUOI dit: à

Es, Pablo reviendra, il est un habitué des séquences et des absences. Je le trouve psycho rigide.

Lavande dit: à

J’ai oublié de préciser bien sûr que Henri Zerdoun fréquentait régulièrement la RDL et que Passou, qui je crois est un de ses amis, a plusieurs fois utilisé ses photos en illustration.
Si vous voulez vous faire une idée du livre dont je parlais :
http://henri.zerdoun.free.fr/des%20livres.html

N'IMPORTEQUOI dit: à

Blablabla, gnagnagna, comme elle est gentille lavande. ED, le piston, les relations, voyez comme lavande entremet ,c’est vraiment bon.

N'IMPORTEQUOI dit: à

Ceci lavande car vous vivez à Grenoble.

Ed dit: à

Lol. Je ne pensais pas forcément au piston. C’était une question très personnelle même, car il y a qq années je cherchais du travail en France. N’importe où sauf Paris. Et bien croyez-moi ou non, il n’y avait rien de palpitant et les annonces en ligne semblaient toutes fausses (pub rh des entreprises ou objectif de création de vivier pour les agences de placement).

D. dit: à

Ed, ce n’est pas pour faire écho à Macron mais il n’est pas difficile de trouver du travail dans l’absolu. Le problème est que les jeunes considèrent de nos jours quantité de métiers comme des sous-qualifications, qu’ils ne vont pas dans les filières en question (« je suis capable de bien mieux ») et que derrière il y a une pression de la famille qui va dans ce sens sauf que son erreur est de raisonner sur des schémas d’il y a 30 ou 40 ans, voire plus.
C’est une question de mentalité mais pas seulement. Ce sera difficile à résoudre et le pire qui pourrait arriver c’est que ce soit les enfants de l’immigration qui seuls prennent une certaine catégorie de travail et pas d’autres.

Le résultat-cliché est le jeune ingénieur qui ne trouve pas de travail pendant 3 ans et qui ensuite fait ce que ferait un technicien supérieur pendant 10 ans, à peine payé plus, travaillant énormément et généralement n’aimant pas son métier au final. Et ce genre de clone, on en fabrique des dizaines de milliers chaque année.
La réalité c’est qu’ingénieur aujourd’hui, ce n’est plus rien, ou plus grand chose.
Par contre patron d’une petite entreprise de chauffage-climatisation ou charpentier-couvreur c’est beaucoup et c’est gratifiant. Et c’est accessible dès le BEP.

Ed dit: à

D.

Ce n’est pas une résidente allemande qui vous contredira. Et oui, le pays de l’Ausbildung ! Ceci dit, il y a très peu de places pour les emplois qualifiés en France. Tout est sur Paris, et encore.
En Allemagne, il y a les deux. Et ici, même si les études restent valorisées, la formation l’est presque autant.

D. dit: à

Ce qui est le plus important dans le travail de la fille à Lavande ce n’est pas de savoir parler anglais. Tout le monde sait baragouiner un peu d’Anglais de nos jours.
Non. Ce qui est important c’est de savoir organiser une file d’attente. De se lever, d’aller devant les gens avec un sourire empathique et de bien placer ses potelets, ses panneaux, de bien mettre en place ses cordons à enrouleurs.
Il y a une dimension physique et spirituelle dans l’enregistrement des bagages (puisque Lavande ne veut pas nommer cette fonction). Les deux doivent aller de pair.

DHH dit: à

@ Gisele
Eh bien je suis passée par là il y a un instant et je vous remercie d’avoir repris notre conversation .
Au fil de vos post et de nos échanges c’était une évidence pour moi que vous étiez une femme et j’avoue que la « révélation » de votre identité masculine àlaquelle j’ai eu la naïveté de croire un instant m’a decontenancée même sideréee
Mais à cette occasion je me suis posé une question àlaquelle je n’avais jamais pensé ;qu’est-ce qu’un texte de femme ,à quels signes cette évidence que vos post venaient d’une femme s’est-elle imposéees à moi.
et je remercie Etallii de nous proposer des liens pour décrypter ce mystère
Mais pour le contenu des ses autres mails et sur ce qu’ils disent de moi je suis plus réservée sur leur pertinence .
D’abord pas plus que vous je n’en ai compris le sens général ni les composantes du comportement condamnable qu’ils me prêtent.
Mais surtout dans leur partie intelligible je relève des incongruités : Je me dirais jeune ce que je ne suis pas ;C’est peut-être mon attitude dans la vraie vie mais sur ce blog j’ai maintes fois rappelé que j’étais la doyenne des commentatrices ; d’ailleurs j’ai souvent évoqué des souvenirs qui me font naître dans la première moitié du siècle dernier ;et pour en rajouter et donner un exemple en phase avec le billet du jour , en 1957,etudiante à Paris j’ai fait le voyage à Bruxelles pour voir les sentiers de la gloire interdit en France. D’ailleurs on m’a reproché ici d’invoquer mon grand âge pour légitimer mes propos.
Je serais « hypocrite et fielleuse « ; c’est peut-être exact mais je ne vois pas en quoi mes post sur ce blog en seraient l’indice ; j’en déduis que l’information de Etallii sur ces traits de mon caractère vient d’ailleurs ; sans doute me connaît-il (ou elle) dans la vraie vie et m’ayant identifiée ,il (ou elle)réglé un compte avec moi par ce portrait peut-être ressemblant mais malveillant

D. dit: à

Je ne comprends pas Ed, la différence entre Études et Formation. Il s’agit dans les deux cas d’un enseignement d’un maître à son élève.

Lavande dit: à

Rose et Ed : elle est très sociable et ravie de ce travail qu’elle a trouvé par hasard en cherchant une info d’horaires sur le site de l’aéroport ; il était mentionné qu’ils faisaient une grande campagne de recrutement pour la saison d’hiver (activité beaucoup plus réduite en été) avec la précision : très bonne connaissance de l’anglais nécessaire.
Effectivement l’éventail de ses collègues est large, de 17 à 53 ans. Certains (les plus jeunes) sont dans des écoles spécialisées dans la formation pour ce type de jobs. Les autres viennent d’horizons très divers: Il y a par exemple un prof d’anglais (qui en a marre !), une apicultrice (anglaise d’origine), dont les abeilles se reposent l’hiver, des gens qui ont une formation d’école de commerce etc…

Candide dit: à

@Lavande : j’aimais beaucoup Henri Zerdoun. J’ai longtemps correspondu avec lui. C’est un photographe inspiré.

Lavande dit: à

D. 20h18: « l’enregistrement des bagages (puisque Lavande ne veut pas nommer cette fonction) ».
Lavande 18h56 : « elle accueille, renseigne, accompagne, vérifie les documents, fait l’enregistrement de bagages, le tout en anglais puisque l’essentiel de la clientèle est anglaise ou anglophone ».

Ed dit: à

 » un prof d’anglais (qui en a marre !), une apicultrice (anglaise d’origine), dont les abeilles se reposent l’hiver, des gens qui ont une formation d’école de commerce etc »

Belle brochette. Ca doit être sympa de travailler au milieu de cette diversité de parcours.

« Il y a une dimension physique et spirituelle dans l’enregistrement des bagages »
On dirait du Houellebecq.

Lavande dit: à

N’IMPORTEQUOI : pas l’ombre de l’ombre d’un piston. Elle a fait acte de candidature, a été convoquée et a passé un entretien d’embauche.
Bien sûr, d’un point de vue pratique, c’est plus facile d’habiter à Grenoble qu’à Calais pour travailler à l’aéroport de Grenoble !

Ed dit: à

C’est simple, dédé. Les études sont complexes et théoriques. La formation est pratique et ancrée dans le monde du travail.
Très belle description du job de mini-Lavande en effet. Je ne pense pas que l’anglais joue le moindre rôle. C’est à la portée de tous. Être patient et sympathique, c’est bien plus important !

N'IMPORTEQUOI dit: à

Sans aucun doute , Lavande. Tout le monde pourrait dire la même chose.

Lavande dit: à

Ed « Je ne pense pas que l’anglais joue le moindre rôle. C’est à la portée de tous »
L’entretien d’embauche était en anglais, assez long, et je ne crois pas qu’is voulaient des gens qui baragouinaient… même si effectivement d’autres qualités ont une grande importance.

P. comme Paris dit: à

« D. dit: 5 novembre 2018 à 20 h 11 min »,

Bien sûr, D.
Plombier pour Ponia pour canard.

N'IMPORTEQUOI dit: à

ED des cycles longs d’études notamment en management sont assorties de stages plus ou moins longs en entreprise qui d’ailleurs laissent le champ libre à l’exploitation des compétences à bas coûts. Les formations sont souvent professionnelles , les études necdebouchants dans cette perspective sur aucun métier défini, reste aux diplômés à vendre leur savoir.

N'IMPORTEQUOI dit: à

Les études de médecine, on dit études, ne pourraient former les médecins sans les confronter au milieu comme de nombreux autres parcours qui sont considérés comme étant des études . Formation sous entend des parcours courts, mais pourrait on former sans étudier et bien qu’on puisse étudier sans former à rien de précis.

N'IMPORTEQUOI dit: à

Lavande, une facilité au contact, une présentation agréable, une amabilité naturelle, un bon sens de l’adaptation ?

N'IMPORTEQUOI dit: à

Ajouter être devant  » former ».

rose dit: à

reste aux diplômés,
> n’importe quoi,
reste aux diplômés à vendre leur savoir.

à passer de la théorie à la pratique. Pas une mince affaire.

rose dit: à

Lavande
merci pour votre recap. de Turin… Comme si vous aviez tout vu en trois jours.
Bel hiver à votre fille.

closer dit: à

DHH, nous savons tous que vous n’avez jamais essayé de vous rajeunir, au contraire, et que vos commentaires se caractérisent par leur courtoisie, leur rigueur et leur honnêteté intellectuelle.

N'IMPORTEQUOI dit: à

Rose, elle n’a pas eu le temps d’emprunter le fameux train à crémaillère, dommage. Selon les guides, il offre une vue imprenable sur la ville. Il est vrai que trois jours sont bien trop peu pour une telle ville. Si je pouvais aller en Italie je crois que j’en resterais aux lacs puis descendant, la Toscane et tutti quanti.

N'IMPORTEQUOI dit: à

Archéologie, théologie, quoi d’autre où l’étudiant est assure de ne trouver aucun travail?

D. dit: à

Lavande, je ne comprends pas pourquoi vous refusez d’admettre que votre fille enregistre des bagages dans un aéroport. C’est un métier très utile et pas nécessairement facile.

Lavande dit: à

C’est vrai que trois jours c’est peu pour une ville comme Turin mais j’y étais déjà allée et en particulier à la Basilique de Superga (avec le train à crémaillère). Quant au panorama, celui depuis la galerie extérieure de la Mole, (360°) est exceptionnel. En plus il faisait grand beau temps juste un petit ruban de brume vers la basilique de Superga précisément, peut-être de la pollution.

N'IMPORTEQUOI dit: à

Et sans compter le risque d’attentats, D, Grenoble au fond de sa cuvette est un point sensible.

N'IMPORTEQUOI dit: à

Lavande nous n’expertiser pas l’écharpe de cette basilique. Quelle que soit sa composition chimique, elle ajoute sans conteste un mystère à l’édifice. Comme toujours le phénomène brumeux ainsi que neigeux transfiguré le paysage qu’il soit urbain ou naturel. J’adore tout ce qui vapore.

Lavande dit: à

Mais D. 21h27, je l’ai dit en toutes lettres à 18h56 et répété à 20h 29.
Vous êtes incroyable !
Et c’est effectivement beaucoup plus délicat et important, par exemple du point de vue sécurité, que ce qu’on pourrait croire.

N'IMPORTEQUOI dit: à

Expertiserons. Corrigez , je vous prie, les erreurs causées par l’automatisme du correcteur autoritaire.

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