Manchette remet le couvert
Après le Journal, les Entretiens. On se souvient, du moins les aficionados dont je suis, les lecteurs jamais rassasiés de Laissez bronzer les cadavres, L’Affaire N’Gustro, O dingos, ô chateaux !, Nada, Que d’os !, Le petit bleu de la côte ouest, La position du tireur couché découverts en leur temps dans le jus des années 70 ce qui modifie la perception, se souviennent du plaisir procuré par la parution en 2008 du Journal 1966-1974 (édité par son fils Doug Headline, Gallimard) peu après celle du Quarto rassemblant l’essentiel de sa fiction sous le titre Romans noirs (2005). L’essentiel s’y trouvait. L’essentiel ? Ce qui occupe un écrivain, de gauche, assez anar, franc-tireur assez partisan, situationnisant, occupé à faire entrer le politique et la violence des rapports sociaux dans le polar français. Regarder, écouter, lire et écrire. Avec, dans le cas de Manchette (et de tant d’autres aux antipodes de lui, Bloy, Bernanos mais jamais Gide) une nécessité qui tourne à l’obsession : l’argent. En trouver, en gagner. Pas pour faire la fiesta, pour en vivre, juste. C’est le cas de beaucoup de bipèdes à chapeau mou qui attendent l’autobus 93 au coin de la rue Glacière, eût dit Vialatte. Sauf que chez les écrivains, l’irrégularité des revenus renvoie aux montagnes russes de l’humeur. Les jours avec et les jours sans. Nombre d’entre eux relèvent de la catégorie de ceux qui ont des problèmes de fins de mois en début de mois.
Ce concentré de Manchette, c’étaient des notes brèves et sèches, froides et métalliques, entrecoupées d’articles de presse souvent édifiants avec le recul (« En 68 à quoi ressemblerons-nous ? A nous-mêmes, en plus jeune et plus moderne », in Elle, 11 janvier 1968) et de photos découpées dans la presse. L’argent. C’est le thème principal. Bien sûr, il y a le reste. On (re)découvre le critique aigu, qu’il s’agisse des livres qu’il loue (un Yourcenar et Au-dessous du volcan), des téléfilms qu’il admire (Dom Juan de Bluwal), des auteurs qu’il révère (Hammett, le patron), des livres qu’il exécute (« L’Homme révolté, si clairement écrit mais si con ») ou des films qu’il descend (Prima della revoluzione, mauvais…). Pas pour la galerie ou l’épate, juste pour lui-même. Autant de notes à leurs dates afin de ne pas oublier ce qui motiva ses goûts et dégoûts. Pas seulement en regardant les variétés à la télévision un 1er janvier :
« Je suis frappé par l’aspect épouvantable des contemporains ».
Il avait la dent dure. Méprisant, sévère et injuste, sans aucun doute, mais au moins gardait-il cela pour lui, pour sa cuisine intérieure, quand tant d’autres en auraient tartiné la grande et la petite presse. Vache, le polygraphe. Tant mieux, un Journal sert aussi à ça. Même si l’éditeur a sabré dans la masse (ce Journal représente 1/10ème de l’ensemble), dans les coupures de presse et dans les noms, des toujours-vivants étant massacrés par le diariste. Mais tout le ramène à son idée fixe :« Les soucis d’argent, et ceux de Mélissa, que je ressens, me pèsent. « Inquiétude des lendemains », comme on dit ».
Ce qui nous attachait alors à ce Journal ironique et mélancolique plutôt qu’à un autre ? La qualité de l’homme tout simplement, pris dans l’inextricable réseau de ses excès et de ses contradictions mises à nu; et derrière, l’écrivain surpris dans son laboratoire. Un type pris de fièvre du jour où il a décidé de vivre de sa plume. L’autoportrait qui s’en dégage est saisissant. On se croirait dans un film de John Cassavetes. Normal : Manchette était un auteur américain mais si français ! Ca s’arrête en 1974. Et après ? On verra bien, le cas échéant. Mais on sait déjà : l’agoraphobie, la maladie, la souffrance, l’épuisement, l’alcoolo-tabagisme, l’écrivain en panne qui noircit du papier en graphomane mais ne publie plus depuis La position du tireur couché en 1981. Sa légende l’éclipse déjà ; elle le fait rejoindre le camp des auteurs que les lecteurs croient morts de leur vivant. Alors, la suite ? Un inventaire noir, très noir, des doutes d’un agoraphobe angoissé dans la position de l’écrivain assis.
Après le Journal donc, les entretiens accordés de 1973 à 1993 et aujourd’hui rassemblés dans Derrières les lignes ennemies (édition établie par Nicolas Le Flahec, 304 pages, 24 euros, La Table ronde). Un titre de combat. La photo de couverture en dit déjà beaucoup : Jean-Patrick Manchette (1942-1995), cravaté et enfumé, narquois et rigolard, en costard trois pièces sur le plateau d’Apostrophes. 28 entretiens accordés à des magazines ou des fanzines de cinéma aussi bien qu’à la grande presse. Il y a apparaît tel qu’en lui-même : décalé, marginal, provocateur, paradoxal, bourré d’humour et de second degré, écrivain jusqu’au bout des ongles ne survivant que grâce au cinéma, les scénarios comme les adaptations. On lira ici avec profit une analyse fournie de son parcours.
Du genre à placer deux citations en épigraphe de Nada : l’une de Hegel, l’autre du Chasseur français. Du genre à démarquer volontiers pour une situation, une intrigue ou un portrait autant ses maitres américains que Flaubert. Du genre à décrire des personnages en parfait behavioriste : tout passe non parce qu’il dit mais par sa manière de se comporter. Du genre à ruser pour combattre la tentation du cliché, obsession récurrente de la littérature de genre. Du genre à napper tout ce qu’il écrivait de jazz (de Clifford Brown et Max Roach à King Oliver) parfois à l’insu du lecteur. Du genre à partir toujours d’une « idée abstraite » avant de se lancer et de resserrer et détailler à mort au besoin en effectuant des repérages in situ carte Michelin en mains ou son livre de chevet (The Book of Pistols and Revolvers de WHB Smith) tout près de sa machine à écrire. Jamais il ne se pardonnera d’avoir attribué à un personnage féminin un chemisier de crêpe en lieu et place d’une chemisier de crépon. Voilà tout ce qu’il confesse dans ces entretiens.
Quel technicien de l’écriture ! Un obsédé de la précision. Il ne répugne pas à exposer son discours de la méthode. Quand une balle est tirée sur un type, il faut toujours dire très exactement dans quel organe du corps elle entre et dans quel autre sort elle sort sans risquer d’être contredit. Fonctionnait à l’authentique davantage qu’à l’imagination. Pas seulement le mot juste là où il faut mais la marque juste. Car ses romans sont bourrés de marques de calibres, de bagnoles etc. C’est consubstantiel au style noir- si tant est qu’il n’y en est qu’un. Le sien doit tout aux glorieux américains : Dashiell Hammett, Raymond Chandler… Avec leurs règles, notamment : ne pas rester trop longtemps sans tuer quelqu’un, machiner une histoire à imbroglio, quichotter son héros. Avec Fatale, il commit un faux-pas qui lui valut un refus inattendu de « sa » maison, le Série noire. Forcément, et il en convint après coup, établir un parallèle entre la dégradation du marxisme de mystique en politique et la décadence du style flaubertien, ce n’était pas très polar. Aussi pour le suivant La Position du tireur couché, il trucida dans les grandes largeurs à chaque début de chapitre sans trop s’encombrer d’idéologie.
Manchette, qui écrivait pour exorciser sa violence, considérait dans les années 80 que le terrorisme était désormais le grand sujet du roman noir. Le phénomène se glissait entre un ancien qui ne peut se maintenir et un nouveau qui a du mal à advenir. Bien vu, Manchette. D’une brûlante actualité.
(Photos Gérard Rondeau et Maurice Rougemont)
944 Réponses pour Manchette remet le couvert
voire très dépressif, le fait qu’il insiste sans cesse pour dire que « tout est fun » me semble mauvais signe. Il faut se méfier des gens qui se marrent tout le temps !
Frédéric Mitterrand
sur le point :entretien à propos de sa récente bio
» proverbe « frappe ta femme le matin, si tu ne sais pas pourquoi, elle le sait »? »
i parait que c’est un proverbe arabe;
n’importe, il est bien connu
un homme leva a main sur moi, devant son fils (mon ex mari) et mes enfants;
nous venions de regarder ensemble à la télé un reportage sur les femmes battues; cet homme dit que battre une femme était honteux etc
il n’a pas rabaissé sa main sur moi!
cet homme n’était pas arabe;tout juste jaloux de « tout » ;
je « connais des hommes qui sont tres fiers d’avoir battu leur fille et leur femme comme celui que j’ai démasqué avant qu’il ne récidive :je connaissais sa femme il en a après toutes les femmes de sa famille qui ne sont pas à son service
FREUD/
« Un enfant est battu » (Ein Kind wird geschlagen GW, XII.)
CONTRIBUTION A LA CONNAISSANCE DE LA GENESE DES PERVERSIONS SEXUELLES
http://espace.freud.pagesperso-orange.fr/topos/psycha/psysem/fanbattu.htm
États-Unis : Donald Trump accuse Macron de « lécher le cul » du président chinois Xi Jinping.
« Heureusement que l’Europe a le droit d’avoir ses propres positions » a réagi Véran.
quoi? ON CENSURE LA FAMEUSE FESSEE DE Rousseau
La manchette est le haut de page de Une du journal.
« Toutes les religions sont superficielles » . Plus exactement,, il y a une ou plusieurs manières de vivre le religieux qui sont superficielles. Cela ne signifie pas toujours que les religions le sont. La distinction paulinienne entre la Lettre et l’Esprit vaut partout, ce me semble. MC
Heureusement que l’Europe a le droit d’avoir ses propres positions » a réagi Véran.
Il est porte-parole , il n’a pas à réagir pour exprimer des idées personnelles.
« En France, le porte-parole du gouvernement, par délégation du Premier ministre, est chargé de « rendre compte des travaux du conseil des ministres et, plus généralement, d’exercer une mission d’information sur les activités du gouvernement ».
Mon sentiment , entre l’amour du verbe pour l’amour du verbe du président et ceux qui causent parce qu’ils oublient de se taire, il faut choisir et nous aimerions un autre choix, un autre parti.
Par ailleurs et en dépit de ma faible compétence à comprendre les choses, l’Europe se révélera-t-elle quand elle sortira d’un coma technocratique prolongé et compliqué des désaccords nombreux pour former autre chose qu’un vaste marché ouvert , au mieux une puissance économique à défaut d’être une entité politique agissante?
D’autre part puisqu’il faut mettre à jour les données, je me demandais sur quel Droit s’appuie la justice pour autoriser la création de 16? Megabassines dans les deux Sèvres, ne faudrait il pas revoir le droit quand il touche à l’environnement puisque nous avons modifié les conditions nécessaires à sa préservation depuis la création des lois qui servent à son emploi? Le giec n’est visiblement pas très favorable à la ponction à moyen et long terme des nappes dans la région de la Loire ( qui est à sec actuellement). Si un juriste pouvait disséquer ce qui justifie juridiquement cette décision?
J’ai refeuilleté le livre sur S. Paty. En réalité, il avait projeté sur un diaporama les caricatures, pour être sûr que tout le monde en profite. La séance s’était passée dans le calme, tous les élèves avaient pu s’exprimer. Qu’ont-ils dit, on ne sait pas. Ils devaient penser que tout ceci n’était pas très normal. Ensuite, Paty a commencé à avoir des doutes sur ce qu’il avait manigancé. Il en a parlé à un collègue, notamment, pour se rassurer. Il doutait. C’est ce qu’on peut déduire de ce que raconte l’auteur du livre. Un gros doute. Il faudrait lire la chronologie des faits, afin de les interpréter, si possible de manière objective. Car ce qu’il ressort de ces événements est assez clair, logique. De même, l’auteur essaie maladroitement de justifier une caricature, mais ce n’est pas très convaincant. La nécessité de montrer les caricatures n’est pas tellement évidente, y compris, in fine, pour Paty lui-même. Il avait la conscience lourde, comme Judas après avoir livré le Christ pour trente deniers. Sauf que là, ce sont les élèves qui ont livré leur prof, pour 300 €. On ne sait pas ce que sont devenus ces enfants, s’ils ont été jugés. S’ils ont été condamnés à des peines de prison — sans doute. C’est dur de penser à tout ça. Tout ça à cause d’un prof qui ne savait pas de quoi parler pour son cours de merde. Vraiment, la vie est parfois dégueulasse… Bonne soirée quand même.
Damien, franchement… Comment vous faire comprendre que le « doute » que vous relevez, le « cours de merde » que vous attribuez à Paty, ce compte rendu de lecture « autorisée » que vous vous autorisez, sont autant d’insultes à la mémoire d’un professeur assassiné, et que justement, il était un professeur comme les autres, ni plus ni moins admirable, mais que son assassinat sonne le glas d’un pacte républicain mis à la poubelle par des assassins ? Bref, que vous êtes un tantinet ignoble, c’est tout ?
Ce pauvre Samuel Paty n’a eu que ce qu’il méritait. On ne blasphème pas impunément. Toute provocation mérite punition.
« Tout ça à cause d’un prof qui ne savait pas de quoi parler pour son cours de merde. »
Paty a mis en pratique un droit fondamental pour transmettre des valeurs. Damien au contraire, n’étant pas civilisé, profite de ce droit pour cracher son venin ici en mettant en ligne sous pseudo ses opinions de merde.
Pascal Quignard reçoit un prix international, le FORMENTOR.
https://www.lefigaro.fr/livres/l-ecrivain-francais-pascal-quignard-recoit-le-prix-formentor-20230412
Renato ne respecte personne sur ce blog et il attaque tout le monde.
Ta gueule renato ! Va cracher ton venin ailleurs espèce d’imbécile.
Déjà vous, Jacques, vous n’êtes pas respectable : un pauvre con qui la jouer réac n’ayant pas d’autres possibilités.
Stéphane Simon, cofondateur (avec M. Onfray) de la revue « Front populaire » ? Voilà qui ne met pas du PLON dans la cervelle.
Menachem AMIR // Pattern on forcible rapes
https://www.palmach.org.il/veterans/veteranpage/?itemId=74134
La réponse apportée à Samuel Paty même si certains ont pu voir une erreur de pédagogie est inacceptable, à moins de considérer la barbarie comme un dialogue équitable. Il existe dans notre pays des moyens d’alerter les autorités compétentes en matière d’éducation si un problème survient. J’imagine que l’assassin est analphabète et adepte de la charia.
Monseigneur Gaillot est mort!
Pastasciutta, plutôt.
L’abbé Gaillot.
vadeboncoeur dit: à
Monseigneur Gaillot est mort!
tu m’étonnes qu’il aille droit au coeur de cet internaute… Merci pour la nouvelle. Ce Gaillot était un type intéressant, en dépit de quelques bévues trouvées dans sa fiche Wiki
L’affaire Vadeboncœur
Article détaillé : Affaire Denis Vadeboncœur.
En 1988, Jacques Gaillot accueille dans son diocèse le prêtre québécois Denis Vadeboncœur, condamné à 20 mois de prison au Québec en 1985 pour de multiples faits de péd.ophi.lie. Jacques Gaillot le nomme curé de Lieurey, le mettant ainsi à nouveau en contact avec des enfants. Après une nouvelle plainte, Vadeboncœur est condamné en 2005 à 12 ans de prison ferme pour les vio.ls d’un mine.ur. Jacques Gaillot, après avoir prétendu qu’il ignorait le passé de Vadeboncœur en 1988, finit par avouer qu’il en était au contraire informé : « On rendait service. On vous demandait d’accueillir un prêtre indésirable et vous l’acceptiez. Ce que j’ai fait il y a plus de vingt ans, c’était une erreur. »
———
GP n° 207 – Je me souviens de la lutte de Mgr Gaillot aux côtés de l’amiral Sanguinetti, opposés au projet de dissuasion nucléaire.
D. dit: à
L’abbé Gaillot.
www.http://youtu
Je me demande ce que dont devenus ces gens-là, et comment vieillissent-ils ?
Tout ça à cause d’un prof qui ne savait pas de quoi parler pour son cours de merde.
Je ne connais pas ce cas de figure : c’est méconnaître le métier de prof..
Mais j’y songe ! On recrute par concours
Bien peu de candidats. Pourquoi pas postuler ?
Saladin fait de la mobylette dans la campagne et se rend utile ramassant les ordures que d’autres jettent partout.
Eh si, Chère Madame.
B dit: à
Mon sentiment , entre l’amour du verbe pour l’amour du verbe du président et ceux qui causent parce qu’ils oublient de se taire, il faut choisir et nous aimerions un autre choix, un autre parti.
B.
Vraiment génial. Première fois où j’apprécie le boléro de Ravel, cette musique funèbre.
Mais, mieux encore, les commentaires. Chuis une fan des commentaires : une fille Mathilde T’as ri (oh) écrit ma prof me demande de l’apprendre par cœur, et il y a 22 gamins de sa classe qui lui écrivent « j’ai la même prof ». Et pendant ce temps, ils n’apprennent pas le texte. Trop beau. Je les aime. Moi, je les aurais fait jouer ce texte. On aurait fait le choeur antique, le coryphée, Antigone, ce salaud de Créon, et tout un toutim. Ils en auraient oublié qu’ils étaient à l’école.
« Il faudrait lire la chronologie des faits , « il a douté, « ce qu’on peut inférer de l’auteur » « il avait la conscience lourde comme judas après qu’il eut remis le Christ » de même l’auteur essaie maladroitement de justifier. Une caricature, mais ce n’est pas très convaincant « Je préfère quelqu’un qui doute à quelqu’un engoncé soit dans ses certitudes, il y en a peu, soit domine par des stéréotypes ( Judas) , soit encore qui ne sait pas très bien ce dont il parle, et qui délire à longueur de pages, comme c’est ici le cas. Et c’est peu glorieux. MC
Morel se peut entendre le matin sur France Inter chez Demorand / Salamé. Sinon il fait du théâtre, il chante…
www.http://youtu.be/LaZC_5Vyv7U
Saladin peut leur apprendre. Je vais me spécialiser dans les poubelles.
Comment du laid faire du beau.
Ce soir, j’ai suivi une conférence sur Le génie des arbres.
La responsable a coupé le film à quand les Britanniques intoxiquent les arbres avec du CO2 pour faire des essais cliniques.
J’ai vu un olivier vieux de trois mille ans. Un pin en Californie vieux de deux mille. Comment les champignons interagissent avec les arbres. L’importance du système racinaire de ceux-ci. De comment ils font tout pour se redresser lorsqu’ils sont très courbés et comment les chercheurs les passent au scanner médical pour inventorier un tas de choses.
BWV 992 :
Ne devenez pas un ramasseur de poubelles.
Ce qu’il s’agit d’apprendre aux gens c’est comment trier et surtout diminuer le volume. J’ai pris un bio contact à la bio-coop qui explique très bien tout cela. C’est un mode de vie à faire évoluer.
T. S. Eliot, Rhapsody on a windy night
(1911)
Twelve o’clock. Along the reaches of the street
Held in a lunar synthesis,
Whispering lunar incantations
Dissolve the floors of memory
And all its clear relations,
Its divisions and precisions,
Every street lamp that I pass
Beats like a fatalistic drum,
And through the spaces of the dark
Midnight shakes the memory
As a madman shakes a dead geranium.
Half-past one,
The street lamp sputtered,
The street lamp muttered,
The street lamp said, « Regard that woman
Who hesitates towards you in the light of the door
Which opens on her like a grin.
You see the border of her dress
Is torn and stained with sand,
And you see the corner of her eye
Twists like a crooked pin. »
The memory throws up high and dry
A crowd of twisted things;
A twisted branch upon the beach
Eaten smooth, and polished
As if the world gave up
The secret of its skeleton,
Stiff and white.
A broken spring in a factory yard,
Rust that clings to the form that the strength has left
Hard and curled and ready to snap.
Half-past two,
The street lamp said,
« Remark the cat which flattens itself in the gutter,
Slips out its tongue
And devours a morsel of rancid butter. »
So the hand of a child, automatic,
Slipped out and pocketed a toy that was running along the quay.
I could see nothing behind that child’s eye.
I have seen eyes in the street
Trying to peer through lighted shutters,
And a crab one afternoon in a pool,
An old crab with barnacles on his back,
Gripped the end of a stick which I held him.
Half-past three,
The lamp sputtered,
The lamp muttered in the dark.
The lamp hummed:
« Regard the moon,
La lune ne garde aucune rancune,
She winks a feeble eye,
She smiles into corners.
She smoothes the hair of the grass.
The moon has lost her memory.
A washed-out smallpox cracks her face,
Her hand twists a paper rose,
That smells of dust and old Cologne,
She is alone
With all the old nocturnal smells
That cross and cross across her brain. »
The reminiscence comes
Of sunless dry geraniums
And dust in crevices,
Smells of chestnuts in the streets,
And female smells in shuttered rooms,
And cigarettes in corridors
And cocktail smells in bars. »
The lamp said,
« Four o’clock,
Here is the number on the door.
Memory!
You have the key,
The little lamp spreads a ring on the stair,
Mount.
The bed is open; the tooth-brush hangs on the wall,
Put your shoes at the door, sleep, prepare for life. »
The last twist of the knife.
Le CO2 est la nourriture du végétal chlorophyllien, mais en présence de lumière. Cela va de soi.
L’abbé Gaillot, la suite.
Bcp aimé BW52 sauf la partie sautillante de la fin. Mais si Bach avait 18 ans, soit.
Développement de la pensée :
premier blocage, sur pkoi autant s’acharner sur un fait.
Écoutant le clavecin, ai envisagé les choses sous un autre angle.
On ne peut pas comprendre ce qui motive les actes délictueux d’autrui. Ni pourquoi l’on se retrouve dans un tel pétrin que l’on subit les actes délictueux d’autrui, ni pourquoi on a loué au 17 rue de Tivoli.
Chacun est responsable de ses actes à soi (de ses poubelles aussi) et il est inutile de s’occuper de lui/d’autrui.
À des évènements, il y a des explications (la très grande solitude d’une très vieille dame ; mais à d’autres, il semble difficile de trouver des explications : comment se retrouver bouffé par la haine alors que la république française vous a donné le gîte et le couvert ?
Il n’y a rien de rationnel à trouver ce me semble.
Pas trop envie de lire ce bouquin.
Tout ça est drôle, mais ce qui est triste c’est que l’âme de l’abbé Gaillot est en fort mauvaise posture et je ne sais pas si les prières assidues de milliers de fervents croyants suffiront à le sauver des flammes de l’Enfer au jour de la Ressurection des morts.
La suite.
Non seulement je ne ris pas et jamais, mais en plus ça me passe à dix mille mètres au dessus du crâne.
Mais je prierai pour lui, sérieusement.
Le purgatoire est fait pour ressentir pleinement et très longtemps sa faute et goûter la terrible amertume du regret. Avec la fervente prière des autres, il n’y a guère d’autre façon d’être sauvé.
Je ne me sens pas meilleur que lui, par ailleurs.
D.
Voilà ce qui me fait rire.
Mais plus que ce post, ce qui me fait rire c’est le commentaire que lui fait son fils à verocrail, dans les commentaires. Je trouvé les gens doués, D. qu’ils aient aimé ou pas l’école.
https://www.instagram.com/p/CqQAclFozsB/?igshid=MDJmNzVkMjY=
D.
Mon père y est au purgatoire.
Et je vous assure que je ne prie pas pour lui.
Quatre ans et que cela dure encore un bon moment.
Mais je ne vois pas pourquoi Samuel Party serait au purgatoire ?
D.
goûter la terrible amertume du regret
Il ne me semble pas que la réalité soit aussi simple que cela.
Par exemple, l’on peut être extrêmement intelligent et terriblement con.
Un des faits qui marquent ce fossé est le fait d’être borné. Et que donc, l’on se retrouve face à un mur.
Voilà pourquoi la personne y passe des années au purgatoire : parce qu’elle ne se remet pas en question, et c’est là que la connerie* l’emporte sur l’intelligence.
*
En cette semaine (deux c’est trop, que cela cesse) ai rencontré deux fois la même situation :
deux femmes que je connais de longue date. J’estime bcp la seconde. Peu la première, sans toutefois dénier son intelligence.
Les deux, dans deux situations différentes, ont dû faire face à leurs compagnons, dans deux situations de connerie inégalée, publiques, au summum du ridicule.
Et ma question est « mais comment supportent-elles cela ? »
Et pas besoin de la réponse, pck :
Ce n’est pas moi.
Je m’en fous royalement.
C’est leur problème.
Mais si qq.chose hante durablement, c’est qu’il y a des raisons. Cherchez. Réglez.
D.,
Il pleut.🌧️🙏🌝
Il pleut.
Olivier de 3000 ans au Monténégro.
« Ce pauvre Samuel Paty n’a eu que ce qu’il méritait. On ne blasphème pas impunément. Toute provocation mérite punition. »
Le blasphème a sa place, dans les moments de crise, lorsque Dieu s’absente. Baudelaire, que j’admire tant, a blasphémé, admirablement. Spleen et idéal, et dépression. C’est dans les temps barbares qu’ont tue le blasphémateur. Aujourd’hui, on détourne juste le regard. On met le blasphémateur, non en prison, mais chez les fous. Parfois, un exorciste est convoqué, pour ôter le mauvais esprit, les démons qui envahissent un troupeau de porcs qui va se jeter du haut de la falaise. M. Paty lui même devait avoir l’impression de vivre dans un univers surdéterminé, répétitif, absurde. Il en est la victime absolu, l’agneau de Pâques qui ne ressuscite pas, tant il fait pitié. Il n’a pas su trouvé la parole qui sauve, avec ses élèves. Paty n’était pas du tout un provocateur. Il désespérait de se réconcilier avec les donneurs d’ordre de l’Education nationale, platement. Si j’avais été son proviseur, je lui aurais dit : « Mon pauvre Paty, on ne sait plus quoi faire de vous… Vous pervertissez la jeunesse, comme un Socrate résigné de banlieue. Vous hésitez à boire votre ciguë ? » Je lui aurais conseillé de prendre de la hauteur, avec Platon et « Protagoras ». Un cours sur la tolérance, moi, je serais arrivé avec un texte de Platon que nous aurions lu ensemble, avec les élèves. Quel rapport ? Il est énorme et évident. J’aurais dit aux élèves : « On va lire ensemble L’Apologie de Socrate, et d’abord se demander ce qu’est une « apologie ». Et puis, vous allez vous-mêmes faire votre apologie, ou celle de Sade, ou de saint François de Sales. Je vous écoute, c’est ça, la tolérance, ça passe par le Verbe. Quand on l’agresse, il tend l’autre joue. Son ennemi est converti. » Donc, ce n’est pas aussi simple qu’une image, qui ne dit rien. Le Prophète à poil, avec une étoile, c’est du pipi de chat. C’est une pauvre dessinatrice qui a fait ce dessin, croyant sauver la liberté de penser. Elle a gribouillé son crobard, c’est tout. Elle n’a rien dit, selon moi. Ce n’est pas ça, la tolérance, comme la liberté ce n’est pas de tuer un passant au hasard. C’est Kant qui l’a démontré, la liberté suprême, c’est de faire mon devoir. Même pour un blasphémateur. Voilà ce que Paty aurait dû inculquer à ses élèves musulmans et chrétiens. « Aimez-vous les uns les autres », c’est ça le blasphème, aujourd’hui, alors qu’on sait que le Christ était innocent. Cracher sur le Christ, ou sur le Prophète, ce n’est pas la tolérance. M. Paty n’avait pas le cerveau qu’il fallait pour être un éducateur. Je pense à tous les profs que j’ai eus, des Paty en puissance. Que je maudis, et à qui je dirais aujourd’hui : « Vous ne vous êtes pas foulé, l’ami ! » Gagner sa place au paradis ? Nous y sommes. — Bonne journée à tous.
JEUDI 13 AVRIL 2023, 5h56
Qu’attend Passou pour virer le pseudo Jacques-JC ! (Jazzi)
Soyons sérieux !
Le pseudo JC….. n’a rien à voir avec Jacques, Damien, et autres brillants commentateurs du blog prestigieux de Messire ASSOULINE !
Ce dernier le sait bien…
Quand au fond du sujet, aucun blasphème, en démocratie, ne justifie le lâche assassinat d’un professeur. Il faut être fou pour admettre ce crime.
« La chef de la diplomatie allemande en Chine pour “réparer l’unité européenne »
Courrier international du 12.4
13.4 ¬— 7.18
« Quand au fond du sujet, aucun blasphème, en démocratie, ne justifie le lâche assassinat d’un professeur. Il faut être fou pour admettre ce crime. »
J’espère qu’on aura compris que j’approuve ceci à 100 %. Ce qui ne m’empêche pas d’être vigilant.
Mais :
-Un prof n’est pas un éducateur : il est un enseignant.
-Vous savez bien qu’il s’agissait d’un collège et pas d’un lycée : votre programme, magnifique, concernerait des lycéens de première, prêts à passer le bac ; pas des collégiens en train de sortir des jupes de leur mère.
-Le boulot des profs n’est pas de faire de la provocation mais de leur apprendre, à leurs élèves, à penser par eux-mêmes, à se forger une opinion personnelle, à ne pas suivre la foule des médias, à détecter les Fake news.
-Oui, quant à la puissance du Verbe mais surtout à ce qu’il présente de soi : par exemple, et au hasard, employer le mot nuire. C’est dire de soi. C’est un mot sur je n’utilise jamais.
– oui quand à l’immensité des mots dans le livre, mais les gosses préfèrent les mangas : bcp d’images et peu de mots.
=> Tant pis pour le choc donné, mais je m’y sens obligée : Samuel Party ne ressucitera jamais pour de vrai.
Pardon encore mais « l’état » d’avant ne reviendra jamais. Rien n’est figé. Tout est en évolution tout le temps. Les épreuves passées ne sont pas là pour vous assommer mais pour vous transformer, moi je itou.
Les seuls qui crèvent salement sont dévorés par la haine et dans un immobilisme mortifère.
Nous autres sommes en mouvement, bien vivants.
Bonne journée,
Pour qui le jjj veut-il me faire passer?
Ayant connu Monseigneur Gaillot en maillot avec l’ancien député-maire de Bègles Noël Mamère pour leur combat commun au droit au logement.
Aimez-vous les uns les autres, de bon cœur.
Telle est ma principale devise.
« L’éducation d’un homme n’est pas complète s’il ne sait pas nager. »
Enfant, le mercredi ou le jeudi matin, j’avais une heure de piscine suivi de deux heures de math.
Un cauchemar. Je redoutais le grand bain et l’interro orale par un professeur ultra compétent mais sévère qui baffait parfois ses élèves. J’ai mis du temps à prendre gout à l’eau chlorée et à rester indifférent au bruit des perches métalliques contre le rebord des bassins.
Chine : la grippe aviaire H3N8 fait sa première victime
une recherche qui concernerait peut-être les erdéliens
» Deborah Tannen, professeure de linguistique à l’Université de Georgetown, considère l’excuse comme «une des armes les plus efficaces» pour mettre fin à une dispute. Lorsqu’elles sont bien prononcées, les excuses peuvent sauver une relation brisée. Les personnes qui s’excusent souvent sont considérées comme chaleureuses par leur partenaire.
Présenter des excuses peut parfois être un peu difficile, voire honteux, mais une fois prononcées, on se sent tout de suite mieux. »
sur slate
Ne soyez pas désolé de trop vous excuser
Le léZard a aimé le dernier Téchiné, une histoire d’amour incestueuse ! Doit-il s’en excuser ?
Rose, écrire comme vous le faites : « foule des médias », ça m’tonne de vous, le jourbaliste que je fus trouve ça maladroit avec une lointe de fatalisme que je ne partage pas. Je remarque que du fond de votre grangeon avec ses moelleux divans,sa lumière tamisée, sa bibliothèque emplie des œuvres complètes de Romain Gary, et de vos piles de boites de chaussures emplies des doubles de vos lettres aux Ephad de la région, je remarque donc que vous avez tendance à mépriser les médias comme s’il s’agissait d’une foule de blancs-becs écervelés avec une haleine de crapauds . Cependant lorsqu’il s’agit des profs (ceux qui enseignent, bien sûr, sans jamais éduquer)vous les extirpez de cette masse confuse et sinistre de l’humanité, vous les voyez comme des Apôtres, pour les placer, vêtus d’honnêteté et de costumes de lin blanc , dans le champ immaculé de la propreté morale. Vous les dispensez miraculeusement des erreurs, des fautes, des remords, et d’immondes impulsions et des fientes de pigeons qui atteignent les autres vivants comme moi. Mais sans doute je n’ai pas franchi toute la course d’obstacles qui amène au Temple de votre pensée profonde.
souvenir :
» Les termes de déférence sont pris comme de vieilles servitudes langagières, ou pis, comme de vulgaires paroles de subordination. De quoi prendre parfois des excuses pour des insultes… Ou du moins, des fautes. C’est le cas de la formule «je m’excuse», parfois entendue comme impolie. Mais est-elle vraiment incorrecte?
servitude :
et 3allié » « vassal »
il faut demander à Macron?
» Et pour en finir avec une prétendue « culture de l’excuse » (La Découverte, 2016) est une réponse aux critiques récurrentes adressées à la sociologie, et plus largement aux sciences sociales. Celles-ci vont du rejet des « explications sociologiques » ou de l’« excuse sociologique », en particulier dès lors qu’il s’agit de comprendre des actes condamnables tels que la délinquance ou le terrorisme, à une remise en cause explicite de la sociologie et des travaux des sociologues, comme récemment dans le livre de Philippe Val paru en avril 2015, Malaise dans l’inculture (Grasset), qui s’en prend au « sociologisme ». Quand on ne soupçonne pas la sociologie d’excuser (la délinquance, la violence, les crimes…), on lui reproche de dénoncer (les inégalités, les dominations, les discriminations…). D’où (de qui) émanent ces critiques et que révèlent-elles ? »
https://www.cairn.info/manuel-indocile-de-sciences-sociales–9782348045691-page-993.htm
En matière de terrorisme, Manuel Valls ferait-il un déni de savoir ? Voilà trois fois qu’il s’en prend à tous ceux, sociologues et chercheurs, qui tentent de comprendre les violences contemporaines. Samedi, lors de la commémoration de l’attaque contre l’Hyper Cacher, le Premier ministre a de nouveau rejeté toute tentative d’explication à la fabrique de jihadistes. «Pour ces ennemis qui s’en prennent à leurs compatriotes, qui déchirent ce contrat qui nous unit, il ne peut y avoir aucune explication qui vaille ; car expliquer, c’est déjà vouloir un peu excuser.» Au Sénat, le 26 novembre, il avait déjà porté la charge : «J’en ai assez de ceux qui cherchent en permanence des excuses et des explications culturelles ou sociologiques à ce qu’il s’est passé.» Et la veille, le 25 novembre, devant les députés : «Aucune excuse ne doit être cherchée, aucune excuse sociale, sociologique et culturelle.» libération
libé suite
« Comprendre n’est ni excuser ni déresponsabiliser, rappelle le sociologue Bernard Lahire dans un essai qui vient de paraître (lire ci-dessous). Le propre de la recherche est de mettre à jour les déterminismes sociaux et replacer l’individu dans des interactions aussi fortes que souterraines. La sociologie n’a donc pas pour but de juger ou de rendre irresponsable, c’est à la justice d’effectuer ce travail. Pourquoi alors une telle hargne contre l’analyse sociologique ? «En fait, écrit Lahire, la sociologie vient contrarier toutes les visions enchantées de l’Homme libre, autodéterminé et responsable.» Or, Valls, dans sa rénovation du socialisme, souhaite promouvoir un être responsable. En dénonçant la culture de l’excuse, il souscrit à cette vision libérale de l’individu.
Au sein d’une autre gauche pourtant, certains revendiquent le mot. «Excuser, c’est un beau programme, estime le philosophe et sociologue Geoffroy de Lagasnerie (dans Juger : l’Etat pénal face à la sociologie, Fayard, 2016). Il prend en compte avec générosité et rationalité la manière dont les vies sont formées, les violences que les gens ont subies.» Un mot qu’il veut revaloriser dans les pratiques juridiques. «Aujourd’hui, la justice utilise déjà un savoir (psychiatrique) pour lever, parfois, la responsabilité (dans les cas de troubles mentaux). Pourquoi ne pourrait-on pas utiliser de la même manière le savoir sociologique ? Ne serait-ce pas une conquête de la raison sur les pulsions répressives et de jugement ?» (lire ci-dessous). »
« Ayant connu Monseigneur Gaillot en maillot avec l’ancien député-maire de Bègles Noël Mamère pour leur combat commun au droit au logement. »
vadeboncoeur, seriez-vous un ancien disparu de retour ?
« Le philosophe Geoffroy de La Gasnerie ». Le Societe dont l’Alcibiade est Edouard Louis serait plus exact. D’aucuns ajoutent le « Saint’Just du Gotha », ce qui est assez bien vu je crois. Qu’attend Clopine pour l’inclure dans ses traîtres de classe? Peut-être qu’il ait une pensée personnelle .,. MC
CELINE PASSE AUX AVEUX :
« Et puisqu’on est dans les secrets je vais encore vous en dire un autre… abominable alors horrible !… vraiment absolument funeste… que j’aime mieux le partager tout de suite !… et qui m’a tout faussé la vie…
Faut que je vous avoue mon grand-père, Auguste Destouches par son nom, qu’en faisait lui de la rhétorique, qu’était même professeur pour ça au lycée du Havre et brillant vers 1855.
C’est dire que je me méfie atroce ! Si j’ai l’inclination innée !
Je possède tous ses écrits de grand-père, ses liasses, ses brouillons, des pleins tiroirs ! Ah ! redoutables ! Il faisait les discours du Préfet, je vous assure dans un sacré style ! Si il l’avait l’adjectif sûr ! s’il la piquait bien la fleurette ! Jamais un faux pas ! Mousse et pampre ! Fils des Gracques ! la Sentence et tout ! En vers comme en prose ! Il remportait toutes les médailles de l’Académie Française.
Je les conserve avec émotion.
C’est mon ancêtre ! Si je la connais un peu la langue et pas d’hier comme tant et tant ! Je le dis tout de suite ! dans les finesses !
J’ai débourré tous mes « effets », mes « litotes » et mes « pertinences » dedans mes couches…
Ah ! j’en veux plus ! je m’en ferais crever ! Mon grand-père Auguste est d’avis. Il me le dit de là-haut, il me l’insuffle, du ciel au fond…
— Enfant, pas de phrases !…
Il sait ce qu’il faut pour que ça tourne. Je fais tourner !
Ah ! je suis intransigeant farouche ! Si je retombais dans les « périodes » !… Trois points !… dix ! douze points ! au secours ! Plus rien du tout s’il le fallait ! Voilà comme je suis !
Le Jazz a renversé la valse, l’Impressionisme a tué le « faux-jour », vous écrirez télégraphique ou vous écrirez plus du tout !
L’Émoi c’est tout dans la Vie !
Faut savoir en profiter !
L’Émoi c’est tout dans la Vie !
Quand on est mort c’est fini !
À vous de comprendre ! Émouvez-vous ! « C’est que des bagarres tous vos chapitres » ! Quelle objection ! Quelle tourterie ! Ah ! attention ! La niaise ! En botte ! Volent babillons ! Émouvez-vous bon Dieu ! Ratata ! Sautez ! Vibrochez ! Eclatez dans vos carapaces ! fouillez-vous crabes ! Éventrez ! Trouvez la palpite nom de foutre ! La fête est là ! Enfin ! Quelque chose ! Réveil ! Allez salut ! Robots la crotte ! Merde ! Transposez ou c’est la mort ! »
(« Guignol’s band », Denoël, 1944)
Jazzi la pute et sa putasserie pédante. Dégoûtant.
Jean Patrick Manchette est un des rares auteurs français dont j’ai lu les livres dés leur parution. J’ai vite aimé son ton rageur. Plus tard j’ai lu son journal et j’ai vu que nous avions à peu près le même âge, avion aimé pas mal de choses au même moment, eu des préoccupations semblables (gagner sa croute, faire son trou).
Imaginez ce qui se passerait si survenait aujourd’hui une épidémie d’une maladie contagieuse et que le gouvernement décide que les déplacements hors du domicile sont interdits sauf dans les cas suivants :
trajet entre le domicile et le travail .
déplacement pour des achats de fournitures nécessaires à l’activité professionnelle ;
déplacement pour des achats de première nécessité dans les commerces autorisés à rester ouverts (courses alimentaires, etc.) ;
déplacement pour des motifs de santé ;
déplacement pour des motifs familiaux impérieux (assistance à des personnes vulnérables, garde d’enfants par exemple) ;
déplacement bref, proche du domicile, pour une activité physique individuelle ou pour les besoins des animaux de compagnie (promener son chien, etc.). ; dans un rayon de 1km autour de chez soi (avec contrôle par la police et contraventions)/
en précisant que pour toute sortie hors du domicile, il faut se munir d’une attestation sur l’honneur qui précise le motif du déplacement.
…..
« Il y avait un Mohican qui venait à la fin et qui disait ‘je suis avec vous’. » 59:10
Le « Mohican » dans la littérature et la vie publique française.
On croirait le prince de Guermantes venant dire à Swann en douce qu’il est devenu dreyfusard.
MANCHETTE SUR LE POINT/
Réponses au questionnaire tiré de Panorama du polar français contemporain, de Maurice Périsset (Éditions L’Instant, 1986).
https://www.lepoint.fr/culture/polar-quand-jean-patrick-manchette-se-livrait-a-voix-haute-05-04-2023-2515077_3.php
Pourquoi quand j’écoute du Bach dans une église, ça m’éblouit, et quand je l’écoute à la radio, ça m’ennuie ?
« C’est le conflit qui crée la conscience. Si on est d’accord il ne se passe rien. 1:00:25
et Alii. Manchette a dit et écrit pas mal de bêtises, et notamment, son mépris pour le roman d’espionnage reste une perle. je donne tout manchette contre l’œuvre de John Le Carré.
@Quand au fond du sujet, aucun blasphème, en démocratie …
Si on peut qualifier l’incitation à la haine religieuse, la diffamation, l’injure publique … en France le délit de blasphème n’existe pas
@ votre polémique caricaturale est bien navrante, Paul E. Le combat de rôz (à quoi vous réduisez ironiquement sa personnalité, n’ayant toujours rien compris à l’histoire du grangeon) n’est pas d’opposer les mauvais journalistes aux bons profs… Elle.j’entend.s juste suggérer qu’ils ne font pas le même job et d’une, et de l’autre, poser le constat indirect que peu de journalistes (dont le métier est plus de démolir et de dénoncer que de re-construire) iraient faire de la « pub » au métier difficile et ingrat des profs, vu leur propre propension à ne se plaindre en général que du leur, y compris à leur retraire. C’est tout. Enfin, c’est ce que je ressens de ce mauvais procès.
Bach dans une église « résonne » toujours mieux directement à l’âme des fidèles qu’à la radio, où il ne fait que « raisonner » par le truchement indirect des ondes et du parasitage des commentateurs nombrilicoles. Pour le Kantor, un mauvais orgue dans une église a toujours été une meilleure affaire qu’un parfait enregistrement radiodiffusé.
Bàv,
Faut voir la qualité du récepteur radio et du lieu de diffusion.
La sélection du prochain festival de Cannes vient d’être dévoilée :
En compétition officielle :
Film d’ouverture : Jeanne du Barry de Maïwenn
Club zero de Jessica Hausner
The zone of Interest de Jonathan Glazer
Fallen Leaves de Aki Kaurismaki
Les filles d’Olfa (Four daughters) de Kaouther Ben Hania
Asteroid City de Wes Anderson
Anatomie d’une chute de Justine Triet
Monster de Kore-Eda Hirokazu
Il sol dell’avvenire de Nanni Moretti
La Chimera d’Alice Rohrwacher
Kuru otlar ustune (Les herbes sèches / About dry grasses) de Nuri Bilge Ceylan
L’été dernier de Catherine Breillat
La Passion de Dodin Bouffant de Tran Anh Hung
Rapito de Marco Bellocchio
May December de Todd Haynes
Firebrand de Karim Aïnouz
The old Oak de Ken Loach
Banel et Adama par Ramata-Toulaye Sy
Perfect Days de Wim Wenders
Jeunesse de Wang Bing
Un certain regard :
Film d’ouverture: Le règne animal, de Thomas Caillet avec Adèle Exarchopoulos et Paul Kircher
Los delinctuents de Rodrigo Moreno
How to have sex de Molly Manning Walker Walker
Goodbye Julia de Mohamed Kordofani
Crowrã (The Buriti Flower) de João Salaviza et Renée Nader Messora
Simple comme Sylvain de Monia Chokri
Los Colonos (Les Colones / The Settlers) de Felipe GÁLVEZ
Augure (Omen) de Baloji Tshiani
The Breaking Ice d’Anthony Chen.
Rosalie de Stéphanie Di Giusto
The new boy de Warwick Thornton
If only I could hibernate de Zoljargal Purevdash
Hopeless de Kim Chang-hoon
Terrestrial Verses d’Ali Asgari et Alireza Khatami
Rien à perdre de Delphine Deloget
Les meutes de Kamal Lazraq
Les séances spéciales:
Retratos fantasmas (Portraits fantômes/Pictures of Ghosts) de Kleber Mendonça Filho
Anselm (Das rauschen der Zeit/Le bruit du temps, Anselm Kiefer) de Wim Wenders
Occupied City de Steve Mcqueen
Man in Back de Wang Bing
Cannes Premières :
Le temps d’aimer de Katell Quillévéré
Cerrar los ojos (Fermer les yeux) de Victor Erice
Bonnard, Pierre et Marthe de Martin Provost
Séances de minuit :
Omar la Fraise d’Elias Belkeddar
Kennedy d’Anurag Kashyap
Acide de Just Philippot
Hors compétition :
Killers of the Flower Moon de Martin Scorsese
The Idol de Sam Levinson
Cobweb de Kim Jee-woon
Indiana Jones et le cadran de la destinée (Indiana Jones and the Dial of Destiny) de James Mangold
je donne tout Manchette
Gardez la main dear Paul Edel, donnez plutôt à Graham Greene qui fit des critiques de cinéma, plutôt carrées.
Delaporte/Damien pense que les profs de collège ont une idée de l’oeuvre de Platon, de Sade ou de Saint François de Sales…
Il faudrait qu’il se réveille.
Oui, il doit s’en excuser, JB.
Janssen J-J .Ce que vous ressentez et moi, ça fait deux. Parfait. Chacun ses vérités. Je supporte de moins en moins, depuis tant de mois, que Rose fasse des médias une cible, mais quels médias? c’est tellement dans l’air du temps de mélanger les torchons et les serviettes. Et qu’elle pense à l’emporte pièce et dans un manichéisme si confortable. Lassitude aussi qu’elle nous ouvre son journal intime familial si gémissant. Oui j’éprouve de la lassitude devant cette paresse intellectuelle qui consiste à mettre toute la presse et les médias dans le même panier. Vous, ça vous semble normal? Moi pas.
Tous ils pestent contre les phrases. Et tous ils en font. S’ils en font pas. Ils sont pas bons.
La « phrase ». Roland Barthes voulait que ses élèves s’emparassent du sujet en 1973-1974.
Il a jamais eu le temps de parler de la « phrase ». Un de mes grands regrets. Il est mort avant.
Il avait pas terminé son œuvre.
Colette à Simenon. « Enlevez la littérature et ça sera bien. » On sait pas exactement ce qu’elle voulait dire. Elle a fait des phrases toute sa vie. L’autre a compris ce qu’il avait envie d’entendre.
Et les lecteurs de Simenon comprennent encore autre chose. Ce qu’ils ont envie d’entendre.
Un jeu de dupes.
Rappelons que le Matin, où voulait écrire Simenon lorsqu’il s’attirera la remarque de Colette, est un journal très important de l’entre-deux-guerres qui deviendra un petit peu collabo et qui sera interdit à la Libération. Le général de Gaulle a poussé à la roue pour que le journal Le Monde soit créé et que le journal Le Matin soit ainsi remplacé.
Le directeur en était Bertrand de Jouvenel qui était le mari de Colette et qui deviendra ainsi la directrice littéraire du journal.
* s’attira
Rose est une malade depuis toujours et sa vieillesse donc n’excuse pas sa maladie.
Notons d’ailleurs que l’apocope dans « collabo » est linguistiquement intéressant. Bien sûr il est dépréciatuer. Mais surtout il permet de faire la différence entre le sens politique de collabo (pas beau) et le sens général de collaboratuer (ça peut être bien).
Donc un processus visant à séparer deux sens qui pourraient entrer en collision. Pas le but habituel de l’apocope.
Lorsque jean Marais parle de Lobreaux il dit « collaborateur ».
Pardon « Laubreaux ».
Paul est de mauvais poil aujourd’hui. Sont-ce les tempêtes à Saint Malo?
L’emploi de « collaborateur » dans le sens de « collabo » est encore possible, avec un bon contexte. La distinction des deux n’est pas complète. La langue n’a pas encore tranchée.
Plus linguistiquement woke que moi tu meurs.
* intéressante
* elle est dépréciatrice
elle permet
* tranché
Se relire toujours au moins dix fois.
Racisme ou justice ? Justice !
J’ai lu dans le « JDD »qu’achète mon meilleur ami, avocat, et à qui j’en ai parlé, l’article sur Pierre Brochand qui a servi de soubassement au texte de Philippe Bilger, sur son excellent blog. Il cite de Brochand notamment « Le chantage au racisme est commode. Après, on peut tout dire. »Bilger déclare que c’est une « remarqe pertinente ». Il ne cite pas , mais j’ai relevé dans les propos de Brochand « La sentence de mort est l’accusation de racisme ». Je souhaite répondre à Brochand, comme à Bilger.
Son blog a pour nom « Justice au Singulier ». « Justice » : beau mot ! Justice ou racisme ? Justice ! Dans notre pays, la justice est rendue grosso modo fort bien. Bien des gens s’en plaignent. Pas moi.
Ce n’est pas à lui qui a été avocat général, que j’apprendrai comment la justice fonctionne,
J’observe que l’on met en cause, que l’on instruit, que l’on juge, après avoir entendu les témoins, le parquet, les avocats. Mais juge-t-on mille personnes , un million de personnes, un milliard de personnes à la fois ? Non. Une seule personne, après avoir examiné avec soin son dossier.
Tous les raciste s du monde entier (il y a en de toutes les couleurs, de toutes les cultures, de tous les pays) ne suivent pas du tout l’excellent exemple de la justice. Ils se permettent de juger un million ou un milliard de personnes à la fois. Le racisme est une erreur de pensée, une injustice. Il consiste à attribuer, dès sa naissance !, à quelqu’un les défauts supposés du groupe auquel il est censé appartenir.
J’ai été prof de français jusqu’à 65 ans. Mon auteur favori est La Fontaine. Pour le sujet qui m’occupe, la relecture à laquelle j’invite chacun est «Le loup et l’agneau », merveille des merveilles. Pour qui me dira ne pas avoir le temps de la chercher ,je ne citerai que la fin :
« Et je sais que de moi tu médis l’an passé.
-Comment l’aurais-je fait, si je n’étais pas né
Reprit l’agneau, je tète encor ma mère.
-Si ce n’est toi, c’est donc ton frère.
-Je n’en ai point.- C’est donc quelqu’un des tiens :
Car vous ne m’épargnez guère,
Vous , vos bergers et vos chiens.
On me l’a dit : il faut que je me venge. »
Là-dessus au fond des forêts
Le loup l’emporte, et puis le mange
Sans autre forme de procès. »
Le dernier mot n’est pas le moins important, car dans un procès, il s’agit pour le juge d’être juste. Et ne jamais penser et agir en raciste, comme le loup de la fable (« Si ce n’est toi c’est donc ton frère. »)
« J’observe que l’on met en cause, que l’on instruit, que l’on juge, après avoir entendu les témoins, le parquet, les avocats. Mais juge-t-on mille personnes , un million de personnes, un milliard de personnes à la fois ? Non. Une seule personne, après avoir examiné avec soin son dossier. »
C’est beau comme l’Antique.
C’est à nous, lecteurs, auditeurs, téléspectateurs qu’incombe le choix des journaux, radios, chaînes TV qui nous aident à déchiffrer la complexité du monde, grâce à des journalistes sérieux, professionnels, capables d’indépendance d’esprit. Nous avons la chance, dans ce pays, qu’il y en ait. Il y a, par ailleurs, évidemment, des brebis galeuses dont le rôle se limite à jouer les bateleurs au service d’idéologies rances ou de patrons de presse qui ne le sont pas moins. Personne ne nous oblige à ces spectacles obscènes, pas plus qu’à s’abreuver d’articles d’intox et d’infox.
@ Ce que vous ressentez et moi, ça fait deux. Chacun ses vérités. J’éprouve de la lassitude devant cette paresse intellectuelle qui consiste à mettre toute la presse et les médias dans le même panier. Vous, ça vous semble normal?
Oui, c’est normal, ou du moins, tout à fait compréhensible de la part de r^z, enseignante qui en prend plein la g. de son côté. On ne voit pas pourquoi la traiter de malade, quand elle raconte des bribes de sa vie privée tourmentée. Mais qui ne le fait ? – Vous n’allez pas en faire votre bouc-émissaire, il y a bien d’autres erdélien un brin plus frelatées à qui vous pourriez vous en prendre, franchement !… Vous ne supportez pas son talent, peut-être ? – Mais surtout, pourquoi ne pas l’enjamber ? tel voilà ce qu’on ne comprend pas trop de votre agressivité, alors qu’il ferait si bon rester sur votre sofa maloin à ne pas venir chercher querelle aux herdéliques ?… Bàv,
Pas Bertrand de Jouvenel, Henry de Jouvenel.
Colette a été la femme du second et la maîtresse du premier (âgé de 17 ans, son père était toujours marié avec Colette).
La biographie de Bertrand de Jouvenel est intéressante.
La majorité civile était à 21 ans. L’adultère était pénalement réprimé. Elle ne le sera plus en 1965.
* Il
Moralement je vous explique même pas la répression. « Le Diable au corps » 1923 gros scandale.
Gaillot était un homme bon, mais aussi un homme faible, tombant à pieds joints dans d’innombrables chausse-trappes preparées par le diable. Car il ne suffit pas d’être bon pour être prêtre et à fortiori évêque, il faut être fort et capable tant de discernement que d’une nécessaire intransigeance. Il faut aussi ne pas désobéir à tort.
Il était à priori intelligent, pourquoi ne s’est-il pas pleinement servi de son intelligence pour comprendre seul qu’il s’était trompé de voie ? Par orgueil ? Par paresse ? Les deux sans doute.
C’est très bien d’être proche des gens, de tous les gens, y compris les pécheurs. Jésus l’était aussi. Mais c’est lui qui avait le dernier mot. Va et ne péche plus, ordonnait-il. Gaillot disait Va. (et point-barre). C’est toute la différence.
Un alter christus, ce n’est pas ça.
Plus personne ne lit Bertrand de Jouvenel.
Vous êtes parfait, parfaitement superbe et généreux, dans vôtre rôle de chevalier servant de ces dames erdéliennes, JJJ.
Ne changez surtout pas.
Deux belles poulettes pour un superbe coq, qui remplacent avantageusement votre défunt poulailler…
Mais les oeufs ne sont peut-être pas aussi frais ?
« Pourquoi ne pas l’enjamber? »
Surveillez votre langage JJJ!
* a fortiori
C’est du latin de cuisine.
Pas d’accent. Italique.
Ah ? Beuh. Et à priori ?
Je fais du latin dans ma cuisine.
* a priori
Même remarque.
Hac nocte cichorium endivia cum liquamine bechameli edo.
Pour saluer Mary Quant :
https://cdn.britannica.com/39/171439-050-E8DC4F4D/British-postage-stamp-Mary-Quant-work-2009.jpg
C’est bon ?
Mais personne à part vous n’a l’intention de saluer « Mary Quant », renato. Bon sang. On sait même pas qui c’est !
Je ne sais pas. Ce n’est pas du latin scholastique.
Faut un peu sortir de votre monde spécial, mon vieux. Rhoooh.
Les limites de votre kulture sont connues, D.
Voilà. Je ne sais pas. Très bonne réponse.
Mais enfin qui connaît « Mary Quant » ici ?
Allez :
L’inventrice de la mini-jupe.
Coco Chanel détestait.
On trouve toujours plus à gauche que soit.
Avec Coco Chanel ça n’était pas difficile.
Moi aussi je peux ajouter des lignes blanches entre chaque phrase.
Si je veux.
Voilà.
Je savais que vous pouviez le faire.
Je ne suis pas sûr que l’on puisse « inventer » une jupe courte ou une jupe longue. C’est juste l’endroit où on coupe, il n’y a rien du tout à inventer. Qu’est-ce que c’est que ces fadaises, encore ?
C’est bien de penser.
De toutes façons je ne porte pas de jupes coupées court, donc je ne me sens pas concernée par toutes ces histoires.
Fin du débat.
Remarque sur la Presse. On croit que les caricatures, c’est donné, c’est normal, c’est dans l’air du temps, c’est du « pipi de chat ». Une liberté sans intérêt pédagogique.( Damien) mais une liberté . Même si, paraît, une apologie de Sade ou de St François de Sales -admirons le grand ecart- serait préférable ( le meme Damien),Or Lisant un catalogue hier, je tombe sur le Canard Enchaine de l’époque, 1814-15, » le Nain Jaune ». On ne regarde pas traditionnellement la Restauration comme une époque barbare. Pourtant, le Journal ayant pris parti pour l’Empereur, il est précisé « qu’éditeur et rédacteurs furent arrêtés et envoyés en déportation »., Voilà pourquoi je ne suis pas sûr qu’on puisse caricaturer ou même montrer des caricatures impunément dans la France d’ aujourd’hui. Et je continue à penser que ce qu’a fait Samuel Paty reste un acte de courage. Le dernier, helas. MC
Absolument. On passe à autre chose. Tout ça à cause de renato encore ube fois.
Il semble que ce soient les rédacteurs du « Nain tricolore » qui ont été déportés. Mais Le « Nain tricolore » était une resucée du « Nain jaune ».
« Barbare » : la politique du XIXe siècle était très violente.
SOLEIL VERT?
DAMASIO SOUTIENT SOULEVEMENT DE LA TERRE SUR REPORTERRE.
J’ai des réserves sur le mot « appartenir »
Le Monde des livres d’aujourd’hui consacre une page quasi pleine avec photo au dernier ouvrage de Pierre Assouline ,une biographie romancée d’Alfred Nakache le nageur juif pied noir champion olympique au destin tragique
Avec deux articles : L’un est une critique de type banal , qui parle du livre de son contenu de ses qualités ,de l’agrement promis par sa lecture ; mais il est niché en bas de page ,assez bref , marginal par rapport à l’article princeps , plus étoffé ,et qui s’étale sur tout la largeur de la page ,comme pour dire au lecteur du journal que là est l’essentiel de ce qu’il y a dire sur ce roman .il nous raconte et nous explique « Pierre Assouline écrivant la bio d’Alfred Nakache »
D’abord le « pourquoi ?» de ce roman.
Il est présenté comme le produit nécessaire d’une familiarité ancienne nourrie d’imagination admirative et quasi affectueuse pour cette légende du sport et son histoire. Empathie singulière qui se réfracte dans la relation de l’auteur à son œuvre, et dont l’article nous donne à connaître les racines dans son itinéraire personnel: et ce sont autant de traits concernant l’écrivain, ,sa vie sensibilité qui sont indiqués .
Ensuite le « comment ?» et là ce sont ses secrets de fabrication qui sont rappelés : D’abord la manière de travailler de Pierre Assouline, la méthode patiente et scrupuleuse de quelqu’un qui en ce domaine a du métier, pour rechercher accumuler et exploiter des documents.
Et aussi son vécu de ce moment particulier où tout le matériau est là mais où il est en panne pour avancer , faute de trouver un fil directeur organisant son récit , puis ce moment Eureka, quand il l’a trouvé, et qu’il a pu s’embarquer pour le voyage au long cours dans l’écriture du texte
Bref un livre qu’on plusieurs raisons de lire ,à la fois pour ce qu’il nous apprendra de son héros ,et pour ce qu’en filigrane il dit de son auteur ,l’homme comme l’écrivain
Donc puisqu’il dit qu’il ne porte pas de jupes coupées court, on peut croire qu’il porte de jupes coupées long ? ce ne serait pas extraordinaire pour un rat de sacristie.
Bergoglio : « Les femmes sont courageuses et généreuses, même s’il y a des névrosés », cela dit par le chef d’une bande d’hypocrites, pédophiles, névrosés qui ne savent même pas pourquoi ils font vœu de célibat !
Et pour remettre les choses dans le bon ordre
Hysterical Literature: Session Twelve: Fette
Bon, c’en est trop. Je quitte ce blog.
Bon vent !
Twiggy :
La maigrichonne Twiggy, le genre de fille qui plaît à ce p’tit snobinard de renato.
Twiggy, la fille-brindille !
Mais quel crétin ce Jacques, ça doit être le lot des réacs.
Mais personne à part vous n’a l’intention de saluer « Mary Quant », renato.
C’est l’épate à l’italienne! 🙂
Un macaroni rêve de sucer une brindille.
Quel fantasme !
Quel imbécile ce Jacques ! c’était une référence à Mary Quant, mais il semble que les réacs incultes n’arrivent qu’à voir des fantasmes… les pauvres !
Voyons qu’est-ce qu’il arrive à dire la lavette réactionnaire de ça :
https://lesempio.blogspot.com/2013/03/robert-mappelethorpe-lisa-lyon_6.html
@ Mais les oeufs ne sont peut-être pas aussi frais ? @ Surveillez votre langage JJJ !
… à nos âges, la stérilité a remplacé depuis bien longtemps la fécondité, pour le plus grand confort de la planète. On ne lâche rien, nous autres les néo féministes, n’ayez crainte ! On enjambe le mur du con vagissant, hein !
Bàv,
@ nb/ Un macaroni rêve de sucer une brindille ///. Mais non, Bergoglio a juste demandé qu’on lui suce la lèvre.
« C’est l’épate à l’italienne! »
Quelle épate ? c’est une information, car même si elle ne s’en vante pas *, elle a mis en mouvement une vraie révolution.
* « Je ne l’ai pas inventé et ce n’était pas Courrèges, mais les filles qui couraient dans la rue. »
@ à la fois pour ce qu’il nous apprendra de son héros et pour ce qu’en filigrane il dit de son auteur ,l’homme comme l’écrivain
Et vous allez le lire, Rosanette ? – moi non je ne pense pas. Je crois connaître assez le président de la RDL, depuis le temps…
Finement dit, Rosanette.
Quel destin que celui d’Alfred Nakache,tiré des eaux de l’oubli par Pierre Assouline, grand passeur et brasseur devant l’Eternel
Autre nageur de classe, assassiné à 20 ans, Marcel Rayman, membre du groupe Manouchian, au sein des FTP-MOI (Francs-tireurs et partisans-Main-d’œuvre immigrée) fusillé par les Allemands au Mont Valérien le 21 février 1944, avec 21 de des camarades de « l’Affiche rouge ».
A son frère Simon, qui survécut à Auschwitz, Marcel confia lors de leur dernière rencontre qu’il savait pourquoi il allait mourir, qu’il ne regrettait rien et que « si chaque Juif en avait descendu autant que (lui), il n’y aurait plus d’armée nazie ».
Comme je le notais l’an passé au bas d’un billet que Passou consacrait à la nage (et à Patrolin, entre autres), ce grand tueur de nazis, fut champion de natation de la Seine, sous le pseudo de Michel Rougemont.
Inauguré 50 ans jour pour jour après son sacrifice, un square porte son nom dans l’arrondissement où il vivait, rue des immeubles industriels – Square Marcel Rajman, 13, rue Merlin, dans le 11e.
Au sujet des Juifs résistants, le mercredi 19 avril prochain marquera le 80e anniversaire du soulèvement du ghetto de Varsovie. RDV 18h sur le Parvis du Mémorial de la Shoah de Paris, pour une commémoration.
Incidemment,pPour un bon écoute radio essayez « musica » de Como audio.
une bonne écoute, naturellement…
Quelle épate ?
Dépourvu du moindre humour le renato! 🙂
Tout le monde aura compris le jeu de mot avec « les pâtes à l’ italienne »! 😉
Bravo, faites des jeux de mots, cela vous fera un bon moment.
À propos, c’est quoi votre concept d’humour, en admettant que jeux de mots faciles bien à part, vous en aviez un ?
(Soyons indulgents envers ceux qui signalent leurs difficultés avec les émoticons.)
Bloom, c’est incroyable. J’étais en train de penser à vous et paf, vous êtes là.
J’appelle ceci un phénomène de synchronicité.
Je ne sais pas quoi en penser.
Il y a quelques jours, j’ai revu Soleil vert (en V.O., Soylent Green, mais la traduction littérale, “Soja vert”, eût été moins poétique). C’est un film de Richard Fleischer – adapté du roman de 1966 de Harry Harrison, Make Room! Make Room! – sorti en salles le 19 avril 1973. Il y a cinquante ans. C’était hier. Il marque l’irruption de la conscience écologique dans le cinéma hollywoodien. L’avenir (l’action se déroule à New York en 2022) y est suant, affamé, surpeuplé et déshumanisé. Que reste-t-il de ces prémonitions ? Rien, tout.
sur lettre de philomag
et alii dit: à
SOLEIL VERT?
DAMASIO SOUTIENT SOULEVEMENT DE LA TERRE SUR REPORTERRE.
J’ai des réserves sur le mot « appartenir »
oui 🙂
Invitations
“La Conférence” : avant-première le 17 avril 2023
La projection sera suivie d’un débat animé par Samuel Blumenfeld (journaliste au Monde), avec Philipp Hochmair (comédien principal du film), et Alexandre Bande (Historien).
Cinéma L’Arlequin
76, rue de Rennes
75006 Paris
➤ Billetterie
(dans la limite des places disponibles)
10 invitations pour 2 pour les plus rapides
bonsoir
Peut-être, quand mes jours seront définitivement comptés (et en n’oubliant pas que, pour faire cesser la douleur, je voulais les abréger, car rien n’est plus abject que la douleur), je pourrais me dire que j’ai échappé à la haine. J’avais tout pour tomber dans la lamentation (ce que me reproche Jazzy), ou le ressentiment. Or, j’ai l’impression d’avoir fait exactement l’inverse : comme quoi ce qui peut sauver quelqu’un vient de ce qu’il ne veut pas perdre les autres.
Bcp aimé BW52 sauf la partie sautillante de la fin. Mais si Bach avait 18 ans, soit.
rose dit: à
Bach avait 41 ans quand il composa la Cantate BWV 52 (1726).
J.S. Bach – Cantatas BWV 52, 82, 55, 58 – M. Suzuki
https://www.youtube.com/watch?v=dcAaSsBolzM
FL
Chère et très estimable Florence, j’ai eu beau chercher dans le TLF et le Grand Robert, je n’ai trouvé aucune citation contenant un emmploi ironique de « C’est beau comme l’antique » (j’ai corrigé votre capitale d’imprimerie, passez-moi cette familiarité). Vous innovez.
Pourquoi quand j’écoute du Bach dans une église, ça m’éblouit, et quand je l’écoute à la radio, ça m’ennuie ?
Samuel dit:
Bach ennuie quand il est mal interprété, que cela soit en direct dans une église, à la radio ou en disque. Une interprétation calamiteuse de Bach dans une église ne peut éblouir que les ravis de la crèche sourds.
> et alii Il (Soleil vert) marque l’irruption de la conscience écologique dans le cinéma hollywoodien.
Vous me refaites penser à un documentaire TV sur Charlton Heston. Cet acteur a eu des roles inouïs (Les 10 commandements, Ben Hur …) et d’autres importants dans des films de genre et pas n’importe lesquels : La Planète des singes, Soleil vert.
Le point commun de tous ces films, c’est un personnage doté d’une conscience. Et on voit à la fin de sa vie Charlton Heston brandir des fusils dans des congrès de la NRA (National Rifle Association of America). Quelle déception.
Chère et très estimable Florence, j’ai eu beau chercher dans le TLF et le Grand Robert, je n’ai trouvé aucune citation contenant un emploi ironique de « C’est beau comme l’antique »
Patrice Charoulet dit:
Lis la Correspondance de Flaubert et tu trouveras…
rien n’est plus abject que la douleur
Clopine dit: à
C’est étrange comment on peut passer par la vie sans y avoir strictement rien compris.
«Il y a dans l’âme des places très élevées où dort la vitalité, et que la douleur seule peut atteindre : l’homme a des endroits de son cœur qui ne sont pas et où la douleur entre pour qu’ils soient !» (Antoine Blanc de Saint-Bonnet. De la douleur -1849-).
Il y aura cinquante ans dans six jours, dear et alii, nous sommes le 13 avril.
Harrison, Make Room! Make Room! – sorti en salles le 19 avril 1973. Il y a cinquante ans.
JJJ ne s’arrange pas: il confond le Pape avec le Dalaï Lama.
Rosanette
Merci pour le compte rendu très détaillé que vous nous avez fait sur le dernier roman de Pierre Assouline.
Pablo 75
Bach avait 41 ans quand il composa la Cantate BWV 52 (1726
Lu ds les commentaires qu’il avait 18 ans. Qu’il avait composé ce premier morceau pour son frère qui était parti combattre en Suède. Qu’il y a été battu avec le roi mais après Moult tergiversations il était retourné vivre définitivement en Suède.
Maintenant, si des commentateurs romantisent à outrance les histoires de famille, cela n’est pas de mon fait .
@C’est étrange comment on peut passer par la vie sans y avoir strictement rien compris
Pédro, c’est un homme de Plutarque
@ Une interprétation calamiteuse de Bach dans une église ne peut éblouir que les ravis de la crèche sourds
Je suis sourd et ravi…
Dieu merci, vous n’êtes pas… -> Sauvez l’honneur du Kantor-Howicz !
Etes-vous « douloureux », tel la DUras ou le Musset après le passage de la Sand, mon pédant75 ?
Bàv à Robert B. Oui.,
@ FLorence : « lis ! »… c une injonction de P75 !…
@ jzmn. Comptez-vous vous rendre à Cannes le temps d’un festival en mai ? Cela nous ferait des vacances. Bàv,
Je ne comprends pas parce que dans mes fiches, la nage c’est Bêrénice et Passou c’est la corde à noeuds. Faut-il que je corrige quelque chose ?
electrique-au-nirvana/comment-page-1/
Inauguré 50 ans jour pour jour après son sacrifice, un square porte son nom dans l’arrondissement
A Marseille, sous le Pharo, et sous l’hôtel Ibis, à droite face au Vieux Port, un tout petit square à l’intention de Micha Manoukian et les 21 de l’affiche rouge.
À souligner la lettre qu’il écrivit a sa fiancée avant de se faire fusiller. Un homme admirable.
@Le dernier mot n’est pas le moins important, car dans un procès, il s’agit pour le juge d’être juste. Et ne jamais penser et agir en raciste, comme le loup de la fable
Tant va la cruche à la fontaine … Charoulet serait-il spéciste ?
@ JJJ ne s’arrange pas: il confond le Pape avec le Dalaï Lama.
ah oui, merci pour la rectif de la bévue. Je me disais aussi…
Mais en réalité, ils se ressemblent, ces deux bonshommes : l’une baise les langues, l’autre les pieds… Sont tous un brin nikelés !…
@ Je vais tâcher de cliquer sur le lien Damasio/Reporterre. Pour voir, SV. Bàv,
Bonne soirée à celles et ceux qui font la planche pour se la couler douce
Lu ds les commentaires qu’il avait 18 ans. Qu’il avait composé ce premier morceau pour son frère qui était parti combattre en Suède.
rose dit:
C’est grave de confondre le « Capriccio sopra la lontananza del suo fratello dilettissimo (Capriccio – ou caprice – sur le départ de son frère bien-aimé) », BWV 992, écrit à 18-19 ans, avec la Cantate BWV 52.
Et de dire que le frère partait faire la guerre:
« Cette pièce en six mouvements a été composée, vraisemblablement en 1704, à l’occasion du départ de Johann Jakob, son frère aîné auquel il était très lié, pour la Suède où il a été embauché en tant qu’hautboïste de la garde d’honneur de Charles XII. »
Et de croire tout ce qu’on lit sur le Net sans en vérifier l’exactitude.
Bach – Capriccio BWV 992 – Leon Fleisher
https://www.youtube.com/watch?v=NnYNjhkBNiw
Alors la Pablo 75, c’est bien là le cadet de mes soucis.
Voilà, SV, je leur ai mis 100 euros de dons, aux Soulevés de la Terre, quoiqu’il m’en coûte sur mon capital-peu de vie kilmereste.
Mais leur cause est bonne et j’apprécie la plupart des signataires que je connais. Dnnc, pas d’histoires ! Voici le lien
https://reporterre.net/Descola-Damasio-Tondelier-20-personnalites-soutiennent-Les-Soulevements-de-la-Terre
Bàv,
Là,
Alors là
Paul
Je vous ai répondu longuement, ma réponse a sauté, je vais la recommencer.
Bravo, faites des jeux de mots, cela vous fera un bon moment.
(dit-il in petto.)
Ah, la patte italienne!
SUR P.Legendre:
Katrin Becker, juriste, anthropologue et Maître-Assistante en « droit et culture » à l’Université de Luxembourg, qui a publié de nombreux articles en français ou en allemand sur la pensée de Pierre Legendre, et, Sandrine Palussière, qui fut directrice littéraire aux éditions Fayard et a édité l’œuvre de Pierre Legendre aux éditions Fayard et Mille et une Nuits.
Pierre Musso et Katrin Becker ont rassemblé des textes d’auteurs du monde entier dans une Introduction à l’œuvre de Pierre Legendre, publiée aux éditions Manucius, qui vient de sortir. »
France culture
https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/esprit-de-justice/hommage-a-pierre-legendre-2774785?at_medium=newsletter&at_campaign=culture_quoti_edito&at_chaine=france_culture&at_date=2023-04-13&at_position=8
@ Peut-être, quand mes jours seront définitivement comptés, je pourrais me dire que j’ai échappé à la haine
Même avant, je pense que vous y avez échappé. Les gens qui font semblant de vous haïr sont faibles et paresseux, ils ne peuvent pas comprendre que vous en avez toujours été préservée au fond de vous. D’ailleurs vos proches et éloignés le savent mieux que quiconque, et les herdéliens de bonne volonté s’en rendent compte, progressivement. Bàv,
Johann Jacob Bach s’était enrôlé dans l’armée du roi Charles XII de Suède comme hautboïste en 1703 ou 1704, il est admis par une grande partie des musicologues que c’est la date de composition du Capriccio. Or puisque John Sebastian Bach est né en 1685, en on peut aisément calculer son âge à cette date.
Incidemment, le Capriccio fut publié par Carl Czerny en 1839.
C’est grave de confondre le « Capriccio sopra la lontananza del suo fratello dilettissimo (Capriccio – ou caprice – sur le départ de son frère bien-aimé) », BWV 992, écrit à 18-19 ans, avec la Cantate BWV 52.
Vous êtes conne ou quoi, r^z, de confondre ainsi les choses ?… C’est super gravissime ! Et vous vous en foutez, de heurter ainsi la sensibilité du prolétariat mélomane ? Belle menthe alitée, vraiment !
Je vous ai répondu longuement, ma réponse a sauté, je vais la recommencer.
Quel courage ! Et pas de révolte contre le robot ????
Entre On kutarque et Pluto zéro hésitation.
Hé JJ-J, mollo, j’ai eu une grosse journée.
Pas de révolte. Ni contre chat gipiti.
Masi je cherchais à vous alléger plutôt qu’à vous accabler, voyons, r^z… ! Bàv,
992-52, ça fait jamais que 940.
Et puis ?
Nota :
Emma a perdu son tel.portable depuis mardi soir.
Nota bis : en mars What’s app s’était effacé de son tel. Le robot sûrement (a bon dos).
(Dry a trente ans
https://www.youtube.com/watch?v=lXYHQJX9O_Q )
Le petit prélude BWV 940 est très joli, r^z, et vous avez bien meilleur goût que l’autre P75 ! Pas foto !
https://www.youtube.com/watch?v=cmtQbw_lAwg
Bàv,
Paul
Lorsque j’ai écrit une foule de médias il n’y avait aucune intention malveillante.
Journaliste était le métier que j’avais choisi de faire.
Mon père a tranché « pas un métier de femme ».
Avec le parcours que j’ai eu, aucun regret d’avoir été instit et prof de Lettres.
Deux références cinématographiques :
Citizen Kane avec l’analepse qui nous ramène à son enfance heureuse et sa luge préférée.
La seconde, je cherche le titre depuis longtemps : compétition sauvage et acharnée entre deux organes de presse, les démocrates et les républicains : tous les coups sont bons, y compris l’incendie provoqué dans un des bâtiments et les rotatives qui sont lancées par des journalistes pour que le journal sorte.
Et ma visite de La Marseillaise, place aux huiles avec toutes les étapes de fabrication de la mise en page à l’impression.
Connais un typographe artiste qui crée des bouquins inouïs.
Après, oui, Paul, de ce métier chacun en fait ce qu’il en peut. Et prof.pareil : je suis fan de ce métier que je n’ai pas choisi.
Et sa luge préférée : rosebud.
Si qqu’un a une idée du titre de ce film américain haletant qui relate la lutte acharnée entre deux gros groupes de presse ds les années 50 ? (Pas sûre des années, mais me souviens du rythme de ce film et du suspense incroyable.)
Marie Bashkirtseff d’origine ukrainienne , a tenu un journal;
https://fr.wikipedia.org/wiki/Marie_Bashkirtseff
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