de Pierre Assouline

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La République des livres
Nager et nager encore, de l’ivresse électrique au nirvana

Nager et nager encore, de l’ivresse électrique au nirvana

Ne demandez jamais à un nageur compulsif pourquoi il nage. C’est encore plus vain que de demander à un écrivain pourquoi il écrit. Le nageur ne peut même pas se rabattre sur la réponse définitive de George Mallory lorsqu’on lui demandait pourquoi il voulait gravir l’Everest (« Parce qu’il est là »). Le nageur va d’un bord à l’autre de la piscine toucher des carreaux de faïence, retourner au point de départ, recommencer encore, compter les carreaux au fond du bassin avant de compter les virages, enfiler les séries, et ainsi de suite jusqu’à épuisement durant son entrainement plusieurs heures par jour. Ce qui à la réflexion n’est pas plus absurde que de pousser un ballon puis de courir après. Sauf qu’on ne s’y amuse pas autant. Encore que nager en pleine mer favorise les rencontres inopinées en l’absence de ligne d’eau.

Nager est tout sauf ludique. On y acquiert sens de la résistance, faculté d’obstination, goût du dépassement de soi ; pour les nécessiteux, la résilience y est favorisée ; pour ceux qui ont du mal à habiter leur corps, la natation offre une réconciliation ; pour tant d’autres elle permet de réaliser un rêve d’harmonie intérieure, une douce sensation de grand vide, une capacité inouïe de se mettre à l’écoute de soi pour une fois loin du monde, hors d’atteinte. Autant la nage que la natation. Exactement ce que l’on ressent à la lecture de Nages libres (153 pages, 17 euros, Equateurs), doux recueil de 22 textes brefs qui sont autant de nouvelles (mais le genre est, on le sait, invendable en France, aussi l’éditeur ne précise rien et on le comprend). L’auteur Lucas Menget a été un jour grand reporter mais nageur toujours. Dès qu’il perçoit le clapot d’une piscine, il la cherche et saute dedans ; dès qu’il devine au loin les rouleaux d’un océan, il court et saute dessus. Le plus souvent, il nage à domicile, dans le Finistère nord, dans le fol espoir de capter cette fameuse « ivresse électrique » évoquée par Michelet dans La Mer (1860). Il admire ces retraités réunis au sein de clubs très actifs et qui se donnent pour rituel de se retrouver tous les matins toute l’année sur le rivage pour plonger dans une eau souvent glacée (et pas seulement le 1er de l’an sur la plage de Nice). Parmi ces cénacles de papys et mamys résistants, celui des « Ours blancs de Biarritz » ou celui des « Bonnets rouges de Locquirec » parait bien persuadé qu’il n’est pas de meilleure hygiène que la baignade en eau froide, vieille pratique qui remonte au début de notre ère tant elle avait, déjà, la réputation d’être bénéfique pour la circulation et la respiration. On ne brûle pas seulement davantage de calories : le nombre de globules blancs augmente et les défenses immunitaires s’accroissent.

On y apprend des choses surprenantes : qu’au XIXème siècle, la plupart des marins ne savaient pas nager ; que Benjamin Franklin, oui, le rédacteur de la Déclaration d’indépendance, n’est pas seulement l’auteur d’une théorie de la natation qui fait référence mais aussi l’inventeur des palmes et plaquettes, ces dernières étant bricolées avec des morceaux de palettes de peintres. L’auteur passe, sans prendre le temps de se sécher, de la piscine de l’hôtel Hamra sous les bombes à Bagdad, à l’invention du désir de plage par le photographe du bonheur français Jacques-Henri Lartigue.

Un chapitre m’a comblé particulièrement car il rend justice à un livre et au film qui en a été tiré- les deux aujourd’hui oubliés : « The Swimmer », nouvelle de John Cheever parue en 1964 dans The New Yorker, suivi par The Swimmer (Le Plongeon), réalisé par Frank Perry (mais terminé par Sydney Pollack) sorti en 1968 avec le très athlétique (et pour cause : un ancien acrobate de cirque) Burt Lancaster. L’histoire d’un homme en maillot de bain surgi d’une forêt du Connecticut qui plonge dans la première piscine venue, celle de riches amis heureux de le retrouver, et qui décide sur sa lancée de rentrer chez lui en nageant de piscine en piscine et de jouir de ses rencontres… ; mais au-delà de son aventure aquatique aussi excentrique que captivante, c’est à une critique de la vanité du rêve américain que les auteurs se livrent dans la traversée de cet univers de piscines privées. Lucas Menget a eu la bonne idée de relire et revoir les deux œuvres en parallèle et il a relevé la présence d’une scène si bouleversante dans le film, mais qui n’existait pas dans la nouvelle, qu’elle lui met les larmes aux yeux : rencontrant un petit garçon triste et solitaire assis au bord d’un bassin vide, le nageur le prend par la main, l’emmène au fond et lui apprend à nager en lui mimant patiemment tous les gestes avant de lui confier :

 « N’oublie jamais, petit, que quand tu nages, tu es le capitaine de ton âme »

Quelques écrivains sont convoqués ici ou là : Albert Camus dès l’épigraphe pour son évocation de « la mer chaude » dans La Mort heureuse, ou l’immonde Paul Morand pour ses pages éblouissantes sur les bains de mer et cette réflexion : « La mer n’a pas d’âge, couverte de rides, elle les perd aussitôt ». Sinon, par moments le ton de Lucas Menget fait penser à celui d’Olivier Frébourg dans La Grande nageuse (Mercure de France, 2014) et celui de Christian Authier dans De chez nous (Stock, 2014), deux bijoux d’écriture fluide et douce qui signalent une même famille d’esprit.

Récemment, le Journal de nage (Seuil) de Chantal Thomas nous a rafraichi avec bonheur et mélancolie ; et on peut déjà révéler (mais pas plus) qu’à la rentrée, Julie Otsuka réserve de belles surprises aux amateurs dans La Ligne de nage, traduit de l’anglais à paraitre chez Gallimard ; la romancière américaine y note par exemple que lorsqu’on nage longtemps, « vous ne savez plus où finit votre corps et où commence l’eau, la frontière s’estompe entre vous et le monde. C’est le nirvana »– ce qui ne va pas de soi lorsqu’on passe l’essentiel de son temps en allers-retours  » au fond d’une boite en béton géante ». Mais à la réflexion, hormis le classique, incontournable, unique et scintillant classique du genre Héros et nageurs (réédité par Nevitaca en 2019) de Charles Sprawson, les livres sur les nageurs, la nage et la natation sont assez rares. Non que celle-ci soit peu inspirante mais elle résiste à la transposition littéraire. Difficile d’écrire quand on a la tête sous l’eau et les bras occupés.

Avant Nages libres, le dernier choc dans le genre remontait à 2012. Certains s’en souviennent peut-être, dans La Traversée de la France à la nage (25 euros, 716 pages, Pol). Pierre Patrolin donnait une preuve d’amour pour la littérature, ses pouvoirs d’enchantement, son explication du monde, une fiction où tout est vrai. Le narrateur de ce livre hors-genre aux allures de récit traverse la France, Massif Central avec le reste autour, à la nage tous sens aux aguets. Une course d’obstacles (rapides, goulets, barrages) que ce voyage dans la France plutôt qu’un voyage en France. Il observe les chemins de halage, hume les berges, écoute la rumeur du monde, s’imprègne de la nature, regarde les gens, toise les péniches. Les merles babillent, les mésanges zinzinulent, les bécasses croulent, les crapauds coassent et le nageur nage. Ainsi va la France vue du fleuve. Au début, on se demande combien de temps il va tenir ; non pas physiquement mais littérairement ; car c’est souvent monotone et donc nécessairement répétitif, en dépit de la diversité des régions traversées ; et pourtant le courant nous emmène, nous emporte et nous capture jusqu’au bout.

Des lecteurs rameront certainement avant de renoncer à mi-parcours et de couler. Ils ne sauront jamais ce qu’ils ratent. Rarement la France nous aura paru aussi agréablement profonde. Une France sans chichis, sans politique, sans médias, sans embarras. Une France rêvée peut-être, mais une certaine France. Celle des chambres d’hôte, des gîtes d’étape, des écluses, des auberges qui ne se poussent pas du col, des bistros à flippers, des bar-tabac qui vendent de tout en vous du donnant du Monsieur tout en vous appelant par votre prénom. Hôtel du Lac, hôtel des Beaux-Arts, hôtel des Platanes, hôtel Terminus, le Repos du Pèlerin, et mon préféré, l’hôtel des Demoiselles Coiffées…

 Le narrateur se laisse aller, ce dont on ne saurait le blâmer car ses aventures entre barrages et vallées ont de la grandeur. Gide disait qu’il faut toujours se laisser aller à sa pente, pourvu que ce soit en montant. Ce qui est le cas. On voit passer le cirque Roger-Lanzac à Aiguillon. La nuit, il rêve qu’il marche dans un désert brûlant. Enfin un écrivain qui mouille sa chemise ! Le nageur solitaire raconte et décrit au présent de l’indicatif. Son regard géologique emprunte à Julien Gracq pour l’art du paysage et à Roger Caillois pour le toucher des pierres. Son lexique végétal est d’une étonnante richesse. Il lui arrive de croiser des humains, du genre sac à dos, casquette et canne, randonneurs essoufflés aux souliers lourds. Pas le moindre dialogue pour autant. Quelques propos rapportés, des signes, des traces, de quoi se faire son petit cinéma portatif et il repart pour son road movie aquatique. Patrolin patrouille ainsi pendant des dizaines de pages, que dis-je, des centaines de pages, protégé par sa combinaison de plongée. Sereinement, tranquillement, ardemment, passionnément, indifféremment, selon les circonstances où la météorologie, les couleurs de l’eau et l’harmonie des lieux ont leur part, autant que son niveau d’épuisement.

Car ce n’est pas sans danger ; notre héros prend des risques. On ne sait trop où il va, ce qui est au fond sans importance. Aussi loin que l’on aille, ce n’est jamais qu’à la recherche de soi. On croit se rappeler qu’il s’est fixé la frontière belge comme objectif, mais là ou ailleurs… Voici la Meuse qui glisse plus qu’elle ne coule, le bassin de l’Oise par la Vesle. Voici la Garonne. Voici la Loire. Voici l’Aisne. Des aulnes, des peupliers, des saules, des frênes, des roseaux. Voici le Quercy. Et là, la Truyère, ses gorges et ses barrages. Il nage aussi en ville, ce qui nous vaut des moments émouvants page 537 : nageant dans une rue, il perçoit la musique de la famille à l’heure du dîner, les enfants qui rient dans leur chambre, la mère qui les appelle, des bruits d’assiette qu’on pose sur la table, les informations à la télévision ; et lui qui croise un rat souriant et rase les murs. Il nage en forêt et dans les bois. Quand le fleuve n’a plus de rives, il nage dans le paysage tel un peintre marchant dans le motif. Il nage pour avancer, fouette l’eau de ses jambes, d’une brasse économe.

Il nage en brasse coulée. Il nage sur le dos, se laissant tirer par le courant et par son seul compagnon de voyage, qu’il appelle affectueusement « mon baluchon », sac étanche qui contient sa carte de crédit, ses allumettes, ses chaussettes de laine, ses clés. Ce baluchon est si incarné qu’il en devient le Sancho Pança de ce Quichotte en slip de bain. Le narrateur nage des palmes aux pieds mais pas aux mains alors que des plaquettes feraient l’affaire. Il dit n’avoir le sentiment d’être vraiment mouillé que lorsqu’il sort de l’eau, ce qui ouvre des abîmes de perplexité. De toute façon, à peine sorti, il a hâte de reprendre l’eau. Lorsqu’il n’est pas dans l’eau, il est au bord de l’eau. Il faut un grand effort pour qu’il aille jusque chez Proxi se ravitailler, même s’il avoue souvent guetter les villages et espérer une boulangerie. Pas de lecture signalée si ce n’est, dans un bistro, celle d’une affiche promotionnelle pour le dernier numéro de Tracteurs, passion et collection annonçant un beau dossier sur « De Troyes à Vierzon en SFV 302 ». Il s’arrête dans des endroits où l’on n’aurait pas idée d’aller mourir : Loures-Barousse, Montréjeau, Granges-sur-Lot, Castelmoron, Port d’Agrès, Pierrefiche, Châtillon-Coligny, Entraygues, Sainte-Livrade auprès desquels Montargis, c’est New York.

 Le nageur est un solitaire dont les civils sur la berge s’imaginent qu’il s’ennuie, alors que, comme le coureur, il écrit dans sa tête, s’invente des mondes, dresse le bilan de sa vie, imagine le passé et revisite le futur. Et parfois, rien. On n’est pas chez Maupassant. On est chez personne d’ailleurs tant cela ne ressemble à rien de connu ou répertorié dans nos catalogues. Cette histoire, rapportée d’une écriture douce et fluide, est fascinante. D’autres s’y seraient noyés.

(« Burt Lancaster dans The Swimmer » photo D.R.; « A Noël, le froid n’arrête pas les « Ours blancs de Biarritz » photo D.R. ; « Le toulousain Léon Marchand, champion incontesté des Mondiaux de natation à Budapest tout récemment » photo Attila KISBENEDEK : « Nageur dans la Seine » photo D.R. )

P.S. du 13 juillet : « En attendant Nadeau » consacre son hors-série d’été à « Nager »...

Cette entrée a été publiée dans Essais.

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commentaires

1 279 Réponses pour Nager et nager encore, de l’ivresse électrique au nirvana

rose dit: à

Nager c’est vivre.

Jacques dit: à

Comme la marche qui augmente notre présence sur terre, la nage aussi augmente notre présence en mer.

renato dit: à

The Swimmer, je me souviens de ce film.

Paul Edel dit: à

J’aime quand les gens foutent le camp. Quand les nageurs s’en vont de la piscine à six heures du soir, et que je ferme les portes, c’est le meilleur moment de la journée. La piscine vide, le bassin d’eau calme, c’est le meilleur moment. Dès que les gens partent, je saute de joie. Pas vous?

Jazzi dit: à

Pour votre information, Passou, le goût de la nage ou de la natation n’a pas encore été traîté dans la célèbre collection du Mercure de France…

Très beau et très étrange film que « The Swimmer », renato.

Jacques dit: à

Hannah Arendt disait de Walter Benjamin qu’il ne savait nager ni avec le courant ni contre. Inadapté aux courants de la vie. Émouvant W. Ben Yamin.

Jean Langoncet dit: à

Into DeepL
to sink like a stone: couler comme une pierre
to think like a stone: penser comme une pierre

A l’inverse du protagoniste de The Swimmer qui traverse la ville en passant de piscines en piscines, laissons à une poignée d’énergumènes la jouissance exclusive de grenouiller dans le grand bain de la RDL durant tout l’été ; pour changer
https://www.youtube.com/watch?v=90WD_ats6eE

pourmapar dit: à

« Quand le fleuve n’a plus de rives, il nage dans le paysage tel un peintre marchant dans le motif. Il nage pour avancer, »

Bien sûr que nager dans le paysage, c’est marcher.
Et là, il y a concurrence!

pourmapar dit: à

Le goût de la marche, 17è réédition à ce jour, est le best seller de ladite collection…

Normal avec plus de douze millions de pratiquant!

Amanda Lire dit: à

Et ça fait vendre des chaussures, pourmapar..

pourmapar dit: à

Exact Amanda.
Pour un minimum de vingt-quatre kilomètres par semaine – ce qui est peu – cela vous fait user une paire de chaussures de marche de bonne qualité sinon plus par an.
Demain, lever à sept heures maxi pour la marche dominicale dans le même département où habite Monsieur Patrolin.
Il nous arrive d’ailleurs de passer assez souvent devant sa grande maison pour nous rendre sur nos lieux de marche et où il s’occupe de location de chambres d’ hôtes de luxe.

Jean Langoncet dit: à

@Hannah Arendt disait de Walter Benjamin qu’il ne savait nager ni avec le courant ni contre. Inadapté aux courants de la vie. Émouvant W. Ben Yamin.

Encore un survivaliste vaguement écaillé qui va pas tarder à se jouer de la tectonique des plaques pour prétendre marcher sur l’eau

Jean Langoncet dit: à

@Comme la marche qui augmente notre présence sur terre, la nage aussi augmente notre présence en mer.

Un certain Plume vous manquera toujours

Bloom dit: à

Après avoir eu le privilège de nager dans des piscines quasi désertes pendant des années, aller dans une piscine où on manque à tout moment de se faire pulvériser par des furieux n’a aucun d’intérêt. En mer, lac, rivière, oui.
Ah, les merveilleuses baignades dans la Vienne et la Creuse au sortir de la tente les matins d’été. Encore possibles? Je doute.

Bloom dit: à

Julie Otsuka

Remarquable écrivaine de l’expérience japono-américaine. Romans du collectif, courts et lyriques, scintillants comme des gemmes.

Jean Langoncet dit: à

Ne pas savoir lire, ne pas savoir écrire, ne pas savoir compter, ne pas savoir nager, ne pas savoir voler … et ovuler quand même ; comment est-ce possible ?

Damien dit: à

« Le Plongeon », très belle nouvelle. John Cheever, écrivain grandiose. Pas vu le film, qui repasse parfois à la Cinémathèque. Pour comprendre l’Amérique…

rose dit: à

Dimanche 10 juillet 2022
5h34 oiseaux en trilles

Padam, padam,
Ennio.

JC..... dit: à

DIMANCHE 10 JUILLET 2022, 2h14, 24°, vent d’est établi

Né face à la mer nostre, je ne sais pas quand l’enfant que j’étais a appris à nager. Nager était un cheminement entre deux jeux de plage. Rien que de très naturel. Sous surveillance du père et de la mère, très bons nageurs, vers 3/4 ans probablement.

Régatier en solitaire, parfois en double, j’ai vite échangé l’eau familière du bord de mer contre le vent changeant de plans d’eau à découvrir lors de déplacements internationaux.

Plus tard, marin de course au large en équipage, je n’ai plus nagé qu’épisodiquement, trouvant l’exercice sans intérêt…

Aujourd’hui, s’il m’arrive encore -rarement- de nager, je le fais comme je respire : seul, et sans y penser. Nager ne m’intéresse absolument pas. Cela ne m’apporte rien. Par contre, une voile qui fasseye…je fond en larmes virtuelles au souvenir des luttes partagées en équipe !

Bonne journée, ô nageurs émérites et sensuels !

rose dit: à

Paix à son âme.

Janssen J-J dit: à

Merveilleux cadeau ce matin à l’ouverture de l’ordi, après quelques brasses matinales dans ma pistoche… Quel papier !… Moi qui nage et écrit dans ma tête en me pourléchant d’avance à la découverte du commentarium.
D’autres encore ont réussi à produire quelque chose avec la nage… Aussi, ne serais-je pas tout à fait d’accord avec cette néanmoins remarque profonde : « Difficile d’écrire quand on a la tête sous l’eau et les bras occupés ». Murakami avait montré qu’il n’en était rien pour le coureur de fond, cherchant lui aussi l’ivresse de la grande bleue sous le bitume de ses semelles de vent… Un nirvana temporaire à la portée de toutes les horizons endorphines. De même, autre remarque : notre Chantal Thomas avait réussi, trouve-j, un remarquable témoignage LITTERAIRE d’hommage à sa mère, dans ses souvenirs de la marée basse.
Quant à « l’immonde Morand », bien vu… ;-), pmp, je n’irions jamais nager dans ses remugles marécageux, d’autant qu’il a tout dit de ses (d)égouts pestilentiels de ses Venises.
« Des endroits où l’on n’aurait pas l’idée d’aller mourir »… Drôle de remarque cocassière !… pour moij, n’importe quelle eau héraclitéenne fera l’affaire, pourvu que mes lambeaux de chairs soient absorbés par les poissons-chats, ou d’autres de mes amies les bêtes.

Bàv dans vos eaux estivales, cher monsieur Passoul de l’rdl… Décidément, vous ne cesserez de me surprendre !

renato dit: à

Je ne suis pas un nageur compulsif : je nage ; ou mieux, je nageais. Surtout dans les lacs, avec une préférence marquée pour les lacs de montagne. Mais depuis quelques années déjà, pour trouver une eau à mon goût je devais monter jusqu’à 2’552 m, donc je me contente désormais de marcher et une fais l’an une ascension par la voie normale de quelques montagnes que je connais bien.

https://db-service.toubiz.de/var/plain_site/storage/images/orte/zermatt/schwarzsee/cr_pascal-gertschen-25/1706416-1-ger-DE/cr_Pascal-Gertschen-25_front_large.jpg

D. dit: à

Je nage avec plaisir et longtemps à condition que ce ne soit pas dans une piscine couverte où le chlore et l’ambiance sonore réverbérante me dérangent fortement ; mais qu’est-ce que la voile m’emmerde. Je ne nie pas son aspect esthétique mais je m’ennuie terriblement sur les bateaux. Je n’attends qu’une chose : pouvoir descendre. C’est tout le contraire dans les avions.

D. dit: à

Ceci démontre par A + B que je ne suis pas JC.

Jazzi dit: à

Comme le verso et le recto, D ?

Paul Edel dit: à

La moustache du nageur Mark Spitz.
À une époque où d’autres nageurs, hommes et femmes, se rasaient les poils, il nageait avec une moustache. Lorsqu’on lui a demandé pourquoi il en avait initialement fait pousser une, il a déclaré : « J’ai fait pousser la moustache parce qu’un entraîneur à l’université a dit que je ne pouvais pas en faire pousser une. » Spitz a déclaré qu’il avait à l’origine fait pousser la moustache comme une forme de rébellion contre le look épuré qui lui était imposé à l’université et dans les bassins.

Soleil vert dit: à

Ventroux: Quoi? Tu le sais bien! Tu sais bien que, dans une des dernières combinaisons, à la suite de mon discours sur la question agricole, on est venu tout de suite m’offrir… le portefeuille… de la Marine.

Clarisse: Oui, oh!…

Ventroux: Ministre de la Marine! tout de même, hein? tu me vois?

Clarisse: Pas du tout!

Ventroux: Naturellement!

Clarisse: Ministre de la Marine! tu ne sais même pas nager!

Ventroux: Qu’est-ce que ça prouve, ça? Est-ce qu’on a besoin de savoir nager pour administrer les affaires de l’Etat?

Georges Feydeau – Mais n’te promène donc pas toute nue

Jazzi dit: à

Les moustaches à la nage !

Dino dit: à

Kafka, Journal, 2/08/1914: « L’Allemagne a déclaré la guerre à la Russie. Après-midi piscine. »

Bolaño, 2666: « « Le professeur chilien, d’après ce qu’il croyait, avait les nerfs en capilotade. Pelletier l’avait invité à piquer une tête dans la piscine. Comme il n’avait pas de maillot de bain, on lui en avait trouvé un à la réception. Tout avait l’air d’aller. Mais quand il était rentré dans la piscine Amalfitano n’avait plus fait un geste, comme si tout à coup il avait vu le diable, et il avait coulé. Avant qu’il coule, Pelletier l’avait vu se boucher la bouche des deux mains. En tout cas il n’avait pas fait le moindre effort pour nager. Heureusement Pelletier était là et il lui avait été facile de plonger et de le ramener à la surface. »

Janssen J-J dit: à

AL et PMP sont comme deux trolls sympathiques qui se jumellisent sans cesse et se neutralisent en un troisième : RPTV
(***une idée advenue dans la piscine quand elle s’y promenait toute nue, débarrassée de son pull marine)

MC dit: à

Un grand nageur s’il en fut,  mais on est surpris par la réhabilitation sous la même plume deChantzl Thomas, dont on avait cru comprendre il y a peu que le Journal de Nage ne valait pas une brasse, n’est-ce pas JJJ?

Jazzi dit: à

PMP = RPTV mais rien à voir avec AL, JJJ.

Mes idées sont plus belles en marchant…

Janssen J-J dit: à

vous n’en avez jamais marre de bob dylan, en dehors de sa swimming pool, jean ?

Janssen J-J dit: à

@ dont on avait cru comprendre il y a peu que le Journal de Nage ne valait pas une brasse,

je m’attendais à cette réaction… Vous m’avez mal lu : je parlais du roman de sa mère la nageuse, pas de son journal de l’été dernier… Or, je vous signale une immense différence entre les deux genres, par delà la thématique inspirative de l’auteure.
Et vous, comment nagez-vous dans le 17e, à défaut d’y ramer, marc ?

Janssen J-J dit: à

jJ n’arrive pas à retrouver le lien mental qui s’établit littérairement à le nouvelle de la mort de sa mère et de sa décision d’aller nager à la piscine avec sa copine… Foutue mémoir-gre !

Janssen J-J dit: à

en effet, je me suis fait installer un couloir de nage de 1O m x 3,5 m. Il n’est pas encore sécurisé et la municipalité m’emm… ave ça… Des fois qu’un cambrioleur viendrait à s’y noyer, j’en serais totalement responsable, m’acertaine mon avocat. Je vais devoir m’incliner, à cause de mon légalisme impénitent…
Comment avez-vous réglé ce problème chez vous, cher.es ami.es erdélien.nes ? Bàv,

et alii dit: à

une forme de rébellion
C ‘est à la piscine que j’ai dit pour la première fois « non, non non, et non »!

Patrice Charoulet dit: à

BLOGS

J’ai commencé à m’intéresser aux blogs sur le Net il y a cinq ou six ans. Alors que ça existait depuis longtemps. Il y des blogs dans une foule de domaines. Je suis loin de les connaître tous.
Ma (courte) expérience me permet de distinguer les pincipes qui animent les blogueurs et/ou les modérateurs des blogs que je connais.
Passons sur les blogs déserts : Il y en a. Ce sont des blogs qui ont zéro lecteur et zéro commentateur.
Un blog, le blog littéraire de Pierre Assouline, a plusieurs traits, assez rares. Un seul texte peut avoir mille commentaires ou plus. Aucune censure n’est exercée. Les commentateurs, pour la plupart, échangent entre eux sur tous sujets et ne commentent que très rarement le texte du blogueur.
Certains blogs excluent tout commentaire qui n’a pas un lien étroit avec le thème du texte du jour publié par le blogueur.
Certains blogs publient presque tous les commentaires, mais adresssent des rappels à l’ordre réguliers par mails, aux commentateurs qui sortent du sujet choisi par le blogueur, en les invitant à ne plus digresser.
Certains blogs éliminent les commentaires définitivement de tel ou tel, dès qu’ils ont compris que les positions politiques exprimées par le commentateur ne sont pas complètement en accord avec les opinions du blogueur. Ces blogs-là ont des «interdits de séjour ».
Je n’ai pas encore rencontré de blog interdisant l’emploi de pseudonymes. Je le regrette.
Si quelqu’un en connaît un, qu’il ait la gentillesse de me le signaler.

pourmapar dit: à

Il est vrai que la nage est un sport « cool », ces sports de glisse qu’une certaine sociologie a déterminés comme une réelle détermination de notre époque post soixante huitarde. Le surf, le ski, etc.
Mais désormais avec les conflits sociétaux à n’en plus finir, on en est revenu aux sports d’affrontements, comme les idéologies politiques!
Ça glisse désormais plus, ça se confronte, ça se choque et s’entre-choque, ça se catapulte. Il n’y a qu’à voir les réseaux sociaux et cette propre (pas tant que cela) RDL!

et alii dit: à

minute (brasse)papillon
et les jeux omympiques?

pourmapar dit: à

déterminés comme une réelle détermination = définition

Honneur de blog dit: à

J’ai commencé à m’intéresser aux blogs sur le Net

C’est tout à votre honneur, Patrice!

racontpatavi dit: à

Minute papillon!

Qu’est-ce que cette expression a à voir avec les lignes d’eau?

et alii dit: à

ET la belle piscine du fil de mel BROOKS

Bloom dit: à

Mark Spitz..sexy

Baroz, tu peux aller vérifier le sens de l’allemand: ‘Ich werde spitz…’

Plus sérieusement, ce gentleman-champion fut longtmeps la fierté de la communauté juive américaine. J’avais calqué ma respirations sur la sienne en crawl: une respiration, puis deux d’affilée et ainsi de suite…

racontpatavi dit: à

Et le papillonavirus, pour la même occasion? 😉

( Et alli va nous trouver la fiche wiki…)

et alii dit: à

du film de Mel BROOKS

Bloom dit: à

Je me souviens avoir eu à traduire en anglais le passage où l’Aurélien d’Aragon se rend à la piscine Oberkampf pour y retrouver Bérénice en rêverie, grâce à la narcose qu’induit la nage après 20 ou 30 longueurs. Très beau texte.

Marcel Rayman, du groupe Manouchian, grand tueur de nazis devant l’Eternel, fut champion de natation de la Seine, sous le pseudo de Michel Rougemont.

et alii dit: à

JE Dédie :Day Pool with Three Blue, 1978, 183 x 218 cm de HOCNEY lien donné AUX UKRAINIENS !

Paul Edel dit: à

Question piscine, te souviens tu Jazzi, d’un film mordant qui se passe dans l’eau, « Deep end » de Jerzy Skolimovski(1970). La majeure partie de l’action du film se déroule dans un établissement de bains publics londoniens aux couleurs « pop », poisseuses et défraîchies. Un jeune homme romantique, Mike avoue maladroitement son sentiment amoureux à sa collègue Susan , petite rousse pimpante, mutine et délurée (jouée par Jane Asher, qui fut la petite amie de Paul Mac Cartney entre 63 et 68) .Cette Jane baise avec un homme mûr pas du tout sympathique. Tout ça se passe entre serviettes sales, carrelages plein de chlore, de flaques grasses, femmes adipeuses qui sautent sur l’adolescent .Mike est maladroit, charmant, fou amoureux, et se voit traité de « sale petit pervers » par le gérant d’une salle de cinéma qui diffuse des films pornographiques. Film délicat et incisif sur l’adolescence et tendre sur l’inexpérience du garçon. La scène au cours de laquelle, dans une piscine vide, le garçon et la jeune rousse cherchent une bague dans un tas de neige sale, reste un sommet du film. Musique de Cat Steven, et le rock du groupe Can. Merveille des merveilles.

et alii dit: à

et a bigger splash ?

Damien dit: à

J’ai trouvé par hasard sur YouTube un court métrage polonais assez étrange qui se passe dans une piscine :

https://youtu.be/ygmwGmt3QPg

Je n’ai pas vu le film de Skolimovski, mais ce petit film s’en est peut-être inspiré pour l’atmosphère aqueuse et nihiliste. Qu’en pensez-vous ?

et alii dit: à

LE LAC BLEU? AUTREMENT DIT DU CHIROULET (presque « cHAROULET !)
« Une légende: Il y a très longtemps, à l’endroit où se trouve le lac Bleu, il y avait un village de riches bergers. Un soir, arrive un inconnu, un mendiant, qui va de porte en porte demander la charité.
Mais les bergers, qui sont aussi riches qu’égoïstes, le chassent de leurs maisons, sauf un, pauvre, qui demeure dans une simple cabane à l’écart des autres habitations. Cet homme est tellement pauvre qu’il ne possède qu’une seule bête, mais il accepte de la sacrifier pour la partager avec son hôte. Le repas fini, ce dernier lui dit : « Ramasse les os et la dépouille de l’animal et place-les devant ta porte, puis allons nous coucher ». L’homme s’exécute et, le lendemain à son réveil, le mendiant a disparu mais il aperçoit un immense troupeau dans son enclos et, à la place du village, un immense lac. D’après Pyrenepeche. »

et alii dit: à

et refusez

rose dit: à

Mais Paul, la fin est totalement horrible ! Je l’ai vu récemment.

MC dit: à

Pas convaincu, cher JJJ , car nous parlions Academie et la « fille » venait d’ y rentrer. C’est à ce propos que vous me sortîtes son Journal de Nage. Enfin peut-être trouverez-vous une explication. De même que pour le 17ème d’ailleurs, , ou je ne nage pas. A propos de films aquacoles, pourquoi pas « La Piscine », tout simplement? Trop rediffusée peut-être ? Bien à vous. MC

Jazzi dit: à

« Deep end » de Jerzy Skolimovski(1970)

Oui, grand film sur l’éveil sexuel, vu à l’époque où j’avais les mêmes troubles et questionnements, Paul.
Je me souviens aussi que tu en avais parlé, ici ou sur la RDC ?

et alii dit: à

Une nage est un liquide aromatique utilisé pour cuire des poissons ou des crustacés. Photo par Larry Halff.

Nous ne parlons pas ici de natation mais bien de cuisine. La nage est en effet un liquide aromatique, le plus souvent un court-bouillon, dans lequel on fait cuire des poissons ou des crustacés. Après cuisson, on sert le plat, chaud ou froid, accompagné de ce jus pour un effet des plus chics.

Cette méthode de cuisson est idéale pour un repas de fêtes. Imaginez une nage de Saint-Jacques et de langoustines à votre table, de quoi épater vos convives et émoustiller leurs papilles. Mais la nage se décline également en version sucrée. Selon la saison, servez une nage de fruits rouges ou d’agrumes pour terminer en beauté et en toute légèreté votre repas. »

Jazzi dit: à

Me souviens plus de la fin, rose ?

et alii dit: à

expression : »ça baigne »!
Car en vérité, je vous le dis, l’expression réelle, qui date du milieu du XXe siècle, est « ça baigne dans l’huile » (ou, plus tard, « dans le beurre » ou « dans la margarine »). Mais il y a un bon moment déjà que, dans le parler quotidien, l’huile et les autres corps gras ont été mis de côté.

et alii dit: à

bien sur avec la canicule nous allons être en nage
mais nous sommes en âge de savoir nous protéger de la chaleur

Paul Edel dit: à

Rose, vous écrivez: « Mais Paul, la fin est totalement horrible ! Je l’ai vu récemment. »
oui, dans dans « Le petit Chaperon rouge », le chaperon et la grand mère sont dévorés par le loup, et alors? ca discrédite à ce conte de Perrault à vos yeux? et le nombre de contes de Grimm qui finissent mal? Vous êtes bien étrange dans votre remarque.

Jazzi dit: à

« Ich werde spitz… »

« Devenir pointu » (bander ?) ou « être montré du doigt », selon la traduction de l’allemand, Bloom.

Patrice Charoulet dit: à

Délice

A 9h, ce dimanche matin , au café avec deux amis. L’un d’eux me demande quel est mon mot préféré. Je reste muet. Et lui de déclarer : « Moi, le mot que je préfère, c’est « délice ». »
Très joli mot, en effet.
Mon silence s’explique ainsi : je m’occupe des mots du matin au soir. J’aime trop de mots pour en préférer un seul. Ce que je préfère ? La langue française.

et alii dit: à

je pourrais dire que je oréfère des mots, mais surement pas « lalangue française »;
d’abord, j’aime les diphtongues! et les triphtongues?!

Paul Edel dit: à

Jazzi, la fin de « Deep end? Mike et Susan sont nus dans la piscine vide, leurs vêtements jonchent le carrelage. Ca doit être le matin car dans la chaufferie, un employé ouvre les vannes pour remplir la piscine. Susan ramasse alors ses vêtements tandis que l’eau commence à emplir le bassin,mais pour l’empêcher de s’en aller , le jeune Mike lance à toute volée les projecteurs censés éclairer l’eau. Un des cônes de métal frappe violemment la tête de Susan qui coule dans l’eau, évanouie, et perdant abondamment son sang. Mike l’enlace mais on pense qu’ elle meurt, ce qui n’est pas complètement affirmé.

Amanda Lire dit: à

Quelle tristesse!
( Le film.)

DHH dit: à

@JJJ
un post pour vous sous le fil précèdent, qui malheureusement effleure seulement un sujet qui mériterait un veritable echange et une confrontation nourrie de nos points de vie

renato dit: à

Paul, vous rappelez-vous de La bancarella del professore de Piazzale Flaminio ? elle est partie en fumée. Il pourrait s’agir d’un incendie criminel.

Bloom dit: à

La version menhir est la bonne, Baroz.

et alii dit: à

une rencontre vraiment inopinée ?
Un Australien de 35 ans a violemment été attaqué mercredi par un grand requin blanc. Il s’agit du premier décès lié à un requin depuis près de 60 ans autour de Sydney.

CHLOÉ GURDJIAN Publié le 17/02/2022 à 12h27 – Mis à jour le 17/02/2022
https://www.geo.fr/environnement/australie-un-requin-blanc-tue-un-nageur-a-sydney-pour-la-premiere-fois-depuis-60-ans-208433#:~:text=C'est%20le%20choc%20en,de%20requin%20remontait%20%C3%A0%201963.

D. dit: à

Burt Lancaster était blond.

D. dit: à

Globalement.

Amanda Lire dit: à

Belle vente d’art contemporain à Versailles en ce moment même!

Amanda Lire dit: à

On nage dans l’offre de peintures!

Bloom dit: à

Le titre du roman de Flann O’Brien, ‘At Swim-Two-Birds’, bizarrement traduit par Kermesse irlandaise, fait référence à un gué étroit sur le Shannon, où venaient régulièrement se poser deux oiseaux.
‘Le gué des deux oiseaux’ serait un titre plus proche de l’original.

Bloom dit: à

J’ai la tête qui tourne: my head is swimming…

rose dit: à

Cela n’a rien à voir. Le petit chaperon rouge est un conte de fées.
La fin : ils sont tous les deux au fond de la piscine vide et il y a un énorme palan qui balance et qui vient frapper la tête de la femme jusqu’à la tuer.
Je me souviens de l’horreur de la scène. Et surtout d’avoir été marquée par un point de vue machiste qui induit (c’est mon interprétation personnelle) que la femme est tuée parce qu’immense liberté sexuelle.
Je l’ai vécu comme cela.
Et d’ailleurs, je n’ai pas compris comment notre génial programmateur peut admirer ce film.
Ni vous d’ailleurs Paul Edel.

rose dit: à

Ah, je vous relis Paul.
Oui, ils sont nus et ils font l’amour.
Moi je vois un plan en énorme qui balance de manière répétitive et elle est tuée, assommée par la tête.
Ce qui m’a frappée (oui) dans ce film, c’est sa liberté sexuelle.
Et au moment où il est déniaisé, parce que c’est bien le sujet sa naïveté à lui, il s’agit donc qu’elle meure ?
Suis sortie furieuse après le réalisateur : l’aurait pu filmer qu’il la remercie, l’emmène bouffer des sushis et recommence au plus vite dans les pâquerettes.

rose dit: à

Je vois un palan.

rose dit: à

Sa liberté sexuelle à elle. Lui il est la proie de toutes les mémés adipeuses c vrai qui veulent se taper un perdreau de l’année.
Il est bien chanceux avec cette jolie rousse !

Marie Sasseur dit: à

Amir a la piscine. Tout est parti d’un nom qui l’a intrigué

« Alfred Nakache compte deux participations aux Jeux Olympiques : à Berlin en 1936 et à Londres en 1948. Entre-temps, le nageur parisien du Racing puis du TOEC à Toulouse (à partir de 1940), au palmarès très riche (1), né en 1915 à Constantine, en Algérie, et de confession juive, sera déporté en 1944 et survivra à l’horreur des camps de concentration. L’histoire du « nageur d’Auschwitz » fait l’objet d’une pièce, Sélectionné, mise en scène par Steve Suissa et jouée par Amir Haddad, à ­partir de mardi, au théâtre Edouard VII, à Paris. Avant de monter sur les planches, le chanteur devenu comédien évoque le destin de ce champion qui l’a touché au point de l’embarquer dans cette aventure surprenante. »

https://www.lequipe.fr/Natation/Article/Amir-haddad-la-natation-a-sauve-alfred-nakache/1329387

Bloom dit: à

EM nage en eaux troubles – gros titre du Monde, mais aussi du Guardian:

Uber broke laws, duped police and secretly lobbied governments, leak reveals

– More than 124,000 confidential documents leaked to the Guardian
– Files expose attempts to lobby Joe Biden, Olaf Scholz and George Osborne
-Emmanuel Macron secretly aided Uber lobbying in France, texts reveal
– Company used ‘kill switch’ during raids to stop police seeing data
– Former Uber CEO told executives ‘violence guarantees success’

Touché!
(bientôt coulé?)

Mimi Pinson dit: à

Paul Edel ne nous a pas encore ( mais le fera-t-il un jour?) parlé des œuvres de Villeglé exposées à Saint Malo.

Toutes mes pensées vont ce soir à Jacques Villeglé, qui nous réunis tous à Saint-Malo à la Chapelle Saint-Sauveur pour l’ouverture de sa dernière exposition personnelle qu’il préparait.❤️

Artiste majeur, salué partout, de Montréal à Paris, de Genève à Buenos Aires, de Casablanca à San Francisco et New York. Son œuvre, magistrale et fulgurante, se confond dans sa modernité avec notre époque. Pionnier de l’affiche lacérée, inventeur de l’alphabet socio-politique, Jacques Villeglé occupe tout l’été la belle chapelle Saint-Sauveur. Des archives personnelles montrées pour la première fois amplifient la connaissance de son œuvre et rappellent son ancrage dans le pays malouins. Regard inédit sur un extraordinaire parcours de plus de 60 ans, la Mémoire composite met en évidence les liens étroits de Jacques Villeglé avec la Bretagne et Saint-Malo, là où, l’été 1947, sur la Chaussée des Corsaires, « tout a commencé ».

https://scontent.fcdg3-1.fna.fbcdn.net/v/t39.30808-6/292535867_10227485646029547_8897988228673937170_n.jpg?stp=cp1_dst-jpg_p526x296&_nc_cat=110&ccb=1-7&_nc_sid=730e14&_nc_ohc=YJBcsBicUZ8AX8PljE8&tn=AGHO66NvTp76F5yI&_nc_ht=scontent.fcdg3-1.fna&oh=00_AT_33kItvy3dt-5uHUGM3DUCz5v_QtkVLtcr4XpWCsKP8A&oe=62CF029F

et alii dit: à

d’ailleurs remarquez qu’on parle de maître nageur , non de maître poète etc!

Jean Langoncet dit: à

Illustration numéro quatre
C’est qu’il va en falloir de l’eau pour refroidir les bestiaux et faire une nouvelle fois passer douceur le suppo anesthésiant ; privatiser les profits et mutualiser (nationaliser – ça flatte les extrêmes des deux bords) les pertes, voire les pertes éventuelles si minimes soient elles – on n’est jamais trop prudent

Cela dit, je suis nul en économie.

Bonne soirée aux dingues de nage indienne

et alii dit: à

le billet ne précise pas « nirvana garanti »

Bloom dit: à

Brian Jones, ex-Stones stoned, flottant inerte dans la piscine d’une ferme du Sussex, dans la nuit du 2 au 3 juillet 1969. Deux ans plus tard, au jour près, Jim Morrison était retrouvé mort dans sa baignoire. Tous deux avaient 27 ans, âge fatal aussi à Hendrix et Janis Joplin.
Brian Jones, son dulcimer, son sitar, son mellotron, son xylophone, sa guitare slide…

renato dit: à

Lorsqu’on lui demanda s’il se considérait comme un poète, Bob Dylan secoua la tête et répondit : « Les poètes finissent noyés dans les lacs ».

Marie Sasseur dit: à

@ »Hôtel du Lac, hôtel des Beaux-Arts, hôtel des Platanes, hôtel Terminus, le Repos du Pèlerin, et mon préféré, l’hôtel des Demoiselles Coiffées… »

Pourquoi pas la piscine municipale de Grenoble, tant qu’on y est.

Autant dire que Passou y va en burkini.
Je prefere pas.

Voyez plutôt :

Arca Manor motel, Mt. Royal Motel, Beverly Hills Hotel,Andel’s Hotel, Grand Hotel St-Jean-Cap-Ferrat

https://aquacult.hypotheses.org/10229

Paul Edel dit: à

Rose,dans « Deep end » ne déformez pas la fin du film, vous voyez bien qu’il s’agit d’un accident. le jeune garçon veut avoir une explication avec la jeune fille et savoir pourquoi elle préfère un autre garçon. la mort est purement accidentelle, il n’a jamais eu l’intention de tuer.

et alii dit: à

Boire la tasse
Signification : Avaler involontairement une grande quantité d’eau en se baignant

boire la tasse
Origine : Expression française de la fin du XVIIIème siècle qui serait une nouvelle version de boire la grande tasse ou boire un bouillon qui ont d’abord signifié échouer puis ont vu leur sens évoluer vers celui contemporain à savoir celui qui boit une grande quantité d’eau de mer au risque de se noyer.
c’est aussi le titre d’un livre ( sur babelio)

et alii dit: à

Et l’on découvre comment George (à l’anglaise sans s) Sand, du nom de son amant l’écrivain et dramaturge Jules Sandeau, plutôt de son vrai nom Amandine Aurore Lucile Dupin, née en 1804, à Paris a failli se noyer en arrivant d’Espagne dans l’estuaire de la Gironde.
Elle, sa mère et son jeune frère Louis furent sauvés de la noyade par le père qui mourra accidentellement après le décès de son jeune frère.

et alii dit: à

La légende du suicide de la « noyée » prend corps en 1900. Selon celle-ci, le corps de l’Inconnue est repêché dans la Seine à Paris. Un employé de la morgue, saisi par la beauté de la jeune femme, fait un moulage en plâtre de son visage. Au cours des années suivantes, de nombreuses copies sont produites et celles-ci deviennent rapidement un ornement macabre à la mode dans le Paris bohème. Comme pour le sourire de La Joconde, de nombreuses spéculations sont formulées quant à ce que l’expression heureuse de son visage peut révéler de sa vie, sa mort et sa place dans la société.

B dit: à

« Il monta l’escalier sans bruit, avec cette démarche félin que lui donnait ses chaussettes en laine de qualité supérieure. »

Ceci cité, Renato je ne parviens pas à avancer dans M et D. Comment l’avez vous lu et qu’en avez vous compris?

PS : @MS, je le savais.

et alii dit: à

Molitor
Inaugurée en 1929 dans le 16ème arrondissement par les nageurs médaillés olympiques Aileen Riggin Soule et Johnny Weissmuller, le premier Tarzan du cinéma, l’endroit au style Art déco accueille des défilés de mode, des galas nautiques, des représentations théâtrales ainsi que l’entraînement en hiver des champions français de patinage.

C’est au bord de ses bassins, en 1946, que le bikini est apparu.

et alii dit: à

La Piscine Deligny est l’un des plus anciens bains publics de Paris qui furent aménagés sur la Seine. C’est en 1785 que sont construits et installés ces bains sur pilotis. On se baigne alors directement dans l’eau du fleuve qui s’écoule à travers les planches de bois qui forment le cadre du bassin. Cependant, à l’époque cet endroit ne s’appelle pas encore Deligny. Ce n’est qu’en 1801 que le maitre-nageur du même nom y fonde une école royale de natation, c’est d’ailleurs cette même année que la piscine trouvera son emplacement définitif.
https://www.tout-paris.org/piscine-deligny/

closer dit: à

Il y a quelques instants sur Radio Classique « La mort de Didon » de Purcell…A tomber par terre.

Parmi les grands malheurs de l’histoire de l’humanité, il y a la mort de Purcell à 36 ans, celles de Mozart, Schubert…et d’Evariste Galois à 20 ans…

Janssen J-J dit: à

@ Parmi les grands malheurs de l’histoire de l’humanité, il y a la mort de…
çççç
c’est drôle, ce genre de remarques… Elles ne me seraient jamais venues à l’esprit… C’est là qu’on mesure à quel point les humains de bonne volonté ne peuvent décidément pas se comprendre. Qu’y a-t-il à comprendre à la mort de Fontenelle à 100 balais ?… ou à la doyenne de l’humanité qui se plaint actuellement de ce que son bon dieu ne veuille pas d’elle… ?
Meuh… closer, voyons donc !… allons plonger dans le bouillon avec les pongistes (ping pon, le feu au bocal 😉 , vous me donnez le verbige !

@ DHH, je ne vous comprends pas… J’avais cru que le 3e livre sur le féminicides vous avait passionné, comme étant le moment le plus fort de 2666. Je n’ai pas le courage de remonter vérifier. Je préfère toujours croire en la trahison de ma mémoire, plutôt que de douter de la vôtre. Idem pour MC. Pardon chers erdéliens, si je vous ai trahis…
Bàv et BN,

renato dit: à

B., il s’agit chez Pynchon, d’une réflexion sur la société américaine. Réflexion que les Européens devraient se décider à faire sur la société européenne : qu’est-ce que ça signifie ‘être européen aujourd’hui’, comment l’abstraction de la division du monde devient une métaphore de nos nombreuses dichotomies : riches et pauvres, ce qui sépare les puissants des ceux qui n’ont aucun pouvoir, ainsi que la tentative arbitraire d’établir une frontière claire entre la philosophie et la rhétorique de la persuasion. Il ne s’agit pas de suivre Pynchon dans sa délimitation la ligne de partage entre les territoires où l’esclavage est légal et ceux où il est interdit ; mais dans sa métaphore des divisions qui traversent encore aujourd’hui les États-Unis — et que les Européens, pris dans leurs mythes et leurs bonnes intentions, s’obstinent à croire dépassés.

renato dit: à

… « s’obstinent à croire dépassés »… en Europe !

rose dit: à

https://aquacult.hypotheses.org/10273

Paul Edel dit: à
Rose,dans « Deep end » ne déformez pas la fin du film, vous voyez bien qu’il s’agit d’un accident. le jeune garçon veut avoir une explication avec la jeune fille et savoir pourquoi elle préfère un autre garçon. la mort est purement accidentelle, il n’a jamais eu l’intention de tuer.

Je suis d’accord avec vous.
Néanmoins, j’ai lu divers synopsis ce matin, dont l’un relate son attrait sexuel à lui teinté de jalousie.
Or, à mes yeux, j’ai trouvé malvenu que le jeune femme rousse meure.

C’est tout.
Je ne l’accuse pas lui, mais le réalisateur. Quelqu’un le connaît pour que nous puissions le questionner ?

Le film est léger, enjoué et schblang cette fin violente !

closer dit: à

« Au nom de Dieu, Amen. Moi, Henry Purcell, de la Cité de Westminster, gentilhomme, dangereusement malade dans mon corps, mais disposant d’un esprit et d’une mémoire bons et parfaits (Grâce à Dieu) fais devant témoins publie et déclare ceci être mes dernières volontés et mon testament. Et par la présente je donne et je lègue à mon épouse bien-aimée, Frances Purcell, tous mes biens réels et personnels de quelque nature et genre qu’ils soient… »

Purcell est enterré près de l’orgue de l’abbaye de Westminster. Sur son épitaphe, on peut lire :

« Ici repose Henry Purcell Esq., qui a quitté cette vie et est parti pour ce lieu béni qui est le seul où son talent puisse être surpassé. »

On peut avoir ses préférences mon cher JJJ. J’ai un faible pour Henry Purcell et j’ai du mal à me consoler de la perte des oeuvres qu’il nous aurait laissées en mourant au sommet de son art.

Vous voyez que je ne suis pas toujours « hyper rationnel ».

rose dit: à

On va tout savoir sur les piscines de manière exhaustive.
Celle des kinés.
Des rééducations fonctionnelles.
Celles où tu accouches sans douleur.
Celles des bébés nageurs.
Et personne pour nous dire combien Romy et Alain se sont aimés dans La piscine.

closer dit: à

il faut une virgule après « laissées », n’est-ce pas DHH ?

Marie Sasseur dit: à

« J’en suis à 21 évasions », lâche dans un sourire le Montpelliérain de 53 ans. La route est encore longue : il a compté plus de 50 îles-prisons dans le monde entier. Quand il n’est pas dans l’eau, ce colosse travaille à la SNCF. Un colosse qui n’a pas honte de dire qu’il se prend pour Edmond Dantès : « Je nage le défi Monte-Cristo depuis la première édition, en 1999. C’est là que j’ai eu cette idée des évasions : j’ai évidemment lu le livre de Dumas, vu le film… Ça marque les esprits, quand vous nagez vers Marseille, on y pense, on se dit qu’à l’époque, s’ils avaient su nager… »

https://www.20minutes.fr/marseille/2092003-20170625-marseille-prend-defi-monte-cristo-litteralement-enchaine-evasions-nage-depuis-iles-prisons

Bloom dit: à

D’Anita Brookner, historienne de l’art, (spécialiste de Greuze et de David), Hôtel du Lac, Booker Prize ’84, une Montagne magique sans les longueurs.
Prose fluide et élégante.

et alii dit: à

La piscine Moskva (en russe : Бассейн Москва ; piscine (de) Moscou) est une ancienne piscine à ciel ouvert moscovite (aujourd’hui disparue) qui a été un temps la plus grande du monde. Elle a été construite en remplacement du projet de palais des Soviets resté inachevé que Staline souhaitait édifier sur le site de la cathédrale du Christ-Sauveur dynamitée au préalable. L’édifice religieux a finalement été reconstruit en 1995 sur l’emplacement de cette piscine.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Piscine_Moskva

et alii dit: à

La Piscine – Musée d’art et d’industrie André Diligent, qui a ouvert ses portes le 21 octobre 2001 est implantée sur le site de l’ancienne piscine Art Déco qui à l’initiative du maire Jean-Baptiste Lebas a été bâtie entre 1927 et 1932 selon les plans de l’architecte lillois Albert Baert (1863-1951). Aujourd’hui inscrite au patrimoine du XXe siècle, cette piscine offrait à l’époque un service sportif et hygiénique de grande qualité, doté d’un fonctionnement social innovant qui présentait l’image d’une équipe municipale issue du monde ouvrier et capable de promouvoir des projets d’exception et de prestige.

En octobre 1932, à l’ouverture, la piscine apparaît alors comme un programme politique et social. En effet, par la beauté et l’efficacité du lieu, il y a naissance d’un rationalisme théâtral.
https://www.roubaix-lapiscine.com/le-musee/la-piscine-roubaix/

Janssen J-J dit: à

@ RM, elle est bien bonne, celle-là !
il dit @ toute l’herdélie : /// « et que les Européens, pris dans leurs mythes et leurs bonnes intentions, s’obstinent à croire dépassés »
et à @ moij, le plus européen de toute l’herdélie, un peu plus tôt… sur le même sujet, au fil précédent : /// »car VOUS ETES porteur d’une idéologie désormais fatiguée et l’arrogance des jugementS qui vont avec »///.

… et l’autre @ closer qui me clame son amour por Purcel (disparu trop jeune ?) comme si je n’adulais pas moi-même depuis toujours « ce que la jeune vie de ce compositeur anglais a laissé de sublime à la postérité européenne…, sans recourir à la veule notion d’hyper-rationalité. Comme s’il eût été honteux de vibrer dans sa chair 4OO ans avec Fairy Queen ou les funérailles de la reine Mary…
https://www.youtube.com/watch?v=AYELAu9hqdU.
Mais pour qui se prend-on sur cette chaine ? Ne peut-on pas dire leurs 4 vérités aux internautes anonymes ou non, sans qu’ils en prennent immédiatement un ombrage vexatoire ?
Bàv,

Janssen J-J dit: à

J’ai 67 ans comme Adjani, Trouillefou, Shinzo Abe, Platini ou Sarkozy,… et je ne laisserai à personne le soin de dire que ce n’est pas le pire âge de la vie.

renato dit: à

Et je le maintiens : « porteur d’une idéologie désormais fatiguée et l’arrogance des jugements qui vont avec ».

J J-J dit: à

alors, RM, si vous voulez bien nous l’expliciter à défaut de l’expliquer, cette « idéologie fatiguée », que nous rigolions un brin à vos dépens. Merci de ne pas fuir en suisse alémanique ou italienne (tessinoise) une fois de plus !…

renato dit: à

Il vous suffit de lire objectivement vos post relatifs aux autres, JJJ, et de faire preuve d’un minimum d’autocritique — je comprends que pour un de gauche l’exercice ne soit pas aisé, mais rien ne vous empêche d’essayer !

Pablo75 dit: à

Parmi les grands malheurs de l’histoire de l’humanité, il y a la mort de Purcell à 36 ans, celles de Mozart, Schubert…
closer dit:

Et Pergolesi à 26 ans.

Et Juan Crisóstomo de Arriaga, le Mozart espagnol, à 19 ans. Son Quatuor nº 3 (écrit à 17 ans):

https://www.youtube.com/watch?v=MTV7BcVDREs

Pierre de Malgachie dit: à

Je suis plus marcheur que nageur, ça n’interdit pas de goûter les sensations aquatiques. La preuve par un livre de Roger Deakin qui n’est pas cité ici (me semble-t-il) et qui m’a ravi quand il est paru l’an dernier, traduit par Frédéric Le Berre, chez Hoëbeke : « A la nage. Journal d’une aventure en eaux libres ».

Jean Langoncet dit: à

Et puisqu’il est aussi question de raquettes, de gazelles et de gazous, de gazon et d’accumulation de titres sur gazon : ‘You cannot be serious!’ … that was 1981
https://www.youtube.com/watch?v=ransFQVzf6c

Jean Langoncet dit: à

@à l’heure des Djokovic et Nadal

A l’heure des bébés Lendl

Giovanni Sant'Angelo dit: à

…lundi 11 juillet 2022 à 5 h 32 min.

…de l’art à vendre,!…

…déjà d’exploiter les artistes, sous tout les prétextes,!…diversions des joies,!…

…tout n’est plus, que question de  » clan « , et ruses d’appropriations clandestines des réalités objectives,!…

…déjà copier à plusieurs reprises, çà vous fait un  » choc « , que vos dessins, soient recadrés et revendus, par les  » César à la Mafia « ,!…pour les films,!…et Pub d’état,!…
…conclusions,!…se borner, à ses technicités, non publier,!…et laisser mourir et courir le monde, à ses profits sociaux mortels,!…

…a telle stratégie, opposer une stratégie succinte équivalente,!…libre aussi,!…

… » la guerre « , le marché commun de l’Europe,!…
…une bande des  » mafia « , et témoins de Judas,!…dans les administrations et confréries,!…les socles bourgeois,!…
…l’engagement aux cynismes réels,!…etc,!
…des crèves la faim, partout,!…
…l’art des mafia aux César,!…Abrutis,!…
…un manque de respect, pour les droits d’auteurs,!…
…les ficelles des métiers, corporatismes des cons-mafieux,!…tout bornes,!…
…une piscine privé, pour misérables,!…
…Rapetou à l’aise,!…Go,!…
…le Sratagème des Roués par Farquhar
…Naissance de l’escroquerie moderne du XVIII° au début du XIX° siècle. L’Harmattan
…etc,!…

JC..... dit: à

LUNDI 11 JUILLET 2022, 5h34, 24°, vent d’est léger

PISCINE
Quelle que soit sa beauté due à la réussite d’un bon architecte, nager dans une piscine -un trou plein d’eau chimique- ce n’est pas nager !

La mer, tendre, maternelle, aimante, ses dimensions sans fin, les rêves qu’elle nourrit, il faut cela et sa propre nudité, pour que l’animal humain retrouve un monde définitivement perdu : la Nature.

Les écologistes devraient exiger la destruction de cet artefact ignoblement fat !… Partout.

Marie Sasseur dit: à

« La mer, tendre, maternelle, aimante, ses dimensions sans fin, les rêves qu’elle nourrit. »

Dans tes rêves

« Elles sont petites, violettes et leurs piqûres sont incroyablement douloureuses : si les méduses perturbent la baignade sur le littoral méditerranéen, elles recèlent aussi des spécificités physiologiques dont l’étude a fait avancer la science et laisse entrevoir des utilisations multiples.

Depuis la mi-juin, sur nombre de plages de la Côte d’Azur et de l’île française de Corse, les Pelagia noctiluca, petites méduses violettes présentes partout en Méditerranée, sont ballottées par dizaines par le ressac de la mer. Mais espérer s’en débarrasser est illusoire. Car les méduses, apparues il y a 600 millions d’années, font partie des premiers habitants de la planète »

https://www.ledauphine.com/science-et-technologie/2022/07/10/les-meduses-fleau-de-la-baignade-mais-tresor-de-la-science

rose dit: à

closer dit: à
Ce qui compte, c’est le plaisir de la femme, JB et B. Celui de l’homme est acquis. Alors, missionnaire ou pas missionnaire, quelle importance? C’est le résultat qui importe.

Sylvie Germain
Le Livre des Nuits
P 141
« Ce n’était plus en effet la solitude d’un corps soudain privé de la tendresse et du plaisir du corps de l’autre, mais celle d’un corps menace dans son élan et sa postérité. »

rose dit: à

menacé

rose dit: à

G.m’a envoyé un mail hier aprem. Elle aura ses résultats demain.
Elle n’ouvre plus son ordi. C’est pour cela, break.

JC..... dit: à

MEDUSE

Dans mes rêves, Marie Massoeur, tu es ma MEDUSE à moi. J’adore souffrir de tes piqures violettes !

Marie Sasseur dit: à

« L’Odeur de chlore, c’est la réponse de l’usager au programme « Modulor » de l’architecte Le Corbusier. C’est la chronique d’un corps qui fait ses longueurs dans la piscine du Corbusier à Firminy. Le lieu est traité comme contrainte d’écriture qui, passage de bras après passage de bras, guide la remémoration. Dans ces allers-retours, propres à l’entraînement, soudain ce qui était vraiment à raconter revient : le souvenir enfoui offre brutalement son effarante profondeur.
Quelque chose de très contemporain cherche à se formuler ici : comment dit-on « l’usager » au féminin ? Comment calcule-t-on la stature de la femme du Modulor ?
Lorsque le corps idéal est conçu comme le lieu du standard, comment s’approprier son propre corps ? Comment faire naître sa voix ? Comment dégager son récit du grand récit de l’architecte ?
J’ai cherché à traduire la langue du corps, une langue qui est toute eau et rythme. Délaissant la fiction, j’ai laissé le réel me submerger. À la « machine à habiter », je réponds avec du corps, de la chair, jusqu’à rendre visible l’invisible, jusqu’à donner une place à l’inaudible.
Si tu savais comme je suis bien. »
Irma Pelatan

https://lacontreallee.com/catalogue/lodeur-de-chlore-0/

et alii dit: à

Pour ce qui est de la nage, Bachelard s’appuie sur l’expérience d’Edgar Poe et sur celle de Charles Swinburne:( poète anglais 1837 -1909 sa poésie a suscité le scandale en raison de ses références récurrentes au sadomasochisme, au lesbianisme, au suicide…) il était excellent nageur.

L’expérience de la nage chez Poe, est liée au complexe oedipien. Poe, avance que quand un père jette son enfant à l’eau, la première fois, pour l’encourager à apprendre à nager, il reproduit en quelque sorte, chez lui, la dimension du complexe d’oedipe, donc, quand il jette son enfant, il fait resurgir cette frustration du fils devant la mère/la mer. Ce sentiment, accompagnera le nageur tout au long da sa vie, et à chaque premier contact, avec l’eau avant de plonger, la peur qui est ressentie, n’est que l’écho de cette peur primitive. »
https://www.cineclubdecaen.com/analyse/litterature/eauetlesreves.htm

et alii dit: à

Pour Swinburne, le contact avec la mer se fait selon cette relation sadomasochiste dont il a fait le thème principal de ses écrits. Le nageur, est un lutteur. Il a deux alternatives: vaincre ou être vaincu. Le plaisir qu’il éprouve en nageant, est double: D’une part, il est heureux quand il fond l’eau et la bat avec les mains, lui infligeant une douleur, et là il est sadique; de l’autre, il ressent une jouissance quand la vague le fouette. Cette flagellation appréciée dénote la tendance masochiste.

Bachelard précise que la nage est un thème récurrent chez beaucoup d’auteurs. Les images dominantes qui ressortent sont celles de la nage comme combat. Le nageur défie la mer, par l’acte même de la nage: le mouvement de relever la tête et de rejeter les cheveux en arrière, est une belle démonstration de défi. Quand on réussit la nage en mer, on est vraiment vainqueur. La nage paisible est une symbiose avec l’élément marin, mais la fatigue guette le nageur, et ainsi, chaque nage est en quelque sorte, est une opération de survie.
https://www.cineclubdecaen.com/analyse/litterature/eauetlesreves.htm

et alii dit: à

Le nageur peut dire qu’il fait de la «natation». Comme il peut s’en abstenir. «Juste nager», suggère la philosophe Annie Leclerc (1). Et, parfois, nager juste, comme «les véritables nageurs d’Henri Michaux [qui] ne savent plus que l’eau mouille. Les horizons de la terre ferme les stupéfient. Ils retournent constamment au fond de l’eau». Le poète «à peine […] les yeux fermés», plonge, et «comme personne» (2). Le nageur, c’est lui, «le sportif au lit». Coïncidence parfaite avec le concept. Pour pouvoir nager, encore faut-il savoir. Avec la nage, on sait ou on ne sait pas et, en général, on sait si on ne sait pas. Mieux encore, quand on le sait, c’est pour toujours. Nager est cet «acquis individuel inoubliable», observe Michel Charolles dans De l’art de nager et des différentes manières d’en parler (3). C’est comme avec la Muraille de Chine, si on l’a vue, on s’en souvient. Nager relève ainsi de «l’extraordinaire», note l’auteur dans ce texte tendre et drôle, précis, inclassable, que le logicien et linguiste a écrit pour sa fille, pour qu’elle comprenne son travail qui l’a «tant pris». Lui, il a pris «un exemple» : comment parler de «nager» ? Il «ne nage pas tellement», «n’aime pas tellement l’eau», et pourtant il s’est pris au jeu, fasciné par «cette foule d’idées» que les gens en ont. Un «art», une sensation qui ne se laisse dire qu’en tâtonnant, «par périphrases», «comme la musique», et qui est pourtant source de tant d’autres métaphores.
https://www.liberation.fr/debats/2019/08/01/l-ame-nageuse_1743225/

closer dit: à

Il est certain que si toute la RdL était morte à vingt ans, ça n’aurait pas changé grand chose à l’histoire de l’humanité.

J’en profite pour préciser que je me fiche éperdument de ces histoires de nage et de piscine…Sauf peut-être celle des billets de banque qui flottent dans l’eau à la fin de « Mélodie en sous-sol ».
L’eau que j’aime sur ma peau est celle de la douche à bonne température…

et alii dit: à

Jean-Daniel Moussay, psychanalyste et nageur de haut niveau. On pense avec une plus grande liberté, sans être soumis à ces regards imaginaires. La position morale est comme bazardée», détaille celui qui «travaille comme [il] a nagé». Parfois, ce nageur de bassin part loin en mer, contre le courant, et revient avec la marée. Il sent alors quelque chose «se tendre en lui». La crainte du héros, celle d’être «pris». Ce qui fait dire à Gilles Bornais que la mer, «gracieuse au regard, grisante à naviguer», ne «se prête guère à l’exercice gratifiant de la nage». «La raison tient à la nature profonde du véritable nageur. Il aime maîtriser», explique-t-il. «Nager, juste nager, autrement dit n’avoir affaire qu’à l’eau», «pur étonnement que rien ne divertit», ne «se peut si bien» qu’à la piscine, écrit aussi Annie Leclerc. «Nager en mer est tout brouillé de songerie monstrueuse, nager s’y égare dans la plus confuse métaphysique.» La mer, «c’est beaucoup trop. Un vrai roman. Le corps perd toute mesure, l’esprit s’égare, ballotté entre sublime et ridicule».
https://www.liberation.fr/debats/2019/08/01/l-ame-nageuse_1743225/

JC..... dit: à

PROCREER et PROCREER ENCORE …

« Alors qu’une chute nette de la fécondité est constatée dans plusieurs pays dits développés, l’augmentation de la population attendue dans les prochaines décennies sera concentrée pour plus de la moitié dans huit pays, selon le département onusien. Il s’agit de la République démocratique du Congo, de l’Égypte, de l’Éthiopie, de l’Inde, du Nigeria, du Pakistan, des Philippines et de la Tanzanie. »

On nage en plein délire…

Comment va t on nourrir tous ces gniards, nés des lamentables ébats de ces forniqueurs contraceptionophobes !?

et alii dit: à

Mais l’ermite du Montana tient rudement le coup et, à 77 ans, il continue de festoyer à la seule table dont on ne sort jamais rassasié – celle de la littérature.

La preuve, les deux récits réunis dans Nageur de rivière, où Big Jim se renouvelle une fois de plus, sans abandonner ses légendaires obsessions: célébration des paysages sauvages du Grand Ouest américain, détestation des géhennes urbaines qui gangrènent les espaces naturels, goût pour les nourritures
https://www.letemps.ch/culture/jim-harrison-nage-libre

Alexia Neuhoff dit: à

et alii dit: à

« Mais l’ermite du Montana tient rudement le coup et, à 77 ans, il continue de festoyer… »

Il continuera 1 an : mort à 78 ans.

et alii dit: à

alors on ne parle pas de bouées, de planches -en liège!- de gilets ?
bonne journée

et alii dit: à

Joan Lluís Pons Ramón (né le 9 décembre 1996 à Sóller, Majorque) est un nageur espagnol, spécialiste du 4 nages.

closer dit: à

Pablo, je suis bien conscient qu’il existe une multitude de génies morts avant d’avoir pu produire les chefs d’oeuvre qu’ils avaient en eux…J’ai cité Purcell et trois autres de manière emphatique sous le coup de l’émotion suscitée par l’écoute de La Mort de Didon.

JJJ a pris ça au premier degré et en a fait tout un fromage…

rose dit: à

De bouées de sauvetage ou de bouées d’amarrage ?

closer dit: à

Après l’affaire Cap Gemini révélée par Le Monde il y a environ une semaine (on aurait payé ces gens-là autour d’un milliard d’euros pour qu’il nous disent, entre autres, comment fermer des lits d’hôpitaux). J’écris au conditionnel n’ayant pas encore lu l’article (mes bibli favorites sont fermées), mais ça paraît gros, très gros. Après, disais-je, voici l’affaire Uber !

Silence, ou quasi, assourdissant des radios et des chaînes d’info…

Jazzi dit: à

Nager, comme un poisson dans l’eau, n’est-ce pas un acte primaire, qui nous ramène à nos origines, nous qui sommes tous sortis de la mer ?

et alii dit: à

la loi!
Une baignade aménagée comprend une «portion de terrain contiguë à une eau de baignade sur laquelle des aménagements ont été réalisés afin de favoriser la pratique de la baignade»(article D1332-39 du Code de la santé publique). » Concrètement, il s’agit d’installations en dur, comme des parkings, des restaurants, des aires de jeux ou des sanitaires.

La baignade aménagée est soumise à obligation de surveillance physique (article D322-11 du Code du sport). Il revient à la commune de mettre en place cette surveillance.

Le maire définit les étangs et rivières à surveiller, ainsi que les périodes de surveillance. En dehors de ces périodes de surveillance, la baignade aménagée devient une baignade non surveillée et non interdite. Toute personne qui se baigne le fait alors à ses risques et périls.
https://www.lefigaro.fr/jardin/baignade-en-riviere-ou-en-etang-que-dit-la-loi-20220417#:~:text=ou%20en%20%C3%A9tang%20%3F-,La%20baignade%20est%20libre%20dans%20un%20%C3%A9tang%20ou%20une%20rivi%C3%A8re,la%20nage%20en%20milieu%20naturel.

Janssen J-J dit: à

@ RM / faire preuve d’un minimum d’autocritique — je comprends que pour un de gauche l’exercice ne soit pas aisé,

Doit-on déduire que pour « un de droite » (càd, porteur d’une idéologie d’avenir ?), l’exercice minimal d’autocritique soit aisé ?…
***L’RDL octroie une journée ‘attention pour se relire et se rhabiller après la nage. Bàv

@ G’SA / …une piscine privé, pour misérables,!… (qu’a dit « un de gauche »). Bàv

@ cl. / se fiche de « faire des longueurs » en piscine ou en mer de marmara…/ Et que celles qui n’aiment pas, ne dégoutassent point les autres de faire des largeurs dans leur bain de lait, à défaut de trouver des ânesses assez hautes pour prendre des douches à la bonne température.
Bàv

rose dit: à

donc, quand il jette son enfant, il fait resurgir cette frustration du fils devant la mère/la mer. Ce sentiment, accompagnera le nageur tout au long da sa vie, et à chaque premier contact, avec l’eau avant de plonger, la peur qui est ressentie, n’est que l’écho de cette peur primitive. »

Pour les filles, c le contraire qui se passe d’où notre équilibre intrinsèque.
Nager c’est nous replonger avec délectation dans le liquide amniotique et c revivre l’intense expérience du foetus qui nage dans le ventre de sa mère.
Épanouissement, délices, hé hé hé

Jazzi dit: à

Entre nager et marcher, il nous faut aussi voler !

Jazzi dit: à

Qu’elle est donc la métaphysique de la nage ?

et alii dit: à

ntre Lazare et Pauline, les personnages de La Joie de Vivre d’Emile Zola, il y avait cette complicité de la nage en mer. La mer c’était la Manche, pour eux, nager restait associé à l’érotisme de l’eau. « Elle en aimait l’haleine âpre, le flot glacé et chaste, elle s’abandonnait à elle, heureuse d’en sentir le ruissellement immense contre sa chair… » La littérature et la nage sont liées depuis que les poètes crawlent dans les vagues. Non pas flottants mais actifs dans son immensité. Nager en mer est une expérience solitaire qui ne laisse pas indemne. L’homme n’y est rien, la mer est tout.
https://blog.mondediplo.net/la-natation-comme-experience-poetique

et alii dit: à

Pourtant c’est en latin qu’est publié le premier traité de natation par l’érudit élisabéthain Everard Digby.

Jazzi dit: à

Parce que vous croyez que les garçons ne revivent jamais « l’intense expérience du foetus qui nage dans le ventre de sa mère », rose ?

et alii dit: à

. Byron nageait, dit-on, avec les hommes qui l’attiraient à travers le Pirée. (Pouchkine de son côté plongeait dans l’eau glacée chaque matin. Poutine qui n’est pas poète, continue.) Le poète anglais cherchait notamment à calmer sa tension nerveuse… Tous les endroits où il a nagé sont devenus quasi sacrés. Son exploit vénitien : trois heures quarante cinq entre le Lido jusqu’à Venise, pour remonter toute la longueur du grand canal. C’est tout de même plus distingué pour visiter la capitale des Doges que d’être trimballé en gondoles. Ce poisson anglais raconte encore : « Je viens de sortir d’une heure de nage dans l’Adriatique et je vous écris devant une jeune vénitienne aux yeux noirs qui me lit Boccace ». D’autres s’y risquent aussi, et se mettent en danger. Edward John Trelawny (2), aventurier des mers du Sud, corsaire, et ami des romantiques avait tenté d’apprendre à nager à Percy Bysshe Shelley, qui mourra noyé après que son embarcation a chaviré. En 1833, le corsaire effectue sa nage la plus mémorable en traversant dans les deux sens l’effrayante étendue d’eau sous les chutes du Niagara. Matthew Webb (3), nageur célèbre qui avait traversé la Manche en 22 heures entre les vagues phosphorescentes, les algues, les marsouins et les méduses urticantes, périt dans ces mêmes chutes.

Amanda Lire dit: à

Et comment notre bouilleuse de crus se noie dans un verre d’eau au bord de la piscine.
N’en jetez plus et al.!

et alii dit: à

Encore un exploit remarquable à l’actif de Stève Stievenart, alias « Le Phoque » de Wimereux. Il vient de réussir la traversée du plus mystérieux des lacs écossais, le Loch Ness, ce qu’aucun Français n’était parvenu à réaliser avant lui.
il n’a pas rencontré le fameux monstre!

Amanda Lire dit: à

Jazzi dit: à

Parce que vous croyez que les garçons ne revivent jamais « l’intense expérience du foetus qui nage dans le ventre de sa mère », rose ?

Je l’ai pensé aussi et vous l’avez écrit pour nous, Jazzi.

Amanda Lire dit: à

il n’a pas rencontré le fameux monstre!

Et al, notre Lockness à nous, help!

et alii dit: à

L’Américain Walt Withman, l’auteur de Feuilles d’herbe sera quant à lui un nageur de rivières et des bords de mer. Les peintres ne sont pas en reste tant la nage en Angleterre va devenir sport d’élite puis phénomène de mode. Charles Kingley et Turner vont peindre Léandre fendant les vagues. À la fin du XIXe siècle, le suédois Eugéne Jansson peint les plongeons scandinaves, les gymnastes et les maisons sombres.
Le Britannique Charles Sprawson auteur d’un livre poético-aquatique (1992) dont sont issues nombre de citations de cet article, a tenté d’imiter Byron traversant l’estuaire du Tage au Portugal mais il y a renoncé, effrayé par les profondeurs.

et alii dit: à

Et le Corbusier ce n’est pas la liberté non plus. Pourtant la piscine de Firminy qu’on croit de lui est l’oeuvre d’André Wogenscky. « Et nous nagions comme on prie, les chronomètres et les planches comme ostensoirs, comme suppliques au Dieu absent. »

lmd dit: à

Nager dans une piscine est réservé aux malheureux,
Mais plonger, sauter dans la Méditerranée, nager,  nager plus loin, se reposer en montant sur les rochers, se réchauffer, bien à plat sur le rocher chaud, et continuer. C’est ce qu’apprennent les enfants bienheureux nés au bord de la mer.
Et qu’on ne parle pas d’océan à marées imbéciles.

et alii dit: à

APOLLINAIRE:
Il souriait jeune nageur entre les rives
Et les noyés flottant sur son onde nouvelle
Fuyaient en le suivant les chanteuses plaintives

Elles dirent adieu au gouffre et à l’écueil
À leurs pâles époux couchés sur les terrasses
Puis ayant pris leur vol vers le brûlant soleil
Les suivirent dans l’onde où s’enfoncent les astres

Vendémiaire

Janssen J-J dit: à

l’JJJ adore faire des fromages au 1er degré… Il commence par jeter le petit lait, peaufine la pâte qu’il trempe dans sa piscine privée chlorée pour en tuer les mauvaises bactéries. Une fois le produit reposant sur sa claie, il se consacre aux discussions du jour pour se maintenir doigts et tête en forme, en passant subrepticement au 2e degré. Il y a toujours des tas de gens avec qui il essaie de « discuter le bout de (fromage) gras », à droite comme à gauche, de bas en haut et d’haut en en-bas. C’est toujours après coup, qu’il se met à sociologiser leurs prises de vue. Il sait aussi les maintenir au frais dans son sottisier, telles brutes de leur décoffrage, si drôles dans leur surprenance.

@ DHH (au 3e degré) – N’oublions pas que M Mbougar Sarr, très grand admirateur de Bolano, a extrait le titre de son roman (le plus secrète mémoire des hommes) d’un fragment des Détectives sauvages… Or, si la colonisation sème chez le colonisé désolation, mort, chaos, elle sème aussi en lui, sa réussite la plus diabolique, le désir de devenir ce qui le détruit… somme toute, la détresse de l’aliénation… Voilà entre autres ce que nous dit Bolano et ce dont il voulut témoigner du Mexique dans la nage à contre courant du grand fleuve de 2666, avant de s’en aller mourir trop djeune… Ecrire plutôt que de ne pas le faire, commele sacrifice d’un pari paniqué face à survivance d’un témoignage immarcescible sur une mort inéluctable.
J’ignore si cela vous aura convaincue, DHH, je ne le crois pas, mais voilà ce que je pense, là, maintenant (le 11.7.22_10.13) – Et je vous redis ma plus grande estime.

Bàv tous.tes,

JC..... dit: à

ODYSSEUS

J’arrive de la plage.

Posté au bord de l’eau, j’observe les corps des humains nageurs, enfin révélateurs du fléau actuel dans les pays développés : l’obésité !

Miracle ! Elle nage jusqu’à mes pieds et m’interpelle. Une Sirène magnifique :

-JiCé bonjour ! T’as des nouvelles de ton copain Ulysse ? Je l’aime, tu sais….
-Pisinoé ! ne te moque pas de moi !…tu dis ça parce que tu sais que j’ai 8 milliards de followers !

Elle se tire, déçue, et me laisse sans voix, cette salope criminelle…

Janssen J-J dit: à

@ Je l’ai pensé aussi et vous l’avez écrit pour nous, Jazzi.

Oui mitou…, mais non…, en y réfléchissant bien. L’explication selon laquelle les filles seraient généralement plus équilibrées dans la vie que les garçons (ce qui reste un mystère depuis l’aube de l’humanité) pourrait trouver chez rôz son ultime explication : les fœtus femelles auraient toujours mieux vécu leur nage dans le liquide amniotique maternel que les fœtus mâles, désireux de s’en échapper au plus vite plutôt que de vouloir s’y attarder.
Je suggère par conséquent aux chercheurs neurophysiologistes de l’avenir de tester pareille « hypothèse » (et quasi certitude) à grande échelle, en prenant un échantillon de nés « transgenres » comme contre-épreuve d’un état indifférencié (plaisir et/ou contrariété alternatifs quant à la vtalité de sortie ou d’attardemen, in utero).
Je CROIS que nous tiendrions enfin là quelque chose d’assez médusant pour faire avancer la cause de la « gauche » égalitaire, toujours soucieuse de comprendre l’origine des inégalités du vivant genré, et de vouloir y remédier par le truchement de protocoles scientifiques bien rôdés.

Bàv,

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