Marie-Hélène Lafon dans le labyrinthe de la vie des autres
Une nouvelle est parfois à l’origine d’un roman. Certains écrivains utilisent le genre comme une rampe de lancement. Ou une cabine d’essayage. Leur manière de mettre leur histoire à l’épreuve, juste pour voir si elle tient déjà le 200 mètres avant d’affronter le marathon. Il y a cinq ans, en publiant Gordana aux éditions du Chemin de fer, Marie-Hélène Lafon (Aurillac, 1962) sentait déjà que c’était « un départ de piste » car son trio de personnages constituait déjà un noeud narratif annonciateur de quelque chose de plus ample à venir. Il lui a d’abord fallu déplacer le centre de gravité de l’histoire. Elle a su que c’était là lorsqu’elle a trouvé le bon rythme dans la tension de la phrase. Le rythme idoine pour rendre la minéralité du monde urbain dans ces histoires de solitudes qui se croisent avant de se tisser, dans ces vies ordinaires que l’on tente de s’inventer.
Cette fois, toujours un titre court comme elle les affectionne (L’Annonce, Joseph, Histoires…) mais pas un titre à tiroir comme Les Pays. Le titre Nos vies (183 pages, 15 euros, Buchet-Chastel) il faut l’entendre en résonance avec Une vie de Maupassant, et à D’autres vies que la mienne d’Emmanuel Carrère. Ca se passe au Franprix de la rue du Rendez-vous, dans le quartier Bel-Air du XIIème arrondissement de Paris. Ils sont trois : Jeanne Santoire, une retraitée qui peuple sa solitude de celles des autres et regarde, imagine, fantasme ; Gordana, une caissière peu loquace pour ne pas trahir son accent étranger, une humiliée qui a « quelque chose de vaincu en elle » ; et l’homme encore jeune qui s’obstine à passer en caisse 4, celle de Gordana, chaque vendredi matin. La narratrice leur invente des vies à la manière de ces couples dans les restaurants des grands hôtels dont le passe-temps favori consiste à imaginer ce qui se passe dans le secret des autres couples qu’ils observent s’ennuyer, s’engueuler ou se taire à table. Elle suppose de manière intransitive. D’autant plus étrange que l’auteure, elle, prétend être dépourvue d’imagination et n’avancer qu’à l’observation.
Elle peint de mémoire. Mais à force de creuser dans le labyrinthe de la vie des autres, elle creuse immanquablement la sienne. Sa vie ? Parents commerçants en province, ancienne comptable, l’homme qu’elle aimait est parti. Pardon : ça, ce n’est pas Marie-Hélène Lafon mais Jeanne Sautoire la narratrice. La confusion est pardonnable tant il y a osmose. En tout cas, aux deux on peut bien prêter le goût des églises, non les orgueilleuses cathédrales mais les églises sans qualité, assoupies dans leur patine séculaire, où il fait bon s’asseoir pour rien ni personne, juste pour soi, pour parler à ses propres morts et éventuellement à Lui quel qu’Il soit.
Une des lois du monde dont l’auteure est issue, c’est qu’on n’a droit à rien. Il faut arracher ce droit, le traquer au besoin avec la langue tout en restant fidèle à soi. Une langue hantée par le risque de la trahison au moment d’utiliser les mots pour dire le silence. Elle a des expressions comme « s’enroutiner » ou « faire maison ». D’où l’âpreté de ce monde de taiseux ce qui n’exclut pas la douceur. D’où aussi le refus de l’embellissement. Aux antipodes du roman de terroir qui a toujours tendance à enjoliver en folklorisant. Ce sont des existences de peu, où l’on glisse sur le pire avec pudeur, où chaque être détient un trésor qu’il ignore : sa capacité de recommencement.
Nos vies est un roman de grand silence et de lenteur, si économe dans ses moyens qu’il en paraît épuré, où l’on sent que chaque mot a été longuement pesé avant que d’être posé, dénué de nostalgie car elle charrie la douleur du retour, où les sentiment sont vécus comme des actes. D’où sa callosité. Ce qui n’exclut pas la sensualité, dans sa manière d’imaginer comment le corps de Gordana se pencherait pour s’emparer d’une caisse, ou dans la description admirative de sa poitrine :
« Et que dire des seins. La blouse fermée n’y suffirait pas. Ils abondent. Ils échappent à l’entendement ; ni chastes ni turgescents ; on ne saurait ni les qualifier, ni les contenir, ni les résumer. Les seins de Gordana ne pardonnent pas, ils dépassent la mesure, franchissent les limites, ne nous épargnent pas, ne nous épargnent rien, ne ménagent personne, heurtent les sensibilités des spectateurs, sèment la zizanie, n’ont aucun respect ni aucune éducation (…) C’est une lueur tenace et nacrée qui sourdrait à travers les tissus, émanerait, envers et contre tout, de cette chair inouïe, inimaginable et parfaitement tiède, opalescente et suave, dense et moelleuse. On aimerait se recueillir, on fermerait les yeux, on joindrait les mains, on déviderait des litanies perdues, on humerait des saveurs, des goûts, des grains, des consistances, des fragrances ténues ou lancinantes. On y perdrait son latin et le sens commun. Les seins de Gordana jaillissent, considérables et sûrs, dardés. C’est un dur giron de femme jeune et cuirassée ».
Le son de cet univers, on en retrouve le reflet et l’écho assourdi dans les tableaux du peintre Jacques Truphémus récemment disparu, le dédicataire de son roman à qui elle a emprunté cette phrase placée en épigraphe :
« Je dois être corps dedans »
Virtuose sans jamais chercher à briller, l’écriture de Marie-Hélène Lafon est celle d’une femme aux aguets, prête à enregistrer les moindres vibrations, à s’imprégner de tout détail à sa portée sans jamais cesser d’être ce qu’elle est : une agrégée de lettres classiques éduquée par des paysans du Cantal. Non que ses romans soient cultivés, loin de là. Ils sont classiques dans les plus belle acception du terme car irrigués par les rivières humanistes et les fleuves grec et latin heureusement mêlés à des effluves de chansons. Cela ne se voit pas mais se sent. Si elle conserve parfois un côté prof, c’est uniquement à l’oral, dans les interviews et les débats.
On la classe « naturellement » dans un certain naturalisme très français, aux côtés du Pierre Michon des Vies minuscules, de Pierre Bergougnoux et de Richard Millet, de l’œuvre de Claude Simon pour sa capacité à restituer le monde et du Cœur simple de Flaubert tenu comme un bréviaire. Elle n’a pas cherché à les rejoindre : elle s’est juste rangée de manière instinctive, comme mûe par un réflexe archaïque, du côté des écrivains de la langue. Mon seul regret en refermant Nos vies aura été de n’avoir pas été assez éloquent pour convaincre mes petits camarades du jury Goncourt de conserver ce livre sur leur liste jusqu’à la fin. J’aurais peut-être dû le faire à la manière de Woody Allen résumant Guerre et paix : « Ca se passe en Russie ». Alors, Nos Vies ? « Ca parle des gens ».
(« Oeuvres de Jacques Truphémus », D.R.)
915 Réponses pour Marie-Hélène Lafon dans le labyrinthe de la vie des autres
Quittons nous sur cette merveilleuse approche de la vie :
« enregistrer les moindres des vibrations »….
ach ! les vibrations d’une andouille !!!
Mon seul regret en refermant Nos vies aura été de n’avoir passé assez éloquent pour convaincre mes petits camarades du jury Goncourt de conserver ce livre sur leur liste jusqu’à la fin
Aie aie aie… je ne m’attendais pas à cette chute, hélas… Et comme par hasard, il y a un lapsus révélateur en elle… Merci quand même pour l’hommage à ce petit roman Passou, il est magnifique. Je veux croire qu’il est sincère.
Alors, il reste quoi en lice, du coup ?… Faut-i attendre que Nanard fasse une annonce officielle ?
Merci Janssen, lapsus corrigé.
Presque une vie de sein, formidable!
I Think It’s Going To Work Out Fine
https://www.youtube.com/watch?v=_oYzxkfzJZ0
@19.26 Merci passou pour avoir ajouté le lien sur la liste des 8 derniers sur les 17. Mais le « lapsus » n’est pas corrigé :
aura été de n’avoir passé assez éloquent
aura été de n’avoir PAS ETE assez …, non ?
Brefl, on a compris quand même.
Je signale que ce soir, chez Franprix, ils faisaient des promos sur les sardines à l’huile aux poitrines opulentes, pour en revenir aux questions les plus importantes :-)…
J’aime bien le prénom Marie.
J’aime bien le prénom Hélène.
Mais Marie-Hélène me laisse assez indifférent, soit dit en passant.
Cela-dit Marie-Hélène est d’Aurillac, comme moi.
Et ça c’est pas rien.
la démocratie en littérature ne vaut pas un clou.les comités de lecture le prouvent. il faut un sorcier genre Nadeau ou Nourissier
Mes lecture d’automne: Dictionnaire Marguerite Yourcenar, Honoré Champion, Fouché, dossiers secrets d’Emmanuel de Waresquiel, Le Mythe Néron de Laurie Lefebvre, presses universitaires du Septentrion, et le manuscrit original du Mémorial de sainte-Hélène, Flammarion. Les petits génies de la rentrée littéraire, primés ou pas comme des poulets de grain, attendront.
lectures…
Et pendant ce temps les enquêtes à l’encontre d’Harvey Weinstein s’ouvrent les unes après les autres :
« Deux enquêtes ont été ouvertes à l’encontre d’Harvey Weinstein, ce jeudi 12 octobre : l’une à Londres et l’autre à New York. Une longue saga judiciaire attend le producteur déchu. »
J’oubliais le Lénine de Stéphane Courtois.
…
…Oui, et Non,!…il y a tout çà, à observer, dans le détails,…
…les livres comme des tableaux,…
…que des » trompe l’œil « ,…j’ai, aussi, horreurs de çà,!…les trompes l’œil,…académiques, en plus,…
…écrire, pour se mettre en têtes de faire l’histoire,…
…de plus, parler des gros seins en trompe – l’œil,…
…et, se sens du commun, que je préfère, les petits seins, bien pointus, aux bouts des doigts,!…si, une fois,…il y a longtemps,…
…Ah,!…c’est pour un prix » gratuit « , qui en veut,…donner, mais donner; ne ratons pas l’occasion, de rendre service,!…
…bon débarras, du prix,…caser,…etc,…
…
…je devrais, boire j’écrirais, mieux,…à la volée, comme au jeu de paume,…
…noisettes en poudre, et chocolat,…
…Ah,!Ah,!…les pénis qui s’illustrent, faut du doigté,…of course, sur l’échiquier,…etc,…
…envoyez,!…
Chaloux n’oubliez pas son antécédent Staline qui pourrait comme ceci expliquer çui là, Néron …bien et comment allez-vous?
« convaincre mes petits camarades »
Boh ça c’est jamais des très gros problèmes… En faisant appel à deux trois volontaires décidés sur la RDL… Mais attation, hein, on n’est pas des brutes ! Que par l’esseplication… Didactique !
Ha Fouché là c’est un type solide… Carrier à Nantes Fouché à Lyon la république était bien gardée !
Bérénice, vous vous emmêlez les pinceaux. Lénine est le père, Staline le fils.
Sergio, quel type, ce Fouché…
Bérénice, je ne réponds pas à votre question. Généralement, les gens qui vous disent qu’ils se portent très bien sont morts dans les six mois…
Chaloux. dit: 12 octobre 2017 à 22 h 32 min
Lénine est le père, Staline le fils.
Je viens de percevoir un « 1917 » par Max Gallo.
M’a fait un peu l’effet, dans un autre genre, du Journal de Maurice Garçon : au début on voit pas bien l’utilité, puis, quand même, quelque chose de littéraire, des rapprochements que l’on avait omis jusque-là, ou simplement des trucs que l’on avait oubliés…
» Elle peint de mémoire. »
Comme Truphémus ou bien Bonnard.
« Je dois être corps dedans »
Eh bien, qu’ est-ce que Elie Faure écrivait en 1920 à propos de Bonnard?
» Soyez sûr que l’ avenir s’ apercevra qu’ il y a, chez Bonnard, un ordre, un ordre profond, organique, poussant du dedans de l’ homme. »
Sergio, Gallo, à treize ans je ne pouvais déjà pas…
Elie Faure, quel bonhomme! comme aurait dit Flaubert.
Chaloux, excusez, ma chronologie qui embrasse pourtant peu d’hommes tristement célèbres est embrouillée.
Je n’arrive pas à comprendre pourquoi dans le milieu du cinéma on prononce « Ouaillestine » alors que ce devrait être « Ouaillestaillne ».
Si quelqu’un peut m’expliquer ?
Chaloux. dit: 12 octobre 2017 à 23 h 41 min
Gallo, à treize ans
Ben j’ai eu pratiquement la même réaction, les premières pages, « bouquin d’histoire de cinquième »… Mais faut ête bon public !
Bon je rentre à la base…
Que diriez-vous de Néron dont je ne sais rien à part supposer que comme les autres l’Histoire lui doit quelques massacres ou autres plaisanteries de ce style?
« Ouaillestine » alors que ce devrait être « Ouaillestaillne ».
et sans la faune éthique ça donne quoi?
Elie Faure, quel bonhomme! comme aurait dit Flaubert.
c’est signé, tout de suite cela acquiert une valeur mais j’aurais pu dire la même chose et vous m’en auriez voulu .
D, pour mériter quelque reconnaissance je m’en irai donc par les rues en énonçant clairement pour être entendue:
» ce monsieur machin ou bidule, quel bonhomme! «
Le machin-crétin UNESCO, repaire d’oisifs friqués et incompétents, union générale et consensuelle des caves de tous les pays, assemblée de corrompus à un point inimaginable par le bolo standard, a reçu la claque financière qu’il mérite : retrait des USA et d’ISRAEL !
Voila le machin-crétin à genoux ! Réjouissons nous.
Viendra peut être un jour où le DG sera autre chose qu’un fantoche fermant les yeux sur des turpitudes connues de tous ceux qui connaissent le repaire.
l’andouille de JC à l’Unesco, tout un programme !
Mademoiselle Tigris est représentante du Tigrisland à l’UNESCO.
Elle défend bec (de lièvre) et ongle (incarné) son territoire autonome propalestinien depuis des années.
Mademoiselle Tigris est le seul habitant de son Tigrisland : 3m sur 3m, comme toutes les cellules capitonnées du Centre Psychiatrique de la Courneuve.
C’est plutôt la question du post-ancien qui se joue maintenant. Quelqu’un parmi nous a connu le monde ancien (les Années Cinquante, évidemment), et c’est peut-être pour ne pas gêner le plus sensibles des nos contemporains — ceux qui ont oublié la leçon de McLuhan et de Dwight MacDonald — que quelques âmes gentilles ont imaginé l’approche post-moderne, mais c’est de post-ancien qu’il faudrait parler car il ne faudrait pas se laisser dominer par les illusions : la radio, l’automobile, le téléphone, l’avion, la télévision, le computer, la Lune, c’est fait ; Voyager 1 et 2 sont partis en vacance je ne sait où ; Mars est sur la table et ainsi de suite… si on y réfléchi cela peut angoisser les observateurs superficiels, d’ailleurs lorsqu’ils se retrouvent dans le cercle magique (un feu, un verre, conter une histoire, un instant de séduction — mourir qu’ils se limitent à un simple et élégant : I remember the first time i saw you !) la plus part retombe dans le Temps, désormais vague, qui avait cours aux temps de l’enfance de l’humanité… post-ancien, donc, et tout ira pour le mieux.
Hélas :
http://blogfigures.blogspot.fr/2011/07/paul-klee-helas-helas.html
…
…un minimum, de cinéma, nécessaire,!…
…et, ensuite,!…Oui,!…
…
…des littératures, comme des soins infirmiers,…çà aussi,…
…rout le monde, à ses statuts, et des habitudes, qui en vie, le mieux, le plus,…
…
…alors, la, comme des genouillères, en cas fréquents, de coup, tordus,!…
…
…des hommes naturels, pour des fonctions appropriés,!…toute une révision, des fonctions organisés, ce haut du pavé en sortis, bien bas,…à ses résultats, assurer, les corruptions, tutti quanti, les choix,…
…avant, les fonctions lèche-bottes,!…à notre insu,!…
…quels codes de déontologies, les parrainages, par, les exploitations accordés,!…et j’en passe, des services, pour médiatiser, les informations,…aux Bond – James,!…le fric, c’est chic,…
…pour les camoristes – diplomates aussi,!…
…du haut, des pavés,!…etc,!…les pensées, comme des crottes de chiens,…
…
…le monde des trusts, à leurs auto-disciplines – sociales,!…
…l’A.D.N.,…un art, alambiqué des protections,…
…un savoir faire, naturel, sans efforts,!…en voie, de disparition,…
…etc,…les causes, mal, comprises,…
…économies sociales, à leurs nazismes tolérés encore,…
…les soumissions accordes,…Ah,!Ah,!…
…
« Ouaillestine » alors que ce devrait être « Ouaillestaillne ».
A ce propos je lisais que B A ( que j’aime beaucoup) se serait saisi non pas de cette affaire ( 3 viols) mais d’un sein et d’une fesse appartenant chacun à une femme différente, la seule fois où un homme a posé en passant et sans que je puisse donner mon avis sa main sur une de mes fesses ( j’en ai deux) c’était à Pushkar dans une foule compacte de milliers d’individus scindée par une chaîne pour en faciliter le flux ascendant et descendant; je ne sais trop si mon réflexe fut juste mais un homme prit une gifle immédiate .
INCOMPARABLE TRAGEDIE
Une masse d’argent frais nous étant arrivé afin de NE PAS exfiltrer l’ami Wiwi du cloaque édelien où il est retenu prisonnier de ses fantômes.
Attristés, nous sommes au regret de vous informer que la RdL ne retrouvera pas son joyau pédagogique de sitôt …
Une cellule psychologique est mise en place chez Drouant pour accueillir les désemparés les plus gravement atteints.
Victim Support :
André Chastel :
Projet pour les lunettes de JJ :
…
…08 h 22 min,…
…
…tout existe, pour meubler, à ses endroits, ses appréhensions post – voisinages,…
…
…comme, moi, ne plus circuler, dans les rues, ou certaines, se mettent en têtes, de faire leurs premières mains, en rase – public,…
…avec vos deux mains, qui tiennent des sacs de livres,…vous restez, scotchez, de ce qui est inimaginables sur le vif,…
…
…faut croire, qu’il y a des convertis, à ses pratiques, impromptues,…
…
…faut, croire, qu’il y a , des praticiens des maisons classiques, qui se meubles de renouveau jeunes, qui s’en accordes, des scrupules, d’âges, en tout sens,…
…
…des rues, très fréquentés,…pour des pigeons en touches, an attende de leurs colombes à secs,…
…
…une réalité des mondes parallèles, en barres,…de chocolat,…
…qui fait, l’ordre,…la nature à ses outrances et besoins,!…un tourisme ?,…
…etc,…
…
…08 h 27 min,…of course,…etc,…
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Philippe Ulliac – Belle île – France.
Femme, Guy Bourdin .
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Je vis, dans le bruyant silence de mes compatriotes affairés macroniens après avoir été hollandais, une angoisse pas possible !
Rien de rien, de ce qui agite les papelardiers du bel écrit, ne m’intéresse …. !
Angoisse bien compréhensible, non ?
A titre d’exemple, je me fous comme de l’an quarante du futur lauréat du GONCOURT. Moche, n’est il pas vrai ? Angoissant, s’pas ?
bonjour à tous
ai entamé hier au soir Parler de Sandrine Rousseau. Livre lent autant que la parole.
c page 56 qu’est l’objet du délit entre Angot et elle. Sur auteure ou auteur. et non pas page 54.
Dommage qu’Angot ait estimé cesser toutes affaires cessantes la lecture de ce bouquin qui est passionnant : j’en suis page 141 l’intérêt est lent à venir mais y est. Pas seulement l’affaire de chrono-généalogie qui est en jeu là mais aussi et essentiellement l’affaire de domination masculine avec l’impunité qui en découle.
Je vous en parlerai de manière plus détaillée.
Ensuite, je vais l’offrir à la bibliothèque de mon village.
les poulets de grain, autant le temps c’est franchement bien 🙂
autant le dire
hum…
est-ce le bon homme, malotru, qui a pris la gifle ou un autre ?
Pire que cela !
Je viens de renoncer à un rêve : me faire enterrer dans un cercueil de 27 m3, bien serré contre les meilleurs livres de ma pauvre bibliothèque ayant perdu son lecteur…
Est ce que je me détache peu à peu de cet art du papier relié, couvert des racontars obtus d’écrivains souvent tordus ?
Toujours plus tragique ….
Jadis, je faisais lentement les marchés de Provence aux bonnes heures, c’est à dire quand il y a de la presse, du monde, quoi ! Les yeux innocents, mais la pogne baladeuse, et l’air niais de celui qui n’a rien à se reprocher.
Aujourd’hui ? Plus aucune envie de bellâtrer le fion de la pré pubère, de sa jeune maman sentant bon l’eau de toilette à l’ail, voire de la grand mère au regard quémandeur depuis le temps…
Tragique, non ?
je ne me sens pas concernée : ni pré-pubère, ni grand-mère.
ni jeune maman.
…
…Oui,!…rose,…un texte sur l’autre, c’était, pour sortir, des palabres sur l’U.E.S.C.O.,…
…
…une réussite,…Ah,!Ah,!…etc,…
…
Face au phénomème d' »hystérisation » médiatique du harcèlement sexuel, vrai débat de société, sinon de civilisation, on ne voit que deux solutions :
Celle, occidentale, et pro féministe : castrer tous les mâles à la naissance,
ou celle, orientale, et machiste : voiler, cacher, enfermer les femmes à la maison.
bises GSA
Faut-il castrer tous les mâles à la naissance ou voiler, cacher, enfermer les femmes à la maison ?
Pour une fois, voilà un livre que j’ai lu avant… l’annonce du billet !
Cette critique littéraire est admirable. Bravo Passou ! On sent que vous avez lu le livre lentement, le savourant, le classant dans l’œuvre de Marie-Hélène Lafon, vous étonnant de la voir aborder les plages de l’invention, elle qui dit ne pas savoir inventer, juste observer et se rappeler. Et fort justement, vous rappelez l’étoffe des livres de Pierre Michon. Lui aussi, inventant les vies « minuscules » des autres retombe sans y prendre garde sur sa propre vie. Et c’est exactement ce qui se passe dans ce roman. L’étau se sert et elle finit par régler des comptes avec sa vie.
C’est JJJ qui m’avait mis sur la piste de ce roman, ici, et il avait bien fait. Je l’ai relu deux fois pour, peu à peu, me défaire de l’enlisement possible dans ce couple improbable et, comme vous, aller vers les romans antérieurs, les faire coïncider les uns avec les autres.
Beau travail de lecture et de tissage et quel billet ! Merci.
Je ne reviens pas sur mes impressions. Elles sont quelque part dans les commentaires des billets précédents.
« Je ne me sens pas concernée : ni pré-pubère, ni grand-mère, ni jeune maman. » (rose)
Ah ! rose ! c’était donc vous cette arrière grand-mère venue frôler de ses béquilles si tendres, mon fauteuil roulant si mal garé ….
Atroce !
Notre chère Queen Elizabeth II confirme :
« Ma mère, abusée par Bernard Cantat, violée par Guillaume II, échappant de justesse au Doctor Petiot, patriote innocente, femme de tête au sourire figé, fut souillée par l’agression du Gros Wein à Douvres, un type sans culture ! »
Jeune, mais déjà pervers le Gros Wein !
Résumé du cleaning : un magnat du cinéma en remplacera un autre, défaillant…
…
…rose, à, 11 h 48 min,…bises rose,…
…
…je , n’ai pas pu répondre plus tôt,…
…
…mon dîner, mes jus d’oranges pressés, et ma sieste,…
…et, encore, d’autres courses, à s’alléger, la vie,…
…Go,!…
« ce n’est pas Marie-Hélène Lafon mais Jeanne Sautoire la narratrice. La confusion est pardonnable tant il y a osmose. »
Ca, ce sont encore des affaires d’identité… Et cela ne fait que mettre le cirque !
A signaler pour Rose:
Dimanche sur Arte à 17h35, « Antoine de Saint-Exupéry ».
JC, une question n’a cessé de me hanter : faites-vous partie de la liste des victimes du magnat du cinéma hollywoodien?
Jean d’Ormesson s’était planqué à l’UNESCO :
« En 1950, par l’entremise de Jacques Rueff, un ami de son père, alors président du Conseil international de la philosophie et des sciences humaines à l’UNESCO, il est nommé secrétaire général de cette nouvelle ONG. Il en devient le président en septembre 1992. » (Wikipédia)
10h28: je me souviens d’avoir eu le sentiment de répondre au fautif, arc réflexe, le coupable n’eût pas le temps de prendre ses distances; aucun remou dans la foule ni protestation.
14h48 il est sacrément chargé, les viols s’ils sont avérés lui ont d’ores et déjà coûté son poste , pour le reste s’il s’agit de pressions exercées envers des actrices je dirai pour ma part que le procédé est inacceptable mais vous déclariez que dans ce milieu c’est choses courantes ( à propos de l’affaire Polanski et des jeunes premiers ou premières mis à contribution ).
Intéressant témoignage de l’agent Dominique Besnehard, qui évoque très bien ces années stupre que furent les années 70, durant lesquelles de très mauvaises habitudes furent prises et où existait carrément un droit de cuissage. Ce gros porc de Weinstein est l’héritier direct de ce mode opératoire moyenâgeux :
« Dominique Besnehard se souvient également d’une époque où le « droit de cuissage » avait cours sur les actrices débutantes : « Dans les années 70, j’ai connu un directeur de production qui m’avait dit, au moment de discuter du salaire d’une actrice: ‘J’espère qu’à ce prix-là on la baise’. C’est la première fois que j’ai entendu une phrase sexiste dans ce milieu ». »
« dans ce milieu c’est choses courantes »
Ce n’est pas pour autant que c’est admissible, même pour un Polanski qui n’est pas au-dessus des lois humaines…
L’Unesco ça n’a jamais servi à grand chose soit dit en passant.
« des jeunes premiers ou premières mis à contribution »
Drôle d’expression pour parler de viols ! Comme si c’était naturel, et qu’il fallait payer de sa personne pour avoir un rôle ! Mais le cinéma n’est pas une vaste entreprise de prostitution, que je sache, du moins a priori.
Moi j’aurais le choix d’en faire partie ou pas, je choisirais mon indépendance. C’est clair et net.
Certains comme Oliver Stone ont pris, maladroitement, la défense du gros mogul. Par contre, du côté de Polanski, silence radio.
Drôle d’expression pour parler de viols !
je tentais de trouver un biais pour ne pas rentrer dans le vif du sujet, il y aussi le sexe oral que beaucoup d’hommes apprécient, une formule moins engageante et qui fait de la personne sur laquelle s’exerce la pression ( le chantage au contrat) un partenaire actif.
Cela ne me dérangerait pas du tout qu’il n’y ait plus ces ridicules scènes de sexe dans les films, et même dans les livres (c’est ce que par exemple le moinillon Houellebecq réussit le moins bien dans ses romans). Il faudrait désexualiser le cinéma, comme un ivrogne qu’on met en cure de désintoxication. D’ailleurs, Weinstein, nous dit-on, est parti dans une clinique soigner son addiction. Cela va devenir une nouvelle mode, vous verrez…
Delaporte, un article dans le monde du jour, cet ex producteur a décidé de se faire soigner en Arizona. ( voire l’affaire D Strauss Kahn, obsession sexuelle)
Dans « La Vie d’Adèle », j’avais peu goûté les scènes de sexe, dont le film aurait très bien pu faire l’économie. Il n’en aurait été que meilleur, et moins long.
La scène de sexe obligatoire, c’est une résurgence surannée du cinéma des années 70, genre « Dernier Tango à Paris ». Ne serait-il pas temps de passer à autre chose ?
A la margarine fruit d’or?
La scène a été tourné sans doublure et sans prévenir, qui d’ailleurs aurait accepté le doublage, pas moi en tout cas.
tournée.
Voyez d’ailleurs le film de Mathieu Amalric – Tournée – , des femmes, pas une seule scène de sexe pour du streap et à aucun moment on ne s’ennuie .
D’ailleurs, dans « Le dernier Tango », l’actrice Maria Schneider avait littéralement été violé devant la caméra lors de cette fameuse scène de sodomie, voulue par le réalisateur et Marlon Brando. Peut-être parce que dans une première mouture du scénario, le rôle de Maria Schneider devait être joué par un jeune homme.
Delaporte, les films, certains utilisent les actrices et acteurs à ce genre de choses, je ne suis pas non plus très d’accord avec cela, c’est quasi de la prostitution puisqu’on les paie pour qu’ils acceptent les scènes sexuelles, ce avec quoi ils ne sont pas toujours tout à fait d’accord, la limite avec la pornographie résiderait dans un cadrage plus lointain mais le principe est le même. Avant 2000 j’avais lu dans Libé le témoignage d’un acteur qui après avoir tourné une scène de sexe avec un homme ( film grand public japonais) était resté prostré plusieurs jours.
Par contre pour y travailler c’est bono. De vastes espaces fonctionnels, des bureaux immenses avec de la moquette, beaucoup de rangements, des banquettes dans de vastes couloirs où il est possible (physiologiquement-je parle pas du règlement intérieur) de s’allonger. Des plantes vertes façon tropicale (monstera). Des tapisseries, des ordinateurs et même la climatisation parait-il.
L’Obliqua:
closer dit: 13 octobre 2017 à 14 h 09 min
merci
ai acheté Les Tontons flingueurs ; je crois que c’est la seconde fois ; vais essayer d’allier les deux.
Delaporte dit: 13 octobre 2017 à 15 h 29 min
« des jeunes premiers ou premières mis à contribution »
ce n’est pas ainsi que procède Moran…i ? Ce n’est donc pas chose habituelle ?
« ce n’est pas ainsi que procède Moran…i ? Ce n’est donc pas chose habituelle ? »
La liste est longue, en effet. Les plus spectaculaires, les plus « saillants », pour ainsi dire : Polanski, toujours en cavale, et le grand mogul Weinstein, pas encore jugé.
Le devoir de la France serait, face à l’émotion actuelle pour ce genre de crime, de livrer Polanski à la justice américaine, pour qu’on en finisse une bonne fois avec cette affaire putride.
Houi mais on peut tout de même pas se mettre à sévir parce que c’est à la mode… Ou alors franco la guillotine !
Sergio, Delaporte est un puritain républicain peut-être même participe-t-il au mouvement néo-inquisiteur , un intégriste laïque qui n’aime pas trop les juifs – si aimer peut supporter de se voir minorer.
Delaporte, pour en venir à vous, connaîtriez-vous des problèmes d’érection qui nuiraient à votre jugement? On dit bien des femmes mal-aimables, acariâtres, mégères qu’elles sont des mal b….es ?
Il semblerait que Delaporte soit plus proche de Charles Manson que de Roman Polanski ?
Ou faut-il admettre que le sexe qu’on dit fort n’est pas sorti de la condition animale ainsi la testostérone règne sur ses comportements plus que culture et morale, on dit également b.t. qui bande n’a pas de conscience à cela il faut ajouter tout ceux qui ne peuvent plus sous des conditions acceptables quand le désir circule entre deux personnes et créent des situations où la violence, l’infraction, la forçage constituent un stimuli.
Relire Moi et Lui de Moravia
Si l’on en croit les témoignages, notre Barbe Bleu se contentait généralement de demander un massage à des partenaires qui auraient pratiquement toutes refusées ?
http://www.huffingtonpost.fr/2017/10/12/les-28-femmes-qui-accusent-harvey-weinstein-dagression-sexuelle_a_23240870/?icid=maing-grid7%7Cmain5%7Cdl1%7Csec1_lnk3%26pLid%3D-59918689_uk
érénice dit: 13 octobre 2017 à 16 h 42 min
un intégriste laïque
Boh les intégristes c’est comme les motards faut qui fassent des concentrations entre eux… Euh non… Ha voilà : qu’ils s’oecuménisent !
Ouf…
Schubert pour accompagner ce beau documentaire tourné dans l’atelier de Jacques Truphémus :
https://www.youtube.com/watch?v=l2MfbJPK9gs
Il allait avoir 95 ans quand il est mort en septembre 2017.
C’est un très beau choix pour encadrer cette présentation du livre de Marie-Hélène Lafon Nos vies.
Ses toiles me font penser à celles de Bonnard et de Vuillard. Cet été, à Yerres, à la ferme Ornée des Caillebotte, se tenait une exposition de son œuvre. Une atmosphère voluptueuse et apaisée, intime. Ce dépouillement parfois, et ces blancs laiteux m’ont ramenée à certaines toiles de Giorgio Morandi. un grand peintre, admiré de Balthus….
« Delaporte, pour en venir à vous, connaîtriez-vous des problèmes d’érection qui nuiraient à votre jugement? »
Bérénice, c’est vraiment tomber bien bas dans la vulgarité que de faire retentir ce genre d’arguments typiquement débiles. Cela ne vous honore pas en tant que femme. Comme si avoir un jugement moral droit était nécessairement le signe d’un handicap physique. C’est idiot !
« Si l’on en croit les témoignages, notre Barbe Bleu se contentait généralement de demander un massage à des partenaires qui auraient pratiquement toutes refusées ? »
Jacuzzi, informez-vous un peu sur la question avant de dire n’importe quoi. Référez-vous par exemple à l’article de Ronan Farrow dans le New Yorker, que Passou a eu l’heureuse idée de mettre en exergue, ici en haut à droite.
J’arrive de chez Annelise.
aucune fille n’a défendu la cause féministe contre le porc Weinstein.nous les keums qui nous y sommes collés sur RDC.bizarre.
Sonné par les révélations sur tonton Michel audiard.J’aime toujours autant Céline par contre,le pere audiard triste sire!!!
Je suis une inconditionnelle de Marie Helene Lafont ; je l’ai dit sous un fil anterieur et j’ai expliqué pourquoi , rappelant toutes les qualités que je lui reconnais la sobriété et la précision d’un style économe qui dit tout avec juste les mots nécessaires, son empathie avec les humbles qu’elle sait nous faire partager, sa capacité à faire éprouver à ses lecteurs les pesanteur de l’exil ,exil de la provinciale jetée dans un Paris hostile, exil économique de Joseph le laissé sur le bord de la route, resté à l’écart des trente glorieuses ,exil de Giordani l’immigrée venue de l’Est ,exil enfin de la prison qui mene au suicide son amie, meurtrière de son mari,
J’ai retrouvé dans le roman de cette année les qualités d’écriture de MHL et sa sensibilité aux êtres et aux situations avec des passages que j’ai beaucoup apprécié parce qu’ils étaient l’expression parfaite de ce que j’aimais chez cet écrivaine
Et pourtant je ne suis pas surprise de la décision des Goncourt de ne pas le retenir dans sa présélection ;parce que le Goncourt couronne un roman et que Nos Vies n’est pas un roman ;c’est un entrelacs de nouvelles distinctes , artificiellement reliées entre elles par le rôle que joue dans chacune d’elles la narratrice ,toujours centrale et présente , revivant sa triste histoire d’amour ou nous associant à sa démarche de fabrication de la vie des autres
« nous les keums qui nous y sommes collés sur RDC.bizarre. »
Un seul, plus féministe que les féministes, dont les cris d’orfraie sont étonnamment suspects !
« J’arrive de chez Annelise. »
C’est loin, Ross, vous avez l’air tout essoufflé ?
« Référez-vous par exemple à l’article de Ronan Farrow dans le New Yorker, »
Vous pourriez en faire le résumé, en français, Delaporte ?
Calmez-vous, Bérénice. Je ne vous reconnais plus. Est-ce bien vous ? Que vous arrive-t-il ma mie ?
« Vous pourriez en faire le résumé, en français, Delaporte ? »
Bien sûr, insolent Jacuzzi ! C’est même l’article qui a servi de base à tous les organes de presse pour parler de cet immense scandale.
Comme si avoir un jugement moral droit était nécessairement le signe d’un handicap physique.
je voulais dire tout juste le contraire , certains digèrent mal leurs avaries et font payer aux autres par divers moyens le prix de leurs difficultés. être malheureux ne rend pas forcément plus objectif ou juste.
cet immense scandale.
sanitaire si l’on se réfère à ce besoin de douches, pour le reste nous pourrons sans mentir ou médire voir l’ombre d’un sexe déréglé, les chinoises sont toujours effrayantes jusqu’à terrifiantes.
Delaporte est-il D qui s’amuse à essayer différents costumes pour obtenir des réactions? Et si c’est D, que devient John Brown dont nous n’aurions plus de nouvelles
Bérénice, pauvre fille, méditez plutôt cette pensée de Pascal :
« D’où vient qu’un boiteux ne nous irrite pas et un esprit boiteux nous irrite ? À cause qu’un boiteux reconnaît que nous allons droit et qu’un esprit boiteux dit que c’est nous qui boitons. Sans cela nous en aurions pitié, et non colère.
Épictète demande bien plus fortement : Pourquoi ne nous fâchons‑nous pas si on dit que nous avons mal à la tête, et que nous nous fâchons de ce qu’on dit que nous raisonnons mal ou que nous choisissons mal ?
——-
Ce qui cause cela est que nous sommes bien certains que nous n’avons pas mal à la tête, et que nous ne sommes pas boiteux, mais nous ne sommes pas si assurés que nous choisissons le vrai. De sorte que, n’en ayant d’assurance qu’à cause que nous le voyons de toute notre vue, quand un autre voit de toute sa vue le contraire, cela nous met en suspens et nous étonne, et encore plus quand mille autres se moquent de notre choix, car il faut préférer nos lumières à celles de tant d’autres. Et cela est hardi et difficile. Il n’y a jamais cette contradiction dans les sens touchant un boiteux. »
Delaporte, je n’aime pas trop obéir, il vous faudrait plutôt stimuler ma bonne volonté, et si je suis « pauvre » c’est indisciplinée, de plus ça m’a l’air bien compliqué, trop pour un esprit aussi pauvre que le mien.
Et puis je suis cruelle envers le handicap , Pascal n’est pas ma tasse de thé, n’auriez vous pas de La Bruyère pour redresser mes torts ou me faire oublier qu’on puisse tenter de dédramatiser une situation dont la planète médiatique fait ses choux gras , il tombe à pic .
Moment de bonheur immense sur France musique actuellement: le 20ième concerto pour piano de Mozart interprété par Nelson Freire, l’un des grands du piano de l’après guerre. Il faut se dépêcher d’en profiter, il est né en 1944.
Une salle en délire à la fin du concerto. Nelson revient pour un bis…
Amis de la RdL, écoutez en replay si vous avez loupé le direct sur France Musique ce soir.
Béni soit le hasard qui m’a fait tomber dessus sans connaître le programme. Finalement Dieu existe peut-être.
je n’écouterai pas je suis sourde mais merci tout de même pour le tuyau .
bonheur immense pour moi ce soir ; je suis incroyablement émue..page 200 de Parler Sandrine Rousseau rend hommage et remercie deux journalistes pour leur travail d’investigation :
Cyril Graziani et Lenaïg Bredoux.
Ce livre est passionnant. je vais me hâter de le finir.
bien à vous erdéliens et féminins pluriel.
Ce soir j’ai mangé des Souchies.
une sous marque de sushis , moi des oeufs, deux avec de la crème et une galette de pommes de terre râpées, une pomme reinette .
« voir l’ombre d’un sexe déréglé » Bérénice.
Un vrai métronome plutôt, réglé comme un papier à musique pas très loin de la douche ou de la baignoire!
fini.
inouï !
Le clash entre Angot et Rousseau n’a strictement aucune importance. La première aurait mieux fait de lire le livre de la seconde jusqu’au bout. Paresse intellectuelle ou blocage orthographique sur une modernisation de la langue française, à mes yeux, imbécile.
Rousseau est d’une immense pudeur. L’agression n’est pas relatée. J’ai attendu cela jusqu’au bout.
Je retiens de ce livre, en un, son immense pudeur.
En deux, ce que je retiens, c’est la dimension politique et sociétale de ce livre. C’est un témoignage : les chiffres sont glaçants.
À chaud, comme cela, je vois bien cette ouverture, grâce au combat mené par ces quatre femmes françaises, Rousseau en est la plume, avoir la même incidence que le travail effectué par Simone Veil pour la libération de l’avortement : changement de regard de la société sur un fait atrocement occulté, nié, enterré, les agressions sexuelles.
Marie Hélène Lafon est une agrégée de grammaire. Pas de Lettres classiques. Comme notre DHH.❤
je fais rudement bien d’avoir choisi le couvent, pas une âme mâle en état de mal épileptique, des arbres, des fleurs et d’la pelouse avec des oiseaux . Une belle architecture du XII ème un peu froide mais mise aux normes engie.
Écrire d’ orgueilleuses cathédrales c’est ne rien savoir de l’humilité sombre qui règne en leurs seins, ni de la modestie de leurs bâtisseurs : les bâtisseurs de cathédrales.
agreg de grammaire, c’est épatant! Des années pour en faire le tour, je ne savais pas que la matière était l’objet de si longues études , Rose auriez-vous une idée du parcours?
Quelqu’un me rappelait aujourd’hui que les chantages sexuels, voire les viols, existaient aussi dans le cinéma français, et que parfois la justice s’en est saisie. Exemple, le producteur Alain Sarde, pur produit des années 70, les « années stupre », resta plus de deux ans dans le collimateur de la justice, avant certes de se voir acquitté :
« Alain Sarde, un des plus importants producteurs de cinéma français, avait été mis en examen pour « viol » le 8 juillet 1997 à la suite des déclarations de deux jeunes femmes, entendues comme témoins dans le cadre du démantèlement, au mois de janvier 1997 à Paris, d’un réseau de prostitution de luxe.
La première affirmait avoir été victime d’une tentative de viol de la part de M. Sarde. La seconde, une actrice de films pornographiques qui souhaitait se reconvertir dans des rôles plus conventionnels, assurait avoir été violée par le producteur, qui a toujours catégoriquement nié les faits. »
Tue Dieu :
Et les pôvres et peu garagistes,
exilés hors murs de Paris en 2030.
Y pensez-vous?
La même personne me disait aussi qu’autour des films de Polanski régnaient toujours de sombres rumeurs de chantages sexuels. Pour tourner, il fallait coucher. Il est probable que le cinéma français a souffert et souffre encore de ce mal, aujourd’hui mis en lumière par le scandale Weinstein. Encore faudrait-il que les langues se délient. Un chapitre inédit de notre histoire est encore à écrire…
Si jamais on adaptait au cinéma le petit livre de Sandrine Rousseau, il faudrait veiller à ce que ce soit une production 100 % bio !
dommage que la proposition inverse soit si peu usitée, pour coucher il faut tourner; une perspective nouvelle où le désir pour parvenir à son but se doterait de moyens, nécessiterait une rhétorique différente .
Je suis sûr que Weinstein aurait aimé rencontrer Sandrine Rousseau au Ritz pour parler de son livre et d’une éventuelle adaptation. Sauf qu’évidemment le scénario infernal aurait sans doute recommencé, et que Weinstein n’aurait pu résister à ses démons…
Ce monsieur aime les très jolies femmes, Lea Seydoux l’a visiblement émoustillé et a dû se débattre vigoureusement pour sortir du traquenard . Bref, prendre des cours de self defense avant d’envisager la carrière.
…
…qu’elles questions,…enfin,…
…
…le cinéma, c’est du cinéma,…il y a , les tendances politiquement correct, à jour,…
…mais, si,…aujourd’hui,…
…c’est l’économie fasciste, dans l’Europe à jour,…mais, si,!…
…
…une époque, ou le sexe, ne comptait pour personne,…une époque révolue,…
…
…cinéma, acteurs, actrices, tout le mo,de s’envoyait, en l’air, l’air du temps, et puis après,!…
…
…aujourd’hui, combien, de maris, cocus,…
…les employées, aux heures supplémentaires,…quels moyens de contrôles, un micro – porter, par une collège de bureau, et porté, ( le téléphone, c’est pour toi, passe,!…) en attendant, que que la passe, s’estompe,…ou à l’hôtel, les contrôles abusifs ne manques pas, du reste,…
…pas envie d’être en couples, pour me faire baiser, sur d’autres tropismes aussi, et encore,…
…
…la mariée, comme une communiante, qui à grandie,…
…et, encore, il faut voir, de quoi, on cause,…
…je ne tolère, aucun doute, sur, l’intégrité, de ma future,…
…
…heureux, dans mon célibat, parce que personne,…à mon niveau,…
…mes A.D.N.,…perdues,…mais, si,…
…par une civilisation de cons,!…mais, si,…
…le cinéma, copier – coller,!…et le reste, la prostitution – privée,…
…sans preuves, mêmes sans limites,…
…les innocences perdue, sans preuves, sans cinéma,!…reste le cloaque,…
…allez du vent,…
…à nos intellectuelles bourrés, d’imbécilités,…çà déborde, toujours, vivre, avec des cocus,…des passes de putains,…
…
…suivant,!…
bérénice
aucune : dslée
je peux vous dire qu’ à ce niveau- là, extrêmement élevé, c excessivwment ardu.
DHH
je ne sais si, avec votre modestie coutumière, vous accepteriez de narrer l’ anecdote de votre agreg de grammaire, la question posée par le jury. Nous sortions alors du jardin du Luxembourg.
nota bene : j’ai une admiration infinie pour ce concours ( pas si obtenu sur liste d’aptitude où là il s’agit principalement d’une grande habilité au lèche- cul) ; mais pour l’ agreg de grammaire j’ ai une gigantesque considération.Voui. À l’aune peut-être de mon abyssale ignorance.
Ce peut être le lien entre notre DHH et marie hélène Lafon. ?. Pas sûre.
…
…de toutes façons, sans châteaux, ni aux commandes d’industries, vous pouvez rêver, pour votre argent en conclusions de rouardises,…etc,…
…
GSA, tout le monde ne pourra pas faire classer sa villa comme monument historique ou alors les architectes comme des shadoks vont devoir pomper , qui sont les Gibbis ?
Weinstein : on liquide les affaires, qui depuis quelque temps n’étaient d’ailleurs pas très bonnes. Sic transit gloria mundi :
« La maison de production cofondée par Harvey Weinstein pourrait fermer ou être vendue alors que son avenir est en suspens après les graves accusations de viol et d’agressions sexuelles contre le magnat d’Hollywood, affirme vendredi le Wall Street Journal. »
Moi aussi je suis agrégé de Grammaire pas sur liste d’aptitude et je n’en fait pas tout un foin. Sit finis gloria mundi.
gloriae, mille escuses.
http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/3/36/Finis_gloriae_mundi_from_Juan_Valdez_Leal.jpg
Les seins de Gordana ne pardonnent pas, ils dépassent la mesure, franchissent les limites, ne nous épargnent pas, ne nous épargnent rien, ne ménagent personne, heurtent les sensibilités des spectateurs, sèment la zizanie, n’ont aucun respect ni aucune éducation..;
–
Vieux procédé littéraire qu’on appelait au lycée la personnification et que la critique anglaise dénomme « pathetic fallacy ». San Antonio en usait et abusait…quand au côté catalogue des conquêtes don juanesque, c’est Albert Cohen qui vient à l’esprit. Le Saint des Seins.
A l’UNESCO, on échappe de justesse au canari qatari…. pour prendre en pleine gloire Audrey Azoulay. Dieu est grand…
VRAIS ET FAUX-CULS
Les adeptes de la secte de l’écran plat cinématographique me font bien rire, à propos des pratiques du Gros Wein, et des autres donneurs d’ordre :
« Quoi ? Ces actrices merveilleuses ? Elles couchaient pour avoir des rôles ? Quelle horreur ! mais quelle horreur ! je ne peux pas le croire … »
On ne peut parler de ridicule dans le cas de ce milieu de grande qualité cul-turelle partagée, mais de la plus amusante des hypocrisies …
Minable image du 7ème art, l’art du faux semblant.
Je n’ai jamais rencontré d’Agrégé(e) de Grammaire et je le regrette de toute mon âme de mammifère pensif.
Ca sert à quoi, un grammairien ? A enfiler les mouches à fond en y mettant la forme ?
Bien aimé » Les heures souterraines » hier sur Arte qui dit de la pression, du harcèlement sans sexe exercé sur une femme; JC il semble que vous résumiez un peu vite le problème pour le laisser à la consigne ou le jeter dans la Seine et ne plus en entendre parler. Une volonté toute masculine de silence. Cela dit tous les hommes ne se livrent pas à ce genre de chantage, il en est qui à la contrainte préfèreront toujours l’art de la séduction.
Je suis pour une lecture saine des Livres Saints : la femme est soumise à l’homme par nature !
Bon week-end, Bérénice….
Etat de grâce:
Souvenir lointain d’un livre de Françoise Giroud qui a travaillé dans les milieux du cinéma.
Elle racontait qu’il était quasiment de règle à son époque que toute jeune candidate à un rôle commence par passer sous le bureau…
Panne de luxe
7h53 Oui, ce n’est pas nouveau. En parcourant les divers témoignages qui accablent ce producteur dont on fait résonner l’hallali, j’ai eu l’impression que son cas relevait de la frustration sexuelle plus que d’une envie de domination ou d’humiliation, il est tout de même cependant soupçonné de plusieurs viols.
Nus pastoraux:
«Ce monsieur aime les très jolies femmes…»
Il saute sur tout ce qui bouge ; dans son environnement l’on trouve plus facilement des jolies femmes que des moches, banalement.
W. Eugene Smith :
Tombeau de Monteverdi :
Elliott Carter :
A propos de bicyclette :
http://blogfigures.blogspot.fr/2010/12/la-vie-cest-comme-une-bicyclette.html
Comme d’habitude, JC l’andouille braille désespérément dans le vide absolu
…
…au cours de nues,…à l’académie,…
…
…le prof, jouissait, plus que les élèves ( 15 à 16 ans,…, à ce spectacle, un peu, forcé,…
…
…c’était pas, de grande beauté,…vraiment, nous habituer, au médiocre,…tout existe,…
…
…chacun à ses formes et palettes de couleurs,…de peaux,…
…
…et, ses crétoises, à la peau laiteuse,…
…ou est tu,…le commerce à poils,…
…
…et, le cinéma,…il en faut, pour ne pas mourir idiot,…un minimum, d’ordre des choses,…en documentation,…
…
…comme qui dirait, çà il ne me faut pas,!…vous pouvez tout prendre,…Ouste avec,…sans façons,!…
…etc,…sans plus,…
Je me souviens qu’à propos de Céline, mon bon père disait qu’heureusement il n’était qu’écrivain car s’il avait été peintre ou poète il y aurait eu du souci à se faire. Cela rappelé, il est vrai que j’aime assez lire Céline, mais à bien regarder c’est son côté folklorique qui me plait car le brave homme était trop cultivé pour ne pas être conscient qu’il avait pris un mur, cependant sa disposition à assumer une bourde n’était vraiment pas à la hauteur du film qu’il se passait relativement à soi-même, mais mourir qui l’admet. D’autre part, déjà il avait sauvé sa peau — mal, dans un pavillon délabré de banlieue, mais la avait sauvé la peau — on ne peut pas dire de même de Brasillach lequel avait par ailleurs jugé Mein Kampf et son auteur à leur juste valeur… comme quoi on ne peut préjuger de rien… enfin, les chemins de l’Histoire sont parsemés de peaux de banane, ce qui n’est pas le seul problème que l’on rencontre sur les chemins de l’Histoire. Le tout, quand l’on est sur les chemins de l’Histoire, c’est de ne pas avoir de gros besoins à régler. Évidemment, faute d’un bistrot où en échange d’un café serré on pourra se servir des vécés, on peut régler ça dans un champ ou derrière un buisson en prêtant attention que l’espace choisi soit libre d’orties car elle est vache comme il n’est pas possible cette herbacée : elle te caresse gentiment et voilà que tu te gratte un bon bout de temps durant, ce qui est carrément embarrassant si elle t’a caressé les fesses. Or, sur les chemins de l’Histoire, c’est plein d’orties car, étant gourmandes, elles aiment les terriens riches en nitrates — sels de l’acide nitrique ou azotique produits par un mélange des litières et des excréments liquides et solides, décomposés par la fermentation sous l’action de micro-organismes, employés comme engrais naturel. Peu importe, l’on trouve sur les chemins de l’Histoire plus d’orties et de fumier qu’autre chose, il faut donc prêter attention, et Céline était un gars distrait et pressé ; les photos en témoignent, Jarry l’aurait traité d’onaniste et il n’aurait pas manqué de souligner qu’il ne s’agissait pas d’onanisme érotique (auto-érotisme), mais d’une manière assez mal choisie d’épargner le temps. «Une bonne ménagère, m’a-t-on dit un jour, ne fait jamais des déplacements à vide». Sur le coup de cette révélation, je me suis dit que le bon sens il y était pour quelque chose et qu’un bon homme politique devrait prendre exemple sur une bonne ménagère — il me plairait que la réalité me donne raison. Il est cependant évident qu’autant la poétique du déplacement utile nous touche chez la ménagère, autant nous gêne chez l’écrivain, d’autant plus si tout compte fait son déplacement utile résulte être un déplacement à vide. Bref, je ne veux pas faire dans l’uchronie, il est toutefois certain que faute d’un bistrot où demander un café, Céline aurait dû jeter un coup d’œil au champ avant de baisser son pantalon. Voilà. Sur les chemins de l’Histoire, on trouve beaucoup de peaux de banane, d’orties et de fumier, mais peu de bistrots, et c’est assez dans la norme car l’énorme territoire où serpentent les chemins de l’Histoire reste, pour la partie plus importante de sa surface, inexplorée — c’est là que les anciens cartographes dessinaient les lions. Or, et là je cherche à comprendre le raisonnement de mon bon père, il faut une certaine endurance pour marcher des jours et des nuits durant dans un territoire que l’on sait qu’il n’inspire aux cartographes que la présence de lions. Et si t’es écrivain, c’est-à-dire quelqu’un qui pratique beaucoup le papier, cette possible présence de lions non règlementée par un personnel adéquatement armé — et préalablement formé à l’usage des armes —, a de quoi mettre en mouvement le péristaltisme de ton intestin, avec les conséquences que chacun peut imaginer. Donc, l’ortie étant gourmande de nitrates, on peut affirmer qu’elle prospère sur les chemins de l’Histoire — et étant donnée la quantité d’écrivains qui s’aventurent sur les chemins de l’Histoire, une surproduction de nitrates n’est pas difficile à imaginer. En d’autres mots : sur les chemins de l’Histoire on patauge dans les nitrates, et ce sont surtout ceux qui croient ne participer qu’en tant que voix qui se foutent dans la merde plus que, disons, l’aventurier qu’étant en avance s’illustre en t’expliquant le comment et le pourquoi du Coup d’État, se paye une villa en zone protégée. Or, Céline a beau avoir écrit que le commerce est un chancre, mais moi, parmi les souvenirs de mon bon père — raflés au grenier il y a longtemps de là —, j’ai un numéro assez instructif de la NRF… on y trouve la première tentative de traduction du Finnegans ; l’un des premiers textes de Jean Giono publiés en revue ; la pub pour un livre où il est question des tribunaux secrets allemands — ce dont personne ne savait rien, naturellement ! —, et quelques pages de pub de l’éditeur Gallimard où, dans la perspective de lever des fonds, les bons résultats économiques de la maison sont vantés. Bref, un gars comme Céline ne pouvait pas ne pas savoir comment la machine fonctionne ; alors, la chanson « le commerce est un chancre » il peut tout juste la chanter pour ceux qui comme lui qui sont disposés (ou prédisposés) à croire que la littérature n’est pas une marchandise comme une autre : « Alors, mon pot, pourquoi le gars qui te publie lève des fonds ? ». Bref, toute la différence entre Rabelais, auteur que l’auteur de ces lignes apprécie tout particulièrement, et Céline réside dans le fait que le premier sait nuancer, tandis que chez le second même une évidence comme « le commerce est un chancre » est porteuse d’un arrière-goût mal identifiable du premier coup, mais seulement du premier coup car on pense tout de suite que l’ortie est gourmande de nitrates…
Bien au contraire !
Aujourd’hui,je me livre entièrement sur ce blog littéraire de prestige, batifolant au milieu de porcelets et de porceletttes imbéciles radotantes.
J’avoue les actes les plus intimes de ma vie : certains ont fait toute leur carrière dans les bureaux, j’ai fait la mienne sous les bureaux…..
Quand Renato fait du JJJ, il réussit la gageure d’être encore plus long et plus mauvais …
Est-il vraiment persuadé que son opinion peut m’intéresser ?
Il n’y a pas que les hommes pour abuser de leur pouvoir !
J’ai longuement, consciencieusement, sérieusement, préparé mon avenir radieux sous le bureau de mon directeur de thèse, Mademoiselle Grosse Schwein, les lundi, mercredi et vendredi des années 196X.
L’ascenseur social part depuis toujours des caves pour arriver au sommet du bulding.
Cette sacrée Grosse Schwein était la bonté même, me laissant tous les week-ends de libre pour aller draguer en Fac de Médecine !
« Est-il vraiment persuadé que son opinion peut m’intéresser ? » (Renato)
Les moineaux curieux sont faciles à attraper…
Quelqu’un peut-il nous rappeler en quoi le travail de « critique littéraire » est différent de celui d’un « médecin légiste » pratiquant une autopsie ?…
…
…de là, à tout ses radotages,…
…
…vous êtes entier, en vos pensées,…même déjà, dur en réflexions,!…
…
…Bien,…lisez un roman,…pour en attraper, les esprits en viandes hachées,…
…
…les mécanismes des livres, pour s’en torturer les existences aux ‘cultures’,…en pièces détachées,…
…faut bien, des abrutis, en toutes choses,…chacun, à sa clientèle, à son Stalag 13,!…tout frais, les pigeons – nouveaux,…
…les rites en accordailles,…
…Go,!…les labre-d’or,…Ah,!Ah,!…
…
« Écrire d’orgueilleuses cathédrales c’est ne rien savoir de l’humilité sombre qui règne en leurs seins »
Comment avez-vous réussi, Rose, à voir les seins des cathédrales ?
Quant à l’humilité sombre qui peut régner en leur sein, il y aurait beaucoup à redire lorsque l’on voit la richesse des sculptures, des vitraux et des tableaux. Les maîtres artisans étaient choisis parmi les meilleurs pour faire les œuvres les plus somptueuses à la gloire de dieu et à celle des commanditaires.
JC….. 14 à 9 h 16 min
Intéressant ce rapprochement entre la critique littéraire et l’autopsie.
@Rose
Grammaire…
« Grammaire », dit-il…
« Peut-être et toujours peut-être
Adverbes que vous m’ennuyez
Avec vos presque et presque pas
Quand fleurissent les apostrophes.
Est-ce vous points et virgules
Qui grouillez dans les viviers
Où nagent les subjonctifs
Je vous empaquette vous ficelle.
Soyez malin paragraphes
Pour que les prophéties s’accomplissent
Bâtard honteux des grammairiens
Et mauvais joueurs de syntaxe.
Sucez vos impératifs
Et laissez-nous dormir
Une bonne fois
C’est la nuit
Et la canicule. »
Philippe Soupault.
et le travail du charcutier, JC, pour bricoler une andouille comme toi !
Zerbinette a raison de souligner que les papes, cardinaux, archevêques de notre Sainte Mère l’Eglise de Rome (celle de la religion la moins co.nne) s’adressaient plutôt à Michelangelo et Bernini, qu’à Bernard Buffet et Niki de Saint-Phalle.
L’humilité ?…. vous rigolez !…. vous connaissez des hiérarques qui aiment les pauvres, vous ?…. On veut le meilleur !
Que pense christian(e) des élucucubrations de son cher JC, hein ?
@JC….. dit: 14 octobre 2017 à 9 h 16 min
L’amour de la langue et des livres, JC, qui autorise la création, un pas-de-deux qui virevolte entre les mots et les esquisses.
Le légiste pose des questions à un corps mort, le critique s’incline devant un vivant…
Parle-moi de la mer à Porquerolles en cet été indien.
Soleil voilé, ciel profondément nuageux, mer plate comme plombée ou en attente d’un meurtre à venir ! Aviron sportif, cet après-midi ! Le temps idéal.
Laura, j’ai un rôle pour toi dans mon prochain film : tu peux passer dans mon bureau pour en parler de vive voix ?
Christiane,
la plupart des livres sont de facto des corps morts. Ne nous voilons pas la face.
tu me fais glousser de rire JC : comme c’est bon …
@closer
Tout à fait .il semble que c’était la norme à une certaine époque
J’ai le même souvenir que vous de ma lecture du livre sde souvenirrs de françoise giroud
Je me rappelle aussi qu’elle y rapportait à ce propos une conversation avec Josette Day alors starlette débutante qui lui expliquait ce qui était la marche à suivre et ce qu’il fallait accepter pour se faire une place dans le monde du cinéma quand on était une femme
christiane à 9h40mon discours de départ à la retraite, je l’ai fait en grammaire et tout particulièrement avec les temps verbaux. Une amie y a assisté ; sans texte écrit, sans préparation orale : oui, je suis très douée
🙂
DHH à 9h57
concernant les femmes
https://www.youtube.com/watch?v=GU7L_NxqlKQ
JC
parle-moi de la mer à Porquerolles, JC, de vive voix, dans ton bureau.
Il y a tellement d’autres élucubrations ailleurs.
Tenez, aux dernières nouvelles, La RDL n’a pas accueilli le prestigieux texte de ML lequel ment à ce sujet comme un arracheur de dents.
Mais il n’est plus permis de le dire. St Paul Edel, Cardinal A….., verrouille. Dormez en paix, braves gens!
@l’ortie étant gourmande de nitrates, on peut affirmer qu’elle prospère sur les chemins de l’Histoire comme un chancre
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et l’ortie (comme la ronce) sont tout à fait capables d’aller batifoler jusqu’au saint des saints le plus obscur de nos cathédrales… tout comme sous le bureau, savent-elles remontent jusqu’aux seins des demoiselles au collet monté mais aux jambes ouvertes, innervées qu’elles vont toujours dans le sens de l’a-censeur social, c’est-à-dire de bas en haut (bottom up to top down) en prenant le temps de se glousser dans moiteurs et effluves des buissons ardents. (c l’histoire de bruno g. qui se répète sous le buro de julie berducou, aïe). Anatomie d’un désastre sur le cadavre de la littérature. Allons plutôt voir de ce côté, même si c’est un peu long et berveux._-_-.
http://www.juanasensio.com/archive/2017/09/03/l-etat-de-la-litterature-sous-emman.uel-macron.html#more
BJ à toussent,
les maîtres artisans comme vous les appelez gentiment sont pour mo des bâtisseurs de cathédrales et leur titre s’arrête là.
De plus, ce qu’il faudrait que vous compreniez incessamment sous peu, parce qu’après deux redoublements, vous êtes toujours hermétique à cette notion là, c’est que cette richesse inouïe, vitraux, tableaux, sculptures, or, argent ciboire, ornementations sacerdotales (je laisse volontairement de côté les broderies sur les chasubles) sont destinées à l’humilité envers dieu : nous le prions dans le dénuement le plus total.
Les riches sont pauvres zerbinette et les pauvres sont riches.
pour mo -> pour moi
ardent, le mot convient très bien.
le reste non. Ne convient pas du tout.
MC,
Par goût de l’antique, notre ami Popaul règne sur un ossuaire chargé et, deci delà, nous sculpte dans une dent de sanglier, un fémur de poète, un tibia de goncourable, une rotule de roturier, de fort jolies statuettes ciselées…
« Les riches sont pauvres, zerbinette, et les pauvres sont riches. »
Les riches sont riches, rose, et les pauvres sont pauvres. Tout va bien …Dieu est mort.
renato
vous me faites vous aussi beaucoup rire : vieille, non et moche, encore moins.
c loupé.
La frustration sexuelle et être un prédateur sexuel, ce sont deux choses totalement différentes.
je me demande si je ne vais pas m’inscrire à Koh Lanta pour faire un voyage aux îles Fidji. Y’a les jeunes, y’a les vieux, pourrait y avoir les en pleine forme.
désolé, mais les autrices sont l’avenir des auteurs. Heureusement, comme disait l’ardent paul edel.
« Quand on a appris cet humble, ce terrible travail d’aimer les mots, qui consiste à ne pas accepter leur valeur marchande, à ne pas se résigner à les traiter comme des instruments usagés, ni même comme des instruments, mais comme des êtres vivants, comme des petits animaux que nous avons entre les mains, ou dans la bouche, ou dans l’âme ; alors ce maniement ou cet engagement sont décisifs, très graves, car ils refusent hâte et superficialité. »
Roberto Juarroz, Poésie et création.
La langue est-elle déterminée par des critères de correction fixés dans un contexte figé ? Qu’attendre d’elle, des mots ? de la grammaire ? Distinguer le sens du non-sens ?
Les règles grammaticales exigent-elles qu’une expression n’ait qu’un seul sens, son sens ? Le grammairien ne fait-il que traquer ses usages trompeurs ? Quelque chose ne pourrait avoir lieu si les mots n’avaient pas déjà une signification ? Mais l’écart à la norme que l’on trouve dans la langue poétique montre qu’il y a seulement des points de vue sur la langue et pas des vérités. Elle invente son dire en écoutant le langage, s’autorise à mettre la grammaire en ébullition et ne cesse d’inventer des manières de dire, d’écrire, de lire, de jouer et de déjouer pour le plaisir de mâcher la langue et de la savourer. La vie du langage… et pas seulement dans les poèmes mais justement, puisqu’on en parle, dans ce superbe texte de Marie-Hélène Lafon Nos vies. Roman ? nouvelles juxtaposées ? qu’importe les chemins sont sinueux pour arriver au bonheur de lire…
après Saint Ex. demain, Germinal sur Arte à 20h55.
@Petit Rappel dit: 14 octobre 2017 à 10 h 05 min
Juste rappel ! Je souris… Witold qui avait commenté par ces mots : « Vous allez me terminer fissa ce roman ». A quoi W. répondit : « Ce Witold, il ne connaît pas ma vie! ».
Mais que voulez-vous, ne sont-ils pas tous deux dans le « mentir-vrai » ?
J’ai abandonné… Les illusions perdues !
L’agregation de grammaire lorsque je l’ai passée il y a 54 ans ,se différenciait de l’agregation de lettres classiques à l’ecrit avec le remplacement de la version grecque par un package de quatre sujets de philologie et de stylistique portant respectivement sur le grec le latin l’ancien français et la langue moderne
Le reste thème grec, thème latin, version latine ,dissertation litteraire est commun aux deux agregations sauf que la dissertation litteraire a un coefficient moindre qiue pour les lettres classiques
A l’oral la leçon d’agrégation ce moment magistral , cette conférence d’une heure qu’on prepare en 6 heures pour l’agrégation de lettres est remplacée par quatre mini exposés d’une demi heure portant sur des sujets de grammaire de stylistique ou de philologie, portant sur les quatre langues ,latin, grec, ancien français ,français moderne .
Ces differences expliquent que cette agrégation ait toujours fait figure d’un concours pour étudiants laborieux ,l’autre etant celle des gens brillants, mais elles conduisent au même résultat ,qui est d’etre mieux payé et de faire moins d’heures de cours que vos collegues qui ne l’ont pas et sont au moins aussi bon profs que vous ;
Pour repondre à Rose je pense qu’elle fait allusion a mon exposé oral de français moderne sur les valeurs du pronom défini ; j’ y ai fait sourire le jury-ça rapporte toujours quelque chose-avec cet exemple illustrant un des emplois du défini : » le prolétaire est écrasé par la société »
Inurtile de préciser qu’apres plus d’un demi siècle mon savoir pointu et inutile qui m’a permis de décrocher cette peau d’âne est bien perdu
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