de Pierre Assouline

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La République des livres
Marie-Hélène Lafon dans le labyrinthe de la vie des autres

Marie-Hélène Lafon dans le labyrinthe de la vie des autres

Une nouvelle est parfois à l’origine d’un roman. Certains écrivains utilisent le genre comme une rampe de lancement. Ou une cabine d’essayage. Leur manière de mettre leur histoire à l’épreuve, juste pour voir si elle tient déjà le 200 mètres avant d’affronter le marathon. Il y a cinq ans, en publiant Gordana aux éditions du Chemin de fer, Marie-Hélène Lafon (Aurillac, 1962) sentait déjà que c’était « un départ de piste » car son trio de personnages constituait déjà un noeud narratif annonciateur de quelque chose de plus ample à venir. Il lui a d’abord fallu déplacer le centre de gravité de l’histoire. Elle a su que c’était là lorsqu’elle a trouvé le bon rythme dans la tension de la phrase. Le rythme idoine pour rendre la minéralité du monde urbain dans ces histoires de solitudes qui se croisent avant de se tisser, dans ces vies ordinaires que l’on tente de s’inventer.

Cette fois, toujours un titre court comme elle les affectionne (L’Annonce, Joseph, Histoires…) mais pas un titre à tiroir comme Les Pays. Le titre Nos vies (183 pages, 15 euros, Buchet-Chastel) il faut l’entendre en résonance avec Une vie de Maupassant, et à D’autres vies que la mienne d’Emmanuel Carrère. Ca se passe au Franprix de la rue du Rendez-vous, dans le quartier Bel-Air du XIIème arrondissement de Paris. Ils sont trois : Jeanne Santoire, une retraitée qui peuple sa solitude de celles des autres et regarde, imagine, fantasme ; Gordana, une caissière peu loquace pour ne pas trahir son accent étranger, une humiliée qui a « quelque chose de vaincu en elle » ; et l’homme encore jeune qui s’obstine à passer en caisse 4, celle de Gordana, chaque vendredi matin. La narratrice leur invente des vies à la manière de ces couples dans les restaurants des grands hôtels dont le passe-temps favori consiste à imaginer ce qui se passe dans le secret des autres couples qu’ils observent s’ennuyer, s’engueuler ou se taire à table. Elle suppose de manière intransitive. D’autant plus étrange que l’auteure, elle, prétend être dépourvue d’imagination et n’avancer qu’à l’observation.

Elle peint de mémoire. Mais à force de creuser dans le labyrinthe de la vie des autres, elle creuse immanquablement la sienne. Sa vie ? Parents commerçants en province, ancienne comptable, l’homme qu’elle aimait est parti. Pardon : ça, ce n’est pas Marie-Hélène Lafon mais Jeanne Sautoire la narratrice. La confusion est pardonnable tant il y a osmose. En tout cas, aux deux on peut bien prêter le goût des églises, non les orgueilleuses cathédrales mais les églises sans qualité, assoupies dans leur patine séculaire, où il fait bon s’asseoir pour rien ni personne, juste pour soi, pour parler à ses propres morts et éventuellement à Lui quel qu’Il soit.

Une des lois du monde dont l’auteure est issue, c’est qu’on n’a droit à rien. Il faut arracher ce droit, le traquer au besoin avec la langue tout en restant fidèle à soi. Une langue hantée par le risque de la trahison au moment d’utiliser les mots pour dire le silence. Elle a des expressions comme « s’enroutiner » ou « faire maison ». D’où l’âpreté de ce monde de taiseux ce qui n’exclut pas la douceur. D’où aussi le refus de l’embellissement. Aux antipodes du roman de terroir qui a toujours tendance à enjoliver en folklorisant. Ce sont des existences de peu, où l’on glisse sur le pire avec pudeur, où chaque être détient un trésor qu’il ignore : sa capacité de recommencement. truphemus_interieur

Nos vies est un roman de grand silence et de lenteur, si économe dans ses moyens qu’il en paraît épuré, où l’on sent que chaque mot a été longuement pesé avant que d’être posé, dénué de nostalgie car elle charrie la douleur du retour, où les sentiment sont vécus comme des actes. D’où sa callosité. Ce qui n’exclut pas la sensualité, dans sa manière d’imaginer comment le corps de Gordana se pencherait pour s’emparer d’une caisse, ou dans la description admirative de sa poitrine :

« Et que dire des seins. La blouse fermée n’y suffirait pas. Ils abondent. Ils échappent à l’entendement ; ni chastes ni turgescents ; on ne saurait ni les qualifier, ni les contenir, ni les résumer. Les seins de Gordana ne pardonnent pas, ils dépassent la mesure, franchissent les limites, ne nous épargnent pas, ne nous épargnent rien, ne ménagent personne, heurtent les sensibilités des spectateurs, sèment la zizanie, n’ont aucun respect ni aucune éducation (…) C’est une lueur tenace et nacrée qui sourdrait à travers les tissus, émanerait, envers et contre tout, de cette chair inouïe, inimaginable et parfaitement tiède, opalescente et suave, dense et moelleuse. On aimerait se recueillir, on fermerait les yeux, on joindrait les mains, on déviderait des litanies perdues, on humerait des saveurs, des goûts, des grains, des consistances, des fragrances ténues ou lancinantes. On y perdrait son latin et le sens commun. Les seins de Gordana jaillissent, considérables et sûrs, dardés. C’est un dur giron de femme jeune et cuirassée ».

Le son de cet univers, on en retrouve le reflet et l’écho assourdi dans les tableaux du peintre Jacques Truphémus récemment disparu, le dédicataire de son roman à qui elle a emprunté cette phrase placée en épigraphe :

« Je dois être corps dedans »

Virtuose sans jamais chercher à briller, l’écriture de Marie-Hélène Lafon est celle d’une femme aux aguets, prête à enregistrer les moindres vibrations, à s’imprégner de tout détail à sa portée sans jamais cesser d’être ce qu’elle est : une agrégée de lettres classiques éduquée par des paysans du Cantal. Non que ses romans soient cultivés, loin de là. Ils sont classiques dans les plus belle acception du terme car irrigués par les rivières humanistes et les fleuves grec et latin heureusement mêlés à des effluves de chansons. Cela ne se voit pas mais se sent. Si elle conserve parfois un côté prof, c’est uniquement à l’oral, dans les interviews et les débats.

On la classe « naturellement » dans un certain naturalisme très français, aux côtés du Pierre Michon des Vies minuscules, de Pierre Bergougnoux et de Richard Millet, de l’œuvre de Claude Simon pour sa capacité à restituer le monde et du Cœur simple de Flaubert tenu comme un bréviaire. Elle n’a pas cherché à les rejoindre : elle s’est juste rangée de manière instinctive, comme mûe par un réflexe archaïque, du côté des écrivains de la langue. Mon seul regret en refermant Nos vies aura été de n’avoir pas été assez éloquent pour convaincre mes petits camarades du jury Goncourt de conserver ce livre sur leur liste jusqu’à la fin. J’aurais peut-être dû le faire à la manière de Woody Allen résumant Guerre et paix : « Ca se passe en Russie ». Alors, Nos Vies ? « Ca parle des gens ».

(« Oeuvres de Jacques Truphémus », D.R.)

Cette entrée a été publiée dans Littérature de langue française.

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commentaires

915 Réponses pour Marie-Hélène Lafon dans le labyrinthe de la vie des autres

bouguereau dit: à

Tout va bien …Dieu est mort

panglos pris par le cul

Janssen J-J dit: à

il en surnage cet exemple, en dépit du naufrage de la conscience. c comme un diamant solitaire et incompréhensible sur la plan de la démo, et tout à fait audible, pourtant sur le fond : le prolétaire est écrasé par la société. -in/souriable- Un performatif qui échapperait aux indéterminations catégorielles, pour une fois.

bouguereau dit: à

Quelqu’un peut-il nous rappeler en quoi le travail de « critique littéraire » est différent de celui d’un « médecin légiste » pratiquant une autopsie ?…

entr’une dissection et une autopsie y’a hune différence de mobile jicé..connais au moins toi toi même..sinon hon va t’houvrir haussi

Laura Delair dit: à

l’andouille de JC à 9 h 49 : faire de l’aviron en fauteuil roulant… uhuhuhuh

bouguereau dit: à

alors, la chanson « le commerce est un chancre » il peut tout juste la chanter pour ceux qui comme lui qui sont disposés (ou prédisposés) à croire que la littérature n’est pas une marchandise comme une autre

écoute un marxissléniniss..le classique s’hévertue a estraire une certaine forme du beau et du bien des contingences qui régissent son monde havec l’aide « des riches »..j’ai bien dit une certaine forme..céline en étoit trés -informé-..fume c’est du belge

bouguereau dit: à

ça pue la tanerie toudincou

JC..... dit: à

Quittons nous sur un dernier fou-rire.

Le prolétaire ? mais c’est l’appellation « moderne » de l’esclave. Et pourquoi vouloir s’intéresser à l’esclave ?

Y a pas mieux à faire ? …. Suivez mon regard qatari.

christiane dit: à

Janssen J-J dit: 14 octobre 2017 à 10 h 29 min

« désolé, mais les autrices… »
Entre autruche et autiste ! que c’est moche !Préférez « plume » (pas celles de J.Baker) ou auteur (sans le h) ou écrivain (pas écrit vain) !
JJJ, vous êtes redoutable, quand vous triez les lentilles (pas celles du Puy !)…

bouguereau dit: à

Et pourquoi vouloir s’intéresser à l’esclave ?

hen effet..il occupe toutes tes journées

JAZZI dit: à

DHH, moi aussi j’aurais une question à vous poser.
Je m’adresse plus à la grand-mère (la votre et celle que vous êtes devenue) qu’à la grammairienne :

« En quoi diriez-vous que vous êtes juive ? »

christiane dit: à

DHH – 10h40
Jaurès dans le jury vous aurait répondu en maugréant ? (sourire)
« Les revendications des classes souffrantes et montantes, ce n’est plus seulement l’idée nouvelle allant trouver l’individu dans le recueillement de la lecture solitaire ; c’est le prolétaire, c’est l’exploité, c’est l’écrasé se dressant en quelque sorte en chair et en os et réclamant de tous son affranchissement. »
(Publié par la La Revue d’Art dramatique en décembre 1900, « Le théâtre social » est le texte d’une conférence de Jaurès prononcée en juillet lors de la représentation d’une oeuvre de Louis Marsolleau.)

JC..... dit: à

Laura, laisse moi t’expliquer !

Des migrantes, étudiantes suédoises spécialistes de l’Aretin, splendeurs intellectuelles de souche que je loge à l’étable avec le bétail, m’extraient de mon fauteuil Rolls-Royce et me posent délicatement sur la glissière de ma yole. Le reste est affaire de connaissance de la mer…

Si tu veux le rôle, il va falloir que tu change de ton avec le Petit Wein, okay ? Tu pèses combien ?…

JC..... dit: à

La littérature est une marchandise qui pourrit à l’étal, faute d’acheteurs…

JAZZI dit: à

« La foire de Francfort côté cuisines »

Parce qu’il y en à d’autres, de côtés à Francfort, Passou ?

Passou dit: à

Oui Jazzi de 11.22, les débats et les conférences, c’est côté salle à manger.

christiane dit: à

JC,
ouvre le 5e lien « miroir de l’art #57 ». Tu verras ce qu’il fait des livres…morts et ce qu’il en dit.

Laura Delair dit: à

JC, laisse-moi t’expliquer : t’es vraiment une vraie andouille, il n’y a que christian(e) pour croire en toi, c’est bien la (le) seul(e)

Petit Rappel dit: à

« Ne sont_ils pas tous deux dans le Mentir-Vrai? »
Certes, Christiane, mais ils le poussent un peu loin! On peut dire que l’élève dépasse largement le Maitre!
Mais n’ayant que peu de gout pour les grand messes aragonisantes, et ayant les chapelles en horreur, je laisse le Grand Pretre et le Lévite de grand cœur à leur office! (Qui donc parlait ici de La Maison d’Esther?!)
Cordialement.
MC

JAZZI dit: à

« côté salle à manger »

Et que fait-on côté salle à manger, sinon y servir des plats cuisinés, Passou ? A Francfort, pays de la saucisse, le salon du livre semble exclusivement dédié aux livres de cuisine ou à la cuisine des livres !

christiane dit: à

@Petit Rappel dit: 14 octobre 2017 à 11 h 49 min
moi de même…

christiane dit: à

@D. dit: 14 octobre 2017 à 11 h 14 min
Ce reportage est magnifique et la question posée est troublante. Ayant travailler un peu la pierre je pense plutôt à un système de levage, de poulies, d’ensablement qu’à un « ramollissement ». Mais votre rêveur SF est sympathique.

D. dit: à

Ce n’est pas un rêveur. C’est la pure vérité.
Ces assemblages cyclopéens réutilisés par des civilisations finalement récentes comme celle des incas n’ont pu se faire que par l’astral.
C’est vous qui rêvez toute éveillée depuis très longtemps, Christiane, comme tant d’autres.

closer dit: à

Philippe Djian vu par Patrick Besson…

Un régal!

70 ANS DU FIGARO LITTÉRAIRE – À l’occasion de son 70e anniversaire, Le Figaro Littéraire vous propose de retrouver de nombreux articles sur des livres importants publiés dans ses colonnes de 1947 à 2017.
Article paru le 6 juin 2002

Par Patrick Besson
« Voici le nouveau hachis parmentier US de Philippe Djian: purée de Jim Harrison et viande de Richard Brautigan. Djian n’écrit pas. Il se traduit d’un américain de rêve. Ses romans ne dépareraient pas, chez Gallimard, dans la collection «Du monde entier». Chacune de ses phrases s’applique à ne pas être française. Il imite le ton bourru d’Hemingway, chope les grimaces de Roth, adopte le léger boitillement de Fitzgerald, ressasse les obsessions sexuelles de Nabokov. C’est le charme Coca-Cola. Après le Big Mac, le Big Djian.
Nathan est un … »
Cet article est réservé aux abonnés. 85% reste à lire.

La suite page 33 du Figaro daté du vendredi 13, que vous trouverez dans toutes les bonnes médiathèques. Impossible de ne pas sourire, voire rire franchement.

JAZZI dit: à

D’ailleurs, grâce à vous, Passou, notre petit reporter Tintin au pays des maitres queues, nous apprenons qu’à Francfort les chefs étoilés Jean-Philippe Toussaint et JMG Le Clézio se sont croisés et que le bistrotier Houellebecq y sert un plat unique à 35 euros !

Lacenaire dit: à

le p’tit Court a les chapelles en horreur : il en est pourtant une à lui tout seul !

JAZZI dit: à

« Catalogne : mais que dirait de la situation Pepe Carvalho, le personnage de la série de Manuel Vasquez Montalban ? »

J’ai dans ma bibliothèque un savoureux livre de Manuel Vasquez Montalban : « Les recettes de Carvalho », Christian Bourgois éditeur, 1996.

Montalban a réuni en ce volume plus de 120 recettes de Pepe Carvalho, avec les textes d’origine et des explications simples et précises pour les exécuter avec le brio du célèbre « privé »…

ribouldingue dit: à

« En Antarctique, la formation récente d’un trou géant a suscité de nombreuses interrogations dans la communauté scientifique internationale. 
Le phénomène qui les interpelle ainsi est une polynie, définie par Le Larousse comme une « étendue d’eau libre au sein de la banquise pouvant atteindre plusieurs dizaines de kilomètres ». La polynie en question est située en Antarctique et mesure plus de 80.000 kilomètres carrés. 
Ce phénomène intrigue car elle est « profondément enfouie dans la banquise », a expliqué à Vice le spécialiste Kent Moore, professeur à l’Université de Toronto: « C’est à des centaines de kilomètres du bord de la banquise. Si nous n’avions pas de satellite, nous n’aurions jamais su qu’il était là ».
Ce phénomène avait déjà été observé dans les années 1970 à cet endroit. Plus de quarante ans après, le trou est réapparu. « C’est la seconde année consécutive où le trou s’ouvre après avoir disparu pendant 40 ans », s' »est enthousiasmé Kent Moore. « Nous essayons toujours de comprendre ce qui se passe ». 

D, au secours! Qu’est-ce-qui se passe? Est-ce la porte d’entrée de l’invasion extra-terrestre?

rose dit: à

DHH à 10h41

merci pour votre explication détaillée qui énonce bien la difficulté de l’obtention de cette agrégation de grammaire.

le jury ne vous avait pas posé une question subsidiaire sur Ovide ou ? et avait alors gentiment soulevé votre jeune âge ?

christiane dit: à

@D. dit: 14 octobre 2017 à 12 h 00 min
J’aime la dernière ligne de votre commentaire.

DHH dit: à

@ Rose12 h23
pas exactement;il s’agissait de Virgile et non pas d’Ovide et ce n’est pas ma jeunesse qui était soulignée mais simplement le constat que j’appartenais à une generation plus jeune que celle des membres du jury
la dame chargée d’apprecier l’epreuve d’explication de texte française avait deploré l’inculture dont j’avais fait preuve , typique pour elle de la jeune generation, car, incapable de le citer exactement j’étais restée seulement allusive sur le texte de Virgile auquel j’avais fait référence pour présenter le texte de Marot qui m’était proposé
Ce texte effectivement très connu,c’est la quatrième églogue que »tout bachelier de sa génération savait evidemment par cœur »(sic)

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…çà peut, vous être utile, aussi,!…

…actuellement, je continue, de m’instruire, en tout, renouveau, de nouveau,…tout mes cours, faciles,…

…avec, les livres en possessions,…tout les cours, de base,…
…et des spécialités rapprochés, liées entre elles,…chimie, physique,…mécaniques, et des sciences des années 1900, reprises, en modernes décharnées,…

…faire du neuf, avec rien,…de l’ancien récent,…

…le plaisir, c’est se renforcé à ses certitudes,…mieux huilés,…

…je n’en dirait, pas plus, comme du concept, d’une intelligence liée à la 3D trigonométrique,…
…qui n’est pas, mon intelligence a ses stratégies,…qui reste, à la portée de tous, avec une logique dans sa description,…

…Non, aucun détails, pour cette mise en boîte, qui n’en est, pas une,…
…le commerce à ses clefs d’œuvres,…etc,…
…la grammaire, un pis-aller, à côté,…
…Ah,!Ah,!…

DHH dit: à

@jazzi 11h 11
ma reponse:
c’est que je suis en situation de me poser cette question

Sergio dit: à

Prolétaire = pro linea.

Il ne fait que perpétuer la lignée ; ce qui est pourtant l’essentiel, permettant le passage toutes les cinq ou dix générations d’un type qui sort du commun…

Sergio dit: à

ribouldingue dit: 14 octobre 2017 à 12 h 23 min
« C’est la seconde année consécutive où le trou s’ouvre après avoir disparu pendant 40 ans »

Boh c’est juste Ysengrin le loup qui pêche havec son seau…

D. dit: à

Ribouldingue, il y a toujours eu un vortex spatio-temporal au pôle Sud et au pôle Nord.
C’est ce qui permet de passer rapidement de l’un à l’autre, je l’ai déjà expérimenté moi-même.
La fonte des glaces ne fait que le révéler.

Lacenaire dit: à

On ne lit plus le p’tit Court chez Poapul… normal il n’a pas le niveau comparé à ML (quelle intelligence, quelle lucidité)

(écrit depuis La montagne Noire dans l’Ouest du Pays de Galles, entouré de moutons dodus
(Claude Mau…, ancien élève de Christiane qui ne reconnaîtra ?)

D. dit: à

Les enfants les mieux éduqués demeurent pour beaucoup des mal élevés, je viens encore de le vérifier. Notre époque est vraiment une triste époque et j’ai le pressentiment que c’est la dernière. C’est un peu dur pour tous ces enfants qui naissent et qui vont connaitre la fin du monde mais quand on y réfléchit un peu ce n’est pas très grave.

D. dit: à

Je ne sais pas si on peut affirmer que Francfort est le pays de la saucisse, Jazzi.
Disons que c’est UN pays de la saucisse parmi plusieurs.
Concernant Francfort, il est clair que son centre d’intérêt premier est en effet la saucisse, le reste passant loin derrière. C’est vrai aussi pour Montbéliard et Nuremberg. Tout le monde est d’accord là-dessus depuis longtemps. Mais ce n’est pas vrai pour Wien ou Strasbourg.

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…vous en avez, pour votre argent,…des questions – réponses, vous pouvez batifoler, avec,…
…c’est mieux que rien,…
…un son de cloche,…Ah,!Ah,!…

zerbinette dit: à

« l’humilité envers dieu : nous le prions dans le dénuement le plus total. » Vous n’allez jamais à la messe Rose, et je ne parle même pas des mariages et des enterrements. « Les riches sont pauvres et les pauvres sont riches » oui et le royaume des cieux leur appartient, Rose, décidément je vous laisse à vos illusions.

Et si l’on remonte dans « Le temps des cathédrales » on voit que le clergé était plutôt bien loti, et encore plus les papes et leur progéniture et que ceux qui payaient pour nos splendides édifices religieux ne le faisaient nullement par bonté d’âme mais pour acheter ce qu’ils croyaient leur salut dans l’au-delà alors parler d’humilité….

Sergio dit: à

Il y a également un très bel aérodrome à Francfort, qui nous sert à nous dans l’Est à filer à l’autre bout du monde ; havec une longue finale à partir des boucles du Main que c’en est un régal !

JAZZI dit: à

« c’est que je suis en situation de me poser cette question »

Et la réponse est, DHH ?

JAZZI dit: à

Excellente recette de la nouvelle cuisine des éditeurs, publiée par et chez Paul Edel !
De quoi définitivement nous couper l’appétit de… lire !

Lacenaire dit: à

Popaul a déjà écrit cela l’année dernière et l’année d’avant et encore une autre, cela sent l’aigreur de ne plus être reconnu comme kritik ou comme éditeur… c’était mieux avant ? pas si sûr ! c’est mieux maintenant ? va savoir ???

rose dit: à

le royaume des cieux dont vous parlez zerbinette est ouvert aux simples d’esprit ; la chose difficile si vous tenez ce que j’abonde dans votre sens, c’est l’inculture qui accompagne souvent la pauvreté et d’autres choses comme ne pas savoir lire, ne pas savoir nager, ne pas analyser une situation politique : par ex. penser que la Catalogne c’est bien qu’elle soit indépendante alors qu’elle est le pouce d’une seule main l’Espagne et que son rôle est de fonctionner avec les autres doigts, les pics de Europa et Estramadura, les Asturies et l’Andalousie etc.

voilà où j’en suis : promulguer la richesse, l’argent comme un mode de bonheur, non.

Peut-être que l’Église a eu besoin de renforcer son pouvoir par les richesses étalées : épater la galerie ? Mais aujourd’hui, il me semble que la sagesse, la capacité au bonheur, la joie sont des facteurs bien plus porteurs que l’argent.

rose dit: à

jazzi

DHH vous répond délicatement ; est-il bien besoin d’insister lourdement ?

rose dit: à

DHH

je ne l’avais pas entendu comme cela ; je l’avais compris comme vous étant des jeunes filles en fleurs et votre jury étant de vieilles rombières et que vous ne pouviez, eu égard à votre jeune âge, avoir une telle lecture complète de Virgile ; il y faut des années… Merci de votre réponse.

rose dit: à

zerbinette

que savez-vous de mes prières adressées à dieu (à Marie, sa mère) ?
Je ne vais jamais non plus dans les grands magasins. Qu’en tirez-vous comme conclusion ?

À Franckfort, j’m particulièrement l’aviron sur le Main, l’escalope viennoise grande comme l’assiette, les chopes de bière blonde de demi litre et le musée d’art le long du Main.

rose dit: à

quant aux sardines, suis assez irritée par vos références constantes à l’odeur.
À Athènes, descendez en bus vers le Pirée. Là tournez et virez. Évitez grands dieux les bonimenteurs de tout poil, et trouvez-vous un café avec feu extérieur. Là demandez des sardines et mangez-les grillées avec les doigts.

Delaporte dit: à

L’Obs raconte une histoire intéressante sur Weinstein producteur et homme de pouvoir. Le producteur Robert Hakim donnait des tas de conseils à Harvey Weinstein, quand celui-ci commença sa carrière. Dont cette anecdote, révélatrice de la méthode Weinstein, connu pour son mode de gestion très autoritaire et capricieux à base de chantage :

« Hakim prend pour exemple son expérience sur « Plein soleil » de René Clément. Alain Delon, qui ne s’entendait pas avec Maurice Ronet, menaçait de quitter le tournage. Il s’en ouvre au producteur, qui lui répond : « Tu peux y aller. J’abandonnerai le film et j’en ferai un autre dans la foulée. En revanche, pour toi, ce sera fini, tu seras complètement grillé dans ce métier. »
Delon s’est évidemment calmé et Weinstein a appliqué la leçon illico. »

Delaporte dit: à

Le public connaît mal en général le monde des producteurs et de la production. La police aussi, qui n’a jamais réussi à élucider le meurtre du producteur Gérard Lebovici, également patron des éditions Champ Libre.

Delaporte dit: à

Un média allemand rapporte que Weinstein soupçonne son frère d’être à l’origine du scandale qui l’atteint. Ambiance fratricide chez les Weinstein :

« Harvey Weinstein glaubt, dass sein Bruder Bob die Sexskandale pubik gemacht hat. Dieser äußert sich nun. »

DHH dit: à

@Rose 16 h 22
l’expression « jeune fille en fleur » en ce qui me concerne me concerne est inadaptée: à l’époque de cet oral j’étais enceinte

rose dit: à

Je ne le savais pas DHH 🙂

Delaporte dit: à

L’Elysée va peut-être réagir dans l’affaire Weinstein :

« Selon « BuzzFeed », la présidence française serait en discussion avec la Chancellerie pour déchoir le producteur d’Hollywood de la Légion d’honneur. »

Janssen J-J dit: à

…le dialogue rose vs DHH est passionnant depuis la Grégation de grammaire par l’âge du Chapitaine, mais parfois, avouons qu’on peine à suivre. Une tierce de bonne volonté pourrait-elle alors nous remplir les pointillés implicites ? Car, cette volonté de savoir qui nous parcourt les nerfs, (que des lecteurs et des autrices pourraient assimiler à du voyeurisme), a-t-elle quelque chose de répréhensible ? Comment faire pour ne pas être tétanisé par ce type d’objection mentale ? Tenez, moi par exemple, je vais vous dire : je suis extrêmement gêné de chercher à deviner à mon insu, l’âge et la nature de la sexualité des protagonistes. C bête, non ?… Et pourtant, on y est amené subrepticement… alors qu’on sait bien qu’on n’a affaire qu’à des créatures augmentées qui n’existent pas réellement,

Janssen J-J dit: à

@(Qui donc parlait ici de La Maison d’Esther?! 11.49 ?)
Je crois avoir parlé de ça (Dangerfield), mais g tjs ce même problème, je ne vois pas le rapport avec l’incise MC. C très dur quand on n’arrive pas à suivre le film. On se dit que beaucoup de gens ont une ceinture de poils trop elliptique autour du nombril, surtout quand ils se mettent à trier des lentilles.

D. dit: à

Le Pirée ? Et ses rues à p.tes un peu partout derrière le port ? Drôle de choix pour aller manger des sardines alors qu’il y a une multitude d’endroits charmants et sains en Grèce.
Vous m’étonnez, Rose.

D. dit: à

Et puis le bus, le bus, on a 3 fois plus vite fait en prenant la ligne M1 du métro (plutôt un RER en l’occurence) depuis la place Omonia ou Monastiraki. La paysage entre Athènes et Le Pirée est l’un des plus hideux qui soit ! alors le bus…

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…et, je m’ennuie de nouveau, si vite,…rien, pas d’escalator,…aucune issue, sponsorisée,…le carcan, en somme,…
…Ah,!..mais, çà on connait, les carcans,…
…je vis dedans depuis plus de cinquante ans,…
…un rôle à jouer,…un scénario à poils,!…
…des pubs pour çà,!…qui il faut violer,…
…des berluronsconis en file indienne,…
…la dérive, c’est pas un rôle, pour moi,…

…baiser, l’argent,…la couper, en quatre,…pour le planter, en courgettes,…
…façon, cuisine au beurre,…
…séchées, çà se mouille aux huiles,…
…c’est l’Europe sous-mise,…etc,…
…accrocher mes bretelles,…pour ce qu’il y a dedans,…
…enfin, un rôle, alambiqué,…pas trop vite,…le tiercé, of course,…
…cinéma, pour le beurre,…je m’ennuie,…nous aussi,…
…l’économie domestique,…quel bout de rôle,…
…les vertus de l’exploration pacifique,…
…on y rentre, pour ne plus en sortir,…
…un amont, pour un aval,…
…vous faite, la Star,…qu’est ce à dire,…un dessin,…Gode mit uns,…

D. dit: à

Peu le savent mais je suis un baroudeur.

JAZZI dit: à

Un baroudeur en chambre, D., comme Tartarin de Tarascon ?

poussière dit: à

parlez un peu de sarkozy delaporte… pour changer…

Delaporte dit: à

Le grand mogul Weinstein exclu de l’Académie des Oscars. La nouvelle stupéfiante vient de tomber :

« Selon le New York Times, cette décision symbolique est sans précédent, car d’autres personnalités accusées de viol, comme l’acteur Bill Cosby et le réalisateur Roman Polanski, n’avaient jamais été exclues. »

Delaporte dit: à

Avec Weinstein, on veut faire table rase de ce qu’il a été. Mais pour ses films ? Va-t-on dire maintenant que ce sont des navets, des films à ne plus voir ? Va-t-on interdire complètement les productions du mogul ? Et pourquoi pas. Ce n’est pas moi que ça troublerait :

« La distinction fait tache, à l’heure où les témoignages accablants s’accumulent à l’encontre d’Harvey Weinstein. Le producteur, ponte de sa profession à Hollywood et faiseur de succès au box office, avait été décoré en 2012 de la Légion d’honneur, après la consécration de « The Artist ». Mais alors qu’une trentaine de femmes l’accuse d’harcèlement sexuel, agressions ou viol, l’Élysée envisage de le déchoir de son titre. »

Claudio Bahia dit: à

D. dit: 14 octobre 2017 à 20 h 15 min
Et puis le bus, le bus,
D. a parfaitement raison. Cette banlieue d’Athènes en direction du port est moche et déprimante. Quand aux poissons dans les bistrots, méfiance, méfiance
(quand aux ou quant’aux?)

rose dit: à

quant aux, pensé-je.

c une traversée. Le Pirée est un trés beau port. Le marché aux poissons. Les camelots autour. Rt les sardines mangées en plein air ou les anchois, il n’y a pas mieux.

rose dit: à

je n’ai pas vu les rues à putes du Pirée.
Non.

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…soirées sucré, salé,…quand tout le monde y est passé,…encore, un petit tour, chez le cinéaste, pour arrondir, ses fins de mois,…

…vous dites, c’est la première fois,…
…après, tout le voisinage,….Ah,!Oui,…
…c’est encore, serré, comme un café,…
…les répétitions, en guise, en guise,…déjà, au gode-ceinture,…
…salons, de massages,!…avec les Dorothée styles, cabine 36 – 37,…
…avec Geneviève, c’est plus cher,!…
…ne pas abîmer, la marchandise,…
…of course,!…des débutantes, aux rôles,…simuler, simulés,…
…Ah,!…même, sans beurre,…c’est mouillé,…etc, aux anges,…
…etc,…c’est pour meubler,…nos absences,!…
…reviens,…

Bloom dit: à

Si Marie-Hélène Lafon, Eric Vuillard le fait: son récit L’ordre du jour est remarquable. On ne peut plus jamais voir Opel, Telefunken et les les autres de la même façon. Il ferait un prix Goncourt de haute qualité littéraire, morale, politique & historique. Passou ayant un petit faible, d’après ce que j’ai compris, on peut toujours rêver….A lire toutes affaires cessantes, en ces temps de basses eaux créatives.

rose dit: à

il manque des mots.
vous ne dormez pas.

JC..... dit: à

#Balancetonporc : après l’affaire Weinstein, la parole se libère sur Twitter

« Après les accusations de harcèlement et d’agressions sexuelles à l’encontre du producteur américain, des Françaises ont décidé de témoigner sur le réseau social. » Le Monde)

Gageons que ça va balancer islamophobie dans les quartiers huppés de La Courneuve et de Montreuil, où les françaises sont harcelées par les porcs et en bavent lourd ! ….

Allez y les filles !….

JC..... dit: à

« Toujours dans « Le Monde », Muriel Salmona, estime que « si Hillary Clinton avait été élue [Harvey Weinstein étant un important soutien du parti démocrate], il aurait gardé sa position de pouvoir et l’histoire ne serait peut-être pas sortie. » (l’Obs)

Evidemment, la morale sort la tête du sable quand la situation est favorable.

Les Démocrates au pouvoir ? le Gros Wein aurait été tranquille et aurait pu continuer son œuvre civilisatrice… uhuhu !

JC..... dit: à

A votre avis, la dénommée Marylène Lafon qui pénètre dans le labyrinthe de la vie des autres…. elle va en sortir guérie ?

renato dit: à

Certains semblent en état de choc d’autre lancent des cris d’orfraie comme si cela n’arrivait qu’aux USA et dans le milieu du cinéma ! L’hypocrisie modèle ultra-large.

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…rien, à voir, avec la défense de cet individu, bien entendu,…

…mais, il faut rester impartial, et en conclusion,…il ne pouvait pas faire autrement ce métier, le sien,…
…que comme, il l’à fait,…c’est tout,…
…il a fait vivre, tout un monde relié à ses spectacles et cinéma,!…et comme d’habitude, les bien- pensants, en styles d’ inquisitions, se font le plaisir, de s’envoyer, un des leurs, en crucifix à blâmer,!…par la pensée unique,…

…l’Amérique  » ridicule « ,…des psy, à se masturber, encore, un effort,…

…nous, ne sommes pas, en mesures,de juger, ce cinéaste, un autre parcourt que l’autre en pole en ski,…
…le cash, c’est du cash,…à l’émulation des foules,…les vies, sans sexes,…toutes aux donneurs de spermes,…en glace,…

…Hollywood, une imbécilité collégiale,d’impuissants ‘ groupir please ‘,…
…etc,…de plus, c’est rien, de ce qui se fait, du reste,…

…comme qui dirait, elles sont riches,…Oui,!…c’est parce qu’elles font du cinéma, aussi,!…
…Non, si,…du cinéma, du privé, sur tranches,…pas le petit bisous, aux coquelicots, des misérables, à Victor Hugo,…

…le monde rural, à ses morales,…
…la projection,…à satisfaire,…de nouveau, vous accrocher le rôle,…le stade vous acclame,!…
…chacun à ses règles sans concurrences,…
…c’est l’argent facile,…bien fait,…

…le système qui se mord la queue,…Ouroboros,…etc,…et Apocalypses,’…Go,!…

…je m’ennuie encore,…c’est de saison,!…

…envoie du turban ailé,…

JC..... dit: à

Je suis en état de choc et je pousse des cris d’Onfray : laissez ce type tranquille, par la barbe du Satyre !

Le Gros Wein n’a fait que répondre aux sordides sollicitations de jeunes actrices à la recherche de célébrité par le truchement immodéré de fellations-éclair !

C’est ça le cinéma, coco ! et contrairement à ce que dit l’autre, c’est un milieu perverti. On est moins dissipé dans l’administration, l’industrie, et la banque.

JC..... dit: à

Personnellement, je ne pénètre jamais dans le Labyrinthe de la vie des autres ! Je me contente d’une pénétration du Bureau d’Accueil, ce qui est plus respectueux, me semble t il, de l’identité individuelle …

renato dit: à

… dans les limites du temps disponible…

Laura Delair dit: à

9:00, JC aussi gros porc que Weinstein, andouille en plus, la totale

christiane dit: à

JC….. dit: 15 octobre 2017 à 8 h 34 min
Ton commentaire de 9h est dégoûtant. L’humour a des limites !
Quant au précédent : « A votre avis, la dénommée Marylène Lafon qui pénètre dans le labyrinthe de la vie des autres…. elle va en sortir guérie ? »
Il s’agit, je suppose de Marie-Hélène Lafon. Elle ne pénètre pas dans le labyrinthe de la vie des autres, elle l’invente à partie d’un don d’observation redoutable sur lequel elle s’appuie pour construire des fictions qui ont le goût du réel. C’est une femme écrivain discrète, mesurée et sûre. Ses livres sont un enchantement, de la belle ouvrage. JJJ et DHH ont en fort bien parlé et ce billet de Passou est excellent.
Toutefois, ton idée de labyrinthe est remarquable. Ce lieu d’où l’on ressort perdu… tant les chemins y sont trompeurs. Il y a comme une écriture en avance sur le geste d’écrire, une matière faite de la richesse des lectures, des mots, de son habitude de grammairienne à mirer la langue comme on mire un œuf.
Le monde rural autant que celui des villes lui sert de vivier.
Voilà une lecture qui me repose des élucubrations vaniteuses de certain… Un vrai travail d’écriture qui murit dans le silence.

Laura Delair dit: à

ah ! le labyrinthe d’une andouille, on demande à voir !

JC..... dit: à

« L’humour a des limites ! » (Christiane)

Tu te trompes de destinataire : adresse toi plutôt à d’autres débilités féminines obsessionnelles …uhuhu !

Janssen J-J dit: à

Renato, bravo pour votre galerie des chats, on se dit que le monde des tsars en stars n’est point si pourri grâce à eux. Je vous rajoute ce lien du grand will qui, sauf erreur, manquait à votre galerie.
https://www.vice.com/fr/article/xd4m5z/the-cat-offers-itself-0000360-v19n9
Comme par hasard, il n’existe aucun cliché du petit weinstein avec un matou… inutile d’insister. Merci Ch. de toujours prendre la défense de MHL contre la sottise ambiante. Vous avez fort ce courage !
BJ à toussent et surtout à GS »A : j’espère que vous n’allez pas tomber en zone dépressionnaire ennuyante. Il faut aller de l’avant vers l’Empyrée, car il y fait beau et ça sent trop bon la sardine épicée, continuer à nous amhuser la ghallerie.

JC..... dit: à

Manquait plus que ça ! La perverse Gigi cherche une photo du Gros Wein avec un…. chat !

Lacenaire dit: à

à lire ses derniers commentaires: déci-dément, Campanella de PQ est vraiment un sale con, très sale

JC..... dit: à

Ce projet de Mylène Lafon me parait branlotinesque à souhait : inventer des vies ! Non mais ! Elle ferait mieux de s’occuper de ses gosses…

D. dit: à

On est pas allé au même endroit au Pirée, Rose.
Je n’ai pas dit que je connaissais le Pirée par Coeur. Peut-être parlez-vous de l’entour du port de plaisance.
Je connais surtout les docks et le port des ferries et hydroglisseurs. Parfaitement déprimant s’il n’y avait pas le soleil : pollution, rues sordides et mal famées, béton partout, réfugiés et vendeurs à la sauvette qui vous harcèlent.

JC..... dit: à

Ce Gros Wein est décidement un individu fort plaisant, il a bien fait de profiter de l’imbécilité féminine des actrices de ruelles, à la poursuite de leurs chimères ….

JC..... dit: à

Quittons nous sur un vœu : que ce billet s’embrase spontanément, brûle vite, et qu’on passe à de la littérature de qualité, oubliant les scories* de cette activité distrayante ….

*vous aussi, vous pensez à Eric Reinhardt ?

Janssen J-J dit: à

c cela…. dégage pour la journée !

Delaporte dit: à

Et pendant ce temps-là une nouvelle actrice dénonce avoir été violée par le grand mogul de Hollywood, le frénétique Harvey Weinstein. Son témoignage fait froid dans le dos :

« Après Asia Argento, Rose McGowan, Lucia Evans et une quatrième femme qui demeure anonyme, Lysette Anthony raconte à son tour avoir été violée par le producteur Harvey Weinstein. »

Delaporte dit: à

Toutes ces affaires réunies devraient envoyer le mogul en prison définitivement, jusqu’à la fin de ses jours. Ses avocats spécialisés n’y pourront rien, ses dénégations alambiquées n’y feront rien.

Janssen J-J dit: à

@Entre autruche et autiste

il y a l’Autriche face à son destin… et c bien tout le pb de l’heure, nous sommes d’accord. Et nos efforts pour en trier les lentilles risquent de s’y naufrager. On sait juste où ça commence.

__________
François-Henri Désérable/ Un certain M. Pickielny (Gallimard
Olivier Guez/ La disparition de Joseph Mengele (Grasset
Yannick Haenel/ Tiens ferme ta couronne (Gallimard
Véronique Olmi/ Bakhita (Albin Michel
Alexis Ragougneau/ Niels (V. Hamy
Monica Sabolo/ Summer (JC Lattès
Eric Vuillard/ L’Ordre du jour (Actes Sud
Alice Zeniter/ L’Art de perdre (Flammarion

Delaporte dit: à

« Ce Gros Wein est décidement un individu fort plaisant, il a bien fait de profiter de l’imbécilité féminine des actrices de ruelles, à la poursuite de leurs chimères …. »

Sauf que le gros porc puant n’a pas prévu qu’un jour le système bien rodée de défense ne marcherait plus, et qu’une enquête journalistique assez précise dévoilerait tout à la justice. Et que ce serait la fin.

Lacenaire dit: à

Ce gros porc de JC est déci-dément un individu fort déplaisant… sauf pour quelques mémés qui se pâââment devant son humour toporien et sont toujours promptes à l’absoudre de ses dégueulasseries

depuis le Pays de Galles
Claude Mau… ancien élève de Christiane qui me reconnaîtra

JC..... dit: à

Claude MauMau n’a toujours pas digéré que Christiane ne l’ai pas strogneugneurisé comme le Bébé Macron par Birgit la pédophile !

Depuis cette déception scolaire, structurante des personnalités faibles, il parcourt les Maisons de Retraite en chantant, à la recherche d’une mémé compatissante, ce qui se fait de plus en plus rare !

Bon dimanche, Simplet !

bérénice dit: à

peut plus jamais voir Opel, Telefunken et les les autres de la même façon

je m’en fiche je ne les regarde pas; telefunken ?

christiane dit: à

Parce qu’il est incomplet, pas achevé, ce Weinstein me parait être un type de vio.leur qui utilise ces actes, d’une répétition obsédante, par besoin de puissance, de domination, d’agressivité. Une prise de pouvoir sans scrupule. Je le crois, (comme d’autres…) incapable de satisfaire normalement son appétit sex.uel, incapable de surmonter ses frustrations qui doivent être nombreuses. Il doit faire partie de ces hommes qui pensent que les femmes aiment être vi.olentées parce que ça l’arrange et le flatte. La résistance de la femme qu’il v.iole décuple son plaisir, lui donne l’impression de contrôler sa victime, d’être « un mâle auquel la femme doit se soumettre » (citation !). Il est, bien sûr, conscient de ses actes, de ses paroles bien que dans le déni,il cherche à nier, banaliser, ou minorer les faits en question. C’est un pervers sexuel narcissique, sadique, incapable de relations harmonieuses avec les femmes.
Est-ce ce profil que tu admires, JC ? alors, cherche bien… il y en a un qui rôde pas très loin d’ici…

bérénice dit: à

10h52 Le Parisien

L’actrice précise qu’elle a été par la suite harcelée par Harvey Weinstein qui a fini par se rendre à son domicile à l’improviste. «Il m’a poussée à l’intérieur et m’a cognée contre le porte-manteau», explique-t-elle. Puis «il a essayé de m’embrasser et m’a bousculée. Je l’ai repoussé mais il était trop lourd et j’ai fini par abandonner», raconte l’actrice.

Ce témoignage rappelle la scène inaugurale du film  » Elle » avec Isabelle Huppert .

JC..... dit: à

Le Gros Wein n’a pas besoin de « violer » ! Les candidates au générique sont consentantes….

JC..... dit: à

Que vous êtes naïfs …. !

lucienne dit: à

Pour ceux qui connaissent physiquement ce gros porc de JC de PQ la ressemblance physique et intellectuelle (!) avec Weinstein est flagrante… les gens ne rigolent plus

bérénice dit: à

Que vous êtes naïfs …. !

vous auriez fait un excellent flic dans les années 70, de ceux qui lors des plaintes quand il y en avait rétorquaient aux victimes qu’elles l’avaient cherché.

Lacenaire dit: à

Christiane à 11 h 43 : « il y a un qui rode pas très loin d’ici » : Paul Edel ?

bérénice dit: à

JC considère qu’en cas de rapport de force la plupart du temps à l’avantage de l’homme , la femme consent et que ce n’est guère plus qu’un mauvais quart d’heure à passe si toutefois l’homme n’est pas inextinguible et si ne lui vient pas l’envie d’agrémenter la séquence de coups, insultes ou autres joyeusetés permises et autorisées par la loi.

Jean Langoncet dit: à

À TWIT’ VITESSE
JMG Le Clézio avait dit qu’il rendrait son passeport si Le Pen était élue : « J’avais pensé m’expatrier en Bretagne ».. t.co/fRauXowtLC
Il y a 2 heures via Twitter Web Client
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Bon dimanche ! Aux bretons bretonnants itou

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…il faut, le dire,…enfin, l’écrire,…quoi,!…dégouter, avec rien,…

…je ne suis, tout de même pas, un autre homme,…de dieu, c’est ou,…

…dans ma petite vie, tranquille,…très longtemps avant, j’ai aussi, vu des films porno,…mais, un gros , problème,!…
…même en documentaliste pour s’informer de ce qui se fait, ou à été,…
…si, je le dis,… » je m’endort « , c’est pour moi, un effet total et absolu,…pour m’endormir, à fond,…

…j’avais dis, çà, à une  » vrais dame « ,…et un jour, elle me propose, de m’aider, à rencontrer, une escort-girl,…chez elle,…mais si,!…

…rien à faire, j’ai refusé catégoriquement, je n’aime pas le sexe en soi,…et je suis  » étonné  » de tout les obsédés qui existent vraiment, je n’en revient,…

…pour m’enlever, des doutes de charmes, je dis des propos grotesques, et, puis s’en vont,…toutes,…et reste seul heureux, sans suite,…

…des intellectuelles Oui,!…mais, aucune à parler avec sérénité, de tout et de rien, uniquement en propos,…et, de discutions en palabres, je découvre, les systèmes de pensées des autres, par ce truchement aussi,…

…une chose à jours, pour toutes, le  » gode-ceinture « ,…alors, les filles, du vent, avec cette mesure mécanique, avant de penser  » cinéma « ,…
…JJJ. 09 h 55 min, en dépression ennuyante,…depuis, le temps,…
…trop d’imaginations débordantes et libres en liens et retour,…amuser la galerie,…
…on est comme on est, mêmes, avec ses acquis nouveaux,…etc,…
…garder vos hommes comme ils sont, et n’en demander pas d’autres,…çà vaut mieux pour tout le monde,…
…les lots se suivent,…etc,…

christiane dit: à

@Lacenaire dit: 15 octobre 2017 à 12 h 00 min
Bien sûr que non !

christiane dit: à

Anna Fort – 10h49
Ou interdit de séjour…

Janssen J-J dit: à

Oublions le Fouquier Tinville du blog => le vertueur et très chrétien Delaporte.
Oublions le foutriquet à deux balles censé avoir dégagé de la place pour la journée mais toujours là…, en le laissant surenchérir depuis son île.
Ces deux là sont au fond les deux faces de mâles de la même espèce en noir et en blanc : ils confondront toujours le principe de l’explication au registre de la justification. Ils sont en quelque sorte à la psychologie de bazar ce que manu valls est à la sociologie. Sans aucune excuse à leur veulerie !
Le plus ennuyant est ailleurs. Par exemple dans la chute de @11.45 qui laisse, hélas, entrevoir que les victimes du gros porc pourraient être des Isabelles Hupperts en puissance dans « Elle ». Cette insinuation est quand même très embarrassant. Car cela détruit l’explication plus subtile de CH qui eut l’élégance de relativiser le « fait d’hiver répétitif de san francisco » en le noyant dans des considérations plus générales. Certes, elles ne relativisent pas le « cas weinstein », mais elles invitent au moins à une réflexion politique sur la nécessité de lutter contre des mécanismes de domination plutôt proches de ceux de Sandrine Rousseau que des jérémiades littéraires sur la Vérité de Christine Angot.
L’enjeu du moment, hic et nunc est le suivant : jusqu’à quel point des hommes hétérosexuels moyens iraient-ils se désolidariser de ce trait permanent des civilisations patriarcales engluées dans leurs monothéismes messianiques qui ont toujours peu ou prou conduit les mâles à se justifier comme des prédateurs naturels de femelles.
Où est la religion révélée qui inscrira l’égalité et la complémentarité des genres dénaturalisés dans les faits, les normes, les institutions et les statuts sociaux, si ce n’est dans celle de la saine république laïque toujours à réinventer avec nos pauvres moyens, nos pauvres lois et nos pauvres institutions perfectibles ?

JAZZI dit: à

« Omar Sy ne veut plus qu’Éric Zemmour soit invité sur les plateaux
« Il ne faut plus qu’il soit invité parce que c’est un criminel. » »

Lynchage or not lynchage ?

JC..... dit: à

« vous auriez fait un excellent flic dans les années 70 » (X)

Nous sommes d’accord ! …. vos papiers, svp !….

JC..... dit: à

A partir de ce soir, 23h59, aucune femme ne doit plus se sentir en sécurité dans nos rues !

Sauves les femmes du gouvernement de la République au service du grand capital athée, naturellement !

Dieu est grand, et IKEA est son prophétique bibliothécaire ….

Sergio dit: à

Lacenaire dit: 15 octobre 2017 à 11 h 13 min
son humour toporien

C’est assez bien trouvé… Et c’est ô combien précieux !

JC..... dit: à

Toute femme étant soumise aux hommes…euh…. laissons la Nature des écologistes agir, non ?

Sergio dit: à

Janssen J-J dit: 15 octobre 2017 à 12 h 27 min
le Fouquier Tinville du blog

C’est pas mal aussi… Ca me fait penser à un copain qui parlait des « Torquemada de l’anti-tabagisme » !

JC..... dit: à

JJJ, tu nous….. lasses.

Sergio dit: à

Andouille, andouille, houi mais cinq alphas ! Dieu que c’est bon…

Sergio dit: à

JAZZI dit: 14 octobre 2017 à 22 h 34 min
Un baroudeur en chambre, comme Tartarin de Tarascon ?

Ou Xavier de Maistre…

JC..... dit: à

Contrairement aux « sans dents », hélas mal-aimés par le hollandais appareillé, Omar Sy c’est d’abord des dents, un dentier, un sourire niais, une gueule plate … admirable ! !

christiane dit: à

@Janssen J-J dit: 15 octobre 2017 à 12 h 27 min
Les mécanismes de domination : oui, JJJ.
Faire peur, maintenir sous pression, fureur et colère, donner des ordres : Tout pour être vu et exister ! Pas seulement avec les corps mais aussi avec les mots : rabaisser, critiquer, crier à l’autre qu’il est dans l’erreur, écraser, injurier…
En face de vous un être cynique, sarcastique, manipulateur, menteur…
De tels hommes ne m’ont jamais « soumis », ont d’ailleurs peu essayé ! Je sais mépriser…
Je garde comme amis des hommes cultivés, agréables, pondérés, élégants (intérieur/extérieur), préférant l’humour et le charme plutôt que la force et la violence. Les autres, j’évacue, fissa ! Qu’ils aillent au diable.

JC..... dit: à

Parler « mécanismes » dispense de se poser la question véritable ….

Sergio dit: à

« une agrégée de lettres classiques éduquée par des paysans du Cantal. »

Ben au moins on haccueille les migrants…

JC..... dit: à

Gros Wein, si tu as besoin des Nombreux, sache que nous sommes là….

JC..... dit: à

Il nous tarde que ces Lafon, Musso, Levy, Reinhardt, Amette, Platon, retrouvent leur juste place en littérature !

JC..... dit: à

« Je sais mépriser… »

Mépriser est plus facile que désobéir !!!

Sergio dit: à

C’est vrai que rapprocher les trois soeurs Piale pissant tout debout en discutant et la vache bousante de Claude Simon ne manque pas de… nature !

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…vraiment, un besoin, d’objets divers,…incongrus,!…c’est, pour me gratter le dos, plus facilement,…
…en attendant, la main de justice, aux deux doigts,…une louche en bois qui fait l’affaire,…

…les répliques à trois doigts,…qu’elle musique dans le dos,…

…les trônes, çà tout le monde à le sien,…
…etc,…la réalité qui nous subjugue,…il y a de cela,!…
…à nos filles en justice,…un manche pour un dos,…si, etc,…

JC..... dit: à

« Les images sont effroyables : au moins 137 personnes ont été tuées samedi après l’explosion d’un camion dans le centre de la capitale du pays, Mogadiscio. Trois jours de deuil ont été décrétés. » (AFP)

Nos compliments aux adeptes du parler-vrai : un camion = 137 morts, sans compter les blessés. Un excellent ratio rapport/investissement….!

bérénice dit: à

12h27 JJJ, cette scène me venait en mémoire en raison de la violence exercée contre une femme qui dans ce film ne se débat pas, du rapport de force montré – un balaise une femme frêle. Juste une illustration .

JAZZI dit: à

Xavier de Maistre ne se vante pas d’être un baroudeur, Sergio. Tartarinade, ça veut bien dire ce que ça veut dire, xaviérade, ça n’existe pas…

JAZZI dit: à

Christiane, depuis le temps que tu connais l’individu, pourquoi persistes-tu à commenter ses propos ? Avec lui, critiques ou compliments, c’est du pareil au même…

christiane dit: à

@JAZZI dit: 15 octobre 2017 à 15 h 36 min
Si tu arrives à me l’expliquer tu seras plus fort que Freud ! Je crois qu’on a tous dans le cœur une place pour un mauvais garçon, un vrai méchant un peu vagabond. Celui-ci au museau tout barbouillé de crasse a dans les mains une clé qui ne lui sert à rien. Quelle maison ne peut-il pas ouvrir ?

DHH dit: à

Pour bien des gens sans doute ce qu’on apprend aujourd’hui de Wein…. n’est pas une surprise .Dans les milieux du cinéma ces faits sont probablement depuis longtemps de notorieté publique sans que nul ne s’en soit ému ;il semble même si on en croit le temoignage de Françoise Giroud pour l’epoque où elle était script, que ce type de comportement s’il n’était pas la regle n’était toutefois pas exceptionnel de la part de ceux qui tenaient entre leurs mains le destin d’actrices debitantes .
Mais soudain aujourd’hui c’est l’hallali chacun y va de sa condamnation offusquée jusqu’à la grande chancellerie de la Legion d’honneur qui va se trouver interpellée
Une fois de plus se verifie cet aphorisme lu chez Umberto Eco :le scandale n’existe qu’à partir du moment où on décide de le faire cesser
Rappelons nous selon un schema identique la transformation en scandale du comportement des tenanciers pédophiles d’internats catholiques

just passing dit: à

DHH dit: 15 octobre 2017 à 15 h 44 min
actrices debitantes .

Enfin, madame, voyons !

christiane dit: à

JC,
« désobéir » ?
“la vraie question n’est pas de savoir pourquoi les gens se révoltent, mais pourquoi ils ne se révoltent pas“. (W.Reich)
Avant il y a la dérobade, l’évitement, refuser en soi la docilité. Où donc la soumission prend racines ? Oser désobéir à sa peur…
J’aime beaucoup Antigone. Et toi ?

christiane dit: à

DHH – 15h44
« Une fois de plus se verifie cet aphorisme lu chez Umberto Eco :le scandale n’existe qu’à partir du moment où on décide de le faire cesser »

Magnifique !

Delaporte dit: à

« ces faits sont probablement depuis longtemps de notorieté publique sans que nul ne s’en soit ému »

Les victimes sont les premières à s’en être émus, mais sans le dévoiler, car tenues sous l’emprise de la peur par un monstre. C’était un archaïsme criminel jusqu’à la libération de la parole, cette semaine.

bérénice dit: à

Cette violence sexuelle ne devrait pas faire oublier les autres qui elles se passent de sexualité et sont tout à fait admises comme partie du système et nécessaires . Je n’irai pas jusqu’à plaindre l’individu mais il est utile et cette affaire vient à point dans un débat de fond et de société, il sera la figure de proue servant à dénoncer une pratique aussi vieille que le monde, le viol est d’ailleurs à côté des morts de civils l’exaction la plus couramment employée en temps de guerre . Angélina Jolie est l’auteure d’un film illustrant cette pratique ( un pays de miel et de sang) et j’ai oublié le nom de ce chirurgien africain qui répare les femmes victimes par milliers et qui en conséquence sont porteuses de fistules entre autres dégâts .

bérénice dit: à

Delaporte, avant le viol et pas répréhensible il y a le crédit canapé, pratique courante .Mais qui irait avouer qu’elle qu’il? a obtenu son poste ou un avancement après avoir couché .

Delaporte dit: à

Les Française brisent la loi du silence avec #balancetonporc sur twitter. Une grandiose initiative de protestation et de résistance :

« #Balancetonporc : après l’affaire Weinstein, la parole se libère sur Twitter. A la suite des accusations de harcèlement et d’agressions sexuelles à l’encontre du producteur américain, des Françaises ont décidé de témoigner sur le réseau social. »

bérénice dit: à

Oser désobéir à sa peur…

voir les enjeux qui vont d’un travail à la vie sauve, en passant par la mise à l’écart, les menaces sur des proches .

bérénice dit: à

Il est drôle Le Clezio, la Bretagne serait l’équivalent de la Catalogne. moi aussi j’irais bien m’expatrier dans ce petit pays, un bon choix.

Delaporte dit: à

On croyait que la société fonctionnait, que tout marchait ad hoc, que tout le monde était heureux. Eh bien, non, fausse nouvelle ! Une moitié en terrorisait et brutalisait l’autre au nom du droit de cuissage. Depuis le Moyen Age, aucun progrès n’a été fait ! Voilà ce que tout cela veut dire, qui remet en cause radicalement le monde dans lequel nous vivions, et qui fait des hommes des prédateurs contre les faibles femmes avec leurs misérables petites envies de « baise ».

bérénice dit: à

Il me semble que c’est en Suède qu’on compte le plus d’hommes battus à moins que le machisme régnant plus au sud interdise aux hommes de révéler la maltraitance dont ils seraient victimes .

bérénice dit: à

Voyez Delaporte que les sociétés évoluent, en Suède il y a même des associations de défense des droits des hommes, voudriez-vous devenir suédois?

Delaporte dit: à

C’est étrange de voir les femmes comme bérénice et DHH, sur ce blog, s’acharner à trouver des circonstances atténuantes aux hommes. Mesdames, vous vous fourvoyez grandement. Rejoignez plutôt vos soeurs dans la résistance qui débute aujourd’hui !

bérénice dit: à

La Suède, la Finlande qui nous montrent l’exemple pour nombre de domaines, corruption, éducation, libération

bérénice dit: à

pas de circonstances atténuantes , qui vous donne à lire ce que vous synthétisez de ce que nous écrivons mais à l’ère médiatique les mayonnaises sont faites avec toutes sortes d’ingrédients . En rien je n’excuse le viol ou la violence faits aux femmes quelle que soit la catégorie sociale et le pays où ils s’exercent. Nous, les occidentaux soit disant civilisé ne sommes pas débarrassés de ce genre d’agissements, la civilisation a ses limites à moins que ce soit ses criminels ou malades; l’obsession est une maladie qui non seulement peut détruire les individus sur qui elle s’exerce mais aussi celui qui en est atteint et l’altitude, la position qu’il occupe ne le protège pas toujours. Kadhafi faisait enlever fillettes jeunes filles femmes pour son usage personnel, En Inde des femmes sont défigurées au vitriol etc etc. La Femme est hélas encore trop souvent soumise au patriarcat, la phallocratie, la Loi des hommes qui de plus ont aussi écrit des textes sacrés pour mieux les asservir et les maintenir dans des conditions d’infériorité, de soumission, de dépendance.

Delaporte dit: à

« En rien je n’excuse le viol ou la violence faits aux femmes quelle que soit la catégorie sociale et le pays où ils s’exercent. »

C’est ce que vous faites pourtant avec l’affaire Polanski, sans parler de vos propos mielleux visant à décriminaliser ou à expliquer le viol ici ou là…

Delaporte dit: à

Les médias n’ont pas encore eu le temps, en prenant un peu de recul, de faire le lien entre le scandale Weinstein et l’affaire Polanski. Mais cela viendra automatiquement. Les deux affaires se ressemblent, et le malheureux Polanski peut s’attendre bientôt à une salve dirigée légitimement contre lui. En attendant que la justice puisse faire son boulot.

bérénice dit: à

Vous ne voudriez pas plutôt corriger mon orthographe qu’interpréter tout à fait subjectivement ce que je communique. Mielleux, c’est tout à fait mon genre Delaporte, alors voilà: oui je sais que Polanski a sodomisé une gamine de 13 ans après lui avoir fait prendre des anxiolytique et oui après 40 ans ( l’âge du dossier) les dommages et interets versés à la victime ( 500 000 dollars) le pardon de cette dernière accordé à son violeur ainsi que sa demande à la justice non recevable d’abandonner les poursuites judiciaires j’estime qu’on pourrait lui ficher la paix.

Delaporte dit: à

On p)eut même imaginer que, pour faire un exemple et montrer sa bonne volonté, la France accepte désormais de transférer Polanski aux Américains. Alors, le procès tant attendu aurait lieu et justice serait faite. Cela aussi serait un énorme progrès en faveur de la lutte présente des femmes contre la violence sexuelle et le viol.

Delaporte dit: à

Désormais, dans la plupart des Etats américains, le viol est un crime imprescriptible.

closer dit: à

« Je garde comme amis des hommes cultivés, agréables, pondérés, élégants (intérieur/extérieur), préférant l’humour et le charme plutôt que la force et la violence. »

Tout mon portrait. Comment se fait-il que je ne sois pas encore l’ami de Christiane?

bérénice dit: à

Delaporte, vous souffrez vous aussi d’une maladie, cela dit puisqu’en rien vous n’êtes potentiellement mal intentionné j’accepte votre invitation à visiter votre bastide .

bérénice dit: à

Pour ceux qui ne l’auraient pas vu, après le grand interview, Captain Fantastic avec Viggo Mortensen , homme séduisant, sniff.

bérénice dit: à

Egalement, effets secondaires ou encore L’hermine valent qu’on s’y attarde , je les ai vus avec plaisir. et quoique les sujets visités ne soient pas des plus légers.

bérénice dit: à

Sinon, Delaporte, dans le journal Le Monde une interview d’Isabelle Adjani sur le scandale tu jusqu’ici ou encore sur le blog de Claro son regard quant au droit de cuissage et produits dérivés.

rose dit: à

Merci à celui qui m’a recommandé le documentaire sur Saint Ex à 17h35 sur Arte, ce soir.
Quelques remarques : fort belle production avec des moments lumineux : signalons tout particulièrement l’accompagnement à l’aquarelle et des voyages de l’Aéropostale, le dessin des continents et du désert etc.
Et aussi un passage que j’ai trouvé tout bonnement magique, qui ressortirait selon moi du pur génie de l’étude comparative si chère à mes yeux : au tout début du documentaire, lorsqu’il est souligné l’échec à deux reprises de St Ex au concours d’entrée à l’école navale, il est mis pour illustrer un passage de Buster Keaton dans une barque qui coule et lui, Keaton, imperturbable : merci et bravo. Génial …

rose dit: à

Ce que j’ai appris :
son enfance très entouré de femmes, son rôle d’enfant chéri, tout particulièrement par sa mère Marie. Le lien entre ses courriers, à elle adressés, nombreux et réguliers, et le démarrage de l’écriture qui s’est fait à Tarfaya ♡ avec Courrier Sud, comme si les courriers avaient amorcé le processus d’écriture.

rose dit: à

je cherchais pourquoi, là, aux portes du désert, il avait été tant aimé estimé, et pourquoi après son départ, lorsqu’il revenait, il était accueilli avec tant de bonheur : je crois que j’ai trouvé la réponse là dans ce documentaire : il est le premier à avoir communiqué, initié, instauré un dialogue avec les maures, alors que les espagnols n’avaient pas établi ce contact. Lui les a invités à prendre le thé et eux l’ont invité sous la tente à deux kilomètres de là à également prendre le thé. Il souligne « j’irai plus loin » (dans le désert, avec une caravane ?).

rose dit: à

j’ai appris aussi que son éditeur new-yorkais a cherché à lui faire modifier la fin du Petit Prince en supprimant la mort d’celui et il s’y es férocement opposé et que c’est Sylvia Hamilton (je ne la savais pas journaliste) qui a mené au bout la publication du Petit Prince (pour Citadelle, que je n’ai pas fini, je le savais). Le Petit Prince sorti en // à NYC en anglais et en France en français publié en 1946 et distribué en 1947.

rose dit: à

Je n’apprécie guère le titre chose pour ce documentaire
Le dernier romantique
parce qu’il n’est pas le dernier, tout bêtement.
Je n’apprécie guère non plus le poncif véhiculé qui s’accroche comme un pou à la tonsure et qui, lorsqu’on le décroche a déjà fait 800 petites lentes qui prennent le relais.
Aphtiria illico. Foulard sur la tête : non, b… de m… Consuelo n’est pas une jeune femme capricieuse.
eLLE EST SON OISEAU DES ÎLES, ELLE EST CELLE QU’IL A AIMÉe TOUTE SA VIE, ET TROMPÉE AUTANT QU’AIMÉE ET ELLE EST LA ROSE DU pETIT pRINCE.
Tant pis, pour les maj. inopinées, vous constaterez de visu que cela m’énerve grandement.

rose dit: à

De plus, l’expression « mésentente chronique avec Consuelo » ne convient pas non plus.
Elle est une femme libre avant l’heure, une artiste. Il la trompe elle le trompe, quoi de plus logique ?

rose dit: à

à la limite, on pourrait employer le terme fantasque qui correspondrait à sa nature profondément latino-américaine. Et ceci sans connotation péjorative.

rose dit: à

Une petite remarque sans doute anodine

Naissances

St Ex 1900
Mermoz 1901
Guillaumet 1902

Mariages

Guillaumet 1929
Mermoz 1930
St Ex 1931

Décès (les trois en mer)

Mermoz 1936
Guillaume 1940
St Ex 1944

rose dit: à

Saint Ex. évoque « les mauvais rapports que j’entretiens avec l’amour. Il ne me délivre pas, il m’enferme. »

rose dit: à

Trois choses à dire sur Parler de Sandrine Rousseau, mais comme je suis seule à bosser ici ce soir, je vais d’abord manger une soupe.

rose dit: à

Delaporte dit: 15 octobre 2017 à 16 h 31 min
C’est étrange de voir les femmes comme bérénice et DHH, sur ce blog, s’acharner à trouver des circonstances atténuantes aux hommes. Mesdames, vous vous fourvoyez grandement. Rejoignez plutôt vos soeurs dans la résistance qui débute aujourd’hui !

ceci est clair, net et sans bavure : c’est une page, noire, qui se tourne. D’importance.
Merci Delaporte.

Jean Langoncet dit: à

Pioche anodine sur la rdc ; à mille lieux de toute terre habitée et pourtant survient une respiration amplie d’humanité
21-87
https://www.nfb.ca/film/21-87/

Delaporte dit: à

Réaction attendue et stupéfiante d’inconséquence de Woody Allen, ami de Weinstein. Pur produit des « années stupre » (les années 70), il déclare péremptoirement :

«Vous ne voulez pas non plus que cela mène à une atmosphère de chasse aux sorcières, une atmosphère de Salem, où tous les gars, dans un bureau, qui font un clin d’oeil à une femme doivent soudainement appeler un avocat pour se défendre», ose déclarer le réalisateur. (Paris Match)

rose dit: à

Selon Marilyn Baldeck, déléguée générale de l’Association européenne contre les violences faites aux femmes au travail (AVFT), « Il y a quand même un peu cette idée qui circule que si les choses n’avancent pas aussi vite (en matière de lutte contre le harcèlement), c’est parce que les victimes elles-mêmes n’en parlent pas suffisamment ». La déferlante de témoignages sur Twitter, « pour moi, c’est la preuve du contraire. Il suffit qu’on leur offre les moyens d’en parler ».

in la Voix du nord sur le hashtag #balancetonporc.

cette dame, Marilyn Baldeck, est celle qui a écrit la postface du livre Parler de Sandrine Rousseau.

Cette postface est complètement passionnante de par son constat des lieux fait en toute neutralité, après les faits.

closer dit: à

Rose, vous n’êtes pas d’accord avec tout le documentaire d’Arte sur Saint-Exupéry, mais avouez que c’était tout de même un beau moment de télévision, particulièrement quand est évoquée l’épopée de ces pionniers de l’aviation et la fin des trois héros, Mermoz, Guillaumet et Saint Exupéry lui-même.

Sergio dit: à

Le harcèlement, c’est la drague. Donc on fait comme dans le Giraudoux, on laisse complètement béton on va au bistrot à la place…

Allright !

En un sens, comme de toutes manières ce sont les femmes qui choisissent, hé bin là on drague plus on attend tranquillos devant une binouse qu’elles viennent nous chercher…

Comme ça elles fournissent la bagnole ! Même plus besoin d’avoir le permis…

Jean Langoncet dit: à

… ni d’avoir à émettre des chèques, à déposer un bulletin dans l’urne aux élections, à bosser pour ramener le pain quotidien… des rois de la savane: quoi… note que pour des grands singes, l’evolution est coquette; comme souvent, les scandinaves sont en pointe

https://m.youtube.com/watch?v=T1Ond-OwgU8

rose dit: à

closer dit: 15 octobre 2017 à 20 h 58 min

j’ai trouvé ce document magnifique de très grande qualité et particulièrement bien illustré. Les légères critiques que je formule n’enlèvent rien à ce document fait, j’ai cru comprendre, spécialement pour le foire du livre de Franckfort où la France était à l’honneur. Grand bonheur à le voir et je vais le revoir. Merci à vous.

rose dit: à

jean langoncet
on v bien s’amuser

sergio
vous m’faites penser à un hier soir qui disait à son pote qui avait le verre vide « oui mais tu as les couilles pleines ». brefle : c’était piteux. IRL ils étaient tous pleins : les couilles, les verres, les joints, les cookies. J’ai signé là mon désaccord complet.
Vous feriez bien de le signer ailleurs aussi rose.
je sais.

rose dit: à

ce n’est peut-être pas la peine d’insister sergio.

rose dit: à

moi, je, rose.

Sergio dit: à

Jean Langoncet dit: 15 octobre 2017 à 21 h 21 min
les scandinaves sont en pointe

Hé bé la guitare c’est de la fonte ! Résiste à tout insubmersible inaltérable incompressible… Fait plaisir de voir ça not’belle industrie hoccidentale !

Sergio dit: à

Et le mec qui va mugler sous les fenêtes comme dans la grrande Italie pof un pot d’eau !

rose dit: à

dans Koh Lanta on ferait les jeunes, les vieux et ceux qui sont en pleine forme, chui des troisièmes.
https://www.youtube.com/watch?v=IuvopmdT4L0

à 6mn il y a un truc de drague long de 2mn45 qui m’plaît bien
——————————————

Parler de Sandrine Rousseau

les annexes sont de grande importance. soyez raisonnables, ne les lisez pas avant la fin du récit, elles sont éclairantes.
Trois points concernant ce témoignage :
1/
page 56
Argot refuse le prix du marquis de sade ; l’objet du délit est sur auteure ou auteur (déjà dit, passons)

rose dit: à

2/
page 179
dans le chapitre 24 intitulé les amies
la vie des femmes politiques nous sommes concurrentes parce que nous sommes précaires

éclaire comment ces femmes deviennent des garces pour se tailler une place au soleil au milieu de lions qui se prennent tous les postes régaliens d’entrée.
j’ai écrit se tailler une place.
privez-vous d’extrapoler canailles.

rose dit: à

nota bene :

merci pour le band jean langoncet à 21h44

nota bene 2 : lorsque l’on n’est pas précaires, pourquoi serait-on concurrentes, hein ? Même si pas femmes politiques.

rose dit: à

3/ page 153

long développement sur le mot victime, le statut, le cela pègue aux doigts, le c’est inscrit à l’encre rouge, le tout le monde s’en fout et c’est pour cela que l’on n’en parle pas.
Là sandrine rousseau opère une distinction entre la victime cambriolée, celle à qui l’on vole sa bagnole dans son jardin, sa chaîne en or à Naples, son téléphone portable à beaubourg quand tu regardes un spectacle de rue et le harcèlement sexuel.
Et elle classe, pas grave, grave.
On s’en remet, on ne s’en remet pas.

Il me semble fort que là la distinction ne s’impose pas : être victime c’est être victime quel que soit le niveau de l’agression.
Elle écrit ensuite
victime un jour, victime toujours
ce statut est un statut
on est enfermés dans un rôle
on est prisonnier de ce statut.

et là, il me semble pouvoir dire que parler, c’est libérer.
Et libérer la parole c’est se libérer et c’est la seule condition pour changer de statut.

bof

blablabla
tralala

Jean Langoncet dit: à

La lutte pour la vie, la dimension agonistique du devenir, la bonne Éris visée par Hésiode, que sais-je ? Un début de réponse donné par Crumb dans Mineshaft # 5 pour citer une source récente

Jean Langoncet dit: à

ces le > se le

rose dit: à

bonsoir à tous

puits de sciences m’a prêté Carnets de Saint Ex.
Ce matin je me suis offert chez un bouquiniste Romain Gary l’homme face à l’action de Valéry Coquant

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