de Pierre Assouline

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La République des livres
Mathieu Belezi, le glorieux

Mathieu Belezi, le glorieux

« Enfin ! » Le mot résume l’article élogieux récemment consacré par le New York Times à Mathieu Belezi. Le journal s’y félicitait qu’un romancier français osa enfin s’emparer des origines de la colonisation de l’Algérie et put toucher le grand public. L’auteur n’est certes pas le premier (avant, il y eut notamment Jules Roy et sa fresque des Chevaux du soleil en plusieurs volumes à partir de 1967) mais il est des rares à l’avoir fait avec un tel souffle dans la dénonciation. Non celle de la guerre d’Algérie, ni même celle d’une Algérie dominée, exploitée et martyrisée (d’ailleurs, il ne donne pas la parole aux Algériens) mais celle du phénomène colonial en général, de sa violence propre que l’on retrouve dans les empires espagnol, portugais, belge, anglais et de la folie d’une Europe en un temps où elle pensait pouvoir donner la lumière civilisatrice au reste du monde. « Elle a été un danger et on le paie encore » dit-il sans chercher à la culpabiliser, mais bien conscient de s’attaquer à une amnésie. Il est persuadé que l’histoire ancienne de l’Algérie française est si révoltante que plus personne ne veut en entendre parler. En cherchant bien, ce n’est pas un cadavre qu’il a ramené du placard mais un ossuaire.

Tardivement venu à l’écriture il y a vingt-cinq ans, il lui a fallu publier une quinzaine de textes en toute discrétion avant d’être redécouvert et propulsé par le Tripode, une petite maison d’édition enthousiaste. Dès lors, deux livres ont suffi à le faire reconnaitre à sa juste valeur. Il y eut d’abord Attaquer la terre et le soleil (2022) couronné par le prix du Livre Inter et le prix littéraire Le Monde. Cette chronique incandescente des années 1840-1860 se déploie autour des destins de Séraphine Jouhaud et des siens attirés depuis leur Lorraine par la promesse de la République de leur offrir une colonie agricole dans la région de Bône, et de celui d’un soldat, cynique pacificateur en armes.

C’est âpre, sec, brutal, aussi cru que cruel, sans illusion car ses personnages sont tous désenchantés, désespérés même par la trahison des promesses. Il s’agit bien de colonisation de peuplement avec ce que cela suppose de spoliation des terres autochtones, de prédations et de massacres, de viols et de pillages, et même de décapitations pour l’exemple sur fond de choléra. Mathieu  Belezi assure n’avoir rien inventé ; il se défend même d’en avoir rajouté. Car la question se pose tant pour ce roman que pour le suivant, plus intense et plus violent encore.

Moi, le glorieux (2024) est le soliloque d’Albert Vandel à l’heure où s’éteignent les derniers feux de l’Algérie française, oppressant comme une bouffée délirante dont on ne verrait pas la fin. Personnage gargantuesque de 150 kgs, incarnation de la démesure et de la folie qui gagnent ceux qui s’y frottent, il y a en lui quelque chose de L’homme qui voulut être roi, la nouvelle de Kipling qui donna le film éponyme de John Huston, deux œuvres fortes. Il a 145 ans et un cheval à six pattes, dans la meilleure tradition latino-américaine du réalisme magique, courant littéraire dont l’auteur revendique l’influence même si Faulkner n’est jamais loin. Grande gueule, hénaurme de partout, logorrhéique, jouisseur, colérique, obèse, richissime, ogre et monstre à la fois, Vandel vit sous le signe de l’excès. Sa vocifération domine une œuvre romanesque initiée, conçue et portée par des voix. Il écrase tout sur son passage et s’effondre en même temps. Belezi l’a voulu écoeurant et c’est réussi. Il personnifie la colonisation en général.

Retranché dans son propre « camp des saints », la villa des Eucalyptus au bordj Saint-Léon, près d’Alger, protégée par 120 légionnaires, dernier et irréductible carré français d’Algérie, il emprunte des traits à trois nababs qui avaient été surnommés « le triumvirat du non » : Laurent Schiaffino, armateur qui tenait les ports d’Oran et d’Alger, Henri Borgeaud, dit “l’empereur du vin” et Georges Blachette dit « le roi de l’alfa”, plante dont il avait la concession. Le romancier s’est documenté mais sans s’alourdir : des lettres de militaires, des récits de colons, les travaux de l’historienne Annie Rey Goldzeiguer, des rapports sur l’insurrection de 1871 dite « révolte de Mokrani », les « Cahiers du centenaire de l’Algérie » de Gustave Mercier, les discours des personnalités à l’occasion de la visite du président Doumergue à Alger, l’enquête d’Albert Camus dans Alger républicain (1938), le rapport de la commission Guernut, dans laquelle siégeait l’écrivain André Gide ou l’archevêque de Paris, Au soleil (1884), récit de voyage des deux mois que Guy de Maupassant passa en Algérie en 1881 (il en fit le compte-rendu dans des articles pour le Gaulois au ton aussi acerbe pour les mœurs des Arabes que pour la cruauté coloniale) sans oublier la synthèse de Pierre Darmon, Un siècle de passions algériennes : histoire de l’Algérie coloniale (1830-1940), 2009. Ce qui n’empêche pas Belezi de s’autoriser toutes les licences que permet la littérature. La musicalité de la langue est bien son souci premier ; tout y est rythme et cadences, contrepoids et relances, la ponctuation ignorant points et points virgule.

Après des études de géographie, Mathieu Belezi avait enseigné en Louisiane puis voyagé et vécu au Mexique, au Népal, en Inde, et dans les îles grecques avant de s’établir dans le sud de l’ Italie. Mais, croyez-le ou pas, il n’a jamais mis les pieds en Algérie, une terre avec laquelle il n’entretient aucun rapport. Il fut bien conçu à Constantine où son père était en garnison mais sa mère rentra en métropole à Limoges pour accoucher en 1953. Sur la couverture, sous le logo du Tripode, on peut découvrir en une ligne le programme de l’éditeur : « Littérature, Arts, Ovnis ». Nul doute que l’oeuvre de Mathieu Belezi relève en majesté de ces trois genres à la fois.

(« Le Combat de la Sickack (1840), tableau d’Horace Vernet, château de Versailles)

Cette entrée a été publiée dans Littérature de langue française.

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commentaires

1 134 Réponses pour Mathieu Belezi, le glorieux

Jazzi dit: à

@ « le suppositoire à binocles !… »

Pas de quoi rire, JJJ.
Souvenez-vous comment les nazis réduisaient les Juifs à leurs pseudos caractéristiques physiques ?
Comme toujours, Bloom, à défaut d’arguments sérieux recoure, comme la marâtre de et alii, aux injures et aux insultes.

Jazzi dit: à

recourT

renato dit: à

Le maximalisme n’est pas payant sur le plan électoral. De plus, il y a toujours un aspect frauduleux chez les maximalistes, voir cette tentative de mettre Glucksmann devant le fait accompli.

Le réflexe « front populaire » ne paie pas non plus, mais apparemment les plus malins d’entre nous ne l’ont pas encore compris.

Alors, selon un qui regarde, il ne vous reste qu’espérer que la majorité actuelle parvienne à concocter une potée comestible, sinon c’est la catastrophe, et on a déjà senti l’air du temps ici en lisant les posts mis en ligne par D. le soir du décompte des voix.

Bloom dit: à

Arrête d’instrumentaliser les Juifs Barozzi, ton amour de Céline que tu cites à l’envie ici est une insulte à nos morts.

Jazzi dit: à

La nanophobie est une forme de racisme.
Tous unis pour faire barrage au RN.
Vive la majorité présidentielle, diverse et plurielle, vive la France !

Bloom dit: à

D est un inoffensif bateleur parfois drôle, renato.
Les plus dangereux sont les minables comme le compilateur girouette, prêt à se vendre pour être de bon côté de la cognée.
A vomir de veulerie.

une main dit: à

Faire de la politique pas du spectacle nous dit Papy Bloom?
Une éponse avec Yves Michaud sur son blog :

 » A gauche, la même situation se reproduit « en petit » depuis que l’idée de Programme Commun est morte.

Au nom d’une « sensibilité de gauche » qui veut tout dire et rien dire, des opérateurs cyniques essaient, chacun leur tour, de capter à coups de postures et de « punchlines », de possibles électeurs qui se retrouvent avec des représentants qu’ils n’ont pas voulus mais qui leur font miroiter la survie.

Franchement, qui de sensibilité vaguement « socialiste » est heureux d’être représenté par un Hollande bouffi du contentement de lui-même, un Faure franc comme un Pedro Sanchez qui recule, un Cazeneuve endimanché comme un avocat d’affaire? Qui de sensibilité plus radicale, mais qui connaît quand même un peu le soviétisme et l’antisémitisme, est heureux de se voir représenté par un antisémite coléreux comme Mélenchon ou un des fous médiatiques de sa bande à la Boyard, Panot ou Garrido?

A cet égard la mésaventure de Glucksmann est un cas d’école. Voilà un sympathique bernard-l’hermite doublement médiatique (Salamé et moi), aussi trouble dans ses convictions (voir son itinéraire politico-sentimental) que Zemmour dans l’autre registre, qui tous les cinq ans vient capter les voix dites de gauche au nom d’une Europe qu’on ne verra jamais. Tout juste passé le soir de l’élection, ses compères le plaquent comme un malpropre pour inventer un Front populaire, nouvelle marque remplaçant la Nupes, dont ils deviennent les gestionnaires. Vous pensiez avoir choisi Glucksmann, vous vous retrouvez avec Faure, Roussel, des écolos et….papy Mélenchon à peine masqué.

Le hic, c’est que désormais, c’est l’électeur qui décide, en votant « pas comme il faut » – ou pas du tout -.

Je doute que la « gauche » fasse le plein de ses « sympathisants » et encore plus qu’elle « mobilise » ceux qui étaient restés chez eux.

Je doute que les otages de Macron fassent preuve de beaucoup d’enthousiasme pour sauver un soldat qui s’est imposé à eux et a volé leurs suffrages – j’ai beaucoup aimé l’expression de Guilluy disant que Macron fait de la cavalerie électorale comme on fait de la cavalerie financière.

Je doute que les « abstentionnistes » se mobilisent pour les « bonnes causes ». Il se pourrait même bien qu’ils vinssent grossir le nombre de ceux qui font ce qu’ils ont en tête et pas ce qu’on veut leur faire faire.

Une grosse vague de protestations anti-RN avec quelques débordements bien filmés et on verra encore mieux qui décide….

PS (si l’on peut dire!). J’ai fait référence au programme commun de 1981. Il valait ce qu’il valait mais offrir aux électeurs d’une démocratie un projet concret et précis, détaillé en mesures, c’est ce qui manque de tous les côtés de l’échiquier politique depuis… 1988. Avec Chirac on a eu des pommiers, avec Sarkozy on a eu Séguéla puis Carlita, avec Hollande on a eu Trierweiler et le baisomoteur, avec Macron on a eu Macron, encore Macron, re-Macron, toujours Macron. Tout ça fait un décor et une distribution d’opérette pas une politique.  »
https://yvesmichaudblog.wordpress.com/2024/06/12/renverser-la-perspective/?fbclid=IwZXh0bgNhZW0CMTEAAR3rjNmEHy9JViPifxMLeqICa3Me0un1yEHFYASHLYVkI4upovOhhqHUE28_aem_AaRDnjxSKcTe6Z4FzTHUIbgdRGW89T6Mrf2B1pY7jfhdWjPLxvRei5Qnr_PTzZR6nrToZB4Gh5n96UGQBGLhMBwY

Jazzi dit: à

« Papy Bloom ? »

Celui-là il ne fait pas de la résistance mais de la collaboration, une main !

et alii dit: à

la marâtre:
elle avait fini par comprendre que c’est à tavers mon fils que je pouvais lui servir à se refaire une histoire ;et pire, elle s’est alliée à des antisémites FN notoirement confirmés!et ça, c’est encore moi qui l’ai appris toute seule et qui ai du le faire comprendre à mon fils;

et alii dit: à

ET JE L4AI APPRIS PAR UN MARCHAND DE JOURNAUX Où JE PRENAIS LES MIENS LE MATIN

renato dit: à

Méfiez-vous des bateleurs inoffensifs, Bloom, surtout quand ils font dans la drôlerie. Mon bon père disait que ce sont les pires, car ce sont des lavettes qui se cachent dans la masse ou s’enferment dans les toilettes.

Claudio Bahia dit: à

Comment je vois la RDL (la vision d’un vieillard)
La RDL c’est une espèce de Geriatric-Farm ; on n’y trouve que des vieillards, tous venus de leur plein gré. C’est un lieu avec des tas de murs, avec presque pas de fenêtres ; chacun à sa chambre et tous se retrouvent autour de la machine à café. Tous ces vieillards se parlent sans s’écouter et ils s’insultent beaucoup, très beaucoup, ce qui leur convient très bien, c’est leur viatique, leur « bréviaire de la haine » à eux. Ils sont insomniaques, ne se reposent qu’entre minuit et l’aube. Ils ont en commun d’avoir tous peur de la mort, ils pensent qu’ils pourraient « encore servir à quelque chose », pensée étrange.
D’ailleurs, s’ils ont encore le droit de voter, ils votent tous pour l’euthanasie, mais ils pratiquent l’acharnement thérapeutique pour eux-mêmes. D’ailleurs, à tout moment ils invoquent leurs dieux Tamalou et Outabobo. Ils n’ont pas d’enfants, ou si peu, mais ils votent pour l’avortement à outrance ; pour eux toutes les filles devraient pouvoir, ou même devraient avorter. D’ailleurs ils aiment que ça saigne.
On trouve de tout parmi ces petits vieux ; au hasard et sans trier :
– Il y a celui qui trône sur un très haut tabouret, on dit qu’il est ici depuis la nuit des temps ; quelqu’un l’a surnommé « l’enclume », je pense plutôt qu’il s’agit d’un « phare-éteint » ; de son haut tabouret il voit tout, entend tout, même ceux qui parlent tout seul dans leur sommeil agité, car à la première heure du jour il montre le contenu de son épuisette et distribue les punitions et les bons points. Il est ici pour la bagarre, il est fort et aucun colocataire ne tiendrait jamais ne serait-ce qu’une reprise contre lui. Il parle mal, ce doit être à cause des pinceaux qu’il tient dans la bouche. C’est une sorte d’ homme-haine, et il en a !. Il a aussi de l’amour, qu’il se réserve à lui-même, c’est bien, pourquoi pas, dit-il. Il voit des catholiques partout alors qu’il n’y en a plus, et on ne sait pas s’il inclut dans cette appellation les mormons, les anabaptistes, les protestants, les apostats musulmans, les Amish, les wokistes, les chamanes… En tout cas il fait des fixations stupéfiantes, ce qui a eu pour résultat qu’il n’a « plus bougé » depuis Rudy Dutschke, ça fait loin! Je voudrais bien lui suggérer un petit livre : pourquoi pas « Au seuil du monde », de Nathanael Dupré la Tour, pour le dés-hainer un peu, mais comme il lit déjà 400 livres de sociologie chaque année, il n’aura pas le temps, et pour lui comme pour tous les pensionnaires de la Farm, le temps presse !
Cet homme-haine s’est trouvé une copine (à cet âge-là on ne s’accouple plus, on s’acopine), la femme-haine ; c’est une sorte d’illuminée qui vous sourit parfois, et ça mais mal à l’aise. Elle distribue des images pieuses qui représentent une sorte de Bourre-Dieu et aussi une sorte de Karl May (un peu mythomane lui aussi) qu’elle confond avec un autre Karl qu’elle confond avec celui du chat ; confondre c’est sas spécialité, elle confond d’abord et ne réfléchit pas ensuite. Sa capacité de haine est grande. Parfois elle essaie de s’auto-crucifier, pour amuser les copines, mais une fois clouée une main elle ne sait plus comment clouer l’autre. Certains charitables voudraient l’aider, mais alors là elle leur répond que « non mais ça va ? de quoi je me mêle ! ». Parfois, après une bonne blague à faire frissonner Nosferatu elle dit qu’elle sort, c’est-à-dire qu’elle rentre dans sa chambre, pour revenir assez vite vers la machine à café et continuer à participer aux conversations, ça lui fait un bien fou. À chaque aurore elle se mesure ses déterminismes ; les autres petits-vieux se contentent de mesurer leur température ou leur pression. Elle répète souvent son nom : Jemoi.
(à suivre)

renato dit: à

Du coq à l’âne. Je me souviens d’une rue de Bagdad, la nuit, pleine de livres laissés sur le trottoir sans garde. Interrogé, mon hôte répondit : « Le lecteur ne vole pas, le voleur ne lit pas ».

Claudio Bahia dit: à

Comment je vois la RDL (suite)
-Il y a aussi une sorte de napolitain des Abruzzes de Turin ; c’est peut-être le moins décrépi de la turma : tous les deux jours il grimpe sur une Dolomite. Il est très nerveux, oublie de prendre sa ritaline et vous fait une grossesse nerveuse dès qu’un autre vieillard lui pose une question sur l’Art (TOUS les arts, y compris cuisine, menuiserie, jardinage, soudage et les autres) ou sur les Sciences, ou sur l’Histoire-géographie. Il est souvent très intéressant, et souvent (encore plus souvent), très grossier, et possède un sens de l’humour inimitable (c’est vraiment le mot). Lui c’est des marteaux et des faucilles qu’il voit partout. Il est très savant et pas très intelligent (sans quoi il ne serait pas venu s’incruster comme une moule dans ce dispensaire). Il a aussi le don d’ubiquité, il est partout, et en même temps 24 h sur 24 dans son logis de la RDL à répondre à des gens qui ne lui demandent rien. Je voudrais bien lui conseiller de sortir un peu, par exemple une visite à La Maison Rouge, c’est à la rue des écoles, tout près du musée Bartholdi ; le Chef c’est Petit-Jean, le petit-fils d’un ami de longue date. Essayer la joue de porc au pinot noir ! (super)
-Et puis, il y a D (Dieu ? Dalton-quand-c’est-qu’on-mange ?), lui sa fixation c’est la bouffe et les avions de guerre, si possible en zinc. On ne sait pas pourquoi il est venu dans ce lazaret. Il se fait insulter par presque tous ses colocataires, mais lui reste affable ; il aime les baffes, ça le purifie ; il lit la Bible en public, comme Ayrton Senna et ça lui suffit.
-Il y a Patrice Charoulet du PC; lui il est tellement vieux dans sa tête qu’il est retombé en enfance ; son dada c’est la politique et les trains : il connait tous les horaires de tous les trains, les correspondances, le réseau (surtout le réseau), le nom des gares, ; et il récite ces horaires à ses copains de la Geriatric Farm, mais tous ces chiffres ça les saoule ; il est gentil et doux, et surtout très obéissant (dans l’expérience de Milgram c’est lui qui pousserait le rhéostat au maximum), mais la femme-haine le déteste (il ne lui a jamais pris une image). Dans sa chambre il a monté tout un train électrique très complet ; parfois il achète un wagon qu’il ajoute à sa collection, qui est déjà considérable. Il fait des fiches et joue au pokémon avec une petite Nitendo de l’autre siècle.
-Il y a aussi l’écrivain-poète-cinéaste, lui c’est aussi un très ancien dans la maison ; c’est à peu près le seul qui regarde et qui voit ce qu’il regarde, alors sa lucidité dérange et on l’insulte, ça fait du bien, ça soulage. C’est à peu près le seul à bien parler ; Il aime raconter ses souvenirs d’enfance, c’est très joli.
(à suivre)

Claudio Bahia dit: à

Comment je vois la RDL (suite)
-Il y a encore le franco-british aux souvenirs encyclopédiques ; il raconte ses voyages dans tous les recoins l’Empire (l’Empaïeur), mais les autres « érudits » aiment lui rentrer dedans s’il s’aventure dans leur jardin. Il peut être cassant parfois (ou souvent ?), et lui vois des svastikas partout. Il vaut mieux être bien avec ce vieux-là, qui, comme la plupart des autres, a « toute sa tête », à part le phare-éteint et l’illuminée qui « flottent » un peu quand ils ne sont pas occupés à insulter. En anglais je ne sais pas, mais en français il n’est pas du genre à pratiquer l’ understatement, alors ça non !
-Et puis, il y a la toute vieille, qui n’en finit pas de vibrer, et qu’on n’écoute même pas ce que ses pauvres mains racontent. C’est et Alii, qui accumule sur elle le mépris des deux haineux-en-chefs de ce dortoir. Pourtant, elle se donne de la peine à essayer d’intéresser ses « amis » à d’autres choses que leurs endives, leurs poules, leurs images pieuses, leurs Dieux, leurs cartes à jouer ou du Parti. Je crois qu’elle a écrit des livres par le passé….
-Il y a Marie (anagramme du verbe haïr ?), une mystérieuse « femme-venin », ou « femme-cobra » qui lance des chapelets d’injures dans tous les azimuts. Elle aimerait bien retourner de temps à autre dans ses montagnes, mais comme elle ne sait jamais quand MC, va déposer un post elle reste là, elle guette, patiemment ; et quand enfin il apparait, couic, elle le dévore. Et puisqu’elle aime la montagne, je voudrais lui suggérer ce beau roman basé sur une histoire vraie : « Avec toi je ne crains rien », de Alexandre Duyck, chez Acte-Sud. Un bel article dans « Le Temps » du 4 juin. Ce n’est pas du C.-F. Ramuz.
(à suivre)

Claudio Bahia dit: à

Comment je vois la RDL (suite-fin)
Et puis, il y a les Frères-Visiteurs et les Sœurs-Visiteuses ; ce sont des « bénévoles » accoutumés de la Geriatric Farm, ils connaissent les « locataires », c’est mal payé et ils sont courageux : eux, ils sont dehors, là où il y a du vent, de la pluie, du soleil, de l’air. Ceux-là regardent la vie, et ils voient ce qu’ils regardent. Ils viennent de temps à autres dans ce Punishment farm :
-Il y a Chantal, toujours gaie et souriante qui arrive avec son grand cartable à dessins ; elle vient montrer des tableaux pleins de couleurs, pour essayer de faire passer un moment agréable à ces vieillards velléitaires ; hélas, ils n’aiment pas, il y a trop de couleurs, ce qu’ils aiment c’est le camaïeu de gris, c’est plus reposant. Certains vieux regardent un peu dans son corsage, pour s’assurer qu’elle n’a pas de poils entre les seins (on ne se refait pas).
-Il y a Closer, qui vient raconter ce qu’il voit, mais on ne le croit pas souvent, et très vite ces vieux vicieux trouvent un prétexte pour l’insulter. Parfois il s’attarde dans ce « vélodrome », à ses risques et périls ; il est l’un des rares à ne pas être en « crise permanente » ; on peut le classer comme courageux, même très courageux. Lui, au contraire des autres, a peut-être des enfants et petits-enfants.
-Il y a Rosanette, aimante, rassurante, elle vient pour donner la consolation, prompte à aider, à expliquer. Elle a une longue expérience de la vie. Elle s’exprime avec une grande clarté. Pour elle, « sans le latin », et sans « le bon air latin », pas de salut, et elle a bien raison. Ça en perturbe certains, qui se mettent très vite à lui chercher des poux. Alors elle s’en retourne au grand-air, sans un mot plus haut que l’autre.
-Il y Paul, qui vient parfois raconter des histoires de terrasses ensoleillées et de statues de marbre blanc ; il aime le beau, il est sage comme un poulpe. Mais les deux haineux de service, toujours les mêmes, se mettent alors à lui trouver des bizarreries, et très vite affleurent les insultes distillées avec distinction; c’est un art, ça n’est pas donné à tout le monde.
-Il y a Damien ; le plus souvent il sort d’une librairie pour entrer dans une autre ; il ramène des livres (ce n’est pourtant pas l’endroit) qu’il présente aux « internés volontaires » de la RDL-Farm ; ça leur fait « tout drôle » à ces pensionnaires; alors le phare-éteint se demande, et tous le regardent se demander, s’il n’y aurait pas par hasard do coco, du catho, du fascho, du russo, du trumpo ou du bolsonaro caché sous ce Damien. Heureusement pour lui, il a au moins une groupie qui l’attend en s’essuyant les yeux, à défaut de voir arriver MC, sa mangouste à elle. Comme les autres Frères-Visiteurs, il vit à l’air libre.
Et puis, il y a les autres, tous les autres, malheureux de l’âme, qui tapent, se battent et se débattent, sans se calmer jamais, dans cette Geriatric-Farm. Peut-être le propriétaire de ce lieu clos devrait-il le fermer ? Où iraient alors ces âmes en peine ? peut-être vaguer sur le « dos du ciel » comme le disent les chamanes Yanomâmi ?.

D. dit: à

Je ne trouve qu’une qualité à Ciotti : il ne porte pas de barbe.

renato dit: à

Il y a encore des cafés où se rencontrer, Mr. Tambourine Man, puis des vernissages d’expositions, des concerts et du théâtre.

Jazzi dit: à

@Claudio Bahia

En 1, j’ai reconnu JJJ, « l’enclume » ou l »e phare éteint ».
Sa copine, Clopine ou rose ?
En 2, renato.
Puis D. et Charoulet, sans problème.
Puis moi, en « écrivain-poète-cinéaste », c’est plutôt gentil, merci !
Ensuite, Bloom, « l’Empaïeur », no comment.
Puis dans la foulée, et alii et Maris Sasseur.
Et les derniers sont proprement nommés : Chantal, Closer, Rosanette, Paul et Damien.
Et rien sur Claudio Bahia ?
Doit-on rester sur votre fin ou peut-on espérer une suite…

renato dit: à

Vous admettrez Claudio Bahia que le murmure des fontaines romaines est plus agréable que votre indigeste pâté.

FL dit: à

« Du coq à l’âne. Je me souviens d’une rue de Bagdad, la nuit, pleine de livres laissés sur le trottoir sans garde. Interrogé, mon hôte répondit : ‘ Le lecteur ne vole pas, le voleur ne lit pas ’. »

Amusant. Ça date de quand ?

Genette volait des livres. Belle scène dans la série des « Bardabrac ». Jean Genet aussi.

Jazzi dit: à

Après relecture, je dirai plutôt Clopine.
Mais alors, quid de rose ?

renato dit: à

La Maison Rouge est près du Marché couvert que du Musée Bartholdi et sa cuisine est plutôt banale, mais chacun ses goûts.

renato dit: à

que du Musée Bartholdi > NON du Musée Bartholdi

renato dit: à

« Amusant. Ça date de quand ? »

69 ou 70, mais d’après les témoignages, cela se fait encore. Vous pouvez, peut-être, trouver quelque chose sur le réseau.

renato dit: à

Votre lien ne mène nulle part, Clopine, car la vidéo n’est plus disponible.

Samuel dit: à

Pourquoi Jordan Bardella à l’allure d’un homme de parti mais il n’a pas du tout la stature d’un homme d’Etat ?

Claudio Bahia dit: à

Et rien sur Claudio Bahia ?
Non, Jazzi, rien sur lui, sinon que je suis allé faire une trilha de 12 km dans les collines aux alentours de ma maison, hier; je m’entraine pour faire deux tronçons de la Via Alpina en Suisse en juillet, je crois, j’espère, à ma portée (?) entre Adelboden et Lenk, puis entre Lenk et Gstaad (17 et 23 km) mais chacune 1000 m de montée environ.
Rose…..??
bon, je reviendrai pour le prochain billet de Passou

renato dit: à

Vous ne faite donc pas la Via Alpina mais un segment de l’itinéraire rouge.

et alii dit: à

alain FINKY
A DIT le point
 » Jamais je n’aurais imaginé voter un jour en faveur du Rassemblement national pour faire barrage à l’antisémitisme. Ce n’est pas encore le cas, mais peut-être y serai-je contraint à plus ou moins longue échéance s’il n’y a pas d’alternative. Ce serait un cauchemar. La situation actuelle est un crève-cœur pour les Juifs français. »

et alii dit: à

Delphine Horvilleur a dit:
Delphine Horvilleur : « Le juif est celui qu’on attaque pour tenter de recréer un semblant d’unité. »

Claudio Bahia dit: à

Renato
« et sa cuisine est plutôt banale, mais chacun ses goûts. »
Bon, d’accord, vous êtes difficile et exigeant, et ce n’est pas un défaut.
Alors je vous suggère le « Au raison d’or » à Zimmerbach, monter au 1er étage (si c’est toujours le couple Jamm). Vous m’excusez, mais je ne me permet pas des « étoilés ». J’ai le souvenir d’une truite….. inconu chez nous. Et belle cave !!
Quand au murmure des fontaines romaines, j’ai connu cela dans un passé assez lointain, il y a plus de 40 ans; oui, d’accord c’était bien, et ce parc de la villa Médici, fermée à cette époque; mais depuis ça hurle dans toutes les langues autour de ces fontaines merveilleuses (j’ai passé 4 jours à Rome à fin décembre 2023, je ne croyais pas ce que je voyais).

et alii dit: à

mais je ne me permet pas des « étoilés
figurez vous que je n’ai jamais été si bien coiffée que par une coiffeuse (voisine) d’une petite bourgade Saint amant Montrond,et qui eut avec moi une relation d’amitié quand je me sentais très seule, même si j’allais à la bibliothèque

Claudio Bahia dit: à

Renato
« Vous ne faite donc pas la Via Alpina mais un segment de l’itinéraire rouge. »
je ne sais pas très bien ce qu’est l’itinairaire rouge, ma fille parle de Via Alpina, qui va de Vaduz au Lichtenstein jusqu’à Montreux au bord du lac; je ferai les tronçons 15 et 16 je crois. Mais je n’ai jamais fait cela.
bonne fin de journée

et alii dit: à

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(siège)
Maire
Mandat Emmanuel Riotte (LR)
2020-2026
Code postal 18200
Code commune 18197
Démographie
Gentilé Saint-Amandois
Population
municipale 9 459 hab. (2021 en diminution de 4,64 % par rapport à 2015)
Densité 469 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 43′ 25″ nord, 2° 30′ 20″ est
Altitude Min. 148 m
Max. 312 m
Superficie 20,17 km2
Unité urbaine Saint-Amand-Montrond
(ville-centre)
Aire d’attraction Saint-Amand-Montrond
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton de Saint-Amand-Montrond
(bureau centralisateur)
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
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Liens
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Saint-Amand-Montrond ([sɛ̃.t‿amɑ̃.mɔ̃.ʁɔ̃] Écouter) est une commune française, sous-préfecture, située dans le département du Cher, en région Centre-Val de Loire.

C’est la quatrième ville du département derrière Bourges, Vierzon et Saint-Doulchard. Elle fait partie des provinces historiques du Berry et du Bourbonnais. Ses habitants sont appelés les Saint-Amandois1.

Jazzi dit: à

renato n’est jamais grossier, Claudio !

et alii dit: à

à propos de saint Amand:
j’ai appris depuis que:
Snob sans ostentation, Georges Kiejman, se disait « Juif de la diaspora et Berrichon ». Né à Paris le 12 août 1932, il est le fils d’un artisan mort en déportation. Jeune homme pauvre, il fait ses études secondaires à Saint-Amand-Montrond (Cher) avant d’obtenir un diplôme d’études supérieures de droit public.

Jazzi dit: à

« je n’ai jamais été si bien coiffée que par une coiffeuse (voisine) d’une petite bourgade de Saint amant Montrond »

Et le mari de la coiffeuse, est-ce qu’il vous a bien décoiffée, et alii ?

et alii dit: à

kiejman disait
« Jeune homme pauvre, il fait ses études secondaires à Saint-Amand-Montrond (Cher). Il multiplie alors les petits boulots : cloueur dans la fourrure, représentant de commerce ou serveur. « Je n’ai pas de culture immédiate. Petit, ma mère (qui ne savait ni lire, ni écrire, ndlr) « m’achetait des livres en se fiant à la jaquette. Il y a des choses que je ne comblerai jamais. Je ne comprends rien aux œuvres philosophiques, j’aimerais qu’on m’aide à déchiffrer un tableau. C’est pourquoi le seul vrai dandysme que j’ai eu, c’est le dandysme de la culture », disait-il.

et alii dit: à

l’esprit focalisé comme vous êtes, vous ne penserez pas qu’il y a « culture des champs d’urnes rassemble les cultures archéologiques de la « Céramique à cannelures légères » (d’environ 1 350 à 1150 av. J.-C.) et du « groupe Rhin-Suisse-France orientale » (d’environ 1 150 à 950 av. J.-C.), ce qui correspond à l’étape moyenne du bronze final (bronze final IIb et IIIa)1,2. C’est l’époque où des cultures et techniques du bronze et céramiques nouvelles se diffusent en Europe, avant de se terminer au tout début de l’âge du fer3. Cette culture se caractérise par des nécropoles d’urnes en bronze enterrées4.

renato dit: à

Claudio, l’itinéraire rouge traverse les Alpes d’est en ouest, de Muggia (Trieste) à la Principauté de Monaco — des Alpes Juliennes aux Alpes Ligures, en somme. Je n’ai jamais fait un itinéraire de la Via Alpina — seulement deux fois la patrouille des glaciers de Zermatt à Verbier, mais hors compétition.

Patrice Charoulet dit: à

Le président Macron

Dans sa conférence de presse du 12 juin, le président Macron a été exceptionnel. Pour moi, ce n’est pas vraiment une découverte. Quelle chance nous avons d’avoir un tel président !
Il va sans dire que je voterai pour le candidat qu’il désignera dans ma circonscription.

JC..... dit: à

« La RDL c’est une espèce de Geriatric-Farm ; on n’y trouve que des vieillards, tous venus de leur plein gré. » (X)

Euh, non…..Rien !

FL dit: à

Après la terreur woke, la terreur fasciste.

« Né sous la Terreur de Babeuf, je vois avant ma mort celle de l’Internationale. » Jules Michelet

Clopine dit: à

Renato zut et pardonnez-moi. Bon, comme je ne suis pas assez calée pour résoudre le problème, si vous avez un petit peu envie de savoir ce qu’on a dans la tête, ou au moins nos grosses interrogations, pour nous ceux et celles qui pensent qu’il faut urgemment sortir du néolibéralisme, ben allez sur Google, vous tapez dans la barre de recherche le mot « Blast », vous cliquez sur le dernier consacré à l’extrême droite, et … Ben moi je me dis que la recherche intellectuelle vaut mieux que l’émotion égocentrique. Va dire ça à Jazzi, qui ne veut rien comprendre. Or, tenter de comprendre, même humblement, c’est déjà… C’est déjà… Pas sûre d’être comprise, là.

Bloom dit: à

Ce pôvre Finkie nous referait-il le choix de la nécessaire formation des Judenrat, sur le mode de la farce, comme le dit Marx des répétions en histoire (la premère fois tragédie, la seconde ,farce)?
Au lieu de se lamenter, il devrait aller se promener du côté des exercices spirituels de Philon d’Alexandrie: recherche, examen approfondi, attention, maitrise de soi, indifférence aux choses indifférentes, thérapeuthique des passions…
Il devrait cultiver l’attention, la vigilance, qui permet de faire le départ entre ce qui dépend de nous et ce qui ne dépend pas de nous afin que ne soit pas commise une nouvelle fois la même erreur, même sur le mode « comique », qui serait la preuve d’une inquiétante persévérance dans la volonté d’auto-destruction.

Bloom dit: à

Dessin en une en bas à droit du Canard,
le PR en casque de chantier, et la légende:

« MACRON BTP
– Abattage de cloison politiques
– Barrages & Ponts à l’extrême-droite
– Démolition de plafonds de verre »
Devis Gratuits »

L’agence Pense Presse me dit que c’était avant l’autogestion de l’entreprise par les salariéx qui font parvenir ce communiqué insolite

De l’ancien monde:

Merci patron
Ah quel plaisir de travailler pour vous
On est heureux comme des fous.
Merci Patron,
Ce que vous faites ici bas
Un jour l’peuple français vous l’rendra
La ï ti la la la ï ti la la ï hé

Au nouveau monde:
Adieu patron
A vous l’plaisir de travailler pour nous
Vous serez heureux comme un fou
Nous serons patron
Nous serons patron
Ce que vous avez fait pour nous
Nous le referons pour vous
La ï ti la la la ï ti la la ï hé

Bloom dit: à

Une conférence de presse est attendue à l’issue de ce bureau politique, cette fois, devant le siège dans lequel Eric Ciotti s’est enfermé.
Le Monde

Gamins!
La ciottise incarnée nous refait Fort Chabrol.
Devenus leur propres Guignols, les politiques commettent un Gnafon national en direct!
Ze fun we haf!

Bloom dit: à

un Gnafron national

puck dit: à

le top du top sur le blogapassou c’est de donner la possibilité de profiter de la sagesse à bloom.
sérieux j’adore quand tu phélezeufes d’autruche.

« cultiver l’attention, la vigilance, qui permet de faire le départ entre ce qui dépend de nous et ce qui ne dépend pas de nous… »

on voit de suite le lecteur assidu de Marc Auréle !

et l’adepte des exercices spirituels de Philon d’Alexandrie.

magnifique…

Bloom dit: à

C’est Pierre Hadot qu’il faut remercier. même s’il est mort.

puck dit: à

Hadot mais aussi la famille Glucksmann !

et nos 2 autres philosophes néocons français : Finky et BHL.

ce qu’on appelait les « nouveaux philosophes ».

la dream team.

Bloom dit: à

Ca va pas, non?
Finkie c’est Arendt qui l’obsède (mal) et BHL Sartre et Benny Lévy (surtout).
Quant à la vieille dame, il était imprégné de Dosto et du premier Soljenitsyne, avant tout un grand contempteur du fascisme rouge.

puck dit: à

d’ailleurs l’Europe incarne cette sagesse qui fait défaut aux puissances impériales comme la Russie, les US, la Chine, l’Iran etc…

exemple au hasard : l’Ukraine !

en 2014 la France et l’Allemagne, les deux grandes puissances philosophiques continentales, se sont portées garantes de l’élection en Ukraine et aussi se sont engagés à faire respecter l’ordre démocratique.

l’ont-elles fait ? non !

ensuite ces 2 même pays se portés garants du respect des accords de Minsk visant à protéger les populations russes d’Ukraine.

l’ont-ils fait ? non !

du coup on aura beau essayer d’étaler notre grande sagesse philosophie et donner des belles leçons aux autres ça va va compliqué pour ces autres de continuer de nous faire confiance.

moralité : la philosophie, la morale etc… ce ne sont pas que des discours débiles, ce sont aussi des actes.

quand l’écart entre les discours et les actes deviennent trop grands le seul destin qu’il nous reste n’est pas celui du philosophe, mais du clown.

puck dit: à

bloomy t’as oublié Kundera !

il est vachement important kundera chez nos penseurs neocons.

Bloom dit: à

Quand clown psycho-rigide, lui être clown triste, et quand clown triste est à la solde de la Russie poutinienne, lui faire regretter Oleg Popov…

Bloom dit: à

Kundera, effectivement.
Mais aussi O.Mandelstam, V.Grosman, et Roger Stéphane.

Bloom dit: à

V.Grossman.

Bloom dit: à

Et Malraux pour BHL (cf le Bangladesh 71)

Bloom dit: à

BH Lévy: « Bangladesh : nationalisme dans la révolution », François Maspero (collection Cahiers libres) janvier 1973.
Reparu sous le titre « Les Indes rouges » (Livre de Poche).

renato dit: à

Clopine, vous avez un intérêt pour Blast, et je comprends. Moi pas, je connais mais inintéressant.

Cela dit, pour beaucoup la chose que vous appelez « recherche intellectuelle » relève souvent de l’émotion egocentrique.

renato dit: à

Et comme d’habitude, l’idiot utile du poutinisme méconnaît le criminel qu’il aime tant.

Cela dit, plutôt que d’imputer le désastre aux philosophes, je l’imputerais aux politiques qui, pour diverses raisons, en premier lieu leur inculcation politique, n’ont pas bien évalué le criminel russe — je parle de Berlusconi, de Merkel et de Sarkozy.

renato dit: à

d’imputer > qu’imputer

J J-J dit: à

@ jzmn, for mi … le suppositoire à binocles est tout aussi irrésistible que le petit hitler sans prépuce… Il faut bien rire encore un brin, Charlie, avec tout le monde, avant qu’on nous bayonne la goule, si c’est ce que vous souhaitez. Le phare éteint, une bien jolie trouvaille, vous avez du talent. Indiscutablement. Bàv,

renato dit: à

Claudio Bahia, aujourd’hui plus qu’hier et d’après mes observations, les Romains l’apprécient — voir certain films de Fellini. Ceux qui n’aiment pas le bruit fréquentent les ruelles. Ma fille, par exemple, a quelques itinéraires qui sont non seulement tranquilles mais aussi intéressants : belle architecture, ruines atmosphériques, chats et petits bars avec d’excellents croissants.

Pour un aperçu de la vie romaine, Fratelli d’Italia d’Alberto Arbasino (rien à voir avec le parti du même nom, bien au contraire !) — surtout la première partie —. Attention, c’est un pavé de 1371 pages.

renato dit: à

Oups ! « ujourd’hui plus qu’hier » Rome est une ville bruyante.
Pardon etc., mais 5 ½ de train.

renato dit: à

atmosphériques > suggestives

puck dit: à

yep bloomie !
dans tes études philosophiques faudrait que t’approfondisses la question du libéralisme comme valeur universelle, et aussi toutes nos autres valeurs devant se poser comme universelles, aussi de la tolérance de cette vision universaliste sur d’autres valeurs qui ne s’estiment avoir un destin universel, et surtout du recours à la violence pour imposer l’universalisme de valeurs que l’on pense devoir être universelles lié surtout la question de la vexation, de l’affront etc etc etc….

une fois de plus toute notre culture ne nous a servi à absolument rien !

puck dit: à

peut-être que l’idée même de l’idée d’universalité de ses valeurs était l’élément clé sur lequel reposait l’occident, et que si cette universalité s’ébranle c’est l’occident en entier qui vacille.

le fait est que nous possédons un tel grand nombre d’auteurs, de penseurs, de philosophes que les autres. Notre admiration et notre dévotion sont telles devant l’autel de toute cette pensée qui remonte si loin….

le tort est d’avoir pensé que le ver se trouvait à l’extérieur de la pomme et qu’il suffisait de l’écraser avec son pied pour que ce ver ne vienne pas pourrir notre belle pomme : c’est une grosse erreur grave parce que le ver était déjà bien dans la pomme.

exemple au hasard : les US !
Trump a été une aubaine pour ceux qui essaient de défendre ce pays.
on dit Trump et tous ces gens qui votent pour lui sont tous des débiles profonds, c’est faux ! ceux qui votent pour les démocrates ne sont pas moins débiles profonds !
Trump est un taré, sauf que Biden est aussi taré que lui…

500 mille morts par overdose : le ver est dans la pomme !

rose dit: à

Rose ??
Pas en courant, rassurez-moi.
Chaussures essentielles, chaussettes ni trop fines ni trop épaisse. Sac le plus léger possible. Crème solaire, lunettes de soleil. Gourde. Pare-pluie. Grand bonheur vous vivrez.
Félicitations !

rose dit: à

épaisses

racontpatavi dit: à

C’est drôle, à la fin d’ une marche nordique cet après-midi et après les étirements d’ usage, j’ouvre la portière de ma voiture et jette un coup d’ oeil à celle d’à côté.
J’étais torse nu, et je change systématiquement de maillot et m’ essuie le torse et le dos avec une serviette car je n’aime pas remonter dans ma voiture avec le dos mouillé ou le cou perlant de sueur.
Et voilà que sur le tableau de bord de cette voiture trônait un livre avec écrit en gros sur la couverture de couleur au papier glacé : Pierre Asssouline Retour à Séfarad chez Gallimard. Et de poser à mes deux voisines ce qu’elles pense de ce livre. Eh bien, il est formidable! Même le mari de l’ une d’ entre elles l’ a lu avec passion.
Dois-je dire que j’ étais content pour Passou et je n’ ai pas avoué ma participation alternative à son fameux blog bien que j ai eu fortement l’ envie de la dire.
La campagne était belle et un petit vent nous rafraichissait les aisselles.
Bonne soirée!

racontpatavi dit: à

Et de poser la question à mes deux voisines ce qu’elles pensent de ce livre.

et alii dit: à

@claudio
évidemment vous ne m’avez pas oubliée-ce que j’aurais peut-être préféré?
-mais le portrait de cible de haine est éloquent:c’est in grand service que je rends donc haineux,et à vous de le relever!
justement, je songeais aujourd’hui à mon âge:un petit âge quand même, et je ne me plains pas:je n’atte,dais aucun sentiment puissant même d’amitié:voyez comme cela a tourné pour Clopine ,ce que je trouve désolant, mais est peut-être fatal sur internet;je suis sure que vous avez apprécié
Milad Doueihi Philosophe, historien des religions et spécialiste du numériqueà qui P.ASSOULINE avait consacré un billet
https://larepubliquedeslivres.com/entretien-avec-milad-doucie/

D. dit: à

Je t’en foutrais, moi, des avions de guerre en zinc…

et alii dit: à

merci renato;me sentirais-je plus libre, je vous demanderais toujours de choisir;

et alii dit: à

un grand service
aux haineux
je n’attendais

D. dit: à

Moi j’aurai été une enclume, ça m’aurait pas plu tout ça qu’on aurait dit sur moi.

Bloom dit: à

recours à la violence pour imposer l’universalisme de valeurs que l’on pense devoir être universelles lié surtout la question de la vexation, de l’affront etc etc etc….

Que faire de Gengis Khan?
De Gengis Cohn?
De l’occupation de la Mandchourie?
Du quasi génocide perpétré par l’armée pakistanaise? au Bengale en 1971?
Du goulag?
De l’holomodor?

Mais parler philo, même en étant issu l’un du Lycée l’autre du Portique, ou inversement, change un peu de la scie boulette.

renato dit: à

Puck n’est qu’une hyène spenglerienne.

rose dit: à

Claudio Bahia

Il m’a semblé à vous lire que deux séjours pourraient vous être profitables. Un en EHPAD qui vous permettrait de constater combien nous en sommes loin.
Un au Brésil, je ne sais si la période de carnaval conviendrait, pour voir la vie avec des mariocas et des filles sublimes qui, lorsqu’elles dansent, ont le rythme dans la peau.

renato dit: à

Prix du cacao (par tonne)
Il y a un an : $3 209
Aujourd’hui : $10 547
Il y a de bon que j’en consomme très peu, presque rien.

Ed dit: à

Françoise Hardy s’en est allée. J’écoutais très souvent « Tous les garçons et les filles » en boucle quand j’étais enfant. Ayant rompu hier soir, Françoise Hardy va m’accompagner dans les jours qui suivront et tant mieux. J’ai toujours eu une tendresse particulière pour cette grande dame.

Marie Sasseur dit: à

Et puis il y a Claudio, qui tapine…

Bloom dit: à

J’ai cru comprendre que ’empaïeur’ était une transcription phonétique ‘maison’ de l’anglais ’empire’. Vision un peu réductrice des pérégrinations en question, methinks.
Pour mémoire, Bombay fut fondée par les Portugais (bom bahia), de même que Goa où l’o,n passe de bien bons moments avec des Indiens répondant aux noms de Freitas, Carvalho, Dos Santos et autre Araujo. Le territoire de l’Union de Goa est un confetti de l’ancien « império » lusitanien, qui ne fut rétrocédé à l’Inde qu’en 1961. A Macao, déception, car l’enfer du jeu nest plus qu’un souvenir; reste encore une architectrue qui rappelle celle de Porto avec ses merveilleux « macau azulejos », que l’on retrouve dans la synagogue de Cochin/Kochi, dans le Kerala, autre haut lieu de la présence portugaise dans la penninsule et ville où se déroule la plus intéressante biennale d’art contemporain du sous-continent.

Quant au Brésil, au-delà des sempiternel clichés, il a dégringolé dans les coeurs de bien des terriens depuis que les Auriverde ne sont plus du tout ce qu’ils étaient, des magiciens du futebol; tous ces immenses joueurs qui firent rêver petits et grands aux 4 coins de la planète, les Garrincha (sur les photos), Edson Arantes do Nascimento, dit Pelé, Jairzinho, Socrates, Romario, Bebetto et Ronaldo, appartienent au monde d’avant.
Ce pays semble prendre un malin plaisir à dézinguer avec application son bien le plus précieux, sa diversité écologique pour ne produire que des denrées agricoles ou du bétail, copiant collant son lointain rival états-uniens.
L’architecture et l’urbanisme autrefois si innovants semblent ne plus vibrer, la production musicale jadis si riche n’a plus le dynamisme et la qualité que lui insufflait les grand(e)s de la bossa et de la samba et leur modernisateurs/trices. Et l’assaut des partisans du facho Bolso sur le Congrès confirme l’alignement apparemment irréversible de la socité sur celle des US, y compris en termes de racisme systémique (le vieux bouquin de G.Freyre, Maitres et esclaves, qui décrit par contraste avec les US un métissage harmonieux des populations, est une description passablement fausse des relation raciales, et partant, économiques). Comme chez le lointain voisin US, les Noirs sont avant tout des corps; des corps valorisés dans des activités physiques comme s’ils n’était ‘bons qu’à ça’; le pouvoir économique & intellectuel est majoritairement aux mains des blancs qui gagnent en moyenne 7 fois plus que les noirs et trustent les postes à responsabilité (éducation, science…)
é claro, il y a le candomblé, comme le vaudou en Haiti, il répond à la fonction de « consolatio » des croyances en général.
Tout cela est désolant.
J’attends qu’on me détrompe, bien sûr.

Bloom dit: à

appartiennent

Jazzi dit: à

En matière de désolation, commençons par balayer devant notre porte.
Vous le voyez se profiler le prochain gouvernement Bardella, avec Ciotti à l’Intérieur et Marion Maréchal à Bercy ?
Quel cauchemar !
Et la fille de Jean Marie Le Pen, future première présidente de la république française ?
La honte indélébile !
Moi aussi, J’attends qu’on me détrompe, bien sûr.
Mais ici et maintenant…

et alii dit: à

La synagogue Paradesi (പരദേശി ജൂതപള്ളി (Paradēśi jūtapaḷḷi) en malayalam) ou synagogue des Paradesis, également appelée synagogue de Mattancherry, est une synagogue située dans le quartier juif (Jew Town) de Mattancherry, un faubourg de la ville de Cochin, dans l’état du Kerala en Inde. Elle a été construite en 1568 par Samuel Castiel, David Belila et Joseph Levi pour la florissante communauté juive des Paradesi à Cochin. C’est la plus ancienne synagogue active1 parmi les pays du Commonwealth2.wiki

et alii dit: à

paradesi suite
Paradesi (issu du sanskrit परदेशिन् (paradeśin)) est un mot utilisé dans plusieurs langues indiennes, dont le sens littéral est « étranger ». Ce terme est appliqué dans la désignation de la synagogue, car elle a été construite par des Juifs séfarades, hispanophones (ladino) ou lusophones, certains d’entre eux issus de familles exilées à Alep, Safed et d’autres localités du Levant et du Moyen-Orient. L’appellation Paradesi deviendra également le nom de cette nouvelle communauté juive séfarade du sud de l’Inde (les juifs Paradesi).

et alii dit: à

suite
« synagogue des étrangers ». Si cette nouvelle communauté juive Paradesi partageaient de nombreux aspects religieux et culturels avec les juifs Malabari, desquels ils apprirent le dialecte judéo-malayalam, ils conservèrent néanmoins leur propre culture et leur langue judéo-espagnole au moins pendant trois siècles. En 1663, les Néerlandais prennent le contrôle de Fort-Cochin, dans le cadre de leur expansion coloniale du Malabar hollandais. Au cours des décennies suivantes, la synagogue Paradesi, bien que principalement utilisée par les Séfarades Paradesi, est également fréquentée par les Juifs européens exilés ou expatriés, notamment des Pays-Bas (juifs néerlandais).

La synagogue Paradesi était fréquentée par trois classes de membres :

Les Juifs blancs, ou Juifs Paradesi, en étaient membres à part entière. Les Juifs blancs, ou Juifs Paradesi, étaient les descendants des Sépharades d’Espagne, du Portugal et des Pays-Bas. Ces juifs étaient d’installation récente au xvie siècle.
Les Juifs noirs, ou Juifs Malabari, étaient autorisés à pratiquer leur culte mais n’étaient pas admis comme membres à part entière. Ces Juifs de Cochin étaient les premiers colons juifs de Cochin.
Les Meshuchrarim, un groupe d’esclaves affranchis et leurs descendants amenés par les Sépharades, n’avaient aucun droit communal ni aucune synagogue qui leur était propre. Ils s’asseyaient par terre ou sur les marches à l’extérieur. Dans la première moitié du xxe siècle, Abraham Barak Salem, un meshuchrar, a mené campagne avec succès contre cette discrimination.
En 1968, le 400e anniversaire de la synagogue a été célébré lors d’une cérémonie en présence d’Indira Gandhi, la Première ministre indienne.

et alii dit: à

La synagogue possède une tour d’horloge du xviiie siècle qui, avec d’autres parties du complexe, a été restaurée entre 1998 et 1999 par l’architecte Karl Damschen sous la direction du Fonds mondial des monuments. L’horloge dispose de trois cadrans sur chacune des façades de la tour, indiquant l’heure en caractère romain, hébraïque et malayalam. Un quatrième cadran, aujourd’hui disparu, affichait l’heure en arabe.

et alii dit: à

suite
Le faubourg de Kochangadi a été par le passé une ancienne juiverie, dont la synagogue était encore active au xvie siècle, où elle fut notamment restaurée en 1539 par le Mudaliyar (chef communautaire) de la communauté juive de Cochin, Baruch Joseph Levi. Cette synagogue aurait été démolie en 1789 par l’armée de Tipû Sâhib de Mysore, lors de son invasion du Kerala dans le cadre de la Seconde Guerre Anglo-Mysoréenne. Le bâtiment n’a pas été reconstruit et la communauté juive locale s’est progressivement dispersée à Cochin-même et dans son voisinage de Mattancherry, emportant avec elle ce qui constitue aujourd’hui la plus ancienne relique connue de synagogue en Inde.

Janssen J-J dit: à

et voui, la tentative d’assassinat de Rudi Dutschke a marqua à jamais l’histoire de mes 13 ans. So what ? – Quelque chose d’un brin confus avec la mort de Ian Palach, qui marqua celle de mes 14 ans, au même tire que les premiers pas sur la lune.—
Bàv CB, vous avez fait ce que vous aviez promis à la RDL, en dépit de vos légitimes approximations brexziliennes. C’est très bien, j’apprécie le défi, en dépit du contenu. Mais où est la haine, dans toussa ?
Tous les garçons et les filles de mon âge, etc.
(JE / 11.6.24_10.18)

Bloom dit: à

Vous l’avez visitéela synagogue pardesi, et alii? J’en avais envoyé la photo à Botul, pour changer des dizaines d’objets en obsidienne que madame a rapporté du Mexique.

J’aimerais amplifier la partie étymologique. Pardesi = par/desi = par (de paraya, ailleurs) et desi = pays ==> pardesi = étranger.
De façon générale, le terme ‘desh’ signifie « pays » en sanskrit, qu’on retrouve dans Bangla-desh (pays des bengalis), Himachal Pra-desh (pras = sous >> sous-pays/région = sous région de l’Himalaya).
Au Bangladesh, un étranger se dit « bi-deshi » (qqn venu d’un autre pays). En Inde et au Pakistan, quand on parle des personnes originaires du sous-continent indien, on utilise le terme ‘desi’, comme substantif et adjectif. Le ‘h’ de ‘desh’ est tombé, c’est donc de l’hindi/ourdou et non du bengali, plus proche du sanskrit & qui conserve le « h » dans « desh ».

Vannes à 2 annas:
– On peut déplorer que « sanskritique » ne rime pas toujours avec sens critique.
-Force est de constater que dans ces ‘desh »-là, il y en a pas mal qui y sont, dedans…

Bon, allez, je sors retrouver l’homme en or qui leva son poing ganté de noir à Mexico…et qui nous fait l’honneur de son olympique présence.

« I, too, am America »
– Langston Hughes

Bloom dit: à

Et bungalow, c’est maison bengalie.
Hey Bungalow Bill what did you kill…

Clopine dit: à

Claudio Bahia me voit comme une fille haineuse. Pourtant, c’est une passion triste que je ne me connais pas. Je suis d’extrême-gauche, c’est vrai, et je pense que la seule façon de guérir de nos plaies est de sortir du capitalisme. Mais je suis contre la violence, et contre la désignation de tel ou tel « ennemi ». Alors, la haine dans tout ça ???

Je me suis trompée, ce n’est pas dans google qu’il faut taper « BLAST » mais dans you tube, et il faut cliquer sur le titre « dissolution, quand l’extême-droite arrive au pouvoir, elle y reste ». Je pense que pour Claude Bahia, les deux interlocuteurs, Palombarini l’économiste et Faury le sociologue, sont aussi des personnes haineuses ???

et alii dit: à

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MON ENNEMI, C’EST LA HAINE
Code EAN13: 9782815958370

Auteur : MORIN EDGAR

Éditeur : DE L AUBE

D. dit: à

Je suis disponible, Ed.
Adresse : Dédé de Chaville. Tirer la petite endive en bronze au bout d’une chaîne à la porte d’entrée.
Les poules m’avertiront.

D. dit: à

Si Jicé est d’accord, bien sûr.
Il y a un ordre protocolaire à respecter, j’en suis conscient.

et alii dit: à

témoignage d’un des der,iers juifs blancs de Cochin:
La boutique tenue par Sarah Cohen, Sarah’s Embroidery Shop, était le dernier commerce paradesi. La brodeuse et commerçante repose désormais au cimetière juif. Elle «n’a jamais voulu quitter Cochin pour finir ses jours auprès de sa fille, avocate à Tel-Aviv», ajoute Keith en allant chercher un album de photos au papier jauni par le temps.
https://www.slate.fr/story/251920/keith-halluega-paradesi-juif-blanc-inde-cochin

et alii dit: à

du dernier juif blanc

et alii dit: à

cela fait du bien de voir que des hommes ont su transmettre et conserver la vie et être les derniers dans notre temps où tout le monde veut être le premier

et alii dit: à

àpropos du nom COCHIN
En 1780, Jacques-Denis Cochin 1
curé de la paroisse Saint-Jacques-du-Haut-Pas à
Paris, emploie sa fortune à la fondation d’un établissement hospitalier destiné aux
pauvres du faubourg Saint-Jacques. Les travaux commencés sous la direction de
Charles-François Viel s’achèvent en 1782. L’ouverture de l’hospice Saint-Jacques-duHaut-Pas a lieu la même année au mois de juin, il compte alors 38 lits 2
. En 1784, il
reçoit le nom de son créateur récemment disparu et devient l’hospice Cochin.
IL Y A DES CONFLITS AUTOUR DU PRENOM
mais peut être charoulet peut -il élucider avec ses dicos

B dit: à

Marion Maréchal à Bercy ?

Garde des sceaux, plus probable. La seule peut-être dans ce lot de fachos en mesure de tenir ses promesses électorales. Les partis politiques mentent tous en campagne, on peut être surpris de la crédulité de l’électorat. Et le droit des femmes, avortement, maltraitance et violences, égalité salariale, une question de détail pour ce parti:

« Au Parlement européen, le RN s’est d’abord opposé à plusieurs reprises à l’accès à l’avortement. Les 23 élus du parti d’extrême droite votent ainsi contre une résolution visant à condamner la Pologne, qui interdit quasi totalement l’IVG, en novembre 2020. Aucun eurodéputé RN ne vote également pour l’inscription du droit à l’avortement dans la Charte des droits fondamentaux de l’UE en avril 2024. Ces derniers s’abstiennent en grande majorité.

Les eurodéputés RN s’abstiennent également sur les textes concernant les violences faites aux femmes. En mai 2023, le groupe de Jordan Bardella s’abstient sur la ratification de la Convention du Conseil de l’Europe sur la prévention et la lutte contre la violence à l’égard des femmes et la violence domestique… »

et alii dit: à

à propos de Cochin:
il faut savoir que Cochin improvisait tous ses prônes et instructions. Ce fut avec beaucoup de peine que, de son vivant, il livra à l’impression quelques opuscules. Il avait recommandé, par son testament, de ne pas publier ses manuscrits ; ses héritiers jugèrent à propos de ne pas se conformer, sur ce point, à ses intentions. Le produit de ses œuvres posthumes fut consacré à l’hospice Cochin. Les prônes de Cochin et ses autres ouvrages, d’après la manière dont il les composait, fourmillent nécessairement de négligences : le style a été revu dans la seconde édition.

et alii dit: à

hausse
il n’y a pas que l’extrême droite en regain:
Les actes pour suspicion de Covid-19 sont en hausse de 51% sur la semaine du 3 au 10 juin, passant de 995 à 1507 actes et les passages aux urgences pour suspicion de Covid-19 sont en hausse de 52% sur la même période.
soyez prudents

et alii dit: à

À noter : attention au mot « curry », car en indien, il signifie « plat en sauce ».

Jazzi dit: à

B, Marion Maréchal a une formation économique et commerciale, pas juridique.

et alii dit: à

U.Eco et D.Horvilleur
Eco dit:
« Le grand problème de notre temps, ce sont les sectes, le retour au New Age. Je suis d’accord avec cette phrase de G. K. Chesterton qui dit : « Lorsque les gens ne croient plus en Dieu, ce n’est pas qu’ils ne croient plus en rien, mais qu’ils croient en tout. » Cela dit, je suis loin d’être un expert. Je m’occupe de religion comme si je m’intéressais aux lézards – avec cette différence que je n’ai jamais été lézard, alors que j’ai été profondément catholique !

et alii dit: à

Eco
« Ce qui m’intéresse, c’est le discours de l’antisémitisme. Je me souviens d’avoir dit un jour au romancier israélien Abraham Yehoshua que je ne souhaitais pas écrire sur la religion juive, car pour un goy cela restait tabou. Mais l’antisémitisme, c’est à nous, c’est nous qui l’avons inventé !

et alii dit: à

Quels sont les meilleurs moyens de lutter aujourd’hui contre l’intolérance ?
U. E. Il n’y a rien à faire, sinon la parole. Le racisme est une maladie mentale. Moi aussi, je suis parfois irrité par les autres, je pense que les Coréens mangent trop d’ail par exemple, mais j’essaie de le surmonter ! Le problème, ce n’est pas d’être touché par la différence. C’est de s’éduquer à son acceptation.

D. H. Il faut donner aux jeunes la capacité d’analyser et de reconnaître les mécanismes engagés dans les processus racistes. Ça passe par l’éducation à une pensée complexe, non simplifiée du monde.

Marie Sasseur dit: à

Quels sont les meilleurs moyens de lutter aujourd’hui contre l’intolérance ?

L’indifférence et fermer les écoutilles.

B dit: à

Jazzi, master en Droit public, et diplômée en Droit des affaires. Certes cela ne couvre pas tous les domaines du Droit.

et alii dit: à

intéressante la remarque de Valls qu’il a appris de sa femme institutrice:
« Par ailleurs, ma première femme, la mère de mes enfants, elle était institutrice, avait constaté qu’à la question «quel est ton ennemi» (un questionnaire de l’Education nationale demandait quel est ton ami, ton ennemi, etc), beaucoup d’enfants répondaient «c’est le juif». »
sur la règle de jeu

rose dit: à

Moi-même, je me suis fait peur, il y a qq jours, alors que je parlais avec qu’un dans mon jardin : proche de mes fraisiers, je lui ai dit « les escargots sont mes ennemis. »

rose dit: à

Il serait peut être temps d’arrêter de focaliser.
En même temps, lorsque l’on en a une, au perchoir, qui porte un pin’s du drapeau israélien, exclut quinze jours un député qui brandit un drapeau israélien et donne pour consigne de vote de ne pas voter LFI contre le RN, j’ai peur.
Pour moi, il n’y a pas une seconde d’ hésitation. Le collectif intelligent l’emportant systématiquement sur les particularismes locaux, haut et fort.

rose dit: à

Erratum d’importance
rose dit: à
Il serait peut être temps d’arrêter de focaliser.
En même temps, lorsque l’on en a une, au perchoir, qui porte un pin’s du drapeau israélien, exclut quinze jours un député qui brandit un drapeau palestinien et donne pour consigne de vote de ne pas voter LFI contre le RN, je me questionne.
Pour moi, il n’y a pas une seconde d’ hésitation. Le collectif intelligent l’emportant systématiquement sur les particularismes locaux, haut et fort.

Le drapeau est palestinien et je n’ai pas peur.
Juste lui dire à YBP que l’union fait la force. Et que si, elle, a le droit d’exprimer ses opinions, la partie adverse aussi.

et alii dit: à

le critère « intelligent », je m’en méfie beaucoup; j’aurais tendance à hausser les épaules que ça ne veut rien dire ;Althusser était intelligent,et pas en manque de « psys »,et ça c’est mal terminé!

rose dit: à

,et ça c’est mal terminé !
Pas pour lui.

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