Mathieu Belezi, le glorieux
« Enfin ! » Le mot résume l’article élogieux récemment consacré par le New York Times à Mathieu Belezi. Le journal s’y félicitait qu’un romancier français osa enfin s’emparer des origines de la colonisation de l’Algérie et put toucher le grand public. L’auteur n’est certes pas le premier (avant, il y eut notamment Jules Roy et sa fresque des Chevaux du soleil en plusieurs volumes à partir de 1967) mais il est des rares à l’avoir fait avec un tel souffle dans la dénonciation. Non celle de la guerre d’Algérie, ni même celle d’une Algérie dominée, exploitée et martyrisée (d’ailleurs, il ne donne pas la parole aux Algériens) mais celle du phénomène colonial en général, de sa violence propre que l’on retrouve dans les empires espagnol, portugais, belge, anglais et de la folie d’une Europe en un temps où elle pensait pouvoir donner la lumière civilisatrice au reste du monde. « Elle a été un danger et on le paie encore » dit-il sans chercher à la culpabiliser, mais bien conscient de s’attaquer à une amnésie. Il est persuadé que l’histoire ancienne de l’Algérie française est si révoltante que plus personne ne veut en entendre parler. En cherchant bien, ce n’est pas un cadavre qu’il a ramené du placard mais un ossuaire.
Tardivement venu à l’écriture il y a vingt-cinq ans, il lui a fallu publier une quinzaine de textes en toute discrétion avant d’être redécouvert et propulsé par le Tripode, une petite maison d’édition enthousiaste. Dès lors, deux livres ont suffi à le faire reconnaitre à sa juste valeur. Il y eut d’abord Attaquer la terre et le soleil (2022) couronné par le prix du Livre Inter et le prix littéraire Le Monde. Cette chronique incandescente des années 1840-1860 se déploie autour des destins de Séraphine Jouhaud et des siens attirés depuis leur Lorraine par la promesse de la République de leur offrir une colonie agricole dans la région de Bône, et de celui d’un soldat, cynique pacificateur en armes.
C’est âpre, sec, brutal, aussi cru que cruel, sans illusion car ses personnages sont tous désenchantés, désespérés même par la trahison des promesses. Il s’agit bien de colonisation de peuplement avec ce que cela suppose de spoliation des terres autochtones, de prédations et de massacres, de viols et de pillages, et même de décapitations pour l’exemple sur fond de choléra. Mathieu Belezi assure n’avoir rien inventé ; il se défend même d’en avoir rajouté. Car la question se pose tant pour ce roman que pour le suivant, plus intense et plus violent encore.
Moi, le glorieux (2024) est le soliloque d’Albert Vandel à l’heure où s’éteignent les derniers feux de l’Algérie française, oppressant comme une bouffée délirante dont on ne verrait pas la fin. Personnage gargantuesque de 150 kgs, incarnation de la démesure et de la folie qui gagnent ceux qui s’y frottent, il y a en lui quelque chose de L’homme qui voulut être roi, la nouvelle de Kipling qui donna le film éponyme de John Huston, deux œuvres fortes. Il a 145 ans et un cheval à six pattes, dans la meilleure tradition latino-américaine du réalisme magique, courant littéraire dont l’auteur revendique l’influence même si Faulkner n’est jamais loin. Grande gueule, hénaurme de partout, logorrhéique, jouisseur, colérique, obèse, richissime, ogre et monstre à la fois, Vandel vit sous le signe de l’excès. Sa vocifération domine une œuvre romanesque initiée, conçue et portée par des voix. Il écrase tout sur son passage et s’effondre en même temps. Belezi l’a voulu écoeurant et c’est réussi. Il personnifie la colonisation en général.
Retranché dans son propre « camp des saints », la villa des Eucalyptus au bordj Saint-Léon, près d’Alger, protégée par 120 légionnaires, dernier et irréductible carré français d’Algérie, il emprunte des traits à trois nababs qui avaient été surnommés « le triumvirat du non » : Laurent Schiaffino, armateur qui tenait les ports d’Oran et d’Alger, Henri Borgeaud, dit “l’empereur du vin” et Georges Blachette dit « le roi de l’alfa”, plante dont il avait la concession. Le romancier s’est documenté mais sans s’alourdir : des lettres de militaires, des récits de colons, les travaux de l’historienne Annie Rey Goldzeiguer, des rapports sur l’insurrection de 1871 dite « révolte de Mokrani », les « Cahiers du centenaire de l’Algérie » de Gustave Mercier, les discours des personnalités à l’occasion de la visite du président Doumergue à Alger, l’enquête d’Albert Camus dans Alger républicain (1938), le rapport de la commission Guernut, dans laquelle siégeait l’écrivain André Gide ou l’archevêque de Paris, Au soleil (1884), récit de voyage des deux mois que Guy de Maupassant passa en Algérie en 1881 (il en fit le compte-rendu dans des articles pour le Gaulois au ton aussi acerbe pour les mœurs des Arabes que pour la cruauté coloniale) sans oublier la synthèse de Pierre Darmon, Un siècle de passions algériennes : histoire de l’Algérie coloniale (1830-1940), 2009. Ce qui n’empêche pas Belezi de s’autoriser toutes les licences que permet la littérature. La musicalité de la langue est bien son souci premier ; tout y est rythme et cadences, contrepoids et relances, la ponctuation ignorant points et points virgule.
Après des études de géographie, Mathieu Belezi avait enseigné en Louisiane puis voyagé et vécu au Mexique, au Népal, en Inde, et dans les îles grecques avant de s’établir dans le sud de l’ Italie. Mais, croyez-le ou pas, il n’a jamais mis les pieds en Algérie, une terre avec laquelle il n’entretient aucun rapport. Il fut bien conçu à Constantine où son père était en garnison mais sa mère rentra en métropole à Limoges pour accoucher en 1953. Sur la couverture, sous le logo du Tripode, on peut découvrir en une ligne le programme de l’éditeur : « Littérature, Arts, Ovnis ». Nul doute que l’oeuvre de Mathieu Belezi relève en majesté de ces trois genres à la fois.
(« Le Combat de la Sickack (1840), tableau d’Horace Vernet, château de Versailles)
1 134 Réponses pour Mathieu Belezi, le glorieux
Pourquoi Henry de Montherlant désirait que les enfants de l’émir Abdelkader et ceux du maréchal Bugeaud se réconcilient entre eux et vivent en paix sur cette terre algérienne si chère à leur coeur ?
« plante (dont) il avait la concession », Passou.
Comment peut-on dénoncer violemment le colonialisme européen sans culpabiliser (en rendre coupable) l’Europe ?
Sur le même sujet, il y a l’implacable dénonciation de la guerre coloniale dans le récit historique du regretté François Maspéro, « L’Honneur de Saint-Arnaud ».
Tout empire est vil. À quand remonte le premier ? Il n’y a pas d’archives pour nous le dire. Bien sûr que la France de 1830 était bien plus développée que l’Algérie. Sa technologie en attestait. Il était inévitable que le Français méprisa l’Algérien. Ce dernier nous le rend bien.
Quand j’ai abordé la question avec mon petit Ahmed – il avait alors dix-sept ans – sa réponse fut fort simple: si ça n’avait pas été la France, cela aurait été un autre pays européen. Vous étiez les plus forts. Sans la colonisation, je vivrais comme mes ancêtres. Libre mais ignorant. Peut-être aurais-je été heureux …
Je ne me sens pas coupable. Je pourrais en vouloir à Rome, qui fut bien dure envers mes ancêtres, mais je n’y arrive pas …
Évidemment, il y eut les Pieds-Noirs. On sait ce que De Gaulle pensait d’eux.
Le même Montherlant qui admire tellement l’ordre et la force des nouveaux maitres blonds qui viennent d’occuper Paris qu’il célèbre leur victoire païenne dans ‘Solstice de juin’.
Littérature poisseuse des défaitistes qui courbent l’échine.
Je fréquente des cafés tout à fait convenables. Il est difficile de trouver du café dans beaucoup de contrées d’Asie du Sud-Est, parce que beaucoup de gens n’en boivent pas là-bas.
C’est extrêmement facile à comprendre mais renato, a, comme souvent des difficultés.
Faut-il lui pardonner ? Oui.
Faut-il lui donner raison ? Non.
Ne jamis croire ce que déclare Bugeaud, c’est le roi de l’enfumage.
Je suis sûr que Bloom, qui est presque aussi intelligent que renato, sait cela et l’a constaté, parce qu’il est sans arrêt à droite à gauche. Il va pouvoir le confirmer. Ou bien faire le malin. Ou bien ne rien dire. Ce sera ça ou ça ou ça, vous allez voir.
Ce qui distingue le café que l’on sirotte dans le souk de la vielle ville de Jérusalem du ristretto dégusté sur la Plazza del Campo de Sienne? Demandez à D, puceau de la vie.
Je le laisse tomber parce que je ne crois pas en votre voyage, D. Et même en le croyant, ce n’est pas de ma faute si vous êtes un voyageur sans aucune compétence, d’un autre côté je ne peux pas m’attendre qu’un banal nationaliste sache se déplacer en dehors de son confort et trouver un bon bar.
Ah Vous reconnaissez enfin votre erreur, renato. Il aura fallu des heures et des heures.
Quelle erreur ?
Quelle erreur ?
Mais…la vôtre, voyons. De prétendre qu’on trouve du café partout.
Mais on trouve du bon café partout, c’est vous qui ne trouveriez même pas d’eau dans la mer !
ACADEMIE
80 ans, c est l ‘âge de la puberté académique. (Claudel, 1935)
*
Les académies sont chamarrées de ridicules. (Prince de Ligne)
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Quand on est la France, on n’ entre pas à l Académie française. (Charles de Gaulle)
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Il est de l ‘Académie sans savoir lire. (Paul-Louis Courier, 1819, parlant d ‘un noble peu lettré, mais académicien)
*
Casimir Delavigne s’ est présenté seize fois à l’ Académie. (Vigny)
*
L’Académie, qui devrait être un Sénat des esprits vigoureux, est une petite ville d’invalides. (Vigny, 1843)
*
Montesquieu fut reçu en 1726 à l’ Académie française, bien qu’ il s’ en fût beaucoup moqué comme tout le monde avant d ‘en être. (Sainte-Beuve, 1852)
*
Ces messieurs regarderaient volontiers l’Académie comme une succursale des invalides
vils, rservée aux éclopés de la littérature. (Veuillot, 1852)
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(Académie française) La dénigrer, mais tâcher d’en être. (Flaubert)
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Le duc d’ Audiffret, dont le seul écrit que l’ on connaisse de lui : sa lettre de candidature à l’ Académie française. (Clemenceau)
*
Nu comme le discours d’ un académicien .(Musset)
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L’Académie est un vieux pot à cornichons. (Barbey d’Aurevilly)
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Fauteuil académique – Enterrement assis. (Pierre Véron, 1874)
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L’Académie, la seule royauté qui soit restée debout en France sur tant de ruines royales. (Arsène Houssaye, 1885)
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Dans la nécropole académique, je brigue la dignité de cadavre. (Claudel)
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Victor Hugo est de l’Académie. Allons, allons, c’ est bien :l’ Académie a besoin de temps en temps d’ être déflorée. (Sainte-Beuve)
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L’ Académie a un grand malheur, c’ est d être la seule corporation un peu durable qui n’ ait jamais cessé d’ être ridicule. (Vigny)
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Le grand salon central, je veux dire l’Académie française..(Taine)
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Il n’est pas déshonorant d’être académicien ; ce qui est déshonorant, c’est d’être candidat.
L’ Académie se dupanloupe. (Hugo, 1864)
*
– Les académiciens sont immortels !
– Oui, immortels pendant toute leur vie. (Flers et Caillavet, 1907)
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Quarante appelés et peu de lus. (Pierre Véron)
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Quand je n’ aurai plus qu’ une paire de fesses pour penser, j’irai l’asseoir à l Académie. (Bernanos)
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Il faut tout le temps demander pardon d être à l’ Académie française. (Mauriac, 1952)
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L’ Académie française ne mérite ni estime, ni mépris. (Léautaud, 1941)
*
Les corps (parlements, académies, assemblées) ont beau se dégrader. Ils se soutiennent par la masse, et on ne peut rien contre eux. Le déshonneur, le ridicule glissent sur eux, comme les balles de fusil sur un crocodile. (Chamfort)
*
Voici l’ordre dans lequel votent les académiciens : 1) politique ; 2) inimitiés et amitiés ; 3)
talent. (Morand, 1972)
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Le prestige de l’ Académie est immense auprès du grand public, faible auprès des lettrés et nul auprès des philologues. (André Thérive)
*
Les académiciens meurent aussi. (Raymond Aron, 1977)
*
Il est une Académie célèbre dont personne n’ est capable de nommer les quarante titulaires. (Anatole France)
*
Un académicien est un homme qui se change en fauteuil après sa mort. (Cocteau)
*
C’ est un fanatique comme moi. Je voterai pour lui. (Claudel, parlant d’ André Chamson, candidat à l Académie , 1957)(Tristan Bernard)
*’
Quand j’ai demandé la main de ma femme, son père m a répondu : «Serez-vous de l’ Académie ? », j’ ai trouvé plaisant de lui dire : « Mais bien sûr, monsieur. Il y en a quarante par génération, c est impossible que je n’ en sois pas. » (Mauriac, 1951)
*
L’ Académie, le commun des immortels. (Jules Renard)
*
L’ Agagadémie française. (Jean-Edern Hallier, 1989)
*
On demandait une fois à Loti pour quel candidat il voterait à l Académie : « Pour le moins laid », répondit-il. (Henri de Régnier, 1927)
*
(A l Académie française) Le récipiendaire (assura) que son prédécesseur était un assez grand homme, le cardinal de Richelieu un très grand homme, Louis XIV un plus grand homme. (Voltaire)
*
– Elisons-le ( à l’ Académie française) : il a un pied dans la tombe.
– Comment fait-il pour écrire ? (Maurice Garçon)
*
(Académie française) On s’ étonne qu’ il faille tant de zéros pour former le nombre quarante. (Bloy)
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L’ Académie est l’objet de bien des risées, méritées parfois. (Verlaine, 1885)
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Cette foire académique, où vient d’ entrer, plus décoré que Goering et plus riche que Turelure, ce vieil imposteur de Claudel. (Bernanos, 1946)
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Les Académiciens (français) ont un habit de carnaval. (Bernanos)
Non, on ne trouve pas du bon café partout, puisque dans beaucoup de contrées de l’Asie du Sud-Est, je n’en ai pas trouvé.
A certains endroits, pas même du mauvais mais aucun.
Quand nous sommes quarante, on se moque de nous,
Devenons-nous trente-neuf, on tombe à nos genoux.
Le pauvre, ce qu’il ne trouve pas n’existe pas…
(Gaza, la Cisjordanie, Jérusalem Est, c’est 1832 le remake sans l’habillage culturel et civilisationnel, non ?)
(la barbarie mise à nue, quoi)
(pure …)
Simple question de logique, renato.
S’il y a au moins un endroit où il n’y a pas une chose, cette chose ne peut être partout. Vous semblez avour des difficultés avec la logique. Un peu comme jazzi, qui n’y arrive pas.
Bon changeons de sujet. Vous avez tort, vous avez tort. Quelle importance ?
Moi j’ai raison.
On ne va pas en faire un plat de macaroni.
Il faut lui reconnaître le mérite de ne pas avoir trouvé de l’eau dans la mer… et bien sûr, dans son provincialisme, il doit parler de macaronis…
@ « il lui a fallu publier une quinzaine de textes en toute discrétion avant d’être redécouvert et propulsé par le Tripode »,
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Quand Passoul prit le train en marche après le New York Times, … depuis les 15 bouquins dont il nous entretenait depuis des lustres, sans que nous l’eussions jamais entendu jusqu’à présent… et sans qu’il ait bronché au temps où sortit « Attaquer la terre et le soleil », jamais recensé jusqu’alors… bref, toujours rattrapé par le « folklore germanopratin » d’aujourd’hui à la traîne de tout.
Il aurait fallu qu’il osât (osât, oui) un peu plus tôt… Mais bon, il vient de nous faire la job de justesse, en découvrant la violence de toutes les colonisations, y compris de l’Algérienne !… Quelle révélation !
Bref, ne chipotons point… de bon augure, la job, dans le contexte déferlant du populisme anti arable et anti maghrébin qui s’en vient.
Retournons sur nos terres de Lorraine avec Jeanne, puisque nous sommes écœurés par ce que nous avons découvert sur place à la fin du 19e, hein. Attaquons la Lune, maintenant !…
Cette histoire du petit Ahmed qui revient comme une scie à la RDL, finit par devenir grotesque et répugnante. Comme si l’homosexualité du français de souche aristocratique avec le petit arabe immigré du coin, pouvait encore justifier le bien fondé de la colonisation algérienne !
C’est apparemment le credo de tous les pédalos de droite désormais quasi tous ralliées au zemmouriste maréchaliste R. Camus, à l’exception de bellegueule confirmant la règle)…
Enfin bref… allons vomir un brin avant la grande coucherie européenne. BN !
« Il ne sait pas lire, il est de l’Academie. »La prédiction de Paul-Louis Courier s’accomplit quelques dizaines d’ années plus tard, avec l’élection ( fictive) dans le Fauteuil Hanté de Gaston Leroux, d’un candidat qui sait parler, mais est parfaitement analphabète.,,, MC
Sinon, Bugeaud etant qualifié, sans la moindre preuve, de « Roi de l’ enfumage « , on peut toujours se rabattre sur le Marechal Clauzel, et ses «Explications »…, MC
J J-J, vous ne savez rien de la relation entre Ahmed et moi. Quant à vos phantasmes, sachez que je m’en contre-t*rche.
Pourquoi quand je déambule dans les rues de Paris, je souhaite toujours la peste et la mort aux parisiens ?
Pourquoi les danseuses de ballet ressemblent-elles à des libellules épouvantées ?
Pourquoi certaines gens, comme moi, ont une prodigieuse faculté de haine sans issue ?
Pourquoi le lion que je suis, lit avec condescendance et amusement les âneries ô combien bêtes que postent les vieux boucs et les vieilles biques de la ferme Rdl ?
Pourquoi la politesse empêche beaucoup de personnes de donner un avis sincère ?
Pourquoi la presse écrite c’est du mensonge imprimé ?
Pourquoi dans les écrits des mystiques on ne trouve que des méditations spirituelles, jamais de méditations libidineuses ?
Pourquoi l’homosexualité n’est pas seulement une maladie sexuelle irrémédiable mais également une aberration immorale inqualifiable ?
Pourquoi des deux grands empires de jadis, romain et mongol, ne restent aujourd’hui que deux petits pays : l’Italie et la Mongolie ?
Pourquoi les algériens entre eux disent que 1962 est la fin de la colonisation française et le commencement de l’occupation du FLN ?
Pourquoi selon Eric Hobsbawm, le journaliste est un historien de l’immédiat ?
Pourquoi Emmanuel Macron est un puceau de la politique élu par des ados branleurs et râleurs ?
Pourquoi les femmes munies d’une généreuse poitrine sont d’un caractère vraiment généreux dans leurs relations avec les hommes ?
Pourquoi mourir en plein sommeil c’est dormir pour de bon ?
Pourquoi la Lune a t-elle une influence
Sur les marées des océans immenses ?
Parceque la lune ingénue fait monter le désir chez les océans en leur souriant de loin.
à propos des listes, un questionnaire leur a été adressé :les réponses sont publiées sur mediapart :
(exemple;
Comité français du Réseau européen de solidarité avec l’Ukraine (RESU)
Questionnaire aux candidats têtes de liste aux élections européennes du 9 juin 2024
>Christiane
Sur les origines :
https://www.nonfiction.fr/article-1581-commentaire-sur-commentaire.htm
Paul s’appelait Opitz 43. Opitz je ne sais pas pourquoi.
Vous êtes arrivée avant moi. Je crois me souvenir que les débuts datent de 2005. Avril ?
Une communauté, je dirai.
Samuel dit: à
Pourquoi dans les écrits des mystiques on ne trouve que des méditations spirituelles, jamais de méditations libidineuses ?
J’ai la réponse.
Pck les méditations libidineuses empêchent de penser.
Et, quel paradoxe magnifique !, alors que faire l’amour, cet animal de bête à deux dos, est la plus belle, la plus saine et la plus transcendante activité UE je connaisse, sans doute celle qui te fait rapprocher des d.ieux, comme l’a fait Noureev sa courte vie durant, si tu n’en décolles pas, à toi la Bérézina et la déliquescence. Extrêmement dur à tenir/à maîtriser, (je n’y suis pas, à l’esprit de la Tiny housse non plus, pourtant j’étais pilote,) mais semblerait être une des clés :avoir le pouvoir sur son sexe et ne pas le laisser vous maîtriser, pck alors vous ne gérez plus rien.
UE je connaisse, c’est pour le 9 juin.
Sinon c’est que.
Samuel dit: à
Pourquoi certaines gens, comme moi, ont une prodigieuse faculté de haine sans issue ?
Cela vient de votre histoire.
Chez moi ussi, bcp de choses ne sont pas réglées d’où une pagaille incommensurable révélatrice de mes angoisses, mais pas de haine, c’est ma chance.
Que fit le Hamas ?
L’intelligence n’est-elle jamais duelle ?
dans le contexte déferlant du populisme anti arable et anti maghrébin qui s’en vient.
Depuis 15 ans au bas mot.
Qui s’en vient : décomplexé aujourd’hui, comme le sexe : Pauvres créatures et Anora.
Les arabes en souffrent. Me le disent.
Martin Opitz fut un poète, traducteur et érudit allemand, un peu baroque — un autre qui alla trop à Heidelberg.
À quand le prochain canular intellectuel ? J’ai hâte. Sinon, je publie le mien: «Éléments discursifs non-binaires et aléatoires dans l’oeuvre cachée de Charles Trenet: tentative d’une relecture citoyenne libre d’interprétations structuralistes.»
Bloom, ce que vous écrivez sur Montherlant est injuste. Vous savez, les jeunes réhabilitent cet écrivain. Ils en aiment la prose admirable, et, justement, la sagesse. Après tout, Montherlant n’a pas connu la même fin tragique que Brasillach ou même Drieu. Moi, j’ai envie de reprendre des livres de Montherlant, le lire tout simplement. Le défendre contre les malotrus qui hurlent avec les loups. Bientôt, défendre Montherlant vous fera appartenir à un petit cercle fermé de happy few. Bloom, vous frapperez à la porte, et on vous en virera à coups de pieds au cul. Bonne journée quand même.
Encore un billet pour vénères, Arthur crois-moi.
Le « glorieux » Albert Vandel , qui n’a pas eu de gloire chez Flammarion en 2011, il y a 13 ans déjà eh oui ! (Mathieu Belezi, Les Vieux fous, édition Flammarion, 2011, 431 pages, 22 €) ressuscite en 2024 et trouve la gloire chez Le Tripode en 2024, aidé par tous les germanopratins de France Inter, et d’ailleurs, France Inter qui vient de décerner le prix de la littérature queer,soit dit en passant,
le glorieux, l’eternel retour, revient inchangé, avec ses 150 kilos de gras et ses 150 ans de solitude, de quoi casser 4 pattes à un cheval, tu m’étonnes, mais l’explication est plus fine: 6 pattes a un cheval, « dans la meilleure tradition latino-américaine du réalisme magique, courant littéraire dont l’auteur revendique l’influence ».
Manquerait plus que ce canasson s’appelât Rossinante et le plagiat fût constitué.
Non, si vous voulez de la magie call for Robert, Robert Houdin !
Sinon, pour le reste,
oui la colonisation c’est pas bien, oui la guerre c’est pas bien, patin-couffin, en 2024 on a largement de quoi se méprendre sur la possibilité d’un avenir de l’humanité,
mais je ne me souviens plus trop de la cause du début de l’invasion en 1830, une histoire de dette je crois.
https://www.geo.fr/histoire/5-juillet-1830-la-colonisation-de-l-algerie-est-lancee-161871
@ Quant à vos phantasmes, sachez que je m’en contre-t*rche (dit le décomplexé du cul merdeux)
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mon dieu mon dieu, qu’il est impoli, l’anti structuraliste citoyen charentais de noble engeance, Charles du Héron cendré, un brin décomplexé du cul merdeux, ce matin parmi d’autres …
BàVAS,
bis repetita placebo !
@ Pourquoi quand je déambule dans les rues de Paris ///,
-> pk’il se croit toujours à Venise, chez thomas tennis mann, le sam’suffix.
@ L-À quand (?) le prochain canular intellectuel ? /// -> voir le mienj, etalii : « de la quadruple racine carrée du principe de raison insuffisante »… Librement inspiré de :
https://fr.wikipedia.org/wiki/De_la_quadruple_racine_du_principe_de_raison_suffisante
Bàv,
tiens, ce matin, l’est pas trop vénervée contre luij, la débranchée des lianes, balaise hi ! hi hi hip… pourrah ! – Bàv,
Espérons que la RDL reviendra l’an prochain sur l’oeuvre de la grande romancière franco-américaine Phoebe Hadjimarkos Clarke, pour l’instant inconnue au tripode de la Timone à Marseille 🙂
Bàv,
Au Canada, on passe la brosse à reluire à Matzneff. Ecoutez l’introduction de cette émission canadienne si déférente, si respectueuse des crimes du pédophile dans la vidéo suivante : https://youtu.be/yi2UG2CUiz4 C’est incroyable, et cela résume bien la réception de Matzneff pendant toute ces années, cette tolérance au crime. Il est à la tévé, alors qu’il devrait déjà être en prison !
CAUSETTE
Comme dirait Hugo Boss, acte d’une petite misérable perdue en République des Litres …
Patin-couffin ?… Kézako ?
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(C-C) /// Cette expression est originaire du pourtour méditerranéen mais s’est diffusée bien au-delà. Elle semble être inconnue à Paris et dans le nord de la France. C’est aujourd’hui une vieille expression associée aux personnes âgées (genre MST), mais toujours en usage, amusante par son allitération (la répétition de la terminaison « in »). Selon le Dictionnaire historique de la langue française, elle viendrait du français d’Afrique du Nord. « Patin » serait de même origine que « patati » et évoquerait le bavardage. Le « couffin » est quant à lui un panier souple en osier, et oriente peut-être vers le bavardage des villageoises ou vers les sujets domestiques///.
Dont acte !
Denise Bombardier aimait beaucoup Matzneff, si l’on suit bien le fil en aiguille de cette chaîne des erdéliens JC/Damien… Bàv, les pédophiles moyens du bas Canada. Hurkt !
Petite révision de culture gé pour le bac de philo des demeurés de Chaville ; ça risque de tomber, et faut se préparer au Parcoursup. Si t’arrives à fourguer ça partout sans rien savoir d’autre, mon frère Arthur, tu peux t’en tirer avec + de 10/20 ou un C+ ! Bon rajcou !…
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Notre conscience connaissante est divisible uniquement en sujet et objet. Être objet pour le sujet et être notre propre représentation, ou image mentale, sont une seule et même chose. Toutes nos représentations sont des objets pour le sujet, et tous les objets du sujet sont nos représentations. Celles-ci sont l’une à l’autre dans un rapport nécessaire qui est déterminable a priori dans sa forme et, en vertu de cette connexion, rien d’existant et d’indépendant par soi-même, rien de seul et de détaché ne peut devenir un objet pour nous. Le premier aspect du principe de raison suffisante est celui du devenir, autrement dit la loi de causalité, et ne s’applique qu’aux changements. Ainsi, si la cause est donnée, l’effet doit nécessairement s’ensuivre. Le deuxième aspect est relatif aux concepts ou représentations abstraites qui sont eux-mêmes tirés des représentations de la perception intuitive. Dans ce cas, le principe de raison suffisante stipule qu’étant données certaines prémisses, la conclusion doit suivre. Le troisième aspect du principe s’applique à l’être dans l’espace et le temps et montre que l’existence d’une relation implique forcément l’autre, comme l’égalité des angles d’un triangle implique nécessairement l’égalité de ses côtés et réciproquement. Le quatrième aspect enfin est relatif aux actions, autrement dit la loi de la motivation, qui stipule qu’un cours d’action précis résulte inévitablement d’un caractère donné et d’un motif.
Bàt,
7 répliques matinales, c’est ma moyenne. Bon, mat’nant, je sors…. Vider mes autres déchets en lieux sûrs. Bonne journée.
Cela ne fragilise pas les autres projets : cela va empêcher leur réalisation. On ne lâche pas le morceau. Les jeunes m’ont remerciée ce week-end, parce que nous, les vieux, nous nous battons pour eux. Pour ma part, je ne cesse.
« Sinon, Bugeaud etant qualifié, sans la moindre preuve, de ‘Roi de l’ enfumage’ , on peut toujours se rabattre sur le Marechal Clauzel, et ses ‘Explications’… »
Pauvre chéri, calomnié par ses ennemis : des gauchistes infâmes.
Il n’a pas seulement fait quelques exploits au Maghreb. Il a été fort connu aussi à Paris pour ses exploits rue Transnonain en 1834 (l’actuelle rue Beaubourg derrière le centre éponyme.)
Bon article dans « L’Humanité » récemment.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Massacre_de_la_rue_Transnonain
Sinon en Algérie il a laissé le souvenir d’une personne fort civile, fort courtoise : les mères pour faire tenir leurs enfants tranquilles les menace d’appeler « Bichou » s’ils continuent.
On peut admirer une statue du monsieur rue de Rivoli sur l’une des façades du Louvre à deux pas du Conseil D’État. Ça vient d’être rénové c’est de toute beauté.
* Conseil d’État
« Cette fois, quand le « Suffren » est arrivé en vue d’Alger, il a pu apercevoir un instant, sous la lumière précise du soleil d’hiver, une côte « admirable » en amphithéâtre, la Casbah blanche, les immenses jardins du dey, les forts. Et puis la pluie est venue, lourde, collante, insinuante, glaciale, et il a fallu traverser la ville sous « des petites lames d’eau incessantes, grosses comme des cordes à sauter ». Une ville dont la conquête lui semble dater d’hier tant elle est sens dessus dessous, avec ses ruines, ses rues éventrées pour reconstruire à la française. Une ville où il voit quelques Turcs, quelques Juifs et beaucoup d’Européens : « Peut-être dans l’intérieur de toutes ces maisons y a-t-il des Arabes ? » Il n’a pas eu le loisir de s’en assurer car la légion va aussitôt s’installer au camp de Kouba, à deux lieues de la ville. Là commence déjà le pays ennemi, où l’on ne s’aventure pas sans escorte si l’on ne veut pas se retrouver décapité et pire encore. »
– François Maspéro, L’Honneur de Saint-Arnaud.
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Je parlais par catachrèse « d’enfumade », mais puisqu’il est question d’enfumages ( et de la rue Transnonain), allons-y gaiement :
« (…) Issu de la petite noblesse du Périgord, Thomas-Robert Bugeaud fut envoyé en Algérie en 1836, pour écraser la révolte d’Abd el-Kader. Nommé gouverneur général en 1840, il imposa sa loi en pratiquant la politique de la terre brûlée. Ses troupes incendiaient les villages et les champs tout en raflant les troupeaux. « Si ces gredins se retirent dans leurs cavernes ! Fumez-les à outrance comme des renards ». Ces sinistres enfumades furent l’un des titres de gloire dont se vantait fréquemment Bugeaud.
Le peuple parisien a gardé, lui aussi pendant longtemps, un souvenir exécrable du maréchal Bugeaud. En 1834, avant de sévir en Algérie, il avait dirigé, en effet, l’une des brigades qui avait massacré les insurgés regroupés dans la rue Transnonain (une rue qui était située du côté de l’actuelle rue de Beaubourg). 14 ans plus tard, revenu d’Algérie, Bugeaud fut chargé de réprimer l’insurrection de février 1848 à Paris. Fidèle à sa légende, il promit au roi Louis Philippe d’en finir rapidement avec « cette canaille rebelle ». Victor Hugo nota dans ses carnets que Bugeaud aurait même affirmé à ce moment-là: « Eussé-je devant moi cinquante mille femmes et enfants, je mitraillerais ». Craignant que la haine que lui vouait le peuple attise la colère des insurgés, Louis Philippe décida finalement d’écarter Bugeaud du haut-commandement. Voilà donc l’exemple d’un chef militaire qui fut détesté autant par le peuple algérien que par le peuple parisien. Pourtant, des voix nombreuses s’efforcèrent de présenter Bugeaud comme un héros populaire, en le surnommant « le père Bugeaud ». (…)
Gérard Noiriel, chronique du 17 février 2023, F Culture.
https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/le-pourquoi-du-comment-histoire/pourquoi-malgre-sa-casquette-le-pere-bugeaud-fut-il-percu-comme-l-ennemi-du-peuple-3549387
La négation de l’enfumade, voilà l’enfumage!
* les menacent
Honoré Daumier, lithographie, Le Massacre de la rue Transnonain
https://cdn.essentiels.bnf.fr/media/images/cache/crop/rc/AfHrV9NF/uploads/media/image/20221215122731000000_20201204045617000000_ess_2475.jpeg
@La négation de l’enfumade, voilà l’enfumage!
Tout à fait, et ce negationnisme vient toujours des mêmes, dont le plus fidèle suppôt de l’ordure , ici sur la rdl, exige en plus des preuves… comme si les zonards d’ici semblent le découvrir.
Et puis bugeaud est le » glorieux » référent zemmourien, tout est dit.
Le Tamil Nadu n’a pas que des bons côtés, mais il n’a pas élu un seul député du parti de Modi, le BJP. D’après la presse indienne et la Bbc, pas de vague safran cette fois ci et une belle résistance de l’Alliance démocratique dans laquelle figure le Congrès mené par Rahul Gandhi, petit fil d’Indira. Si ces tendances de confirment, le mandat qui s’annonce sera bien plus inconfortable que ses 2 précédents pour l’homme qui vient de déclarer qu’il n’est pas issu du ventre de sa mère mais est envoyé par dieu pour sauver l’Inde…petit goût de déjà vu…
Petit fils
le prochain canular intellectuel ? /// -> voir le mienj, etalii
la république des litres?
C EST COMME J AI DIT CHASSEZ LE NATURELIL REVIENT AU GOULOT
La catachrèse est une figure de style qui consiste à détourner un mot ou une expression de son sens propre en étendant sa signification : le pied d’une table, être à cheval sur une chaise, les ailes du moulin, la plume d’un stylo, les dents d’une scie. C’est « une métaphore dont l’usage est si courant qu’elle n’est plus sentie comme telle »[
In wiki.
Pensez-vous que, dans ce cas précis, enfumage/enfumade, il s’agisse d’une catachrèse ?
immenses jardins du dey,
du bey ?
Dey d’Alger, bey de Tunis et baie de Quiberon …
robe du cheval bai!(-6 pattes et plus)
BUGEAUD esquise la posture « main dans le gilet »
https://fr.wikipedia.org/wiki/Main_dans_le_gilet#:~:text=La%20main%20dans%20le%20gilet,le%20torse%20et%20le%20ventre.
esquisse
Si je puis me permettre, outre qu’il fut l’e createur des editions qui portent son nom et qui enchanterent mon adolescence politique et philosophique,François Maspero était publié au Seuil, autre grand éditeur, certes moins militant, mais très pro qui disposait à l’époque d’une formidable équipe de correcteurs. Ils n’auraient jamais laissé passer un dey pour un bey..
Incidemment au moment où es fafs et furieux essaient de récupérer le terrain perdu depuis 1944, son père, Henri, immense sinologue , professeur au Collège de France, appartenait au réseau de résistance du musée de l’Homme, un des premiers du genre (voir l’extraordinaire bédé Des Humains).
Les fafs et furieux…
L’alfa, ou halfa, est une plante graminée vivace très présente en Tunisie et notamment dans la région marginalisée de Kasserine, où elle pousse en formant de vastes nappes. Bien que non certifiée puisque sauvage, l’alfa est une fibre biologique et hypoallergénique. Ne pouvant se faire qu’à la main, sa récolte est ardue et se raréfie, menaçant la pérennité de cet artisanat local d’exception.
Les tiges, qui ne dépassent pas un mètre de haut, sont cueillies à la main entre mai et juillet, en les enroulant autour de bâtonnets pour les arracher sans endommager les graines. Ce travail manuel extrêmement ardu est essentiellement féminin et constitue l’unique moyen de subsistance pour de nombreuses artisanes.
Avant d’être travaillée, la fibre de l’alfa nécessite d’être trempée une nuit entière pour la rendre malléable. Parfois, elle est teinte avec des colorants végétaux dont seuls quelques initiés connaissent les recettes et devient ainsi, selon les dosages employés, marron ou noire.
https://www.laviguela.fr/recolte-et-tissage-de-lalfa/
M’étais arrêtée au dais.
Un coup de dais jamais n’abolira l’amour…
Un coup de dais jamais n’abolira l’amour…
Déshabillez-moi
Déshabillez-moi
Oui, mais pas tout de suite
Pas trop vite
https://www.youtube.com/watch?v=-u02lMspv_0&ab_channel=InaChansons
Je possède trois ouvrages publiés par Maspero, c’est « Pour Marx », « Lénine et la philosophie » et « Réponse à John Lewis ». Je les ai eus grâce à mon sens de l’ironie. Mon père voulait que je lise, il croyait que je ne lisais pas. Il m’a donné un jour un catalogue, et m’a recommandé : coche les livres que tu veux lire, je fais moi-même une commande. Avec un malin plaisir j’ai coché les trois livres d’Althusser, d’un marxisme dur. Car mon père était farouchement anticommuniste. Il a sourcillé quand je lui ai rendu le catalogue, mais a commandé et payé les trois ouvrages. Il se doutait un peu de ce que c’était, avec des titres avec Marx ou Lénine. Mais je crois bien qu’il ne connaissais ni Althusser ni Maspero. Il n’avait jamais volé de livre dans la librairie de la place Pain-Levé, je crois. Mon père avait lu des livres de Sartre, et encore seulement des romans ou des pièces, pas la philosophie. La fois suivante, mon père me redonna un catalogue. Même jeu, mais mon père ne me commanda rien de ce que j’avais retenu. J’ai toujours ces trois livres d’Althusser, qui sont particulièrement illisibles. Sur chacun, en couverture, il y a la fameuse inscription, qui a beaucoup fait gloser, un volatil qui ressemble à un paon. Je n’ai jamais mangé de paon, il paraît que c’est bon. Il y a une blague juive sur le paon et un rabbin. Le rabbin confisque le paon et le mange. La femme lui dit : mais vous aviez dit que c’était interdit ! Le rabbin répond : oui, mais c’est mon père qui racontait ça, pas moi. Moi, je suis d’un avis contraire. On peut manger du paon. Vous la connaissez, Bloom ? Tout ça, c’est des histoires de pères. Bonne soirée les nuls…
magnifique article !
résultat aujourd’hui le président algérien est, de tous les pays du sud global, probablement le plus fervent admirateur du président russe.
et si demain les néoconservateurs américains devaient nous déclencher une 3è guerre mondiale pour éviter l’élection de Trump, comme cela semble se dessiner, il est évident que les algériens iront combattre aux côtés des russes.
qui sème la pluie récolte l’orage…
Ah les pseudo-fafs ont la vie dure. Vous trouverez chez Clauzel, que vous n’ avez pas lu, désolé, op.cit, ce que vous ne trouvez pas chez Bugeaud. L’enfumage des cavernes, etc. On est toujours le sauvage de quelqu’un…C’est une de ces Lois de l’Histoire que Sasseur , et alius, choisissent d’ignorer. Après tout , que firent les Espagnols vis-à-vis des Aztèques et autres Incas? Je suis d’accord pour Montherlant, qui bénéficie en effet , et à ce qu’on m’en a dit, pour ses Essais, d’un regain auprès de la jeunesse d’aujourd’hui, sinon de la Comédie Française, auquel son répertoire fait peur…. MC
Puck toujours complice objectif des fascistes russes.
C’est le D Dais ?
Damien, une petite recherche vous apprendra que l’animateur et le réalisateur de l’émission de télévision mettant en vedette Matzneff étaient comme lui amateurs d’enfaçons, ce que je ne suis pas malgré l’accusation infâme d’un certain JJ-J, être mal dégrossi que mes ancêtres auraient fait rouer de coups.
J’ai rencontré l’animateur, abbé très mondain recyclé dans la gestion de l’art contemporain, lors d’un dîner tout aussi mondain à Paris en 2002.
Qui faisais-je, moi qui ne fréquente pas ce monde ? Un vieil ami m’y recevait. Montherlant aurait apprécié. Cet abbé a eu de graves ennuis avec la justice québécoise à cause de ses penchants. La Divine Providence lui a sûrement accordé un beau pardon. «Que celui qui n’a jamais…»
Quant à Montherlant, je considère son «Maître de Santiago» comme une pièce de théâtre drôlissime. L’avait-elle voulue ainsi ? Qui sait …
Montherlant était-il transgenre, BdB ?
Le MaCaque a depuis longtemps montré ses penchants au mieux disons révisionnistes, sur ce blog. Son dernier exploit en date, sa dernière pi- connerie, sa réhabilitation de bugeaud , un ultime avatar de negationniste.
S’il fait encore illusion, tant pis pour les autres.
L’Algérie ? Il eut fallu tuer tous les Algériens ou les assimiler comme le furent les Provençaux. La première voie était scandaleuse, l’autre impossible. L’eau et l’huile … Nous payons maintenant le prix d’y être resté, comme le péché de Caïn, quoi !
Mon petit Ahmed, qui fait 1m87, prend ça en philosophe, en songeant aux premiers peuples d’Australie. Il y a toujours pire que soi.
Bon, ce sera bientôt l’heure du dîner !
» Cet abbé a eu de graves ennuis avec la justice québécoise à cause de ses penchants. »
Lol.
Penchants pedocrimineld, ça va mieux en l’écrivant .
Si ça se trouve, il était de la même église que le tabernacle qui a mené l’inquisition contre cette nonne intégriste, en France, il y a quelques mois.
Jazzi, je doute que l’Henry ait sanctionné les délires transgenres. Déjà qu’il exécrait les femmes. Ses Célibataires sont un bijou dans le genre.
Pedocriminels, ça va mieux en l’écrivant correctement
BdeB doit coquiner avec Fl(ou), mêmes penchants…
Mort en déportation à Buchenwald en 1945, Henri Maspéro n’aura pu mener à bien le grand projet sur lequel il travaillait avant guerre, la publication des documents chinois de la troisième expédition en Asie centrale de Sir Aurel Stein, explorateur britannique d’origine juive hongroise…
De François Maspéro, j’ai beaucoup aimé Le Temps des Italiens, souvenirs poignants de l’Occupation qu’il a vécu en Provence, et Les Passagers du Roissy-Express pour ses fructueux allers-retours entre présent et passé (les forts autour de Paris, Drancy…).
De sa Petite Bibliothèque me reviennent à l’instant, Roger Faligot (La Résistance irlandaise), Roger Gentis (Les Murs de l’asile), Paul Nizan (Aden Arabie), Daniel Guerin (Histoire de l’Anarchisme) et Pierre Vidal-Naquet (Les Juifs, la mémoire et le présent).
De belles personnes à l’esprit rayonnant…
« je doute que l’Henry ait sanctionné les délires transgenres. »
Mais alors pourquoi écrivez-vous à propos du «Maître de Santiago» de Montherlant, que vous considérez comme une pièce de théâtre drôlissime : « L’avait-elle voulue ainsi ? », BdB ?
Jazzi: « je doute que l’Henry ait sanctionné les délires transgenres. » Mais alors pourquoi écrivez-vous à propos du «Maître de Santiago» de Montherlant, que vous considérez comme une pièce de théâtre drôlissime : « L’avait-elle voulue ainsi ? », BdB ?
La pièce est drôlissime. Pas de transgenre là. Un vieil aristo catalan qui veut cacher sa pauvreté afin de bien marier sa fille. La scène du centième ravaudage de son unique drap de lit vaut le détour. Et celle où il dit à sa fille d’éteindre le chiche braséro avant l’arrivée du possible prétendant, pour qu’on ne pense pas qu’ils grelottent…
… ou castillan …
Heureusement que renato n’a pas le droit de vote en France et ne l’aura jamais.
Avec ses opinions pro-atlantistes et anti-identitaire.
C’est assez étrange de voir le nombre de commentaires pour dire ici qu’il faut brûler Céline, Montherlant, Claudel, Rebatet,Sachs,Aragon etc etc..Ce sont les nouveaux pompiers de « Fahrenheit 451 » de Ray Bradbury. Ils conseillent de brûler des œuvres entières. Et cela ,vient souvent de professeurs qui bien sûr ont lu à la loupe ces auteurs nocifs mais ne permettent pâs aux autres de se faire un jugement personnel… Superbe pédagogie. Ils savent, eux, ce qu’il faut lire ou non. Montherlant est un curieux cas. A 39 ans, revenu de longs séjours en Espagne (où il fut blessé par un taureau) et à Alger,où il découvrit le colonialisme, qu’il dénonça clairement dans « La rose des sables »,livre admirable, il devint célèbre à 39 ans avec « Les célibataires ». C’est un bref ouvrage décapant, cruel, cynique, bouffon pour raconter la vie oisive de Léon de Coanté et de son oncle Elie de Coëtquidan. Les deux hommes vivent dans une maison parisienne, boulevard Arago. Ces hommes sont des oisifs inutiles à la société, deux aristocrates déclassés ne comprenant rien à leur époque, et pourtant ils s’accrochent à la vie, avec avarice, calculs mesquins et grotesques .
Ce bref récit coupant, lucide, désabusé, annonçait la vraie vieillesse de l’écrivain qui avait été si célèbre dans les années 30 à 50 , puis en déclin et en passe d’être oublié à partir dès les années 6O, alors qu’il était membre de l’Académie française, publié en Pléiade de son vivant. Oui publié en pléiade et oublié ,étonnant, non ? Rappelons aussi au passage qu’en 1945 Montherlant fut absous de « collaborationnisme » par le Comité National des Ecrivains qui n’était pas particulièrement indulgent.Mais ici,sur la RDL nous avons de nouveaux tribunaux implacables. Des juges à grande toge. Des furieux. C’est Gracq qui a en quelques lignes le mieux décrit la solitude de Montherlant à la fin de sa vie,cette solitude si bien décrite dans « les célibataires ».
« Quand je le croisais dans la rue, ou au restaurant du Quai Voltaire vers la fin de sa vie, son regard avait l’air de vous dire clairement : »c’est vrai, je suis cette vieillesse et cette déchéance amère, et je n’en dissimule plus rien, et je suis pourtant à mille lieues au-dessus de vous, et de quiconque, et il y a une conspiration du monde pour empêcher qu’on le proclame partout à son de trompette. «
On n’est jamais déçu par les grands hommes, par exemple, Victor Hugo Le Rhin, janvier 1842,
« Faire l’éducation du genre humain, c’est la mission de l’Europe.
Chacun des peuples européens devra contribuer à cette sainte et grande œuvre dans la proportion de sa propre lumière […] Tous ne sont pas propres à tout.
La France, par exemple, saura mal coloniser et n’y réussira qu’avec peine […] Chose étrange à dire et bien vraie pourtant, ce qui manque à la France en Alger, c’est un peu de barbarie. Les Turcs allaient plus vite, plus sûrement et plus loin ; ils savaient mieux couper des têtes.
La première chose qui frappe le sauvage, ce n’est pas la raison, c’est la force.
Ce qui manque à la France, l’Angleterre l’a ; la Russie également.
…
https://fr.wikisource.org/wiki/Page:Hugo_Rhin_Hetzel_tome_3.djvu/249
Bof, Edel fait de la retape pour les incels, mais version vieux, decrepis, finis.
lmd ne va pas être déçu, il suffit de passer en revue tous les granzommes politiques de la IIIeme république française, pour avoir un aperçu de la mission » civilisatrice » qu’ils attribuaient à la colonisation.
C’est assez étrange de voir le nombre de commentaires pour dire ici qu’il faut brûler Céline, Montherlant, Claudel, Rebatet,Sachs,Aragon etc etc..Ce sont les nouveaux pompiers de « Fahrenheit 451 » de Ray Bradbury. Ils conseillent de brûler des œuvres entières. Et cela ,vient souvent de professeurs qui bien sûr ont lu à la loupe ces auteurs nocifs mais ne permettent pâs aux autres de se faire un jugement personnel… Superbe pédagogie.
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Arrêtez un peu de délirer, Paul Edel. Qui parle de brûler?
Je vous mets au défi de citer VERBATIM les posts où il est question de brûler ces livres, comme l’ont fait à Berlin & Bonn en mai 1933 les futurs petits amis de vos Céline, Drieu, Rebatet etc.
Si vous ne supportez pas qu’on les critique, restez avec vos pairs, où choississez d’autres mode de défense de vos petits protégés que l’accusation infondée.
Dans ce pays, la littérature de la saloperie existe & elle pue toujours autant la mort et la haine; perso je fais avec, j’en ai même lu une partie, suffisamment pour avoir envie de vomir, et de vomir et ces auteurs et les snobs qui leur font la lèche comme d’autres lèchèrent les bottes de cuir des brutes blondes.
« Faire l’éducation du genre humain, c’est la mission de l’Europe »
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Oouais, eh bien en attendant va falloir vous mettre au courant continu, car on n’a toujours pas de pétrole mais toujours des idées à la con: 200 km d’autonomie, et ça que vous soyez tout seul ou à plusieurs, en Europe on n’ira pas plus loin.
Salut les assis.
@ Closer
pourquoi ne pas faire une petite visite à la Maison de la culture du Japon. C’est sur les architectes des JO de Tokio de 1964 et 2020. Ce doit être beau et intéressants. Metro Bir-Hakeim.
Cela vous aidera peut-être à oublier (si c’est vraiment possible) l’avalanche d’insultes, d’injures et de paroles méprisantes que vous a adressées JJJ il y a quelques jours
Même jeu, mais mon père ne me commanda rien de ce que j’avais retenu
Que commanda t’il alors, Damien ?
Mais enfin qui est Henry dont on ne cesse de parler ?
Pour une fois que Charoulet parvient à nous divertir sans se ridiculiser…
Je regarde en ce moment le débat sur la 2ème chaîne. Je suis charmé par Manon Aubry qui a un très beau sourire. Je suis en train de tomber amoureux. Cette femme m’envoute littéralement.
Je vais donc voter pour elle et adhérer à la France Insoumise.
Cette femme ira loin. Elle a des origines corse et des couilles comme ça.
On est loin de Hayer.
Monsieur Edel, ravi que vous ayez lu et apprécié «Les Célibataires» de Montherlant. Jean Prat en fit un bon film : https://www.google.ca/search?q=les+c%C3%A9libataires+film+montherlant&sca_esv=53e748caa665f952&biw=780&bih=431&tbm=vid&ei=Y3JfZqq8MKTW5NoPirGa4AI&ved=0ahUKEwjq-cy53sKGAxUkK1kFHYqYBiwQ4dUDCA0&uact=5&oq=les+c%C3%A9libataires+film+montherlant&gs_lp=Eg1nd3Mtd2l6LXZpZGVvIiJsZXMgY8OpbGliYXRhaXJlcyBmaWxtIG1vbnRoZXJsYW50MgYQABgWGB4yCBAAGIAEGKIEMggQABiABBiiBDIIEAAYogQYiQUyCBAAGIAEGKIESM1OUOcIWPlDcAB4AJABAJgBb6ABhgeqAQQxMS4xuAEDyAEA-AEBmAIMoALDB8ICChAAGBYYChgeGA-YAwCIBgGSBwQxMC4yoAf8Jg&sclient=gws-wiz-video#fpstate=ive&vld=cid:58750b00,vid:hEOfPNoewKg,st:0
Ty Oldenbug – 100 visages sur des coquilles de pistache
Me revient cette réflexion de Démétrios le Cynique, cité par Sénèque :
« Qu’ils parlent ou qu’ils pètent, cela se vaut. »
« Albert Vandel est un glouton, un ogre, un vorace insatiable, un cannibale qui se gorge de tout ce que porte cette terre. Un assassin aussi. Cruel, sanguinaire, tortionnaire, pétainiste, il se repaît de ratons et de juifs. Richissime, il s’est approprié, par le vol, le pays et ses hommes, l’Algérie est sa « cassette fabuleuse ». Il y fait la pluie et le beau temps et les ronds de cuir de la métropole, les ministres et même le président Doumergue viennent béqueter dans ses mimines, grassouillettes et terribles. Ce titan ne dort que quelques heures. Priapique, il enfourche à qui mieux mieux fatmas et légitimes, il glougloute à la bouteille, crucifie l’Afrique jusque dans ses assiettes. Thaumaturge et chasseur de lion, c’est à coup de trique qu’il entend arrêter le « temps barbare » africain pour le tic-tac de la civilisation blanche et moderniste. Avec cet Albert Vandel, Mathieu Belezi a inventé un personnage hors norme pour une histoire unique. »
Cette histoire debile, c’est un peu Béru chez les Numides, non ?
Le réalisme magique et Faulkner, convoqués tour d’eux par une romancière trop peu connue mais d’un talent fou, Catherine Rey, dans son Ce Que racontait Jones , où la protagoniste circassienne pèse autant que le personnage inventé par Belezi.
Faulner et ses grotesques…hmmm!
Tous deux ..Faulkner…
Tain de bigophone !
On n’est pas cynique pour rien.
Il y a quatre-vingts ans, le Jour-J, ou le «D-Day» comme écrit et dit ce qui nous tient lieu de médias, plus serviles devant les Anglo-Saxons que jamais. Quand on sait quel rôle insignifiant étaient supposé jouer Leclerc et De Lattre auprès d’Eisenhower. De Gaulle a vu ça autrement. Qu’il en soit à jamais remercié ! Macron va rendre hommage aux Alliés, cela va de soit. Puisse t-il être digne. La France a besoin de grandeur.
Le Débarquement ! Près de 20 000 civils auraient péri dans les combats qui libérèrent le Pays. Paix à leur âme. Et sachons remercier ceux et celles qui nous ont donné quatre-vingts ans de Paix.
Dans nos alliés, la Russie.
Christiane, merci.
Je ne connaissais pas cette toile de Rembrandt.
Elle est au musée de l’Ermitage à Saint Pétersbourg.
Non, rose l’allié c’était l’Union Soviétique pas la Russie.
Incidemment, les chars nazi arrivaient sur le front occidental avec le carburant soviétique, car les russes ont toujours joué sur plusieurs tables.
Cela bien à part, il conduisent une politique colonialiste depuis plusieurs siècles déjà — etudier un brin d’histoire ne peut pas faire du mal !
Monsieur de Bellerente, je me permets d’attirer votre attention sur la date de ce jour : le 5. Il en découle que le débarquement n’eut pas lieu il y a 80 ans, mais il y a 80 ans et un jour
www.http://youtu.be/IvMFuV5RAGs?feature=shared
Chant que j’ai eu l’honneur de chanter, écusson France libre que j’ai eu la fierté de porter lors de mon court passage dans la 2ème DB dans les années 80, ainsi que la Presidential unit citation. J’en étais bien indigne ; Honneur et gloire à ceux qui sont morts pour la France. Vive De Gaulle ! Vive Leclerc !
le carburant soviétique
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Pas trop cher, à Bakou…le low cost jusque dans le toponyme!
Parmi les romans de Montherlant un des meilleurs reste « Le Chaos et la nuit » de 1963. Mélange de tristesse de de bouffonnerie.Le personnage principal, Don Celestino est un Espagnol qui a lutté au temps de la guerre civile dans les rangs des républicains.Il vit en réfugié politique avec sa fille à Paris.Tout au long du récit , il éprouve un mal du pays tenace. Il a une obsession : retourner à Madrid . Chaque matin, il lit fébrilement la presse car il guette la mort de Franco qui ne vient pas. Montherlant prête beaucoup de ses traits à ce vieux râleur, homme blessé, dont la misanthropie grandit .
Celestino, comme Montherlant ne comprend plus ni son époque ni ses anciens amis, ni l’Espagne devenue franquiste .Le roman s’achève par un voyage qui termine par un suicide dans une chambre d’hôtel de Madrid, un dimanche. Montherlant se suicidera en 1972, donc, neuf ans après avoir rédigé « Le chaos et la nuit ».
Le roman n’ est pas sinistre .Des passages entiers sont d’une grande drôlerie, quand Celestino par exemple se met à toréer les pigeons dans un square parisien sous les yeux éberlués des passants, ou bien quand il imagine des plans de bataille pour faire débarquer en camion des milices populaires Place de la République pour neutraliser le commissariat de la rue de Nazareth . Celestino, coiffé comme Léon Blum d’un feutre noir à larges bords refait la guerre d’Espagne .
@ D., les traîne-savates. Je peux voter en France pour les élections municipales et européennes. Mais comme, comme il se doit, il n’est pas possible d’exercer le droit de vote dans plus d’un pays, je vote en France pour les élections municipales et en Italie pour les élections européennes, parce qu’aucun parti français ne correspond à mes idées.
Renato, quel parti italien correspond donc à vos idées ?
Parce que tout de même, 38 listes différentes ici… Certes, si l’on ose une comparaison alimentaire, on peut estimer que les gélati italiennes sont indépassables..
M’enfin, devant un glacier qui propose 38 parfums différents, fait faire sacrément son difficile pour ne pas trouver chaussure à son pied, ou cornet à son goût…
Voilà Clopine :
Personnellement s’il y a bien quelque chose qui me paraît douteux c’est bien le « réalisme magique ». Je ne sais pas pourquoi on en fait tout un plat.
Et quoi de si nouveau après « Don Quichotte » ou « L’Âne d’or » ?
Je ne commenterai même pas.
Tout ça après Chateaubriand. Soupir.
Ce midi je mange des paupiettes de veau aux champignons de Paris.
Dans la rue j’entends un jeune dire au téléphone « La scène que tu as *écrit* ». Bref il n’a pas accordé. Bon c’est un participe passé avec avoir. A l’oral ça peut s’oublier.
Mais le fait est que je me suis surpris récemment à ne pas accorder un simple adjectif attribut.
Est-ce que les accords disparaissent en français ?
magnifique article !
c’est fou comme ce genre d’histoire semble appartenir à une autre époque c’est quasi de la pré histoire…
aujourd’hui la notion d’égalité et de démocratie ne se regarde plus au niveau de chaque état, mais au niveau mondial, l’objectif étant de parvenir à système égalitaire mondial qui donnerait à chaque état des droits identiques aux autres au regard des instituttions internationales, résultat : tous ces pays d’Afrique sont en train d’accomplir leur phase de décolonisation et d’émancipation.
ce qui n’était pas le cas jusqu’à maintenant : le processus de colonisation des pays africains par les pays occidentaux continuait de perdurait sous d’autres formes dans la mesure où les pays occidentaux continuaient à construire leur richesse sur la misère de ces pays.
sauf que maintenant c’est c’est fini ! game over…
avoir à l’esprit cette émancipation actuelle des pays d’Afrique et autres permet de comprendre la phrase de Boris Johnson quand il dit : « une victoire de la Russie en Ukraine serait une catastrophe parce que cela aura pour conséquence la fin de l’hégémonie occidentale ».
si BoJo a aussi peur de voir venir la fin de l’hégémonie de l’occident sur le monde cela signifie bien que le processus de décolonisation n’était pas encore terminé.
à contrario si cette hégémonie prend fin alors ces pays africains et autres verront aboutir leur processus de décolonisation et d’émancipation.
c’est pour ça qu’aucun média français n’a repris et commenté cette phrase de BoJo : parce qu’elle rappelle en quelques mots le fait que nous noius conduisons toujours comme au 19è siècle vis à vis de ces pays en continuant de piller leurs richesse ppour nourrir la nôtre.
petite histoire des neocons de ces 30 dernières, et de leurs méfaits, racontée par Jeffrey Sachs :
LE COUP DE GUEULE DE THIERRY DE CABARRUS.
via facebook.
En mai, Valérie Hayer a été sous-exposée par les médias au profit de Jordan Bardella et Raphaël Glucksmann
Il y a quand même un problème dans le paysage médiatique français!
La règle de l’égalité entre tous les candidats n’a pas été respectée: en mai 2024, les médias ont choisi de largement surexposer le RN Jordan Bardella et le PS Raphaël Glucksmann, au détriment notamment de Valérie Hayer, la candidate de la majorité présidentielle.
Représentante de la majorité
On ne peut pas dire, comme la plupart des commentateurs, que Valérie Hayer a du mal à « imprimer » dans cette campagne, et dans le même temps, l’invisibiliser de manière assez scandaleuse.
Or, c’est ce qui est arrivé durant cette campagne des Européennes et l’on peut légitimement se demander, sans faire pour autant de complotisme, si, à force de privilégier ses concurrents à son détriment, il n’y a pas eu la volonté, plus ou moins consciente, de faire payer à la candidate son statut de représentante de la majorité présidentielle.
En 5e position seulement
Si l’on considère le nombre de citations de son nom en mai par exemple, (5764 mentions), elle n’apparaît qu’en 5e position dans le traitement qu’ont fait de sa liste les télés, les radios, les journaux et les sites internet.
Dans le même temps, et c’est là que cela devient parfaitement scandaleux, on constate que Jordan Bardella a été cité 17.309 fois (certes, en bien ou en mal, mais ce qui compte, c’est d’être cité et donc mieux connu) et Raphaël Glucksmann 11.832 fois.
Ainsi voit-on que les sondages qui la placent en seconde position à ces élections européennes (il n’y a pas eu de croisement des courbes annoncé avec Raphaël Glucksmann) n’ont pas été pris en compte: elle se retrouve ainsi reléguée derrière Marion Maréchal Le Pen (citée 5774 fois) et François-Xavier Bellamy (5.768 fois)…
On se demande si, au vu de ce traitement médiatique scandaleux, l’Arcom va faire son travail de gendarme du PAF. Et si, dans les quelques jours qui restent, une mesure de compensation sera prise. Même si j’ai de bonnes raisons d’en douter.
Source: Tagaday, la première plateforme de veille médias, citée par Ouest-France.
le plus incroyable dans ces histoire des neocons c’est que personne ne comprend leurs décisions.
ils disent « on a décidé de virer tel chef d’état ! » (Kadhafi, Saddam, Bachar, Ianoukovytch etc…)
et si on leur demande pourquoi ? ils répondent on n’en sait rien c’est comme ça !
Il y a les néo-cons et les cons tout court et nous en avons ici un bon exemple avec puck.
J’aimerais bien savoir ce qui est écrit au verso de cette carte postale envoyée d’Alger et datée du 21 août 1950 ?
Vous avez raison duralex dit laisse, en effet je me demande souvent si les représentants du soi-disant quatrième pouvoir ont un plan ou s’ils sont simplement stupides.
« Faire l’éducation du genre humain, c’est la mission de l’Europe »,
non, on est jamais déçu ; de mieux en mieux : le colonel Neveu, chef du bureau politique à Alger, (en 1856) sollicita le célèbre illusionniste Robert-Houdin (qui accepta) pour aller en Algérie pour réaliser des tours de magie devant les Arabes et surpasser les marabouts algériens (en 1856) !
http://alger-roi.fr/Alger/alger_son_histoire/textes/17_robert_houdin_en_algerie_algerianiste112.htm
Les diverses dénominations du mardi 6 juin 1944 en anglais :
-Operations Neptune /Overlord
-Invasion of Normandy
-D-day / D-Day (landings)
-Normandy landings
1/ »Operation Neptune »: nom de code officiel du débarquement, première étape de l’opération « Overlord » (suzerain) qui vise à libérer la France de l’occupation nazie et du régime de Vichy et ses collabos bien français, et plus généralement l’Europe occidentale.
2/ »Invasion of Normandy »: employé par l’Encyclopedia Britannica et le site de l’US Navy, en lien avec le nom de code Overlord.
3/ »D-day (GB)/ D-Day (US) », parfois suivi de « landings » : le plus courant bicoze le plus concis et incisif, Jour J, Instant T, etc.
4/ »Normandy landings »: souvent utilisé à l’écrit, comme alternative à « D-day landings ».
Pour nous, c’est le Débarquement, les violons longs des sanglots versés sur les célèbres plages que les collégiens connaissent par cœur, même s’il leur arrive encore de fôter sur la prononciation de S(W)ORD Beach, dont le /w/ ne se prononce pas = [sɔːd]
Un autre débarquement eut lieu deux ans plus tôt, à Dieppe. Mais on n’en parle pas, on ne le commémore pas en grande pompe car ce fut un véritable désastre militaire et humain…et puis après tout, ce n’étaient que des Canadiens, ni vraiment anglais ni vraiment américains…
https://www.seine-maritime-tourisme.com/en/i-visit/10-key-places/dieppe/dieppe-and-canada.php
Le « débarquement allié », dans les média radiophoniques de qualité.
Ben est mort à 88 ans.
Il y a bien longtemps, je lui avait écrit au roi de l’ EGO que son nom signifiait » fils de » et ce qui voulait dire que son » moi je » serait toujours secondaire à la vie réelle.
Il avait plutôt moyennement accepté cette remarque.
RIP.
Par rapport à la vie réelle.
Je croyais que BEN était le diminutif de Benjamin qui signifie le petit dernier ?
Trouvé ce message :
« Là où il y a de l’amour, il n’y a pas de question. »
ben:voyez big ben
pour remetre vos pendules à l’heure
. La tour et son horloge sont plus couramment dénommées Big Ben par métonymie, Big Ben (« le gros Ben »a) étant le surnom de la cloche de 13,7 tonnes se trouvant au sommet.
remettre
ben. Mot signifiant fils en hébreu et dans certains dialectes arabes, utilisé dans la formation des noms de personnes pour indiquer la filiation.
In dictionnaire Larousse
Comme Ben Gourion.
bien sur, il y a le « benjoin »
Sa compagne étant morte la veille, Ben s’est tiré une balle dans la tête…
https://fr.news.yahoo.com/l-artiste-ben-retrouvé-mort-093241962.html
et moi, je connais Benidorm (en valencien et en castillan), est une ville d’Espagne de la province d’Alicante, dans la Communauté valencienne.
Ruben / Reuben = c’est un fils
Big Ben, petit nom de The Clock Tower, avec son cadran superbement rénovée au bleu de Prusse.
Il est minuit Dr Watson!
https://www.youtube.com/watch?v=E9wWBjnaEck
ébène
Emprunté au latin ebenus (« ébénier ; bois de l’ébénier »), lui-même emprunté au grec ancien ἔβενος , ébenos de l’égyptien, apparenté à l’hébreu הובנה , hebna,
ça suffit
in Desnos
On entendra la grande voix qui venant de loin passera sur la ville
On l’attendra longtemps
Puis vers le soleil de milord
Quand la poussière les pierres et l’absence de larmes composent
sur les grandes places désertes la robe du soleil
Enfin on entendra venir la voix
Elle grondera longtemps aux portes
Elle passera sur la ville arrachant les drapeaux et brisant les vitres
On l’entendra
Quel silence avant elle mais plus grand encore le silence
qu’elle ne troublera pas mais qu’elle accusera du délit de mort prochaine
qu’elle flétrira qu’elle dénoncera
Ô jour de malheurs et de joies
Le jour le jour prochain où la voix passera sur la ville.
Une mouette fantomatique m’a dit qu’elle m’aimait autant que je l’aime
Que ce grand silence terrible était mon amour
Que le vent qui portait la voix était la grande révolte du monde
Et que la voix me serait favorable.
Vie d’ébène
Robert DESNOS
Recueil : « Les Ténèbres »
à propos de Desnos « vie d’ébène »
Poète français, Robert Desnos est né en 1900 à Paris, mort en déportation en Tchécoslovaquie le 8 juin 1945. En 1922, il est introduit par ses amis Benjamin Péret et Roger Vitrac, dans le groupe littéraire du mouvement surréaliste.:
https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/poeme-du-jour-avec-la-comedie-francaise/robert-desnos-vie-d-ebene-8023520
Dis lmd, tu galeges là, revois le lien que j’ai posté , tu n’as pas inventé la poudre, toi non plus.
Pm, Robert-Houdin ici:
https://www.geo.fr/histoire/5-juillet-1830-la-colonisation-de-l-algerie-est-lancee-161871
« 6 juin 1944 : qui était Martha Gellhorn, la seule femme ayant participé au Débarquement
PODCAST – Sur les 150.000 hommes qui ont débarqué, il y avait une seule femme, une passagère clandestine cachée sur un navire-hôpital car les stratèges en avaient décidé ainsi. Elle s’appelait Martha Gellhorn. »
Alias, Madame Hemingway :
Ben a toujours voulu être un « big », mais ce n’était qu’un petit. A mon sens, hein, pas taper !!!
(je veux dire que si j’ai parfois souri, parfois levé un sourcil, parfois bailler, et surtout m’en foutre complètement, ce n’étais sans doute pas sa faute à lui. Il a dû dire des choses à son public, le bousculer va savoir, enfin faire sa place. M’enfin ça m’avait tout l’air, de ma petite place infime de fourmi, d’une grosse cigale crissant ses ailes dans les appareils de compressions automobiles, auxquels il opposait une écriture enfantine, maximes simplettes apposées sur tableau noir. J’espère pour lui qu’il était un bon compagnon dans la vie, parce qu’au niveau de la trace humaine, il est d’ores et déjà oublié. Combien, comme lui ? Ben tous, en fait.
Lire: tu galèjes, du verbe marseillais galéjer
Bon, Big Ben, d’accord…
Je sors.
Wouarf, j’ai confondu Ben et César… D’un autre côté, hein ?
Blanc bonnet, bonnet blanc… Je préfère la couleur, et encore. En fait, je ne sais pas si je n’exècre pas la peinture. Et si elle ne le mérite pas (intellectuellement). Je veux dire, prenez n’importe quel film qui se réclame de la peinture (ils -les fims_ le sont presque tous, on a une déclinaison de postures de tableaux que les cinéastes s’échinent à rendre vivants). Bon sang. Comment dire
Ben…
un truc très drôle sur les commémorations :
dans la Creuse ils forment des soldats ukrainiens.
certains de ces soldats (Azov) ont des tatouages de la division Das Reich.
coïncidence : c’est Das Reich qui a commis le massacre d’Oradour.
autre coïncidence : le département de la Creuse va commémorer cette année le 80è anniversaire de ce massacre.
du coup ils ont demandé au ministère de la défense s’il ne serait pas possible de faire repartir chez eux ces types avec leurs tatouages.
le ministère de la défense a dit niet ce n’est pas notre problème…
par contre en Allemagne quand ils ont vu ces tatouages ils ont fait dégager direct ces types de leur pays sans demander l’avis du ministère.
ça fait partie des bizarreries de l’Histoire?.
d’autant plus drôle qu’entre 2014 et 2022 ces types du bataillon Azov avec leurs tatouages à c.n ont été formés par les américains et les anglais.
les temps changent…
bienvenue à la commémoration du débarquement…
après on s’étonne qu’avec notre hypocrisie on soit la risée de toute la planète.
mise à jour des théories raciales : un conseiller du président ukrainien (Danilov) a dit que les russes ne sont pas humains parce que ce sont des asiates et les asiates, contrairement à « eux », ne sont pas humains.
en quelque sorte c’est une espèce de réécriture moderne de Mein Kampf…
Oradour sur Glane n’est pas dans la Creuse, mais à côté, dans la Haute-Vienne. Soit dit en passant.
C’est un échange de politesses, car les Russes pensent que les Ukrainiens sont des esclaves à dominer et à diriger.
» j’ai confondu Ben et César… »
Juste une brève synthèse de l’école de Nice !
Un extrait de mon Goût de… :
« Nice est une ville de haute tradition picturale. Le plus ancien peintre niçois est sans conteste Louis Bréa (1475-1522), auquel on doit, entre autres chef-d’œuvres, La Pietà de l’église de Cimiez et le saint Nicolas de la cathédrale de Monaco. Ses retables ornent de nombreuses églises de la région, telle celle de Lucéram, mais aussi de Ligurie (Gênes, Savone ou Taggia) où la renommée de ce primitif niçois l’avait précédé. Plus près de nous, « l’Ecole de Nice », dont on peut admirer quelques productions au musée d’Art moderne et d’Art contemporain de la ville, est encore dans toutes les mémoires. Apparue vers la fin des années soixante, elle regroupait des artistes locaux de premier plan comme Yves Klein, Arman, Ben ou encore le marseillais César, pour ne citer que ceux dont la notoriété est désormais mondiale et dont les œuvres ont atteint des cotes vertigineuses ! Sait-on que c’est le ciel et la mer de Nice, où est né Yves Klein, en 1928, dans la maison de ses grands-parents maternels, rue Verdi, qui lui inspirèrent son fameux bleu ! Un bleu outremer (ou bleu ultramarin) qu’il breveta, en 1960, et baptisa IKB « International Klein Blue ». Entre 1960 et 1961, Yves Klein peignit 15 monochromes en bleu IKB. Mort d’une crise cardiaque à Paris, en 1962, à l’âge de 34 ans, il repose désormais dans le petit cimetière de La Colle-Sur-Loup, proche de Nice, au côté de sa mère, le peintre abstrait Marie Raymond. »
je joue la cool heure: de big ben
https://www.youtube.com/watch?v=w5F30WeqUWc&ab_channel=LesarchivesdelaRTS
L’art était une maladie héréditaire pour Ben. Son arrière-grand-père fut un peintre qui connut un certain succès : Benjamin Vautier, dit l’Aîné :
Amanirenas, reine :
Pourquoi mettre une sculpture de Cordier pour représenter Amanirenas ? mistère.
Ben c bien l’apocope de Benjamin (Vautier).
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