Mathieu Belezi, le glorieux
« Enfin ! » Le mot résume l’article élogieux récemment consacré par le New York Times à Mathieu Belezi. Le journal s’y félicitait qu’un romancier français osa enfin s’emparer des origines de la colonisation de l’Algérie et put toucher le grand public. L’auteur n’est certes pas le premier (avant, il y eut notamment Jules Roy et sa fresque des Chevaux du soleil en plusieurs volumes à partir de 1967) mais il est des rares à l’avoir fait avec un tel souffle dans la dénonciation. Non celle de la guerre d’Algérie, ni même celle d’une Algérie dominée, exploitée et martyrisée (d’ailleurs, il ne donne pas la parole aux Algériens) mais celle du phénomène colonial en général, de sa violence propre que l’on retrouve dans les empires espagnol, portugais, belge, anglais et de la folie d’une Europe en un temps où elle pensait pouvoir donner la lumière civilisatrice au reste du monde. « Elle a été un danger et on le paie encore » dit-il sans chercher à la culpabiliser, mais bien conscient de s’attaquer à une amnésie. Il est persuadé que l’histoire ancienne de l’Algérie française est si révoltante que plus personne ne veut en entendre parler. En cherchant bien, ce n’est pas un cadavre qu’il a ramené du placard mais un ossuaire.
Tardivement venu à l’écriture il y a vingt-cinq ans, il lui a fallu publier une quinzaine de textes en toute discrétion avant d’être redécouvert et propulsé par le Tripode, une petite maison d’édition enthousiaste. Dès lors, deux livres ont suffi à le faire reconnaitre à sa juste valeur. Il y eut d’abord Attaquer la terre et le soleil (2022) couronné par le prix du Livre Inter et le prix littéraire Le Monde. Cette chronique incandescente des années 1840-1860 se déploie autour des destins de Séraphine Jouhaud et des siens attirés depuis leur Lorraine par la promesse de la République de leur offrir une colonie agricole dans la région de Bône, et de celui d’un soldat, cynique pacificateur en armes.
C’est âpre, sec, brutal, aussi cru que cruel, sans illusion car ses personnages sont tous désenchantés, désespérés même par la trahison des promesses. Il s’agit bien de colonisation de peuplement avec ce que cela suppose de spoliation des terres autochtones, de prédations et de massacres, de viols et de pillages, et même de décapitations pour l’exemple sur fond de choléra. Mathieu Belezi assure n’avoir rien inventé ; il se défend même d’en avoir rajouté. Car la question se pose tant pour ce roman que pour le suivant, plus intense et plus violent encore.
Moi, le glorieux (2024) est le soliloque d’Albert Vandel à l’heure où s’éteignent les derniers feux de l’Algérie française, oppressant comme une bouffée délirante dont on ne verrait pas la fin. Personnage gargantuesque de 150 kgs, incarnation de la démesure et de la folie qui gagnent ceux qui s’y frottent, il y a en lui quelque chose de L’homme qui voulut être roi, la nouvelle de Kipling qui donna le film éponyme de John Huston, deux œuvres fortes. Il a 145 ans et un cheval à six pattes, dans la meilleure tradition latino-américaine du réalisme magique, courant littéraire dont l’auteur revendique l’influence même si Faulkner n’est jamais loin. Grande gueule, hénaurme de partout, logorrhéique, jouisseur, colérique, obèse, richissime, ogre et monstre à la fois, Vandel vit sous le signe de l’excès. Sa vocifération domine une œuvre romanesque initiée, conçue et portée par des voix. Il écrase tout sur son passage et s’effondre en même temps. Belezi l’a voulu écoeurant et c’est réussi. Il personnifie la colonisation en général.
Retranché dans son propre « camp des saints », la villa des Eucalyptus au bordj Saint-Léon, près d’Alger, protégée par 120 légionnaires, dernier et irréductible carré français d’Algérie, il emprunte des traits à trois nababs qui avaient été surnommés « le triumvirat du non » : Laurent Schiaffino, armateur qui tenait les ports d’Oran et d’Alger, Henri Borgeaud, dit “l’empereur du vin” et Georges Blachette dit « le roi de l’alfa”, plante dont il avait la concession. Le romancier s’est documenté mais sans s’alourdir : des lettres de militaires, des récits de colons, les travaux de l’historienne Annie Rey Goldzeiguer, des rapports sur l’insurrection de 1871 dite « révolte de Mokrani », les « Cahiers du centenaire de l’Algérie » de Gustave Mercier, les discours des personnalités à l’occasion de la visite du président Doumergue à Alger, l’enquête d’Albert Camus dans Alger républicain (1938), le rapport de la commission Guernut, dans laquelle siégeait l’écrivain André Gide ou l’archevêque de Paris, Au soleil (1884), récit de voyage des deux mois que Guy de Maupassant passa en Algérie en 1881 (il en fit le compte-rendu dans des articles pour le Gaulois au ton aussi acerbe pour les mœurs des Arabes que pour la cruauté coloniale) sans oublier la synthèse de Pierre Darmon, Un siècle de passions algériennes : histoire de l’Algérie coloniale (1830-1940), 2009. Ce qui n’empêche pas Belezi de s’autoriser toutes les licences que permet la littérature. La musicalité de la langue est bien son souci premier ; tout y est rythme et cadences, contrepoids et relances, la ponctuation ignorant points et points virgule.
Après des études de géographie, Mathieu Belezi avait enseigné en Louisiane puis voyagé et vécu au Mexique, au Népal, en Inde, et dans les îles grecques avant de s’établir dans le sud de l’ Italie. Mais, croyez-le ou pas, il n’a jamais mis les pieds en Algérie, une terre avec laquelle il n’entretient aucun rapport. Il fut bien conçu à Constantine où son père était en garnison mais sa mère rentra en métropole à Limoges pour accoucher en 1953. Sur la couverture, sous le logo du Tripode, on peut découvrir en une ligne le programme de l’éditeur : « Littérature, Arts, Ovnis ». Nul doute que l’oeuvre de Mathieu Belezi relève en majesté de ces trois genres à la fois.
(« Le Combat de la Sickack (1840), tableau d’Horace Vernet, château de Versailles)
1 134 Réponses pour Mathieu Belezi, le glorieux
« Honte aux vaincus ! », expression on ne peut plus incivile, mais ce n’est pas du tout étonnant si l’on considère d’où elle vient.
D’une manière générale, les erdéliens sont trop politisés dans la mauvaise polarité du terme. Ils ne savant pas relativer leurs émois présents… Peu sont flegmatique, et encore moindre sont les apathiques… Tous téléguidés dans le guidon de la télé.*
La tévé, comme dirait l’Autre. Reconnaissable entre toutes.
Pas de télé. Depuis des lustres.
Vous avez une grande chance d’approcher de vos 80 Ans. Joie à vous, RM; si c’est vrai ! moij y croisj.
Hier, j’ai souhaité son anniversaire à mon ami Jean qui naquit le jour du débarquement de l’Overlord… le 6 juin 1944…, D’autres eurent moins de chance, ayant naqui (???) le 6 août 1945…
Je suis plutôt journaux, divers et variés.
l’Autre qu’est ce qu’il ne dit pas?si Lacan avait réalisé, il lui aurait peut être donné un autre nom, plus simple encore, et puis, s’il pouvait se taire un peu!!
Il vit le jour Le 6 août 1945.
Etant né le 6 août 1945.
C’est bien de citer Pierre Darmon, excellent historien et prosateur superbe.
Un de ses derniers livres, « Défense de cracher », décrit la progression de l’hygiène en France. Le Paris de 1900 est un invraisemblable cloaque. Un chef-d’œuvre.
https://www.babelio.com/livres/Darmon-Defense-de-cracher-/1298798
Salut à Pablo s’il passe par là.
Quand on a lu les textes de Handke ou lu son théâtre, on voit bien ce qu’il veut dire quand il renâcle à être « bouleversé « par la lecture de Faulkner . Il fait évidemment référence à la la « distanciation brechtienne « qui est un refus -de la part du spectateur ou du lecteur- d’être englué dans l’émotion. L’émotion submerge et prive le lecteur de la réflexion.La « distanciation », elle consiste à prendre ses distances par rapport à la réalité pour l’analyser. Elle politise dont la conscience du lecteur, ce qui devrait plaire à Clopine. Faire réfléchir sur une intrigue, sur le comportement ou l’action d’un personnage permet alors de montrer le monde pour qu’il apparaisse enfin comme susceptible d’être changé ,voilà en quoi c’est une attitude plus froide, plus réflexive, plus « distancée », que l’émotion à chaud qui est un trouble. Handke revient d’ailleurs plusieurs fois sur la lecture de Faulkner- et ses réticences, devant un art qui cherche à chaque phrase un « ébranlement » ou un « bouleversement » .
C’est grâce à l’immense vague d’émotion suscitée par la lecture d’Oliver Twist que Dickens a fait fermer les asiles paroissiaux d’Angleterre, où l’on faisait méthodiquement mourir les miséreux de faim.
Quant à la littérature de Handke, qui tourne sempiternellement autour de Handke, quel ennui et
surtout quelle médiocrité. Sans compter les fruits secs qui le plagient sans même s’en apercevoir, si bien qu’il faut leur mettre le nez dedans. Mais il faut bien un prix Nobel de temps en temps, même pour ces gens-là. Handke est un incroyable débiteur d’âneries et de lieux communs nombrilistes usés jusqu’à la corde, répétés dévotieusement par de languides agrégés à cervelles de mouche.
Je découvre chaque jour une pan de l’œuvre de Alice Munroe dont j’apprécie chaque fois un peu plus le constant renouvellement des voix et des points de vue , le dépaysement qu’offre le passage entre les époques et les lieux, des étendues hostiles du bouclier canadien, à l’aridité des déserts de l’Australie occidentale, en passant par l’âpreté des les montagnes albanaises qui fait écho au Besa, le rugueux « code de l’honneur » local (« Aucune femme jamais ne songerait à épouser un homme qui n’a pas tué »). Et puis tous ces personnages simples, voire simplets, magnifiés par le jeu des circonstances ou le défaut tragique qui les pousse peu à peu à la déviance.
Alice Munroe est Magnifique écrivaine. Un regard singulier servi par un style ramassé et nerveux, qui rappelle celui de l’ami Coetzee.
La nouvelle, genre exigeant, diamantin, sans déchet, où chaque mot compte & que je préfère souvent au roman. Dubliners, Poe, Villiers de l’Isle Adam, Carver, Hoffmann, Malamud, Goodbye Columbus, les Nouvelles orientales, Sean O’Faolain, un trésor inépuisable…
Munroe est une Magnifique écrivaine.
Chaloux, c’est votre droit de ne pas aimer et même de détester furieusement Handke, mais à propos d' »émotion » et de « bouleversement », je m’en méfie toujours .Il suffit de voir les foules allemandes extatiques dans les années 30 et 40 dans les brasseries de Munich et les stades, écoutant bouleversées les discours hystériques d’Hitler pour savoir qu’avec l’émotion pure on peut entrainer des peuples entiers à la catastrophe.
Aujourd’hui c’est le jour anniversaire de Marguerite Yourcenar (8 juin 1903). Où qu’elle soit, je lui envoie d’affectueuses pensées.
L’émotion vient potentialiser l’idéologie, plus ou moins articulée, qui y trouve une incarnation. Le discours d’Hitler n’ont convaincu que ceux qui l’étaient déjà. Voir Élias Canetti et Victor Klemperer.
Les émotions ne sont jamais pures. Le terrain leur a été préparé.
Voit la minute de haine dans 1984.
Très heureux de vous revoir ici, Chaloux.
Vous verrez, il y a quelques nouveaux commentateurs de qualité, dont un certain FL.
L’émotion portée à son point de fusion des foules porgomistes dans la Russie tsariste était le fruit d’un mélange hautement inflammable de préjugés multiséculaires et dappels à l’action violente par des agents provocateurs envoyés par le pouvoir et constitués en organisation (les Cents noirs, rien à voir avec la couleur de peau)
En revanche JJJ et renato sont toujours ici, comme des grosses berniques cramponnées à la coque de l’élégant voilier de la RdL.
Passou, svp, retenez ça pour Brève de blog II, le retour.
sur »émotion » et de « bouleversement », je m’en méfie toujours
opinion que je partage:
il y a des gens qui cherchent à faire jaillir nos cris les plus « premiers » de notre gorge
voir la pratique du « cri primal »
Dans une phrase volontairement simplificatrice, Arthur Janov résume la thérapie primale comme un « traitement pour la guérison de la névrose ». Toutefois les patients qui témoignent, dans son premier livre sur le sujet, décrivent des histoires de vie, des symptômes et des résolutions qui correspondent à une palette plus large que celle des seules névroses.
Pablo était encore là il y a quelques semaines et pffuiiittt, plus personne.
Un couranrnt d’air, ce Pablo.
Moi depuis quelques années, je coule des jours heureux à Chaville avec mes poules.
Markovicz sur son compte facebook, extrait :
» Mais, revenons-y, c’est la même chose, Zélensky et Poutine ?
Dites, les massacres, ce sont les Ukrainiens qui se les font eux-mêmes ? Et regardez les prisonniers, pendant les échanges, – regardez les prisonniers ukrainiens, qui, tous ou quasiment, ont l’air de sortir d’un camp de concentration ? Ils sont dans le même état, les Russes ? – Parce que, les tortures, systématiques, des militaires et des civils, elles se pratiquent dans les deux camps ? C’est la même chose, ça ? Et les Russes, dans les zones occupées, qu’est-ce qu’ils ont fait des enfants qui ont disparu, – il y en a des dizaines et des dizaines de milliers dont on connaît le nom, mais certains parlent de 300.000 (c’est exactement ce que faisait, à une échelle bien moindre, les militaires argentins pour les enfants des opposants qu’ils assassinaient). C’est la même chose, ça ? Et, une fois encore, la doctrine de « désukraïnisation » (la doctrine Serguéïevtsev) qui est appliquée dans tous les territoires occupés, – c’est toujours bonnet blanc et blanc bonnet ? Et dans les ruines laissées par la guerre depuis deux ans, est-ce que quelque chose a été reconstruit – à part quelques quartiers de Marioupol, pour des barres d’immeubles dans lesquelles les habitants d’avant ne peuvent pas habiter, parce qu’ils n’en ont pas les moyens et, alors même qu’ils ont tout perdu, ils n’ont reçu aucune compensation des autorités russes qui ont pourtant annexé le territoire ? Cela, encore une fois, c’est la même chose ?
*
La doctrine de LFI, c’est d’arrêter la guerre. Il faut, n’est-ce pas, la paix. C’est exactement ce que dit Poutine – qui est prêt à parler de paix, pour bloquer le front là où il est en ce moment. Et donc, il ne faut plus livrer d’armes à l’Ukraine en lutte contre l’agression russe – il faut, dès lors, la laisser s’effondrer, totalement, parce que, bizarrement, les armes, chez les Russes, elles continuent d’être livrées, par des voies directes ou détournées, par la Chine. Et c’est de ça que se réclament ces gens qui se disent de gauche ? Du désarmement face à l’agression ? C’est ça, leur conception de la volonté des peuples ? – Parce que, étrangement, il existe un peuple, – oui, pas seulement une nation, mais un peuple – en lutte, et un peuple qui est en lutte pas parce qu’il est particulièrement belliqueux mais parce qu’il est menacé, dans son ensemble, de disparaître.
Cela, c’est la première honte de LFI. La perte des repères moraux devant l’Ukraine. Une certaine gauche qui se retrouve partager les valeurs d’un régime qui soutient, dans le monde entier, les différentes extrêmes-droites ; d’un régime qui, à l’intérieur, a installé sa dictature sur deux piliers qu’on ne croyait pas de gauche, – la police et l’église, le tout étant uni par le nationalisme le plus chauvin, le plus avéré, le plus crétin. C’est ça, Poutine, et ça, donc, c’est la même chose que Zélensky ?…
*
Ensuite, il y a un autre sujet, tout aussi grave, sur lequel surfent bien des élus de LFI, qui est celui de l’antisionisme, – et de cette limite, très floue, entre la défense légitime du droit des Palestiniens à vivre en paix, eux aussi, dans une sécurité globale qui ne pourra exister qu’au moment où cessera le colonialisme israélien, et ce qu’il faut bien appeler le retour de l’antisémitisme. Le sujet du soutien de LFI à des mouvements qui, en France et dans le monde, au nom de la liberté religieuse (qui est, de fait, une liberté fondamentale), prônent un islam machiste et réactionnaire… Voir LFI soutenir les communautarismes, et penser y gagner quelque chose, est, en soi, atterrant.
De ce sujet, je ne vais pas parler ici, dans cette chronique. Mais, oui, j’en parlerai. »
sur le « cri primal », j’ai « assisté,participé » à une
séance par un thérapeute qui m’a dit être théologien,dans un colloque;j’y ai entendu, vu des participants crier ;j’étais surement trop prévenue (contre) et je suis restée comme impassible
« Si je ne garde pas l’univers à l’esprit, je perds le sens des proportions. »
https://desistfilm.com/wp-content/uploads/2016/04/tumblr_mzx6ckG1H71qegacgo6_1280.jpg
Une critique de Knife: Meditations After an Attempted Murder de Salman Rushdie, 209 pages, New York : Random House (avril 2024)
https://quillette.com/2024/06/03/unbowed-but-gravely-wounded-salman-rushdie-knife-review-islamism/?ref=quillette-weekly-newsletter
L’hommage à Yourcenar avenue Louise est en pleine déréliction trente ans après son inauguration, dear Chaloux. Époque virtuelle, citoyens poubelle. « Was die Römer bauen, steht ! », Ce que les romains construisent, reste. Mommsen.
Le 8 juin 1949, publication de 1984 de George Orwell.
https://www.artuu.it/wp-content/uploads/2018/12/e3dfb893c0ca3db5699bf2e3e9ecb400-600×492.jpg
dans une lettre sur mrdia part, ‘ai lu une réflexion à propos de l’oevre de A.Miller qui m’avait « interrogée »;c’est d’un professeur sur l’education aujourd’hui,avec l’avenir en projet::: »
« A l’école française, on ne conteste pas l’autorité » : devant les députés (30/01/2024) et en maintes occasions, c’est une vision de l’éducation proprement totalitaire qu’a exprimée le chef de gouvernement, une école fondée sur la soumission et la punition systématique comme outil de régulation, une scolarité obligatoire qui met les élèves en uniforme au garde-à-vous devant le drapeau. Quel rapport avec le 8 mai ? Quel rapport avec une idéologie, le nazisme, qui n’a trouvé son application que par l’obéissance absolue de millions d’individus ? Même s’il faut se garder de toute tentation anachronique, on comprend que des élèves conditionnés dans le respect absolu de l’autorité (fût-elle qualifiée de « républicaine »), ne seront jamais en mesure, arrivés à l’âge adulte, de prendre leurs distances avec n’importe quel abus de pouvoir et d’y résister.
En conclusion de « C’est pour ton bien », Alice Miller laisse la parole à
lettre de B.GIRARD ,avec en appel:
« Au lieu de se surveiller, l’éducateur surveille les enfants et c’est leurs fautes qu’il enregistre et non les siennes. » (J. Korczak)
Salut, Chaloux, tu as troqué tes clothes et repris ton pseudo originel ?
« Quant à la littérature de Handke, qui tourne sempiternellement autour de Handke, quel ennui »
Change le nom : Proust, Céline, Duras, Houellebecq, Angot… et ça le fait aussi !
voici le lien de cette lettre:::::::::::
BILLET DE BLOG 8 MAI 2024
8 mai 1945 : une commémoration scolaire hors sujet
https://blogs.mediapart.fr/b-girard/blog/080524/8-mai-1945-une-commemoration-scolaire-hors-sujet
Jazzi, tu m’as vu où je n’étais pas, pas posté depuis des années. Interdit d’antenne.
*dans une lettre sur mrdia part,
*Vous vouliez écrire merdiapart, et alii?
merci duralex,j’a pensé comme vous le dites en me relisant;la medcine est donc bonne!(ou lmd cine)
notez quand même que j’ai connu le médecin président de l’association Korczak qui traduisit un des livres de J.K
anusz Korczak (né le 22 juillet 1878 à Varsovie et mort le 6 août 1942 au Camp d’extermination de Treblinka), pseudonyme de Henryk Goldszmit, est un médecin-pédiatre, éducateur, pédagogue et écrivain polonais. Avant la Seconde Guerre mondiale, il est une des figures de la pédagogie de l’enfance les plus réputées. Il laisse son nom à la postérité pour son œuvre de pédagogie, sa littérature enfantine, et son engagement en faveur des droits de l’enfant. Il est reconnu comme le précurseur et l’inspirateur de la Convention des droits de l’enfant.
Grand témoin de son temps, il s’est battu toute sa vie pour défendre et faire respecter l’enfant, jusqu’à avoir choisi délibérément d’être déporté vers Treblinka avec les enfants juifs de son orphelinat.wiki
Pourquoi beaucoup de croyants perdent la foi pour cause de silence. Le silence déraisonnable du Ciel qui, jamais, ne leur a répondu ?
Passou a signé la levée d’écrou, Chaloux !
C’était pas trop dur durant toutes ces longues années d’abstinence ?
Pourquoi a-t-on trouvé un jour sur la table de nuit d’un suicidé ce mot : »La vie ne m’a rien donné, donc, je me donne la mort » ?
Anne Hidalgo ou comment s’en débarrasser !
« JO de Paris 2024 : La baignade d’Anne Hidalgo dans la Seine annulée à cause d’un trop fort courant »
https://www.20minutes.fr/paris/4095155-20240607-jo-paris-2024-baignade-anne-hidalgo-seine-annulee-cause-trop-fort-courant
Depuis quelques semaines, j’épluche un assortiment de bulletins municipaux de communes prises au hasard en France métropolitaine, rubrique des naissances.
C’est édifiant. On nous dit que le grand remplacement relève du mensonge et du complot.
Or ce sont ceux qui disent cela qui mentent !
Dimanche, ne vous laissez pas faire, votez identitaire !
J-4 avant mes JO, à deux pas d’où j’allais faire mes longueurs, rencontre avec un monument olympique et politique du sprint US.
Dire que ne sont toujours pas traduits en français ni son autobiographie ni le roman graphique qui lui est consacré, ainsi qu’à ses deux co-medaillés…
On va tenter de remédier à ce triste état de fait.
On va tâcher de remédier à
ce triste état de fait (et de non fête)
Jazzi dit: à
Anne Hidalgo ou comment s’en débarrasser !
« JO de Paris 2024 : La baignade d’Anne Hidalgo dans la Seine annulée à cause d’un trop fort courant »
Lancez une pétition pour quelle honore ses engagements.
puisque je pense au titre de Derrida « donner la mort »juste une évocation de KIERKEGAARD? en marge de l’La première ministre danoise, Mette Frederiksen, agressée à Copenhague
il est inexact de traduire « le sacrifice d isaac » ,puisqu’il n’a pas été sacrifié, on devrait plutôt respectér « la ligature »
https://www.cairn.info/la-lucidite-de-l-ethique–9782705688714-page-165.htm
En revanche , il n’est pas faux de dire que depuis des décennies, l’éducation nationale a procédé au sacrifice du Mallet-Isaac.
Merci mon D. de nous épargner Hidalgo en maillit de bain.
Paris sur Pisse !
« Si elle ne durera que quelques heures, la cérémonie d’ouverture des Jeux sera suffisamment longue pour devenir un supplice pour les petites vessies. C’est pourquoi un dispositif exceptionnel sera mis en place pour l’occasion. Sur les six kilomètres de bord de Seine concernés, la Mairie va disposer près de 1.400 installations (900 cabines et 500 urinoirs) pour les spectateurs non VIP qui ne pourront bénéficier des structures prévues par le Comité d’organisation des Jeux. »
https://www.20minutes.fr/paris/4087165-20240422-jo-paris-2024-sanisettes-gares-commerces-dispositif-faire-paris-urinoir-geant
Bloom,merci, mais le vous rappelle qu’autour de Derrida, il y avait Marie-louise Mallet,qui mit en oeuvre:
Marie-Louise Mallet (dir.)
L’Animal autobiographique
Autour de Jacques Derrida
http://www.editions-galilee.fr/f/index.php?sp=liv&livre_id=3160
En attendant, les touristes se marrent !
https://fr.video.search.yahoo.com/yhs/search;_ylt=AwrkMtKOPWRmCGQpNJSPAwx.;_ylu=Y29sbwMEcG9zAzEEdnRpZAMEc2VjA3BpdnM-?p=urinoirs+paris&type=f2%3A%3B.6850610d4680680b2811f3dcdca6be379af%3B5.ac48527a7075a724c52a8ef8e64166f19c0ca9cd289875f4dbe4803139cfd1da04d094af6b3ead9ef4c4b83¶m2=9dUI1n2R0BLDxNuWfiP4aWyjOZc2NBa%2Bx2opBYQCDMSB7nBAfwbAzkkglZNKi5o21u72Jm8TatlnU7NDGbP7FxvhFOid1H9WMOc6%2BDuZOrCzh%2FOc%2B%2BuxZO3se5dA0c4KEryBZy5sHtkIN4cmNV1vdie%2B3K%2FZH3DyoZF6%2B1aruMsbKlrcXTPF4%2FPUOOobrcqCGXcMMR3y20wyprvc%2F9Ebo6KzA%2B%2FdlEdVQ%2BNLjuY7kpZ0Z3PDEVVnnRBEIqR2rQAQoXsaHaEes9epfx1tQeY8veOTUEK2cZp022v%2BIvlhc6c%3D¶m3=HpCyCT2cXaKG4CVDR00rqjbKnyCrpPzUsaYXSbJSKFmB0nWP9fWiYc%2B4zH%2FZXerEJI0t%2B7laEkeDdGsnMF5%2B%2BTvLv7bz9uXxhVUdoYsoA8npumZTVtc8y%2FbPjptxtyuVlouxc8fKqi4d515F%2BNRxUcgE%2FTB8BDi6IsI2UtxZn8c0yDNCryiWSSh6tcwuk81YN2qB9gwnLvV8gqdWmF34yAUyNz4di%2FAQPDACYyR2VyqLLmoTDoaFOrdCHHFkjRDk%2B5amYoD5Okm2jwYRWHjUiYXSfhoEwDvKBReYq6slHmU%3D&hsimp=yhs-syn_darkcalculator&hspart=iba&ei=UTF-8&fr=yhs-iba-syn_darkcalculator#id=62&vid=117b6d801990666185022e6769cea34a&action=view
Sous ce titre sont publiés les actes d’un colloque qui s’est tenu du 11 au 21 juillet 1997, au Centre culturel de Cerisy-la-Salle, et qui a réuni plus d’une centaine d’universitaires, chercheurs, étudiants, de nationalités et de langues très diverses,Marie-Louise Mallet (dir.)
L’Animal autobiographique
Galilée
étrange le verbe « se mourir »!
cette étonnante nouvelle : Madame se meurt, Madame est morte ! — (Jacques Bénigne Bossuet, Oraison funèbre de Henriette-Anne d’Angleterre, 1649)
on se meurt
mais on ne se vit pas
Ya pas que les tristes commères de Paris qui pleurent comme les sdf pissent dans la Gare du Nord et ses abords…
» (…) A Royal Society for Public Health survey in 2019 found that three in four people in the UK reported a shortage of toilets in their area. A decline in the maintenance of public facilities over the years has left many, including older and disabled people and those with young children, having to plan carefully or being forced to rely on private businesses. It has also significantly affected gig economy workers and people sleeping rough.
Four people explain the impact the reduction in public toilets has had on their wellbeing.
Guardian, 2 février 2024
Le reste is nost silence
https://www.theguardian.com/society/2024/feb/02/britons-on-the-scarcity-of-public-toilets
Un très beau document ethnographique sur la vie quotidienne dans le Paris populaire d’Après-Guerre.
Avec la voix de Michel Bouquet.
Un temps où l’on faisait de la bonne télévision.
Que d’efforts de la part des Parisiens pour garder leur dignité, malgré des conditions d’hygiène difficile.
On y voit des hommes en costume-cravate se rendant à l’usine avec le sentiment d’appartenir à l’aristocratie ouvrière.
Des femmes déployant des trésors d’ingénuité pour tenir leur foyer et inventant avant l’heure le télétravail à domicile.
Des enfants pour qui la cour, la rue, les terrains vagues sont leur royaume.
Ici, nulle sociologie ni idéologie, juste des témoignages…
https://www.youtube.com/watch?v=0tqcytPKyJ4
Oui, le Mallet-Isaac, plus Isaac que Mallet, c’était du bon travail. Après cette destruction, ne vous étonnez pas de la sous-culture militante et Sasseurienne qui sévit ici…
« d’ingénuité »
Ingéniosité ?
Oui, merci renato.
C’était le prétexte pour un mauvais jeu de mots, MC, pourquoi ne pas remonter au Lavisse tant qu’on y est.
Notre prof d’histoire antique en prépa ne jurait que par Gustave Glotz, alors que Jean-Pierre Vernant et Vidal Naquet étaient nos maitres contemporains.
Une fois enfilés bouleutes, pentacosyomédines, hippeis, et consorts, il fallait bien trouver un sens un peu moins descriptif gnangnan aux réformes de Solon et au brillant siècle de Périclès…
Vous auriez eu 121 ans aujourd’hui.
https://www.revuepolitique.fr/marguerite-yourcenar-quoi-leternite/
« Ce livre a été conçu, puis écris, en tout ou en partie, sous diverses formes, entre 1924 et 1929, entre la vingtième et la vingt cinquième année. Tous ces manuscrits ont été détruits, et méritaient de l’être. »
Note 1 Les mémoires d’Hadrien
Quand la réalité vaut mieux que la fiction !
LA VIE EST UNE FARCE
Puisqu’il en est ainsi, depuis toujours, et que le temps qui passe nous propose des variantes délicieuses, ne ratez pas une merveilleuse occasion européenne, demain, de déjanter collectivement.
VOTEZ !
Rien de plus drôle que de glisser dans une boite vide, un bulletin vide lui aussi, papier démocratique, populaire, parfaitement inutile.
Participer à cette gigantesque pantalonnade est le summum du rire en Europe tant les dirigeants, les lobbyistes, les mafieux, les grands incompétents comme les petits débrouillards, n’ont que foutre de votre geste idiot, sans aucune valeur.
Votez pour n’importe qui, pour n’importe quoi, demain, Camarades Capitalistes ! Vous sentirez dans l’isoloir monter en vous un fou-rire raisonné terrible, signe d’une farce énorme, jouissive, sans aucune valeur mais de bon goût !
VOTEZ, Citoyens à la dérive !!! Changez pour que rien ne change.
Les toilettes publiques de Tokyo, vedettes du nouveau film de Wim Wenders
Par Fanny Liaux Gasquerel LE 05 DÉCEMBRE 2023
Le personnage de Hirayama dans « Perfect Days » est un agent d’entretien de toilettes à Tokyo qui aime son métier. Plutôt verre à demi plein qu’à demi vide, il est heureux d’apporter sa pierre à l’édifice de l’hospitalité à la japonaise. Cerise sur le gâteau : sa tournée quotidienne l’amène à s’occuper de W.C. comme on n’en a rarement vu, de véritables œuvres architecturales signée Kengo Kuma, Tadao Ando ou encore Sou Fujimoto.
Oui voter est une farce . Mais c’est encore plus beau. Non ? Au moins on est dedans . Dans la farce . Ce n’est pas donné à tout le monde !
Quand les anges tombent, court-métrage de Polanski de 1958 ou 59 sur une dame-pipi. RP nous donne à voir le quotidien de cette femme, sa solitude et son ennui.
Prick Up Your Ears, de S.Frears, ou la courte vie du génial dramaturge Joe Orton à peine romancée, avec ses passes homo dans les toilettes publiques d’Islington (où la biliothèque municipale conserve les livres qu’il a annotés furieusement maintenant sous verre, comme des reliques). Chacun son fétichisme…
VIEILLESSE
Notre esprit se constipe et se croupit en vieillissant. (Montaigne)
*
La vie nous attache plus de rides à l esprit qu au visage. (Montaigne)
*
La sotte chose qu un vieillard abécédaire ! (Montaigne)
*
Ma tête chenue m’apprend qu’il faut quitter les hommes. (François Maynard)
*
Marquise, si mon visage A quelques traits un peu vieux, Souvenez-vous qu à mon âge, Vous ne vaudrez guère mieux. (Corneille, 1660)
*
Ô Dieu ! ma force usée en ce besoin me laisse. (Corneille)
*
Un vieillard amoureux mérite qu on en rie. (Corneille)
*
Quelle belle famille ! Un vieillard insensé Qui fait le dameret dans un corps tout cassé ! (Molière, 1661)
*
Le plus semblable aux morts meurt le plus à regret. (La Fontaine)
*
Si je pouvais vivre seulement deux cents ans, je deviendrais la plus admirable personne du monde. (Mme de Sévigné)
*
(Parlant de la vieillesse) Que la lie de l esprit et du corps est humiliante à soutenir ! (Mme de Sévigné)
*
Je ne vois plus mourir que des gens plus jeunes que moi : cela me fait tirer des conséquences. (Mme de Sévigné)
*
L arrière-saison a cent mille nuances, tandis que la jeunesse n a que la vert. (Bussy-Rabutin)
*
Peu de gens savent être vieux. (La Rochefoucauld)
*
La vieillesse est un tyran qui défend sur peine de la vie tous les plaisirs de la jeunesse (La Rochefoucauld)
*
La mort a un bel endroit, qui est de mettre fin à la vieillesse. (La Bruyère)
*’
Tous les vieillards ne radotent pas. (Malebranche, 1674)
*
Il sied bien à un homme qui n n est pas jeune, d oublier ce qu il a été. (Saint-Evremond)
*
Tout vieillit, tout passe, tout disparaît. (Fénelon, 1685)
*
Averti par ces cheveux blancs, je réserve au troupeau que je dois nourrir de la parole de vie les restes d une voix qui tombe, et d une ardeur qui s éteint. (Bossuet, 1687)
*
La viellesse évite la foule. (Saint-Evremond)
*
Chaque jour je me dérobe aux connaissances qui me fatiguent et aux conversations qui m’ennuient. (Saint-Evremond)
*
Aujourd hui vieux lion, je suis doux et traitable. (Boileau)
*
Ô la triste chose que soixante et douze ans ! (Boileau, 1709)
*
La vieillesse vient plus tard pour l esprit, mais elle vient. (Fontenelle)
*
Je ne suis plus qu un estomac. C est bien peu, mais je m en contente.
(Fontenelle, à 97 ans)
*
Cela ne va pas, cela s en va. (Fontenelle)
*
Que si l on n a pas de respect pour les vieillards, on n en aura pas non plus pour les pères ; les maris ne méritent pas plus de déférence, ni les maîtres plus de soumission. (Montesquieu,1748)
*
L âge fait place à d autres moeurs. (Palissot, 1760)
*
Les enfants flattent quelquefois les vieillards, mais ils ne les aiment jamais.
(Rousseau, 1762)
*
Depuis que le monde existe, on n a jamais vu deux amants en cheveux blancs soupirer l un pour l autre. (Rousseau)
*
L empire de l habitude est très grand chez les vieillards. (Rousseau)
*
Les vieillards aiment à répéter. (Voltaire)
*
Je n ai point cette roideur d esprit des vieillards ; je suis flexible comme une anguille et vif comme un lézard, et travaillant toujours comme un écureuil. (Voltaire, 1759)
*
L homme perd nécessairement ses dents, ses cheveux et ses idées. (Voltaire)
*
Le plaisir de secourir les hommes est la seule ressource d un vieillard.
(Voltaire, 1766)
*
Je perds mes dents, je meurs en détail.(Voltaire, 1772)
*
Je fais des gambades sur le bord de mon tombeau. (Voltaire)
*
J ai le sentiment de ma destruction. (Mme du Deffand, 1771)
*
Il est triste de vivre quand on n est plus que la moitié de soi-même. (Mme du Deffand, 1771)
*
Mes amis ne sont pas vieux pour moi. (Mme du Deffand)
*
Chaque âge écrit et lit à sa manière : la jeunesse aime les événements ; la vieillesse, les réflexions. (Diderot)
*
Quand on est vieux, il faut se parer. (Vauvenargues)
*
Ceux qui ne sont plus en état de plaire aux femmes et qui le savent, s en corrigent. (Vauvenargues)
*
Autres temps, autre soins. Ce n est plus à la gloire, ce n est plus à avancer que je pense : c est à ne pas trop reculer. (Le prince de Ligne)
*
Mon temps est passé, mon monde est mort. (Le prince de Ligne)
*
Les pavots de la vieillesse s interposent entre la vie et la mort, pour nous faire oublier l une et nous assoupir sur l autre. (Rivarol)
*
La bouffonnerie messied aux vieilles gens et aux femmes. (Mme de Genlis, 1799)
*
La vieillese aime le peu et la jeunesse aime le trop. (Joubert)
*
Les vieillards sont la majesté du peuple. (Joubert)
*
Les vieillards aiment à survivre.(Joubert)
*
Les passions des jeunes gens sont des vices dans la vieillesse. (Joubert)
*
La vieillesse est amie de l ordre, par cela même qu elle est amie du repos.
(Joubert)
*
(Le grand âge) rend la sensibilité calleuse. (Maine de Biran, 1803)
*
On respectera ma mémoire, alors que les Barabres posséderont l’Europe. (Napoélon)
*
J assiste à ma mort avec toute ma vie. (Mme de Staël, 1811)
*
Il faut qu une femme soit morte pour ne pas s offenser de l épithète de
« vieille ». (Etienne de Jouy, 1811)
*
Est-ce ma faute à moi si je suis vieux ? (Brillat-Savarin, 1826)
*
Les vieillards sont assez enclins à doter de leurs chagrins l avenir des jeunes gens. (Balzac)
*
Dans la plupart des hommes de mon âge, il n’y a rien que le désir de faire facilement et paisiblement de petites choses. (Tocqueville, 1843)
*
Il est vieux, il érige en vertus ses infirmités. (Karr, 1845)
*
L’homme se vante d’être sobre quand il ne diègère plus ; d’être chaste quand son sang est stagnant et spn coeur mort ; de savoir se taire quand il n’a plus rien à dire, et appelle vices les plaisirs qui lui échappent et vertus les infirmités qui lui arrivent. (Karr)
*
Quarante ans, c est la vieillesse de la jeunesse, mais cinquante ans, c est la jeunesse de la vieillesse. (Hugo)
*
A quatre-vingt-deux ans, on n affronte ni une femme ni une foule. (Hugo, 1847)
*
Tu entreras jeune, rose, frais, avec tes yeux brillants et toutes tes dents blanches, et ta belle chevelure d adolescent, tu sortiras cassé, ridé, édenté, horrible, en cheveux blancs. (Hugo)
*
L’ un des avantages de la vieillesse, c’ est d’ avoir, outre son âge, tous les âges. (Hugo)
*
La vieillesse bien comprise est l âge de l espérance. (Hugo)
*
Quand on est vieille, c’est encore aux vieux que l’on plaît le moins. (Mme Swetchine, 1858)
*
Vieillir est encore le seul moyen qu on ait trouvé de vivre longtemps.
(Sainte-Beuve)
*
A un certain, les deux bras d un fauteuil vous attirent plus que les deux bras d une femme. (Flaubert)
*
Quand on m’aura jeté, vieux flacon désolé,
Décrépit, poudreux, sale, abject, visqueux, fêlé…(Baudelaire)
*
Il ne faut pas que le vieillard néglige les avis que la nature lui donne. (Littré,1863)
*
Je n ai d argent qu en mes cheveux. (Charles Cros, 1879)
*
On ne prend pas les vieux oiseaux avec de la glu. (Mallarmé)
*
La vieillesse, c est quand on commence à se dire : « Jamais je ne me suis senti aussi jeune. » (Jules Renard, 1898)
*
– Il vient de m arriver la chose la plus désagréable depuis ma naissance, me dit Guitry. Il me laisse chercher, et il dit :
– J ai quarante ans, ce soir. (Jules Renard, 1900)
*
La vie est bien courte, lorsqu on approche de la fin. (Becque)
*
Je compte mes rides. (Courteline)
*
Vivre consiste à vieillir. (Bergson, 1903)
*
La vieillesse est l enfance de la mort. (Henri de Régnier)
*
Je me sens vieillir veut dire je me sens mourir. (Henri de Régnier)
La vieillesse ne serait rien, si elle n était qu une continuation. Ce qui est affreux, c est qu elle est une diminution. (Henri de Régnier, 1909)
*
Vieux, moi ? Je peux encore faire l amour deux fois de suite. Une fois l hiver, une fois l été. (Capus, 1910)
*
Un vieillard décisionnaire fait un spectacle affreux. (Péguy, 1913)
*
La maladie, la vieillesse, la mort : trois grande humiliations pour l homme.
(Rémy de Gourmont)
*
Une heure arrive où l’espérance d’être aimé cède la place à l’ambition d’être le moins odieux possible. (Courteline, 1917)
*
J’étais né pour rester jeune. (Courteline, 1917)
*
On me demandait, l autre jour :
– Qu est-ce que vous faites ?
– Je m amuse à vieillir, répondis-je . C est une occupation de tous les instants. (Léautaud)
*
Un vieillard ne dit pas : “Je t’aime.”, il dit : “Aimez-moi.” (Max Jacob)
Chaque âge a ses déplaisirs. (Henry Bataille)
Les sentiments aussi vieillissent. (Gide)
*
Je ne sais plus bien ce qui me maintient encore en vie, sinon l habitude de vivre. (Gide)
*
Un vieillard n existe que parce qu il possède. Dès qu il n a plus rien, on le jette au rebut. (Mauriac, 1932)
*
C’est merveilleux la vieillesse…Dommage que ça finisse mal ! (Mauriac)
*
Je me redis à toute heure du jour : « Mon pauvre vieux, tu as soixante-treize ans bien sonnés! » (Gide, 1943)
*
73 ans ! Avant même qu on ait pu s habituer tout à fait à l idée qu on en a 72! (Claudel, 1940)
*
Je me délabre peu à peu sans souffrance. (Claudel, 1947, à 80 ans)
*
Plus d yeux, plus d oreilles, plus de dents, plus de jambes, plus de souffle ! Et c est étonnant comme on arrive à s en passer ! (Claudel, à 80 ans)
*
La plupart des vivants meurent chassés. (Malcolm de Chazal, 1948)
*
(A la fin de la vie) Il est aussi difficile de finir que malaisé de continuer.
(Colette, 1949)
*
Ankylosé, durci, l’être, à son déclin se ferme. (Morand, 1954)
*
Et le vieil homme entra dans un long hiver. (Blondin, 1959)
*
La vieillesse est le sentiment qu il est trop tard. (André Maurois)
*
On ne voit vieillir que les autres. (Malraux)
*
Je me truque pour ressentir encore, malgré le vieillissement qui me délabre, la jeune ivresse de l alpiniste. (Sartre)
*
Un vieillard est un homme qui se tourne vers son passé. (Sartre)
*
Je suis redevenu le voyageur sans billet que j étais à sept ans. (Sartre)
*
J ai déjà un pied dans la tombe et je n aime pas qu on me marche sur l autre. (Mauriac)
*
C est merveilleux la vieillesse. Dommage que ça finisse si mal. (Mauriac)
*
Un vieil homme ne sent plus les piqûres de moustiques. (Mauriac)
*
Je me sens devenu Martien au milieu des hommes d aujourd hui. (Mauriac)
*
Ce n est pas à l âge que j ai que je vais feindre de préférer ce qui en réalité me soulève le coeur. (Mauriac)
*
(A 81 ans) A mon âge, on a l impression d avoir connu tout le monde avant tout le monde. (Mauriac, 1966)
*
La vieillesse d un ami du Seigneur n existe pas, parce que la grâce nous donne l âge une fois pour toutes que nous aurons à jamais. Un homme en état de grâce à tous les moments de sa vie a l âge de son âme. (Mauriac, 1966)
*
Quatre-vingt ans est un grand âge, mais je dois avouer que je n ai jamais autant aimé la vie. (Mauriac)
*
Quand on vieillit, les colères deviennent des tristesses. (Montherlant)
*
Le profond esclavage de ces septuagénaires importants, dont les journées se passent à se contraindre pour gagner l opinion d un monde qu ils auront quitté dans quelques jours. (Montherlant)
*
Oedipe aux yeux brouillés et à la bouche pleine de terre, je descends à tâtons vers l abîme les dernières marches d airain qu on ne remonte pas.
(Montherlant)
*
L âge est venu, avec ses exigences tristement modératrices. (Henry Torrès)
*
La vieillesse, c est quand on va dans des restaurants où il y a des sommeliers , et non plus dans ceux où il y a des serveuses. (Marcel Achard)
*
Un vieillard, c est un homme qui a dix ans de plus que vous. (Achard)
*
On n est vieux que le jour où on le décide. (Anouilh)
*
Wilde disait que ce qu il y a de triste dans la vieillesse, ce n est pas qu on devienne vieux, c est qu on reste jeune. (Julien Green, 1963)
*
La vieillesse est un décès par petits morceaux. (Albert Cohen)
*
Je ne connais qu une distraction dans la vieillesse : être utile. (Chardonne, 1965)
*
Le meilleur moyen d avoir raison de ses adversaires, c est de leur survivre.
(Albert Willemetz, 1967)
*
Gâtisme de la sénilité : étape sans queue ni tête. (Elgozy, 1967)
*
La plupart des vieux ne sont pas tièdes, mais exaspérés. (Morand, 1968)
*
Les petits accidents de la présénilité… (Charles Bardenat, 1969)
*
Les vieux meurent dégoûtés. (Morand, 1969)
*
Tirons les vieux du ghetto. (Beauvoir, 1970)
*
La vieillesse, cette mort qui bouge, n est pas moins sinistre que la rigidité cadavérique. (Morand, 1970)
*
Je ne connais qu une distraction dans la vieillesse : être utile. (Chardonne)
*
Il y a une dignité à vieillir comme on a vécu. (Pierre-Henri Simon)
*
Vous me demandez si je crois au succès et j ai 86 ans ! C est là le succès.
(Arthur Rubinstein, 1973)
*
Si vous saviez comme c est long de vieillir ! Ça n en finit pas. (Morand, 1974)
*
La vieillesse est une espèce parking où l on attend le passage du corbillard. (Jouhandeau, 1974)
*
Tout prend, à mesure qu on vieillit, l allure du souvenir. On se considère
soi-même comme déjà passé. (Jouhandeau)
*
La sensualité s éteint à quatre-vingts ans. (Jouhandeau)
*
Vieillir, quelle punition ! (Morand)
*
Très vieux, on ressemble à un homme, dans une tempête où tout a été englouti, qui est parvenu à nager jusqu au rivage. (Morand, 1974)
*
La vieillesse, c est les grandes vacances. (Jouhandeau)
*
Vous rencontrez un vieil homme ; on vous dit son âge – et voici que c est le vôtre. (Cesbron, 1975)
*
Tout humain compte sur un automne interminable. C est l euphorie, et le piège, de la soixantaine. (Cesbron, 1975)
*
Quand on vieillit à deux, on n a plus beaucoup de choses à se dire, mais beaucoup à se redire. (Cesbron, 1975)
*
Les vieillards solitaires campent à l entrée de la mort comme les clochards aux bouches du métro. (Cesbron, 1975)
*
(Dans la vieillesse) On était l oiseau, on devient l arbre. (Cesbron, 1975)
*
Profession ? – Survivant. (Cesbron, 1975)
*
Les vieillards aiment à prendre leur retraite dans des contrées où le soleil leur masque la mort. ( Cesbron, 1975)
*
La vieillesse est un « naufrage » individuel dont on est tenté de faire un naufrage collectif. (Cesbron, 1975)
*
J ai été et je ne suis plus. (Sartre, devenu aveugle et s estimant vieux, 1975)
*
Voici l âge de se taire, à quoi notre tête n est pas préparée ; on dirait la montre qui continue de marcher au poignet d un mort. (Chardonne)
*
Je ne tiens plus debout, même assis. (Prévert, 1977, peu avant sa mort)
*
On commence par pourrir vivant, avant de pourrir mort. (Maulnier, 1979)
*
La possibilité de jeter le masque en toutes choses est l un des rares avantages que je trouve à vieillir. (Yourcenar)
*
Je suis dans la fleur d un âge qui commence à sentir le chrysanthème. (Robert Lassus)
*
Les grues peuvent voler jusqu à la limite d âge, mais on ne devient pas barbillon avec des cheveux blancs. (Michel Audiard)
*
On a beau être bien conservé, ce n est quand même que de la conserve. (Françoise Dorin)
*
Un vieillard est presque mort. (François Cavanna)
*
C est fou aujourd hui ce que les vieux meurent vieux. (Jean-Edern Hallier)
*
Il disent que je suis vieux. Ce n est pas faux. Mais j ai rencontré beaucoup de jeunes crétins dans ma vie, et je sais une chose : on a l âge de son projet. (Mitterrand)
*
Dans la vieillesse, on passe de déshonneur en déshonneur, et, ce qui est inoui, c’est qu’on y prend un certain plaisir. (Cioran, 1983)
*
J ai appris des vieux amis et des vieux livres, du vieux bois et du vin vieux, que la vieillesse mérite nos louanges. (Judrin, 1987)
*
Je déteste les vieux, surtout quand ce sont des vieilles. (Guy Bedos)
*
On vieillit dans la mesure où on grossit, mais on ne grossit pas que par le ventre. (Michel Tournier)
*
On rêve d une meute de loups et on finit en syndicat de complaisances. (Nourissier)
*
La vieillesse est si longue qu il ne faut pas la commencer trop tôt. (Benoîte Groult)
*
Devenir vieux, c est devenir mort. (Mona Ozouf, 1995)
*
J aimerais qu on mette sur ma tombe : « Ci-gît Charles Aznavour, l homme le plus vieux du cimetière. » (Charles Aznavour)
*
A soixante-dix ans, on ferme. (Jude Stéfan, 2002)
*
Je fréquente les octogénaires depuis l âge de vingt ans. (Christian Combaz, 2002)
*
Ne pas aborder la question de l au-delà, quand on prétend parler de la vieillesse, est à peu près aussi honnête que de faire une conférence sur les bateaux à voile sans parler de la mer. (Christian Combaz, 2002)
*
Plus on vieillit, plus on devient soi-même. (Charles Pellegrini, 2002)
*
La haine de la vieillesse comme telle et la haine des livres vont de pair.
(Finkielkraut, 2003)
*
Pour un petit vieux comme moi, ce n est pas trop mal. (Jean Dutourd, 2003)
*
Notre société sous-traite ses vieux. (Jean-Louis Borloo)
Au risque de vous surprendre, Bloom, le Lavisse est documenté et supporte la relecture. Je l’avais réutilisé ( version en je crois dix volumes) pour une thèse et m’en suis très bien trouvé. Pour le reste, il ne s’agit pas d’en rester là, autrement, pas de Michel de Certeau, de Christian Jouhaud, etc , mais Lavisse et Mallet Isaac avaient au moins une qualité : celle de faire aimer l’Histoire de leur pays. Bien à vous. MC
Zut, hier, intense émotion avec un morceau de musique « minimaliste » (le premier qui trouve de quel morceau il s’agit aura mes félicitations), de coup je reviens ici. Et là j’ai un peu honte. Moi qui ai, dès le départ, convenu que je répondrai (le plus sincèrement possible) à toutes les questions qu’on pourrait bien me poser, je vois que Paul Edel m’en a adressé une à propos d’Handke, à laquelle je n’ai rien répondu. Entretemps, un autre internaute a réagi, et je dois avouer que je rejoins son analyse. « la femme gauchère », par exemple, quel désastre nombrilique… Bref.
Quant à Jazzi et les révélations sur ce qu’il a bien pu apprendre de moi et des miens, et dont il se sert aujourd’hui pour tenter de me nuire, outre que c’est parfaitement inélégant, cela le rapproche d’un personnage joué par De Caunes du temps des Nuls sur Canalplus… Vous vous souvenez de Gérard-langue-de-pute ???
Passons.
Sinon, sur l’orgueil intellectuel, ben je ne suis pas claire à ce sujet. Je le débusque, chez les autres et… chez moi aussi (pardon ! pas taper !!!) mais en même temps j’y vois une sorte de légitime porte de sortie. Si on y ajoute que l’orgueil, contrairement à la vanité, ne vous empêche pas d’écouter humblement l’autre, et que ce mélange détonnant humilité-revendication à avoir tenté de penser sa place au monde, ben je me dis que les cathos devraient déclasser ce péché, le rétrograder de la place de péché mortel à celle de péché véniel.
d’autant que, pan sur le bec, la sincérité alliée à l’orgueil donne de mauvaises heures.
Quelque chose de Cyrano, non ???
Ah oui, peut-être expliciter ce que le terme « bouleversement » évoque désormais chez moi. Longtemps, il a été synonyme de « révolution », et je l’appelais (je l’appelle) de mes voeux. Mais au niveau émotionnel, je le récuse. Je crois désormais que ce qui vous bouleverse, dans les champs de l’art, des arts, et en réalité ce qui vous ressemble le plus. Donc, le bouleversement n’est qu’apparent. Hier, j’ai écouté une drôle de musique… « bouleversante ». Mais si elle me « bouleversait », c’est peut-être qu’elle est le plus proche de ce que je suis ?
Je ne sais pas si je suis claire, là.
En tout cas, la seule chose que je sais, c’est que lorsque le bouleversement n’est pas consenti, il débouche sur une souffrance qu’il faut surmonter. Travail de Sisyphe !
« est », bien sûr.
A part ça, la finale dame de Roland Garros, cette année, a été aussi palpitante qu’un feuilleton policier sur une chaîne publique : à savoir nulle à chier. Même ça ? Même ça.
« Et tant que j’y suis, je m’étonne que , selon vous, Transnonain ne soit pas présent dans Châtiments, ou il offre le contre exemple parfait de l’Epopee impériale. Histoire d’un Crime, c’est bien tardif (1875!) Je verifierai à l’occasion. »
J’ai jamais dit ça. En vous lisant je m’étais promis d’aller y voir. J’ai pas mon exemplaire des Châtiments sous la main.
Mais bon en lisant les passages relatifs à la rue Transnonain dans « L’Histoire d’une crime » il est clair que le parallèle entre 1834 et 1851 est dans l’esprit de Hugo.
Clopine, merci de votre réponse précise. Enfin, quand vous écrivez « la femme gauchère », par exemple, quel désastre nombrilique… »ça m’a fait vraiment éclater de rire.
Vous rendez vous compte que ça fait des années que vous étalez vos états d’âme sur la RDL?
Ben ouais, Paul. Vous, vous y étalez votre érudition.
Le pays dont nous avons formé les pilotes sur nos Mirages et à qui nous avons vendu des sous-marins (ce qui a coûté la vie à 11 de nos techniciens cherbourgeois) est la République Islamique du Pakistan.
Le Pakistan est une puissance nucléaire « sauvage » et son actuel ambassadeur actuel en Frqance, un homme affable de très grande classe qui parle un français de fort bon aloi, est spécialiste des politiques d’armement et de désarmement & l’auteur d’un livre récent sur la doctrine nucléaire de son pays, voisin de l’Inde de Modi:
« The Security Imperative : Pakistan’s Nuclear Deterrence and Diplomacy ».
C’est un secret de polichinelle que le père de la bombe atomique pakistanaise, Abdul Qader Khan, a substilisé des documents dans la société qui l’employait à Amsterdam qui sous-traitait pour le compte du consortium anglo-allemand-néerlandais Urenco spéccialisé dans l’enrichissement de l’uranium à des fins civiles. Brillant physicien, il a fait son petit masala de retour au Pakistan, où le premier test a été réalisé en réponse à celui de l’Inde quelques mois avant mon arrivée en poste pour 4 années… C’est lui qui a vendu les secrets à la Corée du Nord, apparemment une initiative privée, et on le soupçonne d’avoir fait fuiter des données sensibles en Iran et en Iraq.
Une frange de l’ISI,les très puissants services secrets pakistanais, un état dans l’état, ne voyaient pas d’un mauvais oeil une coopération nucléaire avec al-Qaida. C’est précisément ce sur quoi enquêtait Daniel Pearl quand il s’est fait kidnapper devant le restaurant Village de Karachi avant d’être égorgé par un intellectuel islamofaciste qui fit filmer l’exécution…L’ordure est aujourd’hui libre.
Quelques mois plus tard, Ben (Laden) a été vu à Karachi par un de nos agents quelques jours avant l’attentat qui a coûté la vie à nos concitoyens techniciens de Cherbourg travaillant sur les Agosta, le jour de la réélection de Chirac, le 5 mai 2002.
La boucle est bouclée.
Sleep tight!
« actuel ambassadeur en France » suffira
Paul,
Moi aussi.
C’est un bouquin se Peter Handke.
https://www.livrenpoche.com/products/livre-la-femme-gauchere-3?utm_source=google_shopping&utm_medium=cpc&utm_campaign=Shopping%20PFR&gad_source=1&gclid=CjwKCAjwgpCzBhBhEiwAOSQWQYKIGpqtSeG338e8ELqFUHbZwP5vihN0DbE8Q_jY7I2Ugv93M7ElURoC0IAQAvD_BwE
Bon, ben moi, ce qui m’a bouleversée, évidemment, c’est « Jesus’blood never failed to me ». Je vous laisse le soin de creuser. Vous ne serez pas déçu, sauf évidemment si vos oreilles ne sont pas liées au reste du cerveau, lui-même irrigué par le coeur.
Bon d’accord, vous allez me dire que ça dure 25 minutes… Dans certaines versions, 40… Mais justement. Si l’idée de départ, habiller la voix chevrotante d’un sdf du velours brodé d’or d’un orchestre symphonique, ne durait que dix minutes, ce serait parfaitement indécent. C’est juste la durée, ces foutues vingt-cinq minutes de musique « répétitive », qui préservent l’entreprise de l’obscénité. Et qui me bouleversent (ahaha).
« qui », pas « que ». Bref. On s’en fout.
Sauf erreur, c’est « Jesus’s Blood Never Failed Me YET », la présence de l’adverbe final n’excluant pas que ça arrive un jour…
Souvent, dans la musique populaire d’expression anglaise (mais aussi en français parfois), les paroles sont aussi importantes que la musique, et le tout forme quelque chose qui dépasse les deux.
Pas toujours facile à faire comprendre à une jeunesse qui n’a vraiment pas grand chose à se mettre entre les oreilles en termes de qualité musicale et d’écriture de paroles, mais qui a au souvent l’intelligence de regarder un peu en arrière pour apprécier les bonnes vieilles vieilleries (voir l’hilarant film ‘Yesterday’, un peu le Farenheit 451 de la pop)
Demain, votez pour la liste de Bardella.
« Sea shanty » en hommage au nettoyeurs des plages polluée par la marée noire.
Marée sale, te r’voilà
Derrière toi les souilleurs de la France
Nous jurons, contre toi
De ne jamais cesser le combat
Marée sale, te r‘voilà !
Avec ton fichu de bordel-là
Marée sale, ça ira
Ca ira, car on t’aura
polluéeS
@ votez pour la liste de Bardella,
et pourquoi pas pour celles de Marion-Maréchale-Zemmour, de Philipopot, d’Asselineaux, de Lasalle ou de Macron…, pendant qu’on y est ?… Car on n’a pas encore vraiment saisi leurs différences, hein !? – Bàv,
ce ramassis de conneries sentencieuses sur la vieillesse de charoulet, une liste. — Manquerait puq’ Simone…
Jazzi avec Clopine.
Ne dis rien de c’que j’ai dit hein ?
https://youtube.com/shorts/QedUyAZZkqk?feature=shared
Une liste.
J’la lirai quand j’serai vieille. Pour l’instant, ça roule Simone.
@ Je suis d’habitude une fille plutôt gentille. Va savoir ce qui m’est arrivé !
-> Une vulvite à la sasseur ?…
Alors qu’ils pourraient être à Vienne au lieu d’se bouffer le foie
https://youtube.com/shorts/76ds9_SmiLc?feature=shared
rien
Une manipulatrice, menteuse et de mauvaise foi, rose.
Je dis ça, je dis rien…
Pourquoi dans une vie monotone, même le malheur devient un divertissement ?
Pourquoi pour les blessés de la vie, la compassion attentive des autres à leur égard est une belle consolation ?
Pourquoi pour certains, faire le mal est un plaisir et pour d’autres, faire le bien est également un plaisir ?
Pourquoi l’ingratitude, la noirceur, la vilenie des gens, qu’elle avait vues de près, n’avaient ni désenchantée ni aigrie la grande et noble Marguerite Yourcenar ?
Pourquoi chez les sages d’autrefois, un concentré d’expérience se traduit toujours par une formule brève et magistrale ?
Jazzi, j’ai bu un pot avec vous bord de Seine et Simone Signoret, avec Clopine non.
Bien ri en pensant à Anne Hidalgo, que j’admire plutôt, Rachida Dati autant, plongeant avec dans la Seine et ressortant pleine de boutons.
Jazzi, ainsi la vie va.
Ah, ai cru un temps qu’il eût fallu voter Marion Maréchal
https://www.instagram.com/reel/C77GdhztzYC/?igsh=MTFoNmZlaWY0OGJjNg==
Pourquoi le dandy, dans la bonne et balzacienne acception du mot, attache beaucoup d’importance aux choses de la toilette et aux choses de l’esprit ?
Pourquoi la contemplation des nuages me procure des rêveries blanches ?
Il est possible de rire bcp. On demande l’autorisation « j’lui ai dit « je peux te le refaire ? », elle m’a dit oui ». Alors je l’ai refait : « mais je vous emmerde, moi, monsieur », en gueulant. Comme c bon de rire.
Et elle a ri, ri. J’la fais rire depuis que nous sommes des enfants.
par une formule brève et magistrale :
C’est un condensé de la pensée.
MY
Elle a perdu sa maman lorsqu’elle avait quinze jours.
Qu’est ce que tu veux risquer après ça ?
attache beaucoup d’importance aux choses de la toilette et aux choses de l’esprit ?
De Balzac, je connais plutôt La peau de chagrin.
Ce pourrait parce que ceux-ci sont détachés totalement des contingences matérielles.
À la Noureev,
https://youtube.com/shorts/wEA-LksA-hc?feature=shared
Les garçons aussi sont tristes lorsque les filles les plaquent, tenez-vous le pour dit.
https://youtu.be/8ZF1jWengB8?feature=shared
Ah, allez ah, les aléas, Léa.
Et il s’agirait d’inventorier la vieillesse ?
https://youtube.com/shorts/pq5FOfxtudY?feature=shared
« Un type banal comme Paul Edel ». Dire que la même plume a pu écrire sans rire » j’ai deviné Paul Edel « , et le bercer de compliments pas tous désintéressés….! MC
Mr Charoulet. Quand il s’agit de citations de dramaturge, ne pas oublier qu’elles ne reflètent pas ou pas obligatoirement la position de l’auteur. Car comment alors concilier « un vieillard amoureux mérite qu’on en rie », je crois dans la Suivante, avec cet autre vers de Pulcherie, qui marque un revirement complet de l’héroïne: «Oui, je l’épouse, tout vieil et tout cassé qu’il est »? Ces vers sur la vieillesse répondent en fait avant tout à la situation dramatique dont ils sont le direct echo. MC
« j’ai bu un pot avec vous bord de Seine et Simone Signoret »
Pas Simone mais Joséphine Baker, rose !
Éric Vu-Han a dansé le solo d’Antinéoüs, l’amant d’Hadrien.
https://www.amazon.fr/Eric-Vu-linterpr%C3%A8te-Benjamin-Ross%C3%A9/dp/2951508824
La passerelle, qui jouxte la piscine Joséphine Baker, jazzi, et qui mène à la cinémathèque.
C’est la passerelle Simone de Beauvoir, rose.
Rhapsody in Blue
(JE, 9 juin 24_8.4)
1 – Aij tjs regretté que des européens convaincus tels B. Guetta ou JL Bourlanges eussent toujours été affiliés aux libéraux du centre-droit. J’espère qu’ils s’opposeront toujours, à Strasbourg, aux projets des populistes en s’alliant avec les socio-démocrates, et jamais l’inverse. Cet aprèm, tournoi de belote après le vote pour la liste de Glucksman, en attendant les résultats à vingt heures, une catastrophe qui va ravir mes partenaires de jeu, au village. Mais je les aurais quittés depuis longtemps, plutôt que d’avoir à affronter leurs joies éphémères.
2 – Christophe Deloire. Grande douleur. Il me marqua à jamais, le temps d’un retour en TGV de Poitiers à Paris, suite à une conf. donnée à la fac sur les questions policières. Il n’arrêta pas de questionner ma curieuse implication gauchiste sur des questions qu’il ne connaissait pas très bien. Je me souviens de sa gentillesse, de l’ intelligence et de la profondeur de son écoute et de son intérêt empathiques, il n’était pas encore à la tête de RSF. Je perdis sur le champ mon préjugé sur ce journaliste, qui hélas appartenait au Point. L’hebdo de GS que je n’aimais pas. Deloire était mon cadet de 16 ans et ne méritait assurément pas d’être ainsi foudroyé, quand on imagine tout ce qui lui restait à faire, et presque rien du tout, à moij. La loterie de la vie en est si bête, aussi bien souvent qu’on se le dise.
3 – Hier, première participation de 3h à un atelier de dessin sur modèle vivant. Fus-je impressionné par le beau métis de 35 ans, visage ingrat mais corps superbe, très pro dans ses poses. 15 participants, 10 euros chacun…, le type a gagné 150 euros en 3 heures. Aij pas mal progressé dans mes esquisses au crayon : les autres ne me croyaient pas d’avoir encore jamais fréquenté ce genre d’atelier, resté pour moi une affaire toujours trouvée ringarde. Or, pas du tout. On y progresse à une vitesse effrayante. Me suis surtout demandé en crayonnant, si j’eusss jamais été semblablement capable de me foutre à poil avec une pareille aisance, en dépit de ma plastique très relative. Or, des gens y arrivent, tant mieux pour eux, il n’y a pas de sots métiers aux déjeuners sur l’herbe, comme disait Manet. A la fin, le beau gars a été applaudi.
Bàv à tous.tes @ au bon Paul Edel et @ Pëter Handke… Allez, l’est pas un mauvais bougre aussi ennuyant qu’on le dit, tout nobélisé qu’il soit ! La journée sera longue : on s’approche du solstice européen.
Ben, c’est vrai que j’ai été la seule, ici, à déceler immédiatement l’écrivain sous le pseudo « opitz » (malgré les innombrables fautes de frappe qui ponctuaient ses récits romains, il a fait des progrès depuis), puis à le re-déceler sous celui de Paul Edel. De la même manière, je suis la seule à jouer aux diagnostics à l’aveugle façon Papous. Les autres, les érudits de ce blog, les professeurs, s’en gardent bien… Faut dire que ça pourrait faire mal à l’ego, hein, pas vrai, MC ? Donc, oui, j’admire le talent d’Edel, oui, je ne lui arrive pas à la cheville, mais oui aussi, c’est un type « banal », dans son positionnement social, ses goûts correspondant à sa génération (les surréalistes… Handke…), sa masculinité (ah ! Quiconque ne faisant que lire Paul Edel sur Montherlant se demande bien pourquoi plus personne ne lit ce dernier… Et ça se trouve, ouvre par hasard « les jeunes filles ». Et là, bing ! C’est tellement insupportable !!!)
Quant à la dernière malveillance (« j’aurais fait de la lèche à Edel pour en obtenir des avantages »), elle en dit tellement plus sur MC que sur moi !!!
Au moins, avec Jazzi, les choses sont claires. Quand il est malveillant, je le traite de « Gérard Langue-de-Pute ». Il réplique en m’attribuant du mensonge, de la manipulation et de la perversité, rien que ça. C’est un splendide salto arrière, d’arrière, une inversion totale, car s’il y a quelqu’un qui a subi un mensonge sans en proférer, c’est bibi. Celle qui a été manipulée, c’est moi. Et quant à ma perversité, bah, je me demande bien, si elle existe, comment elle a fait pour coexister pendant tant d’années avec ma naïveté et ma balourdise, sans compter mon aptitude à accorder ma confiance à qui ne la mérite pas, hein, Jazzi-langue-de-pute ???
Ce qui est étonnant ici, c’est que ceux qui vous reprochent de ne pas vous remettre en question, en ce qui les concerne, ils ne le font jamais.
chère CL. Vous serez une victime à jamais, un syndrome utile à votre survie. On le comprend aisément. Mais il faut se réfréner un brin à ce sujet. Le « justiciarisme » qui va avec met très mal à l’aise. Non, Opitz n’est pas Paul Edel, et personne n’est jamais « la première » en rien, pas plus vous que ma soeur. Pourquoi toujours vouloir se placer sur le même terrain de la compét. que les imbéciles auto-satisfaits d’eux-mêmes. C’est une faiblesse à corriger pour achever sa propre émancipation et devenir soi-même. Je le pense, peu assuré de mon conseil, et de toute façon en RIEN machiste ni PATERNALISTE. Merci de croire que ce monde là de la juste parité de genre soit la possibilité d’un océan laïc, plutôt que d’une île de Pâques au tison. Bàv,
Parce que, tout de même… Plusieurs rencontres à Paris, un week-end à Beaubec, de l’aide pour un documentaire (même si le projet n’a pas abouti), de l’attention et de la reconnaissance (de mon côté). Et utiliser désormais les moindres miettes d’information glanée à cette époque, histoire que cela me fasse bien mal, ça dit bien à quel point le Macronisme peut faire des ravages…
Oui JJJ, d’autant que d’autres se contentaient d’admirer, ne cherchant pas à deviner. Mais il faut à Clopine cette logique mortifère façon je suis première en tout, comment le Ciel ose-y-il me tomber sur la tête? MC
LIBERTE, un rêve possible pour qui a toujours fait l’effort d’analyser ses déterminismes socio-génétiques et s’être efforcé de les dépasser par ses propres moyens. L’essentiel est d’avoir essayé de croire à la causalité du probable.
EGALITE, non… à moins de préciser très exactement de laquelle on parle. Elle n’appartient pas à l’epère humaine… Uniquement à l’animale et à la végétale, lesquelles n’ont qu’une prescience animiste de la chose, à la différence de l’ontologie matérialiste de la plupart des humains.
FRATERNITE, oui, si on y englobe la SORORITE au même titre que ce qui lie les collectifs humains pulsé par la vie plutôt que la mort.
Bàv, les cyclopèdes d’une minute !
@ cette logique mortifère façon je suis première en tout, comment le Ciel ose-y-il me tomber sur la tête,…
je vous « suis » souvent, MC, vous le savez, mais ma façon de raisonner est toujours différente de la vôtre. Par exe), j’aurais tendance à inverser les causalités. C’est parce qu’elle s’est toujours vécue comme une victime de son statut social et qu’elle en a pris conscience sur le tard qu’elle a développé un syndrome de « justicière première en tout », pour démontrer la pertinence de sa légitimité égalitaire à l’gard de tous ses ennemis du firmament.
Je dis ça, j’ai rien dit, et de toutes, je doisj sortir aller faire mon pipi aux urnes. Bàv –
Clopine a raison. Jazzi est un ravagé du macronisme.
Lucy in the sky with diamonds ?
Chaville t’attend, Jazzi (pas chez moi, je précise). Il y a lézard sur son blason. N’est-ce pas un signe ?
Ce matin, sur le marché, j’ai acheté pour 2 € un superbe livre, le « Dictionnaire du nouveau français », 2014. Neuf, il coûte environ 21 €. L’auteur est ce drôle de petit bonhomme qui s’appelle Alexandre des Isnards, sans doute un pseudo, car c’est nul comme nom. L’éditeur est Allary, du nom du fondateur, il y a dix ans. Dans ce Dictionnaire, nous trouvons surtout du franglais, par exemple le mot « kickoff », le démarrage d’un projet. Utiliser kickoff plutôt que démarrage va donner « au client l’impression que son projet va non seulement démarrer, mais décoller ». Cet ouvrage de Des Isnards s’adresse au monde des affaires et du management. Il y a aussi « oldfag », « vieille tapette » en anglais, qui devient en français « pionnier du web ». Tant mieux, ça nous fait une belle jambe. Bref, un Dictionnaire complètement inutile, sauf pour les salariés qui travaillent dans un bureau. Bon dimanche.
Je n’irai à Chaville que si tu m’invites chez toi, D., afin d’y prêcher le macronisme, qui est un humanisme !
Si vous n’avez pas saisi les différences entre Philippot et Bardella, JJJ, c’est que vous n’avez pas travaillé. Parce qu’elles sont grandes. Philippot est un frexiteur et veut revenir au Franc.
Je suis d’accord avec lui sur ces 2 points.
Mais je voterai Bardella parce que l’urgence est d’avoir un gros groupe identitaire monolithique au parlement européen.
» le macronisme, qui est un humanisme ! »
–
…pauvre fou…
L’identité commence là où la pensée s’arrête, Philip Roth cité de mémoire, et nous en avons ici un exemple flagrant.
« Hier, première participation de 3h à un atelier de dessin sur modèle vivant. Fus-je impressionné par le beau métis de 35 ans, visage ingrat mais corps superbe, très pro dans ses poses. 15 participants, 10 euros chacun…, le type a gagné 150 euros en 3 heures. Aij pas mal progressé dans mes esquisses au crayon : les autres ne me croyaient pas d’avoir encore jamais fréquenté ce genre d’atelier, resté pour moi une affaire toujours trouvée ringarde. Or, pas du tout. On y progresse à une vitesse effrayante. Me suis surtout demandé en crayonnant, si j’eusss jamais été semblablement capable de me foutre à poil avec une pareille aisance, en dépit de ma plastique très relative. Or, des gens y arrivent, tant mieux pour eux, il n’y a pas de sots métiers aux déjeuners sur l’herbe, comme disait Manet. A la fin, le beau gars a été applaudi. »
–
…avec ça, la Sasseur a du carburant pour un an au moins.
Aimez-vous les endives cuites, Jazzi.
Quand le MaCaque et le vieux j
keuf immonde rivalisent d’imbécilités et de misogynes propos d’alcooliques , c’est leur impuissance de vieux incels qui s’étale ici, en permanence.
____
Il pleut sur le Périgord vert, bon dimanche aux autres.
Cartographie coloniale de l’Algérie, une autre image de la conquête, les années 1830-1840 [1/2]
partout (medias, politiques, analystes etc…) on répète pour alimenter et amplifier le conflit : si la Russie gagne alors la russie ne s’arrêtera pas :
– l’Europe disparaitra
– les russes envahiront la Pologne, voire l’Europe
– les russes attaqueront l’otan
– ce sera la fin de la civilisation occidentale et de ses valeurs
etc etc etc……….
c’est Hillary Clinton qui a émis cet argument en premier lors de sa visite en Europe : « si on arrête pas la Russie ils envahiront l’Europe ».
quelle proportion de personnes y croient ? 20% ? 50% ? 90% ?
pour l’Irak, l’argument des « armes de destruction massive » c’était à peu près 50/50 (très peu de médias ont dit à l’époque que cette guerre était motivée par le fait que Saddam ne voulait plus utiliser le dollar pour payer son pétrole, comme avec Kadhafi avec sa monnaie pan africaine etc…).
cette fois l’argument « après l’Ukraine la Russie envahira l’Europe » est cru par la majorité, peut-être même 90% ?
il peut y avoir 2 raisons à cela :
– soit le matraquage, la propagande et la désinformation sont plus efficaces.
– soit les gens sont globalement devenus plus idiots.
après ces 2 raisons sont liées : les gens sont plus idiots à force de bouffer de la propagande pro néocons sur toutes les radios ?
n’empêche que cet argument peut provoquer une WW3 basée sur une guerre du Bien contre le Mal, d’où la similitude entre la situation actuelle et celle qui mené à 14-18.
1 siècle plus tard, des populations européennes plus éduquées, plus cultivées etc… et on en arrive à la même situation.
étonnant non ?
Philippe Roth n’a aucune leçon à me donner, surtout par votre intermédiaire, renato. Il n’est ni Français, ni philosophe. Moi, aux dernières nouvelles, je ne vais pas donner des leçons de philosophie aux américains. Et l’identité américaine, qui est certaine et connue, je la respecte.
moi, je veux savoir quel est le genre de LA libraire en ligne. NOUVEAU? ce n’est pas un genre nouveau
Allez vous faire servir un Martini dry pour vous remonter. Il y a du soleils et les petits ouseaux gazouillent de joie de l’immanente déconfiture macroniste devant lrnes siècles et ce soir à 20h en particulier.
De bonnes endives braisées, je ne suis pas contre, renato.
«… n’a aucune leçon à me donner… »
Ça à propos de se mettre en question. Ah ! ces réacs !
après ces 2 raisons sont liées : les gens sont plus idiots à force de bouffer de la propagande pro néocons sur toutes les radios ?
–
Non, Puck. Regarde renato, il n’en bouffe pas.
La collection privée de livres des frères Grimm découverte dans une bibliothèque universitaire
t les frères Grimm font à nouveau la une des journaux. En l’occurrence, ce n’est pas sur les rives du Rhin, mais sur celles de la rivière Warta, à Poznań, en Pologne, que les frères Grimm font à nouveau parler d’eux.
azzi dit: à
C’est la passerelle Simone de Beauvoir, rose.
Voilà, je m’étais posé la question de quelle Simone. Et j’ai la réponse.
Qui a lu/vu A Midsummer Night’s Dream de WS sait que Puck est l’esclave d’Oberon, le roi des fées de la mythologie médiévale. Et qu’en plus il fait une énorme connerie.
Puckoff le bien nommé, esclave + débiteur de conneries.
Puck is an ass.
« Cette découverte a une énorme valeur scientifique, matérielle et culturelle », explique le professeur Eliza Pieciul-Karmińska, chercheuse à l’AMU et traductrice des contes de Grimm en polonais.
En fait, les livres de la bibliothèque privée de Jacob et Wilhelm Grimm sont une source importante d’informations sur les méthodes de travail des frères, car ils ont annoté les volumes avec des notes manuscrites qu’ils ont utilisées pour leurs recherches. Parmi les 27 livres redécouverts, la première édition du roman picaresque Simplicius Simplicissimus de Hans Jakob Christoffel von Grimmelshausen, publié en 1669, est une rareté.
Markovicz ne se rend pas compte de ce qu’il fait.
il le fait à son petit niveau, sur sa page facebook, entouré d’une petite cour de fidèle, une secte dont il est le gourou.
il le fait peut-être pour montrer que tous les russes ne sont pas des admirateurs de Poutine, sauf qu’en diffusant à petite dose une haine de la Russie il ne fait que mettre de l’huile sur le feu.
sûr que Poutine est un autocrate détestable, son régime autoritaire ne fait pas rêver, comme tous les régimes autoritaire etc…
sauf que rabâcher ces évidences dans le contexte actuel c’est le mielleur moyen d’aller vers le pire.
pour c’est encore un type cultivé : encore la preuve que la culture n’immunise pas contre la c.nnerie comme on en a la preuve sur ce blog.
mais corps superbe, très pro dans ses poses. 15 participants, 10 euros chacun…, le type a gagné 150 euros en 3 heures. Aij pas mal progressé dans mes esquisses au crayon […]
Bravo à vous !
La totalité de la somme va au modèle et le prof. ?
Grimm: donc la fraternité a du bon:
https://www.barnebys.fr/blog/la-collection-privee-de-livres-des-freres-grimm-decouverte
Ce soir, je dépouille. On me l’a proposé, j’ai dit oui.
Puck n’a pas pris ses médicaments, Bloom.
quizz :
après l’Ukraine la Russie envahira l’Europe…
vrai ou faux ?
donner vos réponses que je puise faire un sondage sur un panel de gens cultivées.
qui commence ? Bloom ?
C’est bien, Rose.
« si on arrête pas la Russie ils envahiront l’Europe »
J’ai entendu l’autre soir Netanyahou dire la même chose concernant les terroristes palestiniens. Il a dit « si nous ne leur faisons pas la guerre, ils s’en prendront ensuite à vous ».
Moi je, pense que tu es, moi, chacun, un jour rattrapé par tes failles. Hier, elle m’a dit que non ils n’y pensent même pas.
Je suis en état de stupéfaction totale devant ces gens convaincus d’avoir raison !
Je n’y serais pas allee de moi-même.
>Puck
Faux.
Pour la Palestine idem.
Et Taïwan, Puck ? Un sujet sans importance. L’Ukraine est tellement plus « européenne » avec ses blonds habitants.
Après Taïwan, les Philippines.
Après les Philippines, l’Australie toute entière. Donnons-leur tout de suite des milliards et des Mirage. (sans s, Bloom).
Après la mort du directeur, le prince électeur Guillaume II de Hesse n’ayant pas attribué le poste à Jacob, les frères répondirent à une proposition de la bibliothèque de l’université de Göttingen, à Hanovre.
https://www.youtube.com/watch?v=t0sNy1xOhRc
« les contes de notre enfance » à Edel
« mais corps superbe, très pro dans ses poses. 15 participants, 10 euros chacun…, le type a gagné 150 euros en 3 heures. »
Clopine aussi a été top modèle nue.
Mais elle gagnait pas tant et n’a jamais été applaudie à la fin de la séance, c’est injuste !
Sur 38 listes, seize n’avaient pas de bulletins de vote.
Merci pour l’hommage à Christophe Deloire. 53 ans, c pas juste. Le père de mes enfants, 59, ce n’était pas juste non plus, il y a vingt ans de cela.
C’est un cas d’annulation des élections, rose !
– Aij tjs regretté que des européens convaincus tels B. Guetta ou JL Bourlanges eussent toujours été affiliés aux libéraux du centre-droit.
Ils n’ ont pas honte d’ être supporté par le casqué baisomoteur -ex- président de la république française comme votre candidat, Trois Jige!
Hier, tard dans la nuit, Léa Tata Yoyo officiait sur Antenne 2 en émission pré enregistré, que fait l’ Arcom?
Léa tata Yoyo à l’ Élysée, feuilleton à la télé, c’ est comme si vous y étiez! 🙂
François et son baisomoteur veillera au grain.
Le modèle , trois jige, est-il reparti cul nu de la séance saintongeaise sur le porte bagage?
Ces détails ne vont ont pas échappés, on le suppose! 😉
Mais elle gagnait pas tant et n’a jamais été applaudie à la fin de la séance, c’est injuste !
–
…pt’être parce qu’elle causait en même temps. Sûrement, mêmes. J’dis ça, j’dis rien. ahaha.
Jazzi dit: à
C’est un cas d’annulation des élections, rose !
Seize, j’ai compté. Inscrit « cette liste n’a pas (ou n’a pas fourni ?) de bulletins de vote.
«
Refusez de signer la feuille des décomptes de votes, ce soir, rose !
Je n’ai jamais été partisan de la psychiatrisiation de l’autre, fut elle sur le ton de la blague, comme vous le faites.
Puckoff est juste un pauvre type qui aurait éventuellement pu se sauver de la noyade idéologique dans le brouet rouge brun où il patrouille, mais sa volonté de faire naufrage est trop avancée.
Quand on est on on est con, petit con de la 1ere averse, vieux con des neiges d’antan. Je répète, à traiter au sulfate de mépris.
Allez, direction les amis le bbq le concert de jazz les bons vins et la delicieuse compagnie de Danilo, l’ami de San Leo (vous aurez situé le piton renato , derrière chez Pantani ..)
Et le prince soleil est de la partie !
Con
Tous les on sont des cons, sauf Bloom !
Bientôt midi, vas la commère, « langue-de-pute ». (Clopine).
Les on osent tout, c’est à ça qu’on les reconnait !
. pas vu partir cul nul, suisj parti, quand il se reculottait encore
– pas de bénéf pour la prof, car pas de prof, c’était pas chez sylvie… restait juste une place signalée par Sylvie dans cette assoce de dessinateurs du dimanche.
. dépouiller bénévole au vent, c’est bien ! Moij’ peux pas ce soir, comme naguère à Meudon,.. merci à vous pour la « démocratie » moribonde. Emma va-t-elle y aller, ou avez-vous sa proc ? (pas obligée de répondre à cette curiosité)… Quand ils seront aux manettes, y’aura plus à « dépouiller », car ils auront tué l’époux de ma soeur, cette bande d’insecticides nostalgiques du zyklon B., ou manipuler les urnes électroniques, comme on sait si bien le faire chez leurs copains russes.
– Je vois vraiment pas ce qu’on reproche à Hollande qui a mieux fait sa job en une seule fois que le macron chez nous à deux reprises… L’était certes pas un kaska boulons flamboyant, m’enfin. Sarko-fage avant lui, oui, lequel juste un peu plus peu plus pourri. Quant à Macron, c’est pas Maréchal non plus, mais ça pourrait ad-venir. Et il n’y aura aucun Vert, avec leurs trois listes en lice, aucune chance auront d’atteindre les 5%.
Espère au moinsj qu’un.e electeur.trice de mon peuple aura voté pour mon chat Mimi-Souris, au risque de se disperser dans la mâture. J’ai demandé pardon au mien de n’avoir pas été solidaire, mais ce soir, il aura eu droit à une double portion européenne…
Bàv, –
« Les cons, ça vole toujours en escadrille. »
Jacques Chirac ou Michel Audiard ?
« Les cons, ça vole toujours en escadrille. »
Haïku japonais
Bloom c’est le Glucksmann de ce blog, en plus tartignole.
l’archétype de la gauche libérale belliciste, organisant avec le pognon de Soros des révolutions au 4 coins de la planète.
pourquoi ? pour que le monde entier leur ressemble ! parce qu’ils représentent le Bien absolu… glorieux défenseurs de nos valeurs démocratiques…
sauf qu’ils défendent aussi la diversité : une diversité limitée à leur ressemblance…
dès qu’on s’éloigne d’un pouce de ce qu’ils sont alors là on met des missiles balistiques sur toutes les frontières et on entre en économie de guerre…
le mieux bien sûr étant que ce soit les autres qui se battent pour défendre leurs valeurs, quitte à tous les sacrifier !
parce que Bloom et Glucksmann et Bloom sont des types qui méritent qu’on sacrifie les ukrainiens jusqu’au dernier, et bientôt tous les taïwanais en passant bien sûr par tous les gazaouis.
Glucksmann et Bloom sont tellement sûrs d’incarner le Bien que comme Attila plus rien ne repousse après leur passage…
limite cela pourrait être drôle si leur déchéance morale consistant à sacrifier les peuples pour que le monde leur ressemble n’était pas aussi pitoyable.
de + en + on, ce pucKt… Bizar comme il s’est obstiné à virer sur son bord d’Ella ! … s’est tjs cru le spirituel des profondeurs chexpiriennes, alors que frinch’mint, ça ressasssssse & çalassssssssssse pas mal, ses péroraisons dogmatirques pseudo nihilissssssssssstes ——– Quand il arrive et prend la main, on croit voir débarquer JC, la bayadère…
Bàv,
Merdum, Jazzi, ça va durer longtemps ? T’as tout enregistré, la moindre de mes paroles, c’est ça ? Tu comptes distiller la moindre info en tablant sur celles qui pourraient me nuire ?
… D’autant que, telle que je me connais et puisque je me « répands » ici, j’ai déjà dû raconter l’anecdote (que je trouve par ailleurs susceptible d’enseignement).
Ben re, alors !
Oui, vers mes vingt et un ans, j’ai été modèle à l’école de Beaux Arts de Rouen, je mesurais 1m 68 pour 54 kilos, j’avais des cheveux noirs et épais, je ne m’épilais… rien, j’avais un copain avec qui je vivais et qui m’attendais à la sortie des poses (pas que lui, d’ailleurs, j’y reviendrai), et c’était un « tuyau » qu’on se refilait entre copines. Je sortais de longs mois d’usine et de chaîne, et c’était un sacré défi…
Je me souviendrai toujours de ma première séance, le prof était Monsieur Savary (grand prix de Rome, école post-impressionniste normande, on peut encore voir son travail sur les cimaises de la gare de Rouen, dans le grand hall…), j’étais tellement troublée que je me suis cassée la figure en renversant le tabouret où je devais laisser mes fringues, et puis je suis montée sur l’estrade. Sauvée, comme d’habitude, par mes lunettes bénies : comme, quand je les enlevais, je n’y voyais plus rien, je ne voyais pas les regards sur moi. D’un autre côté, je les sentais, c’était peut-être pire !
J’ai été sauvée de ce moment pénible par l’humour. Savary, voyant mon trouble, m’a demandée ‘ » de prendre la pose la plus naturelle possible ». Je ne sais pas si vous vous êtes déjà retrouvé à poil devant vingt-cinq élèves (mixtes !) mais la demande d’être « naturelle » m’a paru à la fois si absurde et si cocasse que j’ai éclaté de rire… Ca a détendu tout le monde !
J’étais payée un tarif minime (on va dire, aujourd’hui, un truc genre 14 euros de l’heure de pose), et j’ai fait ça pendant un an environ, à hauteur d’une douzaine d’heures par semaine. C’est important de le préciser, parce qu’à la sortie de l’école, il n’y avait pas seulement mon copain (parfois un tantinet ombrageux) qui m’attendait, mais les photographes privés qui me proposaient des tarifs dix fois supérieurs au tarif municipal, pour que je consente à les suivre dans leurs studios… J’ai toujours refusé…
Il y avait plusieurs sortes de poses. Les « instantanées » (on change de pose toutes les deux minutes, pour permettre aux élèves de s’exercer à l’appréhension immédiate de la silhouette), les demi-longues (deux à trois poses par heure, les longues (on doit reprendre la même pose d’une séance sur l’autre, c’est le plus compliqué).
Dix minutes d’arrêt entre chaque séance, on enfile un peignoir et on vient parler avec les étudiants. Cela m’était facile, nous avions le même âge et je n’ai jamais senti le moindre rejet, au contraire. Je me suis fait quelques amies, et j’ai appris deux-trois trucs sur la peinture et le dessin !!!
Ce que j’en ai retenu ? Outre le fait que c’est bien moins fatiguant qu’une heure de chaîne à l’usine, je n’ai jamais pu regarder, après ça, un tableau « comme tout le monde ». C’est plus fort que moi : devant un dessin de nu, ce qui me saute aux yeux, c’est la posture du modèle. Pose exténuante ? Pose relax ? J’avais subi trop de crampes lors de certaines poses pour ne pas discerner désormais, « avant tout », la difficulté à simplement, parfois, se tenir debout…
Quelques années plus tard, d’ailleurs, un tableau m’était devenu pratiquement impossible à regarder C’était le « nu descendant un escalier » de Duchamp. Dès que je l’ai vu, les crampes sont instantanément remontées le long de mes mollets. Impossible, me suis-je dit. Ce tableau est une impossibilité définitive pour le modèle. Soit elle se casse la gueule dans ce fichu escalier, soit elle se bousille les lombaires…
Et puis, un jour, j’ai enfin eu l’explication, grâce à wikipédia, donc bien des années après. En fait, Duchamp n’a pas fait appel à un modèle, mais il a utilisé une de ces petites poupées articulées, avec des boules aux épaules et aux genoux, qui servent encore aujourd’hui aux apprentis dessinateurs. C’est pourquoi j’avais ressenti cette « impossibilité » de modèle : ce n’en était pas un, enfin, pas un de vivant !
(ça m’a réconciliée avec le tableau en question !)
Bon, Jazzi, ça va être quoi la prochaine fois ? Bon derechef, tant que tu ne parles que de moi…
clopine, apres votre commentaire , avant que je ne me mette en mode sieste -après une tres mauvaise nuit-je vous assure que votre activité en art ne vous nuit pas du tout, au contraire;elle nuit peut-être un peu à votre orthographe, -vous étiez autrefois une correctrice pointilleuse de P.Assouline-mais,non, ça vous va tres bien ce job en art;
je souviens qu »autrefois, dans les rayons d’art ç BEAUBOURG? DES étidiants artistes venaient y chercher leurs « modèles
Nu descendant un escalier #1
https://lesempio.blogspot.com/2012/02/muybridge-woman-walking-downstairs.html?q=Muybridge
Commentaire de Marcel Duchamp :
« Cette version définitive du Nu descendant un escalier, peinte en janvier 1912, fut la
convergence dans mon esprit de divers intérêts, dont le cinéma, encore en enfance, et la
séparation des positions statiques dans les chronophotographies de Marey en France,
d’Eakins et Muybridge en Amérique. Peint, comme il l’est, en sévères couleurs bois, le nu
anatomique n’existe pas, ou du moins, ne peut pas être vu, car je renonçai complètement à
l’apparence naturaliste d’un nu, ne conservant que ces quelques vingt différentes positions
statiques dans l’acte successif de la descente. Avant d’être présenté à l’Armory Show de New
York en 1913, je l’avais envoyé aux Indépendants de Paris en février 1912, mais mes amis
artistes ne l’aimèrent pas et me demandèrent au moins d’en changer le titre. Au lieu de
modifier quoi que ce fût, je le retirai et l’exposai en octobre de la même année au Salon de la
Section d’or, cette fois sans opposition. (…) Je me sentais plus cubiste que futuriste dans cette
abstraction d’un nu descendant un escalier: l’aspect général et le chromatisme brunâtre du
tableau sont nettement cubistes, même si le traitement du mouvement a quelques
connotations futuristes. »
On lui a dit qu’un homme nu ne descend pas les escaliers….
corrigé
On lui a dit qu’un nu ne descend pas les escaliers….
Mais c’ est bien sûr la décomposition photographique longuement et largement développée d’ un Muybridge qui inspira la peinture de marcel Duchamp comme nous le signale en photographie renato.
Clopine, même là, vous confusionnez encore!
Comment cela se fait-il que modèle en peinture vous ne vous êtes pas rapprochée des sensibilités artistiques?
Bloom c’est le Glucksmann de ce blog, en plus tartignole.
En plus psycho-rigide faut-il ajouter.
Un vrai revenant de la SFIO de naguère : discours de gauche autoritaire jusqu’à l’intolérance par devant et accommodements les plus nauséeux par derrière.
Jazzi dit: à
Refusez de signer la feuille des décomptes de votes, ce soir, rose !
Donnez-moi le texte, jazzi, qui dit ça.
Il est vrai que marcel Duchamp fut toujours en recherche en ce qui concerne les effets optiques.
Avec ses » rotoreliefs » par exemple.
J’ irai dépouiller ce soir à 18 heures, – 38 listes -, il y a du boulot!
Et on me l’a demandé pas uniquement à cause de mon apparence… 🙂
Barozzi Jacky, à voté !
Il n’y avait pas foule dans la grande salle désertique de l’école maternelle de mon quartier de la Porte Dorée.
L’homme à qui j’ai tendu ma carte de vote et ma pièce d’identité m’a indiqué de prendre au minimum deux bulletins et de regagner l’isoloir.
Face à l’impressionnant étalage, répandus sur trois longues tables, j’ai pu constater que de nombreuses listes de candidatures étaient en effet vierges de bulletins.
Fidèle à ma légendaire réputation de commère-langue-de-pute dont on parle dans les chaumières normandes et jusque dans les annexes de nos prestigieuses ambassades, j’ai demandé :
– Mais comment fait-on si l’on veut voter pour une liste sans bulletins ?
– C’est expliqué sur internet, il faut venir avec celui que l’on a soi-même imprimé, me fut-il sèchement répondu.
– Ce n’est pas un cas d’annulation des élections, ai-je benoitement rétorquté ?
– Non, monsieur. Tous les partis n’ont pas les moyens de fournir les dits bulletins à l’échelon national : ça coûte très cher !
Je me suis alors retenu de conclure, car trop politiquement incorrect et purement provocateur : « Dans ce cas, ils n’ont qu’à s’abstenir de participer aux élections ! »
Dans l’isoloir, j’ai dû replier en mille morceaux le bulletin retenu, grand comme une serviette de table, pour l’introduire dans la minuscule enveloppe fournie avec.
Mon devoir accompli, j’ai traversé les allées du marché dominical de l’avenue Daumesnil voisine.
Devant la boulangerie, en revanche, il y avait une queue phénoménale.
Comme quoi, en France, la panse prime sur l’urne !
Paul Gauguin – Taha’amana (appelée aussi Tehura), la jeune compagne (13 ans) et modèle du peintre pendant son séjour à Tahiti, (1891-1893), 1892
https://mediene.over-blog.com/2017/08/peinture-femmes-compagnes-modeles-de-peintres.portraits.html
le blog est dédié aux portraits et modèles
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