Maudits droits d’auteur !
C’est difficile à croire, et plus encore à imaginer surtout si l’on est soi-même écrivain, mais tous les droits d’auteurs ne sont pas les bienvenus. Certains sont même maudits. Les éditeurs se les repassent comme une patate chaude car ils sont attachés à une œuvre qui sent le souffre. Le cas de Mein Kampf cette année en France. Le Land de Bavière étant héritier d’Adolf Hitler, il gérait ses droits d’auteur jusqu’à ce que ceux-ci tombent dans le domaine public en 2016. Aussitôt fut lancée dans le public allemand une réédition qui se préparait depuis quelques années sous les auspices des meilleurs spécialistes sous une forme érudite et critique.
En 2020, au printemps ou à l’automne, le programme de domination de l’Europe imaginé par Adolf Hitler va donc reparaître en France. Une édition méticuleusement encadrée, annotée et préfacée par une équipe d’historiens. Un seul volume d’un bon millier de pages, dans lequel les commentaires, contextualisations et analyses expertes excèdent le texte de l’auteur. Le considérable et indispensable index des noms est actuellement en cours d’achèvement. Ce ne sera probablement pas un best-seller comme cela le fut récemment en Allemagne mais l’effet de curiosité jouera sans aucun doute. Que faire de cet argent qui brûle les doigts ?
« On ne gagnera pas un euro dessus ! » assure Sophie de Closets. Pdg de Fayard. Une fois que la maison se sera remboursée des frais (édition scientifique, traduction, fabrication etc), les bénéfices d’exploitation et les droits d’auteur iront à parts égales à deux associations liées à la Shoah : l’une caritative, l’autre mémorielle. Auparavant, la Fondation pour la mémoire de la Shoah (FMS) avait bien été approchée indirectement. La question était remontée jusqu’au conseil d’administration car elle engageait une décision politique. Il y eut débat et unanimité. « Une question de principe : on ne veut pas toucher aux bénéfices que cette publication pourrait générer » reconnaît Philippe Allouche, directeur général de la FMS. Il est vrai que cela n’aurait fait que renforcer les vieux fantasmes antisémites, mais toujours bien actuels, sur les Juifs avides d’argent, Pour autant, la Fondation ne montera pas au créneau contre la publication de Mein Kampf comme elle l’a fait lorsqu’il fut question l’an dernier de rééditer les pamphlets de Céline.
Il y a eu un précédent au cas Mein Kampf : la publication de l’imposant, et autrement plus passionnant, Journal inédit de Joseph Goebbels, ministre de la Propagande et confident d’Hitler. La FMS avait alors accepté la proposition des éditions Tallandier d’accueillir droits et bénéfices du livre car le document original est une véritable somme et une source essentielle sans équivalent sur le plan historique. « L’air du temps était tout autre en 2007. Pas sûr que l’on accepterait aujourd’hui… » admet Philippe Allouche. Depuis, la Fondation a par exemple décliné une demande de subvention d’un documentaire télévisé sur le collaborationniste Jacques Doriot. De toute façon, s’agissant du Journal de Goebbels, dont le premier tome s’est vendu à 17 000 exemplaires et les deux suivants trois fois moins, aucun droit d’auteur ne fut finalement versé, l’éditeur n’étant pas rentré dans ses frais.
En 2018, avant même que fut lancée une campagne qui conduira finalement son éditeur à reporter la publication des pamphlets de Louis-Ferdinand Céline, la question du partage des bénéfices d’exploitation fut envisagée par Antoine Gallimard. Une façon de montrer que le but de sa maison n’était pas de « faire de l’argent » avec ça. Une solution fut trouvée en proposant à un organisme de recherche dépendant du CNRS d’en devenir le co-éditeur avec les éditions Gallimard, à charge pour lui d’en assurer la validité intellectuelle. Approché indirectement, l’Institut d’histoire du temps présent (IHTP) déclina la proposition.
Nicolas d’Estienne d’Orves, lui, a hésité lorsque, par un concours de circonstances, il s’est retrouvé héritier de « l’œuvre publiée et méditée » de Lucien Rebatet. Ecrivain et journaliste né en 1974, rien ne prédestinait ce petit-neveu d’un martyr de la Résistance à devoir gérer les droits de l’auteur collaborationniste des Décombres, best-seller de l’Occupation. « J’avoue que j’ai hésité avant d’accepter par coquetterie et provocation » avoue-t-il. Une décision qui lui a moins rapporté que porté préjudice. Depuis il a réglé son problème moral en confiant les archives de Rebatet à l’Imec (Institut Mémoires de l’édition contemporaine), et en rééditant aussi tout ce qui, dans cette œuvre ne pose pas problème de conscience. Le gouvernement américain, lui, n’en a pas eu en réclamant, et en obtenant par voie de justice, les droits d’auteur de l’ex-analyste de la NSA devenu lanceur d’alerte Edward Snowden, pour ses Mémoires vives (Seuil).
1 364 Réponses pour Maudits droits d’auteur !
la nouvelle ville que vous aviez choisi E!
Coup de projo.sur une expérience pilote géniale à Poitiers où il n’y a pas que Charles Martel qui a accompli des choses d’importance :
Carpe diem
Sur un modèle Québécois crée par Nicole Poirier
Méthode d’accompagnement des personnes en perte de repères et/ou souffrant d’isolement de 7 à 94 ans, accueillies l’après-midi de 14h à 17h.
L’équipe fixe :
Catherine
Véronique David
Nicolas
Création Cord’âges
Création avec sa propre méthode d’accompagnement appelée vivifica
Sur la base de Carpe diem
Plus Montessori
Une Montessori En direction des personnes âgées y compris atteintes de la maladie d’Alzheimer sur Montpellier, il existe Jérôme Erkes, en lien avec le professeur Cameron gériatre aux USA.
Cf. Ama diem vers Échirolles : gens jeunes ayant la maladie d’alzheimer.
Ingénieur 38 ans a créé une structure avec Nicole Poirier.
Cette seconde structure est pour jeunes patients atteints d’Alzheimer.
À ce jour, deux structures en France, non aidées par l’État : font des campagnes de crowfunding. N’ont que trois salariés pour celle de Poitiers : j’en ai rencontré deux sur trois Véronique David, à l’origine de la création, une femme d’exception, Catherine aussi d’exception. Et il y a aussi Nicolas que je n’ai pas rencontré.
Un aéropage de bénévoles, plutôt jeunes mais d’âges variables, tourne autour pour aider/épauler/encadrer/animer divers ateliers.
Le coût est de 2, ou 5 ou 10 euros pour l’après-midi selon les revenus.
L’ambiance est aimante, respectueuse et bienveillance.
Un espèce de must.
Je vous mets leur lien, pour ceux quo voudraient découvrir.
J’espère qu’ils essaimeront entre autres à Marseille !
# » Cette affaire privée ne nous regarde pas. »… Spéciale dédicace à Chaloux.
Non.
spéciale dédicace au croque-mort.
« Assume la tienne »
C’est pour ca qu’il m’a fait rire. La manière détournée de poser la question ahah quel faux-cul ce closer !
(je vais essayer de ne pas écrire de fausses dates !)
donc : « le chat » adapté par Assouline, c’est le MARDI 25 FEVRIER à 20 heures à la maison de la Radio.
Je ne pourrai pas y aller : je viens déjà à Paris la veille pour Xavier Gallais au théâtre de l’Oeuvre, deux jours de suite seraient sans doute légèrement abuser, surtout vis-à-vis de Clopin, qui assure toute la maison (et les bêtes) quand je m’absente. Et le chat a fort à faire, quand la souris est partie danser ! D’autant qu’évidemment, je « squatte » le logement dont je peux disposer à Paris, certes, mais qui n’est pas inoccupé !
Et puis, je me méfie de la Maison de la Radio. Je me souviens d’une légère déconvenue pour une émissions des Papous, où, faute de place, j’avais été parquée avec les malchanceux autres moutons dans un hall, devant un écran…
Etant souvent à la fois désargentée et désorientée dans ce grand Paris, ne sachant surtout pas jouer des coudes, à tous les coups, si je vais là-bas, je vais me retrouver écrasée derrière un poteau ou reléguée sur une chaise aussi branlante que surnuméraire…
Mais bon, pour tous ceux, (innombrables en fait mais les parisiens ne le croient jamais), qui sont dans mon cas, une séance de rattrapage est organisée, à savoir la diffusion de la captation du spectacle sur France Cul le dimanche 29 mars à 21h.
Passou scénariste.
« Cette histoire parmi les plus oppressantes que Simenon ait écrites, les plus irrespirables à lire, de deux personnages en quête d’amour, ce drame de l’incommunicabilité dans le couple, lui avait été inspiré de la relation de sa mère dans les années 50. Deux veufs qui vivent ensemble, ne se parlent que par des petits mots, sont chacun convaincus que l’autre veut l’empoisonner et se haïssent. Le génie de Simenon, c’est qu’il vous parle de vous sans jamais vous interpeller. Il vous fait accéder, directement, à l’universel. »
Faudrait voir à pas exagèrer non plus. Moi cette histoire, je la trouve hideuse, et ne me concerne pas.
https://www.franceculture.fr/theatre/le-chat-de-georges-simenon
La vieille femme vulgaire devrait m’être reconnaissante. Grâce à moi, elle peut enfin exhiber l’intégralité de son obscène bassesse. Exactement ce que je voulais. Le portrait n’en sera que plus complet.
Quant à sa tentative de chantage, elle devra en répondre.
Marie Sasseur, je crois que notre hôte ne l’a pas scénarisée, mais « adaptée », cette oeuvre. La réalisation est de Baptiste Guiton.
Et méfiez-vous, entre nous soit dit. Vos propos, ici, dressent de vous une telle image que vous pourriez parfaitement être un personnage simenonien… Avec ce que cela implique de pathétique. Votre « cela ne me concerne pas » pourrait donc être interprété comme un déni – un réflexe à la Dorian Gray abaissant un rideau devant son tableau-miroir magique inversé, en quelque sorte…
Il n’y a pas que « le chat » qui va être mis en scène par Passou.
Il y a aussi, Les anneaux de Bicêtre, le train, lettre au juge , etc.
Demandez le programme.
https://www.franceculture.fr/theatre/le-chat-de-georges-simenon
Moi le chat que je préfère, c’est la femme du boulanger de Pagnol. Pour le reste, je déteste ces bestioles.
Voilà Pomponette:
A 89 ans, Clint Eastwood sort un nouveau film et les critiques sont plutôt bonnes.
En revanche « Lettre à Franco » du cinéaste espagnol Alejandro Amenabar ne fait pas l’unanimité.
Sortie cinématographique chargée cette semaine, sur laquelle je reviendrai au coup par coup…
Chaloux dit: « La vieille femme vulgaire devrait m’être reconnaissante. Grâce à moi, elle peut enfin exhiber l’intégralité de son obscène bassesse. Exactement ce que je voulais. Le portrait n’en sera que plus complet. »
Quel bel hypocrite vous faites ! Par deux fois vous m’avez accusée d’être allée à ces obsèques sans y être invitée et d’y avoir pris la parole sans y être invitée. Je remets la vérité en place et vous vous défaussez, encore une fois, en écrivant : « Grâce à moi, elle peut enfin exhiber l’intégralité de son obscène bassesse. »
Obscène bassesse ? Vraiment ? Regardez-vous ! lisez-vous !
Vous ajoutez : « Quant à sa tentative de chantage, elle devra en répondre. »
Quelle tentative de chantage ? ma discrétion quant à votre addiction à l’alcool ? Et oui, elle est connue et donnée comme explication à votre comportement par quelqu’un qui vous aime bien (Comment fait-elle ???). Alors un des deux ment… J’ai fait mon choix.
Et vos vacances ? Vous répandez ici de tels miasmes… Il serait vraiment temps que vous vous éloigniez sans oublier dans vos bagages votre haine et des gens et de la vieillesse, votre vulgarité, votre scatologie, votre culture de… troisième main.
Marie Sasseur dit: # » Cette affaire privée ne nous regarde pas. »… Spéciale dédicace à Chaloux. Non. spéciale dédicace au croque-mort. »
Oui, retour à l’envoyeur, c’est-à-dire : VOUS !
La vieille maitresse s’est reconnue dans le croque-mort; le jour où j’ai fait ce rapprochement, ça a été une i.l.l.u.m.i.n.a.t.i.o.n 😁
Bon closer, j’ai fait un bref audit de proximité. Résultat : personne ne déménage pour cause de déception sentimentale.
Pour les passionnés d’Helgoland ce texte de Kleist écrit quelques semaines avant ce que vous savez:
https://jepeinslepassage.com/kleist-note-geographique-sur-lile-dhelgoland/
par quelqu’un qui vous aime bien (Comment fait-elle ???). Alors un des deux ment…
Christiane, vous dépassez les bornes, vous allez vraiment m’en rendre compte.
Si vous faites allusion à cette débile de Bérénice, cette pauvre simplette ne me connait pas. Vous êtes en plein délire.
Je me charge de vous réveiller.
Christiane P., je sais parfaitement qui vous êtes pour vous avoir vu souvent pérorer à perdre haleine, au grand inconfort de l’assistance, à la maison de la poésie ou dans des librairies parisienne. A mon retour de vacances, le plus tôt possible, j’évoquerai avec vous vos propos.
A bientôt.
« La petite phrase de Christophe Castaner n’est pas passée inaperçue. Mercredi matin, invité sur France Inter, le ministre de l’Intérieur a attaqué le premier secrétaire du Parti socialiste sur sa vie privée : « J’ai été surpris d’entendre à votre micro Olivier Faure, que je connais bien, et que j’ai accompagné dans ses séparations et dans ses divorces. J’ai été étonné de ses leçons de morale. »
Les chaudes nuits parisiennes en macronie,
ça balance pas mal à Paris. Sont tous en club échangiste.
Vous en « rendre compte », Chaloux ? mais c’est vous qui allez devoir me rendre compte de tous ces mensonges que vous faites circuler sur mon compte !
Quant à la personne qui vous aime bien et tente d’excuser votre conduite invraisemblable par votre addiction à l’alcool, et non, rien à voir avec Bérénice. J’ai écrit ses propos parce qu’elle vous connaît depuis longtemps et vous estime. Vous n’en saurez pas plus.
Moi aussi j’ai mes sources, mais contrairement aux vôtres, ce sont des gens bien qui tentent toujours de voir le meilleur dans chacun.
@jazzi
Pour vous
si vous voulez lire Memmi commencez par la statue de sel ,cette autobiographie qui commence dans ce qui en Tunisie ne s’appelle pas comme au Maroc le mellah
et se termine avec l’enfermement pendant 7 heures dans une salle d’examen sans âme devant un sujet de dissertation, un thermos et des sandwichs.
quelques chapitres qui relèvent de la grande littérature en même temps que du témoignage sur une société particulière ,notamment la danse de sa mere et le récit de sa première expérience sexuelle, misérable et tarifée
Il est d’une bassesse incroyable le dragueur lourd des boites de nuit, le lourdaud du slow. Pour le coup, on ne pouvait que saluer le message de bon sens d’O. Faure.
Cette pauvre vieille est folle. Je me charge de la faire interner.
Chaloux dit: « Christiane P., je sais parfaitement qui vous êtes pour vous avoir vu souvent pérorer à perdre haleine, au grand inconfort de l’assistance, à la maison de la poésie ou dans des librairies parisienne. A mon retour de vacances, le plus tôt possible, j’évoquerai avec vous vos propos.
A bientôt. »
Vous n’avez pas de mal. j’ai mis moi-même mon nom sur ce blog en écrivant mon premier commentaire en 2008. Ce nom je n’ai pas à en rougir.
Encore des mensonges ! Vous n’arrêtez donc jamais ! « Pérorer à la Maison de la Poésie » ? Je n’y ai jamais pris la parole.
Et dans les librairies ? Lesquelles ? et à propos de quel livre ? Je ne savais pas que vous vous intéressiez à la littérature. Allez, précisez, Pinocchio !
Allez ouste ! du vent gros menteur.
La macronie est en train de périr par la queue. Tant mieux.
Chaloux dit: « Cette pauvre vieille est folle. Je me charge de la faire interner. »
Eh, Staline, on se réveille !
« Je me charge de la faire interner »
https://www.babelio.com/livres/Mas-Le-bal-des-folles/1147633
C’était au XIXe siècle….
Ou mieux dit ici:
A droite également, la saillie a choqué : « Olivier Faure a rappelé une évidence : Benjamin Griveaux a manqué de prudence et a commis une faute. En attaquant Olivier Faure sur sa vie privée, Christophe Castaner fait la preuve de la bassesse dont est capable ce pouvoir qui dégrade chaque jour davantage le climat politique », a réagi Bruno Retailleau, président du groupe LR au sénat.
Marie Sasseur dit: « La vieille maitresse s’est reconnue dans le croque-mort; le jour où j’ai fait ce rapprochement, ça a été une i.l.l.u.m.i.n.a.t.i.o.n »
Encore vos histoires de morts et de revenants. Avez-vous lu « Beloved » de Tony Morisson, Cady (votre signature sur la RDC) ? Cette histoire a l’air de vous hanter…
Christiane, je vois jusqu’à quel degré de folie vous êtes capable d’aller. Votre fiel montre à quel point j’ai touché juste avec l’affaire du romancier qui n’a pas voulu de vous. C’est pour moi une grande satisfaction.
Bien sûr, je ne mens pas, Cricri Gobetout. Vous êtes la risée des réunions littéraires à Paris. Quand ils vous voient, des gens s’en vont. Je l’ai vu de mes yeux : « Encore elle? On se casse ».
j’ai vu le profil de la vieille maitresse. Comme je l’ai déjà- et très bien- écrit.
La flemme de rechercher ce commentaire, intitulé : cauchemar. Et il n’y a plus rien qui ne soit a savoir, ni qui n’ait déjà été révélé, sur ce cas psychiatrique.
Alors, Chaloux ? Pas un seul nom de librairie, ni de livre ? Votre assertion devient problématique… Auriez-vous des hallucinations ?
Marie Sasseur dit: « Et il n’y a plus rien qui ne soit a savoir, ni qui n’ait déjà été révélé, sur ce cas psychiatrique. »
Oui, il a été jugé en 2008 si vous êtes celle qui évoque si souvent son petit ange Cady…
Je ne dis rien, Cricri Gobetout, vous n’iriez plus et je ne pourrais pas vous attraper par le bras dans la nuit déserte. Car je vous assure que vous m’en rendrez compte. Chut!
« Et il n’y a plus rien qui ne soit a savoir, ni qui n’ait déjà été révélé, sur ce cas psychiatrique. »
Oui, il a été jugé en 2008 si vous êtes celle qui évoque si souvent son petit ange Cady…
Chaloux dit: « je vois jusqu’à quel degré de folie vous êtes capable d’aller. Votre fiel montre à quel point j’ai touché juste avec l’affaire du romancier qui n’a pas voulu de vous. »
Encore votre romancier ? Mais vous êtes fou-amoureux, Chaloux !
Ce romancier, je l’ai vu trois fois, ne lui ai jamais écrit ni reçu de lettres de lui. Je n’étais vraiment pas intéressée. Mais vous pouvez aller à Saint-Malo tenter votre chance… Allez sur son blog, déclarez lui votre flamme et laissez moi hors de votre passion secrète.
La vieille maitresse aimerait bien qu’on parle de choses qui ne la concernent pas. Niet.
Un vrai pot de glu. On comprend tout à fait que « son ami » ait disparu pendant 7 ans.
Dans les réunions, comme Cricri Gobetout est souvent la seule à avoir lu le livre, elle se vautre dans 20 minutes de contresens qui font murmurer les gens d’esprit, pâlir l’assemblée toute entière, et le pauvre auteur qui se prend la tête dans les mains, disant, après le dernier remugle de la vieille dame : »Merci de m’avoir lu ».
Long silence ensuite, puis murmures, puis rires nerveux, contenus, irrépressibles, jusqu’à ce que quelqu’un demande : « Écrivez-vous à la main »? Ce qui fait esclaffer la salle.
Pauvre Cricri Gobetout!
… dans la rue, un chien mélomane?
Trois rencontres… il a vite compris quel pot de colle vous alliez devenir. Et c’est dire si vos lettres, car il y a eu des lettres, étaient concentrées. A sa place, je les rendrais publiques pour qu’on rigole un bon coup!
Tant de lettres, si peu de réponses. Vous êtes une Andrée Hacquebaut de 80 ans… Comme c’est triste.
Alors chaloux, toujours dans vos hallucinations ?
20mn c’est souvent le temps de l’entretien entre l’invité et celui qui mène l’entretien. Les questions du public, une dizaine tout au plus dans le meilleur des cas, ne durent que le temps de poser une question : quelques secondes… idem pour les réponses.
Alors pas une seule librairie à nommer, pas un seul livre pour lequel vous vous êtes déplacé ?
Alors, puisque vous avez assisté à la scène que vous décrivez avec tant de détails, c’était où, petit chaloux, et à propos de que livre ? Plus vous retardez votre départ plus vous tombez dans le ridicule…
Non, je ne tombe pas dans le ridicule, je dévoile le vôtre, celui d’une pauvre vieille, abandonnée de tous qui n’en pouvaient plus, qui n’a plus que la lecture de mille sottises pour se croire vivante.
(Une fois, à la maison de la poésie, il y avait tout le Pouillon disponible. Il y a plusieurs années.)
Chaloux dit: « Et c’est dire si vos lettres, car il y a eu des lettres, étaient concentrées. A sa place, je les rendrais publiques pour qu’on rigole un bon coup! Tant de lettres, si peu de réponses.. »
Ah, vous êtes facteur ? Vous distribuez des lettres qui n’existent pas.
Cela ferait un beau film à la TATI !
Pauvre, pauvre chaloux, mais vous devriez écrire vos fantasmes. Bon, ce serait un roman de troisième main, un roman de gare. Certainement pas édité chez Gallimard (Il est exigeant, savez-vous.) Et puis l’honneur de la littérature ? On ne peut pas éditer n »importe qui… L’autoédition, peut-être…
Gallimard (Il est exigeant, savez-vous.)
De votre point de vue, c’est évident.
Tout ce que je raconte sur les réunions littéraires est absolument vrai. Cricri est la terreur d’une bonne demi-douzaines d’écrivains. Les libraires qui la connaissent s’arrangent pour ne lui donner la parole que lorsque le public se lève pour partir… Et la lamentable vieille dame parait ne s’apercevoir de rien…
Chaloux dit: « (Une fois, à la maison de la poésie, il y avait tout le Pouillon disponible. Il y a plusieurs années.) »
Ah, alors, si c’est il y a plusieurs années… à part « tout le Pouillon possible »… vous vous souvenez certainement de l’auteur invité… Mais à la maison de la poésie il n’y a pas de jeu questions-réponses avec le public après les lectures auxquelles j’ai assisté. Alors, petit chaloux, à part « tout le Pouillon possible », quels souvenirs gardez-vous de cette soirée mémorable ?
Je me souviens de vous. c’est tout ce qui m’importe pour vous retrouver.
Chaloux dit: »Tout ce que je raconte sur les réunions littéraires est absolument vrai. Cricri est la terreur d’une bonne demi-douzaines d’écrivains. Les libraires qui la connaissent s’arrangent pour ne lui donner la parole que lorsque le public se lève pour partir… Et la lamentable vieille dame parait ne s’apercevoir de rien… »
Vous vous enfoncez, petit chaloux, vite, une librairie, un livre ? un de ces douze écrivains ?un libraire ?
J’attends avec impatience votre prochain faux-pas…
J’ai vu un des deux frères Rolin demander une aspirine en découvrant qu’elle était là.
Chaloux dit: « Je me souviens de vous. »
Ah ça ressemble à une déclaration d’amour…
Moi, je ne me souviens pas de vous, mais alors pas du tout !
« c’est tout ce qui m’importe pour vous retrouver. »
Vous voulez me retrouver, Encore ? la dernière fois c’était pour bousiller mon dentier ? J’espère, là, que ce sera pour m’offrir un bouquet de roses… Sait-on jamais…
JB, tu voudrais savoir si Ed vient habiter vers la Porte Dorée ou le bois de Vincennes? Fais gaffe! Elle pourrait te faire virer ta cuti…
Je ne vous dis rien, Cricri Gobetout, je veux vous retrouver, vous n’iriez plus dans les librairies où je vous ai vue régulièrement. Et je veux absolument avoir une explication avec vous, quitte à vous tirer un peu les oreilles (je suis comme Napoléon, c’est une manie chez moi). Et cela va avoir lieu, vous pouvez m’en croire.
Chaloux dit: « J’ai vu un des deux frères Rolin demander une aspirine en découvrant qu’elle était là. »
Les deux frères Rolin, sur la même scène ? C’est un scoop ! Vous y étiez ? Deuxième Scoop !
Vous êtes certains que Stendhal et Flaubert n’étaient pas à leurs côtés ? Ou Dante ? ou Camus ?
Quelle belle histoire… Votre cerveau va éclater, petit chaloux. Vous devriez arrêter de biberonner vous êtes pris de delirium tremens (onirisme et trouble de la conscience, propre à l’intoxication alcoolique).
Je me souviens de vous, Cricri Gobetout, à cause de vos prétentions ridicules. Rien de romanesque. Notre rencontre inopinée n’aura non plus rien de romanesque.
Chaloux dit: « je veux vous retrouver, vous n’iriez plus dans les librairies où je vous ai vue régulièrement. »
Encore ?
« Et je veux absolument avoir une explication avec vous, quitte à vous tirer un peu les oreilles (je suis comme Napoléon, c’est une manie chez moi). Et cela va avoir lieu, vous pouvez m’en croire. »
Oh, mes pauvres oreilles ! j’ai peurrrrrrr !
N’oubliez pas les roses et le sourire !
Un des deux. Sans doute Olivier. Où avez-vous lu qu’il s étaient réunis? Vous multipliez les Rolin!
Je vois comme vous avez lu Postel et Assouline! En multipliant leurs chiches talents! Et pourquoi vous trouvez Gallimard exigeant!
Un bouquet de baffes! De jolies fleurs aussi, dans leur genre.
A tout bientôt!
Sasseur, excusez-moi, je préfère chaloux. Il est plus drôle que vous. Allez croquer vos morts… ouste !
Closer,
Une fois de plus, TU poses la question, et j’en suis très vexée. N’ai-je pas été assez virulente dans mes attaques envers la capitales ? La question ne devrait même pas se poser, quel affront pour une Girondine entêtée !
Pauvre Cricri Gobetout, lisez donc Les jeunes filles. traduisez en « vieilles dames » et vous vous reconnaîtrez sans peine…
Chaloux dit: « Un des deux. Sans doute Olivier. Où avez-vous lu qu’il s étaient réunis? Vous multipliez les Rolin! »
Mais ils sont deux ! si vous les confondez, ce n’est pas mon cas.
Jean Rolin : écrivain voyageur, est un grand mélancolique, il décrit souvent des mondes, des sociétés et des solidarités qui disparaissent. De lui, j’ai lu et apprécié La Clôture (2002) (près du le boulevard qui lui est dédié – l’un des plus illustres maréchaux de France… – reliant la porte de Saint-Ouen à la porte d’Aubervilliers, à la limite de la ville, Jean Rolin observe ce qui l’entoure…)
Olivier Rolin : Sans frontières aussi, parfois sans bagages, mais toujours avec ses carnets,il arpente la planète. Beaucoup de livres de lui m’ont passionnée : Port Soudan – Méroé – Tigre en papier – Suite à l’Hôtel Crystal – Un chasseur de lions – Le Météorologue – Baïkal-Amour…
Et vous, vous vous étiez déplacé pour quel frère ? pour quel roman ?
Quel flot continu sur la RDL… impression d’aborder le Zaïre en canoë en venant de la Dordogne.
Ainsi le seul avatar un tant soit peu florissant de la RDL serait mort ? Quelle misère…. Pour ceux qui n’ont ni le temps de lire les échanges d’ici ni l’inconséquence de répondre sans le faire, pour les bloguistes non professionnels qui ont un autre métier, le blog d’Annelise Roux était un havre.
Plume précise et oreille en coin, castagne et mesure, testostérone et ocytocine bien dosées , goût peu prononcé pour les passions tristes,… voilà ce qui a fait le succès croissant de la république du Cinéma depuis l’arrivée d’ALR… y compris auprès de certains guerriers bannis ou fatigués de la RDL.
Même quand les œuvres choisies furent détestables au goût qui était le mien, ses articles éclairants permettaient de le dépasser.
Bref, si Annelise me lit, je lui demande de revenir. Merci.
Je sais bien qu’ils sont deux, vieille grue. L’un n’en peut plus de toi, j’ai croisé son regard t’apercevant. Tu fais vraiment l’unanimité!!!
Ah, chaloux, vous vous reconnaissez dans Montherlant ? Vous aimeriez être Costals, écrivain à succès, couvert des lettres de ses admiratrices ? Il les séduisait mais ne les désirait pas. Pourquoi ?
Montherlant prenait un soin extrême à cacher la réalité de sa vie privée. La « révélation » de son amour pour les jeunes garçons est venue très tardivement quand sa correspondance avec Roger Peyrefitte, (l’auteur de Amitiés particulières et, lui, pédophile notoire), a été publiée (c’est-à-dire 11 ans après sa mort)…
Il fallait que l’objet d’amour soit porteur d’un sexe masculin ce qui se lie au mépris ou à l’aversion qu’il éprouvait pour les femmes parce qu’elles n’étaient justement pas porteuses de cet organe; et surtout la première d’entre elles, la mère…
J’inverse les propos de cet auteur cynique, mal dans sa peau : une femme qui se veut libre ne peut envisager une relation stable avec un homme si ce n’est au prix de sa liberté et son bonheur. J’ai choisi le bonheur dans la liberté… et je jubile !
Quand je pense que ça doit être tout aussi pénible quand c’est moi qui suis sur la sellette… Franchement, nous devrions collectivement traiter Chaloux par le silence le plus total. Sinon, il se croit autorisé à cette espèce de jactance pénible et calomniatrice, qui enfonce ce blog à l’altitude peu élevée du caniveau.
Oui, mais, diront Drillon, Renato, celui-ci, celle-là, quid des opinions mélomanes ? Bah, serait-ce une si grande perte de ne pas savoir les goûts de celui qui n’a jamais été foutu de pratiquer le minimum de pédagogie requise pour partager, faire comprendre, sur quoi il s’appuie pour apprécier une oeuvre musicale ?
Et qui, par contre, utilise les mots exactement comme on préconise, dans les publicités, d’utiliser le papier toilette ?
Chaloux dit: « Je sais bien qu’ils sont deux, vieille grue. L’un n’en peut plus de toi, j’ai croisé son regard t’apercevant. Tu fais vraiment l’unanimité!!! »
Savez-vous, Chaloux, nous ne nous sommes jamais rencontrés, ni parlés. Il n’aurait donc pu poser ce genre de regard sur moi.
Votre imagination vous joue des tours.
« Vieille grue », c’est nouveau ! cela montre votre respect des femmes. Connaissez-vous le milieu de la prostitution ? Êtes-vous client ? souteneur ? recruteur ?
Clopine dit: « Quand je pense que ça doit être tout aussi pénible quand c’est moi qui suis sur la sellette… Franchement, nous devrions collectivement traiter Chaloux par le silence le plus total. Sinon, il se croit autorisé à cette espèce de jactance pénible et calomniatrice, qui enfonce ce blog à l’altitude peu élevée du caniveau.
Oui, mais, diront Drillon, Renato, celui-ci, celle-là, quid des opinions mélomanes ? Bah, serait-ce une si grande perte de ne pas savoir les goûts de celui qui n’a jamais été foutu de pratiquer le minimum de pédagogie requise pour partager, faire comprendre, sur quoi il s’appuie pour apprécier une œuvre musicale ?
Et qui, par contre, utilise les mots exactement comme on préconise, dans les publicités, d’utiliser le papier toilette ? »
Clopine, vous avez raison ! je le laisse dans la boue de ses mensonges et de ses injures. Triste sire…
Christiane, la pédophilie maintenant, tu es en train de descendre toutes les marches de l’abjection. Pauvre vieille femme sénile. Quelques personnes sensées verront dans quoi tu te vautres. Cela prouve une seule chose, que j’ai tapé juste.
Quant à la musique, c’est comme la poésie, l’écriture, une élection … La pauvre Clopine n’a été élue que pour raconter en dix lignes la mort d’un pauvre dindon assassiné à sa grande joie (pas celle du dindon). Ensuite, les muses se sont détournées d’elle. A jamais.
Coproclopine : Et qui, par contre, utilise les mots exactement comme on préconise, dans les publicités, d’utiliser le papier toilette ?
Il a fallu que la Coproclopine regarde des publicités pour apprendre à se torcher. Ils vont être contents au théâtre de l’œuvre… J’espère qu’ils ont prévu de la paille et des seaux d’eau. Je leur téléphone immédiatement!
Hurkhurkhurk!
SQUATTEUR = VOLEUR
Je pense le plus grand mal de M. Griveaux et je ne crains pas de porter un jugement MORAL, je répète, un jugement MORAL ; sur l’activité privée qui lui a causé bien des malheurs familiaux et publics. Je ne redirai pas ici mes raisons.
Lisant , dans Le Monde, la pleine page consacrée à Piotr, Juan et Alexandra, j’apprends ceci : Piotr vivait à Paris de squat en squat. On connaissait toutes ses belles activités en Russie et en France. Il est donc aussi squatteur. Beaucoup n’ont pas de jugement très sévère pour les squatteurs. On pense que de vilains propriétaires sont bien coupables de laisser vides des logements qui pourraient faire le bonheur de malheureux sans-logis. C’est la thèse d’un dirigeant écolo actuel, qui accompagnait lui lui-même fréquemment auparavant des commandos de squatteurs , avec serrures forcées, etc.
Les définitions des dictionnaires courants me semblent trop longues et trop floues. Je propose :
Squatteur n.m. Voleur de logement.
« Oui, lui avait dit Polak, toujours dithyrambique avec ceux dont le talent ne risquait pas de le déranger, oui, vous êtes un écrivain« .
Tout est dit, mais il faut encore qu’elle la ramène.
Après la lecture des dix ligne de la Coproclopine, les muses se sont détournées à jamais : de dégoût, bien entendu.
C’est dommage, je serai à 500 kilomètres de Paris lundi prochain. Sinon, je serais allé cherché la Bestioclopine à la sortie du théâtre de l’œuvre pour la ramener au zoo de Vincennes!
chercher
ah non, Chaloux, je n’ai pas eu besoin des publicités pour apprendre à m’essuyer les fesses. Ce n’est pas cela qu’elles nous apprennent : c’est à en tirer vanité…
Donc, vous vous souvenez de tels détails à mon propos, Chaloux ? Ben dites donc, vous avez le mépris plutôt curieux, le dédain plein de souvenirs, et l’indifférence plutôt attentionnée…
Comment dites-vous, déjà ?
HurkHurHurk ?
J’ai gaffé Ed? Je trouvais mon commentaire plutôt flatteur!
INFORMATION AUX NOUVEAUX ARRIVANTS
Ce blog prestigieux, oeuvre admirable d’un architecte littéraire connu, écrivain respecté, critique fêté, juré drouantisé, ce blog sert depuis toujours d’Agora Circus en accueillant des combats titanesques, souvent dérisoires, souvent épiques, parfois tragiques, toujours fantastiques, entre des entités virtuelles à la recherche de conflits réels qui les sortent du droit chemin, celui qui mène vers l’EHPAD le plus proche.
Vous avez récemment adoré ce combat de géant CHALOUX-CHRISTIANE à propos de n’importe quoi ? Match nul, au final ! Vous aimerez la prochaine rencontre, le combat du siècle CLOPINE-BERGERET, en direct sur cette chaîne !
On s’attend au meilleur, et naturellement, on aura le pire…Une cellule psychologique est déjà en place. Bonne soirée !
Que voulez-vous, Bestioclopine, vos propos sont si demeurés qu’on ne les oublie pas immédiatement. Ils s’impriment dans votre congénitale crasse et y surnagent un peu.
Hurkhurkhurk!
Année LvB, op 132 :
Mais quant ne puis de mes yeulz vous choisir
Vostre doulceur me meine dure guerre.
Trés bel et bon, qui mon cuer vient saisir,
Ne m’oubliez, ce vous vueil je requerre;
Car, quant veoir ne vous puis a loisir,
Vostre doulceur me meine dure guerre.
Quelle partouze cet aprèm’. Un régal. On va bientôt retrouver tout ce petit monde à Pleyel, lol.
C’est terrible, le passage à tu
et à toi,
Car commencer seulement est beau,
Et au début, si je vouvoie
C’est là que juste, je vous vois.
Oui, RAMOZ
de la celluble Pszychopoglique
(je cherc tj anne-lize..
Qu’est-ce que vous entendez par côtelette, renato ? Moi j’aime bien les côtelettes mais certainement pas à Hambourg. Par ailleurs l’Elbe n’est pas un ruisseau mais un fleuve contrairement à ce que vous affirmez péremptoirement.
Et au début, si je vouvoie
C’est là que juste, je vous vois.
–
Très bon.
lu chez Drillon
Avoir « froide queue » : ne pas bander.
c’est à peu près mon état d’esprit à la lecture des cacas sur ton doigt du jour.
A propos de maudits droits d’auteurs, chacun nettoie ses excès de cirages comme il peut.
#A propos de maudits droits d’auteurs, chacun nettoie ses excès de cirages comme il peut.
Encore faudrait-il ne pas se contenter de vagues metaphores sans consistance.
Le petit-fils d’un martyr de la resistance s’est retrouvé à gérer les droits de ce qui lui plaît de nommer « la mauvaise conscience de la France ».
Quand on voit les etats de service de ce cuistre, Passou a bien fait de ne pas préciser dans quelles circonstances, cette tâche lui échut. Ah.
Raymond
Merci de votre message de ce matin. Les deux textes, le vôtre et celui de Kleist sur l’île sont vraiment très beaux.
raymond dit: à
Pour les passionnés d’Helgoland ce texte de Kleist écrit quelques semaines avant ce que vous savez:
https://jepeinslepassage.com/kleist-note-geographique-sur-lile-dhelgoland/
Notons que l’île de Helgoland se situe pas mal en mer, dans la baie du même nom, au milieu des îles de la frise septentrionale et îles de la frise orientale, dans un axe au milieu de l’embouchure de l’Elbe et de celle de Weser.
Raymond
Helgoland appartient à l’Allemagne.
Son nom signifie la terre sacrée.
C’est le paradis des phoques.
J’ai la tête dans le livre que j’attends par la poste,
Vesper de Vincent Crouzet, le sulfureux auteur issu de la DGSE, tombeur d’Atomic Anne.
…
…mercredi 19 février 2020 à 22 h 59 min.
…
…trop heureux, par certain détails; le plus émergeant,aujourd’hui, c’est la retrouvaille d’un paysage tableau à l’huile 36 X 28 cm, style MONET, dans mon armoire style empire ou je l’avait fourré avec d’autre tableaux,…
…et oubliés
…mon contentement, vient du fait, que en l’absence de ce tableau, j’ai refait le même en copie 50 X 60 cm,…d’après une photo digitale d’après le petit original.
…
…et en comparent les deux, il advient que ma reproduction à l’huile et pastel, s’apparente un peu plus au style fauve,…( impressionniste André Derain, Matisse, Braque,…)
…
…les vibrations des contrastes, sont subtilement accentuées par de très légères interventions de couleurs, presque invisibles à distance.
…l’émotion révélée encore fraîche,!…
…etc,!…
…il faut aimer, ce qu’on fait, pour le faire bien,…pour soi.
…
…à d’autre de faire des panneaux au rouleau de peinture,!…au style blason primitif,…
…etc,…
Ce soir j’ai mangé des saucisses de Francfort. Une valeur sûre.
🌭🌭🌭🌭🌭🌭🌭🌭🌭🌭🌭🌭🌭🌭🌭🌭🌭
Oui ce sont bien 17 hot-dogs que vous voyez-là. 17 est un nombre très important.
17 est :
le septième nombre premier. Le suivant est 19, avec lequel il forme un couple de nombres premiers jumeaux. Il forme un couple de nombres premiers cousins avec 13. C’est un nombre premier sexy avec 11 ainsi qu’avec 23. C’est le troisième nombre premier de Fermat et donc un nombre premier non brésilien, c’est le quatrième ;la somme de quatre premiers nombres premiers (2 + 3 + 5 + 7 = 17) ;le sixième exposant premier de Mersenne, donnant 131 071 ;un nombre premier long ;un nombre premier super-singulier ;le septième nombre premier de Chen ;l’un des six nombres chanceux d’Euler ;le seul nombre de Genocchi premier (et –3 est le seul autre dont la valeur absolue soit un nombre premier).
Il résulte d’un théorème de Gauss que le polygone régulier à dix-sept côtés (l’heptadécagone) est constructible à la règle et au compas. En montrant sa construction à dix-neuf ans, Gauss fonda sa renommée.
Il existe exactement dix-sept groupes de papier peint (pavages périodiques du plan).
Dans le problème d’irrégularité de distributions (en) de Steinhaus, soit une suite de nombres réels appartenant à l’intervalle[0,1[ telle que les deux premiers appartiennent à différentes moitiés de l’intervalle, les trois premiers à différents tiers, les quatre premiers à différents quarts, et ainsi de suite. La longueur possible maximale d’une telle suite est 17.
Ça vous en bouche un sacré coin.
the importance of “fertile solitude,” the value of missing out, and the rewards of being out of balance — examines how “our virulent, predatory self-criticism [has] become one of our greatest pleasures,” reaching across the space-time of culture to both revolt against and pay homage to Susan Sontag’s masterwork Against Interpretation. He writes:
In broaching the possibility of being, in some way, against self-criticism, we have to imagine a world in which celebration is less suspect than criticism; in which the alternatives of celebration and criticism are seen as a determined narrowing of the repertoire; and in which we praise whatever we can.
In Freud’s vision of things we are, above all, ambivalent animals: wherever we hate, we love; wherever we love, we hate. If someone can satisfy us, they can also frustrate us; and if someone can frustrate us, we always believe that they can satisfy us. We criticize when we are frustrated — or when we are trying to describe our frustration, however obliquely — and praise when we are more satisfied, and vice versa. Ambivalence does not, in the Freudian story, mean mixed feelings, it means opposing feelings.
We may not be able to imagine a life in which we don’t spend a large amount of our time criticizing ourselves and others; but we should keep in mind the self-love that is always in play.
But we have become so indoctrinated in this conscience of self-criticism, both collectively and individually, that we’ve grown reflexively suspicious of that alternative possibility. (Kafka, the great patron-martyr of self-criticism, captured this pathology perfectly: “There’s only one thing certain. That is one’s own inadequacy.”) Phillips writes:
Self-criticism, and the self as critical, are essential to our sense, our picture, of our so-called selves.
Freud termed this droll internal critic superego, and Phillips suggests that we suffer from a kind of Stockholm syndrome of the superego:
We are continually, if unconsciously, mutilating and deforming our own character. Indeed, so unrelenting is this internal violence that we have no idea what we are like without it. We know virtually nothing about ourselves because we judge ourselves before we have a chance to see ourselves (as though in panic). Or, to put it differently, we can judge only what we recognize ourselves as able to judge. What can’t be judged can’t be seen. What happens to everything that is not subject to approval or disapproval, to everything that we have not been taught how to judge? … The judged self can only be judged but not known. [We] think that it is complicitous not to stand up to, not to contest, this internal tyranny by what is only one part — a small but loud part — of the self.
The tyranny of the superego, Phillips argues, lies in its tendency to reduce the complexity of our conscience to a single, limiting interpretation, and to
Unforbidden Pleasures is a magnificent read in its entirety, exploring such strands of our psychic complexity as desire, disappointment, indifference, and idealism. Complement this particular portion with Albert Camus on happiness, unhappiness, and our self-imposed prisons, then revisit Phillips on why our capacity for boredom is essential for a full life.
https://www.brainpickings.org/2016/05/23/against-self-criticism-adam-phillips-unforbidden-pleasures/?mc_cid=169e3b9e56&mc_eid=efbe7cdc7e
elle avait annoncé médrano :elle c’est donc cricrimé draps no ?
COMME on fait son lit , on se mouche (dosto)
Jeudi 20 février 2020, 5h26
Une impression tenace, ces jours ci, se développe en lien avec l’actualité. Celle qui fait apparaître une libanisation croissante de notre cher vieux pays, grâce à la nullité imbécile des amateurs qui nous gouvernent.
Une seconde impression a trait aux prévisions météorologiques de ce jour par ici : ensoleillement garanti, température douce, petite brise. Une nouvelle réconfortante qui remet à sa place l’importance de la libanisation du pays…
Rayon des artifices politiques.
Raymond
La tête toujours dans l’atlas ; en remontant vers le nord à l’extrémité de la mer de la Baltique et le long des côtes suédoises n’archipel de Gotland. La terre de dieu.
Vous lisant hier, retour à Bergman et à son installation sur Fårö en 1960. Lieu d’élection et de prédilection.
https://www.courrierinternational.com/article/2003/11/13/travelling-sur-faroe
Bonne journée à tous
« ’un que l’on protège au nom de l’asile politique, c’est qu’il soit un citoyen exemplaire. »
Le citoyen exemplaire c’est celui qui trompe sa femme mais que personne ne le sait ?
Ai autre notion de l’exemplarité.
Ma relation à l’alcoooisme une tendresse coupable. Ai du avoir dans mon arbre généalogique un pépé, grand pépé ou pire alcoolique pas repentant du tout.
Au delà de la tendresse coupable, suis convaincue du changement lorsque sa vie devient par trop infortable comme lexi et danny de l’indiana (Jones) et emma (Jones aussi). Le poids l’alcool le tabac diminuent l’autonomie face à la vieillesse et moi je suis pour vieillir heureux.
Renato
Mendonne pour but de traduire ce jour l’italien de s’occuper du corps de sa mère.
Soleil vert
Ai déjà les deux réponses pour vous à votre com chez notre Ed nationale sur un de ses billets de son bouc club.
Ça va.
Ma maman a été hospitalisée en urgence pour une péricardite mais ne songe qu’à rentrer chez elle. Cet aprem. je donnerai au docteur à rajouter dans son dossier médical, « moi …..par la présente, je refuse d’entrer en EHPAD. Marseille, le 18 février 2020. »
On avance. Le rythme est lent, mais constant.
« Le poids l’alcool le tabac diminuent l’autonomie face à la vieillesse et moi je suis pour vieillir heureux. »
Pas toujours vrai — enfin, puisque le grec ne passe pas : ne quid nimis.
Quelques mots (puisqu’il en a été question ici) à propos des tournées d’écrivains dans les librairies pour y promouvoir leur opus. Il en va comme du reste, les têtes d’affiche font salle comble, les non-médiatisés, les confidentiels font surtout face à des chaises vides. Le public est composé à 80% de femmes, plutôt âgées. Si l’auteur et son ouvrage font l’objet d’une présentation liminaire, celle-ci est souvent le prétexte à des éclats d’érudition qui n’éblouissent personne et agissent comme des somnifères. Ecrivain et public, patients et polis, attendent que cela passe. L’écrivain tente de tromper son ennui, sa perplexité, son envie de rire, de déguerpir en buvant de l’eau, en promenant un regard détaché sur l’assistance, les murs, le plafond. Chez ceux qui savent le moins feindre, on lit une sourde colère à la pensée de s’être soumis à ce cirque, à ce spectacle légèrement dégradant. Le moment est venu de prendre la parole : le récit est rôdé, les éléments de langage s’enchaînent, le service après-vente rondement mené. Viennent éventuellement les questions. Rarement sur le fond du livre puisqu’il n’a pas été lu. Le mieux est de quitter les lieux avant que l’éternelle militante -il s’en trouve toujours une, les causes sont multiples- ne s’empare du micro pour sa minute de prêche malgré les soupirs, les oh ! et les ah ! indignés.
Gotland est en mer baltique, renato. Entre la Lettonie et la Suède, au sud de Stockholm.
Au nord est de Gotland, un petit bout d’île de 102 km2 Fårön sur mon atlas. Séparé de son île mère par un petit isthme.
Tout bien réfléchi, le cas Griveaux met en lumière ce qui frappe de plein fouet l’observateur impartial : ce n’est pas tant la branlette singulière, intime, affectueuse, enjouée, d’un major leader du parti présidentiel qui hérisse le poil ! non !… Ce qui est le plus choquant, c’est la branlette COLLECTIVE de tous les Marcheurs quoi qu’ils fassent, où qu’ils interviennent, à l’Assemblée et ailleurs, sur la voie publique, en réunion, sur les plateaux TV, dans les torchons journalistiques !
Des amateurs qui devraient avoir honte ??? Que nenni….ça vient d’en haut, là-haut où on n’aime pas les concurrents intelligents !
Bon, eh bien, pour cette journée particulière, je suis attendue à 20 h 20…
Alors j’ai préparé ça :
FABLE 2.0
Un jour le deux dit au zéro :
« -Mais vous êtes énorme ! Comme vous me semblez gros ! »
Le zéro fut piqué. On le serait à moins,
D’autant que notre héros
Se trouvait, lui, et a contrario,
Plutôt beau…
-« Tout le monde ne peut »,
Réplique-t-il enfin
« se tortiller comme vous de la tête à la queue
Et ressembler ainsi à ces laids volatiles
Qui vont dessus les mares tout en faisant « coin coin »
Et pataugent ainsi, bêtes et malhabiles »
La querelle fut sérieuse, et dura plusieurs mois.
Le deux et le zéro, pour n’en pas rester là,
Pensèrent qu’il leur fallait
Pour savoir qui des deux était parfait
Disposer d’un miroir. Or, ils n’en avaient pas…
Les voici donc partis, tous les deux, l’un roulant,
L’autre se trémoussant,
A la recherche de quelque chose de réfléchissant…
Le voyage dura, dura longtemps , et durerait encore
S’ils n’avaient découverts un bien étrange port :
C’était une Journée, qui était quotidienne
Avec ses repas, ses joies, ses peines
Et qui pourtant était toute particulière :
Sans que l’on sache bien quelle était sa matière
Tout était double ici, tout se réfléchissait
Et tout était miroir, où l’on se contemplait…
Le zéro et le deux en furent stupéfaits :
Partout où ils tournent la tête
Leur image se répète !
Parfois ils sont grossis
Ou encore tout petits
Mais une chose est sûre : point de zéro sans deux,
Ni de deux sans zéro…
Or, depuis qu’ils allaient sur les routes, de Marseille à Paris
Et qu’ils s’aidaient le jour, et qu’ils s’aidaient la nuit
Le mince tirant le gros, qui pousse le petit
Ils étaient devenus les meilleurs des amis.
Ils se rapprochent donc des étranges miroirs
Se regardent, s’admirent, enfin bref, se font voir
Et décident qu’ensemble ou chacun pour soi
Ils sont parmi les chiffres les plus puissants rois
(moralité)
Et c’est depuis ce temps qu’il advint
Qu’en joignant ainsi le deux et le zéro
En parant d’amitié les minces et les gros
A tout coup on obtient
vingt sur vingt !
.ça vient d’en haut, là-haut où on n’aime pas les concurrents intelligents
Je l’ai écouté hier, cui de là-haut.
On aurait cru Néron.
Il parlait de la solitude du pouvoir et il disait
que c’était inhérent à la fonction pck les décisions il les prenait seul.
Efrayée je fus.
Je n’en tire qu’une conclusion, c’est que 39 ans c’est pas un âge pour devenir président, maire d’una capitale etc.
Il faut de la bouteille, acquise sur le terrain.
On n’attend pas d’un président un ego démesuré et qu’il agisse seul. On attend qu’il soit suivi par le peuple. A minima et ne quid nimis, comme le dit renato.
Bravo Clopine !
Pas encore compté, mais à l’oreille faudra dire les minces zet les gros non ?
Dans quelle manifzstation en librairie ce soir ce 20/02/2020 ?
Pourquoi me parlez-vous de Gotland, rose ?
Du bon usage du vin avec Aristophane : La Déesse des marguerites et des boutons d’or
https://www.editionsintervalles.com/catalogue/deesse-marguerites-boutons-dor-2/
Oui, Rose, « c’est sur les doigts qu’il faut compter les pieds », et je suis sûre d’avoir à corriger deci delà, si je veux être dans les clous, mais… Ce n’est qu’une pochade, alors… Je ne vais pas me faire des noeuds dans la tête, rien n’est grave !
Non, pas de librairie à l’horizon (en plein pays de Bray, faut pas rêver !) mais réunion chez une « aficionada » !
JEAN DANIEL N’EST PLUS. PAIX À SON ÂME.
Alexia,
Vos scènes sont croquées avec justesse et une cruauté exquise mais on peut espacer et limiter ces rendez-vous en fonction, soit de la librairie, soit de l’auteur concerné.
Les librairies.
J’en fréquente (ou ai fréquenté) quatre pour la qualité de leurs rencontres avec des écrivains. Libraires passionnés par leur métier, pouvant échanger avec les lecteurs de passage et accueillant, régulièrement, des écrivains qui les intéressent. Le dialogue, alors, entre celui qui mène l’entretien et celui qui est invité peut être une vraie réussite. Pas facile de faire parler un écrivain de son dernier livre publié. Il y a comme une cloison entre celui qui a écrit et celui qui parle de ce qu’il a écrit. Si celui qui mène l’entretien connaît bien l’œuvre de l’écrivain (sauf en cas de premier roman), l’entretien va s’orienter vers l’ensemble des créations de l’écrivain, son évolution. Parfois, celui qui guide l’entretien révèle du livre ce que l’écrivain ne pensait pas y avoir mis…
Il y a aussi de nouvelles approches de ces rencontres. Par l’association « Les mots parleurs » (souvent reçue chez Gallimard). La lectrice a longuement préparé la lecture orale d’une trentaine de pages du livre concerné. C’est surprenant à écouter. Les mots nous viennent différemment quand on les écoute. L’écrivain peut intervenir ou pas après la lecture.
Toutes ces rencontres, comme vous l’écrivez, se situant dans la promotion d’un livre se terminent par une séance de signature. Rite bizarre… L’écrivain, s’il ne connaît pas les auditeurs va signer avec une formule toute faite suivant le prénom donné par la personne. Un livre a-t-il plus de valeur signé par son auteur ?
Je n’ai dans ma bibliothèque que quelques rares livres dédicacés. Ils ont un point commun : des auteurs importants pour moi, des livres pas forcément venus d’une de ces rencontres en librairie…
Deuxième option : suivre un écrivain, d’année en année, au rythme de ses créations. On a le temps de voir comment évolue son écriture, son imaginaire, son visage, sa façon d’être face aux lecteurs. C’est un parcours de l’amitié.
Et puis, mes préférées, les entretiens radiophoniques littéraires où les voix nous viennent sans image ou sur des images anciennes. Des voix inoubliables : entretiens radiophoniques menés par Jean Amrouche et Robert Mallet, « Radioscopie » de Jacques Chancel, « A voix nue » Laure Adler, « Les nuits de France Culture », « Poésie sur Parole » d’André Velter et Jean-Baptiste Para, « Répliques » d’Alain Finkielkraut, « Nuits magnétiques » et « Du jour au lendemain » d’Alain Veinstein… Emissions prodigieuses car elles n’ont(n’avaient) pas pas peur du silence.
Et avec l’image : La littérature dans les collections de l’Ina (Pierre Dumayet et Pierre Desgraupes par exemple), moins les émissions actuelles…
OZYMANDIAS dit: « JEAN DANIEL N’EST PLUS. PAIX À SON ÂME. »
Oh, tristesse. Voilà un homme qui ne laissait pas indifférent : courage et culture.
Juste avant de sortir… Merci, Ozymandias.
Rose
Merci pour Helgoland et Kleist. Elle n’a pas bonne réputation désormais (mais je ne sais si c’est toujours le cas) car les Allemands du nord y viennent boire; l’alcool, sans doute pour faire vivre l’île, y est sans taxe, si bien qu’aller à Helgoland était à l’époque où j’allais en Allemagne du Nord l’équivalent de se saouler. Je n’y suis jamais allé, mais je ne connaissais pas le texte de Kleist sinon j’aurais fait les trois heures aller et trois heures retour à partir de Bremerhaven.
Les Atlas sont des lieux mélancoliques où l’on se noie dans le regret de n’avoir pas visité tel ou tel pays. Ah bien sûr l’île de Farö oui oui grand merci c’est encore un lieu ‘possible’je me souviens avoir vu le film de Bergman à sa sortie dont le sous titre était « Dieu est-il une araignée » et qui fut son premier film tourné là-bas.Comme il a dû être tranquille ! On dirait la géographie de son monde intérieur. Des blocs dépouillés(surmoi), puis soudain un plage de sable fin (tendresse). Très intéressant article décidément.
@ Christiane
Un petit souvenir de ces rencontres-signatures. C’était pour une autrice que j’apprécie beaucoup, Julia Deck, et son « Viviane Elisabeth Fauville », Ed de Minuit. La présentatrice était une psychanalyste (est-ce parce que l’héroïne du roman a tué un psychanalyste ?) littéralement assommante et paradoxalement loquace. Je tempêtais contre son laïus totalement hors-sujet, en gros un plaidoyer pour le divan. Une dame devant moi se retourne et, dans un sourire, me glisse « oui, c’est pénible ». C’était Irène Lindon.
pour clopine:une conversation imaginaire avec « the » traducteur de Proust en anglais »qui eu l’occasion de faire acheter des droits à Chatto & Windus
« : Aujourd’hui, près de cent ans après, le titre que tu as donné à l’ensemble de l’œuvre, traduisant À la Recherche du Temps Perdu par Remembrance of Things Past [± Souvenir des choses passées], suscite encore la controverse.
K. S. M. : Tant mieux, la controverse est toujours saine. Laisse-moi m’expliquer. Ce titre provient du Sonnet 30 de Shakespeare », « When to the sessions of sweet silent thought/I summon up remembrance of things past,/I sigh the lack of many a thing I sought,/And with old woes new wail my dear time’s waste» [« Quand aux sessions de doux penser silencieux/Je convoque le souvenir des choses passées,/Je soupire l’absence de mainte chose cherchée,/Et versant des pleurs neufs sur de vieux malheurs, je gâche mon temps précieux. »] À l’époque où j’ai traduit Proust, il ne faisait aucun doute que tout mon lectorat connaissait ce sonnet et ces vers. « Temps perdu » en français signifie à la fois temps
bonne journée
https://www.le-mot-juste-en-anglais.com/2020/02/entretien-imaginaire-avec-le-traducteur-%C3%A9cossais-charles-kenneth-scott-moncrieff.html?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed%3A+typepad%2Fle-mot+%28Le+mot+juste+en+anglais%29
Renato
Pour la mer baltique, vous avez donné moult éclaircisseemnts hier et sur les trois fleuves aussi qui se jettent en baie de Helgoland.
qui eut
ou a eu l’occasion
excuses, je somnole
gare au dénigrement:
Il a dû trouver lui-même ses marques, entouré d’hostilité : les salariés sous ses ordres, auraient eu instruction de le dénigrer par mail pour favoriser son départ, affirme-t-elle. Olivier réclame près de 112 000 euros à son ex-employeur pour cette éviction brutale. Reportage.
https://www.lexpress.fr/emploi/gestion-carriere/plusieurs-salaries-avaient-pour-instruction-de-denigrer-leur-superieur-hierarchique_2117751.html?utm_source=ocari&utm_medium=email&utm_campaign=20200220080038_08_nl_nl_lexpress_quotidienne_5e4e2e958b446740027b23c6&xtor=EPR-181-%5B20200220080038_08_nl_nl_lexpress_quotidienne_5e4e2e958b446740027b23c6_002JM8%5D-20200220-%5B_005BRKJ%5D-%5BRB2D106H0014IHUC%5D-20200220070300#EMID=c9d208096a0cf9890af148e732b7f0569a768fe1b915dacd51f2d2d7cda0cdd7
… « oui, c’est pénible »…
Il est rare que littérateurs et professionnels des disciplines proches ne soient pas pénibles — lorsque à une soirée il y a un écrivain je m’endors même sans boire.
Le « pénible » ne s’adressait pas à l’écrivain mais à la psychanalyste, renato.
Les écrivains ne sont pas faits pour les soirées mondaines, et sont toujours meilleurs dans les tête-à-tête…
Ouf, j’ai achevé le manuscrit du « Goût de Jeanne d’Arc » !
Par mon bâton (c’est ainsi qu’elle disait pour ne pas jurer), elle m’en aura donné du mal, la Pucelle…
» saucisses de Francfort. Une valeur sûre »
Ce sont les pires. Aucun goût, aucune élégance. Comme vous (bon, c’était gratos).
« Aucun goût »
D’où la moutarde forte (de Dijon) dans les hot dogs ou avec les francfort frites !
J’ai bien écrit « littérateurs et professionnels des disciplines proches », Jacques, ou pas ? Et les psychanalystes sont des professionnels proches.
En tous cas les écrivains avec lesquels je ne me suis pas ennuyé se comptent sur les doigts d’une main — compte tenu que le premier date de mes 5 ans et ½, c’est vraiment peu.
Pour ce qui est du tété à tête, un — dont je tairai le nom —, au téléphone : « Nous pourrions nous voir, je te promets que je garderai le silence ».
(rubrique nécro) … toujours pensé qu’à quasi 100 ans, grande faucheuse se montrait souvent impitoyable (le refuge et la source). Paix à notre âme israélo-palestinienne.
Relu les textes de Raymond sur Goethe.
https://jepeinslepassage.com/goethe-et-le-faust/
Marguerite, M comme Médée ?
« lorsque à une soirée il y a un écrivain je m’endors »
Les psy ne sont pas des écrivains, renato…
Jean Daniel est mort à 99,99…, JJJ !
Une coquetterie ?
Essayer, éventuellement, la bratwurst de Saint-Gall avec sauce à l’oignon — un voyage à Saint-Gall ne peut pas faire du mal : abbaye — riche bibliothèque médiévale —, cathédrale baroque, couvent de Notkersegg, etc.
Municipales
Né dans une ville de droite, je ne me suis toujours pas remis de la nouvelle affreuse que le maire est communiste.
Paris a tout pour avoir un maire de droite. Je n’ai toujours pas compris comment elle a pu avoir Delanoë , puis Hidalgo à sa tête.
Le parti de Chirac, de Sarkozy, devenu LR ,a choisi comme tête de liste Mme Dati. Elle est combative, claire, précise, concrète, persuasive. Les gens de droite doivent voter pour elle. Lui reprocher son prénom et son patronyme serait vraiment sot. Ce ne sont pas des choses que l’on choisit. On ne peut choisir que ses actes et ses pensées. Ses choix sont excellents.
Parisien, je voterais pour elle sans hésiter un seul instant.
Perso j’y vais plus que rarement, aux débats avec écrivains dans des salons ou dans des librairies, et j’en sors généralement frustrée.
La dernière fois, pour le « qui a tué mon père » d’Edouard Louis, je m’en suis voulu de n’avoir pas posé la question qui me montait aux lèvres, et qui aurait pu, à mon sens, l’embarrasser : « n’avez-vous jamais pensé qu’au-delà de la violence sociale qui s’est abattue sur votre père, que vous dénoncez légitimement, que vous désignez comme étant responsable du délabrement de sa santé, la sortie de votre livre « pour en finir avec Eddy Bellegueule » puisse être elle aussi une cause des troubles physiques de votre père, tant la psyché s’exprime aussi via le corps ? Et même si tout le mépris, le ressentiment que vous affichez pour votre père dans « pour en finir avec Eddy Bellegueule » ont désormais disparu, il n’en reste pas moins que le portrait de votre père, dans ce livre, était si accablant, au physique comme au moral, qu’il est fort possible qu’il ait provoqué comme une pulsion suicidaire chez ce dernier. Comment vivez-vous avec cela, si vous admettez cette hypothèse ? »
Hélas, le public, à l’immense majorité féminin, tressait de tels lauriers au jeune homme, qui souriait sous les éloges, que j’étais à peu près sûre de me faire lyncher si je posais cette question, disons « déstabilisante ». Et pourtant, cette question m’a taraudée pendant toute la lecture de « qui a tué mon père ». Et elle est, à mon sens, la seule question à poser au jeune bourdieusien (point trop estimé à l’EHESS, cependant, m’a-t-on dit, pour quelques solides raisons…)
De toutes façons, la plupart du temps, quand j’ose poser une question, elle n’est visiblement pas comprise. La faute sans doute à ma maladresse, car moi, au moins, je lis les livres…
Un rare souvenir lumineux : la rencontre (y’a pas d’autres mots) avec Ryad Sattouf. Sans doute parce que j’étais la seule à ne PAS lui demander de dessin (les auteurs de bande dessinée sont si souvent sollicités dans ce sens, comme pour dire « sait-on jamais, il ou elle sera peut-être un jour aussi célèbre qu’Hergé, et son dessin vaudra de l’or » !
Et aussi parce que, pour moi, l’urgence était de parler avec lui du drame de Charlie Hebdo.
Mais sinon… C’est toujours, toujours décevant. ON ne peut pas accaparer le temps, donc on se restreint dans une question incomprise… Et les auditoires sont si souvent… D’une platitude servile, ou exagérément élogieux…
Les psy ne sont pas des écrivains,
voilà renato ce qui est reçu chez les gens lettrés dont vous êtes vous
Freud écrivain
Walter Muschg
Dans Freud (2006), pages 159 à 209
https://www.cairn.info/freud–9782130557647-page-159.htm
Freud et l’écriture [article]
sem-linkJean-Louis Bonnat
https://www.persee.fr/doc/litt_0047-4800_1986_num_62_2_2270
Exemple, là aussi, puisque je suis charitable, je tairai le nom. Romancier français, il vend beaucoups — en Italie aussi —, après une conférence plutôt emmerdante, invité à un table composite : il ne parle pas italien ni l’anglais, il traite une forme de Castelmagno* comme s’il s’agissait d’un bout de parmesan j’offre mon pauvre français afin qu’il puisse communiquer, mais il ne comprend pas que la jolie fille qui lui pose des questions n’a pas l’intention de baiser avec lui. Un peinte, un sculpteur, un musicien, un poète ne seraient jamais tombé si bas, malheureusement il s’agissait d’un romancier.
Les psy ne sont pas écrivains n’est pas une observation à moi, et alii, elle sort de l’outre à vent de JB.
Jazzi
Tu nous dit le titre pour Jeanne que t’a soufflé Marie Sasseur ?
Je suis curieuse, c’est horrible…
Bien d’accord Charoulet. J’espère que JB, D, Christiane et autres parisiens du blog sont du même avis.
Malheureusement, les sondages sont déjà moins bons.
Bravo JB!
Je suis convaincu que tu es un faux paresseux qui se présente comme dilettante pour tromper ton monde…Un peu comme ces bons élèves que nous avons tous connus qui prétendaient glander toute la journée et travaillaient d’arrache pied dès qu’ils étaient seuls…
« son monde »…
Renato
Pour ce qui est du tété à tête, un — dont je tairai le nom —, au téléphone : « Nous
Renato
Vous avez commis un lapsus ou c’est fait exprès ?
Au fait, un mot sur le sujet de Passou.
Pour moi, non sujet. Le métier d’éditeur est d’éditer des livres en espérant qu’ils se vendent assez pour rentrer au minimum dans leurs frais et de préférence faire des profits pour financer des textes plus difficiles à vendre…
Si l’éditeur commence à se pencher sur la moralité des textes et des auteurs, il n’y a plus de métier possible. Tant mieux si Fayard gagne du fric et peut l’utiliser pour promouvoir d’autres livres plus présentables. Si un livre brûle les doigts d’un éditeur, il le refuse, point. S’il l’accepte, que la loi du métier s’applique.
Ce n’est qu’un aléa dû au petit clavier de l’iPhone, rose, pardon.
renato, j’ai bien vu, mais je vous cite d’autres points de vue sur un sujet déjà débattu;méfiez vous de vos « sources »,contestateurs, et encore, je ne sais pas l’italien !
( Pontalis qui est un psy est un écrivain)
Vous auriez mis une sacrée ambiance si vous l’aviez posée, Christiane.
sur Dati
qu’une fille d’immigres d’une famille de 12 enfants ait pu s’imposer, comme elle y est arrivée, dans le paysage politique français, voila un itinéraire qui témoigne d’exceptionnelles qualités d’intelligence et surtout de caractère, ce qui en fait la plus idoine de candidates pour occuper de manière ferme, efficace et même flamboyante le poste .
qu’elle soit jolie et seduisante en plus,cela ne peut que servir Paris à l’international
alezia, chriztiane, clopinez…
vouz prenezzzzzzzzzzzzzzzzzzz*de groz rizquez
car vouz pouvezzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzz
y z’attrapépé la grip-pe
non zé pa du zinéma d’anne liz
oui prudenzzza
cé elle viente
de tuété
le jean camel
de jean edern
et la pauvrez patriz charoulette
viente d’y l’attrappéé méchante
é dhh
auzi
trop malad
Municipales à Paris : « Je rejoins Agnès Buzin » annonce Gaspard Gantzer.
–
Pathétique.
Accord avec DHH pour Dati : l’assiette de soupe des autres était déjà sur la table, et pourtant je n’ai pas une particulière sympathie pour son parti.
LE BISTOUGATE
Trouvaille ou citation ? Dans l’ émission « Zemmour et Naulleau », que j’écoute en replay, l’animatrice, Anaïs Bouton, parlant de la mésaventure de M. Griveaux, a dit « le Bistougate ».
Certes, mais Dati n’a pas laissé un bon souvenir à la chancellerie ni au parlement européen.
En revanche, Agnès Buzyn me semble plus solide. Il faudrait cependant qu’elle ne se contente pas de sillonner les Ve et XVIIe arrondissement, comme elle le fait actuellement. C’est dans l’est parisien que se gagne les élections à Paris…
Marie Sasseur ne m’a rien soufflé, rose. Elle m’a juste trouvé la bonne référence pour une traduction en moyen français (c’est ainsi que l’on dit pour la traduction en français moderne du français du Moyen Âge) du « Ditié de Jeanne d’Arc » par Christine de Pizan.
Qu’en pensez-vous ?
Dois-je choisir le texte original (1429) :
« Je, Christine, qui ay plouré
Unze ans en abbaye close
Où j’ay toujours puis demeuré
Que Charles (c’est estrange chose !),
Le filz du roy, se dire l’ose,
S’en fouy de Paris, de tire,
Par la traïson là enclose :
Ore à prime me prens à rire »
Ou le texte traduit en français moderne :
« Moi, Christine, qui ai pleuré onze ans en abbaye fermée, où j’ai toujours demeuré depuis que Charles (c’est chose étrange ) le fils du roi – si j’ose le dire – s’enfuit en toute hâte de Paris, moi qui me trouve enfermée à cause de cette trahison, maintenant je commence à rire »
On y perd en saveur mais y gagne en clarté !
Tu peux pas mettre les deux, en vis-à-vis ?
Ramoz parle comme Christine de Pisan !
Pas le genre de la collection, Clopine. Petite collection de poche où l’espace est limité.
Il me faut choisir.
Dans le premier cas, il n’y a pas de droits d’auteur à payer, dans le second, oui, et cela se répercute sur le prix de vente du livre…
L’actualité, tragique, permet d’apprendre qu’il existe des « bars à chichas » à Francfort. Vous saviez cela, Ed ?
Alors, préfère l’original, Jazzi. IL demande plus d’effort, mais sa musicalité est ainsi respectée (à mon sens, ce n’est qu’un avis).
Le scandale de la vérité (sur le droit des auteurs)
le cinéma
http://derives.tv/le-scandale-de-la-verite-sur-le/
« sur le cinéma » ci-dessus signé DURAS
Jazzi
Le texte original 1429. Très joli & compréhensible.
Comment a-t’elle fait Marie Sasseur pour trouver la traduction en moyen français de l’ancien français ?
joker:
Devant l’ampleur de l’indignation, un représentant de Snapper Music, la société britannique détenant les droits sur les masters des chansons, a tenu à apporter un démenti formel : « Gary Glitter n’est pas payé. Nous n’avons eu aucun contact avec lui. »
Même son de cloche chez Universal Media Publishing Group (UMPG), qui détient les droits aux USA des chansons. « Les intérêts de publication de Gary Glitter sur le copyright de ses chansons sont détenus par UMPG et d’autres parties. Par conséquent, UMPG ne lui verse pas du tout de royalties ni une quelconque autre contrepartie. »
et numérique:
AGENDA: Les événements IT à ne pas manquer au premier trimestre 2020
Accueil > Blogs > L’esprit libre
Droit d’auteur: Gallimard fait retirer l’édition numérique d’une nouvelle traduction d’Hemingway
Sommaire : La maison d’édition a les droits en français du livre « Le vieil homme et la mer » jusqu’en 2047. Elle a fait retirer la nouvelle traduction de l’écrivain François Bon, ce qui lui a valu d’être étrillée sur Twitter comme « Gallimerde ».
AGENDA: Les événements IT à ne pas manquer au premier trimestre 2020
Accueil > Blogs > L’esprit libre
Une bande dessinée en français sur le droit d’auteur américain et le domaine public
Sommaire : Une BD sur le droit d’auteur, le fair use et le domaine public est maintenant traduite en français et disponible en ligne. Une œuvre juridique ludique (pas un oxymore… mais une rareté), qui expose les difficultés de créateurs devant des revendications abusives et l’allongement démesuré de la durée des droits d’auteur.
ayant parlé de l’histoire de la Sacem, voici pour le présent:
PAGE OFFICIELLE ANTI-SACEM
2003-2019
A quoi sert la fondation ANTI-SACEM, quel est son rôle ?
1. Rassembler toutes les informations qui montrent les abus de la SACEM et consoeurs.
2. Se proposer Observateur Public Indépendant de la SACEM et consoeurs pour empêcher ses abus (fraudes, escroqueries, acquisitions malhonnêtes, dissimulations, extorsions, etc.).
3. Disposer de la position sociale nécessaire à l’action (correctionnelle) contrariant les abus de droit d’auteur et de copyright (appropriations privées d’oeuvres et de biens communs) : obligation de rendre l’argent dérobé, obligation au remboursement des extorsions, obligation à rendre ses comptes annuels publics sans dissimulation, avec d’autres Observateurs Publics Indépendants d’experts comptables.
http://centrebombe.org/anti-sacem.html
Y en a partout gros malin. Bon, pas à Charenton.
D’ailleurs vous remarquerez que les Francais si méchants n’ont jamais perpétré d’attentats islamophobes alors qu’ils ont perdu des centaines de citoyens à cause des islamistes.
Oui, mais sur la longueur, le texte est difficilement compréhensible, rose et Clopine.
C’est un texte essentiel, le seul strictement contemporain, où Christine de Pisan fait de Jeanne la première féministe de l’histoire, elle qui est à la source du premier débat féministe. Elle reprocha à l’auteur du Roman de la rose d’être misogyne et de donner une mauvaise image de la femme. Le Ditié de Jehanne d’Arc est composé de soixante et onze huitains d’octosyllabes sur trois rimes : ababbcbca et Christine, fille d’astrologue, y a introduit tout un travail sur les nombres…
Bien sûr, à la traduction, en prose, on perd tout ça mais on va à l’essentiel du message.
Vos réactions font que je mettrai les deux versions et l’éditeur choisira.
qui peut me preciser les dates des billets où des commentaires faisaient mention de Toni Morrison?
j’aimerai retrouver le commentaire que j’y avais envoyé a propos de Beloved
DHH,
en quoi cela nous concerne t il ?….
Jazzi, je serais vous, je suivrais le conseil de Clopine. En effet, les qualités poétiques de Christine n’apparaissent que dans le texte original. Quitte à proposer une traduction ou un lexique en regard.
Sur ce que vous lisez comme féminisme, je suis plus réservé.
Heureux d’avoir vu surgir ici sous deux plumes antithétiques le nom respecté de Mireille Haddas-Lebel, excellente historienne s’il en fut, et qu’il faut lire.
Remerciements à Christiane pour avoir mis en lien certain Discours de Renan qui dit bien ce qu’il veut dire.
Soleil Vert, le croirez-vous? Je n’ ai pas lu ces « œuvres fondatrices » non plus!
Bien à vous.
MC
Bien à vous.
MC
de Mireille Hadas Lebel il faut impérativement lire sa biographie de Flavius joseph qui est un modele du genre.
Elle n’est pas seulement une grande historienne de la société et de la pensée juives dans l’antiquité greco- latine ,mais cette grammairienne de formation est aussi sans doute la meilleure specialiste en France de l’histoire et de la philologie de la langue hébraïque, qu’elle a enseignées à l’Inalco
Bonsoir, Ed,
je n’ai jamais posé la question par respect pour les gens repartant tellement heureux d’avoir une dédicace et peut-être aussi pour certains auteurs qui aiment ce rite. Mais il est rare que je fasse dédicacer un livre. Il me faut de bonnes raisons…
Les quelques dédicaces que j’évoquais ont pour moi le prix inestimable d’une écriture manuscrite. Passionnée de dessin, je lis beaucoup de choses dans une écriture manuscrite, pas comme un graphologue, plutôt comme une intuition d’un caractère, d’une sensibilité. C’est pour cela aussi que je privilégie la correspondance manuscrite. J’ai comme des partitions musicales dans ma boîte à courrier. Quand j’écris à quelqu’un que j’aime ou estime c’est surtout pour parler du paysage, de vent, des gens qui passent, d’une parole entendue dans un bus ou à la radio, d’un livre, plutôt d’une phrase d’un livre, pour poser des questions sur la vie, sur une toile.
Il y a les pudeurs des rencontres dans la vie réelle et une autre face des pensées quand elles sont écrites.
Quant à mettre de l’ambiance (je suppose que vous évoquez l’échange avec Chaloux, hier). C’est très rare que je me lance dans une bagarre de mots. Là, c’était bien. Chaloux est un adversaire réactif. Il a du panache. J’avais grand plaisir à entrer dans cet échange qui tenait plus du jeu que de l’invective. j’aime la bagarre (enfin avec des mots plus que physiquement). C’est tonique. Il arrive qu’au fil des répliques on estime le jeu de l’adversaire. On ferraille et c’est bien. Hier, j’étais sur un terrain que je connaissais : mon attitude dans les quelques rencontres littéraires que je suis. Donc les arguments de Chaloux n’avaient aucune prise sur moi et j’aimais le pousser dans ses contradictions. C’est un chouette gars qui tape sur son clavier des énormités comme un gosse s’essaie à dire des « gros mots » pour voir la tête des autres, surtout des parents ou des adultes.
Enfin, bref. C’était bien. J’aime bien ce blog. Où vivre ailleurs de telles tranches de rire ?
Alors vous quittez Hambourg ? Où donc allez-vous faire votre nid ?
Bonne soirée.
J’ai passé de longs moments au musée des manuscrits et des autographes pour sentir les écritures des textes des grands écrivains que je n’avais lus qu’imprimés.
Jazzi dit: « Qu’en pensez-vous ? Dois-je choisir le texte original (1429) ? »
Oui, absolument !
Jazzi, viendras-tu écouter Xavier Gallais lire Proust ? (le prix a baissé, c’est 22 euros désormais).
Franchement, je recommande : le comédien lit Proust comme personne. Le thème de la soirée tournera autour de la nourriture, mais pour une mise en bouche, écoute la scène avec Tante Léonie et Françoise :
A mon humble avis, c’est tout simplement génial.
@Jazzy
bien sur le texte original
1)parce que son sens général est intelligible sans traduction
2)pour préserver son caractère versifié qui lui est consubstantiel
2)parce que la presence de texte en français banal aurait quelque chosede gênant par son anachronisme pour une citation de Christine du Pisan parlant de jeanne d’arc
gardez le français basique pour les citations de la famille le Pen qui n’a pas dû manquer d’écrire sur Jeanne d’Arc
Petit conte arabe cité par Al-Isphâhâni dans son ouvrage célèbre « Le Livre des Chants » ( Kitab al aghani ) :
Au Fîrdaws – Le Paradis – Ève demanda à Dieu de lui créer un jouet avec lequel elle pourrait s’amuser un peu tellement elle s’ennuyait dans le vaste Jardin d’Eden.
Dieu lui envoya un serpent rigolard et déconneur qui ne ratait aucune occasion pour lui raconter des blagues salaces et vulgaires.
De guerre lasse, Ève chassa l’immonde bête rampante et pleura à chaudes larmes, de tristesse.
Dieu, attendri, lui dit ceci : » Ève, ne pleure pas, je vais t’offrir un très très beau cadeau, je vais te donner un Homme « .
– » un quoi ? » s’interrogea Ève, tout étonnée.
– » Un Homme, Ève, un Homme. Il sera beau, grand, fort et te fera l’amour comme un dieu… Euh… je veux dire comme un… comme un homme quoi ».
– » Ça me semble bien ça… hummmmmm… et, a-t-il un nom ce… ce « Homme » ? ».
– » Oui. Il s’appellera Adam et aura beaucoup de défauts « .
– » J’ai hâte de le voir et de le connaître » dit Ève, impatiemment.
– » Tu l’auras, Ève, mais à une condition « .
– » Laquelle ? « .
– » Faut jamais lui dire que je t’ai créée la première et surtout, le laisser croire qu’il est le plus intelligent, il y va de ton bonheur, Ève, ne l’oublie jamais « .
dédicaces
https://www.mariehavard.com/wp-content/uploads/2016/04/signatures-auteurs-celebres.jpg
bonsoir
@les citations de la famille le Pen
Le français basique n’est jamais banal, DHH
Soleil Vert
Oui, oui, les textes sur Goethe et le Faust…merci!
https://jepeinslepassage.com/goethe-et-le-faust/
Quel ruffian ce Court. Dauber Renan a tort et a travers, dont il n’a certainement pas saisi la motivation profonde dans ce discours à l’AF, se fait moucher et revient une fois le sujet passé, une fois que plus personne n’ira relire les conneries qu’il sort sur ce blog.
Encore un qui va me faire économiser du temps, à ne plus le lire ce brasse-papier pour ne rien dire ; ni d’intelligent , ni de pertinent, toujours à faire des courbettes, pour un auditoire aussi bas de plafond que lui.
Jazzi
Le Ditié de Jehanne d’Arc est composé de soixante et onze huitains d’octosyllabes sur trois rimes : ababbcbca et Christine, fille d’astrologue, y a introduit tout un travail sur les nombres…
Tu avais mis un petit bout jazzi.
Sur la longueur, la question se repose.
Et les hommes, qu’est ce qu’ils pensent ?
OZYMANDIAS.
Ah… bâtir la vie à deux sur un mensonge. Je crois qu’Eve aurait envoyé bouler et son créateur et sa potiche de moitié masculine. Elle serait partie loin du jardin clos, à l’aventure. Seule mais libre. Elle aurait rencontré des rebelles. Tous ceux qui avaient refusé ce marché de dupes, laissant le créateur et son Adam, là-bas.
En colère, le créateur aurait créé une deuxième femme, celle-là, bien sage et docile, la sotant du côté d’Adam pendant qu’il dormait. Alors là, le pied ! flattant son benêt d’Adam qui se serait gonflé d’orgueil, Eve mettait au monde des gamins furieux qui n’arrêtaient pas de se battre pour un oui, pour un non. Lui, il chassait des coccinelles faute de mammouths et autre gros gibier. Le serpent serait revenu pour semer la zizanie. Pendant ce temps, Eve la rebelle se serait fait des amis, ni supérieurs, ni inférieurs, ni pots de colle, ni adversaires. des partenaires. Elle aurait su trouver son plaisir quand l’envie lui en prenait puis repartait, toujours plus loin des terres sacrées et du dieu homme qui ne peut que se reproduire en un homme dominant.
Elle aurait rencontré une femme, indépendante et d’autres hommes. Enfin , bref. Des hommes, des femmes, des disputes, des réconciliations.
Un jour le dieu de là-bas se serait ennuyé dans son petit paradis. Il aurait flanqué tout le monde à la porte, la femme, l’homme, les braillards qui seraient nés, les serpents et autres bêtes. Qu’ils se débrouillent ! pensait-il. Moi je vais dormir jusqu’à la fin des temps. Mais un jour, en l’an 1000 moins des millénaires, Eve la rebelle, se trompant de chemin, retrouva le vieux dieu, endormi entre deux nuages. Elle l’embrassa. Il se réveilla. (la belle au bois dormant à l’envers !). Ils discutèrent, du monde, des hommes, des femmes, des guerres, des morts, des exterminations, des religions, des autres dieux.
Alors, désappointé d’avoir tout raté, le dieu décida de devenir un homme, pour voir. Bethléem et la suite… pas vraiment une réussite…
Bon, je n’ai pas encore trouvé la fin de l’histoire…
et alii offre : « dédicaces ».
Super ! merci .
et alii dit: à
Le scandale de la vérité (sur le droit des auteurs)
le cinéma
http://derives.tv/le-scandale-de-la-verite-sur-le/
Et alii
Quel bonheur de lire ce texte de Marguerite ! Grands mercis.
J’ai passé de longs moments au musée des manuscrits et des autographes pour sentir les écritures des textes des grands écrivains que je n’avais lus qu’imprimés.
Christiane
Je croyais qu’il avait fermé ?
DHH dit: à
qui peut me preciser les dates des billets où des commentaires faisaient mention de Toni Morrison?
j’aimerai retrouver le commentaire que j’y avais envoye
DHH
Les dates ?
Les heures aussi ?
Sur l’île de Fårö, un type a ouvert un bistrot dans lequel l’horloge est bloquée sur le jour et l’heure de la mort de James Dean.
@ Christiane,
Très drôle votre commentaire.
Sacrée Christiane, va…
Eh bien, Raymond, quelle aventure ces deux Faust ! On retrouve Job, dans le pari entre Méphistophélès et Dieu et cette idée tellement tentante dans le roman contemporain : « La clef est ici précisément : le mal – Méphisto – est nécessaire à l’homme, à Faust, pour qu’il agisse, c’est son aiguillon, sinon il se morfond. »
Il faut que je relise, je n’ai pas tout compris. Captivant !
Bon plaidoyer de Duras, sublime,forcément.
Sa parole fait contrepoint à cette caricature, qui la fait quémander de l’argent à Gaston. Un souteneur a sa manière, mais le biographe plein d’empathie ne n’autorisera pas.
rose dit: « Je croyais qu’il avait fermé ? »
Mais oui !
Maintenant : « le musée a déménagé, s’est agrandi, est resté au cœur de Saint-Germain-des-Prés pour s’installer dans des locaux flambants neuf au 222 du boulevard Saint-Germain, tout au fond d’une cour. Avant d’atteindre le bâtiment, il faut donc franchir le porche largement ouvert, traverser le vestibule où sont accrochés aux murs des reproductions de manuscrits sur Plexiglass (de Gaulle, Pissaro, Verlaine), et saluer au passage dans la cour les bustes de Balzac, Chopin ou Einstein. »
http://sabf.fr/hist/arti/mlm.php
(Gaston) Un souteneur a sa manière, mais le biographe plein d’empathie ne S’autorisera pas.
OZYMANDIAS,
mais ce fut un plaisir !
Sileil vert
J’ai failli payer des droits d’auteurs pour vous
🤢
Il etait genial ce musée christiane
Et puis Soleil vert en 2/
Le jardin des Hespérides
http://pierre.niclas.free.fr/mythop4.htm
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