de Pierre Assouline

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La République des livres
Maurice Nadeau, le grand décapeur

Maurice Nadeau, le grand décapeur

On n’assiste pas souvent à une grande leçon de critique littéraire. Celle que nous offre Maurice Nadeau (1911-2013) d’outre-tombe a des relents testamentaires en un temps où la critique journalistique n’est plus que l’ombre de ce qu’elle fut. Elle est d’autant plus percutante qu’il ne s’y donnait pas pour un maitre, n’ayant pas de disciple. Pas le genre à faire la leçon à qui que ce fut. Avec la parution de Soixante ans de journalisme littéraire. Les années “Lettres Nouvelles” (1600 pages, 39 euros, éditions Maurice Nadeau/ Les Lettres nouvelles), qui couvre la période 1952-1965, nous disposons désormais de son ars poetica. Face à l’énormité de ce second volume d’anthologie de ses articles préfacé par Thiphaine Samoyault, l’esprit encore plein des souvenirs de lecture du premier, j’avais l’intention d’y picorer au hasard, par sauts et gambades, comme on peut le faire de certains dictionnaires. Et puis le confinement aidant (c’était en mars dernier), je me suis laissé emporter en lisant l’intégralité dans l’ordre chronologique de parution des articles. Tous les Nadeau s’y trouvent : le critique bien sûr mais aussi l’éditeur, le directeur de revue, le juré et le grand lecteur, tout simplement.

Passionnant de voir comment il a tôt mis au point son système critique et comment il s’y est tenu sur la durée. Chacune de ses critiques se divise en quatre parties : le récit de l’histoire, la langue de l’auteur, l’analyse du livre, sa contextualisation dans l’œuvre. Pas toujours dans cet ordre. Mais Il y a toujours une chute où sa pensée critique se concentre et se réfugie en une poignée de mots. Chaque critique est longue de quelques feuillets. S’agissant du Hussard sur le toit qui marque à ses yeux une date dans la bibliographie de l’auteur tant celui-ci lui parait métamorphosé depuis la guerre, il commence par replacer le roman dans l’ensemble afin de comparer l’avant et l’après ; le nouveau Giono lui semble aller vers plus de simplicité et de naturel même si ce faisant, il se révèle moins romancier que poète, chroniqueur, conteur et dramaturge ; la philosophie vitaliste et le fond mythologique première manière sont toujours là mais l’homme a appris à se détourner des lois de la nature et à les contourner lorsque celle-ci est déréglée.

Bien composées, très découpées comme on le dit d’un film, ses critiques obéissent à une architecture immuable. Il y a un démonteur de mécanique et un maitre en dépeçage en lui. Il s’y entend à mettre à nu les grandes machines romanesques. L’art de la critique selon Nadeau est admirable de constance, de pénétration quel que soit l’ordre du cahier des charges qu’il s’impose. Les citations, assez brèves, donnent à entendre la sonorité du texte, procédé dont il n’abuse pas dans le but de tirer à la ligne. Pas du genre à modifier sa manière en fonction des responsables culturels du journal auquel son article est destiné. C’est à eux de s’adapter à lui dès lors qu’ils viennent le chercher, et non l’inverse.

« C’est l’histoire, racontée à la première personne… ». Il se résout à raconter bien qu’il soit intimement convaincu qu’un roman est irréductible à son argument. Pire : il résume, mais longuement. On peut même dire qu’il s’y applique surtout lorsque lui-même le reconnait (« je m’efforce de résumer ») même s’il le regrette à propos d’un livre de Claude Simon : « On est malgré soi obligé de s’en tenir aux faits, aux événements, aux personnages ». Il s’étend sur le sujet (allez donc cerner puis exposer le « sujet » de Lolita !) tout en sachant que l’essentiel de ce qui fait la qualité, la singularité, la puissance d’attraction d’un roman est ailleurs (si le diable est dans les détails, la grâce est dans les interstices). Le pire des systèmes critiques à l’exclusion de tous les autres ? Il y a de cela malgré le côté positiviste que cela confère à ses papiers. Le procédé risque de donner au lecteur l’impression d’être dès lors dispensé de lire le livre.

Il ne juge pas les auteurs mais les livres, et ceux-ci séparément. C’est d’un texte qu’il s’agit et de rien d’autre, celui-ci fut-il replacé au sein d’une œuvre et celle-ci au creux d’une vie. Ce qui permet d’encenser un jour un écrivain et de le descendre un autre jour. Tout le monde ne comprend pas cette liberté de l’esprit. Le rivage des Syrtes lui apparait comme « une ennuyeuse dissertation » contrairement au Balcon en forêt qui n’en possède pas moins un « écriture très surveillée », ce qui est plutôt bien vu. Un auteur régulièrement encensé par lui ne doit pas se sentir à l’abri car il juge livre par livre, texte après texte et ne craint pas de réviser son jugement. Ainsi de Marguerite Duras. Après avoir loué Barrage contre le Pacifique, il dit sa déception à la lecture du Marin de Gibraltar, exécuté à l’égal d’un vulgaire divertissement à l’américaine. Mais quand il aime, tous les Nadeau en lui se mettent au service de l’écrivain porté au pinacle.

Le critique ne se contente pas de louer La Route des Flandres pour la richesse de la palette, la manière dont Claude Simon réussit à se dégager de l’influence de Faulkner, l’heureux mélange des temps dans la peinture du chaos de mai 40 : le directeur de revue a publié deux avant un récit intitulé Le Cheval, ébauche du roman dont il deviendra le cadre. Il donne envie d’aller à la découverte du grand roman d’Hermann Broch La mort de Virgile et de chercher sans attendre les raisons du poète de vouloir détruire l’Eneide. De même pour Nedjma de Kateb Yacine encensé dès sa sortie en 1956. Le vieil homme et la mer ? Une merveille de réussite technique, un chef d’œuvre d’horlogerie, voué à devenir un classique dès sa parution ; même si à la seconde lecture (mais oui, il arrive que certains critiques y reviennent juste après afin de mettre à l’épreuve leur première impression), il est déçu de voir un peu trop comment c’est fait. Il est le premier et longtemps le seul à dire son admiration pour Sa Majesté des mouches de William Golding dès sa parution. On ne lit pas sans émotion l’accueil réservé en 1953 à la Statue de sel d’Albert Memmi, qui vient de disparaitre, dans un papier consacré aux romanciers d’Afrique du nord regroupant à ses côtés Mohamed Dib et Mouloud Mammeri, et prédisant : « Il serait étonnant qu’on n’entendit pas reparler de lui ». A propos de Borges, il fait justement remarquer que son art épuise le commentaire aussitôt qu’il le suscite, ce qui le rend incritiquable. Simone de Beauvoir lui inspire des réserves polies. Selon lui, le Nouveau roman n’existe que parce que la France avait besoin de quelque chose comme les Angry Young Men ou comme la Beat Generation. Mais ce n’est pas parce qu’on se réunit pour une photo ou une émission qu’on est un mouvement, encore moins une école. Une bonne part de l’irritation que cause la lecture des romans d’Alain Robbe-Grillet, à l’occasion de la parution de Dans le labyrinthe (1959), vient de ce qu’on ne peut pas se laisser aller à les lire simplement.

« Entre eux et nous s’interposent des propos, déclarations, écrits théoriques de l’auteur fort discutables, des interprétations qui, de la part de certains commentateurs étrangers, vont jusqu’à la ratiocination bouffonne. Ajoutant à une savante obscurité dont la réputation de l’auteur n’a certes pas à souffrir, ils font écran entre ce qu’il écrit et ce que nous lisons, interdisent toute lecture naïve. Excessivement louangé par les uns, dénigré avec le même excès par d’autres, chaque roman de Robbe-Grillet devient un acte de la comédie littéraire du moment, une occasion de se compter pour les partisans et les adversaires du « nouveau roman », un symptôme parmi d’autres de cette « vedettomanie » à laquelle Robbe-Grillet se soumet avec une bonne grâce entière. Lui suffirait-il de vouloir occuper, pour le temps d’une mode, le devant de la scène ? »

Il y a de beaux morceaux pour servir à l’histoire littéraire, à condition de ne jamais oublier la date exacte de l’article. On pourra facilement pointer ici ou là des erreurs d’appréciation, des complaisances, des oublis, exceptionnels dans la masse. Car une chose est de juger un livre à la veille de sa parution, une autre est de le faire longtemps après, lorsqu’il est précédé par sa légende. L’ensemble est daté mais pas démodé (même si l’on repère ici ou là des expressions comme on n’en fait plus, lorsque par exemple le nouveau roman de Simone de Beauvoir « fait sensation »). C’est un passé qui n’est pas passé non seulement parce que les classiques de l’époque le sont tout autant plus demi-siècle après, mais parce que certaines nouveautés du temps de Maurice Nadeau sont devenues des classiques modernes (pas toutes, on s’en doute : ils sont un certain nombre les romanciers dont il attendait beaucoup et qui ont vite disparu en leur temps déjà, les Célia Bertin, Gabriel Véraldi, Jean Cordelier etc). Son recueil fait revivre un temps où Beckett ne trouvait pas un théâtre qui acceptât de monter Fin de partie et où ses romans ne dépassaient pas 3000 exemplaires. Il le fait pour ceux qui n’y étaient pas comme pour ceux qui y étaient sans l’avoir vécu.

Il prend des coups puisqu’il lui arrive d’en donner. Publiquement, cela va de soi, sinon la volupté des bretteurs en serait diminuée. Breton, Mauriac, Paulhan entre autres seigneurs l’ont tancé « sans que cela me fasse ni chaud ni froid ». Lui-même sait être vache même s’il n’aime rien tant qu’admirer. Ainsi lorsqu’il exprime une fois de plus le mépris dans lequel il tient Pierre Daix « qui est une sorte de personnalité dans le Parti communiste », lequel, il est vrai, l’avait traité de « gilet rayé de la bourgeoisie ».  Il avoue d’emblée un préjugé contre Jean Dutourd (si chéri du Figaro) ; s’agissant des Taxis de la Marne, il le soupçonne de faire dans le cocardier par habileté parce que « les futés savent que, commercialement, ça rend ». Comme si la France était son fond de commerce alors que Dutourd était ainsi, sa vie, son œuvre l’ont amplement prouvé, et qu’il ne pouvait être rien d’autre ! Quant à « ce qui rend » dans les années 50 pour un écrivain, il semble que l’air du temps était ailleurs. Il use de Dutourd comme d’un repoussoir, mêlant au mépris qu’il lui voue sa haine pour Paulhan, manière de le rabaisser de biais.

Membre du jury Renaudot de 1945 à 1969 il n’en juge pas moins régulièrement et parfois sévèrement les choix des autres jurys dans sa revue et s’autorise des piques (« Pour échapper aux prix, il faut une chance aussi grande que pour les mériter »), attaque volontiers les jurées du Femina avec des arguments qui de nos jours lui vaudraient d’être lynché sur Twitter : « C’est entendu : beaucoup des dames du Femina feraient mieux de s’occuper de tricot, à la maison, ou chercher un autre moyen pour meubler leurs loisirs, que celui de décerner un prix littéraire ». Rien moins que misogyne, un trait de caractère qui revient souvent au détour d’une phrase, comme s’il s’en amusait : «Moderato Cantabile ne se présente pas, en dépit de son titre, comme un récit « modéré » et « chantant ». À l’aide de moyens d’une sobriété étonnante (chez une femme)… ». Ou encore : « Que les auteurs du boulevard n’aient pas honte de leur métier : le destin de Colette les attend » écrit-il non sans perfidie.

Bien sûr, il y est tout le temps question de littérature, de statut du roman, de l’évolution de la poésie ; ce qui est le cas des anthologies d’articles d’autres critiques littéraires plus jeunes que Nadeau (Angelo Rinaldi, Jean-Louis Kuffer) ; bien sûr, le rôle de l’intellectuel déjà mis à l’épreuve par la guerre d’Algérie occupe de plus en plus de place, de même que le malaise de la gauche ; mais le plus frappant est l’importance des débats sur le rôle de la critique, étant entendu qu’à travers elle, c’est le regard du lecteur et l’impact de l’écrivain sur les idées de son temps qui sont interrogés.

En 1958, alors qu’il sonde les lecteurs des Lettres nouvelles sur la question de l’engagement auquel une revue devrait se soustraire ou au contraire se tenir, il est mis en garde par des lecteurs contre « le tour confessionnel » que prend la sienne, et il faut naturellement l’entendre non au sens religieux mais plus largement idéologique, manière de lui reprocher d’être de gauche, c’est ainsi qu’il l’entend. Un abonné le tance sur son trop grand souci du politique en lui rappelant que si on peut relire encore aujourd’hui certaines revues du XIXe siècle, c’est grâce aux articles ou notes de Laforgue, Mallarmé, Valéry, Remy de Gourmont, Gide, mais sûrement pas pour les articles politiques ou manifestes de Paul Adam… Mais Nadeau n’en démord pas : « Il n’est pas dit que ce rôle de témoin soit inutile ». Il est vrai que la politique est un peu partout dans ce recueil, et pas toujours entre les lignes et en sous-texte. L’époque le veut (décolonisation, guerre d’Algérie, guerre froide).

Il est bon de rappeler qu’en 1958, au moment où Aragon publiait La Semaine sainte que tous les jurés avaient lu, les Goncourt couronnaient Saint-Germain ou la négociation de Francis Walder, divertissement historique agréable et sans prétention de l’aveu même de son auteur. On se dit que Nadeau juré, lui au moins… Même pas ! Il juge que la Semaine sainte comme un roman-feuilleton, du sous-Dumas ! Il est vrai qu’il a ses têtes de turc et Aragon, de même qu’André Stil, en font partie (deux membres éminents du PC, des staliniens à jamais à ses yeux, impardonnable pour le trotskyste que lui n’a jamais cessé d’être). Le militant et le critique ne font qu’un. Il ne s’en explique nulle part mieux que dans ces lignes qui datent de 1958 et des « évènements » en Algérie :

« Les politiciens sont jugés sur leurs actes, les intellectuels le sont aussi sur leur pensée, et si cette pensée n’était pas de dégoût et de honte à la nouvelle que des aviateurs français ont tiré à la mitrailleuse sur des enfants et des femmes, c’est alors que nous nous estimerions peu qualifiés pour nous occuper de littérature. Ce langage dont nos poètes, nos romanciers, nos essayistes font un usage noble, pouvons-nous accepter qu’il soit aussi un langage d’assassins ? »

S’il se défend naturellement de tout sectarisme idéologique, il n’envisage pas un instant de dissocier ses engagements : on est en littérature comme on est dans la vie, donc en politique. Pour lui c’est tout un. En se déclarant contre l’académisme, il entend rejeter à bonne distance tant les humanistes que la bonne vieille droite et ses jeunes hussards. Ce qui fait du monde et pas toujours du pire. Chez les plus jeunes d’entre eux (on imagine la bande qui gravite autour de Jacques Laurent du côté de la revue Arts, les Nimier, Déon, Blondin), il ne voit qu’arrivistes et commerçants. Quant aux communistes, n’en parlons pas : tous des stals ! Au moins ses réflexions de la fin des années 50 ont-elles le mérite d’éclairer sur les interminables débats suscités par les dilemmes, cas de conscience et paradoxes de l’intellectuel communiste (à propos de Dinonys Mascolo) qui paraissent désormais aussi archaïques que ceux des curés bernanosiens (encore que les seconds ont mieux vieilli que les premiers). Nadeau, c’est aussi cette vision du monde :

« La « gauche » est le lieu de tous ces refus de facilités diverses qui sont aussi des facilités d’écriture. Ce n’est point nous faire une part étroite, au contraire. Ne reculant pas devant les formulations hardies nous irons jusqu’à dire qu’àquelques exceptions près, il n’est pas de grand écrivain qui ne soit de gauche,pour peu qu’il ne transige ni avec son projet ni avec lui-même, à commencer par Balzac, exemple trop fameux. Parmi nos aînés immédiats, Gide, Valéry, Martin du Gard sont de gauche. Breton, Bernanos, Malraux appartiennent à la gauche et, horreur ! le Céline du Voyage, le Giono de Que ma joie demeure, le Marcel Aymé de La table aux crevés »

Il suffirait pourtant de reprendre le « dossier » de chacun, de dresser l’inventaire de ses engagements, d’entrer dans la complexité d’un Léon Daudet, polémiste ultra à l’Action Française, se damnant pour se faire l’avocat de Proust puis de Céline au jury Goncourt, pour voir qu’il y a amplement matière à débat et qu’il ne suffit pas d’annexer à l’insu de leur plein gré des écrivains au camp moral de la gauche pour le clore. Nadeau ne l’ignore pas mais cela ne l’empêche pas de récuser les analyses du statut de l’intellectuel par Raymond Aron en essentiallisant celui-ci comme « collaborateur du Figaro » : tout en jugeant la remarque anodine, Nadeau infère d’Aron sa qualité de bourgeois parce qu’il a écrit : « Le progrès économique en Occident a fait de l’ouvrier l’esclave le plus libre, le mieux rémunéré de l’histoire » (1955).

Bien des responsables de revues littéraires gagneraient aujourd’hui à méditer le compte rendu qu’il fait d’un colloque zurichois réunissant ceux de l’époque (1956) réunis afin de confronter leurs points de vue sur le rôle et la fonction de la littérature. Il ne suffit pas de se dire qu’il y a chez l’homme de revue un dévouement pour la chose littéraire, une abnégation, un désintéressement qui forcent l’admiration. Leur rôle politique modifie la donne. Les directeurs des deux grandes revues soviétiques Inostrannaia Literatura et Znamya, ceux de la revue polonaise Tworczosc et ceux de la revue yougoslave Knizevnost, y prirent langue avec les Français Maurice Nadeau (Les Lettres nouvelles) et Georges Bataille (Critique) mais surtout pas Aragon ni Pierre Daix des Lettres françaisesqu’il déteste ce qui a bien dû faire rire les Russes, l’anglais Stephen Spender (Encounter) et l’italien Ignazio Silone (Tempo Presente), initiateur de la rencontre, ainsi que leurs collaborateurs (Jean-Jacques Mayoux, Duvignaud, Barthes côté français). Une vraie réunion de travail en terrain neutre. Edifiants échanges sur les « écrivains qui font honneur à la littérature », les « écrivains valables », du culte de la personnalité, du non-conformisme…

D’ailleurs, Nadeau publie régulièrement de petits articles dans lesquels il réfléchit à l’avenir des revues littéraires, n’hésitant pas à éclairer son analyse par l’ombre portée de l’histoire littéraire telle cette lettre de Flaubert à son amie Louise Colet (31 mars 1853), laquelle veut l’embarquer dans un projet de revue littéraire, ce à quoi il se refuse catégoriquement :

 « Un journal enfin est une boutique. Du moment que c’est une boutique, le livre l’emporte sur les livres, et la question d’achalandage finit tôt ou tard par dominer toutes les autres. Je sais bien qu’on ne peut publier nulle part, à l’heure qu’il est, et que toutes les revues existantes sont d’infâmes putains qui font les coquettes. Pleines de véroles jusqu’à la moelle des os, elles rechignent à ouvrir leurs cuisses devant les saines créations que le besoin y presse (…) Et puis il faudrait juger, être critique ; or je trouve cela ignoble en soi et une besogne qu’il faut laisser faire à ceux qui n’en ont pas d’autre. »

Et Maurice Nadeau, jugeant la position de Flaubert morale avant tout et non esthétique ou critique, craignant qu’elle exprime davantage de prétention que d’orgueil d’artiste, de commenter Flaubert :

« Ces moyens nous font quitter l’absolu dans lequel voulait se réfugier Flaubert et nous installent dans ce relatif que constitue la vie littéraire. Ceux qui veulent lui échapper en sont néanmoins les victimes, tel ce jeune romancier qui par un acte de haute moralité entendait refuser un prix littéraire. »

C’est à mettre en relation avec un autre passage du recueil daté, lui, de 1958 dans lequel il expose avec pragmatisme sa conception de la critique : un crible où presque rien ne passe, un art du transvasement d’un livre dans un article avec plus ou moins d’habileté et une certaine humilité…

« Il faut taire l’émotion que vous a donnée le geste infime d’un personnage de second ordre, celle que procure le paysage reconstruit à partir des indications de l’auteur et qui se trouve être souvent un paysage qui vous appartient en propre, qui brusquement jaillit de votre enfance. Il faut s’interdire tous les vagabondages de la pensée et du cœur, toutes les remarques personnelles sur tel fait, tel concours de circonstances, tel comportement, parfois des réactions qui vont jusqu’au bouleversement intime, fût-ce à propos de livres maladroits. L’article de critique ne relève pas de la confession, et à bon droit on vous fait grâce de détails qui n’intéressent que vous. On veut savoir ce qu’« il y a » dans tel livre, s’il vaut la peine ou non de l’acheter, s’il est bien fait et ce que vous en pensez ».

Les deux volumes de Soixante ans de journalisme littéraire constituent un formidable panorama littéraire de cette époque. Quelque chose de quasi encyclopédique. Quelle mine ! Un morceau d’histoire, mais d’une histoire littéraire et intellectuelle saisie dans le vif de sa naissance, qui ne se pousse pas du col. Tout sauf exhaustive, rien moins que subjective. Cela dit, certains articles ont dû être retravaillés après coup ; sinon, comment expliquer cette bizarrerie : dans un hommage à son ami Jean Reverzy trop tôt disparu, Maurice Nadeau écrit dans lesLettres nouvelles en 1959 : « Jean Reverzy – nous nous en doutions à quelques pudiques confidences, aujourd’hui Charles Juliet nous en donne plus loin l’assurance – est venu à la littérature, et tardivement, par la brusque révélation de la mort ». Or Juliet, né en 1934, n’a commencé à publier qu’en 1974 et son livre sur Jean Reverzy est paru à L’Echoppe en 1992…

En exposant ainsi tout Nadeau, l’éditeur a couru le risque de l’offrir au jugement de la postérité. L’exercice de l’anthologie n’est pas sans danger pour un critique. Les tics d’écriture sautent aux yeux, les répétitions de formules, les citations trop semblables (de même que les coquilles souvent dans les noms et prénoms et dates). Qu’importe ! Il tranche sur tant de critiques dont les écrits n’engagent à rien. Pas un article de lui qui n’exprime une vision du monde. Même si parfois il déçoit, lorsque, par exemple, en 1955 année de la parution de L’ère du soupçon, essai qui engage une réflexion décisive sur la nature même de la fiction, il renvoie le débat aux orties en observant qu’il est aussi vieux que la littérature, ce qui est vrai, mais qu’il est inutile de continuer à disputer de la légitimité du genre romanesque à l’instar de Nathalie Sarraute puisqu’on n’a pas fait mieux que le roman pour explorer, montrer, révéler le resssorts les plus enfouis des conduites humaines, ce qui parait bien faible en regard de la richesse du livre en question.

Un grand critique, ce n’est pas seulement un lecteur professionnel avec qui on a un rendez-vous hebdomadaire parce qu’on lui fait confiance et qu’on sait son jugement gouverné par un absolu de la littérature. C’est aussi celui dont on est devenu suffisamment familier au fil du temps pour lui emboiter le pas lorsqu’il nous enjoint : « Lisons ensemble La Coupe d’or ». Une véritable invitation à pénétrer dans un roman pour tenter de débusquer avec lui ce qu’il d’autre que ce qu’il raconte après avoir examiné à sa suite les deux registres. On sait mieux après avoir lu ce recueil non ce que doit être la littérature mais ce qu’elle ne doit pas être. Au fond, Maurice Nadeau n’a eu d’autre ambition critique que d’être un grand décapeur en ce sens que le seul commentaire qui se passe de justification est celui qui décape un grand écrivain de tous les commentaires accumulés sur lui.

(Photos Joël Saget, Léa Crespi, Patrick Corneau et Passou)

Cette entrée a été publiée dans Histoire Littéraire.

1203

commentaires

1 203 Réponses pour Maurice Nadeau, le grand décapeur

MC dit: à

JJJ je ne suis pas encore parti, mais je ne peux pas toujours être là. Ne m’enterrez pas si vite, svp!
Grand souvenir de The Spire, Bloom, et aussi du Sciascia sur Moro, qui ne semble pas plaire à Madame Sasseur.
Bien à vous.
MC

MC dit: à

Ce n’est pas parce qu’Elsa et Louis Aragon ont intitulé leurs oeuvres Oeuvres Romanesques Croisées qu’ils sont supposés « être liés l’un et l’autre pour l’éternité », Jazzi.Pur Sophisme!
Ou alors demandez donc à un russe, un vrai, ce qu’il pense de la famille Brik!

Jazzi dit: à

« André, juif d’origine polonaise, Prix Goncourt 1959 pour Le Dernier des Justes, injustement conspué pour avoir voulu, toute sa vie, rapprocher les histoires et souffrances de la Shoah et celles de l’esclavage. »

Là on sort du domaine du politiquement correct…
Ils seraient bien au voisinage de ces chenapans de Verlaine et Rimbaud !
Va falloir faire un peu de ménage au Panthéon et faire un peu preuve d’imagination dans le choix des nouveaux occupants…

puck dit: à

« Il est vrai que la politique est un peu partout dans ce recueil, et pas toujours entre les lignes et en sous-texte. L’époque le veut (décolonisation, guerre d’Algérie, guerre froide). »

ouai c’était effectivement une époque où le politique était encore nécessaire vu le contexte.

heureusement aujourd’hui tout ça c’est fini, ces trucs politiques à la longue ça devenait gonflant.

tout ça grâce à notre contexte actuel !

on dit merci qui ?

et alii dit: à

son costume de drill blanc,
qu’est ce que c’est?Jj’ai cherché et trouvé un renvoi au rap

puck dit: à

« Va falloir faire un peu de ménage au Panthéon et faire un peu preuve d’imagination dans le choix des nouveaux occupants… »

ça c’est bien vrai ! déjà commencer par virer tous ces hétéros, ensuite tous les politiques, les communistes et quelques autres.

je verrai bien Jacques Higelin panthéonisé, il le mérite. par contre pas Claude François, ni Ferré, ni Johnny, ni même Brassens.

et aussi Vincent Delerm quand il sera mort.

puck dit: à

« Un grand critique, ce n’est pas seulement un lecteur professionnel avec qui on a un rendez-vous hebdomadaire parce qu’on lui fait confiance et qu’on sait son jugement gouverné par un absolu de la littérature. »

ça c’est bien vu.

j’aurais plutôt écrit : un Grand Critique et aussi un Absolu de la Littérature.

bien dommage que toutes ces belles majuscules disparaissent.

puck dit: à

« ses critiques se divise en quatre parties :
1/le récit de l’histoire,
2/la langue de l’auteur,
3/l’analyse du livre,
4/sa contextualisation dans l’œuvre.
 »

il manque juste le Prix du Livre…

Jazzi dit: à

« être liés l’un et l’autre pour l’éternité »

De fait, ils le sont, MC.
Ils figurent parmi les rares couples d’exceptions de la littérature française, avec Sartre et Simone de Beauvoir.
Ce qui ne les a pas empêché d’avoir plusieurs vies, disjointes, conjointes ou parallèles.
Aragon n’a cessé de dire que le vrai romancier des deux, c’était elle. Mais en mêlant leurs oeuvres, il lui donnait surtout une preuve d’amour.
J’ai lu toutes les lettres échangées tout au long de leur vie par les soeurs Brik. Passionnant !
ça a changé mon point de vue, jusqu’alors très négatif, sur Elsa Triolet…

puck dit: à

ses critiques se divisENT !

puck dit: à

ses critiques se divise en quatre parties :

1/le récit de l’histoire,
2/la conjugaison des verbes du 1er groupe
3/la langue de l’auteur,
4/l’analyse du livre,
5/sa contextualisation dans l’œuvre.

puck dit: à

toute critique devrait être conduite, en dernière analyse, à se prononcer sur la valeur d’une œuvre, car son propre est bien de considérer la littérature comme un domaine de valeur.

puck dit: à

la critique a connu Nisard, le spécialiste de la Vérité.

il donne le tempo d’emblée : ce qu’on demande à un critique, ce sont de bons jugements et des doctrines saines (…) Mes principes sont plutôt exclusifs qu’éclectiques. Quels sont-ils ? D’abord l’Esprit humain qui, nationalisme touchant, ne fait qu’un avec l’Esprit français, ensuite la Beauté éternelle, toute de Vérité »

c’est pas beau ça ? ça rigolait pas avec les majuscules à l’époque !

Jazzi dit: à

« considérer la littérature comme un domaine de valeur. »

C’est ce que font en principe les jurés des prix littéraires, puck : le Goncourt pour un livre, le Nobel pour une oeuvre.

puck dit: à

ensuite Saint-Marc Girardin, chantre de la Vertu :

« le devoir des écrivains est de transmettre une saine philosophie, de défendre au tribunal du sentiment les droits de la morale publique et privée, et la Cause des Vertus attaquées ! »

Jazzi tu crois qu’il te les aurait panthéoniser tes Rimbaud et Verlaine ?

puck dit: à

panthéonisés

puck dit: à

Jazzi c’est le petit cours de critique littéraire que je faisais quand j’avais mon petit club de lecture dans mon petit village, je viens de tomber dessus, c’est trop drôle, et c’est pas fini !

le Nadeau il peut s’accrocher !

et alii dit: à

J.Drillon, on vous donne encore un nombre avec « le dernier des justes:36
Illuminating the Inner Lamed Vovnik « Ask! « Ohr Somayachohr.edu › …
Traduire cette page
Dear Dave, The thirty-six are referred to as “lamed vovniks” according to the numerical equivalent of the letters ‘lamed’ (thirty) and ‘vov’ (six). The idea is based …
je l’ai apprise avec le nik !

Jazzi dit: à

« le devoir des écrivains est de transmettre une saine philosophie, de défendre au tribunal du sentiment les droits de la morale publique et privée, et la Cause des Vertus attaquées ! »

Ceux-là, il faut les expédier directement dans la crypte de Saint-Nicolas-du-Chardonnet, puck !

puck dit: à

Sainte Beuve : « le portraitiste, l’historien et le causeur érudit » je passe c’est nul !

sauf sa « quête d’une objectivité scientifique » !

ça c’est important : une critique se doit d’être scientifiquement objective. C’était l’époque où ça positivait plein pot…

Taine !!!!! voilà là on entre dans le dur avec l’entrée en trombe de la critique philosophique ! chercher chez Hegel les arguments, ça c’est du lourd.

Jazzi dit: à

« 3/la langue de l’auteur »

Dans la culotte de Sasseur, puck ?

puck dit: à

Jazzi dit: Ceux-là, il faut les expédier directement dans la crypte de Saint-Nicolas-du-Chardonnet, puck !
 »

ah non, pas possible, ils appartiennent à notre histoire.

maintenant on n’imagine pas, mais il a bien existé.

c’était avant le mariage pour tous, je te l’accorde, n’empêche qu’il a existé.

puck dit: à

Jazzi dit: Dans la culotte de Sasseur, puck ?
 »

justement on y vient !

alors suite :

Critique psychologique : Taine veut jeter les bases d’une critique attentive aux racines psychologiques de l’oeuvre littéraire.

Critique sociologique : Taine nous apporte l’ébauche d’une sociologique historique de a littérature…

et tout ça c’était pour commencer l’année ! par un cours sur l’histoire de la critique littéraire, avant de commencer à critiquer nos bouquins.

ensuite : Brunetière ! débuts des premières tendances positivistes… : l’objet de la critique est de juger, classer, et d’expliquer les oeuvres (…) déterminer les rapports d’une oeuvre avec l’histoire générale de la littérature, avec les lois propres de son genre, avec son milieu dans lequel elle a paru et enfin… son auteur »

et là je pense qu’ils avaient tous décroché…

mais on n’est pas si loin de Nadeau.

et alii dit: à

à propos du « dernier »
Derrida se disait aussi « le dernier »
Cette formulation de Jacques Derrida, « Je suis le dernier des Juifs » [avec une majuscule], est reprise des carnets de 1976, non publiés mais cités dans Circonfession (1990). En septembre 1991, elle est rappelée dans une interview donnée à Elisabeth Weber, et enfin reprise le 3 décembre 2000 à l’occasion du colloque Judéités, qui s’est tenu au Centre communautaire de Paris. Elle est donc constamment réaffirmée sur plusieurs décennies.

S’il est le dernier des juifs, c’est

– peut-être d’abord par sa famille. Marié avec une non-juive, n’ayant pas fait circoncire ses fils, il est le dernier de sa lignée.

– il a toujours été en rupture avec le local, le familial, le communautaire, le national. Il a désavoué ou semblé trahir, parjurer les dogmes du judaïsme, ce qui fait de lui le plus indigne. Mais inversement cette rupture même le rend « authentique », car il accepte le déracinement. Dernier survivant, il est aussi le plus juif de tous.
et son père était aussi commerçant en vin (représentant) comme celui de ASB.
« Je suis le dernier des Juifs » : le plus indigne par son déracinement, et aussi le plus Juif, car le seul survivant qui puisse sauver la responsabilité devant l’élection »
https://www.idixa.net/Pixa/pagixa-0506190802.html

Marie Sasseur dit: à

Caddie ? Sa chariotte, quoi.

puck dit: à

et quand j’attaquais sur le dogmatisme et les épigones absolutistes de Brunetière je commençais à les entendre ronfler, un qui levait la main pour demander « je peux aller faire pipi » l’autre « c’est quand qu’on prend l’apéro »…….

du coup je zappais la critique impressioniste, égostiste de Gide.

y’a que quand j’arrivais à la critique marxiste que les adhérents du PCF local ouvraient un oeil.

Jazzi je peux te dire : autant la littérature j’y connais pas grand chose, autant la critique littéraire je suis absolument incollable !!!

tu pourrais me demander à quoi ça sert de connaitre à ce point tout de la critique littéraire si on n’aime pas lire ?

hé ben je connais pas du tout la réponse !

autant j’aime pas les livres, autant la critique littéraire c’est un truc qui m’a toujours passionné.

puck dit: à

et Emile Faguet !!!!!!!

qui connait ici Emile Faguet ? personne ! pourtant un type adorable, le meilleur critique de tous les temps pour moi !

y’a que Mr Court qui le connait.

puck dit: à

et Gustave Lanson ! ah ce brave Gustave, un excellentissime critique littéraire, trop peu connu à l’évidence.

puck dit: à

Marie Sasseur dit: Il paraît que la sœur d’E. Carrère sort un livre, qui a fort impressionné son frère
 »

et son beau frère il en pense quoi ? j’espère qu’il va pas nous péter un plomb comme l’autre follasse.

Nicolas dit: à

Basaglia disait « (qu’)une fois qu’à été brisée la logique asilaire – comme sanction appliquée au monde anormal -, l’opérateur psychiatrique se trouve désarmé face à un malade qui agit encore selon les anciens paramètre de la « maladie » et qui se défend en se cachant encore derrière ces paramètres. »

Dans Libé pourtant « Ce qui est impressionnant…c’est que dans un même hôpital psychiatrique, un service pouvait y avoir recours (à la contention) de façon massive, et juste à côté un autre service ne jamais s’en servir. C’est de fait très arbitraire, et c’est bien cela qui nous interroge »

Nous sommes en 2020.

et alii dit: à

« Jacques Derrida s’étonne de cette initiative extraordinaire qu’a prise Kemal Atatürk en 1928 : changer d’alphabet, passer des lettres arabes aux lettres latines au risque de déculturer tout un peuple, de lui faire perdre des siècles de mémoire. Voilà une sortie, dit-il, sans retour (il sera impossible de revenir à l’ancienne façon d’écrire). Mais ses voyages à lui, ses tournées de conférences, le reconduisent toujours à son point de départ, chez lui. Son père était déjà, lui aussi, voyageur : il faisait des tournées pour vendre et encaisser le produit du négoce de la maison Tachet (Vins et spiritueux), et chaque jour, épuisé, il revenait chez lui. C’était une contrainte, une humiliation. Parfois son fils l’accompagnait et découvrait les paysages merveilleux de Kabylie, mais surtout marquait de cette façon sa solidarité avec celui qu’il considérait comme une victime de l’injustice.

Par les voyages forcés [dans la clientèle algéroise / dans la culture académique] le fils répète l’obligation douloureuse du père. Il se met au service de l’université, comme son père se mettait au service du commerce. Mais en faisant de chaque voyage une commotion [TLF
En renversant (imaginairement) le sens des voyages de son père, qui se répétaient chaque jour à l’identique, [en faisant de chaque voyage un départ, un commencement, une sortie], Jacques Derrida voudrait déconstruire l’injustice qui lui a été faite.
https://www.idixa.net/Pixa/pagixa-1212101035.html

Nicolas dit: à

Donc on fait appel au Conseil Constitutionnel.

Nicolas dit: à

Vive la France et le débat.

Soleil vert dit: à

Emile Faguet … le nom oui mais …

Mon référent c’est Gaétan Picon

puck dit: à

passou : « L’exercice de l’anthologie n’est pas sans danger pour un critique. Les tics d’écriture sautent aux yeux, les répétitions de formules, les citations trop semblables (de même que les coquilles souvent dans les noms et prénoms et dates). »

ah oui, ça c’est inévitable passou, d’une manière générale il vaut mieux éviter de critiquer les critiques.

et si un jour on fait l’anthologie de vos critiques, le jeune critique qui, en 2046, en fera la critique écrira peut-être à peu près la même chose : « ses analyses se divise… » houu la groosse fôôôôte !

la critique faut la laisser à sa place en haut du panier.

et alii dit: à

psychiatrie saint Alban
bizarre que personne n’ait évoqué
François Tosquelles (né Francesc Tosquelles Llauradó le 22 août 1912 à Reus, en Catalogne espagnole, et mort le 25 septembre 1994 à Granges-sur-Lot), est un psychiatre et psychanalyste naturalisé français en 1948. Il est l’un des inventeurs de la psychothérapie institutionnelle.
son fils est (a été) chef d’un service de psychiatrie à Marseille

puck dit: à

Gaétan Picon : exact ! je l’avais oublié.

ils travaillaient avec Léon Biaire dans le même journal.

le couple Picon Biaire… oui c’est une référence.

et alii dit: à

tosquelles:
Il participe activement avec son père à l’effervescence politique des années 31 à 36, proche des communistes dissidents et du Bloc ouvrier et paysan2, il participera à la création, en 1935, du Parti ouvrier d’unification marxiste (POUM)2, non affilié à la Troisième Internationale. Après ses études de médecine, dès 1935, psychiatre à l’Institut Pere Mata, il travaille à la transformation de la pratique psychiatrique2. Par exemple, avant et pendant la Guerre civile espagnole (1936-1939) à peine diplômé, ce jeune révolutionnaire emmenait ses patients se baigner sur les plages de Barcelone3. Entre 1931 et 1936, de nombreux psychanalystes allemands ou d’Europe centrale viennent se réfugier à Barcelone qui devient une « petite Vienne », confortant les initiatives du professeur Emili Mira et de François Tosquelles qui se forme à la psychanalyse2. Durant la guerre civile, François Tosquelles s’engage dans les milices anti fascistes du POUM, il combat en Andalousie puis se charge de soigner les soldats mais aussi les médecins. Pour constituer son équipe il évite de recruter du personnel hospitalier, il préfère des « gens normaux » et parmi eux, il n’hésite pas à embaucher d’anciennes prostituées comme personnel soignant, « celles-ci s’y connaissant en matière d’hommes », comme il s’amuse à le préciser dans un documentaire qui lui est consacré en 19892. wiki

puck dit: à

« chef d’un service de psychiatrie à Marseille »

alors ça c’est pas possible !

moi qui connais bien Marseille je peux vous dire que c’est une ville où tous les fous sont en liberté ! à tel point qu’on fait même pas la différence avec les autres. Limite si on devait en enfermer je suis pas certain que ce serait les fous qui se retrouveraient à l’asile !

Soleil vert dit: à

Jazzi dit: à
Le jour de ma mort
Dans une ville, Trieste ou Udine,
le long d’une allée de tilleuls,
au printemps quand les feuilles
changent de couleur,
je tomberai mort …

Magnifique

puck dit: à

et alii sérieusement il n’y a pas d’hôpital psychiatrique à Marseille ! vous avez trouvé ça où ?

et alii dit: à

PUCK et qu’est ce que vous faites de Valvert où les khagneux allaient volontiers se former en stage libre?

puck dit: à

« bien sûr, le rôle de l’intellectuel déjà mis à l’épreuve par la guerre d’Algérie occupe de plus en plus de place, de même que le malaise de la gauche »

passou : er aujourd’hui c’est quoi qui préoccupe l’esprit d’un critique littéraire.

parce que je lis vos critiques et j’ai la vive impression que rien ne vous préoccupe, en dehors des choses qui se sont passées il y a plus de 50 ans.

qu’est-ce qui vous préoccupe aujourd’hui passou ?

et alii dit: à

CENTRE HOSPITALIER VALVERT

Adresse : 78, Boulevard des Libérateurs
13011 Marseille

Nicolas dit: à

Même si je considère qu’il est essentiel de réfléchir à cette synthèse copulative de culture grecque et juive, je considère que ma propre pensée n’est, paradoxalement, ni grecque, ni juive. J’ai souvent l’impression que les questions que je tente de formuler sur les marges de la tradition philosophique grecque ont, en tant que leur autre, le modèle du Juif, à savoir le Juif en tant qu’autre. Et pourtant, le paradoxe est que je n’ai jamais invoqué la tradition juive, d’Ain une manière, ni par attachement à les racines, ni de manière directe. Bien que je sois né juif, je ne travaille ni ne pense en me référant à une tradition vivante du judaïsme. Ainsi, s’il existe une dimension judaïque de ma pensée, qui a pu s’exprimer de temps à autre en ou à travers moi, elle n’a jamais pris la forme d’une fidélité explicite ou d’une dette envers cette culture.
Derrida 1981

Marie Sasseur dit: à

@ »Marie Sasseur dit: Il paraît que la sœur d’E. Carrère sort un livre, qui a fort impressionné son frère
 » »
.et sasseur a mis un lien et Sasseur dort ce soir au pied du Mont Blanc, c’est à dire un peu loin de la montagne à vaches.

Sinon, ce livre de E. De Luca qui n’aura sans doute pas les honneurs de la rdl, est un précis de philosophie. Y’a du Nietzsche et du Pascal. Tout pour plaire.

puck dit: à

et alii dit: PUCK et qu’est ce que vous faites de Valvert
 »

à Valvert il y a un service de psychiatrie, mais je ne pense pas que ce soit un hôpital psychiatrique.

par contre il y en a un au Puy en Velay et un à Bourg en Bresse, et deux à Lyon.

vous voulez que je vous fasse la liste de tous les hôpitaux psychiatriques de France ?

non pas que je sois fou (encore que) mais j’ai mis au point une technique de dosage du lithium et aussi de la carbamazépine dans le sang, du coup c’est une chose que je connais un peu.

et alii dit: à

puck
Valvert est un hôpital psychiatrique de Marseille créé au milieu des années 70, dans un esprit d’ouverture et de libre circulation. Le film, à travers une observation du quotidien, dresse un portrait de l’endroit en mêlant entretiens avec des soignants et scènes de la vie des patients. Dans une ambiance résolument éloignée du modèle asilaire, cette circulation met en valeur différents comportements de la folie ordinaire.
Valvert est un hôpital psychiatrique qui s’inspire des travaux de Jean Oury et François Tosquelles autour de la psychothérapie institutionnelle. Ici, le patient est libre de circuler à sa guise. Suite à un appel de quatre travailleurs impuissants devant à la transformation de leur hôpital, Valérie Mréjan décide d’installer sa caméra dans les couloirs de cet asile à ciel ouvert. Par son travail plastique, elle saisit l’ambiance des lieux, rend sensible cette relation à l’autre qui préserve et garantit le respect d’une humanité. Le propos est volontairement pédagogique. Devant la caméra, les soignants livrent leurs sentiments quant aux dérives possibles de l’accueil psychiatrique. »

renato dit: à

Est-il possible produire une critique sans juger ? en d’autres mots, est-ce que la pensée critique — critical thinking — est encore possible quand, par conformisme, les opinions bloquent la pensée ?

et alii dit: à

Valérie Mréjen, née en 1969 est une romancière, une plasticienne et une vidéaste française. C’est au cours de ces études à l’École nationale supérieure d’arts de Cergy-Pontoise qu’elle débute sa production vidéo et son travail sur le quotidien. Connue pour ses courts métrages, ses vidéos et ses documentaires, Valérie Mréjen expose aussi dans les galeries et les musées d’art contemporain.

puck dit: à

un à Bourg en Bresse : non : 2 à Bourg, dont un spécialisé pour les enfants : Sainte Madeleine.

et croyez-moi et alii mettre le pieds dans un hôpital psychiatrique pour enfants c’est le genre de truc que vous avez beaucoup de mal à oublier !

Paul Edel dit: à

A propos de critique littéraire. Et comme Nadeau a publié le premier roman de Rinaldi, « La loge du Gouverneur »,parlons de Rinaldi qui devint Gouverneur de la littérature dans sa loge de « l’Express.. »
J’ai toujours aimé lire Angelo Rinaldi, période « Express », le romancier (publié d’abord chez Nadeau) demeurait aussi fascinant que le critique. Mais avec cette réserve que si un critique doit être à la fois un météorologue et un prophète, c’est à dire qu’il doit donner les tendances et les courants d’une littérature à un certain moment et nommer ceux qui deviendront les grands écrivains, là Rinaldi n’a jamais été une boussole.
Son audace consistait, au fond, à dégommer avec panache, les écrivains dont les autres critiques parlaient, de Lucien Bodard à Claude Simon, et de Marguerite Duras à Le Clézio avec une honnête admiration dans un certaine confusion. Le bilan d’Angelo? Papiers superbes. Aveuglement sur ce qui se passe. Aucune exploration vers les écrivains en formation.
Il a détesté avec acharnement le Nouveau Roman qui a donné quelques chef -d’œuvre de « La modification » de Butor » à « La route des Flandres » de Simon…Il a joué jusqu’au bout le rôle du casseur d’assiettes, mais mieux que ça : dans un temps où une partie de la critique ronronnait dans la journaux et revues par une promotion vague ,molle, ronronnant, assez fonctionnaire des auteurs en tête des ventes, , il restait avec une solaire audace le grand Vicaire, le Cardinal régnant, représentant sur la terre mollassonne de la critique littéraire, l’Eglise Littérature .C’était notre cardinal, désignant d’un doigt aigu, ganté d’écarlate ,les fausses valeurs et les saints en peau de lapin. Parmi les tièdes de la Critique, il représentait l’Eternité et la Mystique. Il avançait avec les saintes huiles mais ne baptisait pratiquement personne. Mais qui étaient ses bénéficiaires ? Flannery O’ connor, déjà célèbre aux Etats unis, ou jean Rhys publiée chez Nadeau. Ou Olivier Larronde, poète. Maigre moisson..
Orgueilleusement, il préférait périr plutôt que baisser la barre de ses jugements.
Il nous a enchantés par sa liturgie et son tribunal pour trainer au pilori des auteurs célèbres d’une semaine à l’autre au nom d’un Saint Siège absolu. Aucun sens du journalisme à la petite semaine. Mais les décrets du Saint-Siège rédigés dans un mélange savoureux de phrases à engrenages volontiers lustrées et dédaigneuses à la Saint-Simon, ajoutez des phrases à subordonnées d’une luxuriance post proustienne qui laissaient ébahis…

puck dit: à

Valvert ? oui c’est un peu spécial, je parlais d’un véritable hôpital psychiatrique.

Paul Edel dit: à

Paul Edel(suite)
Chacune de ses « critiques » à notre Angelo n’était qu’un morceau de Littérature à l’ancienne, avec pour grand parents une lignée majestueuse avec opetit détour Chateaubriand… ..En revanche, ceux qui,à la même époque ,comme François Nourissier, s’acharnaient, avec une ténacité remarquable, une curiosité inlassable, à signaler les nouveaux auteurs, leurs qualités et leurs faiblesse n’étaient pas lus par un grand public mais dessinaient, pour les connaisseurs, la vraie carte littéraire de l’époque. Ça allait du jeune Modiano à un Mertens belge ou un Chessex suisse ou un très jeune normand, Patrick Grainville.. .Cela supposait un travail de lecture, un amoureux appétit, une patience d’analyse crayon en main, au fond un sens du devoir presque anachronique.
Nourissier avait fait le pari sur le long terme, le vrai travail de taupe du critique. Etre un sourcier et un analyste aux solides arguments. . UN Léon Daudet a fait le job en son temps , pour Proust ou Céline. Nourissier a accompagné plusieurs générations dans son travail. Et sur les écrivains déjà connus, il a donné des articles qui sont de remarquables pièces d’identité .Exemple :pour comprendre Giono, Beauvoir, Leiris, Borel, Aragon ou Duras ,il reste un maitre.. Ses critiques restent des exemples de finesse de lecture et de nuances que la postérité est en train de ratifier..

puck dit: à

les critiques littéraires qui dégomment ?
ça c’est un truc qui s’est perdu, avec l’arrivée du consensuel, du politiquement correct, du tout le monde il est tout le monde il est gentil et du regroupement financier des pépètes.

c’était l’époque où les critiques étaient des esprits libres, indépendants et critiques.

puck dit: à

d’accord, c’est bien beau, mais Emile Faguet dans tout ça ?

Jazzi dit: à

« autant j’aime pas les livres, autant la critique littéraire c’est un truc qui m’a toujours passionné. »

C’est parce que ça te conforte et te console de n’avoir pas la foi littéraire, puck.
Trop de critiques tue(nt) la littérature !

Nicolas dit: à

Ok ma sœur je vais essayer, t’as lu Contre Onfray? Délicieux

puck dit: à

Paul Edel, votre papier sur les auteurs russes, j’ai évoqué Nabokov, à aucun moment vous n’avez dit que vous aussi vous vous étiez fié à l’avis de Nabokov pour critiquer Dostoïevski, et vous l’avez fait plus d’une fois !

alors que l’avis de Nabokov sur Dostoïevski c’est comme se fier à l’avis Courteline pour se faire une idée de Shakespeare !

Paul Edel vous n’êtes rien de plus qu’un garde champêtre de le la littérature ! un chef de gare ! avec le manque de courage et la malhonnêteté en plus !

et alii dit: à

puck
« Valvert » : regard sur une psychiatrie sans camisole
Valvert est un hôpital psychiatrique de Marseille où l’on cultive le dialogue et la porte ouverte plutôt que la méfiance et l’enfermement. La plasticienne Valérie Mréjen filme soignants et malades, et nourrit, dans ce film de commande, sa réflexion sur la façon dont l’esprit se révèle par le langage
https://www.lemonde.fr/cinema/article/2010/03/09/valvert-regard-sur-une-psychiatrie-sans-camisole_1316199_3476.html.

puck dit: à

l’admiration de Paul Edel pour le Clezio : oui je l’ai rencontré et je suis tombé sous le charme…

tu parles d’une critique littéraire de mes deux !

et alii dit: à

puck, vous êtes mal informé, et sur marseille, et sur la psychiatrie, et, et, et,
je vous l’ai déjà dit , vous avez à faire avant de fourguer votre « authenticité »!

Soleil vert dit: à

>Paul Edel
Nourissier :Le Cycliste du Lundi pour illustrer votre propos ?

Jazzi dit: à

« « chef d’un service de psychiatrie à Marseille »
alors ça c’est pas possible ! »

Moi j’ai été interné dans l’unité psychiatrique de l’hôpital Laveran à Marseille, du temps de mon service militaire. Hélas, le psy avait refusé de me réformer !

et alii dit: à

Hélas, le psy avait refusé de me réformer !
« moi », ce n’est pas un « argument »;
j’ai connu un psy :lacanien!qui avait été réformé en jouant la surdité! (sans doute à Paris)
sur qu’il y a « autre chose » dans cette histoire;n’importe comment facile avec toutes ces traces d’enquêter sur VALVERT, et le TOSQUELLES (fils de,) qui avait une jambe handicapée

Marie Sasseur dit: à

« Exemple :pour comprendre Giono, Beauvoir, Leiris, Borel, Aragon ou Duras ,il reste un maitre.. Ses critiques restent des exemples de finesse de lecture et de nuances que la postérité est en train de ratifier.. »

Insupportable copinage de germano prati. de qui a « pigé » des années dans un.journal putride.

Marie Sasseur dit: à

@
« Ok ma sœur je vais essayer, »

Tu vas essayer quoi, ducon ?

De lire pour de vrai ?

Chaloux dit: à

Message de Gigi Sixty-Naïne à bousemolle:

Gigi Sixty-Naïne*, alias la visqueuse, vient de faire la superbe acquisition d’un jeu de vingt-quatre pinces à linge toutes neuves. Si bousemolle veut venir jouer à donner des gages à Sixty tout en lui faisant un peu mal avec ces jolies pinces, c’est tous les jours, du lundi au vendredi, de cinq à sept derrière la sacristie, dans la cabane de l’ancien cimetière, pendant que Mémé Janssen, dite aussi Fesses Rouges est à son club de Scrabble! Il y a un robinet, on peut donc se laver après avoir bien joué! (Si bousemolle, pouvait se débarbouiller avant, ce qui lui arrive rarement, ce serait bien aussi).

Hurkhurkhurk!
<
*Alias "Pamela Sunshine" sur Vite 17!/i>

et alii dit: à

mieux qu’une « trace »sur la toile :
Rapport de visite :
8 au 17 janvier 2018 – 1
ère visite
Centre Hospitalier Valvert
Marseille
(Bouches-du-Rhône)

Chaloux dit: à

Paimpopol, en dehors de la critique littéraire, vous exerciez un vrai métier?

Nicolas dit: à

Lire pour de vrai
lol

Bloom dit: à

Saint Cloud Paris Match, Jean Langoncet, pour l’article de Paul Edel. Perso, je n’ai jamais accroché à ce théâtre-là, plus attiré par Pinter et Beckett. En revanche, la prose vigoureuse et affutée de Sillitoe m’a toujours fait grosse impression.
J’ai essayé de lire Angus Wilson récemment, que je rattachait, probablement à tort à ce mouvement. Vaine tentative: Anglo-Saxon Attitudes m’est tombé des mains alors que j’avais apprécié La cigüe et après/Hemlock and After, il y a bien longtemps…
Not loooking back in anger, just not looking aback at all…!

Bloom dit: à

je rattachAIS

et alii dit: à

just not looking aback at all…!
excusez cette indiscrétion, mais êtes vous en famille avec Loth?(Genèse 19)

Jazzi dit: à

« CENTRE HOSPITALIER VALVERT
Adresse : 78, Boulevard des Libérateurs
13011 Marseille »

On peut vous y écrire, voire venir vous visiter, et alii ?

Jazzi dit: à

« just not looking aback at all…! »

En avant toute, c’est aussi ma façon de voir les choses, Bloom !

et alii dit: à

je crains que les erdéliens n’arrivent trop tard pour entrer dans le guinness :
Un Américain a réussi à l’âge de 12 ans à fusionner ensemble deux atomes de deutérium. Il est le plus jeune individu à parvenir à cette prouesse et entre ainsi dans l’édition 2021 du livre Guinness des records. (sciences et avenir)

Chaloux dit: à

D’Angus Wilson, si c’est le même, je n’ai lu que Le monde Charles Dickens, ouvrage délirant dans lequel on apprend avec stupeur qu’aucun des romans de ce sublime génie n’est son chef-d’œuvre. Ceux qui n’ont pas lu Dickens, qu’on leur coupe la tête!

Jazzi dit: à

Angelo Rinaldi a eu son quart d’heure de gloire, Paul. Je le lisais aussi avec amusement. Mathieu Gallet n’était pas mal non plus dans le genre. Mais l’on ne trouve pratiquement plus aucun roman de Rinaldi dans les rayonnages des bibliothèques municipales de Paris. Fautes de lecteurs, ils ont été relégués à la réserve centrale.

et alii dit: à

ceux qui se sentent en verve devraient plutôt prendre contact avec Valérie Mréjen
Valérie Mréjen, née en 1969 à Paris, est une romancière, plasticienne et vidéaste française. Elle développe son travail à partir d’événements du quotidien, de détails cruels et burlesques de l’existence, de souvenirs, de lieux communs ou de malentendus. Ses œuvres ont été présentées dans de nombreuses expositions en France comme à l’étranger. Une rétrospective a eu lieu à la Galerie du Jeu de Paume en 20081.

Jazzi dit: à

En cliquant sur son nom en rouge dans le papier de Passou, on peut découvrir le très bel hommage qu’il rend à Nadeau !
Angelo Rinaldi

Marie Sasseur dit: à

« Une rétrospective a eu lieu à la Galerie du Jeu de Paume en 20081. »

On n’est pas dans le même fuseau horaire, c’est sûr.

Marie Sasseur dit: à

Angelo Rinaldi, un cacochyme, comme l’ A.F. en conserve. Enfin, ses petits potins gidiens m’auront permis de résoudre une énigme

B dit: à

Puck, il arrive que l’on soit plus conquis par le charme silencieux d’un individu que par ses arguments. Bref, TaiSeZ VoUs, nom de d’la! Vous gachez le paysage .

Jazzi dit: à

« je crains que les erdéliens n’arrivent trop tard pour entrer dans le guinness »

Chi lo sa, et alii ?
Peut-être dans la catégorie du plus long roman en ligne.
Un roman choral, sans narrateur, où les personnages, auto générés, prennent directement la parole.
Mais qui touchera les droits d’auteur ?

Jazzi dit: à

L’hébergeur !!!

D. dit: à

Je suis très favorable au couvre-feu.

rose dit: à

Nom d’la, c’est du Clopine pur jus.

Gare de Lyon. Bangkok. RTL. dit: à

Grosse erreur d’appréciation concernant Jean Dutourd, »Au bon beurre » me semble très peu « Cocardier ». Non ?

renato dit: à

Assez ammusant. Schwitters, l’un des artistes qui ont cassé le plus radicalement les codes et que de ce faut ont le plus influencé l’art du XXe siècle, était, selon ses contemporains, un bourgeois. Comme quoi, les poncifs de l’artiste flamboyant produit par le romantisme de roman-photo n’est pas chose qui date d’aujourd’hui.

rose dit: à

Très bel hommage d’Angelo Rinaldi et François Nourrissier sous la plume de Paul Edel.

rose dit: à

Deux ailes duveteuses. Simon à gauche, le petit gros à droite. Se retrouvent quand ils sortent.
Aux Kerguelen, il fait un peu froid. Si ça ne vous embête pas, dans le Pacifique, Tuamotu (et bouche cousue) avec des vahinées.
La barbarie commence quand ils lui brisent ses lunettes.

renato dit: à

D’ailleurs, pour celui qui veut se la jouer camorra, on n’écrit pas « capich » mais « capisc » : capisc stu fatto ?

Patrice Charoulet dit: à

UN SITE UTILE

Je signale à tous mes amis le site de la Société française de pharmacologie et de thérapeutique

sfpt-fr.org

Vous y trouverez une foule de questions que l’on peut se poser (Covid , mais pas seulement) et de réponses à ces questions.

Jazzi dit: à

« Vous y trouverez une foule de questions que l’on peut se poser »

Pourquoi dit-on la covid et non pas le covid ?

renato dit: à

Bonjour D., si tout le monde porte un masque, respecte rigureusement les distances physiques et use le gel hydroalcolique à chaque contact avec argent, béquilles, etc., l’économie ne souffrirait pas ou très peu, le couvre-feu serait inutile et ainsi de suite ; en outre, selon certains spécialistes fiables — Didier Sicard, p. ex. —, le virus pourrait disparaître en quelques mois sans attendre l’arrivée du vaccin.

La situation actuelle est incompréhensible et non seulement en France. Étant donné la dangerosité de la menace, il me semble que quelque chose comme le plan national de réponse à un accident nucléaire serait la réponse plus adéquate pour la protection des populations, la prise en charge sanitaire, l’aide internationale, la sauvegarde des activités économiques, etc. Je ne suis pas le seul qui se pose la question de savoir pourquoi l’on n’entreprend pas une action de cette nature.

Enfin, reste que on cause, on cause… on cause beaucoups comle si ce qui réellement adivien ce n’était qu’un sujet politique quelconque.

Sant'Angelo Giovanni dit: à

…mercredi 14 octobre 2020 à 8 h 32 min.

…replay, de mes commentaires censurés,!…

…l’un à mardi 13 / 10 / 2020 à 17 h 34 min.
…l’autre à mardi 13 / 10 / à 15 h 36 min.

…mes truffes scientifiques,!…
…J.R. à Dallas C°,…
…sans intimidations,!…of course,…
…l’enseignement comme une  » criminalité organisée « ,…
…de toutes façons, je prend des photos,!…
…Go,!…

Jazzi dit: à

Si ça peut vous rassurer, renato, Marcel Duchamp était plutôt du genre bourgeois que bohème. Et il n’est pas le seul !

renato dit: à

Puisque je connais et assume mon histoire sociale, Jacques, ne ressens vraiment pas le besoin que l’on me rassure.

renapatatras dit: à

renato dit: à

D’ailleurs, pour celui qui veut se la jouer camorra

Plutôt Aldo Maccione!
Une fois le jus de tomate exprimé nous reste les pépins de la réalité…sans humour, hélas! 😉

Brinqueballe dit: à

et alii dit: à

ceux qui se sentent en verve devraient plutôt prendre contact avec Valérie Mréjen

Intéressant univers plastique autour de l’intime que l’on compare à celui de Nicole Akerman ou de Nane Goldin.

renato dit: à

Je ne peux que m’incliner devant l’extraordinaire humour du dit renapatatras.

Jibé dit: à

« pour comprendre Giono, Beauvoir, Leiris, Borel, Aragon ou Duras ,il reste un maitre.. Ses critiques restent des exemples de finesse de lecture et de nuances que la postérité est en train de ratifier.. »
eh bien, et je n’ai rien contre Nourrissier, mais je ne comprends pas qu’on ait besoin d’un maître pour comprendre des écrivains. On a besoin d’être sensible.
Un critique peut alerter, « sensibiliser » à tel ou tel, qu’on ne passe pas à côté, oui peut-être. Sauf que ds ce milieu le copinage nous alerte sur les copains, souvent.

Jibé dit: à

@ »Pourquoi dit-on la covid et non pas le covid  »
parce que les Français ont décidé que le mot anglais « disease » était masculin, alors qu’il n’y a pas de genre pour les substantifs en anglais. A quoi ça tient.

Jibé dit: à

parce qu’on dit « le » covid, majoritairement, en fait.

Paul Edel dit: à

Pour répondre à votre question Chaloux, sur mon second métier (c’est vrai la critique littéraire paie mal et j’ai souvent reprisé mes chaussettes) je fus, je l’avoue, pendant plusieurs étés, Clown Blanc. C’est un rôle délicat qui ne consiste pas à faire rire mais à inquiéter avec beaucoup de sérieux, et surtout à ne pas confondre avec l’Auguste au nez rouge. J’étais employé dans un petit cirque qui travaillait sur la côte normande, de Courseulles et Saint-Aubin jusqu’à Cabourg et Houlgate .Nous ne sommes pas allés plus loin, les frais d’installation de la tente étant trop élevés à Deauville. C’était entre 1966 et 1975. On donnait beaucoup de représentations dans les colonies de vacances . Un seul soir, je n’ai pas fait rire les enfants : j’avais j’ai reconnu le visage de mon père assis au troisième rang, à côté du directeur de la colonie.

bouguereau dit: à

parce qu’on dit « le » covid, majoritairement, en fait.

l’académie dit qu’il faut dire une suv…dans par exemple ‘dis donc bientôt je pourrai pu garer ma suv à paris..et jme dmande bien comment jvais entrer en bicorne et sabre laser dans un tesla’

Paul Edel dit: à

Jibé, je comprends votre remarque. Contrairement à vous, pendant longtemps, dans ma jeunesse je ne bénéficiais pas d’une grande sensibilité; oui ,longtemps je n’ai pas été un lecteur sensible,je l’avoue. J’avais besoin des analyses d’un Nourissier d’un Nadeau , d’un Matignon,ou d’une Jacqueline Piatier pour apprécier les auteurs contemporains.

Jazzi dit: à

Comment expliquez-vous que Frida Kahlo soit devenue l’icône féminine que l’on sait, renato ?
Pas moins de deux films parmi les nouveautés évoquent de près ou de loin sa fulgurante personne : la femme, l’amante ou l’artiste.
Après « Josep », celui-ci, qui lui est entièrement consacré.
http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19590010&cfilm=276935.html

bouguereau dit: à

vous exerciez un vrai métier?

hors « get a r!l djob » est la vanne des dgeorge et donald..c’est pasque david graeber vient de mourrir que mon larbin bombaste pour son vieux métier quil dirait kabloom

bouguereau dit: à

..pasqu’elle a du poil aux pattes baroz..t’y connais rien en hétérodoxie

Jazzi dit: à

Je comprends mieux pourquoi je ne connaissais pas Schwitters, renato !

bouguereau dit: à

Bonjour D., si tout le monde porte un masque, respecte rigureusement

..j’en ai lu une formidable d’un journaliste sans vrai métier (c’est a eux que donal s’adresse avec son get a real) sur mon pote raoul ‘c’est un vrai scientifique: il démontre qu’on peut dire tout et le contraire de tout et ne jamais havoir raison’

Jazzi dit: à

Selon ton hétérodoxie Conchita Wurst devrait être une icône transsexuelle, le boug ?

bouguereau dit: à

Je comprends mieux pourquoi je ne connaissais pas Schwitters

c’est un vrai marrant..mais mets le dans une expo o dans un bouquin sur table basse et t’as envie de sortir ton luguère qu’il dirait qui tu sais..dmande toi pourquoi tu le connais mieux..et garde ça pour toi surtout

Jazzi dit: à

Je me souviens que Jacqueline Piatier s’était fait rouler dans la farine par Romain Gary travesti en Emile Ajar, Paul !

Chantal dit: à

On dirait que la nostalgie de cette époque d’anciens de la critique devient une sorte de religion occulte recelant des écrits consacrés et des noms chuchotés bas. Il m’est arrivé d’écouter ces messes basses où l’on consacrait finalement l’animal de compagnie. Seul auditeur capable de flairer la nuance du pâté. Hélas pour moi mon prochain texte se voudra hommage et ou fromage, puisque dédié à mon ancien directeur de revue, le nouveau nous ayant enjoint d’être légèrement disruptifs et point trop dans la complainte, je creuse donc ma bièsse tête afin de pondre une irrévérence plutôt qu’une tombe ornementale. En attendant je lime mes ongles et resserre les petites vis de mes nouvelles lunettes. Paul Edel m’inspire un tantinet avec ses évocations de cardinaux agitant des menottes. Clown Blanc qui fait peur pourrait être une piste … ah le visage du père au troisième rang …

Phil dit: à

angry young men

« samedi soir, dimanche matin », souverain Albert Finney ideed, dear Bloom. « la solitude du coureur de fond » n’est pas du tonneau des angry men ?

Jazzi dit: à

« t’as envie de sortir ton luguère qu’il dirait qui tu sais. »

Il a eu l’honneur d’être déclaré artiste dégénéré, le boug. Mieux que poète flamboyant, trop romantique aux yeux de renato !

bouguereau dit: à

Intéressant univers plastique autour de l’intime que l’on compare à celui de Nicole Akerman ou de Nane Goldin

..même havec scwitters hon sfait quand même moins chier..il me faudrait 2 luguères qu’il dirait èlemoute

Jibé dit: à

@ « oui ,longtemps je n’ai pas été un lecteur sensible,je l’avoue. J’avais besoin des analyses d’un Nourissier d’un Nadeau », eh bien vous voyez, Paul Edel, ça m’échappe totalement…Cependant, je dois mes plus belles découvertes non pas au hasard mais à des « passeurs », les autres en général, dont les remarques ou conseils me touchaient. Mais pas à des analyses. Bonne journée.

bouguereau dit: à

Il a eu l’honneur d’être déclaré artiste dégénéré, le boug

nolde l’a été haussi..comme quoi baroz..on est -jamais- bien accompagné

Phil dit: à

un recueil de critiques littéraires doit pouvoir suivre son lecteur partout en voyage, le pavé de Nadeau est intransportable sans laquais, le comble pour un trotskiss

bouguereau dit: à

les autres en général, dont les remarques ou conseils me touchaient. Mais pas à des analyses. Bonne journée

dans les bonnes journées ici plane toujours comme une menace..mais polo..les hells y volent plus haut qu’il dirait élemout

Jibé dit: à

« une suv »?
Sport Utility Vehicle
Un ou une, c’est comme on veut, mais ds les deux cas, c’est mensonger: sport? Utility?
Reste « vehicle », admettons.
Et donc, on dit « une  » tesla. Ok… la bagnole est féminine, ça flatte les mâles de la sortir, et ça dure depuis des lustres comme ça…

bouguereau dit: à

c’est sans compter sur la brouette chinoise dirfiloy

Jazzi dit: à

« le pavé de Nadeau »

Surtout qu’il y en a deux volumes, Phil, et Passou qui n’a pas son permis de conduire !

Chantal dit: à

C’est à cela qu’on flaire le reconfinement, quand Passou nous suggère la lecture de deux pavés intransportables …

bouguereau dit: à

ferdom! faut voir le bon coté qu’elle dit chantal: on prend qu’une douche par semaine

renato dit: à

« Mieux que poète flamboyant, trop romantique aux yeux de renato ! »

Manque roman-photo, Jacques ; enfin, l’environnement : « … l’artiste flamboyant produit par le romantisme de roman-photo… »

bouguereau dit: à

et Passou qui n’a pas son permis de conduire !

..y maoïse en secret

bouguereau dit: à

..faire le con ça prend du temps polo..mais cest quun métier d’avnir

Sant'Angelo Giovanni dit: à

…Mercredi 14 octobre 2020 à 10 h 47 min.

…il est évident, que tout n’est que questions de techniques, entre autres de vernis,!…mais pour quelles cibles littéraires ?,…a remplir d’encre.
…une nouvelle philosophie des ensembles, avec des détails à jour,!…
…le nouveau sophisme des prédateurs,!…
…du vrai cinéma, bien enchainé,! comme on s’y croirait,…
…qu’est ce qui reste, comme scénarios à contre-sens,!…
…Oui,!…mais c’est pour mettre en valeurs les  » acteurs  » et  » actrices « , tout frais de port,!…
…arête,!…ils vont se dédoubler,!…

Jazzi dit: à

Un Nadal, deux Nadeau !

Chantal dit: à

parle pour toi le bougre moi je suis en cours tt la journée demain, avec un masquer le pif dans l’amphi et la pause clope sous la pluie. La cantine est sinistre avec les cordons en plastic rouge et blanc dans tous les sens comme une toile d’araignée. J’en viens à me demander quand le code couleur va changer tellement c’est sinistre si tu voyais la file aux cabinets … Je lorgne sur mon rail pass gratuit, mais j’me décide pas, partout control control ! Affreux. Je ne vais quand même pas aller manger une banane sur la digue à Knokke par vent force 4.

au fait, je crois bien que Spilliaert est aux cimaises à Paris.

Jazzi dit: à

Tu es retournée à l’école, Chantal, pour apprendre quoi ?

Chantal dit: à

le métier d’antiquaire Jazzi.

Jazzi dit: à

Nicole Akerman ou Chantal, Brinqueballe ?

Janssen J-J dit: à

@ JJJ je ne suis pas encore parti, mais je ne peux pas toujours être là. Ne m’enterrez pas si vite, svp!

Je ne crois pas vous avoir enterré, grands dieux non, avez du me confondre avec qqu’un d’autre. Pas grave.

@ SV, « Mon référent c’est Gaétan Picon ». Le mien, c’est Ernest Perrochon.

@ Et Poirot-Delpech(BPD) parmi toussa (AR, FN…), quid ?… était un petit soulier, une trop petite pointure ? Et Nicole Zand, ou Vonette Baby… qui traquaient la littérature étrangère, et le petit mauve le vierge, hein ?… Faisaient la job, non ?… A quel niveau de prélature faut-il les mettre ? Et Josane… on l’a déjà oublée, Josyane ?…. Moi, le Rinaldo corse, je l’aurais mis à la place du vicaire bloqué dans son ascension funeste, genre aiglon de maux… Plutôt écouter le céleste Jakoursky dans cet aria de Bach
https://www.youtube.com/watch?v=u-74WzKsFzI

@ « Si ça ne vous embête pas, dans le Pacifique, Tuamotu (et bouche cousue) avec des vahinées ».
Non, point du tout…, il faudrait aussi y ajouter quelques vahinés, jeunes, bronzés, soyeux, beaux et bien en muscles.

@ ma soeur, une nouvelle vestale post moderne va bientôt crever l’écran avec Carrère le yoguiste. Et nous pulvériser tous ces cacochymes !

Bjàv, sans aucune menace !

Jazzi dit: à

Tu crois que ton avenir est dans le passé, Chantal ?

Jazzi dit: à

Et toi, Chaloux, tu as un vrai métier en dehors de pianiste de jazz dans un bordel ?

D. dit: à

Bonjour renato, qu’entendez-vous par un contact avec des béquilles ?

D. dit: à

Ah mon avis, Chaloux, ce n’est pas vrai. Vous ne feriez jamais ça.

D. dit: à

J’aime beaucoup les antiquaires mais peut-on appeler ça un métier dans la mesure où il n’y a rien à faire à part s’asseoir et lire ?

Jazzi dit: à

Demande à B, D ?

D. dit: à

B ? Elle est infirmière.

D. dit: à

Moi je connais mieux Charenton que Marseille. Je trouve Marseille trop cosmopolite.

D. dit: à

Comment tu vas t’occuper pendant le couvre-feu, Jazzi ? On aura pas le droit d’allumer la lumière.

bouguereau dit: à

Tu crois que ton avenir est dans le passé, Chantal ?

c’est haussi bête que de dire que celui des pédés leur arrive dans l’dos baroz

renato dit: à

Ouvrir et fermer une porte, D. — poignée de porte, si vous préférez.

D. dit: à

Manger une banane sur la digue, non, mais des 🍟 oui. Avec des moules.

bouguereau dit: à

dans la mesure où il n’y a rien à faire à part s’asseoir et lire ?

dédé va nous dire qu’il a une belle jambe pasqu’il lit debout comme rimbo qui a malocu..jaloux des assis

Chaloux dit: à

Merci de votre réponse, P. Edel. Courseulles nous est un lieu commun, ma famille des deux côtés y ayant des propriétés.
Quasi jamais joué de jazz, pas plus que je n’ai fréquenté de bordels. En revanche, j’ai été, brièvement, pianiste de conservatoire de danse mais ça payait vraiment trop mal, famine organisée. Les municipalités organisent l’aide aux nécessiteux mais laissent crever leurs employés.

D. dit: à

Ah d’accord. Béquille existe en Français pour les portes, mais il s’agit des dispositifs que l’on place en partie haute des portes à double vantaux pour obliger l’un des vantails à se refermer après l’autre.

bouguereau dit: à

manger une banane sur la digue à Knokke par vent force 4

jicévédé il dirait que t’as de l’avnir pour les dialogue qui décoiffe chantal..

Chantal dit: à

ne te réjouis pas trop D pour les moules frites, les resto et les bars sont déjà fermés en Hollande, c’est dire si l’heure est à la restriction, frigobox pour tous …

bouguereau dit: à

Les municipalités organisent l’aide aux nécessiteux mais laissent crever leurs employés

ytartarine pasqu’ila dbonnes références..et un vrai métier..sapré dsapré larbin

bouguereau dit: à

le métier d’antiquaire Jazzi

ceux de bruxelles sont géants..des nez en trombonnes..sur toute l’europe..c’est un beau métier mais faut havoir la fibre..foi d’un pti achteur

Chaloux dit: à

Bousemolle croit que son activité principale, repris de justice, est un vrai metier.

Hurkhurkhurk!

Jazzi dit: à

Infirmière, ça c’est un métier d’avenir !
Hier je n’ai eu aucun problème pour retirer à la pharmacie le vaccin anti grippe, généreusement offert par la sécu. Pas plus de file d’attente que d’habitude. En revanche, pour trouver une infirmière ou un infirmier pour me piquer la fesse c’est une autre paire de manche. La plupart des cabinets d’infirmiers de mon quartier sont fermés et ne peuvent être contactés que par téléphone. J’ai finalement obtenu un rdv pour la fin de semaine !

Jazzi dit: à

Antiquaire, ça s’apprend plutôt en boutique qu’à l’école, non ?
Pour l’art du marchandage, mieux vaudrait accompagner Pablo75 aux puces de Montreuil, Chantal !

Jazzi dit: à

« ceux de bruxelles sont géants.. »

Oui mais les choux sont minuscules, le boug !

renato dit: à

Il me semble, Jacques, que les pharmaciens peuvent vous piquer.

Jazzi dit: à

« des nez en trombonnes..sur toute l’europe..c’est un beau métier mais faut havoir la fibre.. »

Tu veux dire le chibre, le boug ?

Jazzi dit: à

La mienne a refusée, renato.

Chantal dit: à

ben oui Jazzi mais pour le moment il vaut mieux étudier le plan comptable en partie double. Heureusement tous les cours ne sont pas aussi chiffrés. On nous enseigne surtout les trucs à ne pas faire. Pas sûr que Pablo 75 aime être accompagné pour chiner ses anthologies musicales. Ce qui m’amuse c’est la faune qui assiste aux cours, et les nouvelles méthodes didactiques.

https://www.youtube.com/watch?v=07Pw3tZ6u4M

Jazzi dit: à

Pour l’histoire de l’art, les cours de l’école du Louvre sont super. Une de mes amies les a suivis, avec grand profit, Chantal !

Chantal dit: à

C’est sûr que ce serait mieux sur Paris je n’en doute pas, mais je suis obligée de faire avec la pandémie.

sans vouloir te pousser dehors profite avant que tout soit fermé pour de bon.

Jazzi dit: à

J’en profite, Chantal.
J’ai la chance d’avoir à deux pas de chez moi les près de 1 000 hectares du bois de Vincennes. Là on peut tomber le masque (j’ai vu néanmoins passer une belle cavalière en tenue de gendarme sur une superbe monture blanche !). Mais hier, en me baladant, j’ai croisé plusieurs villages de tentes de sdf en sous-bois…

D. dit: à

renato dit: à

Il me semble, Jacques, que les pharmaciens peuvent vous piquer.

Je refuse que l’on pique Jazzi.

Brinqueballe dit: à

 » La vida es asi : « ¿Se ha acomodado bien? Pues entonces ¡fuera!  »
 » Voici la vie :  » Vous avez trouvé vos aises ? Bon, alors c’est le moment de dégager !  »

Gpmez de la Serna.

DHH dit: à

Et alii
je ne comprends pas en quoi Derrida pouvait voir une victime de l’injustice dans son père , voyageur de commerce juif
il n’était qu’un banal représentant de la classe moyenne européenne dans l’Algérie coloniale ,pays où la vraie injustice était ailleurs, dans la perpétuation et l’acceptation tranquilles et aveugles par ces mêmes européens de l’état de sous développement de la masse colonisée

Chaloux dit: à

Cela me semble extraordinaire de ne pas avoir le permis de conduire, non pour la conduite elle-même, mais pour le plaisir d’aller musarder partout où c’est possible, Sans dépendre des trains ni airocars, ni surtout des autres. Un des plus grands plaisirs de ma vie. L’esprit irrémédiablement étriqué de certains se conçoit mieux quand on sait qu’ils ne conduisent pas. Incapables de sortir du troupeau.

Chaloux dit: à

Autocars.

D. dit: à

Plusieurs spécialistes ont laissé entendre que la grippe de propagera peu en raison du port du masque et des gestes-barrière.
Disons qu’elle se propagera moins.

et alii dit: à

je ne comprends pas pourquoi on me pose des questions après tout ce qu’on m’a reproché;je mets des liens ; que l’on s’adresse « aux liens »
bonne journée;
mon ordi a fait des fantaisies ce matin;qui sait maintenant comme il va se comporter;donc je nous mets en pause

Puig dit: à

Gpmez de la Serna

Le gpmez, c’est le GPS espagnol? La bousssole poétique?

bouguereau dit: à

L’esprit irrémédiablement étriqué de certains se conçoit mieux quand on sait qu’ils ne conduisent pas. Incapables de sortir du troupeau

par tor et wolkswagen..on dirait du keupu

bouguereau dit: à

Disons qu’elle se propagera moins

est ce que tu as chéck que baroz joint sa voix ha la tienne..sinon c’est abusé qu’il dirait dirfiloy

bouguereau dit: à

Je refuse que l’on pique Jazzi

tu caches mal que t’es pas sur du nous sur ce coup là..

bouguereau dit: à

sans vouloir te pousser dehors profite avant que tout soit fermé pour de bon

y’a mieux que tes vidéos de têtaclac chantal..c’est ça qu’y veut dire baroz..dédé se joint a lui

bouguereau dit: à

Tu veux dire le chibre, le boug ?

le métier de brocanteur est un permanent chiasme quil dirait dirfiloy..entre le marché et ce que l’on aime..en même temps si t’hempathes pas tu fais le métier d’un autre..c’est là qu’il est le chiasme qui tôt ou tard te fend en long..et tu dviens une espèce de janus..le critique a pas exactement ce problème là..quoique..qu’il dirait polo de dos

bouguereau dit: à

La mienne a refusée, renato

si c’est intramusculaire c’est du bidon dans du mou dveau baroz..sauf ton respect..dmande a ta moitié sacrénom

Jazzi dit: à

Les salles de cinéma, en semaine et dans la journée, sont les endroits les plus sûrs de Paris. Il n’y a pratiquement plus personne !

renato dit: à

«… dans du mou dveau baroz… »

Puisqu’il faut avoir les deux mains libres, vous pincez la peau d’une cuisse, puis vous piquez en tenant la seringue horizontalement. Désaffecter avant, naturellement, et leger massage après.

et alii dit: à

sur la « dépression » -et la folie-et ses médecins, je rappelle que
le docteur Georget aurait fait la connaissance de Géricault pour avoir traité sa dépression. C’est l’un des premiers à considérer les « fous » non comme des criminels, mais comme des patients qu’il faut soigner…
et il aurait passé commande au peintre de portraits
le nom de « manies » ou « monomanies », évoquant la fixation psychique et obsédante d’un malade sur un objet unique. Cette classification, abandonnée dans la seconde moitié du XIXe siècle, donna naissance à d’autres appellations, telles que « délire de persécution », « folie des grandeurs », « délire de jalousie »…

Mais ces images de la folie ne sont pas les premières de l’histoire de l’art (cf. Goya). Ce thème devait, de plus, connaître un grand développement avec la génération romantique à laquelle appartenait Géricault. Toutefois, la particularité de ces toiles réside dans le fait qu’il s’agit de la première représentation quasi scientifique de malades mentaux en peinture ; comme si Géricault procédait à une sorte d’analyse clinique des personnages.
https://histoire-image.org/etudes/regard-folie

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