de Pierre Assouline

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La République des livres
Maurice Nadeau, le grand décapeur

Maurice Nadeau, le grand décapeur

On n’assiste pas souvent à une grande leçon de critique littéraire. Celle que nous offre Maurice Nadeau (1911-2013) d’outre-tombe a des relents testamentaires en un temps où la critique journalistique n’est plus que l’ombre de ce qu’elle fut. Elle est d’autant plus percutante qu’il ne s’y donnait pas pour un maitre, n’ayant pas de disciple. Pas le genre à faire la leçon à qui que ce fut. Avec la parution de Soixante ans de journalisme littéraire. Les années “Lettres Nouvelles” (1600 pages, 39 euros, éditions Maurice Nadeau/ Les Lettres nouvelles), qui couvre la période 1952-1965, nous disposons désormais de son ars poetica. Face à l’énormité de ce second volume d’anthologie de ses articles préfacé par Thiphaine Samoyault, l’esprit encore plein des souvenirs de lecture du premier, j’avais l’intention d’y picorer au hasard, par sauts et gambades, comme on peut le faire de certains dictionnaires. Et puis le confinement aidant (c’était en mars dernier), je me suis laissé emporter en lisant l’intégralité dans l’ordre chronologique de parution des articles. Tous les Nadeau s’y trouvent : le critique bien sûr mais aussi l’éditeur, le directeur de revue, le juré et le grand lecteur, tout simplement.

Passionnant de voir comment il a tôt mis au point son système critique et comment il s’y est tenu sur la durée. Chacune de ses critiques se divise en quatre parties : le récit de l’histoire, la langue de l’auteur, l’analyse du livre, sa contextualisation dans l’œuvre. Pas toujours dans cet ordre. Mais Il y a toujours une chute où sa pensée critique se concentre et se réfugie en une poignée de mots. Chaque critique est longue de quelques feuillets. S’agissant du Hussard sur le toit qui marque à ses yeux une date dans la bibliographie de l’auteur tant celui-ci lui parait métamorphosé depuis la guerre, il commence par replacer le roman dans l’ensemble afin de comparer l’avant et l’après ; le nouveau Giono lui semble aller vers plus de simplicité et de naturel même si ce faisant, il se révèle moins romancier que poète, chroniqueur, conteur et dramaturge ; la philosophie vitaliste et le fond mythologique première manière sont toujours là mais l’homme a appris à se détourner des lois de la nature et à les contourner lorsque celle-ci est déréglée.

Bien composées, très découpées comme on le dit d’un film, ses critiques obéissent à une architecture immuable. Il y a un démonteur de mécanique et un maitre en dépeçage en lui. Il s’y entend à mettre à nu les grandes machines romanesques. L’art de la critique selon Nadeau est admirable de constance, de pénétration quel que soit l’ordre du cahier des charges qu’il s’impose. Les citations, assez brèves, donnent à entendre la sonorité du texte, procédé dont il n’abuse pas dans le but de tirer à la ligne. Pas du genre à modifier sa manière en fonction des responsables culturels du journal auquel son article est destiné. C’est à eux de s’adapter à lui dès lors qu’ils viennent le chercher, et non l’inverse.

« C’est l’histoire, racontée à la première personne… ». Il se résout à raconter bien qu’il soit intimement convaincu qu’un roman est irréductible à son argument. Pire : il résume, mais longuement. On peut même dire qu’il s’y applique surtout lorsque lui-même le reconnait (« je m’efforce de résumer ») même s’il le regrette à propos d’un livre de Claude Simon : « On est malgré soi obligé de s’en tenir aux faits, aux événements, aux personnages ». Il s’étend sur le sujet (allez donc cerner puis exposer le « sujet » de Lolita !) tout en sachant que l’essentiel de ce qui fait la qualité, la singularité, la puissance d’attraction d’un roman est ailleurs (si le diable est dans les détails, la grâce est dans les interstices). Le pire des systèmes critiques à l’exclusion de tous les autres ? Il y a de cela malgré le côté positiviste que cela confère à ses papiers. Le procédé risque de donner au lecteur l’impression d’être dès lors dispensé de lire le livre.

Il ne juge pas les auteurs mais les livres, et ceux-ci séparément. C’est d’un texte qu’il s’agit et de rien d’autre, celui-ci fut-il replacé au sein d’une œuvre et celle-ci au creux d’une vie. Ce qui permet d’encenser un jour un écrivain et de le descendre un autre jour. Tout le monde ne comprend pas cette liberté de l’esprit. Le rivage des Syrtes lui apparait comme « une ennuyeuse dissertation » contrairement au Balcon en forêt qui n’en possède pas moins un « écriture très surveillée », ce qui est plutôt bien vu. Un auteur régulièrement encensé par lui ne doit pas se sentir à l’abri car il juge livre par livre, texte après texte et ne craint pas de réviser son jugement. Ainsi de Marguerite Duras. Après avoir loué Barrage contre le Pacifique, il dit sa déception à la lecture du Marin de Gibraltar, exécuté à l’égal d’un vulgaire divertissement à l’américaine. Mais quand il aime, tous les Nadeau en lui se mettent au service de l’écrivain porté au pinacle.

Le critique ne se contente pas de louer La Route des Flandres pour la richesse de la palette, la manière dont Claude Simon réussit à se dégager de l’influence de Faulkner, l’heureux mélange des temps dans la peinture du chaos de mai 40 : le directeur de revue a publié deux avant un récit intitulé Le Cheval, ébauche du roman dont il deviendra le cadre. Il donne envie d’aller à la découverte du grand roman d’Hermann Broch La mort de Virgile et de chercher sans attendre les raisons du poète de vouloir détruire l’Eneide. De même pour Nedjma de Kateb Yacine encensé dès sa sortie en 1956. Le vieil homme et la mer ? Une merveille de réussite technique, un chef d’œuvre d’horlogerie, voué à devenir un classique dès sa parution ; même si à la seconde lecture (mais oui, il arrive que certains critiques y reviennent juste après afin de mettre à l’épreuve leur première impression), il est déçu de voir un peu trop comment c’est fait. Il est le premier et longtemps le seul à dire son admiration pour Sa Majesté des mouches de William Golding dès sa parution. On ne lit pas sans émotion l’accueil réservé en 1953 à la Statue de sel d’Albert Memmi, qui vient de disparaitre, dans un papier consacré aux romanciers d’Afrique du nord regroupant à ses côtés Mohamed Dib et Mouloud Mammeri, et prédisant : « Il serait étonnant qu’on n’entendit pas reparler de lui ». A propos de Borges, il fait justement remarquer que son art épuise le commentaire aussitôt qu’il le suscite, ce qui le rend incritiquable. Simone de Beauvoir lui inspire des réserves polies. Selon lui, le Nouveau roman n’existe que parce que la France avait besoin de quelque chose comme les Angry Young Men ou comme la Beat Generation. Mais ce n’est pas parce qu’on se réunit pour une photo ou une émission qu’on est un mouvement, encore moins une école. Une bonne part de l’irritation que cause la lecture des romans d’Alain Robbe-Grillet, à l’occasion de la parution de Dans le labyrinthe (1959), vient de ce qu’on ne peut pas se laisser aller à les lire simplement.

« Entre eux et nous s’interposent des propos, déclarations, écrits théoriques de l’auteur fort discutables, des interprétations qui, de la part de certains commentateurs étrangers, vont jusqu’à la ratiocination bouffonne. Ajoutant à une savante obscurité dont la réputation de l’auteur n’a certes pas à souffrir, ils font écran entre ce qu’il écrit et ce que nous lisons, interdisent toute lecture naïve. Excessivement louangé par les uns, dénigré avec le même excès par d’autres, chaque roman de Robbe-Grillet devient un acte de la comédie littéraire du moment, une occasion de se compter pour les partisans et les adversaires du « nouveau roman », un symptôme parmi d’autres de cette « vedettomanie » à laquelle Robbe-Grillet se soumet avec une bonne grâce entière. Lui suffirait-il de vouloir occuper, pour le temps d’une mode, le devant de la scène ? »

Il y a de beaux morceaux pour servir à l’histoire littéraire, à condition de ne jamais oublier la date exacte de l’article. On pourra facilement pointer ici ou là des erreurs d’appréciation, des complaisances, des oublis, exceptionnels dans la masse. Car une chose est de juger un livre à la veille de sa parution, une autre est de le faire longtemps après, lorsqu’il est précédé par sa légende. L’ensemble est daté mais pas démodé (même si l’on repère ici ou là des expressions comme on n’en fait plus, lorsque par exemple le nouveau roman de Simone de Beauvoir « fait sensation »). C’est un passé qui n’est pas passé non seulement parce que les classiques de l’époque le sont tout autant plus demi-siècle après, mais parce que certaines nouveautés du temps de Maurice Nadeau sont devenues des classiques modernes (pas toutes, on s’en doute : ils sont un certain nombre les romanciers dont il attendait beaucoup et qui ont vite disparu en leur temps déjà, les Célia Bertin, Gabriel Véraldi, Jean Cordelier etc). Son recueil fait revivre un temps où Beckett ne trouvait pas un théâtre qui acceptât de monter Fin de partie et où ses romans ne dépassaient pas 3000 exemplaires. Il le fait pour ceux qui n’y étaient pas comme pour ceux qui y étaient sans l’avoir vécu.

Il prend des coups puisqu’il lui arrive d’en donner. Publiquement, cela va de soi, sinon la volupté des bretteurs en serait diminuée. Breton, Mauriac, Paulhan entre autres seigneurs l’ont tancé « sans que cela me fasse ni chaud ni froid ». Lui-même sait être vache même s’il n’aime rien tant qu’admirer. Ainsi lorsqu’il exprime une fois de plus le mépris dans lequel il tient Pierre Daix « qui est une sorte de personnalité dans le Parti communiste », lequel, il est vrai, l’avait traité de « gilet rayé de la bourgeoisie ».  Il avoue d’emblée un préjugé contre Jean Dutourd (si chéri du Figaro) ; s’agissant des Taxis de la Marne, il le soupçonne de faire dans le cocardier par habileté parce que « les futés savent que, commercialement, ça rend ». Comme si la France était son fond de commerce alors que Dutourd était ainsi, sa vie, son œuvre l’ont amplement prouvé, et qu’il ne pouvait être rien d’autre ! Quant à « ce qui rend » dans les années 50 pour un écrivain, il semble que l’air du temps était ailleurs. Il use de Dutourd comme d’un repoussoir, mêlant au mépris qu’il lui voue sa haine pour Paulhan, manière de le rabaisser de biais.

Membre du jury Renaudot de 1945 à 1969 il n’en juge pas moins régulièrement et parfois sévèrement les choix des autres jurys dans sa revue et s’autorise des piques (« Pour échapper aux prix, il faut une chance aussi grande que pour les mériter »), attaque volontiers les jurées du Femina avec des arguments qui de nos jours lui vaudraient d’être lynché sur Twitter : « C’est entendu : beaucoup des dames du Femina feraient mieux de s’occuper de tricot, à la maison, ou chercher un autre moyen pour meubler leurs loisirs, que celui de décerner un prix littéraire ». Rien moins que misogyne, un trait de caractère qui revient souvent au détour d’une phrase, comme s’il s’en amusait : «Moderato Cantabile ne se présente pas, en dépit de son titre, comme un récit « modéré » et « chantant ». À l’aide de moyens d’une sobriété étonnante (chez une femme)… ». Ou encore : « Que les auteurs du boulevard n’aient pas honte de leur métier : le destin de Colette les attend » écrit-il non sans perfidie.

Bien sûr, il y est tout le temps question de littérature, de statut du roman, de l’évolution de la poésie ; ce qui est le cas des anthologies d’articles d’autres critiques littéraires plus jeunes que Nadeau (Angelo Rinaldi, Jean-Louis Kuffer) ; bien sûr, le rôle de l’intellectuel déjà mis à l’épreuve par la guerre d’Algérie occupe de plus en plus de place, de même que le malaise de la gauche ; mais le plus frappant est l’importance des débats sur le rôle de la critique, étant entendu qu’à travers elle, c’est le regard du lecteur et l’impact de l’écrivain sur les idées de son temps qui sont interrogés.

En 1958, alors qu’il sonde les lecteurs des Lettres nouvelles sur la question de l’engagement auquel une revue devrait se soustraire ou au contraire se tenir, il est mis en garde par des lecteurs contre « le tour confessionnel » que prend la sienne, et il faut naturellement l’entendre non au sens religieux mais plus largement idéologique, manière de lui reprocher d’être de gauche, c’est ainsi qu’il l’entend. Un abonné le tance sur son trop grand souci du politique en lui rappelant que si on peut relire encore aujourd’hui certaines revues du XIXe siècle, c’est grâce aux articles ou notes de Laforgue, Mallarmé, Valéry, Remy de Gourmont, Gide, mais sûrement pas pour les articles politiques ou manifestes de Paul Adam… Mais Nadeau n’en démord pas : « Il n’est pas dit que ce rôle de témoin soit inutile ». Il est vrai que la politique est un peu partout dans ce recueil, et pas toujours entre les lignes et en sous-texte. L’époque le veut (décolonisation, guerre d’Algérie, guerre froide).

Il est bon de rappeler qu’en 1958, au moment où Aragon publiait La Semaine sainte que tous les jurés avaient lu, les Goncourt couronnaient Saint-Germain ou la négociation de Francis Walder, divertissement historique agréable et sans prétention de l’aveu même de son auteur. On se dit que Nadeau juré, lui au moins… Même pas ! Il juge que la Semaine sainte comme un roman-feuilleton, du sous-Dumas ! Il est vrai qu’il a ses têtes de turc et Aragon, de même qu’André Stil, en font partie (deux membres éminents du PC, des staliniens à jamais à ses yeux, impardonnable pour le trotskyste que lui n’a jamais cessé d’être). Le militant et le critique ne font qu’un. Il ne s’en explique nulle part mieux que dans ces lignes qui datent de 1958 et des « évènements » en Algérie :

« Les politiciens sont jugés sur leurs actes, les intellectuels le sont aussi sur leur pensée, et si cette pensée n’était pas de dégoût et de honte à la nouvelle que des aviateurs français ont tiré à la mitrailleuse sur des enfants et des femmes, c’est alors que nous nous estimerions peu qualifiés pour nous occuper de littérature. Ce langage dont nos poètes, nos romanciers, nos essayistes font un usage noble, pouvons-nous accepter qu’il soit aussi un langage d’assassins ? »

S’il se défend naturellement de tout sectarisme idéologique, il n’envisage pas un instant de dissocier ses engagements : on est en littérature comme on est dans la vie, donc en politique. Pour lui c’est tout un. En se déclarant contre l’académisme, il entend rejeter à bonne distance tant les humanistes que la bonne vieille droite et ses jeunes hussards. Ce qui fait du monde et pas toujours du pire. Chez les plus jeunes d’entre eux (on imagine la bande qui gravite autour de Jacques Laurent du côté de la revue Arts, les Nimier, Déon, Blondin), il ne voit qu’arrivistes et commerçants. Quant aux communistes, n’en parlons pas : tous des stals ! Au moins ses réflexions de la fin des années 50 ont-elles le mérite d’éclairer sur les interminables débats suscités par les dilemmes, cas de conscience et paradoxes de l’intellectuel communiste (à propos de Dinonys Mascolo) qui paraissent désormais aussi archaïques que ceux des curés bernanosiens (encore que les seconds ont mieux vieilli que les premiers). Nadeau, c’est aussi cette vision du monde :

« La « gauche » est le lieu de tous ces refus de facilités diverses qui sont aussi des facilités d’écriture. Ce n’est point nous faire une part étroite, au contraire. Ne reculant pas devant les formulations hardies nous irons jusqu’à dire qu’àquelques exceptions près, il n’est pas de grand écrivain qui ne soit de gauche,pour peu qu’il ne transige ni avec son projet ni avec lui-même, à commencer par Balzac, exemple trop fameux. Parmi nos aînés immédiats, Gide, Valéry, Martin du Gard sont de gauche. Breton, Bernanos, Malraux appartiennent à la gauche et, horreur ! le Céline du Voyage, le Giono de Que ma joie demeure, le Marcel Aymé de La table aux crevés »

Il suffirait pourtant de reprendre le « dossier » de chacun, de dresser l’inventaire de ses engagements, d’entrer dans la complexité d’un Léon Daudet, polémiste ultra à l’Action Française, se damnant pour se faire l’avocat de Proust puis de Céline au jury Goncourt, pour voir qu’il y a amplement matière à débat et qu’il ne suffit pas d’annexer à l’insu de leur plein gré des écrivains au camp moral de la gauche pour le clore. Nadeau ne l’ignore pas mais cela ne l’empêche pas de récuser les analyses du statut de l’intellectuel par Raymond Aron en essentiallisant celui-ci comme « collaborateur du Figaro » : tout en jugeant la remarque anodine, Nadeau infère d’Aron sa qualité de bourgeois parce qu’il a écrit : « Le progrès économique en Occident a fait de l’ouvrier l’esclave le plus libre, le mieux rémunéré de l’histoire » (1955).

Bien des responsables de revues littéraires gagneraient aujourd’hui à méditer le compte rendu qu’il fait d’un colloque zurichois réunissant ceux de l’époque (1956) réunis afin de confronter leurs points de vue sur le rôle et la fonction de la littérature. Il ne suffit pas de se dire qu’il y a chez l’homme de revue un dévouement pour la chose littéraire, une abnégation, un désintéressement qui forcent l’admiration. Leur rôle politique modifie la donne. Les directeurs des deux grandes revues soviétiques Inostrannaia Literatura et Znamya, ceux de la revue polonaise Tworczosc et ceux de la revue yougoslave Knizevnost, y prirent langue avec les Français Maurice Nadeau (Les Lettres nouvelles) et Georges Bataille (Critique) mais surtout pas Aragon ni Pierre Daix des Lettres françaisesqu’il déteste ce qui a bien dû faire rire les Russes, l’anglais Stephen Spender (Encounter) et l’italien Ignazio Silone (Tempo Presente), initiateur de la rencontre, ainsi que leurs collaborateurs (Jean-Jacques Mayoux, Duvignaud, Barthes côté français). Une vraie réunion de travail en terrain neutre. Edifiants échanges sur les « écrivains qui font honneur à la littérature », les « écrivains valables », du culte de la personnalité, du non-conformisme…

D’ailleurs, Nadeau publie régulièrement de petits articles dans lesquels il réfléchit à l’avenir des revues littéraires, n’hésitant pas à éclairer son analyse par l’ombre portée de l’histoire littéraire telle cette lettre de Flaubert à son amie Louise Colet (31 mars 1853), laquelle veut l’embarquer dans un projet de revue littéraire, ce à quoi il se refuse catégoriquement :

 « Un journal enfin est une boutique. Du moment que c’est une boutique, le livre l’emporte sur les livres, et la question d’achalandage finit tôt ou tard par dominer toutes les autres. Je sais bien qu’on ne peut publier nulle part, à l’heure qu’il est, et que toutes les revues existantes sont d’infâmes putains qui font les coquettes. Pleines de véroles jusqu’à la moelle des os, elles rechignent à ouvrir leurs cuisses devant les saines créations que le besoin y presse (…) Et puis il faudrait juger, être critique ; or je trouve cela ignoble en soi et une besogne qu’il faut laisser faire à ceux qui n’en ont pas d’autre. »

Et Maurice Nadeau, jugeant la position de Flaubert morale avant tout et non esthétique ou critique, craignant qu’elle exprime davantage de prétention que d’orgueil d’artiste, de commenter Flaubert :

« Ces moyens nous font quitter l’absolu dans lequel voulait se réfugier Flaubert et nous installent dans ce relatif que constitue la vie littéraire. Ceux qui veulent lui échapper en sont néanmoins les victimes, tel ce jeune romancier qui par un acte de haute moralité entendait refuser un prix littéraire. »

C’est à mettre en relation avec un autre passage du recueil daté, lui, de 1958 dans lequel il expose avec pragmatisme sa conception de la critique : un crible où presque rien ne passe, un art du transvasement d’un livre dans un article avec plus ou moins d’habileté et une certaine humilité…

« Il faut taire l’émotion que vous a donnée le geste infime d’un personnage de second ordre, celle que procure le paysage reconstruit à partir des indications de l’auteur et qui se trouve être souvent un paysage qui vous appartient en propre, qui brusquement jaillit de votre enfance. Il faut s’interdire tous les vagabondages de la pensée et du cœur, toutes les remarques personnelles sur tel fait, tel concours de circonstances, tel comportement, parfois des réactions qui vont jusqu’au bouleversement intime, fût-ce à propos de livres maladroits. L’article de critique ne relève pas de la confession, et à bon droit on vous fait grâce de détails qui n’intéressent que vous. On veut savoir ce qu’« il y a » dans tel livre, s’il vaut la peine ou non de l’acheter, s’il est bien fait et ce que vous en pensez ».

Les deux volumes de Soixante ans de journalisme littéraire constituent un formidable panorama littéraire de cette époque. Quelque chose de quasi encyclopédique. Quelle mine ! Un morceau d’histoire, mais d’une histoire littéraire et intellectuelle saisie dans le vif de sa naissance, qui ne se pousse pas du col. Tout sauf exhaustive, rien moins que subjective. Cela dit, certains articles ont dû être retravaillés après coup ; sinon, comment expliquer cette bizarrerie : dans un hommage à son ami Jean Reverzy trop tôt disparu, Maurice Nadeau écrit dans lesLettres nouvelles en 1959 : « Jean Reverzy – nous nous en doutions à quelques pudiques confidences, aujourd’hui Charles Juliet nous en donne plus loin l’assurance – est venu à la littérature, et tardivement, par la brusque révélation de la mort ». Or Juliet, né en 1934, n’a commencé à publier qu’en 1974 et son livre sur Jean Reverzy est paru à L’Echoppe en 1992…

En exposant ainsi tout Nadeau, l’éditeur a couru le risque de l’offrir au jugement de la postérité. L’exercice de l’anthologie n’est pas sans danger pour un critique. Les tics d’écriture sautent aux yeux, les répétitions de formules, les citations trop semblables (de même que les coquilles souvent dans les noms et prénoms et dates). Qu’importe ! Il tranche sur tant de critiques dont les écrits n’engagent à rien. Pas un article de lui qui n’exprime une vision du monde. Même si parfois il déçoit, lorsque, par exemple, en 1955 année de la parution de L’ère du soupçon, essai qui engage une réflexion décisive sur la nature même de la fiction, il renvoie le débat aux orties en observant qu’il est aussi vieux que la littérature, ce qui est vrai, mais qu’il est inutile de continuer à disputer de la légitimité du genre romanesque à l’instar de Nathalie Sarraute puisqu’on n’a pas fait mieux que le roman pour explorer, montrer, révéler le resssorts les plus enfouis des conduites humaines, ce qui parait bien faible en regard de la richesse du livre en question.

Un grand critique, ce n’est pas seulement un lecteur professionnel avec qui on a un rendez-vous hebdomadaire parce qu’on lui fait confiance et qu’on sait son jugement gouverné par un absolu de la littérature. C’est aussi celui dont on est devenu suffisamment familier au fil du temps pour lui emboiter le pas lorsqu’il nous enjoint : « Lisons ensemble La Coupe d’or ». Une véritable invitation à pénétrer dans un roman pour tenter de débusquer avec lui ce qu’il d’autre que ce qu’il raconte après avoir examiné à sa suite les deux registres. On sait mieux après avoir lu ce recueil non ce que doit être la littérature mais ce qu’elle ne doit pas être. Au fond, Maurice Nadeau n’a eu d’autre ambition critique que d’être un grand décapeur en ce sens que le seul commentaire qui se passe de justification est celui qui décape un grand écrivain de tous les commentaires accumulés sur lui.

(Photos Joël Saget, Léa Crespi, Patrick Corneau et Passou)

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commentaires

1 203 Réponses pour Maurice Nadeau, le grand décapeur

et alii dit: à

G. BAZIN, Théodore Géricault. Étude critique, documents et catalogue raisonné, t. IV, Génie et Folie. Le Radeau de La Méduse et les Monomanes, Paris, Wildenstein Institute, 1994.

et alii dit: à

renato, je me permets en toute affection:
c’est désinfecter (pas à l’absinthe évidemment)

Brinqueballe dit: à

Désaffecter avant, naturellement, et leger massage après.

Vous savez, Jacques…la main dans le dos et plus bas si bonne entente.

Brinqueballe dit: à

Vous savez, Jacques, en toute affection. 😉

Janssen J-J dit: à

J’apprécie toujours les écorchures de renato, en français. Elles ont toujours un je ne sais quoi d’innocent sur un fond sérieux de maîtrise de la situation italienne. Bàl,

et alii dit: à

Le chef-d’œuvre perdu de Léonard a-t-il jamais existé? – Les principaux historiens de l’art affirment que la raison pour laquelle personne n’a jamais trouvé le «chef-d’œuvre perdu» de Léonard de Vinci La bataille d’Anghiari est qu’elle n’a jamais existé. Alors que certains pensent que la version de l’artiste de la célèbre scène – qui n’existe que sous forme d’études préparatoires ainsi que dans une copie célèbre de Peter Paul Rubens – est cachée derrière un mur du Palazzo

Jibé dit: à

@Le goût du tabac, je asis pas, celui de l’alcool, oui quand c’est du cognac, et je viens de lire le goût de la mer… j’en ai de l’iode sur les lèvres
dire que mon premier souvenir de vrai livre, marquant de chez marquant, c’est « l’île au trésor »
Les cinémas sont vides, on n’y risque rien, mais on n’y vit plus grand chose non plus, faut s’accrocher
@je conduis aussi beaucoup, des virées de ci de là et, avant la grande peste, de plus longues jusqu’à Edimbourg ou Berlin pour ne parler que des dernières en date. Je recommence dès que.
Si on reconfine, je recommence à fumer. J’ai tenu, mais ça va pas le faire une deuxième fois. Cognac et cigarillo.
Ce qui n’est pas politiquement admissible pour un citoyen libre, c’est l’entrave. Parce qu’un citoyen libre est supposé savoir mettre un masque et se geler les mains, mince alors!
Pas besoin d’en rajouter!

Bloom dit: à

Aussi politiquement incorrect que mon « Goût du tabac »…

Baroz, le Gars du Tabou…

@Phil, Tom Coutney, magistral dans la Solitude du Coureur de fond/fourreur de cons, comme vous préférez (on ne demandera pas à Baroz.
J’avoue apprécier le contrepet, « spoonerism » en anglais, dont le plus célèbre, dans le domaine littéraire anglais est ‘A Sale of Two Titties’, de Charles Dikkens, célèbre auteur batave (Python dixit).

@Jibé, pas de genre en anglais, et donc d’autant plus étonnant de constater que le pronom qui sert à désigner le bateau est « she », que le bébé est parfois un « it ». Certaines féministes britanniques voient dans l’usage de « she » pour désigner un bateau un signe de domination masculine…

Le début de ‘The Secret Sharer’, de Joseph Conrad, courte description du navire où se déroule la nouvelle:
(…)She floated at the starting point of a long journey, very still in an immense stillness, the shadows of her spars flung far to the eastward by the setting sun.

Jibé dit: à

je sais pas,
scusi

Jibé dit: à

« pas de genre en anglais, et donc d’autant plus étonnant de constater que le pronom qui sert à désigner le bateau est « she », que le bébé est parfois un « it ». Certaines féministes britanniques voient dans l’usage de « she » pour désigner un bateau un signe de domination masculine…  »
exact, Bloom, et je comprends très bien que bébé soit un « it » dans un crâne masculin, par ex! Pour le bateau, j’ai plus de mal à voir la domination masculine. Elles en voient partout, des signes?

bouguereau dit: à

Elles en voient partout, des signes?

on est toujours dans les jupes dun barlu comme dans celui d’une église..ya des maratres c’est tout

bouguereau dit: à

@je conduis aussi beaucoup, des virées de ci de là

moi haussi avec mon suv et mon sabre laser jallais libre comme la feuille morte jusqu’a tobrouc..enculer quelques berbère qui s’égaraient hors du troupeau..là havec mon masque même à la station javel jai l’himpression dêtre du coté obscur de la force..les mômes se moquent de mon bicorne..jle vois bien

renato dit: à

De la Battaglia di Anghiari existe, p.ex., une copie de Rubens probablement d’un carton car Vasari avait déjà couvert l’œuvre — Louvre —.

bouguereau dit: à

Puisqu’il faut avoir les deux mains libres, vous pincez la peau d’une cuisse

faut pas confonde la souscutanée et lintramusculaire sacrénom..

renato dit: à

Tu la fait comment une souscutanée, bouguereau ?

bouguereau dit: à

comme tu dis ou dans l’épaule..lautre c’est dans le cul..1/4 supérieur extérieur pour héviter le nerf qui frait que baroz frait fortune comme cul de jatte sul trottoir..au lieu de ça meussieu préfère y courrir le gueux..et tou ça juste pour se rendre intéressant qu’il dirait dédé..pour faire critique sensible qu’elle dirait bonne clopine

renato dit: à

Je comprends, bouguereau, mais je parlais de se piquer — self-injection—, donc l’épaule ou la fesse ce ne sont pas vraiment atteignables.

Bloom dit: à

Pour le bateau, j’ai plus de mal à voir la domination masculine. Elles en voient partout, des signes?

Ca se manipule, ça se change de direction, ça se dirige, je crois c’est l’idée.

renato dit: à

Par ailleurs, la recherche de la Battaglia di Anghiari est l’une des grandes conneries-spectacle-pour-fans-inconditionnels, car même avec la preuve que derrière le Vasari il y a le Leonardo, on ne détruit pas une œuvre pour en ressusciter une autre, car il faut déjà respecter l’instance de l’historicité et l’instance esthétique. Or, à l’époque de Leonardo la Sala del Maggior Consiglio della Repubblica était très différente. À la demande de Cosme I de Médicis, Vasari la transforma. Pour accentuer la grandeur de la pièce, sur les conseils de Michelangelo, il la raccourcit et la souleva de 7 mètres ; il fit construire le plafond à caissons doré sur lequel on voit voir le triomphe de Cosme et l’assujettissement de la ville. Sur les côtés, il peint six fresques, symbole de la puissance des Medici. On peut donc se demander qu’est que viendrait faire la Bataille dans cet ensemble. Bon, il est vrais que lorsqu’on entend les arguments de ceux qui voudraient descendre Vasari pour voir le Leonardo on se demande où et avec qui ils ont fait leur histoire de l’art.

renato dit: à

sans voir…

Janssen J-J dit: à

@ Ce qui n’est pas politiquement admissible pour un citoyen libre, c’est l’entrave.

… et surtout de manger des animaux. Si tu serais végétarien (sic), tu aurais épargné durant ta vie entière la souffrance à six vaches, à vingt-deux cochons, à trente moutons, à huit cents poules, à cinquante dindes, à douze oies, à sept lapins et à une demi-tonne de poissons.
C’est statistique !… al’hors, -tu vas pas st mentir-, toi qui veux vivre conformément aux statistiques, qu’est-ce que t’attends pour arrêter de faire souffrir tous ces animaux à naître pour être tués, maintenant que tu le sais, hein, hein ?…

Et après être devenu végétarien, tu auras à faire de nouveaux efforts pour devenir végatalien/végane… Cela dit t’auras quand même pas besoin de devenir crudivore, ou pire, frudivore comme tes parents, « ces doux dingos » (comme il est dit, p. 231). Pffiouf !

Janssen J-J dit: à

et oui… Sassoeur, F. Yveton, en 54, « c’était du temps des crouilles, des ratons, des melons, des bicots, des bougnoules, voire des pieds-noirs qui parlaient des musulmans en Algérie » (Andras).
C’était pas beau à voir, et ils l’ont guillotiné. Et y’en aurait plus de séquelles aujourd’hui, chez nous, de ces retours de refoulées ? Crois-moi ça !

Janssen J-J dit: à

A l’instar du professeur Bruno Bubois, j’inciterais des volontaires à entrer dans le nouveau protocole Insight pré AD, destiné à mieux comprendre la maladie du siècle qui s’étend, et à terme à la mieux prévenir si elle est diagnostiquée avant les signes avant-coureurs, même si l’on sait qu’aucune thérapeutique n’en viendra à bout, avant longtemps. Voici ce qu’il nous dit : « il faut mobiliser les patients eux-mêmes. Les progrès scientifiques ne sont possibles que si les patients acceptent d’en être les acteurs et de participer aux recherches. C’est une obligation morale. La participation aux protocoles thérapeutiques est la garantie d’une meilleure prise ne charge par les patients eux-mêmes ».
Je vous en laisse méditer… après Maurice Nadeau, bien sûr. Tching.

Jazzi dit: à

« Parité respectée »

La parité aurait été un beau gars et une belle fille, JJJ.
Belle journée à Paris, quoiqu’un peu fraîche.
Toujours autant de monde dans les rues et sur les places, mais tous hélas transformés en zombi(e)s masqué(e)s.
Après le cinéma à la Bastille, je suis rentré chez moi à pieds par le faubourg Saint-Antoine, le marché d’Aligre et l’avenue Daumesnil…
ça m’a un peu déprimé, alors que « Drunk » du danois Thomas Vinterberg m’avait plutôt réjoui, lui !

puck dit: à

maintenant j’ai décidé de venir une seule fois par jour sur le blogapassou pour envoyer un seul commentaire, pas plus !

puck dit: à

le truc c’est de faire le bon choix pour éviter de revenir…

puck dit: à

bien choisir c’est envoyer un seul commentaire en lien avec le billet à passou, ou répondre au commentateur d’un commentateur.

puck dit: à

dans le second cas il faut bien choisir le commentaire à qui on veut répondre.

puck dit: à

et aussi le commentaire.

l’essentiel c’est de ne pas envoyer une flopée de commentaires.

puck dit: à

quand on décide d’envoyer un seul commentaire, l’important est de ne pas avoir de regret par la suite…

puck dit: à

le problème de répondre à un commentaire c’est qu’il faut les lire.

puck dit: à

ou alors on peut répondre à un commentaire sans les avoir lus.

dans ce cas c’est difficile de trouver quoi répondre.

puck dit: à

le plus simple c’est de commenter l’articlapassou.

puck dit: à

encore qu’il faut le lire aussi.

puck dit: à

pour répondre à passou faut avoir le alme de passou.

passou c’est un peu le Bjorn Borg de la critique.

du coup faut pas la jouer McEnroe

puck dit: à

pas le Bjorn Borg, plutôt l’arbitre de chaise.

15-0
30-15
40-15 balle de match

avec le calme d’un arbitre de chaise.

Jazzi dit: à

« Baroz, le Gars du Tabou… »

Tu es bon à ce jeu-là, Bloom !
Tu serais pas un peu dyslexique, par hasard ?
Sinon, le boug et D, si je veux me faire piquer le cul, moi, ça ne vous concerne pas…

puck dit: à

encore qu’on peut toujours contester une balle.

l’imprtant au final c’est de trouver le moyen de n’envoyer qu’un commentaire, et basta !

et alii dit: à

Une vraie réunion de travail en terrain neutre.
ça existe vraiment, un terrain neutre?
Je ne pense pas que la RDL SOIT UN TERRAIN NEUTRE;
et alors quoi, pour le travail?
Bonsoir!

Jazzi dit: à

« la main dans le dos et plus bas si bonne entente »

Brinqueballe m’a bien compris, lui.
Mais le plus dur est de trouver un infirmier mâle !

Janssen J-J dit: à

moi je vais pas souvent chez la chaine Edel, mais là, je viens de trouver ce conseil prodigué à une Olga : « Elena, sachez que Puck est un sophiste, malhonnête, qui pense manier l’ironie en maitre… Son seul but est de vous déstabiliser dans vos lectures sans tenir compte une seconde de ce que vous déclarez et sans tenir compte de vos vraies impressions de lecture.. Laissez tomber. Il a déjà pourri le blog à Passou dans son duo avec Pablo ».
Moi je sais que ça m’aurait pas plu de lire ça… J’en aurais été pantoisé, mais lui, non. Sais pas trop comment il fonctionne. Ce gars est un mystère. Je ne dirais pas qu’il « pourrit » le blogapassou, non pas vraiment il ne fait pas parti des deux qui le pourrissent vraiment. Les focales sont biaisées, MS. Lui, il n’intervient qu’une seule fois par jour, icite.
Bàv,

Jazzi dit: à

Nadeau, 102 ans, vaillant jusqu’au bout, rien que pour ça je lui tire mon chapeau ! Sinon, je ne le lisais pas…

Nicolas dit: à

La sensibilité c’est l’alpha et l’oméga.
Quand Laurens cite Martin elle cite je cite « Fou n’est pas le mot, même si je le prononce avec affection. Je préfère dire : corps errants. » fin de citation.
Pourtant Martin ajoute je cite « Je les appelle ainsi pour tenter de leur rendre un peu de leur noblesse. » J’ai toujours eu envie de faire preuve de noblesse moi aussi. Peut être que nous ne sommes pas tous des berlinois mais des corps errants, ça change tout. Faut faire gaffe d’ici à ce qu’il y ait des corps errants complètement cons… Pas de politiquement correcte portant chez le narrateur, mais du soin et de la fuite etc à force de tout vouloir être on est un peu rien.
Un peu de sensibilité autocentré, autant chez le bouseux que la citadine qui en parlent ça fait pas du tout de la bien pensance pour insensible. Autant en rire.

Chaloux dit: à

Macron est vraiment une chose dégoutante. Je plains ceux qui vont se faire vaseliner les fesses dans le cul-de-basse-fosse des diners du Siècle, et j’espère bien qu’un nouveau Fouquier-Tinville est né dans l’Empire qui saura punir tout ce beau monde. Dégoût.

Marie Sasseur dit: à

@Crois-moi ça !

La fete est finie ducon, tu peux arrêter de picoler, il est 21h, dans 2min.

Bloom dit: à

Tu serais pas un peu dyslexique, par hasard ?

Non (j’ai interverti le 1er et le second « n », personne ne s’en est aperçu…).
La slydexie, connais pas encore…

Jibé dit: à

« Pour le bateau, j’ai plus de mal à voir la domination masculine. Elles en voient partout, des signes?

Ca se manipule, ça se change de direction, ça se dirige, je crois c’est l’idée. »
@Bloom, ah oui, I see.
Merci Bloom
Pour moi, le bateau c’est la liberté, la possibilité du départ, …

Chaloux dit: à

Nadeau a eu l’honneur et le talent de découvrir Gombrowicz mais il n’aurait pas inventé, à coup de story-telling pour débiles mentaux, des romancières en papier toilette mâché, c’est certain. Tu vois la différence et entre l’un et l’autre… Ce n’est même pas risible. C’est affligeant. Encore un cul-de-basse-fosse…

Hurkhurkhurk!

D. dit: à

Je plains ceux qui vont se faire vaseliner les fesses dans le cul-de-basse-fosse des diners du Siècle…

Je me demande si par hasard vous n’aviez pas un nom en tête, Chaloux.

DHH dit: à

Pour les noms de bateau en français quand c’est gros c’est masculin: croiseur , paquebot , sous marin, destroyer, porte avion, tanker,porte conteneur
Quand c’est petit c’est féminin ;fregate ,goelette corvette ,barque , caravelle, pinasse, péniche
curieux que les Femen ne s’en soient pas encore avisées, et émues de cette hiérarchie tristement genrée, reflet dans la langue de l’intolérable prééminence masculine
Comme de ce doublet qui m’a toujours amusée : cervelle / cerveau ;deux mots de sens identique, mais le mot féminin s’emploie quand cet organe pensant est médiocre(une tête sans cervelle, une cervelle d’oiseau),le mot masculin lorsqu’il est performant (un puissant cerveau)

Jibé dit: à

…et la possibilité de la mer, j’en ai besoin, là…

Jibé dit: à

oui, DDH, mais la mer et l’océan, c’est deux mondes également, paritairement beaux

et alii dit: à

un vaurien, ce n’est pas très gros

et alii dit: à

un catamaran n’est pas très gros non plus;
ok pour la pirogue!

et alii dit: à

un canoé n’est pas très gros
Ne doit pas être confondu avec Canoë.
Canot
Image illustrative de l’article Canot
Pram norvégien
Généralités
Type embarcation
Lieux Monde entier
Caractéristiques courantes
Taille petite taille
Propulsion aviron, voile ou moteur
modifier Consultez la documentation du modèle
Un canot est une embarcation, de petite taille,

vedo dit: à

Et bien moi, cela m’ennuierait qu’au nom de la parité les anglo-saxons mettent les bateaux au masculin. 🙂

Janssen J-J dit: à

@ MS / … « se faire vaseliner les fesses dans le cul-de-basse-fosse »

ce qu’on appelait naguère… une « intériorisation anticipée du stigmate » (Sh. Shoham) chez les utilisateurs récurrents de ce genre de pratiques objectivées en formules proférées.
Pas vrai, D75 et DDT57, les petits larbiniounx à JMB ? Hein, duconne ?

Bàv @ Ch., qui passe souvent parmi nous et s’interdit de…

et alii dit: à

mais il y a un baleinier et une baleinière!

Nicolas dit: à

Une grosse pute n’est pas un petit mac.
J’ai bon ?

et alii dit: à

mais on mange de la cervelle mais pas du cerveau

Chaloux dit: à

La visqueuse Gigi Sixty Naïne, alias Pamela Sunshine dans Vite 17!, fait sa maline parce qu’elle vient d’être recousue. C’est l’intériorisation rétrospective du stigmate. Si la vieille mémé à fesses rougies par le petit B savait ce qui se passe entre les porte-jarretelles qu’elle prête à son mari, elle le prierait de les porter moins souvent!…

Hurkhurkhurk!

et alii dit: à

La cervelle est le cerveau des animaux de boucherie. C’est un des abats les plus renommés sur le plan gastronomique mais qui a été mis à mal à la suite de « la vache folle » (épidémie d’ESB). Depuis 1996, sa commercialisation est strictement réglementée.

Janssen J-J dit: à

att’tion tu vas bintot atteindre le nombre fatidique des 666 porte jarretelles dans ton CDBF, tu s’ras tout dépé-né-tré !

Chaloux dit: à

Pauvre Gigi69, toujours en état post-traumatique. Couche-toi sur le ventre.

Hurkhurkhurk !

Janssen J-J dit: à

l’encéphalite spongiforme bovine est strictement réglementée depuis 1996. Anéfé !
Vous en êtes encore aux « animaux de boucherie », vous, taxivachtefolle, malgré mes conseils de véganisme ? … passons le chemin et poussons le bouchon, hein. Bàv.

Jean Langoncet dit: à

De belles soirées mousse en perspective pour 20 millions de badauds qui n’en demandaient pas tant ; le couvre-feu… t’imagines ?! On va va enfin vivre un vrai truc pour de vrai
https://www.youtube.com/watch?v=JGaBlygm0UY
(j’ai hésité avec un morceau choisi des petites annonces de Elie Semoun, mais j’ai craint de passer pour un ringard)

Jean Langoncet dit: à

va va viva viva…

Marc dit: à

Macron le couvre-Chef a ordonné.
Le couvre-feu est décrété.
Les couvre-lits pour les soirées.

rose dit: à

« Jibé dit: à
@ « oui ,longtemps je n’ai pas été un lecteur sensible,je l’avoue. J’avais besoin des analyses d’un Nourissier d’un Nadeau », eh bien vous voyez, Paul Edel, ça m’échappe totalement…Cependant, je dois mes plus belles découvertes non pas au hasard mais à des « passeurs », les autres en général, dont les remarques ou conseils me touchaient. Mais pas à des analyses. Bonne journée. »
Ben oui.
Romain Gary je le dois totalement à la fille aînée, en classe de troisième avec son prof de français M. Scotto.
Je n’ai jamais déchanté.

rose dit: à

ma fille aînée

rose dit: à

ça colmence à souffler à force 5.
Kà, kes frites s’envolent. J’irai bien moi aussi sur la digue.

rose dit: à

ça commence à souffler à force 5.
Là, kes frites s’envolent. J’irai bien moi aussi sur la digue sentir l’air du large.

rose dit: à

« Si on reconfine, je recommence à fumer. J’ai tenu, mais ça va pas le faire une deuxième fois. Cognac et cigarillo. »
Tenez encore. On s’écroulera après.
Comme moi.
Demain, à 11h15 ma maman a sa seconde audience devant le Juge des Tutelles en présence de sa curatrice et de son avocate.
11h15 : pensées, bougies, metits cailloux sur la table, tout est bon. Qu’elle ait la force morale de se défendre.
Merci de votre soutien Et alii et autres.

Dans son dossier, a disparu corps et biens une pièce essentielle -médicale-qui était un gros mensonge bâti de toutes pièces destinée à la couler.
Vendredi 9 octobre 2020, mon psychiatre m’a dit :
« votre maman n’a pas la maladie d’Alzheimer, elle est atteinte de sénescence. Ce qui est nommé démence sénile est l’usure du cerveau liée au vieillissément ».
Etc.
Je passe sur les détails.

renato dit: à

Comme règle les hommes se soucient davantage de ce qu’ils ne peuvent pas voir que de ce qu’ils peuvent voir.
Jules César

et alii dit: à

ce qui est rappelé de la guerre d’Algérie à propos du couvre feu:
Légalement, cette loi référence renvoie à l’une de nos cicatrices endolories : la guerre d’Algérie. Elle avait été votée le 3 avril 1955, sous le gouvernement d’Edgar Faure, pour faire face aux événements insurrectionnels qui gagnaient ce département six mois après la première vague d’attentats du 1er novembre 1954. Il s’agissait de ramener le calme, mais surtout de contrôler une

bonne journée

Marie Sasseur dit: à

En ces temps de dinguerie organisée.

Passou, j’ai du acheter tôt ce matin, le n° 3615, du magazine L’Express.

Votre  » fraicheur salutaire », c’est la blouse blanche ?

Je suis en colère, et vous le ferai savoir.

Marie Sasseur dit: à

15 octobre 2020, 9h40

Janssen J-J dit: à

Un autre jour, le 15 octobre 2020, 9.58.

-> Pour saluer la mémoire de mon collègue Carlo, disparu hier dans la nuit de Montréal
https://equipedelinquancereseau.wordpress.com/membres/carlo-morselli/

-> Mauriac (le 8 avril 1953 : « l’ordure, anonyme ou non, est toujours d’extrême droite. Je ne me souviens pas d’avoir reçu d’un communiste une seule lettre ordurière : injurieuse, oui, mais c’est d’un autre ordre »).

-> « Pour me débarbouiller de la boue », reprendrais-je de son bloc-notes, je gamberge sur la « thèse » radicale (ou prosélyte en « anthropologie animale participative ») de J M Masson, converti de longue date au véganisme. On peut la réduire aux arguments suivants :
– les animaux de ferme (domestiques, et/ou domestiqués) ont la capacité de ressentir toutes les émotions profondes de leurs aïeux,
– ils sont remarquablement semblables à l’être humain du point de vue de leur capacité à ressentir l’anxiété, l’ennui, la tristesse, la solitude ou le bonheur le plus fou,
– si les animaux, à la différence des êtres humains, n’ont pas la possibilité de faire un choix moral (d’après les neurosciences), on ne voit néanmoins pas quoi objecter à ce que le confort des animaux soit une chose importante en elle-même, sans considération d’aucun profit à en tirer. C’est une véritable position morale, contrairement à celle qui se fonde uniquement sur notre égoïsme ».
– Ces constats impliquent de cesser de les tuer ou de restreindre leur liberté.

(NDLR JJ / Discussion de la thèse à la Nadeau -> qu’est-ce qui, au juste, permet chez l’être humain, de connoter négativement l’égoïsme, et positivement l’altruisme et le désintéressement dans un choix moral qu’il serait le seul à se poser ? /// Personnellement…, je n’arrive pas à ‘résoudre’ cette énigme depuis que je m’y coltine avec des réflexes de scientifique-… Et je cherche en vain, parmi les erdéliens, à comprendre celles et ceux qui m’apporteraient des traces de réponse non esthétiques ou poétiques relativement convaincantes à ce sujet.

Je vais reprendre mon bâton de pèlerin mental aujourd’hui. Et ferai juste part de mon indignation colérique affective au regard de la gestion politique calamiteuse de la pandémie. De quoi ? Un « couvre-feu » pour nous autres, frères humains, animaux de la ferme !…
Bàv,

Jibé dit: à

@rose,
vous avez raison, il faut tenir encore
pas le choix
Ou alors si, le choix.

Couvre-feu. Eteignoir. Extinction. Tu parles! Ce type ne sait que mettre en scène une histoire qu’il ne sait pas maitriser. Quand la puissance publique libérale laisse aller le système de santé publique, que croyez-vous qu’il advienne? L’individu, usuellement convoqué pour être un consommateur producteur, est sommé de se rappeler qu’il appartient à une nation et qu’il doit solidairement se pieuter et se taire au nom du bien commun.

Jibé dit: à

Et courage, rose!
Saluez les vagues pour moi, dont la métropole est fluviale.

Jibé dit: à

@ »animaux de la ferme », JJJ
il me revient à propos de cette analogie entre nous et eux, cette phrase de Jünger, dans « le traité du rebelle » (je crois):
 » La condition d’animal domestique entraîne celle d’animal de boucherie »

Brinqueballe dit: à

mon bâton de pèlerin mental

Là, on cherche des crosses!

bouguereau dit: à

quand c’est gros c’est masculin: croiseur , paquebot , sous marin, destroyer, porte avion, tanker,porte conteneur

drh n’a connu que des ptites bites..mentalement ça soutient pas

bouguereau dit: à

une étoile..une constelation..une voie lactée..une galaxie..une raie du cul quelle dirait bonne clopine

bouguereau dit: à

– Ces constats impliquent de cesser de les tuer ou de restreindre leur liberté

réfléchis à cette phrase terribe qu’on houissait dans les provinces françaises ‘les enfants c’est la richesse des pauvres’..

bouguereau dit: à

des romancières en papier toilette mâché

un domestique..un larbin..mais une colonne vertébrale..de la tenue..une appellation de pinard..bref de -la- noblesse drh..vdqs

bouguereau dit: à

» La condition d’animal domestique entraîne celle d’animal de boucherie »

younguère est trés con quelquefois..dailleurs hon dit -un- hallemand..c’est pas hentrainant quelquefois qu’elle dirait drh

Janssen J-J dit: à

@ Jibé, n’était-ce pas plutôt dans le Recours de l’anarque aux forêts, ou déjà… « sous les falaises de marbre » ?
Belle indignation matinale que la vôtre, je la partage entièrement, mon frère. Bàv, s’il se peut.

bouguereau dit: à

Là, on cherche des crosses!

je ne cherche pas je trouve qu’il dirait le bon pape françoué à jicé

Jibé dit: à

Juste une chose: ne pas s’habituer à ces privations tombées d’en haut, ne pas les intérioriser
Admettons qu’elles soient un mal nécessaire, suite à l’incurie de gestion du système de santé, admettons.
Mais, même obéissants, calfeutrés dès 21 heures comme qd on était mômes, ne nous habituons pas.

bouguereau dit: à

» La condition d’animal domestique entraîne celle d’animal de boucherie »

y’en a des qui disent que c’est probablement l’une des toutes premières cultures..et que un accés stable à fait la richesse de la cervelle et des nations..girard réveille toi ils sont dvenu ouf

Janssen J-J dit: à

@ younguère est trés con quelquefois

Pas du tout, JMB, son ‘ça’ s’indignait en réalité du constat que les animaux en question fussent des juifs, ce qui ne posait aucun souci à monsieur Céline, votre cher Ferdine.
Mais surtout, que le grand Forestier Kniebolo aurait un jour à rendre des comptes ! Etc. N’allons pas raviver les plaies du point G., on a déjà assez de soucis avec le couvre-chef du jour, hein !.

Jibé dit: à

@JJJ
j’ai cherché: c’est ds Le traité du Rebelle (ed Bourgois) « Tout confort se paie. La condition d’animal domestique entraîne celle d’animal de boucherie » (p 43)…et dans le même (p 131): « La peur est un des symptômes de notre temps »(…) « les progrès de l’automatisation et de la peur sont très étroitement liés en ce que l’homme, pour prix d’allègements techniques, limite sa capacité de décision »
et : « Il faut être libre pour le devenir »(…) « l’homme tend à s’en remettre à l’appareil ou à lui céder la place , là même où il devrait puiser ds son propre fonds » (p 42)

Jibé dit: à

Jünger ne dit pas que des conneries, et Sur les Falaises de Marbre est un livre magnifique, encensé par Gracq -et par moi d’ailleurs, en tte modestie

Jibé dit: à

@ JJJ, « N’allons pas raviver les plaies du point G., on a déjà assez de soucis avec le couvre-chef du jour, hein !. »
merci, oui, c’est déjà assez lourdingue, chape de plomb etCie

bouguereau dit: à

son ‘ça’ s’indignait en réalité du constat que les animaux en question fussent des juifs

1) analogie parfaitment spécieuse sauf dans la cervelle spéciste de raciste..les hommes sont des animaux..ce n’est pas reflexif

N’allons pas raviver les plaies du point G., on a déjà assez de soucis avec le couvre-chef du jour, hein !

2) tu désigne et tu bottes en touche pour disjoncter..un procédé

Jibé dit: à

« y’en a des qui disent que c’est probablement l’une des toutes premières cultures »
y ‘en a qui disent aussi, Girard le savait bien, que des cultures pré-néolithiques existent, paléolithiques donc, avec chasse et pas ou peu de domestication. Tout, vous trouverez des exemples de tout dans les cultures humaines.
.

bouguereau dit: à

Sur les Falaises de Marbre est un livre magnifique, encensé par Gracq

junguère éduque du nazi..pour faire un parallèle il cause en somme comme s’il sadressait a des enfants soldats..je ne dirai pas à lui même mais presque..comme gracq qui croit que le papier épais a une tenue..qu’on lui pardonne

bouguereau dit: à

paléolithiques donc, avec chasse et pas ou peu de domestication

..penche toi sur les comportement qu’ils avaient avec les animaux..on a des traces..puisque c’est de ça qu’il sagit..girard ne parle qu’accessoirement des animaux..malheureusement..ce sont eux nos premiers dieux.hévidemment

Janssen J-J dit: à

@ JMB,… et le Girard racontait des conneries, dans votre résumé qui puait son aristotélicisme à deux balles… Anéfé, la domestication animale est toujours allée de pair avec la promotion de l’esclavage antique… On peut toujours s’en accommoder, comme du macronisme, bien sûr (à défaut de l’expliquer)… Juste ce petit rappel savant pour notre ami Marc.
« Pour tous les animaux apprivoisés, il y a avantage à être sous le contrôle des humains, car cela leur assure leur survie (…). Par analogie,il doit en être de même de l’ensemble du genre humain (…) Ces gens sont esclaves par nature, et il est préférable pour eux qu’ils soient soumis à ce genre de contrôle, comme c’est préférable pour les autres créatures que j’ai mentionnées »
(La Politique, I.8, et I.5)
Merci quand même, JMB…, j’apprécie votre rebond (en soi), indépendamment du contenu. Ne vous réduis pas à ce que vous voulez souvent paraître ou disparaître en Herdélie, vous le savez.

Jibé dit: à

@ Bouguereau
Mais bien sûr que les cultures paléolithiques de chasseurs faisaient des animaux des dieux et des proies, c’est exactement lié!
Leur comportement était celui de prédateurs, mais pas au stade industriel, pas en batteries, pas de loin caché ds un abattoir.
Lévi-Strauss, Leroi-Gourhan, Descola, Demoule, Picq, Godelier, reveillez vous, y sont devenus fous!

Jibé dit: à

@Ne vous réduis pas à ce que vous voulez souvent paraître ou disparaître en Herdélie, vous le savez
Vous me rassurez JJJ, il est pas comme ça en vrai…
(je ne connais pas les dessous sous les jupes des pseudos)

Brinqueballe dit: à

Janssen J-J dit: à

3J rédime sa fraise, ce n’est pas un coulis mais un sort béè.

Brinqueballe dit: à

rédimer n’est pas radiner, j’essplique!

Vanina dit: à

L’Italie à l’heure du vaccin anti flu.

On est obligé de se trasporter chez son médecin, en masse, ce qui est manifestement de la folie,au lieu de consentir à tout le monde de s’acheter le vaccin en pharmacie, comme en France,les pharmaciens n’ayant pas le vaccin. Les services sanitaires en Italie sont lamentables, Suis très capable de me faire une piqure sans recours aux autres.

Permis de conduire, argument délicat. J’ai mon permis de conduire, mais j’ai très peu conduit, je suis tellement vexée du manque de discipline, que je fonce comme il n’est pas possible , miex vaut s’abstenir, la liberté se trouve à pied, à cheval, à velo, dans un coin de la maison avec un livre,dans le regard aimant de son ami, dans la prière du soir et dans une chanson. Una chanson de Paolo Conte.Ou « il pleut bergère », ou « que m’importe dès lors la muraille de Chine, si tu n’es pas avec moi pour en faire le tour.. »

Angelo Rinaldi n’était pas mal du tout, sa chatte Florine, ses dernières fetes de l’Empire, il vous transmettait bien le sens de l’impermanence de la vie,
et les senteurs de la Corse. Lu il y au moins vingt ans, tout se délite.

Jibé dit: à

« les progrès de l’automatisation et de la peur sont très étroitement liés en ce que l’homme, pour prix d’allègements techniques, limite sa capacité de décision » Jünger
=
« Pour tous les animaux apprivoisés, il y a avantage à être sous le contrôle des humains, car cela leur assure leur survie (…). Par analogie,il doit en être de même de l’ensemble du genre humain (…) Ces gens sont esclaves par nature, et il est préférable pour eux qu’ils soient soumis à ce genre de contrôle, comme c’est préférable pour les autres créatures que j’ai mentionnées »
(La Politique, I.8, et I.5), de votre « ami Marc »
Je suis trop lourd, ou ça va aller?

Janssen J-J dit: à

@ « girard ne parle qu’accessoirement des animaux »

Mais principalement d’un seul et comment : le bouc (pas le boug !). Peut-on rire avec vous, et/ou discuter sérieusement… au delà de vos habituelles enkhuleries godmichtonesques ? J’aimerais bin, pour 1 fois…

1) analogie parfaitement spécieuse sauf dans la cervelle spéciste de raciste..les hommes sont des animaux..ce n’est pas reflexif (pouvez-vous préciser ? là, ça m’intéresse vraiment)
2) tu désigne et tu bottes en touche pour disjoncter..un procédé
Comment ça ? – Bon, j’enlève la malheureuse incise sur Ferdine, si elle vous a inutilement blessé ce qui n’était pas mon intention, bin au contraire… Que nous reste-t-il al’hors ?

bouguereau dit: à

Leur comportement était celui de prédateurs, mais pas au stade industriel, pas en batteries, pas de loin caché ds un abattoir

tu tfais une idée bien romantique du ‘prédateur’..’de prés’..la chasse tel que l’idée que tu en as est telment ritualisé (sauf chez les pratiques prolo telment odieuses..évidemment)..si si on s’en rend même pas compte telment on est bourrin..surdétermié par l’ancien régime..une vidéo de fiers lions qui attaquent un buffle fait le buz..avec ça il crèvraient de faim..comme msieu lbaron..le plus clair du temps il doit poigner vilain comme le blaireau..reusment qu’il a une grande pince pour la vénerie des tinettes et des cuisine en sous sol

bouguereau dit: à

Bon, j’enlève la malheureuse incise sur Ferdine, si elle vous a inutilement blessé

c’est la littérature qui « blesse » qu’il dirait momo..ferdine n’est qu’un hinstrument..un genre de pince..de grande louche a merde si t’as connu ça..polo chus sur que ça lui dit des trucs la vidange à la louche..c’est qe c’était quelquechose

Jibé dit: à

C’est bien la première fois qu’on me traite de romantique
Je suis pas chasseur, mais ds mon métier je vois chasser des gens et crever des bêtes sous les dents et les griffes d’autres bêtes… peu importe. On est hors sujet, c’est pas la peine de continuer, …

@JJJ
non on commence pas avec Ferdine, qui est un génie ds son genre, Le Voyage et Mort à Crédit, c’est géant.

Janssen J-J dit: à

@ Je suis trop lourd, ou ça va aller ?

Comprends pas trop…, j’apprécie autant M. Court que Mr. bouguereau. Mais vous-même, JB, que pensez-vous des observations de Brinqueà2balles, SVP ? Merci pour votre recherche dans le Traité du rebelle.

Janssen J-J dit: à

@ Avec cet « écume des jours » l’écrivain japonais a livré une pure merveille, le meilleur ouvrage chroniqué de ce modeste blog.

Oui, SV, merci pour votre hommage que je partage, mais je dirai pas que c’était le meilleur opus de HM. L’un des meilleurs, c’est for me… Chroniques de l’oiseau à ressort… L’aviez vous croqué en remontant la pente ou pas encore ?
On va pas se battre là dessus, hein, votre blog est passionnant, en rien modeste. Comme naguère Ch., je l’apprécie beaucoup.
Bàv

Vanina dit: à

Junger. Il a vecu toutes les horreurs de la guerre, perdu son fils, souffert tous les manques de l’après-guerre en Allemagne,croix « Pour le Mérite », ,grand savant de la nature et des insectes, il est mort ultra centainaire, son Journal est magnifique, les romans sont des roman à thèse . Quel était son secret, sa planche de salut? Se délecter de tout,et avoir un manque total de compassion, peut-etre, se fondre dans le paysage, comme disait Brodski. Une virgule dans la grande chaine des etres.

renato dit: à

Pour la cervelle, il faut voir comment l’animal est mort. Certes, si pour avoir des protéines l’on mange grand-père mort d’on ne sait pas quoi il y a des risques ; mais si on abat son neveux, on peut manger sa cervelle sans risque.

Cela dit, si l’homme n’est pas devenu un produit de boucherie, ce n’est pas parce qu’il serait hors chaîne alimentaire, mais parce qu’il n’y a pas beaucoup à exploiter. La cervelle et la moille bien à part, de vraiment utile ne reste la cuisse que l’on peut cuisiner de diverses façons, car les autres parties on peut le bouillir ou brziser, mais il a plus d’os que de viande. En d’autres mots, et envers et contre Swift*, l’élevage du l’umain n’est économiquement pas interessant.

*Modeste Proposition

Jazzi dit: à

Couvre-feu à 21 heures dans les principales métropoles de France.
Tout le monde râle.
Réactions corporatistes, communautaristes : travailleurs nocturnes, restaurateurs, personnels des lieux festifs, gens du spectacle…, au détriment d’une vision globale, nationale, au nom de l’intérêt général.
« Gestion calamiteuse de la pandémie » entend-t-on dire de toute part.
Quelqu’un a-t-il la bonne solution ?
Avec des personnels hospitaliers épuisés et une police déprimée !
Est-il possible d’apprécier l’action gouvernementale objectivement et sans réaction partisane aucune ?

Jazzi dit: à

« l’élevage d’humains n’est économiquement pas interessant. »

C’est une chance, mais n’allez pas dire ça aux adeptes du cannibalisme, qui trouvent que tout est bon dans l’homme, animal de chasse plus que d’élevage !

Jazzi dit: à

Au nom de l’intérêt génénal, seriez-vous prêts à dénoncer votre voisin s’il réunis manifestement plus de six personnes chez lui pour faire la fête au-dessus, au-dessous ou à côté de chez vous ?

Brinqueballe dit: à

que pensez-vous des observations de Brinqueà2balles

On est pas dans la moille, c’est trop toto, 3j!

Jazzi dit: à

général…

Brinqueballe dit: à

Au nom de l’intérêt général, seriez-vous prêts à dénoncer votre voisin s’il réunis manifestement plus de six personnes chez lui pour faire la fête au-dessus, au-dessous ou à côté de chez vous ?

On s’en fout Jazz, on est en zone libre!

Brinqueballe dit: à

3J en a plein la moille! 😉
Il trouve ça charmant que ça serre well.

Marie Sasseur dit: à

« Des perquisitions ont eu lieu jeudi matin aux domiciles et bureaux du ministre de la Santé, Olivier Véran, de l’ancien premier ministre Édouard Philippe et des ex-membres du gouvernement Agnès Buzyn, Sibeth Ndiaye dans une enquête sur la gestion de la crise du coronavirus. »

Le Figaro

D. dit: à

Jazzi dit: à

Au nom de l’intérêt génénal, seriez-vous prêts à dénoncer votre voisin s’il réunis manifestement plus de six personnes chez lui pour faire la fête au-dessus, au-dessous ou à côté de chez vous ?

L’intérêt général est aussi d’assurer la tranquillité des usagers des logements.
Les clauses de règlements de copropriétés ou des bailleurs comportent déjà et normalement, des mentions sur l’usage des logements, excluant implicitement « la fête ». Ce qui veut dire qu’il faut au préalable s’être entendu avec le voisinage (et pas seulement l’avoir informé) pour faire « la fête ». À charge de revanche. « La fête » diffère bien évidemment de la réception au cours de laquelle les invités ne font que parler fort, jusqu’à un peu tard en soirée, se dispensant, toujours normalement, de cris de bêtes, de chants de stade et de sonorisation fenêtres ouvertes jusqu’au petit matin.
Les contrevenants, surtout réguliers, doivent bien entendu être dénoncés, le matériel ayant servi au trouble saisi et le PV de contravention délivré.

Janssen J-J dit: à

@ Est-il possible d’apprécier l’action gouvernementale objectivement ?

(Manière de nous faire comprendre votre sympathie macronesque, vous n’étonnez pas trop, jzm . Essayons néanmoinssss.
Je dirai ceci : ce macronisme de la REM au commandes fac à la pandémie, c’est une politique erratique à la petite semaine, plus cynique qu’incompétente (après moi 2022… que je vais perdre, le déluge…, mais au cas où tous ces moutons me rééliraient, à cause du danger Le Pen et de la gauche verte en déshérence, « faisons en sorte » de faire accroire qu’on prend au quotidien le taureau par le corgnes). Ce n’est pas là la politique d’un vrai chef d’état. Quand EM veut nous parler gentiment de couvre-feu, on snet bien qu’il y’a de la panique à tous les étages, et la Bachelot n’y peut rien (dans quelle galère me suis-je encore foutue, se dit-elle tous les matins…, après ce que j’ai essuyé en 2009 !).
Une politique publique sanitaire ne peut s’évaluer que par rapport à des objectifs sanitaires clairs et intangibles, jzman, pas par rapport à des concessions prétentdumeent différenciées à la petite semaine à n’importe quel corporatisme, patronal, syndical, industriel, ou autres… Or, comme aucun d’entre ces corporatismes n’est logé à la même enseigne, il ne nous reste qu’à sonder l’impact respectif des mesures prise en fonction du sort des clientèles de ces corporatismes in hexagone et non par rapport aux voisins de l’Union, en évaluer les coûts/bénéfices pour chaque « bénéficiaire », puisque telle est la morale du néo-libéralisme bien compris aux manettes ; autrement dit, certainement pas à l’égard des « citoyens » de l’union sacrée de la Nation en général (c’te blague), mais en terme de la masse des sacrifiés qui vont crever et de la minorité qui va s’en tirer, renforcée par l’épreuve à long terme.
Désolé, jzm…, et là, je vais sortir de la langue de bois des politologues, et devenir un brin polémique : c’est pas les bobos parisiens ‘anti GJ’ qui passent leur temps à se plaindre de l’augmentation de leurs impôts locaux, et à manger des glaces dans les cinémas qui vont nous morfler le plus, peu concernés par la décroissance du Mercure au chrome 🙂
Et ça, c’est objectif…, que voulez-vous qu’on vous dise de plus, hein ! Brefl.
Je vous passe le schmilblick maintenant !…
Bàv,

bouguereau dit: à

une politique erratique à la petite semaine

figaro ci figaro là qu »‘il dirait tèrezoune qui lui fait des notes de bas de page..t’as dla route

Jazzi dit: à

« On s’en fout » est incompatible avec la notion d’intérêt général, Brinqueballe !

bouguereau dit: à

L’intérêt général est aussi d’assurer la tranquillité des usagers des logements

il nous faut un parlement des choses donc des propriétaires qu’il dirait figaro à lhuissier

bouguereau dit: à

baroz préfère le ‘hon va s’occuper de vous’ dans les douches pas la baignoire atation

Sant'Angelo Giovanni dit: à

…jeudi 15 octobre 2020 à 12 h 36 min.

…l’expression  » couvre feu « , c’est comme une pratique militaire, face à cette pandémie,…

…autrement dit;… » la politique « , dite de  » la terre brûlée « , par les russe, et le  » Tsar « , de l’époque,…face aux troupes de Napoléon 1 ,…

…ménageons l’opinion, sur les opinions  » prédateurs « , de recels et d’économie social sur les populations,…par les  » trusts du capitalisme « , innocents les mains pleines,…

…continuons le combat avec des leurres, et des faucons  » marionnettes « , à poêles,!…

Jean Langoncet dit: à

N’est-ce pas au parlement de décider d’un couvre-feu ? Celui qui est annoncé ne porte-t-il pas une atteinte disproportionnée aux libertés individuelles et au principe d’égalité devant la loi ?

Jazzi dit: à

« Est-il possible d’apprécier l’action gouvernementale objectivement ? »

Merci pour votre réponse, JJJ, mais celle-ci, rien moins qu’objective, est manifestement non.
Y-a-til des oui dans la salle ?

bouguereau dit: à

« Gestion calamiteuse de la pandémie » entend-t-on dire de toute part

‘abattage hen masse de 400 myons de cochon et crémation dans les fours d’holcim pour parer scientifiquement à l’épidémie de peste porcine..aujourdhui il fera ciel bleue..dans le cadre de l’année djoni rénateau nous a préparé un macheup’..

Janssen J-J dit: à

@ jzmn
Voulez-vous qu’on discute de cette chose, l’intérêt général, que vous utilisez à tort et à traviole à la manière d’un mantra, comme s’il signifiait encore quelque chose en Macronie macronesque ? et surtout…, comme on ne l’enseigne plus aujourd’hui à l’ENA, vu la bizarrerie saugrenue de ce concept totalement fétichisé à l’ère du néolibéralisme le plus débridé… Hein ?

Jazzi dit: à

« il nous faut un parlement des choses donc des propriétaires »

Et pas des locataires, le boug ?
Tu es pour le vote censitaire uniquement ?

renato dit: à

La solution ? Masques à partir des 6 ans dans tous les situations — intérieur et extérieur —, distances phisiques, gel hydroalcolique à profusion, nettoyage régulièr de toutes les zones de contact — claviers des lecteurs de CB, p. ex. — ; mais naturellement il y a une masse de crètins fascisants qui n’acceptent pas ce simple système de defense — pour incroyable que cela puisse paraître, à côté de la pandemie covid-19 nous avons une pandemie de crètinisme et on ne peut même pas espérer en un vaccin.

Traveaux pratiques : trouver un système plus élégant, et donc plus efficace, pour se protéger d’un envahisseur tout petit et tout puissant.

Cela dit, je crois que l’arrivée de ce virus à sideré le personnel politique un peu partout dans le monde, ce qui n’est pas du tout rassurant — imaginons qu’une fièvre hémorragique virale veuille se payer un voyage d’étude en Europe : ses monuments, ses paysages , ses cafés et ses restaurants, son air vivifiant.

et alii dit: à

bon, donc c’est inutile de vouloir m’élever dans la langue festive commune à l’herrdélie; elle ne m’intéresse pas;
bonne journée à vos poules, vos dindes, vos cochons et votre cervelas,ciao

Jazzi dit: à

Donc l’intérêt général, à l’échelon national, par temps de capitalisme mondialisé n’existe plus, si je vous ai bien compris, JJJ.
Ce n’est pas au gouvernement mais au parlement de décider du couvre-feu ou pas, nous dit Jean Langoncet, plus près de l’esprit de la IVe que de la Ve République.
On se souvient de ce que cela a donné…
Je n’ai ni sympathie ni antipathie pour Macron, JJJ.
Seulement de l’empathie, comme tout le monde, mais en essayant de comprendre, le plus objectivement possible, si les mesures prises sont les bonnes, alors que tout un chacun semble penser qu’elles sont mauvaises, sans pour autant proposer de solutions au problème.
Vous la connaissez, vous ?
Nos proches ou lointains voisins font-ils mieux ?
L’urgence est-elle de se débarrasser de Macron ?
Ce soir, manif des travailleurs de la 21e heure et des suivantes !

Brinqueballe dit: à

gel hydroalcolique

Miladiou, ça vous fout la chiasse la toto prescription!

Brinqueballe dit: à

Ce soir, manif des travailleurs de la 21e heure et des suivantes !

A la 22, v’là les flics! 😉

Jazzi dit: à

« La solution ? Masques à partir des 6 ans dans tous les situations — intérieur et extérieur —, distances phisiques, gel hydroalcolique à profusion, nettoyage régulièr de toutes les zones de contact — claviers des lecteurs de CB, p. ex. »

Abstinence sexuelle généralisée, renato, même pour à usage de reproduction ?

Jazzi dit: à

Tu crois que l’humour sauvera le monde, Brinqueballe ?
Faut l’espérer, sinon je ne vois rien d’autre !

Jazzi dit: à

Un peu légère votre solution, et alii !

Brinqueballe dit: à

Tu crois que l’humour sauvera le monde, Brinqueballe ?

Voui!

( Regarde au contraire, toto, qui veut tout aseptiser comme sa conception et sa pratique pseudo-artistique!)

Janssen J-J dit: à

@ essayant de comprendre, le plus objectivement possible, si les mesures prises sont les bonnes

Non elles ne le sont pas.
Onu alors, on ne peut pas en décider maintenant.
Des mesures bonnes en soi, ça ne veut rien dire. Il faut se demander : à partir de quel référenciel épistémologiquement stabilisé, pour pour quelles catégories de cibles, de populations, d’usagers ? A partir de quand voulez vous une évaluation ? en efficience ou en efficacité ? En termes statistiques ou en termes qualitatifs ? Etc…
La macronie sans méthode mélange et joue sur tous les registres devant les médias qui posent, comme vous, toujours les mêmes questions de comptoir : est-ce bien ? Est-ce mal ? Est-ce positif ? Est-ce négatif ? Cela diminue-t-il et quoi ? Cela augmente-t-il ? En suis-je satisfait ou pas ? Vous avez 4 réponse possibles, l’ifop vous tiendra informé… Lisez les résultats objectifs du figmag, comme dirait l’autre…
Une mesure de « couvre-feu » vient d’être prise. Que voulez vous qu’on dise de son impact, mon pauvre ami ? Voulez-vous qu’on compare l’impact avec le regard des historiens à l’occasion d’une mesure analogue de 1955 comme le suggérait la vexée, toujours à nous balancer ses liens en s’attendant à ce qu’on lui dise merci parmi ses volailles… Broouh… Marre de tous ces dialogues de sourds, sans queue ni tête. Mais qui t’oblige, qu’il dirait, sombre crétin ? Casse toi, tu pues JJJ. T’as raison JJJ, je me kasse un brin. Raluc…

Brinqueballe dit: à

Un gel à la colique sur l’art et sur la vie.
La mise en châsse, Jazzi! 😉

Brinqueballe dit: à

Marre de tous ces dialogues de sourds, sans queue ni tête.

C’est l’enchâssement, j. !

bouguereau dit: à

qui posent, comme vous, toujours les mêmes questions de comptoir

c’est pas le bon référentiel attation..raoul il commande et le virus il obéit pas..yavé nous a abandonné épicétou

Jean Langoncet dit: à

Je nuance : le parlement doit exercer un contrôle. La défense de l’intérêt général passe nécessairement par le respect des principes qui fondent la république, dont ceux rappelés précédemment qui sont ici à l’évidence touchés pour un bénéfice sanitaire très hypothétique.

Janssen J-J dit: à

j’arrive pas à savoir quoi penser de l’internaute brinque2balles et qui se cache derrière : je préfère donc conclure à sa malveillance plutôt qu’à sa bienveillance tant qu’à se prendre le châs dans l’aiguille. Je sors, hein !

Brinqueballe dit: à

C’est l’enchâssement, 3j. !

Une poupée ruse, quoi.

Brinqueballe dit: à

Janssen J-J dit: à

j’arrive pas à savoir quoi penser de l’internaute brinque2balles

J’essore les mots, y’a que ça de vrai!

Brinqueballe dit: à

Je sors, hein !

Rien de plus faux, rien que d’y penser.
( J’ adore 3J comme joies!)

Jazzi dit: à

« Casse toi, tu pues JJJ. »

Vous semblez avoir été infecté, JJJ.
Est-ce au covid 57 ou 75 ?
Les deux !

Brinqueballe dit: à

Jazzi dit: à

« Casse toi, tu pues JJJ. »

Le problème c’est qu’ici, il ne marche jamais à l’ombre!

et alii dit: à

archives:
« The Making of a Global Writer » au Harry Ransom Center, à Austin Texas, inaugurée en février 2020, qui présente pour la première fois au public les archives de l’écrivain, récemment acquises par cette institution. Le cas étudié permet de repenser les pouvoirs de la fiction et ravive le débat sur la projection de la littérature latino-américaine dans le monde.
vie des idées:À propos de : Álvaro Santana Acuña, Ascent to Glory

Brinqueballe dit: à

il ne marche jamais à l’ombre!

C’est déjà bien mieux qu’à l’amble.

Chaloux dit: à

Le pauvre Assouline se ridiculise et se démonétise un peu plus chaque jour dans son répugnant soutien à Macron.
L’âge venant, même pas l’idée de s’offrir quelques années de liberté véritable. Domestique un jour, domestique toujours.
Damné.

Hurkhurkhurk!

renato dit: à

Certes qu’un séjour en réanimation est beaucoup plus intéressant que quelques mois d’attention aux autres et à soi-même ?

Chaloux dit: à

Pauvre Assouline, dans le cul-de-basse-fosse du macronisme…

Hurkhurkhurk!

Chaloux dit: à

… du Macronistan…

bouguereau dit: à

Une poupée ruse, quoi

sleeping beauty..mais quand que ça sra phinit baroz..on sait pas hencore que le mma est hoficiel im frankreich

bouguereau dit: à

Domestique un jour, domestique toujours.
Damné.

Hurkhurkhurk!

mon larbin y préfère régner sur les tinnettes que prende des baffes au salon..

Janssen J-J dit: à

@ en ce que l’homme, pour prix d’allègements techniques, limite sa capacité de décision (cité)

@ Mais le père Ellul Jacques, l’était pas du tout d’accord avec Ernst J. Et c’est lui dont le prophétisme a triomphé… sur le long terme !…

@ jzmn…, Maintenant, il faudrait peut-être commencer à raisonner avec méthode en calibrant nos échelles de dispute. Moi, je veux bien partir d’une anecdote en touche comme MS, vous la transformer en récit, puis aller l’observer et vous la transformer en étude de cas, puis passer à l’éthogramme du président, -pour rester dans le sujet des animaux malades de la peste-, soit revenir à la description précise et détaillée de chaque mouvement précis de son comportement à la télévision, jzmn… Si vous croyez que par cette méthode de narration – vérification progressive puis régressive, on finira par savoir s’il a trouvé la « bonne » solution politique à nos petits problèmes de pandémie. Hein… OK ?

bouguereau dit: à

Et pas des locataires, le boug ?
Tu es pour le vote censitaire uniquement ?

la menace étant hégalitaire..hors drogué emmigrés et sdf qui sont pas abonné tfaçon..comment veux tu fidéliser le lecteur du figaro payant?..le voilà le fond dlaffaire

et alii dit: à

« Pour sortir votre animal de compagnie près de chez vous, comme pendant la période de confinement »
qui sort qui, ici?

et alii dit: à

RENATO? LE PIANO D’Akira Kusaka n’a pas de pédale? c’est facheux; est- ce que le soleil compense?
Quel est le répertoire conseillé?

Brinqueballe dit: à

qui sort qui, ici?

Clic-clac si la photo est bonne!

et alii dit: à

Durant la Guerre d’Algérie, pour protester contre le couvre-feu imposé aux nord-Africains, la fédération de France du FLN (Front de libération nationale) organise une manifestation, non déclarée à la préfecture de police, d’enfants et d’adultes algériens le 17 octobre 1961 à Paris. La police assure le maintien de l’ordre. Le nombre de morts s’élèverait à des dizaines de personnes. Arte diffusera le 18 octobre 2020, dans le cadre de « Quand l’histoire fait dates », (Zahlen schreiben Geschichte), « 17 octobre 1961, un massacre colonial » (17. Oktober 1961, Massaker von Paris), documentaire partial de Juliette Garcias.
INFO VERONIQUE CHEMLA

D. dit: à

Castex en terrible pateaugeage en ce moment lors de sa conférence de presse Covid.

Jazzi dit: à

Quelle est donc votre anecdote de départ, JJJ ?
Macron semble avoir dépassé Sarkozy et Hollande dans la haine qu’il inspire.
Il a hérité du plus compliqué des quinquennats possibles.
De son fait, dans le choix de son entourage (affaire Benalla), avec ensuite la révolte des Gilets jaunes puis la réforme des retraites et aujourd’hui la pandémie universelle.
Heureusement qu’il est jeune et en bonne santé !

Jibé dit: à

JJJ je ne m’adressais pas à vous, en l’espèce, je me demandais juste si, à force de me répéter, M.Bouguereau, que j’apprécie itou, ne me trouvait pas lourdingue. Car je ressasse, c’est un travers professoral bien connu…
BàV, JJJ
Brinque? Je n’ai pas envie de le suivre partout où il veut qu’on aille, c’est trop cousu de filin à collet.

et alii dit: à

cette histoire de perquisition chez Veran etc me fait penser à l’affaire du sang contaminé;

Jibé dit: à

@ »celui qui est annoncé ne porte-t-il pas une atteinte disproportionnée aux libertés individuelles et au principe d’égalité devant la loi ? »
ben oui, ce me semble: dans ou hors métropole, ce n’est pas la même loi qui s’applique. Il doit y avoir une finesse de loi au nom du salut public sanitaire qui justifie ça. Un juriste dans la salle?

Jean Langoncet dit: à

@ben oui, ce me semble: dans ou hors métropole, ce n’est pas la même loi qui s’applique.

Le cas échéant, c’est surtout au sein même des 20 millions de français concernés que la question pourrait se poser.

D. dit: à

Sibeth NDiaye qui portait alors la parole du gouvernement est-elle aussi concernée ?

et alii dit: à

Le haut représentant de l’Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Josep Borrell, estime que les conséquences du Covid-19 seront également « énormes » au plan géopolitique.

Comment envisagez-vous la relation avec une série de grands acteurs mondiaux, et notamment avec la Turquie, dont le Conseil européen devra sans doute reparler jeudi et vendredi?
LE MONDE

Jibé dit: à

@ « Le cas échéant, c’est surtout au sein même des 20 millions de français concernés que la question pourrait se poser »
exact, aussi parmi nous les concernés.

Jibé dit: à

« Heureusement qu’il est jeune et en bonne santé ! »
@ Jazzi
je pense que c’est ça qui agace
Moi par exemple, ce freluquet qui s’est voulu jupitérien m’agace.
Mais pas que. Gouverner, c’est aussi devoir faire face à des situations compliquées sans toujours dire « en même temps », chèvre et chou. Et « c’est la guerre » ou « couvre-feu » , ce voc guerrier et anxiogène, c’est tout sauf raisonnable, ça fait t’a ar ta gueule à la récré, moi ça me rappelle la ridicule poignée de main de plusieurs mn avec Trump. Ca vous décrédibilise un gus, en fait de com’

renato dit: à

Oui D., elle aussi concernée.

puck dit: à

@3J : je vous réponds au commentaire chez Edel parce que je pense qu’il va me le sucrer chez lui, en tout c’est ce que je ferais à sa place.

vous écrivez : : « @ la joie dans l’humiliation et dans le sadomasochisme
Je ne vois pas en quoi, dans le texte cité, Paul… C’était là une expérience habituelle chez un couple russe profondément chrétien, pénétré par le devoir religieux du mariage pour le meilleur et le pire. »

Il me semble que vous faites aussi erreur : « joie dans l’humiliation et dans le sadomasochisme » c’est bien sûr un contresens complet, mais votre convocation du religieux à ce niveau tape aussi à côté (sinon pour évoquer l’aporie dans la façon du théologique d’aborder la question du Mal).

Comme toujours avec Dostoïevski il faut prendre le problème à l’envers, regarder ce que serait l’exact contraire de ce bonhomme. Ce serait quoi ? Vous, moi, la plupart des gens qui vivent dans le monde sans avoir une pleine conscience de ce qu’il s’y passe, ce qui leur donne un certain optimisme et éventuellement une joie de vivre.

la chose important dans cette façon de dire c’est l’expression : « sans avoir pleine conscience ».

cet homem dans le souterrain est malade de quoi ? les psy diraient qu’il est névrosé ? ou dépressif ? pourquoi l’est-il ? parce qu’il est lucide !!! et là on retrouve un autre qui dit exactement la même chose que Dostoïevski sauf qu’il le dit d’une autre façon : Pascal !

l’homme est malade de sa lucidité. Pascal dit notre conscience nous rend malheureux, pour bien vivre il faut ne pas avoir conscience des choses qui se passent autour de nous, pour vivre nous devons amputer notre conscience, et c’est la vérité. effectivement pour vivre « normalement » nous devons filtrer notre lucidité, parce que si nous aviosn réellement conscience des mlaheurs du monde nous serions anéantis comme l’est ce type dans son sous-sol. Et c’est là qu’on se rend compte que Nabokov (qui a à peu près la même lecture du type qui se complait dans le sado maso) s’est mis le doigt dans l’oeil !

C’est un contresens complet dans la mesure où en nous parlant de ce type dans son sous sol Dostoïevski ne parle pas de lui, mais de tous les autres qui vivent au dessus, donc de nous. Cet auteur fonctionne toujours de cette façon, et le lire au pied de la lettre, au premier degré c’est l’assurance de se planter à tous les coups !

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