de Pierre Assouline

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La République des livres
Michel Houellebecq piégé par lui-même

Michel Houellebecq piégé par lui-même

Le plus pathétique dans la déchéance d’un écrivain français mondialement célébré, c’est sa capacité d’autodestruction. Et comme son ascension relevait déjà du spectacle, sa chute se devait d’être publique. Michel Houellebecq nous y convie ces jours-ci en publiant Quelques mois dans ma vie. Octobre 2022-Mars 2023 (102 pages, 12,80 euros, Flammarion). Un texte  de circonstance lié à l’actualité qui ne relève d’aucun genre littéraire à supposer qu’il entretienne un quelconque rapport avec la littérature, dépourvu du moindre esprit d’analyse. Ou plutôt deux textes bien distincts qui manifestement ne concernent que lui. Que leur écriture obéisse à une nécessité intérieure, cela parait évident ; mais pourquoi a-t-il cru bon pour nous en faire part, cela demeure un mystère ; au moins n’a-t-il pas imposé à son éditeur de les mettre sur le marché, comme ce fut le cas pour le précédent Anéantir, dans une édition reliée façon Pléiade-du-pauvre.

Le premier est relatif à son vieux contentieux avec les musulmans. Ce qui nous vaut un rappel historique de son entretien dans Lire dans lequel il dénonçait dans l’islam « la religion la plus con au monde » (et au passage, il m’égratigne à nouveau à plusieurs reprises, cela en devient répétitif et lassant, on devrait lui fournir de nouveaux boucs-émissaires, ou tout au moins lui assurer que non, décidément, je ne le « hais » pas, ni lui ni personne). Il qualifie cela de « querelles » et de « chamailleries » qui ont partie liée avec la « bêtise », la sienne ainsi qu’il le reconnait. Car longtemps après l’entretien accordé à Lire, pour lequel il s’en veut de ne pas l’avoir relu, il y a eu celui beaucoup plus long et approfondi avec Michel Onfray pour le hors-série de la revue Front Populaire.

Une récidive appuyée. Le contenu déplut fortement, une action en justice fut lancée par les mosquées et une fois de plus, Houellebecq se dégonfla, ce dont Onfray fit les frais. Dans le livre, l’écrivain y revient, cite les passages incriminés, les reprend en les amendant afin de proposer une version remasterisée de sa pensée sur la question qui ne vexe personne. Il présente platement ses excuses et assure que lorsqu’il amalgamait l’ensemble des Français musulmans à des voleurs, des délinquants et des criminels étrangers, en fait il pensait exactement le contraire. Un entretien qu’il avait pourtant relu et validé avant publication. Ce qui ne l’a pas empêché une fois de plus de se défausser avant de se renier. Comment peut-on à ce point se payer la tête de ses lecteurs ?

Quant au second texte, il retrace les aventures de Michel et de madame chez les pornocrates bataves. Il avait accepté la proposition d’un cinéaste d’y aller troncher (c’est bien de cela qu’il s’agit pour reprendre ses figures de style ) et de s’y faire sucer (idem) par des groupies de son œuvre et de sa personne, avec la participation de son épouse. Au passage, Picasso est traité de « crétin ithyphallique », ce qui ne manque pas de sel sous la plume d’un écrivain qui ne cesse de nous entretenir, et une fois de plus dans ces pages, de l’état de sa bite face à un clitoris solliciteur, le tout avec la grâce d’un apprenti-boucher décrivant le moelleux de sa langue de bœuf. Il a même signé un contrat avec le réalisateur l’autorisant à exploiter l’amplitude de ses érections. Jusqu’à ce qu’il se rende compte du pétrin dans lequel il s’était fourré en acceptant le rôle principal de Kirac 27. Il tenta de le faire interdire par voie de justice, en vain.

Bien sûr, Sade est cité ainsi que Philippe Muray, Maurice Dantec, Valérie Solanas, David Pujadas, Agrippa d’Aubigné, Rimbaud, Lamartine, Raphaël Enthoven, Kafka, Thomas Mann, Theodor Fontane, Balzac, Lermontov (ne manque Bruno Le Maire), quelques mots chacun on se demande bien pourquoi. Les seuls intellectuels dont la présence se justifie dans cette rafle sont Gérard Depardieu et BHL. Normal : ce sont, si l’on comprend bien, les deux seuls amis qui lui restent. Il est inutile d’aller y chercher le souci de provoquer : il y est on ne peut plus sérieux, s’exprimant continûment au premier degré, l’ennui succédant à sa verve comique, toujours aussi ambigu et double jeu, païen et catholique à la fois.

« Pour la première fois dans ma vie je me sentis traité, absolument, comme l’objet d’un documentaire animalier ; il m’est difficile d’oublier ce moment » lit-on en tout et pour tout sur la quatrième de couverture.

Il animalise ses ennemis suivant les pires traditions de certains polémistes de l’entre-deux-guerres (en 1939, suite au décret-loi Marchandeau, Robert Brasillach remplaça « juifs » par « singes » dans ses articles etc) ; sous la plume de Houellebecq, l’équipe de cinéastes hollandais n’est plus que le Cafard, la Vachasse, la Truie, la Vipère, la Dinde. Et dire que, récemment dans une émission de France-Culture consacré à son livre, il s’est trouvé deux critiques et écrivains pour y déceler l’un une œuvre pétrie de transcendance et l’autre l’héritage satiriste d’Esope ! (sic) alors que son intention, au-delà du comique, est avant tout de dégrader et d’avilir les personnages visés. Cela dit, ce même tandem a réussi à dresser une analogie avec Dante au motif que Houellebecq, lui aussi, erra dans ses ténèbres intérieurs…

Il se croit cerné par des ennemis là où il n’y a que des critiques, trahi par ses amis et traqué par les biographes, ces hyènes dactylographes qui lui veulent tant de mal. La réalité est plus triste : les états d’âme de Michel Houellebecq et sa vision du monde, aujourd’hui, laissent indifférents. Son système a fait long feu. Le personnage qu’il s’est fabriqué ne trompe plus grand monde. A force de tirer sur le masque, il l’a fait tomber. Son livre, survendu comme de juste à sa sortie, galopera un peu en tête des listes mais ne fera pas scandale. Avec les musulmans comme avec les pornocrates, il s’est piégé sans l’aide de personne. Alors, tout ça pour ça ?

(Photos Philippe Matsas et Schutterstock )

Cette entrée a été publiée dans vie littéraire.

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commentaires

1 180 Réponses pour Michel Houellebecq piégé par lui-même

D. dit: à

ce dont Onfray
fit les frais.

Ça rime !

Marie Sasseur dit: à

@Il animalise ses ennemis suivant les pires traditions de certains polémistes de l’entre-deux-guerres.

Référence trop datée qui ne correspond à rien dans le bouquin de Houellebecq qui n’a pas besoin de ça pour couler.

Mais that’s right. Une metempsychose…
Ne pas oublier son histoire de l’hippopotame et du scorpion…;-) fable qui remonterait à Esope.

Janssen J-J dit: à

@ au passage, il m’égratigne à nouveau à plusieurs reprises, cela en devient répétitif et lassant, on devrait lui fournir de nouveaux boucs-émissaires, ou tout au moins lui assurer que non, décidément, je ne le « hais » pas, ni lui ni personne)
_______
Voici la motivation réelle de ce nouveau pitoyable papier du dépité… Une nouvelle pub à peu de frais, Onfray qui mal y pense… N’en reste qu’une admirable tronche, un mixte du St curé d’Ars et d’Antonin Artaud. Et la longueur d’une langue que l’on peut bien mesurer soi-même, à défaut d’autre chose. Bravo Ph. M !

Jean Langoncet dit: à

Le temps de s’intéresser à Houellebecq serait-il venu ?

J J-J dit: à

ce dont Onfray
fit les frais.

Ça rime ! NON
========================= (les endives)
ce dont Fray
fit les frais.

Cà rime ! OUI

Janssen J-J dit: à

MS ou M. Curry ne sait plus trop comment défendre son ancien condisciple, hélas. N’a pas encore TAF lâché prise. Mais l’a visiblement pas lu, pourtant 102 p., à 11,80€, ç’aurait dûl’faire. y aurait lu un témoignage admirable de l’époque d’une grande lucidité littéraire.

Marie Sasseur dit: à

@Mais l’a visiblement pas lu,

Dès sa parution. Mes commentaires sont sur ce blog. En revanche pas lu le billet, ou juste une phrase.

MC dit: à

Quand on est une Reine élevée par Winston Churchill, ce qui vous a visiblement échappé, on sait ce que veut dire le mot Royaume Uni, et on fait tout pour qu’il le reste, JJJ. J’ajoute , ce qui a été dit à l’Epoque, que partir avec la Covid en Ecosse était une mort programmée, vu l’âge de la Dame. Faut-il dire que je n’ai jamais été scout, ni sociologue, d’ ailleurs? MC

JC..... dit: à

LUNDI 12 JUIN 2023, 5h41

Billet destiné à nous faire perdre notre temps…..

rose dit: à

Photo horrible.
En tout cas, cette tendance qui se répand autant que la barbe, consistant à tirer la langue, est elle aussi horrible.

rose dit: à

Le.personnage qu’il s’est fabriqué.
C’est exactement cela.
Sous le masque, comme il est laid.
Maintenant, les musulmans effectivement posent problème, y compris depuis récemment un chrétien de Syrie.
Mettre d.ieu à toutes les sauces est une catastrophe.

rose dit: à

Ce dont Onfray fit les frais, j’m bien.
Après la victoire de Samothrace, tu traces.

rose dit: à

Bon lundi.
Demain, c’est mardi.

renato dit: à

Einstein tire la langue, mais son œil est vif.

Houellebecq semble un pendu il n’est pas encore cyanosé, mais la langue déjà pendouille.

12.6 — 6.26

Jazzi dit: à

« Le temps de s’intéresser à Houellebecq serait-il venu ? »

Le temps de s’en désintéresser est arrivé, Langoncet !

« A part ceux de Damien, je n’ai lu aucun commentaire ici, de ce bouquin de Houellebecq. »

Faut-il être vraiment con pour acheter et lire ce bouquin, Marie-Marie !

Marie Sasseur dit: à

Houellebecq se preoccupe beaucoup de sa langue dans ce bouquin, depuis qu’il a lu qu’il pouvait contracter une mst, en faisant… le chat.

Marie Sasseur dit: à

Passou donne de la pâtée à ses clébards. Et moi, je passe…

Jazzi dit: à

« mais la langue déjà pendouille. »

Une langue de veau pas fraîche qu’il va nous falloir supporter toute une semaine, c’est vraiment pas un cadeau que nous fait là Passou, renato !
Et faudrait vraiment être vicieux pour aller admirer la bite à Houellebecq dans son film porno…

Jazzi dit: à

« Et moi, je passe… »

En frétillant de la chatte !

Bloom dit: à

Kama Sutra sur meuble Ikéa, extension du domaine de la putte, « Quelques vis dans mon mois », morceau de choix:

« Quelle que soit la position adoptée, si la femme peut (et par conséquent doit) caresser les couilles de l’homme au cours de la pénétration, il lui est par contre impossible de les lécher, l’intervention d’une autre femme est indispensable – la supériorité de la langue sur les doigts n’étant d’ailleurs plus à démontrer. Même dans le cas de la fellation simple, le léchage simultané des couilles et du gland est impossible à réaliser seule. »

—-
Passou (ne manque QUE Bruno LM)

Marie Sasseur dit: à

La tafiole du blogapassou veut tout savoir sans rien payer.

___________

J’ai mis un stop, sous le billet Kodama.

Marie Sasseur dit: à
@Damien dit: à
Je viens de lire le petit opuscule de Houellebecq. Quelqu’un l’a lu ici ? Sinon ce n’est pas la peine que j’en parle.

Il faut se lancer, cher Damien. Commençons par convenir que Madame Kodama a mieux su préserver les intérêts d’image de son vieil époux.

Que le sain esprit soit avec vous, Damien, car sinon comment le Recteur de la mosquée va y retrouver ses petits dans ce fatras technico porno d’un auteur justifiant des avantages de la vidéo porno, comme acte d’amour ( à trois).

Permettez moi de mettre un avertissement.
« Un rapport de l’Arcom alerte sur l’utilisation grandissante des mineurs – de plus en plus jeunes – de contenus pornographiques, en immense majorité via leur téléphone portable. »

https://www.lexpress.fr/societe/porno-chez-les-ados-pourquoi-le-smartphone-est-pointe-du-doigt-LZSMKVHRYFEQDB34SKCJAVNL4I/

A vous.

Marie Sasseur dit: à

Houellebecq partcipe de ce que Passou a un peu vite, passé sous silence. Renvoyant le problème sous le vocable  » pornocrates  » s’agissant d’une industrie.

Rappelons que Houellebecq avait clairement l’intention de passer à la postérité numérique sur le site onlyfans, alleché, si on peut dire par celle qu’il appelle la Dinde, une jeune femme qui lui a retourné les sangs, et qui pourrait être sa fille.

Un site pour ados, que Houellebecq pensait  » gratuit « , et qu’il confond avec youporn.

C’est juste sale.

Dino dit: à

« …et au passage, il m’égratigne à nouveau à plusieurs reprises, cela en devient répétitif et lassant, on devrait lui fournir de nouveaux boucs-émissaires, ou tout au moins lui assurer que non, décidément, je ne le « hais » pas, ni lui ni personne »

Plus faux-cul, tu meurs. Cet article de Pierre Assouline relève de la même attitude « répétitive et lassante » qu’il est censé dénoncer.

Damien dit: à

J’ai déjà donné mon avis sur ce sujet. Mais l’article de Passou me paraît excellent, argumenté et mesuré. Houellebecq a agi en dépit du bon sens, ce qui rend fascinant son récit, avec en sus (c’est le cas de le dire !) la mauvaise foi. Et puis, je dois avouer que je n’avais pas lu l’interview avec Onfray, et un ami m’a fait remarquer que c’était un document essentiel pour comprendre l’enchaînement des faits. Houellebecq s’est renié, et son texte est de circonstance, c’est-à-dire une justification rétroactive, qui ne va convaincre personne. Il faudrait que je relise ce « document », qui va rester dans les annales, et qu’André Breton aurait pu retenir pour son Anthologie de l’humour noir. En fait, c’est un texte post-surréaliste ! Mais très innovant, alors. Jamais un auteur ne s’est donné un si beau rôle dans la bêtise… Il faut que je le relise, pour trouver autre chose à dire. L’article de Passou clôt, pour l’instant, le débat ! Bonne journée, et lisez André Breton !!!

Marie Sasseur dit: à

@L’article de Passou clôt, pour l’instant, le débat !

Je vous avoue, cher Damien, que je suis très déçue.
La réponse de Passou tient en quelques mots : va je ne hais point; toutefois assortie de considérations qui prouvent le contraire.
C’est fort de café, tout de même.

Marie Sasseur dit: à

@Et puis, je dois avouer que je n’avais pas lu l’interview avec Onfray

Faux-cul, un peu aussi, Damien.

Marie Sasseur dit: à

Teresa Cremisi passe aussi pour une imbécile, dans ce bouquin.

Marie Sasseur dit: à

Quant à l’agent… il manque juste une consonne et le mot est juste. Une histoire d’argent.

renato dit: à

Relisez Tzara plutôt, moins académique que Breton ça vous fera le plus grand bien.

Féra, féra… Coregonus fera, dit aussi perche du Léman.

Marie Sasseur dit: à

Il faudrait avoir du talent pour écrire « un tombeau pour Houellebecq », c’est ce que j’attends en fait d’un écrivain, je crois.

Marie Sasseur dit: à

Emmanuel Carrère me semble le plus pertinent pour ce faire.

pourmapar dit: à

une édition reliée façon Pléiade-du-pauvre.

Alors quand pourrons-nous débattre de la nouvelle Pléiade qui concerne l’œuvre du poète Yves Bonnefoy?

Damien dit: à

Faux-cul, un peu aussi, Damien.

Chère et inestimable Sasseur ! Je viens d’écrire que j’allais relire ce minuscule petit livret, non pour son éthique intransigeante, mais pour ses qualités négatives mais littéraires. H a menti, H s’est renié — là nous sommes d’accord, que j’aie lu ou non l’entretien avec Onfray, peu importe. H se conduit comme Jean Genet, écrivain qui me fascine d’ailleurs davantage que H. Si Derrida était encore vivant aujourd’hui, il aurait écrit séance tenante un commentaire sur ce livre de H et aurait fait ainsi passé l’auteur des Particules élémentaires chez Galilée. Houellebecq/Jean genet même déchéance ! Je m’intéresse à la déchéance et aux causes perdues, comme les Palestiniens (cf. Un captif amoureux, livre qui m’a passionné ; il faut ici comparer « Quelques mois dans ma vie au gros pavé de Genet, et cependant voir les limites d’une telle comparaison). Voilà ce que je peux dire, et je n’ai pas l’impression d’être faux-cul, uniquement méticuleux, et ne prenant pas trop vite parti, avec juste qu’il faut de doute et de timidité. Telle est mon éthique face à une oeuvre littéraire. Et basta ! Bonne journée, chère Sasseur, ne vous acharnez pas sur moi, je n’en puis mais ! Vous êtes beaucoup plus forte que moi ! Vous allez m’achevez ! Alas alas !!!

Marie Sasseur dit: à

La critique comparative est paresseuse, cher Damien.
Houellebecq essaie de se trouver des justifications dans l’amoralité, que n’est-il Baudelaire regrette-t-il, laissant la morale aux  » cathos de droite « .

Ce en quoi, il est là aussi, un con fini.

Cher Damien moi j’attends avec impatience, votre lecture du contrat !
Rien d’autre, car je n’ai besoin de personne pour lire Houellebecq.

Marie Sasseur dit: à

Et bonne journée !
Je dois partir, pour quelques jours, je vous lirai au retour.

MC dit: à

Et la point « divine Sasseur » partit sans barguigner vers f’ autres aventures…. MC

Bloom dit: à

Grafitti retrouvé sous une fresque de la maison des Vietti, expression d’une sagesse multiséQlaire: asinus asinum fricat

B dit: à

Cela dit, ce même tandem a réussi à dresser une analogie avec Dante au motif que Houellebecq, lui aussi, erra dans ses ténèbres intérieurs…
Chacun pourrait littéraliser sa vie, les cercles s’adressent à tous sans néanmoins l’obligation d’y séjourner ou de les traverser tous. Vraisemblablement, certaines existences chastes et pures ne subiront pas l’épreuve du second. Enfin, sans vouloir tomber dans un racisme anti-moches , saluons le courage remuneré de la jeune femme qui a « ressuscité » l’ecrivain, j’imagine que sa libido fortement atteinte par l’âge et l’alcool ont eu besoin d’un stimulant sur mesure. L’age de cette fille n’a rien de choquant, ce qui l’est plus demeure pour moi dans la faille esthétique et physique. Barclay épousait ses petites-filles ( voir Caroline).

B dit: à

Berlusconi est mort.

Paul Edel dit: à

Renato, Silvio Berlusconi est mort.

Bloom dit: à

Berlusconi,finito. Ciao, stronzo!
Next, Trump & Johnson, Poutine, Erdogan & Xi.
« Uneasy lies the head that wears the crown », H-IV (1). WS.

Phil dit: à

Bonne route dear Mary saucisse, profitez des routiers sympas grands consommateurs de porn pour déboucher les écoutilles. Dear Damien mandera ses conseils en genêt gratte-cul.
Avez-vous oublié le mot du Vicomte, dear Passou… »nos cathédrales abritent parfois des décors grotesques »

renato dit: à

L’homme n’avait point de sens moral, donc qu’il aille entre les nuages et la merde…

renato dit: à

Souvenir négatif du premier gouvernement Berlusconi : ai dû changer d’avocat car celui auquel je me referais pour ma situation conflictuelle, a accepté de devenir sous-secrétaire d’État à la présidence du Conseil des ministres ! ce qui me laissa sans mots car il militait dans le Parti socialiste italien d’unité prolétarienne (PSIUP) !

renato dit: à

mES situationS conflictuelleS

Marie Sasseur dit: à

Le philopede est trop heureux de causer de son abonnement youporn, gosh.

Marie Sasseur dit: à

Le vieux puceau de Bretagne ferait bien de lire Houellebecq, pour son éducation sexuelle.

Jazzi dit: à

« nos cathédrales abritent parfois des décors grotesques »

un étonnant homme à tête de cochon tirant par la queue un bouc, sur l’un des plus anciens chapiteaux de Saint-Pierre-de-Montmartre (18e arr.), Phil !

Voilà, j’ai pratiquement fini mon long reportage sur « Le Bestiaire de Paris ».
Vous seriez fort aimables de me faire connaitre vos réactions et éventuelles corrections !
Il me reste encore à trouver le bon éditeur…
https://www.lelezarddeparis.fr/bestiaire

Marie Sasseur dit: à

Les moeurs sexuelles de Monsieur et Madame Houellebecq, dans leurs  » prospections « , c’est un peu la version Momone de Bavoir et son mari, mais version 2.0.
Tout le reste est littérature.

Marie Sasseur dit: à

Voilà, maintenant place aux cochon-ne-s à qui s’adresse ce billet.
A plus.

Bolibongo dit: à

« sa bite face à un clitoris solliciteur, le tout avec la grâce d’un apprenti-boucher décrivant le moelleux de sa langue de bœuf. »

Ben, ici, ça part aussi en couille! 🙂

B dit: à

Les moeurs ne touchent-ils pas toujours à la sexualité, feu le brigade pourrait nous renseigner.

L’origine. Le mot mœurs vient du latin moris qui signifie aussi bien « désir, caprice », qu’« usage, coutume ».

B dit: à

Ben, ici, ça part aussi en couille

Oui mais ça peut toucher une sans bouger l’autre.

« Alors, moi, tu vois, vos histoires de vieux dégueulasse et de mec limite pédophile, tous ces mots inventés par la France et qui ne concernent que vous, tu comprends bien qu’elles m’en touchent une sans faire bouger l’autre, comme disait Chirac. — (Nicolas Fargues, Attache le cœur, ) »

Pablo75 dit: à

Excellent article. Un enterrement critique de première classe (étonnant comment la colère améliore le style des écrivains). Bien boxée la gueule de ce pauvre Houellebecq, dont personne entendra parler après sa mort (dans 50 ans on se demandera pourquoi il a été si connu à son époque – comme aujourd’hui on se le demande à propos d’un Paul Bourget, par exemple).

On sent que la sortie de ce monde de Michel Thomas Ceccaldi, alias Houellebecq, qui pour l’instant n’est que lamentable, va être pathétique. Comme Poutine dans le domaine de la stratégie, ce type est capable de tout. C’est le Poutine de la littérature française.

« Sous l’effet de différentes théories psychologiques erronées, on surévalue fréquemment l’importance des fantasmes dans la sexualité. Création mentale individuelle et autonome, développée en l’absence de toute relation humaine, les fantasmes n’ont presque aucune importance en matière sexuelle, et ne comptent absolument plus dès que l’amour est en jeu. Comme chacun au fond le sait, l’élément le plus important dans la sexualité est l’amour. En second lieu vient un sentiment moins exaltant, et moins souvent exalté, qu’on appelle en général sympathie. Si le triolisme entre un homme et deux femmes est souvent commenté en premier lieu comme un fantasme masculin, il repose en réalité sur un triple courant de sympathie simultanée, et dans le cas idéal sur l’amour entre deux des participants. Ces conditions émotionnelles miraculeusement réunies, l’extrême jouissance physique que l’homme en retire s’explique par des considérations anatomiques élémentaires. Dans la position injustement décriée du missionnaire, il est parfaitement loisible à l’homme, tout en pénétrant la femme, de caresser ses seins et de lécher, de sucer ou de mordiller ses tétons, entre autres caresses appréciées.Quelle que soit la position adoptée, si la femme peut (et par conséquent doit) caresser les couilles de l’homme au cours de la pénétration, il lui est par contre impossible de les lécher, l’intervention d’une autre femme est indispensable – la supériorité de la langue sur les doigts n’étant d’ailleurs plus à démontrer. Même dans le cas de la fellation simple, le léchage simultané des couilles et du gland est impossible à réaliser seule. Lorsque les deux femmes s’embrassent passionnément à quelques centimètres de sa bite, l’homme est plongé dans une attente délicieuse, et lorsque les deux langues se croisent et s’entrelacent dans une lente exploration de son gland, il s’élève aux sommets du bonheur terrestre. Je laisse de côté le cas de l’anus, qui complique la donnée du problème sans modifier sa structure géométrique de base. »

(Michel Houellebecq. Quelques mois dans ma vie. Flammarion, 2023).

Et dire que le type qui nous assomme avec des lapalissades pareilles a encore des admirateurs !! Il est vrai que, comme dit la Bible, « le nombre des imbéciles est infini ».

Phil dit: à

Dear Pablo,
« L’érotisme survit à tout »
Paul Bourget

Samuel dit: à

Pourquoi le meilleur aphrodisiaque est l’amour, tout simplement l’amour.

Bolibongo dit: à

la supériorité de la langue sur les doigts

En voilà des propos vains d’écrivain! 🙂

Au blabla,préférons l’artisanat! 😉

Marie Sasseur dit: à

L’érotisme et la sensualité survivront sans problème au testament d’un vieux de 67 ans, et aux vieux dégueulasses qui prônent l’apprentissage de la sexualité par le porno.

Houellebecq ne s’en remettra pas.

 » il était pour moi atroce de penser que la seule trace qui demeurerait de la vie sexuelle, la partie la plus vivante de ma vie, soit un coût médiocre avec une truie inerte, filmé par un cafard dégénéré , l’ensemble à coup sûr d’une laideur totale. Je méritais mieux que ça ; n’importe qui mérite mieux que ça  »
Op cit. P. 72

Quelle débandade

Phil dit: à

étonnant homme à tête de cochon

possible caricature du juif, dear Baroz. St Pierre à Montmartre compte des piliers d’époque romaine, sévère melting pot à déboussoler le davinnechi code.

Marie Sasseur dit: à

» il était pour moi atroce de penser que la seule trace qui demeurerait de ma vie sexuelle, la partie la plus vivante de ma vie, soit un coït médiocre avec une truie inerte, filmé par un cafard dégénéré , l’ensemble à coup sûr d’une laideur totale. Je méritais mieux que ça ; n’importe qui mérite mieux que ça »
Op cit. P. 72

Quelle débandade

Pablo75 dit: à

Peut-on être plus faux cul que cet obsédé sexuel qu’est Houellebecq, qui sent du « dégoût » et « une indignation totale » devant la mauvaise pornographie?

« Une digression s’impose maintenant, touchant à mon rapport à la pornographie. D’une génération ancienne, je connus la sexualité réelle avant d’avoir été en contact avec la moindre image pornographique – ce que je considère rétrospectivement comme une grande chance. J’ai vu mon premier film porno à l’âge de vingt ans, et ma réaction fut une indignation totale.

La première et la principale raison était que ce film, comme les quelques autres que j’ai pu voir par la suite, était, sur le plan de l’éducation sexuelle des jeunes filles, une catastrophe absolue. Si une jeune fille s’était avisée, dans la vie réelle, de me branler ou de me sucer à la manière des actrices de ces films, je n’aurais non seulement pas éprouvé de plaisir, mais des sensations nettement déplaisantes, à la limite de la douleur. Ceci, heureusement, ne se produisit jamais.

La seconde était d’ordre esthétique. Chaque fois qu’une scène non sexuelle, une scène de « comédie », venait s’intercaler entre les pratiques sexuelles – objet principal du film – l’extrême médiocrité du jeu des acteurs produisait dans le meilleur des cas un effet de comique involontaire, qui s’estompait rapidement devant un sentiment de désolation. Dans les scènes sexuelles elles-mêmes, les tentatives maladroites et exagérées des actrices pour simuler la jouissance ne faisaient qu’accentuer le malaise.

La troisième raison était d’ordre, en quelque sorte, social. Les professions qu’étaient supposés exercer les protagonistes de ces fictions dessinaient les contours d’un néo-kitsch, un kitsch d’époque où seuls certains univers professionnels (publicité, mode, production audiovisuelle) méritaient d’être décrits. Il s’y ajoutait parfois des éléments d’un kitsch plus ancien : voitures anglaises de marques prestigieuses, peaux d’animaux variés, hôtels particuliers de l’île Saint-Louis. Tout cela contribuait à renforcer la sensation générale de dégoût. »

(Michel Houellebecq. Quelques mois dans ma vie. Flammarion, 2023).

et alii dit: à

J’avais déjà lu un M.H. LOSQUE JE RENCONTRAI UN WEBMASTER vénézuélien qui travaillait pou une banque, et me raconta la party pour et avec M.H. à laquelle il avait été invité; il me montra aussi une video qu’il y avait faite, mais ne m’en séduit pas pour autant;
de puis j’ai lu d’autres M.H.?SANS ENTHOUSIASME , et suivi de loin son histoire onfraysienne;
j’en resterai surement là

et alii dit: à

depuis!
il devrait aller sans dire que je ne vois plus le webmaster, qui signale su une page d’internet à lui dédiée qu’il avait fait des études de psycho en France à la fac; il était venu en france pour ça (se sevrer des stpupéfiants, à quoi son militantisme au Vénézuéla l’avait aidé, et un psy
l’avait préparé!

et alii dit: à

cette photo est surement pour le blog L.S.P. qui ne la ratera surement pas!

Janssen J-J dit: à

@ D. ce matin j’ai acheté une nouvelle bagnole électrique en leasing, une Mégane renault, D. Elle est couleur endive, c’est une sorte de berline à l’autonomie de 400 km. Elle me coûtera 300 euros mensuels sur trois ans, avec un apport perso de 5000 euros et une aide des impôts de l’RDL ramassés par la macronie de 5000 euros pour la « transition écologirque » (sic). La bagnole sera dispo en novembre 2023. D’ici là, on aura eu le temps de passer à autre chose, MH après la mort de MH et Rudolph Berlusq-honni, qui n’y seront plus, sera temps de chanter les louanges de lan ouvelle Ferrari.
Bon, je pars dessiner un brin avec Sylvie, c lundi. A pluss…, je n’arrive plus à ma coutumer aux comm. de l’RDL, qui sont tjrs un peu les mêmes. Je pense toujours à Emma T et à ses filles, mais aussi à CT, B, rosanette, alexia. Mais àkoibon ? point barre.

J J-J dit: à

encore un point avent d’en partir : le sadisme n’est pas toujours associé à de la merde, m’avait appris ma thérapeute contrapunctique. Bavàmort (CQP)

et alii dit: à

Le monde littéraire pleure Clément, mort il y a un anLorsqu’il perd son chien Clément, en mars 2011, l’écrivain Michel Houellebecq choisit de l’inhumer dans l’un des plus anciens cimetières spécifiquement dédiés aux animaux et situé au nord-ouest de Paris, à Asnières (92). Le Welsh corgi y repose désormais aux côtés d’illustres congénères : les animaux de compagnie du compositeur Camille Saint-Saëns ou ceux des écrivains Georges Courteline et Sacha Guitry, y sont également enterrés. « Confiance totale » Très attaché à son chien, qui l’accompagnait partout depuis plus d’une décennie, Michel Houellebecq continue ainsi à lui rendre hommage en se rendant régulièrement dans ce lieu propice au recueillement : « Je ne connais pas d’endroit où cet amour des humains pour leurs animaux familiers apparaisse avec plus d’évidence que ce cimetière d’Asnières », a-t-il écrit à Reha Hutin,

MC dit: à

Cette confiance animalière est elle censée le rédimer, et Alii?

D. dit: à

@jjj la star du trek :
Pour rayonner autour de 150 ou 200 km, pourquoi pas. Pour de plus longs trajets c’est un beau fil à la patte surtout dans certaines régions rurales où les bornes se comptent sur les doigts d’une main. Et ce n’est pas une image. Je ne parle même pas de bornes rapides. Vous risquez en outre d’être interdit de bon nombre de parkings souterrains où la réglementation y est très stricte vis à vis du risque incendie (implique travaux assez coûteux). Quand à l’autonomie on vous l’a donnée pour quelle température extérieure ? Ça a une grande importance (consommation clim, performance batteries diminuées par temps froid).

et alii dit: à

MC,c’est à Clément,(nom de pape) qu’il eut fallu poser vos questions

Bihoreau, duc de Bellerente dit: à

En devenant au fait des dernières Ouellebecqueries, je n’ai pu que penser aux révélations posthumes sur les habitudes sexuelles de Julien Green. D’aucuns en furent scandalisés. Réaction grotesque, comme si le vieux monsieur n’avait jamais joué à touche-pipi, pour ne mentionner que cela. Nous avons tous le droit de nous donner en spectacle. Comment hésiter quand on nous paie grassement pour le faire ?

http://www.liberation.fr/livres/2019/09/20/du-cote-de-sodome-le-journal-integral-de-julien-green_1752620/

renato dit: à

L’étonnant homme à tête de cochon tirant par la queue un bouc, Jazzi, est probablement une allégorie de la luxure.

Samuel dit: à

Pourquoi la France, selon Pierre Daninos, est « une nation de bourgeois qui se défendent de l’être en attaquant les autres parce qu’ils le sont » ?

Bolibongo dit: à

@ 3J,
Au blabla, préférons l’artisanat! 😉

la supériorité de la langue sur les doigts?
Certes pas!

D. dit: à

renato dit: à

L’étonnant homme à tête de cochon tirant par la queue un bouc, Jazzi, est probablement une allégorie de la luxure.

J’ai pas compris…le bouc s’appelle Jazzi ?

Jazzi dit: à

Bernard Tapie avait une immense admiration pour Silvio Berlusconi.
Elle est pas belle, la gauche mitterrandienne !

Jazzi dit: à

Oui renato, mais Phil, en bon réac, unit la luxure à la juiverie…
Les parties les plus anciennes de Saint-Pierre de Montmartre sont d’origine romane.

Jazzi dit: à

Du sens de la virgule, D. !

Jazzi dit: à

« une allégorie de la luxure. »

Houellebecq pornographe aussi !

Clopine dit: à

Ce matin, j’ai fait une intervention syndicale sur « la fin de vie » (euphémisme pour désigner les drames épouvantables de la souffrance et de la mort, quant nos incroyables progrès en médecine ont permis de prolonger la vie des corps, quand bien même l’âme en serait-elle déjà absente). J’ai fini mon intervention en lisant, à haute voix, le passage du livre « une conversation », où Rose-Marie Lagrave réclame le droit à l »IVV », l’interruption volontaire de vieillesse, sur le modèle de l »IVG », l’interruption volontaire de grossesse…

Et je crois bien que tous ceux qui m’écoutaient, peu nombreux certes, mais la quantité vaut-elle la qualité ? Tous ceux-là ont été particulièrement émus. En tout cas, ils sont venus me le dire !!!

Comme quoi la rencontre de la littérature (Annie Ernaux, excusez du peu) et de la sociologie (Rose-Marie Lagrave, idem) peut porter l’étincelle chez les prolos.

Pour une fois, je suis fière de moi.

Jazzi dit: à

« Ce matin, j’ai fait une intervention syndicale »

Tu parles au nom de quel syndicat, Clopine ?

Jazzi dit: à

Pendant trois jours, je suis parti à la chasse à la girafe dans les rues de Paris.
J’avais plein d’adresses mais chaque fois, sur place, niet, plus de girafe !
A croire qu’elles ont été génocidées : effacées ou remplacées par un autre tag.
Malgré la chaleur et à force d’obstination, hier après-midi, j’ai retrouvée une rare rescapée, rue Jourdain, dans le 20e arr., là où habite Pablo75 !
Vous pouvez la voir ici
https://www.lelezarddeparis.fr/le-bestiaire-de-paris-3

et alii dit: à

En faisant du héros de « Soumission », un professeur spécialiste de Joris-Karl Huysmans, Michel Houellebecq rend hommage à l’oeuvre de cet écrivain de la fin du XIXe siècle, qui a exploré les bas-fonds d’une société décadente, le satanisme, avant de se convertir au catholicisme. « Je pense qu’il aurait pu être un ami pour moi », confesse Michel Houellebecq au sujet de Huysmans, écrivain pessimiste, peu lu aujourd’hui, mais qui fut en son temps qualifié, lui aussi, de provocateur et de scandaleux. « Je m’imagine très bien en étudiant lui consacrant sa vie », ajoute l’écrivain dans une interview accordée au journaliste de France Culture Sylvain Bourmeau.
https://www.lepoint.fr/culture/soumission-au-dela-du-scandale-l-hommage-de-houellebecq-a-huysmans-06-01-2015-1894366_3.php

Phil dit: à

d’origine romane

réac..tualisez votre guide, dear Baroz, les parties les plus anciennes de Saint-Pierre sont d’origine rom.aine.

Bolibongo dit: à

H. PAS LE PREMIER « MONTREUR »:

Jean LORRAIN — PARADE

« À la lutte, à la lutte, ohé, génie et gloire !
« Qui veut voir en maillot, en chemise, en collant
« Poudrés d’or ou reins nus les hommes de talent.
« Voici les fils publics et les montreurs de foire !
« Le gars normand ? — Présent. À chaque assaut, victoire.
« Trapu, la chair épaisse et le poil rutilant,
« C’est le coup littéraire au solide relent,
« L’homme étalon du jour !
Cet autre à toison noire
« Qui se carre en jonglant, beau comme un dieu d’airains
« C’est le poète aimé, l’acrobate à tous crins
« De l’unique et divine hystérique moderne !
« Messieurs, voyez mes bras ! »
« Monsieur, voyez mes reins »
« Madame, voyez mon… »
Et dans Paris caverne
Bout le boniment fou des poètes foirains.

Jean Lorrain — « I.PARADE », LES MONTREURS ; In Modernités. E. Giraud et Cie, éditeurs, 1885 (p. 3)

Bloom dit: à

Kipling, Histoires vraies, 1902

« Au commencement des temps, l’homme voulut que les animaux travaillent pour lui.

Le cheval accepta, le chien accepta, le bœuf accepta. Mais travailler ne disait vraiment rien au chameau.  » Bof « , répondait-il invariablement à ceux qui l’embarrassaient avec ces histoires… »

Bloom dit: à

et alii, la préface de Huysmans en Pléiade, due à Pierre Jourde, est un pur régal. Wellbeck est un nain littéraire en comparaison du JKH de A Vau-L’Eau, A Rebours & En rade.

Clopine dit: à

Jazzy, « solidaires », bien, sûr. Tu t’attendais (toi qui ne ne t’es jamais syndiqué autrement que dans un espoir indivisivualiste et égoïste déçu, si jamais tu l’as fait) à quoi ? A la CFDT ? (ahahah)

Jazzi dit: à

Merci, Bloom, je prends !
Et j’ai mis le début sous le serpent…
https://www.lelezarddeparis.fr/le-bestiaire-de-paris-6

Mon livre c’est « Le Bestiaire de Paris, la représentation animale dans les rues de la capitale », Pablo75.
Depuis les plus anciennes représentations, 800-900 ans, jusqu’à celle des artistes du street art d’aujourd’hui.
Ton quartier est un spot : rue Jourdain, rue des Pyrénées, rue du Retrait…

D. dit: à

Hélas dans moins d’un mois c’est la troisième guerre mondiale pour de bon. C’est ce qui ressort de mes prévisions personnelles basées sur l’application de méthodes hypothéticodéductives.
Je le prends assez sereinement, même si j’ai un petit pincement pour mes poules qui ne sont pour rien là-dedans.

Jazzi dit: à

Le problème, avec le street art, Pablo75, c’est que l’on est dans le domaine de ce que j’appelle : le bestiaire éphémère.
J’ai mis aussi pas mal d’enseignes de boutiques, qui, elles, durent plus longtemps.
Il y avait de superbes dauphins, place de la République, mais Hidalgo les a supprimés !
D’où mon livre, patrimonial et poétique…

Jazzi dit: à

Non, j’irai la voir, Pablo75.

Alexia Neuhoff dit: à

Le tournoi de Roland-Garros est terminé, les courts sont vides. Ce billet tombe à pic en nous offrant une finale entre deux têtes de série aux styles fort différents : Michel Houellebecq et Pierre Assouline. Les deux joueurs ne s’estiment guère et ne manquent pas une occasion de le faire savoir. Les spectateurs sont également divisés et manifestent bruyamment soit leur vénération pour leur idole, soit leur détestation du rival. L’arbitre en tombe de sa chaise. Au repos, tandis que l’un boit de l’eau pétillante, l’autre tourne au scotch entre deux bouffées d’une cigarette qu’une jeune hôtesse a préalablement allumée. L’arbitre tousse mais renonce à faire respecter le règlement. D’ailleurs, l’athlète est sponsorisé par Malboro, un cow-boy orne son polo ; l’autre arbore plus classiquement un crocodile. Le match reste ouvert : personne ne peut pronostiquer qui, sur la terre battue, mordra la poussière .

rose dit: à

Au Père Lachaise, le chemin des chèvres, un peu au-dessus du chemin du coq.
Au-dessus de la division 18.

rose dit: à

Il y a aussi un lion en bronze extraordinaire, chevauché par un cavalier, devant la tombe de Guillaume Apollinaire.
Division 86.

Jazzi dit: à

le chemin des chèvres, c’est le coin de drague pour les homosexuels, rose…

Pablo75 dit: à

@ Jazzi

Un fou de Paris qui a beaucoup photographié la ville (avec sa très bonne Leica) est le journaliste et écrivain espagnol Juan Pedro Quiñonero (Murcia, 1946), le correspondant d’ABC dans cette ville depuis plus de 35 ans. Dans son blog (en espagnol) il raconte ses longues promenades dans la ville, toujours illustrées avec des photos. Il a l’air de tout savoir de chaque coin de la ville.

https://unatemporadaenelinfierno.net/

En tandem, vous pourriez faire de beaux livres sur Paris. Tu peux lui donner l’adresse de ton site, il répond à tout le monde dans son blog, où il écrit tous les jours (son nom est « Une saison en enfer » en espagnol).

Janssen J-J dit: à

@ Au blabla, préférons l’artisanat!
… certes, mais dans la nouvelle berline, ils ont dit qu’il y avait trois sortes de pianistes électriques : les juifs, les homosexuels et les mauvais.

@ Bolibongo et RM, j’adresse tous mes berlusconismes soudain attristés,

@ BddB, vous datez un brin pour nous faire la promo de votre Juju-Grine… Quatre ans de perdus au moinss…, pour l’imiter à se la faire mettre !

@ Bravo pour votre fière prestation auprès de prolétariat cégétiste rouennais, CT !… Très parlante, l’IVV pour les 9 à 99 ans…

@ J’ai trouvé que monsieur B. Cazeneuve avait une très belle élocution pour s’exprimer sereinement. Un excellent candidat pour nous redonner la chance de remporter les nouvelles échéances électrorales qui s’annoncent de très fort bientôt.

Jean Langoncet dit: à

@L’arbitre en tombe de sa chaise

Pas un mot pour les juges de ligne ?

B dit: à

Vous n’étiez pas né!

rose dit: à

Le chemin des chèvres, c’est aussi là que la renarde allaite ses quatre renardeaux, en fin de journée.
Chacun voit midi à sa porte.

rose dit: à

Le conseil du culte musulman, arrêtez de nous prendre pour des …., et, //ement, questionnez les jeunes filles musulmanes qui portent l’abaya : c’est un signe religieux.

Allez vous déshabiller.

Janssen J-J dit: à

quelques repères pour rékapituler un véritable désastre italien
———— Silvio Berlusconi :
29 septembre 1936 Naissance à Milan
1974 Crée la Fininvest, holding de contrôle de ses activités
1978 Adhère à la loge maçonnique P2
1980 Lance la chaîne de télévision Canale 5
1986 Rachète le club de football Milan AC
1994 Lance son parti Forza Italia et devient président du Conseil
2001-2006 Président du conseil
2009 Première mise en cause dans un scandale sexuel
2008-2011 Président du conseil
2012 Condamné pour fraude fiscale
2013 Déchu de tous ses mandats jusqu’en 2019
2017 Vend le Milan AC à des investisseurs chinois
12 juin 2023, Mort à Milan
(Bon courage à MC…)

D. dit: à

Je vis dans toutes les époques, Bérengère.

closer dit: à

Vous avez raison Rose. Leconte de Lisle est trop oublié.

closer dit: à

Passou ne hait personne mais il déteste à coup sûr Houellebecq. En témoigne le choix de la photo et cet article inutile qui permet de le dézinguer facilement. Il est évident que cet opuscule ne mérite pas d’être lu et je ne le lirai pas. Pourquoi l’a-t-il écrit? Comme toujours, l’explication la plus simple a toutes les chances d’être la bonne: MH se rend compte que son budget de dépenses a doublé ou triplé depuis son mariage avec une dame qui ne doit pas se contenter d’un 60m2 dans une tour du 13ième ni d’une garde robe Vert Baudet, ni de voir son mari se promener en tenue de clochard.
Travail alimentaire donc. Souhaitons qu’il lui rapporte de quoi voir venir jusqu’à son prochain vrai roman.
J’ajouterai l’objectif du Nobel, qui rapporte gros, mais pour lequel MH doit absolument se refaire une virginité idéologique en récusant l’accusation d’islamophobie.

D. dit: à

Houellebecq devrait venir habiter Chaville et faire un peu d’endives et de poules.

MC dit: à

Je ne vois pas du tout ce que j’aurais à faire avec Berlusconi, JJJ!

D. dit: à

En fait, Bérénice, pardon, pas Bérengère, Bérénice, je suis dans tout l’espace-temps.

D. dit: à

I s’arrange pas, JJJ. Ça doit être le passage à l’électricité, des fois y’en à qui supportent pas les champs électromagnétiques sous les fesses et ça leur remonte par les neurones.

Samuel dit: à

Pourquoi quand l’Intelligence Artificielle dépasse le virtuel c’est également la fiction qui dépasse la fiction ?

Samuel dit: à

Pourquoi quand j’étais jeune, je haïssais Sartre et j’écrivais tout le temps sur mes cahiers la phrase suivante :
« L’enfer, c’est Sartre ».
Signé : les autres.

et alii dit: à

EST-CE QU’UNE QUESTION qui a une réponse est encore une vraie question?

et alii dit: à

samuel:
Monsieur William vous manquez de tenue, qu´alliez-vous faire dans la treizième avenue

renato dit: à

Moi non plus je ne vois pas du tout ce que j’aurais à faire avec Berlusconi… Est-ce que 3J a désormais une capacité moindre à supporter la chaleur ?

13.6 — 6.10

Bihoreau, duc de Bellerente dit: à

Lever tôt. Ouellebecq toujours au programme. Que dire ? Une âme de plus à sauver. Vite Barbey, vite Bloy, vite Claudel !

renato dit: à

Je ne me souviens plus qui a écrit : « Tout ce qui est écrit est admirable », Marcelin Pleynet ou Denis Roche ?

JC..... dit: à

POUR SALUER L’IMMORTEL, Mardi 13 juin 2023, 7h16

Souvenir de ma première rencontre avec Silvio et ses copines lors d’un diner galant en sa demeure de Milano, il y a quelques années déjà…

Homme d’un jugement sûr, entouré de fidèles collaborateurs, il me fit l’honneur plus tard d’une nomination au cours de ce que des mécréants appelaient vulgairement Soirée Paillardes.

Je suis désormais pour les gens sérieux et connaisseurs un Commandeur de l’Ordre Mystique de Bunga Bunga.

A vit !

Jazzi dit: à

« Vite Barbey, vite Bloy, vite Claudel ! »

Et Péguy, alors ?

Jazzi dit: à

« A vit ! »

Âme éternelle…

Bloom dit: à

Wellbeck habite dans le 16e, son voisin pakistanais a modifié sa perception de l’islam (comme s’il existait UN islam…risible, mais bon bref).
Il n’aura jamais le Nobel malgré les fortes pressions venue d’outre-Rhin où il est très apprécié, voire adulé, justement à cause de ses prises de position hostiles à l’islam qu’il est impossible d’articuler si crûment dans une société devenue multiculturelle et qui traine un lourd passé raciste.
Après avoir su saisir l’esprit du temps (Particules, La Carte) et fait oeuvre de prophétisme à l’insu de son plein gré (Plateforme), il n’a plus grand chose à dire. Il est rangé des voitures, s’offre des escapades porno pour tuer l’ennui et partage le sort de tous les écrivains dans un monde où, hors le bocal des agités, la lecture devient une pratique de plus en plus marginale, déclinante comme le sont les lecteurs (qui sont d’ailleurs plus souvent des lectrices). Un peu comme avant la grande démocratisation de l’après-guerre. C’est Farenheit 451 sans le feu. Lecture pour tous aura duré un peu plus d’un demi-siècle…
La lectures des programmes des facs de lettres, où les étudiants se font de plus en plus rares, est très instructive.

renato dit: à

Après Ernaux n’importe qui peut décrocher un Nobel.

Bolibongo dit: à

@ Bolibongo

Jamais eu la berlue Trois Jige!

Mais votre attrait pour la « nouvelle maison » confirme le diagnostic de votre attirance rad/soc franc/mac! 🙂

Bolibongo dit: à

Après Ernaux n’importe qui peut décrocher un Nobel.

Yes.
La bombe H. et son pétard mouillé…

Bolibongo dit: à

Jamais eu la berlue Trois Jige!

Et dire qu’ en France, Strauss Kahn faisait l’unanimité aux « clitoris solliciteurs » ( voire plus…) pour une élection présidentielle!

Phil dit: à

d’outre-Rhin où il est très apprécié, voire adulé

comme Foucault et Sartre en leur temps. Mercedes n’a jamais eu besoin d’amitié franco-allemande pour dominer son marché mondial, les libres penseurs sortis de la grande nation font une douce musique qui lui rappelle ses écarts interdits depuis le diktat US.
Gide, nobélisé, affirme devant une jeunesse médusée sur les ruines de Munich en 1947: « les races existent ».

Bloom dit: à

renato, il est des Nobels plus ou moins géniaux, mais je dirais que la plupart des écrivains laurés ces 25 dernières années feront date.
Qui lit Pär Lagerkvist, Halldór Laxness, Odysséas Elýtis, Jaroslav Seifert ou Wisława Szymborska, touts nobélisés, aujourd’hui?
Qui ici a lu l’écrivain tanzanien Abdulrazak Gurnah, Nobel 2021?
Les commentaires à valeur généralisante sur les écrivains nobélisés sont forcément parcellaires et biaisés.
Wellbeck est bien trop lourdement islamophobe et sexiste pour espérer incarner « the person who, in the field of literature, produced the most outstanding work in an idealistic direction », comme le spécifie le cahier des charges du Prix.

Jazzi dit: à

Qui travaille en France ?

Après un plombier roumain et un peintre pakistanais, aujourd’hui, c’est un carreleur indien qui pose des dalles sur le sol de ma cuisine et de ma salle de bain : il parle à peine le français mais il est particulièrement efficace…

JC..... dit: à

Lire le français est une épreuve que les pitchounets d’aujourd’hui ont bien raison d’éviter : ça ne sert plus à rien !

Il suffit désormais de regarder les images animées et d’obéir aux ordres venus d’en-haut. Non ! Ni Olympe, ni Roma, ni La Mecque, ni Jérusalem !

Queen IA est le bon chef. La Reine des Garces !

JC..... dit: à

SADISME ASSOULINIEN

Comment remplacer l’illustration immonde de ce sinistre billet ?

Mille merci pour votre aide !

Bloom dit: à

Qui travaille en France ?

Baroz,tu découvres l’eau chaude?
Les Souchiens ne vont tout de même pas se salir les mains ou se lever tôt pour faire la baguette qui est au patrimoine mondial…Ce sont des Algériens, Marocains et Tunisiens qui tiennent les boulangeries dans mon coin.
Idem en GB, où avec le Brexit, il n’y a plus personne pour servir les pintes, conduire les gros Q, etc. Ces crétins d’Anglais ont lourdé les seuls qui bossaient (Polonais, Slovaques…). Même plus de restos chinois, car les enfants de ceux qui avaient des take-away sont maintenant médecins, vétos ou financiers…

Jazzi dit: à

« Comment remplacer l’illustration immonde de ce sinistre billet ? »

Envoie ta photo à Passou, JC, qu’on rigole un peu !

Bloom dit: à

La dignité des habitants d’Annecy réunis VS. la scélératesse de l’instrumentalisation politique par la droite et de l’extrême-droite.

Jazzi dit: à

« tu découvres l’eau chaude »

Non, j’enfonce juste le clou, Bloom…
En revanche, les souchiens sont les premiers à crier que l’on ne touche surtout pas à l’âge de la retraite !

Bloom dit: à

Aucun rapport, Baroz. En GB, c’est 66 ans (plus après 2026) et tu ne vois pas plus de gens bosser dans jobs ingrats.

Bloom dit: à

les jobs

Damien dit: à

Péguy connais pas ! Des vers de mirliton, il y en a toute une Pléiade ! Et sa pensée philosophique ou politique, pas mieux ! C’est vraiment un auteur foireux et foiré, et dire que c’est une référence pour Edwy Plenel, qui lui-même n’est plus une référence, rabâchant toujours les mêmes idées. Et bordel ! moi aussi je suis de gauche, et je suis un lecteur de Montherlant et de Camus ! Et de Bernanos ! C’est simple, je n’ai jamais réussi à lire Péguy. J’ai connu une fille autrefois, elle poursuivait des études de médecine. Très catho avec ça. J’avais été invité dans sa famille, c’était triste, en décembre. Ses parents venaient de lui offrir pour Noël les oeuvres poétiques de Péguy dans la Pléiade. Péguy était son auteur préféré, incompréhensiblement. Je ne sais plus comment elle s’appelait. Elle nous avait réuni un matin dans le salon, autour de la table, pour nous faire un topo. Pour nous élever l’âme ! Sur quel sujet ? Je ne me le rappelle plus. Bref, elle avait péroré un quart d’heure et plus, avec sa précieuse Pléiade à la gomme posée à côté d’elle, à portée de main. Et elle avait fini par ouvrir le livre et nous en lire un extrait. C’était censé illustrer son propos. Mais ça n’illustrait rien du tout, à part le fait qu’il valait qu’elle fasse médecine que des topos ineptes. Souvent, c’est ça les catholiques, ils veulent convertir les autres avec des sornettes, à coups de Péguy. Quand même, pauvre Péguy ! Il y a beaucoup d’auteur dans la Pléiade. Pourquoi n’avait-elle pas choisi autre chose ? Une victime. Du coup quoicoubeh, je n’aime pas Péguy, ce n’est pas faute de n’avoir pas essayé ! « Etoile de la mer voici la lourde nappe… ». Le pire sans doute c’était : « Il allait hériter de tout ce qui se donne, tcetera tcetera » ! C’est pompeux et lourdingue, vous ne trouvez pas ? L’écrivain à Plenel ! Maintenant, il y a la prose, avec une idéologie simpliste à la Banksy, des graffiti sur un mur, des slogans, tcetera ! Victor Hugo j’achète ! « Quatre vingt treize », « Dernier jour d’un condamné à mort », tecetera… tous excellents, ça c’est la vraie gauche, impeccable, le style magnifique sans les pompes. Hugo, oui ! Mais aussi Joseph de Maistre, dont a si bien parlé feu Sollers. Et ce n’est pas tout, la suite au prochain épisode. Bonne journée à tous, et lisez Hugo !!!

Jazzi dit: à

Des jobs ingrats la plomberie, la peinture, le carrelage, l’électricité, la menuiserie…
Mais c’est l’avenir pour nos enfants, Bloom !

Dans la pléiade, mieux vaut Péguy que René Char, Damien.

À Domrémy

Adieu, Meuse endormeuse et douce à mon enfance,
Qui demeures aux prés, où tu coules tout bas.
Meuse, adieu : j’ai déjà commencé ma partance
En des pays nouveaux où tu ne coules pas.

Voici que je m’en vais en des pays nouveaux :
Je ferai la bataille et passerai les fleuves ;
Je m’en vais m’essayer à de nouveaux travaux,
Je m’en vais commencer là-bas des tâches neuves.

Et pendant ce temps-là, Meuse ignorante et douce,
Tu couleras toujours, passante accoutumée,
Dans la vallée heureuse où l’herbe vive pousse,

O Meuse inépuisable et que j’avais aimée.

Bloom dit: à

La Marne s’est vengée…

Jazzi dit: à

Bihoreau, duc de Bellerente et Damien, même combat.

Pas facile la gestion des pseudo, D. !

et alii dit: à

cnversion
je croyais que Feud avait dit que les chrétiens-ou les cathos-étaient des mal convertis!

et alii dit: à

FREUD

et alii dit: à

Un enfermement « identitaire » : les « mal convertis »
Dina Germanos Besson, Marie-Jean Sauret

et alii dit: à

NOUVEAUX CONVERTIS ENQUËTES/
Mais il y aurait déjà, à cette même date, dix-neuf jeunes filles et neuf garçons Nouveaux Convertis accueillis dans les deux couvents nouvellement créés pour les recevoir11. En effet, en 1675, est fondée la maison des Nouvelles Catholiques par Élisabeth de Farcy, la fille d’un trésorier du bureau des finances de cette ville. En 1680, c’est un établissement pour garçons, le couvent des Nouveaux Catholiques qui ouvre12. L’objectif est donc de retirer des enfants à des parents mal convertis, jugés « opiniâtres », et les élever dans la religion catholique. Le raisonnement de Bouville et de ses successeurs est qu’il est difficile de convertir un adulte, ce qui serait moins le cas des enfants.
https://books.openedition.org/pur/120219

D. dit: à

Tu te fais des idées, Jazzi.

MC dit: à

Nouvelles Converties, comprendre Nouvelles Catholiques, et lire un peu là dessus Les « Lettres de Madame de Maintenon ». Comprendre aussi qu’elle occupe une position médiane. On est dix ans après Jeanne des Anges et Surin. Sa « bonne et solide piété de St Francois
De Sales est donc conçue comme un repoussoir de la mystique ( Surinienne essentiellement, il n’est pas ou peu question de Port-Royal.

MC dit: à

) – si j’ose dire!-

Bill Evola dit: à

si j’ose dire!-

Osez, osez Joséphine! 🙂

rose dit: à

Voilà.
Mon bébé, 💖,
https://youtu.be/BfzDf-jG1-8

ni dans la luxure, ni dans la pornographie, ni I lov sex.
Faut il être atteint gravement !

closer dit: à

JB, dans ma jeunesse, les artisans étaient souvent italiens ou espagnols. Ils ont disparus avec leur ascension sociale. Ensuite les portugais, formidables artisans et gardiennes d’immeuble. Les artisans portugais sont toujours là, mais comme patrons. Ils emploient des ouvriers souvent venus d’Europe centrale à première vue et audition de leur langue…
Curieusement les éboueurs et balayeurs sont souvent européens, voir français de souche, moins à Paris, mais plus qu’on pourrait le penser a priori, et en province surtout. Dans ma province pratiquement tous les agents d’entretien et jardiniers sont français « de souche »…
Comme quoi, il faut se garder des généralités…

B dit: à

Jazzi, le bihoreau est un oiseau rare. Je pense n’en avoir vu qu’un et fugacement . Pas très répandu donc dans le coin bien que les populations évoluent au fil du temps.

et alii dit: à

Depuis quelques années, les sciences sociales ont pris à bras le corps les questions liées à la race, au racisme et aux discriminations. Une nouvelle revue, Marronnages, entend faire vivre le débat et transmettre les connaissances acquises.
vie des idées

et alii dit: à

Autrefois un placard pour homosexuels, maintenant impliqué dans des scandales de pédophilie, l’Église catholique tente de redonner un vernis de masculinité à ses personnalités religieuses, se sacrifiant ainsi à la politique de genre.
https://booksandideas.net/Gender-and-Priests

et alii dit: à

le titre du livre présenté sur la vie des idées:
Josselin Tricou, Des Soutanes et des hommes. Enquête sur la masculinité des prêtres catholiques , Paris, Presses universitaires de France, 2021, 480 p.

Phil dit: à

tente de redonner un vernis de masculinité

Reductio ad absurdum, dear Etalii. Les exégètes de tout poil, lecteurs de la Bible dans la version PrieurMordillat, confondent le catholicisme avec la filmographie de Valentino.
Wellbeck a produit un « Lanzarote », toujours en vente sous cellophane chez les cochons fnacqueux, plus enlevé que le dernier récit avec sa Chinoise sur le retour.

Bloom dit: à

Tiens, Baroz, voilà maintenant que ton pote Céline, en bon disciple de Montandon, te refuse la qualité de Français et te qualifie d' »italote ». Pas chic.

« La France n’est pas une race. C’est un pays, une nation. À l’heure actuelle il y a moins de Français que sous Louis XIV. Quatorze millions au plus, sur quarante millions. Le reste, c’est du métis. C’est de l’italote, de l’espagnonte du germinote, etc… Les genres sont tellement mêlés qu’on pourrait retrouver à la rigueur une chose qui ressemblerait à une ethnie au nord de la Loire. Et encore… »

Pierre] Lhoste, « III. La race française court-elle à son déclin ? », Paris-Midi, 33e année, n° 5505, 23 octobre 1943, p. 1 ; CC7, p. 187.

Janssen J-J dit: à

Par delà tous les espaces socio temporels, les humains se sont toujours réjouis d’avoir vécu la crevaison d’un connard intime de leur vivant. Que ce soit la Palatine à la mort de la Maintenon, comme moij à la mort de Berlusconi. Voilà ce qui fonde notre humanité d’humains précaires, et notre ultime infériorité par rapport aux espèces animales et végétales. Lesquelles n’éprouvent aucune haine, animosité, mépris, envie ni esprit de vengeance à l’égard de leurs semblables. Elles ne sont pas individuellement mimétiques.

Samuel dit: à

Pourquoi la mort des autres me console alors que ma mort prochaine me désole déjà ?

rose dit: à

magnifique sans les pompes. Hugo, oui ! Mais aussi Joseph de Maistre, dont a si bien parlé feu Sollers. Et ce n’est

C’est vite Hugo.
Hugo y met les pompes.
Et même grandioses.

et alii dit: à

Votre atelier de haute couture LAVS (L’Atelier di Vesti Sacre) a été spécialement conçu pour la création de vêtements pontificaux. Quel fut le facteur déclencheur?

Un simple appel téléphonique il y a vingt ans, de la part d’un ami qui allait devenir prêtre. Instinctivement, je lui ai dit: «N’achète rien.» Grâce à lui, ma vie a changé.

Est-il possible d’innover en matière de création de vêtements pontificaux ou êtes-vous tenu à un cahier des charges très strict?

Les règles de la liturgie sont très précises. Pour mener à bien cette activité, il est nécessaire d’étudier et de connaître en profondeur toutes les significations et les normes qui règlent un rite. Cela n’empêche pas d’appliquer notre propre sensibilité créative pour essayer d’améliorer les choses. Chaque artiste (si d’un artiste il s’agit) laisse une empreinte stylistique indélébile sur les œuvres qu’il réalise en faisant une petite innovation. Du haut de mes vingt ans d’expérience, je dois dire que l’atelier a réussi à imposer un style précis, reconnaissable partout dans le monde, en maintenant un profond respect pour l’Eglise et ses rites. Celui qui crée des vêtements sacrés doit avoir conscience d’avoir une tâche très importante, il ne s’agit pas de simples vêtements.
Filippo Sorcinelli, le couturier du Vatican
https://www.letemps.ch/societe/styles/filippo-sorcinelli-couturier-vatican

rose dit: à

C’est vite dit pour Hugo.

Marie Sasseur dit: à

« Wellbeck a produit un « Lanzarote », toujours en vente sous cellophane chez les cochons fnacqueux, plus enlevé que le dernier récit avec sa Chinoise sur le retour. »

Regardez moi le philopede, torché au picon bière qui fait genre qu’il qu’il sait de quoicoubeh il borborygme et qu’il a lu la description par Houellebecq de grosses vaches teutonnes en vacances à Lanzarote.
Si le sujet trans-litteraire est le tourisme sexuel dans l’œuvre de Houellebecq , plusieurs de ses romans en comportent des scènes, le plus emblématique reste  » plateforme « , -que la postérité médiatique parisienne retiendra pour des propos extorqués d’après-boire-, où des pédophiles européens, allemands surtout, font du tourisme en Asie.

Et si Houellebecq stigmatise les cathos de droite et de gauche, en les mettant au défi de commenter sa « sex tape de groupe  » sans tomber dans des clichés de morale puritaine, il a simplemrnt omis de causer de ces criminels que sont les trop nombreux curés pédophiles au sein de l’église catholique.

Bisous du Nord.

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