de Pierre Assouline

en savoir plus

La République des livres
Michel Houellebecq ravi par ses ravisseurs même

Michel Houellebecq ravi par ses ravisseurs même

Cette fois, c’est sûr : Jean-Luc Godard a été dépassé par son meilleur élève. Michel Houellebecq l’a supplanté, du moins médiatiquement. Il est celui que l’on veut interviewer car on guette ses provocations, ses débordements. Avec eux, il y a une chance sur deux qu’ils laissent passer un trait de génie, avec un sens de l’humour et un comique de situation irrésistibles, au milieu d’un certain nombre de banalités solennellement énoncées. L’un et l’autre sont les plus attendus des inattendus. Ils avancent par explosions de pensée et plus encore quand un micro leur est tendu. Leurs personnages chétifs sont assez semblables, jusque dans le débraillé, l’élocution, le bafouillage et l’enfumage. Là s’arrêtent les analogies. Car les romans de l’écrivain sont lus par presque tous depuis ses débuts, alors que presque plus personne ne voit les films du cinéaste depuis des lustres. On n’ose rêver d’une interview de Godard par Houellebecq…

Ceux qui douteraient des capacités d’acteur de l’auteur des Particules élémentaires ne doivent à aucun prix rater L’enlèvement de Michel Houellebecq ce mercredi soir à 22h15 sur Arte. J’aurais peut-être hésité à vous le recommander s’il avait été diffusé en salles : certains ne m’auraient peut-être pas pardonné le déplacement, le prix de la place, la difficultés à se garer etc pour… « ça ». Alors qu’à la télévision, il serait impardonnable de le rater. Acteur, lui ? Ce n’est pas la première fois et probablement pas la dernière car il semble qu’il y ait pris goût. Attiré par l’expérience (qu’est-ce que cela fait non d’être acteur mais de faire l’acteur ?), il brûle de recommencer, encore que « brûler » soit trop passionnel pour quelqu’un d’aussi amorphe.Image 1

Il avait déjà incarné un patron des services secrets dans le précédent film de Guillaume Nicloux sur l’affaire Gordji. Ce qui a donné envie au réalisateur de lui demander d’aller plus loin en s’incarnant lui-même. Non pas le Michel Houellebecq épouvantail à médias mais le Michel Thomas de tous les jours, placé dans une situation extrême : des gugusses décident de l’enlever et de le séquestrer en espérant obtenir un bon prix. Des branquignols à la dégaine invraisemblable, aussi costauds, épais, lourds, impressionnants qu’il ne l’est pas. Un petit chose fragile et toujours prêt à tomber au milieu de pieds nickelés à la carrure de déménageurs. Mais il les manipule tellement avec son verbe, son rire, ses métaphores, ses litotes, ses références qu’il finit pas les kidnapper moralement. Le spectacle irrésistible de leur stupéfaction face à sa causticité et son flegme en toutes situations donne une idée de ce renversement qui baigne dans la fumée des cigarettes et les vapeurs alcoolisées. Les dialogues fleurent bon l’improvisation, ce qui est une prouesse. Tout y passe : la littérature et les écrivains bien sûr, le sexe beaucoup, le free-fight, l’architecture selon Le Corbusier, l’Union européenne, la Pologne (un couple de Polonais exilés est leur hôte) ; on y apprend que notre héros est « vierge du cul » (amis du club des poètes, bonsoir !), que le milieu littéraire est peuplé de pédophiles et autres considérations artistiques (son interview vidéo au point en donne une idée) ; c’est parfois brillant, souvent digne du café du commerce mais dans un quartier très défavorisé, convient-il de préciser depuis que les « Brèves de comptoir » ont anobli le genre. En pleine forme, si l’on peut dire, on le sent ravi par ses ravisseurs même. Ce rôle témoigne avec brio d’une extension du domaine du comique.

Il occupe l’image en permanence, ce qui laisse le temps d’examiner la qualité de ses implants capillaires, ou de son lifting ; mais malgré ces miracles de la chirurgie plastique, au lieu d’en être rajeuni, il en est sorti abîmé, délabré et recru d’années. A 58 ans à peine, il en paraît 70. Rien n’est pathétique (au sens propre du terme : « qui émeut ») comme de le voir, la lippe pendante, s’exprimer et manger tel un vieillard édenté.

Ca été fait avec un budget de 500 000 euros et deux caméras numériques. C’est une sympathique pochade tant qu’ils ne se prennent pas au sérieux. Le cas des acteurs mais pas sûr que ce soit celui du réalisateur. De son propre aveu, marchant sur les brisées du théoricien de la sémiologie du cinéma Christian Metz, celui-ci a voulu mélanger le documentaire et la fiction pour mieux dire la vérité même si le postulat de départ est faux. Par moments, on ne sait plus si c’est du lard ou du cochon, ce qui n’a d’ailleurs aucune importance tant le résultat est hilarant. On habillera ce méli-mélo avec les pirouettes et faux-nez habituels : mise à nu, mise en abyme etc

ImageNicloux est paraît-il prisé chez les producteurs et dans les chaînes. Son film n’en est pas moins foutraque au possible. Du filmage à la va comme je te pousse, le degré zéro du montage, et pourtant on rit, on s’émeut, on est sensible à la sensibilité du héros. A tout instant, on croit qu’il va tomber tant il vacille, plane de Bourbons en whiskies, la clope au bec, si naturel en Droopy dépressif et alcoolo-tabagique. Le chien Freddy joue très bien aussi. La pute est très vraie, comme le hasch qui circule parfois. La Bentley roule vraiment à 300km/h. Chacun dans son rôle. Des tas de gens passent par là, s’arrêtent sur le plateau pour bavarder et même l’agent littéraire François-Marie Samuelson, à peine échappé d’un chapitre du Royaume d’Emmanuel Carrère. Dommage que ce film d’une heure et trente minutes en ait vingt de trop ; resserré, en coupant notamment lorsqu’une discussion s’échauffe et tourne au conclave de beaufs avinés, il aurait conservé son rythme de bout en bout.

Il se trouvera toujours des sectateurs du grand Michel pour trouver du génie à cette queue de comète du cinéma-vérité. On aurait tort pour autant de bouder son plaisir. Au fond, ce qu’on n’ose imaginer, ce serait plutôt le prochain film de Godard avec Houellebecq dans le rôle principal.

(Photos Uly Martin et D.R.)

Cette entrée a été publiée dans cinéma, vie littéraire.

833

commentaires

833 Réponses pour Michel Houellebecq ravi par ses ravisseurs même

Daaphnée dit: à

il se plie à l’elementaire morphopsy de casting de pub..comme ça tombe bien dailleur..et boum dafnoz tu t’émeus

mmm .. mais non, mon Bouboug’, je les préfère plutôt mieux remplis et , à tout le moins, plus alertes ..
MH est vraiment limite mort-vivant et il – son agent, en plus (?) – en joue très bien .

Non, ce qui est émouvant c’est que dans cette fragilité d’un corps démoli on voie, on constate chez lui, malgré tout, la force – malgré soi ? – de vivre .. Dans un tel état, la question se poserait, pour moi, d’y mettre un terme. Je ne pense pas que j’aurais envie de faire avec un telle distortion entre un esprit vivant et un corps moribond.
Je ne sais pas .. je n’y aurais plus le désir, il me semble ..

Ce qui émeut, ce n’est pas lui en tant qu’image, c’est la vie qui s’évertue à tracer son chemin malgré tout .. ça c’est qqc qui m’émeut, oui.
Qui me surprend, aussi.
Bien que je la juge, la vie, parfois bien inutilement pugnace ..

Sergio dit: à

bouguereau dit: 28 août 2014 à 16 h 16 min
steak à attendrir

C’est surtout pour mon sabot, que j’ai peur… Ha les rats !

Sergio dit: à

Daaphnée dit: 28 août 2014 à 16 h 27 min
distortion

Distorsion : mais il faut être un mec pour le savoir, parce que nous, on tord les bras. Ceci dit, pour la phrase, c’est strêmement vraivident…

Daaphnée dit: à

Distorsion. Oui, Sergio, « S » comme dans « Sergio » ..

évidence dit: à

Mauvaise récupération!

Sergio dit: à

Daaphnée dit: 28 août 2014 à 16 h 38 min
« S »

C’est une lettre en serpent ça doit être maudit, non…

Savapaduré dit: à

Bizarre cette rentrée,
Daaphnée fait des commentaires longs et pas trop cons,
bouguereau donne son avis et TKT fait sobre en pleine nuit.

renato dit: à

Bristol, une oeuvre de Banksy sauve une association culturelle…

renato dit: à

Banksy, encore. L’oeuvre, « Mobile lovers », montre un couple enlacé, tout en contrôlant leurs cellulaires (vendue : 507.270 €).

kicking dit: à

tiens, encore du fayolotage 😐

la tête à toto dit: à

« Il faut ignorer à quel sexe on appartient ; je n’estime pas plus les hommes que les femmes. » (Picabia) A méditer en ces temps incertains.

Mme Michu dit: à

Joytoy ça fait pas un peu trop hochet quand même ?

bouguereau dit: à

Banksy, encore

core un marketeer qui fait lui dans sa disparition..il doit avoir une casquette de baisebol..bon point pour uelbec

bouguereau dit: à

de devenir plus au point techniquement

une starteup françoise..même clopine avec un poireau comme marque page fait plus guic

bouguereau dit: à

malgré tout .. ça c’est qqc qui m’émeut, oui.
Qui me surprend, aussi.

tu t’identifies trop dafnoz..prends du recul..roule à 300 comme lui

bouguereau dit: à

C’est surtout pour mon sabot, que j’ai peur… Ha les rats !

à l’approche tu cabres et tu fais la position du crotale comme les sukhoi

bouguereau dit: à

roule à 300 comme lui

même ça c’est bien trouvé..le gars il a son audy et son tour de cart..haaa on est bien promené comme des taurillon..maintenant il peut faire des pub barilla tiens

bouguereau dit: à

mais lui avec une pièce de monnaie entre cul et selle…

les mannequins c’est entre les fesses..pas faire tomber

bouguereau dit: à

maintenant il peut faire des pub barilla tiens

me dmande cque les chleu en ont pensé eux..enfin tant qu’y a l’audi comme dans iron man c’est bon

sans vouloir faire iech dit: à

moi je ne dis plus rien, je constate que tu affines tes envies ..

Daaphnée dit: à

.enfin tant qu’y a l’audi comme dans iron man c’est bon

Pfffffffff !
Tout de suite à yeuter les marques, le Boug’ !
Ce que vous êtes gamin !

Tiens, la prochaine fois que je conduis une grosse voiture, une toute noire – je vous laisserai régler l’amende – je vous prends comme passager pour vous faire avaler vos caramels .. à 300, ça fond tout seul.
Si.

sans vouloir faire iech dit: à

laisse s’exprimer les idées du bourg’s daaphnée, il commence à peine à ouvrir un oeil ébloui de son jouet ..

je m’en vais tranquillement relire Kepler, on voudrait pas déranger l’artiste

bouguereau dit: à

Tout de suite à yeuter les marques, le Boug’ !

suis même pas sûr..juste que ça tire à la carabine sur des boites et que ça finit en tutur de lusque et qu’il veut revenir dans un mobil home..comme au texas..j’ai l’oeil dafnoz, il casse de l’europe mais picole fume tire roule vite..et toi la suicide gueurle tu l’as vu comme un vine diézel de la life..du nanan

bouguereau dit: à

relire képlère..roo..toi aussi tu roules vite dans ta tête vine diézelle

Daaphnée dit: à

Je vais croire que vous êtes un zeste jaloux, le Boug’.
C’est le côté bobo va-s-y que je récupère le mobile home et la grosse voiture comme Wim, sans la musique .
Il n’y a que vous pour imaginer que je serais dupe de cette esthétique ..

D’ailleurs, il n’y a pas de musique juste pour que vous, prêt à balancer une canette sur le poste, vous ne vous soyez pas rendu compte des reprises ..

bouguereau dit: à

Il n’y a que vous pour imaginer que je serais dupe de cette esthétique ..

mais si on ne l’était pas ça ne serait pas une esthétique dafnoz..faut pas avoir peur de ses faiblesses
..disons que ce n’est pas un cinéma vérité, ni n’en est une queue de comète. c’est « trés écrit », pas les dialogues ? « le tesque c’est pour remplir des blancs »..yavé srait pas content, tant pis pour lui

Daaphnée dit: à

si on ne l’était pas ça ne serait pas une esthétique

Bien vu.
Si ce n’est que « cinéma-vérité » devient oxymorique .. et que pour le côté docu, s’il reste cela, l’intention est biaisée ..

Bon, n’ayons pas peur des mots.
Au final, ce serait plutôt un clip de promo.
Un peu long.

J.L.G. dit: à

Film pas assez travaillé, les dialogues sont bâclés, les saynettes manquent d’imagination, et la réalisation ne se démarque pas de celle d’un téléfilm low cost du service public. Une seule bonne réplique dans le film :

Houellebecq : Mon grand-père est mort à Auschwitz.
Le ravisseur : Ah bon ? Il était résistant ?
Houellebecq : Même pas… Il passait par là.

kicking dit: à

je constate que tu affines tes envies ..

oui bon, faut dire (ou pas ?..) qu’il y a tellement de mendiants partout..

D. dit: à

Daaphnée, je suis un défenseur des animaux et je ne tolérerai pas que quiconque ici se permette de lancer une canette.

Rodolphe dit: à

on part trois mois, on revient et on retrouve les mêmes pépés accrochés à leur ordi et toujours dégoisant n’importe quoi sur n’importe qui.. vive le progrès !

D. dit: à

J.L.G. je pense que vous n’avez tout simplement rien compris à la subtilité de ce film qui je le répète est un chef d’œuvre.
Peu de gens ici ont vraiment réalisé de quelle trempe était Houllebecq. Il n’est pas « un écrivain » ni même « un bon écrivain », il est l’un des trois ou quatre écrivains qui marquera l’histoire de la littérature des temps actuels. Il a véritablement ouvert une voie unique et géniale, il est l’initiateur d’une école.
On s’en rendra compte malheureusement trop tard parce qu’il picole et qu’à se rythme-là, dans 20 ans au plus tard il nous aura quitté. C’est à ce moment-là qu’on prendra toute la dimension de ce monument et de son œuvre.
Croyez-moi, je ne dis pas cela en l’air, mais parce que c’est la réalité.

JC..... dit: à

« Croyez-moi, je ne dis pas cela en l’air, mais parce que c’est la réalité » (dédé)

Bien sûr, bien sûr !
Mais enfin Zavatta est bien oublié…. lui aussi.

D. dit: à

Je peux vous dire que je n’ai pas mon pareil pour identifier les stars, que ce soit en musique ou en littérature. Je me suis rarement trompé, et ça a commencé tout petit déjà avec Claude François, que personne ne voulait entendre dans mon entourage. Je disais aux gens ; mais vous avez de la merde dans les oreilles et dans les yeux, c’est pas possible, et toc, quelques années plus tard, la France entière était à ses pieds.
http://www.youtube.com/watch?v=AbXBdlLiac8

la tête à toto dit: à

Vouloir defendre MH en le comparant à Claude François, c’est très fort ! et contre-productif !!

la tête à toto dit: à

Ses deux seuls livres intéressants sont à mon avis le premier, et « Les Particules « élémentaires. Mais déjà dans ce second on se demandait où il voulait en venir. Ce n’était pas clair. Les autres, il les a écrits trop vite, et son Goncourt est vraiment trop formaté. Non, on l’oubliera, sa pensée aussi (tellement réactionnaire et simpliste !), d’autres le remplaceront…

Mme Michu dit: à

vive le progrès !

Hé ho, tu te plains de ne pas les trouver à chaque pas que tu fais sur ton chemin, c’est ça?

D. dit: à

Pas du tout, Pierre Assouline lui-même est un grand amateur de Claude François. Il l’a dit plus d’une fois.

renato dit: à

« il les a écrits trop vite »

Je crois que c’est son interprétation de l’idée de « démocratisation de l’écriture » qui est en jeu : bonnes intuitions, juste choix des matériaux, élaboration pauvre.

Pour le Goncourt, accord avec vous : formaté et assez ennuyeux.

JC..... dit: à

J’adore Claude François ! Son « Requiem pour une Clodette » est une merveille de dynamique.

C’est ce que l’on peut reprocher à Mozart et Cherubini : leurs Requiem sont trop sérieux … Chiants !

JC..... dit: à

Le Prix Goncourt !

Lorsqu’on lit la liste des heureux récipiendaires au fil du temps… Pouah !

Quand on connaît la vie sexuelle des jurés actuels …
(euh, non !…. quelle gaffe….)

robin dit: à

MH s’y sera probablement un peu amusé.
Tant mieux pour lui mais qu’est-ce qu’on s’en fiche !

On s’en fiche complètement de ses états d’âme, d’ailleurs on n’a pas regardé

kicking dit: à

n’importe qui..

c’est combien?

JC..... dit: à

Cent soixante (160) soldats exécutés, en slip, par les milices islamistes de l’Etat Islamique !

Assez ! Assez ! Assez !

Epargnez les 35 heures ! Nous vous en supplions ! ….. Epargnez les 35 heures !

vol-alma -lama dit: à

circonstances de sa conversion au catholicisme; sa passion pour jesus …

auteur connu mais masqué dit: à

Claude François, c’est très fort !

Les clodettes, ça sert à rien.

discrimination positive dit: à

j’ai rencontré une chinoise

1 c’est mieux que rien.

D. dit: à

Attention, Bouguereau. Ca ne va pas plaire à Clopine votre petit film.
Ça ne te dérange pas si je vous vouvoie, Bouguereau ? Je ressens une distance de plus en plus grande entre nous-deux. Parfois j’ai l’impression que nous ne sommes tout simplement pas du même monde.

JC..... dit: à

Laissons les Russes s’amuser un peu en Ukraine, bordel de dieu ! Ils sont chez eux…

Est ce qu’ils nous embêtent au Mali ? En Centrafrique ? A Mayotte ? En Guyane ? dans le 9.3 ?

En Corrèze ? …..

bouguereau dit: à

Bien sûr, bien sûr !
Mais enfin Zavatta est bien oublié…. lui aussi.

pourtant l’écume des jours le zlich le rien fait le plus clair sujet de tes posts..prends ta médecine jicé

bouguereau dit: à

dans 2 ou 3 jours on aura oublié jicé..concentre toi sur ulebêque..un tsar

bouguereau dit: à

Parfois j’ai l’impression

c’est roquèneroll dédé..le pête la kro l’acide..roule pas trop vite surtout..gaffe a tes points

JC..... dit: à

L’écume ? c’est la bière vivante, la mer agile, la sève du curé, le nectar du financier, le jus du pédophile, la coulée de lave…! Laisse tomber ta médecine Bougboug.

A demain, mes petits choux !

Mme Michu dit: à

discrimination positive

Vous avez votre ticket de victime? Bien, suivez-moi je vais vous aider à vous affaler dans votre fauteuil. Alors, rangée 68 ou 69? ‘tain on n’y voit rien et ma lampe de poche a les batteries qui flanchent. Par dessus le marché font plus que du sale boulot ces imprimeurs!

Widergänger dit: à

J.C. devrait lire Le Tractatus, il comprendrait mieux la mystique.

Voilà ce qu’écrit Wittgenstien :

« La logique remplit le monde : les limites du monde sont aussi ses propres limites.

Par conséquent, nous ne saurions dire en logique : il y a telle et telle chose dans le monde, non pas telle chose.

Cela semblerait en effet présupposer que nous excluions certaines possibilités, ce qui ne saurait être le cas, puisqu’alors la logique devrait transgresser les limites du monde : comme si elle pouvait aussi considérer ces limites de l’autre côté.

Ce que nous ne pouvons penser, nous ne saurions le penser ; donc nous ne pouvons dire ce que nous ne saurions penser.

(…)

Une réponse qui ne peut être exprimée suppose une question qui elle non plus ne peut être exprimée.

L’énigme n’existe pas (…).

Nous sentons que même si toutes les possibles questions scientifiques ont trouvé leur réponse, nos problèmes de vie n’ont pas même été effleurés. Assurément il ne subsiste plus alors de question ; et cela même constitue la question.

La solution du problème de la vie se remarque à la disparition du problème. (N’est-ce pas la raison pour laquelle des hommes pour qui le sens de la vie est devenu clair au terme d’un doute prolongé, n’ont pu dire ensuite en quoi consistait ce sens ?

Il y a assurément de l’inexplicable. Celui-ci se montre, il est l’élément mystique (…).

Ce dont on ne peut parler, il faut le taire. »

(L. Wittgenstein, Tractatus logico-philosophicus)

Mme Michu dit: à

Laisse tomber ta médecine Bougboug.

Oui, mets-toi au Black&White russe, ça détend!

Widergänger dit: à

… Et cela même constitue la RÉPONSE.

Zobie dit: à

Parfois j’ai l’impression que nous ne sommes tout simplement pas du même monde.

C’est comme avec les mouches, si t’es du côté de la tapette ça le fait pas.

Widergänger dit: à

« Le sujet n’appartient pas au monde, mais il constitue une limite du monde. »
(5-632, L.W. Tractatus)

à MORASSE dit: à

MORASSE dit: 28 août 2014 à 11 h 11 min

Bon,
Une question – THAT IS THE QUESTION ? Welbeck aurait-il perdu ses dents ? Parfois, c’est désolant – VOIRE INAUDIBLE,

constat à la Lavater (hisoire de faire sourire JC)
ses lèvres semblent inexistantes, si elles le sont, aucun muscle ne les « agite » ; a-t-il des dents ? vraies, fausses; j’les ai vues, pas vu sa langue – est-elle entière – au pif, 1/4 de langue, bonjour la pelle … sacré mec toudemême

(le blog merde, j’ai résumé ce qui ne passait pas – ce-qui-même-pas-insolent-hein)

Mme Michu dit: à

ce-qui-même-pas-insolent-hein

Allons bon, encore un original!

Mme Michu dit: à

On a du en faire des identitaires depuis le temps.

shit ! dit: à

Collectif de dentistes….. dit: 28 août 2014 à 1
1 h 23 min

shit ! j’n’avions pas lu la suite des comment’ *

Requins ! prothèses auditives pour ECOUTER MH ! wesh, MH f’ra mieux que D.Lodge

* n’empêche que c’est vexant non mais

Jacques Barozzi dit: à

Je viens de voir en replay « L’enlèvement de Michel Houellebecq ».
C’est pas mal du tout et le personnage est touchant. On l’aime par complaisance, tant il est emblématique de la décomposition de notre culture occidentale. Dans son propre rôle, il est parfait : il n’est pas donné à tout le monde d’être aussi naturel avec des menottes !
Le commanditaire, c’est Arte, et il est normal que le comédien, dialoguiste de ses propres répliques et tronc commun autour duquel s’ordonne, se cristalise le scénario soit dédommagé de sa participation en recevant une jolie auto. C’est Houellebecq que l’on enlève et nous sommes tous ravis !

des journées entières dans les arbres dit: à

« On l’aime par complaisance »
mais non Barozzi, « on » le lit, c’est différent.
Pour vos petits potins, MH a aussi roulé en mini.

à Daph'nez! dit: à

Daaphnée dit: 28 août 2014 à 11 h 45 min

vous aussi êtes diplomate ?

bérénice dit: à

c’est la vie qui s’évertue à tracer son chemin
comprendre pourquoi les hommes ont inventé des Dieux la liturgie la vie éternelle.

rhôlala dit: à

bouguereau dit: 28 août 2014 à 12 h 18 min

même lassouline, pourtant un marlin fin de race, y mord le hareng saur..la vieille savate..la
boite de conserve vide..hémingway srait attéré
…bouf’chi’d’or é-mer-veiller

bérénice dit: à

Daaphnée à son avantage il est extrêmement radiophonique, une voix agréable chargée des qualités de l’auteur, je l’ai capté cet été en direct de Toulouse.

des journées entières dans les arbres dit: à

D. vous avez raison, si MH continue de boire trop, il va disparaître trop vite.
Encore que j’imagine certaines ressources que vous ne soupçonnez même pas.
Un nouveau roman pour 2015, paraît-il.

kicking dit: à

êtes vous assuré(e)

n’en dites pas trop sur vous..

bérénice dit: à

L’écriture comme un sable qui passe entre les jours et se recueille sur les lignes pour finir sédimenter en livre. Pas d’enfant, quelle serait votre terrain d’œuvre desjournées à moins que vous le cachiez pudiquement et modestement?

D. dit: à

Comme tout ancien pilote de chasse, j’aime la vitesse Bouguereau. C’est l’un de mes péchés mignons, comme Sagan qui par contre n’était pas ancienne pilote de chasse.
J’espère que vous me croyez, Bouguereau, quand je te révèle que je suis un ancien pilote de chasse. En tous cas Daaphnée et Bérénice le savent. Je leur ai montré mon album de photo.

bérénice dit: à

Quel, journée de FAUTES!

bérénice dit: à

C’était quand? D, je ne me souviens pas!

D. dit: à

Vous voyez Jacques, que nous avons parfois des sensibilités communes. Houellebecq nous rassemble.

bérénice dit: à

Je vous imaginais assez bien aimer les chiens et j’ai l’impression que vous avez repris, depuis ce matin, du poil de la bête, comme on aimerait pouvoir le conseiller à ceux qui semblent souffrir, vous faites plaisir à lire, j’ouvre ce lien de suite mue par cette curiosité qui nous unit.

bérénice dit: à

Effectivement les forces de police pourraient s’en servir.

des journées entières dans les arbres dit: à

je ne sais pas quand la radasse de maniatis comprendra que je suis contre la théorie du gender. ( elle va me lâcher , oui ?)
kicking, vous qui avez l’expérience inverse, des pas clairs dans leurs affinités électives, vous pouvez lui expliquer ?
D. a fort à faire avec son album.

bérénice dit: à

D vous engagerez-vous en désespoir de cause dans une force spéciale ou autre, même les casques bleus se font embarquer là haut sur le p^lateau…le monde est incertain, dangereux, chaotique et destructeur.

bérénice dit: à

vous proposez nous disposons! Vous destiniez ce lien à qui précisément?

des journées entières dans les arbres dit: à

Condescendance, vertu à laquele parfois, il faut bien consentir.
Le lien sur l’éthique est pour des matheux qui peuvent avoir fait agro.

Jacques Barozzi dit: à

« Houellebecq nous rassemble. »

Mais moi je ne lui ressemble pas vraiment, tandis que vous, D, vous partagez avec lui la perte de toutes qualités !

abdel dit: à

@ des journees: est-ce que la berenice serait donc cette double conne de Maniatis, la shampoo girl de la RDL? Celle qui tenait salon rue St Gregoire? Qui , sans savoir que dalle sur moi, m’avait sorti que j’avais epouse une juive pour ses sous? Tain…

Sergio dit: à

Mme Michu dit: 28 août 2014 à 20 h 39 min
On a du en faire des identitaires depuis le temps.

Comme c’est les mêmes c’est pas grave, c’est comme s’il n’y en avait qu’un…

bérénice dit: à

22h44 vous faites erreur.

bérénice dit: à

Condescendance, vertu à laquele parfois, il faut bien consentir.
Surtout quand vous logez dans l’arbre, je vous le concède.

bérénice dit: à

Abdel et desjournées, de grands esprits faits pour s’entendre, assurément.

de nota dit: à

« Si tu avais lu la Bible,tu aurais remarqué quelque chose.
Dieu il a d’abord crée Adam. Puis il a crée le Paradis. Puis il a mis Adam dans le Paradis. Alors Adam, il était surpris d’être dans la Paradis. Ce ne lui était pas naturel, non?Tandis qu’Eve, c’était autre chose. Elle a été crée plus tard qu’Adam. Elle a été crée dans la Paradis. C’est une indigène du Paradis. Alors quand ils ont été chassés tous les deux du Paradis, ce n’était pas la même chose pour Adam et pour Eve. Adam, il revenait à son point de départ. Il rentrait chez lui. Eve au contraire, elle était exilée de sa terre natale. Si on oublie cela, on ne comprend rien aux femmes. Les femmes sont des exilées du Paradis. Toutes. »

Michel Tournier,extrait de « Les météores »

Logique dit: à

la tête à toto dit: 28 août 2014 à 19 h 09 min

Commentaire de con par un con.
Normal.

Logique dit: à

Jacques Barozzi dit: 28 août 2014 à 20 h 46 min

Un con sera toujours un con,
et un admirateur de luc Besson une concierge.

Darwin dit: à

Logique dit: 28 août 2014 à 23 h 18 min

jacky ne peut pas s’empêcher de faire fayot.
C’est inné.

abdelkader dit: à

Euh…j’pense pas…je pense pouvoir sentir ce moisi qui ne trompe pas, dans vos commentaires…est-ce que vous avez fermé la boutique de la rue St Gregoire ? comment ? ou effectivement…la dame qui tient la boutique de caniche-mode rue de Bucci, m’avait dit quelque chose dans ce sens…une histoire de caniche mal coiffé, qui avait fini au tribunal et éventuellement avec la fermeture du salon et interdiction d’exercer en Ile-de-France…je les comprends hein…c’est la moindre des choses…j’aurais fait pareil pour mon caniche, non mais !

abdelkader dit: à

@des journees, bien le bonjour…

des journées entières dans les arbres dit: à

« mes grands-parents et moi-même nous imaginions probablement l’Allemagne comme un pays constamment pris dans les brumes de l’hiver, aussi étais-je parti vêtu d’un anorak muni d’une ample provision de pulls et de chaussettes de laine, il me semble même que j’avais un bonnet et des moufles. En réalité il peut faire très chaud en Bavière, en été ( et le séjour se déroulait à Traunstein, dans le sud de la Bavière, pratiquement en Autriche)
Ce n’était pas seulement mon premier séjour linguistique en Allemagne; c’était mon premier voyage, en général, à l’étranger »
M.H.

(amis du club des poètes, bonsoir !)

« Un best-of d’arbres remarquables
Et les couples en fin de soirée
(En fin de vie, peut-on le dire?)
Au loin la magnificience des tilleuils
Dans l’air de juin
Et l »étrange ambiance sexuelle
Entrevue par les serveuses du château Cazine
(Il faut en finir avec les écureuils !)
Un couple a disparu,
 » Ils sont probablement morts entre le fromage et le dessert »
M.H.

Sinon, il faudrait que je vous cause de pentes escarpées de l’enfance de M.H.( Abdel, le hérisson y est allé).
Mais si c’est pour les livrer en pâture ici, à des crétins(*), je renonce.

(*) un moment de cosmologie; pour les sectateurs.

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…inutile de se faire du soucis,…

…il y a, de toute façons, des points de vues à prendre comme habitudes,…rassembler les idées, les caser, comme des pièces sur l’échiquier,…
…les identifier,…tiens,!…ces trois pièces c’est d’un autre jeux,…et puis,…revenir sur son jeux,…après la cuisine, le jardin, les lectures, les courses,!…et tout,!…

…se reconcevoir sur son jeux,…à ses écrits,…sa trace de gouverne à modifier,…j’adoube, encore,!…çà fait lent, très lent le temps,!…
…Ah,!…mais c’est pour faire chier,!…

…ne vivre qu’avec ses chiens,!…un gros problème d’intendance,!…le corps et l’esprit,!…

…et, les lucres et haines,…l’enfance oubliée des initiés en politique,!…

…mais tu fait royale, tu joue mendiant,…
…déjà a robotock, endoctriner,…
…la télé, les instructions, les jeux et mesures, l’échec aux connivences,!…

…apprenez à jouez à quelqu’un,…vous le connaissez par ses limites, ses comédies,…son humeur,…natif,…
…la mutation aux cycles de la vie,…certain trop légers,…l’habitude d’être gavé,!…
…entreprise  » adulte « ,…aucun vécu des strates,!…aucune initiative,!…bouger comme un bouddha mendiant,!…en chambre close,!…bordel en salle,!…mon anniversaire,!…souffler sur les bougies-bougies,!…of course endoctriné,!…etc,!…

…et j’en passe,!…

Widergänger dit: à

Les rues de Berlin et ses bistros, son lac Wannsee, ses pins, son ciel du nord, ses stations de métro ça et là ; la patine du temps sur cette ville, la patine pour moi : problème au théâtre avec Caspar Neher, Hanna Hiob, Ernst Schröder, Tilla Durieux et beaucoup d’autres (je n’ai pas vu en leur temps la mise en scène de Kortner ni la mise en scène de Schweikart) et adultères.

L’après-midi en ville, pour acheter des appareils ménagers pour la cuisine ; c’est à peu près la septième fois que M. et moi nous aménageons une cuisine. Deux fois à Rome, via Margutta ; Berzona ; deux fois à Zürich, Lochergut et Birkenweg; En outre, on a besoin d’un fer à repasser.

Le premier exercice à la télévision est-allemande. On a vite fait d’apprendre, je le crains ; paradoxalement leur mortelle simplification fait penser à la période nazie.

Notre appartement est situé dans le prolongement de la ligne d’approche de l’aéroport de Tempelhof, mais je le savais ; ils viennent de l’ouest et décollent vers l’ouest. Dans l’intervalle, silence, Friedenau, beaucoup de retraités. Le vrombissement strident des avions est moins gênant que fascinant.

(Max Frisch, Extraits du journal de Berlin)

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…@,…W,…

…trop de détails écrits à rien foutre,!…

…also diversions and macadam for Glu,Glu,…bataille navale,!…thanck à bîtes schön,!…Ah,!Ah,!…

Widergänger dit: à

14/02

Les besoins sont cependant plus grands qu’on ne le supposait, par exemple un store à jalousie contre le soleil du matin sur toute la table de travail.

1959 à l’hôpital du district de Männedorf (hépatite), je prenais des notes pour moi seul. Pensées dans le petit matin apprises par cœur, donc des phrases les plus simples possibles ; pour les transcrire immédiatement manquait la force du corps, ensuite une perfusion qui durait des heures, l’angoisse en plus d’oublier ces quelques malheureuses phrases, et après la perfusion complètement à plat ; ce n’est qu’à midi que je pouvais les noter de mémoire, ce faisant la peur que les yeux faillent à leur tâche, malgré des lunettes je devais mettre la feuille tout près devant ce visage jaune, les quelques phrases à peu près en tête, mais difficiles à écrire : N devenait M, R se retrouvait être un P de sorte qu’il fallait réécrire chaque ligne plusieurs fois. À la fin, avant que le sommeil ne devienne inévitable, le soulagement, comme si on avait sauver quelque chose.

(Max Frisch, Extraits du journal de Berlin)

Widergänger dit: à

après le sommeil, je prenais la feuille de papier dans le tiroir pour savoir à quelle conclusion j’en étais arrivé dans la lueur du petit matin, et devais constater qu’ici ou là manquait l’article à un nom, mais souvent aussi le verbe. Malgré cela, je conservai ces notes si confuses aient-elles été, après la guérison. Pour quelle raison ? Quelques années plus tard, à Rome, Ingeborg Bachmann m’expliqua qu’elle avait trouvé au reste mes notes d’hôpital (j’étais convaincu d’avoir fermé le tiroir à clé) et qu’elle les avait brûlées. Elle ne se sentait pas seulement dans son bon droit, mais trahie. C’était par une matinée d’hiver, au café Canova, Piazza Popolo. Depuis lors nous ne nous sommes plus jamais parlé.

Combat contre l’alcool, pas une semaine sans défaite à ce sujet. Le diagnostic du médecin pour mon foie (janvier) est irréprochable ; aucun médecin ne peut me dire pourquoi les charognards viennent s’asseoir sur mon épaule. Chaque médecin, que ce soit à Zürich ou à New York montre mon électrocardiogramme avec un vrai ravissement. Pour ce qui est de l’alcool : je n’ai même plus la volonté d’être honnête, même pas vis-à-vis de moi-même.

Avec M. en balade autour du lac Schlachtensee. Quand elle est heureuse, alors plus rien ne me semble insoluble.

Déformation professionnelle d’un romancier, cul de bouteille à vocation publique ; comme si on vivait pour dire quelque chose. À qui ?

(Max Frisch, Extraits du journal de Berlin)

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…le roman pour les nuls,…

…& commentaires pour des flagadas en devenir,!…la suite ses suites à tirer sa chasse en public,!…etc,!…

casoaràcasque dit: à

Giovanni, mais d’où puisez-vous donc tout cet imaginaire ? Quelle poésie, surtout vos « etc…..!

B comme BERLIN dit: à

@ JC :

Pour votre revue de presse, pas de problème.
Le monde entier va bien, comme d’hab !
Et la terre continue de tourner autour du soleil, plaisir.

Seul alerte:
il faudrait que le Sieur LM s’occupe de la rentrée de sa classe.
Gonflantes ses lectures de l’été !.

Amitié.
Portez-vous bien, attention à la bôme, ce qui a perdu certainement Tabarly.

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…trop de pub,…en dehors des liens,…

…comme trop parler des conflits extérieurs,…
…pour édulcorés les problèmes de strates et misères dans chacun des siens pays, même d’Europe dis civilisés,!…et dans ses états intérieur, social,!…

…égale,! combine de demeurer et usuriers des peuples,…
…c’est grave,! Docteur,!…encore vingt minutes pour jouir,!…tout bénéfice pour vous,!…vous compter le garder,…le batard,!…

…je dis, on veux rien, ou très peu savoir des conflits extérieurs,…on veut être heureux, chez sois,!…là,…c’est tout,!…

…ne pas se laisser piéger le mental, par les endoctrinés des conflits en leurs théâtres de marionnettes,…les aux leurres et lucres à haines et langues de papiers découpées comme Ukreines agités,…

…pour nous faire des Visconti de Milan en blason et armes  » givre azur et appât comme langue à forme d’un homme de carnation sortant de gueule « ,…

…les marionnettes,…pour les enfants sensibles,!…
…pendant qu’on les baisent comme des grands,!…
…deux poids deux mesures, lombards,!…en culture aussi,!…of course,!…etc,!…
…envoyez,!…

JC..... dit: à

En ce moment, ça bouge dans l’île !

Le combinat des pêcheurs de poissons porquerollais se développe… des petits nouveaux arrivent, renforcent les pêcheurs émérites, et le pescatourisme donne une espérance d’activités nouvelles.

Il fallait innover pour les pêcheurs. C’est fait, et bien fait ! Quelle dynamique !

Personnellement, apporter la mort dans des familles unies de poissons, briser des liens en venant de terre, ce n’est pas ma tasse de thé. Pour tout vous dire, enfermer de belle pièces dans des filets, comme des pédagogues dans un syndicat majoritaire de l’Education Franco-marocaine… je m’y refuse !

Je vais m’occuper des pécheurs de l’île !…

JC..... dit: à

Je vais vous parler de ce projet qui me tient à cœur car ça, ou parler d’Houellebecq, c’est bien occuper le temps… et un clown en vaut un autre.

Bref, l’Amicale des Pécheurs de Porquerolles est née.

Le noyau dur est composé de ceux qui, naturellement, ont triché aux examens, ont menti, ont séduit en jurant fidélité, ont dépensé l’argent de la dot, ont eu épouses multiples, ont abandonné les gosses à l’Assistance comme un vulgaire Jean-Jacques, ont festoyé, banqueté, picolé, baisé, rigolé, au delà de ce que permet l’église, l’honnêteté et les bonnes mœurs occidentales… Les candidats ayant loupé une épreuve, par exemple les monogames, sont admis, néanmoins, par faveur spéciale.

Ceux là sont nos frères. Et pour eux qui ont souffert de cette culpabilité, qui laisse heureusement intactes nos élites, le temps du pardon est arrivé !

Moyennant une cotisation en rapport avec les revenus de ces rapetous, ils trouveront dans ce foyer, gourgandines fraiches, boissons gouleyantes, et distractions intellectuelles de haut niveau.

Et puisque nous sommes entre littéraires bâtisseurs et littéraires papillonnants, sachez que notre bibliothèque de bar-restaurant va de « l’histoire de France » de San Antonio à « Sein und Zeit » de Beigbeder…

bérénice dit: à

23h49 Je réitère, je me souviens vous avoir tout au juste adressé une remarque au sujet du blues, que j’estimais mauvais et d’avoir émis l’hypothèse d’un antisémitisme patent chez vous, reproche qui si vous avez épousé une femme juive comme vous l’affirmez tombe à l’eau. Mais vous disposez du loisir à chercher querelle, bien évidemment.

bérénice dit: à

adressée, sorry.

JC..... dit: à

« d’avoir émis l’hypothèse d’un antisémitisme patent chez vous, reproche qui si vous avez épousé une femme juive comme vous l’affirmez tombe à l’eau. »

Exactement le contraire : cacher ses intentions maléfiques, épouser avec fourberie et malice, rendre la vie conjugale difficile, puis impossible, divorcer… quel raffinement dans la lutte contre la mécréance… ahahaha !

bérénice dit: à

JC quoiqu’il en soit de ce ressort et si personnel qu’il soit, chacun dispose aussi en son sein, de l’espace pour ne pas souscrire, aimer à se soumettre.

des journées entières dans les arbres dit: à

chroniques du village pipole

s’il y en a qui ont perdu la mémoire, ce n’est pas la cas de tout le monde…
on dirait que la machine à coller des étiquettes s’est drôlement enrayée.
Même ML ne moufte plus.

des journées entières dans les arbres dit: à

Abdel,
la hairdresser vous a laissé une petite dose de shampoo; elle fait des « reproches »…

Avoir lu ML sur un autre billet, qui nous décrivait sa petite terrasse avec vue sur la ville, et les pignoufs qui commentaient, « tout y passe » -sauf la littérature-, me fait dire que ceux-là ont tous une coiffure impeccable depuis.

On passe et trépasse dit: à

Enfer et désolation les commentaires sur ce blog…!

on s'y perd! dit: à

Je réitère, je me souviens vous avoir tout au juste adressé une remarque au sujet du blues, que j’estimais mauvais et d’avoir émis l’hypothèse d’un antisémitisme patent chez vous – Bérénice

A l’époque où vous signiez SMDR?
Ou Maniatis?

des journées entières dans les arbres dit: à

On passe et trépasse dit: 29 août 2014 à 8 h 40 min
Les commentaires en provenance de Porquerolles, font de cette île la possibilité d’un enfermement.

« tout y passe », oui, sciences, techniques, Schopenhauer, informatique, sectes, économie, tourisme, sexe, architecture, religions, Jean-Pierre Pernault, musique, oui, presque tout y passe, dans la littérature Houellebecq.

Même la vitesse.

http://www.futura-sciences.com/magazines/sciences/infos/dossiers/d/philosophie-avons-nous-encore-temps-54/

JC..... dit: à

LA ROCHELLE

Ce sera comme chez les Adams ! Encore faut-il sur ce blog littéraire dément et prestigieux, trouver quel personnalité ressemble à quel personnage … Bon courage !
(bien entendu, on peut parler d’Houellebecq, aussi…)

« Gomez Addams » : Père de famille et mari aimant, Gomez est un personnage caricatural et fou à lier, soit le parfait représentant des Addams. Descendant de l’aristocratie britannique et de la noblesse catalane, il use souvent d’expressions espagnoles (« Querida », « Cara Mia », « Que sera sera »)

« Morticia Addams » : D’une beauté saisissante, Morticia est le symbole de la beauté fatale. Sado-masochiste, lugubre et manipulatrice, elle rend à Gomez l’amour qu’il lui porte, que ce soit en dansant ou en le complimentant sur sa souplesse. C’est une femme qui aime passer son temps à nourrir ses plantes carnivores.

« Mercredi Addams » : C’est une petite fille attachante, elle aime s’amuser avec la dynamite de l’oncle Fétide qu’elle préfère à ses poupées. Elle aime torturer son frère : le placer sur une chaise électrique, jouer à Guillaume Tell en l’attachant à un poteau et en lui mettant une pomme dans la bouche, ou en lui courant après avec un couteau de boucher, relevant ainsi son côté sadique.

« Pugsley Addams » : Garçon rondouillard, facétieux et inventif. Il sait fabriquer les guillotines et sait fabriquer un désintégrateur moléculaire ainsi qu’un appareil antigravitationnel. Il est particulièrement glouton et mange même des limaces. Son animal de compagnie est une petite pieuvre répondant au nom d’Aristote.

« Fétide Addams » : Personnage à l’origine complexe, attachant, et attaché aux Addams. Son amour fraternel envers Gomez ne fait aucun doute ! Un type bizarre…

« La Chose » : L’un des deux serviteurs de la famille Addams. C’est une main qui bouge toute seule et qui est néanmoins intelligente. La chose est soit une main droite, soit une main gauche.

« Max » : Max est le maître d’hôtel et accessoirement l’organiste dévoué et serviable des Addams, malgré ses méthodes brusques et sa ressemblance avec la créature de Frankenstein. Il parle peu et avec une voix caverneuse …

Daaphnée dit: à

Tiens, pourquoi ne pas dire, Bérénice, quel était votre pseudo précédent ? Vous n’êtes pas si farouche que cela, en général ..

Vu dit: à

on s’y perd! dit: 29 août 2014 à 8 h 58 min

Ton problème mon loulou : tu ne t’es jamais trouvé

Daaphnée dit: à

(Max Frisch, Extraits du journal de Berlin)

Mais que vient faire Max Frisch ici, ML ?

Savapaduré dit: à

Daaphnée dit: 29 août 2014 à 9 h 03 min

Ouf !

JC..... dit: à

Après m’être confondu en excuses pour mes déviances et plié en courbettes par respect pour les personnes intelligentes de la RdL, Passou en tête, je m’en vais !

Définitivement.
Adieu et bonne chance à tous !

bouguereau dit: à

Qui , sans savoir que dalle sur moi, m’avait sorti que j’avais epouse une juive pour ses sous?

..donc c’est pour son cul

bouguereau dit: à

Adieu et bonne chance à tous !

t’as voté françois exprés pour te moquer de lui..pas pour l’argent

Disons-le tout net, enfin..."tout net" c'est une façon de parler... dit: à

bouguereau dit: 28 août 2014 à 14 h 22 min
..bon c’est pas l’tout..ya du boulot..qu’est ce qu’il faut pas faire pour la culture
-bouguereau dit: 28 août 2014 à 15 h 54 min
-bouguereau dit: 28 août 2014 à 15 h 57 min
-bouguereau dit: 28 août 2014 à 16 h 01 min
-bouguereau dit: 28 août 2014 à 16 h 03 min
-bouguereau dit: 28 août 2014 à 16 h 09 min
-bouguereau dit: 28 août 2014 à 16 h 16 min
-bouguereau dit: 28 août 2014 à 16 h 20 min
-bouguereau dit: 28 août 2014 à 17 h 30 min
-bouguereau dit: 28 août 2014 à 17 h 33 min
-bouguereau dit: 28 août 2014 à 17 h 35 min
-bouguereau dit: 28 août 2014 à 17 h 38 min
-bouguereau dit: 28 août 2014 à 17 h 40 min
-bouguereau dit: 28 août 2014 à 17 h 43 min
-bouguereau dit: 28 août 2014 à 17 h 45 min
-bouguereau dit: 28 août 2014 à 18 h 07 min
-bouguereau dit: 28 août 2014 à 18 h 09 min
-bouguereau dit: 28 août 2014 à 18 h 38 min
-bouguereau dit: 28 août 2014 à 19 h 58 min
-bouguereau dit: 28 août 2014 à 20 h 05 min
-bouguereau dit: 28 août 2014 à 20 h 07 min
-bouguereau dit: 28 août 2014 à 20 h 09 min

Quel boulot! quelle culture!

Rôôô dit: à

donc c’est pour son cul

c’est le nerf de la guerre si t’as le cul nerveux épicétou

bouguereau dit: à

reproche qui si vous avez épousé une femme juive comme vous l’affirmez tombe à l’eau

..bon..ça n’est un passeport pour rien..comme si celui qui a connu une chouette juive avec beau cul mais mal accompagnée..et sentant chrétiennement l’envie de lui porter secours fait sa profession de foi prosioniss..comme dirait meusieu courte..c’est beaucoup beaucoup plus compliqué

bouguereau dit: à

Quel boulot! quelle culture!

la preuve..j’ai un secrétaire particulier..

Disons-le tout net, enfin..."tout net" c'est une façon de parler... dit: à

bouguereau dit: 29 août 2014 à 9 h 30 min

Disons-le : tinette !

bouguereau dit: à

et en plus tu m’attendais avec le petit message pour faire ton petit effet et tu me reprends au vol pour tes jeux de mollet..attendrissant

Disons-le tout net, enfin..."tout net" c'est une façon de parler... dit: à

bouguereau dit: 29 août 2014 à 9 h 35 min
 » tu me reprends au vol »

Drôle d’image, drôle d’idée.

bouguereau dit: à

un bon scrétaire toujours suspendu au lèvre de son patron..trés idoine

Daaphnée dit: à

attendrissant

Ravi par vos assesseurs, le Boug’ ?

Jacques Barozzi dit: à

« Certains depuis plusieurs jours ont tellement tiré à boulets rouges (c’est le cas de le dire) sur le nouveau ministre de l’économie Emmanuel Macron pour son passé d’ex-banquier-chez-Rothschild (au Crédit agricole, cela aurait mieux passé) »

ML va encore dire que c’est de l’antisémitisme !

bouguereau dit: à

..attends voir..tu srais pas en vacances présentement mon loulou ? me consacrant tout ce temps ?

@Daaphnée dit: à

J’ai vu (en replay) le film mentionné. J’ai bien aimé Daaphnée dans le rôle d’une des deux seules actrices qui y ont un rôle relativement important. Laquelle ? Un indice : pas celle qui joue Fatima.

bouguereau dit: à

ML va encore dire que c’est de l’antisémitisme !

ha non il encule tout l’monde..ça tombe à l’eau

bouguereau dit: à

J’ai vu (en replay)

(en replay)..ces petites précautions te dessine un petit nez retroussé rebel

Joe Dallessandro dit: à

des journées entières dans les arbres dit: 28 août 2014 à 22 h 53 min
Hello Abdel,
Yes, I think this hairdreser is the same bullshit.
Nice to give you head you again.

I say, hey honey, you’re so gay !
(alas, ton angliche sucks des tonnes)

Daaphnée dit: à

J’ai vu (en replay) le film mentionné. J’ai bien aimé Daaphnée dans le rôle d’une des deux seules actrices qui y ont un rôle relativement important. Laquelle ? Un indice : pas celle qui joue Fatima.

Heu .. on voit mal la pointe de malice que vous aimeriez glisser là, je n’ai ni l’âge ni l’allure de votre mémé, désolée.

Mais ce couple de personnes âgés tient bien son rôle, dommage que vous n’en sachiez faire autant ..

bouguereau dit: à

mon english suk des tonnes tou

bouguereau dit: à

il est en vacances dafnoz..trop durer serait se tirer des rafales dans les pieds qu’il doit déjà bander serré

Jacques Barozzi dit: à

Quand on voit se qui se passe aujourd’hui en Libye ou en Syrie, on se demande si c’était pas mieux avant ?
La question se posait déjà à l’époque du Shah d’Iran et de l’ayatollah Khomeini.
Cela ne revient-il pas à se demander s’il fallait faire la Révolution française ?

Sur la commode dit: à

Jacques Barozzi dit: 29 août 2014 à 9 h 41 min

Point Godwin/Baroz du jour atteint.
Bravo Jacky.

bouguereau dit: à

es tu sur qu’on devrait te servir du msieu l’baron baroz..?..dracul est pas con lui il s’est reconverti en marvel et se fait une descendance de kaizeur en pulp..c’est moderne

bouguereau dit: à

ton scrétaire est moins classieux que le mien baroz..c’est un vieux con..le mien il fait toujours le perdraux de l’année..pan pan

@Barozzi dit: à

Je me demande ce que Barozzi a pensé de la scène furieusement érotique où le bodybuildé exhibe sa musculature. Il y a, par ailleurs, pas mal d’homosexualité refoulée dans ce huis-clos.

bouguereau dit: à

y’est jamais trop tard pour faire son aouting hors du huit clos sais tu

Rôôô dit: à

Cela ne revient-il pas à se demander s’il fallait faire la Révolution française ?

sans culotte barrozizi épicétou

Jacques Barozzi dit: à

Dracul il fait de la propagande pro allemande, le boug, avec un train de retard. Aujourd’hui nous ne sommes plus tous des Juifs Allemands, mais des Juifs Palestiniens.

Clopine Trouillefou dit: à

Dites, quand même, pour un « nous » qui, d’après notre hôte et certains d’entre nous, n’existerait pas, ça fait quand même quelques points troublants : non seulement nous avons un passé, mais encore une connaissance des uns et des autres approfondie, jusque dans nos marottes et nos délires, une présence à géométrie variable mais d’une fidélité à l’endroit à toute épreuve, et des tentatives de communication claire. Et les haines recuites pour réchauffer le tout. Ca ressemble vraiment à ces familles nombreuses que Gide haïssait, mais qui se recomposaient sans cesse tant que leur élément fondateur (la mère, et ici notre hôte) était présent. Avec soupière en prime, évidemment (cette dernière remarque est une private joke dédiée à Edouard Louis).

Rôôô dit: à

la scène furieusement érotique où le bodybuildé exhibe sa musculature

t’es trop fixé sur la bite épilafoune

@Clopine dit: à

Plongé dans la lecture de l’opus d’Edouard Louis, il m’a semblé que le décor et certains personnages du film cadraient avec ceux du roman. Qu’en pensez-vous ?

bouguereau dit: à

des Juifs Palestiniens

ils ont tous des beaux cul..

bouguereau dit: à

@ducon la ligne est toujours occupé

Rôôô dit: à

Et les haines recuites pour réchauffer le tout

t’as le fion coincé dans la marmite épicétrouille

la marrade dit: à

Qu’en pensez-vous ?

l’aveugle qui demande sa route au sourd!

Jacques Barozzi dit: à

Un grand sensible le bodybuildé, qui s’est mis à pleurer. Pour mon goût personnel, j’ai préféré l’adepte du free-fight, gentil fils du vieux couple auquel il donne son enveloppe à la fin. Viril et gentil. Quant à Houellebecq, c’est pas moi qui mettrais fin à sa virginité postérieure !

Daaphnée dit: à

Edouard Louis

Encore ???
Bigre, quand Clopine achète un livre, elle l’amortit !

@Bouguereau dit: à

Vous n’aurez pas manqué de vous reconnaître dans le personnage du gros lard veule, fainéant, susceptible et… poète (?). Grand moment lorsque MH s’esclaffe à la récitation de sa poésie !

Jacques Barozzi dit: à

Clopine, avez vous vu que Paul Edel vous a adressé une carte postale de vacances sur son blog ?

Louis XVI dit: à

« Cela ne revient-il pas à se demander s’il fallait faire la Révolution française ? »

De mon point de vue, ce fut une erreur dont les effets tranchants sont encore perceptibles.

@Daaphnée dit: à

« Bigre, quand Clopine achète un livre, elle l’amortit ! »

S’il n’y avait que le livre, d’amorti …

Rôôô dit: à

@

tu t’tires trop sur la nouille épicétouîlle

Jacques Barozzi dit: à

« Grand moment lorsque MH s’esclaffe à la récitation de sa poésie ! »

C’est l’hôpital qui se fout de la charité !

ueda dit: à

« Avec soupière en prime, évidemment »

Pour quelle moukère?

ueda dit: à

Voir ce réalisateur se réclamer de Christian Metz, c’est comme observer notre ami WG cassant l’oeuf du Tractatus.

Où est l’omelette?

Disons-le dit: à

@Bouguereau dit: 29 août 2014 à 10 h 11 min
Vous n’aurez pas manqué de vous reconnaître dans le personnage du gros lard veule, fainéant, susceptible

Exactement ce que j’ai pensé, bouguereau ce genre de type, en beaucoup plus sale, avec trente ans de plus, pétant, se curant le pif et grattant ses vieilles roubignoles vides, dans sa Mercedes rouillée et pourrie, attendant mémère sur le parking de l’Inter.

Clopine Trouillefou dit: à

Ben, 10h 02, moi aussi j’y ai pensé, mais pour conclure que non, ça ne cadrait pas. D’abord, le couple de « personnes âgées » est bien trop sympathique à mes yeux, il apporte une humanité à laquelle on a envie d’appartenir, contrairement au lumpenprolétariat rural picard, qui ne me tente pas vraiment. Et puis, le seul point commun qu’il y aurait entre Houellebecq et Louis serait l’utilisation de leurs qualités intellectuelles pour apprécier leur situation. Ainsi, quand Houellebecq interroge ses gardiens sur leurs visages non masqués. Bien entendu, ce dévoilement pourrait indiquer une volonté de tuer… Mais la faussement innocente question Houellebecquienne souligne l’absurdité du soupçon… c’est très malin.
Fondamentalement, devant la situation potentiellement violente et désamorcée par la bouffonnerie Houellebecquienne, la solution proposée par le film réside dans l’alcoolisation du personnage, qui le place par-delà même le désespoir et lui permet d’opposer un calme olympien et une absence totale d’appréhension à un acte à l’origine opéré contre lui. A contrario, chez Louis, c’est la peur panique du jeune garçon qui est racontée, et la seule solution viable est la fuite. Rien de commun, donc, dans ces deux-là, qui se regardent comme deux pingouins séparés par un bras de mer glacée : le vieux petit homme imbibé, et le tout juste adulte frémissant sous l’injustice.

Ted Lapidère dit: à

Quant à Houellebecq, c’est pas moi qui mettrais fin à sa virginité postérieure !

dommage, tu entrerais dans l’histoire.

ueda dit: à

Vu le replay sans bouder mon plaisir.

Mais en voir une demi-heure ou une heure, c’est pareil.

Jacques Barozzi dit: à

Dans ce film on retrouve Françoise Lebrun de « La maman et la putain » de Jean Eustache, particulièrement amortie !

renato dit: à

Céline (de mémoire) : La plupart des auteurs sont à la recherche de la tragédie mais ils ne la trouvent pas.

Ted Lapidère dit: à

et le tout juste adulte frémissant sous l’injustice.

clopine en cuir fouettant son edouard.

ueda dit: à

Clopine Trouillefou dit: 29 août 2014 à 10 h 21 min
Non, Jacques, j’irai tout à l’heure.

C’est un jeu pour les Papous.
Sauras-tu imaginer la question de Jacques?

Gay ! gay ! marions les ! dit: à

« le vieux petit homme imbibé, et le tout juste adulte frémissant sous l’injustice. »

Que c’est mignon, ce « frémissant sous l’injustice » (à coups de bites) !

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…bien laisser les belles merdes ou elles sont,…
…pour éviter le prétexte de s’offrir en diversion de viande hachée,!…

…l’os au chien,…les amours tourner en rond, bien beurrés, dans son amour de casserole,!…
…un cuisinier à sa cuisinière,!…la cuisse ou l’aile,!…aux cornes du fidèle Belzébuth,!…survivre au paradis des belles vaches du crottoir,!…
…tout âges confondus duculte,!…etc,!…
…envoyez,!…

Jacky fait escalier dit: à

Jacques Barozzi dit: 29 août 2014 à 10 h 11 min
Clopine,

Mais quelle concierge.

Jacques Barozzi dit: à

Le film mérite surtout le prix de la décoration, la chambre rose à la poupée est un must du genre ! Les costumes aussi : le pull offert par Françoise Lebrun à Houellebecq lui va à ravir.

@Ueda dit: à

ML traitant du Tractatus ne manque pas de piquant : s’agissant de tracer une démarcation entre ce qui fait sens et ce qui ressortit de l’inexprimable, il est cocasse qu’il soit mentionné ici par quelqu’un qui visiblement ne donne aucune limite à son expression jusqu’à l’absurde et l’insensé.

ueda dit: à

Très bien, Daaphnée, « l’Atlantide intellectuelle »!

Lou Ravi dit: à

Parce qu’il y a une « démarcation » entre ce qui fait sens et ce qui ressort de l’inexprimable ? Quelle salade … !

Chaloux dit: à

Je l’ai vu aussi le well-beck, filmé comme les reportages de l’émission Strip-Tease (ceux de la grande époque), marrant comme ça, et puis vraiment longuet.
L’enlèvement de Pascal Quignard m’aurait davantage amusé.
(Un petit aller-retour et me voila reparti vers la pluie et le froid et les feux de bois…).

ueda dit: à

Lou Ravi dit: 29 août 2014 à 10 h 33 min
Parce qu’il y a une « démarcation » entre ce qui fait sens et ce qui ressort de l’inexprimable ? Quelle salade … !

Puisque c’est de la crèche que tu nous écris, Ravi, tu vas pouvoir éclairer un peu tout ça à l’intention des boeufs et des ânes de la Rdl (j’en suis, c’est des potes).

Jacques Barozzi dit: à

Houellebecq à le goût du mauvais goût, voir les indications qu’il donne à son décorateur au début du film ou la façon de s’habiller de pantalons bleu pétrole à la braguette semi ouverte…

ueda dit: à

s’habiller de pantalons bleu pétrole à la braguette semi ouverte…

De son pétrole, sa gerbe est aujourd’hui avare

@Clopine Trouillefou dit: 29 août 2014 à 10 h 18 min dit: à

Je ne faisais strictement aucun parallèle entre MH et Edouard Louis (seul point commun à la rigueur : un problème de dentition). J’évoquais un décor et un entourage rugueux, misérables.

Daaphnée dit: à

Très bien, Daaphnée, « l’Atlantide intellectuelle »!

Oui, U. .. en même temps Vernet n’abuse pas de la métaphore (ne verse pas dans le cynisme, non plus!) au contraire son discours très explicite. Un modèle dans le genre de la conférence, je trouve.
Vous l’aviez entendue ?
L’introduction rappelle bien les repères qu’il faut avoir pour comprendre dans quel contexte a été fondée l’EHESS, notamment … et plus loin, comment ce n’est pas tel ou tel film mais le cinéma comme langage qui est l’objet de l’étude.
Des fondamentaux très clairement posés, très agréable à écouter ..)

@Lou Ravi dit: à

Vous n’auriez visiblement pas déparé dans le casting du film. En jardinier (les salades) ou mécano (les ressorts).

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*

*