Mon père, cet anti-héros
Certain(e)s disent « mon père » ; d’autres, « papa ». Il en va de même pour la mère, rassurez-vous, mamans. En quoi les un(e)s et les autres se distinguent. Il semble que ce soit une question d’éducation, du moins à l’oral. De circonstances aussi. Deux romans y reviennent en cette seconde rentrée littéraire. Enfin, « romans », on se comprend. Un label de convenance. Une manière de s’autoriser le cas échéant au détour d’un paragraphe erreurs, approximations, oublis, pas de côté, tremblements, émotions, fantasmes. Toutes choses constitutives de ces traces qui disent l’intime vérité d’un être. Dans le cas de Régis Jauffret comme dans celui de Marianne Vic, le géniteur débarque en anti-héros littéraire pour se métamorphoser au fil des pages en héros de sa progéniture. Malgré tout… Comme si, dès lors qu’on se construit contre ou avec lui, on n’échappe pas à son ombre portée et à son emprise.
Dans Papa (200 pages, 19 euros, Seuil), le père s’appelle Alfred Jauffret et son fils Régis. Pas de place au doute. Enfin, son fils : son autoproclamé spermatozoïde, comme il se présente le jour où le Petit Larousse illustré fait l’honneur à l’écrivain de l’accueillir dans ses pages. Jauffret père n’étant pas terrible (gris, indifférent, bipolaire, égoïste, pingre et sourd en plus, enfermé dans la capsule d’une vie sans perspective), Jauffret fils, né en 1955, s’en est réinventé un autre en enquêtant sur lui. Tout ça à cause du passage d’un documentaire sur « La police de Vichy » découvert tout récemment à la télévision : des images d’archives datant de l’Occupation, Marseille 1943 pour être précis. On l’y voit un homme sortir d’un immeuble menotté, encadré par deux gestapistes qui l’engouffrent dans une traction avant. Le narrateur est frappé par la ressemblance de cet inconnu avec son propre père. Il envoie le photogramme du documentaire aux membres les plus âgés de sa famille. Au terme de son enquête, il acquiert la conviction qu’il s’agit bien de son père, Alfred Jauffret, décédé en 1987. Mais quand exactement, pourquoi et comment, nul n’en sait rien. Toutes les hypothèses sont formulées, jusqu’aux plus rocambolesques : collabo ? résistant ? trafiquant ? réfractaire du Sto ? Juif ? et quoi encore ?… Après tout, ce n’était peut-être qu’une reconstitution. On se console comme on peut.
A partir de cet argument se déroule le meilleur Jauffret, celui des délires admirablement maitrisés de Histoire d’amour (1998), Clémence Picot (2000), Asiles de fous (2005) ou des exquises Microfictions (2007 et 2018) plutôt que celui des compte rendus d’audience et des faits divers de Sévère (2010) ou Claustria (2012). Il s’y perd et nous aussi mais qu’importe. Un tremblé, une émotion, une mélancolie sont là magnifiquement restitués avec le grain de folie et l’humour qui font le son et la signature de cet écrivain. « La réalité justifie la fiction » clame l’auteur en exergue. On entend claquer au vent la bannière sous laquelle il place son histoire oscillant entre ces deux pôles, hésitant entre une hostie et des chips.
« Quand on a été éduqué religieusement on conserve toujours dans un repli de son cerveau la terreur de Dieu »
Depuis trente ans que son père n’est plus, l’auteur dit avoir conservé dans son inconscient sa mémoire à l’état de momie ; sans ces images énigmatiques venues le troubler inopinément, il se serait métamorphosé à son tour en momie pour n’avoir pas mis à jour ce qu’on ne peut qualifier autrement, après l’avoir lu, que d’épais myspère. Pendant toutes ses années d’enfance, le père était à peu près là mais « de papa j’en avais pas ». Il est le fils de sa mère. Mais dans la reconstitution de son roman familial façon puzzle, Régis Jauffret s’est employé à rassembler les pixels du couple.
« On ne doit dire de ses parents que le vrai. Nous apparaissons en creux, c’est eux qui nous ont moulé. Je n’invente ici aucun souvenir même si l’imaginaire me soumet à la tentation. Je n’étais pas un enfant menteur, pour la raconter j’essaie de me montrer digne de lui ».
L’écrivain peut se féliciter d’avoir osé sortir son papa (ainsi soit-il) des égouts de sa mémoire. Car sa tentative est si accomplie qu’à l’issue de sa recherche, il découvre rien moins que la note juste de sa propre vie d’écrivain. L’aveu ne pourra manquer de troubler ses fidèles lecteurs :
« Je n’ai peut-être écrit tout au long de ma vie que le livre sans fin de tout ce que nous ne nous sommes jamais dit. Une parole continue, jamais interrompue par l’interlocuteur sourd et indifférent ».
Au fond, si Régis Jauffret s’est constitué depuis une trentaine d’années en un bloc de fictions, c’était pour protéger sa propre biographie de toute indiscrétion tant il avait honte de cette partie de lui-même : papa. Ce n’est pas parce qu’il l’a vu exister qu’il doit se priver d’en faire un personnage de fiction et de le peindre plus beau et meilleur qu’il n’était. Il voudrait tant l’aimer mais que c’est difficile avec un père si peu aimable. Tant pis si cela rouvre des plaies et ressuscite des réflexions si oubliables mais impossibles à chasser. Celle-ci par exemple : « tu nous coûtes cher ». On dit ça à un enfant de sept ans qui ne réclame rien d’extraordinaire ? On peut quand on est Alfred Jauffret, quitte à ce que l’enfant se laisse transpercer par ce couteau jusqu’à la fin de ses jours. Régis Jauffret n’a pas réussi à tuer l’enfant en lui. Il le traine encore et c’est pesant même si on imagine, sans verser dans l’illusion de l’autothérapie littéraire, que la publication de ce livre allègera son fardeau.
« Du souvenir de toi je voudrais faire ce papa adoré dont tu n’étais même pas l’ombre portée ».
Un jour ils ont eu une vraie conversation sans témoin. Une seule. Pour une fois empathique, le père a interrogé le fils sur ses projets d’avenir. En retour, le fils a questionné le père sur son passé, ses regrets. Celui-ci a avoué qu’il aurait rêvé d’être professeur de français mais le hasard et la nécessité en ont décidé autrement. Puis il s’est renfermé dans sa coquille. Pour le fils, cette « poche de bonheur » vécue de concert et conservée en lui comme un trésor intact suffit à le sauver à ses yeux. A moins que ce soit le fruit de son imagination. On ne sait plus in fine, à l’issue de cette méditation sur le travail de la mémoire, émouvante et drôle, parfois déchirante.
D’une toute autre facture est le roman de Marianne Vic Guerre et père (18 euros, 240 pages, Fayard). Ne pas se fier aux apparences : Tolstoï n’y est pas. Dès l’entame nous surprend Marc Bloch, le médiéviste métamorphosé par la circonstance en historien de l’immédiat avec L’Etrange défaite : son évocation occupe les deux premières pages en raison d’une expression qui hante l’auteure depuis qu’elle l’a lue – et qui aurait pu tout aussi bien servir de titre au roman : « Un beau mourir ». Cette fois encore comme chez Jauffret, un père et son enfant qui ratent leur rendez-vous ; et lorsqu’il leur arrive, tout de même, de se retrouver, ça ne sort pas facilement. Comme s’il était écrit que cela devait rester au fond de la gorge. Mais comment font ceux qui n’écrivent pas de livre ?
Longtemps, le père et la fille ne se sont pas vus. Puis une quinzaine de fois. En quarante ans, c’est peu. Difficile dans ce cas de dire « papa » sauf quand on est petite. D’ailleurs dans le livre elle l’appelle Gabriel. Le nom du père lui importe aussi peu que le nom du mari. Seul compte le prénom, Marianne. Les sept premières années se déroulent dans la propriété familiale près d’Antibes avec de longues échappées du côté de la Corse et notamment de Solenzara où il possède des vignes de même qu’au Maroc et dans le berceau familial du sud-ouest (« Le paysage de mon père, c’est la mer »). La première vie se déroule entre le père, qui ne cesse de voyager, et la grand-mère, socle immuable. La mère est partie. Il en est ainsi jusqu’à ce que le divorce soit prononcé et que le juge confie la garde de l’enfant à l’évaporée. Dès lors le père fait une croix sur sa fille. De toute façon, il est ailleurs. Afrique, Argentine, Brésil.
Comment se construire « une vie sans père, sans repères » avec « un intermittent de la paternité » ? Deux vérités coexistent alors dans la mémoire blessée de la narratrice : une vérité consciente et immédiate et une autre, refoulée, inhibée, tue. Il faudrait un évènement, puissant et inattendu, pour exfiltrer celle-ci et la mettre à nu. Il prend la forme banale d’un SMS. Celui d’une inconnue qui se présente comme sa demi-sœur surgie d’outre-tombe et lui annonce la mort de « papa ». Les deux femmes se retrouvent trente ans après s’être connues.
L’aura-t-elle attendu, ce père… Il est bien là maintenant mais à l’état de cadavre. Une autre tirerait définitivement le rideau. Elle, au contraire, se lance dans une enquête à sa découverte au risque d’ouvrir des placards pleins de cadavres. Sa manière de forcer une transmission qui ne s’est pas faite et qui lui a fait défaut pour se fonder. Car finalement, que sait-elle de ce disparu autant désiré que haï ? Accordant alors une tonalité mythologique à son roman, ce qui lui donne sa véritable ampleur, Marianne Vic en fait son Ulysse. Et tant pis si Télémaque est un fils, elle endosse sa tunique pour se créer un père de papier. Le puzzle se reconstitue sous ses yeux effarés : ce Gabriel est donc né à Oran en 1927 – et ce qui surgit alors lui explique à retardement « pourquoi ma mère n’aimait pas les Arabes et pourquoi mon père ne voyait pas d’objections à les assassiner » ; sur ses photos de jeunesse, il a le masque et la silhouette d’Alain Delon dans La Piscine ; il bascule du côté de l’OAS dans les derniers temps de l’Algérie française ; condamné à mort, sauvé par Michel Baroin, homme de l’ombre, des réseaux, du Renseignement ; il ne cesse de se marier et de se remarier, de faire des enfants, de voyager ; un homme en mouvement perpétuel non pour s’agiter mais pour se déplacer, sensible à la seule musique des moteurs d’avions et de voitures. Un insaisissable toujours en quête de combats à mener même quand il n’y a plus de guerres pour lui. Mais au moins n’avait-il rien d’un nostalgique : jamais il ne se retournait. Toute à l’édification incertaine de son roman familial, l’enquêtrice trouve des documents, exhume lettres et photos, cherche des témoins, mais ça n’est jamais assez.
Sartre enflaubertisé, en proie aux milliers de pages de son idiot de la famille, assurait qu’on entre dans un mort comme dans un moulin. « Ca dépend des morts » lui répond à distance Marianne Vic. De leur père, sa demie sœur avait fait un héros quand elle se le figurait plutôt en monstre, quitte à réprimer en elle « la déception d’une attente trahie ». Elle aurait seulement espéré qu’il fit preuve de bonté et d’empathie. Mais non, rien de tel. Etait-ce trop demander ?
Lu en parallèle avec celui de Régis Jauffret, ce récit coupant (ici un extrait) a la même force dérangeante, troublante car il pose la même question avec des moyens autres mais tout aussi efficaces : peut-on aimer un père coupable ? Les deux auteurs ont été pris de ce désir d’inventaire familial en même temps en 2018, à la suite lui d’un documentaire, elle d’un texto. De quoi bouleverser une vie d’adulte jamais guéri des blessures d’enfance. In fine, après les avoir traduits devant leur tribunal intime, le fils d’Alfred et la fille de Gabriel leur accordent l’absolution. Comme si l’amour devait nécessairement l’emporter à l’heure de juger celui à qui vous devez la vie, malgré tout.
(Photos Passou et D.R.)
2 335 Réponses pour Mon père, cet anti-héros
La critique remplacée par le pilori !
https://pauledel.blog
yes caro Renato. Restons-en au « Venises » de Morand que l’on ose plus mentionner ici. le livre finit avec une voyageuse échevelée française qui dit à l’auteur des Nuits, « chier sur Venise ». C’était en 1971.
Quant aux éditeurs, qu’ils se contentent « d’éditer pendant que les auteurs méditent ». (Vilmorin)
« Quant aux éditeurs, qu’ils se contentent « d’éditer pendant que les auteurs méditent ». »
Oui, mais qu’ils méditent… au cachot, hurle la vindicte populaire, Phil !
Venise en a vu passer bien d’autres, Phil. Le plus inquiétant ce sont les paquebots qui passent dans ses proches eaux…
la vindicte populaire…
elle est bien la seule ! eût dit le singulier Cocteau
Beaucoup de gens qui ont autrefois méprisé d’Ormesson commencent à changer d’avis. Merde. Faut-il donc que les gens partent pour se réaliser ce qu’ils étaient ?!
Je l’avais rencontré au Palais-Royal dans une vie plus ancienne -oui, je vais appeler ça une vie plus ancienne-, à mon bras une très jolie femme. Son regard bleu pétillant, plein de bienveillance et d’un soupçon d’envie, en une fraction de seconde nous avait tout dit ou enseigné : que lui aussi autrefois, que le temps passerait.
Que Venise s’effondre et disparaisse dans la lagune où elle est née, que pourrait-il lui arriver de plus beau ?
Du coup, mon nom de Venise deviendrait un nom de légende !
Un peu comme pour les Troyens dont les premiers Vénitiens prétendaient descendre…
réaliser
Cette connerie du « J’aurais voulu être Juif », ou Noir ou Arabe, n’est pas des plus originales, D. !
Duras l’avait déjà dit avant lui.
Jazzi, en effet Venise n’a guère d’intérêt et peut bien sombrer. L’important est en effet que le nom de Barozzi, par son dernier représentant mâle, le dernier et ultime lion de Venise, soit vénéré pour les siècles des siècles.
Il n’a pas dit j’aurais voulu être un juif mais j’aurais voulu être un intellectuel juif. Saisis la nuance.
Ce soir je mange des panais sautés aux lardons bio.
J’ai hâte que la nuit tombe et que ma blatte préférée paraisse. J’y tiens, maintenant, à mon « Salut connarD ». Je suis pas prêt d’acheter du Baygon.
A Dieu ne plaise, si j’étais Lui et qu’il me soit nécessaire de faire sombrer Barozzi ou Venise et conserver l’autre…..j’aurais une fraction de seconde d’hésitation !
Merci, D. Je rugis de plaisir !
Moi j’aurais pas voulu être un intellectuel bio !
Pas l’ombre d’une hésitation, Jicé !
incendies et politique
. À mesure que la végétation s’assèche, toutefois, la probabilité de telles catastrophes dans des zones aujourd’hui préservées du feu augmentera. Des régions comme les Pyrénées ou le centre de l’Europe pourraient ainsi expérimenter de tels phénomènes dans quelques années ou décennies.
Les premiers méga-incendies accompagnés de pyrocumulus et de grandes tempêtes de feu sont arrivés en Europe en 2017, où des feux inhabituels ont dévoré les forêts portugaises. Si nous ne combattons pas le changement climatique dès maintenant à l’aide de mesures drastiques, nous devons nous attendre à vivre dans un futur proche des situations semblables à celles que connaissent les Australiens. Ne jouons donc pas avec le feu…
https://theconversation.com/incendies-en-australie-leurope-nest-pas-a-labri-de-catastrophes-similaires-129468
Info :
l’entretien de Jauffret dans lequel il raconte qu’il a été aimé de ses deux parents et a eu une enfance heureuse
https://www.franceculture.fr/emissions/la-grande-table-culture/le-roman-familial-de-regis-jauffret
comme je l’ai dite, je milite pour l’intimité
Bernard Harcourt, philosophe et professeur de droit américain publie La société d’exposition, un essai sur les nouvelles formes de surveillance.
« Le fait d’abandonner volontairement le domaine du privé et l’intimité à la société d’exposition participerait d’une « mortification de soi ». On peut parler de renoncement à la liberté et de servitude volontaire.
@ Hamlet… L’histoire du rochet qui vous tombe sur la tête, tout va bien tatn ue ça n’en a pas l’R à fa fin, me fait penser à ce passage de Gérard Fulmard dans la rue Erlanger où Mike Brant faillit écraser sa mère en tombant du 6e (104-105)… Quant au cup de la chaussette trouée, 2 p. + loin, un nouveau morceau d’anthologie. Ce roman d’Echenoz est une histoire complètement branque, comme d’hab., mais un irrésistible bijou de drôlerie littéraire, pas vrai Masasseur ? Vraiment ces deux-là, Echenoz et Oster, je sais pas comme ils font pour toujours nous tenir en haleine avec trois fois rien de subtile loufoquerie… Mais ça marche à tous les coups et ça nous délasse un brin. Allez, je vous rafraichis la mémoire, hein… comme ce bon Echenoz… un fan de Langoncet, je pense.
https://www.youtube.com/watch?v=SYCIpBtaON0
Bonjour Paul Edel,…
« Aujourd’hui ces organes de presse se sont métamorphosés en justiciers de la bonne morale, cette morale qu’ils avaient oublié pendant tant de décennies… Par chance, il reste des blogs littéraires, les avis des internautes, de nombreux sites. Et, surtout, il y a ce réseau de libraires qui continuent de lire et de conseiller leurs clients. C’est par eux que la littérature poursuivra dans sa vitalité sans confondre une œuvre et la conduite de son auteur dans sa vie privée.. Les tribunaux sont là pour ça ».
Vous y croyez vraiment, à cette chance, Paul ?… Hommes de peu de foi. Bon alors, c’est vous qui éclairez hein… Je vous souhaite la santé surtout, bonne comme un far breton, Paul, hein. De trouver des russules charbonnières, parait qu’elles sont délicieuses, par là bas…
A bientôt (C/° Gérard Fulmard)
NB / Je n’aime pas trop etalii-FMLP, mais comment faire pour changer d’opinion ? Parfois elle tend une perche, mais retombe toujours dans les mêmes errements… Ses histories de nuages, c’est vraiment du pipeau ou du flanc. Tu te rends compte, jzmn elle a rencontré à Beaubourg en 2005. Et Olivier Bleys, semper augustus, hein hein, fanfan la tulipe noire ?
(pauvre pelleteuse de nuages, va !) – Tiens je mets un lien ; on sait jamais, défoiq…
http://www.linternaute.fr/expression/langue-francaise/14115/pelleteux-de-nuages/
Bravo Passou.
Beau parti pris romanesque.
Des nouvelles bientôt, quand j’aurai complètement lu votre nouveau roman.
moi, je ne m’intéresse pas aux usurpateurs imposteurs
qui heinissent et ne sont que des vieux chevaux de retour bons pour (l’ex?)Vaugirard et ne veux pas manger de leur psychologie frelatée;
il y avait à Beaubourg une « revue parlée » qui invitait et c’est là que fut invité Audeguy;il ne faisiat pas des manières pour se faire inviter par un espace culturel et ne se disait pas freudien ni lacanien pour mater un public qui lui était acquis
Echenoz est bien un marchand de navets pour la grosse Gigi, cette outre lippue. Gracq disait « terriblement gratuit ». Pas long à lire, pas compliqué, bref, fait pour la Gigi qui étale ici sa vaseline en couches de plus en plus épaisses. Echenoz ira où sont allés les prie-Dieu et le mobilier Louis-philippard, Octave Feuillet et Georges Ohnet : dans des greniers, s’il s’en trouve encore. La Gigi elle n’ira nulle-part puisqu’elle elle n’est qu’un néant,- un néant gras mais un néant tout de même.
La bonne nouvelle : En France les cinémas ont enregistré plus de 213 millions d’entrées en 2019, soit la 2ème meilleure année depuis 1966.
Le petit bémol : Un cinéma américain fort mais pendant ce temps la part de marché des films français est en baisse. Comme le précise le CNC dans la synthèse de son étude, « les films français réalisent 74,66 millions d’entrées (-5,7 %) ».
J’aime beaucoup Jean Echenoz, Christian Oster mais pas du tout Jean-Philippe Toussaint. Le premier parce qu’il est à ma portée d’exigence, il écrit très bien, me fait beaucoup rire comme Katherine Pancol. Il est très célèbre et compte dans les immenses variations de notre littérature, oui. Il n’y a aucune raison de douter de son talent de très bon écrivain de notre siècle. Non, vraiment aucune raison de douter de mon jugement.
On s’étonne que le collectif de Philippe Descola qui a déjà deux ans d’âge, signalé par notre amie de Beaubourg sur une alerte de La vie des idées, ce matin, n’ait pas encore été chroniqué par icelle. Les trains arrivent de plus en plus tardivement à Beaubourg, apparemment. Je la rassure, et surtout AMS, autre fan, rien de bien nouveau, depuis l’ouvrage princeps et ses conversations avec Charpentier. Juste un approfondissement.
Bien à vous,
NB/ les greniers regorgent de chefs d’oeuvre oubliés, à la différence des CDBF du CDF, dieu merci, les miens en sont plein.
Je peux également vous entretenir de Bernard Harcourt dont ce n’est pas le dernier opus, mais l’avant dernier. Le dernier est dédié au « contreterrorisme ». Il faut le lire en anglais pour être à jour. Sa thèse est parfois contestable, un peu trop systématique à mon goût, mais fort intéressante néanmoins, pas mal documentée. On en discute asap, sur le pré plutôt que sur le divan, FMLP ? As you like it.
Ce que les gens aiment le plus après la liberté, c’est l’esclavage. Et c’est très bien comme cela, je trouve… (c/° G. Fulmard)
apparemment, il y a encore des intellectuels dits de gauche : kaplan, mordillat, balibar. C’est chaud, je les admire pour ma part. Je ne pense pas que PJ Chevènement en fasse partie. Mes hommages à Jean Daniel et Edgar Morin.
https://www.nouvelobs.com/politique/20200109.OBS23251/des-intellectuels-de-gauche-disent-leur-solidarite-et-leur-admiration-aux-grevistes.html
Fellacieuse Gigi la visqueuse, qui ne comprend déjà pas le quart de ce qu’elle lit en français. En anglais ça doit être Hastings! Pôvre Gigi , pôvres anglois.
« Ce que les gens aiment le plus après la liberté, c’est l’esclavage. »
Je crois plutôt que c’est le contraire, JJJ. Les gens préfèrent l’esclavage et rêver de la liberté. Sans vraiment se la donner. La liberté, pourquoi faire ? ça leur fait peur…
Parole d’un branleur professionnel !
j’ai fait des efforts pour supporter Léa Salamé mais je m’aperçois que je n’y parviens pas, c’est rédhibitoire. Tout m’indispose chez cette grande bourgeoise friquée qui prétend faire du journalisme.
J’ai toujours trouvé notre hôte plus convaincant en biographe qu’en romancier, m’enfin je ne demande qu’à être détrompée.
…
Le souvenir du Rikjsmuseum commence à s’estomper. Les canaux d’Amsterdam, la nuit du 31 décembre, sur un bateau étrangement silencieux alors que les pétards (dans tous les sens du terme) se déchaînaient tout autour, résistent un peu mieux. J’ai commencé l’année 2020 en étrangère dans un pays étranger mais forcément familier… Je ne sais pas où je la finirai, mais bon, en attendant, je suis à la recherche d’idées oulipiennes pour passer le cap du 20 février 2020.
Je ne sais pas vous, mais moi j’aimerais bien avoir une pierre blanche pour ce jour-là : 20/20/2020.
(ahaha)
Z’avez une idée, vous, erdéliens si prompts à la sécheresse ?
Non, évidemment (je tape du pied et m’énerve un tantinet !) : 20/02/2020 !!! C’est aussi beau comme ça !
J’aime beaucoup beaucoup Natacha Polony. Voici une véritable journaliste. Particulièrement clairvoyante et intelligente. Et toujours sereine. Rien à voir avec l’agressivité de Salamé.
J’ai pas compris la demande de cloclo. Kèkèveut ?
@ ce jour-là : 20/20/2020.
Aucune idée, c’est un drôle de mois !
Bonne soirée, CT.
Elle veut, la pôvre sous-cheffe de bureau, qu’on devine qu’on lui retire ses hémorroïdes, externes et internes, le 20 février prochain. Ce sera pour elle, bien sûr, une libération après plusieurs décennies d’intermittentes mais vives douleurs. (C’est comme les intermittences du cœur mais pile un poil plus bas).
Je sais que le 11/11/11, je n’ai pas fait l’amour, ça m’aurait porté malheur. Et j’ai rencontré Jean Echenoz au musée de Beaubourg… cela m’a sauvé de la sécheresse. Je me souviens aussi de notre bon président de la République.
https://www.youtube.com/watch?v=pGd3fAAPCBU
Et vous, vous souvenez vous de cette date ?
Je sais que le 11/11/11, je n’ai pas fait l’amour, ça m’aurait porté malheur.
Le matin, ses lobes doivent tremper dans ses cabinets…
@jzmn, un « branleur professionnel », est-ce un type libre qui rêve d’esclavage avec un compagnon et/ou avec lui-même, genre dans un CDBF, par exemple ? (Fulmard Gérard).
Quelle imagination !…
J’aime beaucoup de Rijkmuseum d’Amsterdam et le musée du pénis de Reykjavík.
(en toile de fond, Léa Salamé… on va peut-être pas entrer dans tous ces détails techniques, hein !) – Fulmard Gérard, c/° Natacha P. J’aime beaucoup Natacha Polony, je pense qu’elle se tient plus à droite que Léa. Elle est moins agressive, comme tous les gens de droite. Les alimentations respectives que leur préparent leurs compagnons sont différentes, ce qui explique pas mal de choses. Je dis ça, je dis rien, 12/12/12 (on avait alors changé de président). [Fulmard]
@ FMLP : un lien qu’elle n’a pas signalé. Il faut tout faire icite
https://fr.wikipedia.org/wiki/Fulmar_bor%C3%A9al
@ je ne demande qu’à être détrompée.
De deux choses l’une, ou bien vous lisez le nouveau Kipling, ou bien vous attendez l’avis d’AMS qui se dépêche d’alimenter d’avaler son cher, notre hôte en sa RDL. Moi, je n’envisage pas de le lire, le sujet m’inintéresse beaucoup… Je le dis calmement. Et ce n’est en rien insultant. Je pense qu’il y a eu du travail de fait, c’est indéniable. Les nbreux feignasses d’icite feraient bien de s’en exemplifier.
en toile de fond, Léa Salamé…
On imagine mal Léa Salamé, soit à l’état hypnopompique, soit à l’état hypnagogique, te rendre le compliment.
Pour le reste, je te donne raison : n’entrons pas dans le détail de la sous-activité de tes masses molles et même très molles, surmolles, en quelque sorte.
Réserve ça à ta peluche.
Ma pauvre Gigi, tu es vraiment hilarante…
le musée du pénis de Reykjavík.
Ce doit être pour toi, Gigi la visqueuse, un lieu plein d’imprévu. As-tu seulement eu le loisir d’apercevoir le tiens?
Il a l’air alléché, lui en faut pas beaucoup pour gober tout ce qui passe à sa portée… Faut dire qu’au fond du CDBR, y’a pas beaucoup de distractions, apparemment
@ jzman, pourriez vous nous donner le copié collé du commentaire de ALR sur le book de Pierre A., je ne sais pas le trouver. Et je le prends sous ma responsabilité. Merci pour votre aide.
« L’âge-pivot » ?… c’est 84, l’âge d’équilibre Pivot, TTC hors PG ?
Je n’y peux rien, ma pauvre Gigi. Tu n’es pas seulement une grosse masse comac, tu es aussi une grosse masse comique.
Mordillat, un intellectuel? Elle est bonne celle-là! Pas grand chose à gratter en dehors des appartenances du Monsieur
Tout ce qui aide la Gigi à s’endormir est bon à lire. Mordillat, Pancol etc. (Pancol c’est vraiment la meilleure…).
Tiens, je vois deux fulmars planer dans le ciel de la RdL en décrivant de grands cercles. Ils ne manquent pas, c’est un tic chez eux, de vomir sur leur prédateur. Doivent se sentir en danger ou ne pouvoir se sentir.
The return of Eve Babitz :
10 janvier, 7 heures 57
Entre l’éloge de la cigarette et l’éloge de Gabriel Matzneff, la dernière livraison de Drillon c’est de la dynamite !
Il semble qu’Echenoz, avec son personnage de « Fulmard » (un raté), offre aux Playmobils et au Culbutos d’ici, tout à fait dépourvus, pour la plupart, de la moindre parcelle d’imagination et d’esprit, l’occasion de régler leurs comptes avec le peu de matière grise dont ils disposent. Sincèrement, je m’en réjouis pour eux. Ce doit être bien terrible de ne pouvoir répondre toute l’année ronde que par de sots grognements. Ici s’offre à la Gigi, à la Noeud-noeud off, à Panaris et laine S (tout est dans l’S), l’occasion de quelques phrases, certes simples mais inhabituellement articulées.
Avant de vous quitter définitivement -on ne sait jamais-, j’aimerai que l’on m’expliquât qui est cet homme élégant se mirant dans une glace de salle de bains, sortant en costard d’une baignoire à pieds de lion forgé, sinon un proche du Mystérieux ?
Un abonnement au Journal Officiel à ceux qui savent et qui disent…
ce que dénote Drillon:
surtout exclusive d’une culture historique et scientifique. [
scientifique!
on laissera les pseudos lacaniens entre eux; même s’il y a des nuages dans leurs conciliabules; qu’i!ils s’aiment
j’ai déjà fumé ma première cigarette d’après mon premier mail!
(Dernière minute, si l’on peut dire)
Naturellement l’article publié par le Monde le 18 mars 1990 est [apparemment] non signé : ah ! le glorieux anonymat !
Mais voyons : « Au lieu donc de chercher à désamorcer notre angoisse par des mythologies surannées, remercions plutôt l’écrivain de nous tendre ces « fleurs vénéneuses ». »
De quelle angoisse cause-t-il l’héroïque anonyme ? de la sienne — pluralis majestatis — ? de celle des employés du Monde ? de celle qu’il — ou elle — partage avec son concierge ? Il serait Interessant que par un nouveau papier, le quotidien du soir définisse les limites de confin de ce nous.
https://sites.google.com/site/renatomaestriarchivio/1979-80-1
klimt le baiser sur la peau ou dans la peau
https://www.2tout2rien.fr/wp-content/uploads/2016/12/10-tatouages-Gustav-Klimt-l-erotisme-du-siecle-dernier-sur-la-peau-1-le-baiser.jpg
Moi, mon premier cigare du matin je l’ai allumé à 5h et ½ pendant que le filtre à café travaillait. Le deuxième ce sera à 11h et ½ avec l’apéritif. Puis, après le repas de midi, vers 14h, commence l’accélération — moyenne de un toutes les deux heures —.
je crois que P.Assouline avait écrit un billet sur Félicité Herzog auteur de « un héros »(en poche)
soignez votre mémoire!
bonne journée
dans libé
Lorsqu’il a lu le livre, Maurice Herzog, perché à 93 ans sur les cimes du grand âge, a lâché : «Ce n’est pas ma fille qui l’a écrit.» Puis il l’a embrassée, cette si jolie fille baptisée en souvenir d’une belle Anglaise nommée Felicity. Elle écrit encore : «Je n’étais qu’un petit garçon manqué que la familiarité libidineuse de mon père confortait dans son choix de comportement.» Une scène sur la terrasse du chalet Herzog à Chamonix. Félicité a 14 ans, il fait chaud. Presque nue, elle lit au soleil. Clic-clac Kodak, son père la surprend, la fait poser, elle est émue de ce soudain intérêt. Puis il s’approche, l’avant-bras dressé : «Tu verras ma petite, comme toutes les femmes c’est cela que tu aimeras, un sexe dur qui te fera bien jouir.» Ce passage, Félicité Herzog l’a ajouté après avoir fait lire le manuscrit à Olivier Nora, son éditeur et fils du premier mari de sa mère : «En commençant à écrire, j’étais paralysée par la peur de blesser. Il m’a conseillé d’aller plus loin. J’ai alors senti que l’écriture comme un sursaut de vitalité, m’aidait à comprendre mon père : sa fille ou sa voisine, c’était la même chose.» Ecrire l’a libérée, mais elle ne recommencera pas de sitôt : «Trop dur. Chaque mot était une torture. Je ne pensais pas avoir si mal vécu ma relation avec mon père.»
http://archive.wikiwix.com/cache/index2.php?url=http%3A%2F%2Fwww.liberation.fr%2Flivres%2F2012%2F09%2F20%2Ffelicite-herzog-chute-de-pere_847707
vérité HERZOG
sur marianne
. Que le récit «trop beau pour être vrai» de la conquête, dont elle ne voulait pas entendre parler enfant, elle n’a jamais réussi à le faire coller avec sa réalité. «Mon père n’était pas, moralement, quelqu’un d’héroïque. On doutait de la véracité de tous ses propos parce qu’on le voyait tout le temps différent de ce personnage de héros.» Ce déni de réalité l’a fait souffrir comme, pense-t-elle, les autres enfants de son père. Comme d’innombrables femmes séduites et abandonnées par le don juan priapique. «C’est un père qui ne s’assumait pas : il ne partageait rien. Il a peut-être été 50 fois au Népal, il ne lui est pas venu une seule fois à l’idée de nous y emmener !»
Félicité Herzog a tenté de comprendre ce père cadenassé dans sa statue de commandeur des conquérants. Elle a essayé de l’aider à réaliser le film de sa vie, se heurtant toujours à un mur. «Avec moi, il n’a jamais été autre chose que ce qu’il était en public, sauf en une occasion : des confidences sur ce qu’il ressentait intérieurement.» Le lyrisme du récit de Maurice Herzog ferait presque oublier l’homme qui a réellement souffert de son intégrité physique perdue. Dans un passage émouvant, la fille raconte l’attraction-répulsion qu’il lui inspirait : «Non que j’aurais détesté m’abandonner à ces épaules lacérées de leur peau par la nécessité des greffes, mais il me terrifiait moralement, comme si ses charmes n’avaient été que le produit traître d’un mensonge. Il était un ogre. Mon ogre de père.»
Au téléphone, Félicité Herzog raconte qu’un souvenir lui est revenu quand elle a lu une interview où la première femme greffée au visage décrivait le sentiment de ne plus avoir figure humaine : «Lorsque j’étais enfant, mon père m’avait raconté combien le retour de l’Annapurna avait été terrible. Il me disait qu’il se sentait comme Elephant Man.» Le héros mentait sur lui-même «parce qu’il se mentait à lui-même. Mon père s’est construit un personnage avec lequel il lui a fallu vivre toute sa vie. Il a dû être très seul». Félicité Herzog pense que cette confrontation avec le mensonge a été très violente pour son frère Laurent, qu’elle fut le germe de sa folie. C’est pour lui, ce frère héros étouffé dans ses délires paranoïaques, qu’elle écrit, douze ans après sa mort. Sur RTL, elle a fait un lapsus, parlant de «la psychose de [son] père».
sur le parisien:
. Tandis que son père, né en 1919, est toujours vivant, Félicité se décide à en escalader la face sombre, très sombre même, en n’épargnant rien au personnage. Tout le monde n’applaudit pas ce grand déballage. « Il y a quelque chose de déplaisant, peu ragoûtant, vraiment pas aimable, dans cette façon de cracher sur les siens ad hominem », s’indigne l’écrivain-journaliste Pierre Assouline sur son blog.
COMPTEUR DES CONNES
Je découvre avec déplaisir l’existence de celle qui fait « +1 » dans le compteur des saletés filiales : Félicité Herzog.
Celle qui se prend pour ce qu’elle n’est pas, alpiniste de gazon maudit, montagnarde du laid, se croyant adepte du parler vrai !
Le jeudi 20 février, ce que j’aimerais c’est une émission spéciale des Papous dans la tête.
On pourrait jouer à tous les jeux oulipiens, comme le diagnostic à l’aveugle (mon préféré), experts contre faussaires, etc. On écrirait des poèmes qui auraient pour titre :
« Vingt vains vins »
(par exemple)
On parlerait du mois de février , un peu aussi, histoire de se donner du courage pour attendre le mois de mai…
Ce serait « la journée du vingt »… A faire rimer avec « la fournée du Vin » …
Elle se clôturerait à vingt heures, évidemment…
je signale, puisqu’il est question de Marseille ,un livre que je n’ai pas lu d’un auteur connu que m’a indiqué mon amie que je sais très branchée sur les pères, -et beaux pères(ce sont eux qui font les délicieux calissons qu’elle m’apporte-
Rufo https://www.babelio.com/livres/Rufo-Chacun-cherche-un-pere/147927
Pauvre Clopine….
l’exemple c’est « vincent mit l’ane (diego?)20 100.000
dans un pré
Que Marc Court soit hérissé par Gérard Mordillat n’a rien d’étonnant : leurs opinions politiques sont à l’opposé, et le succès de l’un (livres, cinéma, séries documentaires passionnantes sur la religion, place éminente chez les oulipiens, etc.) éclipse évidemment encore un peu plus la piètre stature du second, obscur petit universitaire, sans envergure, qui n’a d’autre place que celle de venir manier l’auto-brosse à reluire ici même, paradant au sommet de ses savoirs réactionnaires, si inutiles et si poussiéreux…
Mais cela ne devrait pas l’autoriser, pour autant, à pratiquer un dénigrement basé sur le mépris, alors même qu’il est bien incapable de faire quoi que ce soit d’utile à autrui.
Gérard Mordillat est un grand intellectuel, un créateur, un esprit délié, plein d’humour, et un homme aux convictions politiques généreuses, qu’il sert de son mieux.
Certes, il a une voix « qui porte une casquette à carreaux », c’est un homme profondément de gauche et un humaniste plus que convaincu. Il est vrai qu’une seule de ses caractéristiques est suffisante pour susciter l’animosité du petit, tout petit, si petit Court…
Les pirates de Sci-Hub pour une science libre et ouverte
« Sur le site Pirate Sci-Hub, vous pouvez télécharger n’importe quel article scientifique illégalement et gratuitement. Son succès auprès des chercheurs du monde entier est le plus grand symptôme des contradictions et des problèmes de la science d’aujourd’hui. »
https://www.iltascabile.com/scienze/sci-hub/
[en it.]
Je pense que c’est le père de Passou sur la photo du haut, JiCé. Il a comme un air de famille, notamment au niveau de la calvitie…
Si je gagne, je peux avoir autre chose qu’un abonnement au JO ?
renato, vous êtes réglé comme une horloge suisse !
Vous ne pourriez pas vivre à Paris où nos us et habitudes sont constamment déréglés par les grèves et les manifestations en tous genres.
bientôt ne restera de Gabriel Matzneff que ses recettes macrobiotiques pour rester vert lol.
Lassée de chercher le père façon puzzle, trop prise de tête.
Ecouter religieusement Jacques Drillon en s’interdisant tout second degré : https://www.youtube.com/watch?v=sqMz5Vcne1A
Pendant que Marie Sasseur lit le dernier « roman » de Passou, on est tranquille ! Vous devriez également l’acheter et le lire, et alii.
Clopine tente de nous vendre comme un humaniste délicieusement de gauche, un fasciste communiste pur PCF, pourri comme Mordillat.
Fou-rires dans le goulag ! …
Eh ! ma belle(!), on ne revend pas ses cadeaux de Noël pourris sur la Rdl : on n’est pas le bon coin fécaleux !
1/merci JiBé
2/non …
Merci Chantal.
Mais Drillon fait une belle faute de liaison : « bûcher prêt s’a l’emploi » au lieu de « prêt t-a l’emploi » !
La rue Erlanger dans le 16e à Paris semble être un bon filon pour les faits divers, le saviez-vous ?
Deux fulmars casse-couille y tournoient sans cesse, tu m’étonnes, il y a toujours de la chair fraîche à y glaner (cet étudiant japaonias qui avait dévoré Renée Hartevelt, aussi). M’étonnerait pas que le prochain grand roman sanglant de Catherine Pancol ne se passe pas en ces parages-là. Julien Green y fréquentait beaucoup les mêmes lieux d’après son journal d’enculages variés qui plait tant à certains culs-bénits.
Je ne pense pas que Gérard-Fulmard-Mordillat se morde le noeud de plaisir à la lecture du 3e tome à venir de la correspondance Chardonne/Morand, à la différence de certains culs-bénits dans les BF
Je lui reproche d’être un poil trop naïf à l’égard de la figure du Christ, comme Amélie N. ou bien d’autres.
Cela dit, d’accord avec le fait qu’il soit un grand intellectuel humaniste, toujours du côté des misèreux, comme VH.
Ah mais…, c’est que « la nature n’a plus de contraire ». Et que l’Oulipisme a toujours des morpions dans la tête.
Les cigares le matin, rendent les George Sand absolument infréquentables !
Mais pourquoi signaler des livres que l’on n’a pas lus ?… C’est étrange comme démarche, non ?
Tant d’étrangetés parcourent ce blog. Comment trier dans le tas ?
(Petit rappel : qulequ’un a déjà dit que le gars sur la photo était Robert de Niro, je ne sais plus qui l’avait détecté. – > On attend la confirmation de Passoul qui n’a pas daigné, faut dire qu’en effet pas de chance avec la sortie de son dernier roman. Souhaitons lui néanmoins un succès d’estime sur le long terme. AMS s’apprête à en dire du bien. Et dieu sait qu’elle ne lèche jamais « notre hôte », hein…
Que devenez-vous, Ch. ? J’epère que tout va bien de votre côté. Moi, ça va.
Bonjour à tous.tes (ce 10/1/2020 @ 12.10)
Echange abonnement annuel au JO contre boite de cigares de renato ou tout autre objets équivalents. Faites vos propositions sur la RDL, svp !
pas d’accord pour Matzneff !!!
il restera bien autre chose de cette histoire. Pour preuve tous les aricles parus dans le le Monde, Mediapart etc… où des personnalités du pmonde littéraire font leur mea culpa.
Personne ne connaissait Matzneff ety peu l’ont lu, à partir de là il y avait trois attitudes possibles de la part du monde littéraire :
– faire profil bas et l’ignorer
– assumer le soutien de l’époque reposant essentiellement sur le « style » (encore lui !)
– demander pardon.
le monde littéraire achoisi la troisème voie, celle du pardon, du genre je n’ai pas vu, pas compris, pas bien lu, j’ai été aveuglé par le style etc…
c’était la pire des réactions, en agissant ainsi, ce monde littéraire déjà moribond, ce milieu poussiéreux, consanguin et étriqué s’est tiré une balle dans le pied.
cette affaire est bien plus important que e vous ne le dites, avec le temps elle deviendra une nouvelle affaire Heidegger, parce que nombreux seront ceux qui la ressortiront le moment voulu !
Drillon fait moins peur du coup Jazzi …
Je ne regarde plus cette photo de lampe éclairant le corridor sur fond de baignoire, j’ai la même chez moi sans le bonhomme devant, pas envie de lire Régissss non plus et ses émotions préfabriquées.
J’ai entendu parler d’un V.H. qui était toujours du côté des miséreux : les boniches.
Mais non, pas de Niro, JJJ.
L’homme sexy sur la deuxième photo c’est Jon Hamm, l’interprète de Dom Draper dans la série « Mad Men ».
https://giphy.com/gifs/mad-men-s-MFOgu5BnyY0Vi
Honneur littéraire ? On se tire une balle dans le pied. Honneur militaire ? on se la tire dans la tête…
Jazzi et Chantal:
Non, pas de faute de liaison. Au contraire! Voyez:
http://larepubliquedeslivres.com/wp-content/uploads/2020/01/IMG_1859.jpg
La peur revient, pauvre Chantal!
J. Dr.
je ne sais plus quand j’ai entendu dire qu’il y avait
« trop de père » je ne suivais pas la RDL /
DEPUIS ,nouvel obs
Article publié dans le Nouvel Observateur le 16 juin.
Alors que l’actualité parle d’une France des machos, d’une société encore irréductiblement sexiste, des pères haussent les sourcils avec ironie. Machos, eux ? Alors qu’ils s’occupent de la marmaille, changent les couches, emmènent à la crèche, accompagnent au foot ? Que n’a-t-on pas dit sur eux ! Démissionnaires, perdus, trop papas poules… Et aujourd’hui, tellement investis qu’ils en sont suspects.
Voici venue l’ère des « über papas », qui brandissent leur paternité comme les féministes leur soutien-gorge. Voyez, ils n’ont jamais autant aimé et pensé à leurs petites têtes blondes. Ils en parlent tout le temps.
Une « mère bis »
Le mythe moderne des « nouveaux pères » a la vie dure. « Tellement dure que les pères se sentent investis d’une super mission auprès de leurs enfants », constatent le Dr Patrice Huerre et Christilla Pellé-Douël (1). Une vague de quadras se met à écrire des livres sur leur histoire familiale, d’autres se confient dans des blogs, décrivant leur nouvelle vie de PAF (Père au Foyer) post-crise, qui arpentent à quatre pattes des chambres dévastées à la recherche d’un doudou alors que maman travaille.
Certains psys vont jusqu’à s’en alarmer : gaffe que ces super papas ne deviennent des « mères bis », remettant en cause « la différence des sexes, si structurante » pour nos petits bambins, comme dirait le pédiatre Aldo Naouri. Une chose est sûre : on assiste désormais à un bras de fer inédit, quand les deux parents revendiquent avec le même excès d’être LE meilleur. Et encore plus chez les couples séparés, où la
https://www.nouvelobs.com/societe/20110619.OBS5440/les-peres-en-font-ils-trop.html
Le gars de la deuxième photo — même situation autre moment :
(JJJ, on fume le cigare pour le plaisir et pour tenir les emmerdeurs à bonne distance)
A chaque époque ses excès e alli, on n’a pas encore fabriqué l’application pour peser la charge mentale de chaque parent.
Merci Mr. D ( g ) rillon !
cette affaire est bien plus important que e vous ne le dites, avec le temps elle deviendra une nouvelle affaire Heidegger, parce que nombreux seront ceux qui la ressortiront le moment voulu !
vous avez peut-être raison hamlet
@Janssen J-J.
Merci de cette pensée.
Comment je vais ? difficile à dire…
Je lis toujours beaucoup, surtout des livres et de temps en temps, les blogs et les commentaires. l’hiver est propice au repliement dans la chaleur des huttes et des lampes.
J’ai lu le dernier billet de Paul Edel. Comme il a raison. Celui qui le fera plier n’est pas encore né… Quelle force et quelle lucidité. J’ai ouvert le blog ouaté d’Annelise Roux, tout à l’écoute de ce qu’une photo peut nous dire si on prend le temps de la regarder, si on s’interroge sur ce qui motive le photographe. Belle participation de Pat. V. qui explique ce léger contact qui change tout dans le développement d’un négatif.
J’ai regretté qu’on pousse Clopine dans une épreuve de mémoire muséale sans lui laisser exprimer avec ses mots et du temps ce ressenti d’un voyage à deux dans les brumes d’Amsterdam. (Ce n’est pas rien d’observer, d’écouter la foule, à certains moments dans une expo ou un musée.
Il faut tant de calme, de temps, de contemplation pour élire entre tous le tableau qu’on n’oubliera pas, celui devant lequel on revient, celui qu’on absorbe, sur lequel le regard voyage. Parfois c’est dans la mémoire qu’il nous revient, longtemps après sa rencontre sur un mur du musée ou de la galerie.
Il y a trop de moqueries sur le fil de commentaires de ce blog, trop de fixation sur Mazneff et consort.
Dehors des gens marchaient, hier, dans le froid et la pluie avec la perspective une feuille de paie plutôt réduite à la fin décembre. Ils marchaient pour leurs enfants et petits-enfants, pensant, inquiets à leurs années-retraite. Ça et la terre qui prend feu, le pôle qui vacille…
Pensé aussi à tous ceux qui n’étant pas encore à la retraite supporte ces dernières semaines métros et trains bondés ou absents, marches interminables quand il faut quand même aller travailler. Pensé aussi aux commerçants, restaurateurs , hôteliers qui voient quasi déserts ces lieux d’habitude si vivants. Le monde est triste et en colère.
Heureusement il y a des petites joies infimes et douces : une lettre, un sms, une fleur qui embaume (les mimosas… et c’est Bonnard dans la maison.)
Donc, comment ça va, JJJ ? difficile de vous répondre.
Mea culpa sur votre Pro domo, Jacques Drillon. Les bûchers étaient en effets au pluriel !
on fume le cigare pour le plaisir et pour tenir les emmerdeurs à bonne distance
–
Vous avez bien raison, renato. Moi je pète, pour exactement les mêmes raisons.
Bon, pour les vacances :
Bien choisi, Renato ! J’aime ces lieux de solitude où il faut bien habiter avec soi…
Vous pétez aussi, Christiane ?
On peut vivre partout et être réglé comme une montre suisse, il suffit d’intégrer la possibilité d’évènements inattendus. J’ai vécu quelques temps à Rome — où la pagaille n’a pas besoin de grèves et de manifestations en tous genres pour exister.
Oups !
… être réglé comme une montre suisse, Jacques…
Chère Clopine, notez que je ne m’adressais pas à vous, mais ce n’est pas grave. Votre défense illustre surtout une conception naïve, télévisuelle, de l’intellectuel: bouquins à grands tirages et à documentation approximative, séries télé à succès, etc, etc. Ceci, très chère Clopine, est bien bourgeois, et, ma foi, fort peu original. Là comme ailleurs, il arrive que le vrai travail se fasse dans l’ombre et par des gens dont vous n’entendrez jamais parler sur votre écran ou chez Busnel et Cie.
Les gens que je respecte,et Mr Mordillat n’en est pas, ne suivent pas cette filière là. De votre point de vue ils sont obscurs.Mais posez-vous la question : « Pourquoi donc joueraient-ils de la grosse caisse? » Ce peut-être une affaire de dignité. J’aime beaucoup ce que dit Lecomte de Lisle dans Les Montreurs:
« On ne me verra pas sur ton tréteau banal
Avec les histrions et les prostituées. »
Maintenant, je n’empêche personne d’avoir des idées opposées aux miennes, J’en lis même plus que vous ne l’imaginez, je crois. Encore faut-il, dans le cas qui nous occupe, qu’elles se tiennent et soient prouvées par autre chose que par des images, ou des discours remontés en studio. Ce que j’ai lu de la pensée Mordillaque, essentiellement compilatoire, ne m’a paru ni nouveau, ni fondé, ni décisif. Médiocre, oui. A dire vrai, je crois que ,comme celle d’Onfray naguère, son attraction sur vous tient surtout au fait qu’elle vous flatte et caresse dans le sens du poil.
En fait d’adversaires autrement trapus et beaucoup plus stimulants sur la question des Origines du Christianisme, Renan ou de nos jours Bert Ehrmann sont autrement solides que les travaux de Mr Mordillat, et ont sur lui la supériorité de connaitre les langues anciennes du dossier, ce qui n’est pas un mince avantage. Lisez-les et accompagnez cela de la lecture de la Pléiade consacrée au Nouveau Testament et aux Apocryphes Chrétiens, et peut-être aurez vous une plus juste appréciation de la complexité des problèmes liés à ces questions.
Il arrive que l’on se détache d’une pensée qu’on avait crue géniale, et qui, après comparaison, révèle cruellement ses limites. Cela nous arrive à tous. Et c’est la grâce, chère Clopine, que je vous souhaite.
Bien à vous. MC
Biblio
Renan Tout à partir des « Apôtres ».
Ehrmann. La trilogie Lost Scriptures, Lost Christianities, vf Editions Bayard, et La Construction du Christ, je ne sais plus ou.Tout cela traduit. On peut reprocher à l’auteur de ne pas tenir compte des grandes études bibliques européennes ( Rahner, Barth etc pour ne citer que le coté protestant) mais ça décoiffe, et n’Est-ce-pas l’essentiel?
Bien à vous.
MC
@ on fume le cigare pour le plaisir et pour tenir les emmerdeurs à bonne distance
C’est ce que disait George Cendre dans sa correspondance. Elle avait beauocup d’esprit, je vois que vous avez de bonnes références et n’êtes en rien dans le terrorisme hygiéniste. D’ailleurs on sent que vous ne prenez jamais parti sur la planète en surchauffe, vous savez rester froid. Ne vous inquiétez pas, R., je n’irai point vous embêter à votre petit déj. Trop de respect, hein. Vous savez que je n’emmerde les gens qu’à bon escient.
Merci Ch., Je suis étonné par votre réponse un peu tritoune. Vous me semblez un brin déstabilisée par les événements actuels à Taïwan et Saingapour. Il ne le faut pas. Votre plaisir d’écrire reste entier,je suis sûr que celui de peindre itou. Quant à GM, vous passez votre chemin…, à juste titre, ce n’est qu’une new épiphyte à Landernau.
« Paul Valéry Variété II.
« Le retour de Hollande »
Un voyage est une opération qui fait correspondre des villes à des heures. Mais le plus beau du voyage est pour moi dans les intervalles de ces pauses.[…]
Je viens pourtant d’Amsterdam, où Descartes et Rembrandt ont coexisté. On y voit leurs maisons. On ne peut s’empêcher d’essayer de leurs songes. On se place naïvement dans leur personnage, au bord des canaux, sur les passerelles de l’Amstel, ou sur quelque point animé de ce labyrinthe d’eaux tout encombré de barques, de pontons, de gabarres surchargées […] Les heures sont fredonnées assez tristement dans l’air du ciel pâle. les hommes s’échangent entre les rives, sur les ponts minces. L’observateur regarde vivre, et vit. […]
Les mouettes innombrables dissipaient mon attention, la ravissaient.[…]
Entre deux oiseaux instantanés je revenais à ma première pensée. Reprenant distraitement une rêverie quasi cartésienne, j’imaginais à ma façon les sensations de ce grand homme. J’accordais, j’arrangeais à ma guise ce que je voyais avec une vague idée de philosophie.[…]
L’homme des foules est poète, conteur, ou quelque ivrogne de l’esprit. Il se noie dans la quantité des âmes ambulantes ; il s’enivre d’absorber un nombre inépuisable de visages et de regards, et de ressentir au fil de la rue fluide, le vertige du passage de l’infinité des individus… Il subit et confond des milliers de pas et de rythmes de marche ; ses yeux trouvent et perdent des milliers d’yeux, dont il remonte le fleuve de visions, de directions, de volontés séparées. […]
Il y avait en ce temps-là, à Amsterdam un peintre de petits philosophes […]
Ces petits philosophes de Rembrandt sont des philosophes enfermés. Ils mûrissent encore dans le poêle. Un rayon de soleil enfermé avec eux éclaire leur chambre de pierre, ou plus exactement, crée une conque de clarté dans la grandeur obscure d’une chambre. L’hélice d’un escalier en vis qui descend des ténèbres […] »
Mais quel style emphatique, Court, pour exprimer si peu ! Que d’arrogance dans vos citations « choisies » ! Que de snobisme dans votre posture, et quelle affectation dans votre vocabulaire ! Jusqu’à ce « Chère Clopine » qui est à peu près aussi sincère que les faux-culs de nos grands-mères (l’expression n’est là que pour témoigner de votre plaisir à vous sentir supérieur), alors que vous me détestez si cordialement, et depuis tant d’années, que cette haine est devenue pour vous une véritable addiction… Cachée sous les boursouflures de votre prose « érudite » (laissez-moi rire) qui ne révèle que votre vanité.
Allez, zou, je vous zappe à nouveau. Je m’en veux de perdre du temps avec un minable de votre espèce (heureusement en voie de disparition, l’espèce en question. Pas trop tôt.)
Cher MC, j’apprécie votre point de vue, je sais qu’il ne s’adressa pas à moi. J’en viens à la chute : « Il arrive que l’on se détache d’une pensée qu’on avait crue géniale, et qui, après comparaison, révèle cruellement ses limites. Cela nous arrive à tous ».
Il serait bon de remplacer le ON par le JE de cette formule un brin convenue et (nous -< ayx erdéliens) donnies un exemple édifiant d'une auto-critique peronnelle à ce sujet. Ce serait chouette pour tous les demeurés de la terre, ils se sentiraient plus au chaud à vos côtés, alors que, par définiation, nous ne sommes pas toujours du même côté de l'abordage.
Il est clair que personne ne s'est "choisi" le compagnonage idéal comme lors de la débâcle de 40, icite.
Moi, du moinsss (ohohoh) / Bon, je sors fumer mon cigarillo, à mon sens.
Vous avez raison, Clopine, ce p’tit Court (sur ses papattes) n’est qu’un p’tit pignouf rabougri, un véritable olibrius comme on n’en fait plus sauf icite
Jusqu’à ce « Chère Clopine » qui est à peu près aussi sincère que les faux-culs de nos grands-mères
–
Bien que cela ne me regarde pas, je ne crois pas. Vous êtes chère à MC, sincèrement, c’est min avis.
Quant au Rijksmuseum d’Amsterdam, je garde en mémoire la petite rue peinte par Vermeer vers 1658, dite «La Ruelle». Sensation de paix qui émane du tableau, banalité touchante de la scène représentée : une femme cousant ou ravaudant, une autre dans une ruelle occupée à nettoyer, une fillette jouant à proximité d’un banc. Vermeer semble éterniser ce court moment de vie dans une belle journée de ce XVIIe siècle car le soleil pointe entre les nuages. Une toile presque carrée (54x44cm) toute occupée par la verticalité des façades modestes en briques rouges, (bas des murs blanchis à la chaux, volets en bois d’un vert tendre et hautes fenêtres à petits carreaux).
Paul Claudel écrit : « C’est une grande date dans l’histoire de l’art que celle où la peinture cesse d’avoir un rôle cérémonial ou décoratif, mais commence, sans parti pris, à braquer sur la réalité un objectif intelligent et à constituer un répertoire où lignes et couleurs dégagent un sens. L’artiste hollandais n’exécute plus un plan préconçu, c’est un œil qui choisit et qui saisit, c’est un miroir qui peint, tout ce qu’il fait est le résultat d’une réflexion. »
Introduction à la peinture hollandaise dans L’œil écoute. (Gallimard)
D’ailleurs on sent que vous ne prenez jamais parti sur la planète en surchauffe.
JJJ, j’ai vendu ma voiture, je conduis quelques actions, des bagatelles vue les nécessités. Je suis assez satisfait d’avoir réussi avec quelques amis — en 1972 — l’exploit d’empêcher la construction d’un millier de bungalows dans une vallée qui fait partie depuis 1992 d’un parc national :
Voui D., je suis OK, toutes les femmes se trompent sur son compte. Il les admire mais a toujours été un peu maladroit. Il aimerait tellement qu’elles lui adressent un signe de vraie amitié. Savez-vous qu’il est l’auteur d’un ouvrage très profon et inspiré sur Marceline Desborde-Valmore ? On ne le sait pas assez, et il ne serait pas du genre à s’en revendiquer.
Il craint seulement de devoir se défendre d’une misogynie quo’n lui impute imaginairerait… son silence est perçu comme une approbation. Leur biais genré trompe tout à la fois Lucienne, Laure, Vanessa, Marie ou mme Trouillefou. C’est terrible la persistance de tels malentendus. Mangez quoi, ce vendredi soir ?
Clopine accuse Court de vanité….
On ne rit pas !
C’est vraiment bien, ce que vous avez fait en 1972, du temps où le club de Rome nous annonçait les pires cataclasmes. Je vous admire. Moi j’étaia encore trop jeune, je jouais au cochon pendu et savais très bien avancer, juché sur de très hautes échasses landaises. Je fumais des queues d’ail, car même le papier-maïs manquait aux gitanes. On les enroulait avec du Job non gommé. De la salive, uniquement. Nous nous apprêtions à endiguer une vallée de larmes, mais nous avons échoué, vu nos faibles moyens. Hélas.
Je dirai même plus : les pires cataclosmes.
Ce soir JJJ j’ai décidé de rejeter encore plus de gaz néfastes que renato quand il fume ses cigares : je vais manger une bonne platée de haricots blancs à la tomate.
Moi la planète, je m’en fous, et je ne dis pas ça par provocation, je m’en fous réellement. Elle en a vu d’autres depuis l’éon hadéen, jusqu’à preuve du contraire.
J’imagine que tout le monde va se précipiter sur Wikipédia pour regarder ce que peut bien être l’éon Hadéen…par ailleurs.
vos jeux habituels m’ennuient; se dire aisi des amabilités sous prétexte de réflexion littéraire dépasse mon entendement ;
voici un souvenir de Hollande:levant les yeux vers les façades des immeubles, je remarquai que derrière les chutes des rideaux, des femmes observaient les passants de la rue comme si elles espionnaient:c’était donc ça la « tranquillité » ?la « douceur de vivre »?on n’avait qu’une hâte:échapper à ces regards que l’on sentait hostiles aux pauvres touristes attardés , comme sur la RDL, en somme, dont on ne voudrait pas un sourire;
amusez vous bien
autre belle ville dont j’ai aimé le musée Delft!
Tout ce gros merdier de l’Hadéen allait un jour aboutir au paradis écolo-socialo-beaubecois. Sans la moindre intervention divine.
quand ya Court j’arrive, je cours, je cavale, il me fait tellement rire avec son « humour » de bénitier… on dirait du JC sous l’emprise d’un pétard
c’est marrant, moi ce qui m’avait frappé à Amsterdam c’était l’absence de rideaux et les intérieurs visibles depuis la rue.
Moi ce qui m’avait frappé à Amsterdam, c’est une copine savante et délurée …
Vendredi, 10 janvier 2020 à 17 h 32
Tout à l’heure, je mets France Musique et j’entends de la très belle musique, qui me fait penser: – Tiens, voilà une page de Wagner que je ne connais pas… Une esquisse du Prélude de Parsifal? Une page orchestrale de Lohengrin rejetée par l’ami Richard? Mais plus ça avance, moins wagnérien semble le « morceau », surtout sa très belle fin.
C’était de la musique composée par un garçon très doué de 19-20 ans qui a eu le temps d’écrire une cinquantaine de partitions avant de mourir à 24 ans de fièvre typhoïde après avoir mangé un sorbet contaminé: le Prélude au deuxième acte de son opéra inachevé « Barberine » (1890) du belge Guillaume Lekeu (1870-1894):
« avant de mourir à 24 ans de fièvre typhoïde après avoir mangé un sorbet contaminé »
Il y a des morts plus connes que les autres, c’est injuste, Pablo75 !
Ce qu’il y a de mieux à Amsterdam est l’Orchestre du Concertgebouw, l’un des 2 ou 3 meilleurs du monde.
« Il y a des morts plus connes que les autres, c’est injuste »
Jazzi
Dans le genre il y a aussi Chausson, mort en 1899 à 44 ans d’une chute de bicyclette.
Elle est un peu comme cette vieille qui accusait son voisin d’exhibitionnisme et qui, pour en faire la démo à la police appelée au secours dont les agents ne voyaient rien de suspect devant chez elle, leur répondit : « mais si, voyons montez sur la table avec l’escabeau, et regardez par le vasistas d’en haut, vous verrez bien si je suis folle !
– A qui faites-vous allusion au juste, jzmn ?
– Ben, à celle que tous ces petits jeux d’espionnage passionnent quand elle jure ses grands dieux en être passablement ennuyée.
(il manque un lien, Fulmard !)
« et alii dit: à
(…)
vous avez peut-être raison hamlet
»
je sais.
… et Odon von Horvath, tué à 37 ans par une branche de marronnier sur les champs élysées, en 1938 !…
– M’enfin, il était pas musicien !
– Ouf, alhors on respire !
(n’empêche que moi, j’aurais apposé une plaque près du théâtre Marigny, mais personne n’y a jamais pensé. Et pourtant, quel écrivain prometteur eût-il été !). Pas vrai, Edel Man ?
@ voici un souvenir de Hollande (littéraire, sans doute ?).
Voilà qui dépasse mon entendement, taxifofolle ! Veut participer à la joyeuse gaudriole, mais surtout en faisant bien savoir a priori qu’elle se bouche le nez devant les pétarades et les effluves du cigare. Tchin !
ce qu’il y a de mieux à Amsterdam c’est de loin « Barney »s » situé Haarlemmerstraat !
on y trouve notamment le laughing buddha, un hybride à dominante sativa que je conseille vivement ! en plus c’est 100% bio.
à fumer de préférence en visitant le Rikjsmuseum, ça donne un regard totalement inédit sur les grands maitres flamands.
Quelle abomination, l’andouille de JC….. est revenu
ou à fumer assis sur un banc au bord d’un canal, le soir tombant, en écoutant Judee Sill chanter the kiss, sans doute la plus belle chanson écrite dans ces années-là, à côté Dylan c’est du Vincent Delerm :
Love rising from the mists,
Promise me this and only this,
Holy breath touching me, like a wind song
Sweet communion of a kiss
Sun sifting through the grey
Enter in, reach me with a ray
Silently swooping down, just to show me
How to give my heart away
Once a crystal choir
Appeared while I was sleeping
And called my name
And when they came down nearer
Saying, dying is done,
Then a new song was sung
Until somewhere we breathed as one
And still I hear their whisper
Stars bursting in the sky
Hear the sad nova’s dying cry
Shimmering memory, come and hold me
While you show me how to fly
Sun sifting through the grey
Enter in, reach me with a ray
Silently swooping down, just to show me
How to give my heart away
« (n’empêche que moi, j’aurais apposé une plaque près du théâtre Marigny, mais personne n’y a jamais pensé. Et pourtant, quel écrivain prometteur eût-il été !) »
Janssen J-J dit: à
Encore une occasion perdue de fermer ta gueule:
Court… ya que l’amère christiane pour gober ses délires à l’encens
pourquoi Judee Sill est-elle restée méconnue, à la place on a eu droit à Joan Baez, pauvre monde, parait que David Crosby avait dit l’avoir aperçue dans une rue de LA dans les années 90, même lui ne savait pas qu’elle était morte en 79, on peut passer à côté de joyaux sans même les voir, une perle :
Christiane, Merci pour la citation de Claudel, fort intelligente et juste… En fait, le plaisir ressenti à voir les toiles (mais aussi les objets familiers, jusqu’aux « maisons de poupée » si détaillés…) du Rijksmuseum (bon sang, où placer ce « j », ce « k » ? Ah là là, misère), ce plaisir provient de la facilité de projection, pour le spectateur, à ce qui est représenté là. Le prosaïsme, quoi, jusque dans le Ronde de nuit. En y réfléchissant, (et en me souciant peu des quolibets hélas inévitables), outre le protestantisme, qui débarrasse ces peintures du siècle d’or de la flatulence catholique, du boursouflé du baroque, c’est le côté « documentaire » qui m’a passionnée. Je crois sincèrement que l’équivalent de la peinture des maître hollandais du dix-huitième siècle, dans notre époque contemporaine, on ne le trouve pas dans les oeuvres des artistes peintres d’aujourd’hui, mais dans les… documentaires. Il y a un tel côté documentaire dans les toiles qui sont montrées là ! Et ceci n’est pas un plaidoyer pro domo, n’est-ce pas, car les petits courts-métrages de Beaubec Productions, équivalent de « tracts » traitant de l’écologie et de la ruralité, n’arrivent pas à la cheville des documentaristes auxquels je pense. Ariane Doublet, bien sûr, mais aussi, par exemple l’admirable « Gueules Cassées » d’Henry et Bourgoin. Ou encore « Paul dans sa vie »…
C’est donc encore à Clopin que je dois d’avoir éveillé, chez moi, ce goût du documentaire, qui n’avait pas de place dans ma vie toujours envahie de littérature. C’est un drôle de biais pour en arriver à passer 6 heures, sans aucun ennui ni sensation de fatigue autre qu’une satiété causée par l’abondance, dans un Musée amstellodamois, et ce n’est sans doute pas une voie « glorieuse » ou érudite, mais c’est mon chemin, et c’est ainsi que je le parcoure.
Ah oui, le lien vers « gueules cassées » :
http://www.figra.fr/archives-figra-2/figra-2019/selection-officielle/autrement-vu/gueules-cassees/
un fils qui eut une drole d’histoire, à cause du-des dons de son père father dédale c’est icare avec ses plumes feathers attachées avec de la cire
La Chute d’Icare de Bruegel – débat autour d’une attribution …
https://www.google.com/search?biw=1920&bih=1260&tbm=isch&sxsrf=ACYBGNStnvg710VpoizQhhsmSp4-h8-U5w%3A15786
« Pablo75 dit: à
(…)
Janssen J-J dit: à
Encore une occasion perdue de fermer ta gueule
»
bien envoyé pablito ! faut lui apprendre à fermer son clapet à ce gros débile !
On ne vit pas seulement de Brecht, par ailleurs, à mon sens, il y a mieux : Ödön von Horváth. Bon souvenir de La Nuit italienne — début de son opposition au nazisme —, Légendes de la forêt viennoise et Foi, Amour, Espérance.
au fait, un tabac dont j’ai adoré le parfum, c’est
https://www.youtube.com/watch?v=5zgnVTqqy88
chère Clopine, je vous trouve bien de complaisance pour la chose religieuse : faut relire le traité d’athéologie de sieur Onfray avant d’aller mettre son nez dans les musées !
je t’en foutrai moi des vierges à l’enfant…
pablito t’en penses quoi toi de renato ?
Hamlet, Onfray vieillit tellement mal qu’il commence carrément à me débecter. Il rejoint cette liste d’intellectuels qui me donnent l’impression d’avoir « trahi », envers qui ma rancune est tenace, comme ce Philippe Val de qui je lisais toujours les éditoriaux et qui a retourné sa veste, sans doute, comme l’expliquait Gainsbourg pour lui-même, parce qu’elle était doublée en vison : beurk
Onfray, lui, commence sérieusement, par démagogie, à virer extrême-droite…
Et je suis d’accord avec Joffrin sur ce coup-là (voir l’article « quand Onfray jaunit » sur le site de Libé).
A part ça, je crois que vous avez mal lu, Hamlet. C’est justement l’absence de peintures « religieuses » (façon Michel-Ange, dirons-nous pour aller vite) qui m’a plu à Amsterdam.
outre le protestantisme, qui débarrasse ces peintures du siècle d’or de la flatulence catholique, du boursouflé du baroque, c’est le côté « documentaire » qui m’a passionnée.
C’est quand même une réflexion plus que gonflée, Clopine! 😉
Où se situe le » boursouflé « ?
Et la flatulence, dans le » coco » du rococo?
Mais vous savez bien que le rococo, ce n’est plus le baroque, non?
L’art baroque comme un gâteau chantilly…
Comment ça, fermer sa gueule ? Ce n’est que de l’écriture virtuelle.
Merci pour la plaque de von Orvath. Au temps pour moi. Je regarderai mieux la prochaine fois, en allant sur Beauvau… Très heureux de savoir qu’elle existe. Hamlet, pourquoi pactiser avec P57 ? Vous vous sentez concerné par Horvath, Chausson ou Crevel ? Mes commentaires écrit vous agacent ? Je suis étonné !
https://www.youtube.com/watch?v=LAtTEGoefwY&list=PLf1peUvVLSrWkw6ZeU1Lys8HR0uwAcsxr&index=1
Une musique parnassienne bien compassée, entre nous, Dexter.
Non, moi je garde toute mon amitié pour Michel Onfray, 61 ans, qui reste quand même un de nos très grands intellectuels participant à la décadence chrétienne au profit de la réactivation des sagesses antiques. Pourquoi toujours brûler les idoles qu’on a jadis adorées ? Ce n’est pas très sain. Ce ne sont tout de même pas les intellectuels de la trempe de Greta T. qui vont prendre le relais, si ?
Bravo pour votre dernier touite, Passoul. On n’est jamais mieux servi QPSM… Vous commencez enfin à nous faire percevoirf votre vraie nature, et j’aime cette honnêteté toute macronienne. Personnellement.
JJJ, Greta T. n’est aujourd’hui qu’une adolescente qui a réussi à mettre du mouvement dans la perception de l’état des choses, son futur reste un mystère — il se peut qu’elle ne désire pas devenir une intellectuelle. Pour le moment elle a eu une idée et l’a réalisée, je connais des intellectuels qui ne savent même pas se faire le café.
https://blogfigures.blogspot.com/2019/01/greta-thunberg_23.html
Éventuellement, JJJ :
Info :
https://stills.org/exhibitions/women-photographers-from-the-amberside-collection/
j’ai bien précisé : »– débat autour d’une attribution … » à propos de la chute d’ICARE /
il vaut mieux dire « d’après Brueghel l’ancien » à ce qu’il ressort des débats qui appellent quelque culture scientifique:
Trompeuses séductions. La Chute d’Icare des Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique
Dominique Allart and Christina Currie
https://journals.openedition.org/ceroart/2953
bonne soirée les zigs qui ne comprennent pas que je ne veuille pas les suivre(copier, imiter) dans leurs divagations et calomnies j’ai mieux à faire et meilleure compagnie
@ je connais des intellectuels qui ne savent même pas se faire le café.
C’est mon cas, hélas, surtout les nespresso.
Achevé Vie de Fulmard (Ecenor Minuit). Anéanti, amer écoeuré suis-je. De Charybde en Silla après les premières pages dédiées à cet anti héros improbable (éclat de rire, puis rire jaune, sourire de pitié, puis on rictusse, et on fulmine de rage. Tout se dégrade dans le grand n’importe quoi sous les crocs d’un requin du pacifique et du sang dans un taxi sur la neige du pont Mirabeau, en face de Beaugrenelle. Quelle enquête !
Bon OK c’était l’ S croquerie intellectuelle de la rentrée 2020 marconiue. J’aurais pas dû délaisser le Roumain. Oublie moi ça, qu’elle me dit. Adieu Fulmard Gégé, tu as bien fait d’exister sous ce pseudo, au moins m’astu fait rêver avant de t’ouvrir… Je vas donne ton nom à mon futur chien…
J’ai commis une erreur avec La Chute d’Icare, le bon tableau est Paysage avec la parabole du semeur. Pardon, etc.
http://taccuinodicasabella.blogspot.com/2016/10/il-paesaggio-del-lago-maggiore-nei.html
[« Il faut que tu apprenne à ralentir », me dit un collègue avec une charge d’années juste supérieure à la mienne.]
Clopine !!! il fallait m’écouter quand je vous disais qu’il trahirait avant même qu’il ne trahissasse.
Onfray avait le profil type du traitre, je veux dire quand on regarde de près tous les profils types de tous les grands traitres de l’histoire de la trahison depuis Brutus et Judas e passant par tous les autres, Onfray a trahi Nietzsche et Besancennot, il a trahi Ruquier de Gisbert, il a trahi ces centaines de personnes qui sont venus durant des années, en co voiture et autre blablaar écouter ses cours de trahison.
là encore l’aveuglement durant des décennies des lecteurs, des médias et des critiques, kifkif Matzneff.
la rdl a son Onfray, c’est pablito.
ils parlent de la musique exactement de la même manière, ans jamais être effleurés par le mondre doute ni la moindre inquiétude.
des lourdingues quoi.
« je connais des intellectuels qui ne savent même pas se faire le café. »
qui peut m’expliquer en quoi le fait de savoir faire un café serait un gage d’intelligence ?
je connais aussi des tas de gens qui savent faire un café et qui ne savent pas compter jusqu’à dix sans se servir des doigts.
ce blog est devenu très strange.
relisez ce qu’écrit Flaubert sur Voltaire dans sa correspondance !
Flaubert ne sait même pas faire la différence entre un romancier et un philosophe !
et le fait d’en tenir une couche ne l’a jamais empêcher d’écrire sur la bêtise humaine.
parce que ça on ne me l’enlèvera pas de l’idée : Flaubert en tenait une couche !
d’accord il avait du style, d’accord il a sacrifié sa vie pour la littérature, d’accord… d’accord.
n’empêche qu’il ne tenait une couche, sauf que personne n’a été voir s’il était capable de se faire un café.
sérieux je ne comprends pas cette histoire de café !
c’est comme pour Matzneff : il faut lire toutes ces confessions et ces excuses des écrivains, critiques, lecteurs etc…
il faut leur demander d’arrêter ils deviennent pitoyable.
c’est maintenant on a compris que le monde des livres est en vérité un monde illettrés !
c’est comme Onfray : ils auraient pu me poser la question avant l’affaire Matzneff je leur aurais dit et ils se seraient éviter cette humiliation publique.
celle qui a fait le plus fort, une fois de plus, c’est Angot, sur France Inter, si certains l’ont loupée il faut l’écouter, c’est à mourir de rire d’imbécillité : ah mais non, la littérature vous comprenez, ce n’est pas ce que dites, la littérature c’est quoi ? la littérature c’est a littérature…
mais ça c’est bien fait pour ce petit monde, ils l’ont bien cherché !
Pat V, oui, certes vous devez avoir raison, mais il me semblait cependant avoir décrit assez précisément, quand j’ai commencé mon petit récit du Rijksmuseum, d’où je parlais, en soulignant mes manques et mes ignorances – justement dans l’espoir que l’on ne m’assènerait pas le mépris des possesseurs officiels de la culture dominante. Cette précaution que j’ai prise devrait (ou aurait dû) me valoir une bienveillante indulgence – en tout cas, je la sollicite de votre par, voilà tout.
Clopine,
Pour les Madones, il est intéressant d’observer que peu à peu, leur représentation s’humanise mettant en scène des vierges souriantes par des scènes d’allaitement, des gestes de tendresse, on en voit même certaines jouant avec l’enfant (qui gagne l’apparence d’un enfant, assez potelé, car avant il avait souvent l’aspect, les proportions d’un homme.)
Les premières représentations montrent des vierges en majesté, hiératiques et frontales, d’autres peintes sur bois de cèdre, splendides icônes byzantines que l’Orient a adoptées et que l’on retrouve dans l’église grecque et dans toute la Russie, d’autres sur des enluminures des manuscrits, des statuettes modestes aussi, celles attendrissantes des Primitifs.
Elles suivent l’évolution du sentiment religieux et artistique à travers le temps.
J’aime les Madones italiennes de Giotto, Fra Angelico, Botticelli. Merveilles de grâce et de douceur où l’harmonie de la composition remplace la représentation du religieux par la beauté des coloris et des scènes féminines de maternité.
(Ma préférée : « La Madonna del Parto », une œuvre de Piero della Francesca datant du XVe s. On peut l’admirer en Toscane, à Monterchi une petite ville médiévale C’est une fresque (de 260x203cm) qui aurait pu disparaître. Bien restaurée, elle montre une vierge enceinte, altière, sereine et mystérieuse dont la robe bleue est échancrée sur le devant laissant penser que la naissance est proche. Elle pose pudiquement sa main sur la robe. Deux anges plus petits, dans une position symétrique, écartent les pans d’une tenture pourpre pour la révéler. Elle est cambrée : beauté de la femme qui « porte ».)
http://www.madonnadelparto.it/la-madonna-del-parto/
(On l’aperçoit dans la première scène du film Nostalghia (1982) d’Andreï Tarkovski)
je t’en foutrai moi des vierges à l’enfant…
Mon père aurait pu dire ça aussi.
l’affaire Matzneff révèle bien plus que les histoires de ce bonhomme.
Rijksmuseum, donc.
Première visite.
C’était un portrait qui m’avait fait la plus forte impression.
À l’improviste, parce qu’il n’avait pas été spécialement recommandé à mon attention par la familiarité préalable d’une reproduction. Ce tableau n’était pas (pour moi du moins) précédé de sa réputation.
Pas de coloris chatoyants, séduisants.
Et je ne savais alors strictement rien du peintre, Anthonis Mor (dit Antonio Moro), ni du personnage représenté.
(On a assez souvent l’occasion d’invoquer son fameux principe, probablement dépourvu de toute valeur explicative lorsqu’on le détourne de son champ d’application (monétaire) originel ; sous forme de simple constat il convient à bien des domaines.)
Cela ne fait pas le même effet de le regarder sur un écran que de se trouver en présence du tableau, mais enfin cela permet au moins de savoir de quelle œuvre on parle.
L’original a-t-il arrêté, retenu, marqué d’autres visiteurs ?
Et Christiane nous en sert trois louches à la crème. T’en vieux t’en voilà!
christiane : je crois que Clopine a dit qu’elle ne supportait que les Madone protestantes, les tableaux protestants représentant la Vierge Marie, parait qu’on en trouve à Amsterdam, ils doivent mettre du cannabis dans les audioguides.
Charybde et Scylla.
Merci d’écrire leur nom correctement.
Pablo75 dit: à
Encore une occasion perdue de fermer ta gueule.
Malheureusement, pas perdue, avec son auteur, au fin fond de l’Univers, dans un trou noir. Perdue, ici-même, parmi nous, maintenant.
Cela dit, reprocher à la visqueuse Gigi de ne pas savoir se taire reviendrait au même que de blâmer un carillon Westminster de sonner les quarts et les demies.
chaloux : pas la peine de demander aux autres commentateurs que vous de se taire, il suffit de ne pas les lire, c’est ce que je fais : en dehors de vos commentaires, de vous et pablito, je n’en lis aucun autre !
d’ailleurs j’en profite pour vous remercier pour tous vos contributions ! c’est génail, continuez et surtout ne changez rien, c’est parfait !
je viens de regarder sur wiki : effectivement il y a aussi des musées à Amsterdam ! incroyable !
je connais à peut près tous les coffee shop et j’avais fait gaffe qu’il y avait aussi un musée, si ça se trouve j’ai même dû passer devant.
incroyable.
désolé : j’avais JAMAIS fait gaffe
déolé ; j’ais jamais FaiT gaffe
désolé : j’aVais jamais fait gafe
gangrenées de rococo
Si je comprends bien cette pauvre Clopine, le XVIIe siècle songeait déjà, dans son for intérieur, à s’émanciper du XVIIIe. Le moins qu’on puisse dire est qu’il était prévoyant.
désolà : j’avais jamais fait gafFe
chalous : c’est out à fait possible, si vous prenez les Lumières ils ont voulu éviter notre présent.
La fonction de la main dans la réalisation de la pensée peut s’observer dans n’importe quel musée archéologique, hamlet :
https://www.alinari.it/img-thumb/640/DEA/DEA-S-008603-4092.jpg
— Einstein tenait beaucoup au travail manuel —
Mon tableau préféré au Rijksmuseum ( traduction le riche musée ) est la Salomé de Hans Horions, je lui trouve un petit côté rebelle à la manière dont elle lance sa jambe en l’air, ignorant d’un air crâne le roi Hérode enseveli sous ses draperies !
En regardant de plus près lors de ma dernière visite, la main pendante n’est pas terriblement exécutée et son corsage signe un je m’en foutisme certain, mais il y a de l’idée chez ce peintre, une sorte de fraîcheur toute rose.
https://www.europeana.eu/portal/en/record/90402/SK_A_804.html
Très juste, suffit de ne pas me lire. Mais alors, ils auraient pu rin à moud’ !…
—-
Viens juste de comprendre le lien existant entre la fille de benoite groult, une veille théorie de bernard harcourt, la chronique de g. fulmard et de kipling. Tout ça dans la même livraison garmanop. sous la plume de mercure au Crom, Nathalie 3T (je Trouve Tout Très bien)… On peut dire que nos savants erdéliens ont la culture consanguine endogame, tu m’étonnes que ça se tient chaud par les rouilles encagées, Benjamin… boivent tous.tes à la même gamelle.
voui : Scylla en Charybde
Chantal, alors vous devriez aimer aussi « la leçon de musique » de Jan Steen , à cause du pied de la jeune femme qui bat la mesure…
Oui, rococo est un mot mal choisi, bien sûr. Il est synonyme, pour moi, de « chargé », mais je n’aurais jamais dû l’employer : il est certain qu’il est aussi le nom d’un mouvement artistique issu du baroque, qui le précédait. Enfin, c’est ce que les dictionnaires nous disent.
D’ailleurs, j’ai une question sur ce tableau. L’instrument dont joue la jeune femme est-il bien un hautbois ?
ici : http://www.1001tableaux.net/peintres/30/jan-steen/enfants-apprenant-a-danser-a-un-chat.html
Nitroglycéroclopine a raison! Barbouillons les fresques de Michel-Ange, brisons ses marbres, ça fera de la place.
Souhaitons cependant à la Nitroglycéro de ne jamais entrevoir, dans sa nudité complète, la misère intellectuelle dans laquelle elle trempe comme dans un cloaque. Elle n’y survivrait pas.
C’est bien possible, flûte à bec, regarder peut être dans l’ongles instruments du site en lien : https://www.festesdethalie.org/BAROC/index.html
minuit j’vas dormir …
hamlet !!!
Vous voulez revoir l’austérité nue des temples protestants ? (suppression du culte des images, statues de saints et de saintes, images pieuses, etc.,) Toujours transgressif… Néanmoins, celui de Port-Grimaud (1969) possède un vitrail de Vasarely.
Luther a écrit un commentaire étonnant sur Le Magnificat, un vrai traité de spiritualité. Il y fait de Marie une messagère.
La rencontre de deux femmes enceintes Marie et sa cousine Elizabeth… Marie parle d’elle.
Encore heureux que vous ne lui ayez pas conseillé la toile de Max Ernst : « La Vierge corrigeant l’Enfant-Jésus ». On y voit Marie, autoritaire, vêtue d’une robe rouge éclatante donnant vigoureusement une fessée à Jésus !
L’entrée au Rijkskmuseum devrait tout simplement être interdit à des gens comme Clopine. Tout comme le droit de voter.
La concernant le simple fait de pouvoir voyager jusqu’aux Pays-Bas est pour moi de l’ordre de l’abus. S’il ne tenait qu’à moi. Après tout ça les gens vont me traiter de fasciste.
Je n’aime pas beaucoup la Hollande avec qui je le rappelle nous avons déjà été en guerre mais là les hollandais feraient mieux de fermer leurs frontières. Je ne pense pas exagérer en disant ça.
Ce que je n’aime pas chez les hollandais ce n’est pas leur peinture, c’est leurs moulins et leurs vélos, tous deux très moches. Quand je les compare au moulin provençal et au randonneur Hirondelle de chez Saint-Etienne je me dis que quand même un monde nous sépare de ces gens-là qui mangent des tartines à trois heures comme si de rien était, parce qu’ils n’ont pas voulu d’un steak-frite à 13h.
Ehoui.
X,
ce splendide portrait de Thomas Gresham est présenté à côté de celui de son épouse Anne Fernely.
https://www.flickr.com/photos/24155644@N03/22732868462/
Je ne connais rien de l’artiste Antonio Moro sauf qu’il est né vers 1520 à Utrecht, mort entre 1576 et 1578 à Anvers aux Pays-Bas.
Ces deux portraits me font penser à ceux réalisés par Frans Hals (Nicolaes van der Meer et son épouse) et que l’on peut voir côte à côte à Haarlem dans le musée qui lui est consacré (à 15mn en train d’Amsterdam).
Les hollandais sont assez jaloux des Français en général parce qu’ils n’ont qu’un tout petit pays, de surcroît plat, et ne savent pas fabriquer des avions de chasse qu’ils sont obligés d’acheter aux américains.
Ils ne vous le diront jamais mais si vous les questionnez habilement sur un terrain de camping du sud de la France cet été, à tous les coups ils lâcheront le morceau.
C’est pourquoi ils adorent l’Europe communautaire et Merkel. C’est pour eux un moyen détourné de penser nous posséder sans en avoir l’air et surtout la possibilité.
Je crois qu’ils sont également très jaloux de notre bombe atomique qu’ils n’ont jamais su fabriquer. En dehors du gouda et des tulipes, ils ne vont pas bien loin. Mais c’est déjà ça, me direz-vous.
N’est-ce pas, Langoncet ?
Chère Clopine
Il faudrait savoir! Vous exigez la courtoisie, et, lorsqu’on fait un effort dans ce sens, vous hurlez à l’hypocrisie. Le moins qu’on puisse dire est que la cohérence n’est pas ce qui vous distingue.
Je passerai sur les formules dont vous me gratifiez. Le moins que l’on puisse dire est qu’elles n manifestent guère une volonté de s’élever au dessus d’un antichristianisme béta.
Il vaudrait pourtant de se poser la question: pourquoi Ehrmann est-il traduit, pourquoi Renan est-il toujours respecté? La réponse est hélas qu’ils sont bien au dessus du très petit Mordillat, dont j’ai décrit les insuffisances. Maintenant, vous pouvez vous en contenter. Un vieux proverbe dit qu’on ne peut pas faire boire un âne qui n’a pas soif. Je crains que votre longue familiarité avec ce quadrupède n’ait fini par éteindre quelque peu sur votre charmant caractère. Je n’insisterai donc pas pour vous pousser sur la voie d’un antichristianisme raisonné et intelligent.
Quant aux insultes habituelles, j’ai pour habitude de ne pas les lire, et les vôtres se répètent trop pour faire exception à la règle.
J’ai bien l’honneur, chère Clopine, de vous saluer.
MC
PS pour je ne sais plus qui.
J’ignorais que citer Renan et Ehrmann valait brevet d’église! Le Basile en jupons prouve surtout qu’il n’a pas lu ce dont il parle.
Clopine, en tout cas de la famille du hautbois (mais encore sans clefs, contrairement à l’instrument moderne) : perce conique et anche double. Quand on a la possibilité d’agrandir suffisamment l’image, comme ici, on distingue bien une anche double entre les lèvres de la petite fille (et non un bec, comme pour la flûte):
https://www.rijksmuseum.nl/en/search/objects?q=Jan+Steen&p=7&ps=12&st=Objects&ii=10#/SK-A-718,82
Probablement « Schalmey », chalumeau ou chalémie (les appellations étaient assez instables et se sont appliquées selon les endroits et les époques à des instruments différents).
JJJ
Je ne pensais pas nécessairement à la philosophie. Un peu à la musique avec Le choc que représente la rencontre avec Charles Rosen,musicologue et pianiste, par exemple. Ou,pour l’ésotérisme, celui que produit la lecture de Madame Yates par rapport à d’autres approches qui n’ont qu’un défaut, ou faire partie de la boutique, ou ne pas intégrer l’élément visuel. Carlo Ginzburg représente une gifle du même ordre, qui force à repenser ses connaissances. Aussi les Essais d’Histoire totale de Denis Crouzet, « Les Guerriers de la Peur » et « Dieu en ses Royaumes », notamment, qui frappent de caducité toute l’œuvre d’Ivan Cloulas et de bien d’autres. Il est bon de prendre de temps en temps quelques gifles comme celles-là. ça vous réveille de vos certitudes.
Bien à vous.
MC
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