Mon père, cet anti-héros
Certain(e)s disent « mon père » ; d’autres, « papa ». Il en va de même pour la mère, rassurez-vous, mamans. En quoi les un(e)s et les autres se distinguent. Il semble que ce soit une question d’éducation, du moins à l’oral. De circonstances aussi. Deux romans y reviennent en cette seconde rentrée littéraire. Enfin, « romans », on se comprend. Un label de convenance. Une manière de s’autoriser le cas échéant au détour d’un paragraphe erreurs, approximations, oublis, pas de côté, tremblements, émotions, fantasmes. Toutes choses constitutives de ces traces qui disent l’intime vérité d’un être. Dans le cas de Régis Jauffret comme dans celui de Marianne Vic, le géniteur débarque en anti-héros littéraire pour se métamorphoser au fil des pages en héros de sa progéniture. Malgré tout… Comme si, dès lors qu’on se construit contre ou avec lui, on n’échappe pas à son ombre portée et à son emprise.
Dans Papa (200 pages, 19 euros, Seuil), le père s’appelle Alfred Jauffret et son fils Régis. Pas de place au doute. Enfin, son fils : son autoproclamé spermatozoïde, comme il se présente le jour où le Petit Larousse illustré fait l’honneur à l’écrivain de l’accueillir dans ses pages. Jauffret père n’étant pas terrible (gris, indifférent, bipolaire, égoïste, pingre et sourd en plus, enfermé dans la capsule d’une vie sans perspective), Jauffret fils, né en 1955, s’en est réinventé un autre en enquêtant sur lui. Tout ça à cause du passage d’un documentaire sur « La police de Vichy » découvert tout récemment à la télévision : des images d’archives datant de l’Occupation, Marseille 1943 pour être précis. On l’y voit un homme sortir d’un immeuble menotté, encadré par deux gestapistes qui l’engouffrent dans une traction avant. Le narrateur est frappé par la ressemblance de cet inconnu avec son propre père. Il envoie le photogramme du documentaire aux membres les plus âgés de sa famille. Au terme de son enquête, il acquiert la conviction qu’il s’agit bien de son père, Alfred Jauffret, décédé en 1987. Mais quand exactement, pourquoi et comment, nul n’en sait rien. Toutes les hypothèses sont formulées, jusqu’aux plus rocambolesques : collabo ? résistant ? trafiquant ? réfractaire du Sto ? Juif ? et quoi encore ?… Après tout, ce n’était peut-être qu’une reconstitution. On se console comme on peut.
A partir de cet argument se déroule le meilleur Jauffret, celui des délires admirablement maitrisés de Histoire d’amour (1998), Clémence Picot (2000), Asiles de fous (2005) ou des exquises Microfictions (2007 et 2018) plutôt que celui des compte rendus d’audience et des faits divers de Sévère (2010) ou Claustria (2012). Il s’y perd et nous aussi mais qu’importe. Un tremblé, une émotion, une mélancolie sont là magnifiquement restitués avec le grain de folie et l’humour qui font le son et la signature de cet écrivain. « La réalité justifie la fiction » clame l’auteur en exergue. On entend claquer au vent la bannière sous laquelle il place son histoire oscillant entre ces deux pôles, hésitant entre une hostie et des chips.
« Quand on a été éduqué religieusement on conserve toujours dans un repli de son cerveau la terreur de Dieu »
Depuis trente ans que son père n’est plus, l’auteur dit avoir conservé dans son inconscient sa mémoire à l’état de momie ; sans ces images énigmatiques venues le troubler inopinément, il se serait métamorphosé à son tour en momie pour n’avoir pas mis à jour ce qu’on ne peut qualifier autrement, après l’avoir lu, que d’épais myspère. Pendant toutes ses années d’enfance, le père était à peu près là mais « de papa j’en avais pas ». Il est le fils de sa mère. Mais dans la reconstitution de son roman familial façon puzzle, Régis Jauffret s’est employé à rassembler les pixels du couple.
« On ne doit dire de ses parents que le vrai. Nous apparaissons en creux, c’est eux qui nous ont moulé. Je n’invente ici aucun souvenir même si l’imaginaire me soumet à la tentation. Je n’étais pas un enfant menteur, pour la raconter j’essaie de me montrer digne de lui ».
L’écrivain peut se féliciter d’avoir osé sortir son papa (ainsi soit-il) des égouts de sa mémoire. Car sa tentative est si accomplie qu’à l’issue de sa recherche, il découvre rien moins que la note juste de sa propre vie d’écrivain. L’aveu ne pourra manquer de troubler ses fidèles lecteurs :
« Je n’ai peut-être écrit tout au long de ma vie que le livre sans fin de tout ce que nous ne nous sommes jamais dit. Une parole continue, jamais interrompue par l’interlocuteur sourd et indifférent ».
Au fond, si Régis Jauffret s’est constitué depuis une trentaine d’années en un bloc de fictions, c’était pour protéger sa propre biographie de toute indiscrétion tant il avait honte de cette partie de lui-même : papa. Ce n’est pas parce qu’il l’a vu exister qu’il doit se priver d’en faire un personnage de fiction et de le peindre plus beau et meilleur qu’il n’était. Il voudrait tant l’aimer mais que c’est difficile avec un père si peu aimable. Tant pis si cela rouvre des plaies et ressuscite des réflexions si oubliables mais impossibles à chasser. Celle-ci par exemple : « tu nous coûtes cher ». On dit ça à un enfant de sept ans qui ne réclame rien d’extraordinaire ? On peut quand on est Alfred Jauffret, quitte à ce que l’enfant se laisse transpercer par ce couteau jusqu’à la fin de ses jours. Régis Jauffret n’a pas réussi à tuer l’enfant en lui. Il le traine encore et c’est pesant même si on imagine, sans verser dans l’illusion de l’autothérapie littéraire, que la publication de ce livre allègera son fardeau.
« Du souvenir de toi je voudrais faire ce papa adoré dont tu n’étais même pas l’ombre portée ».
Un jour ils ont eu une vraie conversation sans témoin. Une seule. Pour une fois empathique, le père a interrogé le fils sur ses projets d’avenir. En retour, le fils a questionné le père sur son passé, ses regrets. Celui-ci a avoué qu’il aurait rêvé d’être professeur de français mais le hasard et la nécessité en ont décidé autrement. Puis il s’est renfermé dans sa coquille. Pour le fils, cette « poche de bonheur » vécue de concert et conservée en lui comme un trésor intact suffit à le sauver à ses yeux. A moins que ce soit le fruit de son imagination. On ne sait plus in fine, à l’issue de cette méditation sur le travail de la mémoire, émouvante et drôle, parfois déchirante.
D’une toute autre facture est le roman de Marianne Vic Guerre et père (18 euros, 240 pages, Fayard). Ne pas se fier aux apparences : Tolstoï n’y est pas. Dès l’entame nous surprend Marc Bloch, le médiéviste métamorphosé par la circonstance en historien de l’immédiat avec L’Etrange défaite : son évocation occupe les deux premières pages en raison d’une expression qui hante l’auteure depuis qu’elle l’a lue – et qui aurait pu tout aussi bien servir de titre au roman : « Un beau mourir ». Cette fois encore comme chez Jauffret, un père et son enfant qui ratent leur rendez-vous ; et lorsqu’il leur arrive, tout de même, de se retrouver, ça ne sort pas facilement. Comme s’il était écrit que cela devait rester au fond de la gorge. Mais comment font ceux qui n’écrivent pas de livre ?
Longtemps, le père et la fille ne se sont pas vus. Puis une quinzaine de fois. En quarante ans, c’est peu. Difficile dans ce cas de dire « papa » sauf quand on est petite. D’ailleurs dans le livre elle l’appelle Gabriel. Le nom du père lui importe aussi peu que le nom du mari. Seul compte le prénom, Marianne. Les sept premières années se déroulent dans la propriété familiale près d’Antibes avec de longues échappées du côté de la Corse et notamment de Solenzara où il possède des vignes de même qu’au Maroc et dans le berceau familial du sud-ouest (« Le paysage de mon père, c’est la mer »). La première vie se déroule entre le père, qui ne cesse de voyager, et la grand-mère, socle immuable. La mère est partie. Il en est ainsi jusqu’à ce que le divorce soit prononcé et que le juge confie la garde de l’enfant à l’évaporée. Dès lors le père fait une croix sur sa fille. De toute façon, il est ailleurs. Afrique, Argentine, Brésil.
Comment se construire « une vie sans père, sans repères » avec « un intermittent de la paternité » ? Deux vérités coexistent alors dans la mémoire blessée de la narratrice : une vérité consciente et immédiate et une autre, refoulée, inhibée, tue. Il faudrait un évènement, puissant et inattendu, pour exfiltrer celle-ci et la mettre à nu. Il prend la forme banale d’un SMS. Celui d’une inconnue qui se présente comme sa demi-sœur surgie d’outre-tombe et lui annonce la mort de « papa ». Les deux femmes se retrouvent trente ans après s’être connues.
L’aura-t-elle attendu, ce père… Il est bien là maintenant mais à l’état de cadavre. Une autre tirerait définitivement le rideau. Elle, au contraire, se lance dans une enquête à sa découverte au risque d’ouvrir des placards pleins de cadavres. Sa manière de forcer une transmission qui ne s’est pas faite et qui lui a fait défaut pour se fonder. Car finalement, que sait-elle de ce disparu autant désiré que haï ? Accordant alors une tonalité mythologique à son roman, ce qui lui donne sa véritable ampleur, Marianne Vic en fait son Ulysse. Et tant pis si Télémaque est un fils, elle endosse sa tunique pour se créer un père de papier. Le puzzle se reconstitue sous ses yeux effarés : ce Gabriel est donc né à Oran en 1927 – et ce qui surgit alors lui explique à retardement « pourquoi ma mère n’aimait pas les Arabes et pourquoi mon père ne voyait pas d’objections à les assassiner » ; sur ses photos de jeunesse, il a le masque et la silhouette d’Alain Delon dans La Piscine ; il bascule du côté de l’OAS dans les derniers temps de l’Algérie française ; condamné à mort, sauvé par Michel Baroin, homme de l’ombre, des réseaux, du Renseignement ; il ne cesse de se marier et de se remarier, de faire des enfants, de voyager ; un homme en mouvement perpétuel non pour s’agiter mais pour se déplacer, sensible à la seule musique des moteurs d’avions et de voitures. Un insaisissable toujours en quête de combats à mener même quand il n’y a plus de guerres pour lui. Mais au moins n’avait-il rien d’un nostalgique : jamais il ne se retournait. Toute à l’édification incertaine de son roman familial, l’enquêtrice trouve des documents, exhume lettres et photos, cherche des témoins, mais ça n’est jamais assez.
Sartre enflaubertisé, en proie aux milliers de pages de son idiot de la famille, assurait qu’on entre dans un mort comme dans un moulin. « Ca dépend des morts » lui répond à distance Marianne Vic. De leur père, sa demie sœur avait fait un héros quand elle se le figurait plutôt en monstre, quitte à réprimer en elle « la déception d’une attente trahie ». Elle aurait seulement espéré qu’il fit preuve de bonté et d’empathie. Mais non, rien de tel. Etait-ce trop demander ?
Lu en parallèle avec celui de Régis Jauffret, ce récit coupant (ici un extrait) a la même force dérangeante, troublante car il pose la même question avec des moyens autres mais tout aussi efficaces : peut-on aimer un père coupable ? Les deux auteurs ont été pris de ce désir d’inventaire familial en même temps en 2018, à la suite lui d’un documentaire, elle d’un texto. De quoi bouleverser une vie d’adulte jamais guéri des blessures d’enfance. In fine, après les avoir traduits devant leur tribunal intime, le fils d’Alfred et la fille de Gabriel leur accordent l’absolution. Comme si l’amour devait nécessairement l’emporter à l’heure de juger celui à qui vous devez la vie, malgré tout.
(Photos Passou et D.R.)
2 335 Réponses pour Mon père, cet anti-héros
« Je ne reconnais pas monsieur Blabla en Carmen pour l’instant. »
Moi non plus D. En revanche, elle te ressemble comme deux gouttes d’eau !
« Il est vrai que dans ces textes il ne fait aucune place aux arbres »
Oui enfin disons que Camus en a rencontré un…
Ok ok, je ressors
@marie sasseur
peut-on rire de tout ?
@marie sasseur
on ne peut pas rire de tout
@ Judith
Ce qui est vraiment condamnable chez Camus c’est justement cela : Le fait que les ARABES dans ses oeuvres sont ou morts ou sans noms.
Mersault c’est un nom. La victime de Mersault, elle, n’a pas de nom. C’est l’arabe, juste l’arabe.
Si le crime est absurde, la victime est-elle, elle aussi, absurde ?
L’exotisme et le pittoresque de la mer toujours bleue, des paysages immuablement beaux, du soleil permanent, des ruines romaines à la présence souveraine et de la « dolce vita » version algérienne ne sont que des « touristeries » littéraires à l’usage des lecteurs européens en mal d’exotisme et d’évasion.
C’est de la littérature ça et non pas de la philosophie.
les posts signés DHH ne paraissant pas etre admis j’ai provisoirement changé de pseudo mais j’ai elimine aussi urisque d’être inintelligible ce qui dans le contenu de mon post sur Camus expliquait cet ostracisme
le resultat a et concluant
@ Pablo75, @ Jazzi, @ Janssen J-J
Ah le trio des rigolos… Vous ne devinez pas encore ma véritable identité ? Pauvres bougres, depuis quand sur un blog sévit-on sous son vrai nom ?! Bande d’imbéciles, vous me faites pleurer de rire… Hihihihihihihihi…
@ Bérénice, quelques nouvelles du CNR pour mieux comprendre les impostures du moment…
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Nous sommes à un tournant [1] dans le mouvement en faveur du système de retraite solidaire imaginé pour nous par le Conseil National de la Résistance, et revenu à l’équilibre financier [2]. Si des dizaines de textes, venant même des économistes de LREM, ont fait une critique factuelle et chiffrée de la « réforme », aucun argumentaire rationnel n’a été publié pour la soutenir mais un usage renversé de la rhétorique d’abolition des privilèges, contre la fonction publique [3]. L’objet même de la réforme est indicible, car indéfendable : il s’agit de mettre le système de retraite en déficit de financement de 67 milliards € [4], créant une crise qui amènera mécaniquement à une diminution des pensions facilitée par le système à points [5], à une augmentation de l’âge de départ en retraite et à un allongement de la durée de cotisation.
Nous nous adressons à ceux qui, pour toutes sortes de raisons, sont repoussés par les modalités militantes de mobilisation : si vous ne devez participer qu’à une seule manifestation, celle du jeudi 16 janvier est la plus importante.
[1] https://www.youtube.com/watch?v=iJKVd609iGU&feature=emb_logo
[2] https://www.alternatives-economiques.fr/systeme-de-retraites-ne-connait-crise/00091163
[5] https://www.alternatives-economiques.fr/michel-husson/garantir-point-ne-garantit-rien/00091288
Disons pas avec n »importe qui.
Cela dit votre histoire d’arbres ne vaut pas un clou.
@carmen
certesles arabes des romans de Camus constituent ont une masse indiffereciee et il neles voit pas commed des individusporteurs d’une identité et d’une personnalité mais il faut bien comprendre que chez Camus cen’est ni vraiment une opinion encore moins une posture mais mais le résidu d’une impregnation presque innée et « naîve » par l’inconcoiznt collectif des européens d’algerie
ne parlez pas de « touristerie » pour l’univers mediterraneen de Camus .
ce qu’il montre dans noces et l’été ce n’est pas un prospectus d’agence de voyage. mais il nous donne à comprendre combien il est habité par cet environnement à travers lequel sa personnlité construite en parfaite symbiose avec ses composantes
Alors que cette rencontre avec l’arbre a dramatique.
@JJJ
dans quel cadre managez vous actuellemnet des eleves de terminale vous qui apparemment n Ȑtes pas prof
@ Judith
S’il vous plaît, essayez de ne plus faire trop de fautes d’orthographe. Ça me rend malade, moi, de lire des commentaires bourrés de fautes de frappe ou d’inattention ou d’oubli ou d’absence d’esprit ou de je-ne-sais-quoi d’autre.
Oui, on peut rire de tout, DHH. Le coup du platane fatal était drôle…
Camus est bon dans le lyrisme méditerranéen mais c’est un peu mieux que de la littérature touristico-exotique, Sasseur…
Littérature ou philosophie, ça se discute ?
Un mélange des deux, c’était la mode en ce temps-là à la NRF !
J’ai fait comme tout le monde, j’ai lu Camus au Lycee. Et plus rien après. Sauf des surinterpretations hasardeuses.
J’en accepte l’augure. Heureusement que je suis encore là pour aider l’ombre gisante dans son CBDF à croire qu’elle va pouvoir survivre à sa nouvelle proie. Quelle imagination, Carmène de l’éternel retour sur elle-même !… Progression très lente.
Sortez de Paris, jzmn, c’est trop dommage de s’étriquer ainsi dans le seul périmètre hidalgien. Ça va pas l’faire avec le concurrent macroniste.
Ségolène va s’effondrer comme Bételgeuse, notre lumineuse ambassadrice des moules perlières glacées. Se retrouvera avec lui, tout au fond du darkhole…
Tchin, r.
JC, ce Justin Crétin est complètement délabré à cette heure et même la matin
« depuis quand sur un blog sévit-on sous son vrai nom ?! »
J’en ai connu un qui signait couramment Michel A.lba, Carmencita !
Oui, Ségolène est dans l’oeil du cyclone en ce moment, JJJ.
Onfray sur F5, il tient un discours sur les pauvres et les Gilets jaunes identique au votre. Vous l’avez acheté ?
@ Marie Sasseur
Tu as lu Camus au lycée… c’est bien, c’est bien.
Maintenant si tu pouvais la fermer, ta grande gueule, et ne plus jamais commenter débilement mes posts « camusiens », OK ?
Tu te crois, vivant, la Gigi, mais tu répètes sans arrêt les mêmes choses. Ce cul-de-basse-fosse du pauvre Assouline qui m’insultait en service commandé, par exemple et que tu me sers à nouveau tous les jours… quelle pitié…Tes lobes sont plus décomposés que tu ne croyais le jour où tu t’es pointé, complètement affolé, avec tes résultats d’analyse ici même, en demandant des explications. Le coucher de Mme de Montespan.
J’ai croisé bien des personnages finis et ridicules ici, qui laissaient chaque jour les traces malodorantes de leur passage, mais toi, pauvre vieille, tu as vraiment le pompon. Gigi la visqueuse, Gigi le pompon…
@ DHH, en effet je ne suis pas prof du secondaire, mais je donne des cours de coaching en littérature pour aider les terminales à terminer leurs études littéraires, par des méthodes empiristes, instinctives et abreuvées aux meilleures sources de l’actualité littéraire donnée par la RDL, c’est amplement suffisant. Je ne prends pas très cher la séance, et comme l’AMS, je donne des conseils à titre gracieux icite. On m’assure que cela donne d’excellents résultats, surtout depuis le départ d’etalii-l’exfoliatrice qui ne faisait qu’ajouter à la confusion générale. Avec moi et Carmène, le niveau culturel monte, ainsi que celui de l’orthographe. Albert Camus n’est pas à mon programme, surtout Mersault (sic). Kamel D. en a réparé l’injustice, affaire classée. En revanche, je recommande à tous l’excellence de ce grand cru bourguignon homonymique, cher mais délicatement parfumé au terrain de la pierre à fusil. Un festin en perspective sur un bar au fenouil, DHH, croyez-moi ! Amicalement.
@ Jazzi
Retourne dans ton jardin, pauvre plouc, et lâche-moi la grappe. L’ogresse intellectuelle que je suis est trop supérieure au nain de jardin que tu es.
Dducon de Bizet, je ne lis pas tes posts.
Justin Crétin est une vieille fiotte, c’est prouvé
c’est que j’ai oublié d’ajouter, mais tout le monde a rectifié ! au fond du cul de basse fosse du collège de France pour surveiller l’ascension de Patrick Boucheron, monté en graine selon des procédés déloyaux…
Mon pauvre garçon, cette phrase serait un peu trop longue à rappeler sans cesse… CDBF résume assez bien la situation.
J’aimais beaucoup le personnage de Mme de Montespan. Ce fut une grande dame, comme le fut la Palatine dans un genre assez différent ! De uoi vous faire patienter au fin fond, en attendant que P57 vienne vous apporter votre pitance.
https://www.youtube.com/watch?v=B7yd9RcK9RE&list=PLcDR13TyMA9geWcgLAF2XD7A_rF0JTxHs&index=3
Ce qui est nommé reste en vie
Claire Fercak
bonsoir
Gigi, ma grosse, on sait maintenant que du Boucheron a été poussé au cul par Hollande, ce pigeon qui s’est laissé trahir par tout le monde. Ton du Boucheron est un historien très médiocre, quasi sans oeuvre, aux ordres d’une idéologie, qui de surcroît est tellement maladroit qu’il s’est pris les pieds dans le tapis et qu’il a quasi déjà disparu. Je te le laisse. Comme tu ne sais absolument pas ce que tu lis, à tel point, pauvre pompon qu’il faut te mettre le nez dedans, c’est sans grand risque.
@ le jour où tu t’es pointé, complètement affolé, avec tes résultats d’analyse ici même
N’aviez-vous pas senti le brin d’enfumage, mon ami ? Quel pauvre argument venant d’un internaute qui a soi disant tourné la page !… Et non, moi je ne la tourne jamais, CDBF mais quand je me fais insulter par le maître de céans, -ce qu’à dieu ne plaise- je ne suis pas du genre à m’accrocher…
J’appelle cela l’attitude masochiste visqueuse d’une larve purulente demandant grâce, gisant dans sa base et les excréments de son CBDF, un pou narcissique qui se la pète alors qu’il n’a jamais eu le moindre sens de l’honneur, ni le moindre amour propre.
Une ordure étronesque abjecte qui n’existe que par mon bon vouloir. Mais qu’elle reste à désir en son CDBF le temps qu’il lui faudra pour crever à petits feux !
(Ouhlà, que t’arrive-t-il ce soir, JJJ ? Du calme, hein ! Va prendre ton pisse’mémé !)
@ Gigi, ma grosse,
Comme note ami G. S’A et MSA, j’ai perdu beaucoup de poids, ces derniers temps. Il conviendrait de s’en rendre compte et de ne pas me la faire dans le sentimental. C’est pas ainsi qu’on attrape les Moucherons dans le CDBF du CF.
« Alex Thérieur dit: à
Justin Crétin est une vieille fiotte, c’est prouvé »
tiens donc, quelle coïncidence, j’ai bien connu votre frère Alain.
Un brin d’enfumage?
Pauvre tâche…
Tout en maigrissant considérablement, passe ton stade anal, et tache d’épanouir ta graveleuse personnalité ailleurs qu’autour du trou de ton vieux Q. Il serait temps.
Hurkhurkhurk!
CDBF ? Comité de Demande de Béatification de Flaubert ?
@carmen
je suis desolée de mes maladresses de frappe que je decouvre avec horreur une fois que le post s »affiche j’aimerais que le blog nous permette de faire des corrections
Gigi, si tu ne pisses plus, tu chies toujours!
CDBF ? Culte Dévoué à la Béatification de Flaubert ?
@ Carmen
Vous mentionnez dans votre premier post sur Albert Camus le fait qu’il n’avait jamais accepté la véritable identité de son vrai père et qui serait selon vous un kabyle « amant de passage de la mère espagnole » de Camus. Vous donnez même son nom : Ahmed Aït Moussa.
D’où tenez-vous ces informations ?
Merci de bien vouloir me répondre.
Camus est un très mauvais écrivain. il faudra attendre l’arrivée de le Clezio et Darrieussecq pour lire des trucs du genre :
« J’ai pris l’autobus à deux heures. II faisait très chaud. J’ai mangé au restaurant, chez Céleste, comme d’habitude. Ils avaient tous beaucoup de peine pour moi et Céleste m’a dit: « On n’a qu’une mère ». Quand je suis parti, ils m’ont accompagné à la porte. J’étais un peu étourdi parce qu’il a fallu que je monte chez Emmanuel pour lui emprunter une cravate noire et un brassard. Il a perdu son oncle, il y a quelques mois. J’ai couru pour ne pas manquer le départ. Cette hâte, cette course, c’est à cause de tout cela sans doute, ajouté aux cahots, à l’odeur d’essence, à la réverbération de la route et du ciel, que je me suis assoupi. J’ai dormi pendant presque tout le trajet. Et quand je me suis réveillé, j’étais tassé contre un militaire qui m’a souri et qui m’a demandé si je venais de loin. J’ai dit « oui » pour n’avoir plus à parler. »
Sachant le peu de crédit de mes avis ici, je ne m’attends pas à voir mon conseil suivi, néanmoins, le documentaire qui passe à 21 heures sur Lcp est remarquable par plus d’un point.
Cela s’appelle « une tournée dans la neige » et cela raconte le suicide d’une employée des PTT.
Dit comme cela, c’est à peu près aussi engageant qu’un tract de la CFDT, n’est-ce pas ?
Et pourtant…
J’ai rarement vu un film dosé aussi précisément. Sans aucune langue de bois, sans pathos non plus, et avec des sortes de prises de position totalement inattendues, sinon surprenante.
Deux exemples :
– le syndicaliste CGT qui reconnaît que les suicides de ce type, non, il ne les admets pas, pas du fait de la violence hiérarchique qu’ils dévoileraient, mais du fait de la faiblesse inhérente à ceux qui commettent cet acte, faiblesse qui lui est « ontologiquement » étrangère, à lui qui ne sait qu’une seule chose : se battre. Là je vous le fais long, dans le film c’est résumé en deux phrases…
– et encore, et ce dernier exemple donne particulièrement à penser : la mère de la suicidée parlant avec le curé, et franchement, on ne peut qu’être d’accord avec ce curé-là, et c’est moi qui vous le dis… Bref.
Tout est pesé dans ce film, sans compter le contexte naturel (la neige, la tournée à faire), et si l’on y repense et repense encore, une fois qu’on l’a vu, c’est à cause de la dignité que le documentaire donne au fait divers, et à la juste liberté d’appréciation laissée à tous les spectateurs.
Et bien entendu, le souvenir de cette jeune fille morte à cause de la neige en sort, d’autant plus poignant qu’il est évoqué avec une telle pudeur…
Bon, je n’espère pas convaincre qui que ce soit, mais néanmoins…
« une tournée dans la neige », documentaire tourné comme en noir et blanc (allez faire autrement, en plein hiver, dans ces coins-là), mais non, mais surtout pas manichéen.
C’est ce soir sur LCP !
« la véritable identité de son vrai père et qui serait selon vous un kabyle « amant de passage de la mère espagnole » de Camus. Vous donnez même son nom : Ahmed Aït Moussa. »
C’est un scoop, en effet !
Les sources, Marie Sasseur !
« Simplement, je ne me suis toujours pas habitué à voir mourir. Je ne sais plus. Mais après tout…
Rieux se tut et se rassit. il se sentait la bouche sèche.
– Après tout ? dit doucement Tarrou.
– Après tout…, reprit le docteur, et il hésita encore, regardant Tarrou avec attention, c’est une chose qu’un homme comme vous peut comprendre, n’est-ce pas, mais puisque l’ordre du monde est réglé par la mort, peut-être vaut-il mieux pour Dieu qu’on ne croie pas en lui et qu’on lutte de toutes ses forces contre la mort, sans lever les yeux vers ce ciel où il se tait.
– Oui, approuva Tarrou, je peux comprendre. Mais vos victoires seront toujours provisoires, voilà tout.
Rieux parut s’assombrir.
– Toujours, je le sais. Ce n’est pas une raison pour cesser de lutter.
– Non, ce n’est pas une raison. mais j’imagine alors ce que doit être cette peste pour vous.
– Oui, dit Rieux. Une interminable défaite »
La Peste – Camus.
Non ! Carmen. Non !
ou :
« le soir, Marie est venue me chercher et m’a demandé si je voulais me marier avec elle. J’ai dit que cela m’était égal et que nous pourrions le faire si elle le voulait. Elle a voulu savoir alors si je l’aimais. J’ai répondu comme je l’avais déjà fait une fois, que cela ne signifiait rien mais que sans doute je ne l’aimais pas. « Pourquoi m’épouser alors? » a-t-elle dit. Je lui ai expliqué que cela n’avait aucune importance et que si elle le désirait, nous pouvions nous marier. D’ailleurs, c’était elle qui le demandait et moi je me contentais de dire oui. Elle a observé alors que le mariage était une chose grave. J’ai répondu : « Non ». Elle s’est tue un moment et elle m’a regardé en silence. Puis elle a parlé. Elle voulait simplement savoir si j’aurais accepté la même proposition venant d’une autre femme, à qui je serais attaché de la même façon. J’ai dit: « Naturellement. » »
ou ça :
« Puis nous avons marché et traversé la ville par ses grandes rues. Les femmes étaient belles et j’ai demandé à Marie si elle le remarquait. Elle m’a dit que oui et qu’elle me comprenait. Pendant un moment, nous n’avons plus parlé. Je voulais cependant qu’elle reste avec moi et je lui ai dit que nous pouvions dîner ensemble chez Céleste. Elle en avait bien envie, mais elle avait à faire. Nous étions près de chez moi et je lui ai dit au revoir. Elle m’a regardé: « Tu ne veux pas savoir ce que j’ai à faire? » Je voulais bien le savoir, mais je n’y avais pas pensé et c’est ce qu’elle avait l’air de me reprocher. Alors, devant mon air empêtré, elle a encore ri et elle a eu vers moi un mouvement de tout le corps pour me tendre sa bouche. »
et ça c’est pour le côté touristique, même le guide du Routard est mille fois mieux écrit :
« Il est des lieux où meurt l’esprit pour que naisse une vérité qui est sa négation même. Lorsque je suis allé à Djémila, il y avait du vent et du soleil, mais c’est une autre histoire. Ce qu’il faut dire d’abord, c’est qu’il y régnait un grand silence lourd et sans fêlure – quelque chose comme l’équilibre d’une balance. Des cris d’oiseaux, le son feutré de la flûte à trois trous, un piétinement de chèvres, des rumeurs venues du ciel, autant de bruits qui faisaient le silence et la désolation de ces lieux. De loin en loin, un claquement sec, un cri aigu, marquaient l’envol d’un oiseau tapi entre des pierres. »
et ça même Musso l’écrirait cent fois mieux :
Il me faut être nu et puis plonger dans la mer, encore tout parfumé des essences de la terre, laver celles-ci dans celle-là, et nouer sur ma peau l’étreinte pour laquelle soupirent lèvres à lèvres depuis si longtemps la terre et la mer. Entré dans l’eau, c’est le saisissement, la montée d’une glu froide et opaque, puis le plongeon dans le bourdonnement des oreilles… »
Oui Clopine, mais on veut voir Virginie Springora à la Grande Bibliothèque !
et ça c’est même pas de la littérature pour pré ados :
« Ce sont souvent des amours secrètes, celles qu’on partage avec une ville. Des cités comme Paris, Prague, et même Florence sont refermées sur elles-mêmes et limitent ainsi le monde qui leur est propre. Mais Alger, et avec elle certains milieux privilégiés comme les villes sur la mer, s’ouvre dans le ciel comme une bouche ou une blessure. »
« s’ouvre sur la mer comme une bouche ou une blessure… »
comment a-t-on réussit à faire passer ce type pour un écrivain : ça c’est le vrai mystère.
et ça c’est du grand styliste Flaubert :
« Le lendemain fut, pour Emma, une journée funèbre. Tout lui parut enveloppé par une atmosphère noire qui flottait confusément sur l’extérieur des choses, et le chagrin s’engouffrait dans son âme avec des hurlements doux, comme fait le vent d’hiver dans les châteaux abandonnés. »
Tout à fait d’accord. Camus est un écrivain de dernier rayon, et La Peste est le pire de ses emplâtres.
J’ai bien aimé le début, Caligula, L’exil et le royaume. Ensuite plus rien.
C’est Jean Grenier qui devrait être dans la Pléiade.
« le chagrin s’engouffrait dans son âme avec des hurlements doux, comme fait le vent d’hiver dans les châteaux abandonnés. »
les hurlements doux comme fait le vent dans les châteaux abandonnés : c’est génial, on se demande dans quels château il a trouvé ça ?
Flaubert super star !
» Vous savez, mon cher Yorick, combien je vous aime. Je connois votre droiture ; je sais que vos railleries ne partent pas d’une malignité bilieuse. — Elles viennent de la candeur et de la gaieté de votre ame. Mais songez que les sots ne savent pas faire cette distinction, et que les fourbes et les méchans ne veulent pas la faire. — Et vous ne voulez pas voir le danger d’irriter les uns et de plaisanter les autres ! Vous vous perdez, mon ami. Ils vont se liguer et se prêter un secours mutuel ; vous pouvez compter qu’ils vont vous faire une guerre qui vous rendra la vie même à charge. »
et là, dans ce dialogue on sent bien que le type ne croit pas un mot de qu’il écrit :
»
Elle fixa sur le prêtre des yeux suppliants.
– Oui…, dit-elle, vous soulagez toutes les misères.
– Ah ! ne m’en parlez pas madame Bovary ! […] Les cultivateurs sont bien à plaindre !
– Il y en a d’autres, répondit-elle.
-Assurément ! les ouvriers des villes, par exemple.
– Ce ne sont pas eux…
– Pardonnez-moi ! j’ai connu là de pauvres mères de famille, des femmes vertueuses, je vous assure, de véritables saintes, qui manquaient même de pain.
– Mais celles, reprit Emma (et les coins de sa bouche se tordaient en parlant), celles, monsieur le curé, qui ont du pain, et qui n’ont pas…
– De feu l’hiver, dit le prêtre.
– Eh ! qu’importe ?
– Comment ! qu’importe ? Il me semble, à moi, que lorsqu’on est bien chauffé, bien nourri…, car enfin…
– Mon Dieu ! mon Dieu ! soupirait-elle.
– Vous vous trouvez gênée ? fit-il, en s’avançant d’un air inquiet ; c’est la digestion, sans doute ? Il faut rentrer chez vous, madame Bovary, boire un peu de thé ; ça vous fortifiera, ou bien un verre d’eau fraîche avec de la cassonade.
»
tout du flan !
@Carmen, hamlet, Chaloux
NON !
Camus, Algeria, and “The Fall”
Conor Cruise O’Brien
OCTOBER 9, 1969 ISSUE
https://www.nybooks.com/articles/1969/10/09/camus-algeria-and-the-fall/
une de mes préférées :
« Jamais Madame Bovary ne fut aussi belle qu’à cette époque; elle avait cette indéfinissable beauté qui résulte de la joie, de l’enthousiasme, du succès, et qui n’est que l’harmonie du tempérament avec les circonstances. »
l’harmonie du tempérament avec les circonstances : si l’on considère que la bêtise c’est l’art du raccourci foireux alors c’est tellement génial de bêtise !
@ Ozymandias
J’ai aussi mentionné le titre du livre de Malek Haddad « La fin des Majuscules ».
Lisez-le et vous aurez toutes les données concernant cette question de la paternité camusienne, la vraie.
Merci à vous.
christiane, désolé mais oui, même en étant « bon public » Camus écrit comme un pied.
ses petites phrases bien construites avec sujet verbe complément, on croirait le devoir d’un gamin.
mais le pire c’est son côté démonstratif, d’expliquer tout ce qu’il dit, mettre les points sur les « i », je vais vous en trouver vous allez voir !
Camus est peut-être une conscience mais ce n’est pas un bon écrivain.
The History and Philosophy of Algorithmic Composition
ça c’est pour le Camus pontifiant, et Dieu sait si il l’est très souvent :
« C’est si vrai que nous nous confions rarement à ceux qui sont meilleurs que nous. Nous fuirions plutôt leur société. Le plus souvent, au contraire, nous nous confessons à ceux qui nous ressemblent et qui partagent nos faiblesses. Nous ne désirons donc pas nous corriger, ni être améliorés : il faudrait d’abord que nous fussions jugés défaillants. »
« Camus est peut-être une conscience.. »
ça veut dire quoi ce genre de phrase ?
chaloux vous et pablito c’est comme quand vous parlez musique : vous êtes vraiment spécialistes de trucs qui ne veulent rien dire mais qui ne vise qu’à produire un effet sur le lecteur.
« Camus est une conscience », quelle conscience ? essayez de réfléchir deux secondes aux âneries que vous pondez nom de Dieu !
dans la Chute : « l’homme est ainsi, cher monsieur, il a deux faces: il ne peut pas aimer sans s’aimer. »
l’homme a deux faces : il ne peut pas aimer sans s’aimer.
on croirait une couverture de « psychologie magazine » ou le titre d’un article de passou.
merci et alii, c’est vrai que Camus était un beau mec, à tel point qu’il vaut mieux regarder ses photos que lire ses livres, n’est-il pas ?
là où je lui en veut c’est qu’il aura fait passer tous les pieds noirs pour des niais, alors qu’un type comme Derrida était vachement moins con que lui, même Patrick Bruel.
une prochaine fois nous continuerons nos extraits, mais cette fois sur Flaubert, histoire de rigoler un peu !
Merci, Et Alii pour cette photo.
@ Hamlet
Bravo pour le copié-collé ! On voit bien que t’es aussi médiocre que les autres. Pauvre idiot.
@ Jazzi
Mais non Jazzi, je n’ai rien à voir avec cette gourde de Marie Sasseur. Réfléchis une seconde et cesse de confondre la belle intellectuelle Carmen avec cette dinde de MS.
Dducon de Bizet, allume ta télé et daigne nous faire un compte-rendu de Vanessa Springora, directrice des éditions Julliard , chez Ultrabright.
Pour Camus, auteur petit-bourgeois bien français de Paris, j’ai donné un lien. Et ça ira bien comme ça.
la phrase la plus problématique de l’étranger :
« l’absurdité est surtout le divorce de l’homme et du monde. »
il écrit un livre sur l’absurdité et il éprouve le besoin de définir ce mot. c’est là une totale négation de l’acte d’écrire et de la littérature : soit il n’a pas confiance en lui, ou alors il n’a pas confiance en son lecteur.
il nous pond un personnage dont le comportement, les actes, les idées démontrent que le divorce entre l’homme et le monde fait naitre l’absurde, mais il trouve le moyen de nous en ajouter la définition !
qui imagine si Stendhal, même Flaubert (et pourtant…) et les autres avaient eu besoin de donner au lecteur la définition du thème.
les seuls qui le font à bon escient c’est les Monty Python, sauf qu’ils le font d’une façon géniale ! parce qu’ils montrent que l’absurdité provient surtout du fait de vouloir définir le sens des mots et des choses en cours de route !
Camus a lu Dostoïevski, il en a fait de pâles copies qui théorisent ce qu’il a compris de Dostoïevski, sauf qu’il n’a pas tout compris !
Camus est le plus idiot de tous les écrivains du 20è siècle ! même en comptant le Clezio et Marie Darrieussecq !
Moi, j’aimerai toujours Camus, à cause de cette simple phrase qui ne cherche pas à être littéraire, certes, on est d’accord Hamlet, mais dont la simplicité réfléchie est pourtant si condensée qu’elle parle à tous (et donc, « spécialement » ahaha, à moi) :
« Il n’y a pas de honte à être heureux ».
Vous savez, ça a l’air tout con, comme ça, et pourtant…
Et pourtant il faut en passer par de drôles de chemins pour en arriver là. Et je me demande si vous, Hamlet, avez jamais su les prendre…
hamlet,
si vous voulez connaître Camus, lisez « La Chute », un autoportrait possible qui ne manque ni d’ironie ni de lucidité.
On n’aime pas un écrivain pour une phrase, mais pour des centaines, parfois des milliers de pages. La grotesque sous-cheftaine etc…
Pour La grosse Gigi, les autres sont seuls, pour la Nitroglycéroclopine ils ne savent pas vivre. Les deux faces d’un même étron.
christiane faut pas faire comme avec Flaubert : si je dis que je n’aime pas Camus c’est bien parce que je l’ai lu !
son écriture scolaire, son didactisme, sa façon lourde et pontifiante de tout théoriser comme s’il écrivait pour des gamins de 12 ans etc…
à la limite il n’y aurait qu’une seule de ces tares ce serait acceptable, mais il les cumule toutes !
la Chute ? c’est son livre le plus pontifiant avec la Peste ! du genre « si vous n’avez pas compris de quoi je veux parler je peux vous faire un dessin ».
non ! désolé ! je préfère quand je ne vois pas là où l’écrivain veut en venir, qu’il me surprenne, qu’il me pose des problèmes, que je ne sois pas d’accord avec ce qu’il dit, et qu’il me le dise d’une façon si mystérieuse que je ne sache pas si je suis d’accord avec lui !
parce que contrairement à ce que Camus l’absurde ne vient pas du divorce de l’homme avec le monde, c’est tout le contraire c’est le fait d’être dnas le monde qui est absurde.
c’est comme Flaubert avec Homais : Camus nous pond une caricature de l’absurde, un truc souligné au feutre, surligné, un truc qui clignote qu’on puisse le voir à dix kms !
et moi je ne comprends pas que sur un blog censé s’intéresser à la littérature dire ça cela choque.
Flaubert ne croit jamais un seul mot de ce qu’il écrit (il le dit lui-même dans ses lettres) et cela ne gêne personne !
et moi ça me gêne que cela ne dérange personne !!!
parce qu’au final si nous vivons dans un monde aussi branque c’est bien parce qu’il est peuplé de gens aussi peu exigeants que vous tous !!!
« Il n’y a pas de honte à être heureux ».
parait que c’est la devise de tous les traders de Wall Street depuis qu’ils ont vu le film avec di Caprio.
https://www.monde-diplomatique.fr/2000/11/SAID/2555
« Voici donc un homme moral dans un contexte immoral. »
Un peu comme…
Bon, ok, je sors.
Interlude, suite et fin
The (late) Mayor of MacDougal Street
https://www.youtube.com/watch?v=Y8_o6OvJnSw
christiane, pour la Chute quand on tombe sur ce genre de phrase :
« et puis, allons droit au but, j’aime la vie, voilà ma grande faiblesse. Je l’aime tant que je n’ai aucune imagination pour ce qui n’est pas elle. »
on a quand même du mal à imaginer qu’il ne parle pas de lui-même.
pareil quand il parle des moqueurs et des rieurs, qu’ils veut se mettre de leur côté pour se les mettre dans la poche.
j’espère que quand il faisait du foot il était moins prévisible et plus imaginatif, sinon il devait être un bien piètre footballeur.
@ Christiane
« La chute » de Camus traduit surtout le besoin qu’il avait de vouloir atteindre la sainteté sans forcément passer par la foi. La discussion dans un bar à Amsterdam au début du livre tourne rapidement au monologue, et puis, le dit monologue vire carrément au soliloque sans rime ni raison. Du verbiage oiseux et vain.
Il voulait faire peut-être du Nietzsche pour les nuls, le petit Camus, mais, que voulez-vous, on n’attaque pas une idole d’acier avec un marteau de verre !
Le mot « excuse » n’est pas prononcé mais sur le fond ça y ressemble bigrement Ed!
https://www.dailymotion.com/video/x7qa1oj
Quel faux q cet ultrabright…
Langoncet, bonne annee. Le Taulier a été déplacé. Et en souvenir de Delaporte et M. Cotillard, je ne vais pas remettre le beau texte de Saint Paul, mais un interlude.
par contre, si ces dernières décennies (depuis les années 90 environ) les intellectuels médiatiques nous a bassiné avec Camus, Montaigne, Arendt etc… c’était pour une raison essentielle : leur libéralisme !
la France n’a pas beaucoup de penseurs libéraux à se mettre sous la dent, du coup des types comme Finkielkrault ou Onfray et d’autres nous ont sorti du chapeau Camus et Montaigne comme les deux mamelles de la pensée libérale libertaire à la française.
Histoire de nous éloigner un peu plus de la politique et nous rapprocher un peu plus de l’individu goutant les joies de la nage sous le soleil.
et ça comme procédé c’est plus que foireux ! n’empêche que tout le monde l’a gobé.
tellement facile d’utiliser les morts pour servir ses idées et son égo ! parce que si les deux étaient de ce monde je ne suis pas certain qu’ils se laissent tripotés de cette façon.
le monde littéraire et philosophique se partage en deux blocs : ceux qui tripotent les gamins et ceux qui tripotent les morts !
« le monde littéraire et philosophique se partage en deux blocs : ceux qui tripotent les gamins et ceux qui tripotent les morts ! »
J’en connais qui tripotent les deux, hamlet…
« il voulait faire peut-être du Nietzsche pour les nuls »
ah certainement pas ! dans la Chute il ne voulait peut-être pas faire du Nietzche pour les nuls : il fait réellement du Nietzsche pour les nuls !!!
il en fait à toutes les pages, sur l’éternel retour et le surhomme ! c’est d’un lourd !
et christiane l’a dit : il nous fait son portrait ! Nietzsche c’est lui, et ça c’est loin d’être de la gnognotte.
dans l’étranger il nous fait aussi la religion pour les nuls.
dans la peste le totalitarisme pour les nuls.
il a surtout écrit des livres pour les nuls.
d’ailleurs tout ce que Clopine a retenu de Camus c’est : « il n’y a pas de honte à être heureux ».
je me demande si je n’ai pas déjà vu une assiette qu’on pend au mur avec cette phrase : il n’y a pas de honte à être heureux.
il n’y a pas de honte à être heureux…
@ Hamlet
Ça va Hamlet, arrête ta charrue, on n’est pas des boeufs. On a compris que tu n’aimes pas du tout Camus. Change de roue et va labourer un autre sujet.
Clopine j’en ai une autre de phrase de Camus pour vous :
« nul homme n’est hypocrite dans ses plaisirs ».
syllogisme :
si nul homme n’est hypocrite dans ses plaisirs
et s’il n’y a pas de honte à ses plaisirs
alors : nul homme n’est hypocrite avec sa honte !
ou bien : il n’y a pas de honte à être hypocrite.
ou bien
ah mais Carmenita ! certainement pas !
demandez à Clopine : quand on commence à labourer un champ il faut aller jusqu’au bout, labourer jusqu’au dernier centimètre carré de ce champ.
et puis quand j’arrête c’est moi qui le décide !
même qu’il suffit de me demander d’arrêter pour me donner le courage de continuer !
compris ma Bizette : j’arrête seulement quand je décide moi-même d’arrêter !!!
tu me prends pour qui obéir aux ordres de la première folle qui débarque ???
Jazzi !!! c’est qui cette Carmen ? t’as vu comme elle me parle ? sans la moindre politesse alors qu’on ne connait même pas ? sérieux Jazzi elle sort d’où cette débile ?
je viens de trouver :
« Carmen dit: à
@ Jazzi
Retourne dans ton jardin, pauvre plouc, et lâche-moi la grappe. L’ogresse intellectuelle que je suis est trop supérieure au nain de jardin que tu es. »
« l’ogresse intellectuelle », ce genre de truc ne trompe pas : Carmen c’est pablito !
Jazzi, j’ai lu les autres commentaires : je suis sûr que Carmen c’est pablito.
cette façon d’utiliser des superlatifs pour se dépeindre aux-mêmes : c’est moi que je suis le plus intelligent, le plus fort etc…
langage outrancièrement spéculatif et autoréalitateur : non pas « je dis ce qui est » mais « ce qui est est ce que je dis » etc…
y’a que pablito qui procède de cette façon.
à moins qu’il en existe 2 dans ce monde, ce qui serait à la fois étonnant eussi une mauvaise nouvelle, parce que s’il y a deux ça peut vouloir dire qu’il y en a aussi d’autres pareils ?
hamlet,
vous êtes-vous demandé pourquoi Clamence s’installe à Amsterdam ? cette ville qui symbolise l’enfer, plat, plus basse que niveau de la mer. Le neuvième cercle de l’enfer ? (Dante). Pourquoi les derniers mots du récit sont : « Il est trop tard, maintenant, il sera toujours trop tard. Heureusement ! » ?
Sa dernière œuvre publiée de son vivant, tant aimée de Sartre…
Ce touriste avec lequel il noue conversation dans un bar louche d’Amsterdam pourrait être vous tant il est inattentif. C’est comme s’il ne s’adressait à personne. Il soliloque. Ne cherche pas à obtenir son approbation. Parfois vous êtes comme cela…
Oui, il est outrecuidant au début, se présentant comme un as du barreau, défendant la veuve et l’orphelin.
Chaloux parlait de conscience et c’est justement la naissance de cette conscience qui est la cheville du roman : le suicide de cette femme et sa lâcheté (parodie des nobles causes !). La conscience lui vient avec la honte et la culpabilité de n’avoir rien fait pour tenter de la sauver. Mais il reste malgré tout autocentré, incapable de se juger.
Sa part d’ombre… Voilà sa conscience. Et c’est quand les deux hommes sont sur le bateau traversant le Zuiderzee que l’on perçoit tout ce malaise, cette souffrance.
Camus avait initialement choisi comme titre à son récit : Le Cri
Camus aussi a entendu un cri et ne s’est pas retourné. Lui aussi se retourne sur sa vie et s’interroge. (Carmen ?)
Clamence, qui ne peut oublier s’accuse lui-même mais n’est-ce pas pour se donner le droit de juger les autres ?
Il a beau se donner toutes les raisons pour ne pas agir, pour ne pas « risquer sa vie », il sait qu’il a été lâche et que rien n’effacera cette scène de sa mémoire, qu’il est un faussaire.
Vous souvenez-vous de ce passage :
«L’homme est ainsi, cher monsieur, il a deux faces : il ne peut pas aimer sans s’aimer. Observez vos voisins, si, par chaise, il survient un décès dans l’immeuble. Ils dormaient dans leur petite vie et voilà, par exemple, que le concierge meurt. Aussitôt, ils s’éveillent, frétillent, s’informent, s’apitoient. Un mort sous presse, et le spectacle commence enfin. Ils ont besoin de la tragédie, que voulez-vous, c’est leur petite transcendance, c’est leur apéritif. D’ailleurs, est-ce un hasard si je vous parle de concierge ? J’en avais un, vraiment disgracié, la méchanceté même, un monstre d’insignifiance et de rancune, qui aurait découragé un franciscain. Je ne lui parlais même plus, mais, par sa seule existence, il compromettait mon contentement habituel. Il est mort, et je suis allé à son enterrement. Voulez-vous me dire pourquoi ?»
En 2017, j’ai vu, au théâtre du Lucernaire, ce texte magnifique interprété par Ivan Morane Le texte de Camus était adapté par Catherine Camus et François Chaumette, dans une mise en scène d’Ivan Morane. Je suis ressortie plus perdue que jamais dans ce récit énigmatique.
Son dernier roman avant Le premier homme, inachevé… trouvé près de lui, lors de l’accident où il perdit la vie.
@ Hamlet
Mais mon pauvre Hamlet, tu es encore plus bête que je ne le pensais. Ne te casse pas la tête à chercher qui je suis, tu es trop nul pour cela.
Va dormir, va, en espérant que le sommeil guérira peut-être ta débilité innée.
Je n’ai que de la pitié pour toi.
Être débile ou ne pas être débile, telle est la question…
Carmen,
la réponse que j’ai écrit pour hamlet est aussi pour vous…
écrite (et ne râlez pas !)
« la réponse que j’ai écrit pour hamlet est aussi pour vous… »
Toi aussi tu penses que c’est la même personne, Christiane ?
J’ai trouvé Vanessa Springora très belle, et pas si traumatisée que ça !
On en reparlera…
@ Christiane
J’ai lu ta réponse. Si ça t’amuse de plaider la cause de cet Albert C., tant mieux pour toi, mais pour moi la cause est entendue : Camus est un auteur pour ados attardés.
Sur ce, je te dis bonne nuit et à demain inchallah !
juste pour nommer un traducteur talentueux:
En lisant la « défense » que fait Dominique Fernandez de Matzneff dans une tribune publiée ce jour par le journal Le Monde, on est en droit de s’interroger sur certains points qu’il soulève. Bien sûr, on peut comprendre qu’il trouve détestable toute forme d’acharnement sur un vieil homme apparemment rangé des voitures, comme on dit (gare aux coups de frein, hein).
Ethique de la chasse : la défense Matzneff
https://towardgrace.blogspot.com/
biensur j’ai lu du même claro
Balai et serpillière: à propos d’une certaine « lettre à une sorcière autoproclamée »mercredi 13 novembre 2019
b. Le script, lui, écrit en 10 jours par un Paul Schrader démâté, se voulait une relecture de L’Etranger de Camus. Elman prend donc le parti de s’introduire dans la tête de Travis Bickle, et de ne pas lâcher le morceau:
–>
« Eh donc ce jour-là, j’ai commencé à tenir un journal. Pour me souvenir. Un truc pour m’empêcher de péter un câble. Pour m’occuper. Des trucs du genre : la suie tombe sur la neige comme le poivre sur ma purée. Et aussi : des types sans doigts qui lavent les pare-brises des taxis avec de grosses éponges jaunes. »
Ceux qui ont vu le film se rappelleront d’ailleurs que la voix off se double de scènes où l’on voit Travis écrire sur des carnets. Et c’est ainsi que se présente Taxi Driver, le livre : le journal de bord d’un ancien vétéran du Vietnam, insomniaque et perturbé, qui cherche dans la nuit et les quartiers chauds non pas la rédemption mais une occasion de sortir du rang.
https://towardgrace.blogspot.com/search/label/Camus
Hamlet
non pas « je dis ce qui est » mais « ce qui est est ce que je dis » etc…
Je crois que c’est la même chose les deux affirmations.
Faudrait décrocher.
C’est ce que je vais faire.
Décrocher.
rose, lama sacré et tellement en altitude, altiplano.
Uyuni.
Je connais également Valmy, avec sa bataille en 1792.
Suippes
Sainte Menehould et ses pieds de 🐖cochon🐖
Ai lu toute la démarche de DHH. Déterminée, sa démarche a abouti !
En face des gens compétents et passionnés…
Chapeau DHH !
Jeudi 16 janvier 2020, 7h
Information donnée dans le but d’apporter de l’intérêt à ce billet qui en manque, déchiqueté par des commentaires hors de propos voire bêtas…
@On en reparlera…
Eh bien, on , va attendre des avis autres que sur le maquillage.
« on » a lu cela sur la rdl, il y a peu
« un commerce de manières, ce n’est qu’un mensonge qui se démaquille le soir et regagne amèrement sa névrose »
Le prochain livre de Vanessa Springora s’appellera « L’enrichissement ».
Carmen,
je vous réponds « Bon matin ».
L’adolescence égarée dans l’âge adulte, ce n’est pas étrange. J’aime assez quand Chronos embrouille nos perceptions mais je crois pas que la lecture de Camus soit marquée par ce manque de lisibilité car elle n’est pas apaisante.
Le monde a bien changé depuis mes quinze ans et en même temps, il est presque inchangé. dans quel sens va le temps ?
La mémoire de mes lectures d’alors flotte dans mon présent, expérience jubilatoire qui transfigure l’enfance silencieuse par la lecture de mes livres aimés et qui m’a accompagnée tout au long des années. Camus en fait partie sauf ses essais philosophiques chaotiques).
Merci, Carmen, pour ce cadeau. Donc, il n’y a pas eu refoulement ni interdit ni oubli. Mon adolescence n’a eu nul besoin de partir vraiment. Elle est là, diffuse avec ces bonheurs de lecture insatiables.
C’est bon ces batailles littéraires où on se saisit des livres qui nous ont imprégnés pour affronter le désaccord de l’autre. (Et pour cela, comme le suggère Chaloux, il faut s’être avancé dans le territoire d’un écrivain, l’avoir lu, relu jusqu’à casser les reliures des livres et trouver sans presque chercher les pages pour nous essentielles.).
Jazzi,
tu écris : « Toi aussi tu penses que c’est la même personne ? »
Je ne me pose pas cette question. C’est l’ouragan « Carmen » qui bataille sur ce blog. J’aime assez que réelle ou non, elle ait choisi un pseudo féminin. Si c’est un homme qui parle par elle, ça me convient aussi.
Elle me repose. J’ai toujours aimé le bruit des batailles surtout quand, à l’ombre d’un olivier, je regarde tout cela, un brin d’herbe au coin des lèvres.
Je viens de découvrir un beau billet de Roméo Fratti publié dans LE COIN DU CRITIQUE SDF, tout en bas de cette page:
« Camus, le poète derrière le philosophe ».
Sur VS, j’ai été parcouru par ces divers sentiments télévisuels, sans rien avoir lu du bouquin (LGL), ni donc eu la moindre préjugé sur son contenu.
– que l’animateur était resté mal à l’aise du début à la fin, à la différence de son habitude. Il s’était expliqué sur sa réception de GM, la semaine passée et n’éprouvra pas le besoin de se rejustifier, mais on sentait que cette question était lourde, un non dit suffocant tout au long de cette mise en scène ridicule sur le plateau, comme s’il s’agissait d’une affaire d’état exigeant une solennité particulière.
– que VS était posée, et calme, sereine et étonnamment précise, à l’écoute. Ce qui le l’a rendue a priori très sympathique.
– que le sort actuel de GM n’était pas l’enjeu, alors qu’on apprenait incidemment qu’il parlait encore dans son journal récent de V., journal qu’elle prétendait n’avoir pas lu. Seul petit mensonge de sa part dans la soirée.
– ce qui m’étonna le plus est que ne fut jamais abordée de front la question de savoir comment elle pouvait jouer un rôle de conseiller littéraire chez le même éditeur qui avait publié « les moins de 14 ans »… Je n’arrive pas à comprendre comment on peut dépasser de genre de dissonance cognitive. Hélas la question n’a pas été posée par celui qui jurait ses grands dieux ne pas savoir ce qu’était le petit monde littéraire de l’édition parisien alors qu’il est au cœur du système !
– également étonné que le sociologue crut devoir expliquer n’être pas pédophile pour tenter de justifier les raisons de la tolérance complaisante des élites culturelles des années 70-8O. De devoir encore expliquer que comprendre (rendre compte) ne voulait pas dire excuser. On en est encore là, dans ce climat d’hystérie actuel. Mais au fond, il démontrait pas son attitude à quel point les lyncheurs du moralisme puritain féministe ont gagné sur tous les tableaux. A tort ou à raison.
– étonné que la pédopsychiatre, avec ses moulinets et maladresses, manqua une bonne occasion de nous parler de Françoise Dolto. On ne lui en laissa pas trop le temps non plus.
– que L. Rozensweig, pour qui j’ai toujours eu beaucoup de tndresse, fut dogmatique et cassant à souhait, et ne brilla pas dans son rôle de procureur de l’abus des enfants victimes. Ai trouvé son attitude sur la question du « consentement » soi disant pas à l’ordre du jour et à évacuer, pour le moins discourtois pour VS.
– Ai été heureux que VS n’enfonce pas feu son père et ne se soit pas trop appesantie sur ses parents. Ai trouvé très émouvante son attitude à l’égard de son fils, son incapacité à lui adresser un message en direct.
– in fine, que busnel n’était pas sorti particulièrement grandi de cette émission. Mais au moins, en restera-t-il une trace pour l’histoire future. Ce n’est pas si mal.
Bonne journée (16.1.2020, 9.17)
–
Christiane,
Bon matin à toi aussi. Moi je t’aime bien tu sais, c’est juste que parfois je m’énerve un peu mais gentiment et sans aucune méchanceté ni rancune de ma part.
Oui, Christiane, j’ai deux pseudos sous lesquels je poste mes commentaires sur ce blog : Carmen et …???
Je te laisse le soin d’essayer de le deviner, mon second pseudo… Hihihihihihihihihijihi !
Comment peut on s’intéresser aux ovaires télévisuels de la Vanessa, délurée paradisiaque pour les couilles de l’Archange Gabriel le Consenti, ça me sidère !!!
Les cultureux Français sont en dessous de tout, en ce moment, de vrais culterreux !
Non, je n’ai pas rencontré Delumeau, JJJ, et ma Bibliothèque ne contient que « Les Malheurs des Temps » réalisés en collaboration avec Yves Lequin. Avec le recul, on peut trouver là les bases de l’utilisation historique des facteurs climatiques et météorologiques dont Crouzet et Thomas Labbé sauront faire un bel usage l’un dans « Les Guerriers de la Peur », l’autre pour l’époque médiévale.
J’ignore quelle « Peste » a pu écrire Carmen et ne me sens pas le gout de participer à un procès anachronique, comme l’a noté DHH.
Bien à vous.
MC
SONDAGES
A la question « A quoi pensez-vous ? », les 1234 personnes consultées par l’Agence Franchement Pressée répondent :
– 1% au climat
– 4% à mon papa/maman
– 5% à baiser la voisine/voisin
– 25% à la retraite à point sans âge pivot
– 65% à rien
N’oublions surtout pas que Vanessa Springora connait très bien les ficelles du métier d’éditeur, elle a donc appliqué la vieille recette du succès de scandale à l’odeur de soufre qui marchait pour les autres sur son cas personnel et elle en a fait un bouquin-bousin qui lui assurera certainement une juteuse notoriété. C’est bien connu, le scandale ça rapporte gros.
– À quoi pensez-vous ?
– 65% à rien.
« Je ne pense jamais, cela me fatigue. Et quand il m’arrive de penser, je ne pense à rien ».
Georges Courteline
@Hamlet
Le livre qui m’a bouleversée en 1995 : Les désarrois de l’élève Törless(traduit par Philippe Jaccottet), le premier livre publié de Robert Musil, (l’annonce de L’Homme sans qualités). Törless victorieux, acceptant son chaos intérieur dans ce silence qui clôt le récit. Le goût d’une libération venant après l’interrogation sur le « moi » obscur, ses contradictions. La conquête de son identité dans un combat contre le monde où il vit et contre lui-même et, surtout, son expression tranquille, laconique, face au conseil de professeurs et plus tard face à sa mère.
C’est son seul travail intérieur qui fait avancer le roman, de désarroi en désarroi jusqu’à la conscience de son altérité. L’adolescence comme un possible de l’homme à venir, l’indéterminé. Cette «fièvre du temps dans la vie».
Cet éveil d’une conscience à travers les désarrois intellectuels et moraux de Törless, je l’ai retrouvé, beaucoup plus tard dans les monologues de Clamence (La Chute de Camus). Dans ce récit si grave personne ne sera sauvé de sa conscience.
« D’ailleurs, je n’aime plus que les confessions, et les auteurs de confession écrivent surtout pour ne pas se confesser, pour ne rien dire de ce qu’ils savent. Quand ils prétendent passer aux aveux, c’est le moment de se méfier, On va maquiller le cadavre. Croyez-moi, je suis orfèvre. »
Crouzet et Labbé certes, mais quelle valeur attribuez-vous aux travaux de l’histoire du climat en occident par Le Roy Ladurie,
Merci de vos réponses matinales.
Bonne journée, MC
J J-J
Ce soir rediffusion du documentaire de France 9 sur les terribles ravages de l’anisette à Porquerolles.
Les ravages causés par l’anisette aux solides populations qui en consomment pour des raisons de santé morale, sont bien inférieurs aux dommages irréversibles causés par d’autres substances épouvantables : religions monothéistes, formation ENA, blabla Science PO, école des cadres CGT, aide-mémoire PCF et autres partis de gogoche désuets …
L’Anisette ? c’est la Fête !
BONNE JOURNEE
https://www.youtube.com/watch?v=EODhYNi_qDg
Justin Crétin a toujours des propos hors sujet… comme MC sur Clopine
La Vie
Mode d’emploi critique
Didier Fassin
Comment concevoir la vie dans sa double dimension du vivant et du vécu, de la matière et de l’expérience ? À cette question, la philosophie et, plus récemment, les sciences sociales, ont apporté toutes sortes de réponses, privilégiant souvent l’une ou l’autre de ces dimensions – le biologique ou le biographique. Est-il toutefois possible de les penser ensemble et de réconcilier ainsi les approches naturaliste et humaniste ? S’appuyant sur une série de recherches conduites sur trois continents, Didier Fassin s’y emploie en mobilisant trois concepts : les formes de vie, les éthiques de la vie et les politiques de la vie.
Dans la condition des réfugiés et des demandeurs d’asile, à travers le geste humanitaire et le sacrifice pour une cause, à la lumière des statistiques de mortalité et des modalités de calcul des indemnités de décès, à l’épreuve, enfin, d’une enquête généalogique et ethnographique, l’économie morale de la vie révèle de troublantes tensions dans la manière dont les sociétés contemporaines traitent les êtres humains.
Une fois assemblées, comme dans un puzzle, les pièces de cette composition anthropologique, une image apparaît : celle, troublante, des vies inégales.
Didier Fassin est professeur à l’Institute for Advanced Study de Princeton et directeur d’études à l’EHESS. Il est notamment l’auteur, au Seuil, de La Raison humanitaire, La Force de l’ordre, L’Ombre du monde et Punir. Une passion contemporaine.
L’anisette ? avec l’andouille de JC, c’est la fête, OUI
Beaucoup de gens persistent à téléphoner longuement en plaquant leur mobile contre leur boîte crânienne, inconscients des effets des ondes, notamment en situation de mauvaise couverture où la puissance emise est maximale.
Cette petite vidéo pourait enfin les en dissuader.
Un téléphone est posé au centre d’un simple anneau de laine d’acier, puis appelé.
www.http://youtu.be/fCgZNsYijKI
…il se passe en gros la même chose dans l’usine biochimique de nos cellules placées en situation semblable : importantes perturbations, dommages, destruction.
Matneff fréquentait Mitterrand, Vanessa Springora est plus proche de sa fille…
https://www.editis.com/actualites/vanessa-springora-directrice-des-editions-julliard/
Carmen dit: « j’ai deux pseudos sous lesquels je poste mes commentaires sur ce blog : Carmen et …??? Je te laisse le soin d’essayer de le deviner, mon second pseudo… »
Oui, Pablo, je vais chercher.
Mai 2022 c’est quasiment dans 2 ans.
Il faut que ces 2/3 de Français qui se sont prononcés contre ce projet de réforme des retraites (dont des employés du secteur privés, dont des cadres, en quantité…), fassent pression pour que chaque candidat crédible (5-6 environ) inscrive noir sur blanc dans son projet L’ANNULATION TOTALE DE LA REFORME ENTREPRISE. Y compris LREM qui n’aura autre solution que faire dissidence d’avec l’actuel gouvernement s’il veut rester crédible.
À vous de jouer, Chers candidats à la Présidentielle !
« L’ANNULATION TOTALE DE LA REFORME ENTREPRISE »
Et pas le rétablissement de la peine de mort, D., ou la suppression de la loi IGV ?
Jazzi, ce projet de réforme te concerne à 100 %. Essaye d’être raisonnable et d’admettre que si tu ne bouges pas, tu vas payer toi aussi, ne serait-ce que par la valeur du point sur laquelle plus personne n’aura de contrôle.
Je n’ai pas parlé du RN, au contraire j’appelle les candidats crédibles à faire comme le RN : inscrire l’annulation de cette réforme à leur programme !
TAINE *
Il y a quelque temps ,ici, caroff, a recommandé « Les origines de la France contemporaine », de Taine, .coll. « Bouquins », 2 vol. Je l’avais vivement approuvé .
Lisant ce matin un petit livre du regretté Jean Lefranc, « La philosophie en France au XIX e siècle », je lis, page 101 : « Taine décrit la Révolution française comme une maladie mentale
collective. » Eh oui !
Là-dessus j’écoute en replay « Zemmour et Naulleau » d’hier. L’émission commence par une question à Z. et N. d’un téléspectateur : « Quels sont vos historiens préférés? » On entend quelques noms : Michelet, Bainville, Braudel, Louis Madelin et …
« Taine est un géant » (Zemmour) et il cite le titre indiqué plus haut.
Le monde est petit.
Je me résume : Lisez ce livre toutes affaires cessantes.
* Lignes publiées sur mon blog, le blog de Bilger.
Vanessa Springora chez Busnel, dit Ultralight.
J’ai vu une superbe rousse de quarante ans, aussi belle que Sophie Marceau, mais au visage intelligent. Plus anguleux. Pondérée, calme, attentive, pesant chacun de ses mots. Comme enrichie par sa formation et sa fréquentation précoce du milieu politico-littéraire germanopratin ! Elle ne s’est pas beaucoup appesanti sur le traumatisme subi à l’époque et ses conséquences. Elle a surtout insisté sur le fait qu’elle était alors « invisible », réduite au rôle de créature, de muse, du grand écrivain. Position à laquelle Cioran l’aurait renvoyée. Est-ce contre cette invisibilité qu’elle s’est « reconstruite » ? Aujourd’hui, c’est elle qui est reçue sur les plateaux et fait la une de la presse internationale, tandis que Matzneff est réduit au silence !
Inversion des rôles ? Revanche ?
Marie Sasseur n’a pas tort quand elle dit que logiquement elle devrait porter plainte. Ce qu’elle se garde bien de faire.
Que cache la mort soudaine du père et le silence de la mère ?
J’avais manqué le début de l’émission…
https://www.france.tv/france-5/la-grande-librairie/la-grande-librairie-saison-12/1143743-la-grande-librairie.html
La révolution est une maladie mentale . Oui, la vie est aussi perçue par certains comme une maladie puisqu’elle se termine invariablement par la mort. Si on ne retient que la maladie on pourrait affirmer à la manière d’Hamlet que la révolution c’est la vie. Une vie de fou, pourquoi pas. Taine defendait il une pensée ultra conservatrice ou à t il réagi en regard de la Terreur et de tous ces excès et crimes? Défendez vous PC le néo libéralisme et le cortège d’injustices qu’il réussit à générer à côté de la montagne d’or dont peu profitent finalement et qui même entraine une regression des acquis sociaux dans les pays dits riches et maintient les autres dans un état de pauvreté responsable de guerres, d’exodes, d’extrémisme politique et ou religieux puisque faim misère sont couplés à l’enrolement dans les partis de l’extrême .
Charoulet, ce qui rassure est qu’il vit encore des juristes et magistrats qui si l’on oublie pas les couleurs du drapeau ne campent ni sur le blanc, ni sur le bleu . Que vous Sortiez Zemmour de ces allocutions enrichissantes pour le poser ici , sur un blog littéraire et bien que je ne compte pas parmi les intellectuels lettrés y intervenant, me gêne , me met en colère. Vous auriez pu avoir la délicatesse de revendiquer vos orientations sans ramener une star du PAF d’extrême droite .
Christiane, oui c’est assez drôle. Le style de Pablo est aussi coupant et cassé qu’une verre brisé. Rien à y faire, c’est abrupt et toujours ce tutoiement pas camarade .
« Marie Sasseur n’a pas tort quand elle dit que logiquement elle devrait porter plainte »
C’est d’une logique implacable.
Oui, mais il semble qu’elle a passé le délai de trente ans !
Le Canada ne veut pas de Harry et Meghan. Trudeau : « Un héritier du trône ne peut pas vivre dans notre pays »
On ne peut pas impunément reprocher pendant 200 pages et à des adultes de ne pas être intervenus, et d’avoir été complices,
Matzneff utilise le nom de V. Springora, pour des récits passibles de condamnation, encore édités récemment, il utilise ses photos personnelles sur un site pédopornographique, encore recemment , et pour ca il n’y pas prescription. Ni litteraire, ni pénale. Ce serait un bon début, si forte de sa position sociale et professionnelle elle pouvait penser à autre, qu’elle-même.
En écho au fiévreux essai d’Antonin Artaud :Van Gogh ou le suicidé de la société, évoqué par Chaloux, j’ai retrouvé ce texte d’Octave Mirbeau paru originellement dans L’Écho de Paris, le 31 mars 1891, repris dans Des artistes, recueil de textes d’Octave Mirbeau, Paris, Flammarion, tome 1, pages 130 et suivantes.
Ici, quelques extraits :
« Van Gogh a eu, à un degré rare, ce par quoi un homme se différencie d’un autre : le style. […] et tout, sous le pinceau de ce créateur étrange et puissant, s’anime d’une vie indépendante de celle des choses qu’il peint, et qui est en lui et qui est lui. Il se dépense tout entier au profit des arbres, des ciels, des fleurs, des champs, qu’il gonfle de la surprenante sève de son être. Ces formes se multiplient, s’échevellent, se tordent, et jusque dans la folie admirable de ces ciels où les astres ivres tournoient et chancellent, où les étoiles s’allongent en queues de comètes débraillées ; jusque dans le surgissement de ces fantastiques fleurs, qui se dressent et se crêtent, semblables à des oiseaux déments, Van Gogh garde toujours ses admirables qualités de peintre, et une noblesse qui émeut, et une grandeur tragique qui épouvante. Et, dans les moments de calme, quelle sérénité dans les grandes plaines ensoleillées, dans les vergers fleuris. […] Comme sa main, qui promène les torches terribles dans les noirs firmaments, se fait délicate pour en lier les gerbes parfumées et si frêles ! […] Et comme il a compris ce qu’il y a de triste, d’inconnu et de divin dans l’œil des pauvres fous et des malades fraternels ! »
La dernière phrase semble faire écho à l’essai d’Antonin Artaud…
B dit: « Le style de Pablo est aussi coupant et cassé qu’une verre brisé. Rien à y faire, c’est abrupt et toujours ce tutoiement… ».
Oui, un grand plaisir à réunir ces deux voix.
@ CHRISTIANE,
Je vous jure sur la tête de ma mère que je ne suis pas, mais pas du tout, Pablo75.
Souvenez-vous de celui, sur ce blog, qui était toujours gentil avec vous et qui vous souhaitait bonne nuit chaque soir. Et alors ? Vous voyez maintenant ?
Christiane, ça c’est notre secret, OK ?
Springora dans son bouquin ne dévoile absolument rien, mais rien, d’autre que ce qui était déjà connu, par les lecteurs de Matzneff, et une petite bande ayant tribune médiatique qui a mis du vernis dessus pour faire passer cela pour de la littérature sulfureuse, histoire de réveiller ceux qui dorment devant la télé. L’un des cas iniques / uniques de mystification litteraire qui restera dans l’histoire des lettres françaises. Et il ne faudrait pas que Springora donne l’impression d’en alimenter une autre. Elle est toujours amoureuse ?
Au fait, elle n’a pas dit qu’une contre-vérité, dans son tête à tête avec Busnel.
Une concerne les conditions dans lesquelles elle a rencontré Matzneff. La mère est singulièrement dédouanée de sa responsabilité première et entière. Mais c’était une soixante-huitarde, alors…le coup de pas de nounou, car pas les moyens…pour garder une « enfant » de 14 ans, le temps d’un dîner…
Il me semble ce fut la lecture d’un article où François-Joachim Beer soutient la thèse de la folie de VG — Sa Folie ? ou Du démon de Van Gogh, je devrais vérifier — qui suscita en Artaud le désir d’écrire son Van Gogh le suicidé de la société. Comparer les textes de Beer et d’Artaud est une intéressante expérience anthropologique.
Oups ! Il me semble ce fut > Ce fut , il me semble,
Ni l’un ni l’autre, renato, mais ça n’a guère d’importance au point où nous en sommes…
Excuse-moi par avance, Hamlet.
Du démon de Van Gogh, dans Arts, Nice, janvier 1945.
Qu’est-ce donc qu’un visage intelligent ?
Enfin je vois ce que tu voulais dire, jazzi.
Si tu savais la dose de connerie et de malice qui se cache derrière tant de « visages intelligents ». Et à l’inverse combien de visages d’apparence trop lisse et « ordinaire » sont affectés à des esprits remarquables. C’est encore plus frappant chez les enfants peut-être.
« Springora dans son bouquin ne dévoile absolument rien »
Notamment sur sa « douleur » ou « son traumatisme », elle n’en a rien dit, contrairement à une Christine Angot, qui revient longuement et en détail, quand l’occasion lui en est donnée, sur son inceste, Marie Sasseur.
D’après Busnel, les critiques lui ont reproché une certaine froideur. Elle, elle parle de distanciation.
Plus qu’à Matzneff, j’ai eu l’impression que c’est à l’intelligentsia des années 70 que s’adresse ses reproches.
A côté de cela, elle a bien insisté pour dire qu’elle n’était pas directrice de collection mais directrice littéraire des éditions Julliard. Et après que les psy et l’ancien juge aient parlé, elle précise que sa démarche n’est en rien régressive et qu’il ne s’agit pas de revenir à un quelconque ordre moral ancien, mais seulement à la loi, au droit.
Comme si elle se présentait telle une « madame propre », représentante d’une nouvelle génération, venue mettre un peu d’ordre dans le petit monde de l’édition…
Notamment sur sa « douleur » ou « son traumatisme », elle n’en a rien dit, contrairement à une Christine Angot,
elle a peut-être eu sa dose de vampirisme-évidemment bien intentionné et professionnel- et pense que ça suffit ,en ce qui concerne son expérience
Taine, c’est la réaction contre l’école « spiritualiste » comme on disait alors pour Cousin et consorts. cf ses « Philosophes Contemporains » ou Cousin est traité de Grand Lama de son vivant C’est aussi, comme Renan, un pur produit de la méritocratie scolaire, doublé, ce qui est plus rare, d’un lecteur attentif de Hegel.
Par rapport aux Histoires de La Révolution précédentes qui ont représenté et représentent toujours un enjeu idéologico-romantique majeur, son grand mérite est d’aller voir en amont tout ce qui a rendu possible l’écroulement du système. Et il le fait sans romantisme aucun. C’est une grande rupture de ton avec Michelet ou même Mortimer-Ternaux qui put voir les archives de l’Hôtel de Ville avant qu’elles ne flambent.
Si fréquenter un temps le salon de la Princesse Mathilde avant de rompre avec elle pour des raisons disons de refus du mythe napoléonien signifie être ultra-conservateur, alors le sont aussi les Goncourt, et Maupassant, qui s’y retrouvaient. Un parallèle plus juste peut être tenté avec le Renan d’après 1870 pour le sérieux et la pensée.
Bien à vous.
MC
Ainsi, en l’écoutant hier soir, je n’ai pas été une seule fois dans le demaine de l’émotion ou de la compassion, mais dans celui de la séduction : le reproche essentiel qu’elle fait à Matzneff.
L’élève a bien retenu la leçon du maître, qu’elle ne nomme plus que comme le prédateur sexuel…
On va sans doute en apprendre un peu plus, via la rdl (en général super bien informée) sur le ‘coup de pouce’ de Macron à ce toubib-anthropologue, propulsé à la chaire sanitaire du CF. Le va sans doute y purifier les souterrains de ses pestilences habituelles.
Qu’est-ve que c’est une chair sanitaire, JJJ ? Du bifteack hâché sans risque ?
« Notamment sur sa « douleur » ou « son traumatisme », elle n’en a rien dit, contrairement à une Christine Angot, qui revient longuement et en détail, quand l’occasion lui en est donnée, sur son inceste, Marie Sasseur. »
La première des choses est de lire le bouquin de V. Springora. Dans cette affaire , c’est le minimum syndical.
Le traumatisme est le fond de commerce de Christine Angot. Elle s’entend à le faire fructifier. Compte-t-elle pour autant parmi les grandes voix créatrices et assurées de l’immortalité? Il est permis d’en douter. Ah, ce mélange entretenu à plaisir entre ce qu’on peut écrire et ce qu’on à souffert! Il faudrait rappeler que ce n’est pas nécessairement parce que l’on a beaucoup souffert qu’on est une grande écrivaine, comme dit le sabir actuel. Et que la catharsis ne suffit pas à créer un Sophocle, lequel, lui, employait des personnages,peu soucieux de donner au premier venu sa psyché profonde.
« Il faudrait rappeler que ce n’est pas nécessairement parce que l’on a beaucoup souffert qu’on est une grande écrivaine, »
Bizarre de lire ça , au féminin, a la suite d’un billet où il est écrit sur un écrivain « jamais guéri des blessures de l’enfance »
Mais qui a lu et Regis, et Christine, n’a jamais dit qu’ils étaient des grantecrivains.
Surtout Regis.
Ce court, toujours la tête pres du trottoir, a faire des courbettes, au premier jupon qui passe.
Si Coyry pense qu’Angot- il ne l’a pas lue- est dans la douleur et dans la plainte, il se met le doigt dans l’oeil. Mais c’est comme ça, avec ce brasse-papier, il mélange tout et ne comprend rien.
Pan sur le bec.
Coyry?
Non, Court.
Quand on voit la tronche de Christine Angot on a de la sympathie pour tous les traumatismes et aucune empathie pour elle.
« La première des choses est de lire le bouquin de V. Springora. »
pas très envie et pas trop de sous pour ce genre d’ouvrage, Marie Sasseur. D’autres urgences littéraires…
« pas très envie et pas trop de sous pour ce genre d’ouvrage, Marie Sasseur. D’autres urgences littéraires… »
Alors, inutile de faire le renard; moi aussi j’ai maintenant d’autres choses à lire, plutôt que de tenir le crachoir.
« jamais guéri des blessures de l’enfance »
peut-être ne faut-il pas toujours réveiller son « désir »(!)de guérir(je crois que la psychanalyse ne promet pas la guérison,d’ailleurs)c’est peut-être cedésir de guérir qui n’est pas guéri?
Qu’est-ce que la guérison pour la psychanalyse
https://www.oedipe.org/livre/quest-ce-que-la-guerison-pour-la-psychanalyse
« (je crois que la psychanalyse ne promet pas la guérison,d’ailleurs) »
Les psy de la grande Librairie ne parlaient que de guérison et de reconstruction, et alii !
« Carmen dit: à
Quand on voit la tronche de Christine Angot on a de la sympathie pour tous les traumatismes et aucune empathie pour elle. »
ça c’est très classieux comme remarque.
le délit de « sale tronche ».
je me fous de ses traumatismes parce qu’elle a une sale tronche…
ce blog était déjà au plus bas, il fallait que vous arrivassiez Carmenita pour le faire chuter un peu plus.
jusqu’où iront-ils ?
D’autant que les mécanismes de résolution des symptômes demeurent une énigme insondable : « Nous ne savons pas quel est le ressort ultime de la guérison » (p.75). La psychanalyse ne se contente pas de fournir les moyens de mieux être individuellement, elle constitue aussi une référence pour permettre à la société d’aller mieux. Il y a trente ans, elle apparaissait comme une subversion capable de miner l’ordre social et familial en libérant l’individu d’une culpabilité névrotique et d’un surmoi étouffant. Elle est devenue aujourd’hui la gardienne des limites, du rappel à la loi et de la référence aux normes. Notre monde est submergé par la démesure transgressive qui cherche à noyer les frontières ainsi que les repères. La psychanalyse résiste aux tentations de tout autoriser, en pulvérisant ainsi l’ordre symbolique.
C’est notre façon d’être ensemble et de faire société, c’est ce qui fait de nous des êtres humains qui se trouvent au cœur de ce nouveau combat auquel les successeurs de Freud apportent une contribution indispensable.
https://www.lien-social.com/La-psychanalyse-peut-elle-guerir
je ne sais pas si vous vous en rendez compte en vous relisant, mais tous autant que vous êtes vous êtes tous une sacrée bande d’enflures !
LA QUESTION DE LA guérison a été plus que débattue et
traitée dans des rencontres, des articles
boone guérison à tous
N. Zaltman : « De la guérison psychanalytique »
La pulsion anarchiste
voici le lien!
https://collectiflieuxcommuns.fr/418-n-zaltman-de-la-guerison
Un philosophe doit-il avoir l’air de souffrir pour être pris au sérieux ?
Les Héraclite, Socrate, Platon et autres Aristote arboraient-ils des gueules d’enterrement avec leurs disciples ?
Diogène le Cynique, son chien, son tonneau (ou son pot), son bâton d’errant témoignent plutôt d’une autre posture plus sage et plus digne.
La posture de l’homme de Dieu qui méprise toutes les impostures.
@ Hamlet,
T’es même pas bête, t’es rien.
Carmen c’est bien possible.
mais dis-moi une chose carmenita, dis-moi qu’est-ce que tu es toi pour écrire ça ? :
« Quand on voit la tronche de Christine Angot on a de la sympathie pour tous les traumatismes et aucune empathie pour elle. »
toi qui sais tout tu dois bien savoir quel nom on donne à des gens comme toi ? non ?
Je voudrais donc vous parler des fantasmes de guérison de l’analysant et de l’analyste ainsi que de la nécessité de les interpréter au terme de l’analyse. Ces fantasmes de guérison sont en effet à prendre en compte dans toute analyse parce que justement ils mettent au jour le désir du psychanalyste au coeur même de la structure de la névrose de l’analysant.
Pour vous en donner tout de suite la dimension et entrer dans le vif du sujet j’ai choisi un rêve raconté par Freud dans l’Interprétation des rêves sous le titre « Rêve du lac ». C’est le rêve d’une femme.
http://www.le-gout-de-la-psychanalyse.fr/?p=293
christiane, nous n’avons pas dû lire la même chute.
ce livre parle de la chose dont je parlais juste avant : cette différence entre un monde / une littérature sécularisé(e) et un autre pas.
tous les écrivains français depuis le 19è sont les héritiers des Lumières, ils pensent savoir qui est coupable et qui est innocent (Flaubert en fait bien sûr partie).
ce qui n’est pas le cas dans la littérature russe, d’où ce sentiment d’ampleur qu’on trouve en lisant Dostoïevski et qu’on ne retrouve pas en lisant Flaubert dont la sécularité donne une vision plus étriquée des choses.
dans la Chute Camus aborde cette question de la transcendance, qu’est-ce qui dépasse l’homme, qu’est-ce qui est plus haut que chaque individu.
pourquoi ? parce que Camus a ce pressentiment de vois arriver une société où tout est jugé à l’aune d’un individu capable d’édister lui-même les règles et les lois régissant son monde.
il fait le fait en passant par la question de la culpabilité et de la responsabilité.
Clopine disait que sa phrase préférée de Camus était qu’il ne fallait pas avoir honte d’être heureux.
dans la chute il explique que les choses ne sont pas aussi simples : personne ne peut choisir d’être heureux !
parce que chaque homme porte sur ses épaules le poids de la culpabilité et de la responsabilité non pas vis à vis de lui-même, mais vis à vis de l’humanité entière.
parce qu’aucune faiblesse humaine, aucun crime, aucune bêtise humaine ne peut épargner un individu.
pourquoi Flaubert n’a pas dit « Homais c’est moi ! » s’il avait dit nous pourrios ne faire une idole, pourquoi se placer toujours du bon côté du manche, du côté de l’intelligence et de l’innocence !
qui peut revendiquer son innocence.
regardez passou qui titre un article « le retour de l’ordre moral » alors que depuis quarante ans nous vivons dans une bienpensance morale définie par des gens qui n’en suivent aucune règles !
en ce sens Matzneff est un cas intéresant parce qu’il révèle toute cette hypocrisie de tous ces discours en complet décalage avec les idées ou les idéologies qu’ils véhiculent !
si ça c’est pas de l’ordre moral c’est quoi alors ?
et Camus a été mis à toutes les sauces, il a été utilisé, intrumentalisé, recyclé par cette ordre moral qui nous a bassiné durant des décennies !
à quel moment peut-on estimer avoir pris assez de hauteur pour être en mesure de juger ce monde christiane ?
la responsabilité et la culpabilité qui en découle sont les deux mamelles de notre humanité, voilà simplement ce que dit Camus dans la Chute, il le dit de façon si simpliste qu’un gamin de dix ans pourrait le comprendr en le lisant.
vous donnez une bien drôle d’image de la littérature, limite quand on vient sur ce blog on aurait envie d’acheter à ses petits neveux, à la place de livres, des jeux vidéos !
16 janvier 2020 à 17 h 05 min
Je vois qu’il y a ici 2 expertes mondiales en « trollogie », 2 femmes d’une finesse psychologique époustouflante doublées de 2 analystes du langage dignes d’un espion du KGB. Je veux parler de Christiane et de B. (Bérénice) que je croyais plus futées (même si je sais depuis longtemps qu’ensemble elles ne dépassent pas le QI d’une huitre).
Il faut quand même être très, très con pour m’attribuer à moi le pseudo de « Carmen », sa vulgarité, son langage d’excité permanent (qui sent l’alcool), son français et même son temps libre et son envie de déconner ici.
En regardant les messages pour savoir d’où peut venir une idée aussi saugrenue, j’ai vu que le Pétomane Goebbelesien (que je ne lis pas habituellement) s’était amusé à m’attribuer, en déconnant, la paternité du pseudo. Ou il ne déconnait pas et il est encore plus crétin que je croyais – ce qui est difficile, d’ailleurs… (mais avec lui tout est possible).
C’est donc de lui que les deux cloches Christiane et Bérénice (après n’avoir même pas vu que le ton de « Carmen » est masculin) ont « déduit » que c’est moi qui s’amuse sous ce pseudo.
L’autre jour j’ai dit que le type qui se cache sous ce pseudo était ou Blabla-Widerganger ou un autre disparu récent. Hier « Carmen » a écrit ici: « Mais non mon petit Jijou, faut surtout pas relever le niveau de cette sous-Abbaye de Thélème numérique qu’est la Rdl. On s’y amuse bien non ? Plus le niveau est bas plus haute est la joie ! Foi de Rabelais ! ».
Or, Blabla a parlé ici plusieurs fois de l’Abbaye de Thélème et de ses lectures de Rabelais. C’est ce qui me fait penser que c’est lui (en plus du ton de ses messages, et quelques tics de langage typiquement siens).
Mais il y a des choses qui parfois me font penser à l’autre candidat, qui n’est autre que Delaporte (c’est-à-dire, l’un des personnages de D.)
Jazzi hier a signalé que les jardins parisiens préférés de « Carmen » et de D. sont les mêmes. Il y a d’autres détails qui font penser à lui, mais que je ne citerais pas, pour voir s’il se confirment ou pas.
Em attendant, Passou pourrait nous dire si « Carmen » a le même IP que Michel A.lba ou que Delaporte…
Lisez mieux Marie Sasseur. Ce point de vue ne fait pas révérence, il s’oppose à un autre.
Au fait, qui parlait si doctement, l y a deux ou trois fils, de « vers de Hugo à remettre dans leur contexte » à propos d’un passage cité des plus connus qui se trouve etre dans Le Cid?!
« Madame Joliebourde est demandée au centre de surveillance… »
Camus, grand spécialiste des petites phrases, a aussi dit « un homme ça s’empêche ».
un homme peut-être, mais un individu non !
on peut regarder les salaires délirants des pdg du cac ou des joueurs de foot, on pourrait multiplier par mille ces sommes absurdes que personne ne broncherait.
plus rien n’est en mesure de plus rien empêcher ! l’individu est bien capable de tout !!! parce qu’il pense tout mériter !
ce qui n’est pas le cas d’un homme selon les dires de Camus.
d’où vient alors cet écart croissant entre l’homme et l’individu ? Camus en avait le pressnetiment à son époque.
je ne sais pas si les philsophes grecs faidaient la tronche comme le dit carmenita, n’empêche qu’ils avaient une loi très précise : la démesure entraine toujours la colère des dieux !
et ils avaient raison, et c’est toujours vrai.
c’est pour cette raison que Camus dit que l’homme ça s’empêche, il a bien retenu ses cours de philo ! parce que si l’homme ne s’empêche pas alors on sombre dans la démesure, et l’étape suivante c’est colère des dieux c’est à dire la violence !
ce qui signifie que si l’on veut bien lire la phrase de Camus, il faut pas lire « un homme ça s’empêche », mais « un homme ça DOIT s’empêcher ».
Kant l’a ajouté ce « doit », il dit même un truc drôle s’il le doit alors il le peut.
« Em attendant, Passou pourrait nous dire si « Carmen » a le même IP que Michel A.lba ou que Delaporte… »
pablito !!! tu crois que passou pourrait nous donner ces infos, ou alors qu’il devrait nous les donner ?
à quel moment on recourt à la torture ?
pablito ! tu es au courant que Franco c’est fini ! maintenant l’Espagne vit à l’heure de la démocratie ! faut te mettre à la page mon petit chéri !
pablito et ses penchants policiers :
« Em attendant, Passou pourrait nous dire si « Carmen » a le même IP que Michel A.lba ou que Delaporte… »
et après cette enflure vient me traiter de nazi…
« Au fait, qui parlait si doctement, l y a deux ou trois fils, de « vers de Hugo à remettre dans leur contexte » à propos d’un passage cité des plus connus qui se trouve etre dans Le Cid?! »
Mon pauvre Court, sauter du coq à l’âne vous ne faites que ça. Avec un annuaire téléphonique à portée de main, pour tout argument « mondain ».
Au fait, je ne vous ai pas attendu pour lire ce poème de Hugo, ni à ce à quoi il fait référence. Pauvre tache.
pablito qu’est-ce que tu en as à foutre de savoir qui est qui !!!
ici on s’en fout des gens ! il n’y a que les avis, les opinions, parfois les idées qui circulent !
mais toi tu veux absolument savoir !
alors si carmenita est delaporte ceal veut dire que… et si carmenita est A.lba ça veut dire que…
tu es comme Jazzi : tu es incapable d’abstraction, tu devais être très mauvais en maths.
qu’est-ce qu’on en a tapé » de savoir qui est carmenita pablito !!!
pourriture de gestapiste
Je ne vois pas pourquoi on tourne en ridicule la citation que Clopine fait de Camus et l’argumentire qu’elle tire.il est vrai que le bonheur, toujours considéré du point de vue rétrospectif, est mal vu en France. René Clair dans Les Belles de Nuit, montre très bien cette illusion rétrospective. Mais le bonheur est humain, aspiration à l’humanité. Un grand Normand, Corneille, l’a dit quelque part:
» Vous avez assez fait pour moi, pour votre honneur.
Il est temps de tourner du coté du bonheur… »
Etje ne crois pas que ce soit ridicule.
Hamlet,
Je crois que ce n’est pas Camus, mais son père qui a prononcé le fameux « un homme, ça s’empêche », savez-vous ? Votre charge « CAMUS écrit comme un pied » est tellement exagérée, tellement dans votre système de provocation permanente, qu’elle ne convainc personne… Ça doit être fatiguant, d’être vous !
Comment ne pas être amusé par ce souhait que font les humains de toucher au bonheur, quand on connait leur pratiques ?…
Merci, mon Dieu, de ne pas croire à cet objectif irréaliste et ridicule : il n’y a pas assez de bonheur pour tout le monde…
Clopine : Je crois que ce n’est pas Camus, mais son père qui a prononcé le fameux « un homme, ça s’empêche ».
ok, désolé clopine contrairement à vous je n’ai jamais lu les livres du père de Camus.
sur La République du Cinéma, rendez-nous Sophie Avon, vite, il y en a marre des papotages et radotages (JM bouguereau)
« Quand je me suis réveillé, Marie était partie. Elle m’avait expliqué qu’elle devait aller chez sa tante. J’ai pensé que c’était dimanche et cela m’a ennuyé : je n’aime pas le dimanche. Alors, je me suis retourné dans mon lit, j’ai cherché dans le traversin l’odeur de sel que les cheveux de Marie y avaient laissée et j’ai dormi jusqu’à dix heures. J’ai fumé ensuite des cigarettes, toujours couché, jusqu’à midi. Je ne voulais pas déjeuner chez Céleste comme d’habitude parce que, certainement, ils m’auraient posé des questions et je n’aime pas cela. Je me suis fait cuire des œufs et je les ai mangés à même le plat, sans pain parce que je n’en avais plus et que je ne voulais pas descendre pour en acheter… »
la petite musique camusienne : nana nana nana – nananana- nana ? – nanana ! ……..
quand je me suis réveillé Marie était partie :
na nanana nana nana nana nana
Moi, c’est un point, comment dire ?, « philosophique », qui m’a toujours posé problème. A mon sens, deux lourdes pierres, au fond du sac humain que chacun de nous se voit remettre à la naissance et qu’il doit ensuite trimballer toute sa vie, qu’il le veuille ou non : la connaissance de notre finitude et le malheur d’autrui. Je dis bien « le malheur d’autrui » et non le sien propre, n’est-ce pas, dont chacun est si souvent responsable… Vivre avec ces deux pierres-là, même si vous décidez, comme notre Hamlet ou encore, dans un registre plus cynique mais tout aussi provocateur, Houellebecq, de les porter en boucles d’oreille, complique quand même singulièrement l’objectif d’être heureux sur terre, non ?
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