de Pierre Assouline

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La République des livres
Mon père, cet anti-héros

Mon père, cet anti-héros

Certain(e)s disent « mon père » ; d’autres, « papa ».  Il en va de même pour la mère, rassurez-vous, mamans. En quoi les un(e)s et les autres se distinguent. Il semble que ce soit une question d’éducation, du moins à l’oral. De circonstances aussi. Deux romans y reviennent en cette seconde rentrée littéraire. Enfin, « romans », on se comprend. Un label de convenance. Une manière de s’autoriser le cas échéant au détour d’un paragraphe erreurs, approximations, oublis, pas de côté, tremblements, émotions, fantasmes. Toutes choses constitutives de ces traces qui disent l’intime vérité d’un être. Dans le cas de Régis Jauffret comme dans celui de Marianne Vic, le géniteur débarque en anti-héros littéraire pour se métamorphoser au fil des pages en héros de sa progéniture. Malgré tout… Comme si, dès lors qu’on se construit contre ou avec lui, on n’échappe pas à son ombre portée et à son emprise.

Dans Papa (200 pages, 19 euros, Seuil), le père s’appelle Alfred Jauffret et son fils Régis. Pas de place au doute. Enfin, son fils : son autoproclamé spermatozoïde, comme il se présente le jour où le Petit Larousse illustré fait l’honneur à l’écrivain de l’accueillir dans ses pages. Jauffret père n’étant pas terrible (gris, indifférent, bipolaire, égoïste, pingre et sourd en plus, enfermé dans la capsule d’une vie sans perspective), Jauffret fils, né en 1955, s’en est réinventé un autre en enquêtant sur lui. Tout ça à cause du passage d’un documentaire sur « La police de Vichy » découvert tout récemment à la télévision : des images d’archives datant de l’Occupation, Marseille 1943 pour être précis. On l’y voit un homme sortir d’un immeuble menotté, encadré par deux gestapistes qui l’engouffrent dans une traction avant. Le narrateur est frappé par la ressemblance de cet inconnu avec son propre père. Il envoie le photogramme du documentaire aux membres les plus âgés de sa famille. Au terme de son enquête, il acquiert la conviction qu’il s’agit bien de son père, Alfred Jauffret, décédé en 1987. Mais quand exactement, pourquoi et comment, nul n’en sait rien. Toutes les hypothèses sont formulées, jusqu’aux plus rocambolesques : collabo ? résistant ? trafiquant ? réfractaire du Sto ? Juif ? et quoi encore ?… Après tout, ce n’était peut-être qu’une reconstitution. On se console comme on peut.

A partir de cet argument se déroule le meilleur Jauffret, celui des délires admirablement maitrisés de Histoire d’amour (1998), Clémence Picot (2000), Asiles de fous (2005) ou des exquises Microfictions (2007 et 2018) plutôt que celui des compte rendus d’audience et des faits divers de Sévère (2010) ou Claustria (2012). Il s’y perd et nous aussi mais qu’importe. Un tremblé, une émotion, une mélancolie sont là magnifiquement restitués avec le grain de folie et l’humour qui font le son et la signature de cet écrivain. « La réalité justifie la fiction » clame l’auteur en exergue. On entend claquer au vent la bannière sous laquelle il place son histoire oscillant entre ces deux pôles, hésitant entre une hostie et des chips.

« Quand on a été éduqué religieusement on conserve toujours dans un repli de son cerveau la terreur de Dieu »

Depuis trente ans que son père n’est plus, l’auteur dit avoir conservé dans son inconscient sa mémoire à l’état de momie ; sans ces images énigmatiques venues le troubler inopinément, il se serait métamorphosé à son tour en momie pour n’avoir pas mis à jour ce qu’on ne peut qualifier autrement, après l’avoir lu, que d’épais myspère. Pendant toutes ses années d’enfance, le père était à peu près là mais « de papa j’en avais pas ». Il est le fils de sa mère. Mais dans la reconstitution de son roman familial façon puzzle, Régis Jauffret s’est employé à rassembler les pixels du couple.

« On ne doit dire de ses parents que le vrai. Nous apparaissons en creux, c’est eux qui nous ont moulé. Je n’invente ici aucun souvenir même si l’imaginaire me soumet à la tentation. Je n’étais pas un enfant menteur, pour la raconter j’essaie de me montrer digne de lui ».

L’écrivain peut se féliciter d’avoir osé sortir son papa (ainsi soit-il) des égouts de sa mémoire. Car sa tentative est si accomplie qu’à l’issue de sa recherche, il découvre rien moins que la note juste de sa propre vie d’écrivain. L’aveu ne pourra manquer de troubler ses fidèles lecteurs :

« Je n’ai peut-être écrit tout au long de ma vie que le livre sans fin de tout ce que nous ne nous sommes jamais dit. Une parole continue, jamais interrompue par l’interlocuteur sourd et indifférent ».

Au fond, si Régis Jauffret s’est constitué depuis une trentaine d’années en un bloc de fictions, c’était pour protéger sa propre biographie de toute indiscrétion tant il avait honte de cette partie de lui-même : papa. Ce n’est pas parce qu’il l’a vu exister qu’il doit se priver d’en faire un personnage de fiction et de le peindre plus beau et meilleur qu’il n’était. Il voudrait tant l’aimer mais que c’est difficile avec un père si peu aimable. Tant pis si cela rouvre des plaies et ressuscite des réflexions si oubliables mais impossibles à chasser. Celle-ci par exemple : « tu nous coûtes cher ». On dit ça à un enfant de sept ans qui ne réclame rien d’extraordinaire ? On peut quand on est Alfred Jauffret, quitte à ce que l’enfant se laisse transpercer par ce couteau jusqu’à la fin de ses jours. Régis Jauffret n’a pas réussi à tuer l’enfant en lui. Il le traine encore et c’est pesant même si on imagine, sans verser dans l’illusion de l’autothérapie littéraire, que la publication de ce livre allègera son fardeau.

« Du souvenir de toi je voudrais faire ce papa adoré dont tu n’étais même pas l’ombre portée ».

Un jour ils ont eu une vraie conversation sans témoin. Une seule. Pour une fois empathique, le père a interrogé le fils sur ses projets d’avenir. En retour, le fils a questionné le père  sur son passé, ses regrets. Celui-ci a avoué qu’il aurait rêvé d’être professeur de français mais le hasard et la nécessité en ont décidé autrement. Puis il s’est renfermé dans sa coquille. Pour le fils, cette « poche de bonheur » vécue de concert et conservée en lui comme un trésor intact suffit à le sauver à ses yeux. A moins que ce soit le fruit de son imagination. On ne sait plus in fine, à l’issue de cette méditation sur le travail de la mémoire, émouvante et drôle, parfois déchirante.

 

D’une toute autre facture est le roman de Marianne Vic Guerre et père (18 euros, 240 pages, Fayard). Ne pas se fier aux apparences : Tolstoï n’y est pas. Dès l’entame nous surprend Marc Bloch, le médiéviste métamorphosé par la circonstance en historien de l’immédiat avec L’Etrange défaite : son évocation occupe les deux premières pages en raison d’une expression qui hante l’auteure depuis qu’elle l’a lue – et qui aurait pu tout aussi bien servir de titre au roman : « Un beau mourir ». Cette fois encore comme chez Jauffret, un père et son enfant qui ratent leur rendez-vous ; et lorsqu’il leur arrive, tout de même, de se retrouver, ça ne sort pas facilement. Comme s’il était écrit que cela devait rester au fond de la gorge. Mais comment font ceux qui n’écrivent pas de livre ?

Longtemps, le père et la fille ne se sont pas vus. Puis une quinzaine de fois. En quarante ans, c’est peu. Difficile dans ce cas de dire « papa » sauf quand on est petite.  D’ailleurs dans le livre elle l’appelle Gabriel. Le nom du père lui importe aussi peu que le nom du mari. Seul compte le prénom, Marianne. Les sept premières années se déroulent dans la propriété familiale près d’Antibes avec de longues échappées du côté de la Corse et notamment de Solenzara où il possède des vignes de même qu’au Maroc et dans le berceau familial du sud-ouest (« Le paysage de mon père, c’est la mer »). La première vie se déroule entre le père, qui ne cesse de voyager, et la grand-mère, socle immuable. La mère est partie. Il en est ainsi jusqu’à ce que le divorce soit prononcé et que le juge confie la garde de l’enfant à l’évaporée. Dès lors le père fait une croix sur sa fille. De toute façon, il est ailleurs. Afrique, Argentine, Brésil.

Comment se construire « une vie sans père, sans repères » avec « un intermittent de la paternité » ? Deux vérités coexistent alors dans la mémoire blessée de la narratrice : une vérité consciente et immédiate et une autre, refoulée, inhibée, tue. Il faudrait un évènement, puissant et inattendu, pour exfiltrer celle-ci et la mettre à nu. Il prend la forme banale d’un SMS. Celui d’une inconnue qui se présente comme sa demi-sœur surgie d’outre-tombe et lui annonce la mort de « papa ». Les deux femmes se retrouvent trente ans après s’être connues.

L’aura-t-elle attendu, ce père… Il est bien là maintenant mais à l’état de cadavre. Une autre tirerait définitivement le rideau. Elle, au contraire, se lance dans une enquête à sa découverte au risque d’ouvrir des placards pleins de cadavres. Sa manière de forcer une transmission qui ne s’est pas faite et qui lui a fait défaut pour se fonder. Car finalement, que sait-elle de ce disparu autant désiré que haï ? Accordant alors une tonalité mythologique à son roman, ce qui lui donne sa véritable ampleur, Marianne Vic en fait son Ulysse. Et tant pis si Télémaque est un fils, elle endosse sa tunique pour se créer un père de papier. Le puzzle se reconstitue sous ses yeux effarés : ce Gabriel est donc né à Oran en 1927 – et ce qui surgit alors lui explique à retardement « pourquoi ma mère n’aimait pas les Arabes et pourquoi mon père ne voyait pas d’objections à les assassiner » ; sur ses photos de jeunesse, il a le masque et la silhouette d’Alain Delon dans La Piscine ; il bascule du côté de l’OAS dans les derniers temps de l’Algérie française ; condamné à mort, sauvé par Michel Baroin, homme de l’ombre, des réseaux, du Renseignement ; il ne cesse de se marier et de se remarier, de faire des enfants, de voyager ; un homme en mouvement perpétuel non pour s’agiter mais pour se déplacer, sensible à la seule musique des moteurs d’avions et de voitures. Un insaisissable toujours en quête de combats à mener même quand il n’y a plus de guerres pour lui. Mais au moins n’avait-il rien d’un nostalgique : jamais il ne se retournait. Toute à l’édification incertaine de son roman familial, l’enquêtrice trouve des documents, exhume lettres et photos, cherche des témoins, mais ça n’est jamais assez.

Sartre enflaubertisé, en proie aux milliers de pages de son idiot de la famille, assurait qu’on entre dans un mort comme dans un moulin. « Ca dépend des morts » lui répond à distance Marianne Vic. De leur père, sa demie sœur avait fait un héros quand elle se le figurait plutôt en monstre, quitte à réprimer en elle « la déception d’une attente trahie ». Elle aurait seulement espéré qu’il fit preuve de bonté et d’empathie. Mais non, rien de tel. Etait-ce trop demander ?

Lu en parallèle avec celui de Régis Jauffret, ce récit coupant (ici un extrait) a la même force dérangeante, troublante car il pose la même question avec des moyens autres mais tout aussi efficaces : peut-on aimer un père coupable ? Les deux auteurs ont été pris de ce désir d’inventaire familial en même temps en 2018, à la suite lui d’un documentaire, elle d’un texto. De quoi bouleverser une vie d’adulte jamais guéri des blessures d’enfance. In fine, après les avoir traduits devant leur tribunal intime, le fils d’Alfred et la fille de Gabriel leur accordent l’absolution. Comme si l’amour devait nécessairement l’emporter à l’heure de juger celui à qui vous devez la vie, malgré tout.

(Photos Passou et D.R.)

Cette entrée a été publiée dans Littérature de langue française.

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commentaires

2 335 Réponses pour Mon père, cet anti-héros

JiCé..... dit: à

Très chère Laura, je suis certain que vous auriez fait une fantastique Gestionnaire des Ressources Humaines, votre dernier post le montre clairement….

… dans un entrepôt vide, voire une société de nettoyage au sol ?….

JiCé..... dit: à

Clopine est née avec deux pierres au cou : chacun aura compris lesquelles. Moi aussi. Deux brillants, deux diamants sans défaut, mes géniteurs.

Clopine dit: à

Et c’est pourquoi la tranquille affirmation de Camus m’a toujours paru si remarquable. Je la mets en face de cette si sinistre supplique de Baudelaire « oh mon dieu, donnez-moi la force et le courage de contempler mon cœur et mon corps sans dégoût »…

Janssen J-J dit: à

…’ce n’est pas nécessairement parce que l’on a beaucoup souffert qu’on est une grande écrivaine’

Certes, pourtant je me souviens fort bien avoir dû suer sang et eau sur cette phrase d’Alfred de Musset à commenter en 4e : « rien ne nous rend si grand qu’une grande douleur »… Et comme je n’osais contredire les autorités maison en cette époque de mes 13 ans, j’avais dû inventer n’importe quoi pour être d’accord avec cet homme là, dont on nous dit qu’il avait connu beaucoup de pb avec George Sand… Ah bon ?… C’était une grande écrivaine ?

Merci pour la réactivation de ce souvenir oublié. Dites donc, les profs d’icite, c’est dans quoi au juste, une nuit de Mai, peut-être ?

Pablo75 dit: à

Je vois qui revient en force donner des leçons de littérature, de morale et de philosophie (après avoir fait le ridicule le plus complet en publiant ici les premières pages de ce qui devait être le Grand Roman du XXI siècle – les seules qu’il a été capable de pondre en 40 ans d’activité littéraire) le Grand Clown du blog, notre Moulin à Conneries Staliniennes, Puck-Puck l’Homelette, alias «Et même si je suis le seul à le penser je suis sûr d’avoir raison», notre Mister Wikipédio sourd comme un pot, notre Grand Pétomane Abject à l’âme de nazi, un Complexé Inguérissable aux méthodes goebbelesiennes, capable, comme les nazis, d’accuser de crimes imaginaires des innocents qu’il ne connaît pas, et ayant la même haine que Hitler pour les élites intellectuelles (« la culture a forgé une caste de gens irréprochables ! » (hamlet)…. « ces milieux auxquels la culture de l’intelligence a donné le caractère d’une caste fermée » – Mein Kampf).

Un antisémite qui confond le fait de se faire insulter ici pour avoir dit des âneries avec le fait de se faire gazer à Auschwitz pour avoir été Juif, un négationniste faurissonien pour qui la Shoah équivaut à des polémiques sur un blog, et n’hésitant pas, quand on met à nu son esprit de Collabo, à s’inventer une mère juive…

Bref, un Grand Crétin Analphabète, un Menteur compulsif, un Tartuffe naïf qui croit qu’il donne le change alors que sa Bêtise éclate dans chacun de ses commentaires de Raté Total.

On a cru un moment s’être débarrassés d’une telle Ordure, mais après avoir insulté tout le monde ici (y compris le chef des lieux) et méprisé publiquement cet endroit en disant qu’il ne reviendrait plus jamais, tellement il le trouvait indigne de son Intelligence Foudroyante, il est revenu la queue basse pour continuer à pondre ses crottes mentales, ses radotages diarrhéiques, ses réflexions de vieillard au cerveau en compote.

On comprend son besoin désespéré d’oublier qui il est. Moi à sa place je me serais suicidé depuis longtemps.

Carmen dit: à

@ Pablo75
Mon bête et nul Pablito, depuis le temps que tu me fais marrer toi, mon clown catalan, avec tes commentaires aussi ineptes qu’une recette de cuisine de Madame Esperanza Diaz de la Paëlla, et tes opinions aussi grotesques que les architectures de Gaudí, je n’ai jamais eu que du mépris pour ta misérable et minable etite personne. Alors, oublie-moi et trouve-toi autre chose à faire d’utile. Lis un bouquin, par exemple : « Le sentiment tragique de la vie » de Miguel de Unamuno. OK !

Carmen dit: à

Erratum :
(…petite personne…).

Pablo75 dit: à

Carmen dit:

Ça sent Delaporte, là…

Carmen dit: à

@ JiCé
Mais fous-lui la paix à cette pauvre Clopine, tu vois bien qu’elle est au bout du rouleau… de cuisine!
Dis-moi, JiCé, ta nullité, elle est acquise ou innée ?

Carmen dit: à

CHRISTIANE,
Oú-êtes vous ? Revenez s’il vous plaît, la Rdl sans vous est un désert plein de chacals et moi, CARMEN, la Tin Hinan de cet aride désert, je ne peux plus supporter la compagnie de ces bêtes sans culture et sans esprit.

christiane dit: à

Merci, Renato, pour cette nouvelle source dont j’en ai entendu parler lors de l’exposition, au musée d’Orsay (« Van Gogh, le suicidé de la société » en 2014), mettant face à face des œuvres de Van Gogh, une quarantaine de toiles et de dessins et des écrits d’Artaud.
Effectivement, c’est le galeriste P.Loeb qui a suggéré à Artaud d' »écrire sur un autre fou ». Il lui avait envoyé pour le motiver quelques pages « Du démon de Van Gogh », livre écrit par le psychiatre Beer, qui scandalisèrent Artaud. Pour Artaud, Van gogh n’était pas fou mais un homme lucide en guerre contre la société. Artaud était également persuadé que le docteur Gachet était la cause de la mort de Van Gogh, le « détestant comme peintre et par dessus tout comme génie ».
Il composa ce texte après avoir visité une exposition consacrée à Van Gogh au Musée de l’Orangerie.
Il écrivait : « Car ne sommes-nous pas tous comme le pauvre Van Gogh, des suicidés de la société! » (d’où le titre de l’exposition.)

Connaissez-vous un livre très intéressant paru chez Liana Levi en 2017 de Camilo Sanchez La veuve des Van Gogh traduit de l’espagnol par F.Gonzalez ? Moitié documentaire (beaucoup d’extraits de lettres) et aussi fiction..
C’est le premier roman de cet auteur argentin et c’est vraiment intéressant. Il donne à connaître Johanna Van Gogh, épouse de Théo qui était liée aux deux frères. C’est elle qui a réuni les lettres de Vincent et les toiles et dessins retrouvés après sa mort, les exposant dans la petite auberge, près d’Amsterdam où elle élevait son très jeune enfant.

Pablo75 dit: à

Carmen dit:
« moi, CARMEN, la Tin Hinan de cet aride désert… »

Là, ça sent Blabla-Widerganger, le seul ici à connaître Tin-Hinan:

Mauvaise langue dit: à
« La Reine des [Touaregs] Tin-Hinan issue de tribus juives du sud marocain était très proche de cet Empire. »

(Quand on sait chercher sur un site, on a de drôles de surprises).

christiane dit: à

De retour, Carmen !
Avec un tel soleil et tous ces gens dehors pour diverses raisons… il m’était difficile de rester plantée devant l’écran de l’ordinateur !
Donc vous n’êtes pas Pablo (qui a été fâché de cette méprise). J’ai un peu oublié ce que vous évoquez : ce rite du « bonsoir ». C’était à quelle époque de la RDl ?
Ce n’est pas très sympa ce que vous dites du visage de Christine Angot et pas juste. Elle a le regard perçant et scrute et écoute les autres. Ses écrits c’est autre chose… Elle s’y présente trop dans ses relations de famille houleuses et traumatisantes à mon goût. Pour ma part, les histoires de famille ne doivent pas être étalées dans un livre du vivant des gens dont on parle.
Reste dans le cas d’inceste le chemin judiciaire si l’ado en a le courage et il en faut…

Clopine dit: à

Carmen, je suis « au bout du rouleau » : ???

Notez que, si j’étais Kerouac, ce serait une bonne nouvelle : cela signifierait que je pourrais mettre le mot « fin » à « sur la route », roman qui a été écrit sur un rouleau… De papier.

Mais étant simplement Clopine, je me sens juste interloquée : que voulez-vous dire au juste ?

Marie Sasseur dit: à

Yann Moix, lui aussi a beaucoup souffert dans son bouquin « Orleans » ou je ne sais plus. Encore un très « grand ecrivain » comme tous les journaleux les aiment.

Marie Sasseur dit: à

C’est bien simple presque tous les écrivains vivants encensés par la squadra journaleuse parisienne, sont tous des grantecrivains qui souffrent ou ont souffert.

Carmen dit: à

@ Christiane,
Mais c’est toi le soleil de ce blog, chaque fois que tu t’éclipses, les ténèbres de la bêtise le submergent.
Souviens-toi, Christiane, de celui qui, sur la Rdl, récemment, te parlait de « jolis songes, de douces chimères et de bonnes nuits pleines de beaux rêves… ». Oui, c’est moi, sous mon second pseudo, la même personne, tu vois qui je suis maintenant ?
Tu as raison, ma chère Christiane, j’ai été vraiment bête en postant mon misérable commentaire sur Christine Angot. C’est vrai que je n’aime pas du tout ses livres mais ce prétexte ne me donne pas le droit de la critiquer sur sa « tronche ». J’ai voulu stupidement faire de l’humour. Toutes mes excuses, Christiane.
Si tu as bien reconnu mon second pseudo, garde-le, tu seras la seule à le savoir. Ça sera notre secret commun. Merci pour tout.

Marie Sasseur dit: à

On devrait même ouvrir un hosto pour grantecrivains qui souffrent.

renato dit: à

Verdi a ouvert une maison de repos pour vieux musiciens.

JiCé..... dit: à

Tu sais, Carmen, ce que tu représentes pour les gens dont je suis ?….Rien.

Marie Sasseur dit: à

Ah mais non, je n’ai pas évoqué le cas spécifique des vieux écrivains indigents, comme Matzneff; lui a sa place qui l’attend en prison. Pas a la Santé il serait soigné par le compagnon de Vanessa.. scenar’ diabolique!
Non il s’agit d’écrivains de tout âges, ceux qui sont dans « l’écriture de soi », et qui souffrent. L’hosto littéraire aurait une directrice toute trouvée. Suffit de convaincre Julliard.

B dit: à

Pablo , avec votre sens de la nuance, nous vous attendions pour faire le muscadet. J’étais persuadée du pastiche . Ceci étant, vous auriez pu rendre de grands services à la PJ, vos enquêtes révèlent un fin limier.

et alii dit: à

« J’aime les mystères, je n’aime pas beaucoup les solutions ». L’aveu est de Man Ray, artiste surréaliste, compagnon de route de Dali, Duchamp et André Breton. L’Américain (décédé en 1976) a ainsi cédé aux charmes entêtants des mystères mathématiques. Dans les années 30, vivant à Paris, il découvre dans les armoires de l’Institut Henri-Poincaré (IHP) de fascinantes sculptures, concrétisations en volumes des abstractions mathématiques. Cela alimentera pas moins de 15 années de créations artistiques, comme le raconte « Man Ray et les équations shakespeariennes » : le film de Quentin Lazzarotto est projeté le 24 janvier 2020 à l’auditorium du Louvre, à Paris. Toutes les informations pour s’inscrire sont disponibles en ligne.

Des mathématiques naturalistes
En plâtre, verre, fil de fer ou papier mâché, pourquoi avoir fabriqué ces objets traduisant en 3 dimensions les équations abstraites chères aux matheux ?  » L’idée était de faire des mathématiques naturalistes comme il existe des collections d’insectes faites par les entomologistes. Cela permettait de structurer une classification de tous les objets mathématiques  » est-il expliqué dans ce film inclassable. Par la vue, on rend ainsi accessible à la perception humaine des abstractions. La vue, et le toucher… Et l’émotion jaillit lorsque l’un des experts de l’IHP, aveugle, traduit en un concept mathématique la sculpture que ses mains ont longuement caressée.

« Tout le monde connaît Shakespeare »
Lorsqu’il tire de l’oubli ces formes qui prenaient la poussière sur les étagères de l’IHP (leur mode étant révolue), Man Ray, fasciné, décide de leur consacrer une série de photographies. 15 ans plus tard, il les traduit en peintures, donnant à chacune d’entre elle le nom d’une pièce de Shakespeare : « Macbeth », « La Mégère apprivoisée », « Jules César », etc. Le geste d’un surréaliste doit-il être expliqué ? La spécialiste du barde Anne-Kathrin Marquardt tente néanmoins un décryptage : « Je pense que ce qui a séduit Man Ray, c’est l’aspect universel de Shakespeare. Tout le monde le connaît. Même si vous n’avez ni lu ni vu Roméo et Juliette, vous avez une idée de ce que cela raconte. » Aujourd’hui encore, le regard et l’esprit du spectateur sont mobilisés pour tenter d’établir un lien entre l’objet et le titre choisi par Man Ray. Le jeu de correspondances reste vivace, et le film de Quentin Lazzarotto devrait faire cogiter l’auditorium du Louvre. Alors ne ratez pas ce rendez-vous unique avec les maths et l’art…

UNIVERS CONVERGENTS
C’est la nouvelle édition du ciné-club scientifique de l’Institut Henri-Poincaré  » sciences, fictions, société « , un partenariat Sciences et Avenir. La première séance sera consacrée au film d’Arnaud et Jean Marie Larrieu  » Les derniers jours du monde  » en présence de la sociologue Cécilia Calheiros et du mathématicien Rodolphe Turpault. Cinéma Le Grand Action, 5 rue des Ecoles, le 28 janvier à 19 h 30. Inscriptions en ligne.

INSTITUT HENRI POINCARÉ THÉÂTRECOMMENTER
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Ces mystérieux objets mathématiques que l’Institut Henri Poincaré

Laura Delair dit: à

JUSTIN CRÉTIN DÉGAGE

Carmen dit: à

@ JiCé
T’es même pas rien. T’es même pas moins que rien. T’es… Comment dire ? T’es le plein-rien !

rose dit: à

Clopine

Y a écrit
au bout du rouleau de…..cuisine.

hamlet dit: à

@pablito : tu es la soleil de ce blog mon pablito ! quand tu t’éclipses les ténèbres de la bêtise le submergent !

toi seul a bien compris que j’étais un donneur de leçons de morale stalinien nazi antisémite goebbelsien…

surtout que cela reste un secret entre toi et moi mon chouchou pichou !

et alii dit: à

j’en profite pour signaler un plasticien qui a travaillé aussi avec des « livres »(exposés) et qui a travaillé sur les formules mathématiques (son frère étant mathématicien):Max Sauze

hamlet dit: à

carmenita : « j’ai été vraiment bête en postant mon misérable commentaire sur Christine Angot. »

pas que carmenita, pas que.

même quand tu envoies d’autres commentaires tu restes vraiment bête ma pauvrette.

hamlet dit: à

« Clopine dit: à

Carmen, je suis « au bout du rouleau » : ???

Mais étant simplement Clopine, je me sens juste interloquée : que voulez-vous dire au juste ? »

elle veut juste dire qu’elel doit aller faire les courses parce qu’elle n’a plus de papier cul.

« être au bout du rouleau » ça juste dire ça.

pourquoi faire compliqué clopine ?

B dit: à

Clopine, il m’arrive souvent de voir la vie comme un rouleau de prières dont le nombre de mantras va s’épuisent au fil des années. Nous ne serions pas tous munis des mêmes et la litanie n’a pas la même longueur . En y pensant je vois les drapeaux colorés des stupas flotter au vent du relief avec l’oeil qui voit tout en nous. Il n’y a pas que sopalin dans nos vies de ménagères de plus de soixante ans.

Carmen dit: à

@ Pablo75
Selon cette truie de Bérènice, tu es un fin limier !
Quand une cochonne complimente un clébard, c’est que les bêtes se comprennent très bien entre elles.
Mais non, mon pauvre Pablito, je ne suis pas celui que tu crois que je suis.
Tin Hinan est un vieux souvenir littéraire de mon enfance passée à lire les romans de Pierre Benoit. Tu comprends maintenant ?

hamlet dit: à

sérieux je préfère le rôle du donneur de leçon de morale !

parce que pour pablito quand on dit que la Chute de Camus ça parle de la responsabilité et de la culpabilité on donne des leçons de morale.

j’imagine le cours de philo :

le prof : alors Kant il a dit qu’il ne faut pas faire autres ce que l’on voudrait qu’on nous fasse à nous… c’est son premier impératif catégorique lié à la présence d’une cosncience supérieure à soi…

pablito au fond de la classe : hého arrête de donner des leçons de morale sale stalinien nazi antisémite !

tu m’étonnes qu’on ne trouve pas la moitié d’un philosophe espagnole, à part deux ou trois branquignoles.

hamlet dit: à

carmenita : « Selon cette truie de Bérènice, tu es un fin limier ! »

carmenita, après la sale tronche maintenant c’est la truie ? arrête d’écrire des trucs que tu vas encore regretter après, tu te fais du mal.

B dit: à

WGG, je n’ai rien de la truie et bien qu’il soit malvenu d’attaquer sur le physique, le vôtre vous rapproche un peu plus que le mien de l’animal cité. Vous nous avez servi de votre intérieur farci assez longtemps pour que nous ayons conservé une idée de votre profil, social, intellectuel, de votre rapport aux autres. Offrez vous une pute, ça vous calmera.

hamlet dit: à

« B dit: à

Clopine, il m’arrive souvent de voir la vie comme un rouleau de… »

B je suis un peu déçu sur ce coup par les prières, je m’attendais plutôt à un « il m’arrive souvent de voir la vie comme un rouleau de papier cul dont la longueur va en s’épuisant au fil des années. Nous ne serions pas tous munis des mêmes et la litanie n’a pas la même longueur . En y pensant je vois les drapeaux colorés des stupas flotter au vent du relief avec l’oeil qui voit tout en nous. »

c’est plus classe non ? et tellement plus vrai, non ?

Carmen dit: à

@ Hamlet
Tu t’accroches à moi comme une sale limace visqueuse et répugnante ou comme un fidèle toutou docile et servile, c’est selon.
Va, va, Hamlet, cherche la baballe, cherche, cherche… bien, très bien, couche-toi, assis, assis, bien.. Voilà.

hamlet dit: à

B carmenita n’est pas WGG : WGG n’aurait jamais regretté quelque chose qu’il a écrit, au contraire.

ou alors si c’est lui il a pris un sacré coup de vieux le pauvre.

hamlet dit: à

carmenita : la truie, la limace…

tu travailles dans un zoo ?

hamlet dit: à

une limace docile qui va chercher la baballe : ça par contre c’est top !

c’est certainement le truc le plus top que j’ai lu sur ce blog depuis l’arrivée de pablito !

hamlet dit: à

vous qui n’avez pas connu ce blog à ses début, permettez-moi de vous apprendre qu’il y régnait une ambiance joyeuse et bon enfant.

je me souviens d’une personne, au demeurant très sympathique, qui voulait savoir où je vivais pour venir me défoncer la tronche à grands coups de clé à molette.

à l’époque on savait rire, et vivre.

Carmen dit: à

@ Bérénice
Pauvre créature sans compagne ni compagnon. Elle est dure la solitude, n’est-ce pas ? Eh oui. C’est avec une grande mansuétude de ma part que je vais t’épargner et ne plus t’insulter, tellement tu es pitoyable. Pauvre créature…

hamlet dit: à

« je ne vais plus t’insulter tellement tu es pitoyable »

désolé mais ça c’est du pablito tout craché !

ou bien c’est une copycat ?

def (wiki) : « un copycat est un imitateur agissant de manière similaire à une action lue dans les médias. Il peut s’agir de tuer suivant le modus operandi d’un tueur en série tel que les médias l’ont décrit »

B dit: à

WGG, j’ai mis mon ciré jaune , ne vous privez pas, en attendant de pouvoir vous soulager les bourses si elles vous servent encore. J’aime ma solitude , j’en souffre aussi quelquefois à quelques encablures de la tombe puisque le temps passe nous en rapprochant avec cet amenuisement de nos charmes physiques, de notre capital de seduction. C’est triste mais mieux enfin que supporter un amour refroidi , mort en quelque sorte.

B dit: à

Quel manipulateur ce carmen, il ne sait plus quoi inventer au milieu de sa caverne de bouquins.

B dit: à

Pablo, puisque le style vous demasque, les femmes ont aussi des attentes de toutes sortes. Et pour resumer, je ne suis pas attirée par les hommes vieillissants , du moins j’attends sans grand espoir qu’un d’eux me séduise et ne me vois guère commercer avec un homme beaucoup plus jeune. C’est une impasse dont je m’accomode.

OZYMANDIAS dit: à

Carmen,
Avec tout le respect que je vous dois à vous et aux autres intervenants de ce blog, et en toute amitié, je trouve que ce que vous faites est mal. On n’attaque pas les gens sur leur physique ou sur leur état de solitude.
Moi-même, qui souffre de ces deux cas, de part mon physique disgracieux et de mon mode de vie solitaire, je me sens triste, vraiment triste, en lisant vos posts sur ce blog.
Merci et bonne soirée à vous tous.

Chaloux dit: à

Carmen, Delaporte? ça m’étonnerait. Delaporte est un homme qui a reçu une éducation, et ça ne s’improvise pas. Blabla, qui n’en a reçu aucune, serait une hypothèse plus crédible. Mais Carmen sait l’orthographe, ce qui n’était pas le cas du pion, et écrit un peu mieux que lui. Peut-être, si Blabla a branché son correcteur orthographique et s’il travaille ses textes avant de les poster. Mais Carmen est peut-être tout simplement Hamlet.

Chaloux dit: à

Je cherche en vain le pseudo du crétin qui venait me persécuter l’année dernière, mais ce pauvre type est tellement insignifiant et ignare que je l’ai déjà oublié.

christiane dit: à

Carmen,
oui, j’ai retrouvé mais ne vous ai pas reconnu dans ces « paroles gelées » qui pleuvent comme à gravelote sur le ponton de la RDL !
J’en étais resté à Pavese, Rilke et Buzzati…
Mais qu »est-ce qui vous prend soudain ? Comme si vous projetiez en vous un autre que vous créez jour après jour à contre-morale, à contre-bonheur. Est-ce l’exercice d’une liberté qui vous manquait ? Vos jurons entrent par effraction dans votre pensée. Quelle rupture brutale comme une déchirure dans votre écriture.
Transformeriez-vous le poète en apprenti sorcier tout occupé à la destruction de toute parole. Un instant sans espoir ? Un cri qui ne libère rien car il est en vous-même ? Un impossible saut pour chahuter les étoiles ?
Faites comme Matisse, gouachez une grande feuille de papier jusqu’à vous apaiser dans un espace monochrome et volez dans ce ciel lumineux. Soyez l’oiseau ivre de son vol libéré de toute pesanteur.

Carmen dit: à

CHRISTIANE,
C’est un jeu que je joue, un jeu et rien de plus, je vous le jure.
Je vous promets que je ne le referais plus. Plus jamais.
Carmen c’est fini, c’est fini, fini, fini, pour toujours.
Désolé ma chère Christiane. Pardonnez-moi.

Marie Sasseur dit: à

Le commentarium est pris en otage par un détraqué. Rip.

Pour les autres

PIERRE ASSOULINE A ATOUT LIVRE

Le 17 janvier à 19h30

Paris

SIGNATURES, DÉBATS, CONFÉRENCESPlus d’infos

D. dit: à

À tout livre, Daumesnil, 12ème, c’est pour toi, Jazzi !

rose dit: à

vu l’émission La Grande librairie grâce au replat, merci jazzi.
L’évolution de la société n’est pas encore prête à ce que le respect de l’enfat soit total, mais cela est en marche ; passionnantes interventions, outre Vanessa Springora, quel courage, du sociologue, de la pédopsychiatre de la maison de Solène, et du juge pour enfants du tribunal de Bobigny.

Particulièrement émue par ce que dit l’auteur de Le consentement de la complexité/du compliqué de l’amour envers quelqu’un qui vous maltraite et sous l’emprise de qui l’on est.

rose dit: à

grâce au replay

Soleil vert,

moi aussi je te vois en binaire

10101010.

Joli, non ?

rose dit: à

Et Soleil vert, roulement de tambour,

11110000

bises

Soleil vert dit: à

bises en binaire :

01100010 01101001 01110011 01100101 01110011

jc707 dit: à

@RENATO
Lorenza Mazzetti est décédée. Savez-vous où je pourrai acheter sa biographie (en français ou anglais)? Merci d’avance.

D. dit: à

En binaire selon le codage ASCII.
Passque en EBCDIC des mainframes IBM, ce n’est plus du tout la même chose !

Jazzi dit: à

« on aurait envie d’acheter à ses petits neveux, à la place de livres, des jeux vidéos !

Je croyais que tu avais des enfants, hamlet !

B dit: à

Carmen serait chaloux ? Que de danse et en plus Rilke dans ce sillage, un souvenir de lecture sur l’onde hertzienne des lettres à un jeune poete. Que de larmes, de malheurs , de labeur depuis et du bruit toujours du bruit et le monde en lambeaux avec ces heureux lecteurs brandissant leurs versions, leurs visions, leurs costumes d’apparat, leur âme intacte. C’est beau et signifiant.

B dit: à

A moins que ce ne soit François, Paul ou un autre. Quelques difficultés au décryptage.

Pablo75 dit: à

Carmen dit: à
@ Christiane,
Mais c’est toi le soleil de ce blog, chaque fois que tu t’éclipses, les ténèbres de la bêtise le submergent. Souviens-toi, Christiane, de celui qui, sur la Rdl, récemment, te parlait de « jolis songes, de douces chimères et de bonnes nuits pleines de beaux rêves… ». Oui, c’est moi, sous mon second pseudo, la même personne, tu vois qui je suis maintenant ?

Il y a deux semaines, dans les commentaires sur « À propos du « style » de Flaubert »:

OZYMANDIAS dit: à
@ Christiane,
Merci pour tout. Bonne nuit pleine de beaux rêves, de douces chimères, de jolis songes et de Joie, nocturne et onirique Joie.

Or OZYMANDIAS est le type qui jouait au saint ici il n’y a pas longtemps:

OZYMANDIAS dit: à
Puisqu’on est le 27 décembre 2019, jour de mon anniversaire, mon quarante-cinquième anniversaire, je ne vais surtout pas me priver de
me souhaiter à moi-même un banal anniversaire sans joie ni peine. Ma morne vie n’est pas franchement jolie mais pas vraiment laide non plus. Je vis comme un ermite retiré dans son propre désert intérieur mais pas du tout en retrait du monde extérieur. Ma solitude me suffit et mon engagement pour les autres me ravit. Un caractère équanime dans une existence anonyme.

OZYMANDIAS dit: à
MERCI À CHRISTIANE, RENATO ET JANSSEN J-J.
MERCI POUR VOS MOTS HUMBLES ET GENTILS QUI ME TOUCHENT PROFONDÉMENT.

OZYMANDIAS dit: à
La nuit parle le silence mais son silence n’est pas muet.

OZYMANDIAS dit: à
N’oubliez pas vos chers et regrettés défunts, priez pour eux avant de dormir, votre sommeil n’en sera que plus serein.
Belle et bonne nuit à tous.

OZYMANDIAS dit: à
Une pieuse pensée pour nos chers regrettés qui se reposent dans l’éternité.

OZYMANDIAS dit: à
Il fait Dieu comme il fait jour.

OZYMANDIAS dit: à
Aux yeux des animaux, l’homme est être malade et sa maladie s’appelle la conscience.

OZYMANDIAS dit: à
@ Christiane
L’héroïsme surnaturel, invisible, solitaire, sans témoins et profondément intime de Drogo me rappelle cette effrayante pensée de Pascal : »On mourra seul ». Et le désert dans tout cela ? N’est-il pas « la fin des hommes et le commencement de Dieu » comme l’écrivait Balzac dans son étrange et fantastique nouvelle « Une passion dans le désert » ? Trop de sujets à méditer que nous offrent les livres que nous lisons et leurs auteurs que nous aimons. Bonne nuit à vous, chère Christiane.

Cette fois-ci ça sent plus Delaporte que Blabla-Widerganger.

Un nouveau coup de D. le Multiple, dont les silences sur cette affaire deviennent assourdissants?

Pablo75 dit: à

Même ton dans les « adieux à la scène » de Carmen et Delaporte:

Carmen dit: à
CHRISTIANE,
C’est un jeu que je joue, un jeu et rien de plus, je vous le jure.
Je vous promets que je ne le referais plus. Plus jamais.
Carmen c’est fini, c’est fini, fini, fini, pour toujours.
Désolé ma chère Christiane. Pardonnez-moi.

Delaporte dit: à
Mes intentions n’étaient nullement négatives envers PaulEdel, sauf que je reconnais que mon humour était un peu vache. S’il m’avait dit dans un premier temps qu’il le prenait très mal, j’aurais évidemment arrêté. J’étais presque comme un humoriste des Guignols de l’info qui s’attaque, plus ou moins gentiment, à une personnalité, parce qu’elle est emblématique. PaulEdel est une personnalité, pour qui j’ai par ailleurs de l’affection, et beaucoup d’admiration, comme j’ai eu l’occasion de le répéter (il parle magnifiquement d’Aragon, de Drieu, de Balzac). La manière dont il a pris ma caricature de lui est donc un contresens, que je déplore. C’est pourquoi je m’en excuse très sincèrement devant lui, ne désirant évidemment pas que cela lui cause le moindre préjudice. Je suis sûr cependant que c’est quelqu’un qui sait pardonner, qui est suffisamment intelligent pour avoir beaucoup d’humour, même si ma caricature a pu le laisser désemparé, car elle était sans doute très lourde. Je regrette cet épisode très sincèrement, à propos d’un homme dont il me serait intolérable d’être l’ennemi, et dont je préférerais de loin, pour des tas de raisons, être l’ami. S’il m’invire à venir le voir à Saint-Malo, pour lui serrer la main, je viendrais avec plaisir, et je lui apporterais une excellente bouteille de grappa, pour sceller notre réconciliation. C’est ainsi qu’entre amateurs de belle littérature les choses doivent fonctionner.

Delaporte dit: à
… cette manière de m’exprimer comme si on était en permanence chez San-Antonio commençait à me peser. Le coup de semonce de PaulEdel est salutaire : il montre que les rappoprts humains ont besoin de s’effectuer dans une paix relative, et pas dans une hystérie continuelle à la Zulawski. Mon « rétropédalage » est moins la conséquence d’une « pétoche » peu ordinaire (car,comme certains l’ont avancé, je ne risque pas grand chose devant la justice pour mes caricatures excessives) que la prise de conscience que je devenais moi-même une caricature, un personnage que je n’étais pas. D’ailleurs, ici, tout le monde me haïssait, à juste titre, et la réaction de PaulEdel est dans la logique de ce qui se passait. Tout cela était d’autant plus absurde que j’ai toujours eu de l’estime pour PaulEdel et même pour Jacuzzi. Pour PaulEdel, je l’ai dit maintes fois, j’admire sincèrement sa passion pour la littérature, son travail de critique, que je lis. Que l’on puisse croire que je le détestais était finalement un contresens vicieux, surtout avec cette menace de procès pour diffamation qu’à bout de patience PaulEdel a brandie. On marchait sur la tête. J’espère donc que maintenant les choses sont plus claires, et que la paix et le repos publics sont revenus dans les esprits. Par conviction, pas seulement religieuse, mais tout aussi bien humaniste, je crois en fait que l’homme doit respecter certaines limites, notamment dans la communication avec autrui. Sans cette normalité, il n’y a évidemment pas de vie possible, et ce que nousavons, ici-bas, de plus précieux, ce sont ces rapports entre les personnes qui visent souvent à une belle harmonie, notamment par le biais de la littérature. N’est-ce pas par exemple là tout le thème récurrent des romans de Modiano, que vous savez que j’aime beaucoup ? Je voudrais prendre cela comme preuve de ma sincérité retrouvée et de la nouvelle figure de moi que je vous présente.

Et derrière tout cela D. le Joueur Multiple, qui s’amuse comme un fou avec son culot d’acier et son cynisme à toute épreuve.

Le grand énigme de ce blog a toujours été (au moins depuis 2013 que je le fréquente) qui se cache derrière D. et ses multiples pseudos.

rose dit: à

D. dit: à

En binaire selon le codage ASCII.
Passque en EBCDIC des mainframes IBM, ce n’est plus du tout la même chose !

Plus du tout, mais alors plus du tout. 🤓

Soleil vert dit: à

« En binaire selon le codage ASCII. »

Tout à fait.
Je plaisante mais j’aimerais bien que PA ne se presse pas trop pour rédiger un nouvel article. Ce commentarium à l’ombre du père me repose. Le mien m’appelait quand il rédigeait ses éditoriaux dans son journal des combattants. « Cette phrase tu en penses quoi ? »

D. dit: à

Pablo, je n’ai rien à voir avec Carmen et Delaporte.

Pablo75 dit: à

Bien sûr, D.

renato dit: à

Jamais compris cette passion de savoir qui se cache sous le masque d’un pseudo.

rose dit: à

Mes intentions n’étaient nullement négatives envers PaulEdel, sauf que je reconnais que mon humour était un peu vache. S’il m’avait dit dans un premier temps qu’il le prenait très mal, j’aurais

Vous êtes allé trop loin. Au début, il a dit je m’en contrefous. Après, il est rentré dans une colère noire. Vous devez apprendre à vous arrêter.

rose dit: à

Pablo 75
Ai trouvé le e
Ai trouvé le i

Héhéhé

Pablo75 dit: à

Jamais compris cette passion de savoir qui se cache sous le masque d’un pseudo.
renato dit:

C’est normal que tu ne comprennes ce qui n’existe pas, puisqu’il y a aucune passion.

Marie Sasseur dit: à

demain le papa de soleil vert sera effectivement 0 ou 1. dans la Red Team de la guerre du futur des robots.

rose dit: à

J’ai trouvé le s
MArtY et miss Dee
C drôle comme des gens se trouvent au Trocadéro.
Alors que sous la tour Eiffel, niet.
Espèces d’espaces.

Marie Sasseur dit: à

Passou, les Ricains, pour leur Red Team, misent plutôt sur les gamers des jeux vidéo, que sur Isaac Asimov reloaded. Chacun sa « disruption ». J’ai lu dans l’Express, que vous causiez désormais le macronien couramment. Va-t-en guerre!

rose dit: à

Je te vois, rose, livre entrebâillé, 
qui contient tant de pages 
de bonheur détaillé 
qu’on ne lira jamais. Livre-mage, 

qui s’ouvre au vent et qui peut être lu 
les yeux fermés …,
dont les papillons sortent confus 
d’avoir eu les mêmes idées.

Rainer Maria Rilke

Ai trouvé le convertisseur

JiCé..... dit: à

Vendredi 17 janvier 2020, 6h45
Comme le temps passe vite …!

rose dit: à

« Les gens qui perdaient espoir disparaissaient en quelques jours » : Jacques Bloch et les fantômes de Buchenwald.

rose, calme

rose dit: à

JiCé….. dit: à

Vendredi 17 janvier 2020, 6h45
Comme le temps passe vite …!

Pas pour moi. Seize mois immergée dzns un cauchemar constant,xavec quelques zones de répit.
De nouveau, le dos -en première ligne, en charpie.

Les allemands, ce qu’ils commettaient envers les juifs c’était des rafles. Les victimes étaient pris dabs une nasse, déportés, passifs, impuissants, éliminés.
Aujourd’hui le taux de natalité est très has en Allemagne parce que, lorsque les gens ont pris conscience de leurs actes, ils ont cessé de se reproduire.

Nota : cet immense brasier en Australie fait penser au déluge.
Destruction par le feu au lieu de par l’eau.
Ami australo/française me dit « seul l’argent compte, les politiques s’en foutent ».
Les koalas, les wombats les marsupiaux eux subissent.

rose dit: à

Taux de batalité très has

rose dit: à

Taux de natalité très bas.

JiCé..... dit: à

Taux de banalité très haut, ces temps derniers….

D. dit: à

Un taux de natalité bas n’est pas du tout un problème, c’est même un exemple à donner au monde entier. Car ce qui pose problème est davantage le déséquilibre à échelle mobdiale, ainsi que nos gouvernements qui sans mandat explicite pour le faire permettent l’afflux de populations à fort taux de natalité.
Comment être obtus ou hypocrite au point de ne pas comprendre que ce qui détruit la planète, le facteur n°1, en haut de la pyramide des causes, c’est évidemment l’accroissement démographique, même le pape le dis, différemment, mais il le dit.

JiCé..... dit: à

Exemple : chercher qui se cache derrière qui !

christiane dit: à

Bonjour Carmen,
vous allez me manquer. Votre jeu de chamboule-tout mettait ici une ambiance de fête foraine (sauf à la fin quand vos tirs sont devenus un peu moches…) mais certaines vérités que vous avez énoncez étaient pertinentes.
Donc la bataille est close et vous voici, corsaire pénitent, remplissant « le lac » de Lamartine de vos regrets.
Je préfère savoir que c’est un JEU, imitant l’agressivité et les coups bas des uns et des autres.
On vous a classé un peu vite dans les détraqués… « On voit la paille dans l’œil de son voisin, mais pas la poutre dans le sien. » (proverbe biblique signé Luc qui vaut bien chameau et dromadaire !)
Comment allez-vous réapparaître ? jouant de quel masque, de quel langage ?
Merci pour la traversée. J’ai pris un coup de soleil sur le pont de l’Étoile du Roy. Enfant, je rêvais avec Tintin du trésor du pirate Rackham le Rouge… Mon scaphandre m’a fait échouer sur un banc d’huîtres !
Donc, vous rangez votre sabre d’abordage.
« Ainsi, toujours poussés vers de nouveaux rivages,
Dans la nuit éternelle emportés sans retour,
Ne pourrons-nous jamais sur l’océan des âges
Jeter l’ancre un seul jour ?  »
Eh bien, dansons la valse, cher Professeur Tournesol : « Ninon qu’il est doux de valser avec vous. » (valse chantée sur les motifs de « L’or et l’Argent » créée par Carmen Vildez et par Resca. Paroles de Jean Daris, arrangement vocal A. Gauwin, Editions Salabert).
Ai eu cette impression en regardant hier au soir sur la 5 les deux volets du documentaire de Gideon Bradshaw « Planètes ».
https://www.youtube.com/watch?v=fq3Ep2tQMWY
Bonne journée !

christiane dit: à

@OZYMANDIAS
Tout a fait d’accord avec le commentaire que vous adressez à Carmen.
Bonne journée et faites-vous moins rare.

et alii dit: à

puisqu’ici tout le monde est passionné des langues sémitiques,(de leur translittération avec exactitude) et bien sur de tintin!je vous signale que les linguistes anglais ont été y voir de près;je mets aussi le lien pour les personnes convaincues que je « mens »(parlent-elles d’elles :voir luc plus haut)et pourront vérifier:
2] Haifa TintinEn français, avant l’adoption de la graphie actuelle (Haïfa), la ville était connue sous le nom de Caïffe, Kaïffa, Caïfa, voire même Caïffa. C’est cette graphie qu’on relève dans la première version du Tintin au pays de l’or noir d’Hergé, parue en feuilleton dans le Journal de Tintin. En revanche, dans l’album, sorti en 1950, il est alors question d’Haïfa (p.14). Mieux encore, à l’occasion de la refonte de l’album, en 1971, Haïfa cède la place à la localité imaginaire de Khemkhâh, histoire de mettre tout le monde d’accord !

[3] Pour le Centre national de ressources textuelles et lexicales le mot « Palestine » nous est parvenu au travers du latin Palaestina et du grec παλαιστινη, de l’hébreu pĕlesheth, qui désignait le pays de
https://www.le-mot-juste-en-anglais.com/2020/01/christina-khoury-linguiste-de-mois-de-janvier-2020.html?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed%3A+typepad%2Fle-mot+%28Le+mot+juste+en+anglais%29

et alii dit: à

je me permets de signaler cette traductrice lectrice de tintin ,qui est d’u ne famille éaminemment polyglotte dont elle doit publier l’histoire parce qu’elle s’arrête sur le prénom pierre
J.G. : Il existe différentes thèses quant à l’origine du nom Haïfa. Qu’en savez-vous ?

C.K. : Nul ne connaît les origines exactes du toponyme Haïfa, mais il pourrait dériver du substantif kepha (pierre – le nom de l’apôtre Pierre, en araméen), ou de l’association des mots Hof et Yafe qui signifient « jolie plage », ou encore de Chipa qui veut dire « couvert », allusion au Mont-Carmel qui domine l’endroit.

JiCé..... dit: à

« puisqu’ici tout le monde est passionné des langues sémitiques…/… » (et alii)

Euh, non ! Je m’en tape complètement des langues sémitiques et autres. désolé de contredire votre affirmation généralisante !

Jazzi dit: à

17 janvier 2020 à 9 h 48 min
« Tommaso » d’Abel Ferrara avec Willem Dafoe.
Je me suis ennuyé à la vision de ce journal romain auto fictif autour d’un vieil acteur-réalisateur, marié à une très jeune femme, père d’une toute petite fille, qui, en attendant l’argent de son prochain film, fait les courses et la vaisselle, donne des cours de théâtre, en prend d’italien, sa rend aux rendez-vous d’anciens alcooliques et toxico, trompe sa jeune femme à droite et à gauche et craint qu’elle en fasse autant.
D’ailleurs, elle ne le supporte plus et moi guère mieux…
Même Rome m’a paru triste !
http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19585412&cfilm=273588.html

D. dit: à

Moi je m’intéresse aux langues sémitiques mais ce qui me passionne depuis toujours c’est le Sanskrit, dont un certain nombre de mots sont passés dans la langue française par de multiples détours parfois.
Un exemple : le mot quatre. Il y a 5000 ans sur le sous-continent indien on disaut déjà quatre (ou kat’ plus précisément).
C’est fou.

hot pepper dit: à

Jean-Yves Masson sur facebook
18 h ·

Après avoir beaucoup apprécié les réactions de Stéphane Lambert à l’affaire Matzneff, parce qu’il parle à la fois en tant qu’écrivain de valeur en tant que victime, lui aussi, d’un prédateur pédophile, je partage ici sa réaction au livre de Vanessa Springora.
Je viens, moi aussi, de le lire. Et j’ai plus à en dire, je crois, que ce qui tient dans une publication sur FB. Car ce livre est loin d’être anodin et j’estime, moi aussi, que l’affaire Matzneff sera une date, marquera un tournant dans la perception de la littérature en France. Mais voici déjà quelques réflexions.
D’abord, le livre de Vanessa Springora n’est absolument pas un roman. C’est un document, ouvertement et complètement autobiographique. Ce texte a tout de la déposition, c’est un acte d’accusation, il n’est donc pas étonnant qu’il puisse avoir des effets juridiques. Ne pouvant porter plainte puisqu’il y a prescription, la victime porte plainte auprès de la communauté humaine sous forme livresque, par un écrit. Ce livre, écrit volontairement dans un style dépouillé, refusant tout effet, est glaçant et saisissant. Je l’ai lu d’un trait. On reste pétrifié par le portrait complexe et finalement dépourvu de haine d’un monstre (la haine est présente, mais comme composante du récit, l’auteur l’a mise à distance pour pouvoir écrire ce livre comme une description quasi clinique : on découvre même à travers une confidence unique et lumineuse de l’ogre à la petite fille la raison pour laquelle il est devenu ce qu’il est). Mais ce qui est en question, c’est bien la littérature, et c’est en cela qu’il nous concerne. Parce que Gabriel Matzneff a transformé Vanessa Springora en personnage, elle lui rend la pareille : elle est devenue « V. » dans ses livres, ici il est donc « G. ». Ce que raconte le livre, ce n’est pas seulement la prédation, l’emprise, le traumatisme. C’est aussi la monstruosité que peut devenir la littérature quand elle devient un prétexte pour l’écrivain à s’affranchir de toute éthique. L’auteur qui, comme le fait GM, se prend pour un génie, fait de sa vie le plus passionnant (croit-il) de ses romans. Il a ainsi fabriqué toute l’histoire entre eux pour pouvoir en faire la matière de plusieurs livres, allant peut-être même jusqu’à envoyer lui-même des lettres de dénonciation anonymes à la brigade des mineurs pour pimenter l’aventure. L’altérité, en fait, n’existe pas pour lui. Et la littérature excuse tout. L’œuvre fait de lui un être à part, affranchi de toutes règles, indifférent aux lois. Et sa force de persuasion entraîne la complicité de tout son entourage. Ce n’est pas seulement un effet d’époque mais aussi un effet de son talent et de sa confiance flamboyante en lui-même. Il importe de le rappeler.
Un auteur digne de ce nom ne peut sans doute échapper à l’exigence de SE sacrifier à son œuvre. Exiger qu’on la place au centre de sa vie, en sachant qu’elle ne vous apportera peut-être aucune reconnaissance, c’est l’essence même de l’œuvre qui souvent dévore son créateur, qui en tout cas s’impose à lui et le dépasse. Mais le poseur, lui, sacrifie les autres à son prétendu génie. C’est une considérable falsification et c’est aussi bien souvent une paresse car la véritable autobiographie, pour être une œuvre, exige l’humilité et la lucidité.
On referme ce livre, surtout quand on a un peu lu Matzneff comme c’est mon cas, avec l’impression que sa maladie psychique (car il n’y a pas d’autre mot), qui aurait exigé des soins, ou un véritable examen de conscience par les moyens de la religion (et peut-être les deux), l’a détourné de l’œuvre qu’il avait commencée, qu’il a poursuivie dans certains livres. Son talent peut bien être réel, il s’est laissé piéger par la facilité du journal intime qui dévore l’œuvre véritable.
Je suis, en tant qu’écrivain en prose (la poésie est par nature sur un autre plan), un partisan résolu de la fiction. Il ne m’est jamais venu à l’idée de transformer mon entourage en personnages de romans ou de nouvelles, ni de voler des vies. Ce que je mets de ma vie dans mes écrits est l’objet d’une opération de transmutation qui me semble une exigence propre à la création. Je suis depuis bien longtemps très méfiant vis-à-vis de « l’autofiction ». Publier son propre journal au fur et à mesure qu’on l’écrit me paraît aussi extrêmement dangereux. Ou alors il faut que cette publication soit tardive et filtrée : que le journal soit, selon le titre de Léautaud, un « journal LITTÉRAIRE ». Sinon l’essence d’un journal est toujours d’être posthume, je pense. Et encore cela même ne garantit pas complètement contre le risque de prendre la pose.
L’autobiographie est plus que légitime, bien sûr, mais si et seulement si elle constitue une analyse de soi, un partage ordonné, réfléchi, et pas une confession désordonnée. C’est ce qu’a réussi Vanessa Springora : partager son expérience, par un effort d’explication non seulement avec le fantôme du monstre qui hante sa vie, mais avec elle-même. Son livre est de toute évidence le produit d’une longue fréquentation de la psychanalyse, et montre très bien que la psychanalyse peut tirer le meilleur du pire des traumatismes. La psychanalyse est élucidation. Elle éclaire. C’est pourquoi ce livre est aussi un chemin vers la lucidité, par l’écriture, et rien que pour cela, sans que je puisse bien sûr dire s’il sera suivi d’autres livres, si Vanessa Springora deviendra écrivain ou si elle en restera à ce texte (mais il est si libérateur qu’il est probable qu’elle écrira autre chose), il m’a touché et fait réfléchir.
Ce n’est en tout cas ni un livre banal, ni une confession au premier degré.
Au passage, Vanessa Springora écrit sur « Lolita » de Nabokov deux pages remarquables qui montrent de façon éclatante l’abîme qui sépare un génie littéraire véritable d’un exhibitionniste narcissique et complaisant. »

et alii dit: à

D, vous êtes sur que ce n’est pas au
Le khat est un arbuste cultivé en Afrique de l’Est et au sud de la péninsule arabique (au Yémen principalement). Les feuilles ont un goût astringent et une odeur aromatique. La mastication des feuilles colore les dents en brun et la langue en vert.

Les feuilles de khat contiennent trois principes actifs dont le plus puissant est la cathinone. La structure chimique de la cathinone ressemble beaucoup à celle des amphétamines.

Appellations : Kat, Gat, Qat
ne trichez pas!

rose dit: à

D. dit: à
Moi je m’intéresse aux langues sémitiques mais ce qui me passionne depuis toujours c’est le Sanskrit, dont un certain nombre de mots sont passés dans la langue française par de multiples détours parfois.
Un exemple : le mot quatre.

Ce ne serait pas le chiffre quatre, plutôt que le mot ?

rose dit: à

Michka Assayas aussi, a vécu une prédatrice.
Achetons des divans, du miel, des citrons.

D. dit: à

Rose, les cataclysmes sont toujours reliés aux quatre éléments et aux quatre familles de créatures qui les habitent et les dominent dans le monde invisible.

Les salamandres pour les incendies,
Les ondines pour les déluges,
Les sylphes pour les ouragans,
Les gnomes pour les tremblements de terre.

hot pepper dit: à

C’était à 10 h 15

D. dit: à

Non c’est bien le mot.

rose dit: à

Jean-Pierre Rosenczveig a dit des phrases choc/clés dans LGL.
L’adulte doit s’interdire.
En 2018, on a raté le passage qui permettait de dire par la loi que les relations sexuelles entre un enfant et un adulte sont interdites. Il a rajouté « nous n’étions pas prêts ». Il parle d’évolution sociétale, j’aime bien son enthousiasme.

JiCé..... dit: à

Merci, hot pepper !
Vous avez rapporté, plus bas, une petite merveille d’humour. Je cite : « La psychanalyse est élucidation. Elle éclaire. »

Ce que ça m’a fait rire ! Génial ! Ce propos est tout à fait adorable de naïveté. J’adore … Elle éclaire !!!

rose dit: à

et pourquoi pas le nombre ? D.

rose dit: à

hot pepper

C’est aussi la monstruosité que peut devenir la littérature quand elle devient un prétexte pour l’écrivain à s’affranchir de toute éthique. L’auteur qui, comme le fait GM, se prend pour un génie, fait de sa vie le plus passionnant (croit-il) de ses romans.

le sociologue Pierre Verdrager, L’enfant interdit. Comment la pédophilie est devenue scandaleuse. Pierre Verdrager, L’enfant interdit, parle lui de singularité et dit que le « milieu » littéraire (qui dit milieu dit mafia, non ?) autorise cette singularité, hors norme. Je me permets tout, y compris ce qui est hors la loi.

Il a ainsi fabriqué toute l’histoire entre eux pour pouvoir en faire la matière de plusieurs livres, allant peut-être même jusqu’à envoyer lui-même des lettres de dénonciation anonymes à la brigade des mineurs pour pimenter l’aventure.

Là, Vanessa Springora dit vraiment qu’elle ne sait pas. Si on apprenait que cette hypothèse est vraie ce serait épouvantable.

Nota : je n’ai pas lu le livre, je ne veux pas l’acheter.

et alii dit: à

encore tintin et PROUST
nénufar:
(XIIIe siècle) Du persan نیلوفر, nīlūfar ou de l’arabe نینوفر, nīnūfar ; plus avant, du sanskrit नीलोत्पल, nīlotpala (« lotus bleu »), composé de नील, nīla (« bleu-noir ») et उत्पल, utpala (« lotus »).

christiane dit: à

que vous énoncez

christiane dit: à

Pour celle s’en préoccupait il y a peu, B.N. va bien après la chaude alerte datant de quatre semaines.

christiane dit: à

L’analyse de Jean-Yves Masson est remarquable.

D. dit: à

C’est passé du Sanskrit au Perse (langue non sémitique) puis du Perse au Latin et enfin au Français.

On va pas en faire un plat de nouilles.

Jazzi dit: à

« Dans les coulisses du comité Nobel de 1969, pro et anti Beckett s’affrontaient sur un point aujourd’hui révélé par les archives : sa vision sombre de l’humanité relevait-elle ou non du nihilisme ? »

Bonne question.
Pour ma part je dirais non, car sinon à quoi bon attendre Godot ?

JiCé..... dit: à

L’analyse de ce Masson est pur blabla…
Un blabla très réussi, car ce Masson n’oublions pas jeunes gens : c’est un écrivain pas vain qui sera encore lu dans des siècles des siècles ….uhuhu !

D. dit: à

Les perses ont longtemps été au contact des romains et des byzantins. C’est sûrement comme ça que c’est passé dans la langue.

JiCé..... dit: à

Pourquoi lire le livre d’une conne décrivant une aventure conne avec un vieux con pour faire du fric ?

Pablo75 dit: à

17 janvier 2020 à 10 h 52 min

@OZYMANDIAS
Tout a fait d’accord avec le commentaire que vous adressez à Carmen.
christiane dit:

Mais tu n’as toujours pas compris que c’est la même personne qui se cache derrière les deux pseudos et qui se fout à fond de toi?

Jazzi dit: à

« Je suis, en tant qu’écrivain en prose (la poésie est par nature sur un autre plan), un partisan résolu de la fiction (…) Je suis depuis bien longtemps très méfiant vis-à-vis de « l’autofiction ». Publier son propre journal au fur et à mesure qu’on l’écrit me paraît aussi extrêmement dangereux. »

Monsieur Masson a une vision très étroite et datée, sinon périmée, de la littérature…

Jazzi dit: à

« extrêmement dangereux. »

Et bien frileuse !

D. dit: à

J’en profite, JiCé, Rose, et alii, Pierre Assouline, pour vous informer que je ne suis pas d’accord avec l’hypothèse kourgane.

D. dit: à

Puisque nous parlions du feu. Il de dit agni en Sanskrit védique. Il a évidemment donné ignis en Latin et tous les mots du Français qui en découlent.

et alii dit: à

Nobel Beckett
ce que précise le guardian:
. According to Svenska Dagbladet, the split was between Beckett and French writer André Malraux, with other nominations including Simone de Beauvoir, Jorge Luis Borges, Pablo Neruda and Graham Greene.

et alii dit: à

nobel

Alfred Nobel’s will, to reward “the person who, in the field of literature, produced the most outstanding work in an idealistic direction”.

Marie Sasseur dit: à

« C’est pourquoi ce livre est aussi un chemin vers la lucidité, par l’écriture, et rien que pour cela, sans que je puisse bien sûr dire s’il sera suivi d’autres livres, si Vanessa Springora deviendra écrivain ou si elle en restera à ce texte (mais il est si libérateur qu’il est probable qu’elle écrira autre chose):

Comme déjà évoqué par exemple, au hasard:
« Mon père ce courant d’air »
Mais aussi, tout aussi libérateur :
« Ma mère dans la baignoire  »
« Mon streptocoque  »
« Barbie et Ken font du camping car chez les nudistes »
Et le plus audacieux: « Violée par un bistouri « 

et alii dit: à

un cataplasme pour D
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hot pepper dit: à

@jicé,
Citer n’est pas acquiescer.
Guérir par la psychanalyse, je ne sais pas et on n’oublie pas les trauma, on peut les comprendre, les expliquer (ai vu en replay l’auteure en direct à l’écran, cela donne envie de lire son livre)je pense même que la psycha*ne fait pas guérir.

christiane dit: à

Allons, allons, Pablo, vous ne trouvez pas que cette recherche était trop facile avec tous ces indices ?
Si je continue à m’adresser à la … source sous quelque pseudo que ce soit, c’est que le voyage n’est pas terminé…
Qui est l’huître aujourd’hui ?

Marie Sasseur dit: à

Le psychanalyste qui délire sur les genoux , je-nous, de Springora est aussi un grand moment » liberateur »
Et son diagnostic : un streptocoque, c’est pas de ton âge.

D. dit: à

Cataplasme pour l’instant proposé à l’état ectoplasmique…

Jazzi dit: à

« Citer n’est pas acquiescer. »

C’était uniquement pour faire réagir Christiane, hot pepper ?

hot pepper dit: à

allant peut-être même jusqu’à envoyer lui-même des lettres de dénonciation anonymes à la brigade des mineurs pour pimenter l’aventure. rose a dit.

G.M. relève de la psychiatrie ( ce que l’on ne pouvait pas dire au temps fort de l’anti-psychiatrie!) et a fabriqué ses défenses sociales et interpersonnelles en sur provoquant par ses écrits et ses comportements.

Chantal dit: à

Ce que je trouve le plus hallucinant dans cette histoire c’est l’épisode à l’hôpital, où V.S dont le corps encaisse manifestement une charge érotique qu’elle n’est pas prête à recevoir dans son état émotionnel, se fait déflorer par le gynécologue qui l’ausculte exécutant une prestation médicale sur une enfant mineure en état de choc, sans avoir tout compris sur le système français, pour avoir récemment recu des documents à examiner en vue d’une opération, il me semble que là aussi il faut un consentement. Il y a un vide effrayant dans cette histoire, celui d’un enfant qui se débat. J’ai compris cà, à fleur de peau et glacée dans sa propre vision de l’amour, idéalisé et fracassé.

renato dit: à

Encore heureux qu’entre deux substantifs possibles j’ai choisi passion plutôt que nécessité ; mais le monde étant ce qu’il est, peu importe.

Jazzi dit: à

Oui, cette histoire du chirurgien dépuceleur de la jeune Vanessa est assez incroyable ! On ne pourra pas reprocher à Matzneff de l’avoir déflorée !

Marie Sasseur dit: à

Springora, ce doit/ devait être un peu la préfiguration de Greta de Hambourg .
Plusieurs indices, dans sa manière de se déresponsabiliser et de tyranniser l’entourage, sont assez comparables. Avec en plus, un chantage au suicide.

Le problème : elle est tombée sur un déviant sexuel , prédateur d’enfants.

Marie Sasseur dit: à

Comparable également dans sa volonté démago délirante, de faire de Matzbeff, le portrait du prédateur universel.
Rien que ça.
On va commencer par le début : Matzneff est attendu par les juges, en espérant qu’il n’est pas en fuite comme Polanski.

Jazzi dit: à

« Le problème : elle est tombée sur un déviant sexuel »

Invité à dîner chez elles par sa mère…

Chantal dit: à

Il y a quelque chose de grinçant dans l’époque qu’on traverse en ce moment, la maison Julliard avait déjà publié Tristane Banon qui étalait son différend avec sa mère, cette histoire qui faisait le tour des plateaux télé en amont de l’affaire DSK. Un milieu assez malsain qui se nourrit s’étrangle et s’étouffe, dépossédant à tour de rôle ceux qui vivent de l’excès, ceux qui le subissent et ceux qui ricanent. Enfermer GM dans un livre plutôt qu’au Temple ? Une machinerie polie exécutée par les valets de la com.

Marie Sasseur dit: à

« Invité à dîner chez elles par sa mère… »

Absolument. Le dîner (de cons) ayant pour thème « qui est le corbeau « , est aussi un grand « moment liberateur »

et alii dit: à

et le lien du monde Dolto, vous n’en dites rien ?

Jazzi dit: à

Faire le procès de Matzneff impliquerait de faire aussi celui de Françoise Dolto ?

et alii dit: à

cette histoire du chirurgien dépuceleur de la jeune Vanessa est assez incroyable
JE CROIS qu’elle est assez « banale »:toutes les fillettes opérées de l’appendicite sans « justification « expresse!

Jazzi dit: à

« Il y a quelque chose de grinçant dans l’époque qu’on traverse en ce moment »

Un passage à vide, Chantal !
Remettre en cause aujourd’hui les années 1970, c’est un peu comme lorsque les intellectuels de l’Après-Guerre se retournaient contre les années folles ou ceux d’après la Première Guerre mondiale contre la Belle Epoque ?
Le « c’était mieux avant » devient « c’est la faute à ceux d’avant »…

Marie Sasseur dit: à

Annees 70?

Elle a quel âge a peu près, sa mère, maintenant?
Si on fait les comptes, au moment des faits, 1986.
« l’enfant »: 14 ans, le pedocriminel 50, le père « 15 ans de moins »= 35, la mère disons du même âge. Donc moins de 70 ans.

Chantal dit: à

De fait mais ce qui est intéressant à observer ce sont les contorsions des transfuges qui ont à peu près mon âge, Busnel, Beigbeder, ils n’en mênent pas large mais veulent rester dans le coup et libres . Et ces cris de hurlu’s aimez les livres !!! Comme un droguiste qui vous propose le poison et l’antidote.

J’en ai un à finir, sa majesté des mouches.

B dit: à

C’est passé du Sanskrit au Perse (langue non sémitique) puis du Perse au Latin et enfin au Français.

Du latin quattuor, issu de l’indo-européen commun *kʷetwóres.

Marie Sasseur dit: à

« ces cris de hurlu’s aimez les livres !!! Comme un droguiste qui vous propose le poison et l’antidote. »
Avec un sourire jaune, c’est sûr, lol.

Clopine dit: à

J’étais passablement intimidée, hier au soir au restaurant, devant la merveilleuse jeune femme, P., qui me faisait face. Savoir qu’à à peine 24 ans elle prépare l’agrégation d’histoire, sa spécialité étant l’histoire de l’art, après un parcours plus que brillant à la Sorbonne, ne m’aidait pas. Sentir son émotion en retour (émotion fort naturelle, vu les circonstances qui nous réunissaient et qui, pour banales et fréquentes qu’elles soient, ne sont jamais anodines ; il vous faudra cependant les deviner, ô lecteurs de ces lignes) ne faisait qu’accroître mon embarras. Mais toutes deux partagions, semble-t-il, les mêmes envies de découverte de l’autre, et de respect…

Est-ce pour me mettre à l’aise qu’après avoir évoqué Duras, son écrivain de prédilection (et j’ai raconté, après avoir balancé un peu –ne me jugerait-elle pas « poseuse » ?- l’anecdote de la « soupe aux poireaux pommes de terre », ce qui, m’a-t-il semblé, l’a pas mal amusée), elle m’a interrogée, à propos de notre récent voyage, à Clopin et moi, à Amsterdam, sur notre visite du Rijskmuseum ?

Le Riksjmuseum.

Grands dieux.

Précisément ce qui m’a tant occupé l’esprit, et qui m’a valu, ici même, les remarques ironiques, acides et malveillantes des erdéliens habituels, même pas sur le fonds de mes propos, passé lui sous silence, mais bien évidemment « à la marge », sur tel ou tel détail maladroit.

En parler avec une telle historienne de l’art ? J’ai eu comme un frisson : oh, je savais bien que, « vu les circonstances », j’avais peu de chances d’être moquée, ou méprisée… Mais néanmoins : allait-elle m’adouber ? Ou amender mes propos ? Ou (intérieurement) hausser les épaules ?

Je me suis lancée, prête à tout moment à rentrer dans ma coquille. J’ai tenté d’exprimer ce que je pensais, ce que j’avais ressenti. Eh bien, savez-vous ? Non seulement elle n’a pas été choquée du tout par mes élucubrations, mais encore elle a semblé les comprendre, voire même plus : les partager !!! Merveilleuse P. ! Par peur d’une attitude complaisante qui n’aurait été que de pure forme, de pure politesse de sa part, j’ai été particulièrement attentive à ses réactions à mes paroles. Franchement, je ne peux pas me tromper à ce point : elle était parfaitement sincère dans son approbation.

Elle m’a proposé, quand notre petit groupe s’est séparé, de me prêter un livre sur ce musée, livre qui paraît-il rejoint mes intuitions…

Mais moi, la devançant déjà, je sentais comme le frémissement de la naissance d’une envie : retourner à Amsterdam. Franchir de nouveau les portes du Rijskmuseum. Mais avec P. (entre autres !) à mes côtés…

Bon, il faut que je me mette à feu doux, là. Le mot d’ordre, pour l’instant, est « Passe ton agreg’ d’abord ». (ahaha !)

B dit: à

Marie je voudrais, le sujet vous obsède. Voici deux semaines que vous n’en décoincez pas. Quel étendard pour défendre la cause des enfants. Mon aînée sur l’autre pôle qui occupe le journal des moeurs et règlements de compte, le viol des femmes, pense que toutes nous avons eu des histoires de ce genre. Peut être bien aussi que tous et toutes avons rencontré un pédophile qui à differents degrés réussit à nous voler tout ou partie de notre innocence, de notre virginité, de notre enfance immaculée.

christiane dit: à

Jazzi et Et Alii,
ces pages 26/27, titrées « Françoise Dolto à l’épreuve du doute » du Monde d’hier sont effectivement importantes et interpellent.

La réponse de Catherine Dolto (p.27) remet les choses en place.
« Maintenant Le Canard enchaîné du 8 janvier 2020 accuse Françoise Dolto d’être pro-pédophilie et publie sur une demi-page une interview donnée voilà quarante ans, à un journal féministe dirigé par Gisèle Halimi, Choisir la cause des femmes n°44. Aucune réaction à l’époque. A la mort de Françoise Dolto, cette revue n’était pas dans ses archives. Mais on y a trouvé le commentaire publié à la suite de l’interview par son auteure, Béatrice Jade, qui résume en s’en indignant, les propos qu’elle a retranscrits. A son tour Françoise Dolto s’indigne à sa lecture, tout comme ceux qui découvrent aujourd’hui les extraits de l’entretien reproduits par Le Canard enchaîné. Elle l’a annoté en rouge de sa main : « Je n’ai jamais vu cet article fait après interview sans nuances qui trahit ma pensée; »
Oui sa pensée a été trahie.
Manifestement, elle n’a pas eu l’occasion de relire le texte de l’interview et n’a reçu que ce commentaire bien après publication. De même, n’a-t-elle pas pu relire le livre d’entretiens publié par Andrée Ruffo L’enfant, le juge et la psychanalyste(Gallimard. 1999) Il a été publié après son décès, survenu en1988. […]
Citoyenne engagée au service de la protection des enfants, de la manière la plus concrète, grâce à sa compréhension des phénomènes inconscients, son talent a été d’utiliser cette connaissance éclairée par de longues années de travail clinique, pour faire évoluer en profondeur la manière de comprendre les enfants, de les accueillir, de les soigner, de les éduquer. Toute son œuvre en témoigne. Prétendre qu’elle ait pu défendre les pédophiles est aussi grotesque que mensonger. Retourner son travail contre elle, comme on retourne un gant, n’est pas une bonne nouvelle pour les enfants. »

(Catherine Dolto est présidente de l’association Archives et Documentation Françoise Dolto.)

Marie Sasseur dit: à

Le bouquin de Springora est extrêmement intéressant. C’est un blog de livres, pas de speend dating.

christiane dit: à

@Jazzi dit: « « Citer n’est pas acquiescer. »
C’était uniquement pour faire réagir Christiane, hot pepper ? »

Je maintiens que la réflexion de Jean-Yves Masson est remarquable.

B dit: à

Christiane. À propos de Dolto, siège dans ma collection un de ses livres que j’ai acheté il y a au moins trente ans et jamais lu. Son intitulé Solitude , la couverture est illustrée au moyen d’une photo de plage déserte. C’est assez drôle aussi compte tenu de ma situation et de mon lieu de promenade regulier, un achat prémonitoire! Je m’étais intéressée aux Maisons vertes elle fut l’instigatrice.

D. dit: à

Oui en effet c’est fort drôle, Bérénice. Poilant je dirais même.

B dit: à

Clopine, quand vous les aurez, filez nous les références du bouquin. Je rêve de pouvoir y retourner. Une visite il y a 36 ans, l’ami qui m’accompagnait et avec qui je campais sans coucher trouvait que j’avais un ventre botticellien. L’avantage de certains êtres cultivés consiste en un choix d’expressions qui plutôt qu’à vous enfoncer vous complimente tout en portant votre attention sur un point qui devrait pouvoir être amélioré. J’ai perdu ce trait botticellien.

D. dit: à

il vous faudra cependant les deviner

Il me faudra rien du tout parce que j’en ai strictement rien à foutre comme je suppose la plupart ici.

Jazzi dit: à

Pas du tout, D. On a bien compris que Clopinou avait une nouvelle petite amie !

D. dit: à

Merveilleuse P.

Pour avoir la paix dites à Clopine qu’elle a raison et devenez🌹🌹 Merveilleux🌹🌹

Warfff…!

Marie Sasseur dit: à

« Ne pas pas oublier les prédatrices. »

Celle qui a violé ? Assayas (?) était prof?

« Mme B. était mon professeur de français et de latin dans un collège de la vallée de Chevreuse. Elle manifesta une première fois son intérêt pour moi en me retenant le soir, après les cours, dans la salle des professeurs. »

Heu, madame Brigitte…?

Je sors, c’est ok, ok.

Clopine dit: à

Bof, B. (répondant à Marie), moi, mon enfance n’a pas été « immaculée ». Au cinéma, le film qui m’a paru le plus « juste » sur la question de la sexualité des enfants a été « le grand chemin » : un regard tendre sur ces deux enfants qui, moitié rieurs, moitié curieux, « captent » le trouble des adultes, se cachent pour épier les débats amoureux, jouent autour des « petites culottes » et semblent subodorer, déjà, les souffrances qui pourraient les attendre… Ne pas idéaliser la « pureté de l’enfance » (tu parles !) ne devrait pourtant pas conduire à nier la violence de la relation pédophile, à mon sens, hein.

D., tenez, franchement, faites un pas de plus, je vous en prie. Soyez cohérent avec votre indifférence : arrêtez tout bonnement votre lecture, dès que vous voyez mon pseudo apparaître. Ca m’évitera le désagrément de savoir que vous avez copiécollé (donc mis vos doigts dessus, beurk) des mots qui m’appartiennent.

et alii dit: à

lorsque j’évoque ces opérations de l’appendice inutiles, c’est effectivement d’expérience dans « ma famille » et c’est un médecin que j’ai choisi pour mes enfants parce que je le trouvais très attentif à la parole du « patient » , médecin devenu rhumatologue après avoir été gérontologue puis pediatre,parce qu’il ne supportait pas comme ses confrères abusaient des patients (et leur famille) qui m’expliqua la banalité de l’entourloupe de l’appendice alors que c’est un petit « morceau » très utile et protecteur pour l’organisme et qu’il vaut mieux le conserver ;donc oui, c’est banal d’opérer l’enfant qui se plaint(ou non) de « coliques » ou autre chose sans nécessité,et( tous les médecins à l’époque le savaient un jeune psychiatre me le confirma

Clopine dit: à

B., promis !

Clopine dit: à

Oh ! J’ai lapsussé ! « les débats amoureux » au lieu des « ébats amoureux » ! Notez que c’est à peu près la même chose, si on y réfléchit, non ?

(bon d’accord, je sors)

D. dit: à

B dit: à

C’est passé du Sanskrit au Perse (langue non sémitique) puis du Perse au Latin et enfin au Français.

Du latin quattuor, issu de l’indo-européen commun *kʷetwóres.

Ah oui ? Et où les latins ont-ils été en contact avec des peuples parlant « l’indo-européen » qui est une langue fictive recibstituée, certes existantes il y a 5000 ans seulement il y a 5000 ans il n’y avait pas de latin.
Bien essayé mais loupé.

B dit: à

Clopine, je n’idealise pas. Nos experiences de l’enfance et des enfants sont singulières.

Rose dit: à

Chantal
 sa propre vision de l’amour, idéalisé et …

Ce que je ne comprends toujours pas, lié à cet idéalisé, c’est la différence d’âge énorme.

B dit: à

D, c’est je crois issu de wikisource qui ne developpe pas.

rose dit: à

Le Clopinou avait une nouvelle petite amie

Moi aussi j’ai compris cela. La n-ième.
S’il la présente, émotion respect tout ça, à sa mère, c’est qu’elle doit être de bonne famille.

D. dit: à

Mais Jazzi, là où Clopinou commencerait à devenir un tant soi peu intéressant c’est s’il lui ramenait une jolie charcutière du cru. Oui mon orthographe est bonne, ouf.
Mais les agrégées d’en veux-tu en voilà c’est tellement banal de nos jours, tellement convenu qu’on s’en bat l’andouillette joyeusement.

DHH, dit: à

@ D
le sanscrit n’est mas une langue semitique mais une langue indo europeenne dans laquelle on retrouve les mêmes racines que dans le latin et le grec
Ainsi veda en sanscrit oida en grec
Pater en latin pita en sanscrit
je ne sais pas assez de sanscrit pour donner d’autres exemples mais je pense que le terme Quatre que vous citez démarquedans sa forme sanscrite le latin quatuor de la même racine que le grec tetra

rose dit: à

allant peut-être même jusqu’à envoyer lui-même des lettres de dénonciation anonymes à la brigade des mineurs pour pimenter l’aventure. rose a dit.

Tatata, rendez à César : Vanessa Spingora.

rose dit: à

Une jolie charcutière du cru. Pour des andouillettes grillées AAAAA.

Moi j’aurais vu une vigneronne de caractère du Bordelais, avec un petit château à la clé, ainsi Rabelais.

Carmen 2 dit: à

« Vanité des vanités, tout est vanité » L’Ecclésiaste.
« Gravité des gravités, rien n’est gravité » L »Enthousiaste.

Carmen dit: à

« Vanité des vanités, tout est vanité » L’Ecclésiaste.
« Gravité des gravités, rien n’est gravité » L »Enthousiaste.

Clopine dit: à

et Alli, allez, je m’y colle pour tenter de vous inciter à vous relire (même si j’ai souvent le même défaut que vous, à savoir cliquer trop vite et sans relecture) :

Votre message, là : « lorsque j’évoque ces opérations de l’appendice inutiles, c’est effectivement d’expérience dans « ma famille » et c’est un médecin que j’ai choisi pour mes enfants parce que je le trouvais très attentif à la parole du « patient » , médecin devenu rhumatologue après avoir été gérontologue puis pediatre,parce qu’il ne supportait pas comme ses confrères abusaient des patients (et leur famille) qui m’expliqua la banalité de l’entourloupe de l’appendice alors que c’est un petit « morceau » très utile et protecteur pour l’organisme et qu’il vaut mieux le conserver ;donc oui, c’est banal d’opérer l’enfant qui se plaint(ou non) de « coliques » ou autre chose sans nécessité,et( tous les médecins à l’époque le savaient un jeune psychiatre me le confirma »

aurait dû être rédigé plutôt comme ceci, afin d’une part d’être compréhensible, ensuite de respecter vos éventuels lecteurs :

« Si j’évoque ces opération de l’appendice inutiles, c’est par expérience personnelle, notamment dans ma propre famille. J’ai d’ailleurs eu la confirmation de cette inutilité de la bouche même du médecin que j’avais choisi pour mes propres enfants, l’estimant très attentif à la parole du « patient ». Le parcours de ce médecin était d’ailleurs hétéroclite : gérontologue, puis pédiatre, il était enfin devenu rhumatologue le tout parce qu’il ne supportait pas les pratiques de ses confrères, qui à son sens abusaient leurs patients et leurs familles. ce fut lui qui m’expliqua ce qu’on peut appeler « l’entourloupe de l’appendice » : ce petit morceau, en réalité très utile et protecteur pour l’organisme, est trop souvent, trop banalement, opéré, pour répondre aux plaintes des enfants souffrant de « coliques », voire ne souffrant de rien du tout. Cette banalité d’une opération inutile était un fait parfaitement reconnu, dans les milieux médicaux. Et un jeune psychiatre me l’a d’ailleurs confirmé. »

Vous voyez, c’est fort peu de chose comme corrections, et cela permettrait d’éviter à vos lecteurs la fatigue d’une lecture cahotique, au gré de vos digressions…

Marie Sasseur dit: à

Dans la perversité, l’imagination de V. Springora n’avait pas de limite. Preuve, cette « délation « , qu’elle prête a son prédateur.Elle a été à « bonne école « .

Je penche plutôt pour sa première intuition, celle de ce critique litteraire, ou son père, tous deux maintenant disparus. Qui d’autre aurait eu intérêt à défendre ceux de « l’enfant « ?
A moins que ce ne soit l’un des innombrables résistants, face à l’ordre matzneffien établi a l’époque.
L’enquête en cours, le dira peut-être. Ce serait bien, de retrouver ce juste…

Brinqueballe dit: à

En parler avec une telle historienne de l’art ?

Elle prépare l’agrégation d’histoire dites-vous Clopine, combien de candidat chaque année?
Ne faites pas un complexe de supériorité face aux diplômes alors que, encore récemment, vous vilipendiez les intellos et leur caste.

D. dit: à

Ou une vigneronne, bon exemple en effet Rose.
Des gens qui ont sorti la tête de leurs livre s pour se situer, regarder le monde tel qu’il est, faire quelque chose pour de vrai, pas se gagner laborieusement deux plumes pour aller finir prof chahuté dans le 93 ou guide au musée municipal Alphonse Peigneboeuf dans une sous-préfecture paumée.

DHH, dit: à

@clopine
vous êtres incorrigible.
c’est vous qui vous sentez intimidée devant une gamine de 24 ans qui est probablement moins cultivée que vous et dont vous imaginez parce qu’elle prépare l’agreg,qu’elle n’a même pas encore, qu’elle vous domine intellectuellement

Chantal dit: à

si j’ai bien compris son élan envers Matzneff c’est une idéalisation d’un monde intérieur, elle aimait la lecture, la littérature et rencontre un auteur plus âgé qui s’intéresse à elle ( c’est le monde dans lequel sa mère se meut ). Son manque affectif énorme, père absent et le romanesque de la situation entretenu par Matzneff qui entreprend de la séduire, c’est aussi loin de la loi que souvent un adolescent rejete qui la pousse à prendre un rôle qui n’est pas encore le sien. Etre la femme convoitée passant au dessus de la mère qui cède tt en ayant prévenu. Ce qui l’a déchirée c’est d’être un objet de désir et pas l’unique amour. En découvrant la bibliothèque interdite. Cet éclairage elle l’a maintenant, après s’être détournée un temps de la littérature, en refondant ses bases elle a pu écrire les mots restés en pause silence. C’est un risque à prendre, mais j’observe que la réception est plus respectueuse qu’il y a quelques années. Est – ce momentané, les voltes faces sont fréquents, et la notion d’auto-fiction /autobiographie entre sincérité et jeu de dupes m’interpelle. Mais je comprend une certaine volonté de ne pas se laisser tourner en fiction sans réagir, puisque Matzneff a continué son manège d’ogre à son propre profit sans être inquiété. Mettre fin au dysfonctionnements.

D. dit: à

Mais DHH, vous n’y êtes pas. Elle la domine intellectuellement. C’est axiomatique.
Je vous sens fatiguée aujourd’hui.

et alii dit: à

ma chère clopine, je regrette que vous n’ayez rien de mieux à faire que cette réécriture qui n’est pas précisément lonjet de la discussion sur la pédophilie:vous êtes une grande artiste, nul ne l’ignore, mais je vois plutôt la digression dans la conversation sur la pédophilie dans votre récit de votre attirance par une femme agrégée, alors que j’ai pour ma part éviter leS contexteS, et de mes jugements sur ce rhumatologue,et deS appendiceS opérées, et tenté de réduire au maximum , jusqu’à la banalité de l’entourloupe et d’où je tenais l’enseignement;non ce par cours du rhumatologue n’est pas « hétéroclite » comme vous le qualifiez;et peut-être plus « banal » qu’il vous apparaît ;
portez vous bien, artistez avec vos femmes et foutez moi la paix ,puisque je ne « chie pas dans votre gueule » comme vous écrivez

rose dit: à

Pat V

Je déchiffrais Soleil Vert qui avait envoyé un message codé. C’est joli, hein, a-t’il dit, et vous le confirmez Pat V. On dirait Grothendieck 💓 qui écrit au tableau et que nous on est sous l’emprise, les petites jeunes filles.👭.

Pat V dit: à

D. dit: à

Ou une vigneronne, bon exemple en effet Rose.
Des gens qui ont sorti la tête de leurs livre s pour se situer, regarder le monde tel qu’il est, faire quelque chose pour de vrai.

Et retourner aux livres après!;)
L’université fait gagner du temps par ses techniques d’appréhension, d’acquisition des savoirs mais ne donne pas l’expérience qui amènent à comprendre (entre autre) les technique de fabrication de ce que l’on nomme « art ».

et alii dit: à

j’ai pour ma part évité
je préciserai que ce médecin rhumatologue avait un nom très français

rose dit: à

D

Aller finir prof chahuté dans le 93 ou guide au musée municipal Alphonse Peigneboeuf dans une sous-préfecture paumée du trou du cul du monde.

Clopine dit: à

Ah non, je n’ai JAMAIS vilipendé les « intellos et leur caste ». J’ai toujours professé la plus grande admiration pour l’érudition, quand celle-ci est mise au service d’un humanisme désintéressée. Et quand elle ne sert pas à l’auto-persuasion d’une supériorité factice, comme celle de Marc Court. Maintenant, qu’il y ait de petits cénacles mondains et le plus souvent parisiens où, dans l’entre-soi, on professe le mépris pour les plus élémentaires notion de respect d’autrui, c’est une autre chose, n’est-ce pas.

Enfin, P. est épatante (et en plus ravissante), et certes, elle n’a pas encore une agrégation qui semble la chose du monde, aujourd’hui, la plus difficile qui soit à obtenir, non à cause d’une soudaine surabondance d’étudiants, mais à cause de la raréfaction des postes, elle-même due à l’irresponsabilité des responsables gouvernementaux, dans leurs choix budgétaires et sociétaux. Songez qu’il n’y a qu’une poignée de postes (moins de 15 !) ouverts en France, en 2020, pour les quelques centaines de candidats qui, comme Pauline, ont en poche une licence, et deux années de masters. Soit tout de même cinq années d’études supérieures…

DHH, vous savez bien que je ne suis qu’une autodidacte. Même si je n’en faisais pas état, ici on me le renverrait avec autant de force que j’en aurais mis à le cacher. Je n’en suis ni honteuse, ni fière : c’est comme cela. Mais je suis totalement sincère quand je suis admirative d’une jeune femme comme P., qui, sachez-le, est issu d’un milieu vraiment populaire… Et a eu l’obstination et le courage nécessaires pour entreprendre de telles études. Oui, nos filles vont plus haut, plus vite, plus fort que leurs mères. Bravo à elles, tout simplement.

et alii dit: à

puisqu’on reparle du mathématicien et qu’on est sur le fil père ,fils, voici une video avec le fils (voyez les prénoms!)
Montpellier : interview d’un fils du mathématicien de génie, Alexander Grothendieck

Pat V dit: à

une licence, et deux années de masters. Soit tout de même cinq années d’études supérieures…

Mais c’est tout à fait banal ce cursus, Clopine.
(On parle de supprimer le CAPES, c’est l’agreg ou rien!)
Tout de même! 😉

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