de Pierre Assouline

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La République des livres
Mourir pour Palmyre ?

Mourir pour Palmyre ?

La question s’était posée le 4 mai 1939 dans un éditorial célèbre de Marcel Déat à la une de L’Oeuvre ; c’est de Dantzig qu’il s’agissait. La même s’est récemment posée pour Palmyre mais, après le précédent des bouddhas de Bamyan, la réponse paraissait incluse dans la question. Quand il est si difficile d’engager des hommes pour défendre des hommes, et des troupes pour affronter des troupes, le sauvetage du patrimoine mondial de l’humanité est devenu secondaire dans la lutte contre une barbarie méthodiquement à l’œuvre. Ne reste plus qu’à déplorer, s’indigner et à dénoncer.

Le nouveau livre de l’historien Paul Veyne Palmyre. L’irremplaçable trésor, de Paul Veyne (144 pages, 14,50 euros, Albin Michel) y parvient parfaitement. Il est dans ce registre, ce qui n’a pas échappé à nombre d’éditeurs étrangers qui se sont pressés pour en acquérir les droits. Sa qualité de professeur au Collège de France, spécialiste de l’Antiquité gréco-romaine, plaide pour l’assise de son propos. Ecrit dans l’urgence, son livre est, « naturellement » pourrait-on dire, dédié à :

« Khaled al-Assaad, archéologue, directeur général des Antiquités de Palmyre de 1963 à 2003, assassiné pour « s’être intéressé aux idoles » »

Professeur d’histoire, « c’est à dire guide de tourisme dans le temps », Paul Veyne l’est resté fut-il émérite, et un guide des plus clairs, des plus éclairés, des plus pédagogues. Palmyre, la plus belle cité de Syrie, il lui avait déjà consacré une cinquantaine de pages il y a quinze ans dans une préface reprise au sein de L’empire gréco-romain. Inutile de discuter sa thèse car quel lecteur un tant soit peu frotté d’humanités, soucieux du tronc commun des civilisations, sidéré par la volonté islamiste d’éradiquer du paysage le passé pré-islamique avant de l’effacer de nos mémoires, n’y souscrirait ? Quel honnête homme ne ferait sienne la conclusion de sa conclusion :

« oui, décidément, ne connaître, ne vouloir connaître qu’une seule culture, la sienne, c’est se condamner à vivre sous un éteignoir ».

Son livre nous interpelle par d’autres aspects. Disons par les problèmes que pose toute vulgarisation. Ou plutôt : toute « popularisation » de l’Histoire, pour une fois que c’est justifié, autorisons-nous cet anglicisme abusif, lequel a le mérite de mieux commencer que « vulgarisation » qui enfoncerait déjà son auteur à son seul énoncé. Paul Veyne a pris le parti de moderniser le lexique. Mais était-ce bien nécessaire ? Ce qu’on y gagne : une compréhension plus aisée qui ne nécessite le recours à aucun dictionnaire. Ce qu’on y perd : la précision, l’authenticité. Dans le premier cas, on est guetté par le contre-sens, l’anachronisme ; dans le second, on risque de n’être pas compris ni entendu par le plus vaste public. Son parti pris assumé est respectable mais on comprend qu’il puisse heurter au-delà du cercle restreint des spécialistes et des chercheurs.Palmyre

Des exemples ? Passons sur sa désignation des assassins de Palmyre : « l’organisation terroriste Daech », « un groupe terroriste », « la barbarie terroriste » ; il faut se reporter au cahier photo pour apprendre que « l’Etat islamique » a ordonné la destruction du temple de Bêl, précision loin d’être superflue. Mais pourquoi passer sous silence les destructions de Bachar El Assad et le fait qu’il ait ordonné à son armée d’abandonner Palmyre à Daech sans combattre ?

Sous sa plume, les rentiers du sol vivent dans des « hôtels particuliers ». Dans ce cas, pourquoi n’a-t-il pas également modernisé « exarque », « tétrarque », « phylarque » surtout lorsqu’il parle juste après de « vassal » ? Passe encore qu’il joue sur la polysémie d’imperator porté par Wahballat. Mais à entendre Paul Veyne parler de « république marchande », on en oublierait que Palmyre est une colonie romaine, non un pays indépendant, et qu’elle n’a jamais été une principauté. Et si le proèdre est bien président, il ne l’est que du conseil civique dont le pouvoir est moindre que celui des magistrats.

Paul Veyne ayant choisi de moderniser, il est donc question de Turquie, de Bulgarie et d’Istanbul dans cette histoire pourtant très ancienne. Les lecteurs s’y retrouveront mieux là où les historiens trépigneront sans parler des géographes, ce dont il doit bien se moquer. On mettra sur le compte de l’urgence le « fait » que vers 260 l’empereur Valentin ait été fait prisonnier « en personne » est-il précisé, par Sapor, roi des rois, à ceci près qu’il n’y a jamais eu d’empereur Valentin dans le quartier (c’est de Valérien qu’il s’agit). Ou que la grande rue à colonnades commence au temple de Bel alors qu’en réalité c’est l’inverse, ainsi que les archéologues allemands l’ont établi il y a une vingtaine d’années. On dira que les coquilles ne font pas de dégâts. Les anachronismes non plus : on ne risque pas de fermer les portes de la cité puisqu’il n’y avait pas de remparts avant Dioclétien (244-311). On ne peut tirer aucune conclusion de l’absence de thermes à Palmyre (on n’y a retrouvé qu’un seul bain) dans la mesure où la majeure partie du site n’a pas encore été fouillée. Quant à se demander qui a payé le temple de Bel, contrairement à l’auteur on ne se pose plus la question depuis un certain temps puisque la réponse figure dans les inscriptions. Quant aux fameux bijoux de l’antique Palmyre, il faut bien reconnaître qu’on en a jamais retrouvé la trace ailleurs que dans un poème de Baudelaire.

D’aucuns hausseront les épaules en soupirant que ces fautes sont vénielles, qu’elle n’intéressent que les experts, que le grand public n’en a cure ; après tout, Emmanuel Carrère a été plus loin encore dans un livre qui a ravi les foules et d’où l’on sortait convaincu d’avoir rencontré saint Paul Pot. Il est vrai qu’on a moins d’exigence avec un romancier qu’avec un historien du Collège de France.

Le lyrisme de Paul Veyne ajoute à l’édification de ses plus anciens lecteurs, habitués à ses emportements, ses colères, ses provocations et surtout ses libertés tant dans ses essais sur Foucault et Char que dans ses mémoires. D’aucuns décèlent même dans le long travelling qui ouvre son évocation l’ombre portée de l’incipit du Salammbô de Flaubert. Ses sources y sont rares mais Paul Veyne peut à juste titre exciper de leur inutilité dans un tel projet. Maurice et Annie Sartre, les meilleurs spécialistes français de la question, sont bien cités à deux reprises pour leurs travaux, livres, articles sur la Syrie antique (Maurice Sartre est notamment rédacteur en chef de la prestigieuse revue savante Syria, éditée par l’institut français du Proche-Orient) mais ils le sont à contre- sens ; car, ils le disent bien, rien ne prouve que la Zénobie, qui n’était pas reine de Palmyre, ait eu une attirance pour le judaïsme, c’est une légende ; et pourquoi l’auteur veut-il « confronter » sa version à la leur alors que ce sont les mêmes ? Sur le fond (religion, commerce, culture) les Sartre et Veyne sont d’accord. C’est sa désinvolture qui fait problème s’agissant d’un grand historien, estiment-ils après avoir passé son livre au crible.

Au fond, pour prendre la mesure du massacre des ruines, on ne peut qu’inviter une certaine catégorie de lecteurs à lire Palmyre. L’irremplaçable trésor de Paul Veyne, et une autre, plus exigeante et plus curieuse, à lire Zénobie. De Palmyre à Rome (Perrin, 2015) et Palmyre. La cité des caravanes (Découvertes/Gallimard, 2008) d’Annie et Maurice Sartre. La même histoire et les mêmes histoires, mais autrement.

(Photos D.R.)

 

Cette entrée a été publiée dans Actualité, Histoire.

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commentaires

659 Réponses pour Mourir pour Palmyre ?

pado dit: à

Exécution en règle, sûrement méritée.
Albin Michel devait avoir besoin d’un peu de trésorerie.

obs dit: à

J’avais déjà lu une autre critique qui relevait les approximations de Popaul.

C’est dommage que l’auteur affaiblisse son propos par une grande désinvolture…

Zoon dit: à

Comme l’a fort justement noté Michel Onfray : « Chez nous, il n’y a pas un seul type prêt à mourir pour son iPhone « . Alors, Palmyre, tu penses si les martyrs ne se bousculent pas au portillon.

Candide dit: à

Fautes veynielles.

Lyapunov dit: à

Faut-il ne regarder « Un prophète » qu’au premier degré?
Cela fait TRES peur et c’est abscond, du degré zéro de la pensée, terre contre terre.

Faut-il regarger « Un prophète » au second degré?
Ca… nous l’avons tous fait, une géniale idée, très spirituelle.

Saurons-nous passer aux ordres supérieurs ?

DHH dit: à

Malgré toutes les infimes scories dénoncées avec une minutieun peu mesquine par le billet Palmyre se lit avec intérêt;
j’ai aimé cet opuscule parce que la vie sociale de la grande cité antique est y magnifiquement et intelligemment présentée par cet immense connaisseur du monde greco-romain qui y analyse avec precision et justesse l’interpénétration des cultures
Paul Veyne montre notamment avec bonheur le rôle économique de cette cité des confins de l’empire, de langue officielle grecque, mais de langue parlée araméenne ,sorte de » hub »(va pour l’’anachronisme ) des routes commerciales de l’économie- monde d’alors , plaque tournante des échanges entre les espaces perso-asiatique et le monde greco romain .
On peut en puriste chercher des poux à un ouvrage qui se veut de simple vulgarisation et qui à cet égard est très réussi, mais comme me le disait un de mes profs : « quand on va au fond des choses on y reste »
Un conseil à ceux qui souhaiteraient l’acquérir :
La version Kindle ne comporte aucune illustration alors que le texte renvoie en permanence aux planches figurant dans un « cahier central ».

larbi al-rukhmout dit: à

Palmyre pour mourir….. Mille mares pour pourrir.

Chaloux dit: à

Souvent un fond de comique dans la manière dont sont traités ici les livres des vieux messieurs : Kundera, Léautaud, Gracq et maintenant Paul Veyne : cette façon de rayer de son carnet d’adresses, publiquement et avec tant de désinvolture, un mort ou un vivant, me choque et à la fois m’amuse. Mais les remplaçants, Dicker, Enard etc., étant en général des prosateurs assez navrants, c’est en définitive un certain amusement qui triomphe. Rappelons que les français n’achètent qu’un peu plus d’un livre par an : il faut les canaliser!

Lyapunov dit: à

Un rien de physique de base en passant: E = mc² + p²c⁴

L’energie de tout systeme se calcule par rapport à sa masse, son stock, ses imobilisations, ses blocages, multipliée par une constante (c²).

Mais personne n’a retenu qu’il faut aussi ajouter la quantité de mouvement accumulée (p) au carré multipliée par la même constante au carré, rien qu’une externalité, un flux qui passe, qui ère et qui repasse, votre électricité.

Vous constaterez que vos deux gradiants m et p, leur relativité à energie constante, pose une question.

En Apparté: Proust n’a pas plus à tout le monde, c’est le moins que l’on puisse dire, et, pour ma mémoire, c’est compréhensible. Moi, je l’aime encore bien.

larbi al-rukhmout dit: à

« Ou que la grande rue à colonnades commence au temple de Bel alors qu’en réalité c’est l’inverse, ainsi que les archéologues allemands l’ont établi il y a une vingtaine d’années. » (billet)

Voilà une phrase énigmatique. L’inverse ? C’est-à-dire que la rue se termine au temple de Bel ? On ne voit pas bien la différence, une rue a deux bouts. Ou alors faut-il comprendre que c’est le temple qui commence à la rue ? Idem : ça signifie que la rue se termine au temple.
Cette phrase veut sûrement dire autre chose, mais quoi ?

Lyapunov dit: à

Par quel miracle la rue n’a-t-elle que deux extrémités ? Qui se préoccupe alors de l’origine ?

Lyapunov dit: à

Allez, je vous aide.
A l’origine, était le monde.

Paul edel dit: à

J aime bien les emportements de Paul veyne ce papier donne envie de le lire

Résumons..... dit: à

Bel assassinat, Passou ! Mes compliments … Du bel ouvrage, travail propre, net, ciselé et justifié certainement par de bonnes raisons.

Il restera impuni ce meurtre, la grosse guyanaise ayant d’autres chats à fouetter, par les temps qui courent.

Pour avoir visité Palmyre en ruines, sous le règne de l’affectueux Hafez el Assad, quel brave homme ! la conclusion est facile : un peu moins ou un peu plus de ruines détruites, c’est la marche inexorable du temps qui le veut et on s’en tape, vu l’ampleur des destructions en cours sur notre propre territoire.

Ne décourageons pas le bourgeois qui achète et offre des livres à Noel : achetez « Palmyre », bonnes gens !

masud al-bukhari dit: à

Hélas, le Service des Antiquités syrien sous la dictature des Assad, c’était autre chose…

On peut juger le gouvernement d’un pays musulman au statut qu’il accorde au passé pré-islamique.
Il arrive que la peste nationaliste soit préférable au choléra religieux.

la vie dans les bois dit: à

lu dans le billet, beau sujet:
rien ne prouve que la Zénobie, qui n’était pas reine de Palmyre, ait eu une attirance pour le judaïsme, c’est une légende .

La légende de Zénobie

« Il était une fois une reine, n’est-ce pas ainsi que se content les légendes ? Belle, riche, lettrée, ambitieuse jusqu’aux cimes et dotée d’une puissante intelligence, mais rongée par un mal que nul remède ne parvenait à soigner. Elle s’en plaignit un jour à sa sœur qui lui rapporta les dires des caravaniers sur les prodiges d’un médecin du pays de Babel. La reine exprima son désir ardent de le rencontrer, et la nuit même, dans son sommeil, elle vit son image et entendit sa voix. Au réveil, elle était guérie. Et convertie.
Telle est l’histoire consignée dans les écrits manichéens.(…). On sait aujourd’hui que la reine s’appelait Zénobie, que son royaume était Palmyre, qu’elle embrassa la foi de Mani et entreprit de la diffuser vers l’Égypte, et bien au-delà. (…). Ainsi on s’était longtemps demandé quelles pouvaient être les croyances de la grande dame du désert, elle qui accueillait dans sa cour les philosophes, les Juifs, les Nazaréens, et laissait honorer dans les temples de sa capitale les divinités de toutes les nations. Ce souffle de tolérance était celui de Mani… » (Amin Maalouf, les Jardins de Lumière, Éditions J.C. Lattès, 1991)

http://www.empereurs-romains.net/emp38.09.htm

Résumons..... dit: à

Il est des espaces inguérissables, l’univers est si étendu dans ses courbes singulières.

Lyapunov dit: à

Je recherchais passou, votre article sur philoctète joué de façon si irréelle, il n’est pas archivé, pas migré, cela nous fait donc un point commun.

Nous pourrions alors parler de la flêche du temps.

masud al-bukhari dit: à

Pour saluer (elle est toujours bien là et courageuse!) l’archéologue algérienne Nacéra Benseddik.

– Avant Djemila, vous vous êtes déjà mobilisée pour Timgad… Pourquoi une telle volonté de profaner les sites antiques, pour ne pas dire romains ?

Je ne vois, hélas, pas d’autres motivations qu’idéologiques. Aujourd’hui, l’idéologie dominante est arabo-islamique et pour la servir, on croit devoir effacer tout ce qui précède, autrement dit les civilisations libyque, libyco-puniques et romaines. Sinon, pourquoi ne pas organiser des festivals mettant en valeur des sites islamiques comme ceux de la Qalâa des Beni Hammad (M’sila) ou d’Achir (Médéa) ?

– Que fait l’Unesco ?

Je réponds par une autre question : comment voulez-vous qu’une instance internationale, chargée de veiller à l’intégrité et à l’authenticité des sites classés, en Algérie et ailleurs, accomplisse sa mission en toute indépendance alors que, lors de sa dernière visite, Irina Bokova, la directrice générale, a reçu de l’Algérie un chèque de 5 millions d’euros à titre de contribution au Fonds d’urgence ?
Lorsque la magie du chèque aura cessé, si les sites de Timgad, Djemila et Tipasa ne sont pas débarrassés de toute urgence des constructions parasitaires qui menacent leur intégrité et leur authenticité, n’est-il pas à craindre que l’Unesco n’en vienne à déclasser nos sites, comme elle l’a fait en 2007 pour le sanctuaire de l’antilope Oryx à Oman, à cause de l’exploitation pétrolière, la vallée de Dresde, en Allemagne, en 2009, après la construction d’un pont, et tout récemment la médina de Sousse envahie par les bâtiments modernes ?

la vie dans les bois dit: à

lu, toujours dans le billet, ce magnifique éclat:

« Emmanuel Carrère a été plus loin encore dans un livre qui a ravi les foules et d’on on sortait convaincu d’avoir rencontre saint Paul Pot »

C’est qu’Emmanuel Carrère aurait finalement réussi son évangile, si « on » commence à croire !

DHH dit: à

Paul Veyne explique de manière inattendue mais assez convaincante que ce qui motiverait les destructions opérées par l’EI à Palmyre,
Elles relèveraient moins d’un souci de faire table rase du passe non musulman de la ville que d’une volonté de faire disparaître un lieu touristique d’aujourd’hui ,et à ce titre significatif des dérives morales d’un occident habité par la mécréance

Clopine, définitivement un cas à part dit: à

Nooooonnnnn … Mais dites-moi que ce n’est pas vrai !


Quoi ? Qu’entends-je, qu’ouï-je ?

Mais j’y ai toujours cru, moi, à « Zénobie, Reine de Palmyre ». Je sais même comment elle était :

« Aurélien ne se fut pas plus tôt emparé de la personne et des provinces de Tetricus [an 272], qu’il tourna ses armes contre Zénobie, cette fameuse reine de Palmyre et de l’Orient. Dans l’Europe moderne plusieurs femmes ont soutenu glorieusement le fardeau d’un empire, et notre propre siècle en offre de beaux exemples. Mais, si nous en exceptons Sémiramis, dont les exploits paraissent incertains, Zénobie est la seule femme dont le génie supérieur ait brisé le joug de cette indolence servile à laquelle les mœurs et le climat de l’Asie assujettissaient son sexe. Elle se disait descendue des anciens rois macédoniens qui régnèrent en Égypte : sa beauté égalait celle de Cléopâtre ; et elle surpassait de bien loin cette princesse en valeur et en chasteté. Élevée au-dessus de son sexe par ses qualités éminentes Zénobie, était encore la plus belle des femmes. Elle avait (car en parlant d’une femme, ces bagatelles deviennent des détails importants) le teint brun, les dents d’une blancheur éclatante, une voix forte et harmonieuse, et de grands yeux noirs, dont une douceur attrayante tempérait la vivacité. L’étude avait éclairé son esprit, et en avait augmenté l’énergie naturelle. Elle n’ignorait pas le latin ; mais elle possédait au même degré de perfection le grec, le syriaque et la langue égyptienne. Elle avait composé pour son usage un abrégé de l’histoire d’Orient ; et, guidée par le sublime Longin, elle comparait familièrement les beautés d’Homère et de Platon. »

Et j’ai tant divagué, une fois Zénobie vaincue, sur son arrivée à Rome (où elle mourut paisiblement, m’avait-on dit !) :

« Depuis la fondation de la république, aucun général n’avait été plus digne qu’Aurélien des honneurs du triomphe [an 274]. Jamais triomphe ne fut célébré avec plus de faste et de magnificence : on vit d’abord paraître vingt éléphants, quatre tigres royaux, et plus de deux cents animaux garés tirés des différents climats du Nord, de l’Orient et du Midi. A leur suite marchaient seize cents gladiateurs dévoués aux jeux cruels de l’amphithéâtre. Les trésors de l’Asie, les armes et les drapeaux de tant de nations conquises, la vaisselle et les vêtements précieux de la reine de Palmyre, avaient été disposés avec symétrie, ou placés dans un désordre étudié. Des ambassadeurs des parties de la terre les plus éloignées, de l’Éthiopie, de l’Arabie, de la Perse, de la Bactriane, de l’Inde et de la Chine, tous remarquables par la richesse ou par la singularité de leurs vêtements, rendaient hommage à la renommée et à la puissance de l’empereur romain. Ce prince avait exposé pareillement en publie les présents dont il avait été comblé, et surtout les couronnes d’or que lui avaient données un grand nombre de villes reconnaissantes. Une longue suite de captifs goths, vandales, sarmates, allemands, francs, gaulois, syriens et égyptiens, qui s’avançaient avec une sombre contenance, attestaient les victoires d’Aurélien. Chaque peuple était distingué par une inscription particulière, et l’on avait désigné sous le titre d’amazones les dix guerrières de la nation des Goths qui avaient été prises les armes à la main. Mais les spectateurs, dédaignant la foule des prisonniers, fixaient les yeux sur l’empereur Tetricus et sur la reine de l’Orient. Le premier, accompagné de son fils qu’il avait revêtu de la dignité d’Auguste, portait des chausses gauloises[66], une tunique couleur de safran, et un manteau de pourpre. Les regards se portèrent sur la majestueuse figure de Zénobie, resserrée dans des chaînes d’or ; un esclave soutenait celle qui entourait son cou, et elle semblait presque accablée sous le poids insupportable de ses pierreries. Elle précédait à pied le char magnifique sur lequel elle avait autrefois espéré faire son entrée dans Rome. Ce char était suivi de deux autres encore plus brillants, celui d’Odenat et celui du monarque de la Perse. Le triomphateur en montait un quatrième, tiré par quatre cerfs ou par quatre éléphants, et qui avait appartenu à un roi goth. Les plus illustres du sénat, du peuple et de l’armée, fermaient cette pompé solennelle. L’air retentissait des acclamations de la multitude, qui, frappée d’étonnement, s’abandonnait aux transports les plus vifs de la reconnaissance et d’une joie sincère. »

Alors, tout ça, Elisabeth Taylor/Zénobie, et les fauves et les gladiateurs et le triomphe et tout le tintouin, ce n’était que du vent ?

Mais mais mais, l’historien Edward Gibbon m’aurait raconté craques sur craques ???

Vite, rassurez-moi,ô vous mon hôte. Dites-moi que Gibbon a exagéré, certes, qu’elle n’était pas si belle ni si vertueuse que ça la Zénobie, que pendant le triomphe d’Aurélien elle marchait derrière et pas devant et ne faisait pas se pâmer la foule d’excitation, que Gibbon avait trop bu en rédigeant l’encyclopédie de la grandeur et de la décadence de l’empire romain, dites-moi tout ce que vous pourrez mais ne séparez pas Zénobie de Palmyre, s’il vous plaît. Ce serait comme séparer Damoclès de son Epée, ou Crésus de son Pactole.

Ca me ferait du mal…

la vie dans les bois dit: à

Continuons sur le chemin de Damas… Sans y croiser Paul Pot, ni de Tarse, ni d’Antioche. Encore que. Paul de Samosate, évêque et ministre des finances de Zénobie fit des siennes à Antioche.

la vie dans les bois dit: à

Quand j’écris « fit des siennes », c’est plus romanesque:

« Rappelons les faits :

Devenu évêque d’Antioche en 260, au lendemain de la cuisante défaite de l’empereur Valérien face aux Perses, ce Paul, originaire de Samosate (auj. Samsat en Turquie) s’était bien vite attiré la haine d’une grande partie de ses ouailles. En effet, l’évêque d’Antioche était devenu le ministre des finances (ducenarius) des souverains de Palmyre et profitait outrageusement de cette double casquette pour remplir sa cassette privée au détriment de ses frères en Christ. De plus, il avait introduit dans la célébration de la Sainte Eucharistie de bizarres coutumes orientales : tandis que lui, juché sur un trône doré, se bidonnait bruyamment en écoutant les Saintes Écritures, il incitait le public à applaudir et à agiter des mouchoirs en signe de joie. Comme au théâtre !… Et que dire de sa vie privée ! Il entretenait trois concubines dans son palais épiscopal et emmenait partout avec lui deux autres jolies jeunes femmes, roses et rondes, qui partageaient aussi bien ses loisirs que sa couche ! »

http://www.empereurs-romains.net/emp40.htm

QQ’un aurait un lien interessant sur les fouilles archéo de Palmyre ?

masud al-bukhari dit: à

Faut-il mourir pour l’Europe?

Beaucoup, sollicités dans un référendum, diraient Non.

L’esprit européen semble s’être réfugié chez nos voisins de l’Est, alors que la chancelière allemande ne cesse de s’enfoncer dans le renoncement.

Donald Tusk:
“Let us not be naive. Turkey is not the only key to solving the migration crisis. The most important one is our responsibility and duty to protect our external borders. We cannot outsource this obligation to any third country. I will repeat this again: without control on our external borders, Schengen will become history.”

pff dit: à

Il restera impuni ce meurtre, la grosse guyanaise ayant d’autres chats à fouetter, par les temps qui courent.

Toujours aussi hon, lui, aveuglé par sa haine, il lui échappe que Madame Taubira n’est pas ministre de son pote Bachar, qu’il a dû emmener sur son scooter.

Alexandre Dumas & Auguste Maquet présentent dit: à

Le chant des Girondins

1

Par la voix du canon d’alarmes
La France appelle ses enfants,
– Allons dit le soldat, aux armes !
C’est ma mère, je la défends.

Mourir pour la Patrie
Mourir pour la Patrie
C’est le sort le plus beau, le plus digne d’envie
C’est le sort le plus beau, le plus digne d’envie

2

Nous, amis, qui loin des batailles
Succombons dans l’obscurité,
Vouons du moins nos funérailles
A la France, à la liberté.

Refrain

3

Frères, pour une cause sainte,
Quand chacun de nous est martyr,
Ne proférons pas une plainte,
La France, un jour doit nous bénir.

Refrain

4

Du Créateur de la nature,
Bénissons encore la bonté,
Nous plaindre serait une injure,
Nous mourons pour la liberté.

Antiquités dit: à

13 h 04; il est écrit : « un peu plus ou moins de ruines détruites c’est la marche inexorable du temps qui le veut et on s’en tape »… qui peut écrire une ineptie pareille après avoir lu le beau billet de Passou ? on connaît tous son auteur, hélas, toujours le même, quotidiennement

"Et puis voici des vers qui ne sont que pour vous!" dit: à

Qui nous délivrera des pâtisseries (la zénobienne et les autres,) d’Amin Maapouf?
MC

Résumons..... dit: à

Un c.on qui devient enragé pour des bricoles, des amusettes, des clopinettes, c’est un électeur socialiste, un sinistrosé, en moins.

GAUDEAMUS !

Nystag dit: à

Paul Veyne n’ayant pas pu confondre avec Valentinien, qui n’a régné qu’au 4ème siècle, son Valentin à la place de Valérien n’est qu’une coquille (n’en faites-vous jamais , Passou ?) imputable à la mauvaise relecture de l’éditeur.
Chipoter Veyne là-dessus, c’est un peu… gros, non ?

Nystag dit: à

Que cherchez-vous à prouver, masud al-bukhari ?
Vous n’aimez pas l’Europe, vous n’aimez pas l’islam, vous n’aimez pas le gouvernement français, bon, d’accord, on le sait (et acceptez qu’on se foute), mais à part ça ?

Aurélien dit: à

15 h 30 : les cénobites tranquilles, MC

masud al-bukhari dit: à

Si je comprends bien, ce livre de Veyne est davantage une sorte de pamphlet historique: c’est plus pour offrir qu’autre chose.
Puisqu’on est déjà d’accord avec la thèse, on aurait bien tort de ne pas préférer le livre de MS.

radioscopie dit: à

Il est clair que la fachosphère s’est emparée de ce blog compartiment commentaires. Cela laisse présumer du sort réservé à la culture, dans quelques semaines, dans ces régions qui se seront bêtement jetées dans la gueule du loup.

toto dit: à

masud al-bukhari dit: 1 décembre 2015 à 13 h 35 min
« Que fait l’Unesco ?  »

un site classé au patrimoine mondial ne reçoit pas de subvention pour son entretien- (la casbah d’Alger elle tombe en ruines …)

toto dit: à

radioscopie dit: 1 décembre 2015 à 15 h 53 min

ça les fait frissonner leur donne l’illusion d’exister

on a tout essayé dit: à

pff dit: 1 décembre 2015 à 14 h 20 min
avec ses insultes l’irrécupérable t aré exhibitionniste de pq se voit beau grand mince blanc et aussi musclé que poutine,objet de ses rêves, il rêve de l’épouser

Sergio dit: à

Bon ça dépend si on détruit la partie en ruine des ruines ou la partie pas en ruine… C’est important parce que si on les reconstruit, les ruines, il faut qu’elles soient en ruine…

radioscopie dit: à

Comment des gens dotés d’une cervelle peuvent imaginer une seconde que la gueularde de St Cloud ou sa cagole de nièce ont le début d’un commencement de solution aux difficultés économiques et sociales des régions qu’elles prétendent administrer ?

radioscopie dit: à

Le moteur chez ces gens-là, exactement comme chez les terroristes, c’est la haine de soi. Du reste, c’est une forme de terrorisme qu’ils exercent ici.

Résumons..... dit: à

Radioscopie n’arrive pas à saisir que la culture, c’est nous, les véritables humanistes, qui la portons à bout de bras, l’aimons, la défendons avec nos kalachnikov, nos petits bras musclés, contre les cafards et les cancrelats, ses amis louches …

La fachosphère, mais corne cul…. c’est lui !

pour info dit: à

radioscopie dit: 1 décembre 2015 à 16 h 05 min

bien sûr ils se soutiennent mutuellement entre fascistes

radioscopie dit: à

Je vois que d’un côté on modère « gu.eu.larde du 92 » mais on laisse passer sans problème les insultes décochées à la ministre garde des sceaux. La nouvelle ère a-t-elle commencé ?

pour info dit: à

Khaled Assaad avait refusé d’abandonner Palmyre, de la livrer à ces abrutis

whitey on the moon dit: à

Les Américains n’ont pas combattu en 41-45 pour la Liberté, la Civilisation, l’Europe, les Juifs, les Droits-de-l’homme ou je ne sais quoi d’autre, ils ont combattu pour défendre leurs intérêts, contre ceux qui menaçaient leur hégémonie mondiale.

Si nous nous battons contre l’EI, nous ne le ferons pas pour Palmyre, les chrétiens d’Orient, les minorités, mais pour stopper l’hémorragie migratoire et faire barrage au Califat dont l’expansion nous menace directement, maintenant que nous avons 20 millions de musulmans en Europe, 7 millions en France selon Dalil Boubakeur, 8 à 10 selon le très alarmiste J.-P Gourevitch (source valeurs actuelles).

pour info dit: à

radioscopie dit: 1 décembre 2015 à 16 h 13 min
en effet ses insultes racistes passent à travers, la modération elle-même est trop écoeurée pour lire les dé jections de ce déchet

roger dit: à

16 h 17 min
le n a se qui marine dans son jus de haine

Attila dit: à

C’est un règlement de compte, Passou, assassin !

Résumons..... dit: à

Radioscopie puise sa vérité préhistorique dans l’humanité.fr !!! Ouaaaaah !

– Allo, la surface, ici le NAUTILUS… ! … on vient de voir le RADIOSCOPITONE s’écraser en touchant le fond ! à vous….
– On laisse tomber, c’étaient les derniers communistes… des antiquités irrécupérables … on rentre à la base !…

var mat dit: à

l’humaniste jc le reptilien appelle de ses vœux la mixité sociale et la construction de logements sociaux à porquerolles

Attila dit: à

Deux, en un seul coup ! Personne pour défendre Carrère, comme la fait DHH pour Veyne ?

var mat dit: à

« des antiquités irrécupérables … »

pour jc même mentalité que les islamofacistes la destruction c’est trop top moderne

gerard dit: à

« Personne pour défendre Carrère, »

faudrait l’avoir lu

Aurélien dit: à

oui, et dire que ce type éructe, braille, vilipende, injurie en toute impunité depuis plusieurs années seul, désespérément seul avec parfois une parole compatissante d’une bonne âme de ce blog qui depuis quelques temps semble avoir enfin compris que c’était un pauvre taré de la plus brune espèce

Aurélien dit: à

16 h 30 à Attila : Carrère ? le mentor/producteur de Sheila ?

Phil dit: à

Un début de gâtisme chez Veyne ? Passou avait déjà pointé de la bizarrerie dans son autobiographie. pas bien grave, les évergètes cotisent pour comprendre.
me souviens d’un guide égyptien d’Alexandrie qui s’évertuait à effacer la partie gréco-romaine dans l’histoire de la ville. Ma foi, il y parvenait assez bien et personne ne mouftait, le guide était jeune, musclé, barbu et chez lui.

Aurélien dit: à

la seule personne qui a banni ce sale type, c’est Scemama, qu’il en soit ici remercié

Attila dit: à

Je ne savais pas que la reine Zénobie avait envahie la Normandie et empoisonnée notre pauvre Clopine.
Faut laisser au bon peuple ses petites légendes, Passou !
Et puis c’est quoi, l’histoire, avec un grand « H », ça existe encore ?

radioscopie dit: à

Que l’affidé n’espère pas un dialogue. Ce serait salissant.

Attila dit: à

« Son prix Nobel de littérature, reçu à 54 ans, a-t-il tué l’écrivain en Orhan Pamuk ? Ce sont des choses qui arrivent »

Et une victime collatérale en plus !
Passou tournerait-il terroriste ?

Résumons..... dit: à

Mon vœu le plus cher, comme humaniste véritable : que disparaissent les pauvres, les misérables, les malheureux !

En devenant riches. Et heureux car c’est l’argent qui fait le bonheur, tout le monde sait ça !

Pour finir, que les derniers collectivistes, les derniers monothéistes, les dernières fiottes, les derniers bisounours, deviennent enfin intelligents … et quittent ainsi leur prison.

Bonne soirée, mes chers petits choux !

Attila dit: à

C’est ce que l’on nomme précisément un voeu pieu, mon bon JC !

le garçon qu'on appelait monsieur dit: à

Des fonctionnaires à la botte du politique combinatoire c’est une éternelle redécouverte. À l’époque des mémères du chantage au bad buzz cela peut parfois étre épastrouillant. Mais quelle idée de demander au grand public d’aller sauver Palmyre, c’est du favoritisme ça, y a tout la planète au programme on vous l’a pas dit ?

Aurélien dit: à

Un bon JC, Attila, lui qui vous traite de fiotte, vous n’êtes pas rancunier

Clopine, définitivement un cas à part... dit: à

Bon, allez notre hôte. Un bon mouvement, étanchez ma curiosité; Si Zénobie n’était PAS reine de Palmyre, alors, elle était reine de quoi ?

Sergio dit: à

C’est pas là qu’il s’entraînait, Ben-Hur, avec son char ? C’est beau mais faudrait dégager pour les chronos…

Sergio dit: à

Faut dire que bombarder des ruines… Enfin après tout on a bien bombardé des champs de pommes de terre à Peenemünde…

geo dit: à

« Paul Veyne explique de manière inattendue mais assez convaincante que ce qui motiverait les destructions opérées par l’EI à Palmyre,
Elles relèveraient moins d’un souci de faire table rase du passe non musulman de la ville que d’une volonté de faire disparaître un lieu touristique d’aujourd’hui ,et à ce titre significatif des dérives morales d’un occident habité par la mécréance »

Ah bon DHH, merci, j’ai eu peur…nous avons failli penser qu’un crime de vandalisme n’était pas de notre faute à nous occidentaux!
Un détail cependant: j’ai du mal à comprendre pourquoi la visite touristique d’un site archéologique serait significatif d’une dérive morale…

geo dit: à

Reine de rien Clopine! Lisez attentivement maître Passou et Wiki:

« Zénobie fit de Palmyre un foyer culturel brillant du Proche-Orient, attirant les premiers chrétiens, des artistes, des rhéteurs et philosophes, dont Longin d’Émèse. Elle portait le titre de reine, non pas « reine de Palmyre », titre qui ne fut jamais attesté et n’aurait aucune raison d’être car l’Empire de Palmyre ne fut jamais un royaume pendant toute son histoire ; néanmoins, elle restait reine car son époux, Odénat, avait pris le titre de « Roi des rois », revendiquant la couronne des rois perses après avoir vaincu ceux-ci plusieurs fois en Syrie et en Mésopotamie. »

DHH dit: à

@geo
le tourisme pour DAECH selon Veyne serait immoral comme composante du mode de vie honni et impie de l’ occident

Clopine, définitivement un cas à part... dit: à

Merci Géo, mais enfin, s’il n’est pas « attesté » que Zénobie ait été reine de Palmyre, il n’est pas attesté non plus qu’elle ne l’ait pas été, non ?

Enfin, il me semble… Pourquoi alors vouloir lui retirer le titre ? Alors que je trouve que c’est un plus dans la fantastique histoire de Gibbon. La lascive et envoûtante Zénobie, pliant sous l’or de ses chaînes, devant les tigres et les chameaux… C’est ach’ement moins bien, cinématographiquement parlant, si c’est juste « l’épouse de Trucmuche » qui se tortille là…

Aurélien dit: à

JB, Popaul a sucré votre commentaire destiné au p’tit Court au sujet de « trouillefesque » (?)… on sait que ce triste Trissotin est aussi misogyne

Clopine, définitivement un cas à part... dit: à

Moi, je trouve ça louche, qu’on n’accorde le titre de reine qu’à celles qui peuvent attester l’avoir été. Après tout, c’est quoi, une « preuve » historique ? Parce que sauter d’une absence de preuve à une affirmation péremptoire, du style « Zénobie n’était pas Reine de Palmyre », ça me parait être un raccourci aussi hasardeux que celui dont Louis XVI succomba…

Enfin, il me semble. Je trouve qu’on pourrait avoir la charité de dire : « Zénobie, dont il n’est pas prouvé qu’elle fut la Reine de Palmyre ».

Ca permettrait à Gibbon de reposer en paix (bon, notez que l’imagination d’Edward laisse penser que le repos passif n’était pas son truc. On l’imagine plutôt, parcouru de tressaillements, sauter de joie devant son lutrin, rien qu’en pensant à la belle Zénobie… »

Bref, je voudrais que notre hôte fasse un peu amende honorable, là.

Laissez Zénobie tranquille, en quelque sorte.

(bon d’accord, je sors.)

masud al-bukhari dit: à

Résumons….. dit: 1 décembre 2015 à 16 h 47 min
que disparaissent les pauvres

Il en faudrait, des dents.

Phil dit: à

dhh le dit très bien, d’un côté les touristes, de l’autre la tourista.

Bihoreau, duc de Bellerente dit: à

La peur – ou l’incapacité – d’avoir recours à son libre arbitre, à sa conscience, à sa capacité de distinguer le bien du mal, au nécessaire discernement, en précipite beaucoup vers le Livre unique, source de tout savoir. Le Coran est à la mode ces temps-ci. Il comporte beaucoup d’idées mortifères. Plus que les autres? nombreux sont ceux qui le pensent, osent le dire et le prouver, ce qui amène la féroce haine des supposés Croyants et l’invitation au massacre. Comment éradiquer ce cancer? Ce cancer qui ordonne la destruction de tout ce qui n’est pas conforme au Livre. Juifs et Chrétiens se sont calmés et acceptent l’Autre. Beaucoup de Mahométans aussi. Mais les puissances de la réaction, royaumes autant hypocrites que richissimes, subventionnent en sous main. Et le patrimoine commun est détruit jour après jour.

Ce n’est pas en laissant Daesh s’emparer du Proche-Orient, en attendant le Califat universel, qu’on va assurer la paix chez nous. Ces barbares nous méprisent, quoi qu’on fasse. Et bien tant qu’à être méprisés, soyons-le pour nous être tenus debout. Tendons l’autre joue en continuant de vivre comme avant. Mais que notre pied leur botte le cul comme Jésus à su le faire envers les marchands du Temple.

lola dit: à

Sergio 15h59 Rassurez-vous, depuis au moins deux siècles on reconstruit l’Acropole, et elle est toujours en ruine …

Sergio dit: à

lola dit: 1 décembre 2015 à 17 h 51 min
depuis au moins deux siècles on reconstruit l’Acropole, et elle est toujours en ruine …

Y a des types qui doivent venir la nuit ! Sûr et certain…

Knock dit: à

« Alors, tout ça, Elisabeth Taylor/Zénobie, et les fauves et les gladiateurs et le triomphe et tout le tintouin, ce n’était que du vent ? » (clopine)

J’ai probablement raté un film avec Elisabeth Taylor! J’en suis surpris.

S’agit-il d’un simple fantasme de cinéphile?

Sergio dit: à

Elle est vraiment magnifique, la photo ; y a déjà la fumée (des explosions) !

Holy Bocage..... dit: à

Elizabeth Taylor/ Cléopâtre, c’était bon !

cursivment dit: à

Clopine, définitivement un cas à part… dit: 1 décembre 2015 à 17 h 35 min
Moi, je
Moi, je
Moi, je
Enfin, il me semble.
Je trouve que
Bref, je
(bon d’accord, je sors.)

ET FERMEZ BIEN LA PORTE SURTOUT !

Clopine, définitivement un cas à part... dit: à

ô troll, même mon « laisse Zénobie tranquille » vous laisse – je ne dirai pas de marbre, car cette matière est trop noble pour vous – mais de la médiocre et puante déjection ordinaire dont vous êtes constitué ?

Tant pis pour vous…

Zoon dit: à

C’est sa désinvolture qui fait problème s’agissant d’un grand historien, estiment-ils après avoir passé son livre au crible.

Autant reconnaître qu’à 85 piges bien sonnées, le père Veyne donne des signes inquiétants de gâtisme. On ira se renseigner sur Palmyre ailleurs que dans sa bouillie pour les chats.

Sergio dit: à

Enfin ça sera toujours moins pire que Narvik…

Deneb dit: à

J’ai travaillé toute la journée à analyser l’organisation et le déroulement de la COP21 jusqu’à aujourd’hui.
Et j’en viens à la conclusion que c’est une couverture pour des discussions d’un tout autre genre et sur un tout autre sujet.
Et il ne s’agit pas du terrorisme, de la Syrie et tutti quanti.
Mais bien de la divulgation imminente de la présence extraterrestre sur terre et de tout ce qui va en découler, notamment comment préparer au mieux les copulations.

gerard dit: à

(..) Ce n’est pas une ville où l’on s’arrête et que l’on dépasse. Elle ne mène nulle part et n’ouvre sur aucun pays. C’est un lieu d’où l’on revient. La ville morte est au terme d’une longue route en lacet qui semble la promettre à chacun de ses tournants et paraît d’autant plus longue. Lorsque surgit enfin sur un plateau aux couleurs éteintes, enfoncé entre de hautes montagnes, son squelette jaunâtre comme une forêt d’ossements, Djémila figure alors le symbole de cette leçon d’amour et de patience qui peut seule nous conduire au cœur battant du monde. Là, parmi quelques arbres, de l’herbe sèche, elle se défend de toutes ses montagnes et de toutes ses pierres, contre l’admiration vulgaire, le pittoresque ou les jeux de l’espoir.(…)
Il ne me plaît pas de croire que la mort ouvre sur une autre vie. Elle est pour moi une porte fermée. Je ne dis pas que c’est un pas qu’il faut franchir : mais que c’est une aventure horrible et sale. Tout ce qu’on me propose s’efforce de décharger l’homme du poids de sa propre vie. Et devant le vol lourd des grands oiseaux dans le ciel de Djémila, c’est justement un certain poids de vie que je réclame et que j’obtiens.. .
(Albert Camus Le vent à Djemila)

PRIAPE..... dit: à

Commentaire intéressant de votre part, monseigneur Deneb… !

Pouvez vous m’associer à cette préparation COP 21 des copulations intergalactiques ?

Je dispose d’un solide bagage universitaire dans cette discipline, et nous devons donner des Terriens une bonne image, n’est il pas vrai ? …

"Et puis voici des vers qui ne sont que pour vous!" dit: à

Aurélien, 15h 39
Je ne demande pas mieux, Attila!

MC

pado dit: à

Bon, Veyne et Albin Michel ont fait un bouquin alimentaire que personne n’a relu (vous pensez, Veyne !!!)
Les Iconaddicts (yena, même ici) l’offriront à leur grand-tante pour noël, les autres économiseront 15€ ou les boiront en cocktails bleutés avec parasols et framboises.
Quelques uns, avec raison, se souviendront que Paul Veyne a écrit quelques textes sublimes sur la culture gréco-romaine, les autres éviteront de l’attaquer par le mauvais versant.

Attila dit: à

Aurélien n’est pas Attila, MC…

de nota dit: à

extrait d’une lettre de Tocqueville( 28 mai 1844) adressée à Richard Monckton Milnes qui avait entrepris un voyage en Orient:

« Vous me paraissez seulement comme Lamartine être revenu de l’Orient un peu plus musulman qu’il ne convient( Dans la préface de « Palms Leaves », Milnes exprimait son admiration pour la religion musulmane. Selon lui la femme orientale quoique peu instruite jouissait d’une situation presque aussi acceptable que la femme occidentale, et le harem n’était qu’une convention anodine pratiquée par les classes supérieures…)Je ne sais pourquoi de nos jours plusieurs esprits distingués montrent cette tendance. Pour mon compte , j’ai ressenti de mon contact avec l’Algérie( vous savez que par l’Algérie nous touchons chaque jour aux institutions de Mahomet) des effets tout contraires. A mesure que j’ai mieux connu cette religion, j’ai mieux compris que c’est surtout d’elle que sort la décadence qui atteint de plus en plus sous nos yeux le monde musulman. Quand Mahomet n’aurait commis que la faute de joindre intimement un corps d’institutions civiles et politiques à une croyance religieuse, de façon à imposer au premier l’immobilité, qui est dans la nature des Saoudis, c’en eût été assez pour vouer dans un temps donné ses sectateurs à une infériorité d’abord et ensuite à une ruine inévitable. La grandeur et la sainteté du christianisme est de n’avoir au contraire entrepris de régner que dans la sphère naturelle des religions, abandonnant tout le reste aux mouvements libres de l’esprit humain.

Par une nuit sans lune dit: à

Attila dit: 1 décembre 2015 à 20 h 03 min
Aurélien n’est pas Attila

Quoique !

le garçon qu'on appelait monsieur dit: à

« Les Iconaddicts (yena, même ici) l’offriront à leur grand-tante pour noël »

Attendez la recopie des oeuvres de Romain Gary par Sainte Baroze ( enfin pas lui c’est qu’un pseudo ) à la manière d’Andy Wahrol, ça va faire un malheur!

la vie dans les bois dit: à

ouh ouh M. Court , le 1 décembre 2015 à 15 h 30 min
faut pas rester planqué dans la sacristie, comme ça, sinon, on va croire que la franze a peur. Déjà que le Bedonnant de Corrèze fait tout pour vous maintenir en état d’urgence « contraignant »…

Elle ne vous plaît pas cette légende de Zénobie par Amin Maalouf ?
Que vous pratiquiez bassement l’insulte onomastique.

Même Michelet reconnait en elle un grand chef de guerre arabe. Il ne faudra pas avoir peur de le dire aux étudiantEs de l’université qui vous toisent de haut.

Elles ouvrent les liens, elles.

Ce serait trop beau dit: à

la vie dans les bois dit: 1 décembre 2015 à 20 h 47 min
ouh ouh

Ah ah !
A vérifier

Les liens du sans dit: à

la vie dans les bois dit: 1 décembre 2015 à 20 h 47 min
Elles ouvrent les liens, elles.

Les liens de LVDLB.
Il faut le hurler ici encore et toujours,
PERSONNE n’est obligé de se taper les kilomètres de texte que l’ermite (qui en voudrait) alpestre voudrait nous voir ingurgiter.
« Passons notre chemin » est et restera le seul précepte qui prévaut (et prévaudra).

la vie dans les bois dit: à

« Vous me paraissez seulement comme Lamartine être revenu de l’Orient un peu plus musulman qu’il ne convient »

De nota, il me semble avoir donné ici, récemment, et Phil peut en témoigner, la version de l’interessé. Sur ce qui fait un homme complet.
La définition en rejoint en tout point celle-là:

« oui, décidément, ne connaître, ne vouloir connaître qu’une seule culture, la sienne, c’est se condamner à vivre sous un éteignoir ».

Complétude dit: à

« la version de l’interessé. Sur ce qui fait un homme complet. »

Un homme, nul ne peut savoir.
Une femme ? La question se pose en regardant La Vie.

la vie dans les bois dit: à

« J’ai travaillé toute la journée à analyser l’organisation et le déroulement de la COP21 jusqu’à aujourd’hui. »

A analyser aussi la ligne crédit ouverte à toute idéologie socio-technologique ?

la photo était aussi bonne que celle de la cop20?

http://www.liberation.fr/terre/2014/12/14/a-lima-la-cop-20-sauve-la-face-plus-que-la-planete_1163627

Avec cette urgence hollandienne en plus, souhaitons leur pas la même gueule de bois.
Quand on sait que le charbon en proportion, reste la plus grande ressource naturelle pour produire de l’électricité.

gardel dit: à

Il y a quelques semaines, à Versailles, le Parlement a voté républicainement l’état d’urgence : 551 pour, 6 contre (score qui fait saliver le Barça de Messi). Ach, on regrette le temps quand on pouvait ricaner et ironiser cruellement en apprenant les resultats électoraux soviétiques, nord-coréens, chinois, cubains. Même çela nous a été enlevé. Mais il nous reste, heureusement, l’album photographique de la COP21, à feuilleter avec une tendre nostalgie auprès de la cheminée et pas loin du drapeau qui pend, ou devrait pendre, de la fenêtre (p. ex, Obama en déposant une rose à l’entrée du Bataclan – dont les mauvaises langues se répandent sur la toile en affirmant que c’est la même que celle qu’il avait cueillie et pas réussi à déposer sur le seuil de cet endroit charmant qui s’appelle Guantánamo; et le subtil chantage à être éventuellement accusé de suspect, en plein « état d’urgence », si on a omis de déployer, malgré la recommandation officielle, le drapeau national). Un soulagement, quand même, parce que après ce grand guignol de la COP21 nous attendent les Régionales, c’est-à-dire le vaudeville, très cher au sympa journaliste politique et comédien de théâtre, Christophe Barbier, qui justifie ce double emploi en affirmant qu’il n’y pas de différence entre une oeuvre de Feydeau et un plateau de télé avec des hommes politiques. J’en prends d’ores et déjà un abonnement.

bérénice dit: à

, notamment comment préparer au mieux les copulations. Deneb.

Je suis intéressée aussi j’en appelle à notre virtuelle amitié afin d’obtenir les documents s’il y a des nouveautés. Pour le reste je travaille sur simulateur. Merci.
PS: N’oubliez pas de joindre la traduction si la notice est rédigée en araméen par exemple.

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…vous m’excusez,…j’ai une journée très chargée,…au dodo, pour faire de l’esprit,!…
…vous êtes tous les meilleurs,!restons bien au chaud,!…etc,…

PRIAPE..... dit: à

Bérénice, unissons nos effort !

Le projet de Deneb tenant cierge béni, à qui nous confierons la garde de votre simulateur, est riche de possibilités !

Cette étude fera l’objet d’un billet, je m’y engage. Passou l’approuvera, par Zénobie et Palmyre !

Résumons..... dit: à

Mourir pour Palmyre ? Vous rigolez, ou quoi ?!

Dans la guerre nouvelle en cours, les monuments aux morts ne porteront plus jamais l’inscription dégradante « Mort pour la France » : c’est hasbeen ce dévouement au collectif, c’est même facho, non ?… No borders ! Willkommen ! Entrez donc, c’est gratuit.

Alors !…. « Mourir pour Palmyre », vous pensez comme nos chers compatriotes y sont prêts, eux qui ne sont plus des citoyens, mais des contribuables, des électeurs, des impuissants qui ne veulent pas d’histoire…

renato dit: à

Probablement mariée avec un sénateur (Marcello Petrus Nutenus), elle conduisit une vie de bonne matrone sans histoires… spéculations bien à part, en souvenir, quelqu’un fit graver une pierre: « L. Septimia Patavinia Balbilla Tyria Nepotilla Odaenathiania ».

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…ne nous fâchons pas,!…pour un excès de zeste de ruines,!…au désert,!…avec une crème chantilly,…et des tours de cochons sur l’échiquier des coalisions,!…
…sortir son épingle du jeux,!…
…chacun, son tapis volant, ses mirages,!…

…attention, de ne pas bombarder ses propres troupes,…
…pour faire encore des fêtes nationales,!…
…pour augmenter son baromètre électoral;ç…comment s’y prendre pour un troisième mandat aux fesses!…

…la tactique est bonne,!…faut engendrer le milieu,!…

…le Proche-Orient,!…un théâtre pour les Sauts d’hommes,!…et Go,!…maures,!…

…toute cet espace pour un Zoo,!…
…les vacances aux soleil,!…des réservoir d’eau, un grand lac, artificiel,!…pour le réchauffement climatiques,!…
…etc,!…tout ces massages en diversions de vapeur,!…
…enfin, riche avec quelques pierres précieuses très vertes démantoïdes,!…

…fallait en acheter plus à l’époque,!…
…vaut mieux çà que rien,!…
…surtout à ce prix aujourd’hui,!…un verre à moitié plein,!…etc,!…

Résumons..... dit: à

Ayant perdu beaucoup d’argent en bourse à Shanghai, certains mettent en viager leurs principaux organes anatomiques, même d’occasion, même s’ils y sont affectivement très attachés. Pour payer les impôts socialistes….

C’est mon cas.

Faire offre à la Rédaction qui transmettra, remise aux Erdéeliennes, essai possible le week-end dans une île de rêve.

versubtil dit: à

On ne dénonce plus la politique culturelle étatique perçue désormais comme garantie face à la dilution des identités ( tweete de Passou)

 » Économie et culture. Même combat. Je voudrais sur ce thème évoquer deux réalités apparemment contradictoires. Première réalité : la création culturelle et artistique est victime aujourd’hui d’un système de domination financière multinationale contre lequel il faut aujourd’hui s’organiser. Deuxième réalité ou deuxième donnée, apparemment contradictoire avec la première, paradoxalement c’est la création, l’innovation artistique et scientifique qui permettront de vaincre la crise internationale. […]
Deuxième aspect : la création peut être le moteur de la renaissance économique. […] Pour reprendre un mot de Nietzsche “ l’art ne doit pas être un colifichet que l’on accroche ici, là, pour faire joli ”. L’art et la création doivent occuper au contraire dans nos sociétés une place centrale et non pas seulement ornementale ou décorative.
L’art est d’abord art de vivre et doit comme tel recevoir plein droit de cité dans chacun de nos pays. Le droit à la beauté est un droit du peuple et par conséquent, c’est un devoir pour les gouvernants et pour les gouvernements que d’en assurer l’exercice effectif. Cette conviction simple correspond à une politique très nouvelle pour nous en tout cas, qui s’est traduite par beaucoup de décisions que je ne peux toutes expliquer et exposer ici : doublement du budget de la culture, irrigation de l’ensemble du territoire par un vaste réseau de centres de création, encouragement à toutes les formes de la création, soutien actif aux industries culturelles et nationale : cinéma, livre, disque. […]J. Lang.

Quel discours prémonitoire!

versubtil dit: à

Voulons-nous mourir pour notre propre culture?
La question doit être posée, non?

bérénice dit: à

…enfin, riche avec quelques pierres précieuses très vertes démantoïdes,

Giovanni au vert Coran je préfère le vert émeraude, moins précieux -car la pierre dont vous nous entretenez est d’une extrême rareté- mais plus humain, vous qui aimez les couleurs pouvez discerner les nuances infimes qui les différencient, s’il en fallait une je choisirais celle ci plutôt que celle-là et bien qu’à explorer le nuancier il y ait de quoi se perdre.
http://www.puretrend.com/article/une-couleur-une-pierre-vert-l-emeraude_a38159/1

Résumons..... dit: à

« Quel discours prémonitoire! » (versubtil)

…quel tissu de foutaises jacklangiennes ! ça sent le grand cru vinaigré, de 50 ans d’âge…. uhuhu!

bérénice dit: à

10h13 je n’ai pas lu ce qui précède votre réponse, je vous fais part de mon à posteriori vous concernant: Agitateur négatif en perpétuel mouvement. A surveiller.

Court dit: à

La Vie dans les Bois
votre allusion sacristique est obscure.
C’est de la Zénobie de Maalouf dont il est question, laquelle est à l’original ce que l’Artamène de Mademoiselle de Scudéry est à Cyrus, une grosse sucrerie libanaise. Il y a des gens pour aimer ça…
MC

Lakmul Waalab dit: à

Ce que ne dit pas masud al-bukhari, alors qu’il le sait car il est extrêmement cultivé, voire érudit sur certains sujets, c’est qu’une des raisons pour lesquelles l’EI s’en prend à Palmyre est que Zénobie était devenue une figure du nationalisme syrien — i.e. ce qu’ils essaient de détruire (ISIS : islamic state of IRAK and SYRIA) (mon Dieu que je suis bête) (ce qui n’empêche que ce que je dis est vrai) (et pan-pan mon cucul) (gueublo de meeeerde, disait bouguereau) (mais je me suis jamais senti visé).

Résumons..... dit: à

Ce pauvre Lang, une belle ruine palmyréenne, parle création culturelle par « irrigation de l’ensemble du territoire par un vaste réseau de centres de création » …. Dingue !

Alors qu’il nous faut construire des prisons pour y enfermer les délinquants condamnés qui n’exécutent pas leur peine, faute de laxisme, et rôdent dans nos rues désertes à la recherche de mauvais coups, le regard fourbe, la haine au coeur ! Alors que l’emploi est au plus bas, et que les Restos du Cœur affichent complet…et on parle « création »…. je rêve ?!

Notre société est en pleine crémation et on parle création ! Y sont fous ces artistes …

W. dit: à

« ça sent le grand cru vinaigré, de 50 ans d’âge »

Donc, très, très bon.
Merci Jack.
Le bushiste varois préférera toujours le goût du pétrole texan.

versubtil dit: à

La double contrainte de la culture d’ État…
Une réponse parmi d’ autres à l’ analyse mise en ligne par Passou :

https://www.youtube.com/watch?v=x9OlCmXYeDE

@résumons,
le prémonitoire ( dans l’ ironie de l’ histoire), c’ est la domination quasi totale du marché entériné par l’ État…

Lakmul Waalab dit: à

@ Court
la vie dans les bois avait compris, merci, elle est méchante mais pas bête.
@versubtil
Vous devriez savoir, depuis le temps, que « Résumons….. » ne tolère pas qu’on lui réponde.

Aurélien dit: à

Résumons/JC commence sérieusement à nous gonfler grave; c’est le but recherché ?
dehors, la poubelle de Porquerolles

Lakmul Waalab dit: à

Qu’il est nunuche, ce Lakmul Waalab. J’aimerais pas être à sa place.

Résumons..... dit: à

Enfin, versubtil vous êtes bien gentil, mais les budgets importants, ceux que l’on doit augmenter, ce sont ceux de l’Armée, la Police, Le Renseignement, le pénitentiaire, l’Emploi, l’EN !

Il faut stopper tout financement de ce qui n’est qu’activité distrayante : l’art, la culture et autres fadaises d’association à la c.on !…

Résumons..... dit: à

@Aurélien

Je ne gonfle que les baudruches …

Lakmul Waalab dit: à

petit troll sans imagination dit: 2 décembre 2015 à 10 h 40 min

Le plus pénible, chez JC, c’est qu’il excite les petits trolls.

Lakmul Waalab dit: à

Il faut stopper tout financement de ce qui n’est qu’activité distrayante (Résumons….)

La vie doit être bien austère à Porquerolles. Nous qui pensions que le bonheur était l’un des buts ultimes, nous voilà bien marris. Chez Résum, pas de récréation, c’est boulot boulot.
Même quand il fait de la voile, il doit se dire : on n’est pas là pour rigoler, pensons compte d’exploitation. Sa Barre, il doit l’appeler Raymond.

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…@,…bérénice à 10 h 12 min,…

…j’ai l’extrême rareté,!…vert émeraude très intense plus dense, que l’émeraude normal, que vous nous montrer,!…
…je suis quand, un peu, au courant,!…

…quelques une,!…dénicher,!…puisque je m’apprête à vendre,!…

…le problème,…c’est tout les détails pour chaque pierre à inscrire, trop compliqué, autant les garder,!…
…ou bien, il faudrait, une forme différente,!… » à vendre comme vous voyez, avec le poids, et envoyez,!… »,…

…travail fastidieux à mes débuts,…
…les tableaux sera plus facile,!…etc,!…
…d’ici, là,!,…la côte sera encore plus rare,!…
…j’achète, pour un Oui,!…pour un Non,!…
…mais, faut restez, le ventre plein, et loisirs au quotidien en large proportions de ses réserves,!…
…chaque achat,!…ou vente,!…doit se définir, dans un cadre précis d’évolution de travail et d’art certain,!…

…restez sobre, limité et succinct,!…
…sans en être de Pépin le bref,!…
…envoyez,!…

Sartre dit: à

Pour ceux qui s’interroge sur la rue à colonnade. C’est juste une question de chronologie, et en histoire cela a de l’importance. Entre la mise en chantier de la grande colonnade et son achèvement il s’est écoulé deux siècles. C’est comme si on ne faisait pas la différence dans le temps entre la construction de l’arc de triomphe à Paris et l’arche de la Défense!

Sartre dit: à

Pour ceux qui s’interrogent sur la rue à colonnade. C’est juste une question de chronologie, et en histoire cela a de l’importance. Entre la mise en chantier de la grande colonnade et son achèvement il s’est écoulé deux siècles. C’est comme si on ne faisait pas la différence dans le temps entre la construction de l’arc de triomphe à Paris et l’arche de la Défense!

versubtil dit: à

« et autres fadaises d’association à la c.on !… » (sic)

Cela concerne énormément les collectivités territoriales qui ne dépendent pas ( de moins en moins ) de l’ État..
D’ où les particularismes identitaires ce qui semble contredire l’ abondance de la manne de l’ État concentrée sur les « grands » projets?

Zoon dit: à

On apprend la décision de Michel Onfray de se retirer du paysage médiatique et de renoncer à publier son dernier ouvrage, « Penser l’Islam ». Cette décision fait suite aux réactions violentes de divers acteurs dudit paysage intello-médiatique, en particulier de gens connus pour leur engagement sioniste et pro-israélien, comme Raphaël Enthoven et l’ineffable Alain Finkielkraut. Selon l’article de Julie Clarini consacré à cette affaire dans « Le Monde » du 1er décembre, Onfray « met en relation ce qu’il est convenu d’appeler le terrorisme avec la politique étrangère islamophobe menée par la France derrière l’OTAN depuis des années ». « Droite et gauche, écrit encore Michel Onfray, » qui « ont encore internationalement semé la guerre contre l’islam politique, récoltent nationalement la guerre de l’islam ».

Je n’ai lu que ces déclarations de Michel Onfray et ne suis donc pas en mesure de le critiquer pour cause de réduction à l’aspect religieux du conflit, en omettant ses dimensions néo-colonialistes et économiques. Mais on ne peut que constater qu’Onfray ne fait que redire à sa façon ce que tout le monde sait, à savoir que les Occidentaux, la France comprise, ne font que récolter ce qu’ils ont semé, au bout d’un siècle d’interventionnisme généralement imbécile et producteur de conflits sans issue, depuis la Première Guerre Mondiale, les plus récentes et catastrophiques manifestations de cet interventionnisme étant la seconde guerre du Golfe, initiée par l’imbécile Georges W. Bush et l’intervention française en Libye, initiée par l’imbécile Sarkozy.

François Hollande s’est engagé à son tour sur le chemin de cette politique à courte vue, riche de contradictions, et contre-productive à tous égards. Pour prendre la mesure des mécomptes à venir d’une politique essentiellement fondée sur l’action militaire, il faut lire dans « Le Monde diplomatique » (n° 741 de décembre 2015) l’article de Serge Halimi intitulé  » L’art de la guerre imbécile  » et le dossier afférent.

DHH dit: à

A defaut d’aller à New-York béer devant les toilettes de la vicomtesse de Ribes ,on peut sans perdre au change, aller voir à Galliera la garde-robe de la comtesse Griffuelhes, de son nom proustien Oriane de Guermantes .
Magnifique exposition très bien commentée par des placards imprimés qui montrent comment s’exprime dans des choix et des préoccupations vestimentaires la personnalité de cette femme et la posture de star qu’elle cultivait dans le monde aristocratique où elle s’ingéniait à se singulariser par un parti-pris d’ »avant –gardisme «
Le jour où j’y suis allée il n’y avait que des femmes ;comme si cette expposition n’était rien d’autre qu’une presentation de mode
Que les hommes familiers de Proust y aillent ;ils se sentiront chez eux et pourront même retrouver dans une vitrine les souliers rouges qu’Oriane se dépêche mettre à la place des noirs, avant de partir à la Redoute, indifférente à Swann venu lui annoncer que ses jours sont comptés

Attila dit: à

Votre comtesse est la bienvenue dans un blog littéraire, DHH, tandis que la vicomtesse à Passou, pas du tout ! Donnerait-il dans le « poeple » désormais ?

Résumons..... dit: à

Il faut vraiment toute la mauvaise foi, une fois, de cette crapule pro-palestinienne et antisémite de Zonzon pour défendre l’éboueur de la philosophie, l’égérie des mémères normandes, le pauvre Onfray agressé pour les c.onneries qu’il a prononcé sur l’islamophobie politique française responsable du terrorisme, par les judéo-fascistes de service les épouvantails RE et AF… !

Rendons hommage à notre Zonzon ! Oui, Zonzon, t’es vraiment le meilleur, t’es vraiment… bon !

Lakmul Waalab dit: à

la seconde guerre du Golfe, initiée par l’imbécile Georges W. Bush (Zoon)

En l’occurrence, « imbécile » n’est pas le mot : George Bush Jr avait des intérêts à défendre en Arabie saoudite, il les a défendus. Au prix d’un montage à base d’armes de destruction massive et autres écrans de fumée, mais « cynique » ne veut pas dire « imbécile ».

Par ailleurs, vous dites « politique étrangère islamophobe » de l’Occident. Pas assez, malheureusement, pas assez. (La preuve : G. Bush, justement). Sur ce point, masud al-joli-cœur n’a pas tort.

Candide dit: à

Zénobie : Fille de Julius Aurelius Zenobius, Gouverneur & Roi de Palmyre et de Zabbaibat Herith
Épouse de Septimius Odenathus (Odenat) sénteur de Rome , Roi de Palmyre puis, Aurelien
Mère de L. Septimia Patavinia Balbilla Tyria Nepotilla Odaenathiania; Timoluos Prince de Palmyre; Herennianus Prince de Palmyre et Wahballt de Palmyre

Diagonal dit: à

Cher monsieur Assouline. Je viens de prendre tardivement connaissance de votre nouveau papier et n’ai rien lu pour le moment des commentaires qu’il a suscité. Je m’apprêtais à m’en délecter, vu que je venais d’achever la lecture de Palmyre pour des raisons très personnelles tenant à mon amour pour ce site blessé en voie d’anéantissement non moins que pour mon immense admiration pour l’œuvre de Paul Veyne. Et je voudrais maintenant prendre un peu de temps pour vous dire mon indignation face à tant de mesquine désinvolture sous votre plume démasquée, au sujet du procès que vous faites à un vieil homme simplement désireux d’apporter sa pierre de papier face à la destruction du monde, un vieil homme qui n’a plus eu le temps de vérifier ses sources alors qu’il n’avait d’autre ultime ambition que de vulgariser le sujet, de donner une méditation accessible au plus grand nombre. Or, voilà maintenant que vous lui balancez sa copie à la figure avec mention A REFAIRE ! C’est déloyal, honteux et lamentable. J’en suis vraiment indigné ! Mais pour qui vous prenez vous au juste, cher monsieur, pour vous permettre de renvoyer ce géant de la pensée à ses chères études ? Avez-vous vous-même le moindre mérite, après être allé consulter les bouquins de vos amis Sartre chipoteurs, que de chercher à l’humilier avec leur propre bave pour mieux enfoncer leur ennemi jalousé par votre entremise ? Qu’avez-vous à lui reprocher en persiflant de s’être « commis » à la télévision avec un Carrère pantelant à qui Veyne avait fait un sort charitable au roman de ce dernier ? Mais au nom du ciel, que savez-vous du défi que Veyne s’est posé à lui-même en écrivant dans l’urgence ce petit livre ? Est-il bien de votre niveau de dignité et de l’honneur de votre blog de tirer aussi bassement sur une ambulance qui ne songera jamais à s’en défendre ? Laissez-moi vous dire que le jour où vous nous reviendrez avec un « Comment on écrit l’Histoire (d’un blog) » aussi dense que l’opus magnum de Veyne, c’est-à-dire avec un solide traité d’épistémologie de votre propre pratique de la vulgarisation (vulgarité) littéraire,… alors à ce moment-là, on commencera sans doute à vous prendre au sérieux. J’ai remarqué depuis longtemps que les chroniques que vous dédiez de temps à autre aux sciences sociales ou humaines sont toujours partagées entre adulation et mépris des auteurs traités. Aussi, moi qui ai généralement plaisir à vous lire par délassement, dans la mesure où j’apprécie la richesse de votre curiosité, je me permettrai aujourd’hui de formuler ce vœu pour l’avenir : restez-en cantonné à votre domaine d’expertise et d’excellence, la correspondance des écrivains de la collaboration ! Pour le reste, arrêtez de vous donner en ridicule. Sur ce coup-ci, cher monsieur Assouline, vous m’avez vraiment écœuré !

Polémikoeur. dit: à

« Mourir pour Palmyre ? »
Plutôt vivre pour Palmyvre !
Judmotement.

Lakmul Waalab dit: à

Et Onfray oublie que les djihadistes qui partaient pour la Syrie ont été encouragés par la France, au début, parce qu’ils s’en allaient combattre Bachar.

Or et lien dit: à

Monsieur Assouline, svp, pouvez-vous demander à la modération de sortir la poubelle de Porquerolles de ce blog, d’avance merci

friedrich dit: à

10 h 13 min »
« cru vinaigré, de 50 ans d’âge »
« Ce pauvre Lang, une belle ruine palmyréenne, »

ainsi ricana la vieille ruine baveuse qui se prend pour un jeune pubère s’offrant à Putine

friedrich dit: à

Lakmul Waalab dit: 2 décembre 2015 à 10 h 42 min
« Le plus pénible, chez JC, c’est qu’il excite les petits trolls. »

dixit le grand troll tout émoustillé

Lakmul Waalab dit: à

« moi qui ai généralement plaisir à vous lire par délassement, dans la mesure où j’apprécie la richesse de votre curiosité » (Diagonal)

Menteur !

Lakmul Waalab dit: à

friedrich dit: 2 décembre 2015 à 12 h 24 min
Lakmul Waalab … le grand troll tout émoustillé

Merci, friedrich, ce compliment me va droit au cœur.

Widergänger dit: à

Diagonal dit: 2 décembre 2015 à 12 h 21 min
__________
D’accord avec vous !
Je trouve aussi les remarques de Passou particulièrement déplacées. Il aurait pu se contenter d’en synthétiser l’essentiel au détour d’une phrase. Il se serait ainsi montré meilleur journaliste au lieu d’insister lourdement sous prétexte de prétendre ainsi informer le lecteur. Il met à mal ainsi son métier.

la vie dans les bois dit: à

M.Mme Sarte à 11h36, merci, vraiment, de cette mise en perspective.

adrien dit: à

10 h 40 min 12 h 24 min
Ne pas lire les déj ections de la roulure de pq (seuls atttttila et zuzu se pâment en le lisant :ça les occupe)

la vie dans les bois dit: à

mon message pour M.Mme Sartre, -sorry pour la faute de frappe- si le prestigious blog s’honore de l’intervention des auteurs des ouvrages de référence.

friedrich dit: à

« ce compliment me va droit au cœur. »

c’est gratuit

qui vous savez dit: à

Le commentaire de Diagonal est approuvé à 100%.

Comme disait feu Ueda : la bave du crapaud n’atteint pas la blanche colombe.

Tetram dit: à

DHH dit: 2 décembre 2015 à 11 h 55 min

Mais si des hommes y vont, tiens moi, et je n’étais pas le seul.
Vos oeillères vous entraînent toujours à des exagérations que l’on pourrait qualifier de féministes si elles n’étaient que mondaines.
A part ça expo très moyenne, un max de robes qu’elle portaient à 70 ans, et si les placards sont potables les fiches de présentation des vêtements sont très difficilement lisibles.
Galliera a déjà fait bien mieux.
Ah oui, un détail, la comtesse, elle s’appelle comme son mari : Greffulhe.

zouzou a raison toujours dit: à

George Bush Jr avait des intérêts à défendre
« cynique » ne veut pas dire « imbécile ».
« politique étrangère islamophobe » de l’Occident. Pas assez, malheureusement, pas assez. (La preuve : G. Bush, justement). »

Assurément et je dirais même plus! c’est un saint car; tout comme talonnettes (on l’oublie trop souvent hélas pour la fraaance), n’écoutant que la voix céleste, n’a pas hésité à donner de sa personne pour mener une croisade voulue par le seigneur. Le très saint père dans sa grande bonté si humble qui lave les pieds sales, ne saurait tarder à le canoniser épicétout

Peut-être a-t-il des lunettes dit: à

Widergänger dit: 2 décembre 2015 à 12 h 29 min

Vlatipa que Mimi se planque derrière les larges épaules de Diago.
P’tit bras mon Mimi chéri.

Clopine, définitivement un cas à part dit: à

Bé non, c’est l’inverse : Pierre Assouline fait son boulot (je ne vais pas dire : fait le job, parce que… bref : sourire !)de critique…

Et la position de Veyne est déplaisante à mon sens. On nous dit « voilà un livre écrit dans une telle urgence que le travail préparatoire de documentation exacte n’a pu être opéré, ni celui de relecture des coquilles ».

Et dans le même temps le livre se justifie par la volonté de rendre accessibles au plus grand nombre des notions quelque peu érudites ou absconses…

Quelle drôle de position. « Je vais m’adresser au plus grand nombre » : donc je devrais (à mon sens clopinien…) exercer la rigueur la plus sévère sur mes propos. Songez-y : le plus grand nombre n’a certes pas les capacités de repérer mes erreurs. Ca, c’est donné à un cercle restreint de lecteurs. Le plus grand nombre, lui, va croire avec candeur ce que je lui dis, justement parce que je suis quelqu’un d’autorisé…

Et bien, bibi je trouve que les « autorisés » devraient surtout, dans ces conditions, s’autoriser un livre sans erreur du tout.

« Oui, ma bonne Copine », allez-vous me rétorquer, « mais cependant l’urgence… la presse… La nécessité de dire l’essentiel et de laisser l’accessoire… le manque de temps en un mot… »

Et c’est là qu’avec candeur je pose la question : de quelle urgence parle-t-on ? En quoi était-il si URGENT de faire paraître ce livre ? Allait-il empêcher une seule mort, une seule blessure, une seule souffrance, une seule pierre brisée à Palmyre ou ailleurs ? Etait-il impératif de le publier avant toute décision politique ?

Non. L’urgence, ici, était d’ordre totalement privée. Veyne se devait de réagir le plus rapidement possible, parce que la destruction de Palmyre le touchait lui, par ricochet. Et comme tous les intellectuels dignes de ce nom, pour maîtriser l’émotion on en passe par la conception d’un bouquin. Par l’analyse…

Or, « le grand public », s’il a besoin de ce décryptage intellectuel, n’est pas dans l’urgence, lui. J’irais même jusqu’à dire que plus la parution est éloignée de l’émotion due aux évènements, meilleure l’analyse et le profit tiré de la lecture sont.

ici, nous avons un mélange de l’émotion de Veyne, de son envie d’expliquer en vulgarisant son savoir, et d’aller à toute vitesse.

On ne peut pas monter un cheval en rodéo, en concours général et en course de tiercé, à la fois.

Faut choisir, ma bonne dame.

Pierre Assouline est donc parfaitement (une fois de plus) dans son rôle en remettant les pendules à l’heure.

Et tous les curieux devraient plutôt lui dire merci.

Voire l’auteur lui-même…

Ca, j'aurais jamais cru dit: à

Diagonal vs Clopine.

Ben, je vote Clopine.

Clopine, définitivement un cas à part dit: à

Et, en post-scriptum, ça n’exonère pas Pierre Assouline d’avoir été bien vache avec cette pauvre Zénobie que Gibbon, bien en avance sur les péplums cinématographique du siècle qui suivra le sien, ce qui témoigne d’une belle imagination, a hollywoodisée à qui mieux mieux.

Pierre Assouline se permet de détrôner Zénobie, au motif que sa royauté n’a pas été prouvée.

Donc il pratique ce que, dans notre droit français, seul le ministère des finances s’autorise envers les contribuables : si vous ne voulez pas être taxé de 10 %, prouvez-moi que vous avez bien remis votre déclaration à temps, ou remis les bons documents, etc.

L’impôt et Pierre Assouline pratiquent donc la preuve négative…

Ce n’est pas bien. Mais peut-être cela témoigne-t-il d’une vocation d’inspecteur des impôts avortée, chez notre hôte ?

Bon d’accord, je sors.

D. dit: à

Je pense qu’à 12h 21, Diagonal plaisante. Il faut tout prendre au second degré.

DHH dit: à

@diagonal
je suis rarement d’accord avec vous.
Aujourd’hui ce n’est pas le cas
comme vous j’ai aimé le livre de VEYNE; je l’ai dit plus haut dans les commentaires; d’autant que les inexactitudes s’il y en a n’affectent pas les qualités de l’essentiel :rendre claire, solidement documentée et vivante la réalité économique, sociale, politique et géopolitique d’une cité au cours de sa periode gréco romaine .
C’est ce dont convient d’ailleurs Pierre As souline dans son billet ,notant comme en passant, qu’il n’y a sur ces points-essentiels-aucune divergence entre Veyne et Sartre,
Mais il écrit cela brièvement en toute fin de billet, après avoir égrené longuement et méthodiquement toutes les inexactitude de détail, qu’il avait relevées
Ce déséquilibre entre la part faite aux manques et celle faite aux qualités pêche par malhonnêteté à l’égard de l’œuvre

D. dit: à

Fait le job

: excellent.

D. dit: à

N’ayant pas lu le livre, je puis difficilement me prononcer. Je dirai simplement, et de façon pragmatique, que la vérité est là où elle se trouve.

Phil dit: à

Veyne et ses éditeurs ont dû viser la tête de gondole comme Hessel avec son opuscule mais l’histoire de Palmyre nécessite un background inaccessible aux troupes des indignés, et ce ne sont pas deux ou trois erreurs factuelles qui vont leur perturber le piercing.
Diagonal a raison, le prestigieux passou devrait nous resservir de l’écrivain sous l’occupation, ceux-là aussi ont eu leur temple pilonné par des factions d’obscurs plumitifs qui prospèrent sur la ruine de leurs aînés.

Lucy dit: à

Clopine, l’urgence de Paul Veyne c’est qu’il a 85 ans.
Ecoutez-le dans le lien que j’ai proposé.

Attila dit: à

Bénédiction
Lorsque, par un décret des puissances suprêmes,
Le Poète apparaît en ce monde ennuyé,
Sa mère épouvantée et pleine de blasphèmes
Crispe ses poings vers Dieu, qui la prend en pitié:
— «Ah! que n’ai-je mis bas tout un noeud de vipères,
Plutôt que de nourrir cette dérision!
Maudite soit la nuit aux plaisirs éphémères
Où mon ventre a conçu mon expiation!
Puisque tu m’as choisie entre toutes les femmes
Pour être le dégoût de mon triste mari,
Et que je ne puis pas rejeter dans les flammes,
Comme un billet d’amour, ce monstre rabougri,
Je ferai rejaillir ta haine qui m’accable
Sur l’instrument maudit de tes méchancetés,
Et je tordrai si bien cet arbre misérable,
Qu’il ne pourra pousser ses boutons empestés!»
Elle ravale ainsi l’écume de sa haine,
Et, ne comprenant pas les desseins éternels,
Elle-même prépare au fond de la Géhenne
Les bûchers consacrés aux crimes maternels.
Pourtant, sous la tutelle invisible d’un Ange,
L’Enfant déshérité s’enivre de soleil
Et dans tout ce qu’il boit et dans tout ce qu’il mange
Retrouve l’ambroisie et le nectar vermeil.
II joue avec le vent, cause avec le nuage,
Et s’enivre en chantant du chemin de la croix;
Et l’Esprit qui le suit dans son pèlerinage
Pleure de le voir gai comme un oiseau des bois.
Tous ceux qu’il veut aimer l’observent avec crainte,
Ou bien, s’enhardissant de sa tranquillité,
Cherchent à qui saura lui tirer une plainte,
Et font sur lui l’essai de leur férocité.
Dans le pain et le vin destinés à sa bouche
Ils mêlent de la cendre avec d’impurs crachats;
Avec hypocrisie ils jettent ce qu’il touche,
Et s’accusent d’avoir mis leurs pieds dans ses pas.
Sa femme va criant sur les places publiques:
«Puisqu’il me trouve assez belle pour m’adorer,
Je ferai le métier des idoles antiques,
Et comme elles je veux me faire redorer;
Et je me soûlerai de nard, d’encens, de myrrhe,
De génuflexions, de viandes et de vins,
Pour savoir si je puis dans un coeur qui m’admire
Usurper en riant les hommages divins!
Et, quand je m’ennuierai de ces farces impies,
Je poserai sur lui ma frêle et forte main;
Et mes ongles, pareils aux ongles des harpies,
Sauront jusqu’à son coeur se frayer un chemin.
Comme un tout jeune oiseau qui tremble et qui palpite,
J’arracherai ce coeur tout rouge de son sein,
Et, pour rassasier ma bête favorite
Je le lui jetterai par terre avec dédain!»
Vers le Ciel, où son oeil voit un trône splendide,
Le Poète serein lève ses bras pieux
Et les vastes éclairs de son esprit lucide
Lui dérobent l’aspect des peuples furieux:
— «Soyez béni, mon Dieu, qui donnez la souffrance
Comme un divin remède à nos impuretés
Et comme la meilleure et la plus pure essence
Qui prépare les forts aux saintes voluptés!
Je sais que vous gardez une place au Poète
Dans les rangs bienheureux des saintes Légions,
Et que vous l’invitez à l’éternelle fête
Des Trônes, des Vertus, des Dominations.
Je sais que la douleur est la noblesse unique
Où ne mordront jamais la terre et les enfers,
Et qu’il faut pour tresser ma couronne mystique
Imposer tous les temps et tous les univers.
Mais les bijoux perdus de l’antique Palmyre,
Les métaux inconnus, les perles de la mer,
Par votre main montés, ne pourraient pas suffire
A ce beau diadème éblouissant et clair;
Car il ne sera fait que de pure lumière,
Puisée au foyer saint des rayons primitifs,
Et dont les yeux mortels, dans leur splendeur entière,
Ne sont que des miroirs obscurcis et plaintifs!»
— Charles Baudelaire

nadine dit: à

 » la vérité est là où elle se trouve. »

ça c’est fort, c’est puissant

Q.M. dit: à

Clopine, DHH a raison. Vous êtes franchement gonflée de traiter de haut un homme comme Paul Veyne, à moins que, comme Assouline, vous n’ayez une détestation profondément ancrée des universitaires.

Zoon dit: à

Je trouve aussi les remarques de Passou particulièrement déplacées. (Widergänger)

La vieillesse est un naufrage. S’agissant d’un ouvrage aussi manifestement indigne de la réputation de son auteur, il eût sans doute été plus charitable de n’en rien dire.

Charles-Julien Lioult de CHÊNEDOLLÉ (1769-1833) dit: à

un joli poème de Chênedollé, en résonnance avec le billet et l’actualité :

La jeune femme

parmi les ruines de Rome

Hic spirat amor.

J’errais aux campagnes de Rome,
Et, promenant au loin mes pas silencieux,
Je lisais le néant de l’homme
Écrit de toutes parts sur ce sol glorieux.

Du Capitole au front superbe
J’aimais à contempler les environs déserts,
Et je voyais ramper sur l’herbe
L’orgueil de cent palais que la ronce a couverts.

Au pied d’un portique en ruine
Qu’ébranlait de sa faux Saturne triomphant,
Je vis une jeune Sabine
Qui, calme, fraîche et belle, allaitait son enfant.

Je m’approche de cette femme
Qui de ces lieux, pour moi, doublait l’enchantement,
Et de sa bouche je réclame
Quelques légers détails sur ce grand monument.

 » Étranger, me répondit-elle,
 » J’ai regret de tromper ta curiosité ;
 » Mais, pour ces débris… tout mon zèle
 » Ne peut t’apprendre rien sur leur antiquité.

 » D’autres t’en rediront la gloire,
 » Par d’autres ces débris te seront expliqués ;
 » Pour moi, j’en ignore l’histoire :
 » À peine mon regard les avait remarqués.  »

Ainsi, pleine de sa tendresse,
Goûtant d’un seul bonheur le long charme innocent,
Cette femme, en sa douce ivresse,
Aimait !… toute sa vie était dans le présent.

Clopine, définitivement un cas à part dit: à

Non, je ne déteste pas les universitaires (je ne suis pas Michel Onfray, qui a claqué la porte de l’Alma Mater, mais ça se trouve il avait de solides raisons pour ce faire, dont ses origines sociales…), et en plus, Clopinou est bien parti pour rejoindre le cursus !

J’ai le plus grand respect pour eux, et si j’ai froissé quelques uns d’entre vous en remettant en cause l’urgence du livre de Veyne, eh bien, je fais amende honorable. l’âge du savant est en effet un motif fort recevable !

Néanmoins, je maintiens qu’Assouline est dans son rôle : il n’est pas, lui, le lecteur lambda, mais sa qualité de critique le conduit, en toute déontologie, à défendre les intérêts de ce lecteur lambda…

Et trop souvent on prend le « grand public » ou le « monsieur tout le monde » pour un c… C’est-à-dire que ce n’est pas « grave » si on lui sert approximations ou erreurs : ce n’est que « le plus grand nombre… »

Ben voyons.

En réalité, c’est du mépris déguisé… (bon, je ne crois pas que ce soit le cas de Monsieur Veyne, m’enfin.)

C’est surtout cela qui m’agace, comme m’agacent (et ils sont nombreux !), ces hommes charmants, affables, ouverts et généreux avec tout un chacun, avec la connaissance lointaine, le pékin qui passe, et qui sont par contre d’une indifférence et d’un laisser-aller pitoyables avec leurs proches. Comme si, une fois le lien établi, il n’était plus besoin de soigner le quotidien, et qu’on dusse réserver le meilleur de soi pour l’aimable indifférence de lointaines connaissances…

Y’a d’autres choses comme ça qui m’agacent considérablement. M’enfin ce ne sont que des agacements. Alors que pour les trolls, ici même, l’agacement se double de dégoût…

le garçon qu'on appelait monsieur dit: à

– Petit minus !
– Ah non monsieur, non: grand public !
– Ben tout le monde est d’accord pour trouver que c’est pareil alors ça te fait de belles talonnettes…

Toute un île en émoi..... dit: à

Clopine, définitivement un cas à part dit: 2 décembre 2015 à 15 h 01 min
qu’on dusse

qu’on dût, voyons, qu’on dût….. Le bocage s’embourbe.

le garçon qu'on appelait monsieur dit: à

Il semblerait aussi y avoir un tas de bonnes raisons de parler japonais lors de grands reportages sur l’échouage en masse de baleines dans les fjords de Patagonie. Fixez bien votre objectif photographique mon Nicolas à petit, avec le réel pour au-delà.

Clopine, définitivement un cas à part dit: à

Oups. Et en plus, en écrivant la faute, je pensais « chic, un imparfait du subjonctif ».

Notez bien que j’avais raison, au font : car s’il s’agissait, dans mon esprit, d’un subjonctif, il était bel et bien imparfait, celui-là…

(sourire)

Clopine, définitivement un cas à part dit: à

« d » et pas « t » : oh, ces gros doigts balourds, cette tête basse et têtue, et ce remarquable penchant à cliquer sans relire.

Des années que ça dure.

Tenez, s’il n’y avait qu’un motif pour différencier l’écriture bloguesque d’un travail littéraire digne de ce nom, ce pourrait être celui-là : quand on écrit un texte en se pensant dans un travail littéraire, on rougirait de ne pas corriger, pas vrai ?

(et hop, ça rejoint le sujet du jour…)

D. dit: à

Aussi longtemps que la vraie nature de l’homme ne sera pas comprise et reconnue, on se trompera en prenant ses intérêts inférieurs pour ses intérêts supérieurs.

Sergio dit: à

Clopine, définitivement un cas à part dit: 2 décembre 2015 à 15 h 24 min
on rougirait de ne pas corriger, pas vrai ?

Faut corriger ; mais c’est la canule ! Je commence à comprendre les gars qui corrigent pas… La lune luit qu’on y est encore Passou a eu le temps de changer trois fois de billet !

le garçon qu'on appelait monsieur dit: à

(je ne suis pas Michel Onfray, qui a claqué la porte de l’Alma Mater, mais ça se trouve il avait de solides raisons pour ce faire, dont ses origines sociales…) ( Clopine qui n’est pas le derrière de son pseudo)

Comme on sait pas dites voir, c’était avant ou après publication ? Je pense à rien c’est juste pour faire avancer le background.

D. dit: à

Celui pour qui le temps est comme l’éternité et pour qui l’éternité est comme le temps est libre.

le garçon qu'on appelait monsieur dit: à

Je t’en ficherais des corvées de bois à personne pour un chien-loup moi…

troll hunter dit: à

Clopine, définitivement un cas banal de trollisme aïgu dit:
Moi,
bibi,
perso,
eh bien, je fais amende honorable
Néanmoins, je maintiens que
je ne suis pas Michel Onfray
« Oui, ma bonne Copine », allez-vous me rétorquer,
Ben voyons.
Faut choisir, ma bonne dame!
m’enfin…
C’est surtout cela qui m’agace,
Y’a d’autres choses comme ça qui m’agacent. M’enfin ce ne sont que des agacements.
bon d’accord, je sors.

FERMEZ BIEN LA PORTE ON VOUS DIT, Y A DES COURANTS D’AIR !

Passou dit: à

Widerganger de 12.29 (rejoignant Diagonal): « Je trouve aussi les remarques de Passou particulièrement déplacées. Il aurait pu se contenter d’en synthétiser l’essentiel au détour d’une phrase. Il se serait ainsi montré meilleur journaliste au lieu d’insister lourdement sous prétexte de prétendre ainsi informer le lecteur. Il met à mal ainsi son métier. »

Chers, eussé-je agi avec une telle désinvolture, expédiant la chose au détour d’une phrase, que vous auriez été les premiers à me reprocher d’oser traiter de la sorte un éminent historien sans donner d’exemples, sans précision etc

Passou dit: à

Mes excuses au vrai Diagonal car le Diagonal de 12.21, qui me reproche d’avoir lâchement attaqué le « vieil homme » (Veyne) et d’avoir osé critiqué l’auteur de livres plus anciens (que j’ai d’ailleurs loués en leur temps dans L’Histoire, mais passons) ce qui n’a rien à voir avec la facture de son Palmyre, bref après examen, il s’avère que ce Diagonal-là, au style interminable, ronflant et boursoufflé, est un usurpateur.

Résumons..... dit: à

W et Diagonal diatribent, courroucés, et Passou passe, couronné. La Terre poursuit sa course….

Résumons..... dit: à

Est ce que le Passou de 15:58 est le vrai?….

Résumons..... dit: à

Quittons nous sur une pointe d’humour …

« La jambe d’un kamikaze du Bataclan retrouvée 15 jours après l’attentat. La police technique et scientifique, qui a passé au peigne fin la scène de crime, n’avait pas retrouvé ce membre caché sous un amplificateur. » (Le Point)

Ce monde est merveilleux de drôlerie ! Bonne soirée…

D. dit: à

La suppression du 12h 21 est une réalité.

Aurélien dit: à

16:01 JC se demande si Passou est le vrai ? le vrai est que JC est bien le vrai salopard qui nous empoisonne quotidiennement en toute impunité

eurêka dit: à

Ayé ! Je sais pourquoi Phil accuse les décodeurs du Monde d’être des staliniens. Ils viennent de démonter deux mensonges de Sarkozy. En effet, c’est une attitude proprement stalinienne.

Ce doute affreux dit: à

Est ce que le Résumons….. de 16:01 est le vrai?….

D. dit: à

Nos pensées sont vagues et corrompues parce qu’elles forment des liaisons adulterines.

Collectif des Veuves de JC..... dit: à

Nous venons d’apprendre que, bien que fiché C (comme cimetière), notre cher époux polygame vient d’échapper à un contrôle de la Police Funéraire en s’enfuyant en suaire moisi de son cercueil hermétiquement clos.

Il semble qu’il réapparait ici sous de lamentables pseudos pour dire bêtises sur bêtises et du mal du grand Imam Hollande …

Bon sang, mais que fait la Police ! Arrêtez-le ! Rendez-le nous …. il nous manque tant.

bernadette dit: à

« Ils viennent de démonter deux mensonges de Sarkozy. En effet, c’est une attitude proprement stalinienne. »

acte ignoble et révoltant ! s’en prendre à un tel cerveau, à ce sauveur…Mais où va la France?

les infirmiers résignés dit: à

à 16 h 21 min, jc la chèvre de pq bêle

Sergio dit: à

Passou dit: 2 décembre 2015 à 15 h 52 min
vous auriez été les premiers à me reprocher

L’ennemi est partout ! Faut se méfier des chevaux par derrière, des femmes par devant et des commentateurs de tous les côtés…

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