de Pierre Assouline

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La République des livres
Nicolas Bouvier, de Genève à Genève en passant par le reste du monde

Nicolas Bouvier, de Genève à Genève en passant par le reste du monde

Quel beau titre que « La Suisse est folle » ! C’est tellement vrai même si cela ne saute pas aux yeux ni aux oreilles tant tout y paraît calme, apaisé, neutre quoi. Un petit pays dont il suffirait de déplier les montagnes pour voir à quel point il est grand, en fait. Ne pas s’y fier car en dessous, ça bout. Paraît-il car contrairement à la France, cela ne se traduit pas comme ailleurs. Si en France, on conteste, on se met en grève, on manifeste tout le temps, là-bas on vote tous les dimanches. Ils appellent cela la démocratie participative. Il y fait bon y vivre et, mieux encore, bon y mourir. C’est plus reposant mais n’empêche pas que tout dans la vie quotidienne est sujet à taxes et amendes, que les impôts y sont (bien) élevés, que la délation y est encouragée par esprit de civisme, que l’on y est patriote de son canton plutôt que de son pays etc

En fait, le titre de ce nouveau volume signé Nicolas Bouvier (1929-1998) est double : Genève. La Suisse est folle (édition bilingue français/anglais, 107 pages, 14 euros, éditions Héros-Limite). Car les deux sont atteints. Normal pour une ville qui n’a que dix kilomètres de frontière commune avec la Confédération helvétique, contre cent soixante avec la France. Le jour, elle a bien des attraits insoupçonnés (voir ce reportage original). La nuit, elle mérite bien son surnom de Calvingrad.

En 1985, un proche collaborateur de Jean Malaurie le rencontra pour lui proposer d’écrire une socio-anthropologie de sa ville. On rêve encore de ce qu’aurait été ce volume de la mythique collection « Terre humaine » si seulement le projet avait abouti. Les années ont passé et en 1991, Nicolas Bouvier s’est retrouvé dans un amphithéâtre de la University of South California (Los Angeles) à parler de « sa » Genève à lui. Il le fit à la Bouvier, en écrivain cousu par sa ville et décousu par ses voyages, mélangeant les échelles et les points de vue et en privilégiant la réflexion par analogie.

Ceux qui connaissent mal cette histoire y découvriront le rôle central joué par des hommes de foi et de bonne foi (au sens où l’entendait Montaigne), ces théologiens libéraux au XVIIIème siècle, des réformés marqués tant par l’esprit de Descartes que par les sciences naturelles qui encouragèrent un éloge de la nature encore très présent dans la ville (son extraordinaire bibliothèque botanique en témoigne encore). De grandes familles de patriciens protestants, ancrés dans la haute banque genevoise, financèrent le développement de cet esprit. Ce qui permet au passage à Bouvier de remercier Louis XIV pour « la plus grosse boulette » qu’il ait jamais commise en révoquant l’Edit de Nantes. On découvrira également dans ces pages que la Suisse a donné au monde des précepteurs nomades et des nounous de qualité pour l’éducation des progénitures des grandes familles princières européennes.

On connaît les grands genevois : Calvin, Rousseau, Dunant (le fondateur de la Croix-Rouge internationale). Mais on sait moins que la Chaux-de-Fonds à elle seule a donné elle aussi quelques personnalités hors-pair au monde. Bouvier en cite deux : Frédéric Sauser et Charles-Edouard Jeanneret, les deux ayant changé de nom pour se faire connaître (Blaise Cendrars pour l’un, Le Corbusier pour l’autre) ; mais au passage il oublie un troisième enfant de cette même commune du canton de Neuchâtel : Louis Chevrolet qui, lui, conserva son nom pour briller dans la course et l’industrie automobile américaines. Bouvier en conclut que la Suisse est décidément un pays trop petit pour les génies car ils sont trop dérangeants pour« une société compassée ». On ne saurait lui donner tort.

Il y a tant de choses en si peu de pages qu’on ne peut qu’inviter le lecteur à s’y plonger, même si rien n’y est développé car le format de la conférence ne s’y prêtait pas. Dommage car un point m’intrigue qui aurait mérité plus ample commentaire. Bouvier assure en effet que « nostalgie » est un mot inventé à la fin du XVIIème dans une thèse (1688) par un aliéniste alsacien pour désigner le mal du pays des mercenaires suisses combattant sous des couleurs étrangères. Que la nostalgie du paradis perdu de l’enfance soit un thème récurrent de la littérature suisse romande, nul n’en disconvient, les œuvres d’Amiel, Rousseau et d’autres en témoignent. Que le thème y soit obsédant « comme si l’âge adulte était un âge de plomb menant droit au pêché et à la perdition », certainement. Mais en quoi est-ce exclusivement suisse ? En 1522 déjà, « Heureux qui comme Ulysse » dans les Regrets de Du Bellay… Et comme par ailleurs, tout aussi rapidement, Bouvier helvétise l’invention de la pendule à coucou, erreur répandue depuis une réplique fameuse d’Orson Welles dans Le Troisième homme, alors qu’elle revient au Wurtenberg…

Il est vrai que si l’on considère que cette ville et ce pays évoluent dans une folie invisible, alors tout est possible. Bouvier y croit avec des pages convaincantes sur la passion suisse de l’art brut (ah, la collection de Lausanne !), fêlure dans l’âme nationale qui fait de la Confédération l’un des lieux les plus exotiques qui soient. Il est vrai quand on lit Frisch, Dürrenmatt, Chessex, Walser, ou Mars de Fritz Zorn, et quand on regarde ce que Soutter, Aloïse, Wölfli ont dessiné dans leurs asiles, ont comprend que Bouvier évoque « la démence tranquille et mortelle » à laquelle peut mener « le conformisme pleutre ». Autant dire qu’il ne conçoit pas un instant que ses compatriotes puissent passer pour des êtres raisonnables. Ce qui les rend si attachants. CQFD.

Nicolas Bouvier, je l’avais rencontré à plusieurs reprises pour des entretiens à la radio ou ailleurs. Dès la première fois, je suis tombé sous le charme. D’abord celui de ses livres, ensuite sa voix, son sourire, son regard et surtout ce que d’autres appelleront selon les cas une éducation, une courtoisie, un respect de l’autre, de la politesse, que sais-je encore, toutes qualités qui s’exprimaient parfaitement dans son savoir-vivre. Car Nicolas Bouvier savait vivre. Ses récits en témoignent, qu’il s’agisse de Chronique japonaise, Le poisson-scorpion, Le dehors et le dedans, Le journal d’Aran et d’autres lieux, sans oublier bien sûr L’Usage du monde, indispensable bréviaire pour une vie au moins. L’Echappée belle, publié à Genève chez Métropolis, était un recueil de textes épars un peu décoiffé et lunaire comme lui mais d’où se dégage un charme inouïe. Il ne s’y montrait pas travel  writer ni écrivain voyageur, ni même étonnant voyageur, appellation baudelairienne devenue désormais des labels pour festivals.

Bouvier, ce serait plutôt un maître à déambuler. un pérégrin, l’ambassadeur le plus pur de la Suisse nomade. Un homme doux et calme mais qui souffrait de claustrophobia alpina depuis son plus jeune âge. Il racontait que la calamiteuse météorologie de Genève sa ville natale, avait favorisé très tôt des lectures intensives. Elles lui donnèrent très vite l’envie de déguerpir le plus loin possible du jet d’eau. Il disait aussi qu’on part pour fuir ce qu’on ne peut que fuir… :

«…  des lieux, des familiers, des raisons qui nous chantent une chanson si médiocre qu’il ne nous reste qu’à prendre les jambes à notre cou, on part pour s’éloigner d’une enfance, pour ne pas occuper la niche que les autres déjà vous assignent, on part pour ne pas s’appeler Médor ».

Voilà ce qu’écrivait Nicolas Bouvier et qui retentit encore comme une leçon de vie. On en retrouve encore la trace et l’esprit dans l’album Les leçons de la rivière (Zoé/JPM guides, 2006) co-signé avec le photographe Françis Hoffmann. L’héroïne en est la Verzasca, une rivière du Haut-Tessin  qui se jette dans le lac Majeur qui se jette dans le lac Majeur, une rivière à laquelle Bouvier trouvait un talent fou, enchâssée dans une vallée de pierres calligraphiées.  Lire Charles-Albert Cingria en roue libre(Editions Zoé, 2005), c’est lire deux livres en même temps : l’un sur Cingria, l’autre sur Bouvier. Il n’est pas indispensable d’être Suisse pour apprécier ce précieux traité de l’art de circuler. Avec trois mots pour devise : « Un mètre carré, et l’univers ».

« Je pense à ces clameurs lamentables qui, dans les civilisations primitives accompagnaient chaque soir la mort de la lumière, et elles me paraissent tout d’un coup si fondées que je prépare à entendre dans mon dos toute la ville éclater en sanglots. Mais non. Rien. Ils ont dû s’y faire ».

Nicolas Bouvier a passé sa vie à prendre son temps en bourlinguant à travers le monde, en se donnant le suprême luxe du temps, non par goût des pays lointains, de l’exotisme ou que sais-je encore. Non, ce qu’il recherchait partout dans le monde, c’était la liberté intérieure et la légèreté. Il se disait lorsqu’il les aurait trouvées, il aurait enfin acquis une forme de sagesse. Elle existe bien cette Suisse qui a la bougeotte, vagabonde,  à mille lieux de son poncif, petit morceau d’Europe figée dans les conventions bourgeoises et la rigidité calviniste. Nicolas Bouvier assurait qu’il y avait une vraie violence dans la Suisse à condition d’oser la regarder. Le suisse nomade le fascinait. Il le considérait comme l’archétype de l’autre coté de la montagne. Au fond, si nous ne cessons tous autant que nous sommes de nous poser une seule question tout au long de notre vie, Bouvier lui aura passé la sienne à se demander :

« Mais qu’est-ce qu’il y a de l’autre coté de la montagne ? »

Quelque chose de mieux et de meilleur mais on ne le voit pas. Il a été partout, longtemps. Il y a d’ailleurs croisé plus de Suisses qu’il ne l’imaginait. Avant, les Suisses voyageaient pour fuir la misère, aujourd’hui parce qu’ils ont les moyens de voyager. Mais à San Francisco par exemple, il a constaté l’importance de la colonie suisse en découvrant qu’elle comptait trois sociétés de chant rivales. Aujourd’hui Nicolas Bouvier repose dans le cimetière communal qui jouxte sa maison de Cologny, à huit kms de Grand-Lancy où il était né, dans le canton de Genève. Peut-être avait-il enfin trouvé l’harmonie du monde : elle était en lui.

 

(Photos Nicolas Bouvier – en toit cas pour la première et la dernière car pour les autres, il pourrait s’agir d’un homonyme…)

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commentaires

1 609 Réponses pour Nicolas Bouvier, de Genève à Genève en passant par le reste du monde

Jazzi dit: à

Rien de tel que de juger le maçon au pied du mur !
Ici, un extrait du « Goût de la marche ».

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NICOLAS BOUVIER

Fulgurances de la lenteur

Il a fallu du temps pour que l’œuvre de Nicolas Bouvier (1929-1998) trouve son public. Mais désormais, L’usage du monde et Le Poisson-Scorpion sont devenus des classiques, que l’on ne saurait réduire à la seule littérature de voyage. Ecrivain-voyageur ou voyageur-écrivain, notre auteur suisse ? Dans tous les cas, un piéton céleste particulièrement… inspiré !

« Sans cet apprentissage de l’état nomade, je n’aurais peut-être rien écrit. Si je l’ai fait, c’était pour sauver de l’oubli ce nuage laineux que j’avais vu haler son ombre sur le flanc d’une montagne, le chant ébouriffé d’un coq, un rai de soleil sur un samovar, une strophe égrenée par un derviche à l’ombre d’un camion en panne ou ce panache de fumée au-dessus d’un volcan javanais. De retour en Europe ou lors des longs bivouacs hivernaux qui parfois ponctuent un voyage, ces images se bousculaient dans ma tête, fortes de leur fraîcheur native et demandaient impérieusement la parole.
Vocabulaire : gamin bouffeur de livres à la chandelle clandestine puis étudiant, j’avais eu mes éblouissements : London , Rimbaud, Melville, Michaux, mais le véritable goût des mots m’est venu lorsqu’il a fallu les choisir, drus, lourds dans la main, polis comme des galets pour enluminer mes modestes icônes avec l’or, le rouge, le bleu qui convenaient ici pour tenter de faire du spectacle de la route un de ces Thesaurus Pauperum à majuscules ornées d’églantines et de licornes.
Incantation de l’espace, décantation du texte. Pendant des années j’ai suivi ce mouvement pendulaire qui passe du « voir » au « donner à voir », la parole naissant, non de l’exotisme qui n’est que preuve de malentendu, mais d’une géographie concrète patiemment investie et subie. […]
Pour les vagabonds de l’écriture, voyager c’est retrouver par déracinement, disponibilité, risques, dénuement, l’accès à ces lieux privilégiés où les choses les plus humbles retrouvent leur existence plénière et souveraine.
Il faut se garder d’opérer ici une distinction entre grandes et petites randonnées : le monde commence exactement sous nos fenêtres et j’approuve Confucius lorsqu’il dit : « Un voyage, fût-il de mille lieues, commence sous votre chaussure. » Les dérives planétaires ne sont finalement qu’une succession de cantons traversés qu’on a mis bout à bout. C’est une infinité de petites étapes dont chacune avait son coloris, son odeur, sa charge de surprise et son pouvoir de décision (rester, trouver du travail, poursuivre, faire demi-tour) qui m’ont conduit en trois ans de Genève à Tokyo puis, dans un second souffle, de Tokyo à Kyoto en parcourant à pied les cinquante-trois relais traditionnels de l’ancienne route impériale qui passe aujourd’hui par les champs. Un bon mois torride avec, presque chaque soir pour me reposer, l’hospitalité d’un temple villageois et, pour me rafraîchir, les averses de la mousson de juin. J’ai précisément en mémoire chacune des chambres de cette lente promenade, même celles qui n’étaient, à la belle étoile, que l’ombre d’un banian ou d’un arbre pipal. A ce rythme, les transitions s’annoncent naturellement, les visages, costumes, musiques, nourritures changent rarement sans crier gare, l’exotisme s’évapore avant même d’être perçu et la route vous tient une leçon cohérente, salubrement réductrice. La lenteur et l’espace agissent, ajustent et purgent comme une drogue à la fois émétique et hallucinatoire. Le bagage matériel et mental s’affine et s’amenuise sans qu’on y soit pour rien. Les accessoires inutiles – dérobés ou perdus – s’envolent avec les pédanteries de la certitude et les syllogismes consolateurs. Au terme du traitement, le voyageur a pratiquement disparu. Un matin de décembre 1954, en Inde centrale, une croisée de chemin solitaire m’a tenu ce langage :

Cette route a beaucoup pour elle
dans tous les axes de la boussole
c’est l’espace et l’éternité

Tu te pousses à petite allure
un mois passe comme rien
tu consultes la carte
pour voir où t’a mené la dérive du voyage
deltas vert pâle comme des paumes ouvertes
plissements bruns des hauts plateaux
les petits cigares noués d’un fil rouge
ne coûtent que cinq annas la botte
où irons-nous demain…

Je me suis contenté d’écrire sous dictée cet éloge d’un lieu. Six heures du matin ; grand beau ; le ciel n’était pas encore passé au blanc. A une portée de fusil, des vautours tournaient au-dessus d’une forteresse de terre rouge. J’étais au bord de ce chemin poussiéreux comme dans le ventre de ma mère. Parfaitement vide, entièrement décentré. Des projets de départ, le voyage avait tout emporté. Je me retrouvais rien, moins que rien, sans origine ni destination, entièrement absorbé par l’ici et le maintenant. Les moines gyrovagues de la tradition orthodoxe et les bonzes itinérants ont connu et recherché ces instants où la dispersion et l’érosion de la route conduisent paradoxalement à un Da sein où le seul fait d’être au monde remplit l’horizon jusqu’au bord.
(« Réflexion sur l’espace et l’écriture », Quarto Gallimard, 2004)

rose dit: à

Soleil vert à 12h33

De Shanghaï

Shanghai Dreams (青红, Qing hong) est un film chinois réalisé par Wang Xiaoshuai, sorti en 2005.
Comment vivre ensemble quand on ne partage pas les mêmes rêves ?

rose dit: à

Le mot « Pendjab » est une combinaison des mots indo-iraniens: پنج panj (cinq) et آب āb (eau). Pendjab signifie donc « (pays des) cinq rivières ». Ces cinq rivières sont la Beas, le Sutlej, le Ravi, la Chenab et la Jhelum.

rose dit: à

De Shanghaï au Penjab.

rose dit: à

Penjab, coupé en deux lors de la partition de 1947 Inde pour les hindous et Pakistan pour les musulmans. Grand flux migratoire (hors barque).
Chandighar sa capitale, à l’urbanisme futuriste

Chandigarh 
ਚੰਡੀਗੜ੍ चण्डीगढ़
Emblème
Localisation du territoire en Inde.AdministrationPays IndeCréation1er novembre 1966Langue officiellePendjabi, hindiAdministrateurShivraj PatilDémographiePopulation1 055 450 hab. (2011)Densité9 258 hab./km2Rang30eGéographieSuperficie114 km2Rang33e

modifier 

Palais des Assemblées du Pendjab et de l’Haryana.

Haute Cour de Chandigarh.

La Main ouverte, symbole de la ville (Le Corbusier).

Chandigarh (panjabi : ਚੰਡੀਗੜ੍ਹ, hindi : चंडीगढ़ Caṇḍīgaṛh) est une ville et un territoire du nord de l’Inde. Elle est la capitale des États du Pendjab et de l’Haryana.

Chandigarh est une ville nouvelle construite après l’indépendance de l’Inde en 1947. Elle est internationalement réputée pour son urbanisme. Le plan de la ville a été préparé par Le Corbusier à partir d’un plan précédent d’Albert Mayer. La plupart des édifices de la ville ont été imaginés par Pierre Jeanneret, Jane Drew et Maxwell Fry.


in wiki.

rose dit: à

Malheur.
Je viens de lire mon horoscope.
Piège tendu par Cupidon
Et conjonction Vénus-Mars.
Que vais-je bien pouvoir devenir ?

rose dit: à

Du Penjab, piquer plein Nord.
Arriver à Srinagar, prendre Est, vers les Himalayas.
Leh, arrêt.
Trouver un bateau flottant. Habitation.

rose dit: à

Tso, le lac

; Tso (tibétain : མཚོ།, Wylie : mtsho་) signifiant lac en ladakhi et en tibétain)  …

bouguereau dit: à

rose is a rose is a rose pasqu’elle veut pas dvenir un troudbal

bouguereau dit: à

que c’est son dessstin..

Delaporte dit: à

L’Obs est plus disert que vous, Jacuzzi. Je comprends mieux pourquoi je n’aurais vraiment pas le courage d’aller voir ce film qui dure TROIS HEURES !!!
_______________________________
« Le réalisateur, Wang Xiaoshuai (« 11 Fleurs », « Beijing Bicycle »), n’est pas de la trempe de Jia Zhang-ke. Son cinéma, moins lyrique et identifiable, est très classique. Porté par un scénario exemplaire, un montage subtil et des acteurs qui, même grimés, vieillis, ne semblent pas en être, il atteint ici une forme de plénitude romanesque. Le récit consiste en un entrelacs de flash-back et flash-forward qu’il appartient au spectateur d’assembler. » Obs

bouguereau dit: à

Rien de tel que de juger le maçon au pied du mur !
Ici, un extrait du « Goût de la marche »

j’aime beaucoup les chantiers..surtout pasque j’adore dire avec mon cax à la cantonnade..yo! halors les pédés on s’encule?

Sarah dit: à

D’ habitude, les horaires de commentarium de rose étaient de 1 heure du matin jusqu’à cinq ou six heures.
C’était vraiment mieux avant.

Delaporte dit: à

J’ai l’impression que cette mode du cinéma asiatique tourne au vinaigre. Parmi quelques chefs-d’oeuvre qui nous arrivent, combien de daubes ! On apprend à se méfier. Le film Parasite en est un bon exemple, un film révoltant, calqué sur la production occidentale, qui n’a plus rien ou presque d’asiatique, ni de coréen. A quoi bon ? J’ai été déçu avec ce non-film, je vais désormais faire très attention. Par exemple, le film argentin Rojo me tente. Le cinéma sud-américain va remplacer le cinéma asiatique dans nos préférences et nos coups de coeur. J’ai vu récemment de bons films mexicain ou autres, moi l’amateur de Juan Rulfo et de Cortazar, etc.

PS. Passou, « etc. » s’écrit avec un point à la fin, car c’est une abréviation de « et cetera ». Vous omettez toujours le point, de manière absurde, car en plus cela termine généralement une phrase : « etc., etc. » Ceci dit cordialement.

Delaporte dit: à

Bref, So long, my son, un film copié sur les productions « classiques » occidentales. Mais on ne veut pas de cela. Je voudrais des films 100 % asiatiques. Cet enfoiré de réalisateur de Parasite qui dit pour se vanter et faire bien qu’il s’est inspiré de Hitchcock et de Chabrol, quelle plaie. Quel imbécile ! Fais plutôt du cinéma authentique, trou du cul ! Mais sans doute qu’il en est incapable, car c’est un « faiseur ». D’où ce succès consternant pour sa daube !!!

Jorge Rodríguez dit: à

À Delaporte:

Très beau (bon, court) roman. Ce n’est pas un pastiche, mais le développement d’un « motif » au sens de Kundera (Le livre du rire et de l’oubli) et, paradoxalement, d’Alexander Grothendieck… Du moins, me semble-t-il.

rose dit: à

On va y aller. Trois heures et cinq minutes.
Moi aussi je préfère les films chinois
Comme les raviolis à la vapeur vendus dans les rues à Beijing
https://www.pinterest.es/pin/432767845412862325/?%24ios_deeplink_path=pinterest%3A%2F%2Fpin%2F432767845412862325&%24android_deeplink_path=pinterest%3A%2F%2Fpin%2F432767845412862325&amp_client_id=amp-6epsqlqESjuYf2DJcMtD-Q&utm_source=168&utm_medium=2160&current_page_url=https%3A%2F%2Fwww.pinterest.es%2Fpin%2F432767845412862325%2F&install_id=864f10a1dcfd436d8efb1187b8638a48&%24fallback_url=https%3A%2F%2Fwww.pinterest.es%2Fpin%2F432767845412862325%2F%23details&_branch_match_id=676423387732301235#details

Nous allons y aller quand même.

bouguereau dit: à

Je voudrais des films 100 % asiatiques

je sais pas si on peut dire qula conerie à dlalourde est telment exotique non plus..en suisse il frait crétin des alpes..on hinde il diraient que c’est qu’un goitreux trés ordinaire

Jazzi dit: à

Pas la peine de chercher des excuses pour éviter de faire l’effort de 3 heures de films et de juger par toi-même, Delaporte !

Jazzi dit: à

T’es qu’une feignasse geignarde, Delaporte !

Delaporte dit: à

« Pas la peine de chercher des excuses pour éviter de faire l’effort de 3 heures de films et de juger par toi-même, Delaporte ! »

Je ne cherche pas des « excuses » mais des indices, plutôt. Il reste que trois heures c’est trop, pour cette saga familiale chinoise qui ne vaut pas tripette, selon mon instinct (de conservation). Vous Jacuzzi, vous avez marché à donf, vous les presque journaliste, le quasi-esthète, le complet cinéphile !

Delaporte dit: à

Jorge Rodríguez dit: 7 juillet 2019 à 16 h 24 min

Je vais peut-être le lire, par curiosité, et par intérêt pour la culture sud-américaine. Ce roman est en poche et coûte 6 euros. C’est un court roman. Pour une « feignasse » (dixit Jacuzzi) comme moi, c’est excellent !

rose dit: à

De Srinagar, donc, aller vers Leh, dans la vallée de l’Indus, puis remonter l’Indus jusqu’à sa source vers le mont Kailash.
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Mont_Kailash

Faire circonvolution dans le sens des aiguilles d’une montre (se passer des courbettes tous les trois pas) en 52 km (cela semble bien peu pour la base d’un mont si haut ; vérifier les infos).
Envisager le départ vers Lhassa, 1200 km.

Patrice Charoulet dit: à

LE PRIX DU LIVRE POLITIQUE DE L’ANNEE

Le jury 2019 de ce prix était composé de : François Sureau, Etienne Gernelle, Emilie Aubry,
Vincent Giret, Carole Barjon, Bruno Jeudy, Jean-Jérôme Bertolus, Luce Perrot, Anna Cabana,
Anne Rosencher, Arlette Chabot, Christopher Schmidt, Cécile Cornudet, Brice Teinturier, Michèle Cotta, Yves Thréard, Gérard Courtois, Valérie Toranian, Bertrand Delais, Françoise Fressoz.

Cette année le prix a été attribué au livre de Jérôme Fourquet, « L’archipel français », Seuil.

On peut se fier à ce jury, acheter ce livre et le lire.

Pour avoir une idée de ce qu’il contient, on peut écouter l’entretien de Jérôme Fourquet avec
Frédéric Taddeï, sur YouTube .

Delaporte dit: à

On peut lire les premières pages de Th. Bernhard au San Salvador sur le site de l’éditeur. C’est un long monologue à la Th. Bernhard, avec plein de rage, et qui – cerise sur le gâteau, qui me plaît personnellement, vous imaginez – utilise le mot « putride ». C’est un mot auquel je tiens, et qu’il ne faut pas laisser aux voyous. Rien que pour ça, cette bonne impression, cette utilisation du mot « putride », je vais lire ce texte sud-américain. Je crois que je vais me désinvestir de la culture asiatique, les niakoués ont trahi leur civilisation face à l’Occident marchand. C’est bas et regrettable. Carrément, je vais me reporter sur l’Amérique du sud. Au moins, là, ils sont sûrs d’eux, ils n’ont pas de prétention ridicule à imiter les autres, ils ne cherchent qu’à être eux-mêmes. Et ils ont une telle richesse culturelle, qui va dépasser celle de tous ces enfoirés à la mords-moi-le-noeud chinois ou coréens ! Bref, j’en ai gros sur la patate, et j’émigre !!!

Delaporte dit: à

Pour Jacuzzi, qui n’aime pas les « feignasses » (quel joli mot, digne du quasi-esthète que vous êtes, du presque journaliste, du plein cinéphile, de l’entier humaniste !) :

« Un train qui transportait des véhicules militaires destinés au défilé du 14 Juillet à Paris s’est retrouvé abandonné, sans surveillance, en gare de Libourne. Le conducteur a estimé qu’il avait fait ses heures et a laissé le train en plan, raconte Sud-Ouest. »

Delaporte dit: à

Jacuzzi, vous n’êtes vous-même pas du tout une « feignasse ». Vous vous la coulez douce, spectateur jouisseur et esthète de la misère de vos semblables. Vous aimez le travail à condition que ce soit celui des autres. Vous êtes un flâneur, qui passe ses journées au cinéma, un quasi-esthète, un presque journaliste, un cinéphile accompli malgré vos goûts de chiotte, permettez-moi de vous le dire très amicalement.

christiane dit: à

Bonjour Lavande, je viens de terminer de voir en fifféré « Architecture » de Pascal Rambert.
Je mets le lien qui permet de la revoir jusqu’au 7/04/2020 :
https://www.france.tv/france-2/avignon/1019119-architecture.html
Bien sûr je ne vais pas être trop précise dans mes impressions puisque vous ne l’avez pas encore vue.
Le lien qui permet de la revoir ou de revoir certains passages peut vous êtes utiles…
3h30… c’est long. Je n’aurais pu la vivre en direct avec attention à Avignon. En vidéo, ce n’est pas mal du tout grâce aux haltes bienvenues et aux gros plans permettant de scruter certains visages.
Donc, le long, très long voyage d’exil sur le Danube de Vienne à Sarajevo en passant par les îles grecques de cette famille d’intellectuels viennois. Trente années (1911/1938) qui pourraient fort être prolongées jusqu’à aujourd’hui (ne pas rater la dernière scène…). Heures sombres du début du XXe siècle pour cette famille d’intellectuels qui en rappelle tant d’autres. Montée de la guerre, traversée de la première guerre mondiale et entrée dans la seconde, traversée de l’Europe déchirée mais tout cela par la parole (dont des longs monologues) sur un grand plateau blanc et presque vide.
Le temps et la possibilité de s’attarder sur les quelques meubles de salon emportés par ces voyageurs (style Biedermeier au début, Bauhaus tubulaire à la fin). Magnifique. Chaises, guéridons, petites tables, fauteuils à bascule ou non, canapé… Bref ! une mémoire qu’ils emportent de ce qui a été le décor élégant et cossu Mitteleuropa de leur passé (un peu, pour d’autres raisons, la fuite sur un navire de Greta, Darius et oncle Raskine. Eux c’est leurs instruments de musique et leurs aiguilles qu’ils emportaient…)
Je pensais aussi à un autre ébéniste Michael Thonet et ses chaises en bois courbé et pourquoi pas à Louis Majorelle.
Le temps aussi, pour vous, de détailler ces robes et tenues d’époque. Les petites mains des costumières ont vraiment bien travaillé !
Et puis il y a miroir : oppression de l’Histoire contre oppression familiale, dictateurs de l’Histoire contre dictateur familial, dans cette famille recomposée, à cause du père (Jacques Weber) impérial, éruptif, tyrannique, violent, coléreux face à ses enfants, sa seconde épouse qui le craignent. (Il n’a pas besoin de micro. Quel puissance vocale !) Huis-clos oppressant. Enfer de la famille face à l’enfer de l’Histoire. Impuissance de ces intellectuels face à la montée du fascisme.
Un résistant face à ce père, l’impeccable Stanislas Nordey, philosophe (qui n’est pas sans évoquer Ludwig Wittgenstein…)
Emmanuelle Béart, préoccupée par son désir d’orgasme et reprochant à son mari une intimité sans saveur, m’a rappelé Marie Bonaparte allant voir Freud pour cette même frustration… Elle est rude, dure, voix rauque, gestuelle violente.
Et ce doux rêveur de compositeur qu’interprète avec finesse demis Podalydès. Tous sont impressionnants.
Cette Cour des Papes accueille là un long moment de théâtre magnifiquement interprété, écrit dans une langue lyrique mais… c’est long…
Bon, j’espère ne rien avoir raconté.

Autre cose. Sue Le Mode d’aujourd’hui un bel article de Yann Plougastel évoquant Anne Vanderlove en page 17.

Bon, je vous laisse pour parler du nouveau billet de Passou.

christiane dit: à

Différé – peut vous être utile – Denis Podalydès – Autre chose. Sur Le Monde.
Désolée c’est part avant relecture…

hamlet dit: à

Clopine dit: 7 juillet 2019 à 14 h 40 min

bonjour Clopine, vous êtes une mauvaise lectrice, j’ai lu quelques-uns de vos commentaires sur Bourdieu, Christiane a raison : c’est bien au dessus de vos possibilités.

Par contre avec Proust vous y arrivez très bien, simplement parce que chez Proust il n’y a pas de pensée.

J’aime bien Nicolas Bouvier, j’ai lu l’usage du monde, j’ai bien aimé.

Ce qui m’a un peu gonflé c’est l’article de passou, sur ce pays démocratique où l’on vote tous les jours, contrairement à la France où l’on fait la grève et où on manifeste toutes les semaines, passou est journaliste et aussi historien.

et donc voilà, si je lis cet article sur ce petit pays démocratique où il fait si bon vivre, un petit paradis quoi… (fiscal?)

la démocratie c’est quoi Clopine ?

la démocratie c’est la transparence.

si on ne sait rien on se dit qu’un pays aussi démocratique doit être un pays d’une incroyable transparence.

et passou est historien, et donc en tant qu’historien on se dit qu’il n’ignore rien de ce petit paradis de transparence ?

et voilà comment on embraye sur Nicolas Bouvier.

mais moi je n’ai absolument rien contre les suisses, ni contre Nicolas Bouvier.

je me dis juste que je ne comprends pas, parce ce pays n’est pas transparent.

pas de transparence aujourd’hui, pas de transparence pendant la dernière guerre.

quel historien connait le détail des arrangements entre l’Allemagne nazie et la Suisse ? personne !!!

alors voilà un pays éminemment démocratique dont personne ne sait rien de son histoire récente.

et donc personne ne saurait rien de ses comptes bancaires si l’Amérique ne leur avait pas mis la pression.

c’est que, voyez-vous Clopine, la chose importante pour ce pays c’est d’avoir une bonne image, en un mot de ressembler à Federer.

mais tout le monde sait que c’est du flan, et passou est historien, et passou en appelle mêle aux romanciers pour éclaire les moments sombres de l’histoire, passou lui-même la fait.

mais en Suisse qui l’a fait ? personne.

voilà, il faut juste rappeler toutes ces choses sinon on ne comprend plus rien, un pays à la fois aussi démocratique et aussi peu transparent il peut rentrer au guiness des records.

et c’est pour ça que j’ai dit qu’il aurait fallu un bon petit Thomas Bernhard, parce que l’Autriche après la guerre, question transparence c’était pas trop ça non plus.

et voilà, ai-je dit quelque chose de grave ? m’en suis-je pris à Bouvier ? ou aux suisses ? non !

je me suis juste permis de rappeler ces faits, parce que si nous ne gardons pas ces faits à l’esprit nous ne comprenons plus rien à rien.

sinon pour Bourdieu le mieux pour vous est de faire comme pour Mann : laisser tomber et revenir à la lecture de Marcel Proust, au moins avec Proust on a pas besoin de réfléchir.

hamlet dit: à

mais un jour ce mutisme leur pètera à la figure, dans vingt ans, dans cinquante ans, j’en sais rien, je sais juste que tôt ou tard la vérité éclatera, sous la plume d’un écrivain plus courageux que ses prédécesseurs, sous la plume d’un historien plus courageux que ses confrères, qui sait ?

pour le moment la situation en est à des polémiques et des controverses, personne ne sait.

et personnellement pour moi c’est la véritable raison qui a donné envie à Bouvier de se barrer :

https://www.youtube.com/watch?v=y-SWM6i01Ek

hamlet dit: à

et ce n’est pas critiquer la Suisse que de dire cela, cette trnasparence l’a exigée de tous les autres pays, l’Allemagne l’a fait, la France l’a fait, tosu les pays européens l’ont fait.

à moins de considérer que la Suisse n’est pas un pays mais une secte je ne vois vraiment aucune raison qu’il ne le fasse pas.

en attendant il ne faut pas venir nous bourrer le mou sur leur démocratisme, pas besoi, d’être agrégé de philo, ni connaitre Habermas sur le bout des doigts, pour savoir que sans transparence il ne peur y avoir de démocratie, déjà avec c’est très dur mais sans c’est pas possible, à moins d’avoir à faire à une secte.

hamlet dit: à

pour mémoire : c’est contre cet aspect sectaire que s’est battu T. Bernhard, parce que tous les autrichiens faisaient corps pour ne pas parler des choses qui fâchent, Bernhard est mort et le sectarisme autrichien a survécu, il n’aura même pas réussi à avoir sa peau.

et alii dit: à

Dites donc Hamlet,je me demande s’il n’est pas temps de passer à Saussure:
Le lien qui permet de la revoir ou de revoir certains passages peut vous êtes utiles
ça c’est aussi très zut ile!

christiane dit: à

Nicolas Bouvier…
La Suisse… Comment ne pas interroger la position de ce pays à la culture plurielle, un peu égoïste, indifférent, souvent donneur de leçons, ultra conservateur ?

Nicolas Bouvier, l’écrivain-voyageur, ce poète qui écrit et photographie (ici, sa Fiat Topolino), en voyageant. Une fuite en avant ? dans ce vaste monde parcouru : La Laponie, l’Inde, la Yougoslavie, l’Afghanistan, la Grèce, la Turquie, l’Iran, le Pakistan, le Japon…
Sur la route, mais qui n’oublie ni l’herbe et les paysages de son pays.
Écrivain bourlingueur à la semblance de Cendrars. Ses récits dépassent la simple relation de voyage, c’est aussi une porosité, une mémoire, un rapport de soi au monde ou la tentative (tentation) de sortir de soi-même, de déguerpir.
Ne pas choisir où demeurer. Une palette de possibles… un rapport à ce qui est ailleurs, hors de lui. Il restera l’étranger, celui qui n’est pas dans son pays d’origine.
« On ne voyage pas pour se garnir d’exotisme et d’anecdotes comme un sapin de Noël, mais pour que la route vous plume, vous rince, vous essore, vous rende comme ces serviettes élimées par les lessives qu’on vous tend avec un éclat de savon dans les bordels. »
Le Poisson-Scorpion
« Comme une eau, le monde vous traverse, et, pour un temps, vous prête ses couleurs. Puis, se retire, et vous replace devant ce vide qu’on porte en soi, devant cette espèce d’insuffisance centrale de l’âme qu’il faut bien apprendre à côtoyer, à combattre, et qui, paradoxalement, est peut-être notre moteur le plus sûr. »
L’Usage du monde

hamlet dit: à

et alii dit: 7 juillet 2019 à 19 h 33 min

🙂

Pablo75 dit: à

hamlet dit: 7 juillet 2019 à 19 h 15 min
hamlet dit: 7 juillet 2019 à 18 h 51 min

Un troll avec une demi-douzaine de pseudos au moins donnant ici des leçons de transparence !!!

Vraiment, on aura tout vu sur ce blog !!

Mais tu n’as pas honte, Gros Pétomane Tonitruant de la Pensée Creuse, de parler de démocratie et d’éthique, toi, Connard Total sans aucune dignité, sans aucun sens moral, sans aucune décence mentale?

Tu n’as pas encore compris que tout le monde sent ici que ta parole pue le ressentiment, la haine de l’intelligence, l’appétit de fric?

hamlet dit: à

et alii, pourquoi Chaussure ? le signifiant, le signifié, significateur, significologue, significologiste… non ! il faut avoir l’esprit joyeux, et s’amuser un peu, vous ne pensez pas ? non ? et plutôt donner sa langue au chat, passer du coq à l’âne, et raconter des histoires sans queue ni tête !

hamlet dit: à

Pablo75 dit: 7 juillet 2019 à 19 h 40 min

pourquoi tant de haine ?

qu’est-ce que j’ai encore dit de mal ?

sérieux tout le monde vient ici, a le droit de parler de choses et d’autres, passer du coq à l’âne etc…

et moi dès que je permets de dire le moindre truc le plus innocent, le plus inoffensif, vlan ! j’ai droit à un flot d’insultes haineuses !

et comme j’ai l’innocence d’un enfant incapable de se défendre je subis toute cette haine pétrifié, j’en perds mon souffle, mon coeur continue de battre à peine, je suis à deux doigts de l’évanouissement.

c’est limite de la persécution !

hamlet dit: à

et le plus terrifiant c’est que tout le monde assiste ici à cette persécution de cet enfant innocent que je suis sans lever le petit doigt ! Jazzi je ne parle pas lever le petit doigt quand on boit sa tasse de thé, je parle d’intervenir comme les organisations non gouvernementales suisses interviennent dans les pays en guerre !

et voilà le monde dans lequel nous vivons, Pablo me persécute et tout le monde ici s’en tape !

et après qu’on vienne me parler de la rencotre avec l’autre et l’ailleurs, alors que vous n’êtes même pas capable de porter secours à l’innocence même.

pado dit: à

Pablo75 dit: 7 juillet 2019 à 19 h 40 min
sans aucun sens moral

Pablito, toi qui vote à la place de ta femme dans un pays où tu n’as aucun droit, que connais-tu du sens moral ?
Rien, nous sommes bien d’accord.

Pablo75 dit: à

pourquoi tant de haine ?
hamlet dit: 7 juillet 2019 à 19 h 55 min

« Pablo ton problème c’est moi que je ne suis pas Paul Edel, moi ta vie ici je vais te la pourrir !!! »
(hamlet dit: 3 octobre 2018 à 23 h 09 min

je vais te pourrir la vie, hé oui Pablo, je vais te la pourrir ta vie parce qu’on ne peut pas passer lâchement ce que tu dis.[…] je vais
continuer de te pourrir la vie.
(hamlet dit: 4 octobre 2018 à 12 h 33 min)

tu veux un conseil ? reprend un petit congé sabbatique de quelques années, parce que je sens que je vais encore te pourrir la vie et après
(hamlet dit: 20 juin 2019 à 21 h 02 min)

ils faisaient quoi tes parents ? ils cultivaient les oranges en Andalousie en faisant travailler des marocains sans les payer ?
hamlet dit: 3 juillet 2019 à 11 h 09 min

J’espère que tu ne te demanderas plus (ni toi ni personne ici) pourquoi je m’acharne sur toi.
Pablo75 dit: 3 juillet 2019 à 11 h 53 min

hamlet dit: à

bon je vais faire comme pablo, pour retrouver un peu de calme, de sérénité, de zénitude, la musique n’est-elle pas le meilleur chemin vers l’amour, il faut écouter à 2m45 cet élan qui à travers la musique nous pousse vers l’amour :

https://www.youtube.com/watch?v=b1NmPFgdt6Y

Delaporte dit: à

« 3h30… c’est long. »

Je vous comprends, christiane. Aujourd’hui, théâtre ou cinéma, il y a cette rage de faire des spectacles trop longs. Moi, au bout d’une heure trente, je suis vanné. En général, quand c’est trop long, c’est que le spectacle a été trop ambitieux, et que le spectateur a eu les yeux plus gros que le ventre. Je résiste à 3 heures d’un film de Tarkovski, parce que c’est intrinsèque à sa beauté infinie. Mais quel artiste peut prétendre à autant ? Quand c’est « trop long », c’est que c’est raté de chez raté. Le film chinois qui dure 3 h, c’est raté avant même d’y aller. On se dit : je n’aurais pas le courage. Rien que l’idée d’y aller vous tue. Vous christiane, vous avez subi 3 h 30 de spectacle : bravo ! Vous êtes une kamikaze de l’art ! Je ne suis pas à votre hauteur. Quand l’artiste en reste à un petit format, c’est signe de respect. C’est qu’il ne veut pas gâcher son maigre talent par une durée qui s’étale, qui se vautre, et qui finalement se ramasse. Je me sens vidé à l’avance par tout ça, film chinois de 3 h et pièce de christiane qui dure 3 h 30 ! Eh, non, Jacuzzi, je ne suis pas une feignasse ! Je suis simplement un connaisseur ! Enregistrez ça, vous le presque esthète, le quasi-journaliste, etc.

pado dit: à

Tiens Pablito, à propos de tes votes dans un pays où tu n’as aucun droit, j’espère que tu milites activement ici pour le droit de vote en France de tous les étrangers.

Delaporte dit: à

« il y a un romancier suisse Christian Kracht qui a écrit une ucronie sur la suisse. »

Un grand romancier suisse de langue allemande, dont j’ai lu un roman. Il écrit peu, mais c’est toujours de très haute qualité. Il a un univers fascinant et une écriture qui marche au millimètre près d’efficacité littéraire.

et alii dit: à

j’essaie de trouver des anagrammes :je sors du ranch dans je m’acharne et je cale !
on tiendrait là un bon jeu pourtant, methal tela (c’est en grec)

Chaloux dit: à

C’est quoi le pas d’os? Un résidu invertébré de pot de chambre de régime pinochesque.

pado dit: à

Chaloux dit: 7 juillet 2019 à 20 h 19 min

Bouvard s’armant de sa grande épée de bois se rue à l’assaut pour défendre son bien-aimé Pécuchet.
Le monde tremble.

Tu le savais toi mon chaloux que ton pote votait pour sa femme dans un pays où il n’a aucun droit ?

pado dit: à

« votait pour sa femme »

Je te prie de m’excuser auprès de ton épouse mon chaloux, je corrige :

« votait pour son épouse »

Dis, tu le savais ?

Jazzi dit: à

« Je suis simplement un connaisseur ! »

Tu ne lis jamais de roman ou d’essai de plus de 200 pages, Delaporte ?
Le film chinois c’est aussi bon que le Docteur Jivago ou Guerre et Paix au cinéma. A part qu’ici, en prime, on a droit à un demi siècle de l’histoire de la Chine à un moment charnière de son destin. Ce film m’a changé le regard que je portais sur les Chinois… de Paris !
Les 3 heures, franchement, on ne les vois pas passer. rose confirmera ou pas ?

Jazzi dit: à

pado, seuls les petits bourgeois ploucs disent époux et épouse. Les esprits plus aristocratiques dont je suis disent mari et femme…

Delaporte dit: à

« Tu ne lis jamais de roman ou d’essai de plus de 200 pages, Delaporte ? »

Bien sûr que si, mais rares sont les auteurs qui tiennent la distance. Et je suis aussi un grand re-lecteur. Je vais voir parfois les films deux fois, comme le dernier Almodovar. Je ne suis pas une « feignasse », mon pauvre Jacuzzi !

Delaporte dit: à

Bon, je crois que le film chinois, il va falloir que j’aille le voir, alors que j’aurais préféré voir Rojo. Pourquoi ne pas voir les deux ? Ma semaine est déjà chargée. On verra ça samedi !

Paul Edel dit: à

C est depuis le soulier de satin de Claudel mis en scène par Vitez à Avignon que le théâtre s est mis à vouloir des spectacles souffrance avec un quart de la salle endormie et un quart fuyant piteusement .quelle rigolade ce snobisme

Paul Edel dit: à

Le sadisme de certains metteurs en scène à Avignon est évident. C est le soulier de satin de Claudel par Vitez qui a déclenché la mode du spectacle insupportable physiquement

Jazzi dit: à

Vous fournissez jamais les liens avec vos toujours intéressantes infos, Patrice Charoulet ?

Chaloux dit: à

 » Les esprits plus aristocratiques « 

Hurkhurkhurk!

Mon épouse préfère « épouse » car c’est un mot qui désigne surtout un lien librement consenti. Ma femme, ma pendule, ma bagnole, c’est pour les esprits aristocratiques de caniveau, comme Jazzi.

Jazzi dit: à

Feignasse ET geignarde, Delaporte. Et en plus suceur de bites !

Jazzi dit: à

Tu présenteras mes meilleurs salutations à ton épouse, Chaloux, si elle préfère. L’esprit aristocratique, par nature, sait se mettre au niveau de son interlocuteur. Le contraire est moins évident…

Chaloux dit: à

Jazzi dit: 7 juillet 2019 à 20 h 54 min
L’esprit aristocratique, par nature, sait se mettre au niveau de son interlocuteur.

C’est évident. Et je dirais même particulièrement dans ton ton cas:

Jazzi dit: 7 juillet 2019 à 20 h 49 min
Et en plus suceur de bites !

hamlet dit: à

Jeannot tu veux faire les Bouvard et Pecuchet version 70′ ?

ne peut-on pas dire que là où Boulez et Dutilleux ont échoué, Zappa a réussi, à savoir donner du contrepoint et de la syncope tertiaire à la modernité musicale ?

https://www.youtube.com/watch?v=EyCzTl0xPJ0

hamlet dit: à

Jeannot si tu veux pas faire Bouvard et Pecuchet, je peux le faire tout seul comme chaloux.

oui Pécuchet, je dirais même plus que, tout comme les Floyd sont morts après le départ de Syd Barrett, Jefferson Airplane n’aura pas survécu au départ de Signe Toly Anderson

https://www.youtube.com/watch?v=Mr_KnscgBZc

Marie Sasseur dit: à

« En fait, le titre de ce nouveau volume signé Nicolas Bouvier (1929-1998) est double : Genève. La Suisse est folle (édition bilingue français/anglais, 107 pages, 14 euros » Passou

En fait il est triple.
publié aux US en 1994, edition confidentielle déjà…Princeton University Press.

Geneva, Zurich, BaselHistory, Culture, and National Identity
Nicolas Bouvier, Gordon A. Craig, & Lionel Gossman
With an introduction by Carl E. Schorske

L’utilité d’un tel ouvrage, reedite à plus de 20 ans de distance, n’est pas évidente , à l’heure d’Internet, et où le nomadisme touristique étant ce qu’il est, ce type d’ « essais » mi guide touristique, mi reader’s digest, est dépassé aussitôt édité, et le reportage télé mis en lien, date aussi… vaut peut-être pour faire vivre quelques clichés.

Reste la valeur littéraire, prêtée à cet essai. Pourquoi pas.

Ce qui tue un peu l’aura, c’est que Nicolas Bouvier est le nom d’une école de commerce.

Et ça croyez-moi c’est assez lourd à porter quand on veut faire de la pub pour un ecrivain.
C’est pour ça que je ne le lirai pas, encore cette fois.

Merci d’avoir redonné toute sa place à T. Vernet. Si sa correspondance n’est pas à proprement parler une oeuvre d’écrivain, il me semble que la sensibilité et l’ouverture aux autres, dans ce qui fut ce voyage d’apprentissage, est plus de son côté…
Une intuition.
Une comparaison pour voir :

http://viatica.univ-bpclermont.fr/bouvier-intermediaire-capital/iii-correspondances-et-entretiens/la-correspondance-de-thierry-vernet-ses-proches-un-contrepoint-l-usage-du-monde

x dit: à

Je ne crois pas avoir vu passer de « Pour saluer Jean-Louis Chrétien », à moins qu’un commentateur ne l’ait fait sur le fil précédent ?

hamlet dit: à

cher Bouvard, je vous l’ai dit mille fois, si nous voulons comprendre ce qu’il s’est passé réellement il nous commencer notre exploration ceux qui furent à l’origine de tout, je pense bien sûr à the Sacred Mushrooms :

https://www.youtube.com/watch?v=vhSUmLgWzsg

hamlet dit: à

hé bien admettons alors que l’humanité naissante de cette époque se divisait en deux entre Fender et Gibson, par qui nous faudrait-il commencer cette exploration par l’inventeur de la Lespaul 3 micros hambuckers plaqués or double filetages et autre rafistolages ? je sais ça rime… je rime toujours quand je pense à Mary Ford :

https://www.youtube.com/watch?v=awjTKeS9Wvo

Jean Langoncet dit: à

@trop de notes
Si l’occasion se présente, je veux bien déguster une féra du lac avec vous du côté de Montreux, arrosée d’un fendant du cru

Giovanni Sant'Angelo dit: à


… » esprit Tintin « ,!…est tu l’a, las, et tu l’a,!…aventurier sans Hergé,!…
…of course,!…collector,!…etc,!…

Delaporte dit: à

« Le sadisme de certains metteurs en scène à Avignon est évident. C est le soulier de satin de Claudel par Vitez qui a déclenché la mode du spectacle insupportable physiquement »

Oui, mon cher PaulEdel, et c’est effectivement du « sadisme ». Et merci d’avoir enfin passé mon commentaire sur votre blog. Mais ce retard, ce suspens, n’est-il pas lui aussi une forme de « sadisme » ? Oui, en effet. Vous êtes un grand « sadique », PaulEdel. Sachez-le !

bouguereau dit: à

Je ne crois pas avoir vu passer de « Pour saluer Jean-Louis Chrétien »

ni de twit sur la ruine de mad mag de de ce maous dharvey..qu’est ce tu veux mon poulet..tout y foulcamp

hamlet dit: à

Montreux Jeannot ? ne m’en parlez pas ! trop de souvenir, comme ce soir d’un mois d’oaût, c’était en 86, ma plus belle émotion, ma plus belle histoire, pas pour le pianiste pour l’autre, même pas une belle histoire d’amour, ah Pécuchet si vous l’amour ! on ne sait jamais à quoi s’attendre, surtout avec Jim Hall, ce génie, le plus grand, ah Mr Hall si vous saviez, cette soirée aura changé ma vie…

tiens mon Jeannot en attendant la féra du lac :

https://www.youtube.com/watch?v=bd0ap9_cJaQ

bouguereau dit: à

Et je suis aussi un grand re-lecteur

..et un grand con qui en a gros sur la patate

Delaporte dit: à

J’ai attendu au moins deux ou trois jours avant que mon commentaire sur le blog de PaulEdel ne paraisse enfin. Je me suis scandalisé ici même de cette censure. PaulEdel répondait de manière flegmatique, comme s’il était JamesBond », que c’était un problème technique. J’ai réitéré mon désespoir, en des phrases vives, j’en conviens, mais nécessaires. PaulEdel n’a pas cru devoir me faire attendre plus longtemps, de peur que le scandale n’éclate et ne lui soit préjudiciable. Sa réputation avant tout ! C’est un homme ouvert, un démocrate, un homme de lettres ! Mon petit commentaire est enfin paru – et n’a pas changé la face du monde !

Jean Langoncet dit: à

@trop de notes

En dehors du festival et des prestations tarifées au centime d’euro des musiciens pro qu’on embarque pour l’occasion, on peut s’accorder des moments de détente sur les rives de Léman. De Montreux, remonter vers Vevey et penser à Charlot

hamlet dit: à

alors là je vous vois venir mon cher Bouvard ! Jim Hall, Jim Hall… et vous allez encore me parler de cette filiation, Hall le père de tous, Hell et ses fils, vous allez encore me parler de Pat, mais tout cela ne risque pas de nous éloigner des 70′ ? et nous en faire tout un film ? une musique de film avec les yeux en amande d’Audrey en fond sonore ?

https://www.youtube.com/watch?v=1B7tKqMH27c

bouguereau dit: à

seuls les petits bourgeois ploucs disent époux et épouse. Les esprits plus aristocratiques dont je suis disent mari et femme…

hallons..les prolo haussi baroz..époux ça a un pti coté componctif et secrétement échangiss..ça négocie déjà..

Jazzi dit: à

« les prolo haussi »

Bien sûr, le boug, dans mon esprit ils étaient inclus : je suis un aristo du ruisseau…

bouguereau dit: à

Tu le savais toi mon chaloux que ton pote votait pour sa femme dans un pays où il n’a aucun droit ?

et halors..et si pédro il avait plusieurs épouse on dirait qu’c’est un grand démocrate..olé épicétou

bouguereau dit: à

je suis un aristo du ruisseau…

et de ptites rivières ça dvient des dodge à venise..

Jazzi dit: à

Suceur de bites est tout un art, Chaloux, je ne doute pas que Delaporte appréciera le compliment !

christiane dit: à

@Delaporte dit: 7 juillet 2019 à 20 h 08 min
3h30 à partir de l’enregistrement, cela me convenait bien (en 3 séquences donc).
Tarkovski… « Je résiste à 3 heures d’un film de Tarkovski, parce que c’est intrinsèque à sa beauté infinie. ». Idem !

hamlet dit: à

épouse… femme… c’est quoi cette langue de vieux, faut dire ma meuf, moi ma meuf c’est une caillera, elle met des coups de tête, elle fume, elle boit, elle se la pète, elle est dingue, elle est raide, elle est pas nette, elle met des balayettes, ma meuf mec c’est une caillera !

pado dit: à

« Je résiste à 3 heures d’un film »

Pour Winter sleep je me demande si se sont les quinze minutes de plus qui m’ont paru bien longues ou les trois heures du début ?

pado dit: à

Jazzi dit: 7 juillet 2019 à 21 h 51 min
Suceur de bites est tout un art, Chaloux

Je vous rappelle mon cher baroz que lorsque vous parlez d’Art avec Bouvard ou Pécuchet le « A » majuscule s’impose.
Mon chaloux est très strict sur la question.

Jazzi dit: à

« le « A » majuscule s’impose. »

Tu confonds pas avec Pierre Legendre, qui met des majuscules partout, pado ?

Delaporte dit: à

« Suceur de bites est tout un art, Chaloux, je ne doute pas que Delaporte appréciera le compliment ! »

Le « suceur de bites « dégénéré, c’est vous mon cher Jacuzzi, pas moi ! Vous le presque esthète, le quasi journaliste, le demi-cinéphile, le suceur de bites à taux plein ! Ne confondons point, svp ! Moi, je suis strictement hétérosexuel et catholique !

Jean Langoncet dit: à

@strictement hétérosexuel et catholique !

Combien de coïts reproducteurs jusque-là ?

Delaporte dit: à

« Combien de coïts reproducteurs jusque-là ? »

Quelques milliers.

Marie Sasseur dit: à

« Cela étant, on n’aura pas le mauvais goût d’opposer ce corpus monumental (qui eût d’ailleurs gagné à être élagué) au « classique » de Bouvier, n’était-ce que par respect de la belle amitié constamment réaffirmée des deux compères. Chaque livre est unique, et celui de Thierry Vernet fait figure de révélation.  »
JLK

Bizarre.

Il ne me semble pas que la tres interessante etude de Gilles LOUŸS, « La Correspondance de Thierry Vernet à ses proches. Un contrepoint à L’Usage du monde », Viatica [En ligne]
soit de « mauvais goût  »
Deux amis ont évoqué, chacun a leur manière, ce voyage d’apprentissage, qu’ils ont décidé de faire ensemble.

« D’où l’intérêt de lire la correspondance de Thierry Vernet à ses proches2 – adressée essentiellement à ses parents, mais contenant aussi de nombreux passages destinés à son amie Flo3. De juin 1953 à octobre 1954, en pas moins de 708 pages, c’est une très volumineuse correspondance privée en forme de journal de voyage qui est ainsi donnée à lire, rendant compte au jour le jour de l’équipée des deux voyageurs depuis l’Europe centrale jusqu’à l’Afghanistan, telle qu’elle est relatée par ailleurs dans L’Usage du monde en 376 pages : soit plus de 480 lettres nourries d’une multitude de détails, écrites quotidiennement par Thierry Vernet à ses parents et son amie Flo, depuis les 49 villes, villages ou lieux dits successivement traversés – avec des temps forts : Tabriz bien sûr (plus de 150 lettres), Téhéran (une cinquantaine), Kaboul (une cinquantaine également), Quetta (une trentaine), Belgrade (une trentaine), Travnik (quinze lettres), Istanbul (une quinzaine), Prilep (une dizaine). Par son volume, sa densité, ses datations et localisations méticuleuses, cette correspondance constitue un extraordinaire arrière-plan au propre récit de Nicolas Bouvier : elle l’éclaire par la multitude de détails omis ou effacés par le texte de Bouvier, par cet autre point de vue qu’est celui de Thierry Vernet, par une sensibilité plus nettement exprimée, par une appréhension différente des mêmes événements ou personnages, parfois. Bref, au texte de Nicolas Bouvier elle apporte une sorte de contrepoint. Le résultat est extrêmement intéressant, d’un point de vue documentaire, mais aussi d’un point de vue humain, et également, d’un point de vue littéraire. »
Même lien.

De fait, fondamentalement, si Bouvier est dans une démarche de rupture et/ou fuite, (medor à la niche), ce ne fut pas celle de T. Vernet, comme le prouve sa foisonnante correspondance avec ses proches.

christiane dit: à

@Paul Edel dit: 7 juillet 2019 à 20 h 44 min
Mais à Avignon, en 2016, et encore de Claudel, dans une mise en scène de Yves Beaunesne, Le partage de midi. Deux heures, je crois… Hervé Pierre, Amalric, Christian Gonon, De Ciz, Eric Ruff, fragile et dur Mesa et Marina Hands, lumineuse, flamboyante et sensuelle Ysé, nonchalamment adossée aux cordages dans sa petite robe rouge. Quelques cordages, un morceau de voile et on était en plein milieu de l’océan sur le pont du voilier voguant vers la Chine… Huis clos poétique et déchirant.
Il me semble que Lavande avait évoqué cette représentation.
(je l’avais vue en 2009 au théâtre Marigny dans la même mise en scène, avec les mêmes comédiens et j’avais été éblouie par le texte et par cette interprétation.)

Jean Langoncet dit: à

@Quelques milliers.

Les mystères de la foi étincellent, la voûte céleste pâli, on s’enrhume presque

Jean Langoncet dit: à

pâli > lit

pado dit: à

Jazzi dit: 7 juillet 2019 à 22 h 13 min

Ton problème baroz c’est que tu ne suis pas.
Tu voulais m’égratigner avec femme-épouse, tu t’es retrouvé avec mon chaloux sur le dos (une image hein !)
Là tu me ressors Legendre alors que Bouvard et Pécuchet nous ont fait de longues et très ennuyeuses tirades sur sa majesté l' »Art ».
Bientôt tu vas peut-être me demander pourquoi Pablito est un inconditionnel du vote des étrangers en France.
Faut suivre.

Jazzi dit: à

Jésus, qui lavait les pieds de ses prochains, était un grand suceur de bites, Delaporte. Longtemps ses apôtres s »en souvinrent !

Jazzi dit: à

T’inquiète, pado, j’ai une excellente mémoire et comme Passou, je lis tous les commentaires.

D. dit: à

1’/0remède m=gm &alax..¥e ¤e t3ai rehjrriyvee.

Marie Sasseur dit: à

D’ailleurs, et c’est drôle, voilà ce qu’ecrivait T. Vernet, à l’âge de 21 ans, à celui qui voulait devenir célèbre, ajoutons d’ailleurs qu’avoir une école de commerce à son nom est le top du truc méga branché.

 « Je crains bien que dans cinq cents ans l’on dise : « Thierry Vernet, mais oui, vous savez, celui qui connaissait Nicolas Bouvier. » Oui, oui, peut-être bien que mon seul titre de gloire sera de t’avoir connu. Parce que je te sens drôlement en passe de devenir ce qu’on fait de mieux, et ça me fait rudement plaisir »
wiki

pado dit: à

@baroz
Ok, je t’accordes que suivre les inepties de Bouvard et Pécuchet demande un effort dont l’intérêt n’apparait pas au premier abord.
Mais cet effort paie, rien de plus désopilant que les deux rigolos.

Jazzi dit: à

Bouvard et Pécuchet vaut bien Le Neveu de Rameau de Diderot, pado. Ils sont dans ma bibliothèque imaginaire et nourrissent mes goûts de…

pado dit: à

Jazzi dit: 7 juillet 2019 à 22 h 51 min
nourrissent mes goûts de…

chaloux ? Cette histoire d’art dans la succion à donc une réalité au moins fantasmée ?

pado dit: à

à -> a
Mon chaloux veille.

hamlet dit: à

« Jazzi dit: 7 juillet 2019 à 22 h 51 min

Bouvard et Pécuchet vaut bien Le Neveu de Rameau de Diderot »

c’est marrant ce rapprochement.

Jazzi tu les as mis à côté dans ta bibliothèque ?

c’est marrant, en fait non c’est curieux, en fait c’est à la fois curieux et marrant.

parce qu’il est évident que les livres communiquent entre eux à travers le temps, et il est tout à fait possible de trouver un livre qui réponde à un autre livre écrit non pas avant mais après lui.

par exemple le Neveu de Rameau représente une réponse à Flaubert, ou plutôt un moyen de lui régler son compte.

parce qu’en vérité Diderot a écrit le Neveu de Rameau pour régler leur compte à des types comme Flaubert qui ne croyaient pas aux Lumières, progrès, à l’éducation, à encyclopédisme etc…

et dans ce combat entre Diderot et Flaubert il est tout à fait que c’est Diderot qui sort vainqueur.

du coup le fait de les mettre côte à côte c’est plutôt marrant, sans doute que tu as fait comme Clopine avec Bourdieu : tu les lus sans vraiment les comprendre, sinon tu les aurais éloignés, un à un bout de ta bibliothèque et l’autre à l’autre bout.

moi j’ai pas eu ce problème, j’ai gardé le Diderot et le Flaubert je l’ai jeté, j’ai horreur des réactionnaires de second rang, quitte à être réactionnaire il vaut jouer franc jeu.

hamlet dit: à

et dans ce combat entre Diderot et Flaubert il est tout à fait EVIDENT que c’est Diderot qui sort vainqueur.

hamlet dit: à

d’ailleurs je me demande par quelles mécanismes tordus on a fini par placer Flaubert au dessus de Diderot ?

encore des histoires de forme et de fond j’imagine ?

christiane dit: à

Jazzi – 22h02
Mon préféré, son dernier film, assez obscur : Le sacrifice, tourné sur l’île de Gotland. (grand prix du jury à Cannes). Dans une maison, au bord de la mer, un vieil homme (interprété par le comédien suédois Erland Josephson), Alexandre, vit avec quelques proches. Un jour, il fait un rêve prémonitoire où tout parait réel : une explosion nucléaire va dévaster le monde… (Rêve ou réalité ? on ne sait).
Il se met à prier et promet de renoncer à tout ce qui lui est cher, de ne plus dire une seule parole, si tout redevient à nouveau comme avant son rêve… Il s’enfuit.

Au début du film, il plante, avec l’aide de son jeune fils, muet, un arbre sec dans la terre près de la mer, l’entoure de galets et l’arrose en lui racontant une légende japonaise : un vieil homme planta un arbre sec en haut d’une montagne et, chaque jour, gravit la montagne pour l’arroser. Un beau jour, l’arbre est couvert de fleurs.
A la fin du film, l’enfant arrose l’arbre, s’allonge au pied de l’arbre et se met à parler pour la première fois : «Au commencement était le Verbe. Pourquoi, Papa ?»
alors que son père est extrait de sa maison en feu où il s’est sacrifié alors que les autres étaient absents, perdant la raison. Il est conduit à l’asile.
Je garde en mémoire l’image de cet enfant arrosant l’arbre qui est parait-il la première de son premier film : L’enfance d’Ivan.

hamlet dit: à

« parce qu’il est évident que les livres communiquent entre eux à travers le temps, et il est tout à fait possible de trouver un livre qui réponde à un autre livre écrit non pas avant mais après lui. »

histoire drôle, il y a un type dont j’oublie le nom qui a écrit un livre sur ce fait, que les livres peuvent se répondre sans respecter la chronologie, on en fait tout un foin comme si c’était une découverte révolutionnaire, une révélation, un scoop.

alors que c’est le premier truc dont se rend compte n’importe quel lecteur.

et même en philo c’est un truc hyper courant, on va chercher un auteur grec pour répondre à un auteur du 18è.

j’imagine que c’est encore des trucs de marketing éditorial ne nous faire passer des trucs évidents comme des scoops révolutionnaires.

avec leurs histoires de marketing éditorial ils prennent vraiment les gens pour des cons.

MCourt dit: à

JJJ. Je m’excuse, mais sans le voyage à Paris et l’échec de sa thèse sur Maurice de Guérin, Ramuz ne serait jamais retrouvé Vaudois, ni n’aurait rencontré les pas de Cézanne! Et quand on sait le poids de ce dernier dans les descriptions Ramuziennes et le role moteur du texte « La leçon de Cézanne », on se dit que pour son oeuvre ultérieure, ce détour par la France est loin d’avoir été inutile. J’ajoute que le Régne de l’Esprit Malin, Perrin, 1911, est déjà du grand Ramuz.
MC

hamlet dit: à

x dit: 7 juillet 2019 à 22 h 40 min

sympa d’apprendre que la nostalgie ait été un truc inventé à Mulhouse.

il faudrait l’ajouter dans le dictionnaire, ça pourrait attirer des touristes, d’autant que je ne vois pas ce qui peut les attirer sans ça.

et même l’ajouter sur une pancarte sur l’autoroute quand on arrive à proximité : « Mulhouse ville de l’invention de la nostalgie », même s’ils sont pressés les gens s’arrêteraient pour visiter la ville.

du coup ça ferait marcher le petit commerce.

hamlet dit: à

« pado dit: 11 mai 2019 à 12 h 53 min

Paraîtrait même qu’en réalité c’est l’Elysée qui a payer les billets de leur voyage. »

oui c’est une honte.

Delaporte dit: à

christiane dit: 7 juillet 2019 à 23 h 24 min

A sa sortie, j’étais allé voir le Sacrifice deux fois. A aucun moment, je n’ai trouvé que c’était un film trop long, évidemment. Nostalgia, je l’avais également vu à sa sortie, rue de Rennes, dans ce cinéma qui était alors spécialisé dans les films russes ou soviétiques. J’ai revu Nostalgia il y a un ou deux ans, avec une grande passion. On ne peut, comme le fait ce pauvre Jacuzzi, considérer ce cinéma par dessus la jambe, en dilettante. Il faut vraiment être une feignasse comme lui pour en parler aussi légèrement. Je suis plutôt sur la même longueur d’onde que christiane, pour un tel cinéaste, immense, grandiose, magnifique.

Delaporte dit: à

La foi religieuse a joué un grand rôle pour Tarkovski, la religion orthodoxe. Mais toutes les religions l’attiraient. A la fin de sa vie, exilé, il s’était rapproché des catholiques et de Jean-Paul II. Pas seulement pour des raisons politiques. Pour lui, le ciel n’était pas vide, évidemment.

Delaporte dit: à

Une sombre tapette comme Jacuzzi pourra-t-elle comprendre ça ? Je l’ignore, quoiqu’il y ait eu des homosexuels croyants, comme Julien Green – dont Bouquins va sortir une version intégrale du Journal, non expurgée, avec la vie sexuelle étalée enfin au grand jour. Cela va-t-il apporter quelque chose de plus ? Même à un taré comme Jacuzzi, blasé depuis longtemps tant il est vieux, cela ne fera ni chaud ni froid.

MCourt dit: à

Nostalgie … Selon l’Universalis, c’est la version latine du mot qui est inventée en effet en 1688 par le médecin suisse Hoffer. Le lieu n’est pas précisé. Il semble s’agir d’un ouvrage sur le mal du pays.

Selon le TLF, c’est le médecin Joseph Lieutaud qui francise le terme fin Dix-Huitième siècle. Il s’agit semble-t-il d’un état pathologique, atténué un peu plus tard (?) en un sentiment .
MC

MC dit: à

Et Littré écrit bien face au meme mot d’abord la rubrique « médecine », maladie, dépérissement causé par le fait d’etre loin de son pays. Le sentiment ne vient qu’en dernière occurrence. Vie des mots…

Delaporte dit: à

Une métaphore qui va faire plaisir à notre cher Passou : elle est due à San-A. à nouveau et évoque une superbe paire de lolos ou de gras-double, grâce à un couple de frères-écrivains chers à notre hôte :

« Elle réfléchit, et ça lui va d’autant mieux que son peignoir s’est dénoué et que tu lui aperçois les frères Goncourt plein écran. »

Après les frère Lumière, voici donc les deux Goncourt mis à contribution ; sans parler – mais là c’était pour signifier les couilles – des soeurs Brontë (elles étaient en réalité trois, et non deux, mais « on ne prête qu’aux riches », nous dit San-A.). La famille est mise à contribution, dans toutes ces images raffinées, en particulier les liens entre frères et soeurs. On ne saurait que s’en féliciter, pour la qualité de la métaphore et les références à l’histoire littéraire (Goncourt, Brontë) et cinématographique (Lumière). De la belle ouvrage, qui trouve éminemment sa place ici.

x dit: à

hamlet à 23 h 24 min
C’est Pierre Bayard.

Exemple : Álvaro de Campos répond d’avance à un commentateur
« Ce qui fait aujourd’hui la putrescence de la Vie n’est que l’engrais de l’avenir ! »
« Passez [sous les fourches caudines de mon Mépris], traditionalistes infatués de vous-mêmes […], socialistes qui invoquez votre qualité de travailleurs pour vouloir cesser de travailler ! […] Passez donc ! Passez une fois pour toutes ! »

Mais il y en a pour tout le monde :
« Passez, mollasses qui avez besoin d’être les -istes d’un -isme quelconque ! »
« Passez […] Vous qui confondez tout, qui trouvez toujours quelque chose à dire quand vous ne pensez à rien ! »
« Ordure bellico-fanfaronne ! »

Il appuie le Habermas du siècle précédent en même temps qu’il s’en prend à nous (à notre façon de conduire des discussions), puisqu’il s’agit de « combattre pour le Triomphe Constructif et non pour la victoire qui n’est que la défaite des autres », vaste programme.

Par ailleurs, ne touchez pas la hache ! NostalgHia.

Delaporte dit: à

« Famille je vous hais », disait Gide. San-A. est plus malin, et tire son épingle du jeu…

renato dit: à

On trouve le mulhousien Johannes Hofer, inventeur du concept de nostalgie, dans le Nouveau dictionnaire de biographie alsacienne.

Éventuellement, André Bolzinger, Histoire de la nostalgie.

Jazzi dit: à

« Pour lui, le ciel n’était pas vide, évidemment. »

Pour Delaporte, remplacez le ciel par le cul et le tour est joué. San Antonio est sa nouvelle Bible !

pado dit: à

Jazzi dit: 8 juillet 2019 à 7 h 49 min
San Antonio

Ah la la !

Jazzi dit: à

Peut-on imaginer un monde sans les Beatles et sans Coca cola ?
Mais avec les Rolling Stones et Pepsi, faut rien exagérer !
Un tel monde, conduirait inévitablement à devoir nous passer de Harry Potter.
C’est cette hypothèse de potache, produite par un grand buzz informatique bouleversant de fond en comble nos mémoires googelisées, qui sert de canevas à « Yesterday », de Danny Boyle.
Un film particulièrement réjouissant, qui a le grand mérite de nous faire redécouvrir les oeuvres des quatre garçons de Liverpool dans le texte.
The best !
Et les DJ de la RDL et de la RDC ne nous en avaient même pas parlé ?
Heureusement que le public ne les a pas attendus pour plébisciter le film !
http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19582314&cfilm=263075.html

Delaporte dit: à

« Pour Delaporte, remplacez le ciel par le cul et le tour est joué. San Antonio est sa nouvelle Bible ! »

Je suis sûr que des étudiants ont consacré leur thèse aux romans de San-A., qui est un véritable poète des mots. C’est mieux que de faire des thèses à la con sur Barthe ou Julia Kristeva, ou pire sur Philippe Sollers. Au moins, celui qui écrit une thèse sur San-A., on n’a pas besoin de lui demander si c’est avec plaisir ou non qu’il l’a faite. San-A. est aussi riche, sinon plus, que le monde de Balzac. C’est de la vraie littérature (« lis tes ratures », San-A. dixit). Sinon, Jacuzzi, le coup des « frères Goncourt » pour dire nibarbs, pas mal, non ? Passou pensera à ça quand il ira déjeuner la prochaine fois parmi ses amis les académiciens.

Alan B. dit: à

rose, à propos du mont Kailash, le fascinant récit de Colin Thubron, Destination Kailash (To a mountain in Tibet), le plus talentueux des « écrivains-voyageurs-mais-pas-que » de langue anglaise. Comme du juste, son En Sibérie (2010) a obtenu le prix N.Bouvier. A découvrir absolument, si ce n’est déjà fait!

Delaporte dit: à

Les frères Goncourt, façon San-A., ce pourrait être aussi, en référence à Hergé, Dupond et Dupont. Deux jumeaux. Vraiment, les métaphores sont infinies. Les meilleures sont celles qui viennent à l’improviste, quand on ne les attendait pas. L’obsédé des nénés a de quoi assouvir sa passion.

renato dit: à

Troisi, perdu dans le temps, s’invente un rôle de ménestrel et qu’est-ce qu’il chante ? Yesterday !

Delaporte dit: à

On pourrait faire un exercice, pour nous mettre de bonne humeur. Au lieu de :

« Elle réfléchit, et ça lui va d’autant mieux que son peignoir s’est dénoué et que tu lui aperçois les frères Goncourt plein écran. » (San-A.)

On aurait :

« Elle réfléchit, et ça lui va d’autant mieux que son peignoir s’est dénoué et que tu lui aperçois Dupont et Dupond plein écran. » (Delaporte)

Evidemment, on pourrait ici aussi utiliser l’expression « les frères Lumière », surtout avec « plein écran », qui fait cinéma. Très grande richesse sémantique de la prose géniale de San-A. pour dire « seins », « lolos », etc. On devrait insister sur cette « lis tes ratures » davantage à l’université ! Foi de Delaporte !

Delaporte dit: à

San-A. fait quelquefois preuve d’un je-m’en-foutisme très drôle, ainsi avec l’expression que nous avons rencontrée : « les soeurs Brontë », pour évoquer une paire de couilles. Le fait qu’il y ait eu trois soeurs Brontë et non deux ne refroidit pas notre ami, qui, dans une note de bas de page, précise : « On ne prête qu’aux riches. » Cet à-peu-près est d’une élégance rare, et en tout cas il fonctionne : on comprend tout de suite de quoi il s’agit. Pas besoin de faire un dessin !

Jazzi dit: à

« Très grande richesse sémantique de la prose géniale de San-A. : « seins », « lolos » »

Delaporte semble en être resté au stade bucal ?

Phil dit: à

Belle idée de nous sortir Nicolas Bouvier en cet été torride malgré nos tropiques, même si ce posthume laisse un doute sur la nature chromosomique de sa prose qui devra être organique pour faire vraie.
ne rigodon pas, Bouvier, l’homme aux quatre livres, refusé au premier par toutes les buses des paris littéraires (sans illusions, leurs rejetons sont encore aux manettes), économe de son temps faute d’argent pendant les trois quarts de sa courte vie, mérite bien un panorama du lac.
La Suisse, grand pays si on l’écrasait, a su faire l’économie d’un Bernhard en livrant sans rancune les Habsbourg à l’Autriche. on lit Bouvier pour le soûl des vapeurs protestantes qui dégorgent de sa prose débondée en voyage. what else (nespresso, made in der Schweiz)

Delaporte dit: à

On pourrait encore améliorer la phrase, en faisant un lien avec l’art de la BD dont les Dupond et Dupont sont issus :

« Elle réfléchit, et ça lui va d’autant mieux que son peignoir s’est dénoué et que tu lui aperçois Dupont et Dupond pleine page. » (Delaporte)

Delaporte dit: à

« Delaporte semble en être resté au stade bucal ? »

Insolent Jacuzzi, il se trouve que moi aussi je suis un esthète. Vous n’en avez pas le monopole ! Vous le presque esthète, le quasi-journaliste, le complet cinéphile, le flâneur des deux rives, la feignasse complète !

Delaporte dit: à

On pourrait imaginer une version F1, Grand Prix de Monaco (le prince Albert est un connaisseur) :

« Elle réfléchit, et ça lui va d’autant mieux que son peignoir s’est dénoué et que tu lui aperçois Niki Lauda et Ayrton Senna plein pot. » (Delaporte)

Paul Edel dit: à

« En dessous, y a la photographie de Frigide Fardeau, l’actrice du siècle, celle dont les seins font chanceler le parti conservateur en Angleterre et provoquent l’arrêt du cœur des colleurs d’affiches. La gloire du relief ! Trente secondes de fesses intégrales par film, stipulé sur contrat ! Depuis sa venue, les femmes ne font plus de giries pour se déloquer chez le radiologue. Et elle les a débarrassées d’un préjugé qui coûtait cher aux marchands de savon ! Car c’est grâce à elle que désormais les petits Cadum entretiennent la beauté. L’histoire de l’hygiène mondiale se divise en deux parties : avant Frigide Fardeau, et après ! Avant on n’avait pas besoin de se laver les pieds pour faire du cinéma ; maintenant faut même se briquer le fouignozoff ! »
San Antonio.

Paul Edel dit: à

Vous butez sur le mot « giries »?
girie , nom féminin

Sens 1
Familier
Emettre une gérie équivaut à se plaindre, se lamenter de manière hypocrite et non justifiée.
Sens 2
Ancien
Terme souvent employé au pluriel où il est synonyme de manières affectées.San Antonio, un vocabulaire aussi etendu que celui de Hugo,qui, lui, déjà dans »les iserables » consacre des pages entières à l’ argot du XIX° siècle.

Delaporte dit: à

giries n.f.pl. 1° manières affectées, 2° embarras, plaintes hypocrites. Un mot classique qui vient du latin « girare », virer.

christiane dit: à

MCourt dit: 7 juillet 2019 à 23 h 28 min

« […]ni n’aurait rencontré les pas de Cézanne! Et quand on sait le poids de ce dernier dans les descriptions Ramuziennes et le role moteur du texte « La leçon de Cézanne », on se dit que pour son œuvre ultérieure, ce détour par la France est loin d’avoir été inutile.[…] »
La montagne de Cézanne (la Sainte-Victoire) face à la montagne de Ramuz. Deux blocs auxquels deux hommes s’affrontent : un peintre, un écrivain. Ça leur vient contre. Ils se heurtent au réel, à sa rugosité, sa solitude, son primitivisme.
Je me souviens du roman de Ramuz Derborence, ce berger enseveli lors de l’effondrement d’une falaise dans le massif des Diablerets, de sa réapparition quelques semaines plus tard alors qu’on le croyait mort et de son retour final à cette montagne inhumaine, inhabitable qui le séduit (On avait échangé avec Rose) :
« on a senti grandir autour de soi une chose tout à fait inhumaine et à la longue insupportable : le silence. Il était monté de toute part, se serrant de plus en plus contre vous : et pour finir s’y était établi comme pour toujours dans sa plénitude. Le silence de la haute montagne, le silence de ces déserts d’hommes, où l’homme n’apparaît que temporairement : alors, pour peu que l’homme ne soit plus là, ou bien que par hasard il reste silencieux lui-même, on a beau prêter l’oreille, on entend seulement qu’on n’entend rien. On avait beau écouter maintenant : c’était comme si aucune chose n’existait plus nulle part, de nous à l’autre bout du monde, de nous jusqu’au fond du ciel. Rien, le néant, le vide, la perfection du vide : une cessation totale de l’être, comme si le monde n’était pas créé encore, ou ne l’était plus, comme si on était avant le commencement du monde ou bien après la fin du monde. Et il y a comme une main qui se referme autour de votre cœur. »
A l’autre bord du regard, il y a Cézanne, montant vers la Sainte-Victoire. chez lui l’acte de peindre touche à quelque chose de primitif, d’originel, un monde d’écroulements, de surgissements, tout aussi catastrophique que celui de Ramuz. Rapprochant les formes par les rouges, les éloignant par les bleus. Cherchant sur sa palette la couleur, la déposant sur la toile avec violence, fulgurance ou tendresse. Immédiateté de l’acte de peindre. Il se heurte à l’espace, au tremblement de l’air, affronte les forces contradictoires de la montagne, la profondeur du paysage. Saisie et perte. Immobilité et forces en mouvements. La palette s’assombrit. Le bleu profond devient presque noir dans les dernières toiles comme s’il avait voulu soumettre cette montagne qu’il avait peinte obstinément. « Je vois tout noir », écrivait-il.
Donc, Ramuz. Il lui fallait aller sur les lieux, pas seulement regarder les toiles. Affronter l’échine de la montagne, cette abrupte muraille étincelante sous le soleil, menaçante comme celle des montagnes de son pays vaudois. Tourner autour d’elle, s’éloigner, se rapprocher, s’enfouir dans les broussailles, trouver les lignes de force du paysage.
Ramuz a compris la peinture de Cézanne. Dommage qu’il se soit trompé sur Matisse et sur les abstraits. Il restait lié au figuratif.

D. dit: à

Bh »‘0hgrey à ‘n £j$s g:@e xei tire.

Jazzi dit: à

Delaporte n.m. 1° embarras, plaintes hypocrites.

Phil dit: à

Fiat topolino versus Mercedes, les deux rives de lacs suisses en voyage. même goût pour la fumette dans la déprime mais trop de fric chez Schwarzenbach pour durer.

renato dit: à

x, ouvert votre lien micromega avec retard. Je suis partagé à propos de la Fallaci, car jusqu’au 9.11 elle est exemplaire : résistance — Giustizia e Libertà —, toujours là où il fallait être, les interviews, les doutes relatifs à la mort de Pasolini, etc.
Puis le 9.11 avec ses conséquences et revient en surface sa rencontre avec Khomeini — l’histoire du chador, etc. —, et je me dis que si d’un côté elle a exagéré de l’autre elle n’avait pas tout à fait tort, voir La rabbia e l’orgoglio.

Beau portrait de la Fallaci par Orson Welles dans La posta in gioco — désolé, je n’ai pas le titre de la traduction française —.

et alii dit: à

“We go through a long, long path to become ourselves,” he told Art21. “I’m still constructing myselfn “Abraham Cruzvillegas(mexicain)

Pat V dit: à

 » Immédiateté de l’acte de peindre. »

Quand même, christiane, Cézanne mettait parfois quelques minutes à poser une touche de couleur à côté, accolée, juxtaposée, adoubée par l’autre…
BàV.

Delaporte dit: à

La énième mort de Vincent Lambert. La sédation a commencé avec l’arrêt de la nutrition. C’est du sadisme, dénonce son neveu : la mort n’intervient qu’au bout d’une dizaine de jours. Ce n’est pas une euthanasie, mais ça y ressemble en plus long, pour faire durer le plaisir ? Son père a déposé plainte pour meurtre. On prétend que Vincent Lambert n’a plus aucun éclair de conscience. Qu’en sait-on exactement ? Pour l’instant, c’était un vivant parmi les vivants, certes handicapé, mais un vivant tout de même. Il est choquant de vouloir l’achever comme un animal, et de ne pas respecter le peu de vie qui lui restait :

« Le médecin de l’hôpital de Reims a annoncé, ce mardi 2 juillet, l’arrêt des traitements de Vincent Lambert, et ce pour la 3ème fois. »

Pat V dit: à

(ah, la collection de Lausanne !)

On se pose la question de la signification exacte de ce point d’exclamation, Passou.

Jazzi dit: à

Tandis que les Suisses ne songent qu’à fuir leur pays, les Français eux désertent leur langue !

« D. dit: 8 juillet 2019 à 9 h 48 min
Bh »‘0hgrey à ‘n £j$s g:@e xei tire. »

« et alii dit: 8 juillet 2019 à 10 h 32 min
“We go through a long, long path to become ourselves,” he told Art21. »

Janssen J-J dit: à

@23.28, Ne vous excusez pas, M. Court. Je vous cherchais un brin, vous savez combien je suis parfois taquin. Ne suis pas assez connaisseur de la biographie de Ramuz pour échanger à partir de vos bien intéressantes remarques. Je n’ai, à vrai dire, découvert ce romancier que récemment, grâce aux conseils de Paul Edel sur la rdl. Ne regrette d’ailleurs pas d’y être allé voir, tant que la curiosité littéraire me reste mobilisatrice et certains conseils utiles. Mais j’ai été fort déçu par cette écriture faussement paysanne qui m’a exaspéré, au bout de deux romans. J’ai alors décidé de n’y point retourner. L’an passé, je suis tombé par hasard sur la plaque de la maison où Ramuz résida longtemps à Lausanne, ce qui ne me fit ni chaud ni froid. J’étais toujours un peu empoigné à cause de mes deux malheureuses lectures. Me suis calmé depuis. Je veux bien admettre aujourd’hui l’importance déceptive de son expérience parisienne pour justifier la frilosité sinon l’enfermement de son helvétisme ultérieur, mais ne pourrais en rien l’argumenter, faute de compétences.
J’imagine plutôt que vous pourriez en ébattre plus avant avec Ch., pour notre plus grand plaisir. En espérant lire vos futurs échanges, s’il se peut. Bien à vous,

@12.14 et quelques, dexter hamlet ou keupu d’hier ?… Non, hélas.

@8.13 ce matin, je ne suis pas DJ ni cinéphile, voilà pourquoi vous n’avez pas remarqué que j’avais dit du bien de Yersterday, jzmn. J’aimerais ajouter que vous n’avez pas le monopole du coeur et que vos goûts ne sont pas toujours des plus avisés. Cela dit, heureusement qu’on vouza quand même : vos chroniques sont appréciées par d’aucune.s de la rdl qui ne vont jamais sur le rdc, n’en doutez point.

Delaporte dit: à

« Tandis que les Suisses ne songent qu’à fuir leur pays, les Français eux désertent leur langue ! »

Et pourtant j’en fais des efforts, avec San-A. !…

Janssen J-J dit: à

L’autre jour à Bordeaux, en flânant sur la rive droite entre le nouveau pont Chaban-Delmas et le Pont de pierre, sur le sentier pédestre en face des Chartrons, il était rendu hommage à Jean de la Ville de Mirmont, un jeune poète prometteur remarqué par Mauriac, qui fut tué sur le front aux premiers jours de la boucherie 14-18.
Je suis alors passé à la Machine à lire où j’ai trouvé l’opus des « dimanches de Jean Désert suivi de l’horizon chimérique »… Les vers de Mirmont à la Baudelaire ponctuaient le circuit des joggers. Chemin faisant, il m’est revenu à la mémoire que ce poète perdu avait été évoqué sur la rdl par passoul, mais quand ?… Si quelque charitable erdélien pouvait en retrouver le lien, je lui en saurais inifiment gré. Belle journée à toustes.

Clopine dit: à

Hamlet, laissez-moi l’été !

Vous dites que je ne comprends pas Bourdieu quand je le lis (car je me refuse à y voir un appel à la destruction du capital culturel que représentent les oeuvres d’art), mais j’ai à peine commencé ma lecture, et d’un,

Et de deux, votre jugement est tout sauf éclairant : argumentez, plutôt, plutôt que de me laisser dans l’ignorance et ployant juste sous un arrêt d’incompétence…

A moins que vous n’ayez cure d’un quelconque échange et que vous cherchiez simplement à vous exprimer vous, dans la provocation et l’exclusion de l’autre la plus trollesque qui soit.

C’est également une hypothèse plausible…

et alii dit: à

pour poussière
ayez l’esprit plus ouvert aux langues
Quelques mots courants du patois genevois qui ont survécu à travers le temps.

L’avale-royaume: le glouton.
Baguenauder (se): se promener.
Barjaquer: bavarder.
Le bisule: le petit.
Bonnard: bien, bon, cool.
Les bouëllées: les grands cris.
Le caqueux: le penaud.
Les cavilles: les bêtises.
Chevrer (faire): faire enrager.
Le clopet: la sieste.
Foutimasser: faire.
La grolle: la chaussure.
La peuffe: la poussière.
Plucher: éplucher.
Le taborniau: l’idiot.
Le petzeu: le paysan.
Le porreau: le poireau.
Le pouais: le sale.
La tralée: la grande quantité.
ARNAUD CERUTTI

et alii dit: à

JFt • Le parler local s’effiloche aussi chez nos jeunes, friands du langage branchouille des banlieues tricolores. «Mon père enfile encore un falzoute, une camisole et une paire de grolles, mais les ados ne parlent plus comme lui», confie Léo (15 ans), qui se garde bien d’employer ces régionalismes en présence de ses copains. Même si sa langue fourche parfois. «L’autre jour, j’ai demandé à un pote de prendre son costume de bain, au lieu de dire maillot, à la française. La honte. Il m’a pris pour un bouffon…»

Attablé à ses côtés, Christian (18 ans) se creuse les méninges pour nous donner quelques romandismes. «Vous me posez une question de ouf. Je dirais natel, lolette et mollachu mais il en existe d’autres, que j’emploie sans le savoir.»
https://www.ghi.ch/le-journal/la-une/le-patois-genevois-fout-le-camp

Delaporte dit: à

Un beau passage de San-A. sur la vie sexuelle des Esquimaux :

« L’Esquimau, par moins quarante, il peut pas se permettre de se faire sucer, malgré son appellation hautement qualificative. Qu’à peine y se détortille la peau de phoque d’autour miss Zézette pour jauger sa gerce enduite d’huile de foie de morue, la verger rapide sur ses banquises avant que son bigoudoche ne gèle et ne se brise entre ses paluches mouflées… »

Le drame sexuel de l’Esquimau par moins quarante sur la banquise… Beau passage et belle langue imagée. Grande richesse du vocabulaire qui en imposerait à Victor Hugo !

et alii dit: à

«Ce soir, on va manger une longeole avec nos fénoles. Invite ta meuf, il y aura d’autres nanas…»

et alii dit: à

Nos griots ne connaîtraient-ils donc plus les expressions locales? Pour en avoir le cœur net, notre quadragénaire s’est livré à une petite expérience, en griffonnant une vingtaine de locutions romandes au tableau noir, dont ses cocolets devaient deviner le sens. Un jeu d’enfants, a priori, car il n’y avait que de grands classiques: panosse, mégotte, clopet, chenit, minons, gouille, fricasse, vigousse, avoir son fond, barjaquer, déguiller. Résultat du sondage? Consternant!

et alii dit: à

Petit miracle scientifique: le patois genevois de 1932 parlé de vive voix
Sur de vieux disques de cire oubliés, les chercheurs des Archives phonographiques de Zurich ont retrouvé un trésor: les voix enregistrées de locuteurs «naturels» de patois romands morts depuis des décennies
L’enregistrement a eu lieu en 1932, Camille a 83 ans et raconte les moissons de sa jeunesse: «Il y a soixante ou septante ans, on coupait le blé avec la faucille.» Mais ça, c’est la traduction, qu’on peut suivre sur le livret accompagnant le CD. En patois genevois, Camille Fleuret dit: «Y a souasànt a sèptànt an, on kopîv lu blyâo aoué l volàn.» Il raconte aussi comment hommes et femmes marchaient, au retour, en groupes séparés, chantant un canon à deux voix.
https://www.letemps.ch/societe/petit-miracle-scientifique-patois-genevois-1932-parle-vive-voix

et alii dit: à

Mais comment un tel trésor a-t-il pu rester ignoré? Et pourquoi a-t-il soudain resurgi? L’histoire remonte à 1899, à Vienne, année où la puissante Académie impériale des sciences se lance dans une entreprise pharaonique: documenter, par enregistrement sonore, «les langues du monde entier et les musiques des peuples sauvages». Elle crée pour cela un réseau de centres alliés à l’étranger et met au point l’«Archivphonograph», qui représente une avancée technologique majeure par rapport au premier phonographe inventé par Edison quelque vingt ans plus tôt.

Partenaire helvétique de l’académie autrichienne, les Archives phonographiques suisses (devenues, depuis, zurichoises), sont créées en 1909. Ses fondateurs prennent au sérieux leur mission de thésaurisation de la grande richesse dialectale du pays. Ils se lancent à la recherche des «diseurs» capables de fournir un échantillon verbal «pur». «Déjà à l’époque, il a fallu chercher des locuteurs plutôt à la campagne, car les patois avaient commencé à disparaître», raconte Raphaël Maître.

et alii dit: à

Le « patois genevois » est apparenté au franco-provençal. C’est une langue ancienne, déjà en déclin au moment où les avions ont été inventés. Les deux principaux glossaires sont d’ailleurs antérieurs à la naissance de l’aviation, et on ne peut donc rien y trouver (« Glossaire genevois ou Recueil étymologique des termes dont se compose le dialecte de Genève avec les principales locutions défectueuses en usage dans cette ville » http://data.rero.ch/01-0329016 par Jean-Aimé Gaudy ; « Glossaire genevois » http://data.rero.ch/01-R008186410 par Jean Humbert).

Un article de Giuliano Broggini s’intéresse aux souvenirs et aux traces du patois dans le Canton : « Le souvenir du patois dans le Canton de Genève » http://www.persee.fr/doc/globe_0398-3412_1984_num_124_1_1185 paru en 1984 dans le bulletin et mémoires de la Société de géographie de Genève « Le globe » http://data.rero.ch/01-0099795 . L’auteur cite notamment un témoignage de 1928 : « le patois est en voie de disparition. Eteint à Genève, dans le voisinage de la ville et sur la rive droite du lac, il a mieux résisté dans les communes rurales » (O. Keller, cité p. 84).

Le terme que vous cherchez à retrouver serait donc plutôt un régionalisme. La difficulté principale est qu’il n’était très probablement pas en usage à l’écrit et que son utilisation était apparemment réduite à une zone géographique très limitée. Il existe des dictionnaires qui recensent les régionalismes romands, mais on y trouve plutôt des mots dont l’usage est bien attesté (parfois même à l’écrit), dans une zone géographique
http://institutions.ville-geneve.ch/fr/bm/interroge/archives-interroge-question-reponse/?id_detail=4117

et alii dit: à

Le « patois genevois » est apparenté au franco-provençal. C’est une langue ancienne, déjà en déclin au moment où les avions ont été inventés.

Delaporte dit: à

Jugement sans appel du Parisien : c’était trop long :

« Festival d’Avignon : «Architecture» a assommé le public du Palais des Papes. En ouverture du festival, Pascal Rambert a réuni Emmanuelle Béart, Jacques Weber et Denis Podalydès dans un spectacle foisonnant mais beaucoup trop long. » Le Parisien

et alii dit: à

la légende veut que les reves traversent la toile;les bos reves se dirigent vers les plumes et ressortent pour rester dans la chambre
dreamcatcher

Jazzi dit: à

Désolé, JJJ, vous pourriez nous remettre to day votre commentaire sur yesterday ?
Bordeaux, Lausanne, mazette, toujours en voyage et moi qui ne sait plus depuis quand je n’ai pas quitté Paris !

Jazzi dit: à

Baguenauder, Bonnard et grolle sont toujours en usage en dehors de la Suisse, et alii. J’aime bien le clopet pour la sieste !

Bérénice dit: à

On liquide et on s’en va. SA.

Il defouraille de la ceinture et la manière de viser est plus instinctive que lorsque tu balances la fumée de façon classique. Tout se joue en une effraction de seconde, comme dirait mister Gradube. Je me jette à la renverse, sans choisir mon point de réception. Deux prunes consécutives et parallèles me frôlent le front. S’en faut d’un poil de culture de jeune fille nubile. Oh! là, là.

Bérénice dit: à

Poil de cul, -mes excuses, correcteur.

renato dit: à

Architecture : un ami, de moins en moins fan d’Avignon, a abandonné la représentation en cours de route et préféré honorer Rossini dans un restaurant du coin.

Bérénice dit: à

P. 66. On liquide et on s’en va.

La piloteuse de Rolls est une fille de 28 balais environ, belle à te faire craquer le futal sur la façade sud, d’un beau blond ardent,les cheveux raides, coupés au niveau des maxiliaires, un regard indéfinissable, sombre d’un bleu tres sombre. Et puis une bouche charnue qui va bien avec, et quelques taches de rousseur comme des étoiles dans une nuit d’été. Le pied.

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