de Pierre Assouline

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0euvre et vies de Milan Kundera

0euvre et vies de Milan Kundera

On croirait un cas d’école pour atelier d’écriture créative : comment écrire la biographie d’un grand écrivain vivant lorsque ledit écrivain est de longue date un homme qui se tait obstinément ? Milan Kundera (Brno, 1929) est si discret, si ennemi de tout épanchement médiatique et de toute confession aux exégètes, qu’il réussit à vivre en homme invisible alors qu’il habite en plein Paris à deux pas du « Récamier », l’un des restaurants qui compte le plus d’éditeurs et de critiques littéraires au mètre carré. On se doute qu’il a fait sienne la forte pensée de Cioran selon laquelle la perspective d’avoir un biographe devrait faire renoncer à avoir une vie. D’ailleurs, sa mort a été si souvent annoncée par les réseaux sociaux que l’on se prend à lui envier une telle mauvaise santé de fer. Malgré l’importance de son œuvre, sa reconnaissance internationale, sa consécration par la Pléiade et bien que son nom ait été régulièrement cité pour le Nobel, les académiciens suédois ne l’ont jamais couronné ; peut-être cherchent-ils encore ses disques pour voir s’il vaut Bob Dylan.

A ses yeux, c’est simple, sa vie tient en deux phrases :

« Milan Kundera est né en Tchécoslovaquie. En 1975, il s’installe en France ».

Voilà au moins quelqu’un qui ne vous envahit pas de son verbe et ne délaye pas son ego. C’est ainsi et pas autrement qu’il accepte d’être présenté dans les différentes éditions françaises de ses livres. Seulement voilà, on a beau fuir les parasites et décourager les curieux (pas d’interview, pas d’accès aux archives ni aux amis etc), il arrive qu’ils vous rattrapent. Une première fois l’an dernier, une biographie lui était consacrée en France aux éditions de l’Archipel par Jean-Dominique Brierre mais elle passa inaperçue en raison de son insoutenable légèreté. Elle semble avoir beaucoup plu à Kundera si l’on en croit le mot (en tchèque !) qu’il lui a adressé, mais pour un biographe, ce n’est pas forcément un compliment.

Il en est tout autrement de celle qui est parue en juin à Prague sous le titre Kundera: Český život a doba (une vie tchèque en son temps). Une biographie non-autorisée, cela va sans dire mais va mieux en l’écrivant. Son auteur, l’écrivain Jan Novák, a volontairement interrompu ses recherches et son récit à la date-butoir de 1975, lorsque l’écrivain a émigré en France. Seul l’intéresse l’homme d’avant comme il l’a confié au micro de Radio Prague international. Selon lui, Kundera a reconstruit son passé en arrivant en France, comme nombre d’émigrés. Non, affirme-t-il, il n’a pas été exclu d’une université ; non, il n’a pas travaillé dur dans des régions minières ; non, il n’était pas pratiquement inconnu dans son pays jusqu’à la parution de La Plaisanterie en 1967 puisqu’en 1963 déjà il avait été le lauréat d’un prix littéraire remis par l’Etat et l’auteur de poésie « stalinienne » ; non, il n’était pas anticommuniste comme en témoigneraient ses discours lors d’officiels congrès d’écrivains et ses distances par rapport aux réformateurs ; non, il ne fut pas une victime du système, il en a au contraire profité etc. Là où le biographe pointe des mystifications, le romancier peut dire qu’il s’est réinventé, ce qui n’a rien de surprenant venant d’un maitre de la fiction qui, dans L’ignorance, avait entrepris de comparer les mots et expressions dont usent les langues de la vieille Europe pour désigner le sentiment de nostalgie: saudade, spleen, sehnsucht…

Jan Novak a retrouvé des textes de jeunesse, certains publiés sous pseudonyme ; il a mis le pied dans la porte des témoins récalcitrants ; mais de son propre aveu, même si son pavé de 900 pages fouille d’innombrables zones d’ombre, deux points obscurs ont été les aiguillons de sa curiosité. D’abord le séducteur, l’homme à femmes à propos duquel son ami Ivo Pondělíček, psychanalyste et sexologue, complice de ses escapades et de son donjuanisme, semble avoir été bavard, éloquent, détaillé, lettres et souvenirs à l’appui. Ensuite, « l’affaire », cette sale histoire qui a resurgi en 2008 dans les colonnes du magazine Respekt lorsqu’un chercheur de l’Institut tchèque pour l’étude des régimes totalitaires a dévoilé des documents selon lesquels en 1950, Kundera aurait fourni des informations à la police et à la Sécurité d’Etat mettant en cause un ancien pilote du nom de Miroslav Dvořáček ; arrêté pour espionnage, condamné à 22 ans d’emprisonnement, celui-ci fut longtemps incarcéré dans un camp de travail. Soutenu par nombre d’écrivains un peu partout dans le monde, Kundera nia avec force ce qui n’empêche pas Novak d’y revenir en détail, se disant convaincu de la véracité de l’affaire sur la base de concordances avec des témoignages, des documents et… le réemploi de ce vécu de la délation dans La Plaisanterie et dans La Vie est ailleurs (1973) !

On croit savoir que le biographe Jan Novak, dont l’ouvrage est pour le moins controversé, travaille déjà au second volume, cette fois sur les années françaises, alors que Milan Kundera et sa femme viennent d’annoncer le don de leurs archives à la Bibliothèque de Moravie, à Brno, la ville où il est né. Il est à craindre que ce soit tout sauf un livre du rire et de l’oubli. Il sera intéressant de voir comment il traite notamment l’adoption par Milan Kundera du français comme langue d’écriture. La lecture de ses romans La lenteur (1995), L’identité (1998), L’ignorance (2003) puis de son essai Le Rideau (2005) et plus encore de La fête de l’insignifiance (2014) témoignait d’une étonnante lourdeur dans l’expression, surprenante sous la plume drôle, captivante, stylée, puissante et pétillante d’intelligence de l’auteur de La plaisanterie (1968) ou de La valse aux adieux (1976).

Dans Le Rideau, même la pensée souffrait d’être laborieuse, aussi épaisse que l’expression en était pauvre. Cet ensemble discontinu de réflexions sur l’art sous toutes ses formes brasse large : le coup d’envoi donné par Goethe à la Weltliteratur, Rabelais, le comparatisme etc. On ne retrouve le Kundera d’avant que lorsqu’on aperçoit des éclairs dans l’analyse qu’on voudrait lui faire aussitôt approfondir. Ainsi de sa détestation de l’idée de la mitteleuropa (expression qu’il abhorre), ou de son insistance à qualifier Kafka d' »écrivain allemand ». Comme on aurait aimé le voir développer des constats tels que :

« L’Europe n’a pas réussi penser sa littérature comme une unité historique et je ne cesserai de répéter que c’est là son irréparable échec intellectuel« .

Ou encore :

« Hitler avait apporté non seulement d’indicibles horreurs à l’Europe mais il l’avait spoliée de son sens du tragique ».

Mais quand on lit sous sa plume, à propos de l’invasion soviétique de la Tchécoslovaquie en 1968 : » Je sais depuis lors ce qu’aucun Français, aucun Américain ne peut savoir ; je sais ce qu’est pour un homme vivre la mort de sa nation« , on se demande s’il a jamais entendu parler de ce qu’a vécu la France entre 1940 et 1944.

Ce n’est pourtant pas faute d’avoir aimé la France en ne se contentant pas d’adopter sa langue et sa nationalité. Ainsi, par admiration pour Céline publié chez le même éditeur que lui en République tchèque, Milan Kundera a renoncé à une partie de ses droits d’auteur afin que cela serve à financer une nouvelle traduction du Voyage au bout de la nuit... Et puis quoi, quel écrivain est capable de nos jours de consacrer tout un chapitre d’Une rencontre (un recueil de ses critiques littéraires d’une pénétration remarquable) à louer le génie d’Anatole France et la grandeur inentamée des Dieux ont soif (1912), réflexion en creux sur la montée du fanatisme dans un esprit sensible et nuancé, celui d’Evariste Gamelin, jeune peintre jacobin que la Terreur (1793-1794) poussera à siéger dans un tribunal révolutionnaire et s’y montrer le plus implacable pourvoyeur de la guillotine.

On verra aussi comment le biographe s’en sort de « l’affaire Pléiade » : deux volumes d’Oeuvre (sans « s ») de Milan Kundera dont l’auteur s’assura la totale maitrise. Il l’a si bien épurée qu’il y manque des textes de jeunesse, des articles importants, des brouillons, des variantes, sa propre biographie et surtout ce qui a toujours fait l’intérêt de la Pléiade : l’appareil critique. Cette édition ne contient que du Kundera allégé, orné d’une succincte préface et d’une « biographie de l’œuvre » signées François Ricard. Le tout conforme à l’image que l’écrivain veut laisser de lui, en parfaite adéquation avec son aversion chronique pour les biographes, les généticiens de la littérature et leur commune « morale de l’archive ». Il y eut des universitaires pour s’en scandaliser, à quoi Gallimard se fit fort de rappeler qu’en leur temps, Gide, Borges, Simon, Gracq en firent tout autant que Kundera. Ils avaient certes exercé leur droit de contrôle mais pas au point de forcer la collection à abdiquer tout esprit critique.

Il n’empêche que l’on doit à Kundera. Un Européen, c’est celui qui a la nostalgie de l’Europe. Or cet écrivain nous a appris cela que seul un créateur venu de la fiction pouvait nous apporter. On lui doit d’avoir ressuscité l’idée d’Europe centrale. Contexte et fil rouge de l’essentiel de ses écrits, elle court tout au long de son œuvre comme en témoigne la lecture de ces deux volumes de Pléiade. A condition de ne jamais oublier ce qu’il a voulu faire du roman : un art, et non plus un genre, porteur d’une vision du monde, et dont l’avenir se joue dans la cale de l’Histoire.

Kundera nous a appris à regarder les régimes communistes en action non à travers leur prisme strictement socio-politique mais par les attitudes qu’ils suscitaient chez les citoyens/personnages. Du communisme en particulier, il tira la meilleure des introductions au monde moderne en général. L’impact de son œuvre est indissociable de l’émancipation des peuples de ces pays-là. Elle est des rares à avoir permis, à ses lecteurs emprisonnés derrière le rideau de fer, d’inscrire leur « moi » au sein d’un « nous » jusqu’alors dilué au sein d’une histoire collective. Traitant la politique en artiste radical, il a redonné des noms à des phénomènes, des sentiments et des sensations que le totalitarisme avait réussi à débaptiser. Kundera a regardé la société en adepte du pas de côté et du décalage. Il a revisité les anciennes catégories qui définissaient les grands romanciers d’Europe centrale, celle de la philosophie et du sérieux, pour les remplacer par un rire tout de désinvolture et d’impertinence, par l’humour et l’ironie contre les grotesques du système, et par l’élévation du kitsch au rang d’une catégorie quasi métaphysique. Sa méditation sur l’exil, et l’impossibilité pour l’émigré de rentrer au pays sous peine d’annuler de sa biographie intime ses longues années passées hors de chez lui, est inoubliable.

Il a ressuscité un Occident oublié au sein de notre Occident. La résurgence de cette Atlantide a cassé la vision bipolaire Est/Ouest ; celle-ci n’avait pas seulement écrasé l’identité de la Mitteleuropa : elle avait installé le choc des civilisations dans les esprits. On doit au romancier d’avoir hâté le retour de l’Europe centrale en restituant ses habitants à l’Europe, une véritable révolution culturelle, ce qui n’est pas peu (son article de 1983 sur « Un Occident kidnappé » fait date). Sa vision de l’Histoire n’en est pas moins « idéalisée parfois à la limite du kitsch » ainsi que le lui reproche Vaclav Belohradsky dans un article vigoureux de Literarni Noviny repris en français par la revue Books. Selon lui, Kundera n’a pas voulu voir que l’Europe centrale avait été aussi une allégorie de la face sombre du XXème siècle ; il n’en a retenu que l’éblouissante modernité à l’œuvre dans la Vienne de la grande époque pour mieux oublier la haine de la démocratie, le nationalisme anti-Lumières, l’antisémitisme et autres démons.

Vaclav Belohradsky pointe la racine de ce tropisme dans une naïveté propre à une conception avant-gardiste de la modernité, en vertu de laquelle le passage du passé au présent permettrait de se libérer des ténèbres. Comme quoi, pour avoir été un fin analyste de la mécanique totalitaire, le romancier n’en serait pas moins victime d’une illusion sur le brouillard qui enveloppe le passé et se dissipe dès que celui-ci devient présent. Il identifie la bêtise à la religion de l’archive, l’illusion biographique, le formalisme littéraire, la recherche génétique. Tout ce qui concourt selon lui à dépouiller un auteur de ce qui n’appartient qu’à lui. Nous sommes donc privés notamment de textes de jeunesse. Le fait est que cette édition épurée est la négation même du travail des historiens de la littérature.

On ne saura pas quand il est passé du rire à l’oubli, et de la tendresse au désenchantement. Ni comment le Kundera tchèque fut aussi engagé que le Kundera français ne l’est pas. Ni les étapes parfois douloureuses qui l’ont fait glisser de sa langue natale à sa langue d’adoption avec tout ce que cela suppose de renoncements. Ni l’évolution du lyrisme insolent, drôle, sarcastique, agressif, mordant, romantique des années de plaisanteries et de risibles amours à l’antilyrisme l’ayant mis à distance des sentiments pour verser dans une ironie qui n’aura conservé que le sarcasme des années d’avant, comme un adieu à l’innocence, prix à payer pour accéder à la sagesse, si Diderot à ses débuts, si Anatole France vers la fin. Ni pourquoi il lui fallu dissocier son art romanesque de tout contexte politique pour lui accorder le statut extraterritorial d’une autonomie radicale. Regrets éternels. On aurait ainsi mieux compris comment un grand écrivain se déhistoricise dès qu’il se veut universel. Alors à défaut de la Pléiade, la biographie, qui sait…

(photos Gisèle Freund puis D.R.)

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commentaires

1 520 Réponses pour 0euvre et vies de Milan Kundera

Franz Kafka dit: à

Madame, un peu de tenue.

Cordialement

Franz Kafka

Marie Sasseur dit: à

Vous devenez inutilement collant , tchèque en bois.

Enfin, vous avez pris votre raclée, et peut-être que vous aimez ça ? Comme Et Al.

Jazzi dit: à

« Ce à quoi Vaclav Hável répliqua par le sarcasme »

Intéressant, et alii.
Mais ne demandons pas à Milan Kundera d’avoir la stature d’un chef d’Etat !

Jazzi dit: à

J’ai toujours dit que Marie Sasseur était une Pablo75 en jupon, qui aime la castagne !
ça se confirme…

Marie Sasseur dit: à

Elle est vraiment fortiche la miss Bejy.
C’est clair, limpide.
Kundera avait besoin de  » lecteur modele »- ciao! sig. Umberto Eco-, et en Paul il a trouvé le tout et son contraire.

Paul ce « style quelconque, volontairement plat,: une blancheur de lavabo », c’était déjà le désamour ?

B dit: à

Marie a repris du poil de la bête, pourrait-on dire. Impossible de l’estourbir , comme une mauvaise herbe envahissante elle parait résister à tous les herbicides, rond up c’est du pipeau à ses côtés! Il faudrait l’envoyer dans une des zones d’exclusion type Fuku ou Tcherno pour voir si elle s’adapte aussi facilement que ces chevaux sauvages qui ont été recensés et sont les ancêtres des domestiqués. Très bel animal.

https://www.google.com/amp/s/www.slate.fr/story/190341/mystere-chevaux-sauvages-przewalski-zone-exclusion-radioactivite-tchernobyl%3famp

Marie Sasseur dit: à

Ducon a fait un remake du jeu de M. Beliveau.
Si c’est le cas, je m’en sors pas trop mal, je trouve.
Surtout que j’ai compris pourquoi je n’ai plus lu Kundera, une fois l’initiation passée.

Et pour le cas consideré, une bio, une vraie, s’impose. Ça c’est sûr.

B dit: à

Je me suis permis de dire que le billet/article de M. Pierre Assouline était profodément lâche, même s’il s’avère, lorsque l’on aura pu vérifier (ou non) les dires sur Milan Kundera, que ce dernier a fauté gravement. Pour l’instant rien n’est sûr et M. Pierre Assouline écrit un billet vipérin

J’ai lu que l’homme qui s’est accusé de cette dénonciation pour démentir  » le procès » fait à MK est mort . Personnellement je crois qu’il est possible de produire de faux documents. Rien à voir avec oeuvre de MK mais dans l’uchronie? Les Falsificateurs, il est question de cela. On connait le pouvoir des pouvoirs y compris quand ils sont démocratiques pour dissimuler, inventer, falsifier des preuves.

B dit: à

6) Je reprends ma demande de mariage. Je me suis trompé sur vous.

Oula! Vous faites bien sauf à vouloir finir comme l’époux de Thérèse Desqueyroux.

B dit: à

Enfin j’ai découvert le moyen de ne plus être gênée au niveau de la nuque par le ruban de mon maillot une pièce, il fait simplement le nouer devant, sur le côté. Cool!

Jazzi dit: à

D. demande la photo, B !

et alii dit: à

àpropos de la « tra de fantaisie » dénoncée par KUNDERA
le monde:
L’auteur de l’outrage s’appelle Marcel Aymonin. On l’a oublié – et pour cause. La guerre froide a aussi infiltré le monde de la traduction. Autour de lui flotte un parfum de scandale. Adhérent du PCF en 1948, Aymonin était un ancien attaché culturel du « service diplomatique français » en Tchécoslovaquie. Le 27 avril 1951, quinze ans avant sa collaboration avec Kundera, il tient une conférence de presse à Prague pour dénoncer « la France, valet de l’impérialisme américain ». Il va même jusqu’à demander le droit d’asile au pouvoir communiste. Qui était vraiment ce premier traducteur de Kundera ? Un militant aveugle ou acharné ? Un agent de Prague ? « Je me suis souvent posé la question », soupire François Kérel, 94 ans, le fidèle traducteur de Kundera. S’il était un espion, c’était un espion de très bas vol. »

B dit: à

Jazzi, je ne dispose que de rares photos de moi, je ne m’aime pas trop à vrai dire.

et alii dit: à

kundera unregard et une pulsion:
Milan Kundera : “Le regard du peintre se pose sur le visage comme une main brutale”
Dans un texte-confession, Milan Kundera raconte comment la violence du portrait d’Henrietta Moraes le renvoie à un souvenir honteux. L’histoire se passe à Prague, en 1972. Une jeune femme inquiétée par la police se confie à l’écrivain. L’angoisse s’empare physiquement d’elle, si bien que l’entretien est constamment ponctué par ses aller-retours aux toilettes. Cette fragilité soudaine, concrète, physiologique même, provoque chez Kundera une pulsion de viol qu’il avoue sans ambages :

Sa robe, tout comme son comportement, ne permettait pas d’entrevoir la moindre parcelle de sa nudité. Et voilà que, tout d’un coup, la peur, tel un grand couteau, l’avait ouverte. Elle se trouvait devant moi, béante, comme le tronc scindé d’une génisse suspendue à un croc de boucherie. Le bruit de l’eau remplissant le réservoir des W.-C. n’arrêtait pratiquement pas et, moi, j’eus soudain envie de la violer. (…) Je voulais poser brutalement la main sur son visage et, en un seul instant, la prendre toute entière, avec toutes ses contradictions si intolérablement excitantes : avec sa robe impeccable comme avec ses boyaux en révolte (…). Déplacé et injustifiable, ce désir n’en était pas moins réel. Je ne saurais le renier – et quand je regarde les portraits-triptyques de Francis Bacon, c’est comme si je m’en souvenais. Le regard du peintre se pose sur le visage comme une main brutale, cherchant à s’emparer de son essence. Milan Kundera, Une rencontre (Gallimard, 2009).
https://www.franceculture.fr/peinture/francis-bacon-sous-la-plume-de-kundera-leiris-et-deleuze

Marie Sasseur dit: à

Quelle boucherie, et dire qu’il y en a qui veulent nous vendre du Kundera pour du Diderot ou du France. Quelle mauvaise plaisanterie.

D. dit: à

Jazzi dit: à

D. demande la photo, B !

Bérénice fait beaucoup de piscine et moi je n’aime pas la piscine.
Ce qu’il me faut c’est une sirène en pièce sur rocher marin, sans queue de poisson.

D. dit: à

En deux pièces. Pardon.

Janssen J-J dit: à

Un meurtre que tout le monde commet

C’est le seul roman de Von Doderer que j’ai lu à 38 ans sur les conseils de mon amie Francine SB, qui m’encouragea à avancer dans les Démons. Ne l’ai jamais suivi, on me parle de son « chef d’oeuvre »… Bre, on lit toujours autre chose que des chefs d’oeuvre dans la vie. Ayant tout oublié du « meurtre… », je viens de m’en rafraîchir la mémoire avec Paul Edel et Pierre Deshusses. Mais que lui a-t-il pris, au premier, de nous ressusciter cet écrivian autrichien en plein cagnard ?… Bon, en CC je vous pointe son argument général, et pour MS notamment qui, en règle générale, n’a jamais rien lu de ce dont elle parle avec tant autoritarisme. (Duconne ne lit que des thèses dédiées aux illustres inconnus assidument fréquentés dans ses nombreuses vies antérieures de bayardères enchevêtrées).

1 – Paru en Allemagne en 1938, Un meurtre que tout le monde commet est le premier roman important de Heimito von Doderer, l’auteur des Démons.
2 – L’œuvre immense et extrêmement originale de ce romancier le place au premier rang des écrivains autrichiens, à côté de Musil et de Hermann Broch.
3 – Ce livre rassemble les éléments d’une enquête policière, ceux d’une éducation sentimentale et ceux, enfin, d’un roman d’initiation que n’épuise pas l’anecdote : parvenu à l’âge adulte, Conrad Castiletz (Kokosch », l’anti-héros romantique du roman) qui mène dans l’Allemagne des années vingt, la vie ordinaire et sans histoire d’un fils d’industriel, s’efforce un jour de résoudre l’énigme de la mort de la sœur de sa femme, survenue plusieurs années auparavant.
4 – L’extraordinaire construction de ce livre où ressurgissent, avec la force du leitmotiv, certaines images-clés, la densité poétique et souvent baroque du style, suggèrent une volonté d’élucider ces ellipses de la vie où Doderer perçoit non pas le déterminisme d’un hasard mais la magie d’un destin.
5 – Toute l’œuvre de Doderer, du reste, s’articule autour de personnages égarés dans l’Histoire collective et que l’on voit chercher inlassablement la nature de leur identité. Telle est la fatalité de Conrad qui découvre avec stupeur que la seule chose à laquelle il ne peut échapper est son enfance.
6 – Il y a chez Doderer comme la mélancolie d’une énigme impossible. Et c’est peut-être de là que provient la beauté étrange de son oeuvre.

(peut-être bin… après tout, quand on aime, on dithyrambe un brin, pas vrai ?). Bonsoir.

et alii dit: à

mitteleuropa:
Le concept de « Mitteleuropa » fait une première irruption en 1915 chez Friedrich Naumann qui ambitionnait de créer les conditions d’une Confédération d’États en Europe centrale4. Mais alors que Naumann réfléchit selon l’axe Est-Ouest, Kundera substitue à cette opposition une Europe centrale apparentée culturellement à l’Ouest, et revitalise en conséquence l’idée de « Mitteleuropa », en rattachant à l’Occident les nations issues de l’ancienne monarchie austro-hongroise (Hongrie, Pologne, Tchécoslovaquie), toutes aliénées par le diktat russe. Pour Milosz, la « Mitteleuropa » représente non tant un conglomérat de peuples disparates, mais une même quête d’occidentalité face au climat suffoquant qui rongeait la sphère intellectuelle d’alors. Autrement dit, l’Europe occidentale, c’est le poumon d’oxygène d’une Europe centrale à bout de souffle, asphyxiée par le tout politique. En Tchécoslovaquie5 déjà, il ressentait l’Occident européen comme un irrésistible appel cosmopolite, et débarqué en France, c’est en mitteleuropiste convaincu qu’il use de la langue de Molière. Ainsi « dans la pensée de Kundera, l’Europe centrale sera définie par deux aspects essentiels : c’est un espace culturel qui dépasse l’Histoire récente de la région. La Tchécoslovaquie ou plutôt la Bohême est la patrie de Hasek et de Kafka, voisinant avec l’Autriche de Musil et de Broch. Deuxièmement, l’Europe centrale se définit par opposition à l’Europe de l’Est, et notamment à la Russie » (Riziek, 2001 : 9).
https://journals.openedition.org/carnets/2327

Marie Sasseur dit: à

C’est ça ducon, on voit le genre de lecture qui te console. Si Kundera a ete le keuf, un peu voyeur gore, on comprend mieux tes affinités littéraires. Et ce harcèlement qui te caractérise.
Connard, va soigner ta dépression. Tu n’es pas guéri.

Janssen J-J dit: à

Je ne sais pas pourquoi Chateaubriand, qui m’exaspère depuis des plombes, par sa vanité de gestionnaire scrupuleux de sa réputation posthume, m’a ému un brin quand, après avoir fondu en larmes en le revoyant en son ermitage, raconte les confidences échangées avec Charles X à Prague en 1833, plus exactement au château de Hrasdchin, kafkaïen et kunderatisé en diable avant la lettre. Voici la chute du passage incriminé où FR se portraitise dans le manteau de son ami le roi : « Dans cette conversation, on remarquera la générosité de caractère, la douceur des mœurs et le bon sens de Charles X. Pour un philosophe, c’eût été un spectacle curieux que celui du sujet (ital.) et du roi (ital.) s’interrogeant sur leur fortune et se faisant confidence mutuelle de leur misère au fond d’un château emprunté aux souverains de Bohême ! (MOT, L. 37, chap. 4).
Bonsoir, (H. 75, – 6/8.20, 22.24)

« 

Janssen J-J dit: à

Un harcèlement dépressif des plus flatteurs pour l’harcelée mitée, érotisée du con et qui n’en pense pas moins. Bàv, ma soeur, bonne nuit.
Ne pensez pas à mâle. CT va mieux. Mais accepte volontiers de vous céder temporairement la plaçapassoul pour y assurer le leadership féminin.
J-Kanicule.

Marie Sasseur dit: à

@ « bien que son nom ait été régulièrement cité pour le Nobel, les académiciens suédois ne l’ont jamais couronné ; peut-être cherchent-ils encore ses disques pour voir s’il vaut Bob Dylan. »

Peut-etre parce que Kundera est bien plus étriqué que l’universalisme auquel il prétend. Ou qu’on lui prête à Paris.

Une question , qui m’était venue à l’esprit, avec ce passé communiste de Kundera , c’est la place qu’il pouvait accorder à Dostoïevski.

C’est un Nobel de litterature , russe, qui le remet en place :

http://movies2.nytimes.com/books/00/09/17/specials/brodsky-kundera.html

christiane dit: à

Janssen J-J dit: « Un meurtre que tout le monde commet ». C’est le seul roman de Von Doderer que j’ai lu. […] »

C’est très intéressant votre commentaire, JJJ. Il vient compléter le billet de Paul Edel,(« Les Démons »), approfondir l’approche de cet auteur quand on ne l’a jamais lu (ce qui est mon cas).
Quand vous écrivez : « Toute l’œuvre de Doderer, du reste, s’articule autour de personnages égarés dans l’Histoire collective et que l’on voit chercher inlassablement la nature de leur identité. », je me demandais où Doderer avait cherché le titre de son roman. Même titre que le roman-fleuve de Dostoïevski (« Les Possédés / Les Démons »). Je sens cela dans votre pensée : une inquiétude.
Peut-on faire un rapprochement entre cette Russie du XIXe siècle ébranlées par un régime vacillant et ces années 20 à Vienne où gronde déjà les prémices du nazisme ?
Paul Edel s’attarde avec talent sur l’univers proustien de cette société d’intellectuels, de leurs rencontres mêlées d’un certain ennui, « pris dans un inéluctable mouvement d’érosion et d’effacement » ou encore à « cette écriture [qui le] fascine, tant elle capte dans ses volutes toutes les métamorphoses sentimentales, affectives, ou même le trésor archéologique et architecturale de la ville. »
Vous, situez le roman « Un meurtre que tout le monde commet », avec exactitude : « Conrad Castiletz, l’anti-héros romantique du roman) qui mène dans l’Allemagne des années vingt, la vie ordinaire et sans histoire d’un fils d’industriel, s’efforce un jour de résoudre l’énigme de la mort de la sœur de sa femme, survenue plusieurs années auparavant. […]
« la mélancolie d’une énigme impossible »…
Ce roman (« Les démons ») semble aussi dense que « L’Homme sans Qualités » de Musil (1500 pages en 3 volumes), une myriade de personnages, une traversée du temps et de l’Histoire.
Il m’a fallu deux ans pour lire « l’H.S.Q » qu’en serait-il de celui-là ?
Paul Edel insiste sur le rapport à la Ville, faisant de « Vienne le grand personnage du livre ». Un ancien voyage à Vienne où j’ai beaucoup arpenté la ville serait donc un atout…
Beaucoup aimé les magnifiques photos des cafés viennois qui ornent son billet. Encore aujourd’hui, ces cafés sont emplis de présences enfuies…
Merci à vous deux pour vos chroniques.
Je vais maintenant relire les commentaires de Et Alii sur la Mitteleuropa et sur Kundera.

Marie Sasseur dit: à

Il y a de ces viandards sur ce blog, c’est effroyable.
Et bien Paul, il ne vous reste plus qu’à trouver un crochet de boucher, pour un empalement , lol.

Marie Sasseur dit: à

C’est degueulasse ces vieux, beuurk.

B dit: à

Ce qu’il me faut c’est une sirène en pièce sur rocher marin, sans queue de poisson.

Je vous jure que je n’ai pas de queue si c’est ce qui vous fait peur.

B dit: à

Et que je ne suis pas un poisson parce que vous n’aimez pas les odeurs du poisson pas frais.

B dit: à

qui fait des queues parfois, voire rarement.

B dit: à

En deux pièces.

J’ai la tête sur les epaules, est-ce que cela vous parait rédhibitoire?

Marie Sasseur dit: à

« Le regard du peintre se pose sur le visage comme une main brutale, cherchant à s’emparer de son essence.  »

Et puis après c’est l’étouffement. Ach, le pangolin aura toujours les mêmes envies bestiales brrrr.

B dit: à

D, je n’ai pas ça dans ma garde robe. Le une pièce m’avantage et comble ma pudeur. Je ne sacrifier pas mes habitudes même pour vous. Sachez le.

christiane dit: à

Vous lisant, Et Alii, je pense à tous ces écrivains de la Mitteleuropa, Autrichiens, Tchèques, Allemands qui sont morts, tués dans des camps de concentration, se suicidant pour garder leur intégrité, ou partant en exil pour sauver leur vie parce qu’ils étaient Juifs ou Marxistes…
Walter Benjamin, Thomas Mann, Heinrich Mann, Stefan Zweig, Hermann Broch, Musil, Werfel, Brecht, Gottfried Benn…
Je pense à un roman terrible : La Mort de Virgile d’Hermann Broch.
Détruire le manuscrit de l’Enéide car les mots ne peuvent affronter la souffrance, l’inhumanité et la barbarie des temps… Douter du langage…
Le prix de l’intégrité et le désespoir ont été si lourds pour eux. D’autres cessèrent d’écrire…

B dit: à

MS, si on pousse cette image au crime, je vois plus une strangulation qu’un étouffement. L’étouffement c’est par derrière ou alors avec un pou oreiller quand l’autre dort comme dans le film de Haneke.

D. dit: à

On dit un croc de boucher, pas un crocher.
Je le sais, j’ai été boucher quinze ans à la Vilette avant de me consacrer à le littérature.

D. dit: à

Le rond de gîte ça me connait.

Marie Sasseur dit: à

La miss Bejy, comme J. Brodsky, en arrivent tous les deux à la même conclusion c’est que Kundera n’a pas supporté de se voir catalogué européen de l’Est.

C’est d’ailleurs incroyable comment il aura oeuvré pour que cela fasse plus partie de son identité.

Il opère une classification spéciale pour les  » petites nations » d’Europe centrale, qui n’ont pas plus d’unité que de réalité commune artistique. Il se veut plus européen que les Européens. Mais l’esthétisme Uber alles on voit ou ça le mène : a la boucherie.

l’ombelle des talus dit: à

l’ombelle des talus dit: à
@ bouguereau dit: à
yest possibe quau demeurant qu’on détrone le chat d’iran ou quon récus le bon négus..mais pas baroz..c’est lmagicien doz
Là où il est, le Roi des cons t’encule ta race, comme on disait dans les années soixante p-)

Nota : le cas échéant, avec du gravier.

Marie Sasseur dit: à

@ »Ni les étapes parfois douloureuses qui l’ont fait glisser de sa langue natale à sa langue d’adoption avec tout ce que cela suppose de renoncements. »

Je ne pense pas du tout que Kundera ait éprouvé quoi que ce soit de douloureux en abandonnant sa langue maternelle. Vu qu’il est devenu un défenseur acharné de la francophonie, c’est qu’il y a trouvé la grandeur qui manquait à sa petite nation. L’aboutissement d’un mégalo.

l’ombelle des talus dit: à

(et un râteau pour Bécassine la Der des Der microcosmique)

l’ombelle des talus dit: à

(Une autre fois, il pourrait s’avérer utile de développer la figure du balai-à-chiotte sur blog.)

et alii dit: à

Lors de sa première visite officielle à Paris, Vaclav Havel avait refusé que Milan
Kundera figurât parmi les invités d’un dîner offert par l’Elysée, mais il avait demandé
d’y rencontrer plutôt Erika Abrams. Cette année, celle-ci s’est vu attribuer un prix
pour l’ensemble de ses traductions. Une part importante de son talent a été consacrée
à faire connaître l’œuvre du philosophe tchèque Jan Patocka (1907-1977). Les recueils
de ses textes qu’elle a publiés plus récemment — L’écrivain, son «objet» et L’Art et
le temps (Paris, P.O.L., 1990) — nous en proposent un nouveau profil. Son attention
et sa persévérance mènent ainsi les lecteurs à percevoir peu à peu l’intérêt et l’actualité
d’une vie proprement philosophique.
Les livres du penseur tchèque publiés en français depuis une dizaine d’années,
https://www.erudit.org/fr/revues/ltp/1993-v49-n1-ltp2145/400731ar.pdf

et alii dit: à

Peintre, écrivain et critique d’art, moins connu en nos pays que son frère cadet
Karel (1890-1938), — biographe de Masaryk, romancier, dramaturge dont la pièce
R.U.R. répand dès 1920 l’usage et la valeur symbolique du mot «robot» — Josef
Capek (1887-1945) paya de six années dans les camps nazis et de sa mort à BergenBelsen sa fidélité à dire en poète, en critique, en essayiste et à montrer dans son oeuvre
de peintre, d’illustrateur, de caricaturiste, les voies le long desquelles se rencontrent
le sens et l’humain. Personne ne songerait, note Patocka, à faire de cet auteur un
philosophe: l’idée de système lui est parfaitement étrangère voire indifférente. Mais
le passage constant qu’il effectue d’une mise en œuvre du monde extérieur à une libre
intériorité est la marque d’un penseur. Et chez cet aîné de vingt ans Patocka trouve
exprimés les thèmes principaux et l’unité de sens que découvre tout autrement sa
propre méditation des grands philosophes et de la phénoménologie,
Le dix-neuvième siècle donnait à vivre à ses légataires immédiats la contradiction
https://www.erudit.org/fr/revues/ltp/1993-v49-n1-ltp2145/400731ar.pdf

Marie Sasseur dit: à

C’est quoi votre problème l’ombelle ?
C’est Kundera ?

Marie Sasseur dit: à

Finalement Kundera détestait tout simplement les Tchèques, leur langue, et tout ce qui en fait ce qu’il a considéré comme  » petite nation ». Faut pas trop gonfler cette histoire d’exilé que Paris ment, nous sert.

rose dit: à

Déplacé et injustifiable, ce désir n’en était pas moins réel. Je ne saurais le renier – et quand je regarde les portraits-triptyques de Francis Bacon, c’est comme si je m’en souvenais. Le regard du peintre se pose sur le visage comme une main brutal

La vulnérabilité pousse à la brutalité ?

Christiane
Et ceux qui sont partis qq. années puis revenus. Robert Walser même si la Suisse n’est pas encore en europe de l’est. Et ceux qui sont restés immigrés. Où, quand, comment se fait ce choix ?

Marie Sasseur dit: à

Dans sa thèse, la miss Bejy montre comment au fil des re-traductions en français, de  » la plaisanterie » tout ce qui permettait de situer géographiquement le texte, avec des  » tchèquismes », néologisme maladroit pour dire une particularité culturelle, en a été gommé.

Kindera se livre, n’ayons pas peur des mots, non à un universalisme, mais plutôt à ce qui s’apparente à un totalitarisme esthétique.

Marie Sasseur dit: à

Kindera, lol.

Pour une œuvre sans prétention, mais aux valeurs universelles, bien ancrée en Europe centrale , puisque le Nobel a soit- disant échappé à Kundera, peut-être rappeler le prix attribué à Olga Tockarczuk.

rose dit: à

Il me semble bien qu’elle a une amorce de queue.

https://images.app.goo.gl/mAyLh39KZN9HGb826

P.S
Pas de souci vous avez une line pepin, écrivaine, qui vous attend sur son rocher (Suchard).
P.P.S
Sans queue, pas de sirène et leur milieu naturel est l’eau. Le rocher est provisoire.

Marie Sasseur dit: à

Petit aparté à J. Drillon, de l’obsolète.
L’herbe aux lapins ne se fauche pas. Elle se ramassera a la main, car ces bestioles sont plutôt du genre gourmet. Il faut se souvenir du bruit de leur mastication des feuilles de pissenlit, pour ne pas les confondre avec des bêtes à manger du foin.

christiane dit: à

rose dit: « Déplacé et injustifiable, ce désir n’en était pas moins réel. Je ne saurais le renier – et quand je regarde les portraits-triptyques de Francis Bacon, c’est comme si je m’en souvenais. Le regard du peintre se pose sur le visage comme une main brutale. »
—————————————————————-

« La vulnérabilité pousse à la brutalité ? »
——————————————————————-

Il s’agit d’un extrait d’un livre de Kundera + lien, offerts par Et Alii que j’avais partiellement cité. Je le recopie ici en entier. Écoutez l’émission, elle vous éclairera :
« kundera un regard et une pulsion:
Milan Kundera : “Le regard du peintre se pose sur le visage comme une main brutale”
Dans un texte-confession, Milan Kundera raconte comment la violence du portrait d’Henrietta Moraes le renvoie à un souvenir honteux. L’histoire se passe à Prague, en 1972. Une jeune femme inquiétée par la police se confie à l’écrivain. L’angoisse s’empare physiquement d’elle, si bien que l’entretien est constamment ponctué par ses aller-retours aux toilettes. Cette fragilité soudaine, concrète, physiologique même, provoque chez Kundera une pulsion de viol qu’il avoue sans ambages : « Sa robe, tout comme son comportement, ne permettait pas d’entrevoir la moindre parcelle de sa nudité. Et voilà que, tout d’un coup, la peur, tel un grand couteau, l’avait ouverte. Elle se trouvait devant moi, béante, comme le tronc scindé d’une génisse suspendue à un croc de boucherie. Le bruit de l’eau remplissant le réservoir des W.-C. n’arrêtait pratiquement pas et, moi, j’eus soudain envie de la violer. (…) Je voulais poser brutalement la main sur son visage et, en un seul instant, la prendre toute entière, avec toutes ses contradictions si intolérablement excitantes : avec sa robe impeccable comme avec ses boyaux en révolte (…). Déplacé et injustifiable, ce désir n’en était pas moins réel. Je ne saurais le renier – et quand je regarde les portraits-triptyques de Francis Bacon, c’est comme si je m’en souvenais. Le regard du peintre se pose sur le visage comme une main brutale, cherchant à s’emparer de son essence. » Milan Kundera, Une rencontre (Gallimard, 2009).
https://www.franceculture.fr/peinture/francis-bacon-sous-la-plume-de-kundera-leiris-et-deleuze

—————————————————————–
Cette citation me parait juste en ce qui concerne le regard posé sur certaines toiles de F.Bacon et le ressenti qu’en a tant les visages semblent, par leur déformation, avoir subi un choc terrible, une énorme pression.
Le souvenir que ce tableau éveille chez Kundera n’appartient qu’à lui… mais il est vrai que regarder un tableau peut nous renvoyer à un souvenir.
En ce qui me concerne c’est plutôt la technique du peintre qui m’éblouit, sa connaissance des couleurs, ses cadrages, ses ellipses, son univers.

rose dit: à

Christiane

Je l’ai bien lu mis en ligne par et alii.
Je me posais la question de savoir si c la vulnérabilité de un qui déclenche la violence de l’autre.
Ou le miroir de sa propre vulnérabilité que cela lui renvoie et qui lui est insoutenable.

Bacon sa peinture nous en avons parlé longuement déjà christiane…

christiane dit: à

Rose, (suite)
« Et ceux qui sont partis qq. années puis revenus. Robert Walser même si la Suisse n’est pas encore en Europe de l’est. Et ceux qui sont restés immigrés. Où, quand, comment se fait ce choix ? »

Pour ceux qui trouvèrent un asile en Suisse, ils purent continuer à entendre et à parler la langue allemande, se regrouper par cette langue (Werfel, Mann…). Pour Zweig et son exil en Amérique latine, ce fut différent et douloureux. Brecht qui était aussi obligé de fuir (Marxiste) écrivit sa rage, son désespoir dans ses pièces (Mère Courage jouée à Zurich en 1941 !).
Georges-Arthur Goldschmidt dans ses essais (Une langue pour abri – La traversée des fleuves et des entretiens exprime bien ce désarroi, cette douleur de l’enfant qu’il était alors et qui fuira, terrorisé :
« je n’étais pas allemand et je n’étais pas non plus non allemand, je n’étais ni un étranger, « ein Ausländer« , venu d’un autre pays et je n’étais pas non plus, « ein Fremder« , quelqu’un venu d’ailleurs et qui n’en était pas. J’étais, je le savais bien, chrétien et protestant luthérien, j’avais même mon acte de baptême, on me l’avait montré, en double exemplaire signé de la main du pasteur. Il y avait donc en moi quelque chose qui n’allait pas. Était-ce cela être Juif ? Ne pas aller, avoir en soi quelque chose que les autres disaient de vous ? Cet embarras-là, toujours en porte-à-faux, si c’était cela, alors pas de doute : j’en étais. Mais de quel droit m’obligeait-on à ressentir ainsi ce qui n’était pas en moi ? Cela devenait comme une sorte de faute portative que je n’avais pas commise, mais que j’étais. […] le nazisme avait gangrené toutes choses, alourdi toute chose, la peur régnait, partout. […] A l’école, on disposait les élèves en rang et ils devaient tous lever le bras en même temps, ce qui faisait comme un toit à une pente, devant le gros directeur à la nuque de bœuf. » »
p. 23 « Une langue pour abri » (Creaphis)

Marie Sasseur dit: à

C’est un gag ultra éculé sur la rdl.

Marie Sasseur dit: à

Cela dit il y a quand meme quelque chose de profondément pourri,- mais comment pourrait il en être autrement pour ces ravagés du cerveau- a vouloir mettre sur une meme thématique, un gamin de 12 ans mis sur les routes de la debacle, et un vieux routard de la politique, en fuite.

Pat V dit: à

ce qui s’apparente à un totalitarisme esthétique.

Là, on cherche à comprendre.

Pat V dit: à

Une esthétique totalitaire, à la rigueur…

Marie Sasseur dit: à

Je ne suis pas pédagogue pat v, J.Brodsky et la miss Bejy l’expliquent très très bien.

christiane dit: à

rose dit: « Christiane
Je l’ai bien lu mis en ligne par et alii.
Je me posais la question de savoir si c la vulnérabilité de un qui déclenche la violence de l’autre.
Ou le miroir de sa propre vulnérabilité que cela lui renvoie et qui lui est insoutenable. »
Je ne sais pas Rose…
Pascal : « L’homme n’est qu’un roseau, le plus faible de la nature; mais c’est un roseau pensant. Il ne faut pas que l’univers entier s’arme pour l’écraser : une vapeur, une goutte d’eau suffit pour le tuer. Mais quand l’univers l’écraserait, l’homme serait encore plus noble que ce qui le tue, parce qu’il sait qu’il meurt, et l’avantage que l’univers a sur lui, l’univers n’en sait rien”

Ou, Shakespeare, par le monologue de Macbeth :
« Demain, et puis demain, et puis demain,
Se glisse à petits pas de jour en jour,
Jusqu’à l’ultime syllabe du registre du temps,
Et tous nos hier ont éclairé pour des sots
Le chemin de la mort poussiéreuse. Éteins-toi, éteins-toi, courte flamme,
La vie n’est qu’une ombre en marche, un pauvre acteur,
Qui se pavane et se démène son heure durant sur la scène,
Et puis qu’on n’entend plus. C’est un récit
Conté par un idiot, plein de bruit et de fureur,
Et qui ne signifie rien. »

« Tomorrow, and tomorrow, and tomorrow,
Creeps in this petty pace from day to day,
To the last syllable of recorded time ;
And all our yesterdays have lighted fools
The way to dusty death. Out, out, brief candle !
Life’s but a walking shadow; a poor player,
That struts and frets his hour upon the stage,
And then is heard no more. It is a tale
Told by an idiot, full of sound and fury,
Signifying nothing. »

(Acte V, Scène 5.)

Ou penser comme « Hamlet :
« Mourir… dormir, rien de plus ;… et dire que par ce
sommeil nous mettons fin aux maux du cœur et aux mille tortures
naturelles qui sont le legs de la chair : c’est là un dénouement qu’on doit
souhaiter avec ferveur. Mourir… dormir, dormir ! peut-être rêver ! »

« Bacon sa peinture nous en avons parlé longuement déjà christiane… »
Oui, je m’en souviens comme d’une joie.

Sur ce, je vais profiter de la fraîcheur du matin pour me balader.

Marie Sasseur dit: à

Sur ce, j’ai des valises à préparer, je pars en exil estival.

A bientôt.

rose dit: à

Christiane

Absolument passionnant ; ce point évoqué me questionne

« Pour ceux qui trouvèrent un asile en Suisse, ils purent continuer à entendre et à parler la langue allemande, se regrouper par cette langue (Werfel, Mann…). Pour Zweig et son exil en Amérique latine, ce fut différent et douloureux. Brecht qui était aussi obligé de fuir (Marxiste) écrivit sa rage, son désespoir dans ses pièces (Mère Courage jouée à Zurich en 1941 !).
Georges-Arthur Goldschmidt dans ses essais (Une langue pour abri – La traversée des fleuves et des entretiens exprime bien ce désarroi, cette douleur de l’enfant qu’il était alors et qui fuira, terrorisé :
« je n’étais pas allemand et je n’étais pas non plus non allemand, je n’étais ni un étranger, « ein Ausländer« , venu d’un autre pays et je n’étais pas non plus, « ein Fremder« , quelqu’un venu d’ailleurs et qui n’en était pas. J’étais, je le savais bien, chrétien et protestant luthérien, j’avais même mon acte de baptême, on me l’avait montré, en double exemplaire signé de la main du pasteur. Il y avait donc en moi quelque chose qui n’allait pas. Était-ce cela être Juif ? Ne pas aller, avoir en soi quelque chose que les autres disaient de vous. »

rose dit: à

Shakespeare
Pascal

Bonne balade Christiane, au matin frais

bouguereau dit: à

Était-ce cela être Juif ? Ne pas aller, avoir en soi quelque chose que les autres disaient de vous

‘gueubèls c’est les autres’ qu’il dit lasse houline

bouguereau dit: à

Une esthétique totalitaire, à la rigueur…

hof..les couleurs c’est commes les gouts qu’il dirait baroz..y’a ceux qu’achètent..’les fachiss c’est les otes’ qu’il dirait dirfilou

bouguereau dit: à

C’est un gag ultra éculé sur la rdl

..saprée dsaprée tèrezoune

bouguereau dit: à

C’est quoi votre problème l’ombelle ?

..elle flippe à faire l’herbe à lapin la povresse

bouguereau dit: à

Le rond de gîte ça me connait

si t’as pas ton étoile au michlin dédé..c’est quc’est que des hanculés qu’il dirait laçouline

bouguereau dit: à

Il faut bien avouer que le matérialisme n’a pas eu la peau de l’idéalisme

il y a des tchèques bien fondu et poalant..des dignes de notre gloire nassional jarry.. et précisément sur ce sujet là baroz ya karel capek..un performeur qui çonne encore haujourdhui

bouguereau dit: à

Drillon doit confondre

dehors ce chasseur de dahut confondrait le cri du mamout avec çui dla musaraigne baroz..dedans il « s’hentends » comme les chaudrons qu’on cogne

Jazzi dit: à

« karel capek »

C’est un antiquaire chic du Quartier Latin, le boug ?

bouguereau dit: à

jérome kerviel ‘je jouais à weurld of warcraft votre honneur’..’acquité!’ qu’il dirait drihihon

bouguereau dit: à

fais pas ton ado pour avoir du foin dans ta culotte comme les lapins baroz

Janssen J-J dit: à

@ JD – C’est bien à ce genre de détails sur « l’herbe aux lapins fauchée » qu’on voit comment s’éclate le snobisme urbain d’un fumeux furieux qui n’a visiblement jamais foutu les pieds à la paysannerie ou dans les jardins ouvriers, en dehors des bousins de Françoise Sagan. Quant aux trois heures d’attente rageuse avant le bain de mer à Royan, voilà une bonne pratique qui aurait épargné aux générations actuelles bien des hydrocutions par trop souvent passées sous silence. La décroissance des mœurs, à partir du moment où cet interdit fut levé, -qui galvanisait le plaisir et le respect des enfants tenus en bride à la Mare nostrum-, serait-elle une affaire obsolète ou une affaire d’avenir ? L’obsolescence programmée des petits perequismes, sous papiers d’emballage sulfurisés, ne serait-elle pas plutôt à signifier, à défaut d’interroger ?

@Ch. Je ne suis pas l’auteur de l’analyse « d’un meurtre que tout le monde commet ». Rendons à Pierre Deshusses, le premier traducteur de von Doderer ce qui lui appartient en propre, comme je l’ai dit.

@ Je ne comprends pas le soudain acharnement de ma soeur contre Kundera, comme si elle nous avait jamais entretenu auparavant de sa détestation haineuse pour ce petit romancier. Cette faculté d’aller toujours dénicher chez les grands ce qui lui appartient de raté et de haineux en elle. Il lui faudra toujours des prétextes pour se faire mousser comme vertueuse sur tous les dossiers passouliniens possibles ! Ne comptez pas sur nous autres pour aller cracher sur des romans naguère adorés, même si on a pu s’en lasser MK comme tout le monde, mais surtout retenu notre capacité à les différencier les uns des autres. Des remarques de Kundera sur la fonction du roman me paraissent encore valables sur un terrain universel et non point seulement mittle-européen.
Je m’appelle JJJ et je t’emmerde.
https://www.youtube.com/watch?v=NEdrixcljxE

@ MC, Cet autre passage transitionnel dans les MOT éclaire fort bien votre remarque de l’autre jour lors que vous trouviez dans FRdC des CA sur ses constants changements d’humeur et cette capacité à retomber toujours, après flamboyances mondaines, dans la tristesse et la mélancolie de sa vie : « Quiconque a lu ces Mémoires a vu quel a été mon sort. Je n’étais pas une nagée du sein de ma mère, que déjà les tourments m’avaient assailli. J’ai erré de naufrage en naufrage ; je sens une malédiction sur ma vie, poids trop pesant pour cette cahute de roseaux. Que ceux que j’aime ne se croient pas reniés ; qu’ils m’excusent, qu’ils laissent passer ma fièvre : entre ces accès, mon cœur est tout à eux ». (36e L, chap. 2).
Oui, d’accord finalement, François-René. Allez, on veut bien croire ici à un brin de sincérité. On va dire à ma soeur qu’elle prenne dans tes Mémoires de l’herbe de Saint-Foin pour calmer ses ardeurs de lapine inassouvies, peut-être la patrie erdélienne lui en sera-t-elle un jour reconnaissante,… Le jour où Passou aura quelque chose d’inédit à nous raconter sur les Mémoires de Marie ma Soeur, cette immense critique littéraire du siècle, impériale comme empiergée dans son Darkweb.

Bàv, bonsoir la France.
(Sait tout 2020, il est 9.58)

bouguereau dit: à

J’ai toujours dit que Marie Sasseur était une Pablo75 en jupon

fais hattention baroz..ce monde est une forét de cymbol..mais sans grêmelinz sacrénom

Jazzi dit: à

Oui mais ni Pablo75 ni Marie Sasseur ne sont des sex symbols, le boug !

Janssen J-J dit: à

@ JMB, bonsoir… et 75 une SaSoeur en culottes courtes : une forét de cymbales

bouguereau dit: à

(Et c’est très bien ainsi : musique et mass media font mauvais ménage.)

lamentab de fadièze ce drihihihon..tiens dédé c’est vieux mais ça vient dsortir..ces gueules de crabe qu’y ont..mais c’est trop bien à la nage dans ton michlin
https://www.youtube.com/watch?v=gJktf4aTNvk

Bloom dit: à

Excellent auteur d’origine tchèque qui lui aussi construit une grande œuvre en français et dont on ne parle pas assez (publié au Seuil, comme beaucoup de très grands), Pavel Hak, maitre es-dystopies:
https://fr.wikipedia.org/wiki/Pavel_Hak

Ne pas laisser l’arbre Kundera, quelle que soit la majesté de sa ramure, cacher la forêt des grands écrivains des nouvelles générations. Ne Parier sur l’avenir, assez de ‘yesterday’s news’!

et alii dit: à

J’aurais pu intituler cette communication « La Plaisanterie »3, « Risibles amours »4, « Personne ne va rire »5 ou encore « Le jour où Panurge ne fera plus rire »6, tous titres de romans, de parties de romans ou d’essais de Milan Kundera, écrivain d’origine tchèque, aujourd’hui de nationalité française, et d’esprit européen, à n’en pas douter. Les titres mentionnés attestent que le rire est une préoccupation majeure de l’auteur. Le lecteur attentif aura remarqué cependant que deux de ces titres portent en germe la négation du rire et annoncent sa disparition.
https://books.openedition.org/pupvd/3185?lang=fr

Janssen J-J dit: à

@ pour un « crochet de boucher », préférer une ESSE pour les mots fléchés. Et ça fait moins mal au cul, lors des empalements SM. En revanche, un outil déconseillé pour l’herbe aux lapins. Préférer une serpette et pour arracher les pissenlits, un tournevis à tête plate.

Jazzi dit: à

Pour les amateurs, mais ne le dites pas à Marie Sasseur !

« Le cinéma porno gay tchèque (et slovaque) s’est imposé en Europe. Les acteurs porno gay tchèques apparaissent dans des productions américano-slovaques (Bel Ami), britanniques (EuroCreme) ou tchèques (AVI Productions), avec de nombreux modèles masculins tels Cameron Jackson, George Basten, Thomas Dyk, Dolph Lambert, Brandon Manilow, etc. »

Janssen J-J dit: à

Excellent référence Pavel HAK, Bloom.
Sniper, un bouquin dur et viril qui m’avait marqué il y a 15 ans… Depuis lors, cet auteur ne me semble pas avoir été beaucoup traduit. Aurait-il disparu de la circulation aussi météorite qu’il y entra ?

Soleil vert dit: à

Jazzi dit: à
« karel capek »

C’est un antiquaire chic du Quartier Latin, le boug ?
Le créateur du mot robot

renato dit: à

Compte tennu que le pissenlits donne des magnifiques salades, pourquoi l’arracher ?

Exelent avec un carpaccio.

renato dit: à

Graphie pour Karel Čapek.

christiane dit: à

Oui, Rose, c’était bien agréable l’ombre des arbres et un léger souffle de vent. Peu de monde dans les rues. De l’herbe pousse en bas des murs et entre les pavés. J’ai même vu un papillon voleter.
Mais il m’a fallu revenir vers notre échange, vers mes livres.
Je pensais à Anne Franck, à Hélène Berr, à Etty Hillesum… Tous ces êtres qui un jour ont subi le regard de l’autre comme une condamnation incompréhensible. Enfant, adolescent, adulte… même stupeur, même douleur.
Dans un autre essai, G-A Goldschmidt (Celui qu’on cherche habite juste à côté – Lecture de Kafka (Verdier), je lis ces mots entre les pages 88/103 :
« […] c’est l’enfant parfaitement innocent de ce dont on l’accuse, et qui par défi s’accuse de ce qu’il n’a pas commis. […]
Rien de plus différent, à première vue, que les écritures de Kafka et de Robert Musil ou Heimito von Doderer ou du premier Hermann Broch, ses exacts contemporains. […] l’écriture est la preuve de ce qui a précédé. On sait qu’il y a eu de l’avant dont on ne saura jamais rien, c’est cela que dit l’écriture. […] Kafka écrit : Parmi les vivants, il n’est personne qui puisse se débarrasser de lui-même. Une fois jeté en moi, je suis contraint de me garder jusqu’au bout. C’est bien ce que raconte La Métamorphose, le changement de nature et d’aspect ne change rien à la continuité de l’intérieur vide, il indure simplement Samsa dans son être-soi, créant une implosion au sein d’une forme qui est forme de n’être pas débordable : le bord, c’est ce qui ne peut se franchir. […] C’est avant le premier instant que tout était donné et que tout était possible, dès le premier instant tout est trop tard, c’est ce que dit Kafka en affirmant que sa vie est l’hésitation avant la naissance, mais il est toujours déjà trop tard. »
J’aime dialoguer avec vous, Rose. Vos questions ouvrent tellement de chemins de lectures et de réflexion.

et alii dit: à

renato:
La langue tchèque lui -à jean HUS- doit son diacritique, le háček.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Jan_Hus

Les Tchèques ont fait de lui un héros national, allégorie de leur combat contre l’oppression catholique, impériale et allemande. Son supplice, le 6 juillet, est commémoré par un jour férié.

Chantal dit: à

Karel Tchapek, non c’est un romancier, de lui j’ai lu » l’année du jardinier », c’est un petit livre bourré d’humour.

bientôt un spectacle Nd de Paris à Villers la ville, l’abbaye où le jeune Hugo a rédigé dans une cellule une partie de son roman, je mets le lien pour clopine si elle passe ici :

https://www.youtube.com/watch?v=xeS5JiA28t0

Janssen J-J dit: à

@ pourquoi l’arracher ?
Enfin quoi renato, pour en déguster d’excellents en osmose avec nos lapins de clapiers, encore faut-il les extraire de la terre sans dommage, les pissenlits, y avez-vous pensé un brin ?

@ on reconnaît bien des tchèques sur cette photo musclée. Ils ont je ne sais quoi de différent dans la pose kafkaïenne. Pourriez-vous nous le préciser, jzman ? Merci pour le lien. On a envie de se déshabiller tout nu, vu la janicule, mais pas forcément de leur ressembler. Vous avez l’air en bonne forme, ce matin, avec JMG. Gardez votre masque, c’est mon conseil. Mieux vaut pas vous laisser reconnaître sur les photos du guêpier, hein ! On vous sent peu inspiré par Milan Kundera, mais beaucoup plus par Jésus-Christ. Une illustration pour votre prochain album : https://www.youtube.com/watch?v=1F81S50xL8I

renato dit: à

Augmentation des cas de harcèlement de rue lors du déconfinnement : des barbares dépourvus du moindre savoir vivre.

renato dit: à

« … y avez-vous pensé un brin ? »

Un petit couteau de poche suffît amplement, Janssen J-J, et on ne détruit pas la source..

Bloom dit: à

Depuis lors, cet auteur ne me semble pas avoir été beaucoup traduit.

Pavel Hak écrit en français, JJJ, mille fois plus percutant que le Kundera nouvelle façon. Cet auteur ‘francophone’ est assez snubbé par les mortifères repus du germanopratisme. Dommage.
‘Trans’ est une plongée hallucinée, sans concession, dans le zeitgeist. Tout le contraire de la littérature décorative-bobo pour esprits andro/ménopausées qui encombre les librairies.

lmd dit: à

Il semble que les tchèques pardonnent mal à ceux qui ont quitté la Tchécoslovaquie au moment où ils avaient besoin de tous les talents pour maintenir vivante une identité nationale face au soviétisme. Ce boulet lourd à tirer plombe L’insoutenable légèreté…

Janssen J-J dit: à

@ Bloom. En effet, Pavecl Hak a publié en français bien plus que ce que j’avais vu… Pour autant je me sens pas des « mortifères repus du germanopratisme ». De leur part, ce n’est même pas du snobisme… C’est qu’ils ne le connaissent tout simplement pas, et du reste, ne connaissent pas grand chose… Les binocles de leurs curiosités sont tellement étroites qu’elles restent uniquement prédisposées à se surveiller les unes les autres pour mieux circonvenir les inopportuns… (sur ce terme, cf. Jzmn), pas à aller voir tout.e seul.e, de l’autre côté du périphérique. (Henry Bauchau ?… c’est à peine s’ils connaissent !).

@ Chantal, justement, auriez-vous un ermitage en sous-sol ? Est-ce de votre blog personnel que vous auriez extrait cette histoire de jardinier ?

@ r. Vous avez mis dans mon verbe « arracher » une violence qui n’y était pas. Je fais avec les pissenlits comme avec mes cèpes et mes oronges, je sauvegarde le mycélium et les racines. Maints parigots du vendredi estiment encore que les pissenlits sont de « mauvaises herbes », tout juste bonnes à donner aux lapins. Voilà pourquoi.

@ Alexia. Vous souhaite de belles vacances et lectures aux Seychelles. Le sable blond y est magnifique, me dit-on, et les gestes barrière inexistants. Quelle chance vous avez !

Jazzi dit: à

« Augmentation des cas de harcèlement de rue »

Conséquence du long confinement des couilles des barbares, renato !

« bientôt le pic de chaleur, je descends dans ma cave. »

Il est conseillé de boire beaucoup, Chantal, mais pas de picoler !

« Pourriez-vous nous le préciser, jzman ? »

Ne pas croire Vladimir Poutine quand il prétend que l’homosexualité n’existe pas en ex URSS et dans tous l’ancien bloc de l’Est ! Ce que nous apprend l’industrie pornographique en pointe en provenance de Tchécoslovaquie ou de Hongrie c’est que les gars de là-bas, même les plus virils, ont une étonnante facilité à se retourner, alliant étonnamment l’érectilité à la versatilité !

« la littérature décorative-bobo pour esprits andro/ménopausées qui encombre les librairies. »

Des noms, Bloom ?

D. dit: à

des barbares dépourvus du moindre savoir vivre.

Erreur, renato, ils possèdent un savoir vivre en barbare.
Le problème est qu’un barbare, du fait de sa qualité de barbare, devrait pouvoir être tué alors que la justice républicaine l’interdit.

Janssen J-J dit: à

@ J’aime dialoguer avec vous, Rose. Vos questions ouvrent tellement de chemins de lectures et de réflexion.

Oui, c’est vrai. Tellement même qu’on n’arrive pas vraiment à dialoguer. On reste plutôt pantois devant tant de talents.

Bien de mes bonnes vibrations à toutes les trois (j’inclus la maman littéraire, inséparablement, bien évidemement)

JJJ

Bloom dit: à

Les binocles de leurs curiosités sont tellement étroites qu’elles restent uniquement prédisposées à se surveiller les unes les autres pour mieux circonvenir les inopportuns…

Un véritable système de terreur, à en croire nombre de jeunes auteurs pétris de talent, en rien des héritiers…Ok Coral, du pipo en comparaison.
Bernard Stiegler n’est plus, restent ses livres-boussoles.
Le Désert avance.

D. dit: à

Et ça fait moins mal au cul, lors des empalements SM. 

Un spécialiste vous révèle ses secrets.

Janssen J-J dit: à

@ jzmn, s/ « couilles des barbares »…

J’ai appris récemment chez « lucioles » l’anagramme de ce terme…
Dieu merci, ces charmants insectes en voie de disparition ne concernent que les pays civilisés qui luttent ardemment contre les pesticides.

Janssen J-J dit: à

@ Un spécialiste vous révèle ses secrets.

C’est exact, D. Voulez-vous les partager avec moi ? Posez moi toutes vos questions, celles que vous n’auriez jamais osées. J’essaierai d’être à la hauteur de votre radio-crochet, avec l’aide de notre ami Jean-Marcel.

Bàv,

Janssen J-J dit: à

Il va donc falloir reprendre tous les copiets-collets de taxifolette, qui a si bien connu Bernard Stiegler de son vivant.
Une pensée émue à sa fille qu’hélas, je n’ai pas encore eu l’honneur de rencontrer à Bordeaux.

Jazzi dit: à

Et Marie Sasseur, la justicière si prompte à dégainer, n’a même pas une petite pensée émue pour les employé.es des banques braquées par Bernard Stiegler !

Marie Sasseur dit: à

Ce qui m’intéresse c’est qu’avec Stiegler,la philo a questionné la technologie du numérique. C’est assez rare, et à saluer.

Le reste, et notamment le fait qu’il ait été greta- friendly, nettement moins.

Marie Sasseur dit: à

Mais c’est à Et Al. effectivement que la rdl doit cet  » hapax »…

Chantal dit: à

heu Jazzi ce n’est pas parce que je parle parfois de boissons alcoolisées que j’en consomme, je fais des mocktails, san pellegrino pamplemousse, branche de romarin du jardin, je n’ai plus envie de jouer au Poirot littéraire ici, tout comme je n’ai pas d’animal …

ma cave est en cours de traitement pour l’humidité, donc quelque part autant en profiter.

j’y ai ma chaise longue et quelques bouquins car la maison près de Huy est en chantier aussi.

vu été 85 d’Ozon, avec les vagues et la clim c’est un plan frais

Jazzi dit: à

Pas si rare que ça si on en croit le roboratif sommaire que nous a récemment communiqué Patrice Charoulet, MS !

Sommaire du livre coordonné par Pauline Escande-Gauquié et Bertrand Naivin, « Comprendre la culture numérique », 224 p, Dunod éd , 2020

Algorithme : Par Sarah Labelle
Bitcoin : Par Adrian Sauzade
Communauté : Par Yasmina Jaafar
Disruption : Par Jean-Luc Raimond
Extimité : Par Serge Tisseron
Fake news : Par François Allard-Huver
GIF : Par Gustavo Gomez
Hypertexte : Par Caroline Angé
Intelligence artificielle : Par Laure Bourgois
Journalisme : Par Valérie Jeanne-Perrier
Kim Kardashian ou le selfie ? : Par Pauline Escande-Guaquié
LOL : Par Laurence Allard
Musique en ligne : Par Sébastien de Gasquet
Netflix : Par Michael Bourgatte
Open data : Par Pierre-Alain Raphan
Poésie computationnelle : Par Yves Citton
QR Code et « communacteurs » du big data : Par Serge Miranda
Réseaux sociaux : Par Bertrand Naivin
Scroll et Swipe : par Camille Alloing
Troll : Par François Jost
Utopie start-up : Par Nicolas Menet et Benjamin Zimmer
Virtual Reality (réalité virtuelle) : Par Vanessa Lalo
Wikipeaks : Par Arnaud Mercier
X ou YouPorn : Par Marion Haza
YouTube : Par Thierry Devars
Génération Z : Par Frédéric Tordo

Marie Sasseur dit: à

@La tafiole , cette langue de pute qui commence à me chauffer, qui a un poil dans la main et un tarpé sans l’autre: il y a des textes de Stiegler en ligne. C’est pas du youporn.

bouguereau dit: à

avec Stiegler,la philo a questionné la technologie du numérique. C’est assez rare, et à saluer

bel effort anéfé..il faisait des guntail au 9mm avec hun peu tout l’monde pour faire perso..tèrezoune devait kiffer son air grave de curé ouvrier des 70’s..ça lui raplait des trucs sous sa jupe..mais c’était un gars bien

bouguereau dit: à

Extimité : Par Serge Tisseron

..à coté ça vaut rien..du jus d’écrivain himbéciye..au moins stigleur cherchait la vérité hailleurs

bouguereau dit: à

le fait qu’il ait été greta- friendly, nettement moins

la pensée c’est une technique tèrezoune..nozing personnel..djeust biznèce..comme havec matznef..détends toi du troudbal

Marie Sasseur dit: à

Toi aussi ducon, oublie moi 5min, si ta dépression te le permet.

bouguereau dit: à

cunedéra rsembe trop a jp2..peut pas m’empécher de voir tout le temps cabu le croquer

bouguereau dit: à

guy gilbert..j’avais oublié son ‘blaze’..en voilà un qui divisait tes bières par 2 pour ta dépression..mainant faut multiplier tes spritz dégueu par 2..et tes morito de chiottasse par 3..la déchristianisation non qu’il dirait dédé

Janssen J-J dit: à

@ Chantal

chantalboedts@gmail.com

Vous avez laissé trainer votre email perso par mégarde, je pense. Faites attention à MS, elle pourrait bien vous faire chanter si, quelque jour, elle vous a dans le nez ! Vous ne sauriez imaginer de quoi elle est capable… J’ai vu les plus honnêtes gens près d’en être accablés…, etc

Janssen J-J dit: à

@ Génisse Ducogne. Qu’est-ce qui vous rendrait moins agressive, au juste : un mojito cubain ou un caïpirinha brésilien ?

Chantal dit: à

c’est pas bien malin de l’afficher, je ne vous remercie pas.

Janssen J-J dit: à

@ bloom
(Stiegler : ‘Le désert avance, disait Nietzsche. Mais, dans le Sahara, il y a des graines très résistantes : lorsqu’il pleut, c’est une explosion de couleurs’).

Janssen J-J dit: à

@ Chantal, mais tout le monde l’a recopié, voyons dhonques ! Aucune trace ne s’efface jamais, icite. Faut être très prudent.es avec les cyberfliquesses. Je vous invite amicalement à changer de pseudo ou de nationalité. Bàv,

Janssen J-J dit: à

@ cette langue de pute qui commence à me chauffer,

NB/ Il lui faut au moins ça, par les temps congelés qui courent. FMLP !

rose dit: à

Non.
Annelise Roux est très jolie.

Dans un texte publié en avril dans Le Monde sur son expérience du confinement (en prison et durant la crise du Covid-19), Bernard Stiegler écrivait :

« Le confinement en cours devrait être l’occasion d’une réflexion de très grande ampleur sur la possibilité et la nécessité de changer nos vies. Cela devrait passer par ce que j’avais appelé, dans Mécréance et discrédit (Galilée, 2004), un otium du peuple. Ce devrait être l’occasion d’une revalorisation du silence, des rythmes que l’on se donne, plutôt qu’on ne s’y plie, d’une pratique très parcimonieuse et raisonnée des médias et de tout ce qui, survenant du dehors, distrait l’homme d’être un homme. »

D. dit: à

Je ne vous ai pas demandé si Anne-Lise Roux est jolie ou pas, Rose. Pourquoi introduire cette notion, vous êtes vraiment tordue quand vous vous y mettez.
Il y a des choses communes dans ces deux visages, par exemple le sourire. À mon avis.
Et le charme qui s’en dégage.

rose dit: à

Une seule idée en tête, exposer publiquement les fauts vécus par ma mère, son placement abusif en ehpad sans qu’elle n’ait été consultée, l’injudtice criante qu’elle subit de plein fouet, la lettre de la juge des tutelles en date du 20 avril 2020 « je vais faire une audition pour statuer sur son lieu de vie » et toujours pas d’audition sans que jamais l’on ne sache pourquoi, la lettre reçue cet aprem de l’Ehpad, de menaces comme d’habitude alors que l’on sait que un mort sur 2 du covid le fut en ehpad, et le fait que vivre sa mort est décidément bien plus important que vivre sa vie.
Bref.
Sac de noeuds. Sac de chagrin. Vie de ma mère mise à sac.
Oeil de Moscou qui m’engueule.
Lui ai offert un masque en tissu. Le lendemain, elle me faisait engueuler par une de l’équipe. Je lui ai dit
« Vous n’allez pas vous y mettre vous aussi ? »
Elle m’a répondu
« Alors vous voulez que je subisse des remontrances à cause de vous ? »
Des kapos.
Une colonelle en chef.

B dit: à

C’est un antiquaire chic du Quartier Latin, le boug ?

De lui j’ai lu la guerre des salamandre, je le recommande.

B dit: à

Avec un – s -.

rose dit: à

Dernières consignes ARS région PACA du 3 août 2020

Consignes de l’ARS :

« Depuis quelques jours, tout comme dans la population générale, nous assistons à une recrudescence des cas dans les EHPAD de notre département. […] De ces constatations et de l’analyse des situations rencontrées, nous pouvons retenir différents enseignements et recommandations que Mme le Dr Gisèle ADONIAS, Médecin Inspecteur de Santé Publique et Gériatre, a souhaité synthétiser comme suit :

– Reprise de la logique d’une sectorisation géographique des salariés et des résidents (lors des activités, des repas…) afin que, si le virus venait à se propager à nouveau, la diffusion en soit limitée et qu’un reconfinement uniquement partiel puisse être mis en place, sans impacter la totalité du fonctionnement et de la vie dans votre établissement.

[…]

– Les visites des familles qui ne sont pas en capacité de comprendre et de respecter les mesures barrières où qui se montrent notoirement négligentes doivent a minima conduire à une supervision effective (même si éloignée) et si besoin une mise en demeure (orale et écrite).

[…]

– Privilégiez les rencontres en extérieur (jardin, terrasse) avec le maintien du port du masque, le respect d’une distance de 1m50 à minima et la présence de gel hydro-alcoolique.

[…]

– Les sorties doivent être réservées aux situations strictement indispensables. (rendez-vous médicaux)

En ce qui concerne les retours d’hospitalisation, il convient de demander un test PCR au plus tôt 48 h avant le retour dans l’EHPAD. Si celui-ci n’a pu être effectué, après analyse de votre médecin coordonnateur, vous pouvez effectuer un test au retour dans l’EHPAD et mettre en place une surveillance accrue de l’apparition de symptômes dans les 14 jours suivant avec si besoin un test à J14.

Il en est de même pour les nouvelles admissions.

[…]

L’objectif est donc qu’en cas de pénétration du virus dans votre établissement, il ne puisse pas se diffuser et contaminer un grand nombre de personnes.

[…]

J’appelle votre attention sur le fait que nous ne sommes plus dans la situation de février où nous ne savions pas. »

D. dit: à

Bonjour, Bérangère. Quoi avec un s ?

rose dit: à

D. dit: à
Je ne vous ai pas demandé si Anne-Lise Roux est jolie ou pas, Rose. Pourquoi introduire cette notion, vous êtes vraiment tordue quand vous vous y mettez.
Il y a des choses communes dans ces deux visages, par exemple le sourire. À mon avis.
Et le charme qui s’en dégage.

Non.
Rien de commun.
Particulièrement une est antique et l’autre est moderne.

Votre « vous êtes tordue »
->Comme on est soi-même on voit les autres.

D. dit: à

Pauvre Rose. Je respecte votre avis : rien de commun. Bonne fin de journée quand même.

vedo dit: à

Ce texte de Brodsky sur Kundera est surtout sur Brodsky et me le fait découvrir. Extraordinaire. Je vais le relire et le relire.

Janssen J-J dit: à

@ Mme le Dr Gisèle ADONIAS, Médecin Inspecteur de Santé Publique et Gériatre

Surtout ne joignez pas son adresse mail. Là, il y aurait possibilité de poursuite en diff… déclenchée à l’encontre du directeru de la RDL, pour avoir laissé passer cela. Je dis ça, je dis rien.
L’affaire serait classée sans suite par le TGI, à mon avis, votre avocat pourrait démontrer qu’il n’y avait pas d’intention de nuire, mais un simple rappel de faits « publics ».

Bàv, rôz. Votre combat est exemplaire et de plein droit. Laissez les tordus vagir au sein de leurs nouilles du soir au Basilicat’.

christiane dit: à

@Soleil Vert
Merci pour la découverte de Georges Schehadé (1905 – 1989).

« Ils ne savent pas qu’ils ne vont plus revoir
Les vergers d’exil et les plages familières
Les étoiles qui voyagent avec des jambes de sel
Quand la nuit est triste de plusieurs beautés

Ils oublient qu’ils ne vont plus entendre
Le vent de la grille et le chien des images
L’eau qui dort sur la couleur des pierres
La nuit avec des violons de pluies

Tant de magie pour rien!
Si ce n’était ce souvenir d’un autre monde
Avec des oiseaux de chair dans la prairie
Avec des montagnes comme des granges
O mon enfance ô ma folie »

Les Poésies – Collection Blanche – Gallimard – 1952

Sur la quatrième de couverture :
« […] Comme l’a écrit un des critiques les plus pénétrants de notre temps : «Cette poésie a choisi d’être rare, mince comme une lame, presque invisible, mais qu’on ne peut briser. Elle ne frappe ni par le luxe ni par l’abondance, ni par une fulguration massive, ni par un éclat dispersé. Ce poète attend patiemment, silencieusement les mots de son poème, il les porte longuement en lui, épiant sans le hâter le moment où ils se soudent pour former un corps indestructible… Tout brille d’une innocente, d’une originelle rosée : le mot jardin, le mot colombe, le mot fleur. Et parce qu’elle n’est pas mise en question, parce qu’elle est abordée sans crainte, l’image poétique, qu’elle nous parle des « fontaines sans eau de la lune » ou des « arbres qui ne voyagent que par leur bruit », retrouve le secret d’une simplicité perdue.»

Franz Kafka dit: à

Pour ceux qui aiment les débats sereins et équilibrés concernant Milan Kundera, sa traductrice à l’espagnol Monika Zgustova, d’origine tchèque, traductrice aussi de Hrabal, Hasek, Havel, Seifert, parmi les auteurs thchèques, et de Akhmatova et Tsvetaieva, parmi les auteurs russes, qui, elle, lit dans le texte, on l’imagine du moins, le tchèque, contrairement à bien d’autres, vient de publier un article dans El País semanal sur la recente biographie de Novak où elle affirme entre autres choses, sans que cela soit, bien évidemment, LA VERITE, mais seulement une parole fondée:

« La biografía que acabo de leer con sumo interés en cinco días y noches en blanco, analiza entre otras cosas la historia de la delación. Desafortunadamente, lejos de aportar un dato inédito o una prueba crucial, el autor se limita a afirmar que esta « convencido » de que Kundera es delator porque « era estalinista. »

Au moins, ce qui est certain, cest qu’elle a lu le livre de Novak.

bouguereau dit: à

A Propos de Bernard Stiegler, une pertinente et argumentée analyse de fond de sa pensée

il finissait ‘évangéliste’ comme ils disent..à la française médiatique il lorgnait sur feu baudrillard et virilio..mais un ‘stiegler « philosophe de la technique qu’on lui « accorde »..pour lui dénier le droit de parler du terrorisme n’est pas que sot..la démonstration ne serait à faire que pour les pédants qui font dans l’extime

bouguereau dit: à

Pauvre Rose. Je respecte votre avis

toutafé dédé..elle puducul et c’est bien con droit

bouguereau dit: à

..et ta gueule..raclure de keupu

bouguereau dit: à

son droit..mais les greffiers auront rectifié..qu’on l’élargisse au grantair sans plus tarder..même si c’est pas contagieux

rose dit: à

D

D. dit: à
Pauvre Rose

D sortez vite votre petit morceau de miroir wans le quatrième tiroir de la commode. Cela remettra vos pendules à l’heure.

Janssen J-J dit: à

J’essaie de traduire le tout du tchèque pour celzéceux qui auraient des difficultés avec les interviews en espagnol :

[Para los que gustan de los debates serenos y equilibrados sobre Milan Kundera, su traductora al español Monika Zgustova, de origen checo, también traductora de Hrabal, Hasek, Havel, Seifert, entre los autores checos, y de Akhmatova y Tsvetaieva, entre Autores rusos, que leen en el texto, al menos uno se puede imaginar, checos, a diferencia de muchos otros como MS, acaban de publicar un artículo en El País semanal sobre la reciente biografía de Novak donde dice entre otras cosas cosas, sin que esto sea, por supuesto, LA VERDAD, pero sólo una palabra bien fundada : «La biographie que je viens de lire avec grand intérêt dans Cinq jours et nuits en blanc, analyse entre autres l’histoire de la dénonciation. Malheureusement, loin de fournir des données non publiées ou des preuves cruciales, l’auteur se borne à affirmer qu’il est « convaincu » que Kundera est un informateur parce que « il était stalinien »

Amicalement et bàv à tous.tes ! (y a pas de quoi).

Janssen J-J dit: à

@ les greffiers auront rectifié

Oui. Mais je suis pas d’accord du tout avec l’odeur du fond du sujet.

Janssen J-J dit: à

@ Ch., En basque, le poèmes de Schehadé se chantent beaucoup mieux, je trouve personnellement :

Ez dakite ez dutela berriro elkar ikusiko
Erbesteko baratzeak eta hondartza ezagunak
Gatz hankekin bidaiatzen duten izarrak
Gaua tristea denean edertasun askorentzat

Ahazten dute ez dutela gehiago entzungo
Sareko haizea eta irudien txakurra
Harrien kolorean lo egiten duen ura
Gaua euri biolinekin

Hainbeste magia ezertarako!
Memoria hori beste mundu batekoa ez balitz
Haragi hegaztiak belardian
Mendiak ukuilu bezala
Ai nire haurtzaroa, oh nire eromena

Marie Sasseur dit: à

#Au moins, ce qui est certain, cest qu’elle a lu le livre de Novak.
Ah, ça on peut en être certain.
Ce serait idiot de concèder à la traductrice vers l’espagnol, qu’elle a traduit un delateur, et ce, depuis des années…

Marie Sasseur dit: à

Après la verité sur Harry Quebert ( quel bel homme, celui qui joue dans le film éponyme))
Apres Ghost de Ph Rhoth,
Vous allez adorer ce thriller: « la vérité sur Kundera, ou comment j’ai traduit un delateur ».

Janssen J-J dit: à

Le mieux, le plus souvent, c’est de citer les 4e de couverture écrite par un spécialiste pour faire l’apologie d’un auteur. On es sûr d’avoir tout juste, toutafé tierry. Suffit juste de dire son nom, comme etalii, terrassée par la Janikule. Personne ne s’est déplacé pour aller vérifier si son ordi surchauffé aurait pas eu besoin de rafraichissements, par hasard ? (FMLP, hein !)

Marie Sasseur dit: à

Ph Rhoth…hhhhh
Ph. Roth.

Marie Sasseur dit: à

Mieux qu’une bio, Passou. Un thriller !
Y’a une mine, là.

Janssen J-J dit: à

@ elle a traduit un delateur, et ce, depuis des années

Y’en a bien qui se sont pris pour des sauveurs de juifs à Birkenau, d’après notre ami Javier Cercas. Et, on le sait bien, les traductrices de délateurs produisent pas mal de mythomanes paranos, comme disait Kim Novak dans un film d’Alfreditch (Suis revenue d’exil, FMLP !)

Marie Sasseur dit: à

Elle doit avoir peur de la vérité cette traductrice. C’est souvent le cas de ceux qui sont dans le déni. Même avec toutes les preuves, ils seront toujours dans le doute. C’est ça ou la folie, pour les cas les plus aigus.

Janssen J-J dit: à

Quelle profondeur d’analyse !…
La vérité fantomatique du déni chez Rhoth, rhôooo !…
(du balbuzard pêcheur)

renato dit: à

Je ne crois pas Jacques. Je crois qu’en réalité ils en on pas, comme tos les harceleurs d’ailleurs.

Marie Sasseur dit: à

Ok soleil vert on peut évacuer le probleme avec une petite étiquette  » idéologue mediatique » , ce n’est cemendant pas se salir les yeux ni amoindrir l’esprit que de manifester une certaine curiosité. Car les thèmes abordés requièrent autre chose que de l’ignorance. Moi je regarde toujours la lune et pas le doigt .

C’est propre au doute scientifique. On ne se refait pas.

http://www.arsindustrialis.org/node/1933

Marie Sasseur dit: à

Cependant, etc.

Bloom dit: à

Deux livres précieux sur la rude réalité libanaise: De Niro’s Game, de Rawi Hage (Folio) & Le Quatrième mur, de Sorj Chalandon (Livre de Poche), qui fut aussi correspondant au Moyen-Orient.
‘Pays impossible’, dixit le Druze Walid Djoumblatt qui soutient les Chiites du Hezbollah, à ne pas confondre avec les Sunnites du Courant de l’avenir de Saad Hari, et les Maronites du général Aoun, alliés des Grecs orthodoxes, des Melkites, Arméniens & autres chrétiens résiduels.
Vous dénoncez l’omniprésence de l’État dans votre vie? Vous voulez vivre dans un pays sans État? Vous êtes libertarien? Une solution: un aller simple pour le Liban!

Marie Sasseur dit: à

$ »Vous dénoncez l’omniprésence de l’État dans votre vie?  »

Demande le bouffi appointé par l’état toute sa vie…

D. dit: à

Ez dakite ez dutela berriro elkar ikusiko
Erbesteko baratzeak eta hondartza ezagunak

C’est magnifique JJJ.

Ekzetuk ihezeako orbistzarrek derrikor !

et alii dit: à

Stiegler sur mediapart:
bernard-stieglerIl est agréable d’interviewer quelqu’un qui se préoccupe d’abord de ses deux interlocuteurs et du médium à qui il s’adresse et que nous représentons. Bien que nous nous souvenions très bien, et avec plaisir, de son frère Dominique lorsqu’il était journaliste à Révolution, nous ignorions l’attachement au jazz de l’ancien directeur de l’Ircam, de sa passion absolue pour cette musique jusqu’à son emprisonnement pour vol à main armée en 1978. Stiegler eut la sagesse de faire son coming out sur ses activités délinquantes et écrivit Passer à l’acte en 2003 sur ce qui lui permit d’entrer en philosophie. La lecture d’un article passionnant sur la perte de la libido, conséquence de l’uniformisation, écrit pour Le Monde Diplomatique, nous donna envie de l’interroger sur les changements sociaux que la musique peut produire et comment sa fonction se transforme aux mains d’une industrie dont le moteur « essentiel » est le marketing.
Nous sommes surpris par son « optimisme » quant à l’avenir des nouvelles technologies lorsqu’il ne peut imaginer autre chose que l’écroulement d’un système qui a poussé la manipulation jusqu’à l’absurde, par sa désincarnation morbide et ses tentatives d’uniformisation des consciences. Il appelle « s’accaparer » ce que je nomme « pervertir », mais nous sommes d’accord sur la position à adopter face aux machines. Pour lui, l’objet est pervers et nous sommes en charge de le dé-pervertir en trouvant une façon positive de le détourner au profit de l’intelligence, de le pousser vers l’échange. Ainsi, en tapant ces lignes, j’écoute les conférences d’Ars Industrialis au format mp3. Rien ne sert de diaboliser les soubresauts technologiques, il vaut mieux apprendre à s’en servir, tout en restant vigilant sur les dérives de contrôle qu’elles risquent de générer. Le poids de Google est, par exemple, de plus en plus inquiétant.
Bernard Stiegler, actuellement directeur du département du développement culturel au Centre Georges-Pompidou, dirige également l’Institut de Recherche et d’Innovation (IRI) où il nous reçoit. La veille à Ivry, dans le cadre de Sons d’Hiver, eut lieu un débat sur la question : la musique vaut-elle encore le dérangement ? qui figurera aussi, entre autres, dans ce numéro 21.
Tous les numéros sont téléchargeables sur le site au format pdf.
Vous pouvez aussi lire les deux derniers livres de Stiegler : Économie de l’hypermatériel et psychopouvoir (entretiens chez Fayard) et Prendre soin (gros bouquin sur la jeunesse chez Flammarion).
INVENTER L’AVENIR, ENTRETIEN AVEC BERNARD STIEGLER
par Jean-Jacques Birgé et Jean Rochard, transcrit par Christelle Raffaëlli, illustré par Sylvie Fontaine.

21-stieglerEntretien avec Bernard Stiegler par Jean-Jacques Birgé et Jean Rochard, transcrit par Christelle Raffaëlli, paru début 2008 dans le numéro 21 du Journal des Allumés du Jazz.

Le philosophe Bernard Stiegler nous reçoit dans son bureau de l’IRI (Institut de Recherche et d’Innovation) dont les fenêtres donnent sur le Centre Pompidou où il est directeur du développement culturel. Nous l’avions connu directeur de l’Ircam, mais lors de notre entretien, nous apprenons son ancienne dévotion pour le jazz à l’époque où, jeune homme, il avait un club à Toulouse, période qui se soldera par son incarcération pour vols à main armée comme il le raconte dans son livre Passer à l’acte (Galilée). Ses deux derniers ouvrages, Économie de l’hypermatériel et psychopouvoir (entretiens chez Fayard) et Prendre soin : Tome1, de la jeunesse et des générations (Flammarion), abordent des sujets qui nous sont chers. S’appuyant sur ses recherches sur les nouvelles technologies et les usages qui en découlent, Bernard Stiegler pense que le capitalisme de production devenu capitalisme de consommation s’autodétruira à force de monopoles, de contrôles et d’uniformisation, engendrant une perte de la libido et donc du désir.

Jean Rochard : Qu’est-ce que la musique a apporté à l’humanité ?

Bernard Stiegler : Une première question pourrait se poser : “quand la musique apparaît-elle?”. L’humanité (mais tout le monde n’est pas d’accord là-dessus), existe depuis deux millions d’années si l’on appelle humain un être bipède qui produit des objets techniques. Si vous demandez aux préhistoriens, la musique a 40 000 ans. À s’en tenir à la documentation préhistorique, il n’y a pas auparavant de musique, ce qui est hautement problématique.

Jean-Jacques Birgé : Je tiens une bande directement d’André Leroi-Gourhan, enregistrée en Russie avec des os de mammouth…

BS: On assigne la musique au premier instrument de musique considéré comme tel, le rhombe en os, daté de 40 000 ans. Est-ce que ça signifie qu’il n’y a pas de musique avant? J’aurais tendance à penser qu’elle commence avec l’hominisation, il y a deux millions d’années, avec le travail pour être plus précis, avec la rythmologie du travail. On ne connaît pas de société humaine sans musique. Plus les sociétés sont anciennes, plus la musique semble être importante dans la relation sociale entre les individus. Aujourd’hui, paradoxalement, un de ses aspects majeurs est qu’elle est absolument partout. Mais dans quelle mesure constitue-t-elle encore une relation sociale ? Les conditions de diffusion dominent plus que la musique elle-même. La musique, en tant qu’objet temporel, pouvant envahir le temps qui est aussi une conscience vivante, a un pouvoir sur les êtres humains qui a été en partie agencé avec le cinéma et remplacé par lui: elle a comme le cinéma un pouvoir de capter le temps de l’attention humaine. C’est aussi sa fonction dans le travail, par ses capacités de coordination, de synchronisation des individus, de leur attention, de leurs gestes, etc. Elle possède aussi un pouvoir extatique, qui se traduit
bonsoir

Marie Sasseur dit: à

Bonsoir Et Al, et… merci pour lui.

l’ombelle des talus dit: à

Bloom dit à
Vous dénoncez l’omniprésence de l’État dans votre vie? Vous voulez vivre dans un pays sans État? Vous êtes libertarien? Une solution: un aller simple pour le Liban!

Sans doute à bord d’un drakkar auriez-vous pu préciser.
Sur le fond, vous avez raison : mieux vaut subir le diktat d’un État qui devrait ne pas être dictatorial, que les dikats de factions par nature dictatoriales.
Question pyramidale.
Et merci pour l’évocation de Walid J. dont la figure restera pour moi toujours associée aux vœux RPG7 soviétiques. Chouffe l’heure !
Bonne soirée à tutti.

renato dit: à

Quelle relation entre Libertarianisme et Liban ?

l’ombelle des talus dit: à

vœux > vieux … quand le correcteur automatique induit des lapsus, l’heure du numérique a sonné la récréation.

Marie Sasseur dit: à

( soleil vert, mes excuses je vous ai attribué un commentaire de papate, à propos de Stiegler)

B dit: à

D, le mot sorcière suggère une espèce de mégère mauvaise et maléfique, autant son associé au masculin ne livre pas la même idée. Peut être de mon côté est ce dû à la chanson de Nougaro , amour sorcier.

Marie Sasseur dit: à

« A Beyrouth, après la double explosion, Emmanuel Macron appelle les dirigeants libanais à « un changement profond » ».
.

Sans déconner, je comprends mieux le bouffi, toutes ces années pour finir au service d’ un incapable, dont la legitimité restera dans l’Histoire comme une énorme farce.

En attendant, que le petit fonctionnaire se rassure, il y en a qui ont le sens du devoir.

https://www.francebleu.fr/infos/international/marseille-des-marins-pompiers-depeches-en-renfort-a-beyrouth-1596804570

B dit: à

Marie, vous avez vite fait vos valoches ! Partirez vous en bikini/solaires/foulard au volant d’un cabriolet décapotable au soir venu, c’est le début d’u é faste période pour leurs observateurs, ici le temps s’est couvert brutalement.

Marie Sasseur dit: à

Renato promene son chien. Il a peur des chinois. Ils bouffent n’importe quoi.

bouguereau dit: à

il est franc avec les ptis gros a lunette ton brusseli dédé..jcvd lui aurait tiré les oreilles

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