de Pierre Assouline

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La République des livres
On peut tomber amoureux d’une statue

On peut tomber amoureux d’une statue

Aimer une œuvre d’art, c’est courant. Mais l’aimer à la folie et nourrir une véritable passion amoureuse pour elle ? Faut voir. Un tableau, c’est difficile. Les experts conviennent que si la peinture peut provoquer de fortes émotions, elle n’entraîne généralement pas de transports susceptibles d’altérer le jugement. Même si nous avons tous connus des gens si épris d’une toile, un portrait le plus souvent, qu’ils ne pouvaient s’empêcher de l’embrasser. L’image est fixe et intouchable alors qu’on peut tourner autour d’une sculpture, et il est permis de la caresser. Cela dit, le fameux syndrome de Stendhal ne touche pas particulièrement les visiteurs de la galerie des Offices mais plus généralement les touristes victimes d’un trop plein de beauté artistique à l’issue d’un grand tour de Florence : musées, églises, monuments… En fait, il semble que cette passion se focalise sur les sculptures, notamment les statues.

Cette tendance porte un nom qui sert de titre au bref , étrange et original essai de Laura Bossi De l’agalmatophilie (50 pages, 12 euros, L’Echoppe). Du grec agalma pour statue ou image, et philia pour amour. C’est peu dire qu’il comble un vide : la bibliographie est quasi muette sur le sujet. Pour le développer dans ce texte clair, dense, érudit, au souci plus historique que littéraire, l’auteur a puisé pour l’essentiel dans des travaux de recherche en anglais, en italien et en allemand. On n’attendait pas vraiment Laura Bossi sur ce terrain-là. Neurologue et philosophe des sciences, elle est surtout connue pour ses livres sur l’Histoire naturelle de l’âme, sur les frontières de la mort et par ses prises position dans les questions de bioéthique et de dons d’organes. Encore que l’amour des statues a partie liée avec la morbidité, la mélancolie et la nécrophilie : 

« Ce sont les bras apaisants de la mort que l’on cherche dans l’étreinte marmoréenne ».

Cette histoire commence avec Pygmalion, celui des Métamorphoses d’Ovide, amoureux d’une Vénus en ivoire sortie de ses propres mains. Tout ce qui viendra ensuite sera d’une manière ou d’une redevable à ce mythe, que ce soit par les livres avec le Frenhofer délirant de Balzac (Le chef d’œuvre inconnu) ou à travers les Pygmalion de Falconet, Delvaux et autres. L’auteur a le mérite de nous faire (re)découvrir, en peu de pages, un grand nombre d’œuvres en y pointant une dimension agalmatophilique qui nous avait échappé. Ainsi dans le Royaume de ce monde (1949) cette scène troublante où Alejo Carpentier montre le nègre Soliman lorsqu’il voit au Palazzo Borghese la statue de Pauline Bonaparte qu’il avait autrefois massée. Ou encore dans Le Tambour (1959), ces pages où Günter Grass fait apparaître le personnage de Herbert, gardien du musée de la marine à Dantzig, amoureux de Niobé, maléfique figure de proue sculptée.

Dès 1893, dans son fameux Psychopathia Sexualis, Krafft-Ebing décrivait des cas de voyeurs et de frotteurs. Des passages à l’acte y sont étudiés. Peu après, Freud y revenait dans son étude sur la Gradiva de Jensen, bas-relief de l’époque romaine représentant une jeune fille qui marche, observée au musée du Vatican. Discrète mais riche, la chronique intime des petits et grands musées fait état de cas d’abus sexuels commis sur des statues. Trop inconvenant pour être rendu public, il faut souvent attendre le recul des archives pour l’apprendre. Récemment encore, on a pu étudier le cas d’un notable français si épris de l’Aurore de Michel-Ange qu’il en fit faire une reproduction à l’identique par un sculpteur, non sans lui demander de l’adapter à ses besoins, de manière à lui faire subir un traitement de poupée gonflable.

Fétichistes et/ou idolâtres, ils éprouvent le sentiment de la chair au toucher de la statue de leurs rêves. Ils sentent la température du marbre se modifier au contact de leurs doigts. On comprend que l’agalmatophilie ait été classifiée au sein du DSM-IV, bible mondiale des psychiatres, au titre des perversions sexuelles sur des objets inanimés, même si cela reste un peu flou. Elle a connu une sorte d’âge d’or avec les Romantiques, leurs automates et leurs statues mouvantes (Villiers de l’Isle-Adam). Encore que par la suite, les Rilke, Nabokov et Aragon ont lâché la bride à leurs fantasmes avec le masque mortuaire d’une noyée dite « l’inconnue de la Seine ». Et aujourd’hui ? Le champ est vaste et vierge. On s’étonne que cela ne suscite pas davantage de vocation chez les jeunes chercheurs en histoire de l’art.

La vertu de ce petit livre est d’en contenir une dizaine d’autres en germe. Que de pistes ouvertes et d’intuitions en friche ! Mon seul petit regret est de n’y avoir pas trouvé trace du plus bandant monument funéraire du Père-Lachaise : celui du journaliste Victor Noir. Qui saura jamais expliquer pourquoi le sculpteur, qui l’a bronzifié en gisant dans l’état dans lequel il fut trouvé après son assassinat, a jugé bon le reproduire le sexe en érection, et quelle ! La théorie de filles et de femmes qui depuis des décennies n’hésitent pas à s’y frotter, s’y empaler, s’y tripoter, s’y lover témoigne de son inaltérable pouvoir d’attraction. C’est même devenu la partie la plus lustrée du gisant. De quoi ouvrir des perspectives à l’école française d’agalmatophilie.

(« Le marchand, critique et historien de l’art Bernard Berenson à la galerie Borghèse, Rome, 1955 » photo David « Chim » Seymour ; « Aurore », détail du tombeau de Laurent II de Médicis, 1526-1533, marbre, Basilique San Lorenzo de Florence, Sagrestia Nuova, Florence)

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commentaires

812 Réponses pour On peut tomber amoureux d’une statue

christiane dit: à

10:03
Vous sautez rapidement d’une civilisation à une autre ! et par ce truchement d’un art européen contre celui des arts premiers très « religieux » et rituel (chasse -guerre-fécondité-sacrifices-mort-cultes) à l’Afrique sub-saharienne. L’objet y est symbole, matériel d’offrande jamais une oeuvre d’art volontaire. Il devient pernicieux et réducteur de comparer les deux. Les statues érotiques célèbrent des rites de régénérescence plus que l’acte sexuel. Les surréalistes, poètes et artistes (Apollinaire-Picasso-Breton…) -et non les anthropologues et archéologues) y ont vu un univers onirique raffiné, édénique bien loin des coutumes et images chtoniennes ou du monde des esprits et parfois ténébreuses qui les ont vu naître. Oui, on y trouve des scènes d’accouplement, de fellation d’un érotisme cru et de tendres ébauches de la féminité ou de son complément mais il y a dans le regard des européens bien des malentendus et une impossibilité de découvrir l’altérité. Monothéisme contre une myriade de divinités… Nous sommes loin de bibelots pittoresques.

C.P. dit: à

C’est tout de même vrai qu’il y a du bravache et du méprisant dans la phrase de Flaubert que relève bouguereau.

Titre-Livre dit: à

la statue doit jouer ici le rôle du transfert en psychanalyse selon la définition de Daniel Lagache, 1949 : « déplacement d’une conduite émotionnelle à un autre objet ou à une autre personne ». Ainsi, il y aurait lieu de s’interroger moins sur la statue elle-même que sur le statut qu’elle provoque chez l’observateur.

bouguereau dit: à

Lorsqu’on veut donner chair à une statue, lorsqu’on confond l’allégorie et le corps vivant (buste de Bardot ou de Casta, timbre de Femen – « they will lick my ass », comme a dit élégamment Inna), c’est à la fois une perversion sexuelle et une violence politique

mais enfin zouzou..dis moi une chose: pourquoi ne prend on pas cosmo pour de la littérature..alors qu’une quelconque bimblotrie est une « sculpture »

JC.... dit: à

U.,
Nous divergeons sur l’état, càd l’agonie, de la République : vous voyez ce cadavre tant aimé bouger encore un peu, je penche pour un maintien en vie tout à fait artificiel !
Vos références 35/58 semblent indiquer que le réveil, la résurrection, s’accompagne toujours de brusqueries lourdes de conséquences …

chantal boedts dit: à

dis le père staive asumme un peu ton acné bloguesque !

mais voui le bois exotique résite à l’eau, mais voui la pierre se prend des coups de gel néfastes.

Je suis très contente de nota que vous repériez mes lapsus calami, vous le vers luisant de ce blog 🙂

Une question d’importance à C.P. vous qui caressez volontiers votre chat, vos nombreux chevaux, vos chères têtes blondes, ect .. par délicatesse je n’en rajoute pas, vous viendrait-il à l’idée de caresser les sabots des équidés par pure nostalgie, ou de rester pétrifié devant une couronne mortuaire en porcelaine ?

Pour ma part j’ai toujours été très impressionnée par le monument en hommage aux aviateurs tombés en 14/18, sis avenue Franklin Roosevelt : http://www.irismonument.be/include/zoom.php?zoom=600.buildings.10516062_A002_P01.jpg

les coulées verdâtres sur la stèle, l’ange qui suspendu par une seule aile, l’autre s’en venant déposer à terre un aviateur tombé du ciel.

tô t'aime, sans tabou dit: à

Excellente question bouguerzeau!

Ilya Toga dit: à

« vous voyez ce cadavre tant aimé bouger encore un peu, je penche pour un maintien en vie tout à fait artificiel ! »

Oui, mais ça, c’est parce que t’es con et c’est un état parfois incurable. Même bouguereau n’a pas de bonne recette de lavement pour ça.

Simon Porte dit: à

11:00
du jargon à la MCourt-bienàvous, idem, du vent

JC.... dit: à

Ilya,
Nous sommes proches l’un de l’autre par nos propos de grande clarté, éminemment choisis. Il faut que tu te fasses à cette évidence : tu es aussi con que d’autres ! (peut-être même légèrement en avance …)

je pique mal l'ionisme dit: à

caresser les sabots des équidés par pure nostalgie

J’ai un sabot de zèbre comme presse-papier et il m’arrive de m’asseoir dessus cul nul.

C.P. dit: à

Chère Chantal, bonjour, les sabots des chevaux sont moins frissonnants que leurs jambes, mais vivants eux aussi, faut pas croire. On peut « ferrer » maintenant soi-même en plastique. C’est moins durable, mais il n’y a plus beaucoup de maréchaux-ferrants.

je pique mal l'ionisme dit: à

@Simon Porte 11h 19

Pas du tout. La remarque de Christiane est tout à fait judicieuse et son commentaire très clair. Si vous y voyez du jargon, c’est peut-être que le français n’est pas votre première langue.

Simon Porte dit: à

@ j’pique rien du tout : faux derche

u. dit: à

« mais il y a dans le regard des européens bien des malentendus et une impossibilité de découvrir l’altérité. »

On s’intéresse beaucoup trop à la sensibilité de ces chers Européens, christiane, et on se sent supérieur grâce à la généreuse admission de ses propres limites.

Il est est beaucoup plus intéressant d’interroger un Africain en visite à la Gallerie Borghèse.
Cette souffrance-là ne vient même pas à l’esprit de nos critiques, c’est bien dommage.

je pique mal l'ionisme dit: à

On peut « ferrer » maintenant soi-même en plastique.

Oui, enfin, poser un Duplo demande quand même du savoir-faire.

de nota dit: à

« Moi, j’ai toujours pitié du pauvre marbre obscur.
De l’homme moins souvent, parce qu’il est plus dur. »

Ah,c’est beau comme du Victor Hugo!

houlà dit: à

tu as une vision jicéiste de l’Africain, zou. Ceux qui visitent la galerie Borghèse sont rarement en pagne et ont généralement dépassé le stade de l’art primitif.

JC.... dit: à

« Il est est beaucoup plus intéressant d’interroger un Africain en visite à la Gallerie Borghèse. »

Puisque les cons osent tout -et nous en sommes- allons y gaiement !

Villa Borghèse
Une négresse injuste devant la statue de Pauline :
« Par Mawu, ce corps est d’une blancheur…! »

La Pauline devant la statue de l’injuste négresse :
« Par Dieu, cette âme est d’une noirceur…! »

chantal boedts dit: à

Des sabots en plastique C.P. voilà qui est bien révolutionnaire ! Il y a une gamme de couleur proposée ? Luminescente ? Pour éviter les collisions de nuit ..

Bonjour Christiane, en effet ne mélangeons pas tout, voyez où cela mène certains, qui confondent les joues et le cul .. Le bougre faut lui planter un gros doigt moutarde ( dans la narine ) et hop dehors !

Ilya Toga dit: à

« Et, sans froisser d’un mot son oreille blessée,
Car le marbre entend bien la voix de la pensée,
Je lui dis : – Vous étiez du beau siècle amoureux.
Sylvain, qu’avez-vous vu quand vous étiez heureux ?
Vous étiez de la cour ? Vous assistiez aux fêtes ?
C’est pour vous divertir que ces nymphes sont faites. »

Beau comme du de nota.

C.P. dit: à

Je pique mal l’ionisme, c’est vrai, mais je n’ai qu’un cheval. Seulement Il vit, loin de Paris, avec un autre (les chevaux s’ennuient le dimanche) dont le propriétaire est bien plus habile que moi, et même sans barre de « travail », on pose assez vite les duplo à deux.

Bon, je m’arrête, c’était seulement plus haut une remarque sur la peau, les jambes et les sabots.

papa m'a dit ( langue de bois africaine...) dit: à

chantal boedts dit: 12 août 2013 à 11 h 09 min

Un peu de respect, Chantounette, pour ton aîné bloguesque!

Empuantir toutes sphères, telle est sa devise dit: à

tu as une vision jicéiste de l’Africain, zou.

Si nous parlons bien du même « zou », celui qui rigole quand JC écrit « la négresse Taubira », cela n’a rien d’étonnant.

chantal boedts dit: à

Je crois bien qu’un africain apprécierait beaucoup la plastique d’albâtre généreuse d’Aurore, qui se langui depuis quelques siècles sur le tombeau de Laurent II de Médicis et qui semble ne rien faire d’au moins 5 doigts :

« Whiter en fatter everyday, you are on the bride side of live  »

On croise rarement un africain frappé du syndrome de Stendhal ..

JC.... dit: à

Empuantir,
je précise « la négresse Taubira » pour qu’il n’y ait pas confusion : c’est fou le nombre de Taubira, rien qu’à Paris, qui sont blanc comme votre bidet. Tiens ! en passant… présentez-lui mes amitiés.

John Brown dit: à

L’expression ineffablement canine du Berenson aux pieds de sa Pauline m’évoque irrésistiblement le clébard ébaubi des étiquettes des vieux 78 tours La Voix de son maître. Ce caniche soigneusement toiletté est,au fond, très emblématique des dispositions serviles de la plupart des tristes spécimens de cette race trop répandue, communément appelée « amateurs d’art », qui encombre les salles des musées. Chiennerie. Au pied !

Polémikoeur. dit: à

Bois ou pierre,
usure, érosion,
rien ne dure,
de toute façon ;
passe le souvenir
de lady Berenson
modelée à la bougie
dans B. Lyndon
par feu Kubrick !
Albumbadaboument.

John Brown dit: à

usure, érosion, ( Polluémikoeur)

usure érection, ouiche !

chantal boedts dit: à

J’ai confondu le père Freud et Bernard Berenson, mais c’est un peu la même démarche de sidération que celle devant le Moïse de Michel Ange en moins frivole. ( on pourrait gloser, le père, la femme ect .. )

C.P. dit: à

Chantal, pas les sabots, les « fers » en plastique, blancs, jaunes ou rosâtres. Pour les voir quand ils sont en place, il faut courir derrière…

John Brown dit: à

Est-il seulement possible de regarder d’un oeil naïf un Canova, un Michel-Ange ou un Rodin, tous ensevelis sous des tombereaux de commentaires plus ou moins « inspirés » (généralement moins que plus) bien plus collants que toutes les déjections accumulées par des générations de pigeons ? Tout musée, tout catalogue d’exposition est un outil de dressage mental.

Polémikoeur. dit: à

Le sacré n’est tout de même pas réservé
aux – pour saluer Tintin, appelons-les –
fétiches commodément rangés sur les étagères
des « arts premiers » ?
Oreilcassément.

chantal boedts dit: à

Ha c’est du sport pour voir le dessous des sabots 😉

u. dit: à

houlà dit: 12 août 2013 à 11 h 44 min

Je suis moi-même entouré d’Européens vêtus de pagnes, Houla, et animé de l’étrange frénésie de se noircir la peau. Il faut que je rentre en Asie pour ressentir le désir de la peau claire. A chacun sa névrose, et en matière d’érotique on est prié de laisser à l’entrée toute considération moralisante ou idéologique.

Je parlais d’intellectuels africains, ayant appris en Europe le savoir nécessaire.

Votre réaction ne m’étonne pas, elle participe d’une suffisance qui est le secret d’une affabilité de surface envers un « Autre », comme disent les lycéens, chez qui on ne prend pas la peine d’écouter un type de souffrance recouvert par des discours tout faits.
Cette difficulté provient d’une situation assez simple : la nécessité de pouvoir construire depuis un siècle un rapport comparatif avec le Musée démesuré de la culture européenne.
Cette question a été rencontrée ailleurs, par les samurais japonais, par exemple, et leurs descendants ont développé en réponse une magnifique schizophrénie (ma maison a deux salons, l’un est européen).

Ça a été plus difficile quand on vient d’Afrique.
C’est une entreprise où, dans les étages de la Galerie Borghèse, on doit non seulement se comprendre soi-même mais en ressentir une certaine fierté (quand ça rate, c’est le nihilisme).
Pour en rester aux arts plastiques, quelle merveilleuse chose que la redécouverte des bronzes d’Ifé !
http://www.simplexlinx.com/wp-content/uploads/2011/08/ife-bronze.jpg

Dans le domaine qu’hamlet loves to hate, la question a été posée avec une intensité et une angoisse que ne peuvent imaginer les nigauds progressistes (« Existe-t-il une philosophie africaine ? »).

Pour les gens dont je parle, les sucreries des ethnologues et des chrétiens post-missionnaires sont un peu dégradantes (ces gens-là sont prêts à sacraliser des guenilles), ils comptent pour du beurre. Et le show misérable des discours idéologiques sur la diversité, dans les media ou ailleurs, ne montrent que des masques rituels, qui laissent intacte l’inquiétude intérieure.

Méfiez-vous de votre propre gentillesse, elle peut être atroce.

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…hélas tout les prétextes sont bons pour tenir les rennes du pouvoir,…et de l’argent,…et des tenants aux aboutissants,…du pouvoir débridé sur le peuple en harnais,…au timonier pécheur,…

…tout n’existe qu’en fonction de la soumission au pouvoir,…et de la collaboration de soi au pouvoir,…

…une seule question,…le pouvoir comme la charrue à t’il évoluer,…

…déjà,…si on compare le poids de nos voitures avec,…le poids des chars  » égyptiens « ,…il nous en faut des moteurs à explosions et pétrole en l’air vaporisé,…que de plastique en l’air,…

…pour l’argent et son pouvoir,…
…les rênes, les rênes, les reines,…Oui, mais des Panzanni’s,…dans l’arène du marchand,…

…la reine de beauté,…dans l’arène des marbres,…pour les rennes du pouvoir,…
…monnaies ou essieux de bois ou en métal,…conduisent aux rennes du pouvoir,…

…collabo’s corporatistes à deux balles,…
…la beauté dominée et les peuples  » éteints morts-vifs « ,…

…la vie, les enjeux, les rennes du pouvoir,…mais le pouvoir de quel niveau, d’humanisme,…tournons en rond,…les mêmes aux A.D.N.,…nous refond leurs  » desperados « lucres aux Louis XIV,…XV,…XVI,…avec ou sans franc-maçonnerie des Napoléon’s empire’s des cauchemars,…à deux balles,…

…avec ou sans, Pouline sculptée,…c.q.f.d.
…etc,…

hamlet dit: à

bonjour Chantal. ça va bien ?
vous croyez que les statues auraient autant de choses à dire sur nous que nous en avons à dire sur elles? sur tous ces types qui les reluquent et qui leur pincent les fesses?
en fait très peu de gens savent les idées qui leur passent par la tête.
vaut mieux pas savoir.

John Brown dit: à

Au lieu de confiner la Pauline de Canova dans une salle fermée, pourquoi ne pas l’exposer au grand-air merveilleusement pollué d’une piazza romaine, à la merci des chiures de pigeons et des pluies acide?. Au bout de quelques décennies de ce traitement, elle commencerait peut-être à y gagner, en plus de la chute de reins, un supplément d’âme.

C.P. dit: à

Question à John : il parle de nombreuses photos, mais a-t-il songé à faire réaliser une statue de Zébulon, -ou à le faire naturaliser ?

Polémikoeur. dit: à

Est-ce qu’il faut regarder ailleurs d’ici
ou essayer de se voir dans l’œil d’autrui ?
Comment décrire à un visiteur extra européen
ne seraient-ce que « nos » sculptures antiques
et la statuaire religieuse de la Renaissance ?
Symétruquement.

John Brown dit: à

Question à John : il parle de nombreuses photos, mais a-t-il songé à faire réaliser une statue de Zébulon, -ou à le faire naturaliser ? ( C.P.)

Non seulement j’y ai songé mais je l’ai réalisée, ayant quelques dispositions pour le noble art de Praxitèle. Ma statue de Zébulon a ceci de particulier qu’elle est entièrement mentale, et à l’échelle de l’Univers (donc en expansion accélérée). J’y vis à l’aise (de plus en plus à l’aise), tel Gavroche dans l’éléphant de la Bastille.

Polémikoeur. dit: à

En Norvège,
le Premier ministre,
candidat électoral,
au volant d’un taxi
pour rencontrer le peuple,
mais ce n’était que de la com :
quand le pas de côté
devient un doigt dans l’œil !
Illustre tout de même l’existence
du mur-miroir entre les petits ego
dans l’espèce humaine, statufiée ou non.
Animalièrement.

Polémikoeur. dit: à

Berenson devant l’odalisque :
regard marchand, critique ou historien ?
Danlatêtdautruitement.

C.P. dit: à

John, ça me va.

Cette histoire d’amour des statues (sauf manie ou maladie mentale répertoriée) me paraissait, à moi, très simple, et les statues des musées ne m’excitent pas. Parlant de Uta, je voulais au fond simplement dire que son visage m’évoquait celui de filles très fugitivement croisées, ou l’envie (fugitive) d’en rencontrer plus durablement un, c’est tout. Cela me semble très normal et n’a pas affecté ma vie « réelle ».

JC.... dit: à

Ce qui est clair, c’est qu’il n’y a pas d’art universel… seulement des arts « régionalistes ».

chantal boedts dit: à

Hamlet je vais vous répondre en essayant d’être subtile et en partant de ce que je connais.

J’ai deux générations de sculpteurs au dessus de ma tête et les plus folles interprétations circulent en famille sur la plastique de telle ou telle statue.

Par exemple mon grand – père avait fait le portrait du professeur Picard, un scientifique qui a inspiré à Hergé le professeur Tournesol, mais comme le grand – père avait fait ses armes à Florence, il fut pris d’un petit accès d’égo et en regardant son professeur Picard, il se dit que tous comptes faits, cela ferait bien un Moïse avec un énorme front et des antennes sur la tête. C’était en pierre bleue, un énorme bloc, la guerre venait d’éclater et il était furieux, redoutant de se faire mobiliser. Le Moïse est inachevé, il sort du bloc avec ses tablettes de la loi, sa grande barbe, il est à l’ombre d’un acacia. Ensuite après – guerre il a reçu une bourse pour l’Afrique, et s’est fait inviter par le Mwami du Burundi pour lequel il a réalisé des portraits superbes et une magnifique fresque agraire. il faut savoir qu’un palais de mwami ce n’est en fait qu’un enclos de territoire avec quelques huttes, du bétail, et une vie très frugale, rien de fastueux comme en occident. Il fut bien entendu séduit par la plastique des africaines et leurs ornements tribaux, mais il n’en a pas vraiment tenu compte dans leur représentation, celles que nous avons conservées sont drapées aux hanches, portent une jarre sur la tête, ou son allongée nue pour épouser la forme d’une commode.
Par contre il avait ramené un masque en bois très sombre qui pendait au mur chez mes parents juste au – dessus du guéridon du hall sur lequel trônait le téléphone. Pas moyen de fixer autre – chose que ce masque énigmatique pendant mes longues conversations téléphoniques adolescentes. Il n’y avait guère de privacy et la conversation emplissait la cage d’escalier. Chaque fois que je descendais la nuit pour chiper quelque chose dans le frigo, le masque me regardait impassible; de sorte que j’en ai conclu qu’il ne me jugeais pas.

renato dit: à

reluctans & bois bandé, vous avez un problème, évidemment.

renato dit: à

« Le résultat des enchères d’objets Abba décevant », (tdg)

C.P. dit: à

hamlet, les statues pensent surtout à vous zigouiller. Voyez Cocteau.

de nota dit: à

« toute statue mérite une érection. »

François Pompon(apocryphe)

renato dit: à

« We are what we repeatedly do », chantal.

chantal boedts dit: à

merci c’est très gentil de votre part renato.

renato dit: à

« Les statues précèdent les langues », de nota…

Polémikoeur. dit: à

« … pas d’art universel » ?
Dans quel sens ?
Que rien n’est sûr de faire
le plein à 100 % de clientèle satisfaite ?
Qu’il n’y a pas le moindre dénominateur commun
entre artistes ou entre amateurs distants ?
Qu’est-ce que l’art, le chemin ou l’arrivée ?
Est-il plus certain que les arts « régionalistes » ( ? )
sont, comme qui dirait, cloisonnés hermétiquement ?
Pérempoirement.

Polémikoeur. dit: à

Que veut dire : « les statues précèdent les langues » ? (Les langues, non le langage, n’est-ce pas ?).
Armutiquement.

pussy cat dit: à

« Les statues précèdent les langues »?
Michel Serres…

renato dit: à

« (Les langues, non le langage, n’est-ce pas ?). »

On ne peut pas tracer un contour si on n’a pas défini une syntaxe. Donc, oui, les langues, non le langage.

Simone Porté dit: à

oh! John Brown, vous zones érogènse me mettent toutes en émoi, ahahahah

John Brown dit: à

Saluons l’auteur de ce cliché (David Seymour) comme un maître incontestable du burlesque photographique. Comme le dit symboliquement le radiateur sous la fenêtre, le minuscule Berenson est manifestement venu tenter de ranimer ses braises mourantes au feu de cette impériale femelle. La disproportion de taille des protagonistes évoque irrésistiblement la scène capitale du mâle de la mante religieuse en instance de se faire bouffer. Si la qualité d’une photographie se mesure à la richesse de ses lectures possibles, celle-ci est d’anthologie.

C.P. dit: à

Cocteau, LE TRAIN MUSICAL

Douze statues dans un pré
D’étoffes rouges drapées
Et qui usent de la ruse
En usage sur les frises
Ah Ah
Après chaque assassinat
Enroulement du profil
Sur une bobine à fil
Linges fausses vaches
Sous de fausses taches

De ces taches empourprées
Douze statues dans un pré
Se dépeignent baignent plaignent
Saignent et me font des signes
Ah Ah
Avec des moignons de bras
Pour celui qui ne sait voir
Le pré a l’air d’un lavoir
Où des filles tuent
Et noient des statues

Regardez ce pré de près
Il vous livre ses secrets
Ciel ces linges et ces langes
D’anges n’étaient que les singes
Ah Ah
Fuyez vite ce pré-là
Linges lynchés ou pendus
Sang des marbres répandu
Sont votre musique
Fils télégraphiques.

chantal boedts dit: à

jacques barozzi on pourrait suggérer à hamlet d’aller à saint tropez ( tout ce qu’il critique ) pincer les fesses du Botéro qui trône sur le port, un bronze noir. JC n’est pas invité son scooter ferait piètre mine face aux yachts.

pfff dit: à

« Les statues précèdent les langues »?

Alors maintenant il faut dire le zouave du pont de l’agalma ?

pussy cat dit: à

renato dit: 12 août 2013 à 14 h 16 min

« Michel Serres… »

Oui.
…………………
Merci papa pontifex, j’ ai gagné mon pari!

renato dit: à

Le pari n’était pas si ardu si vous aussi vous y êtes arrivé.

christiane dit: à

U;
Oui.
Je me souviens de ce livre triste : « L’aventure ambiguë » de Cheikh Hamidou Kane, de ce déchirement pour cet étudiant « européanisé » , Samba Diallo, tiraillé entre deux cultures, entre le passé et le présent, de ses questions sans réponse quand il interroge… Descartes. « Je suis devenu les deux » -dira-t-il – en détresse de ne pas être deux ».
Les galeries d’art contemporain, ouvrant leurs portes à l’Afrique, offrent des œuvres d’une grande richesse : bois sculptés, métaux forgés, terres pétries mais aussi la rencontre de pratiques de récupération faisant dialoguer des matériaux divers : bois, racines d’arbres, clous, tissus, fils, terre, objets du quotidien soustraits au sacré pour alléger le monde. Forgerons et potiers, travailleurs du bois : sculptures intemporelles aux références animistes excluant tout folklore. Valises de voyageurs anonymes rejoignant la quête d’identité et de l’ailleurs. On est ce que l’on cherche… connaissance mais aussi nostalgie d’un temps perdu. Les statues de la Villa Borghèse ? Voilà une expérience circonstanciée, un beau partage. La fondation Maeght à Saint-Paul de Vence aussi…

loi d'airin dit: à

« pincer les fesses du Botéro qui trône sur le port, un bronze noir »

Chantal B., sauf votre respect, j’en pince pour le bronze, quand à le pincer, ça doit faire mal aux doigts?
Apprentissage intergénérationnel ou quoi?

chantal boedts dit: à

http://www.flickr.com/photos/zoedesainttropez/galleries/72157624804774194/

il y a même le cheval de C.P. mais pour lui soulever rien qu’un sabot et le ferrer de plastic, grosse galère ..

moi je trouve john brown très dur avec Pauline, il doit se sentir en osmose avec Berenson écrasé tel un caniche muet, le refoulé probablement. Souhaiter des chiures de pigeon sur un marbre, c’est très mesquin, je souhaite que s’il dine ce soir d’une pizza, un pigeon passe et se lache sans façon sur ses anchois.

tourisme culturo-gastromnomique dit: à

« un pigeon passe et se lâche sans façon sur ses anchois. »

Rien qu’un soupçon de mozzarella en définitve..

C.P. dit: à

Tenez, hamlet, c’est de la littérature, mais songez à « La Vénus d’Ille » de Mérimée. Et n’allez pas bêtement mettre votre alliance au doigt d’une statue, ça ne finit pas bien !

Dom Juan dit: à

Méfiez-vous des statues de pierre, elles ne pardonnent pas.

chantal boedts dit: à

pour actualiser les référentiels de christiane et renato ( saint paul de vence, la fondation maeght ) je signale à tout hasard l’oeuvre d’une femme congolaise qui monte en ce moment, c’est une artiste originaire de Poto – Poto, résidant à Bruxelles, elle bénéficie de tous les honneurs, princesse Mathilde, Sassou N’gesso. Il ne faut pas croire qu’ils sont tous mals dans leurs basquets, l’art africain a vraiment la côte en ce moment.

http://www.rhodemakoumbou.eu/ctu/index.php?lang=FR&Menu=media&sousMenuID=1&sectionID=2

John Brown dit: à

On ne voit pas ce que Berenson fait de sa main gauche.

chantal boedts dit: à

vous voulez dire john brown et c’est très subtil de votre part, qu’on dirait que la main géante de Pauline se promène jusque dans les tréfonds de Berenson, mais je n’oserais écrire à votre place ..

John Brown dit: à

A la place de David Seymour, j’aurais mis Berenson au premier plan, de dos (ou de trois-quarts arrière), en arrêt devant la chute de reins de Pauline. J’aurais utilisée une plongée, ce qui m’aurait permis de mettre à profit le miroir du fond pour une savante mise en abyme, et comme ça on aurait vu ce que Berenson fait de ses mains.

John Brown dit: à

qu’on dirait que la main géante de Pauline se promène jusque dans les tréfonds de Berenson (chantal boedts)

Ah votre idée me plaît beaucoup : elle tend à faire de Berenson un cousin de dom Juan, au moment où la poigne marmoréenne du Commandeur s’empoigne de sa … main.

John Brown dit: à

s’empoigne de sa … main (mézigue)

S’empare. Je sais bien qu’il l’a à la pogne, mais la clarté avant tout.

John Brown dit: à

Berenson ( à Pauline ) – Ton divin sourire me poigne.

Pauline – Je t’ai bien en pogne.

Comme quoi l’amour des statues ne change rien à la vérité de l’aphorisme de Chamfort : le contact de deux épidermes et l’échange de deux fantaisies…

John Brown dit: à

« le contact de deux épidermes et l’échange de deux fantaisies  »

A-t-on jamais écrit rien de plus vrai ? Quelle profondeur dans cet « échange de deux fantaisies » !

Polémikoeur. dit: à

Si c’est Serres, c’est suffisant.
Nesséserrement.

JC.... dit: à

Aucun doute ! L’index de la main gauche de Berenson se promène sur la valve centrale de la Pauline gonflable, la statue originale se trouvant en atelier pour entretien.

Cela explique le sourire amusé du maître et l’étonnement charmé de la poupée impériale.

Polémikoeur. dit: à

Qu’est-ce que sculpter ?
Prier, rendre hommage,
figer, saisir, reproduire
ou communiquer autre chose ?
A l’origine, avant les Berenson
de galeries !
L’Ancêtre a-t-il vu dans la nature
une forme de ressemblance,
son empreinte peut-être,
qu’il aura essayé de copier ?
Pâtàmodeleusement.

John Brown dit: à

Berenson-Polyeucte ( à Pauline) – Ton divin sourire me poigne.

Pauline – Je t’ai bien en pogne .

Berenson-Polyeucte – Ah ! extase divine ! Plus près de toi… Bon Dieu !

Pauline – Blancheur sur blancheur, il n’y paraîtra point.

( Petrus Corneille, « Berenson-Polyeucte », acte V, scène 2)

de nota dit: à

la grande horizontale et le petit vertical…

hamlet dit: à

Chantal, non je pense pas que le premier sculpteur apparu sur terre avait une femme qui était tellement une vraie pipelette, qu »elle ne lui laissait pas en placer une que du coup il l’a zigouillée et remplacée par sa statue et qu’à partir de là ils ont vécu une histoire tellement merveilleuse du genre : « qu’est que tu as dit chérie? tu me trouves génial? beau? adorable ? non c’est trop tu sais bien que moi aussi je t’aime » que ça a donné à d’autres sculpteurs l’idée de faire pareil.
c’est vrai que la statue est toujours moins bavarde que l’original mais en vérité je pense que cette histoire est une fable à dormir debout.

John Brown dit: à

la grande horizontale et le petit vertical… (de nota)

le petit tassé et la grosse soufflée

court, dit: à

Lew,si vous etes sur Senlis,saluez le fantome de Mademoiselle Fritsch, importée de Germanie en 1848 avec de faux parents, et morte vers 1900 sans qu’on eut la moindre certitude sur son identité. Maricourt compte ça très bien, et il est possible que le net le reprenne sans ses exagérations.
Pour Clodion, en admettant l’essentiel, beau souvenir d’une ouverture privée de Maisons et des statues émergeant de la pénombre du salon, tandis que se levait le soleil. Pour le reste, on criait déjà « À la guillotine, les genoux! » en 1830.
Bonne journée,et, la chose qui signe Simon Porte en ferait-elle une thrombose, bien à vous!
MCourt

u. dit: à

Je ne voudrais pas en rajouter une couche, mais il me semble que Pauline contemple avec étonnement le petit enfant qui vient de surgir de ses flancs.

« Maman? »

chantal boedts dit: à

hamlet si la femme de votre premier sculpteur bavardait comme vous le dites, c’est qu’il s’y prenait comme un manche, vous passez votre temps à philosopher, normal que vos dames s’ennuient ( je dis çà pour vous rendre service ). jouer de la guitare pousser la chansonnette, réciter chesterton ou se plaindre du prix des boîtes à chats, ne vous étonnez pas qu’elles déblatèrent entre copines, ha ha !

Un sculpteur n’est pas un aquarelliste du dimanche, quand il a fini d’agonir une pierre bleue ou de tailler de l’orme à la gouge, il enlève sa vareuse bleue et ses sabots ( faut pas qu’un marteau lui tombe sur le pied quand même ) il savonne ses mains bien rugueuses et .. fait parfois plus que 5 enfants à sa femme, sans oublier les dames qui viennent poser chez lui. Ce sont des natures fortes. Sa femme peut bien parler il s’en fout, il est habité par ses créations.

Simone Porté dit: à

@ MCourt-bienàvous : ma trombe ose vous dire des bien des choses, mon p’tit monsieur

chantal boedts dit: à

Monsieur Assouline, j’aimerais bien écouter les grandes heures d’Antoine Blondin, et j’ai beau cliquer sur l’icône je fais choux blanc :(,

même pas un horaire de diffusion, c’est à faire pleurer une tonkinoise !
vous êtes devenu intouchable ?

hamlet dit: à

Chantal « soit belle et tais-toi »?
les garçons seraient faits pour les maths et la sculpture parce qu’ils savent se repérer dans l’espace, pour le dur labeur (avec les grosses mains caleuses) exigeant le silence?
et les filles, elles, elles sont faites pour le papotage et les métiers de la (télé)communication, infirmières et maitresses d’école…?
je dirais que c’est une vision, comment dire, une vision un peu… heu… une vision assez… c’est une vision de ceux qui n’ont jamais écouté un philosophe médiatique.
pourquoi les femmes adorent-elles les philosophes médiatiques? parce que c’est les rois du papotage, elles regardent leur pauvre mari rentrer en silence de sa journée de dur labeur de sculpture et elles se disent « comme c’est dommage qu’il papote pas.

le fait que papoter peu soit moins pire que pas papoter se révèle dans la sculpture de statuettes chez les papous qui se divisent en deux catégories : les papous qui papotent pas et la papous qui papotent peu….

hamlet dit: à

question à l’attention des spécialistes de la sculpture : la statuette de « l’oreille cassée » représente-t-elle un garçon ou une fille?

Elena dit: à

Ce que pensent les statues ? Il y en a parfois qui ne peuvent plus supporter les conversations stupides qu’elles entendent à longueur de journée, comme le télamon dans La maison de la sottise d’Alberto Savinio — et encore celui-là ne se trouvait-il pas dans un musée …

J’arrive un peu tard, tout a déjà été dit ; je remarque seulement que la position horizontale ajoute une passivité supplémentaire à celle de la pierre (en cela le gisant de Victor Noir, malgré la mise en évidence de ses attributs virils, serait en qq sorte « féminisé ») — qui semble inviter à toutes les projections et les passages à l’acte. On avait bien dit amoureuX d’UNE statue … (et la mort/ la morte en it., serait-elle invoquée comme aussi accueillante/maternelle dans sa version allemande, DER Tod ?)
(Quant à moi dans la même galerie Borghese c’est le David du Bernin, tout en élan et en énergie, qui m’avait fascinée. La statue a immortalisé les traits de jeunesse du modèle-sculpteur mais à tout prendre elle me parait moins périlleuse qu’il ne l’était lui)

chantal boedts dit: à

Mais Hamlet je n’écoute jamais les philosophe médiatiques, j’écoute le doux froissement du vent dans les feuilles ..

Les hommes bavards ne sont pas mon genre, ils me saoulent à parler d’un tas de matérialités qui m’obligent à trouver des excuses pour les laisser monologuer, je hoche la tête et les laisse à leur vie qui n’est pas la mienne ..

christiane dit: à

Renato,
somptueux !
Chantal,
les dessins et gouaches de Poto poto je les découvrais à 15 ans ! C’était l’époque du musée de l’Homme au Palais de Chaillot, du musée des arts et traditions populaires et de la découverte des peintres cubistes et fauves.
Récemment Agnès Caffier exposait dans ma ville un travail d’enfants de l’école de Saaba(Burkina Faso) : « Arborescences ». Elle leur avait présenté des angiographies qu’ils ont associées à des espèces végétales, dessinant alors feuilles, fruits, fleurs sur les imageries médicales. Des dessins épurés de toute beauté.
J’ai longuement aussi échangé avec Olivier Sultan (Musée des Arts… Derniers, à Paris). Il a ouvert une galerie d’art au Zimbabwe, une autre à Dakar. Beaucoup d’échanges entre 36 artistes contemporains et les villes de la petite couronne. Multiples expositions, aussi à Paris, Bruxelles entre 2006 et 2013.
Je me souviens, encore, des sculptures d’Ousmane Sow sur la passerelle du pont des Arts.
Enfin des effilochures au rythme des découvertes…

Mais la sculpture, ce fut en Provence, dans le Luberon, près de Gordes, dans la belle pierre blanche du midi, en plein air. juste avant de découvrir l’abbaye cistercienne de Sénanque austère et pure, avec les chapiteaux des colonnes du cloître ornés de motifs végétaux.

J’entends encore le chant de la pierre quand le ciseau l’attaquait justement.

chantal boedts dit: à

merci Elena, quelle grâce dans le geste et la douceur mélancolique du regard ..

chantal boedts dit: à

Christiane, j’ai aussi découvert tout cela dans un autre ordre, les carrières de pierres blanches quelque part près de Nîmes, Sénanque plus tard, l’ouverture du musée des arts premiers à paris, tout ce que nous avons emmagasiné, les échoppes des marchands d’art du côté du sablon, la vie est une sorte de cercle, qui prend parfois l’ellipse, les pavés de saint paul de vence , tout comme la croix de malte devant l’église à antibes, ce sont des images mémoires ..

Bloom dit: à

Berenson Marisa, absolue beauté statuaire qui s’anime sous la caméra du vieux Stanley au sommet. Thackens/Dickeray n’avait pas même osé imaginer que cela fût possible de ce côté-ci du miroir.

Polémikoeur. dit: à

Sans valoir l’avis de spécialistes
qui ne manqueront pas d’expertiser,
les attributs du fameux fétiche,
s’il devait se révéler féminin,
ne seraient guère convaincants.
En tant que modèle masculin,
il ne se met pas plus en avant.
Peu probable qu’il soit intercesseur
en matière de fertilité mais tant
d’autres mystères habitent la jungle !
Forestiblement.

des journées entières dans les arbres dit: à

Laisant là la lecture de cette passion christique à la sauce burkinabée sur fond d’images d’artères obstruées, quelle horreur !, non mais quelle horreur ! je viens de lire cela:
« Et d’abord, à qui attribuer ce visage, dont l’aménité attendrit la note guerrière qu’introduit le casque ? »
http://www.artpassions.ch/?p=2516

chantal boedts dit: à

est-ce une énigme du même ordre que celle de l’hermaphrodite de la Galerie Borghese ? Jolies fesses entre – parenthèses – Cette Athina
ambiguë à la beauté mutilée par les ans conserve cependant ce que l’on appelle la fraîcheur des korè.

Polémikoeur. dit: à

La pierre chante quand le vent la caresse
dans les montagnes, quand elle compose
certains instruments dits primitifs
mais quand le marteau la cogne
et le ciseau l’entame,
le plus souvent,
elle pleure,
montre ses veines
et change d’apparence.
Elle se gonfle parfois d’orgueil
en découvrant ses nouvelles formes,
des louanges succèdent alors à un chant
qui était celui du sculpteur.
Phonolithèquement.

des journées entières dans les arbres dit: à

rires
le fait est que
« Guerrier ou déesse armée ? »

des journées entières dans les arbres dit: à

Polémikoeur,
il me semble avoir donné ici un extrait de texte commençant ainsi:
« Il était debout sur une étroite vire, face à une dalle qu’il taillait avec un ciseau dont la tête avait été largement écrasée par le marteau »

hamlet dit: à

Chantal, je sais bien que les philosophes bavards ne intéressent pas, toutefois leur auditoire est composé d’un très large public composé de 90% de femmes.

A lire les différents commentaires suite au bel article de passou il semble bien que le monde bavard ne s’oppose pas au monde du silence mais que les deux partagent le même monde.
Wittgenstein, aimant à jouer sur l’intransitivité disait d’un tableau qu’il « me dit soi-même ».
je ne pense pas que Wittgenstein pensait comme un insatisfait du langage allant chercher dans le silence des oeuvres plus que les bavards nous abreuvant de mots ne peuvent nous dire, le silence ne dit pas plus, ou mieux, ou autrement, ou je sais pas quoi que le bavard, c’est simplement qu’il agit d’un changement d’échelle : le bavard transmet ses concepts à la foule, au multiple, l’oeuvre silencieuse transmet son concept à l’unique, il s’adresse à notre solitude.
en fait c’est le gros loupé de la philosophie qu’avait bien repéré des types comme Canetti d’être tombée dans le vacarme, dans l’universel, dans le multiple, alors qu’elle devrait comme ces belles statues s’adresser (nous renvoyer) qu’à notre solitude.
du coup j’aime bien lire ces commentaires parce qu’ils parlent d’expériences impartageables, dont on ne peut rien tirer, aucun savoir, aucunes connaissances, donc l’essentiel.

u. dit: à

(Hourrah, ce blog se féminise!)

des journées entières dans les arbres dit: à

Hamlet, j’aime bien la couverture du livre de Michel Serres. « Statues »
On dirait la table des géants.
Comme à Stonehenge.
Vous savez ce qu’il y a dedans ?

des journées entières dans les arbres dit: à

Uh Uh, purée, à c’heure de grande écoute vous pouvez mieux faire !

Polémikoeur. dit: à

Cher interlocuteur arboricole,
le puissant outil de recherche confirme
la citation du conte avec le tailleur
de montagnes. Falaises de Bamiyan,
vallée des Merveilles ou mont Rushmore ?
N’est-il pas prétentieux de corriger le relief,
vraiment ou pas, « a fortiori » dans un dessein artistique ?
Que sont devenus les grands dessinateurs de Nazca ?
Titailleusement.

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…@,…chantal boedts,…vous y connaissez en louche et manche en bois,…le minestrone est t’il près,…
…la louche, au doigt la sauce sur la langue,…déjà chef-coq,…plus d’Ô,…un rien trop de sel,…à moins que les épices,…

…je me disais aussi,…pas tout sur la tête,…une feuille de laurier aussi dans la sauce,…merci,…c’est gentil tout plein,…
…la louche pour le lard,……sans gênes-bio-vert,…
…les rêves en communion,…etc,…

u. dit: à

hamlet, vous écrivez ceci:

Chantal, je sais bien que les philosophes bavards ne intéressent pas, toutefois leur auditoire est composé d’un très large public composé de 90% de femmes.

Trois minutes plus tard, j’écris ça:

(Hourrah, ce blog se féminise!)

Par votre faute, je me sens un peu con.
Pour montrer que je ne vous en veux pas, je vous rappelle une pensée de votre auteur favori, de mémoire:

Les saints sculptés ont exercé sur le monde une plus grande influence que les saints vivants (Lichtenberg)

C’est mieux en allemand mais je n’ai ici que ma mémoire neuronique, autant dire rien.

des journées entières dans les arbres dit: à

Polémikoeur,
Vous êtes redoutable.
Je viens de relire le chapitre  » Genese »
Le sculpteur s’appelait Pierre.
ça me fait rire

Polémikoeur. dit: à

Le titre du billet sonne-t-il
plutôt comme une permission
ou comme une mise en garde ?
Statufiègement.

Polémikoeur. dit: à

Pétrilsufiant !
Redoubitablement.

des journées entières dans les arbres dit: à

Au fait, rien d’exotique pour les parisiens, Polémikoeur
ça se passe aux Envers des Aiguilles.

Il serait temps de creuser le sujet « la bioéthique et le don d’organe »

Polémikoeur. dit: à

Vertiginal !
Exoctement.

(Et de rejoindre le vaisseau-mère
de temps à autre pour une séance
de régénération).

christiane dit: à

Oui, la pierre « chante » et on sculpte à l’oreille. Si une veine dure se trouve sous le ciseau le son change. Ce qui permet de ne pas regarder de trop ses mains mais de regarder la forme de la pierre évoluer là où l’outil la touche.

hamlet dit: à

u. non Chantal l’a dit : elles appartiennent aux 10%, celles qui n’ont rien à rien à apprendre des philosophes bavards, celles dont nous avons tout à apprendre.
pas de bol : pour changer un peu c’est encore moi le con.

alors : Hourrah, ce blog se féminise!!!!

des journées entières dans les arbres dit: à

Et madame Dolorosa qui promène ses horreurs.
Ah, faut-il encore avoir mis les pieds au Burkina.
Ce qui ne semble pas être votre cas. Hélas !
Votre « artiste » aux images « médicales », je ne la salue pas, ni même ne clique.

hamlet dit: à

u. Polemikoeur, Giovanni : chut… cachons nous derrière cette statue et écoutons les…

Polémikoeur. dit: à

La poussière est le lot de la sculpture,
les taches de glaise, celui du modelage :
place aux imprimante en relief !
(Vérifier au préalable l’innocuité
des « encres » employées).
Modhernizaillement.

D. dit: à

Grosse erreur de communication du Premier Ministre aujourd’hui.
Ayant choisi de recevoir 300 enfants du secours populaire dans les jardins de Matignon -ce que j’approuve, figuraient au programme des activités (tam-tam, danse de style africain…) accentuant nettement la différence ethnique de ces enfants, pour grande majorité fils et filles d’immigrés. Certes il y avait aussi de l’escrime, mais enfin…

Polémikoeur. dit: à

Transmis à l’homme
qui murmure à l’oreille des statues.
Précossosionneusement.

pour eux et pour deux dit: à

alors : Hourrah, ce blog
ayant relu pour ainsi dire tous les pages de Proust choisies par P.Assouline dans l’autodictionnaire , je n pense pas avoir tiré au clair la question pour moi si difficile de « l’admiration » mais quel objet quelle merveille que ce travail qui me laisse sans vocable .
bonsoir

pour eux et pour deux dit: à

toutes les pages
je ne pense pas

D. dit: à

Botero, excusez-moi, mais c’est plus que moyen. Et surtout c’est en total décalage avec son époque. Je me demande comment et pourquoi il a pu percer. Vous voyez que je ne sais pas tout; je sais beaucoup de chose, quasiment tout, mais ça j’avoue que je ne le sais pas.

D. dit: à

Je ne suis pas un provocateur à la base, comme beaucoup seraient tentés de le penser. J’aime simplement mettre la lumière sur ce qui n’a pas été suffisamment éclairé, afin que les gens aient un autre regard.

John Brown dit: à

Des statues érotiques comme monument funéraire? (de nota)

Au cimetière de Cimiez, j’ai vu naguère quelques statues funéraires (féminines) excessivement bandantes. Je me souviens m’être réfugié dans une chapelle désaffectée pour me finir. Mais j’étais jeune, à l’époque.

John Brown dit: à

Oui, la pierre « chante » et on sculpte à l’oreille. Si une veine dure se trouve sous le ciseau le son change. (christiane)

au ciseau, oui, mais si tu travailles à la disqueuse, le son change presque pas.

John Brown dit: à

Oui, la pierre « chante » et on sculpte à l’oreille. Si une veine dure se trouve sous le ciseau le son change. (christiane)

au marteau-piqueur, t’entends guère que le marteau-piqueur

christiane dit: à

@Chantal boedts – 12 août 2013 à 18 h 04
Les chemins des commentaires comme ceux de la vie sont surprenants. J’aime votre intuition de mouvement circulaire.

renato dit: à

« … mais si tu travailles à la disqueuse… »

C’est vraiment dégueulasse comme outil, comme le marteau pneumatique, d’ailleurs.

John Brown dit: à

Oui, la pierre « chante » et on sculpte à l’oreille. Si une veine dure se trouve sous le ciseau le son change. (christiane)

à la dynamite, t’entends que « boum », mais c’est une technique qui n’est plus guère utilisée que par quelques attardés de l’art brut

D. dit: à

Vous avez entièrement raison, renato, un sculpteur digne de ce nom travaille au burin et seulement au burin.

John Brown dit: à

Oui, la pierre « chante » et on sculpte à l’oreille. Si une veine dure se trouve sous le ciseau le son change. (christiane)

Il arrive que la pierre couine, ou qu’elle grogne (rarement). Les vrais connaisseurs vous diront que le plus jouissif c’est quand elle schflouffe (exclusivement quand on l’attaque à la râpe à fromage)

D. dit: à

Christiane sait manifestement de quoi elle parle. On pejut sculpter les yeux fermés, rien qu’au son et au toucher. Les sculptures ainsi produites sont d’ailleurs les plus belles, mais aussi les plus rares.
J’ai un arrière grand oncle qui a été maçon de la Creuse et il parait qu’il taillait à l’oreille aussi.

D. dit: à

Cela-dit, la sculpture est un art un peu trop facile dans le sens où il offre immédiatement la troisième dimension.
Il me semble plus élégant de fabriquer par l’esprit la troisième dimension n à partir des deux premières se situant physiquement dans un simple plan. Je suis d’ailleurs surpris que renato n’en ait pas encore parlé.

John Brown dit: à

Oui, la pierre « chante » et on sculpte à l’oreille. Si une veine dure se trouve sous le ciseau le son change. (christiane)

Christiane a raison, L’art du sculpteur est merveilleusement musical. Le plus beau, c’est quand ton ciseau dérape et que tu t’attaques la veine cave en plein. Alors là, la pierre couine et toi tu chantes.

John Brown dit: à

On peut sculpter les yeux fermés, rien qu’au son et au toucher (D.)

Oui, c’est vrai. C’est vraiment le plus beau. T’as juste intérêt à prévenir le SAMU avant chaque séance de travail.

D. dit: à

Il est encore plus intéressant de procéder à partir d’une simple ligne et d’extra (ou inter)-poler à 2D et 3D.
Mais ce que je vous conseille surtout c’est de partir d’un simple point mathématique pour aboutir en quelques pensées à un objet en 4D, (c’est à dire en 3D, mais évoluant sur une ligne temporelle infinie, et ce dans chaque sens).

Auguste Blévin dit: à

Mon oncle qui était coiffeur taillait lui aussi à l’ oreille..Et comme il était d’ une nature généreuse quelquefois pour des clients sympathiques, c’ était à l’œil.

John Brown dit: à

Il me semble plus élégant de fabriquer par l’esprit la troisième dimension n à partir des deux premières se situant physiquement dans un simple plan (D.)

C’est évident. mais je suis surpris que D. n’intègre pas la quatrième dimension (temps). La sculpture, dans notre modernité, serait ainsi la seule discipline à développer avec audace une approche einsteinienne de l’espace-temps dans l’oeuvre d’art.

D. dit: à

Autre exercice : partir de la troisième dimension pour aboutir à moins que le point mathématique, contempler cet objet mystérieux et crier BANG !!!

D. dit: à

Je préfère vous dire tout de suite que je n’adhère pas à l’approche einsteinienne.

John Brown dit: à

En attendant la Pauline Borghese de Canova pourrait fournir un excellent terrain d’exercice pour l’apprentissage des techniques modernes de la sculpture : lui forer le nombril à la perceuse (Bosch, l’outil des meilleurs), lui retravailler le chignon au marteau-piqueur,lui scier le bras d’appui à la disqueuse, histoire de voir si l’ami Canova a judicieusement réparti ses masses , etc. Perso, je me charge de rectifier le panama du nain de jardin.

D. dit: à

Einstein s’est manifestement planté en estimant que la vitesse de la lumière ne pouvait pas être dépassée par un corps et que si l’on ajoutait encore de l’énergie à ce corps, seule sa masse croitrait infiniment. C’est assez naïf cette façon de penser.
Je vais vous révéler ce qui se passe si l’on procède ainsi : le corps devient tellement massif qu’il créée un effondrement gravitationnel de l’espace-temps lui-même, ce que vous connaissez sous la dénomination vulgaire de « trou noir ».

C.P. dit: à

Je n’avais pas envie de travailler, alors je suis revenu voir… Je pleure de rire depuis 21h16, et ça repart quand je relis. Je dois être bon public, mais en tout cas, merci, ça fait du bien.

D. dit: à

J’ai revu les calculs d’Einstein, et j’en suis arrivé à la conclusion que c’est la masse d’un corps (autrement dit sa masse volumique) qui avait une limite fixe, non pas la vitesse de la lumière. Cette histoire de C=300000 km.s-1 est une pure foutaise. Par contre E=mC² est exact, mais c’est m qui a une limite.

John Brown dit: à

Je préfère vous dire tout de suite que je n’adhère pas à l’approche einsteinienne. (D.)

Vous ne savez pas ce que vous perdez. Canova aussi d’ailleurs, mais il a des excuses. S’il avait connu la théorie de la relativité, il est clair qu’il n’aurait pas traité le groupe Pauline/Berenson de la même manière. Il me paraît clair que la grosse masse de Pauline, avec ses densités critiques à la limite du trou noir, doit induire une gravitation accélérée du nain de jardin avec déformations subséquentes (on est dans le cadre de la métrique de Schwarzschild).

Jacques Barozzi dit: à

On parle d’amour de l’art et c’est tout de suite la franche déconnade !
On n’est pas sérieux quand on a 17 ans ou 71 ?

John Brown dit: à

Cette histoire de C=300000 km.s-1 est une pure foutaise. Par contre E=mC² est exact, mais c’est m qui a une limite. (D)

Moi je pense que C a bel et bien une limite, et m, en effet, aussi. Ceci posé, connaissant m et C, on connaît forcément E, et on ne s’emmerde plus pour rien.

des journées entières dans les arbres dit: à

l’anti-thèse est tout aussi réjouissante:
« Et signalons enfin, pour mémoire, que l’agalmatorémaphobie est la peur, lors d’une visite de musée, que les statues se mettent à parler, se situant donc aux antipodes des voeux pygmaloniens affichés par nos amoureux de la pierre… »

John Brown dit: à

« Et signalons enfin, pour mémoire, que l’agalmatorémaphobie (Des journées…)

Le plus terrible, c’est sans doute l’agalmatophallophobie. J’en connais qui courent encore.

John Brown dit: à

Le plus affreux, c’est sûrement la synergie de l’agalmatophallophobie et de l’agalmatofellatiophobie : l’autre nuit, j’ai rêvé comme ça que je me retrouvais coincé entre l’Hercule Farnèse et le Moïse de Michel-Ange. Quel affreux cauchemar !

D. dit: à

Vous n’avez rien compris, John Brown.
Dans E=mC², je fais croitre E directement, j’en ai parfaitement le droit, demandez donc à JC il vous le confirmera.
Donc le produit mC² croit aussi. Sachant que m ne peut, selon moi, croître au delà d’une certaine limite en raison de l’effondrement gravitationnel qui engloutit tout, c’est nécessairement C² qui croit indéfiniment.
Donc la vitesse de la lumière n’a aucune limite. Je le savais déjà, « ils » me l’avaient dit, et c’est grâce à cela qu’il sont venus ici, mais j’ai absolument voulu le démontrer.

X dit: à

« connaissant m et C »
Jehan beigeasse

Moi je connais y et Z et je n’en tire aucune gloire, alors un peu de décence Monsieur.

CELINE dit: à

D, ça va donc mieux qu’hier au soir ?

Jacques, on m’a alertée, et moi aussi j’ai été pliée (et pensé par exemple aux deschiens, à Morel et Saladin). Merci à tous !

Jacques Barozzi dit: à

Et moi qui vous croyais « sérieuse », CELINE !
(Les répliques échangées entre JB et D. étaient certes drôles, mais Christiane et renato, plus ou moins volontairement, jouent un rôle indispensable dans le fonctionnement du dispositif scénique…)

D. dit: à

Qu’est ce que c’est que cette histoire ? J’espère que vous ne me comparez pas à ces gens-là ?
htt*ps://w*ww.youtube.com/watch?v=oehrV9SHr48

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…des trous, des trous, de fromage suisse,…
…et des trous pour les pivots,…instrumentalisés,…

…et des trous d’actualité française,…
…tenez-vous bien,…des expériences sur les souris,…pour déterminer les souvenirs des stress-subits dans l’une ou l’autre boîte aux installations électrodes,…( journal de tantôt ),…
…çà existe depuis,… » Chapeau melon et bottes de cuir « ,…tu parle de  » chercheurs endoctrinés aux oeillères »,…
…le mystère des statues  » bons à tirer « ,…un art de vivre,…point carré,…
…etc,…

CELINE dit: à

Jacques, ils s’entendaient tous. Je crois que vous vous faites une idée fausse de renato. Et Blévin était dans le coup, puis des journées…

CELINE dit: à

Bien choisi, Jacques ! C’est un des dialogues les plus drôles des deschiens Morel et Saladin. Avec « Les socialo-communistes ».

CELINE dit: à

Et « Internet », des mêmes. Bonsoir à tous !

Auguste Blévin dit: à

Bisou Céline, la candeur-née du blog à Passou!
( Vous, vous taillez combien?)

Auguste Blévin dit: à

Taille mannequin, j’en suis sûr!

passou dit: à

chantal boedts, le blondin, c’était une émission mais maintenant un cd radio france, mais leur truc est tellement mal fait…

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…chantal boedts à 19 h 55 mn,…

…d’après You tube,…et vos notes, métiers d’arts dessins,…1990,…
…nous nous sommes croisés probablement à cette époque,…salles juxtaposées en couloir dans le même établissement,…
…moi, c’était  » fondeurs de métaux précieux « ,…une autre flèche à mon carquois,…

…et pour vous,…

… » Dessins de Bijoux « , par Dominique Audette,…2006,…CCDMD,…( excellent précis )

…Centre Collégial de développement de matériel didactique ( CCDMD ),…
…6220, rue Sherbrooke Est, bureau 416 …Montréal ( Québec ) H1N 1C1 ( Canada )

…meilleurs voeux pour vos romans,…etc,…

bérénice dit: à

J’ai moi aussi bien réfléchi D à votre démonstration autours de la théorie de la relativité et sur un autre plan est-ce que la phrase qui suit pourra illustrer le trou noir dont vous rappelez l’existence?:
Il n’y a pas d’homme qui ne veuille être despote quand il bande… Ceci bien évidemment pour allier la recherche quantique à l’art et à la matière.
(Il se dit qu’Einstein n’aimait personne tant que les enfants avec qui il liait spontanément et prioritairement)

Bloom dit: à

A l’une on lui demande combien elle taille, à l’autre on a envie de lui demander ce qu’elle taille, ou tout simplement si elle taille. Ah, Paul y s’est mis, quand tu nous tiens!
(j’ai une soeur sculpteur, rien de romantique dans tout ça, une oeuvre de forçat accomplie dans la poussière, le bruit et la fureur qui requiert l’alliance de la poigne et de l’afflatus divin etune bonne dose de cinglerie; tout sauf du gnanganan pour ravis de la crèche).

Bloom dit: à

Taille mannequin
===
Taille, mannequin!

On n’est jamais trop prudent avec la ponctuation, n’est-il pas, monsieur du Pont Mirabeau?
The panda eats shoots and leaves.
The panda eats, shoots and leaves.

bérénice dit: à

renato, je jette un œil à votre dernière référence, mais quand donc consentirez-vous à abandonner la chapelle de style roman d’où vous émettez et qui semble-t-il est jonchée de publications obsolètes! Nous sommes rendus au siècle 21 non de Dieu! A ces rythmes là tout un panneau de la création musicale vous passe sous le nez sans que vous en soupçonnaciez l’existence! Que savez-vous de la musique de Pascal Sapin, Poco a Poco_ Anacoluthe_ Semino_ Souvenir du silence_ Neuf musiques pour »un fusil de chasse »…?

bérénice dit: à

La nuit scintille d’étoiles et du chant des grillons cher Bloom cependant et bien que je m’évertue à dissiper les malentendus les « mauvaises » pensées au sens judéo-chrétien ‘pas que cette religion culpabilisante fut passée de mode mais enfin l’ouverture commande et il nous faut rester attentif à la marche du siècle tout neuf et cliquetant, la taille ici ne s’appliquerait qu’à la pierre… Ai-je en vertu de mon esprit frustre mal interprété l’allusion absolument dévoilée qui tel un petit drapeau flotte au vent à la proue de votre frêle esquif? Tant il est irréfutable que des crayons haies vêtements en passant par la Lorraine s’arrêtant aux idées idéaux principes tout peut se tailler et même se barrer, des simplicités nous parvenons aux stratégies de la fuite qui loin de se couvrir de gloire toujours conservent la possibilité de se poser en sujets à caution.

bérénice dit: à

Des dix commandes qu’avons-nous obtenu…?

JC.... dit: à

Pour revenir à la superbe photo de Seymour montrant Berenson au pied de Pauline Borghèse, putain d’Empire.

– Tu viens, chéri ?
– A mon âge … vous n’y pensez pas !
– Point n’est besoin de réussir pour entreprendre, mon petit critique chéri !

renato dit: à

bérénice, cherchez minutieusement, les trouvailles pourraient vous surprendre — je dis bien ‘pourraient’, n’est-ce pas…

renato dit: à

Je n’ai pas encore compris. Est-ce qu’une rumeur relative aux goûts sexuels de Berenson circule dans le crédule monde de l’art ? Si oui, est-ce que des témoignages justifient en quelque manière que ce soit toutes les spéculations que l’on a lues ici ? Ou plus banalement, et vue la qualité du panama de B.B., in ne s’agit que de venin craché par des gens qui nourrissent une malsaine jalousie ?

renato dit: à

Cela dit, bérénice, vous causez de Pascal Dusapin, je suppose.

JC.... dit: à

Sacré bonhomme, le Berenson ! Ces lignes trouvées dans Wiki :

« Bien vite, on lui fait une renommée de connaisseur et d’expert en objets d’art ancien. En 1895 à l’occasion d’une exposition de peintures de ventes de collections privées, il publie un complément au catalogue officiel : sur 33 Titien exposés, il n’en authentifie qu’un seul, et réfute également 18 Giorgione. »

christiane dit: à

Merci, Renato (4:00)

chris dit: à

« Pauline Borghèse, putain d’Empire. »

Que de haine et d’amertume chez le pou de pq !

C.P. dit: à

Bloom, une petite réponse sous le billet de Dominique Fernandez.

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