de Pierre Assouline

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La République des livres
On peut tomber amoureux d’une statue

On peut tomber amoureux d’une statue

Aimer une œuvre d’art, c’est courant. Mais l’aimer à la folie et nourrir une véritable passion amoureuse pour elle ? Faut voir. Un tableau, c’est difficile. Les experts conviennent que si la peinture peut provoquer de fortes émotions, elle n’entraîne généralement pas de transports susceptibles d’altérer le jugement. Même si nous avons tous connus des gens si épris d’une toile, un portrait le plus souvent, qu’ils ne pouvaient s’empêcher de l’embrasser. L’image est fixe et intouchable alors qu’on peut tourner autour d’une sculpture, et il est permis de la caresser. Cela dit, le fameux syndrome de Stendhal ne touche pas particulièrement les visiteurs de la galerie des Offices mais plus généralement les touristes victimes d’un trop plein de beauté artistique à l’issue d’un grand tour de Florence : musées, églises, monuments… En fait, il semble que cette passion se focalise sur les sculptures, notamment les statues.

Cette tendance porte un nom qui sert de titre au bref , étrange et original essai de Laura Bossi De l’agalmatophilie (50 pages, 12 euros, L’Echoppe). Du grec agalma pour statue ou image, et philia pour amour. C’est peu dire qu’il comble un vide : la bibliographie est quasi muette sur le sujet. Pour le développer dans ce texte clair, dense, érudit, au souci plus historique que littéraire, l’auteur a puisé pour l’essentiel dans des travaux de recherche en anglais, en italien et en allemand. On n’attendait pas vraiment Laura Bossi sur ce terrain-là. Neurologue et philosophe des sciences, elle est surtout connue pour ses livres sur l’Histoire naturelle de l’âme, sur les frontières de la mort et par ses prises position dans les questions de bioéthique et de dons d’organes. Encore que l’amour des statues a partie liée avec la morbidité, la mélancolie et la nécrophilie : 

« Ce sont les bras apaisants de la mort que l’on cherche dans l’étreinte marmoréenne ».

Cette histoire commence avec Pygmalion, celui des Métamorphoses d’Ovide, amoureux d’une Vénus en ivoire sortie de ses propres mains. Tout ce qui viendra ensuite sera d’une manière ou d’une redevable à ce mythe, que ce soit par les livres avec le Frenhofer délirant de Balzac (Le chef d’œuvre inconnu) ou à travers les Pygmalion de Falconet, Delvaux et autres. L’auteur a le mérite de nous faire (re)découvrir, en peu de pages, un grand nombre d’œuvres en y pointant une dimension agalmatophilique qui nous avait échappé. Ainsi dans le Royaume de ce monde (1949) cette scène troublante où Alejo Carpentier montre le nègre Soliman lorsqu’il voit au Palazzo Borghese la statue de Pauline Bonaparte qu’il avait autrefois massée. Ou encore dans Le Tambour (1959), ces pages où Günter Grass fait apparaître le personnage de Herbert, gardien du musée de la marine à Dantzig, amoureux de Niobé, maléfique figure de proue sculptée.

Dès 1893, dans son fameux Psychopathia Sexualis, Krafft-Ebing décrivait des cas de voyeurs et de frotteurs. Des passages à l’acte y sont étudiés. Peu après, Freud y revenait dans son étude sur la Gradiva de Jensen, bas-relief de l’époque romaine représentant une jeune fille qui marche, observée au musée du Vatican. Discrète mais riche, la chronique intime des petits et grands musées fait état de cas d’abus sexuels commis sur des statues. Trop inconvenant pour être rendu public, il faut souvent attendre le recul des archives pour l’apprendre. Récemment encore, on a pu étudier le cas d’un notable français si épris de l’Aurore de Michel-Ange qu’il en fit faire une reproduction à l’identique par un sculpteur, non sans lui demander de l’adapter à ses besoins, de manière à lui faire subir un traitement de poupée gonflable.

Fétichistes et/ou idolâtres, ils éprouvent le sentiment de la chair au toucher de la statue de leurs rêves. Ils sentent la température du marbre se modifier au contact de leurs doigts. On comprend que l’agalmatophilie ait été classifiée au sein du DSM-IV, bible mondiale des psychiatres, au titre des perversions sexuelles sur des objets inanimés, même si cela reste un peu flou. Elle a connu une sorte d’âge d’or avec les Romantiques, leurs automates et leurs statues mouvantes (Villiers de l’Isle-Adam). Encore que par la suite, les Rilke, Nabokov et Aragon ont lâché la bride à leurs fantasmes avec le masque mortuaire d’une noyée dite « l’inconnue de la Seine ». Et aujourd’hui ? Le champ est vaste et vierge. On s’étonne que cela ne suscite pas davantage de vocation chez les jeunes chercheurs en histoire de l’art.

La vertu de ce petit livre est d’en contenir une dizaine d’autres en germe. Que de pistes ouvertes et d’intuitions en friche ! Mon seul petit regret est de n’y avoir pas trouvé trace du plus bandant monument funéraire du Père-Lachaise : celui du journaliste Victor Noir. Qui saura jamais expliquer pourquoi le sculpteur, qui l’a bronzifié en gisant dans l’état dans lequel il fut trouvé après son assassinat, a jugé bon le reproduire le sexe en érection, et quelle ! La théorie de filles et de femmes qui depuis des décennies n’hésitent pas à s’y frotter, s’y empaler, s’y tripoter, s’y lover témoigne de son inaltérable pouvoir d’attraction. C’est même devenu la partie la plus lustrée du gisant. De quoi ouvrir des perspectives à l’école française d’agalmatophilie.

(« Le marchand, critique et historien de l’art Bernard Berenson à la galerie Borghèse, Rome, 1955 » photo David « Chim » Seymour ; « Aurore », détail du tombeau de Laurent II de Médicis, 1526-1533, marbre, Basilique San Lorenzo de Florence, Sagrestia Nuova, Florence)

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commentaires

812 Réponses pour On peut tomber amoureux d’une statue

bouguereau dit: 13 août 2013 à 7h37

Point n’est besoin de réussir pour entreprendre

si jeunesse savait etc.. au moins si la sculpture a une fonction connesque ce serait « la persistance du désir »..picasso disait bien à la fin de sa vie « même si on ne peut plus on y pense autant »

Jacques Barozzi dit: 13 août 2013 à 7h43

« même si on ne peut plus on y pense autant »

D’où l’expression baiser à mort !

gold oracle dit: 13 août 2013 à 7h44

picasso disait bien à la fin de sa vie « même si on ne peut plus on y pense autant »

Avec le gold ceinture…

bouguereau dit: 13 août 2013 à 7h45

l’iconographie scolaire n’a t’elle pas toujours associé « l’humanisme » à quelque statue..partout ou il y en a « d’honnêtes » et canova est de celles là, je préfère un canova plutôt que rien, et dix c’est mieux qu’une

renato dit: 13 août 2013 à 7h50

Il est possible que Pauline ait réellement posé pour le portrait (très réaliste), tandis que le nu est plus cohérent aux canons néoclassiques de beauté.

Comme dans d’autres œuvres de Canova, le support en bois, drapé comme un catafalque, logeait à l’intérieur un mécanisme qui permettait à la sculpture à tourner, ce qui inversait les rôles entre le travail et le spectateur : la sculpture était en mouvement alors que le spectateur, statique, regardait la statue sous tous les angles.

Dans le passé, les observateurs percevaient la sculpture à la lueur des chandelles — on imagine aisément les reflexs la surface cirée, etc., etc.

bouguereau dit: 13 août 2013 à 7h50

Avec le gold ceinture…

moignon de l’humanisme..zallez pas me gonfler avec un serra « antiidolatre » ou un kapor bon à donner du bide à n’importe quel touriss..vdqs..
ha une statue de dsk..voilà un sujet

de nota dit: 13 août 2013 à 7h50

Le nombre de statues érigées à la fin du XIX siécle fut si considérable que Gustave Pessard cru bon d’alerter l’opinion publique en publiant « Statuomanie Parisienne,étude critique sur l’abus des statues »en 1911,sur cette prolifération de statues,les éclaircissements de Maurice Agulhon: »Nouveaux propos sur les statues de « grands hommes au XIX siécle »

http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/roman_0048-8593_1998_num_28_100_3286

JC.... dit: 13 août 2013 à 7h50

C’est avec plaisir, cher D., que je confirme l’émoi que j’ai ressenti à la lecture de votre message de 22h53 sur la vitesse illimitée de la lumière dans le vide absolu.

Votre démonstration est impeccable. Vos sources galactiques ne vous ont pas trompé !
Il est clair que tout ce que nous avons déduit des expériences de Michelson, EPR, OPERA en début d’année dernière, tout cela est faux : la constante relativiste c n’est pas bornée, dans tout référentiel quel qu’il soit ! Encore bravo, et merci !

Puisque je vous tiens… la physique c’est bien mais… pourriez vous parler avec vos extraterrestres d’un projet immobilier formidable que j’ai concocté pour eux ? A votre disposition pour rencontrer leur Doge…les affaires sont les affaires … nous partagerons, bien entendu, les profits !

Jacques Barozzi dit: 13 août 2013 à 7h56

Et l’on en mis tant (des statues), et pas des meilleures (voir le pauvre Verlaine), dans le jardin du Luxembourg, de nota, que quelqu’un écrivit à son propos que c’était devenu un champ de navets !

bouguereau dit: 13 août 2013 à 7h57

Trois Grâces ? De la décoration pour vespasienne …

urbain, signalitique, humaniss, le lieu est trés idoine, non mais t’as vu la gueule de nos vespasiennes jicé ?

bouguereau dit: 13 août 2013 à 8h00

champ de navets !

c’est extrémement rare qu’une statue d’avant 1940 mettons t’indispose à l’extérieur baroz..par contre aprés c’est trés courant, ça ne tient pas au sujet lui même ça tient a une espéce d’acculturation atomique sur le sujet qui estomaque

JC.... dit: 13 août 2013 à 8h00

chris dit: 13 août 2013 à 9 h 20 min

Votre extrait de film de Louis de Funès est très représentatif de mes propres idéaux : vous êtes tombé juste ! Il est évident que votre grande culture vous a bien servi. Bien à vous.

bouguereau dit: 13 août 2013 à 8h02

Bonjour les dégats !

la vespasienne verlaine..on la voit bien la préférée des soupeurs..ça lui fra les pieds merde

bouguereau dit: 13 août 2013 à 8h06

..pis dis donc baroz..l’une des rares choses qui sauve osmane a mes neoils c’est les estatues..et escuze moi mais elles sont quelquefois grotesque, mais assez bien adapté à leur perspective hurbaine, à leur sujet, et avec quelques parisiens si délicats en perscpective marchant dessous..bref elle forme comme un ensemble cohérent pour le provincial et l’estranger

Jacques Barozzi dit: 13 août 2013 à 8h06

« une statue d’avant 1940 »

Disons quand la statuaire a laissé toute la place à la sculpture, au moment où la peinture passait, elle, à l’abstraction, et que la musique devenait concrète, du coup il semble que l’on a plus su distinguer le meilleur du pire ? Faudrait demander à renato !

JC.... dit: 13 août 2013 à 8h08

« non mais t’as vu la gueule de nos vespasiennes jicé ? »

Ben, non ! Qu’est ce qu’elle a la gueule à vespasienne ? elle fait honte à Vespasien ? ne me dit pas que t’es soupeur, Bougboug !…

TKT dit: 13 août 2013 à 8h09

Ne pas oublier quand même, que les associés Lord Duveen et Bernard Berenson, vendirent des tableaux (anonymes) faussement reconnus comme authentiques* grâce à la signature de l’expert Berenson.
Un tableau était consacré sorti des mains d’un Maître, alors que les origines étaient de son entourage.
Lord Duveen et Bernard Berenson, des escrocs ? Les collectionneurs (milliardaires enrichis par le chemin-de-fer des USA et la naissance des grands-magasins) des naïfs ?
Bernard Berenson est l’histoire d’un fils d’émigrés du Shetl, qui grandit à Boston dans les quartiers pauvres, et devient le vieux Grand Monsieur propriétaire d’une Villa sur les hauteurs de Florence. Une très belle sucess-story.
Fazit ? De nombreux musées américains possèdent des tableaux aux fausses attributions en matière de signature. Par la suite, des vrais faux-tableaux (peints par des faussaires géniaux) allèrent tenir compagnie aux tableaux de la Renaissance expertisés par Berenson et vendus par Lord Duveen.
Les musées d’une manière générale n’ont aucun intérêt à voir tous ces chefs d’œuvre dévalorisés. Quelque part, sont-ils moins bons que les vrais ?
Pour voir des collections douteuses, se rendre au Los Angeles County Museum (Collection Hearst), au Getty Museum de L.A., où des commodes Boulle sont tellement mal restaurées (laque noir et rouge), qu’il serait préférable d’exposer des copies sorties du Faubourg Saint-Antoine…
Amusant aussi, les tableaux authentiques exposés dans des palaces de Las Vegas, dont l’environnement leur donne un air de toc.
Pas sûr non plus que des tableaux célébrissimes et authentiques, ne soit pas remplacées par des copies (pour des raisons de sécurité), le jour où vous irez dans un musée.
Fazit ? Keep your mouth shut and enjoy !

Jacques Barozzi dit: 13 août 2013 à 8h10

Le boug, j’aime la sculpture, j’en parle dans la plupart de mes livres sur Paris, et je suis fils d’un tailleur de pierre sourd et muet qui s’y entendait pour faire chanter le marbre…

Jacques Barozzi dit: 13 août 2013 à 8h14

Les célèbres chevaux de Marly de la Concorde sont des copies, TKT, pour des raisons de pollution…

Jacques Barozzi dit: 13 août 2013 à 8h15

Raison pour laquelle on parle de sculpture et non plus de statuaire, TKT…

bouguereau dit: 13 août 2013 à 8h17

Jacques, la sculpture est elle aussi passée à l’abstraction

..comme goering

u. dit: 13 août 2013 à 8h18

Merci, de nota, pour ce papier d’Agulhon sur la prolifération des statufiés.
Grâce à vous, bon café.

L’article se termine sur une note un peu énigmatique: tout se passe comme si la prolifération des Grands Hommes (au 19ème) avait rendu possible l’émergence de Très Grands Hommes (au siècle suivant).

bouguereau dit: 13 août 2013 à 8h19

Raison pour laquelle on parle de sculpture et non plus de statuaire, TKT…

..de « mobilier urbain »..hurkurk

u. dit: 13 août 2013 à 8h21

On constate ici une certaine tendresse rétrospective pour les travaux urbanistiques d’Osman pacha à Paris.
Je le comprends très bien.

D. dit: 13 août 2013 à 8h24

Jacques Barozzi dit: 13 août 2013 à 10 h 15 min
Raison pour laquelle on parle de sculpture et non plus de statuaire, TKT…

Ah, ce Thierry, il faut tout lui expliquer. J’admire la patience de notre cher Jacques.

bouguereau dit: 13 août 2013 à 8h25

je suis fils d’un tailleur de pierre sourd et muet qui s’y entendait pour faire chanter le marbre…

je te crois baroz..mais le coup du « statuaire » et de « sculpture »..

bouguereau dit: 13 août 2013 à 8h29

c’est celle d’Henry Moore à Bagatalle, il y a une quinzaine d’années. Magique !

..tout l’monde l’a dit baroz..comme « un seul homme »..beaucoup d’os a moelle et pas beaucoup de cul..pas mal..sans plus

JC.... dit: 13 août 2013 à 8h29

Hors sujet
Quand j’entrevois, effaré, le PM Zayrault d’un pays en crise, le cul posé dans la luzerne bouffer un sandwich avec des petits pauvres importés, et jouer du djembé avec un sourire gêné de mélomanne contrarié, tout ça pour exécuter docilement un plan de communication débile … je félicite le communiquant responsable de cette couillonnade hilarante qui marquera les esprits par sa vacuité !

fred dit: 13 août 2013 à 8h31

@Qu’est ce qu’elle a la gueule à vespasienne

le niveau du nain de PQ de plus en plus bas, c’est dire

bouguereau dit: 13 août 2013 à 8h32

Ben, non ! Qu’est ce qu’elle a la gueule à vespasienne ?

à poireauter devant ta porte en molybdène comme dédé qui confond sa cabine de téléportation avec son frigo américain..ça va bien

Mansûr, frère de Jabâl dit: 13 août 2013 à 8h33

Ce commentaire n’a aucun intérêt :

JC…. dit: 13 août 2013 à 10 h 29 min

Jacques Barozzi dit: 13 août 2013 à 8h33

A Paris vous avez des maisons pour tous les arts : de la maison de la poèsie à la maison de la photographie en passant par les multiples centres de regroupement pour la musique, le théâtre, le cinéma ou la littérature, mais pratiquement rien pour la sculpture et les sculpteurs d’aujourd’hui. A part le musée de la sculpture en plein air du jardin Tino Rossi, consacré exclusivement à quelques oeuvres de la seconde moitié du XXe siècle. Point final ! Il faut s’en remettre au hasard des rues et des cimetières…

TKT dit: 13 août 2013 à 8h34

Vous êtes très con, D., on peut aussi « sculpter » une pièce abstraite.
Quand on est aussi bêtissime et nul que vous, il n’est permis que de se comparer à l’aune d’Einstein ou de JC.
Je vous prierais par ailleurs, D., de ne plus parler que de vous. Votre « journal intime » parsemé de vos menus diététiques est un excellent projet de profil bas et de « troll normal »: Aventures amoureuses tout aussi cuisine légère que vos plats de légumes à manger frais ou réchauffés.
Je vous prierais aussi de ne pas utiliser mon prénom ni le tutoiement.
Je ne tutoie que les gens que je respecte, pas les sous-fifres qui font mal leur travail, ni les e….. vierges de partout.

D. dit: 13 août 2013 à 8h35

Vous n’y connaissez rien, bouguereau. La téléportation ne nécessite pas de cabine. Par ailleurs, je n’ai pas de frigo américain.

Jacques Barozzi dit: 13 août 2013 à 8h37

mais le coup du « statuaire » et de « sculpture »..

Raison pour laquelle je demandais l’expertise du maestro renato, le boug !

renato dit: 13 août 2013 à 8h38

« statuaire » vs « sculpture » ?

Le statuaire est le sculpteur de statues.
La statuaire est l’art de sculpter des statues.

Ou alors un matériel dont on se sert pour faire des statues — le marbre statuaire… le Carrara blanc, translucide, à grain fin… par exemple…

JC.... dit: 13 août 2013 à 8h38

« Quand on est aussi bêtissime et nul que vous, il n’est permis que de se comparer à l’aune d’Einstein ou de JC. »

Euh… Thierry, moi pas comprendre ce comparatif qui ne mène à rien !

gold oracle dit: 13 août 2013 à 8h39

Jacques Barozzi dit: 13 août 2013 à 9 h 46 min

Non, avec le gold centaure !

En vous en donne tout (gold) crédit Jacques..!

Jabâl, frère de Mansûr ... dit: 13 août 2013 à 8h41

Ne faites pas attention aux propos de mon frère Mansûr : depuis qu’il est encarté, il n’a plus toute sa tête !

Jacques Barozzi dit: 13 août 2013 à 8h41

Et la statuaire est toujours figurative, renato, contrairement à la sculpture qui peut l’être ou pas, dans la mesure ou un statuaire est aussi un sculpteur non ?

chantal boedts dit: 13 août 2013 à 8h43

tout dépend du genre : le statuaire est celui qui exécute une sculpture
la statuaire désigne une époque ( greque / romaine )

bouguereau dit: 13 août 2013 à 8h44

Par ailleurs, je n’ai pas de frigo américain

..forcément tu l’as transformé en vespasienne..tu te cailles le cul au 15 aout et tu te crois sur une planéte trés éloignée du soleil dédé

la montée du gold hôta... dit: 13 août 2013 à 8h45

– « une pièce abstraite. »?
– l’on a plus su distinguer le meilleur du pire ? Faudrait demander à renato !

Dâhalilâ, femme de Jabâl dit: 13 août 2013 à 8h45

Mon mari est un peu énervé parce qu’il n’a pas eu sa brioche, ce matin, le boulanger de Porquerolles avait des crampes. Excusez-le.

D. dit: 13 août 2013 à 8h49

Je vous prierais par ailleurs, bouguereau, de ne plus parler que de vous. Votre « journal intime » parsemé de vos recettes de lavement est un excellent projet de profil bas et de « troll normal »: Aventures amoureuses tout aussi cuisine légère que vos plats de légumes à manger frais ou réchauffés.
Je vous prierais aussi de ne pas utiliser mon diminutif ni le tutoiement.
Je ne tutoie que les gens que je respecte, pas les sous-fifres qui font mal leur travail, ni les e….. vierges de partout.

TKT dit: 13 août 2013 à 8h51

Pour les Chevaux de Marly, je pense que tout le monde est au courant.
Ce qui prouve bien que les copies donnent autant de plaisir que les originaux. Allez visiter Dresden/Dresde, copie réalisée grâce au concours de la RAF, du moins le concours de la RAF en tant que démolisseur. La restauration de la Bundeshaus (Berlin) est un des travaux de Sir David Forster, bref la démolition, et la restauration agrémentée d’une cerise de verre sur le bâtiment, réalisées par les Britanniques…
@ Bouguereau: Le mobilier urbain, ce ne sont pas les statues, mais plutôt les lampadaires et les bouches du métro (pour prendre peu d’exemples), bref ce qui a aussi une fonction autre qu’esthétique.

D. dit: 13 août 2013 à 8h51

renato dit: 13 août 2013 à 10 h 47 min
Une statue c’est une statue

Je suis parfaitement d’accord.

bouguereau dit: 13 août 2013 à 8h52

Les célèbres chevaux de Marly de la Concorde sont des copies, TKT

preuve, francis boyghes a pu mettre les mêmes a son qg..j’ena marron pourrait bien les mettre a l’entrée de son chalet..a condition qu’il reste inchauffé l’hivers..pour communiquer avec dame nature, sinon t’es qu’un imposteur jean marron

bouguereau dit: 13 août 2013 à 8h56

Je vous prierais aussi de ne pas utiliser mon diminutif ni le tutoiement

..si sur pluton c’est plein de marie chantal, les terriennes sont mieux qu’elles

Auguste Blévin dit: 13 août 2013 à 8h57

Une statue c’est une statue, nom de Dieu! a dit Maurice Clavelmolasse.

D. dit: 13 août 2013 à 8h59

Pour le mobilier urbain, je pense que tout le monde est au courant.
Vous êtes très con, TKT, on peut aussi « statufier » une abstraction.
Quand on est aussi bêtissime et nul que vous, il n’est permis que de se comparer à l’aune d’un lampadaire ou d’une bouche de métro.
Je vous prierais par ailleurs, TKT, de ne plus parler que de vous. Votre « journal intime » parsemé de révélations sur votre marâtre est un excellent projet de profil bas et de « troll normal »: Aventures amoureuses tout aussi indigestes que vos cubis de côtes du rhône.

bouguereau dit: 13 août 2013 à 8h59

Ce qui prouve bien que les copies donnent autant de plaisir que les originaux

..les milliardaires disent que t’as faux vontraube

Samson ..... dit: 13 août 2013 à 8h59

Dâhalilâ,
Une beauté comme vous, une telle statue de chair, a besoin d’autre chose que de ce pauvre vieux de Jabâl ! Je lui ferai livrer de la brioche. Partons à la découverte. Sait-il que vous avez été la maîtresse de son frère Mansûr ?

Jean-Louis Monclar dit: 13 août 2013 à 9h05

Ma belle-sœur ne supporte plus TKT, c’est plus fort qu’elle. Elle m’a fait savoir qu’elle refusait désormais de lire les commentaires.

TKT dit: 13 août 2013 à 9h05

Bouguerau, je peux aussi me tromper, pour ma vision du mot mobilier urbain. Mobilier versus immobilier ? L’hôtel de l’avenue du Bois, celui de Boni de Castelane, démonté et remonté ailleurs, donc de l’immobilier devenu mobile.
J’écris avenue du Bois, et non Foch, so what ? Je trouve aussi Constantinople plus à mon goût qu’Istamboul.
J’ai remarqué le week-end dernier à Straßburg que la Kaiserplatz s’est transformée en strabourgeoise Place de la République. Une plaque en fait foi.

chantal boedts dit: 13 août 2013 à 9h05

le châlet de jean marron inchauffé l’hiver ? le bougre je crois qu’il est plein d’ardeur depuis qu’il s’est procuré une tronçonneuse borghésienne, on le lâche en forêt et nous on dort sur le flanc.

merci passouline, vous m’ôtez une épine du pied, je me disais écouter un cd ina sur blondin l’hiver avec la voix de passou, c’est comme planer dans la 4ième dimension, mais si vous dites – vous -même que le son est mauvais , çà nous fera 21 euros à boire au zinc à votre santé.

Joseph Schwartz, petit-fils d'un ancien de 14 dit: 13 août 2013 à 9h10

J’ai remarqué le week-end dernier à Straßburg que la Kaiserplatz s’est transformée en strabourgeoise Place de la République. (rédigé par l’andouille)

Mon grand-père n’est pas allé au casse-pipe pour des traîtres écrivent Straßburg et regrettent la Kaiserplatz. L’Alsace a été reconquise de haute lutte, mon petit monsieur !

bouguereau dit: 13 août 2013 à 9h10

Bouguerau, je peux aussi me tromper, pour ma vision du mot mobilier urbain

comme baroz j’aimais bien les fontaines wallaces, et je crois que plus naturellement la sculpture a a voir avec les arts décos et appliqué, c’est ça qui énerve les contemporains..c’est un peu conceptuel vontraube ce que je dis là, mais vrai

Jean-Louis Monclar dit: 13 août 2013 à 9h14

Allons bon ! TKT veut une Alsace allemande, maintenant ! Heureusement que ma belle-sœur n’a pas vu ça.

Moore, hélas! dit: 13 août 2013 à 9h15

Auguste Blévin dit: 13 août 2013 à 11 h 00 min

Ben, on est pas dans la mélasse!

TKT dit: 13 août 2013 à 9h16

Bougeureau: Bof, les nantis aiment assez les femmes passé sous les bistouris des chirurgiens (ou des femmes parti pièce d’origine, partie silicone ajouté), et par les aiguilles de Botox et autres illusions professionnelles. Pour les œuvres d’art, bien sûr, ils spéculent sur des reventes possibles.
Vous, Bouguereau, vous aimez les prothèses, soit bien les faux, non ?
@ JC, votre belle-sœur vous fréquente ?

Moore, moore et lamentations... dit: 13 août 2013 à 9h19

« sculpture abstraite » concrètement, c’est quoi?

TKT dit: 13 août 2013 à 9h20

Monsieur Schwartzenskilevitsch, où étaient vos ancêtres entre 1871 et 1918 ? JC, vous habitez Toulon, restez y

JC ... dit: 13 août 2013 à 9h21

Jean-Louis Monclar dit: 13 août 2013 à 11 h 05 min
« Ma belle-sœur ne supporte plus TKT, c’est plus fort qu’elle »

Soyez très prudent, Monclar ! ma belle-mère est morte d’un fou-rire qui a duré 7 heures après la lecture d’un commentaire de notre cher Thierry des plus étranges.

Je t’en serai éternellement reconnaissant, ami Thierry ! A cet effet, un sculpteur stagiaire réalise en ce moment une statue de toi en papier mâché, pour le Jardin d’Hiver.

bouguereau dit: 13 août 2013 à 9h21

pour te répondre je te citerai un contributeur de ce blog qui quelquefois dit une chose..et quelquefois leur contraire..

Lord Duveen et Bernard Berenson, des escrocs ? Les collectionneurs (milliardaires enrichis par le chemin-de-fer des USA et la naissance des grands-magasins) des naïfs ?

TKT dit: 13 août 2013 à 9h22

« sculpture abstraite » concrètement, c’est quoi? »:
Allez visiter le Musée de l’Art Concret à Mouans-Sartoux

Titre-Livre dit: 13 août 2013 à 9h22

j’ai vu récemment que le quartier de la Petite France allait être rebaptisé district de la Grande Europe, mais c’est encore à l’état de projet, la construction étant en panne de courants

bouguereau dit: 13 août 2013 à 9h26

une statue de toi en papier mâché

les italiens en ont fait des essetatues de saint et de sainte mirifiques..et pourvu que ça soit protégé de l’humidité c’est spécialement durabe..et c’est comme des brueghel, on dirait quelles ont été peinte la veille

louise fratz, alsacienne dit: 13 août 2013 à 9h29

TKT dit: 13 août 2013 à 11 h 20 min
Monsieur Schwartzenskilevitsch, où étaient vos ancêtres entre 1871 et 1918 ?

Pour monsieur comme-vous-dites, je ne sais pas, mais les miens étaient en territoire annexé par l’ennemi. Ils ont toujours conservé un drapeau français chez eux malgré l’interdiction. Un de mes arrière-grands-oncles a été fusillé par les Allemands pour avoir déserté et tenté de rejoindre l’armée française. Alors je vous prierai de garder vos chienneries pour vous.
Vous êtes du genre à uriner sur les monuments aux morts, je suppose ?

chantal boedts dit: 13 août 2013 à 9h30

sculpture figurative = représentation formelle d’une figure

sculpture abstraite = représente encore une figure mais dans une autre forme en mettant en exergue quques éléments.

bon, je vais faire autre chose, je m’emmerde ici.

bouguereau dit: 13 août 2013 à 9h31

C’est quoi la Grande Europe pour les promoteurs de l’idée ? …

contruite sur nos osses jicé

Dr Ravenschkraut, médecin à Zürich dit: 13 août 2013 à 9h34

Vous êtes du genre à uriner sur les monuments aux morts, je suppose ?

Oh, vous savez, il urine un peu partout, c’est la prostate.

bouguereau dit: 13 août 2013 à 9h34

je m’emmerde ici

c’est ce que dise les machab qui suent l’ennoye

JC ... dit: 13 août 2013 à 9h35

« bon, je vais faire autre chose, je m’emmerde ici. »

Moi aussi, je vais faire autre chose. Mais pour d’autres raisons …

bouguereau dit: 13 août 2013 à 9h38

uriner sur les monuments aux morts

..entre les sièges de avions..comme goering !..un inaccessible rêve

TKT dit: 13 août 2013 à 9h38

JC, la plaque bilingue de la Place de la République est neuve.
Sur la façade du Palais de Justice, l’aigle des Hohenzollern est toujours bien en place. L’Alsace est l’Alsace, ni Allemande, ni française. Mais bon, je ne crois pas non plus en une Allemagne vraiment unie autour des Prussien. Pareil bien sûr pour la Lorraine et des tas d’autres entités géographiques au profil politique changeant.
Bref, je suis européen et vous JC, je vous verrais bien en retraité de Frankfurt-an-der-Oder, en culottes courtes et chemises noires.

Marc Schumacher dit: 13 août 2013 à 9h43

TKT dit: 13 août 2013 à 11 h 38 min
L’Alsace est l’Alsace, ni Allemande, ni française.

Salaud.

court, dit: 13 août 2013 à 9h44

TKT, n’oubliez pas la Frick Collection ou Duveen a sévi . Il y a deux petits tableaux estampillés Vermeeer pour l’authenticité duquel je ne me battrais pas, et un micro-Brueghel qui aurait beaucoup de choses à dire sur la réduction d’un tableau à un carré d’une dizaine de centimètres…Ce qui n’empeche pas la Frick de contenir des merveilles d’avoir acheté récemment un vrai Le Lorrain.
Rendons à Marly ce qui est à Marly, et les copies très estimables de Michel Bourbon à Michel Bourbon. »Les Statues meurent aussi » disait un poète.
Bonne journée.
MC

JC ... dit: 13 août 2013 à 9h45

« Bref, je suis européen et vous JC, je vous verrais bien en retraité de Frankfurt-an-der-Oder, en culottes courtes et chemises noires. »

Mais je peux me le permettre, ayant belle jambe et joli cul ! Et le noir me va si bien … Bien à vous, cher Thierry, et bonne journée !

bouguereau dit: 13 août 2013 à 9h56

..tu vois bien que c’est pas trés concluant baroz..c’est des mots même pas assez commode pour un carriste de chez amazone

calimero obscuro dit: 13 août 2013 à 9h59

court, dit: 13 août 2013 à 11 h 44 min
Frick Collection ou Duveen a sévi . Il y a deux petits tableaux estampillés Vermeeer pour l’authenticité duquel je ne me battrais pas,

Là, vous m’étonnez. Je n’ai jamais vu remettre en cause l’authenticité d’aucun des trois Vermeer de la Frick Collection, qui figurent dans tous les catalogues raisonnés que je connais.

bouguereau dit: 13 août 2013 à 10h00

faut penser base de donnée et logistique baroz..une saturne v c’est plus beau qu’une bugatti épicétou

bouguereau dit: 13 août 2013 à 10h02

qui figurent dans tous les catalogues raisonnés que je connais

faut penser « si j’avais fais fortune dans les casinos..si j’investissais..on me traitrait de gros naif ou pas »..je parle pas de vontraube..t’aurais sa considération entière..mais les autres ?

laurent dit: 13 août 2013 à 10h13

TKT
le troll de PQ est si fier de petites provocs de beau raciste, inculte et pervers, à quoi bon s’abaisser à le lire

Jacques Barozzi dit: 13 août 2013 à 10h13

Incontestablement, Paris fut la capitale de la statuaire au 19e siècle et jusqu’au début du XXe. Notamment avec la représentation des grands hommes et aussi grâce à la qualité de ses sculpteurs animaliers. Voir cet ouvrage illustré.

http://www.amazon.fr/dp/290311885X

laurent dit: 13 août 2013 à 10h14

TKT
le troll de PQ est si fier de SES petites provocs de beauF raciste, inculte et pervers: à quoi bon s’abaisser à le lire

Sant'Angelo Giovanni dit: 13 août 2013 à 10h26


…résumé d’histoires,…du XX° siècle,…

…avec, tout ce que les allemands ont fait comme abominations pendants leurs guerres en Europe,…consentants ou pas,…
…il aurait été plus légitime,…déjà,…de divisé le pays, et le remettre comme en états indépendants, avant la fédération allemande politiquement conquise par le prussien Bismarck,…
…avec un droit de regard, des frontières par les pays limitrophes,…l’Allemagne n’a jamais exister pour moi,…ni l’Italie n’on plus,…tout çà à cause de Napoléon III, et son empire,…
…corporatismes et francs-maçons quels  » nobles bordels « , politico-social,…
…les frittes sont encore chaudes,…
…mayonnaise à l’euro-prussien,…
…on n’est pas sortis de l’auberge-Stalag 13,…
…strass-strass,…bourgeois de l’Europe des juifs errants et bohémiens vandales de toutes sortes,…

…bonjours aux  » Bosch’s « , authentiques,…demeurés du statuaire de bloc de granit,…et au musée Grévin des en cires célèbres,…du bronze trop chère,…
…etc,…à la Reich-Pax à l’€uro,…encore,…envoyez la musique,…etc,…

u. dit: 13 août 2013 à 10h27

« le troll de PQ est si fier de petites provocs de beau raciste »

Bah, s’il possède la beauté…

laurent dit: 13 août 2013 à 11h06

@12h27
non au contraire (faute de frappe (ordinateur de vacances) : c’est un pou

u. dit: 13 août 2013 à 11h13

C’est un paradoxe que le vieux Berenson, l’anti-moderne, ait pu être relu par des artistes ou critiques qui veulent se libérer du dictat moderniste (ou perçu comme tel) de l’aplat, de la surface, de la flatness de Greenberg, etc.
Cela grâce aux « tactile values » que Berenson a toujours défendu (on expérimente l’oeuvre non seulement avec ses yeux avec ses muscles, ses nerfs, son corps tout entier).

De sorte que certains philosophes relisent Berenson.
Je sais, le philosophe et l’artiste s’engagent le plus souvent dans des dialogues de sourds (parfois drôles), l’un étant pour l’autre un prétexte.

Ils se combattent dans le noir, comme dans Sanchakou
http://www.youtube.com/watch?v=QrcVQm3DxPU

Berenson faisait des balades à bicyclette avec son beau-frère, Bertrand Russell. Le premier essayait d’éveiller aux arts visuels, le second recadrait des propositions venues de Berkeley ou de James.

Voir l’un des derniers livres de Derrida, dédié à Nancy, sur les rapports entre la vue et le toucher (selon ce qui s’appelle en termes pédants une haptologie).

L’oeil tate.

Jacques Barozzi dit: 13 août 2013 à 11h24

« le philosophe et l’artiste s’engagent le plus souvent dans des dialogues de sourds »

Comme BHL à Saint-Paul de Vence !

JC ... dit: 13 août 2013 à 11h37

laurent dit: 13 août 2013 à 12 h 14 min

Vous aimez la lecture ? Œuvres complètes de Laurent de Mediocrici à vendre, 3 euros 50.
Crédit possible.

D. dit: 13 août 2013 à 11h47

Attention, l’andouillette 5A n’est pas forcément diététique, et pourtant je l’aime.

D. dit: 13 août 2013 à 11h49

On voit bien que Thierry n’aime pas l’art pour se contenter de bonnes copies.
En peinture, aucune copie n’est bonne. En sculpture, vu d’assez loin, c’est acceptable.

pour eux et pour deux dit: 13 août 2013 à 12h13

un dictionnaire pour les passants
Le dictionnaire Bénézit est un dictionnaire de référence des peintres, sculpteurs dessinateurs et graveurs du monde entier. Le titre complet de la 4e édition (1999) est Dictionnaire critique et documentaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs de tous les temps et de tous les pays par un groupe d’écrivains spécialistes français et étrangers. Il comporte 13 440 pages pour 175 000 noms.
Édité par les éditions Gründ, il a également une édition anglaise depuis 2006. Le Benezit a été racheté en octobre 2010 par le groupe Oxford University Press, qui l’a mis en ligne en 2011.

bouguereau dit: 13 août 2013 à 12h15

Comme BHL à Saint-Paul de Vence !

tout cas baroz, mikelangelo pour faire les gonzesses vaut pas un demi carambar..et le talent du rendu augmente le repoussoir..décidément y’a plus de charme et de sesque dans une gothique habillée jusque dessous le cou et avec du rose aux joues..

bouguereau dit: 13 août 2013 à 12h18

Voir l’un des derniers livres de Derrida, dédié à Nancy, sur les rapports entre la vue et le toucher (selon ce qui s’appelle en termes pédants une haptologie)

tvas pas nous gonfler avec ce matos poussiéreux et nullos..y’a plus de science dans un demi rapport en anglais traduit d’un neurologue javannais dans le lancette

Jacques Barozzi dit: 13 août 2013 à 12h24

« mikelangelo pour faire les gonzesses vaut pas un demi carambar.. »

Antonioni, mais c’est le cinéaste de la femme et de Monica Vitti, le boug !

bouguereau dit: 13 août 2013 à 12h28

ceci est déjà une abstraction

dze unbuffable trace du messerschmitt de goering dans le ciel bleue..tout le reste est havy au finiche

pour eux et pour deux dit: 13 août 2013 à 12h32

u. dit: 13 août 201
vous auriez mieux manifester cotre conscience de l’oeil du photographe en rappelant le jeu de mots « otique /haptique » et que dans ce livre, où justement derrida revient sur la question de la caresse lévinassienne (qui avait suscité un « éloge de la caresse »)Derrida écrit qu’il ne faut amis oué avec les mots ,
il est vrai que l’alternance vocalique O/A es bien modifiée par le H , mais elle demeure une alternance

bouguereau dit: 13 août 2013 à 12h33

antonioni mettons..mais buonaroti..ça force le respect mettons, comme l’agent de police à moustache..mais avoue que c’est pas trés bandant..même ses mecs..zont des gueules de corniauds de salle de muscu ou de melquissédèque à manman..

Aublin déguste la statuaire et la sculpture abstraite dit: 13 août 2013 à 12h44

 » Panofsky fait remarquer que «tout l’art égyptien», à quelques exceptions près, « cherche à montrer le mouvement in potentia et non in actu. »Loin de s’ articuler comme le passage d’une position à une autre (loin de reposer sur les tensions du système musculaire), le mouvement y est suggéré «par la juxtaposition graphique de deux aspects opposés (profil et vue de face). » Ce procédé – qui ne disparaîtra jamais de la statuaire, l’expédient le plus connu consistant a tripler une même figure de manière à la présenter de face, d’arrière et de profil – remédie en quelque sorte à l’impossibilité pour la vue de saisir en même temps tous les aspects du corps humain. Chez les artistes égyptiens, la réduction de leur multiplicité à deux plans (face et profil) correspond peut-être à l’état de leur théologie, tandis que, pour l’art occidental, le fait de la limiter à trois s’inspire sans aucun doute de la structure trinitaire du Dieu Un. Quoi qu’il en soit, les sculpteurs ont dû renoncer à représenter dans un même espace des poses incompatibles sur le plan de la simultanéité. Ils ont dû admettre une évidence à laquelle nous opposons la plus vive résistance : la synchronie des places n’équivaut pas à la simultanéité des éléments qui les occupent, le réel de la structure est irréductible à l’imaginaire de la forme.
Il aura donc fallu que les sculpteurs renoncent d’abord à une modalité de l’ apparaître spécifique à l’image spéculaire – laquelle ne se montre jamais de face ou de profil, jamais de dos (cf. a contrario La reproduction interdite de Magritte et les tableaux mélancoliques de Caspar David Friedrich) – pour que, libérant le corps de son ajustement forcé dans le plan, ils le situent un espace propice au mouvement. Le fait de présenter le dos de l’image,loin d’être une simple concession au réalisme, constitue en fait un saut, un franchissement doublé d’un abandon : le sculpteur renonce à montrer la sta­tue de face, comme faite exclusivement de faces, cousues de plans dont le déroulement formerait un volume. En délaissant leur vocation première, qui fut de substituer au corps périssable un double que le ka était susceptible d’animer (n’oublions pas que, dans l’Antiquité, on prenait la précaution d’entraver la nuit les statues), les sculpteurs se sont mis à fabriquer des signes (d’où l’équivalence soma séma, «le corps est un tombeau», un «signe» commémoratif du vivant disparu) et non plus des urnes ou des vases à la res­semblance d’une âme individuelle. Primitivement liée aux rituels funéraires, la sculpture a su peu à peu faire le deuil de l’ambition la plus fantastique de l’art: rivaliser avec la mort, conjurer ses maléfices, lui emprunter certains de ses aspects les plus manifestes (l’immobilité, le silence) afin d’éterniser dans la forme ce qu’elle a le pouvoir de corrompre.
1.0 – Depuis le siècle dernier, la sculpture s’est détournée de la figuration du corps. Faut-il voir dans une géométrisation croissante, voire dans les dérives de l’informel, un « progrès » analogue à la «destruction du sujet» qui, selon Bataille, fit accéder la peinture au «jeu immense des possibles»359? Rien n’est moins sûr. Ce que dissimule l’esthétisme de créations de plus en plus « abstraites » – l’anatomie de l’œuvre se substituant à celle du nu360 -, c’est la connivence de l’art avec la science, l’acceptation naïve d’une concep­tion de l’espace dont nous avons dénoncé la complicité historique avec la théologie. Dans la première moitié du XXe siècle, Brancusi, Gabo, Pevsner se sont éloignés tant du savoir acquis par Cézanne que de celui de Rodin : «la nature est plus en profondeur qu’en surface. »361 Quant à Rodin : «Vous, statuaires, fortifiez en vous le sens de la profondeur. Que votre esprit conçoive Toute superficie comme l’expression d’un volume qui la pousse par derrière. Figurez-vous les formes comme pointées vers vous. Toute vie surgit d’un centre puis elle germe et s’épanouit du dedans au dehors. »( Rodin) En organisant la figure selon les normes de la géométrie, Gabo tentait non seulement de
la dépouiller des ambiguïtés trop sensuelles du modelé mais encore de la
soustraire à cette profondeur tactile que Hildebrand cherchait à réduire à l’ apparence visuelle du relief. « Du point de vue conceptuel, écrit Rosalind Krauss, elle doit apparaître comme transparente, c’est-à-dire présenter au spectateur stationnaire un résumé des différentes positions stratégiques qu’il auraient adoptées s’il avait contourné l’objet dans son ensemble. » Le recours à la transparence des matériaux (verre, plexi) ne fait qu’accentuer le caractère  » non-rétinien » de l’œuvre, comme si sa construction répondait à la circonvolution d’un regard déployé autour de lui-même, autrement dit au Volume du voir divin. »

*in Panofsky, La sculpture funéraire de l’ancienne Egypte au Bernin, Paris, 1995, p. 18.
359 – Georges Bataille, Manet, Genève, 1955, p. 59.
360 – Cf. Pierre Klossowski, « La décadence du nu », in La

Conversations avec Cézanne, Paris, 1978, p. 115.et suiv.
361 – éditions Ryôan-Ji, 1984, pp. 61

PCC.Luc Richir.

JC ... dit: 13 août 2013 à 13h01

Manuel est un raciste de droite ! Dès qu’il voit une incompétence colorée, il tire à balles réelles !

Que va faire le petit Pépère, sculpteur de mie de pain, capitaine de pédalo ? Que va faire le pédagogue Zéro, moniteur de colonies de vacances, drummer de hall d’immeuble ?

Quel mois d’août enthousiasmant….!

pat dit: 13 août 2013 à 13h23

Alerte: le beauf raciste d’extrême droite de PQ est obsédé par le Président de la République et ses ministres, dont certains en particulier

bouguereau dit: 13 août 2013 à 13h27

Il est à la femme ce que Pasolini est au jambon à l’os !

..tu causes par enigme comme dans fort boyard baroz

bouguereau dit: 13 août 2013 à 13h30

pasque tu prends pas de recul dédé..rentre dans ton frigo américains..ferme les yeux..imagine toi de sirius..spèce de terrien borné

bouguereau dit: 13 août 2013 à 13h33

ce que Pasolini est au jambon à l’os !

..tu voulais dire ce que pasolini est au prochouto..haaa oui là daccord

JC ... dit: 13 août 2013 à 13h37

« justement derrida revient sur la question de la caresse lévinassienne »

Ah, oui ! Reviens z’y, Derriduche, à la caresse lévinassienne, c’est tellement bon !

renato dit: 13 août 2013 à 13h50

Sculpteur de mie de pain ? Pfff ! À un moment, s’il faut vraiment tailler quelque chose, on taille le parmesan, il donne de bons restes.

JC ... dit: 13 août 2013 à 14h12

Bouguereau,
Intéressante cette possibilité dans quelques années de greffer un corps sain sous une tête dotée d’un cerveau en bon état.

J’imagine le corps de Marilyn greffé sous la tête à Mélenchon… On grimpe ? On grimpe pas ? Il me semble que j’irai faire un saut de reconnaissance. Après tout, on n’est pas obligé de faire face au problème, ou de frenchkisser ! Faux problème, finalement, le neurologue veut des cerveaux à greffer qui soient en bon état…

christiane dit: 13 août 2013 à 14h22

@ J.B : 21h23,29,31,34,42,44
Surréaliste et drôle. bravo. On croirait voir un Charlie Chaplin !
@ Bouguereau
La remarque sur les sculptures d’Ousmane Sow est pertinente. Je la partage. Toujours l’œil, je vois.
@D
Les trous noirs vus par vous, c’est du Woody Allen !

tiramisù dit: 13 août 2013 à 14h41

christiane dit: 13 août 2013 à 16 h 22 min

Vous oublius de dire merçu à renatu!
( en romanescul!)

D. dit: 13 août 2013 à 15h27

Je voulais vous faire une confidence, u.
La culture chinoise m’attire réellement. J’aime particulièrement les Arts martiaux chinois.

bouguereau dit: 13 août 2013 à 16h04

il n’y a pas plus cul qu’u

..c’est seulement quand tu veux..la vérité c’est que t’as pas reçu assez de taloches petit..alors que dédé une seule et sa tête a frappé le coin de l’évier..depuis il platonise en secret

pat dit: 13 août 2013 à 16h05

D, vous avez raison, le brêle de pq n’est que surface, s’en tient aux apparences, aime les hommes forts en apparence, n’a jamais critiqué nabot premier et sa bande- c’est ainsi qu’il accusera les « socialos » de tous les défauts mais s’incline devant les turpitudes de ceux qui « font » durs escrocs par exemple le fait que (cf lemonde.fr) la réserve ministérielle était répartie sur proposition des ministres et de leur chef de bande de 2008 à 2012 au profit de l’exécutif et de ses acolytes

bouguereau dit: 13 août 2013 à 16h07

L’Église le permet

l’église ne permet pas d’aller se faire enculer..sauf cas de force majeure..là ça urge dédé

artiste dit: 13 août 2013 à 16h12

15 h 55 min
rien ne les arrête, ils ont déjà berlu, le pape..bientôt ils vont les cloner

candide dit: 13 août 2013 à 16h14

18 h 07 min

les saints apôtres alors, c’était du fake, ou une exception accordée par le Très Haut ?

bouguereau dit: 13 août 2013 à 16h15

J’imagine le corps de Marilyn greffé sous la tête à Mélenchon

..on le marie a pasolini greffé sur un jambon a l’os..ma mère de ma mère

bouguereau dit: 13 août 2013 à 16h17

pardon, c’est comme de manger son prochain, l’église l’autorise à condition qu’il y ait necessité et pas mort d’homme..à coté c’est bénin

bouguereau dit: 13 août 2013 à 16h19

..par exemple si t’es pasolini et que tu te crash sur la cordillère avec mélanchon..ton jambon à l’os y passe c’est certain..et mélanchon est responsabe mais pas coupabe

pour eux et pour deux dit: 13 août 2013 à 16h44

Tout sur ma mère (Todo sobre mi madre) est un film espagnol de 1999, réalisé par Pedro Almodóvar et joué par Cecilia Roth, Marisa Paredes, Candela Peña, Antonia San Juan et Penélope Cruz.

A. V. dit: 13 août 2013 à 16h58

Quel est cet énergumène qui se permet dire que l’Alsace n’est pas française ? Il veut refaire la guerre de 14 ? Il souhaite une nouvelle occupation allemande ?

D. dit: 13 août 2013 à 17h03

Je pense que les Alsaciens ont davantage une mentalité française que germnique, donc pour moi pas de doute, l’Alsace est française. de plus, « Alsace » ne sonne pas particulièrement germanique me semble-t-il.

D. dit: 13 août 2013 à 17h06

J’aimerais aussi que les Brandebourgeois deviennent polonais. Ils le sont beaucoup plus de mentalité qu’Allemands.

D. dit: 13 août 2013 à 17h08

Il en est de même des Saxons que j’estime plus Tchèques d’esprit qu’Allemands.

pour eux et pour deux dit: 13 août 2013 à 17h17

l’une des questions apparues avec la technique des greffes , ici dans le témoignage d’une journaliste:
On aurait une ‘mémoire cellulaire’ : les cellules contiendraient les traces de notre personnalité, de nos goût et de notre histoire. Si cette théorie est juste, il en découle que lorsque des tissus ou des organes sont transplantés d’un corps à un autre, les traces mémorielles le sont également.
http://www.jepic.org/actualites/apres-une-greffe-du-coeur-8370/

D. dit: 13 août 2013 à 17h51

Je connais effectivement très bien le Cantal paysan mais pas du tout le Melun des HLM. D’ailleurs je ne sais pas ce que tu as, Thierry, avec Melun, je n’ai jamais entendu dire que ce soit une ville désagréable, c’est une petite localité briarde qui ne mérite pas qu’on la considère de cette façon et d’ailleurs j’ignore si elle est ou non fortement pourvue en HLM.
Par contre je peux te dire que la seule fois où je suis passé à Zurich, je n’ai vu que des immigrés, au demeurant serviables puisqu’ils ont été en mesure de m’indiquer mon chemin (Winterthur). Quand je dis « que » c’est « que », je n’exagère aucunement. Je me faisais sans doute trop une vision de carte postale de la Suisse, mais là j’avoue que j’ai déchanté et j’ai vite filé vers l’Autriche où j’ai trouvé une situation fort différente.

D. dit: 13 août 2013 à 18h19

J’ai eu de fortes rentrées de capitaux ces derniers temps et je peux acheter sans compter des légumes bio de première catégorie, au plus fort des cours.
Par ailleurs je songe à m’arrêter de travailler. Les rentes devraient amplement suffire.

D. dit: 13 août 2013 à 18h22

Je vais aussi pouvoir consacrer une partie de mon temps et de mon argent à des œuvres de charité.
L’autre partie de mon temps sera consacrée à vous rendre compte de tout cela.

bérénice dit: 13 août 2013 à 18h26

Le lien platonique est soumis comme tout autre à l’usure l’érosion le ravinement la crise économique les disputes ménagères les orages ordurières puis l’indifférence la mer d’huile le calme plat enfin avant le gouffre où l’on jette les quelques effets les cadeaux les offrandes la mèche de cheveux le gaspacho la photo. Etes-vous certain de toucher ce Finistère de nos sentiments pas prouvés ni démontrés encore moins extraits de la matière qui nous porte sans nous transporter tout à fait l’un contre l’autre? J’en ai marre, c’en est assez! Rendez-moi ma soucoupe

des journées entières dans les arbres dit: 13 août 2013 à 18h30

TKT dit: 13 août 2013 à 10 h 09 min
Fazit ? Keep your mouth shut and enjoy !

In 1923, Berenson was called to give expert witness in a famous case brought by Andrée Hahn against Duveen. In 1920 Hahn wanted to sell a painting that she believed to be a version of Leonardo’sLa belle ferronnière and whose authorship is still debated. Duveen publicly rejected Hahn’s Leonardo attribution of the painting, which he had never seen. Consequently, Hahn sued him. In 1923 Hahn’s painting was brought to Paris to be compared with the Louvre version. Duveen mustered Berenson’s and other experts’ support for his opinion, dismissing Hahn’s painting as a copy. At the trial in New York in 1929, where the expert witnesses did not appear, the jury was not convinced by Berenson’s Paris testimony, in part because, while under cross-examination there, he had been unable to recall the medium on which the picture was painted. It was also revealed that Berenson, as well as other experts who had testified in Paris, such as Roger Fry and Sir Charles Holmes, had previously provided paid expertises to Duveen. While Duveen, after a split verdict, ended up settling out of court with Hahn, the whole story damaged Berenson’s reputation. He was elected a Fellow of the American Academy of Arts and Sciences in 1958.
Berenson died at age 94 in Settignano, Italy.

http://www.edwardwinkleman.com/2010/01/history-vindicates-berenson-and-duveen.html

D. dit: 13 août 2013 à 18h31

Vous êtes attiré par mon argent, Bérénice, ni plus ni moins. Je suis partageur.

Sant'Angelo Giovanni dit: 13 août 2013 à 18h35


…l’Europe à l’€uro,…une hun – pression  » Gensis-Khan « ,…
…édition sur vélin  » At-il-là « ,…tirage limité,…
…etc,…broché à la vinaigrette du sang-soucis,…etc,…estampé de reliefs dorés à l’or fin,…prix centaures,…sans T.V.A.,…
…etc,…

JC ... dit: 13 août 2013 à 18h37

pat dit: 13 août 2013 à 18 h 05 min
« D, vous avez raison, le brêle de pq n’est que surface, s’en tient aux apparences, aime les hommes forts en apparence, n’a jamais critiqué nabot premier et sa bande- c’est ainsi qu’il accusera les « socialos » de tous les défauts mais s’incline devant les turpitudes de ceux qui « font » durs escrocs par exemple le fait que (cf lemonde.fr) la réserve ministérielle était répartie sur proposition des ministres et de leur chef de bande de 2008 à 2012 au profit de l’exécutif et de ses acolytes »

Patou, j’adore la disputatio, mais pas avec les cons de ton espèce. Bonne nuit, mon petit chou (socialiste ?) !

des journées entières dans les arbres dit: 13 août 2013 à 18h43

pour eux et pour deux dit: 13 août 2013 à 19 h 17 min

Peut-être que Charlotte Valendray apprécierait cette « expérience de mémoire cellulaire »
Un nouvelle histoire de mémoire de l’eau ?

bérénice dit: 13 août 2013 à 18h54

Parce que nos vies ressemblent à des macédoines, pour refroidir le cœur.
Bon JC vous n’allez pas nous servir ce refrain jusqu’aux prochaines, l’avenir est partagé et personne ne servira de miracles mais si vous possédez tous les plans n’hésitez pas à diffuser pour sortir le pays de l’impasse.

pour eux et pour deux dit: 13 août 2013 à 19h00

une histoire aux sources de la théorie de la mémoire cellulaire
« Un exemple stupéfiant de mémoire cellulaire fut celui d’une fille de huit ans qui reçu le cœur d’une fillette de dix ans. La fillette bénéficiaire de la greffe de cœur fut tourmentée après la chirurgie par des cauchemars concernant un agresseur et une fillette assassinée. Après consultation psychiatrique, ses cauchemars se sont avérés être si vifs et si réels que le psychiatre les a assimilés aux vrais souvenirs de la fillette transplantée. La police ayant découvert que la fillette donneuse a été assassinée, la transplantée aussi a pu décrire les événements de son horrible cauchemar et le meurtrier qu’elle voyait si bien que la police a pu appréhendé le vrai assassin de la fillette morte. »

des journées entières dans les arbres dit: 13 août 2013 à 19h05

JC … dit: 13 août 2013 à 20 h 48 min
Oui mais la « mémoire cellulaire » sur laquelle travaille Edith Heard n’a pas le même sens, que celles des histoires « people ».
C’est beaucoup moins spectaculaire, et pourtant c’est fondamental, cette recherche sur la modification des gènes liées à l’environnement.

des journées entières dans les arbres dit: 13 août 2013 à 19h15

Par cet exemple de « mémoire cellulaire », ça m’amuse, dans le sens où c’est divertissant, ce glissement sémantique : recherche fondamentale => psychiatrie

renato dit: 13 août 2013 à 19h23

Conversation animée dans un sac-poubelle : les déchets se demandent s’il y a des déchets dans les autres sacs poubelle.

des journées entières dans les arbres dit: 13 août 2013 à 19h33

Renato,
Cela dit la question du don d’organe est d’importance. Le cas échéant pour ceux/celles qui ont eu à/ ou qui vont/ se la poser.

Je m’excuse de refroidir le souper.
On en était où , déjà ?

A la statue qui s’anime:

Je descendais déjà les dernières marches de mon belvédère préféré quand une apparition inattendue m’arrêta, dépité et embarrassé : à l’endroit exact où je m’accoudais d’habitude à la balustrade se tenait une femme.
Il était difficile de me retirer sans gaucherie, et je me sentais ce matin-là d’humeur particulièrement solitaire. Dans cette position assez fausse, l’indécision m’immobilisa, le pied suspendu, retenant mon souffle, à quelques marches en arrière de la silhouette. C’était celle d’une jeune fille ou d’une très jeune femme. De ma position légèrement surplombante, le profil perdu se détachait sur la coulée de fleurs avec le contour tendre et comme aérien que donne la réverbération d’un champ de neige. Mais la beauté de ce visage à demi dérobé me frappait moins que le sentiment de dépossession exaltée que je sentais grandir en moi de seconde en seconde. Dans le singulier accord de cette silhouette dominatrice avec un lieu privilégié, dans l’impression de présence entre toutes appelée qui se faisait jour, ma conviction se renforçait que la reine du jardin venait de prendre possession de son domaine solitaire. Le dos tourné aux bruits de la ville, elle faisait tomber sur ce jardin, dans sa fixité de statue, la solennité soudaine que prend un paysage sous le regard d’un banni; elle était l’esprit solitaire de la vallée, dont les champs de fleurs se colorèrent pour moi d’une teinte soudain plus grave, comme la trame de l’orchestre quand l’entrée pressentie d’un thème majeur y projette son ombre de haute nuée. La jeune fille tourna soudain sur ses talons tout d’une pièce et me sourit malicieusement. C’est ainsi que j’avais connu Vanessa.
C’est de J. Gracq.
Vous avez écouté la voix douce et feutrée ?

vallier dit: 13 août 2013 à 19h49

renato dit: 13 août 2013 à 21 h 09 min
Rencontré un gars persuadé que la viande séché n’est pas de la viande…

TKT ?

pour eux et pour deux dit: 13 août 2013 à 19h52

=> qu’est ce que ça veut dire ce =>
pouvez-vous espliciter d’une phrase
la « mémoire cellulaire » m’apparaît une hypothèse qui s’avérera peut-être très féconde.

des journées entières dans les arbres dit: 13 août 2013 à 20h05

J’explicite avec une question:
qu’avez-vous retenu de la leçon inaugurale d’Edith Heard au Collège de France, à propos de « mémoire cellulaire » que vous donnez en lien ?

J’en profite pendant que vous êtes là, je n’ai rien compris au message de u. dit: 13 août 2013 à 13 h 13 min
ni à la réponse que vous lui faites.

Un peu de pédagogie pour les curieux ?

CRC dit: 13 août 2013 à 20h18

des journées entières dans les arbres dit: 13 août 2013 à 22 h 05 min
je n’ai rien compris au message de u. dit: 13 août 2013 à 13 h 13 min

Cessez ces provocations, des journées entières, u. est très susceptible.

des journées entières dans les arbres dit: 13 août 2013 à 20h22

CRC dit: 13 août 2013 à 22 h 18 min
J’apprends que B. Berenson était à la fois le beau-frère de B. Russel, et qu’il était artiste.
le 13 août à 13h13
c’est le chiffre 13.
Méditez bien là-dessus: le pouvoir du 13

pour eux et pour deux dit: 13 août 2013 à 20h28

ceci n’est pas de la pédagogie
et je n’ai pas répondu à une question explicite , alors que j’aurais aimé lire explicite la question Nancy : qui répondit lui dans un interview
« « Le corps est un lieu. Je suis partout où
est mon corps. Mon corps est dans mes écrits.
Une écriture, une pensée, c’est un corps. […]
Le corps est un dehors. »

La greffe du cœur que vous avez subie en 1991, et que vous racontez dans L’Intrus, vous a-t-elle ouvert à cette pensée du corps ?
Avant la greffe, avant même que je sache que mon cœur était malade, j’ai été invité à parler du corps dans un colloque aux Etats-Unis. J’ai envoyé un texte que je trouvais raté. Je faisais du corps un objet, alors qu’il faut justement arriver à parler « depuis » lui, ce que j’ai tenté de faire dans Corpus, livre qui m’a été commandé en 1990 quand je savais qu’il faudrait me greffer. Je l’ai écrit avant et après la greffe. Le corps est un lieu. Je suis partout où est mon corps. Mon corps est dans mes écrits. Une écriture, une pensée, c’est un corps. L’intérieur du corps n’existe pas ; il n’y a rien à y voir, rien à y chercher. Le corps est un dehors. La greffe m’a ouvert à ce dehors, mais je ne l’ai pas évoquée tout de suite dans mes livres.

En 1997, j’ai eu un lymphome, un cancer de la lymphe, provoqué par l’immunodépresseur. J’ai alors eu envie d’écrire, mais je ne savais pas quoi dire. Cela s’est fait par hasard. On m’a proposé de parler de l’autre, de l’étranger, et j’ai écrit L’Intrus (2000). La greffe, expérience de l’étrangeté, a fait son intrusion. J’ai eu envie de m’exprimer sur ce devenir technique du corps greffé
http://www.telerama.fr/idees/jean-luc-nancy-penseur-du-corps-des-sens-et-des-arts,84213.php

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