Il n’y a pas d’âge pour se sentir orphelin
Il n’y a pas d’âge pour dire « Papa » ou « Maman » même si d’autres préfèreront toujours dire « mon père » ou « ma mère ». Question d’éducation et de milieu, de sensibilité et de pudeur aussi. Il faut parfois oser s’autoriser. Vingt ans après sa mort, Metin Arditi revient sur l’homme que fut son père, son héros. En écrivant Mon père sur mes épaules (168 pages, 15 euros, Grasset), il lui retourne les os selon un vieux rituel africain qui, lui, n’a rien de métaphorique. Dénuées de toute nostalgie, un piège dans ce genre d’exercice, ses réminiscences l’entrainent à louer sa sagesse, sa force, sa tendresse, son audace en affaires, son obsession de l’humilité et jusqu’à sa lotion après-rasage. Au fond, tout ce qu’il avait de rassurant pour les siens. Du moins durant les années d’enfance et de jeunesse de l’auteur. Après, dès lors qu’ils purent se parler entre hommes, d’égal à égal, ce fut plus tendu car ils ne partageaient pas la même manière de se sentir juif.
C’est peu dire que le fils admirait le père : il semble avoir tout fait, jusqu’au choix des études, non pour lui plaire mais pour ne pas le décevoir. Il voulait susciter sa fierté mais n’aura pas réussi à gagner son estime. Leur différend sur la question israélo-palestinienne devint si profond qu’il déborda de sa seule dimension politique pour gâcher leur relation sur le plan humain. Pas un roman de Metin Arditi n’échappe à son ombre portée, ici par un détail, là par un écho.
Il s’adresse à lui directement dans de brefs passages en italiques, lui assénant parfois des reproches comme autant de coups de massue, dénonçant sans détour sa lâcheté, sa faiblesse, son habileté manipulatrice avec une violence, une dureté, un ton qui ne sont pas sans rappeler ceux de deux classiques du genre : le Simenon de Lettre à ma mère et le Kafka de Lettre au père. L’ombre de Nietzsche plane sur sa réflexion. Amor fati. On peut tenir avec deux mots ? On peut. Embrasser son destin mais sans résignation ni fatalisme. Amor fati : deux mots. Comme « mon père ».
Autre récit, même esprit, alors que tout sépare l’adolescent turc instruit et éduqué sur les rives du lac Léman, et le jeune rugbyman montalbanais monté à Paris. Sauf que dans les deux cas la forme est toute aussi sobre, dépourvue de lyrisme, de pathos et de mièvrerie. Dans Ma mère, cette inconnue (166 pages, Gallimard), Philippe Labro, lui, paie aussi sa dette mais sans règlement de compte. Lui aussi dans l’admiration mais sans mélange, tout dans la reconnaissance. Il est vrai que ce n’était pas seulement sa mère, c’était quelqu’un. Un personnage. Une force de caractère. Avec cela un puits d’amour et de générosité qui, dans ses derniers temps, ne tenait qu’à un seul objet qu’elle ne lâchait d’ailleurs jamais. Il renfermait un trésor : la liste des dates d’anniversaires de sa nombreuse parentèle. Affable avec ça mais bouche cousue sur son passé.
Il lui a fallu fendre l’armure devant l’insistance de son fils, rompu à l’art de l’interview, et raconter : un père polonais inconnu, l’héritage d’un petit rien qui reflète l’indéfinissable charme slave, une grâce de Tanagra, l’abandon par la mère, les années difficiles et puis… Ensemble, ils ont remonté le cours du temps mais seul il a enquêté pour mettre à nu les ressorts de son histoire, exhumé les cartons, courut les archives, retrouvé les photos jaunies et les lettres. Philippe Labro n’apprendra que bien longtemps après la guerre que ses parents avaient monté chez eux une filière d’hébergement et d’évasion pour des juifs traqués, ce qui leur vaudra d’être Justes parmi les Nations…
L’un est né en 1945, l’autre en 1936. Pourtant, après avoir lu Metin Arditi et Philippe Labro dans les plis de ce qu’ils ont de plus personnel, on les imagine aujourd’hui encore capables de chercher leurs numéros de téléphone pour appeler l’un son père, l’autre sa mère, afin de demander conseil, partager une joie, douter ensemble. En écrivant, ils ont eu l’impression, si douce et si légère, de vivre à nouveau près de l’absent. Il n’y a pas d’âge pour se sentir orphelin.
(Photo Ryan Pierse)
472 Réponses pour Il n’y a pas d’âge pour se sentir orphelin
« Barozzi, c’est une vraie douche écossaise ! »
tout lui est bon pour ramasser lsavon
« on était les deux Serge »
Et vous vous livriez à quels jeux à l’infirmerie, Sergio ?
(Ce n’est pas à un vieux singe qu’on apprend…)
échapper au surmoi !
..sil faut dealer ses billes havec les phantomes je préfère le pti nenfant hintérieur
D’autant plus rude sera la chute avec son beau-père, camarade de promotion du défunt père, Christiane ! Un crash en plein vol ! Voir la biographie de Sartre par Annie Cohen-Solal…
C’est qui ce Thomas Pesquet, qui fait hoqueter WGG ?
Vu !
Adolphe d’Ennery ? Rappelle-toi du syndrome des deux orphelines, sonde-le au plus profond, et tu trouveras ce qui t’étreins la poitrine et le coeur depuis si longtemps, la chagrin d’une perte irrémédiable non soupçonnée, toujours là, en tapinois. Ce chagrin enfoui explique beaucoup trop de choses, hélas, en lien avec ta perversion narcissique.
ça m’rappel la piscine de mon bled baroz..dans un coin y’avait une grosse vanne pour couper l’eau chaude des filles..hon étaient malin hon la rmettait rapidos..et hon ldisait a personne..fallait pas niquer le trucs..jles hentends hencore..les premiers gourdins
mais tu manges quoi ce soir dans ta piscine aux nenfants et tu leur fais boire quoi comme lolote ? si tu leur coupes les vannes, le vont pas rigoler !
ce qui m’inquiète, c’est l’ombre du nageur (?) sur l’écume, c pas logique.
j’ai l’impression que dans le registre de l’incommunicabilité suprême, en mauvaise littérature, un père, bon ou mauvais, ou inexistant, est un père mort; et ça peut tourner grave à la mièvrerie.
Et puis dans une, -elle est particulière-, incommunicabilité, celle du père « taiseux », on trouve aussi cette belle parole poétique d’Yves Bonnefoy.
haprès comme dit Sergio, avec la hache kafkaienne qui va bien pour fendre la glace, tu as aussi le paternel qui part avec ses secrets, et qui pourrit total la vie de ses enfants qui vont devoir passer le reste de leur temps de vie disponible à essayer de savoir pourquoi. C trop nul.
Plus modestement, cette réplique de Pierre Fresnay (Marius) à Raimu (César) « Tu sais je t’aime bien Papa » m’est restée dans les tripes.
Je ne citerai pas Pérec …
Bon cheval, il est en train de perdre son bâton de maréchal Ferrand
oh, comme c’est émouvant de rappeler Perec.
Comme le plateau est beau au mois de juin…
http://remue.net/spip.php?article5031
s’cuse djavert je n’ai pas trop cherché à comprendre tes derniers posts. J’ai fait mouche ? Tu en as pris plein la tronche ?
Tant mieux.
Non, mais on ne va tout de même pas comparer Kafka avec Labro ! Ce serait indécent.
N’emp^che, mes petis chéris ! Les longs week-ends en Sologne à vélo électrique, ça ne se refuse pas…! Je pense à vous !
Et puis maintenant je me suis même loué un vélo électrique à Paris… Quel pied !
@Non, mais on ne va tout de même pas comparer Kafka avec Labro ! Ce serait indécent.
Dans le billet, c’est plutôt M. Arditi qui lui est comparé.
Une histoire de guerre israélo-palestinienne, apparemment. C’est aussi un bon sujet littéraire de conversation « interrompue » entre père et fils.
Kafka, lui cherchait plus prosaïquement à se marier 😉
Ce goût particulier te rend particulièrement muet, WGG !
http://www.mercuredefrance.fr/livre-Le_goût_du_vélo-9782715245877-1-1-0-1.html
Mon vélo électrique à Paris, c’est la Ferrari du vélo. Un engin qui va à un vitesse folle… Un petit coup de pédale et hop déjà à 25 km/h. Fabuleux… ! En Sologne je n’ai jamais connu cette griserie…!
Et dire que pendant des millions d’années, nul sur la terre n’a connu pareil vélo ! Ça, mes petits chéris, c’est véritablement le progrès ! Plus tard, on dira : Il y eut l’ère des dinosaures, puis vint l’ère du vélo électrique à changement de vitesse automatique. Et la face du monde en fut changée.
Le conflit israélo-palestinien en sépare plus d’un. Il m’a séparé aussi de mon père de substitution que fut mon ancien prof d’allemand de Chaptal, Pierre A. Je lui ai démontré un jour, en 2010, que les dirigeants Palestiniens étaient pourris et qu’ils n’avaient rien à envier aux nazis. Il ne l’a pas supporté !
Oui, ça donne à réfléchir ! Un ancien persécuté par les nazis, dont le père a été une première fois enfermé au camp de concentration de Buchenwald en 1933, puis libéré. Puis repris plus tard par les nazis en France et réexpédié vers Buchenwald, mort en voulant s’échapper du train, dont la mère a survécu par miracle, dont toute une partie de la famille a fini en fumée dans la Shoah, qui se réfugia de justesse en Suisse pendant la guerre, y découvrit pour la première fois ce qu’était l’orthodoxie juive en fréquentant les Juifs de Davos, où vivaient ses cousins, dont le frère, grand spécialiste de Ponge, s’est suicidé soixante ans plus tard à cause de la Shoah dans une crise de dépression grave qui l’a conduit à la mort, dont un des oncles, psychanalyste de renom, fut l’introducteur de C.G. Jung en Italie, eh bien il traitait les Israéliens de fascistes et défendait les atroces Palestiniens martyrs selon lui de l’arrogance israélienne.
Voilà où mène l’aveuglement devant la réalité ! Voilà où mène la compassion pour les miséreux ! Voilà où mène une génération que l’histoire a profondément meurtri au point de reconnaître dans les bourreaux du peuple juif et qui n’ont et n’auront jamais en tête que de l’exterminer, l’expression même de la liberté et de la libération des peuples !
Comment peut-on se tromper à ce point ? C’est le grand mystère de ma vie.
A quoi ça tient la vague submersive ?
A pas grand chose, une maladresse presque, un amor fati, une poignée de main de jeune loubard, un geste déplacé.
« Vexé que Macron lui ait tenu tête en lui serrant la main fin mai, Trump aurait décidé de sortir de l’accord de Paris pour prendre sa revanche, selon le «Washington Post». »
http://www.20min.ch/ro/news/monde/story/Cette-poignee-de-main-a-t-elle-tout-fait-basculer–16957045
Trump est la preuve vivante que l’argent rend chon…
merci pour l’idée de lecture, en y pensant tt à l’heure j’ai feuilleté « Entre eux » de Richard Ford, il fait si chaud que je vais lire à l’ombre d’un parc champêtre, sous les pommiers et parmi les graminées, les boutons d’or et les fleurs de trèfles mauves, sans mes parents je suis bien aussi en fait …
En relisant les sonnets de Shakespeare, j’en ai trouvé un qui s’applique particulièrement bien à notre époque. Preuve vivante que l’histoire n’est qu’une illusion de l’esprit :
« À la paix de la mort j’aspire, las de tout,
Las de voir le mérite à mendier destiné,
L’indigne nullité pompeusement parée,
Et la foi la plus pure fâcheusement trahie,
Et les honneurs dorés honteusement remis,
Et la chaste vertu en catin transformée,
Et la vraie perfection injustement noircie,
Et la force domptée par un pouvoir boiteux,
Et le savoir muet devant l’autorité,
La sottise, en docteur, régentant le talent,
L’innocente droiture tenue pour niaiserie,
Le bien captif, soumis au mal comme à son maître.
Lassé de tout cela, je voudrais tout quitter
Si mourir, ce n’était laissé mon amour seul.
(sonnet 66)
« Comment peut-on se tromper à ce point ? C’est le grand mystère de ma vie. »
Il se pourrait que vous vous trompiez tous les deux et que la vérité se trouve encore ailleurs, dans l’entre-deux ?
Oui, ce n’est pas impossible, en effet, Jazzi !
En attendant le conflit israélo-palestinien m’a conduit à tuer le Père. Je l’ai remplacé par une cousine. Destin très étrange. Une cousine d’une branche de la famille retrouvée après plus d’un siècle ! Une histoire typiquement juive. Et qui vit en Israël une bonne partie de l’année.
En tout cas retrouver demain les petites routes de Sologne pour six jours m’enchante !
Ah ! les rives du Beuvron sous les arbres, le long chemin qui le borde dans la forêt depuis Les Montils ! Les griseries des descentes vertigineuses dans un pays qu’on croit plat en arrivant à Candé sur Beuvron ! Et le long petit chemin si charmant tout le long de la Loire sous les arbres qui va de Candé à Chaumont sur Loire ! Et le château sur sa colline ! Et les chemins de Fougères sur Bièvre ! Et le château de Bièvre ! Et la descente si grisante quand on va de Chitenay sur Fougères ! Et les vignes ! Et le val ombreux en quittant Sambin ! Et Ouchamps ! Et le grand étang de Perret où j’aperçus un jour un héron qui eut si peur ! Et les biches et les faisans et les cerfs et les sangliers qui croisent ma route ! Et le bonheur infini de se sentir seul au monde perdu sous le ciel immense !
JAZZI dit: 2 juin 2017 à 19 h 38 min
« on était les deux Serge »
Et vous vous livriez à quels jeux à l’infirmerie,
On n’avait vraiment pas de bol les deux infirmières avaient au moins fait Verdun ! Comme mon prof de maths de l’époque, d’ailleurs…
entre deux maux…
Oui, mais une cousine ça ne remplace pas un père de substitution, WGG !
Dès janvier 2018, il y aura des vélib électriques à Paris !
Tu devrais songer à un Goût de la Sologne, tu crois qu’il y aurait matière à une anthologie ? Le problème c’est le public prêt à l’acheter, plutôt restreint !
Christiane, pour le peuple qui serait fait roi, vous parliez juste avant d’œdipe puis juste après du contre pouvoir médiatique inquisiteur et tapageur , un savoureux mélange cependant si le peuple s’est choisi un roi il n’aura plus guère de pouvoir au delà des législatives , souverain sous influence pour le choix mais pas roi , quelle drôle d’idée défendez vous là.
Janssen J-J dit: 2 juin 2017 à 19 h 58 min
ce qui m’inquiète, c’est l’ombre du nageur (?) sur l’écume, c pas logique.
Le mec c’est un géant du papillon i va plus vite que son ombre…
D’ailleurs s’il voyait la chute d’eau qui l’attend i serait moins pressé !
Je crois bien que l’on peut tomber amoureux de son vélo.
Où irai-je ?
Ne sais où, mais je sais à pieds. Si je ne peux, en embarcation.
En Mongolie extérieure et au Kazathan.
Je traverserai détroit de Gibraltar de Magellan passerai canal de Suez et de Panama.
J’irai au laguna Diamante pour voir où le pote de st ex a marché quatre jours et cinq nuits.
J’irai à Tuamotu.
Je me coucherai sur la presqu’île, je le penserai heureux et cela suffira à mon bonheur.
J’irai voir les baleines s’accoupler à Valdès.
J’irai mourir au cimetière des éléphants.
Je marcherai des Rhénines aux Pennines.
J’aurai le coeur calme et l’esprit léger.
Sans doute, Jazzi ! Mais il y a matière et extraits littéraires, jusque dans le Surréalisme, très étrange !
Les extraits littéraire (Genevoix, Alain Fournier, Audoux, c’est plutôt à l’est de la région que je parcours en vélo. Là, je ne connais comme extrait que celui à la fin du récit de Joséphine du frère Rolin Jean. La fin se termine à Contres, la bourgade de mon enfance pour les vacances d’été, sur la route de Cheverny. Il faudra que j’écrive un jour sur la Sologne, sur MA Sologne. Je connais des petits coins que personne ne connaît, comme le moulin du Theil, un endroit absolument sublime et secret, où j’allais à la pèche dans mon enfance avec mon oncle et mon frèr aîné. On se levait tôt le matin, vers 6 ou 7h, et c’était un enchantement d’enfant, et je ramenais les poissons péchés, gardons et autres, pour les manger, quitte à m’étrangler avec les arrêtes ! Quel bonheur l’enfance, tout de même ! Quelle magie ! J’adorais voir le soleil se lever à travers les arbres, l’air du matin, le silence du matin, les oiseaux du matin, leur chant merveilleux qui annonce une journée, une journée encore sur la terre, comme si c’était le premier matin du monde ! On ne ressent plus cette magie avec autant de vivacité quand on est devenu adulte, hélas ! Et puis après, c’était toute une journée de jeux, de vélo, de coq-boy et d’indiens ! Le Far Ouest en Sologne, c’est quelque chose !
Le Kazasthan ?
Sur les enfants et leurs parents. Il y a un temps au sortir de l’adolescence qui est très difficile. Comme un cap à passer.
À un moment donné l’amour fort vécu est mis entre parenthèse pour que l’adulte n’interfère pas sur les choix.
Ou aussi le jeune gens ne peut porter la souffrance parentale et s’éloigne.
Il faut garder l’amour fort en soi intact et puissant comme une pierre précieuse. Il rejaillira d’importance lorsque les choses seront plus douces.
Et elle le seront.
Bises
Il y a même un poème de Michel Deguy qui évoque la Sologne sous la forme du « taedium », du pays de la tristesse. Ce qu’il est aussi.
Mais même sous la pluie, la Sologne, c’est magique.
Je crois que je vais profiter de ce petit séjour pour visiter l château de chaumont sur Loire, que je n’ai jamais visité. Ou peut-être dans l’enfance avec mes parents, mais je ne m’en souviens plus. En vacances on a quasiment visité tous les châteaux de la Loire. C’est la grande passion des Français.
Je suis sûr que personne ne connaît ici le château du Gué-Péan par exemple. En pleine forêt. Et il se visite. Ses propriétaires y habitent d’ailleurs les week-end.
Les premières sensations, les premières émotions, les premières découvertes forment la matrice de nos futurs souvenirs, WGG.
On peut imaginer, dès lors, de quoi est faite celle des enfants battus, pleins de misère !
Bien heureux les enfants qui comme moi ont été aimé de leurs parents…
A l’heure où le macaron s’éveille
Annelise dit: 1 juin 2017 à 20 h 42 min /
je me demande si Don t let me down n’est pas une des plus belles chansons des 4?
Un « rooftop » avant l’heure, donné à New-York, vu mille fois ; featuring le Jefferson Airplane vaguement filmé par Godard : ‘HELLO NEW-YORK!’… [)))-#-(((]
https://en.wikipedia.org/wiki/Guerrilla_gig
@bérénice dit: 2 juin 2017 à 22 h 57 min
Je vais répondre entre deux… de vos pensées.
« pour le peuple qui serait fait roi »
Ce n’est pas une hypothèse, c’est souterrain, ça rumine, ça vient de loin (1789 ?) ça éclate là où ça peut avec beaucoup de bruit et et de fureur sans être Shakespearien, pas encore de folie de ce côté de l’Atlantique ! C’est comme un échange entre deux pouvoirs mimétiques. L’envie a travaillé, genre : pourquoi eux, pas nous ? Relire Brecht, Gombrowicz, Camus. Leur théâtre met en scène cela.
« vous parliez juste avant d’œdipe »
Oui, c’était un partage avec JJJ Œdipe sur la route d’Henri Bauchau. De la vague sculptée dans la falaise, nous sommes passés aux vagues d’Agnès Varda, puis à cette photo étrange qui surplombe le billet. Cette vague nous intrigue, le nageur qui l’affronte, aussi.
J’ai pensé à d’autres vagues, celles des échanges ici et ailleurs…
» puis juste après du contre pouvoir médiatique »
N’est-ce pas une autre forme de houle ?
« inquisiteur et tapageur »
ça je ne me souviens pas…
» un savoureux mélange »
pas du tout, c’est le dialogue qui ricoche et accroche au passage une nouvelle pensée (toujours inspirée par la vague).
« cependant si le peuple s’est choisi un roi il n’aura plus guère de pouvoir au delà des législatives »
Bien sûr, personne n’est dupe. Les rois de ce grand théâtre de marionnettes ont des couronnes en carton et au jeu de chamboule tout, ils gagnent une retraite dorée…
« souverain sous influence pour le choix mais pas roi »
Oui, le roi est nu !
« quelle drôle d’idée défendez vous là »
Je ne défends aucune idée, Bérénice. Je regarde. Je lis.
Ce soir, un très beau numéro de la revue « Europe » consacré en partie à Olivier Rolin.
a la page 74, je lis :
« Le Rolin de Tigre en papier, rédigé trente ans après Mai 68, ressemble assez exactement à ce Baudelaire des notes de Mon cœur mis à nu. Ce dernier proclame : « 1848 ne fut amusant que parce que chacun y faisait des utopies comme des châteaux en Espagne ». Puis le deuil de la jeunesse devient la sombre nage dans la lascivité et l’érotisme ; la mort s’en mêle, et telle un poulpe, enlace les amants, et ensuite, pourrit et opacifie dans son encre toute l’expérience existentielle. »
Je ne vous dirai pas l’auteur de cette note sur Rolin car Lacenaire va encore faire une crise d’urticaire et je me soucie de sa santé.
Mais, Bérénice, tout cela, ce n’est pas vraiment « délicieux »… un peu funèbre…
Bonne soirée
« Ce que ça coûte d’écrire, comme vous dites, vous ne le soupçonnez pas, le taedium, l’endurance du jeûne.
Tristesse, te voici.
Je te reconnais à la lisière de l’orage avec tes habits de
Sologne. »
Michel Deguy… Chez lui, la poésie rend visible l’invisible, lieu et non-lieu où le dehors et le dedans font pli, un battement, un pouls… une capacité d’habiter le monde, de rêver la terre. Oui, W, un arpenteur du monde. Sa poésie est pensive.
Je vois, non sans plaisir, christiane, que vous possédez à fond votre Deguy !
Ce poème, je me souviens de l’avoir rencontré pour la première fois en khâgne, où notre prof nous l’avait mis sous le nez un jour pour le livrer à notre sagacité de jeune lecteur. C’était oh il y a trop longtemps…!
Il y a un grand mystère à éclaircir en Sologne. Le grand lac de Soing-en-Sologne a disparu. Nul ne sait où il est passé. Dans mon enfance c’était une vaste étendue d’eau qu’on apercevait depuis la route. Le seul véritable lac de Sologne, ce n’était pas un étang. Aujourd’hui une forêt a repoussé à sa place. Plus d’eau !
W.
et comme lui vous adoptez souvent la prétérition avec désinvolture à l’égard de la négation. une parole qui s’appuie sur le silence, un écran de brume. (Il faudrait revoir son portrait dans « La Chinoise » de Godart)
Comme lui, aussi, vous dites la lacune, ce qui n’a pas eu lieu dans le passé.
J’ai souvent dans les mains Gisants et Ouï dire.
Et pour clore ces écrits de nuit ce petit texte de lui, irrésistible :
« Je lis comme on se douche : pour me tremper, me désaltérer, dé-sécher. Mais l’eau glisse, passe et sèche. Je me retrouve sans mémoire, sans savoir, comme un vieil « innocent », honteux de nudité. je ne « retiens » pas.
(A L’infinitif)
Le château de Chaumont sur Loire est célèbre en ses jardins où tous les ans, lors du festival les créateurs jardiniers inventent, sur un thème, des jardins fabuleux.
Le château en lui même est rond et trapu. Rien d’héroïque.
Le jardinage c’est de l’art.
Je le vois vraiment nager à contre courant de/sur la vague. Il faut qu’il dépasse l’écume. Après, il fera demi-tour. Il se laissera porter.
Le Kazakhstan
>Christiane
Ce n’est pas du tout au niveau de je voudrai bien que cela m’arrive, quoique…
C’est au niveau de la honte pour la Republique et de l’attitude exemplaire nécessaire plur restaurer la confiance du peuple en ses dirigeants.
Construire une SCI qui gagne 3000 fois sa mise et qui permet d’acheter un appartement à Paris (ds le 8ème ?) six ans après c’est simplement totalement antinomique avec la moralisation de la vie politique.
« inquisiteur et tapageur »
ça je ne me souviens pas…
c’est ce qui qui ressort de votre commentaire, surveiller et punir, le maelström qui se met en place, l’aliment de la conversation mais peut-être suis-je trop dans l’interprétation, pour le reste j’avais compris mais la suite de vos communiqués ne contient elle pas une logique associant Œdipe à Roi, Roi à peuple « souverain » ce qui me laisse malgré l’Histoire songeuse – si manipulation d’opinion publique il y a chacun tentant d’éclairer « objectivement » les citoyens on peut imaginer dans les rouages certaines interventions qui pèsent plus ou moins dans l’enchaînement et les résultats -.
Janssen J-J dit: 2 juin 2017 à 19 h 58 min
« ce qui m’inquiète, c’est l’ombre du nageur (?) sur l’écume, c pas logique. »
Il vole, pardi!
On croirait avoir tout vu avec les fausses preuves avancées par l’administration Bush afin de déchaîner une guerre (pour un cas qui aurait dû être autrement résolu) ; apparement ce n’est pas le cas, voilà maintenant la haine du monde. Cela dit, quelques artistes, écrivains et intellectuels étasuniens avaient prévu cette forme de décadence des USA dans les années 60 déjà. Enfin, assez avec le Total Loser ; le boycott des industriels non vertueux peut commencer.
Pour ce qui est des exemples cités plus haut par le soi-disant scientifique afin de se parer d’une hauteur morale (excision, mariage forcé, viol, pédophilie, violence domestique), en parler sur un blog, sous pseudo, c’est vachement hypocrite. Ah ! les hypocrite ! lorsqu’un représentant de ce segment frustre de l’humanité parle de pauvreté et de famine, l’un de mes amis demande : « Combien de bols de soupe donnez-vous ? ». En se tenant à la même approche, on peut poser aux hypocrites la questions de savoir ce qu’ils font réellement contre l’excision, le mariage forcé, le viol, la pédophilie, la violence domestique — on peut en effet se demander si leur arrive d’agir en clair (dans le réel, quelles actions commettent-ils ?) ou si, au contraire, ils s’obstinent à végéter dans la zone de confort de l’anonymat du réseau où n’importe quel argument devient un banal élément décoratif.
Puisqu’il était aussi question de « banquise », voyons plutôt. Il n’échappe à personne que la banquise est un lieu de vie, et si l’on n’est pas soumis à la débile discrimination imposée par les monothéistes relativement à la valeur de la vie humaine par rapport à celle du vivent non humain, nous sommes tenus à protéger la vie de la banquise comme nous protégeons la vie des humains.
Trop de kons dans le genre Renato, ici bas en RdL ! Je me tire définitivement, ayant en horreur les familles handicapées, en plein déclin.
Amusez vous bien… Amitiés aux amis, bras d’honneur aux glands, mous de mots !
Hand drum :
Janssen J-J, rapidement. Lorsque un acteur-actant présente des difficultés à comprendre les relations entre ontologie, épistémologie et déontologie on peut parier qu’il est englué dans interrègnes du temps. D’ailleurs on trouve les mêmes problèmes là où il s’agit, pour l’acteur-actant, d’établir des connexions entre production et langage, ce vide théorique que Marx nous a laissé en héritage. Pour ce qui est de l’agir habermassien, je comprends la question du contexte historique, aussi que celle qu’il oppose à la prétention fondamentaliste ; il me semble toutefois qu’il n’est pas nécessaire de se tenir aux contenus normatifs en termes idéologiques, et que, en ce sens, l’hypothèse Wittgenstein en final du Tractatus n’est pas encore vraiment neutralisée ; qu’elle reste sous-jacente et peut revenir comme fiction — changer avec la vie. Merci d’avoir attentivement lu mon post.
Pêcheuse :
Tiens ! voilà que le soi-disant scientifique a sorti ses meilleurs arguments.
« Le kwassa-kwassa pêche peu, il amène du Comorien ! » : la plaisanterie douteuse d’Emmanuel Macron »
Encore un indice sur la véritable personnalité de celui qui nous « aime farouchement ». Un de plus dans une longue série. Mais ça ne fait rien, il semble que les électeurs soient décidés à lui donner le pouvoir absolu avec une majorité absolue à l’Assemblée…
Le jardinage c’est de l’art.
Ainsi la Rose s’ épanouit.
le boycott des industriels non vertueux peut commencer
table sur le consommateur et t’es cuit rénateau..fait..hun peu comme cloclo..à moins que ça ne soit haussi comme tu dis ce voeu pieux comme oncques n’en fit jamais à jéruzalème..
@ »Puisqu’il était aussi question de « banquise », voyons plutôt. »
C’est du « vu », mais vite fait alors, j’ai rendez-vous.
Les Etats-Unis sont le troisième plus grand pays du monde, sa géographie en territoire continu. Et c’est pas rien en terme de ressources naturelles.
Aux frontières de cette union, le 49ème Etat est aussi menacé que le 50ème.
le 49ème Etat de l’Union a été « sauvé » in extremis par le président Obama, avant qu’il ne laisse sa place.
Aura-t-il fallu attendre l’incarnation d’une sourde inquiétude, pour faire, en catastrophe, un geste qui » sauve »… les ours.
Qui sauve les ours blancs en Alaska, de l’envahissement de chèvres à pétrole.
Il faut se faire humble aussi, devant cette immensité de l’Ouest américain, où subsistent ça et là quelques pompes à pétrole. Vestiges de cette ruée vers l’or noir, au début XXème, et qui inlassablement animent le paysage de cette vallée fertile, la Central Valley, la plus riche des US, alors que sur ses flancs, surgissent ça et là, des forêts d’éoliennes.
De cette vallée fertile partent des trains, qui font des milliers de mètres de longueurs, tractés par des engins, des monstres, nourris au gasoil, qui reste là-bas un combustible à bas coût.
Mais nous on n’a pas de pétrole. On a un président Macaron, qui soigne son syndrome de mâle dominant, reconnu enfin comme le plus fort du monde. En parlotte sur tweeter.
…Pauvre France.
@bérénice dit: 3 juin 2017 à 7 h 27 min
La suite de mes commentaires ? Je m’intéressais à un commentaire de Closer à son échange avec Delaporte. Rien à Voir avec Œdipe.
Et maintenant, W. m’enchante avec le rappel de Deguy. Je suis… infidèle ! j’écris avec les pleins et les déliés de mes rêveries.
@Rose
je ne comprends pas votre commentaire matinal, donc je ne peux y faire écho
Pour vous deux, une rêverie contraire :
Il y a un merle dans un arbre proche, des tourterelles. Alors les écoutant je suis dans une forêt où l’arbre devient nid, au cœur de la ville. On n’oublie jamais le chant des oiseaux. Le matin, quelle immensité… l’enfance revient où mes souvenirs sont logés. Ondes qui me mettent une paix végétale dans le cœur. Et ça respire à nouveau. (L’instinct de l’oiseau dont j’ai parlé à JC, ailleurs.)
« Arbre, toujours au milieu
De tout ce qui l’entoure
Arbre qui savoure
La voûte entière des cieux.(…)
Arbre qui peut-être
Pense au-dedans.
Arbre qui se domine
Se donnant lentement
La forme qui élimine
Les hasards du vent ! »
C’est avec ce poème de Rilke que Bachelard clôt sa méditation surLa poétique de l’espace.
Il y a un grand mystère à éclaircir en Sologne
tout ce que tu comprends pas dracul n’est pas mystère à livrer à la fermentation des petits esprits qui t’entoure..depuis la renaissance le pédagogue n’a non seulement plus a rendre ce service politique..mais soi il se renseigne soi il dit je ne sais pas..et il dit ‘il doit bien y avoir une explication que le roi et le curé lui même peut être ne connaiçent pas’
le docte curé d’antan c’est hévidemment le rabin..
…Pauvre France
tarzoune et dracul dans les bras au bord du gouffre bordé dnouille..
Je suis… infidèle ! j’écris avec les pleins et les déliés de mes rêveries
et c’est bien ton droit..hon est en république sacrénom
et toi le cul continuellement sur ta chaise, djavert. Ah, mais prends donc la road, ça leur f’ra des vacances.
J’en r’viens toujours pas comment « Passou » a pu être bluffé djavert; ta bourrade, c’était déjà un peu le macaron qui fait sa cagole.
Christiane indépendamment de l’adresse des commentaires ou de leurs signatures, l’axe des vôtres m’a conduite à une association vraisemblablement erronée mais dans les grandes lignes et bien que cela n’ait aucune importance j’avais repéré que vous étiez passé de la vague qu’œdipe sculpta dans la falaise (y revenant comme la vague d’ailleurs succède à la précédente ) à cette notion de peuple Roi que vous semblez déplorer en même temps que la pression des médias sur l’opinion et l’appareil politique. Association toute personnelle , assez drôle si l’on considère l’âge du président et bien qu’il ne soit sûrement pas aveuglé mais tout à fait conscient des problèmes et responsable de ses choix, des orientations qu’il ne manquera pas de donner à la politique du pays.
@Pat V dit: 3 juin 2017 à 9 h 04 min
Vous voici de retour !
Grâce à vous, l’hiver a été ensemencé par les longues méditations sur l’art de Michel Guérin et Jean Colrat. Obscure transparence où l’on s’immerge en les lisant. Cézanne comme jamais…
Au hasard des pages des citations cueillies pour vous dont celles-ci (une pour chacun)
(Cézanne à Gasquet – Conversations) : « la couleur est le lieu où notre cerveau et l’univers se rencontrent. »(1)
Toujours Gasquet écoutant Cézanne :
« Rappelez-vous Courbet et son histoire de fagots. Il posait son ton, sans savoir que c’était des fagots. Il demanda ce qu’il représentait là. On alla voir. Et c’était des fagots. »(2)
1 –Origine de la peinture – Michel Guérin (éd . encre marine)p.119
2 – Joindre les mains errantes de la peinture – Jean Coltrat (éd. PUPS)
« Pauvre France », ça fait assez Misérable, je m’en aperçois tout à coup.
fête de l’Esprit, faites-en autour de vous.
» Il y a des hommes océans en effet. Ces ondes, ce flux et ce reflux, ce va-et-vient terrible, ce bruit de tous les souffles, ces noirceurs et ces transparences, ces végétations propres au gouffre, cette démagogie des nuées en plein ouragan, ces aigles dans l’écume… Tout cela peut être dans un esprit et alors cet esprit s’appelle génie. »
« en proie aux événements comme vous aux vents, je constate leur démence apparente et leur logique profonde ; je sens que la tempête est une volonté, et que ma conscience en est une autre, et qu’au fond elles sont d’accord ; et je persiste, et je résiste, […] et je fais mon devoir, pas plus ému de la haine que vous de l’écume. »
l’homme Océan
Bon week-end
lvdlb, vous nous avez habitués à mieux et mon avis est que vous devriez vous défaire de cette fixation sur Macron car il va rester en place pour cinq ans et votre contribution réduite à sa critique partisane risque d’en souffrir jusqu’à devenir rengaine, vous ne l’aimez pas, vous ne l’approuvez pas , et après?
Ah mais, y’a des amateurs de play-list.
Alors, tiens, j’la remet.
cette démagogie des nuées en plein ouragan
Je vais passer ma journée à essayer de comprendre en quoi les nuées font preuve de démagogie, ces extraits sont beaux, de qui est-ce ? si vous disposiez de la bonté à donner le nom de l’auteur de ces lignes. Merci d’avance si non je chercherai.
logique profonde ; je sens que la tempête est une volonté,
pas trop d’accord avec cela à moins de croire en Dieu ou de voir qu’un déchaînement erratique puisse ressortir d’une logique et bien qu’en prenant en compte ce satané réchauffement il soit à présent possible sinon de les prévoir de comprendre ces phénomènes.
@bérénice dit: 3 juin 2017 à 9 h 56 min
A chacun ses lectures et ses interprétations…. La source des paroles est toujours lointaine, ici, et nous les poursuivons dans une polyphonie un peu… insaisissable. Les paroles renvoyées sont toujours un peu autres, balade en noir et blanc dans nos marmonnements.
Belle journée à vous et merci de votre lecture attentive à mes incertitudes.
« Il y a des hommes océan, en effet… »
http://envlit.ifremer.fr/infos/actualite/2002/victor_hugo_l_homme_ocean
« Le désert croît » et des pans de la banquise s’effondrent. – Récapitulatif en triplé : donc, le nageur vole… comme un papillon… à contre-courant. – Une génération a l’intelligence souffrante, celle qui n’a pas su réagir à temps contre l’expansion de l’esprit de dérision (Lambron : « jivariser » tout ce qui nous dépasse) – « Quand on a la chance d’avoir été aimé par ses parents », on ne se pose pas toujours les questions un peu dérangeantes : « que fais-tu réellement contre les tristes pratiques de l’excision, du mariage forcé, du viol, de la pédophilie, de la violence domestique ? » On fait tous-tes des choses et parfois rien, mais on va pas les raconter ici, ça risquerait d’être choquant, d’autant que çui qui pose la bonne question a point l’air décidé de nous apporter sa réponse. Donner un bol de soupe dans les rues aux homeless avec le secours catholique ou la SAB le soir de noël plutôt que de poster bien au chaud sur la rdl, c déjà pas mal pour nos classes d’appartenance moyenne, mais pourquoi diab’ aller le crier sur le toit ? Dans l’ensemble, les gens sont meilleurs qu’on le dit, même ici, mais il y a toujours cette dérision et pas mal de méchanceté gratuite, apparemment seul vecteur de communication légitime, dommage. On y succombe facilement. DOnc, faut s’lutter & c pas des plus facile. Bonjour à toussent et au sympathique Thomas P. qui nous a fait rêver la stratosphère durant ces derniers mois délicats où le nb des berceaux a encore supplanté celui des cercueils.
Ah merci Christiane, c’est Shakespeare, donc rien à redire. ( mais je vais tout de même chercher à saisir cette vision de démagogie des nuées )
http://expositions.bnf.fr/hugo/pedago/dossiers/ocean/textes/1.htm
J’ai lu avec consternation que Gonçalo Tavarès trouve que l’adverbe » effectivement » n’est pas assez spatial ainsi ne peut être dessiné et reste à proscrire, bannir , oublier sans pour autant ne pas penser à être effectif . Tous les adverbes mentent car il visent élégamment, démagogiquement et fermement à déformer la portée du verbe .
« L’indéfinissable charme slave », ca Passou vous ne pouvez vraiment pas vous empêcher de mettre un peu de lyrisme mièvre là où il est censé ne pas y en avoir, on ne vous refera pas! Je lis dans le luminaire d’une interview de Labro qu' »Elle s’appelait Netka, et ce pourrait être un début de chanson triste. Mais lorsqu’elle rencontre Jean Labro, de vingt ans son aîné, la jeune Parisienne rompt avec son enfance abandonnée et ses rêves de gloire littéraire pour se consacrer à une vie dédiée à l’amour des autres. » Ce qui fait écho à l’interview de Slimani dans la Mag Lit, elle explique que « la question de la maternité en littérature a été beaucoup moins investie qu’on ne le croit, et rarement par des femmes. Beaucoup d’auteurs féminins n’ont pas voulu être mères, et elles considéraient que cela contredisait leur destin d’écrivain.(…) Dans Chanson douce, Myriam regarde ses enfants et se dit : « Nous ne serons heureux que lorsque nous n’aurons plus besoin les uns les autres. Quand nous serons libres. » Ce vertige de regarder ses enfants et de se rende compte à quel point ils ont besoin de vous… Il n’est pas facile de s’en défaire ou de réussir à vivre avec. » Et d’ajouter en référence à Gary et Cohen que « c’est le point de vu du petit garçon à sa maman. « Mon plus grand amour, ma maman parfaite, sans elle je ne serais jamais devenu écrivain, c’est elle qui avait toutes ses ambitions pour moi. » Alors j’aimerai pour approfondir le sujet vous poser la même question que Slimani Passou « Est ce qu’il raconte les moments où sa maman, désespérée, en avait peut être marre de lui, où elle avait envie de le jeter par la fenêtre? »
Un petit puit d’amour et de générosité. Et affable avec tout ça!
Labro, lol
Vous avez voté pour Slimani Passou? Pendant combien de temps le vote est il gardé secret ?
On écrit « puits », Nicolas. Je ne ne vous savez pas aussi mauvais en orthographe.
Je me permets de répondre à la place de Passou qui est très occupé : cela ne vous regarde pas, le vote est secret.
Je ne ne vous savez (sic) pas aussi mauvais en orthographe.
Et dire que pendant des millions d’années, nul sur la terre n’a connu pareil vélo !
–
totalement faux. plusieurs civilisations se sont succépées et sont passées par ce stade du vélo électrique dont on a trouvé des fossiles dans les couches du Dévonien, notamment.
@Tous les adverbes mentent car il visent élégamment, démagogiquement et fermement à déformer la portée du verbe
Mais qui profère cette bêtise ? vous, 10.38 ? ou bien, ce G. Tabernâk ?
À votre avis il sait jouer ca Chaloux ? https://open.spotify.com/track/4Ty8HQLu31BrF5ksdsiVG8
Quelqu’un a signalé le plaisir de lecture d' »Entre eux » (Richard Ford) sous les résédas parfumés. Merci, très bonne pioche. Car si ce livre est aussi fort que le fut naguère « Canada », alors il faut y foncer tête baissée ; ça doit quand même valoir autre chose que les souvenirs des Labro et Arditi confondus, je pense.
M Widergänger : dans les années 7O à Chaptal, j’avais un prof d’allemand qui nous parlait du Mur de la honte ; je lui rétorquais que la honte n’était pas dans le mur
De qui est-ce ?
Je cherche dans la mort la vie,
dans la maladie la santé,
dans la prison la liberté,
au creux de l’enclos une issue,
dans le traître la loyauté.
Mais, hélas, mon destin de qui
jamais je n’espère aucun bien, avec le ciel à décidé
qu’à moi qui prétends l’impossible
le possible soit refusé.
Les maximes du jour de Chevillard, ou comment un écrivain raté enfonce les portes ouvertes avec une insolence minable :
« Premièrement, l’homme ponctuel porte son bracelet-montre à sa cheville.
Deuxièmement, l’enrhumé qui se mouche dans la toile d’araignée n’aura pas le nez moins enflé.
Troisièmement, le plus simple pour grimper en haut de l’échelle est tout de même d’avoir une échelle. »
La deuxième maxime montre que Chevillard est un véritable onaniste littéraire. Quant à la troisième, elle prouve ce que nous savions depuis longtemps : il n’a pas d' »échelle », à savoir de style ni de pensée, pour le porter dans les hauteurs. Tout reste dans les bas-fonds de la non-création, comme un lamentable échec. Une fois de plus, Chevillard s’est dévoilé, et pas en bien.
Et la première maxime ? Elle ne veut rien dire. C’est du remplissage d’écrivain raté qui tire à la ligne et compte sur la miséricorde de ses (rares) lecteurs. C’est le summum du néant, tout le non-art littéraire de Chevillard résumé en une phrase bête et crétine.
Delaporte est né de l’opération du saint esprit. Un coup de bistouri et tout s’essplike.
« l’enrhumé qui se mouche dans la toile d’araignée n’aura pas le nez moins enflé. »
C’est sa manière d’écrire, en réalité il se mouche… Remarquez le mot « enflé » : Chevillard se voit comme un « enflé » (ce n’est pas seulement son nez qui reste « enflé », mais lui-même). Enflé, enflure… des qualificatifs très adéquats qu’il nous donne pour faire son portrait véridique et définitif.
« l’enrhumé qui se mouche dans la toile d’araignée n’aura pas le nez moins enflé. »
Seulement la main pleine de morve !
« Seulement la main pleine de morve ! »
Bien vu, Jacuzzi ! Tels sont les oeuvrettes de Chevillard, et tout ce qu’il produira jamais.
Un kleenex sale : tiens, du Chevillard ! Bon à jeter…
Pas de réponse pour le « Qui est-ce » de 12 h 12 ?
Indice : un contemporain de l’auteur du sonnet posté par Widergänger le 2 juin 2017 à 22 h 12 min…
Donne ?
Stay, O sweet, and do not rise !
Stay, O sweet, and do not rise !
The light that shines comes from thine eyes ;
The day breaks not: it is my heart,
Because that you and I must part.
Stay, Jazzi! or else my joys will die,
And perish in their infancy.
Reste, O ma douce, ne te lève pas !
Reste, O ma douce, ne te lève pas !
La Lumière qui brille vient de tes yeux;
Ce n’est pas le jour qui perce; c’est mon cœur qui est percé,
Parce que toi et moi devons nous séparer
Reste, Jazzi, ou sinon toute joie chez moi mourra
Et périra dans sa prime enfance.
Ca peut hêtre un pneu, qui est percé ! Mais dans ces cas-là no problemo on met une chandelle et on peut rebomber…
jazzi 13h44 : poète anglais ? John Donne, pour le peu que je me rappelle, n’a pas cette simplicité.
La composition fait penser à Louise Labé ou Pernette du Guillet ….
Delaporte dit: 3 juin 2017 à 12 h 35 min
« Premièrement, l’homme ponctuel porte son bracelet-montre à sa cheville.
Hon est pas pressé ; un stylet italien dans chaque botte est beaucoup hutile…
Delaporte vous nous fatiguez, vous nous cassez les pieds, vous nous gonflez, vous nous pompez l’air, vous nous cassez les c., vous nous exaspérez, vous radotez, vous devenez gâteux et insupportable avec votre Chevillard !
… à moins que vous ne soyez Chevillard lui-même qui fait de l’auto-promotion sous couvert d’auto-dérision.
Ouép… rhho ! Pas si facile de reboucher les paniers avec des hrustines ; et pi, les stylets, c des histoires de docteur No contre oss 117, le marche pas toujours droit dans les bottines, hein.
Sinon, sapouré bin êt’fillon, cochon pendu, avec un v comme villon ?… Allez, zou, en route, etc.
Sinon, vous en verrez pu bcp des comme ça. Encore qq specimens, une centaine sévit dans la petite île des Praslins, aux Seychelles. BV à toussent !
http://www.oiseaux.net/oiseaux/tchitrec.des.mascareignes.html
Non pas Donne, ni Louise ni Pernette. Ce sonnet est enchâssé dans un roman…
« Delaporte vous nous fatiguez, vous nous cassez les pieds, vous nous gonflez… »
Je suis pourtant relativement discret, mesuré, sobre dans ma détestation. Ce serait me faire un mauvais procès que de dire que j’en rajoute.
Ce sonnet est enchâssé dans un roman : le goût du portugal ?
Non, JJJ, mais tu chauffes !
Il est de tradition que Chevillard fasse débat dans la RdL. A commencer par Passou qui lui a consacré des articles, et des tweets rageurs. Sans parler des internautes comme Clopine et d’autres qui ont confié soit leur allergie soit leur admiration. Chevillard, c’est la liberté d’expression, qui devient certes avec moi un running gag. Qu’est-ce que ce pauvre écrivain raté pourrait finalement être d’autre ? Je l’aurai percé à jour, et on n’en parlera plus. Il sera retourné à son néant sinistre, et tout sera de nouveau en ordre. La littérature sera sauvée.
Cervantes, Baroz.
« on n’en parlera plus »…OUI Delaporte. Merci.
Bravo, Bloom, « Don Quichotte », CH. XXXIII !
bah on aurait trouvé le quijote tout d’suite si ç’avait été mis dans la langue originelle. Et pourquoi pas Marsile Ficin, c pas si loin, pendant qu’on y est ?
C’est ça : bravo, Bloom !
Adieu et merci pour tout.
Je viens juste de sortir d’un superbe concert au studio 106 de la Maison de la Radio, qui était retransmis en direct sur France musique. Je vais au bar des ondes manger une tarte train s’il en reste. Avec un chocolat chaud.
Longtemps, en Saintonge, étant gamin, j’ai joué à l’aluette avant même de connaître les cartes conventionnelles. Mais qui s’en souvient encore, Bilhoreau de Bergerac, peut-être ? Des moments de joie malgré bien des malheurs familiaux ambiants.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Aluette
« OUI Delaporte. Merci. »
Lavande, vous voulez me coupez la parole ? M’interdire de m’exprimer ? Par votre bouche, c’est Chevillard qui parle, sans doute, et se rend compte que son escroquerie littéraire a fait long feu. Je prends votre désir de censure contre moi pour le plus bel encouragement à persévérer !
Sous la mauvaise blague de Macron, perce le vrai visage du président, son mépris humain, sa froideur de gangster, son cynisme diabolique :
« En visite en Bretagne, Emmanuel Macron a évoqué, dans une plaisanterie, ces embarcations comoriennes aussi utilisées par les passeurs de migrants. »
JJJ, ne sois pas mauvais perdant ! Un contemporain de Shakespeare, qui chauffe du côté du Portugal, et écrit un roman, c’était pourtant facile…
Lavande dit: 3 juin 2017 à 15 h 15 min
l’auto-promotion sous couvert d’auto-dérision.
– C’est un des plus chauds partisans du général (Alcazar) !
Faudrait bien qu’on se construise des porte-avions, même comoriens, tiens…
Le bon temps de la marine en bois !
> christianevoys avez écrit
L’envie a travaillé, genre : pourquoi eux, pas nous ?
Je faisais lien avec ces mots là. On pourrait croire que ds l’histoire de la SCI c’est l’envie qui travaille avec les bénéfices qui s’ensuivent pour ceux qui suivent les ventes aux encbères.
Pourtant comment moraliser la vie politique si on fonctionne impunément en faisant fructifier ses biens propres au détriment du mieux-être du peuple ?
c vrai qu’au jeu d’Emile Franc j’avais pas l’habitud’ de perdre, ça m’est 1 peu resté. Merci Lucien, t’as raison, il est temps de faire l’amant dhonorab’
L’affaire de la blague de mauvais goût de Macron sur les comoriens fait un bruit étonnant dans les medias…De même que l’affaire Ferrand qui, il y a trois mois, aurait été soigneusement minimisée par la presse Bergé/Pigasse/Niel…Pourquoi?
Je me demande si ces braves gens ne se rendent pas soudain compte que la créature qu’ils ont contribué à fabriquer n’est pas en train de leur échapper. Son caractère narcissique, autoritaire, probablement sans scrupule ni conviction profonde, se révèle peu à peu. Ils prennent peur et se disent que, finalement, il vaudrait peut-être mieux qu’il n’ait pas tous les pouvoirs avec une majorité absolue à l’Assemblée…
Trop tard sans doute, les amis. Il fallait réfléchir avant.
Baroz, le grand oeuvre de Cervantes a joliment essaimé dans nos langues:
– « quixotic » est un adjectif assez courant en anglais, au sens de chimérique, se dit d’une entreprise, d’un projet…
– TLF:
» DON QUICHOTTE, subst. masc.
[P. réf. au héros de Cervantes] Redresseur de torts chimérique et généreux; personne chimérique. Il s’est fait le Don Quichotte de toutes les causes perdues (Ac. 1878, 1932). Monsieur le redresseur de torts! monsieur le fier-à-bras! monsieur le don Quichotte! (DUMAS père, Halifax, 1842, I, 5, p. 29) :
(…)
DÉR. 1. Donquichottesque, don quichottesque, adj. a) Relatif à don Quichotteb) Qui rappelle l’aspect physique de don Quichotte. c) Qui est un don Quichotte. « ./
Le don de la littérature à la vie.
cloclo c’est un bon copin
Baroz, pas de commentaire sur Leo Varadkar?
Votre pensée, qui révasse sur votre cervelle ramollie
Tel un laquais obèse sur sa banquette graisseuse
Je m’en vais l’agacer, d’une loque de mon coeur sanguinolent
Et me repaitre à vous persifler, insolent et caustique
Qui?
c’est bien son droit a delaporte d’ête une raclure de faux cul..il a pas tord
baroz a l’gout des questions d’animateur d’épad..et c’est son droit
l’envie qui travaille avec les bénéfices
rose elle elle tient toujours à causer comme une madame d’établisment a gros numéros..y’a un heffort
Je vais au bar des ondes manger une tarte train
..et y’a personne pour rebouter dédé..tu peux crever
Les hommes sans épaules et les chiens las
Ont pris leurs pieds dans le barbelé.
Plus loin les jupes volent, sur fond de prairie ensoleillée.
Tu chantais le vin et Lucille Lameror, elle te regardais d’un regard protestant.
Au point que du potager/saccagé les laitues
Tu n’y voyais plus de joie domestique.
Ordre, rideaux plombés, armoires à naphtalines
Et dehors, par – de – là les vitres ; la silhouette cabrée d’un vélo.
J’ai beau mouiller les bas de page avant de les tourner,
En étendant mes jambes je sens les os craquer.
un stylet italien dans chaque botte est beaucoup hutile…
les écossais c’est dans la chaussette..dans la culotte il peuvent..c’est connu
pas..ils peuvent pas
Lui au moins s’exporte. Michel Houellebecq est à New York pour une exposition houellebecquienne, avant de définitivement se faire moine à la Trappe :
« L’exposition, intitulée « French bashing » (dénigrement de tout ce qui est français), est une version miniature de la grande exposition Houellebecq montée au Palais de Tokyo à Paris l’an dernier »
L’absence est à l’amour ce qu’est au feu le vent;
il éteint le petit, il allume le grand.
Telle est la conduite de la femme adultère:
Elle mange, puis s’essuie la bouche
En disant: « Je n’ai rien fait de mal ». (Ancien Testament, Proverbes, XXX, 20)
L’époux de Lili Brik, soeur d’Elsa Triolet, j’ai nommé le grand Vladimir Maïakovski, grand pourvoyeur de fenêtres Rosta, victime du dévoiement des idéaux révolutionnaires, comme le furent tant de poètes russes (Essenine, Mandelstam, Babel…)
@bérénice
maïakovski : le nuage en pantalon ?
Elsa Triolet qui fut la première traductrice de Maïakovski en français, soit dit en passant par la Lorraine.
Me voici devant vous, ô belle entre les belles!
Qu’importent les dangers? que sont les nuits cruelles
Quand du palmier d’amour le fruit va se cueillir,
Quand sous mes doigts tremblants je le sens tressaillir?
(Alfred de Vigny, La Femme Adultère)
Chantal, gagné, voici la mine:
http://www.espacefrancais.com/citations/?searchq=&show=10000
Le pavillon chinois de Vaux sur Loire
Où tu avais laissé un Leica
La grande roue ailée pleine d’électricité
Les mouches écrasées au bord de l’assiette.
Un soutien – gorge sur une chaise qui prend la guille;
Pas encore temps d’enquêter sur les bas.
Chic ! merci Bérénice !
j’ai trouvé la #un peu hard, heureusement ici je peux m’en fiche un peu 😉
#18
J’ai le goût d’une certaine « neutralité » dans le style. Mais, sur la qualité de ce « neutre », je suis terriblement exigeant. (Jean Rostand, Carnet d’un biologiste)
Qui a dit :
« Un médecin consciencieux doit mourir avec le malade s’ils ne peuvent pas guérir ensemble. »
Réponse A : Macron
Réponse B : Ionesco
Réponse C : Chevillard
c’est du moderne, le Leica indique qu’on a affaire à un poète qui prouve son goût pour la qualité de l’image. Pas mieux je crois que Leica qui entre en mythologie. Les mouches font penser à Rimbaud mais la totalité ne va pas jusqu’à égaler voyelles.
La 13 est descriptive, humour à plat du constat , toujours Flaubert ou souvent m’égaye.
Sur la couverture de la dernière « Revue des deux Mondes », la tronche de Régis Debray avec cette citation immortelle: « La fin de notre monde n’est pas la fin du monde »…
Il doit être le 253ième à proférer ce genre de banalité…fausse en plus.
@ bérénice : je sais c’est très modeste comme vision de ma part.
moi je ne rêve pas de châteaux, mais j’ai trouvé un jardin insolite que j’ai envie d’aller voir cet été :
http://www.lemonde.fr/m-actu/article/2016/04/03/l-art-grandeur-nature_4894736_4497186.html
Chantal, l’article est daté d’avril 2016 et Rose avait donné à admirer ce cairn ou montjoie il y a quelques temps, je l’ai d’ailleurs enregistré dans mes fichiers, Le monde du week-end à moins que ce ne soit d’un autre jour célèbre les jardins et offre de merveilleuses photos de buissons taillés suivant des courbes qui caressent le regard. Je ne rêve pas non plus de château et bien que l’idée de WGG, pour les châteaux de la Loire soit à visiter.
Chantal, réponse en modération ??? Je vous écrivais entre autres choses que j’avais aperçu dans le journal Le monde des photos fort tentantes de jardins à la française sans plus savoir les retrouver.
http://s2.lemde.fr/image/2017/05/28/534×0/5135050_6_062a_un-rosier-peut-parfaitement-remonter-sans_db11753d9478d5e9ff18b8f577a4adba.jpg
Il y en a tant Bérénice, et j’y réfléchis justement aux jardins, j’avais enfant le goût immodéré des fleurs et parterres bien ordonnés, puis j’ai voyagé et vu d’autres organisations, maintenant les nouvelles formes de jardins me séduisent aussi, au début je poussais des grognements intérieurs, pourquoi ces formes et propositions brutes et peu élégantes , un peu monsieur jourdain racrappoté à sa prose usuelle, puis in fine l’inattendu a son charme, surtout quand on les comprends.
Waouh ! C’est superbe comme expo …
puis in fine l’inattendu a son charme, surtout quand on les comprends.
Finalement le style toujours trahit , ceci étant je ne sais rien des nouveaux jardins mais si c’est de l’art conceptuel il va sans dire que je n’y entends rien, les espaces zen restent une énigme pour moi et bien que dépourvus de végétal font parler le minéral , j’apprécie l’esthétique sans en percer le sens.
Revendiquer le droit d’être un gros c.hon de gros troll, c’est d’une intelligence rare. Il y a une différence tout de même, Chevillard revendique une certaine démarche, pour Delaporte ce n’est qu’une béquille à sa médiocrité. Un gros raté.
Bonne soirée
@rose dit: 3 juin 2017 à 16 h 40 min
Ah, je comprends mieux.
Cette remarque vient de vagues souvenirs d’enfance, l’époque (années 50) où la génération des mères de mon quartier, dont j’écoutais les conversations au jardin, évoquaient les grands de ce monde (princes – rois- richards- grands acteurs…) dans leur magnificence sans la jalouser. Ils faisaient partie de leurs rêves, sortes de princes charmants et princesses aux belles toilettes. Elles s’échangeaient des romans photos et rêvaient du jour, où, sans efforts elles seraient par un coup de baguette magique, celle qui entrerait dans ces palais et ces belles voitures. Puis, elles rentraient leur nichée, préparaient les repas, veillaient au tour de rôle des enfants dans la baignoire en zinc. Chatouillaient les oreilles avec le savon de Marseille (pauvres mais propres), pliaient le linge, le rangeaient et regardaient leur petit monde avec douceur et fatigue. Allumaient les postes de radio, chantonnaient Berthe Sylvia, Piaf, Charles Trenet. Les hommes rentraient du boulot, mettaient les pieds sous la table.
Et les étages de l’immeuble s’éteignaient un à un dans la torpeur du sommeil.
Puis tout a changé : le monde du travail, les grèves, les revendications, la lutte des femmes pour leur indépendance et celle des hommes pour défendre leurs droits. Peu à peu une zone grise s’est installée sur le monde em même temps que les télés en noir et blanc. dernières années des autobus à plate-forme arrière. Les mères aimaient voir leurs filles apprendre et lire, comme les fils.
Là, pour moi, plongée en apnée dans la littérature et la philo. J’en ressurgis avec mon premier emploi d’institutrice. Et j’apprends le métier avec émotion.
Les années ont passé. Aujourd’hui, tout est très embrouillé, comme dans un jouet de culbuto. La vie est c.ul par dessus tête.
Alors pour dire, une chanson :
https://www.youtube.com/watch?v=34IIYTNRcR4
le returnement des morts à Madagascar
https://www.youtube.com/watch?v=SiEGgOCwalg
R. Banks émet une hypothèse sur le psychisme de ces gros beaufs d’américains en Alaska, écarquillant des yeux devant la Hummer H2, et qui vont s’empresser d’aller se mettre les premiers sur les rangs pour acheter cette grosse caisse dotée d’un réservoir de 121 litres qui consomme du 25 l. au 100.
On pense à la politique suicidaire du père Trump, genre… puisque je vais bientôt crever, autant qu’on crève tous ensemble dans notre bonne Amérique après tous les autres, au moins je vous aurai rendu votre fierté… Empiffrons-nous autant qu’on peut de ce qui nous reste à bouffer !
« Ce n’est pas de la cupidité. C’est un mécanisme de peur atavique qui se déclenche, le genre de geste qu’accomplissent nos cousins primates inférieurs – chimpanzés, gorilles, orangs-outans – dès qu’ils remarquent que leur troupe est devenue trop nombreuse pour les ressources alimentaires disponibles et qu’ils vont devoir aller dans une autre forêt, laquelle est justement tenue par un groupe hostile peut- être plus coriace qu’eux, ou bien qu’ils vont être obligés de cesser leurs rapports sexuels. Dans un paroxysme d’anxiété, les gros mâles se mettent immédiatement à engloutir toutes les bananes qu’ils voient » (p. 244).
Nicolas, Delaporte est un maniaque , un vicieux, un pervers qui a besoin d’une victime pour se sentir exister, espérons que EC ne soit pas vulnérable et atteint par sa bassesse et sa lâcheté, la magie du réseau nous éloigne des joutes oratoires où certains en venaient aux mains même si intello ou politique distingués – la sophistication des armes . Les chevaliers des lettres du XXIème siècle font vraisemblablement cause commune avec les lanceurs d’alerte.
« Delaporte est un maniaque , un vicieux, un pervers qui a besoin d’une victime pour se sentir exister »
Je crois plutôt que moi au moins j’ai le sens de l’humour, dont vous manquez tant.
oui aussi certainement que vous soyez une et non pas un, on manque souvent d’humour quand il serait indispensable d’en faire preuve, je vous donne raison et d’expérience.
L’humour est un outil indispensable à désamorcer le trop d’importance accordé à des événements qui mériteraient d’être gérés et conduits d’une autre façon qui malheureusement fait défaut sans cette infime distance qui est la sienne, c’est une sorte d’intelligence et j’avoue n’avoir développé qu’un goût ‘ ce n’est pas même un sens) pour la farce , le grotesque, avec une sensibilité particulière pour tout ce qui est grossièrement raté .
Parce que tu ne crains pas de mêler
Tes ailes à celles de plus grands
Tu es comme moi, qui salue par ce chant
La douce impudence de ton cœur.
signé?
j’ai cherché Bloom et j’ai pas trouvé, c’est une traduction ?
C’est très tendre et gentil …
Et avec tout ça, Christiane, tu as eu un mari et des enfants ! ça laisse peu de place au dessin ! Très émouvant, ton texte…
On a déjà parlé d’humour, celui de Delaporte est au niveau du caniveau.
Qui a dit :
« Un médecin consciencieux doit mourir avec le malade s’ils ne peuvent pas guérir ensemble. »
Dans tous les cas, un c.on !
@JAZZI dit: 3 juin 2017 à 21 h 44 min
C’est si grand le temps de la retraite, Jazzi. On peut agir lentement, regarder le monde, les gens, ceux qu’on aime. Regarder, c’est comme dessiner. Quand je prends le crayon ou le fusain, tout ce qui a été contemplé, appris, revient et guide la main, ou la paume qui estompe. On a juste besoin d’une ligne, d’une tache et ça s’écrit.
Tu sais, mon mari éphémère a laissé un sillage de beauté et de bonté dans ma vie et les enfants, je quête maintenant sur leur visage, la gravité du bonheur ou le frisson de crainte quand ceux qu’ils aiment sont soudain, fragiles.
Dans ce dernier bout du chemin, c’est la bonté qui l’emporte sur toute cette haine guerrière. Cet éclat dans le regard, cette poignée de main, cette marche silencieuse qui accompagne. On oublie les coups tordus de la vie car le monde est tellement extraordinaire. Ce soir le petit roitelet posé sur une antenne a chanté contre l’orage…
oui Christiane, avec le temps tout s’embrouille.
c’est pour ça que nous aimons lire les articles, les commentaires des blogs comme celui-ci, ils donnent le temps d’un instant que tout est bien clair, il suffit d’entendre parler d’un livre, d’un film, d’une pièce de théâtre pour chaque chose semble à sa bonne place, chacun y va de ses convictions et tout semble s’éclaircir, c’est pour ça que nous aimons bien ceux qui critiques les produits culturels et les philosophes, nous pourrions nommer ce monde le monde de la totale lucidité, c’est même pour cette raison précise que Musil disait qu’il n’aimait pas lire.
Pourtant il suffit de lever le nez de son écran, de son journal, de son livre, pour que tout s’embrouille à nouveau, c’est que leur thérapeutique pour calmer notre conscience et leur donner un semblant de lucidité : nous nous sentons toujours plus lucide au contact de gens qui mettent en avant leur lucidité et leur sens critique sans jamais éprouver le moindre doute, c’est pour ça que nous aimons nos philosophes et nos critiques, c’est tellement tentant, c’est pour ça que Musil disait qu’il n’aimait pas lire, l’ai-je déjà dit ? tant pis, c’est important de comprendre cette affiration à une époque où l’on essaie de nous vanter les plaisirs de la lecture : la lecture c’est tout sauf un plaisir, c’est plutôt un fardeau, un mal nécessaire, une douleur inévitable, ceux qui disent aimer lire ne sont pas de bons lecteurs, le « plaisir de la lecture » c’est juste un slogan publicitaire.
mais comme vous le dites Christiane tout ceci n’est qu’un leurre, en vérité une pièce n’est pas à bonne place sur l’échiquier du monde humain, le problème est l’absence de honte, tous peuvent balancer publiquement tous les détails de leur vie et de cette de leurs aïeuls sans éprouver une once de honte, pourtant seule la fiction permet d’échapper à la honte, car nous devrions avoir tous honte, pas seulement pour nous même, mais honte pour cette humanité à laquelle nous appartenons, la culpabilité aussi, sans doute, avez-vous remarqué Christiane que la culpabilité a disparu de nos écrans radars, bien que nous vivions un temps très déraisonnable, où l’on continue de mettre les morts sur la table et à prendre les loups pour des chiens, la culpabilité et la honte devraient suffire à faire tomber les masques et permettre de distinguer les loups et les chiens, car le mal et le bien sont si finement tissés ensemble dans ce décor, alors peut-être Christiane faut-il ne pas avoir peur de l’aspect embrouillé du monde, ne pas chercher un moyen de l’éclairer, les autres ont abandonner très vite cette prétention et ils semblent bien vivre dans ce monde où ils peuvent tout comprendre et décrypter, reconnaitre les bons et les méchants, la seule honte que nous devrions pas avoir Christiane est celle de pleurer, hélas les hommes ont appris à avoir honte de rien sauf de pleurer, pourtant seuls les larmes peuvent purifier ce monde, quant à la question de savoir si c’est ainsi que les hommes vivent, la réponse est oui, bien sûr, c’est même la seule chose dont nous pouvons être certains.
Christiane
Merci de votre réponse
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Vaut mieux être l’amant d’Honorine que faire amande honorable
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Bouguereau je ne vous comprends pas
c’est tellement bien d’imaginer un mari plein de bonté, je le dis en connaissance de cause car dans ma vie j’ai réussi à causer le malheur d’un nombre incalculable de personnes, vous croyez à une vie éternelle de l’âme et au pardon ? Dostoïevski a écrit de belles pages sur le « pardon », le plus souvent sous l’angle de la moquerie,tout le désir de ridiculiser la notion de « pardon », de démontrer qu’il ne peut exister dans le monde des hommes, et parfois de façon tellement lyrique, élégiaque, comme dans les dernières pages de l’Idiot, sans doute parce que le prince représente la figure du Christ, vous savez qu’il arrivera un jour où nous oublierons toutes nos lectures, nous continuerons à vivre et toutes ces pages seront effacées de notre conscience, tout oublier, c’est sans doute la meilleure qui puisse nous arriver.
Ciel, hamlet est pris d’une soudaine diarrhée !
j’aime beaucoup lire vos commentaires, j’ai toujours l’impression qu’un bon scénariste est passé par là et vous a donné vos rôles et vos textes, pas pour tous les personnages, parfois je me dis qu’il faudrait modifier quelques répliques, ou carrément donner le rôle d’un à un autre.
par exemple dans les personnages que j’aime il y a jazzi, christiane, grebou et d’autres, à tel point que je me dis que vous auriez pu récupérer les textes d’autres personnages que j’aime moins, en plus ça ferait des économies sur les salaires et les charges sociales qui vont avec, il faudrait que j’en parle avec le producteur et le réalisateur de la pièce.
Je crois au contraire à une cobscience aigue et à pardonner à ceux qui noys ont fait tellement souffrir.
Aujourd’hui, ai vu un rosier ancien rose pâle très chargé en fleurs et à ses pieds des pieds d’alouette bleus pâles et roses.
C’était d’une beauté incommensurable.
On met parfois très longtemps avant d’arrêter d’être un âne. L’important est d’y arriver.
Sancho penserait le contraire.
une conscience
Delaporte dit: 3 juin 2017 à 17 h 54 min
Qui a dit :
« Un médecin consciencieux doit mourir avec le malade s’ils ne peuvent pas guérir ensemble. »
C’est une très grande idée ; donc a priori on pourrait pencher pour Chevillard. Mais il faut que Macron en prenne de la graine, en tant que bras séculier, par exemple en faisant installer des batteries de guillotines à commande numérique à proximité des centres médicaux. Quant au malheureux Ionesco, c’est plutôt le genre à y connaître rien du tout, il a probablement jamais décroché son brevet de secouriste…
La Revue des deux Mondes, c’est bien à la fois la fin de notre monde et la fin du monde…!
jazzi désolé j’avais pas vu que c’était aussi long.
mais j’aime bien votre réplique, et rien que pour ça je ne regrette pas d’avoir fait long.
« hamlet est pris d’une soudaine diarrhée » : sérieux c’est hyper chouette comme réplique
il manque juste une petite introduction pour l’amener, du genre : » quelle misère, hamlet est pris d’une soudaine diarrhée ».
et aussi quelques mots pour la conclure du genre :
« quelle misère, hamlet est pris d’une soudaine diarrhée, achète-toi un vélo : prendre un peu l’air te fera le plus grand bien ! »
Certains ânes, rose, le reste toute leur vie, comme Régis de braie éternellement…
après on peut aussi l’étoffer au milieu :
« quelle misère, comme d’hab hamlet est encore pris d’une soudaine diarrhée ! espérons qu’il va arrêter là et pas nous gonfler des heures… hamlet tu sais quoi ? achète-toi un vélo : prendre un peu l’air te fera le plus grand bien ! »
ça a plus de gueule non ?
jazzi, en plus de l’étoffer on peut aussi y rajouter quelques idées un peu philosophiques par exemple sur « pouvoir et autorité », du genre :
« quelle misère, comme d’hab hamlet est encore pris d’une soudaine diarrhée ! espérons qu’il va arrêter là et pas nous gonfler des heures… moi qui aimerais tant régenter, et décider de tout ce qui se dit sur ce blog, car je m’y sens un peu chez moi et je n’aime vraiment pas qu’on empiète sur mon territoire… hamlet tu sais quoi ? achète-toi un vélo : prendre un peu l’air te fera le plus grand bien ! »
jazzi après tu peux aussi ajouter des idées un peu psycho freudienne du genre :
« quelle misère, comme d’hab hamlet est encore pris d’une soudaine diarrhée ! espérons qu’il va arrêter là et pas nous gonfler des heures… moi qui aimerais tant régenter, et décider de tout ce qui se dit sur ce blog, car je m’y sens un peu chez moi et je n’aime vraiment pas qu’on empiète sur mon territoire, sans doute est-ce qu au fait que je suis fils unique et que j’ai toujours été le seul au monde pour ma mère… hamlet tu sais quoi ? achète-toi un vélo : prendre un peu l’air te fera le plus grand bien ! »
c’est classe non ?
wgg c’est pareil, votree :
« certains ânes, rose, le reste toute leur vie, comme Régis de braie éternellement… »
je veux dire je ne sais quel est l’idiot qui a écrit votre texte mais ce genre de réplique on la sent vraiment pas.
« Régis de braie », c’est très faible, ça peut marcher ici mais si la production vise plus grand c’est le plouf assuré !
je vous aurais plus vu dans un rôle plus djeune avec des répliques de rappeurs du genre dire
« gisré brédeux le penseur de mes deux yo ! »
@hamlet dit: 3 juin 2017 à 22 h 45 min
Oui, Hamlet, tout est embrouillé…
Musil a écrit des petites histoires dans des journaux et des revues, regroupées par l’auteur dans un livre que j’aime beaucoup « Œuvres pré-posthumes« . Un avant-goût de Les Désarrois de l’élève Törless et de L’Homme sans qualités. Une d’elles est ma préférée. Je la relis quand le monde est… embrouillé. Deux pages de bonheur : LA SOURIS.
Quelques fragments pour faire écho à votre cri du cœur :
« Cette toute petite histoire, un trait, une pointe plutôt qu’une histoire, s’est produite au cours de la Grande Guerre. Sur l’alpe ladine de Fodara Vedla, à plus de mille mètres au-dessus des régions habitées et à plus grande distance d’elles encore, quelqu’un, du temps de la paix, avait installé un banc. (…)
Qui s’asseyait sur ce banc ne se relevait pas de sitôt. il n’ouvrait plus la bouche. les membres dormaient chacun son sommeil, tels des hommes qui se sont écroulés à côté les uns des autres et, morts de fatigue, aussitôt se sont oubliés. (…)
Tout à côté du banc, peu fréquenté, une petite souris s’était organisé un système de tranchées. A la taille d’une souris, avec des trous pour s’éclipser et ressortir ailleurs. Elle y trottinait en rond, s’arrêtait, repartait. La main de l’homme pendait au dossier du banc. Un œil aussi petit, aussi noir qu’une tête d’épingle, se tournait de ce côté (…) on ne savait plus si c’était ce petit œil noir et vif qui tournait, ou l’immense immobilité des montagnes. (…) On ne savait plus s’il y avait encore des batailles, ou si déjà régnait l’éternité. (…) »
Je vous laisse découvrir la fin, surprenante. Bonne soirée.
Tu omets le premier mot de ma réplique, hamlet, qui disait tout, les bras tendu vers le haut : « Ciel ! »
Un vélo faut pas s’imaginer qu’il y a pas d’entretien, hein…
Gonfler ça va, la chaîne c’est déjà un peu plus cradoc, la colonne de direction à la longue elle se déboîte brinquebale, les pignons s’usent c’est indéniable…
jazzi bien vu j’ai omis le « ciel », ça change tout, chapeau pour le « ciel » !
j’en sais la raison jazzy ! mon Dieu, quelle misère, je sais que trop bien pourquoi j’ai omis ce mot « Ciel » qui pourtant dit tant de choses, n’est-ce point le refus de lever les yeux vers lui ? la volonté de nier cette lumière dont il est la source ? car en omettant le ciel n’omettons pas aussi sa Grâce ?
tout semble tellement embrouillé, alors oui ! j’assume ! choisir plutôt la terre au ciel, l’obscurité à la lumière, la déchéance à la grâce…
@ sergio, oui d’autant que le vélo électrique, j’ai voulu m’en acheter un et j’ai rencontré un type hirsute mais compétent qui m’a expliqué par a + b que les batteries si lourdes et chères ne sont pas du tout un bienfait pour l’environnement mais un nouvel esclavage financier qui profite de la vague verte …
j’ai donc avec mes petits doigts rafistolé un vieux vélo peugot et fait les brocantes pour me trouver une pompe à vélo compatible.
ouille christiane l’oeil de la souris c’est une vraie boule de flipper, vous avez tjours de ces textes sortis de mémoire qui font réfléchir pour 10 ans.
christiane dit: 3 juin 2017 à 23 h 32 min
…. on ne savait plus si c’était la volonté du monde ou celle de cette petite souris… on ne savait plus s’il y avait encore des batailles ou bien s’il régnait déjà l’éternité.
je vous laisse découvrir la fin.
c’est exactement ça.
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