Parano dans le marigot
A ceux qui doutent encore que l’édition soit un sport de combat, on ne saurait trop recommander la lecture de La vie comme un livre (588 pages, 25 euros, Philippe Rey éditeur, en librairie le 3 septembre). Son auteur Olivier Bétourné (1951) y raconte par le menu ses quarante ans dans ce métier où il est entré comme lecteur puis secrétaire général du Seuil, vice-président de Fayard, directeur général d’Albin Michel et enfin Pdg du Seuil. Un parcours exemplaire sans compter ses responsabilités dans de nombreux organismes corporatifs.
Quelle place un éditeur, et plus encore s’il a beaucoup œuvré dans le champ des sciences humaines et sociales, tient-il dans l’histoire des idées et dans le débat intellectuel ? Passionnant pour qui a connu tous les acteurs de cette comédie si française. Mais les autres : que penseront-ils de ce tout petit monde, ce microcosme qui se donne pour une élite ? L’édition vue de l’intérieur n’a d’intérêt, comme c’est ici le cas, que lorsqu’elle se fait la chambre d’écho sinon l’aiguillon de fractures et d’affrontements idéologiques ou de débats moraux qui agitent la société. On se fait des idées sur cet univers car il en sort tout de même des livres. Gaston Gallimard ne disait-il pas en s’exprimant au nom de ses confrères :
» Nous sommes des commerçants d’un type un peu particulier : nous avons passé un pacte avec l’esprit »
Sauf qu’à l’usage, le gouvernement des hommes s’y révèle être rien de plus que l’administration des egos – et c’est aussi médiocre qu’ailleurs, d’autant qu’une forme ordinaire de la paranoïa y est largement répandue. Ainsi, ce qui pourrait se traduire par des batailles d’idées se traduit souvent par des querelles de personnes. Et lorsque l’orgueil ou la cupidité l’emportent, toute mystique se dégrade en politique ; peu de vocations y résistent.
On ressort de cette lecture éclairé sur les liens génétiques du Milieu littéraire avec le Milieu. On y meurt tout autant de mort violente à ceci près qu’elle est professionnelle, donc sociale. Mais pour l’essentiel, les mémoires d’Olivier Bétourné, qui a le grand mérite de ne pas manier la langue de bois (« Nous ne nous aimions pas » reconnait-il à propos des membres d’un comité de lecture) et de ne pas taire ses inimitiés, empruntent au thriller son lexique : il n’est question que de tueurs, vendettas, luttes de clans, rumeurs assassines, délires d’interprétation, obstructions systématiques, jalousies, alliances opportunistes, campagnes de dénigrement, insinuations en rafales, sabotages, harcèlements, rivalités, petites combines, exacerbations des passions, menaces et chantage. Sauf que là, le rapport de forces est plus feutré ; et si tout est légal, tout n’est pas nécessairement moral.
Les dix « leçons » qui égrènent son récit sonnent comme autant de commandements à tout futur éditeur dont la responsabilité de l’éditeur est le centre de gravité dès lors qu’il ne se contente pas d’organiser et de programmer, des taches qui elles-mêmes ne sont pas neutres :
- Ne pas transiger sur certains sujets
- Se méfier de ses meilleurs amis
- Savoir de quoi est faite la responsabilité de l’éditeur
- Renoncer au métier d’éditeur si l’on refuse d’envisager à avoir un jour à traverser Paris une mallette pleine de petites coupures à la main
- Ne jamais rien laisser passer
- Dans le doute, abstiens-toi
- Assume tes responsabilités, toutes tes responsabilités, mais jamais celles d’autrui
- Dans tes rapports avec les médias, n’abandonne rien au hasard
- Ne t’engage dans la campagne des prix que si tu en maitrises la configuration et qu’il y a un pilote dans l’avion
- Tes convictions éditoriales, quelles qu’elles soient, nourris-les et impose-les jusqu’au bout sans faiblesse
Au fond, il y a deux catégories d’éditeur : celui qui privilégie l’offre sur la demande et l’inverse. La conviction d’abord, le marché ensuite ; dans la longue durée plutôt dans que le court terme ; mais de l’accommodement au compromis, et du compromis à la compromission, la voie est étroite et rapide pour celui qui ne se tient pas à un absolu du métier d’éditer. L’évocation des pressions exercée par la direction du groupe Hachette pour convaincre Fayard de ne pas publier une biographie de l’homme d’affaires Jean-Marie Messier ainsi qu’une enquête sur les réactions de L’Oréal face au boycott arabe, ou contraire de publier une hagiographie de Deng Xiaoping écrite par sa fille, afin de ménager ses relations avec des pouvoirs ou des annonceurs est à cet égard instructive ; mais celle du changement d’esprit au Seuil lors que ses éditeurs sont passés de la communauté au parlementarisme ne l’est pas moins.
Qu’on n’attende pas de lui qu’il se donne le mauvais rôle, c’est la loi du genre. Une mosaïque d’anecdotes, dialogues, choses vues, lues, entendues souvent éclairantes, parfois inutiles n’en dessinent pas moins à son corps défendant un autoportrait plus porté à l’autosatisfaction (notamment via les lettres personnelles à lui adressées par des auteurs) qu’à l’autocritique. Mais que de pages captivantes sur Julien Green, Claude Durand, Jean Lacouture ou Pierre Bourdieu dont il tisse des portraits d’une acuité, d’une profondeur et d’une sensibilité remarquables, ou sur la tentation de la démission face au cas de conscience (peut-on tout publier au nom de la liberté d’expression ?) sans parler des mauvais choix, des erreurs, des catastrophes dont il ne cèle rien. A cet égard, le rappel de l’affaire Umberto Eco est terrible, l’universitaire italien ayant publié tous ses livres théoriques au Seuil :
«Mais François (Wahl, son éditeur attaché), qui nous fit un certain vendredi une présentation éblouissante de ce roman (« Le Nom de la rose »), conclut fermement son exposé sur la nécessité de le refuser, Eco s’étant « égaré », nous expliqua-t-il dans un projet littéraire flou et sans aveu (théorique). Aux yeux de François, la « trahison » d’Eco était consommée : il avait renié d’un même mouvement et la « structure » et la sémiologie, sa discipline d’origine ».
On connait la suite : un succès mondial, des millions d’exemplaires vendus, un livre qui fit le bonheur de Grasset pendant des années… La liste de « ses » livres induit un pesant côté catalogue. Mais le récit de l’intérieur des « affaires » auxquelles il fut mêlé ès-qualités vaut vraiment le détour qu’il s’agisse de la réédition émondée de ses passages antisémites du Journal de Renaud Camus (La campagne de France) ou du séisme provoqué dans le quotidien par l’enquête de Péan & Cohen sur la Face cachée du Monde. Très enclin (parfois trop) à détailler tant le mémorialiste tient à justifier son action à la lettre alors que nul ne lui en fait l’injonction, Olivier Bétourné aurait-il cédé à son tropisme d’historien même s’il s’en défend ? Le fait est qu’il a tout noté, tout conservé, tout archivé, tout inventorié de ce qu’il a vécu. Des milliers de documents dans trois cents boites.
Tout bilan a sa part de règlement de compte. Forcément lorsqu’il s’agit d’une vie vouée à une certaine idée de son métier et que celui-ci est vécu comme une vocation. Des crises y sont restituées à la minute près. Les professionnels de la profession s’y retrouveront et tous n’auront peut-être pas à s’en réjouir. Toujours le même personnel depuis un demi-siècle. Un tout petit monde qui tient dans un mouchoir de poche au centre de Paris, entre Saint-Germain-des-Prés et Montparnasse. De solides amitiés s’y nouent, et des affections durables s’y développent mais, lorsqu’est évoquée la figure charismatique de Claude Durand, le patron de Fayard, quel conservatoire de haines recuites !
Le récit porte le sous-titre « Mémoires d’un éditeur engagé ». Mais en connait-on qui ne le soit pas d’une manière ou d’une autre ? Tout éditeur est engagé puisque c’est par essence un métier de joueurs ; seulement certains le sont plus que d’autres car il y faut une âme de parieur. Comment ne pas avoir une pensée pour Robert Laffont, l’un des réinventeurs de son métier à l’ère moderne, qui s’exclamait en pareille circonstance : « C’est facile de prendre des risques avec l’argent de la Maison où l’on travaille…; mais moi, c’est mon nom et mon argent que j’ai risqués à chaque fois ! »
1 368 Réponses pour Parano dans le marigot
Merci Baroz pour ce témoignage sautillant. Daniélou était sûrement un homme de goût, comme vous.
Berthet discovered the trove of hundreds of photographs, taken by French historian Alain Danielou at Santiniketan between 1932 to 1940, while « digging through the late photographer’s archives at his house in Italy ». »
Dear Phil, l’ami Samuel a monté de toutes pièces une merveilleuse expo des photos que Danielou avait prises de Tagore (premier prix Nobel de littérature non-européen). Comme de juste, ce sont les média anglophones qui ont relayé l’info, la France, dans sa vocation ‘universelle’ n’ayant qu’une très superficielle présence journalistique en Asie (qui comme chacun sait compte pour du beurre dans les équilibres mondiaux…)et se fichant passablement du reste de la planète, à l’exception des pays dits ‘du champ’, témoins de la grandeur fanée de l’Empire national…
https://sg.news.yahoo.com/rediscovered-photos-show-tagore-light-215006859.html
Pardon, JJJ, j’ai fait une confusion entre François et Jean-François !
@ « Ignore ce qu’est devenu Fr. Bizot. » Mort depuis longtemps, JJJ !
pourquoi colportez-vous des fake news ce matin, jzmn ?… Sa fiche wiki ne dit rien de sa disparition. Vous devez confondre, non ?
Bloom a sans doute de meilleures infos diplomatiques que les vôtres à ce sujet…
merci d’avoir rectifié, jzmn. Vous m’avez devancé. J’annule donc le message précédent.
Bàv,
Là, on le voit bien sur la photo, avec des ailes le phalus !
https://www.alaindanielou.org/wp-content/uploads/sites/2/AD-1990-pull-rouge-R-IVc-36-1140×1128.jpg
Ignore ce qu’est devenu Fr. Bizot.
—
Il a passé le portail de Saint-Pierre, 3xJ.
En revanche Rithy Panh est bien vivant et ses films et livres sont autant de très précieuses stèles à la mémoire des victimes de la barbarie des khmers rouges, dont les chefs furent étudiants dans nos universités…
J’entendais à la radio que Duch était un des derniers khmers rouges, mais personne ne parle du premier ministre actuel, Hun Sen,lui même ancien khmer rouge, installé par les Vietnamiens en 1979 (!) et dont la clique parcourt Phnom Penh en 4×4 non immatriculés, qui fait donner la troupe contre les travailleurs du textile en grève & qui a marié sa fille en grande pompe, dans un pays d’une pauvreté absolue où le dollar est la monnaie « nationale », et où se retrouvent les pédophiles du monde entier, grands pourvoyeurs de devises fraîches.
The horror, the horror…
Ce « détail » ne m’avait pas paru de très bon goût, Phil !
Contrairement au déjeuner indien qu’il m’avait offert…
Iconographie banale dans la société romaine, Jacques :
« L’homosexualité dans l’hindouisme
Dans l’hindouisme, le plaisir n’est pas perçu comme un mal : c’est un don de Dieu. Le péché de la chair n’existe pas comme dans le judaïsme ou le christianisme, et de nombreuses sculptures sensuelles voire érotiques sur les parois externes des temples sont là pour en témoigner. Le plaisir charnel est accepté et acceptable dans la mesure où il est né d’un consentement mutuel et d’une attirance réciproque (que cette attirance soit hétérosexuelle ou homosexuelle), et même s’il n’est pas consommé dans les liens du mariage (le Kâma-Sûtra, ouvrage sacré de l’hindouisme dédié à l’éros, fait place aux pratiques homosexuelles et adultères, avec de nombreux conseils de prudence). Comme en Europe, différentes époques ont apporté différents degrés de tolérance mais faire de l’hindouisme (ou brahmanisme) et de ses religions-sœurs (sikhisme, jaïnisme, bouddhisme, etc.) un havre homophile serait un contresens, puisque l’islam domina le sous-continent pendant cinq siècles, remplacé par la pudibonderie du colonisateur britannique.
En effet, le kama-sutra, écrit par le brâhmane et ascète Vatsyayana, ne dénonce en aucun cas l’homosexualité, mais au contraire en décrit les vertus et les actes, sans aucun tabou de principe.
Enfin, les homosexuels sont considérés par l’hindouisme orthodoxe comme « bénis des Dieux », puisque leur éros est pur : non souillé de préoccupation de type social ou lié à la « famille » (l’éros, ou kâma, est un des quatre buts des créatures, avec le gain matériel (artha), le devoir ou vertu (dharma), et la libération du cycle des réincarnations (moksha)) ; en effet, l’éros des hétérosexuels est impur puisque pouvant engendrer des enfants ; or, faire des enfants qui n’ont pas leur place dans la société est un très grave péché qui entache les parents, dans l’hindouisme ; les homosexuels, avant l’ère islamique en Inde, n’ont jamais eu à souffrir du moindre reproche de la part des brâhmanes, bien au contraire. »
(wikipedia)
« Demoule montre surtout qu’il manque des preuves archéologiques certaines pour confirmer l’hypothèse dite Kourgane. »
c’est ça, Imd, voir la critique équilibrée in:
https://journals.openedition.org/pallas/3774
Extrait: » Dumézil. Un chapitre entier lui est consacré (p. 469-504), sous un titre péguyste : « Dumézil, un héros français ». L’auteur témoigne un vrai respect au « monument des sciences humaines françaises » (p. 492), dont les variations et, parfois, l’esprit décalé ne manquent pas de l’intriguer. La présentation des thèses et de l’esprit de cette recherche (p. 470-477) est un chef-d’œuvre de clarté synthétique. J.-P. Demoule salue à la fois la « colossale érudition » de l’auteur, les « indéniables correspondances » qu’il a su traquer dans des matériaux immenses, enfin l’esprit structural de sa démarche comparative. Les cinq points débattus ensuite concernent la qualité des comparaisons, le flou d’une 3e fonction un peu « fourre-tout », les manifestations trifonctionnelles hors du domaine i-e, les modalités de transmission de l’héritage, une alternative possible à la « dispersion arborescente ». Ces deux dernières questions n’en font qu’une en réalité, et J.-P. Demoule leur apporte (p. 500-501) une réponse plus équilibrée, entre « arbre » (héritage) et « réseau » (emprunts et mélanges), que celle qui prévaut à la fin du livre. Ces réponses auraient gagné en finesse et en profondeur à la lecture de Benveniste, Problèmes de linguistique générale, I (livre oublié ici), p. 168-175, 214-222, 301-307 et surtout 107-116. »
Le lien que je vous recommande ds mon post précédent permet une bonne approche des débats tels qu’ils sont posés actuellement.
Départ précipité de la « conseillère spéciale » du ministre de la justice, 3 jours après son arrivée, et la veille de l’entrée en fonction du Haut-Commissaire politique au plan, M. François Bayrou, mis en examen pour détournement de fonds publics par cette même personne. Une coïncidence? Une future affaire d’Etat?
Le Monde:
Plus gênant encore, même si aucun élément formel ne permet aujourd’hui de l’étayer, ce renvoi vient nourrir la question d’une possible intervention politique. Charlotte Bilger est en effet la juge qui a mis en examen, le 6 décembre 2019, le président du MoDem, François Bayrou, et plus d’une dizaine d’élus ou de cadres du parti pour « complicité de détournement de fonds publics ». Un des membres du parti, Rémi Decout-Paolini, occupe d’ailleurs le poste de directeur adjoint du cabinet du ministre de la justice.
Proche du président de la République, François Bayrou, qui n’avait pas été avare de pressions sur la magistrate au cours de l’instruction, doit pour sa part être nommé, jeudi 3 septembre, haut-commissaire au Plan et à la prospective.
Les affaires sont les affaires sont les affaires…
Du jamais vu à Venise: hardies les filles, on a un record de Huit metteurs-en-scènes femmes, la présence rayonnante de Tilda Swinton, grande actrice et femme de beauté et charme extraordinaire, malgré tout le cinéma
tourne encore.Machine à reves, machine à sous…
Walter Benjamin: « Infanzia Berlinese »,certainement traduit en francais. Faut partir de là pour avoir une idée non idéologique de sa sensibilité, son rapport avec le quartier où sa famille vivait, le Westen, les animaux du zoo, les Noels, la neige, tout son monde d’enfant, hantè déjà par un petit bossu malveillant,
et, à part ses choix de militance politique, il faut dire que il a eu très peu de chance dans ses dernières années.
« Walkabout », faudrait avoir un cour en acier inox pour
oublier un film de cette valeur, l’Australia a produit des écrivains rémarquables: Peter Carey, Christina Stead,Patrick White, et « Waltzing Matilda » chanson qui vaut un volume d’anthropologie à elle seule.
Merci Bloom pour ces photographies. Danielou ne tenait pas sa langue en poche, en témoigne le sautoir qui incommode les plus aguerris comme Baroz. Beaucoup d’ennemis dans le sérail de France.
Pablo75 dit: Comme tu n’as jamais vu un éditeur de près, Gros Con, tu ne comprends rien au monde de l’édition. C’est pour cela que tu as dû aller en Finlande publier tes romans à compte d’auteur.
»
Pablo dans toute sa splendeur…
comment vous savez ça ? vous l’avez vu dans mon thème astral ?
je n’aime pas parler de moi, mais je vais vous dire un truc Pablo : ma soeur était attachée de presse, dans plusieurs grandes maisons d’édition, et ensuite en free lance, elle a été l’attachée de presse entre autres de Nathalie Sarraute et Vladimir Jankélévitch et bien d’autres. Quand je montais à Paris elle savait que j’aimais bien la suivre, réunions, présentations, soirées cocktails etc…
C’était dans les années 70 et 80, j’y ai croisé la plupart des éditeurs parisens, écrivains et critiques de l’époque, à l’époque ce petit monde me fascinait je l’avoue.
Pablo, vous ne savez absolument rien de moi, ni de personne sur ce blog, malgré ça, au lieu d’admettre cette ignorance, vous tirez des conclusions et tu fais des raccourcis sans savoir. Parce que l’ignorance vous fait peur, vous avec besoin de maitriser le monde qui vous entoure, du coup vous le simplifiez à l’extrême pour le faire entrer dans votre petit logiciel qui vous permet de penser le monde en recourant à des procédés débiles comme par exemple l’astrologie et autres techniques para normales qui vous donnent le sentiment de savoir.
Jibé, je ne suis ni linguiste ni archéologue, mais ayant apprécié d’autres livres de JP Demoule (Naissance de la figure : l’art du paléolithique à l’âge du fer) j’ai pris plaisir à me demander «par où sont passé les Indo-Européens?» plutôt que «pourquoi ne parle-t-on plus autant des Indo-Européens?». Et une réponse plus claire et décisive ne modifierait pas tellement ma perception du monde.
« C’était dans les années 70 et 80, j’y ai croisé la plupart des éditeurs parisens, écrivains et critiques de l’époque »
Nous aurions donc sensiblement le même âge, hamlet !
@JB
Très passionnée par ces questions de linguistique j’ai lu avec soin et intérêt le texte mis en lien
Il démolit ,avec des arguments solides et des données précises ,le ramassis pseudo scientifique à visée basiquement politique de la pensée de Demoule, qui, pour conforter son propos bancal, va ici jusqu’à disqualifier les travaux d’ auteurs aussi fiables que Meillet ou Benveniste.
Mais , curieusement, l’article se termine par une conclusion qui encense le livre de Demoule :Ironie ou incoherence ?
je ne sais plus où j’ai lu que les femmes portaient en collier-sautoir- autour du cou des prépuces de circoncision, et ne sais pas le retrouver :excuses!
Oh ben non. Moi qui me réjouissais…
Merci Vanina, Venise ouvre le bal.
Demandez le programme !
https://www.vogue.fr/culture/article/mostra-de-venise-2020-films-jury
les steppes de l’asie centrale
https://www.youtube.com/watch?v=LxeTs7dsz4Y
« 26% des jeunes Français musulmans ne condamnent pas les djihadistes » (JiCé)
« D’où sont ils, de quel milieu socio culturel ? Une revanche par procuration. Comme les turcs installés en France votent majoritairement pour Erdogan, homme viril et soucieux de perpétuer la tradition. Les femmes ont elles le droit de vote? Et parmi ces 26% , quelle est la part des femmes ? » (B)
Parler d’enculeurs de mouche est restrictif : il existe des tapées d’enculeuses de mouches ! Suivez mon regard …..
Pétomane, ton mensonge est tellement gros que cela m’étonne même de toi (et pourtant je sais bien que tu es le plus grand menteur et tricheur du blog). Il montre bien que non seulement tu ne connais rien au fonctionnement du monde de l’édition, mais que tu es, au fond, très naïf (avoir une soeur qui a connu tout le monde dans le petit milieu de l’édition parisienne pendant des décennies et finir en publiant à compte d’auteur chez des Finlandais, celle-là elle est tellement grosse que même racontée dans un roman parodique sur le milieu de l’édition français elle ne passerai pas).
Quand j’ai lu que Nathalie Sarraute et Vladimir Jankélévitch pouvaient se payer le luxe d’avoir une attachée de presse personnelle, j’ai failli m’étouffer de rire.
Décidément, j’ai perdu trop de temps avec toi. Tu es passé d’être involontairement drôle à être involontairement pathétique. Ça ne m’amuse plus de taper sur un type qui va, visiblement, très mal dans sa vie et a besoin de venir se la péter ici alors qu’il ne fait que se ridiculiser.
Tu me fais même de la peine. On sent bien que tu déclines chaque jour et que ta fin de vie n’est pas drôle. J’ai de plus en plus de scrupules moraux de taper sur toi. Et là je suis très sérieux…
(Ce blog, d’ailleurs, devient un EHPAD de cerveaux en compote, de moins en moins intéressant et surtout plus du tout amusant).
Au milieu de tout un tas de mauvaises nouvelles, une bonne, la sortie aujourd’hui de Expiration de Ted Chiang. « Le meilleur de la science-fiction. » selon Barack Obama, et pour moi le livre le plus attendu de la rentrée toutes nationalités confondues.
… et tous genres confondus
Les femmes n’ayant pas eu d’enfant mâle se disputaient le prépuce pour le… manger, et alii !
Bon appétit !
https://systemophobe.wordpress.com/2018/10/12/paques-de-sang/
« Une forme de cannibalisme magique, liée à la circoncision, peut être trouvée dans une coutume très répandue parmi les communautés juives ashkénazes et les communautés [juives ?] de la région méditerranéenne. Les femmes présentes à la cérémonie de circoncision mais non encore bénies par la progéniture du sexe masculin, attendaient avec impatience la découpe du prépuce de l’enfant. À ce moment-là, faisant fi de toute inhibition, comme sur un signal préétabli, les femmes se jetaient sur ce morceau de chair sanglante.
On prétend que la femme la plus chanceuse l’arrachait et l’avalait immédiatement, avant qu’elle ne puisse être la proie des autres femmes, non moins endurcies et tout aussi motivées. Pour le vainqueur triomphant, il ne faisait aucun doute que ce fier morceau serait infailliblement utile pour faire germer le membre viril tant convoité dans le ventre fécondé par une médecine bienfaisante. La lutte pour le prépuce chez les femmes sans progéniture masculine ressemble d’une certaine façon à la compétition actuelle entre jeunes filles nubiles pour la conquête du bouquet de la mariée après la cérémonie du mariage. Giulio Morosini, alias Shemuel Nahmias, se souvint avec beaucoup de gêne de cette coutume repoussante, qu’il avait vue plutôt en vogue chez les jeunes femmes juives de Venise.
« La superstition des femmes est remarquable à cet égard. S’il arrivait à des femmes stériles désireuses de devenir enceintes d’assister [à la cérémonie de circoncision], comme elles le faisaient souvent, pas une seule d’entre elles n’hésitait à combattre les autres et voler le prépuce ; et la première qui le saisissait, ne se gênait guère pour le jeter dans sa bouche, et l’avaler comme remède bienfaisant et extrêmement efficace qui la rendrait féconde ».
Le rabbin Shabbatai Lipschütz a confirmé cette coutume inouïe « de la bagarre entre les femmes afin de se saisir et d’avaler le prépuce immédiatement après la circoncision, comme étant un merveilleux secret (segullah) dans la production des enfants mâles ». Il a ajouté que certains rabbins l’autorisaient, comme le célèbre kabbaliste nord-africain Chaim Yosef David Azulay, connu sous le nom de Chidah (l’énigme), et le rabbin de Salonique, Chaim Abraham Miranda, tandis que d’autres l’interdisaient avec énergie, considérant que c’était une pratique scandaleuse et inadmissible. Mais l’alchimiste en herboristerie kabbalistique (Rafael Ohana), expert dans les secrets de la procréation, bien qu’il possédait peu de compétences en sciences gynécologiques, a évoqué avec satisfaction les résultats obtenus par des femmes ayant avalé le prépuce d’un garçon circoncis, même à une époque récente. Dans son guide, destiné aux femmes désireuses d’avoir des enfants et intitulé Mar’eh ha-yaladim (« Celui qui montre les enfants »), le rabbin nord-africain, expert en la matière, conseille, pour rendre le plat plus appétissant, de le couvrir de miel, comme une douceur faite maison.
La tradition magique et empirique liée au prépuce de la circoncision comme élément fécondant ne s’est pas perdue au cours des siècles, mais fût préservée par le secret qui entoure l’exercice de la Kabbale, en dépit de l’opposition méprisante des rabbins rationalistes. »
je connais une excellente « histoire juive » sur la recherche d’ un moël pour une mila mais je ne la raconterai pas ;j’ai déjà un fils qui est un homme , et un petit fils qui a fondé un groupe de musique (il est sur la toile!)
bonne journée
l’Australia a produit des écrivains rémarquables:
—
Yes, Vanina. Ajouter David Malouf, Richard Flanagan, Tim Winton et, moins connus mais absolument passionnants, Brian Castro & Anthony Macris.
Sans oublier ce ‘strange fish’ de poète qu’est Les Murray…
Monsieur Court,
D’où tenez-vous que Saint-Yves s’adonnait à des stupéfiants ? N’y a-t-il pas confusion avec de Guaita ?
Respectueusement,
D.
je ne sais plus où j’ai lu que les femmes portaient en collier-sautoir- autour du cou des prépuces de circoncision, et ne sais pas le retrouver
Où donc avez vous fichiu vos prépuces?!
Yes, Vanina. Ajouter David Malouf, Richard Flanagan, Tim Winton et, moins connus
Un feu d’artifice, que de noms, que de noms!
« Et une réponse plus claire et décisive ne modifierait pas tellement ma perception du monde »
Imd,
la mienne non plus, d’ailleurs
Bien à vous.
… »bien qu’il possédait peu de compétences en sciences gynécologiques, a évoqué avec satisfaction les résultats obtenus par des femmes ayant avalé le prépuce d’un garçon circoncis, même à une époque récente »…
ah bon, il s’y connaissait « peu » en gynéco?
Est-ce bien à propos, on parle pensée magique, anyway
ou bien?
chez des Finlandais, celle-là elle est tellement grosse que même racontée dans un
Peut être que sa soeur est en froid, ne l’aime plus, s’est expatriée en raison d’un comptable peu scrupuleux. Peut être ne se parlent ils plus même pour la Noël juive, sont ils devenus étrangers l’un à l’autre, a t elle épousé un noc et ses idées etc etc, toutes hypotheses envisageables et puis D a bien raison de publier à compte d’auteur chez les finlandais qui comme on le sait sont de grands novateurs.
@Jazzi
ceci dit, la coutume en question renvoie à toutes les pratiques de dévoration des organes d’autrui pour, en les ingérant, intégrer les forces associées à ces organes.
@jazzi
pouvez vous donner la référence de ce texte sur une coutume bien surprenante dont j’ai de la peine a croire qu’elles se pratique ou se soit pratiquée?
En revanche autre coutume connue liéee dans certaines communautés a la circoncision la récupération des bandelettes de tissu ensanglanté, qui après lavage sont brodées de motifs divers et conservées dans la famille comme des talismans ;je crois qu’il en avait été question ici à propos d’une exposition où figuraient certains de ces linges brodés
Sans doute, Jibé. Un bon plat de prépuces en salade doit bien valoir un plat de rognons sauce madère !
J’avais donné le lien, DHH. Mais je ne sais pas ce qu’il vaut !
https://systemophobe.wordpress.com/2018/10/12/paques-de-sang/
Pablo, vous êtes un type du moyen âge : à l’époque quand ils ne connaissaient la raison d’une chose ils s’en inventaient une : Dieu, les étoiles etc…
Pourquoi je mentirai ? Ce que je vous ai dit est vrai (passou le sait peut-être, sinon il peut demander à son pote Pivot qui la connaissait bien).
Si vous aviez vécu au 16è vous auriez pu faire parti de la Sainte Inquisition qui a condamné G. Bruno d’apostasie.
Je comptais sur et alii pour nous donner les bons liens, DHH.
Mais voilà ce qu’elle s’est contentée de répondre :
« je connais une excellente « histoire juive » sur la recherche d’ un moël pour une mila mais je ne la raconterai pas »
C’est quoi un moël et une mila ?
Tu n’as pas répondu, hamlet. ça te fait quel âge ?
« En revanche autre coutume connue liéee dans certaines communautés a la circoncision la récupération des bandelettes de tissu ensanglanté »
En Afrique, on se contente d’enterrer les prépuces…
AMADOU HAMPÂTÉ BÂ
L’âge d’homme
Dans Amkoullel, l’enfant Peul, le premier tome de ses Mémoires, Amadou Hampâté Bâ (1900-1991) nous restitue à travers l’histoire de sa propre famille des pans entiers d’une certaine tradition africaine : «Les traditions dont je parle dans ce récit sont, en gros, celles de la savane africaine s’étendant d’est en ouest au sud du Sahara (ce que l’on appelait autrefois le Bafour), et plus particulièrement celles du Mali, dans les milieux poullo-toucouleurs et bambara où j’ai vécu. ». Descendant d’une famille peule noble, il passa l’essentiel de son enfance à Bandiagara, sa ville natale, chef-lieu du pays Dogon et ancienne capitale de l’Empire toucouleur du Macina, alors sous domination française. Enfant de Hampâté Bâ et de Kadidja Pâté Poullo Diallo, il fut, après la mort de son père lorsqu’il avait trois ans, adopté par le second époux de sa mère, Tidjani Amadou Ali Thiam, de l’ethnie toucouleur. Placé au centre de conflits et alliances d’ethnies rivales, et élevé selon les principes de l’école coranique traditionnelle, il eut à cœur sa vie durant de recueillir et transmettre les coutumes, usages et contes oraux vécus et entendus dès sa prime jeunesse. Telle, ici, la célébration de la cérémonie de circoncision d’une quinzaine de garçons âgés de sept à quatorze ans conduite part Hammadoun, leur chef de waaldé (association d’âge coutumière), le frère ainé d’Amadou Hampâté Bâ, dit Amkoullel.
« Quand les jeunes gens arrivèrent dans la cour, Lenngui [une griotte locale renommée] leur lança une harangue chantée destinée à exciter leur courage :
O jeunes garçons, soyez braves !
Ne vous conduisez point en étalons ombrageux.
Bientôt votre chair connaîtra
la morsure du couteau tranchant.
Le fer fera gicler votre sang vermeil,
mais qu’il ne fasse pas jaillir vos larmes !
(…)
Quand le forgeron coupera, plaisantez avec lui !
Frappez légèrement sa tempe
pour le punir d’avoir osé toucher
à un membre qu’il aurait dû respecter
comme celui de son propre père.
Et pour montrer que vous n’avez pas peur,
dites-lui de recommencer !
(…)
Prouvez demain que vous êtes virils,
et la communauté reconnaîtra votre majorité !
Chaque parent se levait à nouveau pour venir encourager le futur circoncis et lui promettre, s’il supportait l’épreuve sans broncher, de lui donner une ou plusieurs vaches laitières qui constitueraient le début de son petit troupeau personnel.
Les jeunes gens entraient à leur tour dans le cercle en esquissant quelques pas de danse. Les griots les y incitaient :
« Premier fils de son père, as-tu peur de la terre ? Si tu n’as pas peur, saute, danse, frappe-la de tes pieds, que je vois les talons soulever la poussière !… »
Quand le ciel commença à s’éclaircir, les jeunes gens, toujours en file indienne, furent conduits sur les bords du Yaamé. Ils traversèrent la rivière. Chaque garçon, accompagné d’un parent-témoin, portait la brique de terre qui lui servirait de siège pendant l’opération. Les femmes et les enfants n’étaient pas du cortège.
Arrivé au pied des deux grands balanzas qui avaient abrité de leur ombre des générations de circoncis, chaque garçon s’assit sur sa brique, le dos tourné au soleil levant. Bougala, le forgeron circonciseur, leur demanda d’étendre leurs jambes en les écartant le plus possible. Mon frère Hammadoun devant être opéré le premier, Bougala vint se placer devant lui. Il ouvrit une noix de cola en deux et en plaça chaque moitié entre les molaires du fond de la bouche de mon frère, une à droite et une à gauche, afin que l’on puisse y mesurer ensuite la marque de ses dents, indice de son courage. Se saisissant de son membre, il tira sur le prépuce de manière à renvoyer le gland le plus loin possible en arrière, puis attacha solidement la base du prépuce avec une petite ficelle, mettant ainsi la chair du gland hors de portée de sa lame. Il prit le couteau, fixa mon frère et dit :
« Hammadoun, fils de Hampâté Bâ, tu vas être le premier à verser ton sang comme prix de ton admission dans le camp des adultes. Tu vas être un homme, à toi de prouver que tu en es digne. détourne les yeux, que je sectionne ce qui te classait parmi les gamins incirconcis.
– O vieux père Boulaga, répondit Hammadoun, tu voudrais que je tourne le dos le jour de mon premier engagement avec le fer ? Que dirais-tu de moi ? Ne suis-je pas aujourd’hui le chef qui doit conduire ses compagnons ? Wallaye ! (Par Dieu !) c’est sous mes yeux bien ouverts que je veux te voir couper ce prépuce qui retient ma majorité et me maintien parmi les bambins. Coupe, ô vieux père et coupe bien !… »
Bougala sourit et d’un coup de couteau adroit et rapide, en prononçant la formule musulmane « Bismillâhi errahman errahimi » (Au nom de Dieu, le Clément, le Miséricordieux), il trancha net le prépuce d’Hammadoun. Celui-ci éclata de rire, appliqua sa main droite sur la joue du vieux forgeron comme pour le gifler, cracha ses deux noix de cola et s’écria :
« Filla fa fillo Bandiagara ! (Recommence [et que cela dure] jusqu’à faire le tour de Bandiagara !) Recommence, vieux père, je t’en donne l’ordre ! » et il se mit à chanter d’une voix claire la devise de Bandiagara.
Le vieux Bougala présenta aux parents le prépuce d’Hammadoun et les deux moitiés de noix de cola sur lesquelles ses dents n’avaient imprimé qu’une marque légère. « Koulou diam ! Hourra ! s’exclama-t-il. Le fils de Hampâté a traversé le fleuve de l’épreuve à la nage malgré les crocodiles ! » Et il poursuivit ses opérations sur les autres garçons, qui avaient à cœur d’imiter l’attitude d’Hammadoun. »
(« Amkoullel, l’enfant Peul », Acte Sud, 1991, 1992)
Revenant sur les variantes possibles de cette cérémonie – l’une des trois plus importantes avec le baptême, marqué par l’attribution du nom du père, et le mariage – selon que l’on soit Peul, Toucouleur, Dogon ou Bambara, Amadou Hampâté Bâ décrit ensuite le long processus de la cicatrisation et des infections toujours possibles, non sans nous préciser au passage la portée symbolique de cette pratique : « Après l’opération, tous les prépuces furent enterrés. Pour la tradition africaine ancienne, le prépuce est considéré comme un symbole de féminité dans la mesure où il recouvre le pénis et l’enveloppe dans une sorte d’obscurité, car tout ce qui est féminin, maternel et germinatif s’accomplit et se développe dans le secret et l’obscurité des lieux clos, que ce soit dans le sein de la femme ou dans le sein de la Terre-Mère. Une fois le garçon dépouillé de sa marque de féminité originelle, qu’il retrouvera plus tard chez sa compagne, il est censé devenir le support d’une « force » exclusivement masculine. » Avec pour conséquence que : « En perdant son prépuce, le garçon a perdu le droit de marcher nu. Son membre viril, désormais consacré en tant qu’agent de la reproduction humaine, donc réceptacle d’une force sacrée, ne doit plus être exposé à la vue de tous. »
Bonjour, pas de point chattounes ni de réglage de camelote aujourd’hui, juste une recommandation :
Refourgue
Jazzi dit: à
Sans doute. Un bon plat de prépuces en salade doit bien valoir un plat de rognons sauce madère !
Avec du vinaigre balsamique de Modène, c’est le top, Jazzi!
Jazzi dit: Tu n’as pas répondu, hamlet. ça te fait quel âge ?
»
qui a posé la question ? si c’est pablito je lui donne mon vrai âge, mais si c’est toi mon amour je me rajeunirai de quelques années pour ne pas louper les chances d’avoir enfin un rancart amoureux…
Prépuces. La consommation de chair humaine est interdite par la Torah. Je sais qu’il y a au moins une culture où le prépuce est mangé, pas nécessairement par une femme, car si un animal sauvage le mange celui à qui il a été coupé perd son humanité ou quelque chose dans ces eaux-là. Maintenant, me souvenir de ceux qui vivent cette croyance ce serait miraculeux, chacun peut donc cherché sur le net : ce n’est pas difficile.
Version cannibale, celle de manger de la chair humaine, ne serait-ce qu’un prépuce!
J’ai trouvé la recette du prépuce à la banane, renato !
« Pour les Malgaches, un adulte non circoncis n’est pas considéré comme un vrai homme. Aucune femme n’en veut et à son décès il ne pourra être enterré dans le tombeau familial.
Le but de l’intervention est donc de faire du garçon un homme, et de nettoyer l’impureté supposée acquise dès la naissance. Plus prosaïquement, c’est aussi une protection contre l’inflammation du pénis, fréquente en pays chaud.
Sur les hauts-plateaux, la circoncision est individuelle à la différence du sambatra collectif pratiqué à l’Est de l’île. Elle se déroule principalement durant l’hiver austral (de mai à juillet).
Les instruments utilisés pour couper le prépuce peuvent être une paire de ciseaux ou un… couteau. Au sud, dans les régions Bara et Antandroy, un bout de bambou tranchant fait l’affaire.
La nuit qui précède la cérémonie, les membres de la famille chantent et dansent, souhaitant au petit garçon de devenir riche, puissant et de rester en bonne santé. Les villageois placent un tronc de canne à sucre dans la maison du père du petit garçon pour souhaiter à la famille une nombreuse descendance mâle.
Avant la circoncision – elle intervient à l’aube – un groupe d’hommes forts gagne une source dans la montagne pour en ramener un récipient d’eau sacrée, le ranomahery. A leur retour, symboliquement, la famille les accueille avec beaucoup d’hostilité et les empêche d’entrer au village. L’eau sacrée doit être portée par un homme qui a encore des parents vivants. Elle servira à laver la main de la personne qui a fait la circoncision, le couteau… et la plaie.
Le prépuce est avalé par le grand père avec de la banane pour éviter qu’il ne soit perdu ou mangé par un animal quelconque, ce qui désacraliserait la dimension humaine du garçon. Ensuite, tout le monde pousse des cris de joie et donne des cadeaux et des jouets à l’enfant ! »
Merci Baroz pour la recette du banana slip
Quillette est un magazine en ligne fondé par la journaliste australienne Claire Lehmann. Cette publication met en exergue sa volonté de privilégier la liberté d’expression et se concentre principalement sur la science, la technologie, l’actualité, la culture et la politique.
je vous enverrai le lien plus tard
Oui, interdiction dans la Bible, renato.
Et dans le Nouveau Testament l’interdit s’étend jusqu’aux idolothytes (c’est le nom que saint Paul donnait aux viandes offertes aux idoles et que l’on présentait aux prêtres ainsi qu’aux assistants qui les mangeaient).
Phil dit: à
Merci Baroz pour la recette du banana slip
–
Vous êtes irrésistible de drôlerie, Phil.
Quel est votre secret ?
pour soleil vert
‘Science Fictions’ Review: Begone, Science Swindlers
https://quillette.com/2020/08/21/science-fictions-review-begone-science-swindlers/
Q Book Club
When you sign up to our Quarantine Book Club mailing list you’ll receive invitations to participate in our monthly online book discussions, as well as book reviews, interviews with authors, and special book club offers.
https://quillette.com/book-club/
Chair spongieuse et élastique, le prépuce doit avoir un goût de calamar coupé en rondelle ?
Fait pas semblant de pas le connaître, jazzi.
…banana-slip !! Warfff !
Sucer n’est pas manger, D !
Si Charoulet ne comprend pas pourquoi il vaut mieux ne pas poster sans masque sur ce blog, j’espère qu’il aura résolu l’énigme.
Faudrait pas qu’un jour, ceux qui nous sont proches, et tous ceux avec qui on entretient des relations de civilité, decouvrent qu’on a mis les pieds sur ce qui devient un site porno gay. Quel guêpier !
D’ici a ce que ça change, je m’abstiendrai.
Pensez à suivre le feuilleton du procès des terroristes de Charlie. C’est de la litterature, aussi.
Save the date.
2 septembre 2020, 16h25
cannibalisme pour cannibobos erdéliens
EXCLU – Bande dessinée : « New York Cannibals » de Boucq et Charyn à découvrir
Offert à tous les amis cet été. Ce type est complètement génial!
« Le dernier juif d’Europe » (Albin Michel, 320 pages, 19,90 euros) est l’histoire d’un vieux juif français qui aimerait ne plus être juif et qui ne trouvera comme solution, pour se débarrasser de ce fardeau identitaire et devenir antisémite comme tout un chacun, que de demander à un chirurgien de lui reconstituer son prépuce…
Le ton est donné. Pour dénoncer l’effroyable, Joann Sfar choisit la comédie. Il est question d’un vampire mort en 1917 et amoureux d’une psychanalyste qui côtoie des monstres, d’une femme rabbin anglaise qui décoiffe, d’un humoriste carrément pas drôle mais totalement antisémite, appelé « Donnémoidufric » et d’une galerie d’autres personnages surnaturels. (…)
Le Point
je pense que dans la litterature française Montaigne est le premier à avoir raconté une céremonie de circoncision.
C’est une narration précise , detaillée et qui curieusement aurait pu être actuelle
Montaigne, je connais, c’est vraiment pas terrible.
L’inflammation du pénis est une maladie chronique chez l’homme, rien à voir avec le climat. Des fois des cas avérés de méningite spongiforme en complication.
Et comme par hasard on lit qu’il a influencé Pascal et Voltaire, qui sont loin d’être terribles eux aussi.
Comme quoi. Tu
C’est bon, Bérénice. On a compris.
Poursuivez seule avec ça en privé mais laissez-nous juste un peu parler littérature.
Si ça ne vous dérange pas trop.
inflammation du pénis et méningite: on a le cerveau où on peut…
Pour moi, Montaigne est une sorte de renato de l’époque et Voltaire un mauvais auteur de pièces de boulevard qui comme Molière avant lui ne m’a jamais arraché le moindre sourire.
Non je plaisante. Je préfère de loin renato.
Je vien de regarder si Montaigne était un cousin et non, ouf. Sa bonne femme Chassaigne oui par contre. Et m…e …!
Pourquoi je mentirai ? Ce que je vous ai dit est vrai (passou le sait peut-être, sinon il peut demander à son pote Pivot qui la connaissait bien).
hamlet dit:
T’enfonce pas, Pétomane. Si Passou et Pivot voyaient que tu confonds Nathalie Sarraute ou Vladimir Jankélévitch avec des rock stars qui doivent engager des attachées de presse pour gérer leur communication, ils éclateraient de rire comme moi.
Comme le montrent tes « romans », ton idéologie de coco et ta façon de prendre les gens pour des crétins en leur racontant constamment des sornettes, tu es vraiment très naïf. Pour ne pas dire très, très, très, très, très con.
RAOULT PHILOSOPHE
La France est coupée en deux : les détracteurs de Raoult et les partisans de Raoult. On ne parle plus trop de lui.
Le mensuel « Philosophie Magazine » de septembre contient au moins deux choses intéressantes : les réflexions de François Noudelmann sur la « cancel culture » aux Etats-Unis et un article de l’un des rédacteurs en chef de ce mensuel , qui a lu pour nous cinq ou six livres du Pr Raoult. J’ai titré improprement « Raoult philosophe », le mensuel a titré « Dans la tête de Didier Raoult ». Presque tout le monde ne le connaît que dans ses rapports avec le coronavirus. Dans cet article on apprend les lectures philosophiques de ce professeur et les idées de ces philosophes qu’il partage. C’est très surprenant : cela commence aux présocratiques et cela va jusqu’au XXe siècle , en passant par Nietzsche ! Inattendu. Et peu banal. Aucune télé ne l’invitera pour parler de ça !
P.-S. à Marie Sasseur. En réponse à ce que vous dites sur l’évolution (?) des commentaires d’ici,
à ne vous rien celer, je suis fort surpris. Je croyais en effet avoir trouvé un blog littéraire de haut niveau. C’est bien vrai quand on songe aux textes de Pierre Assouline, pas vraiment quand on lit une foule d’interventions. Ah ! si j’étais modérateur…
Jazzi : avoir enfin un rancart !!!
t’as noté ?
c’est un rencart avec T, un T comme toi mon chéri.
et certainement pas un rencard avec D !!!!!
Monsieur Charoulet quand vous serez modérateur je vous dirai tous les commentaires qu’il faut virer de ce blog.
J’accepte cette Mission ingrate, car, voyez-vous, quand on est le frère d’une dame qui a été la dernière attachée de presse de Vladimir Jankélévitch, qui l’a accompagné et soutenu lorsqu’on lui avait refusé cette place si méritée à l’Académie Française, chose d’ailleurs qu’il n’a pas trop mal pris, hé bien cher Monsieur, il faut savoir assumer ses responsabilités ! n’est-il pas ?
je remercie infiniment les personnes qui veulent gérer celles qu’elles ne connaissent pas en ne donnant aucune citation d’auteurs , ou de textes (journalisme) connus et considérés comme des « autorités »,avec les références mais demandent sans cesse aux autres contributeurs -trices en interdisant et ceci et cela; j’en ai assez de cette « comédie si française »
bonne soirée
bonne soirée et alii
Pétomane, ta soeur accompagnait aussi tous les matins Nathalie Sarraute au café dans lequel elle écrivait?
C’est à la nullité de tes nouveaux mensonges qu’on mesure ta chute mentale vertigineuse depuis quelques mois…
Ah ! si j’étais modérateur…
Patrice Charoulet dit:
Charoulet, le Pol Pot du Blog.
une citation de « remerciements »:
que j’ai pu compter dans ce domaine sur l’appui de tous et que je n’ai pas la moindre raison de me plaindre. Je puis cordialement recommander la Gestapo à tous.
(je cite) Charlotte Bilger est en effet la juge qui a mis en examen, le 6 décembre 2019, le président du MoDem, François Bayrou, et plus d’une dizaine d’élus ou de cadres du parti pour « complicité de détournement de fonds publics ». Un des membres du parti, Rémi Decout-Paolini, occupe d’ailleurs le poste de directeur adjoint du cabinet du ministre de la justice.
On nous reparle encore des pressions de l’Exécutif sur la Justice, via Mme la juge, fille de Me Bilger… (extrait du monde). Alors quoi, Charoule, frise-t-on encore la diffamation icite à la RDL ?
NB/ Je reviens juste de l’abbaye de Ligugé, où j’ai acheté un socfra chez les Bénédictins… Il faisait très beau, et ce soir je me régale. Pour l’instant, d’apéro. Faut que je vous parle de « La femme intérieure » d’Helen Philipps, traduite par Claro. Une révélation… Demain, j’espère.
Bàv, MS et autres,
Pablo, je sors beaucoup de conneries sur ce blog, mais pour ma soeur je vous assure que c’est la vérité.
Et sérieusement je ne vois pas ce que cela de si « incroyable » d’avoir une soeur qui a été l’attachée de presse de Sarraute et Jankélévitch.
de qui d’autre ? François Cavanna, quand elle était chez Seuil je crois (mais c’est si vieux), aussi de de Rosnay, son prénom Joël il me semble ? et d’un tas d’autres que j’oublie.
Si vous le souhaitez mon cher Pablo je peux l’appeler pour lui demander la liste. Cela dit je ne vois pourquoi vous en faites tout un flan.
Maintenant je regrette presque d’en avoir parlé : croyez moi : les gens ont tellement l’esprit tordu sur ce blog qu’il ne vaut mieux faire de confidences, d’ailleurs vous en êtes un bon exemple.
pardon DHH pour le sigle écorché, SCOFA, je sais pas si vous connaissez… Leur recette est très simple :
https://www.lanouvellerepublique.fr/vienne/commune/liguge/les-moines-de-liguge-et-leur-scofa
merci ED pour le lien, j’ai pris mon temps pour écouter Eva Illouz, pas aisé d’être toujours perdantes et de devoir en plus arrondir les angles …
Ah ! si j’étais modérateur…
A-t-il sa boite à outils par hasard, ce mari modérateur?
Voilà le livre d’un indianiste anglais de renom dont, dans un contexte de budget contraint, l’ on pourrait s’inspirer afin d’économiser temps et argent lors des procès en assises; ce retour à une sorte d’ordalie permettrait même de se concilier les faveurs des anti-spécistes. (L’importation de cobras est un jeu d’enfant à l’heure des puissants somnifères.)
« In Travancore there was formerly a judicial ordeal by snake-bite. The accused thrust his hand into a mantle, in which a cobra was wrapped up. If it bit him, he was declared guilty, if not innocent. »
Omens and Superstitions of Southern India
By Edgar Thurston, C.I.E. Sometime superintendent of the Madras Government Museum and of the Ethnographic Survey of the Madras Presidency, 1912
Arrête de prendre les gens pour des cons, Pétomane.
Et la prochaine fois prépare mieux ton mensonge.
@J3
merci de me faire découvrir ce gâteau que je ne connaissais pas et dont je vais chercher la recette
Avec ce post vous me flattez, car si vous avez choisi de vous adresser à moi pour signaler ce gâteau , c’est que vous voyez en moi le phénix culinaire des hôtes de ce blog . Et même si sur un blog littéraire, il serait plus valorisant de briller de feux différents , cela me fait quand même plaisir
Ah ! si j’étais modérateur…
—
Littéraire: ‘La Grenouille qui veut se faire aussi grosse que le Boeuf’, mon cher Maucroix, je sais que vous l’apprécierez. Or donc « Une grenouille vit un Boeuf (…)
Parental: Passe ton bac d’abord!
Lady Bracknellien: Il me semble nécessaire de vous préciser que vous ne figurez pas dans ma liste de partis possibles.
Banlieue: Dans tes rêves, bouffon!
Espiègle: Sacré farceur, va!
Recruteur: Revenez lorsque vous serez plus présentable.
Yvan Rebroffien:laï,laï,laï,laï,laï,laï,laï,laï.
Anglais (désagréable): In your next life, mayyybe, hay?
etc.
pablo 75 & Hamlet = Dupont et Dupond
qu’est-ce qu’on se larre avec ces deux tarés…
j’ai trouvé Bloom
Artworks / Manolo Campion / Bloom
son ami est un champion
https://www.absolutart.com/us/artist/manolo-campion/?sscid=91k4_1n78v
bonne soirée
bloom
https://www.absolutart.com/us/artist/manolo-campion/artwork/bloom-3/
etvoici comme cogito
From the covers of René Descartes’s Cogito Ergo Sum and Homer’s The Odyssey emerge vast webs of spliced pages. Artist Barbara Wildenboer (previously) overlaps countless strands of paper as part of her ongoing Library of the Infinitesimally Small and Unimaginably Large series. The new sculptures similarly feature masses of fringed pages, with the hand-cut forms lining the edges of the opened texts and peeking through the hollowed covers. Each spine is left intact.
https://www.thisiscolossal.com/2020/08/barbara-wildenboer-book-sculpture/?mc_cid=369abbc01e&mc_eid=7e7dd5581d
« Je croyais en effet avoir trouvé un blog littéraire de haut niveau. »
Mais nous, la littérature on la fait on ne se contente pas de la commenter, mon petit Charoulais !
Fais gaffe à ton prépuce, la dame Sasseur est vorace…
il serait plus valorisant de briller de feux différents , cela me fait quand même plaisir, dixit dhh
voilà du bien plaisant à lire. Léger, élégant comme la maïzena remplace la farine
phil
comme la maïzena remplace la farine
les grumeaux ,c’est une question de tour de main
https://www.youtube.com/watch?v=bZcl8eKG3HU
@Chantal
Et oui ! Sa réflexion évoque le piège de l’indépendance financière des femmes par le travail salarié. Qu’a-t-il apporté in fine ? La fameuse charge mentale et double journée de travail. Tu parles d’une libération !
Les femmes ont milité pour la libération sexuelle. Là encore, c’était nécessaire. Mais qu’a-t-elle apporté ? Une hypersexualisation et la culture Tinder/plan Q. Tu parles d’une libération. ahhh quel monde merveilleux 🙂
« Sa réflexion évoque »
évoque dans le sens « me rappelle ». Il n’en est pas question dans son interview !
La poésie offrant de dire et de se taire
et d’éclaircir le monde à partir du mystère
arma d’humanité les gouffres du futur.
Jacques Audiberti. « Le Navire des hommes », in Ange aux entrailles.
« Le temps, ce temps terrible qui fait mine de s’arrêter dès qu’on le regarde dans les yeux et qui repart de plus belle aussitôt qu’on l’oublie. Ce chef-d’œuvre de l’ingéniosité créative de Dieu. »
Jacques Audiberti. L’opéra du monde.
De véritables haïkus poético-métaphysiques (double pléonasme), Pablo75 !
Avec les moines pâtissiers de JJJ, ça nous réconcilie un peu avec l’humanité…
taratata DHH, il n’y a pas que ce que vous dites, il y a que j’aime vos recettes de cuisine toujours testées avec conviction, ah que j’aime votre savoir de grammairienne, votre façon de ne point vous laisser marcher sur les pattes et conter par d’autres sur vos connaissances juives, précises et limitées, votre modestie voilant un humour caché qui m’amuse toujours, je n’oublie jamais vos questions sur mes lectures monomaniaques, ou mon goût insensé des glossaire de mes sigles, etc… enfin et peut-être surtout, votre analyse de l’histoire du « progrès » dans la lutte du féminisme français… J’étais sûr que ce gâteau vous plairait… Comment vous expliquer le petit délice régional de ce soir ?… Je découvre encore de nouvelles saveurs dans les 2 Sèvres et la Vienne. Tout n’est donc point perdu dans la diffraction de l’espace. Suffit de nous extraire des charentaises chauffantes, reprendre le masque…, et tourner le dos aux salades du divin prépuce… Mais comment diable en est-on arrivé jusque là, aujourd’hui ?
Bien bonne soirée à vous, DRH 🙂
Pablo, vous voulez décider de ce qui est vrai ou faux. vos vérité étant toujours (bien sûr) humiliantes pour l’autre et élogieuses pour vous, pourtant vous vous plantez souvent, pour ne pas dire toujours : exemple vous pensiez que x était un homme, alors que non, et vous ne vous êtes jamais excusé auprès de x de cette bévue, parce que sur ce coup c’était plutôt humiliant pour vous. cela vous sert jamais de leçon, vous continuez de vous enfoncer dans vos à priori. à ce titre vous êtes un peu le Homais du blog à passou.
vous croyez tous que j’ai oublié les pieds en revenant sur les mains absentes? Que nenni! et la danse de la grue ? avec vos gateaux vous devenez lourds dans vos déclarations de haineà en perdre les boucles du fil (et de l’origine)
La grue et le labyrinthe [article]
sem-linkDetienne Marcel
https://www.persee.fr/doc/mefr_0223-5102_1983_num_95_2_1381
« Mais comment diable en est-on arrivé jusque là, aujourd’hui ? »
C’est la faute à et alii qui, la première, a parlé de colliers de prépuces, JJJ !
Pablo : d’éclaircir le monde à partir du mystère…
Jacques Audiberti.
»
Pablo, c’est vous le tricheur : pour vous il n’y pas de mystère en ce monde, pour vous tout est élucidé d’avance !
souvenez-vous et gardez-le bien à l’esprit : pour vous x est un homme !
vous recopiez des bouts de poèmes, sans rien comprendre de ce qu’ils racontent !
vous êtes affligeant de bêtise.
Cherchant des poèmes de J.Audiberti dans les anthologies de poésie française que j’ai, je tombe sur une que j’avais oublié que j’avais: un pavé de presque 500 pages qui s’intitule: « Et puis voici des fleurs… Mes poèmes préférés d’hier et aujourd’hui » (Le Cherche-Midi, 2012), de ce grand spécialiste de la poésie française qui est… Patrick Poivre d’Arvor !!
Il y a dans ce livre des centaines de poèmes de 170 poètes et plus de la moitié des pages est consacrée à ceux du XXe siècles. Je regarde Audiberti: nulle trace de lui ! Absence totale! Par contre, il y a une étonnante quantité de poètes médiocres, dont le grand père de l’auteur, Jean d’Arvor (1883-1970), pseudonyme de Jean-Baptiste Jeuge (Patrick Poivre d’Arvor s’appelle en réalité Patrick Poivre Jeuge).
Dans l’Introduction (écoeurante de mièvrerie, que dirait l’autre), Poivre écrit: « ce choix de 170 poètes est parfaitement subjectif, mais c’est le mien ». Eh oui, un bon portrait de l’incompétence du mec…
x est une femme, hamlet ?
Et moi, si j’en avais pas, je serais ta tante !
Va te coucher, Pétomane, et laisse les gens sérieux parler tranquillement des choses sérieuses.
Ce bas-relief , une énigme, une représentation érotique gallo-romaine dans un sanctuaire catholique. Je viens de découvrir ce bas-relief ,il était caché dans la pénombre de la chapelle et il se trouve au pied de l’autel du jubé côté évangile.
Ma description de ce bas-relief ,elle est ,ce elle est; je suis pas un universitaire ?
Thésée est aussi le dompteur du taureau de Marathon. La dépouille d’ un taureau avec ses deux cornes est suspendue par une corde à un anneau ( cette représentation est le symbole du taureau reproducteur pour le rural que je suis (j’ai travaillé comme bouvier plusieurs années) car l’ anneau dans le buffle tenu par une corde bien tendue permet de maîtriser et tenir en toute sécurité , lors de la monte ,cet animal belliqueux qu’est le taureau sans qu’il vous charge, tête baissée. ) ,cette dépouille symbolise le sacrifice aux Dioscures (Dionysos et Apollon ) mais chez les celtes c’ est le couple (Cernussos et LUG ) : C’est aussi le serpent, soi la bête de l’ Apocalypse de saint Jean pour le christianisme.
Sa chevelure de cet héros ressemble au chignon d’ un bovin.
Un taureau aux longues cornes, il trouve en bas de ce bas-relief, il symbolise le sacrifice aux dieux Apollon et Dionysos. C’est aussi le Minotaure vaincu par Thésée. le fils de Pasiphaé
( Dédale construisit une vache de bois montée sur des roulettes ; l’intérieur était creux, et elle était recouverte d’une peau de bovidé ; il la mit dans le pré où le taureau avait l’habitude de paître, et Pasiphaé y entra. Quand le taureau s’en approcha, il la monta, comme s’il s’agissait d’une vraie vache. Ainsi la jeune femme mit au monde Astérion, dit le Minotaure : il avait la tête d’un taureau et le corps d’un homme[1]. »)
la danse en rond sur un seul pied est un attribut d’ Apollon , tel un échassier au repos , cette danse aux trois membres en l’air symbolise la transe divinatoire prophétique de la Pythie d’ Apollon de Delphes sur son trépied .
La figure féminine de la cariatide: elle a des longs cheveux en tresses qui vont jusqu’à en bas de la tête du taureau à longues cornes. C’est bien Ariane ,son fil et son frère le Minotaure, la compagne délaissée par Thésée, l’épouse triomphale de Dionysos .
http://an-uhelgoad.franceserv.com/thesee.htm
Or, les Grecs célébraient à Dèlos, île d’Apollon, un rituel dont l’élément essentiel était une danse appelée le Geranos (1). On le connaît assez mal, mais toutefois suffisamment pour déceler qu’il présente une ressemblance directe avec le rite guerrier accompli par Lugh durant la bataille de Mag Tured ; le texte principal est celui de Plutarque, dans sa Vie de Thésée :
Thésée, à son retour de Crète, aborda à Dèlos et, après avoir sacrifié au dieu [Apollon] et consacré la statue d’Aphrodite qu’Ariane lui avait donnée, il exécuta avec les jeunes gens un chœur de danse qu’on dit être encore en usage chez les Dèliens, et dont le figures imitaient les tours et les détours du Labyrinthe, sur le rythme scandé de mouvements alternatifs et circulaires. Les Dèliens donnent à ce genre de danse le nom de « grue » [géranos], à ce que raconte Dikaiarkhos. Thésée la dansa autour du Kératôn, autel formé de cornes, qui sont toutes des cornes gauches. On dit qu’il institua aussi à Dèlos des jeux et que les vainqueurs du premier concours reçurent de lui une branche de palmier Les auteurs ont montré, en s’appuyant sur de nombreux parallèles ethnographiques, que les danses grecques aux noms d’animaux devaient, à l’origine du moins, imiter des mouvements typiques de l’animal éponyme. Nous avons dès lors les éléments essentiels pour comparer le Géranos au comportement rituel de Lugh :
– Lugh a tourné autour d’une ou de deux armées ; la danse du Géranos comporte des mouvements « alternatifs et circulaires » et consiste à opérer une circumambulation de l’autel du Kératôn ;
– Lugh se tenait sur un pied ; une attitude typique de la grue est d’adopter la même position. Ces oiseaux dorment en se tenant alternativement sur un pied et sur l’autre, dit Aristote.
Il y a donc un net parallélisme entre ce que fit Thésée après son combat contre le Minotaure, et ce que fit Lugh au début ou au milieu de la bataille de Mag Tured seconde du nom, en ce dernier cas juste après l’aveuglement de Balor. Le parallèle se précise si l’on observe que les liens entre la danse du Géranos et Apollon sont plus étroits qu’il y paraît à la seule lecture du texte de Plutarque.
L’expression française pied de grue: elle a donné le nom anglais pedegree, elle vient de l’empreinte de la grue qui ressemble à une flèche (formé de trois doigts de même longueur soi les signes de filiation dans un arbre généalogique. Dans le contexte messianique indéniable de toutes les représentations de la chapelle ce bas relief de la Renaissance: Thésée exécutant la danse de la grue(la grue est le symbole de la généalogie comme est aussi l’ Arbre de Jessé) il célébre, non pas la naissance d’ Apollon, mais la venue du Messie « Un rameau sortira de la souche de Jessé / un rejeton jaillira de ses racines » (Is 11, 1)
On a du mal à croire, quand on lit les conneries du Pétomane, que ce n’est pas un ado qui les écrit, mais un type qui est presque octogénaire.
Souvent quand je le lis, je me demande comment peut-on être encore si con en étant si près de la mort.
C’est un vrai mystère.
Jazzi : ça nous réconcilie un peu avec l’humanité…
»
déjà, avant de nous réconcilier avec l’humanité, ce blog devrait nous réconcilier avec les lecteurs, et à partir de cette réconciliation nous réconcilier avec la littérature.
est-ce le cas ? non.
je viens ici pour observer à quoi ressemblent des lecteurs, le constat est déjà terrifiant.
quand je lis tous vos commentaires je me demande comment les livres peuvent-ils, in fine, rendre les gens aussi cons ?
Pour s’inspirer. Attention, il y a une arnaque ahah
Pablo : parce que j’ai rappeler que x est une femme alors vous auriez juré que c’était un homme ?
dommage que CP l’ait dévoilé. x aurait dû commencé par vous dire qu’elle est une femme, là vous l’auriez traitée de menteuse et de tricheuse, parce que vous étiez tellement sûr que c’était un homme.
comment ensuite imaginez que vous comprenez le moindre mot de ce que vous lisez dans les bouquins ?
vous êtes un fumiste Pablo, je l’ai senti dès que j’ai lu votre premier commentaire sur la musique, j’ai de suite vu que vous étiez un fumiste.
il faut que les autres participants à ce blog ne sache vraiment pas lire pour ne pas s’en être encore aperçus.
CNRTL:
Empr. à l’angl. pedigree «relevé généalogique, généalogie» att. dep. le xves., notamment sous les formes pee de Grewe, pedegrewe, pedigrew, pedegru, et dep.1608 pour désigner plus spéc. la généalogie d’un animal; désignant, p.transpos., dès le xvies. l’origine, la lignée de toute chose (p.ex. l’origine d’un mot), le terme est att., au xxes. dep. 1903, au sens de «récit de l’existence (d’une personne ou d’une chose), curriculum vitae» d’où en partic. «relevé des délits» (1923 Pedigree-man «récidiviste»), v. NED et NED Suppl.2Les formes du xves. représentent prob. le m. fr. pié de grue qui aurait désigné la marque faite de trois traits (semblable à l’empreinte de cet oiseau) usitée dans les registres et relevés généalogiques pour indiquer la succession, le terme ayant ensuite été rapproché de l’angl. degree «degrés» pour prendre sa forme actuelle (NED et Klein Etymol.). Une expr. fr. pied de gré qui serait comp. de pied* et gré «marche d’escalier, degrés» (Guir. Lex. fr. Étymol. obsc. 1982) rendrait moins bien compte des premières formes en angl. Fréq. abs. littér.: 11. Bbg. Becker (K.). Sportanglizismen im modernen Französisch. Meisenheim, 1970, p.39, 203, 333.
https://www.cnrtl.fr/definition/pedigree//0
rappelé – commencer etc etc etc etc etc
version corrigée :
Pablo : parce que j’ai rappelé que x est une femme alors vous auriez juré que c’était un homme ?
dommage que CP l’ait dévoilé. x aurait dû commencER par vous dire qu’elle est une femme, là vous l’auriez traitée de menteuse et de tricheuse, parce que vous étiez tellement sûr que c’était un homme.
comment ensuite imaginer que vous comprenez le moindre mot de ce que vous lisez dans les bouquins ?
vous êtes un fumiste Pablo, je l’ai senti dès que j’ai lu votre premier commentaire sur la musique, j’ai de suite vu que vous étiez un fumiste.
il faut que les autres participants à ce blog ne sacheNT vraiment pas lire pour ne pas s’en être encore aperçus.
« C’est la faute à et alii »
parce qu’elle vous voit tous venir avec vos fixettes et votre besoin de vous dédouaner,a cause de vos limites et votre incuriosité e »intellectuelle » ,et votre prétention à vous mettre en avant comme désirés universellement
version corrigée :
hamlet dit:
Il est complétement bourré ce soir le mec…
PATRICK MODIANO
Un pedigree
Première parution en 2005
Collection Folio (n° 4377), Gallimard
Parution : 11-05-2006
«J’écris ces pages comme on rédige un constat ou un curriculum vitae, à titre documentaire et sans doute pour en finir avec une vie qui n’était pas la mienne. Les événements que j’évoquerai jusqu’à ma vingt et unième année, je les ai vécus en transparence – ce procédé qui consiste à faire défiler en arrière-plan des paysages, alors que les acteurs restent immobiles sur un plateau de studio. Je voudrais traduire cette impression que beaucoup d’autres ont ressentie avant moi : tout défilait en transparence et je ne pouvais pas encore vivre ma vie.»
modiano
http://www.gallimard.fr/Catalogue/GALLIMARD/Folio/Folio/Un-pedigree
Ou il est bourré ou il est gâteux, le Pétomane, aujourd’hui.
Quel rapport entre le fait que x soit un homme ou une femme et le fait qu’on l’ait pris en flagrant délit de mensonge avec l’histoire de sa soi-disante soeur qui aurait été l’attachée de presse de Jankélevitch et de Sarraute, deux auteurs tellement populaires qui avaient besoin d’attachées de presse personnelles pour gérer leur communication avec la presse écrite, les radios et les TV du monde entier, sans compter les longues files d’attente d’admirateurs aux portes de leurs domiciles respectifs?
alors pour les grue mots, comme vous dites, « c’est plié »
La grue, qui se dit HE en chinois, est l’un des nombreux symboles asiatiques de la Longue Vie. Considérée comme l’un des oiseaux les plus appréciés en Chine, la grue est avec le phénix l’oiseau le plus présent dans les légendes asiatiques.
La grue dans les légendes
Qu’elle soit jaune, blanche, noire ou bleu, la grue alimente les contes et légendes asiatiques d’antan. Ces histoires racontent que les grues pouvaient vivre 600 ans et qu’elles étaient la réincarnation d’hommes autrefois changés en grues. L’une de ces légendes raconte que Ding Ling Wei s’était retiré sur la montagne du Pur Esprit pour étudier l’alchimie. Au terme de 1000 années, Ding Ling Wei obtint l’immortalité, il se transforma en grue blanche et s’envola vers sa ville natale. Près des portes de la ville il chanta : « Il était une fois l’oiseau Ding Ling Wei, de retour après 1000 ans. L’enceinte de la ville était encore en place mais la population avait disparu. Qui ne préférerait pas être immortel plutôt que de périr ? ». L’oiseau Ding Ling Wei s’envola et sa chanson s’inscrit dans la tradition taoïste pour l’éternité.
voir sur la toile pour le Japon « tsuru »;je ne peux pas copier
bonsoir
Il existe aussi des expressions chinoises, telles que « grue du ciel » ou « grue des bienheureux », qui expriment les qualités merveilleuses que l’on attribue à la grue, qui est aussi un symbole de sagesse.
« Enfant de la blanche grue » est le nom d’une divinité qui vit dans le palais du « vide de jade » sur la montagne du monde : le Kun Lun. Cette divinité transmet les messages et vient au secours des héros. Il est fait mention de cet enfant dans le roman chinois : « Les métamorphoses des dieux » .
2 grues symbole d‘élévationOn retrouve, donc, la grue, symbole de longévité, sur de nombreux objets chinois, sous la forme de peinture ou de calligraphie, tels que des vases, des boites décoratives, des statuettes ou encore des lampions.
https://www.bouddharieur.fr/chine_chinois/symbole_chinois_asiatique/grue_symbole/
La médecine traditionnelle chinoise, qui n’est qu’une branche de la philosophie et de la pensée chinoise, se retrouve dans des documents archaïques aussi anciens, si ce n’est plus, que les papyrus dont nous avons parlé et son immobilisme, après que sa structure ait été consignée, a perduré jusqu’à nous.
Jamais elle n’évoque l’hystérie, ni comme maladie des femmes comme les Égyptiens deux millénaires avant notre ère, ni comme concept nosologique général pas d’hystérie dans cette médecine.
Pourquoi ? Qu’a-t-elle donc de si différent, cette médecine chinoise ancienne, qui la fasse radicalement autre que celle pratiquée par les Grecs, les Latins, l’Occident dans son ensemble ?
On peut la consulter dans sa stabilité puisqu’elle n’a pas connu, et comme l’a ignoré tout le savoir de cette civilisation, le long trou noir post-galiléen du Haut Moyen-Age, qui a enterré pour plusieurs siècles la culture occidentale. De la civilisation du bronze jusqu’à nous, les médecins chinois ont pratiqué la même discipline, que ce soit du temps d’Hippocrate, de Charlemagne, des premiers jésuites voyageurs, de la guerre de l’opium jusqu’à Freud en somme, puisqu’ils sont en train de le traduire.
in L’HYSTÉRIE A LA CANTONNAISE – Yl BING OU L’YISTÉRIE
Diane Chauvelot
http://www.lacanchine.com/Chauvelot_01.html
Quand on essaie de ridiculiser Jankélévitch par l’opposition du je ne sais quoi et du pas grand chose, on prouve surtout qu’on ne l’a pas lu, ces notions étant inséparables d’une sorte d’ontologie du temps dont on ne souffle pas un mot.
Accessoirement, c’est un musicologue de premier ordre, un de ceux qui savent lire une partition, et pas seulement louer ou descendre tel ou tel interprète au gré de leurs humeurs.
Bref, l’Ibère fou qui éructe sans jamais rien démontrer ferait sans doute bien de lire un peu l’ auteur qu’il descend. Mais peut-être craint-il de le trouver plus intelligent que lui?
MC
Ben : « 7 minutes seulement pour apprendre à lire »
Aucun intérêt, mais quand même, c’est trop fort : après CP, hamlet !
Mais enfin qui vous dit que l’Arlésienne n’est pas un Arlésien ?
Au lieu de vous occuper de ces questions de genre, hamlet, vous pourriez simplement rappeler que le Sâr Rabindranath Duval de la Rdl (version ibérique) a prétendu que j’étais vous (ou que vous étiez moi), que nous étions aussi M. Court (tout l’honneur était pour moi) ou, dans une tout autre catégorie, D, mais aussi Pado et je ne sais plus qui d’autre encore.
Non, d’ailleurs la vraie question c’était : être ou ne pas être Argentin (comme il l’affirmait à une époque de hamlet et donc (!) de x). Dommage que je ne parle pas un mot d’espagnol (aye, there’s the rub), parce que les insultes qu’il avait déversées sur les Argentins m’avaient fait regretter de ne pas l’être.
Cela dit (ça soulage), on se contrefout (et sinon, on devrait) de ce qui ne concerne pas la littérature ni/ou les commentaires qui s’y rapportent.
Il est 02h 04, dormez en paix.
est-ce qu’il faut expliquer que Dali. S est a trouvé ;l’hystero paranoïa et que cela autorisait un « regard » sur l’hystérie
pas de »est »
La méthode paranoïaque-critique, ou paranoïa-critique, est un procédé de création inventé pour tous les arts par Salvador Dalí. Il le définit comme « une méthode spontanée de connaissance irrationnelle, basée sur l’objectivation critique et systématique des associations et interprétations délirantes »c° 1.
Dalí expose sa méthode dans plusieurs écrits en un effort de rationalisation du processus de création qui l’anime et dont il repère les étapes à travers son autobiographie. Il mobilise pour ce faire ce qu’il a retenu, principalement à travers son ami Lacan, de la leçon de Clérambault sur la paranoïa, conçue comme une structure associant des idées, l’automatisme mental, et de la clinique de Dromard concernant la création artistique. Dromard analyse le processus de création comme une interprétation critique d’images obsédantes qui surgissent à la conscience quand celle-ci passe à un état crépusculaire, le mentisme. Dalí le décrit comme un dépassement du mentisme, une projection littérale de l’obsessionB 1, voire du délire interprétatifE 1 de l’artiste. wiki
suite wiki
Cette méthode d’herméneutique hystérique repose sur une « faculté » que seuls certains ontc° 2, celle d’être habité d’« associations et interprétations délirantes ». C’est la partie « paranoïa » de la méthode. Que ce soit dans le cadre d’un authentique délire ou dans celui d’un fantasme ordinaire, les idées extravagantes à l’origine de l’œuvre s’organisent en une structureB 2. C’est cette structure, propre à ce qui fait le thème d’une obsession, « objective », et non la pensée subjective de l’artiste, qui génère systématiquement et enchaîne les images à partir d’une puis plusieurs idées obsédantes.
Cependant ces images d’idées obsédantes vont « s’objectiver a priori par l’intervention critique », c’est-à-dire grâce à la réflexion distante, l’œil de l’artiste. C’est la partie « critique » de la méthode. Le rôle de l’artiste est d’être réceptif à ces « associations » d’images et de comprendre le système qui les associe, « interpréter » leur signification, pour les organiser en une œuvre.
L’artiste est moins inventeur que révélateur mais un révélateur créatifc° 3, riche du défilement des images qui l’habitent et qu’il lui appartient d’interpréter en une vision signifianteE 2.
Année LvB, Der Zufriedene, Op. 75 N 6 :
3.9 — 6.20
Jeudi 3 septembre 2020, 6h23
La partie la plus intéressante de la RdL n’est pas le billet du taulier qui fait de son mieux, mais le merveilleux commentarium où, par égotisme germanopratin, exhibitionnistes couillons et couillonnes déversent sans honte leurs pensées profondes, charmante et réjouissante lecture…
La littérature, elle, morte depuis longtemps est une futile distraction sans intérêt, nous en sommes tous persuadés.
et alii dit: à
bloom
https://www.absolutart.com/us/artist/manolo-campion/artwork/bloom-3/
—
Belle plante, et alii. J’ai toujours préféré les photos en noir et blanc, qui donnent à voire l’ d’épure des lignes et des contrastes, et magnifie les dégradés. Straight to the point, no shilly-shallying!
Fait remarquable: JC-l’îlien–fachistoïdo-monomaniaKKK a posté un commentaire non-raciste, non-sexiste, presque humain…Comment l’esprit vient aux mourants!
bonjour r’enato). Permettez moi cette petite question qui me travaille tous les matins. Les liens sur LWB que vous nous mettez chaque matin, (ce dont je vous remercie), le faites-vous après avoir écouté l’intégralité du morceau, quel qu’en soit la longueur ? A la fin de cette année anniversaire, pourrez-nous nous dire lequel d’entre eux aura eu votre faveur suprême. Cela nous aiderait à mieux comprendre la nature de votre sensibilité artistique, en dépit de votre indifférence aux opinions des erdéliens.
Vous souhaite une bien belle journée suisse, si vous êtes dans les parages. J’aimerais avoir le lac sous les yeux à Lausanne. Mais votre musique m’aide à y être. Merci.
Petit Rappel dit: à
Quand on essaie de ridiculiser Jankélévitch par l’opposition du je ne sais quoi et du pas grand chose, on prouve surtout qu’on ne l’a pas lu,
Mais qui ridiculise l’aimable Yanké sinon vous?
Car confondre le pas grand chose et le presque rien c’est bien faire fi de la nuance de taille!
Sans se poser la question de votre volonté de péjorer la pensée d’autrui.
Le presque rien c’est encore un monde mais notre Doctoré semble être un petit montagnard à la petite ficelle.
( Mais peut-être quelqu’un a nommé sa pensée de pas grand chose, alors courageusement un nom s’il vous plaît.)
@ HP ! mais ne voyez-vous donc pas que MC reprend à dessein une expression moquée sans guillemets, parce qu’il commence à avoir de l’humour erdélien et spécule sur le suivi de la « non discussion » sur Janké… Il est entré dans la provoc habituelle, et c’est tout à son honneur. Ah ! ces malentendus entendus permanents sur cette chaîne… Dézinguer ceusses qu’on n’aime pas en faisant semblant de leur imputer des salades… ça vous pose toujours un brin le jaloux fâcheux !…
C’est vous poivre sucré, qui faites preuve d’abrutissement et de moralisme spécieux… Vous défendez bien mal ce pauvre Jankél… !
Bàv, MC !
Janssen J-J dit: à
Mauvais traducteur, voyez ce que signifie le hot et revenez en deuxième semaine!
Je comprends maintenant à vos propos pourquoi pas mal de commentateurs vous nomment sur ce blog la visqueuse!
Chewingum trop mâché, vous l’êtes!
Non mais, se nommer Petit Rappel, petit bout de ficelle de la pensée doctorée soutanée basse bretonnante, vous m’en direz des nouvelles 3J de vos attirances! 😉
>Pablo75Mes poèmes préférés d’hier et aujourd’hui » (Le Cherche-Midi, 2012), de ce grand spécialiste de la poésie française qui est… Patrick Poivre d’Arvor !! …
Le Cherche-Midi c’est la lie de l’édition. Ils ont démarré leur carrière par le compte d’auteur, les « pensées » de personnalités etc. et ont commencé à se taillé une réputation grâce à Claro et Arnaud Hofmarcher qui ont fondé la remarquable collection Lot 49. Mais en dehors de cela à fuir !
tailler
Ce matin j’ai trouvé un truc pour ne pas perdre trop de temps : pendant que je lisais les commentaires, sur une autre fenêtre de mon navigateur j’écoutais Répons de Pierre Boulez par l’Ensemble Intercontemporain sous la direction de Matthias Pintscher . Je me suis régalé – 46 minutes – plus longtemps que je n’ai rigolé à lire toutes les bouffonneries («…laisse les gens sérieux parler tranquillement des choses sérieuses»).
Je dois reconnaître, Renato, que ce matin je n’ai donc pas écouté votre sélection LvB.
vous m’en direz des nouvelles 3J de vos attirances!
Et vos remarques à la mords moi le nœud à renato,( il fait ce qu’il veut et au moins ses liens sont plus brefs que ceux d’ealii…) que vous avez eu la bassesse de qualifier un jour de « rital » sur ce blog.
Mais quelle algue pourrie êtes-vous 3J?!
Et puis, si Petit Rappel à quelque chose à me dire,( sur Yanké, le grand yanké ) il n’a sans doute pas besoin d’un valet d’exécution, non?
Ciao!
Euh oui, à propos de la Gigi, de la Cricri et d’autres. Je me trompe rarement.
Hurkhurkhurk!
Excès de piquant dans le condiment, trop d’épices nuisent à la conversation — chill out, mate !
Une citation de J. Benda (pour les pascalengeliens d’ici), tirée de La jeunesse d’un clerc.
À méditer quand on est tombé encore un degré en-dessous, quand le commérage et l’invective ne se limitent plus à la dérive biographique (parler, si possible en mal, de la vie des auteurs plutôt qu’analyser leurs textes) mais remplacent aussi toute discussion argumentée des opinions ou des jugements exprimés par les autres à propos des œuvres.
« Je dirai quelques-unes des choses qui me blessaient de préférence en ces salons […] C’était la faculté qu’on y avait de parler durant des heures des personnes, de leurs histoires, de leurs ambitions, de leurs biles rentrées, de leurs vices intimes. Je touche là un de mes profonds discords avec les séculiers parmi lesquels j’ai eu à vivre : les individus pris en eux-mêmes et hors d’une vue d’ordre général ne m’intéressent pas. D’où mon dégoût, entre autres commérages, pour les « études » où l’on me raconte les maux secrets de Flaubert ou l’attrait de Byron pour sa sœur. On m’assure que savoir de telles choses est nécessaire pour comprendre la genèse des œuvres. Mais ce qui m’importe, ce sont les œuvres détachées de leur genèse et de tout ce qu’il y a d’unique dans la vie de leur auteur. Là plus que jamais je suis inhumain. J’aime qu’il y ait des ouvrages dont on ne sait rien de ceux qui les firent : l’épopée homérique, la Bible, le poème de Lucrèce, l’Imitation. Il y a là, pour la badauderie, une frustration qui me plaît. Je ratifie le mot d’Aristote : “L’homme éduqué ne parle ni de lui ni des autres.” En effet, il parle d’idées. »
Retrouvé par la même occasion une observation qui se vérifie constamment ici (le brio d’A. Rinaldi ou de B. Frank en moins), mais que je ne savais plus à qui attribuer :
« L’art de ne jamais applaudir un homme que sur la joue d’un autre… »
Superbe. La formule est d’Edmond Rostand, mais l’ »art » ne s’est point perdu de ces compliments à double détente, caresse à Pierre, claque à Paul. N’est-ce pas Angelo ? Bernard, qu’en dis-tu ?
Matthieu Galey, Journal intégral 1953-1986, p. 808.
When I profess to my therapist that I’ve become paranoid, she asks “why did you pathologize yourself?” She says I’m not experiencing paranoia — a condition of unwarranted distrust or suspicion — I’m being cautious. And given the federal, state, and local governments’ failure to responsibly address the Covid-19 pandemic, I’m right to be worried. These failures to control Covid-19 are disproportionately impacting Black communities like my own. Black Americans are experiencing the highest death tolls from the virus.
For a few months, my partner calculated the number of Covid-19 cases and deaths in the Washington, D.C., metro region for a local news outlet. She cried every day. On a daily basis we wondered if someone we knew or someone we love would be next. We’ve been lucky so far, we haven’t had a loved one die of complications from the virus, but with Covid-19 cases rapidly increasing, that could be our reality soon. I’m not overreacting, the risks are real.
My therapist helps me interrogate why, in any given situation, I’m likely to blame my anxieties on myself first. The harm and trauma that I’ve experienced throughout my life is the likely reason. I am survivor of child abuse. A common behavior amongst survivors is to blame themselves. In The Body Keeps The Score, psychiatrist and author Bessel Van Der Kolk writes, “After 40 years of doing this work I still regularly hear myself saying,
https://elemental.medium.com/my-therapist-says-im-not-paranoid-i-m-being-gaslit-bc98909ed2f5
Mourant, l’esprit t’épargnera toujours, toi, petit bloom fasciste, sombre conneau de gauche !
Bloom ? Plouf !
Aristote : “L’homme éduqué ne parle ni de lui ni des autres.” En effet, il parle d’idées. »
Belle formule sur le papier mais la réalité est plus complexe, x. D’où nous viennent les idées sinon de notre confrontation avec les autres ? Connais-toi toi-même (qui suis-je ?) et pratique la dialectique nous enseignent par ailleurs les platoniciens…
Par ailleurs, x, il semble que la littérature d’idées ait fait son temps, non ?
Même Sartre a fini par écrire ses « Mots » !
Aristote ?! t’aurais vu ça !
https://blogfigures.blogspot.com/2012/05/ralph-gibson.html
BàV, r
« petit bloom fasciste, sombre conneau de gauche ! »
Fasciste et de gauche, Jicé !
Tu ne veux pas plutôt dire stalinien ?
Reçu d’un ami Suisse un mail amusé : sur France Culture intervention doctissime rélativement aux langues parlées en Suisse : français et allemand ! qu’ils disent ! Ce sont de gens qui n’ont pas vu un billet de banque car en Suisse nous avons 4 langues nationales : allemand, français, italien, romanche. Enfin, bref, après ils se dommandent pourquoi on laise volontier au bas bleu l’écoute de France Culture. Mais qu’ils regardent le foot et qu’ils n’emmerdent pas le bon peuple.
Le fascisme est un produit de la gauche, Jacques. Cela semble absurde mais c’est banalement vrai. Bon, evidemment, les représentants de la sous-culture européenne font semblant de ne pas savoir, mais l’ignorance étant le trait caractéristique de ces gens cela n’étonne personne.
Sartre ? il est disparu avec les 45 tours et il n’intéresse desormais que les arrières-garde de la kulture européenne : BHL & Co.
« Le fascisme est un produit de la gauche »
Qui a viré à l’extrême droite, renato. Comme quoi nos idées ne sont rien moins que neutres et parlent de nous mieux que nous saurions le faire…
On vous sent super remonté aujourd’hui, renato !
Bien, Jacques a pondu la sienne et je ne peux qu’être heureux pour son explot… puisque cela le realise !
Quand on essaie de ridiculiser Jankélévitch par l’opposition du je ne sais quoi et du pas grand chose, on prouve surtout qu’on ne l’a pas lu, ces notions étant inséparables d’une sorte d’ontologie du temps dont on ne souffle pas un mot.
Petit Rappel dit:
Court, Minable Érudit de Blog, Grand spécialiste de Tout et de N’importe quoi (surtout de N’importe quoi, comme disait l’autre), promis à une carrière intellectuelle qui devait le mener direct à l’Académie Française et qui ne l’a mené qu’à la retraite avec une bibliographie de raté total, ce Grand Plouc Intellectuel capable de commenter ici sur tous les thèmes (après consultation de ses Manuels ou de la Wikipédia), utilise Jankélévitch (dont il n’a lu que la quatrième de couverture de l’un de ses livres dans une librairie il y a longtemps) pour se ridiculiser publiquement une fois de plus, en parlant à son propos « d’une sorte d’ontologie du temps », sans se rendre compte que la phrase est hilarante en soi et ferait beaucoup rire les physiciens. Comment faire l’ontologie de quelque chose dont personne sait qu’est-ce que c’est, Grosse Andouille?
Comme toutes les Précieuses Ridicules, Court, qui n’a aucun sens du ridicule et croit tout ce qu’il voit écrit dans les livres si son auteur est connu à Saint-Germain de Près, ne sait pas encore que la philosophie consiste à branler des mots jusqu’à l’épuisement, en contredisant au passage la mode philosophique antérieure à la sienne. Et à son âge, il n’a pas encore entendu parler de Wittgenstein…
« La tâche de la philosophie est d’apaiser l’esprit sur les questions insignifiantes. Celui qui n’est pas porté à de telles questions n’a pas besoin de la philosophie. »
(L. Wittgenstein. Carnets de Cambridge)
PS. Moi je n’ai pas lu Jankélévitch, mais je le cite, toi tu as lu son Oeuvre Complète mais tu ne le cites pas. Et tu n’es même pas capable de commenter mes citations. J’en déduis que tu n’es qu’un Gros Frivole caché derrière un Grand Fumiste (comme on le sait ici depuis longtemps).
Chez nous, et alii, la grue est plutôt synonyme de prostituée !
Faire le pied de grue c’est attendre le client…
@ B.
chère amie, si vous voulez comprendre quelque chose
à propos d’un continent si loin de nous et trés hostile à l’homme,l’Australie, commencez par lire Robert Hughes,
son épopée de la découverte et lente oeuvre des colons
s’appelle,si je ne me trompe, « Le Rivage Fatal »un gros livre qui demande beaucoup d’attention.Après cela,tous les autres noms qui semblent vous irriter,prendront toute autre valeur.
Pardonnez moi si la matière vous indiffère.
Robert Hughes a écrit,entre autres, une monographie sur Goya, avant de mourir d’un accident de voiture dans le outback de son pays.
Mes amitiées bien sincères.
Pour ponctuer, je suggère
Jazzi dit: à
Par ailleurs, x, il semble que la littérature d’idées ait fait son temps, non ?
Mais il s’agit dans les propos de x de raisonnements logiques sur la véracité de faits et d’énonciation de ceux-ci Jazzi.
Voir pourquoi Julien Benda décortique la pensée de Bergson, au fait de sa gloire par exemple.
Vanina, merci. Je pensais justement à noter le nom de l’auteur(e?) australien cité hier par vous ou MS et parmi de nombreux autres. Qui vous conseille dans cet océan de l’édition? Comme je lis à vitesse réduite je me satisfait souvent de classiques mais je ne déteste pas découvrir ce qu’il y a de bon dans le contemporain cependant j’y suis perdue, sans repères sûrs, sans indications..
Le Cherche-Midi c’est la lie de l’édition.
Soleil vert dit: à
Je sais bien, mais à 1 € une grosse anthologie de la poésie française, même faîte par Poivre dit d’Arvor, moi je ne résiste pas.
On y découvre des choses intéressantes quand même. Poivre a oublié Audiberti mais pas Paul Vincensini (1930-1985), dont je n’ai jamais entendu parler. Il cite un poème de lui destiné à rester pendant des siècles dans les annales de la littérature française:
Le parapluie
Un parapluie
Prit le train pour Paris
En compagnie d’une mamanrapluie
Il pleuvait beaucoup ce soir-là
mais dans le train
Il n’y avait personne
Elle pleura un peu
Puis ils se plurent beaucoup
Au retour tout le ciel était bleu
(Court va me dire que je n’ai rien compris à l’ontologie des parapluies).
Sartre ? il est disparu avec les 45 tours
très bon
1 iouro le volume, les pouètes se cachent pour mourir, dear Pablo. L’anthologie de Léautaud van Bever, bien écrite, parfois à 1 iouro, y’a plus de de lecteurs de poésies.
Dans le même genre, je vous recommande cet article paru sur le site internet de « Marianne » :
https://www.marianne.net/culture/bhl-moix-enthoven-enquete-sur-l-influent-reseau-grasset
@ Les pages dédiées à l’information culturelle de la
presse francaise sont en général de bonne qualité.Les
érdéliens de bonne humeur. Pensez que Audiberti ecrivait sur le « Petit Parisien », la radio, France Culture,les amis, n’importe quoi peut vous apporter des tuyaux,la
curiosité personnelle est fondamentale. Ceci dit par « le vieux piano de la plage », qui aime Trenet et surtout « Tombé du ciel ». Si je ne vivais pas dans une petite ville italienne,j’aurai plus de possibilités?
C’est selon.
Faites-vous confiance.
@ pas mal de commentateurs vous nomment sur ce blog la visqueuse!
En effet…, « pas mal = toujours les deux mêmes »… Et vous leur emboitez le pas…
Je viens enfin de comprendre ce que ce terme était censé vouloir dire : prendre la défense de temps à autre des calomniés perpétuels, même s’ils ne m’ont rien demandé rien, émettre des signes de sympathie solidaire par ci par là, remercier le cas échéant quelqu’un de vous avoir appris quelque chose, soit… Pas de risque que cela vous arrive, HP… La solidarité des lâches aura bien toujours la même gueule. Apparemment, la haine, l’orgueil et le mépris prouveraient votre non viscosité mimétique (c un oxymore) aux 2 jojos du blog ! (j’en suis mdr) !
Chez nous, et alii,
c’est congruent à vosjazzpinages internautiques ou parfois ruine et urine sont confondues
:mais que parlez vous de haïku?
Non, ce n’est pas cela, infecte Gigi. Présentement, j’ai trop de travail pour m’interrompre, mais je te l’expliquerai un peu plus tard.
Hurkhurkhurk!
Une grue
S’estompe dans le crépuscule
Et traîne ses ailes comme de la fumée.
Sumitaku Kenshin ( 1961-1987 )
dans le vent glacé
les grues commencent à danser
matin de neige
***
dans les pluies de mai
les pattes de cette grue
se sont raccourcies!
Basho
bonne journée
Vanina, l’un de mes amis, écrivain et traducteur sans pareil — selon Borges —, vivait dans un petit village près de Rome. Nous avions eu un échange assez vif à propos d’investissements ; il ne m’avait pas ecouté et il s’était retrouvé avec une partie de son chez-soi envahi par de la laine brute invendable vu la concurrence néo-zélandaise ; pour la part je lui conseillais IBM, mais, aujourd’hui, peu importe.
C’était lui :
https://blogfigures.blogspot.com/2013/08/juan-rodolfo-wilcock-ik-men-ha-kaf-mjw_1.html
la > Ma
« ruine et urine sont confondues »
Chez vous, il faudrait rajouter nuire, et alii !
« Querelle de famille à Saint-Germain-des-Prés.
Anne Fulda
« Je n’aime pas qu’on déballe ainsi, en public, la vie privée des gens… Pourquoi m’infliger, à moi et à mes proches, ce traitement à base d’indiscrétions et de dénigrements ? A-t-on le droit d’arracher, sans leur consentement, et selon son seul bon plaisir, les masques dont chacun, au cours de sa vie, a pu avoir besoin ? Un homme, disait le Camus que mon fils se plaît tant à citer, “ça s’empêche”… » Ces mots, que nous a confiés Jean-Paul Enthoven, jusque-là muré dans un silence douloureux, sont ceux d’un père meurtri. D’un père, écrivain – il vient de faire paraître un roman Ce qui plaisait à Blanche, chez Grasset – et éditeur, qui a décidé, après avoir lu le livre autobiographique de son fils, Raphaël Enthoven, Le Temps gagné (Éditions de l’Observatoire) de « rompre tout lien» avec lui. Ce qu’il lui a signifié par SMS. «Je suis en deuil, ajoute-t-il. J’ai le cœur brisé. C’est un livre atroce pour ceux qui, comme moi et d’autres, ont adoré Raphaël, et se retrouvent noyés dans un océan d’ingratitude. Je n’aurais jamais cru que ma vie, où il occupait une place centrale, puisse prendre une tournure aussi triste. » Il faut dire que ce pavé de plus de 500 pages, dont le titre est tiré d’une phrase que Jean-Paul Enthoven répétait tout le temps, tel un mantra, à son fils, « gagne du temps, il faut gagner du temps », croque cruellement, en même temps qu’une époque et qu’un milieu – pour faire bref la gauche intello-caviar du 6e arrondissement de Paris -, quelques personnages éminents aisément reconnaissables. De Bernard-Henri Lévy à Arielle Dombasle, en passant par Justine Lévy, Michel Onfray ou Carla Bruni, seule épargnée.
Dès l’annonce de sa parution, avant l’été, et alors que le livre – à la fois drôle et irritant, talentueux et exaspérant – était passé presque sous le manteau à quelques journalistes choisis, le buzz commençait à enfler. Et, depuis sa sortie, il donne lieu à une espèce de guerre de tranchées. « C’est un livre abject, une tentative de parricide, Raphaël fait une crise d’adolescence tardive » ; « c’est le livre d’un Narcisse misogyne, qui tente tout pour être célèbre. Il risque d’avoir des problèmes avec les femmes qui le liront», assurent les amis du père. « C’est la naissance d’un vrai talent littéraire »; « le roman d’émancipation d’un jeune homme de bonne famille », renchérissent les soutiens du fils, en affirmant que « les ventes commencent à dé coller ». Tandis que d’autres encore relèvent, au-delà de l’écume de la polémique, un conflit œdipien des plus classiques. Celui d’un fils qui décide, à 46 ans tout de même, de « tuer le père ». Ou plutôt les pères. Son père naturel, son beau-père mais aussi son père d’adoption, Bernard-Henri Lévy, également meilleur ami de Jean-Paul Enthoven mais aussi père de son ex-femme, Justine Lévy. «On ne sait jamais ce que le passé nous révèle », écrivait joliment Françoise Sagan. « C’est comme si le passé, d’un coup, devenait autre chose que ce qu’il a été… », ajoute Enthoven père, convaincu d’avoir offert à ce fils, traité comme un wunderkind, une enfance merveilleuse et que le principal intéressé décrit comme « un enfer ». Au-delà de ses protagonistes, la bataille est aussi symbolique de l’affrontement de deux mondes. « C’est Adolphe de Benjamin Constant contre Eyes Wide Shut», ironise un ami de Jean-Paul Enthoven. Le monde d’hier contre celui d’aujourd’hui. Le monde d’hier est symbolisé par Jean-Paul Enthoven, pilier de la vénérable maison Grasset. Un être, comme écrit son fils « qui ne passait pas à la télévision mais dont l’écosystème d’éditeur était truffé de dieux. De sorte qu’il appartenait aux deux règnes. Il était l’humain favori des étoiles. Le normal des immortels ». Un dandy des lettres qui semble se mouvoir dans un univers proustien, délicieux et suranné, un décor en carton-pâte où les belles étoffes et les beaux décors emballent les jolis mots. Les pirouettes et figures de style, les manœuvres éditoriales. Un personnage romanesque en diable, sensible comme une violette, coquet comme un lord anglais, ondoyant et charmeur, lyrique et mondain, snob comme ceux qui veulent faire oublier leurs origines modestes. Le monde d’aujourd’hui est incarné, lui, par Raphaël Enthoven, professeur de philosophie médiatique et boulimique (il récuse l’appellation de philosophe), qui twitte plus vite que son ombre et est l’un des poulains des Éditions de l’Observatoire, jeune maison d’édition dirigée par Muriel Beyer dont les récents succès (parmi lesquels celui du livre de Nicolas Sarkozy) défrisent les concurrents. Un intellectuel au physique majestueux et télégénique, un voyou des beaux quartiers, brillant mais un brin ratiocineur, avec sa logorrhée truffée de références philosophiques. Un auteur, aussi, qui assume un style radicalement réaliste et avance, paré de l’assurance de ceux qui ont été dans les meilleures écoles (Normale sup, en ce qui le concerne). Un Néron aux allures de Solal, le héros d’Albert Cohen dans Belle du Seigneur, ce livre dont il a entendu parler, durant toute sa jeunesse, comme d’un chef-d’œuvre par son père et Bernard Henri Lévy, et qu’il assure n’avoir pas lu en entier malgré les références évidentes que son roman y fait (notamment lorsqu’il met en scène son exfemme étouffant des bruits indésirables aux toilettes). Il semble surpris par cette remarque, balançant, manière de se détacher un peu plus de la chape paternelle : « L’esthétique de Belle du Seigneur est l’équivalent du parfum dont on recouvre l’immondice ». Avant d’ajouter, lorsque nous le rencontrons, à La Closerie des Lilas : Albert Cohen véhicule « un rapport quant à la quotidienneté, à l’âpreté du réel que je trouve dégoûtant de pudeur». « Dégoûtant de pudeur… », c’est sûr, Raphaël Enthoven n’a guère de pudeur, lui, pour évoquer cette espèce de jet-set germanopratine, d’intelligentsia dorée sur tranche dans laquelle il évolue depuis toujours. Et précisant cependant ne pas avoir été élevé dans la ouate mais plutôt comme « une espèce de transclasses, un pied chez les riches et célèbres, et l’autre dehors », il envoie balader, avec une rage à peine contenue, des mots crus et une espèce de froideur clinique, les personnages de sa jeunesse.
Manière de panser des plaies encore ouvertes d’un gamin déchiré entre ses parents divorcés ? De mener une forme de psychanalyse par l’écrit ? Il s’en défend, assurant avoir été en analyse des années durant, ce qui lui a probablement permis de dire ce qui ne pouvait être dit ou… entendu. Serait-ce alors une sorte de vengeance suite à la parution, en 2004, de Rien de grave, le livre de son ex-femme, Justine Lévy, dans lequel elle racontait comment il l’avait quittée pour Carla Bruni ? Il a l’honnêteté de ne pas le nier, relevant, en guise d’explication – comme si cette atteinte narcissique était une couleuvre décidément difficile à avaler – que l’apparition de son image « a été concomitante d’une réputation infamante pour moi. Mon image est apparue nantie immédiatement de vices insurmontables, de crimes, de vices…de merde». La merde, on y revient, laissant percer chez le joli damoiseau si courtois, une sourde violence que l’on ne soupçonnait pas. Il dit « avoir toujours parlé ou écrit comme ça. Avoir été plus influencé par Desproges que par son père». Et ajoute, déconcertant, dans son désir apparent de choquer le bourgeois : «J’aime une phrase à l’imparfait du subjonctif qui termine sur sodomie. Ça ne me gêne pas. » Une conception de la littérature à des années-lumière de celle de son père qui s’indigne, comme en écho : « La littérature, ça n’est pas forcément la violence, ni la haine, ni l’ingratitude. Ça n’est pas, au nom d’une autofiction bien commode, une guerre “viande contre viande”. Cette façon d’agir, c’est le programme abominable des céliniens. Encore faut-il en avoir le souffle. » À entendre le père, Raphaël, qui est dans la Bible le troisième archange, se serait donc paré de sombres habits. L’angelot se serait mué en Rocky, son idole de gamin, distribuant soudain ses coups de poing rageurs dans le cœur nucléaire de l’espèce de réserve d’Indiens de la rive gauche qui l’a vu grandir. «Un monde qui n’a pas conscience de son étroitesse ni mentale, ni géographique », relève-t-il, après avoir, dans son livre, déchiré de ses blanches quenottes acérées certains de ses représentants aisément reconnaissables. Il y a d’abord son beau-père, Isidore (Isi Beller), psychanalyste lacanien qui fait pleuvoir sur lui une pluie de gifles, approuvé en cela par sa mère « au rire de canard » (la journaliste Catherine David). Il y a ensuite Élie Verdu (Bernard-Henri Lévy), le père de la femme du narrateur et le meilleur ami de son père qui «a le génie morganatique de ceux qui marchent droit et écrasent les autres sans y penser ». Il y a aussi Rita (Arielle Dombasle), la femme d’Elie, « à l’ingénuité perdue de celle qui fait l’enfant », Faustine, la fille d’Élie (Justine Lévy), «au visage d’ange, enfin de chérubin potelé », Béatrice (Carla Bruni, son excompagne avec qui il a eu un fils), « son âme sœur sans être sa moitié », « quelqu’un d’aussi rapide que moi », « au cul si rond qu’il en était ovale », et enfin Octave Blanco, philosophe antisystème qui ressemble beaucoup à Michel Onfray. A-t-on le droit de livrer en pâture des pans entiers de la vie privée de certaines personnes, en s’abritant derrière le paravent commode de l’autofiction ? Raphaël Enthoven récuse le terme : « Je déteste ce mot, cela fait branlette, autofriction. C’est un roman sans fiction ». «Tout ceci est imaginaire, donc c’est vrai», écrit-il cependant en préambule, manière de parer les coups en présentant une vérité qui est la sienne et en assurant ne pas être le narrateur de ce livre. Il explicite: « Les personnages de mon livre sont des émanations de certaines personnes, mais ne s’y réduisent pas ». Certaines « émanations » sont en tout cas furieuses d’être ainsi caricaturées et envisageraient de porter plainte. Ce n’est pas le cas Bernard-Henri Lévy, « qui ne veut pas parler de ce livre », même s’il est très certainement outré par la manière dont on y parle de lui et plus encore de sa fille. Isi Beller, Isidore dans le livre, décrit comme le beau-père violent, n’a pas décidé encore s’il entamerait une procédure judiciaire. « Je vais voir », nous a-t-il indiqué en niant avec force être l’espèce de brute violente que décrit Raphaël Enthoven. « Je n’ai jamais frappé Raphaël sauf une fois quand il m’a traité d’enculé devant ma fille », se défend-il. Psychanalyste de formation, il s’étonne de la charge de son exbeau-fils, «un garçon brillant », avec qui il entretenait jusqu’à récemment de bonnes relations : «Il m’a invité à la radio, à son émission “Les Chemins de la philosophie”, il y a une dizaine d’années, je suis allé à la circoncision de son deuxième fils et il m’a rendu visite à Marseille il y a deux ans ». Le professionnel des âmes qu’il est relève au passage que ce livre révèle chez Raphaël «un problème avec la question de l’autorité, notamment du père ». « C’est le problème d’une époque où l’on constate la disparition des pères, de l’ordre symbolique paternel…» Quant à Olivier Nora, le patron de Grasset et l’éditeur de Jean-Paul Enthoven, il ne veut pas interférer dans une querelle familiale, lâchant juste : «Deux livres viennent de paraître à la rentrée littéraire : que chacun se fasse une opinion sur leur qualité intrinsèque. Mon seul souhait, c’est que le roman si talentueux de Jean-Paul Enthoven ne soit pas pollué par une polémique parisienne où la littérature aurait tout à perdre. »
(LE FIGARO. 2 septembre 2020)
Sur les fleurs de lotus
Pisser
O-shari
Shikô (1664-1731)
Le lotus est la fleur sacrée du bouddhisme. « Shari » désigne les os du Bouddha.
On se fout, nous le peuple des travailleurs masqués, TOTALEMENT…, des problèmes de la famille déchirée des Dupont Von Enthoven.
Enthoven ? Bloom ! Plouc ! Rideau…
Chez vous
vous vous croyez partout « chez vous » , et « comme toutes » les célébrités vivantes ou « mortes » ;
quand vous serez au clair (comme le sabre) avec votre identité ,on verra ce qu’en disent les critiques aguerris
« Jean-Paul Enthoven répétait tout le temps, tel un mantra, à son fils, « gagne du temps, il faut gagner du temps » »
Oui, mais sans temps perdu pas de Recherche !
https://www.babelio.com/livres/Enthoven-Dictionnaire-amoureux-de-Marcel-Proust/519917
Ces questions font écho à une remarque tardive de Lacan : « Toutes les femmes sont folles, qu’on dit. C’est même pourquoi elles ne sont pas toutes, c’est-à-dire pas folles-du-tout [35]
[35]
J. Lacan, Télévision, Paris, Le Seuil, 1974, p. 63.. »
Est-on jamais au clair avec son identité, et alii ?
Vous l’êtes, vous ?
Est-on jamais au clair avec son identité, et alii ?
suffisamment pour ne pas courir après les erdélien-ne-s
Du côté des citoyens et milieux intellectuels, le monde semblant dorénavant échapper à la maîtrise des peuples, leurs Imaginaires étant déstabilisés par la globalisation néolibérale, la question ne serait plus tant de comprendre le réel que de s’y insérer, et d’y justifier de sa place. Alors prévaut la morale sur l’analyse, le manichéisme, les renfermements identitaristes, communautaristes, racialistes ou religieux. Le jugement l’emporte sur l’analyse. Les passions tristes gagnent les milieux médiatiques et universitaires. L’universel et la conversation intellectuelle reculent. Les réseaux sociaux et l’Internet sont des accélérateurs de cet affaissement général en ce que leur modèle économique est basé non sur la bonne analyse du réel mais sur l’émotion immédiate qui cristallise et crée de l’audience. Or, il n’y a pas de pensée juste sans fertilisation par la conversation intellectuelle.
A propos de l’arrêt de la revue » Le Débat » :
Dans Télévision, que j’ai lu avec intérêt (après le cinéma, j’avais envisagé un temps un goût de la télévision), Jacques Lacan ne parle pas une seule fois de la télévision, et alii !
Toutes les grues sont dans la nature, et alii !
https://www.liebherr.com/fr/fra/produits/grues-mobiles-et-sur-chenilles/grues-mobiles/liebherr-grues-mobiles/ltm-information.html
De plus en plus fort, ne pas lire les livres mais en faire des citations. Annoncer qu’on lit toujours la plume à la main comme les braves et collectionner des copier-coller d’internet. Magnifique.
http://evene.lefigaro.fr/citations/vladimir-jankelevitch
« suffisamment pour ne pas courir après les erdélien-ne-s »
Il est à craindre que vous n’arriverez pas à rattraper renato, et alii !
ce qui urge pour une grue du genre jazzpinant n’urge pas pour moi
“Chaque repas que l’on fait est un repas de moins à faire.”
Vladimir Jankélévitch
Quelle pensée fumeuse !
Que l’on peut décliner à l’infini et qui n’en sera toujours pas plus vraie…
« Chaque coup tiré est un coup de moins à tirer. »
on disait autrefois chez les français après un repas : »encore un que les prussiens n’auront pas »
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