de Pierre Assouline

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La République des livres
Parano dans le marigot

Parano dans le marigot

A ceux qui doutent encore que l’édition soit un sport de combat, on ne saurait trop recommander la lecture de La vie comme un livre (588 pages, 25 euros, Philippe Rey éditeur, en librairie le 3 septembre). Son auteur Olivier Bétourné (1951) y raconte par le menu ses quarante ans dans ce métier où il est entré comme lecteur puis secrétaire général du Seuil, vice-président de Fayard, directeur général d’Albin Michel et enfin Pdg du Seuil. Un parcours exemplaire sans compter ses responsabilités dans de nombreux organismes corporatifs.

Quelle place un éditeur, et plus encore s’il a beaucoup œuvré dans le champ des sciences humaines et sociales, tient-il dans l’histoire des idées et dans le débat intellectuel ? Passionnant pour qui a connu tous les acteurs de cette comédie si française. Mais les autres : que penseront-ils de ce tout petit monde, ce microcosme qui se donne pour une élite ? L’édition vue de l’intérieur n’a d’intérêt, comme c’est ici le cas, que lorsqu’elle se fait la chambre d’écho sinon l’aiguillon de fractures et d’affrontements idéologiques ou de débats moraux qui agitent la société. On se fait des idées sur cet univers car il en sort tout de même des livres. Gaston Gallimard ne disait-il pas en s’exprimant au nom de ses confrères :

 » Nous sommes des commerçants d’un type un peu particulier : nous avons passé un pacte avec l’esprit »

Sauf qu’à l’usage, le gouvernement des hommes s’y révèle être rien de plus que l’administration des egos – et c’est aussi médiocre qu’ailleurs, d’autant qu’une forme ordinaire de la paranoïa y est largement répandue. Ainsi, ce qui pourrait se traduire par des batailles d’idées se traduit souvent par des querelles de personnes. Et lorsque l’orgueil ou la cupidité l’emportent, toute mystique se dégrade en politique ; peu de vocations y résistent.

On ressort de cette lecture éclairé sur les liens génétiques du Milieu littéraire avec le Milieu. On y meurt tout autant de mort violente à ceci près qu’elle est professionnelle, donc sociale. Mais pour l’essentiel, les mémoires d’Olivier Bétourné, qui a le grand mérite de ne pas manier la langue de bois (« Nous ne nous aimions pas » reconnait-il à propos des membres d’un comité de lecture) et de ne pas taire ses inimitiés, empruntent au thriller son lexique : il n’est question que de tueurs, vendettas, luttes de clans, rumeurs assassines, délires d’interprétation, obstructions systématiques, jalousies, alliances opportunistes, campagnes de dénigrement, insinuations en rafales, sabotages, harcèlements, rivalités, petites combines, exacerbations des passions, menaces et chantage. Sauf que là, le rapport de forces est plus feutré ; et si tout est légal, tout n’est pas nécessairement moral.

Les dix « leçons » qui égrènent son récit sonnent comme autant de commandements à tout futur éditeur dont la responsabilité de l’éditeur est le centre de gravité dès lors qu’il ne se contente pas d’organiser et de programmer, des taches qui elles-mêmes ne sont pas neutres :

  1. Ne pas transiger sur certains sujets
  2. Se méfier de ses meilleurs amis
  3. Savoir de quoi est faite la responsabilité de l’éditeur
  4. Renoncer au métier d’éditeur si l’on refuse d’envisager à avoir un jour à traverser Paris une mallette pleine de petites coupures à la main
  5. Ne jamais rien laisser passer
  6. Dans le doute, abstiens-toi
  7. Assume tes responsabilités, toutes tes responsabilités, mais jamais celles d’autrui
  8. Dans tes rapports avec les médias, n’abandonne rien au hasard
  9. Ne t’engage dans la campagne des prix que si tu en maitrises la configuration et qu’il y a un pilote dans l’avion
  10. Tes convictions éditoriales, quelles qu’elles soient, nourris-les et impose-les jusqu’au bout sans faiblesse

Au fond, il y a deux catégories d’éditeur : celui qui privilégie l’offre sur la demande et l’inverse. La conviction d’abord, le marché ensuite ; dans la longue durée plutôt dans que le court terme ; mais de l’accommodement au compromis, et du compromis à la compromission, la voie est étroite et rapide pour celui qui ne se tient pas à un absolu du métier d’éditer. L’évocation des pressions exercée par la direction du groupe Hachette pour convaincre Fayard de ne pas publier une biographie de l’homme d’affaires Jean-Marie Messier ainsi qu’une enquête sur les réactions de L’Oréal face au boycott arabe, ou contraire de publier une hagiographie de Deng Xiaoping écrite par sa fille, afin de ménager ses relations avec des pouvoirs ou des annonceurs est à cet égard instructive ; mais celle du changement d’esprit au Seuil lors que ses éditeurs sont passés de la communauté au parlementarisme ne l’est pas moins.

Qu’on n’attende pas de lui qu’il se donne le mauvais rôle, c’est la loi du genre. Une mosaïque d’anecdotes, dialogues, choses vues, lues, entendues souvent éclairantes, parfois inutiles n’en dessinent pas moins à son corps défendant un autoportrait plus porté à l’autosatisfaction (notamment via les lettres personnelles à lui adressées par des auteurs) qu’à l’autocritique. Mais que de pages captivantes sur Julien Green, Claude Durand, Jean Lacouture ou Pierre Bourdieu dont il tisse des portraits d’une acuité, d’une profondeur et d’une sensibilité remarquables, ou sur la tentation de la démission face au cas de conscience (peut-on tout publier au nom de la liberté d’expression ?) sans parler des mauvais choix, des erreurs, des catastrophes dont il ne cèle rien. A cet égard, le rappel de l’affaire Umberto Eco est terrible, l’universitaire italien ayant publié tous ses livres théoriques au Seuil :

«Mais François (Wahl, son éditeur attaché), qui nous fit un certain vendredi une présentation éblouissante de ce roman (« Le Nom de la rose »), conclut fermement son exposé sur la nécessité de le refuser, Eco s’étant « égaré », nous expliqua-t-il dans un projet littéraire flou et sans aveu (théorique). Aux yeux de François, la « trahison » d’Eco était consommée : il avait renié d’un même mouvement et la « structure » et la sémiologie, sa discipline d’origine ».

On connait la suite : un succès mondial, des millions d’exemplaires vendus, un livre qui fit le bonheur de Grasset pendant des années… La liste de « ses » livres induit un pesant côté catalogue. Mais le récit de l’intérieur des « affaires » auxquelles il fut mêlé ès-qualités vaut vraiment le détour qu’il s’agisse de la réédition émondée de ses passages antisémites du Journal de Renaud Camus (La campagne de France) ou du séisme provoqué dans le quotidien par l’enquête de Péan & Cohen sur la Face cachée du Monde. Très enclin (parfois trop) à détailler tant le mémorialiste tient à justifier son action à la lettre alors que nul ne lui en fait l’injonction, Olivier Bétourné aurait-il cédé à son tropisme d’historien même s’il s’en défend ? Le fait est qu’il a tout noté, tout conservé, tout archivé, tout inventorié de ce qu’il a vécu. Des milliers de documents dans trois cents boites.

Tout bilan a sa part de règlement de compte. Forcément lorsqu’il s’agit d’une vie vouée à une certaine idée de son métier et que celui-ci est vécu comme une vocation. Des crises y sont restituées à la minute près. Les professionnels de la profession s’y retrouveront et tous n’auront peut-être pas à s’en réjouir. Toujours le même personnel depuis un demi-siècle. Un tout petit monde qui tient dans un mouchoir de poche au centre de Paris, entre Saint-Germain-des-Prés et Montparnasse. De solides amitiés s’y nouent, et des affections durables s’y développent mais, lorsqu’est évoquée la figure charismatique de Claude Durand, le patron de Fayard, quel conservatoire de haines recuites !

Le récit porte le sous-titre « Mémoires d’un éditeur engagé ». Mais en connait-on qui ne le soit pas d’une manière ou d’une autre ? Tout éditeur est engagé puisque c’est par essence un métier de joueurs ; seulement certains le sont plus que d’autres car il y faut une âme de parieur. Comment ne pas avoir une pensée pour Robert Laffont, l’un des réinventeurs de son métier à l’ère moderne, qui s’exclamait en pareille circonstance : « C’est facile de prendre des risques avec l’argent de la Maison où l’on travaille…; mais moi, c’est mon nom et mon argent que j’ai risqués à chaque fois ! »

(Photos de Gilbert Garcin)

 

Cette entrée a été publiée dans Histoire Littéraire.

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commentaires

1 368 Réponses pour Parano dans le marigot

Chantal dit: à

pardon et mauvaise conscience rament sur la rdl, sauras – tu deviner quel en est l’auteur ?

hot pepper dit: à

Janssen J-J dit: à

@ pas mal de commentateurs vous nomment sur ce blog la visqueuse!

Vous avez une manière très autistique de comprendre ce phénomène du propos « glissant » qui vous caractérise, 3J!
Votre façon de distribuer les rôles ici est symptomatique d’une volonté de domination malgré le ton faussement patelin adopté.
L’emploi de mots freluquets pseudo populaires aussi, (icite, etc.).
Comment ne pouvez pas comprendre que l’on peut être d’accord sur certains points avec des personnes que l’on peut trouver imbuvables intellectuellement sur d’autres?
Votre esprit de clan, de meute pour reprendre les propos de C.est plus présent chez des gens comme vous qui le dénoncez chez les autres.
Le Petit rappel n’es est pas, lui aussi, exempt.
L’avez-vous entendu discuter sur le fond des idées de Yankélévitch? Eh bien, non!
C’est ce qui me rend « hot » et me fait monter le poivre au nez.
On ne peut pas supporter d’entendre quelqu’un être traité de « rital » ou  » d’espingouin  » et pourtant être en désaccord sur certains propos de ces personnes.
Cela, c’est l’exact contraire de l’esprit de meute, de la démarche moutonnière de groupe, de l’ acquiescement du doigt baissé dans l’anonymat de la foule.
Il faut avoir connu les petites batailles de rue ou de cours d’école de son enfance pour comprendre le phénomène de ceux qui donnent encore un coup de pied à celle ou à celui qui est déjà à terre.

et alii dit: à

on disait aussi »ce qui est fait n’est plus à faire »
pour dire, c’est une autre histoire;les profs le savent bien

Pablo75 dit: à

“Chaque repas que l’on fait est un repas de moins à faire.”
Vladimir Jankélévitch
Quelle pensée fumeuse !
Jazzi dit:

Tu n’as rien compris à l’ontologie des repas !!

Jazzi dit: à

« ce qui est fait n’est plus à faire »

A partir de quand une pensée devient-elle une contre-vérité, ue caricature d’idée, un cliché ?
Ne pourrait-on pas dire tout autant que ce qui est fait reste à faire et refaire inlassablement, à parfaire ?

Jazzi dit: à

« histoires de mantes »

à rendre parano dans le marigot !

Jazzi dit: à

Pour un Goût de la haine, faut pas compter sur moi, Chantal !

Chaloux dit: à

Par contre, pour un goût des fouteurs de merde, Jazzi, tu ma paraîtrais tout à fait indiqué .

Chaloux dit: à

Tu me

Jazzi dit: à

Prière de l’amante religieuse :

Mon Bien-Aimé est à moi

Je me suis toute livrée et donnée,
Et il se fit un tel échange
Que mon Bien-Aimé est à moi,
Et je suis à mon Bien-Aimé.

Quand le doux chasseur tira sur moi
Et me laissa tout épuisée ;
Alors dans les bras de l’amour,
Mon âme tomba et demeura.
Et reprenant nouvelle vie,
Il se fit un tel échange
Que mon Bien-Aimé est à moi,
Et je suis à mon Bien-Aimé.

Il me lança une flèche,
Trempée au venin de l’amour,
Et mon âme ne fit plus qu’un
Avec son Créateur ;
Depuis je ne veux d’autre amour
Puisqu’à mon Dieu je suis livrée.
Oui, mon Bien-Aimé est à moi,
Et je suis à mon Bien-Aimé.

Jazzi dit: à

L’un des premiers fouteurs de merde n’est-il pas Jésus-Christ, Chaloux !

Jazzi dit: à

Jésus vint et 16 siècles plus tard, Thérèse d’A. en fut toute chamboulée, Chaloux !

Colloque d’amour

Si cet amour que tu me portes.
Mon Dieu, est comme celui que je te porte,
Dis-moi où est-ce que je m’arrête ?
Et toi, où t’arrêtes-tu ?

— Âme, que veux-tu de moi ?
— Mon Dieu, rien de moins que te voir.
— Et que crains-tu le plus de toi ?
— Ce que je crains le plus : te perdre.

Une âme cachée en Dieu,
Que peut-elle désirer,
Sinon aimer, aimer encore.
Et, dans l’amour tout embrasée,
Recommencer à aimer.

Je te demande un amour qui me remplisse.
Que mon âme, ô mon Dieu, te possède !
Pour se faire un doux nid,
Tout à sa convenance.

Jazzi dit: à

Et dans le rôle de l’amante religieuse, Jean de la Croix n’était pas en reste !

LA NUIT OBSCURE

Par une nuit profonde,
Étant pleine d’angoisse et enflammée d’amour,
Oh ! l’heureux sort !
Je suis sortie sans être vue
Tandis que ma demeure était déjà en paix.

J’étais dans les ténèbres et en sûreté,
Quand je sortis déguisée par l’escalier secret,
Oh ! l’heureux sort !
J’étais dans les ténèbres et en cachette,
Tandis que ma demeure était en paix.

Dans cette heureuse nuit
Je me tenais dans le secret ; nul ne me voyait.
Et je n’apercevais rien
Pour me guider que la lumière
Qui brûlait dans mon coeur.

Elle me guidait plus sûrement
Que la lumière du midi
Au but où m’attendait
Celui que j’aimais
Là où nul autre ne le voyait.

Ô nuit qui m’avez guidée !
Ô nuit plus aimable que l’aurore !
Ô nuit qui avez uni
L’Aimé avec sa Bien-Aimée
Qui a été transformée en Lui !

Sur mon sein orné de fleurs
Que je gardais tout entier pour lui seul,
Il resta endormi
Et moi je le caressais,
D’un éventail de cèdre je le rafraîchissais.

Quand le souffle provenant du fort
Soulevait déjà sa chevelure
De sa douce main
Posée sur mon cou il me blessait
Et tous mes sens furent suspendus.

Je restai là et m’oubliai
Le visage penché sur le Bien-Aimé.
Tout cessa pour moi, et je m’abandonnai à lui
Je lui confiai tous mes soucis
Et m’oubliai au milieu des lis.

hamlet dit: à

portrait de Marc Court par Pablo :

 »
– Minable Érudit de Blog

– Grand spécialiste de Tout et de N’importe quoi (surtout de N’importe quoi, comme disait l’autre)

– promis à une carrière intellectuelle qui devait le mener direct à l’Académie Française et qui ne l’a mené qu’à la retraite avec une bibliographie de raté total

– Grand Plouc Intellectuel capable de commenter ici sur tous les thèmes (après consultation de ses Manuels ou de la Wikipédia)

– Court, qui n’a aucun sens du ridicule et croit tout ce qu’il voit écrit dans les livres si son auteur est connu à Saint-Germain de Près

– (Court) ne sait pas encore que la philosophie consiste à branler des mots jusqu’à l’épuisement, en contredisant au passage la mode philosophique antérieure à la sienne.

– Et à son âge, il n’a pas encore entendu parler de Wittgenstein…
« 

hamlet dit: à

Monsieur Court, une question : est-ce vrai que vous n’avez jamais entendu parler de Wittgenstein ???

quand vous ne savez pas il suffit de demander.

en fait Wittgenstein c’est un architecte viennois, il était aussi musicien : il jouait du tisonnier pour cheminée.

Bloom dit: à

petit bloom fasciste, sombre conneau de gauche !

Le Porc Queue-Rot-Laid est bien retourné à sa bauge et s’y vautre avec délice, se nourrissant pauvrement des quelques mots qu’il connait et dont il aime le goût d’étron.
Bouffon.

et alii dit: à

il jouait du tisonnier pour cheminée.
ça c’est exact!

Pablo75 dit: à

portrait de Marc Court par Pablo :
hamlet dit:

Merci de le répéter, en lui donnant encore plus de visibilité.

Janssen J-J dit: à

@ HP, Merci pour cette mise au point.
Jouant votre jeu, je vais essayer de m’éclairer sur chaque entrée…

– Vous avez une manière très autistique de comprendre ce phénomène du propos « glissant » qui vous caractérise, 3J!

(voulez-vous dire que je ne vous ai pas compris, et que je ne voudrais comprendre que ce qui m’arrangerait ?… ce que sous-entendrait le diagnostic d’autisme ?)
– Votre façon de distribuer les rôles ici est symptomatique d’une volonté de domination malgré le ton faussement patelin adopté.

Si c’est votre sentiment ou votre opinion…, je l’accepte. Je reconnais en effet me mêler parfois de ce qui ne me regarde peut-être pas, de prendre parti dans une querelle entre deux personnes. Mais comme c’est un forum public, je crois que tout le monde en fait autant)…

-Vous ajoutez « une volonté de domination »… (Vous allez vite en besogne, il faudrait qualifier cette expression… Dominer qui, dominer quoi ? pour en faire quoi ?… devant une forêt d’anonymes en dehors de jzmn ??? Mesurez vous la portée de ce terme de « domination »… « Influencer », je pourrais comprendre à la rigueur, sauf à ce que vous me précisiez : « influencer qui, et dans quel but ? »… Sinon, cette opinion me semble bien gratuite).

-L’emploi de mots freluquets pseudo populaires aussi, (icite, etc.).
Oui, ce sont mes petits plaisirs ou manies, j’aime écorcher les mots, car les mots m’ont toujours fait peur. Qu’ils soient « freluquets », je crois comprendre ce que vous voulez dire, et en effet, c’est un tropisme personnel : tout ce qui est sérieux et sentencieux dans le langage et chez ceux qui s’en piquent, appelle immédiatement de ma part une autodérision, comme un contre-pouvoir intérieur de défense… Vous pouvez penser à une tendance paranoïde, plus prononcée à l’écrit qu’à l’oral, j’en ai toujours eu conscience… C’est ainsi, et je conçois que cela puisse agacer… un brin).

-Comment ne pouvez pas comprendre que l’on peut être d’accord sur certains points avec des personnes que l’on peut trouver imbuvables intellectuellement sur d’autres?
(Mais je le comprends fort bien, et cela m’arrive autant qu’à vous… Sauf que ma limite et ma pulsion instinctives sont de vouloir défendre les gens systématiquement attaqués par votre meute, non pour le contenu de ce qu’ils disent, mais à cause des présupposés et préjugés que vous portez sur eux, leur personne et la caricature qu’on entretient comme boucs émissaires faciles… Qui tient sans doute à leur propre maladresse. Mais qui en est exempt ? Est-ce que ces gens méritent le harcèlement en « nullité » dont ils font systématiquement l’objet de toujours les mêmes ?)

-de meute pour reprendre les propos de C. (???) est plus présent chez des gens comme vous qui le dénoncez chez les autres.
(Pourriez vous être plus explicite sur les prétendus émeutiers qui me suivraient ?… Bel exemple de projection, me semble-t-il plutôt : je pourrais vous démontrer à quel point cette métaphore est infondée, car j’ai été capable de prendre mes distances avec chacun des internautes que je me flatte d’apprécier et de trouver des qualités, même s’ils ne sont pas de mon ou de mes bords… Mais je ne citerai personne… C’est à vous d’argumenter)

-Le Petit rappel n’es est pas, lui aussi, exempt.
(Réglez vos comptes avec lui, SVP – merci). Mais n’insinuez pas de fausses assimilations à deux personnes qui s’estiment sans partager beaucoup d’options politiques, philosophiques ou autres… S’agissant de MC, son érudition ne m’a jamais gêné bien au contraire, à la différence des délires d’une etalii qui CC à longueur de temps en espérant cultiver l’Herdléie de son inculture crasse… Je ne vais plus batailler à ce sujet…

-L’avez-vous entendu discuter sur le fond des idées de Yankélévitch ?
(faute de frappe, ou trace inconsciente d’antisémitisme ?)…

– Eh bien, non! C’est ce qui me rend « hot » et me fait monter le poivre au nez.
(Ce pseudonyme de HP est-il permanent ? A t il vocation à démontrer que vous n’interviendriez ici que lorsque vous seriez en colère contre quelqu’un ? Est-ce la seule raison de votre présence ?…)

-On ne peut pas supporter d’entendre quelqu’un être traité de « rital »
(si j’ai dit cela à renato, je ne crois pas l’avoir fait avec la violence que vous y mettez, d’autant qu’il s’en est suivi un long échange, si je me souviens bien, mais… je ne tiens pas de fiches à jour… Si r. m’en a voulu, je n’en ai pas senti d’effet)…

– ou » d’espingouin » (ça, je le laisse à ma soeur, qui y ajoute en générale « post franquiste » et si je l’ai repris, je le regrette car cela ne fait en général pas parti de mon vocabulaire, mais je n’ai pas envie de m’en excuser étant donné notre estime réciproque)

– et pourtant être en désaccord sur certains propos de ces personnes. Cela, c’est l’exact contraire de l’esprit de meute

(pour moi, reprendre des sobriquets comme visqueux, cela en fait partie, désolé, vous ne vous distinguez pas du lot)

– de la démarche moutonnière de groupe, de l’ acquiescement du doigt baissé dans l’anonymat de la foule.
(je ne suis pas sûr de bien comprendre. Faites vous allusion à la pratique des jeux du cirque ?)

-Il faut avoir connu les petites batailles de rue ou de cours d’école de son enfance pour comprendre le phénomène de ceux qui donnent encore un coup de pied à celle ou à celui qui est déjà à terre.
(la guerre des boutons ? En êtes-vous si éloigné de ce coup de pied de l’âne dans le CDBF du bac à sable, cher monsieur ou madame ?)

Bàv… Vous m’avez fait perdre pas mal de temps. J’espère qu’il en restera quelque chose. Mais n’en suis pas sûr… Bofl.

Jazzi dit: à

« ça c’est exact ! »

Parole de ramonée !

x dit: à

Il y a un usage aussi malhonnête et malveillant que stupide de la citation.

À Jazzi qui ne semble pas avoir, lui non plus, « la patience du concept » on proposera l’analogie avec l’audiovisuel : prenez une interview, coupez et montez adroitement et vous pouvez ridiculiser n’importe qui (et modifier complètement le sens de ses propos).
Même chose avec un film dont on ne connaît ni l’histoire racontée, ni le point de vue, ni les personnages.
Croire que la partie ne dépend pas du tout est de quelqu’un qui ne sait pas lire. (Allez déceler l’ironie dans une phrase coupée de son contexte, par exemple.) On peut ainsi toujours présenter comme triviaux des éléments tronqués d’une progression pédagogique (qui implique de sérier les problèmes).

On signalera en passant au Matamore local que la poésie d’Audiberti (auteur que je révère et idolâtre, et pas seulement comme romancier ou dramaturge) se prête très facilement à ce genre de manip’ sans intérêt autre que de vouloir « marquer des points ».

J’ajouterai (à destination de qui s’étonne qu’on ne fournisse pas à l’instant et à la demande une réfutation argumentée) que celui qui s’attèlerait à répondre sérieusement à un « tricheur » (quelqu’un qui ne respecte pas les règles de la discussion) s’épuiserait à la tâche.
Et pas seulement comme un joueur de tennis que son adversaire balade d’un côté à l’autre du terrain : choisir une phrase susceptible de paraître ridicule ne prend pas beaucoup de temps ; remettre dans son contexte, montrer dans quel développement elle s’insère, à quelles théories elle s’oppose, en prend énormément (du temps).
(Pour une illustration voir Sarraute, « Et pourquoi pas ? » dans L’Usage de la parole.)

Et sur ce point et alii a parfaitement raison : pourquoi donner ce genre de satisfaction à celui qui se pose en « maître des horloges », et qui prétend décider aussi bien du moment que des sujets et du cadre de la discussion (qu’il se fera un plaisir de modifier immédiatement, encore une fois ce n’est pas la recherche en commun de la vérité qui l’intéresse, mais (de son propre aveu) distribuer des coups (de poings) et paraître sortir vainqueur auprès de qui n’est familier ni de Leibniz, ni de Schelling, ni de Kant, ni de Bergson (ce n’est pas un crime, mais vous voyez le boulot pour permettre de saisir les enjeux ?) et approuvera toujours celui qui gueule le plus fort.

et alii dit: à

donnez de la ritaline à ces hyperthérapeutes par pitié
Trouble déficitaire de l’attention avec hyperactivité
ils m’ont épuisée;je viens de causer voyages avec mon amie, et gouter scolaire européen, c’était autre chose que ces biscottes rances de fond de placard dont ils font des gorges de cal-care

hamlet dit: à

Jazzi dit: “Chaque repas que l’on fait est un repas de moins à faire.”
Vladimir Jankélévitch

Quelle pensée fumeuse !
Que l’on peut décliner à l’infini et qui n’en sera toujours pas plus vraie…

« Chaque coup tiré est un coup de moins à tirer. »

 »

Jazzi non : ça ne marche pas avec les coups tirés, parce que dans ce passage Jankélévitch fait référence à ce qui ne fait pas « sensation », ne lasse pas de trace, ne produit pas d’effet.

faire un repas c’est un « rien », au plus une « contrainte » quotidienne (il ne s’agit pas du grand repas de famille ou repas entre amis etc…) qui se remarque par son aspect contraignant, le fait de rouspéter en le faisant parce qu’on aurait des choses plus intéressantes à faire. Dans tous les cas il ne laisse pas de trace dans le temps, un occasionnel comme « effleurement », une miette, un « presque rien ». La question que se pose VJ dans ce passage c’est comment faire de ce presque rien un quelque chose.
Quand on lit le bouquin d’un philosophe et qu’on reproduit les idées sur un oscilloscope, chez tous les philosophes on a un tracé avec des pics, ça retombe quelques phrases plus loin un nouveau pics : ces pics de pensée s’imprègnent et à la fin du livre c’est la chose que l’on retient.
Chez Jankélévitch on ne trouve pas ces pics, mais juste des infimes variations où le lecteur doit déceler la présence d’une idée, tache d’autant plus difficile que quelques phrases plus loin il retrouve des infimes variations inverses aux précédentes.
La pensée de Jankélévitch intervient dans cet infinitésimal, dans cet effleurement, cette quasi invisibilité, cette fragilité. Une pensée construite comme un château de cartes susceptible de s’effondrer au moindre souffle, le lecteur doit retenir sa respiration, éviter les gestes brusques.
C’est le deal pour évoquer ce presque rien, une aventure nomade qui consiste à écrire les mots sur l’eau.

Tu comprends pourquoi « tirer un coup c’est un coup de moins à tirer » ça ne fonctionnerait pas pour ce qu’il veut nous dire ?

Pablo75 dit: à

À ton avis, Pétomane, toi qui es le plus grand philosophe de l’immeuble où tu habites, Jankélévitch ne s’est pas trompé en écrivant « Il faut penser tout ce qu’il y a de pensable dans l’impensable » au lieu d’écrire « Il faut penser tout ce qu’il y a d’impensable dans le pensable »?

Questions subsidiaires: sais-tu combien de pensable il y a dans l’impensable? Et comment peut-on penser l’impensable sans qu’il cesse d’être impensable?

PS. Tu peux demander l’aide de Court, ce grand jankélévitchien spécialisé dans l’herméneutique de son ontologie du temps.

et alii dit: à

Tu comprends pourquoi « tirer un coup c’est un coup de moins à tirer » ça ne fonctionnerait pas pour ce qu’il veut nous dire ?
lui, c’est un tire au flanc,alors il ne comprendra jamais

Jazzi dit: à

« Tu comprends pourquoi « tirer un coup c’est un coup de moins à tirer » ça ne fonctionnerait pas pour ce qu’il veut nous dire ? »

Non.

Jazzi dit: à

Pour D, un repas n’est pas rien, hamlet, c’est même la chose dont il nous parle quotidiennement et qui est toujours à refaire !

« Chez Jankélévitch on ne trouve pas ces pics »

C’est bien fâcheux !
Pas de montagnes russes avec lui, qu’une plaine ennuyeuse à recommencer éternellement ?

Bloom dit: à

« La critique perceptionniste du renseignement sensible, fondée sur la fréquence des illusions et sur les mille déceptions auxquelles la donnée d’exérience expose, avait contesté que l’empirie eût en fait et dans tous les cas accès au réel; et elle conseillait soit, comme Pascal, de prier, soit comme Malebranche, de s’adresser au Verbe universel des intelligences. Mais elle ne contestait pas qu’il n’y eût un bon usage des « puissances trompeuses », ni que, maniées avec précaution et selon toutes les règles d’une méthode circonspecte, ces puissances ne devinssent en certain cas véridiques: car l’erreur devient vérité pur qui sais la lire, c’est-à-dire quand on sait comment la compenser ou de combien la rectifier, quand on connait le le coefficient personnel et l’équation subjective, l’indice de déformation et son correctif… »

Magistrale mise à plat de l’ambigüité de la métaphysique d’essence chrétienne que ce bref extrait « Philosophie première » de Vladimir JANKELEVITCH (pp.4-5), paru en 1953 .
Inutile de chercher sur internet pour paresseusement copier coller…

J’ai retrouvé à la fin de cet ouvrage un extrait du Second Faust de Goethe, qui semble faire entorse à la règle qu’il s’était fixée après 45 de bannir l’allemand de son « Umgebung/Weltanschauung » (après avoir fait sa thèse sur Schelling au début des années 30, tout de même):
‘Ich blink’in die Ferne,
Ich sehe in der Nähe
Den Mond un die Sterne’,
chante Lynceus au sommet de sa tour en regardant la nuit constellée…

Cela rappelle un nocturne de l’irlandais John Field, inventeur de la forme sur lequel Janké a beaucoup écrit par ailleurs.

Jazzi dit: à

« Jankélévitch fait référence à ce qui ne fait pas « sensation » »

Je te rassure, hamlet, quand tu tires un coup, aucune sensation ressentie ici !

« une aventure nomade qui consiste à écrire les mots sur l’eau. »

C’est beau, hamlet. Tu devrais faire poète plutôt que penseur métaphysicien !

Bloom dit: à

donnée d’exérience –> d’exPérience, bien sûr

Pablo75 dit: à

On peut écrire :

« Chez Jankélévitch on […] trouve […] juste des infimes variations où le lecteur doit déceler la présence d’une idée, tache d’autant plus difficile que quelques phrases plus loin il retrouve des infimes variations inverses aux précédentes. La pensée de Jankélévitch intervient dans cet infinitésimal, dans cet effleurement, cette quasi invisibilité, cette fragilité. Une pensée construite comme un château de cartes susceptible de s’effondrer au moindre souffle, le lecteur doit retenir sa respiration, éviter les gestes brusques. C’est le deal pour évoquer ce presque rien, une aventure nomade qui consiste à écrire les mots sur l’eau. »

Et on peut aussi écrire:

« Jankélévitch ne fait qu’essayer d’enculer des mouches en plein vol. Sans y parvenir. »

C’est exactement la même chose.

Tous les amateurs de philosophie que j’ai connu dans ma vie (et j’en ai connu un paquet) avaient une chose en commun: une étonnante naïveté.

« Ce que les philosophes disent de la réalité est souvent aussi décevant que l’affiche qu’on a pu voir chez un marchand de bric-à-brac: “Ici, on repasse”. Apporte-t-on son linge à repasser, on est dupé; l’enseigne est à vendre. »
(Kierkegaard)

hot pepper dit: à

Vous m’avez fait perdre pas mal de temps. J’espère qu’il en restera quelque chose. Mais n’en suis pas sûr… Bofl.

Décidément, Monsieur est fielleusement trop bon!

christiane dit: à

Philosophie Magazine.
« Lettre à Vladimir Jankélévitch. Un Allemand en quête de pardon » par Svenja Flaßpöhler.
publié le 17 juillet 2012

« Un jour de printemps de 1980 dans sa maison de Westerstede, en Basse-Saxe (nord-ouest de l’Allemagne), Wiard Raveling, professeur de français, allume son petit transistor pour écouter l’émission culturelle Le Masque et la Plume. Dans la maison règne l’atmosphère paisible d’un jour de repos, la musique d’introduction familière emplit la salle de séjour. L’invité de l’émission est Vladimir Jankélévitch. La gorge serrée, le philosophe français d’origine juive parle de son abandon radical de l’Allemagne. Et il formule alors une phrase qui s’enfonce comme un dard dans l’esprit de Raveling : « Les Allemands ont tué six millions de Juifs, mais ils dorment bien, ils mangent bien, et le mark se porte bien. »
Wiard Raveling est né en 1939. Il a juste 2 ans lorsque l’anéantissement systématique des Juifs commence. Il se sent pourtant concerné par le reproche de Jankélévitch : des hommes, des femmes, des vieillards, des enfants furent gazés par des Allemands, transformés en savon, des nourrissons frappés à la tête contre le mur. « Je n’ai jamais encore reçu une lettre qui fasse acte d’humilité, dit Jankélévitch à la fin de l’émission radiophonique. Une lettre où un Allemand déclarerait combien il a honte. »
Le philosophe ne se doute pas qu’à plusieurs centaines de kilomètres de là où il prononce ces mots, quelqu’un qui va lui écrire cette lettre écoute. Un professeur de lycée de Westerstede, marié et père de trois enfants, qui n’a jamais fait de mal à un Juif et qui ne se sent pas pour autant innocenté » 
Voici la lettre de Wiard Raveling et la réponse de Vladimir Janjélévitch :
https://laurentprum.typepad.com/mon-blog/2017/07/pardonner.html

Pablo75 dit: à

« Une pensée construite comme un château de cartes susceptible de s’effondrer au moindre souffle… »

Parole de Pétomane…

Ed dit: à

« Mange. C’est toujours ça que les Boches n’auront pas. »

Entendu chez mes grands-parents toute mon enfance et alii !

Jazzi dit: à

Visiblement, ça ne vous a pas empêché d’apprendre l’allemand, Ed !

Jazzi dit: à

Dans cet échange de lettres, Wiard Raveling m’est apparu plus philosophe que Vladimir Janjélévitch…

Alexia Neuhoff dit: à

Qu’il me soit permis de narrer ici une mésaventure qui m’est advenue hier, un peu à la manière de M. Charoulet qui s’y entend à transcender le quotidien en parabole. Je me rendais, au volant de mon auto, à mon country club du mercredi . J’avais emprunté une rue étroite à sens unique où me précédait un cycliste que, dans l’impossibilité de le dépasser, j’ai suivi sur plusieurs centaines de mètres. A un moment, la chaussée devenant à double sens et personne ne venant en face, je l’ai dépassé. Ce qui n’eut pas l’air de convenir au bonhomme puisqu’il s’époumona à ma poursuite pour me rattraper à un carrefour. Parvenu à ma hauteur, il vociféra , alla coucher son vélo devant les roues avant, se ravisa pour l’appuyer contre le capot, revint à ma vitre pour, hors d’haleine et de lui, m’invectiver : j’avais manqué le renverser, je n’avais pas respecté le mètre réglementaire, etc. Le furieux me semblait parfaitement bien vivant et physiquement intact (au plan psychique, étant donné son état de nervosité et d’agressivité, je serais plus réservée). Je lui demandai de retirer son engin de ma calandre et de m’épargner ses leçons de conduite et de morale, ensuite de libérer la voie publique. Il s’exécuta, non sans avoir balancé un coup de pied contre la carrosserie de mon auto. Qu’on se rassure, sans laisser la moindre trace (made in Germany). Ce coup de pied m’a donné à penser : on peut être un grand garçon monté en graine (quadra ?), de la classe moyenne (voire davantage), quelque chose comme un prof, un cadre, et n’avoir rien perdu de cette magnifique candeur du petit garçon qui expédie un coup de pied à la chaise sur laquelle il s’est cogné. Autre étonnement, la peur qui l’habitait, le faisait trembler et gueuler.

Pablo75 dit: à

« on peut être un grand garçon monté en graine (quadra ?), de la classe moyenne (voire davantage), quelque chose comme un prof, un cadre, et n’avoir rien perdu de cette magnifique candeur du petit garçon qui expédie un coup de pied à la chaise sur laquelle il s’est cogné.
Alexia Neuhoff dit:

En tout cas, ce qui est clair c’est qu’il n’était pas un lecteur de Jankélévitch:

« La pensée de Jankélévitch intervient dans cet infinitésimal, dans cet effleurement, cette quasi invisibilité, cette fragilité. Une pensée construite comme un château de cartes susceptible de s’effondrer au moindre souffle, le lecteur doit retenir sa respiration, éviter les gestes brusques. » (Pétomane)

Patrice Charoulet dit: à

RAPPEL AVANT L’OUVERTURE DU PROCES RELATIF AUX CRIMES ISLAMISTES EN FRANCE

Dans « Les Inrocks », le 17 janvier 2015, Virginie Despentes, auteur, qui fut membre du jury
Goncourt, et qui n’avait pas voulu « être Charlie », a écrit ceci :« J’ai été aussi les gars qui entrent avec leurs armes. Ceux qui avaient acheté une kalachnikov et avaient décidé, à leur façon, la seule qui leur soit accessible, de mourir debout plutôt que de vivre à genoux. J’ai aimé aussi ceux-là qui ont fait lever leurs victimes en leur demandant de décliner leur identité avant de viser au visage. »
Faut-il commenter ?
P.-S. Le Pen père, qui lui aussi, n’avait pas voulu « être Charlie », avait déclaré : « Je ne suis pas
Charlie, je suis Charles Martel, si vous voyez ce que je veux dire. »
Faut-il commenter ?

hamlet dit: à

à ce titre nous pouvons dire que nous vivons une époque « proustienne », où le savoir, l’intelligence prennent le pas sur la pensée.

Jankélévitch se situe à l’opposé des philosophes « médiatiques », le la philosophie tonitruante d’un Onfray, ou decelle d’un premier de la classe comme Enthoven.

Le savoir était là, il pouvait citer Gracian ou Vico, ce savoir disparait dans ses écrits, ne reste qu’une pensée délicate, fragile, aérienne, à la limite du basculement, silencieuse, il faut tendre l’oreille pour l’entendre.

Bien loin du tonitruant de Pablo, bien loin de ses tonitruantes majuscules : Court ce Pédant Univeritaire Raté et Jaloux du Succès de ceux qui Réussissent n’a Jamais Entendu Parler de wittgenstein….

Sûr que ces majuscules tonitruantes impressionnent le public, les médias, même Jazzi : « mon Dieu comme il me fait Bander ce Pablo avec ses Gros Mumuscles… »

hamlet dit: à

Monsieur Charoulet !!! maintenant ça suffit !!!

vous êtes ici sur le blog de Monsieur Assouline, alors un peu de respect de un minimum de politesse de votre part exigerait que vous lisiez ses articles et que vous les commentiez, au lieu de parler des commentaires sur des blogs de types comme Bilboquet dont on a rien à cirer ici !

au moins un seul commentaire qui prouverait que vous avez lu ce que qu’écrit passou !

quelle grossièreté, quelle goujaterie, malappris que vous êtes !

tu vous Jazzi : Monsieur Charoulet me met dans un tel état que j’en ai cassé ma biscotte…

hamlet dit: à

sérieux à quoi ça sert de parler des procès des islamistes si on ne respecte pas ici l’hospitalité notre sympathicote.

Jazzi on dit comme ça quand l’hôte est sympathique ?

Brinqueballe dit: à

Jankélévitch se situe à l’opposé des philosophes « médiatiques », le la philosophie tonitruante d’un Onfray, ou de celle d’un premier de la classe comme Enthoven. H.

Sûrement mais la façon dont il a été communiqué par les médias culturels et non culturels a fait qu’il est le père involontaire des philosophes ( dits ) »médiatiques ». Juste avant lui, il y a eu Comte-Sponville.

Brinqueballe dit: à

Juste APRES lui, il y a eu Comte-Sponville.

Bloom dit: à

Et le voici qui cite Liszt et Schopenhauer, dans l’un de ses plus beaux textes. Sacré Vladimir!

« Liszt avait écrit, pour voix et piano, «Die Macht der Musik». N’est-ce pas un hommage que la musique rend elle-même à son propre pouvoir ? Ce pouvoir, que les couleurs et les poèmes possèdent parfois indirectement, est dans le cas de la musique particulièrement immédiat, drastique et indiscret : « elle pénètre à l’intérieur de l’âme », dit Platon, « et s’empare d’elle de la façon la plus énergique », ϰαταδύεται εἰς τò ἐντòς τῆς ψυχῆς ὅ τε ῥυθμòς ϰαὶ ἁρμονία, ϰαὶ ἐρρωμενέστατα ἅπτεται αὐτῆς ; et Schopenhauer sur ce point fait écho à Platon. Par une irruption massive la musique s’installe dans notre intimité et semble y élire domicile : l’homme que cette intruse habite et possède, l’homme ravi à soi n’est plus lui-même ; il est tout entier corde vibrante et tuyau sonore, il frissonne follement sous l’archet ou les doigts de l’instrumentiste ; et comme Apollon remplit la poitrine de la Pythie, ainsi la puissante voix de l’orgue, ainsi les doux accents de la harpe prennent possession de l’auditeur. Cette opération irrationnelle et même inavouable s’accomplit en marge de la vérité : aussi tient-elle plus de la magie que de la science démonstrative (…) »

Vladimir JANKELEVITCH, La Musique et l’Ineffable (Seuil).

hamlet dit: à

comparer Jankélévitch à ce vendu qu’est Comte Sponville ?

Comte Sponville c’est le philosophe du prince, de la cour du Roi, comme Enthoven.

des perroquets beau parleurs qui aiment se faire applaudir par leur public après un bon mot ou quelques références savantes visant à leur en mettre plein la vue !

c’est ça la philo médiatique : un truc qui en met plein la vue mais qui ne dit rien.

Comte Sponville, Enthoven, Onfray… sont tous des perroquets !!!

comment pouvez-vous comparer à Jankélévitch c’était tout le contraire.

sûr que Comte Sponville a eu des grands maitres bien différents de lui, exactement comme Onfray avec Jerphagnon : j’ai même entendu ce taré se réclamer de Jerphagnon !

c’est de l’imposture ! ces philosophes sont tous des imposteurs qui prostituent la philosophie pour satisfaire leur égo.

comme fait Pablo avec la musique : il la prostitue pour satisfaire son égo et se faire mousser, mon Dieu quelle misère que ce monde…

et alii dit: à

B.Cyrulnik raconte dans un de ses récits autobiographiques que les parents qui l’avaient recueilliquand il était enfant lui dirent qu’alors ils se sentaient insultés par ses livres; il se souvient aussi qu’on lui avait dit qu’il ne pourrait jamais être médecin,a fortiori psychiatre

Chantal dit: à

du souffle et de la finesse, merci bloom !

hamlet dit: à

Pablo, vous vous souvenez quand avec x nous avions copié ici même de larges extraits de « la musique et l’ineffable » ?

hé ben voilà : Bloom aussi il aime bien ce bouquin !

et voilà ! emballez c’est pesé et vlan dans les rotules mon pablito !

hamlet dit: à

et Chantal y trouve du souffle et de la finesse…

Pablo tout ça devrait vous faire réfléchir mon vieux.

vous vous êtes déjà demandé si ce n’est pas vous qui vous mettez le doigt dans l’oeil ?

c’est pas grave tout le monde peut se tromper…

je sais pas quel âge vous avez Pablo, si ça se trouve vous avez encore le temps de vous reconvertir et retrouver la Belle Voie de la Vérité… le Beau et le Vrai pablito !

vous avez essayé le baby-foot ? parce que j’ai l’impression que les livres c’est trop votre truc.

et alii dit: à

cyrulnik raconte à libé
Dans mon monde, c’était comme d’aller sur la lune, j’entendais les gens parler de moi: « Il est pourri, il est foutu. » Et, moi, je rêvais. J’étais un rêveur mégalomane, et cela me protégeait de tout.»

Bloom dit: à

Spot on, hamlet!
Onfray est un mystificateur. J’ai repéré un certain nombre de références à des textes majeurs, qui sont tout simplement inventées. Sa posture est celle d’un type issu d’un milieu modeste qui a décidé d’en découdre en surcompensant (il n’est pas agrégé); il incarne la revanche de la Province sur Paris et s’est toujours placé en marge de l’Institution dont il se venge en prétendant mettre la philo à la portée de tout le monde, démarche tout à fait louable, mais qui nécessiterait une pratique un peu plus scrupuleuse de son sujet. Il a bénéficié du relais des éditeurs & des médias comme FC (l’été) grâce à un indéniable talent de bonimenteur, qui d’après moi touche quasiment à la direction de conscience. Quand je l’entends, je pense invariablement au prince des charlatans, Clarke Stanley,inventeur de « l’onguent de serpent » (snake oil) baratinant les vertus de son baume miracle à la Foire internationale de Chicago à la fin du 19e s tel que Tim Wu le décrit dans ‘The Attention Mechants’.
Comte-Sponville & Enthoven Jr boxent dans une catégorie supérieure, ils ont brillamment réussi leurs études et sont solidement installés aux cœur de l’Institution, du système de pouvoir, l’un ayant baigné dans le germanopratine tout petit déjà,l’autre étant un bon professeur de philosophie qui n’a strictement rien inventé mais connait à fond quelques classiques (Spinoza, Lucrèce, etc.) qu’il traie de façon assez efficace.
Ces 3 personnages représentent effectivement l’avers et l’avers d’une même médaille, la philo-spectacle. Mais n’était-ce pas déjà le cas de Socrate/Platon d’Aristote?

Bloom dit: à

Socrate/Platon ET d’Aristote?

@Chantal,
En effet, saprément articulé, le « petit » Janké!

Bloom dit: à

l’avers et l’envers…à écrire trop vite on perd du temps….gRRRRRR!

Pablo75 dit: à

Mais quelle bande de bras cassés !!

Le Pétomane ne fait que délirer en tournant autour du pot (et pour cause: il est vide): « Jankélévitch se situe à l’opposé des philosophes « médiatiques » »… »une pensée délicate, fragile, aérienne, à la limite du basculement, silencieuse, il faut tendre l’oreille pour l’entendre ».

Tout cela parce qu’il ne peut pas donner un seul exemple d’idée originale chez Jankélévitch (qui est, soi dit en passant, l’une des idoles de Comte-Sponville, puisque c’est l’un des penseurs du XXe siècle les plus cités dans son anthologie de textes philosophiques « Le plaisir de penser » La librairie Vuibert, 2015 – un pavé de 500 pages payé 2 € aux Puces le mois dernier).

Et ensuite, ce pauvre Pétomane, à bout d’arguments, il arrive à écrire (et c’est ce genre d’idées qui me fait penser qu’il est en train de devenir gâteux):

« hé ben voilà : Bloom aussi il aime bien ce bouquin ! »

Bloom-Bloom !!! L’éternel aspirant au poste de Commissaire Politico-Moral du Blog et grand admirateur du pré-fasciste Deleuze… comme référence philosophique et musicale du blog !!!!

Et que cite notre Pédant Professionnel de Blog? Un texte où le « Sacré Vladimir », comme il dit, ne fait que citer Platon et Schopenhauer et sortir la banalité que tout le monde sort dans pareils cas: la musique nous pénètre, nous habite, agit sur nous comme si c’était de la magie, ce que tout lecteur mélomane a lu des centaines des fois et qu’on trouve partout dans l’anthologie
« L’Art de la Musique » (Seghers),700 pages de citations de philosophes, écrivains et compositeurs sur la musique, dans laquelle Jankélévitch, comme par hasard, n’y est pas.

Vraiment, quelle perte de temps discuter avec des Nullités pareilles !!!

Janssen J-J dit: à

@ Monsieur est fielleusement trop bon!

dit-il (ou dit-elle)… sous le coup d’une sainte colère chaudement pimentée.
Évidemment, rien quant au fond, ç’eût été bin étonnant ! Bofl.

Janssen J-J dit: à

@ Bl – moi, je ne mettrai-s jamais Onfray dans le même panier qu’Enthoven ou Sponville-Comte. Et non, Bl., c’est rédhibitoire, voyez ! M’enfin, je discuterai pas de votre envolée, pas mal torchée certes, mais défectueuse, en tout cas trop affective pour être totalement honnête.

Bloom dit: à

Aucune affectivité dans mes propos,3xJ. Ces 3 personnages me sont finalement assez indifférents. Cela dit, j’attends que vous étayiez un peu votre pensée sur le distingo Onfray / Sponville-Enthoven. Justifiez, cher ami, justifiez..

Janssen J-J dit: à

@ etalii, vous êtes aussi un « rêveur mégalomane », c’est un bel autoportrait d’un revenant de la Shoah. Bàv,

@ Alexia, quelle élégance pour vous raccrocher à la rdl en nous racontant l’histoire aventureuse d’un « réflexe intentionnalisant ». Je vois bien la scène, comme très souvent, chez vous… Votre histoire me plaît. J’aurais dit « bagnole » plutôt qu' »auto »…
Bàv, Tchin,

et alii dit: à

quasiment à la direction de conscience.
sans doute d’où la rébellion des psys ;mais qui n’a pas un désir « d’emprise sur les consciences » dans l’enseignement a fortiori ?Je ne veux pas soutenir Onfray mais essaie d’éclairer comparativement sa démarche

Pablo75 dit: à

Le texte de Bloom-Bloom sur Onfray est à encadrer. Il suinte tout le mépris de la Gauche Caviar Ratée-Frustrée envers ceux qui n’appartiennent pas à leur classe, la haine de la classe des Fonctionnaires du Système envers ce qui sont en dehors de lui et ont du succès en le critiquant, l’arrogance des Nuls Définitifs qui se croient les Aristocrates de la République envers le bas peuple qui doit surcompenser pour réussir et que, s’il arrive à le faire, c’est par revanche, par vengeance (« il se venge en prétendant mettre la philo à la portée de tout le monde » – une phrase de fasciste pur et dur).

Quelle ordure morale ce mec !!!

Il arrive à écrire notre Grand Raté: « il n’est pas agrégé […] Comte-Sponville & Enthoven Jr boxent dans une catégorie supérieure, ils ont brillamment réussi leurs études et sont solidement installés aux cœur de l’Institution », sans se rendre compte que c’est un éloge énorme qu’il fait ainsi à Onfray.

Quel Sinistre Connard, ce pauvre type !!!

PS

« Onfray est un mystificateur. J’ai repéré un certain nombre de références à des textes majeurs, qui sont tout simplement inventées. »

Je vais envoyer ces lignes à Onfray en lui demandant si c’est vrai qu’un type si connu et attaqué que lui est suffisamment con pour inventer des références. On va voir ce qu’il me répond.

Je vous tiens au courant, Mr le Marquis…

PS 2

Pétomane, tu dois avoir eu un orgasme (marxiste) en lisant le texte de ton ami l’Aristocrate de Mes Deux. J’attends l’analyse jankélevitchien d’un texte aussi profondément débile.

Janssen J-J dit: à

@ Bl. C’est simple et je crois l’avoir souvent raconté. Moi, Onfray c’est un peu le double socio psychologique que je n’ai pas réussi à être. Quant aux deux autres, nés avec une cuiller en argent dans le cul., je n’ai rien à avoir avec eux… Que chacun des trois ait réussi à circonvenir les médias germanopratins, tant mieux pour eux ! Il n’empêche qu’il a fallu beaucoup plus de combats personnels et de talent au premier qu’aux deux autres pour atteindre à cette renommée. Quant vous expliquer ce qui distingue leurs compétences, désolé, mais le panneau que vous enfourchez est superficiel. ou trop léger. Vous retombez inconsciemment dans la défense des lettrés légitimes contre le quasi autodidacte illégitime, une partition qui déstabiliserait vos certitudes culturelles de « boboïstes de gauche » au final toujours du côté des institutions de la république officielles. Onfray me fait mal quand il crache sur les chercheurs du CNRS payés à ne rien foutre, OK, mais je m’en b…. Je n’oublie jamais ce qu’il a produit auparavant, dont aurait été incapables ceux que vous mettez à son rang. Bon, et pi j’en ai marre de me justifier alors que guère sont capables de la moindre autocritique icite. Voilà ce qui me gêne profondément sur le réseau social d ela rdl. Et je me mesure personnellement toutes les limites de ma propre ambivalence à son égard.
Bàv, Bl., vous n’êtes pas mon ennemi de classe, croyez le bien ou ne le croyez pas, c pareil.

NB / Tous les erdélien.nes, y compris PA, m’aident à me clarifier. Voilà pourquoi j’y sévis depuis si longtemps, sans doute abusivement. Je progresse vers quelque chose que je commence à percevoir. Epicétou.

et alii dit: à

comme je ne raconterais pas mes rêves ni mes désirs
puisqu’ils ne concernent pas les erdéliens, je mets un lien de ROUDINESCO sur Onfray
sur le monde , au plus simple :
Onfray et le fantasme antifreudien, par Elisabeth Roudinesco
Le philosophe signe un pamphlet contre le fondateur de la psychanalyse.

hamlet dit: à

déjà le cas du temps de Platon et des sophistes ? probablement, oui, disons qu’à l’époque il y avait moins de chaines de radio et de télé. Faudrait remettre cette histoire dans son contexte. Jerphagnon a formé 2 types connus : Luc Ferry et Onfray, dans les années 80.
Comte Sponville a été formé par Conche, il a été l’assistant de Sartre et il a repris la suite de Jankélevitch, quand ? aussi dans les années 80.
après les années 80 il y a eu quoi ? les années 90, vous voyez l’ambiance, ensuite les années 2000 et ensuite 2010, jusqu’à aujourd’hui.
Du coup ces types ont vogué sur le flot des époques, veillant à être toujours bien en phase. Quelqu’un a cité sur ce blog Benda : tous ces types ont trahi (un peu comme quand Macron ose parler de Ricoeur). Et des profs de philo qui connaissent leur boulot et leurs auteurs sur le bout des doigts il y a en des milliers en France, ils galèrent et se battent avec ce qu’ils peuvent.

et alii dit: à

n’ayant jamais rien attendu de la RDL que de lire les billets de P.Assouline, je ne crois pas qu’elle m’ait aidée ,elle, à mieux m’orienter dans mes questions;elle m’a juste permis de voir combien elles mes questions, étaient justifiées,mais il se trouve que je faisais simultanément d’autres expériences du collectif , et de surcroit en temps de covid;c’était instructif ;
bonne soirée et fertiles rêves avec ou sans ROSE et CT

hamlet dit: à

Bloom, faut bien comprendre un truc, le fond de commerce de Comte Sponville à savoir cette articulation espérance – bonheur – joie, en soi c’est génial, déconnecté d’un contexte socio économique c’est très bien.

si vous prenez cette rhétorique et que vous l’utilisez à des fins managériales comme il le fait ça devient une arme de destruction massive au mains des dirigeants d’entreprise pour mieux enferrer leurs employés.

alors quoi ? c’est juste un manque de discernement ? il n’est pas assez intelligent pour s’en rendre compte alors qu’un gamin de 10 ans le verrait ? non ! c’est pas possible : il est tout à fait conscient de ce qu’il fait.

Par contre quand Enthoven sert la soupe à Arnaud et autres, lui, il ne s’en rend pas vraiment compte, parce qu’il est né là dedans et qu’il est un peu benêt de nature, pour ne pas dire qu’il a le qi d’une moule.

D. dit: à

Ah tu sais Pablo, la Carrière n’a jamais arrangé personne, avec ou sans majuscule.

et alii dit: à

MEDIAPART INFORME QUE VOS AVIS SONT SOLLICITES/
« L’anthropologue David Graeber travaille depuis sept années, avec l’archéologue David Wengrow, sur un ouvrage consacré à une histoire des inégalités. Un premier extrait de cet ouvrage a été publié en 2018. Cet extrait montrait que la narration habituelle selon laquelle l’inégalité des hommes était le prix à payer pour les sociétés développées et leur confort est un mensonge. En effet, dans une analyse de l’histoire de la très longue durée, sur environ 50,000 ans, David Graeber et David Wengrow[1] montrent qu’il existait aussi bien des petites sociétés de chasseurs-ceuilleurs inégalitaires que des grandes villes extrêmement égalitaires. De manière plus étonnante encore, il existait des sociétés qui pouvaient être égalitaires l’été et inégalitaire pendant l’hiver, ou inversement. Cet extrait avait été largement commenté dans les milieux intellectuels et notamment en France par Emmanuel Todd[2].

Ce second extrait du même ouvrage, encore inédit en français comme en anglais, traite de l’influence des sociétés amérindiennes sur les penseurs des Lumières en Occident. Il y apparaît que les textes fondateurs des Lumières et de la Révolution Française, et notamment le texte de Rousseau sur l’origine de l’inégalité parmi les hommes, ont été fortement influencés par des livres qui relataient la critique des indiens d’Amérique vis-à-vis de la société occidentale. Parmi ces indiens d’Amérique, la personnalité de Kandiaronk ressort comme celle d’une sorte de Socrate amérindien, un brillant orateur qui a fasciné l’élite occidentale française et qui a perverti la jeunesse occidentale à mesure que ses critiques de la société occidentale et de la religion chrétienne se diffusaient au sein de la susdite société. Le texte montre que l’idéologie du progrès apparaît alors comme une réaction conservatrice contre la diffusion de ces idées afin de justifier les inégalités occidentales puisque selon cette idéologie, l’inégalité des hommes serait le prix à payer pour le progrès technique et le confort qu’il apporte.

Nous commenterons cet extrait au sein du MAUSS prochainement et nous invitons les personnes intéressées à proposer leurs analyses afin de tenter d’ouvrir un débat convivial à la hauteur – vertigineuse – de ce texte.

Bloom dit: à

’à l’époque il y avait moins de chaines de radio et de télé.

Il y avait les caisses de résonance de l’Agora, de l’Académie, du Portique, du Lycée, Athènes émettait jusqu’à Alexandrie, jusqu’en Sicile…
Platon s’est produit dans le théâtre antique de Syracuse, où l’on peut encore s’assoir aujourd’hui. Nul besoin de fibre optique ou d’ondes hertziennes, juste d’un puissant organe vocal au service de l’organon.

Patrice Charoulet dit: à

Anne Fulda vient d’écrire sur le livre de Raphaël Enthoven, dans une pleine page du Figaro du 2 septembre.
Je retiens ceci: son père a décidé de « rompre tout lien avec lui » et lui a écrit: « J’ai le coeur brisé. C’est un livre atroce… »
Voyant toute la peine qu’il a causée à tous ses proches, parents ou femmes, il aurait, il me semble, bien fait de ne pas écrire son livre.
Le plaisir d’écrire et d’être publié ne devrait pas aller jusque-là.

Brinqueballe dit: à

Attation, on nous envoie du lourd! 😉

 » Lucien Jerphagnon se définit comme un “aventurier, un détective” de la pensée antique et médiévale. Enfant, il a fait l’expérience de l’absolu. Depuis, il se sent habité… et toujours en quête. Passionné par l’histoire de la philosophie, ce disciple de Jankélévitch entend la rendre accessible, avec humour si possible.

Il parle de Platon, Plotin ou saint Augustin comme un conteur qui serait des leurs. « Barbouze » de la pensée antique, comme il le dit lui-même, Lucien Jerphagnon sait rendre accessible la plus érudite des sommes théologiques. Et avec lui, comme à l’époque du Jardin ou du Portique, les dieux ne sont jamais loin. Entre Pierre Dac et Maître Eckhart, l’humour affleure toujours derrière une profondeur. Professeur émérite des Universités, membre de l’Académie d’Athènes, lauréat de l’Académie française et de l’Académie des sciences morales et politiques, il est un spécialiste incontesté de la pensée grecque et romaine, admiré aussi bien par Michel Onfray que par Luc Ferry. Sans doute en raison de son gai savoir mêlé à son insatiable quête de spiritualité. Après la Seconde Guerre mondiale, la mode était au marxisme, à l’existentialisme, au structuralisme ou au personnalisme. Mais, plutôt que de rejoindre un nouvel « -isme » ou d’inventer le sien, Lucien Jerphagnon, tel saint Augustin- devant les textes de Plotin, tomba sur les écrits de Vladimir Jankélévitch. Le choc fut immense. Dans un style haletant, celui que ses étudiants appelaient « Janké » attaquait « l’éclat des certitudes inoxydables ». Lucien Jerphagnon ne cesse depuis de se tenir à distance des « penseurs sachant penser », avec leurs systèmes impérieux et leur prétention à dire le Vrai, pour se consacrer à l’histoire de la pensée. L’absolu, il en a fait l’expérience à l’âge de 4 ans, lors d’un « Pompéi métaphysique » qui lui fit entrevoir l’étrangeté du monde, la présence du divin et la conviction de ne pouvoir rien en conclure de certain. Rencontre avec un joyeux promeneur érudit. »

Chaloux dit: à

Pablo, tu estimes peu Jankelevitch mais je suis persuadé que vous auriez d’interminables et passionnantes conversations.

Bloom dit: à

le fond de commerce de Comte Sponville à savoir cette articulation espérance – bonheur – joie, en soi c’est génial, déconnecté d’un contexte socio économique c’est très bien.

Il me semble que ce que propose Pierre Hadot dans ses « Exercices spirituels et philosophie antique », est bien supérieur et dans la démarche, axée sur une véritable gymnastique cognitive, qui fondent une véritable philosophie de l’action.
Même le stoïcisme d’un Marc Aurèle est tout sauf un renoncement, mais un agir informé:
« Dès l’aurore, dis-toi par avance: ‘Je rencontrerai un indiscret, un ingrat, un insolent, un fourbe, un envieux un insociable. Tous ces défauts sont arrivés à ces hommes par leur ignorance des biens et des maux… »
Marc Aurèle,Pensées pour moi-même, GF, p.43
(ah, les fourbes & les envieux!)

Bloom dit: à

fonDE…

Chaloux dit: à

auriez eu…

hamlet dit: à

« Lucien Jerphagnon ne cesse depuis de se tenir à distance des « penseurs sachant penser », avec leurs systèmes impérieux et leur prétention à dire le Vrai, pour se consacrer à l’histoire de la pensée. L’absolu, il en a fait l’expérience à l’âge de 4 ans, lors d’un « Pompéi métaphysique » qui lui fit entrevoir l’étrangeté du monde(…) »

Jerphagnon écrit qq part qu’un individu entrevoit avec lucidité la réalité du monde et de son existence qu’un nombre de fois infime qui se compte sur les doigts d’une main.

« Se tenir à se tenir à distance des « penseurs sachant penser », avec leurs systèmes impérieux et leur prétention à dire le Vrai » :

effectivement : il se serait tenu à distance de ses 2 élèves Onfray et Ferry qui passent leur temps à prétendre détenir et dire le Vrai.

En ce sens qu’il a été trahi par eux.

hamlet dit: à

Hadot bien sûr ! je crois que Foucault dans son retour à une éthique de soi à la fin de sa vie est repassé par l’inévitable case Hadot.

Bloom, la différence est que Hadot n’aurait jamais été faire le clown dans des conférences de philo sous forme de training de management visant cet endormissement stoïcien du genre : si vous ne pouvez pas changer le monde qui vous entoure alors changez le regard que vous portez sur lui.

D. dit: à

C’est exactement ce que je me suis dit, hamlet. Ta soeur.

Jean Langoncet dit: à

à feu de peu > à feu depuis peu

B dit: à

C’est la force qui s’oppose à la faiblesse. La violence elle, s’oppose plutôt à la douceur ; la violence s’oppose si peu à la faiblesse que la faiblesse n’a souvent pas d’autre symptôme que la violence ; faible et brutale, et brutale parce que faible précisément ….» . Vladimir Jankélévitch[1]

https://la-philosophie.com/faiblesse-de-la-violence

x dit: à

Beaucoup de citations et de vidéos de Jankélévitch, mais il me semble que vous faites fausse route.
Pour une véritable mise en perspective, seule la comparaison avec d’autres autorités, celles que Pablo préfère et de loin à Jankélévitch pourrait nous éclairer.

¡ Je crois même qu’il y aurait pour Pablo une façon très simple de convaincre les irréductibles fervents de Jankélévitch de l’étendue de leur erreur et de l’inanité de ce livre (La Mort) que les vrais connaisseurs dédaignent.

Ce serait très simple : il lui suffirait de copier-coller ce petit texte si consolant, si réconfortant dont il nous avait gratifiés autrefois, pour notre édification à tous.
Malheureusement j’ai oublié s’il y avait un nom d’auteur.
Je ne crois pas qu’il nous ait précisé à l’époque si ce texte « inspirant » (comme on dit, me semble-t-il) apparaissait à l’origine en surimpression sur des photos de paysages tranquilles ou grandioses, susceptibles de renforcer le message pour les âmes simples. (Et ça, ce grand snob de Jankélévitch n’y avait jamais pensé.)
Le genre de texte qui circule sur internet (je crois que c’est là qu’il nous avait dit l’avoir trouvé) et devient « viral » tant le bouche à oreille assure son succès. (Pour l’audimat, succès tardif ou pas, Jankélévitch peut aller se rhabiller, et chacun sait (sauf les ratés) que les chiffres, eux, ne mentent pas.)

En tout cas : une prose éblouissante (sans contorsions inutiles) et des aperçus extrêmement originaux sur la question.
(Je ne voudrais surtout pas trahir le message, mais il me semble qu’en gros c’était : la mort n’est rien.)
Pas de pédanteries en grec ou en latin mais une sorte de version New Age des consolations de l’atomisme, un « continuationnisme » leibnizien présenté avec des mots de tous les jours ; des souvenirs personnels, aussi, du vécu (si je me souviens bien, ce qui n’est pas garanti.) Ah, on est bien puni de ne pas tenir un fichier sur les interventions des uns et des autres.)
Y était-il question de réincarnation (de près ou de loin, sous cette appellation ou une autre) ?
Était-ce traduit de l’américain ? Las ! Je dois avouer mon ignorance.

Bref. Pouvoir relire de près ce texte (de ceux qui changent une vie) nous permettrait de mesurer à quelle hauteur philosophique Pablo se situe par rapport au nain sorbonnard et précieux.
S’il vous plaît, Pablo, ne rompez pas la chaîne : rediffusez ce message ¡

Pablo75 dit: à

Pablo, tu estimes peu Jankelevitch mais je suis persuadé que vous auriez eu d’interminables et passionnantes conversations.
Chaloux dit:

Ce n’est pas que j’estime peu Jankelevitch, je n’ai rien contre lui, c’est que pour moi ce n’est pas un philosophe, il n’a pensé rien, il n’a aucune idée originale. Il n’a fait que commenter des textes. Et connaissant très bien Gracián, qui est pour moi l’un des auteurs espagnols les plus importants, et sur lequel j’ai écrit et je pense écrire encore, je peux te dire que les commentaires de l’ami Vladimir sur lui n’ont pas le moindre intérêt (peut-être pour des français qui ignorent tout sur Gracián ils sont passionnants, mais pour moi ce n’est que du réchauffé qui passe à côté de l’essentiel). D’ailleurs, j’imagine que Jankelevitch a lu Gracián dans les traductions très mauvaises et parcellaires, pour ne pas dire souvent coupées, antérieures à celles de Benito Pelegrin. Et commenter Gracián en traduction est aussi « risqué » que commenter Mallarmé sans savoir le français. Aucun spécialiste espagnol de Gracián est intéressé par l’opinion de Jankelevitch sur lui.

Bref, ce n’est qu’un prof de philo qui s’occupe de philosophes, comme dirait Camus:

« Les anciens philosophes (et pour cause) réfléchissaient beaucoup plus qu’ils ne lisaient. C’est pourquoi ils tenaient si étroitement au concret. L’imprimerie a changé ça. On lit plus qu’on ne réfléchit. Nous n’avons pas de philosophies mais seulement des commentaires. C’est ce que dit Gilson en estimant qu’à l’âge des philosophes qui s’occupaient de philosophie a succédé l’âge des professeurs de philosophie qui s’occupent des philosophes. »
(A. Camus. Carnets)

Jankelevitch est l’un de ses penseurs, typiquement français, pour ne pas dire typiquement parisien, que s’ils avait été néo-zélandais ou gabonais personne connaîtrait aujourd’hui.

Par contre, je n’ai jamais dit qu’en tant que musicologue il ne soit pas compétant. Moi tout ce que j’ai lu de lui sur la musique m’ont paru les banalités de toujours. J’attends qu’on me démontre le contraire.

Sant'Angelo Giovanni dit: à

…jeudi 3 aout 2020 à 23 h 28 min.

…par les éducations nationales, privées ou publiques,…déjà tout se fait, dans l’esprit des élèves à se baiser, par personnes – interposées et billets de faveurs – complicités,…

…sans parler de qui est qui, déjà dans chaque classe,!…les thèmes à aborder,…
…et des chouchous, en veux-tu en voilà,…
…le machiavélisme, d’être bon à tout polyvalent of course,!…
…mille et milles fourberies pour faire admettre que  » un tel est meilleur que l’autre « ,…
…partis-pris et conceptualités à fleurs de peaux,…l’art de se mélanger les pinceaux, de public au très privé en partage,!…

…l’éducation à préparer la chaire fraîche sur les plats des convivialités,…
…l’éducation qui n’a plus rien de l’érudition scientifique, que des prestances physique très  » morales  » chronométrées,…
…comme çà des chouchous à Pierre Louys ?,!…
…etc,…des places disponibles à pourvoir ?

Pablo75 dit: à

Pétomane, tu ne m’as pas dit ce que tu penses du texte puant le fascisme qu’a pondu ton ami Bloom-Bloom à propos d’Onfray.

B dit: à

Pablo, il y a des gens brillants qui se passent de l’agrégation et agissent comme il existe des gens diplômés produisant peu d’éclairage. Bloom est habitué vraisemblablement à une hiérarchie diplômée. L’auteur, Benda, que suggère Hamlet tombe opportunément. Jusqu’à Inde qui se convertit au nationalisme , en Europe une houle se forme, Onfray est inquiet comme d’autres qui dérapent presque . Difficile de conduire par ce temps.

Sant'Angelo Giovanni dit: à

…vendredi 4 septembre 2020 à 0 h 00 min.

…les favoris et autres chouchous, entre empereurs romains, deux par deux, çà devait être quelque chose !?,…
…la transmission des clefs du pouvoir,…
…à part des assassinats et empoisonnements en délire,…
…là, des films en manque,!…ou laisser l’imagination statuer librement,…
…un autre  » CODE  » Imperium, au genre Umberto Eco à se farcir,…
…les coutumes aux  » générations perdues « ,…

christiane dit: à

x,
vous terminez votre commentaire à charge par un portrait de Jankélévitch surprenant. Un « nain sorbonnard et précieux » ? vraiment ?

C’est oublier qu’il n’a pas toujours enseigné à La Sorbonne et sa vie.
Vladimir Jankélévitch est né en 1903 à Bourges, de parents russes exilés en raison des pogroms antisémites.
« Reçu premier à l’agrégation de philosophie en 19261, Jankélévitch part pour l’Institut français de Prague l’année suivante. Il y enseigne jusqu’en 1932 et rédige une thèse sur Schelling. De retour en France, il enseigne au lycée Malherbe de Caen, puis au lycée du Parc de Lyon avant d’intégrer l’université de Toulouse en 1936, puis celle de Lille en 1938 en tant que professeur de philosophie morale.
Le 18 juillet 1940, huit jours après la prise du pouvoir par Pétain, il est révoqué de la fonction publique comme n’ayant pas la nationalité française «à titre originaire». Il enseigne alors à Toulouse sous une fausse identité, les registres de Lille étant inaccessibles à l’administration française depuis que le Nord est en zone Reich. Il est destitué irrévocablement en décembre 1940 en vertu du «statut des juifs». Poussé dans une clandestinité de tous les instants, il passera les années d’Occupation sous plusieurs identités, dont celle d’André Dumez, des années de peur et de misère matérielle.
Pour survivre, Vladimir Jankélévitch enseigne à la pige dans des écoles privées de «bachotage». Au Café du Capitole, des étudiants résistants viennent écouter ses discours philosophiques, prêts à user de leurs armes au cas où une rafle se produirait.
Il s’engage alors dans la Résistance.
Il retrouve en octobre 1947 son poste de professeur à la Faculté de Lille.
De 1951 à 1979, il est titulaire de la chaire de philosophie morale à la Sorbonne. » (wiki)

Paradoxalement, c’est là que commence sa traversée du désert. Son enseignement et ses écrits paraissent décalés par rapport à l’esprit de l’époque, et ses nombreux ouvrages ne suscitent guère d’intérêt. Il n’est devenu un philosophe médiatique que très tardivement, surtout ces dernières années.

Il ne se revendiquait pas comme écrivain mais comme professeur. Ce métier était sa passion et ses élèves l’ont aimé. Il se méfiait des réponses. C’était un homme de l’oral plus que de l’écrit. (Il se présentera ainsi dans son échange avec Jacques Chancel.)
Mais il a laissé des livres où l’on découvre une pensée profonde, inquiète et d’une grande beauté littéraire. Le « mystère »… Jankélévitch y revient souvent. Cette frange vaporeuse dont il nimbait toute chose, ce « presque rien », cet ineffable »… Il est l’auteur d’une dizaine ouvrages dont Le Je-ne-sais-quoi et le presque-rien (1957), Le Pur et l’Impur (1960), La Musique et l’ineffable (1961), L’Irréversible et la nostalgie (1974)… et pour la musique : Debussy et le mystère (1949) et Fauré et l’inexprimable (1974).
Quant à la mort, que vous évoquez par une vidéo (?) introuvable, instant fugace, instant-limite, elle n’est pas pour Jankélévitch, un objet de connaissance car on ne peut saisir cet instant, le maintenir… On peut tout juste en avoir une intuition, l’effleurer… ce poids alourdit la vie mais lui laisse son charme, lui confère ce « je-ne-sais-quoi » dont Jankélévitch ne cesse de parler, une force qui le faisait vivre dans un questionnement perpétuel. C’était un chercheur tout en nuances et en subtilités.

Sur la façade du 1 quai aux Fleurs (Paris, 4e, face aux jardins de Notre-Dame) est apposée une plaque rappelant que le philosophe et sa famille vécurent à cette adresse de 1938 à 1985. Sur cette plaque est inscrite la citation : «Celui qui a été ne peut plus désormais ne pas avoir été ; désormais ce fait mystérieux et profondément obscur d’avoir vécu est son viatique pour l’éternité.» L’Irréversible et la nostalgie.

La fiche wiki est intéressante :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Vladimir_Jank%C3%A9l%C3%A9vitch

et alii dit: à

merci,christiane d’avoir voulu rendre justice à la mémoire de Yankélévitch, que j’ai réécouté en entretien en video:avec émotion, et notamment quand il est question d’amour , du coeur, et de la sécheresse de nos temps arides;je ne désire rien dire maintenant de personnel sur ces thèmes mon abstention hier au soir devant le tribunal erdélien qui est appelé famille dont l’amour est exigé comme une dette « contractée » parce qu’on est vivant de quoi il faudrait faire une autocritique parce qu’on n’a pas des palpitations à la moindre jaculation » du mot snob , et du mot cul ou de la lettre « m »:le théâtre erdélien ne me met pas en état « d’enfance  » et ne me transfigure pas en « phèdre »à rougir et palir au mot queue, et aux cibles des index de monsieur *** et madame***; je me reconnais le droit de ne pas aimer qui me conteste toute autonomie d’affect et me traite a priori en « nuisible » d’avoir des ami-e-s hors RDL et son cinéma,et de ne pas vouloir les y offrir en pature à ses prétentions normalisatrices; j’en ai quitté et refusé d’autres déjà , auxquels j’ai interdit ma porte? Lacaniens ou PAS, juifs ou pas,chrétiens ou pas; bon appétit à tous que je trouve indigestes , puisqu’on me dit « gourmette »; vous perdez votre temps avec moi,avec vos tendances simiesques)(de carte sim !)et sectaires ;
je ne dis pas que vous êtes « méchants »:ce qui fut discuté par Yanké .(car il y a des gens méchants;je l’ai dit récemment d’une vieille femme dont j’avais observé le comportement, et d’autres sont arrivés à cette conclusion ,ce qui m’a tranquillisée;
donc bon appétit , bons dessins, bonnes peintures , et chance en amitié

et alii dit: à

toute autonomie d’affect et de gout ; je ne prise pas la clebardise qu’on m’impute ;

et alii dit: à

dérive sectaire:
Il s’agit d’un dévoiement de la liberté de pensée, d’opinion ou de religion qui porte atteinte à l’ordre public, aux lois ou aux règlements, aux droits fondamentaux, à la sécurité ou à l’intégrité des personnes. Elle se caractérise par la mise en œuvre, par un groupe organisé ou par un individu isolé, quelle que soit sa nature ou son activité, de pressions ou de techniques ayant pour but de créer, de maintenir ou d’exploiter chez une personne un état de sujétion psychologique ou physique, la privant d’une partie de son libre arbitre, avec des conséquences dommageables pour cette personne, son entourage ou pour la société.

Sant'Angelo Giovanni dit: à

…replay vendredi 4 aout 2020 à 5 h 55 min.
…jeudi 3 aout 2020 à 23 h 28 min.

…abuser par les concepts d’éducations nationales, privées ou publiques,…déjà tout se fait, dans l’esprit des élèves à se faire a-baiser, par personnes – interposées et billets de faveurs – complicités,…

…sans parler de qui est qui, déjà dans chaque classe,!…les thèmes à aborder,…
…et des chouchous, en veux-tu en voilà,…
…le machiavélisme, d’être bon à tout polyvalent of course,!…
…mille et milles fourberies pour faire admettre que  » un tel est meilleur que l’autre « ,…
…partis-pris et conceptualités à fleurs de peaux,…l’art de se mélanger les pinceaux, de public au très privé en partage,!…

…l’éducation à préparer la chair fraîche sur les plats des convivialités,…
…l’éducation qui n’a plus rien de l’érudition scientifique, que des prestances physique très  » morales  » chronométrées,…
…comme çà des chouchous à Pierre Louys ?,!…
…etc,…des places disponibles à pourvoir ?
…l’école, des courtisans ?,…

Sant'Angelo Giovanni dit: à

…replay à 6 h 00 min.
…vendredi 4 septembre 2020 à 0 h 00 min.

…en être de la  » classe « , les favoris et autres chouchous, entre empereurs romains, deux par deux, çà devait être quelque chose !?,…
…la transmission des valeurs et clefs du pouvoir,…
…à part des assassinats et empoisonnements en délire,…
…là, des films en manque,!…ou laisser l’imagination statuer librement,…
…donc, un autre  » CODE  » Imperium, au genre Umberto Eco à se farcir,…

…les coutumes aux  » générations perdues « ,…
…les enfants  » libres  » des francs, face aux enfants  » esclaves  » des saxons,…
…le détail dans  » le secret des premiers capétiens « , par Marie-Madeleine Martin, 1979
…curiosités au temps – perdu,…

JiCé..... dit: à

Vendredi 4 septembre 2020, 6h03

Entourée d’eau salée, Porquerolles manque d’eau potable en ce moment, ce qui contraint l’indigène à boire son pastis pur. …Dieu merci, la plupart des membres de l’Institut Bartabacs, agrégés en zinguerie prospective, avaient anticipé ce risque majeur depuis longtemps déjà.

et alii dit: à

aux erdélien-nes qui serinent l’amour:
Essentiellement étranger au monde, l’amour ne peut que mentir et se pervertir lorsqu’on l’emploie à des fins politiques
Hannah Arendt
“Condition de l’homme moderne”, 1958

B dit: à

Et vous pourriez développer, et alii, armé de votre infinie bonté? En vue de édification du peuple indigne.

B dit: à

l’édification.

B dit: à

Les grands principes, les petits desseins modestes voire inexistantes mises en application.

et alii dit: à

vous avez encore des probèmes avec votre correcteur? ou avec votre mémoire? ou les deux?pas moi
bon week end!B

Phil dit: à

A chacun sa renommée, Jankélévitch laissera à la postérité son mot exclusif sur « les Allemands gros et riches malgré la guerre ». Pour le reste, il eût fallu entendre Benjamin prétendre oublier Kant pour le bon exercice de ses pensées.
De Galey, cité plus bas, il ne reste bien qu’une boutade sur Lamartine. De Catulle Mendés, rien.
Ce sont nos amis belges, interviouwant le sémillant Enthoven, qui ont noté le vocable avec plus grand plus d’occurrences dans son dernier opus: couilles.

hamlet dit: à

christiane : ce que dit x est ironique, il ou elle (qu’importe ?) se fout un peu de Pablo, je trouve ce commentaire plutôt très drôle ! Ce que dit Pablo de Deleuze c’est exactement ce qu’en dit Onfray : ce n’est pas de la philosophie, c’est de la pensée qui ne sert à rien. Cela reflète un tournant pris dans les années 90 : sélectionner les auteurs en fonction de leur utilité apparente. Et c’est comme ça que nous sommes arrivés à ce décor intellectuel actuel composé de Ferry, de Comte Sponville, d’Enthoven, d’Onfray etc… Des types qui impressionnent par leur érudition et qui passent bien à la télé dans l’émission de Ruquier. Aujourd’hui ce sont les médias qui font la sélection, cela ne passe plus pas le filtre universitaire, mais par un filtre imposé par les journalistes. Ces philosophes comme Onfray ont une pensée non plus philosophique, mais purement journalistique :
le journaliste : alors Michel Onfray que pensez-vous de tous ces critiques, on a même dit que vos idées servaient le FN
Onfray : je suis habitué à ces critiques, elles viennent toujours de gens qui n’ont pas lu mes livres…
le journaliste : mais pour les prochaines élections on a dit que vous allez soutenir Olivier Besanchon
Onfray : Non, je n’ai rien dit de tel ! Là encore il faut revenir à ce que j’écris dans mes livres et arrêter de faire des procès d’intention !
le journaliste : Vous considérez-vous encore comme un libertaire nietzschéen anarchiste spenglerien libéral de gauche ?
Onfray : C’est bien une question de journaliste ! Permettez-moi vous poser une autre question : avez-vous lu ce que j’ai écrit mes livres ? Non ? Lisez-les et vous trouverez la réponse à vos questions…

hamlet dit: à

Pablo75 dit: Pétomane, tu ne m’as pas dit ce que tu penses du texte puant le fascisme qu’a pondu ton ami Bloom-Bloom à propos d’Onfray.
 »

désolé j’ai pas trouvé.

c’est quand Bloom dit que comme Onfray n’a pas son agrég il a passé son temps à dézinguer les universités. Ma foi c’est la vérité, le nietzschéen Onfray carbure au ressentiment.

L’inverse est aussi vrai : Onfray n’existe pas dans le champ universitaire, les universitaires l’ignorent, ils ne savent même pas qu’il existe, il n’existe que dans les médias.

Onfray est un produit non pas culturel, mais purement médiatique, créé par les médias pour vendre : journaux, magazines, BFMTV, Ruquier etc…

hamlet dit: à

Pablo : vous pourriez svp remettre ce lien sur la mort dont parle x ?

B dit: à

et alii, je fonctionne sans prétendre à une capacité que je n’ai jamais possédée. Le correcteur vous servirait il d’issue de secours ou de porte de derrière pour faire l’impasse du développement qu’avec votre culture et compétences à la réflexion nous étions en passe de vous imaginer capable? Sur quel compte faut il mettre cette absence de présence d’esprit, ce refus, cette fin de non- recevoir? Le mépris, snobisme, l’impossibilité?

Bloom dit: à

Hadot était au Collège de France, pas besoin de cachetonner auprès des petits-bras rouages du Kapital.
A cet égard, la grande sinologue Anne Cheng, fille de François Cheng, entame depuis quelques années une recherche sur les points de contacts entre les pensées de la Chine et de l’Inde.
Les premiers résultats de ces recherches sont publiées sous le titre India-China: Interescting Nuiversalities, Anne Cheng ann Sanchit Kumar (ed.)
https://books.openedition.org/cdf/6183?lang=en

L’oubli des pensée de l’Inde et de la Chine dans la réflexion philosophique française, reléguées au simple range de ‘sagesses orientales’, est en train d’être comblé. Impossible de penser sans, à l’heure du basculement du monde vers l’Asie-Pacifique…

Bloom dit: à

Nuiversalities –> Universalities

B dit: à

Et si votre post sous entend que j’aurais oublié des choses essentielles de ma biographie, je réponds que c’est pure spéculation. Si vous n’avez aucun problème de conscience je crois qu’il vous faudrait commencer par vous relire vous même et sonder le contenu pour identifier tous les ingrédients. Et bon week end à vous puisque vous annoncez un départ, une itinérance éloignés des relais transmetteurs.

x dit: à

christiane, j’avais pourtant pris soin d’encadrer mon commentaire par des points d’ironie (¡) alors même qu’il me semblait qu’on ne pouvait pas la rater.
(Il n’était pas question de vidéo de ou sur Jankélévitch, mais d’un texte diffusé ici par Pablo qui ressemblait (à mes yeux, certes quelque peu prévenus) à ces messages de sagesse de pacotille qui font le tour de la Toile parce qu’ils correspondent à ce que les gens ont envie d’entendre.)

Vous voilà donc avertie pour lire la suite :

¡ Comment ne pas approuver Chaloux. Quelle tristesse que Jankélévitch, le pauvre homme, n’ait pas pu bénéficier des lumières de Pablo.
Comme on regrette ces conversations qui n’ont pas eu lieu (dans l’au-delà peut-être, si Pablo daigne se pencher sur un tel nécessiteux de la pensée).
Jankélévitch aurait eu beaucoup à apprendre, ne serait-ce que sur le plan de l’expression ; au contact d’un tel interlocuteur il aurait peut-être renoncé aux méandres d’un langage filandreux pour se convertir à des formulations viriles, autrement punchy (lol !).
Mais surtout, surtout, il en aurait appris sur les vertus et sur l’engagement.
Car après tout, il n’avait aucun mérite à se trouver « du bon côté » à son époque : l’ennemi ne lui avait pas trop laissé le choix. Alors que Pablo, lui, choisit librement le camp du Bien (et c’est évidemment beaucoup plus difficile après coup).
L’un a agi, la belle affaire ! l’autre (comme nous tous, ses contemporains, mais mieux que nous tous) AURAIT su ce qu’il fallait faire SI il s’était trouvé confronté à cette situation et c’est à ce titre qu’il est parfaitement fondé à donner des leçons ¡

christiane dit: à

x dit à : « christiane, j’avais pourtant pris soin d’encadrer mon commentaire par des points d’ironie (¡) alors même qu’il me semblait qu’on ne pouvait pas la rater. »

Des points d’ironie ? je ne connaissais pas. J’avais bien du mal à reconnaître votre pensée dans ce commentaire étrange.
Merci pour cette précision.

christiane dit: à

x,
je retrouve dans le journal « Le temps » du 25/01/2019, sous la plume de Mark Hunyadi, ce témoignage :
« Voici ce qu’il dit dans une lettre à un ami, après sa révocation: «Je suis, depuis quelques jours, relevé de mes fonctions. On m’a découvert deux grands-parents impurs, car je suis, par ma mère, demi-juif ; mais cette circonstance n’aurait pas suffi si je n’avais, de surcroît, été métèque par mon père. Cela faisait trop d’impuretés pour un seul homme.»
https://www.letemps.ch/culture/vladimir-jankelevitch-lirreconcilie

christiane dit: à

hamlet dit à christiane : ce que dit x est ironique…

J’en suis ravie. Découvrant ce post en plein cœur de la nuit, je n’avais pas saisi son ironie. Votre post et celui de x me rassurent !

christiane dit: à

x
je relis votre commentaire et maintenant je le trouve très drôle. Merci de m’avoir appris à retourner les points d’exclamation !

Soleil vert dit: à

Anne Cheng .mouais

Trouvé ceci extrait de la revue Sciences humaines :
Le confucianisme est-il en train de faire son retour en Chine ? C’est la question qui était posée lors d’un colloque international tenu à Pékin en juin dernier. Les principes confucéens préconisent une harmonie sociale construite sur les vertus humanistes, mais aussi, paradoxalement, sur une conception très hiérarchisée des rapports sociaux, érigeant notamment en dogme l’obéissance au puissant. Continûment instituée en doctrine d’Etat en Chine entre 156 av. J.-C. et 1911 (instauration de la première République), la morale attribuée à Confucius (551-479 av. J.-C.) est, à partir de 1949, totalement proscrite par le régime communiste naissant. Mais aujourd’hui, dans le contexte socioéconomique peu sécurisant de la société chinoise, la tradition confucéenne peut s’avérer politiquement utile pour consolider un régime autoritaire. Le politiste Shi Tianjian a notamment démontré une claire corrélation entre le paternalisme confucéen et la propension à des postures éloignées de toute velléité protestataire. Une corrélation qui n’aura sans doute guère échappé au président chinois Hu Jintao, lequel décrète en février 2005 la « construction d’une société harmonieuse » comme priorité absolue de l’agenda politique du pays. Cette décision officielle signe la réhabilitation – inédite sous l’ère communiste – des valeurs confucéennes, dont la prégnance culturelle en Chine ne s’est jamais tarie. L’influence du confucianisme sur cette aire géographique est ainsi communément comparée à celle exercée en Occident par Platon et Jésus réunis…
L’harmonie sociale, comme socle de la dictature chinoise, il faudrait un Michel Foucault pour démontrer ce lien

John B dit: à

Mais qu’est-ce qui rassure C. en fait? 😉

Pablo75 dit: à

Onfray est un produit non pas culturel, mais purement médiatique, créé par les médias pour vendre : journaux, magazines, BFMTV, Ruquier etc…
hamlet dit:

Tu oublies qu’il a écrit plus de livres que tu en as lus dans ta vie (vu le niveau de tes romans). Et surtout, qu’il est devenu médiatique grâce à ses livres. Tu es tellement con et ta soeur attachée de presse t’a expliqué si bien le système médiatique parisien, que tu crois que d’abord on devient « produit médiatique » et après on écrit plus de 100 livres….

Et ses cours gratuits de philosophie dans son université populaire pendant des années, ils sont aussi un produit « purement médiatique »?

Qu’un coco comme toi soit du côté de Bloom-Bloom, dit le Marquis de Mes Deux, pour taper sur Onfray, qu’un type qui a une vision marxiste du monde comme toi tu dis l’avoir depuis au moins 60 ans, soit du côté du Système Pourri et contre un sniper comme Onfray, c’est la honte absolue.

Mais ici tout le monde savait déjà que tu es une Ordure Morale de premier ordre…

Pablo75 dit: à

Pablo : vous pourriez svp remettre ce lien sur la mort dont parle x ?
hamlet dit: à

Ne lisant pas x depuis longtemps, je ne sais pas de quoi tu parles.

D. dit: à

Tu exagères, Pablo.

John B dit: à

D. dit: à

Tu exagères, Pablo.

Peu importe puisque C. est rassurée! 😉

renato dit: à

Enfin, Phil, vous savez sans doute que les « couilles » c’est comme l’éthique : les gens en parlent beaucoup là où il y en a peu ou point.

Ed dit: à

« Visiblement, ça ne vous a pas empêché d’apprendre l’allemand »

J’allais me gêner ! Hors de question de me priver de tant de satisfaction intellectuelle pour des histoires qui datent de Mathusalem.

Chantal dit: à

merci Christiane pour les liens vers le pardon et la lettre de l’allemand à VJ.

bonne journée 🙂

renato dit: à

« Les seins de Monica Bellucci, qui prennent toute la place. » — JD —
Ici vus par by Helmut Newton :

https://pin.it/7hgwaIS

Pablo75 dit: à

Trouvé ceci extrait de la revue Sciences humaines: Le confucianisme est-il en train de faire son retour en Chine?
Soleil vert dit:

La belle blague… Hu Jintao a été viré parce que trop mou. Et l’actuel, Xi Jinping, est un vrai fasciste, très borné, qui n’a pas compris que les progrès économiques de son pays dépendent en grande partie des exportations au reste du monde, avec lequel il se comporte de façon de plus en plus agressive. Du coup la Chine commence à recevoir des gifles diplomatiques et économiques auxquelles elle n’était pas habituée et à voir que l’époque de la désindustrialisation de l’Occident au profit de ses produits pas chers, est finie. On rentre dans l’ère de la confrontation Occident-Chine, dans laquelle les chinois ont beaucoup plus à perdre que les occidentaux.

Quant au confucianisme, le régime chinois est beaucoup plus communiste que confucianiste, d’où les énormes problèmes économiques qu’ils ont, avec une bulle financière gigantesque, qui produit des aberrations comme le fait que 21 % des appartements urbains soient vides, ce qui fait plus de 65 millions dans toute la Chine.

Le jour où cette bulle pétera, ça sera la fin du régime, qui ne se maintient que grâce à l’enrichissement d’une partie des chinois.

Bloom dit: à

La revue souverainiste « Front populaire » qu’a lancée récemment Onfray compte une kyrielle de « brillants » soutiens, tels Alain de Benoist, Patrick Lusinchi, Claude Chollet, Robert et Emmanuelle Ménard, Philippe Vardon,tous issus de l’extrême-droite. Comme de juste, sa création a également été saluée par Marine Le P… Il est vrai que les propos du pseudo-philosophe de cirque sont ceux d’un vrai idéologue qui va creuser profond dans le terreau de l’anti-judaisme, qu’il avait déjà lourdement labouré dans son bouquin sur Dieu et dans son soutien au boueux Soler.
Dans sa préface à un bouquin de Thibault Isabel sur Proudhon, Onfray prend bien soin de distinguer l’anarchiste français « issu d’une lignée de laboureurs francs » de Karl Marx « issu d’une lignée de rabbins ashkénazes ». Le même Thibault Isabel, lui aussi un des soutiens de Front populaire, bien évidemment, est l’ancien rédacteur en chef de ‘Krisis’, revue de la Nouvelle Droite…. Dans ce marigot-là, les remugles appellent les remugles. Beurrkkkkk !

Ed dit: à

Bloom qui découvre qu’il n’y a désormais plus que deux camps en France : les progressistes et les eurosceptiques.

Le 4 septembre 1768 naquit François-René de Chateaubriand 🙂

christiane dit: à

« Mais qu’est-ce qui rassure C. en fait ? »
x est une personne qui à travers ses commentaires dévoile une éthique irréprochable et une grande finesse intellectuelle. Je ne comprenais pas ce commentaire, son ironie et c’est tristement que j’en avais pris le contre-pied. Mais , c’est moi qui n’avais saisi l’ironie de ses propos.
x, DHH, Chantal, Alexia, M.Court, P.Edel, Et alii… des intervenantes dont les commentaires me passionnent autant par leur contenu culturel que par la droiture qu’ils dévoilent de leurs auteurs.

Chaloux dit: à

x dit: à
¡ Comment ne pas approuver Chaloux. Quelle tristesse que Jankélévitch, le pauvre homme, n’ait pas pu bénéficier des lumières de Pablo.

X, en vous se révèlent, davantage chaque jour, toutes les qualités rédactionnelles des collaborateurs (comment les nommer autrement?) de l’ancien « Minute ». Quelle déconvenue pour vous, sans doute, d’arriver si longtemps après la fin du banquet…

(… Vous aurez reconnu là le fameux point d’ironie).

Hurkhurkhurk!

John B dit: à

une personne qui à travers ses commentaires dévoile une éthique irréprochable

Mais comment peut-on juger de l’éthique d’une personne uniquement par ce qu’elle écrit?
C. ne sait pas lire ( la preuve avec le texte de x,) mais encore elle juge de la bonne morale des gens par leur écrit.
Une Pol Pot en jupon!

Bloom dit: à

4 septembre 1870, proclamation de la République française.

Chaloux dit: à

Mes points d’ironie sont moins élaborés que d’autres. Ils n’en sont que plus ironiques!

Chaloux dit: à

Bloom, n’étiez-vous pas un grand supporter de Macron au début du quinquennat? Votre héros va s’illustrer aujourd’hui au Panthéon…

Vanina dit: à

@ pablo

J.Rodolfo Wilcock

Un homme de grand charme, j’ai lu et relu ses « Poesie »
1980, Adelphi Edizioni. Page 167 Introduzione alle Poesie Spagnole.Un petit éssai sur la poésie qui vaut mille délires académiques, merci pour la photo.

Chaloux dit: à

« Les anciens philosophes (et pour cause) réfléchissaient beaucoup plus qu’ils ne lisaient. C’est pourquoi ils tenaient si étroitement au concret. L’imprimerie a changé ça. On lit plus qu’on ne réfléchit. Nous n’avons pas de philosophies mais seulement des commentaires. C’est ce que dit Gilson en estimant qu’à l’âge des philosophes qui s’occupaient de philosophie a succédé l’âge des professeurs de philosophie qui s’occupent des philosophes. »
(A. Camus. Carnets)

Vrai aussi en littérature. Camus n’est certainement pas un grand écrivain, mais c’est un homme sensé.

Soleil vert dit: à

>Pablo :Quant au confucianisme, le régime chinois est beaucoup plus communiste que confucianiste,

J’émets l’hypothèse que que le confucianisme a été paradoxalement (puisqu’interdit à l’époque) un terreau du communisme comme il aurait pu l’être de n’importe quel régime autoritaire

John B dit: à

la droiture qu’ils dévoilent de leurs auteurs.

Notre C. locale (celle localisée du blog)confond éthique intellectuelle et pratique morale dans l’action.
La philosophie n’est de toute évidence pas son monde!

Pablo75 dit: à

@ pablo
J.Rodolfo Wilcock
Vanina dit:

Pas à moi mais @ Renato

Chaloux dit: à

christiane dit: à
x, DHH, Chantal, Alexia, M.Court, P.Edel, Et alii… des intervenantes dont les commentaires me passionnent autant par leur contenu culturel que par la droiture qu’ils dévoilent de leurs auteurs.

On ne peut certes pas en dire autant de la prose de Cricri-gobe-tout, la reine du pied dans la porte, qui s’en va ramasser les ordures dont elle fait son aliment dans le dégueulis de l’épineuse. Mais est-il totalement incompréhensible que cette vieille tordue loue si abondamment « la droiture »?

Chaloux dit: à

Plutôt la reine du pied dans le chambranle…

Soleil vert dit: à

En poésie espagnole, j’avais découvert Soeur Juana Inés de la Cruz, son recueil Poèmes d’amour et de discrétion. L’éditeur La Délirante imprimait des ouvrages somptueux( gaufrage papier etc.)

renato dit: à

Aujourd’hui Google fête ses 22 ans.

Vanina dit: à

Je m’excuse,Renato,c’est tout ce débat philosophique qui m’a perturbée, il était un chic type, ce Wilcock.
Et vous avez de grands titres à la gratitude de tous,pour Beethoven, et les seins de Monica Bellucci.

Pablo75 dit: à

J’émets l’hypothèse que que le confucianisme a été paradoxalement (puisqu’interdit à l’époque) un terreau du communisme comme il aurait pu l’être de n’importe quel régime autoritaire
Soleil vert dit:

Possible… En même temps, quand on lit les « Entretiens » de Confucius on est surpris de sa lucidité à tous les niveaux. Les Chinois ont retenu de sa pensée ce qu’ils trouvaient utile pour s’organiser. Mais Confucius est beaucoup plus qu’un penseur politique.

D’ailleurs, les jeunes chinois ne savent pas qui est Confucius. La copine de mon fils, qui a 29 ans et qui a fait des études de commerce à l’université, ne savait pas qui il était, comme elle ne connaissait pas non plus le Tao te king ou le Yi-king. Une autre de ses amies, qui est venue à Paris faire des études d’art et que je connais, idem. Les jeunes chinois sont aussi incultes que les jeunes américains et aussi férus qu’eux de technologique, séries TV, internet (avec VPN) et… de fric. Le jour où le développement économique s’arrêtera en Chine, le régime actuel tombera très vite. Personne croit au communisme en Chine. Les jeunes ne savent même pas qui est Marx. Par contre tout le monde croit à l’argent, et cela d’une façon très décomplexée…

John B dit: à

ce que dit Gilson

Philosophe fort intéressant et si peu médiatique face à un Janké mais qui prend un relief très important dans les nouvelles problématiques soulevées par les recherches récentes en philosophie, notamment sur le réalisme.

Pablo75 dit: à

On ne peut certes pas en dire autant de la prose de Cricri-gobe-tout
Chaloux dit:

Moi je ne l’a lis plus depuis un bon moment. Trop d’hypocrisie dans ses jugements sur les gens et trop de mièvrerie et mauvais goût dans ses jugements littéraires.

D. dit: à

L’Allemand est une langue épouvantable à entendre parler, notamment en raison de son accent moderne (je supporte bien mieux l’Allemand du début du xxème et pas du tout celui entendu sur Arte). Mais finalement pas moins désagréable que l’américain dit avec une voie nasillarde.
Et pourtant les deux sont bien adaptés au chant, mieux que le Français à mon sens.

Chaloux dit: à

Pablo, j’ai discuté il y a peu avec un gamine de 20 ans qui ne connaissait ni Colette, ni Juliette Gréco (les noms tombés dans la conversation), ni rien de rien. Justification :  » Ce n’est pas mon époque ». Lui ai fait remarqué que L’Odyssée et La Divine Comédie ne sont pas de mon époque mais que je les ai lus tout de même. Hors quelques groupes d’individus qui doivent se sentir bien seuls, le niveau d’ignorance est à son comble.

Chaloux dit: à

remarquer

D. dit: à

Vanina dit: à

Je m’excuse,Renato

…vous ne pouvez pas vous excuser vous-même, Vanina. Vous pouvez présenter des excuses en écrivant « veuillez m’excuser », ou plus directement « Excusez-moi ».

Pablo75 dit: à

En poésie espagnole, j’avais découvert Soeur Juana Inés de la Cruz, son recueil Poèmes d’amour et de discrétion.
Soleil vert dit:

Je me demande ce que cela donne en français sa poésie si baroque et souvent très « gongorina » (mallarméenne).

L’un de ses sonnets les plus célèbres (et moins « gongorinos »):

Esta tarde, mi bien, cuando te hablaba,
como en tu rostro y tus acciones vía
que con palabras no te persuadía,
que el corazón me vieses deseaba;

y Amor, que mis intentos ayudaba,
venció lo que imposible parecía:
pues entre el llanto, que el dolor vertía,
el corazón deshecho destilaba.

Baste ya de rigores, mi bien, baste;
no te atormenten más celos tiranos,
ni el vil recelo tu quietud contraste

con sombras necias, con indicios vanos,
pues ya en líquido humor viste y tocaste
mi corazón deshecho entre tus manos.

En tout cas, c’est une « écrivaine » très intéressante, très intelligente, très en avance sur son temps, très cultivée, très lucide, très féministe, avec un culot très rare pour son époque et souvent une excellente poète.

Bloom dit: à

A l’occasion de la mort de Douch, & à l’attention des béats du bouddhisme-religion-de-paix, je suggère une lecture de la biographie qu’a consacré l’historien Philip Short à Pol Pot traduite en français chez Denoel: Pol Pot, anatomie d’un cauchemar. Il y montre l’implacable synthèse mortifère entre maoïsme et bouddhisme qu’était l’idéologie khmer rouge, par ailleurs puissamment raciste puisqu’elle prônait l’extermination des minorité non-khmers.

Les khmers rouges ont utilisé le terme khmer « vinnan »,du sanskrit « vijnana », qui signifie “capacité à comprendre & distinguer” et désigne la conscience dans la métaphysique du Petit véhicule, le Theravada, afin de définir la notion de conscience prolétarienne. Originellement conçu par le marxisme en relation avec la place de l’individu dans le processus de production, le concept de classe devenait ainsi un des attributs de la conscience, de l’esprit…
Bricolage idéologique mortel, brouet nauséabond que burent avec délice les artisans du génocide…

D. dit: à

Le Français aussi a vu son accent dégénérer.
Déjà dans les années 60 certaines intonations étaient suspectes et désagréables. Mais alors de nos jours…quand j’écoute les conversations de jeunes personnes dans le métro, c’est à pleurer tellement c’est laid et vulgaire. Les influences étrangères de toutes sortes dues à la mondialisation et au/ médias audiovisuels omniprésents y sont bien évidemment pour quekque chose.
L’accent du début du xxème était si beau là encore. Et j’aurais payé cher pour entendre celui du milieu du XIXème.

Chaloux dit: à

Bloom, vous ne me répondez pas sur Macron…

Et pourtant vous êtes là.

Pablo75 dit: à

Hors quelques groupes d’individus qui doivent se sentir bien seuls, le niveau d’ignorance est à son comble.
Chaloux dit:

Pour commencer c’est un problème de temps. Les jeunes passent des heures par jour avec leur téléphone portable. Ils n’ont tout simplement plus le temps de lire. C’est aussi bête que cela. L’autre jour il y avait un article dans El País sur ce thème, à l’occasion de la publication en Espagne du livre de Michel Desmurget « La fabrique du crétin digital. Les dangers des écrans pour nos enfants ». On consulte (les jeunes surtout) notre téléphone portable autour de 150 fois par jour. Du coup, en plus de perdre un temps fou avec lui, les périodes longues de concentration sont impossibles (et l’envie d’être concentré, je ne te dis pas…).

« La irresistible llamada del teléfono móvil: cada día nos distrae 150 veces
Tener un ‘smartphone’ al alcance altera nuestro rendimiento intelectual, incluso cuando está inactivo, escribe el investigador francés Michel Desmurget en su nuevo libro ’La fábrica de cretinos digitales’. »

https://elpais.com/ideas/2020-08-30/tiene-un-smartphone-entonces-cada-dia-sufre-de-media-ciento-cincuenta-interrupciones.html

B dit: à

Bloom, manque d’attention. 4 septembre, mon post de 6h30. Signé Zorro, mon unique référence culturelle avec 1515.

B dit: à

Chaloux croit que tous nous sortons de la cuisse d’un Jupiter lettré, d’un lycée coté, d’un milieu porteur. A 20 ans je n’avais pas lu Colette, Dante , je connaissais leur existence. Je ne les ai toujours pas explorés, j’ai honte. En fait je perds beaucoup de temps à rien et à je ne sais quoi, le nez dans les nuages, la tête sous l’eau en été surtout.

B dit: à

Chaloux, le vote en marche et l’enthousiasme de Bloom ont déjà été questionnés. Boom avait répondu ne pas avoir voté pour cette politique. Il a bien été question des cocus du socialisme dans la presse et par le passé. S’agirait il du même mécanisme?

B dit: à

Bloom, je viens de vous ajouter au dico.

Chaloux dit: à

Vieille bique puante, oublie moi.

B dit: à

M’avez vous déjà respirée? Si vous répondre c’est vous tenir alors vous êtes ligoté par de nombreux liens. Quant à vous retenir, non, sans façons .

hamlet dit: à

Pablo75 dit:
Tu oublies qu’il a écrit plus de livres que tu en as lus dans ta vie (vu le niveau de tes romans). Et surtout, qu’il est devenu médiatique grâce à ses livres. Tu es tellement con et ta soeur attachée de presse t’a expliqué si bien le système médiatique parisien, que tu crois que d’abord on devient « produit médiatique » et après on écrit plus de 100 livres….
Et ses cours gratuits de philosophie dans son université populaire pendant des années, ils sont aussi un produit « purement médiatique »?
 »

Pablo, c’est dans ce genre de remarque qu’on peut mesure toutes vos belles qualités.

Comment dire ? Vos jugements se font au kilo.

Vous estimez un auteur comme on estime un vache dans un concours agricole : au poids.

Chaloux dit: à

Béret naïce, ton inconscient sans âge et libidineux fait encore des siennes. Qui parle de « tenir », « retenir »? Certes pas moi. J’écris « oublie ». « Oublier » c’est sans les mains, pauvre vieille répugnante. (C’est ta prose qui pue et qui répugne).

hamlet dit: à

pas au poids de la vache bien sûr, il ne s’agit de mettre Onfray sur une balance, mais au poids de la quantité de lait qu’elle produit, qui équivaut au nombre de livre qu’un philosophe écrit.

une bonne vache est une vache qui produit une grande quantité de lait, et donc pour vous un auteur c’est pareil : comme Onfray a écrit beaucoup de livres donc c’est un Grand Philosophe…

Vous devriez lire Lichtenberg ça vous ferait beaucoup de bien !

Si Lichtenberg vous avait connu il vous aurait probablement consacré un livre entier tellement vous arrivez à pondre des Perles que même lui n’aurait crues possibles.

christiane dit: à

Bloom dit: « la grande sinologue Anne Cheng, fille de François Cheng, entame depuis quelques années une recherche sur les points de contacts entre les pensées de la Chine et de l’Inde. »

Anne Cheng, actuellement titulaire de la chaire d’Histoire intellectuelle de la Chine au Collège de France, est la rédactrice en chef avec Marc Kalinowski, directeur d’études à l’École pratique des hautes études, spécialiste de l’histoire culturelle de la Chine ancienne et médiévale, et Stéphane Feuillas, maître de conférences à L’université Paris7-Denis Diderot où il enseigne la langue et la civilisation de la Chine classique, d’une série bilingue d’ouvrages écrits en chinois classique à « Belles Lettres ».
« La Bibliothèque chinoise », inaugurée en mars 2010, ambitionne de faire découvrir les classiques de la littérature chinoise dans tous les domaines des lettres et des sciences. Elle est est née d’un rêve très ancien, celui de créer un équivalent chinois de la fameuse collection « Budé » en grec et en latin.
Ces livres élégants, de petit format (12,5x19cm), sont imprimés sur un papier de qualité et brochés avec soin.
À l’instar de la collection Budé, les œuvres sont proposées en édition bilingue avec texte original et traduction française en regard, assorties d’une longue introduction et d’un appareil critique développé.
A noter que les lettrés coréens, japonais et vietnamiens ont également utilisé la langue chinoise classique pendant plusieurs siècles.
En lien, un entretien publié dans Le Point, en 2012, où François Gauvin interroge Anne Cheng sur la civilisation chinoise :
https://www.lepoint.fr/culture/les-penseurs-chinois-ont-quelque-chose-a-nous-dire-05-05-2012-1458365_3.php

Bloom dit: à

Bloom, manque d’attention. 4 septembre, mon post de 6h30. Signé Zorro, mon unique référence culturelle avec 1515.

Yes, B., désolé. Et bien joué pour le rappel: rien a ajouter. Quelques-uns de mes anciens collègues ont rejoint la garde rapprochée du tandem…A chacun sa conscience.

hamlet dit: à

Pablo croyez-moi des bouquins comme son traité d’athéologie ou son déboulonnage de Freud : s’il n’avait pas eu l’appui d’une bandes de journalistes stupides (merci Gisbert, merci Ruquier…, merci Zemmour…) ces livres personne n’en aurait jamais parlé tellement ils ne servent à rien !

hamlet dit: à

et si on fait le bilan « philosophique » d’Onfray qu’en retient-on ? rien !

ah si sur youtube des trucs du genre : « une vidéo qui montre comment Onfray démolit Zemmour » ou « Onfray fait un cours de politique à je sais pas qui.. »

Pablo vous êtes sûr que c’est bien ça la philosophie ?

répondez-moi : est-ce que pour vous la Philosophie c’est ça ???

j’ai jamais rencontré un type aussi lourdingue que vous, si on m’avait parlé de vous avant j’aurais dit non c’est pas possible qu’un type aussi lourdingue puisse exister sur cette terre.

Bloom dit: à

hamlet, les vaches à lait avec lesquelles Onfray fait son beurre et l’argent de son beurre sont bien mal traites, bien maltraitées.
Voir le traitement, la traite qu’il réserve à Baudelaire et notamment au « Peintre de la vie moderne ». Fallacieux, indigne.

Chaloux dit: à

Bloomie, je voudrais tout de même savoir en quoi la lecture d’immenses philosophes en quantités astronomiques vous avait dirigé, vers 2017, tel une amoureuse flèche, dans le macronisme, avec tant d’énergique brutalité, de détermination, de certitudes. Si vous me répondez que c’est votre homosexualité latente, je vous pardonne, ce n’est pas votre faute. Sinon, pourquoi la lecture forcenée de tant de philosophes pour un raisonnement finalement aussi quelconque, pour un dévoiement aussi prévisible, pour une telle déchéance? (Le macronisme est une déchéance de l’esprit. Ici, un exemple célèbre).

Hurkhurkhurk!

hamlet dit: à

comme Raphaël Enthoven : à quoi sert ce type ?

à vendre des magazines Gala et Voici : c’est tout !

est-ce bien ça la philosophie ?

alors lui aussi, comme Onfray, c’est une encyclopédie vivante.

du coup ça remet en cause ce savoir encyclopédique, ça remet en question le savoir philosophique.

parce que si on l’écoute parler de Bergson il est carrément inarrêtable.

et là pour moi il y a un vrai schisme !

parce que ça disqualifie totalement le savoir.

la question est : qu’est-ce qui manque dans leur logiciel pour ne pas avoir commuté ?

la réponse : l’essentiel !

comme le dit Lichtenberg il aurait mieux valu qu’Enthoven ne lise qu’un seul auteur et juste qu’il comprenne ce qu’il lise.

comprendre dans le sens « éthique », dans le sens d’une éthique de soi, lire Marc Aurèle et en tirer un enseignement qui agisse sur son existence plutôt que connaitre tous ces auteurs par coeur et n’en tirer aucun enseignement !

c’est exactement ce que dit Montaigne ou Rabelais !

le fait que ce soit des perroquets inarrêtables ou qu’ils pondent 10 bouquins par an ça ne vaut rien si cet essentiel (dans le sens de l’essence ontologique d’être philosophique) est absent !

vous comprendre Pablo ?

ou bien moi vous le redire en chinois si vous pas comprendre ?

hamlet dit: à

Bloom vous avez raison, je me suis laissé emporter, c’est la faute à Pablo !

je m’en excuse auprès de toutes les vaches, elles ne valent pas cette comparaison.

désolé.

D. dit: à

Je trouve que vous posez souvent les bonnes questions, Chaloux.

hamlet dit: à

Pablo, dernière chose : je suis désolé, mais il n’y a aujourd’hui que les journalistes et les médias qui sont capables de créer de telles monstruosités.

D. dit: à

Tu ne peux pas t’excuser toi-même, hamlet, même s’il s’agit de bovidés. Il faut les prier de t’excuser et attendre. C’est comme ça.

Chaloux dit: à

Oui, c’est vrai.

D. dit: à

Onfray est un bon philosophe qui est capable de changer d’avis. Il changera encore d’avis sur bien des choses. Ce sont les astres qui le disent.

hamlet dit: à

D. c’est vrai tu as raison, on ne s’excuse pas soi-même : c’est un vieux prof de maths au collège qui me l’avait dit le premier.

je reformule autrement pour faire plaisir à D.

je m’excuse auprès de toutes vaches de m’être excusé moi-même et ne pas leur avoir laissée la possibilité de m’excuser elles-mêmes…

c’est mieux comme ça D. ?

D. dit: à

La journée du 4 septembre 70 fut terrible. Abominable.

D. dit: à

Je m’excuse mais ta gueule. Keupu.

B dit: à

Béret naïce, ton inconscient sans âge et libidineux fait encore des siennes. Qui parle de « tenir », « retenir »? Certes pas moi. J’écris « oublie ». « Oublier » c’est sans les mains, pauvre vieille répugnante. (C’est ta prose qui pue et qui répugne).

Ah? Excusez moi de répandre tant d’odeurs nauséabondes, tenir, retenir, vous qui vous intéressez à la linguistique ne devriez faire de difficultés à lire cette digression. j’avais traduit votre injonction à vous oublier par un lâche moi d’où je deduisais vous tenir, retenir sans votre bon plaisir. Je n’aime pas déranger, me sentir en trop, importuner. J’éprouve un soulagement à vos sympathies et jeunes et saines amitiés parfumées. Je suis heureusement bonheur des autres, parfois.

https://fr.m.wiktionary.org/wiki/retenir

B dit: à

Heureuse du bonheur des autres.

Ed dit: à

« une vidéo qui montre comment Onfray démolit Zemmour »

On ne risque pas de la trouver celle-là !!!

B dit: à

Quand les gens sont heureux, on ne leur doit rien. Pas d’assistance, Pas de réconfort, juste partager leur bonheur , en cela nous pouvons trouver une rustine à coller sur les malheurs du monde qui je crois devraient virer au désastre dans les décennies prochaines. Les humains,qui naîtront de cette époque n’auront que les livres d’images s’ils ne sont pas censurés pour s’apercevoir de la perte.

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