de Pierre Assouline

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La République des livres
Avec Patrick Modiano, le monde va découvrir une certaine France

Avec Patrick Modiano, le monde va découvrir une certaine France

Une surprise que la consécration de Patrick Modiano par le prix Nobel de littérature ? Pour une large part, même si quelques uns, tel Bernard Morlino, l’avaient annoncée à force de la souhaiter. Parieurs et pronostiqueurs se sont trompés une fois de plus. Cela dit, l’écrivain a reçu un cadeau empoisonné de la part du comité Nobel. Passe encore qu’il soit assailli par les reporters du monde entier et qu il doive sacrifier, s’il réussit à se faire violence, au rituel du discours de remerciement lors de la remise officielle à Stockholm, lui qui a déjà tant de mal à s’exprimer des que l’auditoire dépasse trois personnes. Le sale coup est ailleurs : dans le communiqué officiel par lequel les académiciens suédois ont justifié leur choix.

Deux mots sont à retenir : mémoire » et « Occupation ». Pas de problème pour le premier, ce qui n’est pas le cas du second, lequel ramène encore et encore ses livres aux années noires. Bien sûr, elles n’en sont pas absentes, et c’est une litote de le dire ainsi ; bien sûr, avec elles, il a créé son propre poncif ; et nul doute qu’elles le hantent d’autant plus qu’il ne les a pas vécues, étant né au lendemain de la Libération. Mais en inscrivant ce mot dans leurs attendus, ils l’ont réduit. Car son univers dépasse et transcende depuis longtemps la période 1940/1944 , son dernier roman en témoigne.

Mais basta ! Disons que ce malentendu est la rançon de la gloire et que le reste, ce qui nous importe le plus une fois tues les trompettes de la renommée, c’est la littérature. En l’espèce une œuvre compacte, d’une remarquable homogénéité, dont la cohérence et l’unité s’imposent même à ceux qui prétendent lire toujours le même livre lorsqu’ils lisent un Modiano, sortie d’une plume qui n’a cessé de creuser le même sillon depuis quarante ans, insensible aux modes, à l’air du temps, aux pressions de la librairie. Romancier et non écrivain et encore moins homme de lettres, eût dit Simenon dont on a fait l’héritier à juste titre. Romancier parce que bon qu’à ça, eût dit Beckett, et il faut le prendre comme un compliment.

Il y a du ressassement dans cette obsession pour une époque. Mais pour bien le saisir, il faut savoir qu’il n’est que le paradigme de ce qui lui est le plus cher : l’ambiguïté des situations, la confusion des sentiments, le flou des atmosphères, le trouble des gestes, la vaporisation des présences au monde, la somme de nos incertitudes conjuguée à celle de nos hésitations. La vie, quoi ! tout ce qui fait notre indécision en temps de paix comme en temps de guerre, celle-ci n’étant que le décor une fois le premier jet lâché avec une violence à peine contenue dans la Place de l’Etoile. S’il est bien le produit de la nuit de l’Occupation, il en est sorti depuis, mais sans jamais quitter la France, et surtout Paris, ses rues, ses cafés, ses spectres, ses traces, ses annuaires obsolètes, sa topographie fantasmée, son cadastre secret et sa géographie de l’absence, toutes choses très précises qui l’aident à rêver la ville à la recherche d’un temps perdu. Piéton de Paris, cet artiste du halo rongé par l’instinct de fuite est le personnage irréel de ses romans qui mérite mieux le néologisme qu’ils ont suscité : « modianesque ». Il ne désigne pas une vision du monde, car il n’y a pas moins « engagé » que lui, mais une sensation du monde.

Le quinzième lauréat français des Nobel (et le quarantième Nobel de Gallimard !) ajouterait : « Oui, c’est bizarre…. ». Car sa prose poétique relève d’un art tout musical. Comme une chanson : toujours le même refrain mais avec un autre point de vue. On a connu de plus noirs ressacs. Le sien, pour n’être pas toujours lumineux, est nimbée d’une grâce qui a partie liée avec la mélancolie sans verser dans une douteuse nostalgie. Une prouesse. On appelle cela « la magie Modiano » faute d’en avoir pu définir ou dessiné les contours. Quant à en expliquer le mécanisme, autant y renoncer et c’est tant mieux. Disons simplement que Modiano est un écrivain tel qu’Oscar Wilde l’avait défini : quelqu’un qui passe ses matinées à mettre une virgule, et ses après-midis à l’enlever.

Réjouissons-nous de ce que des académiciens suédois, plutôt bien inspirés depuis une quinzaine d’années, l’aient couronné. Déjà traduit dans une trentaine de pays, il y sera désormais également lu. Car l’un ne va pas nécessairement avec l’autre, aux Etats-Unis par exemple, où il est inconnu (même son Goucourt 1978 s’y est vendu à moins de 2500 exemplaires). Murakami, Roth et quelques autres patienteront. Avec le sacre de Patrick Modiano, des centaines de milliers de lecteurs à travers le monde, et c’est tout le mal qu’on leur souhaite, vont découvrir une certaine France.

(Photo Olivier Roller)

Cette entrée a été publiée dans vie littéraire.

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commentaires

1 792 Réponses pour Avec Patrick Modiano, le monde va découvrir une certaine France

bérénice dit: 11 octobre 2014 à 14h34

16h29 vos ponctuations manquent de précisions, sont-ce des oracles? Que tentez-vous se signifier? De plus avant la barre ya malabar.

J'vais lui cramer une iroquoise dit: 11 octobre 2014 à 14h44

« Ah oui, non. Je ne suis pas Jacques Chirac. » Je dis ça pendant les diners.

D. dit: 11 octobre 2014 à 14h49

En fin de nuit dernière, peut avant mon réveil, j’ai rêvé d’une petite femme rousse très méchante au regard malveillant qui a surgi de nulle part et s’est mis à me lancer tout un tas d’objets avec une violence et une énergie incroyable. Mes mouvements étaient paralysés mais j’ai péniblement réussi à faire le signe de croix et la pfuitttt, plus rien.
C’était vous, Bérénice ?

D. dit: 11 octobre 2014 à 14h51

Désolée de tant d’ignorance d’ailleurs, je ne désespère pas pour autant d’en savoir plus un jour.

Je trouve vos sollicitations un tantinet déplacées, Bérénice.

bérénice dit: 11 octobre 2014 à 14h53

D vous avez raison, en dehors de toute littérature les choses se déplacent et nous y perdons en grandeur, en qualité, en profondeur.

bérénice dit: 11 octobre 2014 à 14h54

Je dis ça pendant les diners.

Est-ce que c’est un bonne façon de ne pas fumer trop de gauloises?

J'vais lui cramer une iroquoise dit: 11 octobre 2014 à 15h00

bérénice dit: 11 octobre 2014 à 16 h 54 min

Je dis ça pendant les diners.

Est-ce que c’est un bonne façon de ne pas fumer trop de gauloises?

Vous pourriez me dire merci de rectifier

J'vais lui cramer une iroquoise dit: 11 octobre 2014 à 15h21

Pour paraphraser Hitchcock, « la grosse bouffe aurait du sortir ailleurs que sous mon nez ».

Artémise dit: 11 octobre 2014 à 15h48

Novarina comme auteur de théâtre c’est très bien, c’est si rare les auteurs suisses (Hamlet)

franco-suisse. Si maman était native de Genève (si je me rappelle bien), papa était un Savoyard bon teint, architecte de renom, auteur notamment de divers édifices religieux de la région.

l'inquiétude grandit dit: 11 octobre 2014 à 16h18

renato survivra-t-il aux rudes conditions de son exil volontaire provisoire ?

JC..... dit: 11 octobre 2014 à 16h22

Récemment converti au salafisme le plus étroit, source de richesse, j’ai l’honneur, la joie , le plaisir de vous informer que l’otage renato se trouve à ma merci, reclus dans une cave sans alcool.

Faire offre. Pas sérieux s’abstenir.

bouguereau dit: 11 octobre 2014 à 16h43

Faire offre. Pas sérieux s’abstenir

les bouquiniss et les brocs serieux essaient de fourguer les nanars avec un clystère en zinc ou un bouquin de cul.. »la geste commerciale » c’est haram jicé

bouguereau dit: 11 octobre 2014 à 16h44

Je trouve vos sollicitations un tantinet déplacées, Bérénice

c’est sa façon a dédé de dire qu’il faut lui mettre la main direct au paquet béré

JC..... dit: 11 octobre 2014 à 16h54

Récemment converti au salafisme le plus étroit, source de richesse, il me semble que la vie sexuelle de Dédé doit s’inspirer, non pas de Roméo et Juliette, couillonnade irréaliste sans intérêt, mais de notre action en Syrie pour amener le califat le plus fertile, niveau croissant !

Dédé, la kalach est un instrument on ne peut plus phallique de la drague moderne : Dante et Béatrice, c’est hasbeen Modiano !

Marcel Serredans dit: 11 octobre 2014 à 17h03

Zemmour, JC le Fourbe et bouguereau sont de minables petits microbes à écrase, paf !

JC..... dit: 11 octobre 2014 à 17h10

Bérénice,
Si l’aventure vous tente, je vous propose une visite de Porquerolles en scooter rose*, l’ami Dédé remorqué en roller…

Ne rêvons pas : le changement, c’est maintenant.

* mon pote garagiste vous le « vilerepeint », le scooter, dans la couleur de votre choix.

Mme Michu dit: 11 octobre 2014 à 17h15

Faire des pets ici et se la jouer ne mélangeant pas… On doit être chez des gens se saluant en se bouchant le nez, faut-il saluer ?

Marcel Serredans dit: 11 octobre 2014 à 17h18

toi, JC… t’as même pas de copine, alors tu la boucles, va baiser ton scooter

Mme Michu dit: 11 octobre 2014 à 17h18

Sergio, vous que les gens dangereux excitent, devriez élever un marchepied au père Ricard, à force de dire empathie tout le temps sur tous les médias à ménagères il les encourage à oeuvrer au bonheur de tout le monde. Le pire est certain.

J'vais lui cramer une iroquoise dit: 11 octobre 2014 à 17h24

Bien. Qu’est-ce que je renseigne maintenant?

J’ai envie de mettre Pausanias, c’était un héros des dialogues platoniciens.

Chararas dit: 11 octobre 2014 à 17h27

On sait maintenant pourquoi ce pitoyable chef de clique qu’est Garcin éprouva, comme font les petites gens, le besoin de descendre le « Manuel de manipulation » : il n’avait rien à y apprendre.

JC..... dit: 11 octobre 2014 à 17h28

Marcel Serredans dit: 11 octobre 2014 à 19 h 18 min
« toi, JC… t’as même pas de copine, alors tu la boucles, va baiser ton scooter »

Vous me permettrez, Passou, une réponse d’intellectuel à intellectuel.

Pausanias dit: 11 octobre 2014 à 17h29

Parce que qui crame quoi à qui? Non, c’est savoureux de vous relire Michu, je prends ça comme un autographe que vous me faites.

Il me fait l’impression d’une respiration, non?

JC..... dit: 11 octobre 2014 à 17h30

Voici la réponse :

« Marcel ! Chaque fois que tu secourras ta tige de jade en pensant à Gong Li, si tu lèves les yeux, tu verras que je te t’observe, et réprouve, tes pratiques solitaires …. »

JC..... dit: 11 octobre 2014 à 17h47

Exception culturelle française.
Un exemple :

« On » décide de créer une suite de blogs appelés « République de la culture ».

« On » pense que le phénomène RdL est contagieux. Que ça va marcher !

« On » se trompe…. la quasi majorité des blogs sont à l’agonie. Normal. Le goût, l’intérêt ne se commandent pas. Sauf en Corée du Nord.

Louis XIV, 1789… même connerie jacobine !
Bravo, les grenouilles françoises !

Widergänger dit: 11 octobre 2014 à 17h48

Modiano sera-t-il plus lu pour autant aux Etats-Unis ? Je suis curieux de le savoir.

Mme Michu dit: 11 octobre 2014 à 17h51

Maman m’a interdit de vous parler.

Parce que c’est ainsi que tu te mets vraiment à poil ?

(Le coup de l’autographe lu en retard, mauvais signe, m’en vais respirer un coup ailleurs)

Widergänger dit: 11 octobre 2014 à 17h52

Les blogs sont à l’agonie parce que le public manque. Ce qui manque, ce sont des gens à la hauteur capable de comprendre ce qu’on leur dit et d’en donner une réplique qui fasse avancer un authentique débat littéraire. C’est une utopie pour l’instant. La plupart de mes commentaires ne sont quasiment jamais compris. J’ai soit des répliques insultantes et sans intérêt, soit des réponse complètement à côté de la plaque. À quoi bon avoir une plaque ?

on rêve ! dit: 11 octobre 2014 à 17h54

La plupart de mes commentaires ne sont quasiment jamais compris.

c’est ton blog Dulourdaud ?

la vie dans les bois dit: 11 octobre 2014 à 17h57

Diagonal, cette mâle sentence ne vous ressemble pas. Laissez ça aux féministes nageuses est-allemandes, c’est leur lutte.

Vous n’avez pas bien lu Ph.Roth non plus, si cette ligne de conduite vous guide.

Fleur bleue dans le genre, vous ?

Pas comme moi, alors.
Concernant la critique mise en lien, à 12:28, personnellement, elle m’a fait pleurer; c’est un peu idiot de vous le dire ainsi, mais c’est comme ça.

J’ai relu tout à l’heure le chapitre 5, (10e rue). Vous avez remarqué ? l’intitulé des chapitres -j’en suis à la page 168, et là, je vais au ciné-
j’avais par exemple cherché qui était l’auteur Aronsky, sans succès bien entendu; c’est pour ça aussi que je vais assez lentement sur des livres, rares.

Pausanias dit: 11 octobre 2014 à 17h59

Mme Michu dit: 11 octobre 2014 à 19 h 51 min

Maman m’a interdit de vous parler.

Parce que c’est ainsi que tu te mets vraiment à poil ?

(Le coup de l’autographe lu en retard, mauvais signe, m’en vais respirer un coup ailleurs)

Je dis ce serait une raison nécessaire et suffisante

Pausanias dit: 11 octobre 2014 à 18h02

Hé non mais je découvre le plateau moi, crétin du matin, crétin du soir.

– ça me pose deux défis, c’est ça?
– c’est ça Ricoh

Chaloux dit: 11 octobre 2014 à 18h03

Toutes ces jolités de l’esprit, ces petits Saxe littéraires, ces pépites, scintillant comme des étoiles filantes, suis ébloui…

la vie dans les bois dit: 11 octobre 2014 à 18h06

Mais oui, Ml, on a que trop lu votre psychothérapie qui est en train de foirer.

Pausanias dit: 11 octobre 2014 à 18h08

Je pense à la Grêce et à un petit pays du nord (tu le brûles)

Titre alléchant. Demain?

lecteur de dit: 11 octobre 2014 à 18h08

« Les blogs sont à l’agonie parce que le public manque. » W

Constat très juste, à ceci près qu’à mon avis désormais l’intérêt d’un blog ne se situe plus dans les commentaires farfelus qu’il incite à faire. L’âme d’un blog, c’est celui qui l’a créé, qui rédige un texte régulièrement, qui apporte une réflexion qui ne tient pas en trois lignes. L’avenir est là, et pas dans ce qui s’agglutine comme une prothèse artificielle : les commentaires, comme celui que je suis du reste en train de faire en ce moment !

lecteur de dit: 11 octobre 2014 à 18h34

Et pour le vin ? Jadis, vous aviez des goûts assez populaires, crois-je me souvenir ?

Abdelkader dit: 11 octobre 2014 à 18h46

‘…Jeremiade Johnson…’ Tain…on vous a menti…z’etes pas marrant…alors la pas du tout…comment? Nah…sont hypocrites et font seulement semblant de rire…oui je sais, les gens sont cruels parfois…

Pausanias dit: 11 octobre 2014 à 18h59

Ce mec nous fait des glissés de photos dans des encoches pour qu’on se rencontre. On est pas maso quand même !

Meetic me. Et après ça va foutre sa teub sur iphone que j’ai même pas fait exprès.

Ces mecs faut se les emplafonner, mais j’aimerais trouver une tournure qui soit la mienne. Peut-être un petit plus costaud que sa gueule cassée quand-même.

bérénice dit: 11 octobre 2014 à 19h06

_ dans ce qui s’agglutine _

Le billet devient pretexte et les commentaires sont une concrétion, un dépôt, un alluvion. Allez dans un musée, vous verrez des foules de choses qui s’éloignent de l’idée reférentielle de représentation, ça n’en fait pas moins oeuvre, tableau, installation. On peut aussi visiter ce blog avec pour fil rouge la littérature et ce qu’elle nous fait sortir de nous même quand bien même ces sorties s’apparentent stupidement à des accidents crash collision collusion ou excroissances plus ou moins drôles .

bérénice dit: 11 octobre 2014 à 19h15

Abdel je vous trouve absolument subjectif dans votre façon de rapporter le caractère supposément censé être le notre, celui des gens alors que continue dans un changement de décor avec une vague adaptation des dialogues qui se font ou se veulent civilisés, cultivés, engagés, dégagés, libérateurs que sais-je etc, le même traffic intrigant entre les êtres.

Pausanias dit: 11 octobre 2014 à 19h26

Père Naze Haine
Pernazène.

Et tant pis pour barjabulle, je le connais pas non plus.

bérénice dit: 11 octobre 2014 à 19h45

Kicking en principe ce qui porte des plumes à l’état naturel et ou naturalisé est avant tout un oiseau, je n’en connais pas un qui les porte mal, à quoi pensez-vous? Une revue au crazy horse qui se serait trompée dans le casting?

bérénice dit: 11 octobre 2014 à 19h49

ceci dit, les mots sont vains, je suis d’accord avec vous, inutile de s’en charger.

Pausanias dit: 11 octobre 2014 à 19h52

J’ai l’habitude de me faire charrier
Didier de vraiville, ça fait pas bézef sur la balance.

hamlet dit: 11 octobre 2014 à 20h07

« Widergänger dit: 11 octobre 2014 à 19 h 52 min
La plupart de mes commentaires ne sont quasiment jamais compris. J’ai soit des répliques insultantes et sans intérêt, soit des réponse complètement à côté de la plaque »

je vous comprends moi c’est pareil.

D’ailleurs, sans vouloir vous vexer je suis beaucoup plus insulté que vous, sans doute àa cause du fait que vous êtes un psychotique alors que moi je suis un névrosé dépressif.

vous ne pouvez pas savoir combien je donnerais pour échanger mon état névrotique contre votre état psychotique, vous ne savez pas la chance que vous avez…

hamlet dit: 11 octobre 2014 à 20h24

Alba vous êtes là ? on peut discuter sérieusement deux minutes ?
vous savez pourquoi le premier roman de Modiano est si différent des autres ?
je crois que c’est sa relation à la joie qui a changé.
vous savez la joie n’ignore rien de la condition tragique de l’existence mais elle prend ce tragique sous un angle très particulier, un angle spinoziste.
c’est un vrai mystère.

Alba il existe des questions auxquelles vous n’arrivez pas à trouver de réponses ?
ça avance votre livre ? qu’est-ce que vous venez perdre du temps ici ?

Artémise dit: 11 octobre 2014 à 20h30

vous êtes un psychotique alors que moi je suis un névrosé dépressif. (Hamlet)

Et pour deux cinglés, tout est fouet.

Sergio dit: 11 octobre 2014 à 20h43

Mme Michu dit: 11 octobre 2014 à 19 h 18 min
les médias à ménagères

Ach ja ! Signal…

Ceci dit, une bonne pub de soutif tout-venant vaut cent fois les élucubrations férocement compliquées de Lui et tous les consorts existants…

Artémise dit: 11 octobre 2014 à 20h44

je donnerais pour échanger mon état névrotique contre votre état psychotique, vous ne savez pas la chance que vous avez… (Hamlet)

C’est vrai que le psychotique possède sur le névrosé l’avantage inappréciable de ne pas savoir qu’il déraille. Hamlet a posé là un excellent diagnostic concernant l’état de WDGG. Il reste à dresser un tableau clinique, où figureraient les crises de fureur paranoïaque, les accès mégalomaniaques, les phases dépressives. IL faudrait demander l’avis d’Elisabeth Roubignolesco. Mais peut-être que WDGG est en analyse.

Artémise dit: 11 octobre 2014 à 20h46

Il reste à dresser un tableau clinique, où figureraient les crises de fureur paranoïaque, les accès mégalomaniaques, les phases dépressives. (moi)

J’oubliais les bouffées de délire de persécution.
Psychose maniaco-dépressive ?

Deneb dit: 11 octobre 2014 à 20h50

@“ un petit Naoussa pour faire glisser. ».
Alors, D., c’est votre marque de gel préférée?
Si vous parliez d’un vin, un vin pour faire glisser, n’est-ce pas un peu sans-dents ?
Revenez à la vodka, cela fait glisser la vodka.

D. dit: 11 octobre 2014 à 20h57

Mimi, mon héros, tous tes commentaires font glisser ma pensée littéraire, politique et religieuse.
Je te vénère trop pour commenter tes commentaires si éclairants.
Bref, Monseigneur, après le grand-guide-éclairé, tu es le guide éclairant.
Ceux qui t’insultent, ne te comprennent pas, au royaume-des-cieux ils comprendront enfin.
Vas en paix, Michel Marquis d’Alba !

Dr. med. psy. Feuerstein dit: 11 octobre 2014 à 21h03

Michel Alba von und zu Morney-Shtetltraumbub fut en analyse dans notre cabinet. Au bout de 3 séances, il décida être sain d’esprit et même de corps.

Chaloux dit: 11 octobre 2014 à 21h12

Suis en train de lire, alternativement, le Gracq et le Paul Veyne.
Le Gracq, il faudra le lire plusieurs fois pour en prendre la mesure.
Le Veyne, un coup d’œil passionnant sur la vie, une réflexion en action sur la liberté.

Pausanias dit: 11 octobre 2014 à 21h17

On est 50 dedans et on s’entend plus parler de trop (pas moi). Des vieilles histoires de plumes qui partent en …

Chaloux dit: 11 octobre 2014 à 21h18

Choc de retrouver « La Route », ce récit tellement familier qu’on en connait certains passages par cœur, au milieu de cet inconnu si foisonnant et si riche. choc « des années », qui m’a fait penser au si beau livre d’Annie Ernaux.

Sergio dit: 11 octobre 2014 à 21h25

Widergänger dit: 11 octobre 2014 à 19 h À quoi bon avoir une plaque ?

Euh… Ca paye le café les croissants… A la sortie de prison !

Ceci dit, faut quand même faire attention, parce que, en littérature peinture musique, voire dans la simple converse, ce que l’on veut exprimer, ce que l’interlocuteur, spectateur, comprend, ne sont l’un et l’autre, même et surtout coïncidant, jamais exactement ce que les notes, ce que les touches de peinture, a fortiori ce que les mots signifient. Il y a toujours un décalage. Et pourtant ça marche. Même en transmission de pensée, il est probable que ce que l’on se représente, éventuellement involontairement, n’est pas exactement l’idée qui est venue du fond de soi.

la vie dans les bois dit: 11 octobre 2014 à 21h35

A propos de vodka, si Barozzi voit les films comme il lit, on ne saura que conseiller ce film russe, -avec un subtil rappel d’une parabole de Job- Leviathan,
à des personens pas trop désespérées.

Pausanias dit: 11 octobre 2014 à 21h50

La montée de mon curé n’a pas fait taire l’ambiance, ni celle de la magie et de son bourreau

B comme BERLIN dit: 12 octobre 2014 à 23h48

« Widergänger dit: 11 octobre 2014 à 19 h 52 min
À quoi bon avoir une plaque ? »,

Pour les trépanés, cela évite les fuites…

kicking dit: 12 octobre 2014 à 23h50

les pubs pour habitudes de petits cercles fermés, surtout quand ça se trimbale des gueules à bouffer la planète, merde et basta !

kicking dit: 12 octobre 2014 à 0h24

donc, pour résumer en coupant le gras, d’ici à ce que tu montres ta gueule, fasses entendre ta voix et fasse autre chose que dans les numéros déprimants on pourrait attendre encore très très très longtemps

bérénice dit: 12 octobre 2014 à 4h00

Artemise à propos de vos interventions sur le duo complétif névrose/psychose, on peut déplorer que n’en soit pas dressé un exact recensement. Ils court dans la population libre active ou inactive un pourcentage certain de sociopathes qui alimentés cathalysés par les modèles autorisés et circulants via différents supports se laissent aller de façon tout à fait aléatoire, imprévisible à des actions comprises entre le menu larçin de la mesquinerie ordinaire qui les soulagent d’une tension pulsatile en agaçant l’éphémère cible de façon tout à fait réparable jusqu’aux actes les plus sordides, violents, ineptes que la part saine ou non atteinte peine à imaginer, prévoir, prévenir. Si c »était le cas, les unités d’incarcération pudiquement appelées maison d’arret connaitraient un essor prompt à doper l’industrie du bâtiment. Et je ne veux pas dire qu’il nous faut enfermer tous les psychopathes du mondes, il existe pour ceux qui n’ont pas commis de crimes ou sont déclarés irresponsables des unités psychiatriques, certains trouvent à endiguer leur mal et trouvent un dérivatif efficace, transforment en d’autres appétits leurs pulsions initiales quand d’autres s’abritent sous un statut comme le citoyen ordinaire se protège en appelant le droit à son secours. La société comporte néanmoins des trous noirs un peu comme un cosmos, les scientifiquent planchent pendant que dansent pervers-narcissiques et consors. Sur leur action, rien n’est encore tangible dans la concrétude des choses. Une chance pour le moral des ménages, assurément. Le sujet semble vous interesser et je comprends que tant de froideur cruelle ne vous laisse pas insensible.

JC..... dit: 12 octobre 2014 à 4h16

Un journaleux anonyme, crapule imbécile, a le culot de pondre un article stupéfiant de bêtise dans le Monde concernant « Modiano, le pied de nez aux déclinologues » ….

« En France, pourrait-on dire, on n’a pas de pétrole, mais on a des Nobel.

Il y a donc dans la décision de l’académie suédoise comme un pied de nez aux apôtres du déclinisme.

Nonobstant la récurrente annonce de son déclin, voire de sa mort imminente, sa culture, et singulièrement sa littérature, reste un fleuron français, témoin de sa capacité à maintenir son rang parmi les nations. »

Peut on être plus niais ???

Quand je pense à ce que ce quotidien apportait à ses abonnés, ravis, et à ce qu’il est devenu : un torchon. Rassis !

JC..... dit: 12 octobre 2014 à 4h27

Une réaction convenable de lecteur :

« Un pays et sa littérature peuvent décliner et un de ses auteurs recevoir le Nobel. Ce n’est en rien contradictoire. On a d’ailleurs moult expressions bien de chez nous pour décrire cela, comme « l’arbre qui cache la forêt » ou « l’hirondelle ne fait pas le printemps ».

JC..... dit: 12 octobre 2014 à 4h29

Une réaction à cet article du Monde, si niais :

« Nier le déclin de la France depuis juin 40 au motif que Modiano a obtenu le prix Nobel de littérature, c’est du même ordre que nier la montée en puissance de la Chine au motif que les droits de l’homme n’y sont pas du tout respectés.

Qu’est-ce que l’auteur de l’article veut prouver ? Est-ce que le déclin évident de notre pays est un obstacle à la production individuelle d’oeuvres de qualité ? Non bien sûr, alors pourquoi un tel article ? »

JC..... dit: 12 octobre 2014 à 4h49

Une dernière pitrerie avant la messe :

« Budget 2015 : Valls réclame du « respect » de la part de ses partenaires européens »

Le respect ne se réclame pas, il se mérite … couillon de Manuelito !

bérénice dit: 12 octobre 2014 à 5h09

Ne négligez pas que l’Europe se soit pourvue des moyens efficaces pour propulser de quelques cases en avant les enjeux sans qu’il soit jamais question de conflit d’interet. On achève bien les requins.

JC..... dit: 12 octobre 2014 à 5h36

La meilleure façon de ne pas avoir besoin du gaz de schiste, c’est de construire des centrales nucléaires et de fracturer l’atome, source de richesse inépuisable …

Evidemment, si on écoute les Khmers verts, les nouveaux Inquisiteurs, on a peur du nucléaire. Ah ! les neuneus… !

Comme si la vie ne continuait pas malgré Hiroshima, Nagasaki, Tchernobyl, Fukushima…!

Bloom dit: 12 octobre 2014 à 5h42

qu il doive sacrifier, s’il réussit à se faire violence, au rituel du discours de remerciement lors de la remise officielle à Stockholm, lui qui a déjà tant de mal à s’exprimer des que l’auditoire dépasse trois personnes.

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La parole modianesque est vraiment le rendu brut d’un processus mental foisonnant qui s’efforce de suivre un discours linéaire mais est sans arrêt tenté par des tentatives d’échappées plus ou moins belles au terme desquelles on retrouve un propos originel dont souvent le fil a été perdu…C’est du work/speech in progress permanent. L’entretien sur FC d’hier mériterait d’être transcrit, avec ses volutes et détours permanents…En guise de discours de Stockholm, Modiano s’apprêterait à livrer un texte littéraire « à la John Coetzee », pour qui la seule façon de parler de son œuvre à soi est de la donner à lire au public, laissant aux autres, aux critiques, le soin de dire des choses importantes à son sujet.

http://www.nobelprize.org/nobel_prizes/literature/laureates/2003/coetzee-lecture-e.html

Un de mes collègues avait reçu Modiano à Singapour: avec une interprète complètement désarçonnée par l’erratisme de la parole modianesque, le café littéraire fut un flop massif… Peut-être est-il moins risqué de demander à des écrivains du cru de rendre compte de leur découverte de Modiano (très peu le connaissent), et d’organiser en parallèle des lectures bilingues d’extraits de ses livres.
On ne va pas bouder notre plaisir.

JC..... dit: 12 octobre 2014 à 5h48

Bérénice, le traité transatlantique entre USA et EU est une vaste fumisterie !

Vous avez
– d’un côté un pays d’Etats unis, jeunes, dynamiques, où l’économie, le business, commande au politique avec succès et se développe …
– de l’autre des pays désunis, vieux, sclérosés, où le politique incompétent tente de commander au business, sans le moindre succès sinon freiner le développement !

Qui gagnera, selon vous ? Si ce n’est le plus apte, le plus fort …

Mme Michu dit: 12 octobre 2014 à 6h06

Et à chaque « famille » sa mauvaise foi ainsi que l’effet conséquent sur la société…

JC..... dit: 12 octobre 2014 à 6h30

Nobel ou pas Nobel, c’est le sujet qui compte, la chose dite, la façon, le style certes, mais d’abord ce qui est dit.

Ce pourquoi, il y a plus de chance que j’achète le « Tableau noir », de Jean-Paul Brighelli, critique de l’orwellisation de l’école française aux mains des idéologues soviéto-pédagogiques destructeurs, que le dernier de Modiano qu’il me faudrait lire, je l’admet, but …. pfff !

la vie dans les bois dit: 12 octobre 2014 à 6h46

Merci Barozzi, mais je ne pense pas qu’il faille analyser ce film  » Leviathan » avec tout le bréviaire du pathos, bien de chez nous.

salvatore dit: 12 octobre 2014 à 7h02

un billet un peu paresseux et desinvolte, comme si les autres prix, a part le Goncourt, interesse peu láuteur — par ailleurs les prix Goncourt a part Duras vendent rarement bien aux USA — et « des académiciens suédois, plutôt bien inspirés depuis une quinzaine d’années » [????????] — Mo Yan, le stakhanovite communiste? Elfriede Jelinek? Dario Fo? M. Assouline veut nous faire rire avec ses elogies des plumitifs suedois qui decident ce prix surestime!

la vie dans les bois dit: 12 octobre 2014 à 7h18

je viens de lire un truc hilarant:

« Il signe encore À tout petits petits petons pour la chanteuse Myriam Anissinov, qui deviendra plus tard romancière. »

la vie dans les bois dit: 12 octobre 2014 à 7h30

Ce passage de Bloom me fait penser aux critiques d’art rivalisant de dithyrambe, en extase devant  » Et le soleil s’endormit sur l’Adriatique »

Jacques Barozzi dit: 12 octobre 2014 à 7h42

@Chantal

J’ai trouvé les Folies-Bergère (sans S) passablement décaties, plus aux normes. On y est mal assis sur des fauteuils rabattables, tels qu’on en trouvait jadis dans les cinémas de quartier (prix des places, 69 euros !).
Quant au spectacle, malgré une jeune troupe dynamique, aux voix plus belles que les chanteurs originaux, fait du bout à bout des standards de l’époque yéyé, c’est plutôt bon-enfant : une comédie musicale historique idéale pour club du troisième âge. Et ça marche, salle pleine et enthousiaste, qui se lève pour entamer un twist sur place pour un spectacle créé en 2012 !

Artémise dit: 12 octobre 2014 à 7h45

Tout de même disproportionné et écrasant, ce Nobel tombant sans crier gare sur la tête d’un romancier à peu près inconnu à l’étranger et — ressassement oblige — de moins en moins lu en France : soyons francs, qui, même parmi les plus sensibles à la musiquette modianesque, a lu plus d’un ou deux de la douzaine de titres de Modiano sortis depuis le début des années 90 ? Il a beau être une des valeurs sûres de la maison Gallimard, quel est le tirage moyen de ses bouquins depuis 1990 ? Plusieurs des contributeurs de ce blog avouent qu’avant la proclamation du Nobel, ils le connaissaient tout juste de nom. Sa production évoque celle de ces compositeurs du XVIIIe siècle, pondeurs de sonates et de symphonies à la chaîne, chaque fois un peu différentes mais substantiellement toujours les mêmes. Modiano est un romancier pour collectionneurs un peu maniaques. Et puis, tout ce folklore interlope des immédiates années d’après-guerre, avouons qu’aujourd’hui tout le monde s’en fout un peu. Les romans d’un Michel Houellebecq, d’une Christine Angot, d’un Laurent Mauvignier,sont tout de même un peu plus en phase avec les réalités contemporaines. Modiano, Ernaux, c’est le pas de deux des has been. A propos de pas de deux, ne pas rater « Tous en scène » de Minnelli ce soir sur Arte.

Jacques Barozzi dit: 12 octobre 2014 à 7h54

« de moins en moins lu en France »

Vous avez les chiffres de vente des éditions originales et de poches, Artémise ?

Widergänger dit: 12 octobre 2014 à 8h06

Artémise est une imbécile doublée d’une petite peste insignifiante.

Le dernier Modiano a été tiré à 60 000 exemplaires.

JC..... dit: 12 octobre 2014 à 8h12

J’ai vu sur YouTube une video : comment se passe le choix du Nobel de Littérature 2014.

Les responsables mettent 101 noms dans un sac en toile de jute, un chimpanzé met sa main dans le sac, …roulement de tambour …. et le singe* sort la banane annuelle ! MODIANOOOOO !

*en cas d’indisponibilité du chimpanzé, ils utilisent un évangéliste…

Artémise dit: 12 octobre 2014 à 8h12

Artémise est une imbécile doublée d’une petite peste insignifiante. (Widergänger)

Oui mais, moi, au moins, je ne souffre pas de psychose maniaco-dépressive.

JC..... dit: 12 octobre 2014 à 8h17

Artémise est agrégée de lettres : sa pestilence est donc inexcusable, mais signifiante !
(son frère est très bien, lui…)

Widergänger dit: 12 octobre 2014 à 8h22

Je ne suis plus au courant des identités des couillons de le Rdl. Je ne lis qu’un commentaire sur vingt.

Mme Michu dit: 12 octobre 2014 à 8h23

un champion des dialogues actuels

Pensez à réactualiser vos références avant que cela pue trop la langue morte.

D. dit: 12 octobre 2014 à 8h24

Je me disais ce matin en me réveillant vers 9h 30 (pas à 6h comme certaines que je ne nommerai pas -le dimanche est fait pour se reposer soit-dit en passant, pas pour faire la même chose qu’en semaine), je me disais donc ce matin, et je ponctue ma phrase (pas comme certaines), je me disais donc que l’on pourrait tout à fait mettre en place des baisses d’impôts pour ceux qui ont préféré les produits français pour de gros achats (exemple : voiture, canapé en cuir, etc…) Voilà une mesure concrète et facile à mettre en place. Qu’attendent-ils ?

Artémise dit: 12 octobre 2014 à 8h28

Artémise est une désagrégée de lettres plutôt. Elle est nulle, quoi ! (Widergänger)

Oui mais moi, je n’ai pas chaleureusement remercié sur ce blog Philippe Pétain, Laval, Darquier de Pellepoix et Joseph Darnand pour les services éminents rendus par eux à la cause du peuple Juif. Tout le monde en rigole encore ici. Quant à ma féminité, si d’aucuns tiennent à ce que j’en exhibe les preuves les plus tangibles,je suis prête à leur donner satisfaction, au bois de Vincennes, ce soir après la tombée du jour.

D. dit: 12 octobre 2014 à 8h30

J’ai un voisin qui n’achète que du Toyota, et incapable de justifier son choix par d’autres arguments que « on a toujours acheté Toyota, mes parents achetaient déjà Toyota). C’est d’une connerie sans nom et je compte bien lui dire un jour. En plus Toyota est une marque extrêmement répandue dans le monde et notamment dans tout l’Orient et l’extrême Orient et même l’Afrique et l’Amérique du Sud dans une moindre mesure, ce sont certes de bonnes voitures et d’un bon rapport qualité-prix mais Peugeot Renault Citroën proposent la même chose aux même prix, sauf peut-être certaines spécialités réservées aux taxis ou les grands rouleurs urbains comme la Prius ou les pick-up avec plancher soide pour mitrailleuse lourde 12,7 pour les Islam*istes radicaux.

Phil dit: 12 octobre 2014 à 8h31

Remarquable plaidoyer bloomesque pour le bégaiement littéraire de Modiano.
Le Nobel et une mise à l’index par le Vatican peuvent booster les ventes. La mémoire étant devenue athée, le landerneau devra se contenter des acheteurs de gondoles. Le coucher de soleil sur l’adriatique est impérial. Le gros hitchcock en villégiature à Zara en eut le souffle coupé.

bouguereau dit: 12 octobre 2014 à 8h32

On ne va pas bouder

c’est la coulitude à la française kabloom et puis tu peux adapter à l’écossienne en disant qu’il est nu sous son imper

bouguereau dit: 12 octobre 2014 à 8h34

— par ailleurs les prix Goncourt a part Duras vendent rarement bien aux USA —

on s’en branle! et puis la france ne se vend pas elle se donne

bouguereau dit: 12 octobre 2014 à 8h39

Quant à ma féminité, si d’aucuns tiennent à ce que j’en exhibe les preuves les plus tangibles,je suis prête à leur donner satisfaction, au bois de Vincennes, ce soir après la tombée du jour

noli ne tangere !

Isaïe dit: 12 octobre 2014 à 8h41

Mais on ne trouve plus rien qui soit réellement made in France ! Même les bagnoles soi-disant françaises, elles arrivent en pièces détachées de l’étranger. Et comment êtes-vous habillé ? Avec des vêtements fabriqués dans des pays du tiers-monde. Une carotte fiscale serait comme un cautère sur une jambe de bois. Une plaisanterie !

Jacques Barozzi dit: 12 octobre 2014 à 8h43

« au bois de Vincennes, ce soir après la tombée du jour. »

Vaudrait mieux en plein jour, sinon on ne verra pas la petite virgule, qui n’est pas un clito !

La vie sous la couette dit: 12 octobre 2014 à 8h44

D. dit: 12 octobre 2014 à 10 h 24 min
Je me disais ce matin en me réveillant vers 9h 30

D’où, 36 mn de branlette c’est trop ou trop peu.

bouguereau dit: 12 octobre 2014 à 8h46

Une carotte fiscale serait comme un cautère sur une jambe de bois

t’aime qu’on te carre tout le moignon ma cochonne

bouguereau dit: 12 octobre 2014 à 8h49

Je ne suis plus au courant des identités des couillons de le Rdl

..c’est la gloire dracul !..force pas trop sur la ligne de coke

ueda dit: 12 octobre 2014 à 8h49

Bloom dit: 12 octobre 2014 à 7 h 42 min
Un de mes collègues avait reçu Modiano à Singapour: avec une interprète complètement désarçonnée par l’erratisme de la parole modianesque, le café littéraire fut un flop massif…

Mauvaise logistique, Bloom.

On peut animer la salle en invitant non pas un mais deux grands écrivains français.
Modiano dialoguant en public avec Houellebecq.

Le sans-dents et le sans-mots, deux joyeux drilles.
Debout les morts!

Le café littéraire deviendrait une Folies telle que les aime Jacques Barozzi.
« Une comédie historique idéale pour club du troisième âge. Et ça marche, salle pleine et enthousiaste, qui se lève! »

Jacques Barozzi dit: 12 octobre 2014 à 8h49

Que de vieilleries on peut voir au théâtre, au cinéma, au music-hall, en littérature !
Où est passée l’avant-garde ?

bouguereau dit: 12 octobre 2014 à 8h51

du théâtre filmé et un peu poussif !

oui, le bistrot de quartier intemporel des années 50’s..ils ont toruné dans le salon de rénateau..mais j’ai bien ri quelquefois quand même..quelques perles

ueda dit: 12 octobre 2014 à 8h53

Jacques Barozzi dit: 12 octobre 2014 à 10 h 43 min
« au bois de Vincennes, ce soir après la tombée du jour. »
Vaudrait mieux en plein jour, sinon on ne verra pas la petite virgule, qui n’est pas un clito !

怖い。。

Je ne sais pas trop à qui s’adresse cette interpellation brutale mais instinctivement j’ai la tête rentrée et les oreilles en arrière.

Jacques Barozzi dit: 12 octobre 2014 à 8h53

Rétrospective et expo François Truffaut à la cinémathèque. Tout ce qui a été nouveau est désormais muséifié : reste plus qu’à nous faire empailler ?

Jacques Barozzi dit: 12 octobre 2014 à 8h55

Et la pulpeuse Valérie Mairesse qui est devenue une grosse dinde, le boug !

bouguereau dit: 12 octobre 2014 à 8h55

mais instinctivement j’ai la tête rentrée et les oreilles en arrière.

vla que zouz nous refait délivrance..

ueda dit: 12 octobre 2014 à 8h55

Jacques Barozzi dit: 12 octobre 2014 à 10 h 53 min
Rétrospective et expo François Truffaut à la cinémathèque. Tout ce qui a été nouveau est désormais muséifié : reste plus qu’à nous faire empailler ?

Tant qu’on twiste.

Isaïe dit: 12 octobre 2014 à 8h56

Les cinéastes français font des films américains pour être premier au box-office (voir le film de Bonello sur Saint Laurent, par exemple, un vulgaire « biopic »). Et même les romanciers français, eux aussi, avec leurs romans démarqués et imités des Américains. Plus rien n’est français, et il n’y a plus que quelques idiots profonds pour le croire !

ueda dit: 12 octobre 2014 à 8h58

Isaïe dit: 12 octobre 2014 à 10 h 56 min
Plus rien n’est français, et il n’y a plus que quelques idiots profonds pour le croire !

L’idiotès est un particulier et s’il fait preuve de profondeur, je le crois aussi.

bouguereau dit: 12 octobre 2014 à 8h59

Et la pulpeuse Valérie Mairesse qui est devenue une grosse dinde, le boug !

ça file un coup..mais ma mère m’a toujours dit qu’il faut toujours dire aux femmes quelles sont belle.. »et quand t’es mal pris tu dois te forcer ».. »et vu ton air faudra pas trop te forcer » qu’elle ajoutait

Isaïe dit: 12 octobre 2014 à 8h59

Et je ne parle même pas de ce que vous mettez dans votre assiette, toute cette nourriture industrielle que vous croyez « bio » !

ueda dit: 12 octobre 2014 à 9h00

Isaïe dit: 12 octobre 2014 à 10 h 59 min
Et je ne parle même pas de ce que vous mettez dans votre assiette, toute cette nourriture industrielle que vous croyez « bio » !

Comme Dracul, tu pleures comme un veau, Isaïe, mais as-tu léché ton bloc de sel?

Jacques Barozzi dit: 12 octobre 2014 à 9h01

Avant le spectacle, j’ai pris un pot sur les Grands Boulevards avec Clopine et Clopin…

ueda dit: 12 octobre 2014 à 9h03

Jacques Barozzi dit: 12 octobre 2014 à 11 h 01 min
Avant le spectacle, j’ai pris un pot sur les Grands Boulevards avec Clopine et Clopin…

Ils ont twisté pendant que Clopinou restait assis à regarder son portable.

hamlet dit: 12 octobre 2014 à 9h04

un dialogue Modiano / Houellebecq ?

non, le plus top serait une conversation Modiano / Onfray.
c’est comme au tennis, c’est plus facile pour Nadal de contrer des balles puissantes, mais quand lui arrive une balle molle il ne sait plus quoi faire.

Les gogo dit: 12 octobre 2014 à 9h05

Avant le spectacle, j’ai pris un pot sur les Grands Boulevards avec Clopine et Clopin…

le film pour toi tout seul..

ueda dit: 12 octobre 2014 à 9h07

hamlet dit: 12 octobre 2014 à 11 h 04 min
un dialogue Modiano / Houellebecq ?

Vous vous rappelez du fiasco Houellebecq/ Bernard H Lévy?

Le plus grand écrivain français et le plus grand philosophe français, pour l’éditeur, c’était dans la poche, nom de dieu

JC..... dit: 12 octobre 2014 à 9h09

Jacques Barozzi dit: 12 octobre 2014 à 11 h 01 min
« Avant le spectacle, j’ai pris un pot sur les Grands Boulevards avec Clopine et Clopin… »

Qui se ressemblent, s’assemblent … uhuhu ?

Jacques Barozzi dit: 12 octobre 2014 à 9h10

« Ils ont twisté »

Non, Clopine est passée à travers la vague yéyé, elle c’était plutôt Ferré et Brassens !

hamlet dit: 12 octobre 2014 à 9h12

le discours du Nobel de le Clezio, comme discours de Nobel c’était très bien.

il commençait par :

« Pourquoi écrit-on? J’imagine que chacun a sa réponse à cette simple question. Il y a les prédispositions, le milieu, les circonstances. Les incapacités aussi. Si l’on écrit, cela veut dire que l’on n’agit pas. Que l’on se sent en difficulté devant la réalité, que l’on choisit un autre moyen de réaction, une autre façon de communiquer, une distance, un temps de réflexion. »

et il finissait par :

« Dans tout son pessimisme, la phrase de Stig Dagerman sur le paradoxe fondamental de l’écrivain, insatisfait de ne pouvoir s’adresser à ceux qui ont faim – de nourriture et de savoir – touche à la plus grande vérité. L’alphabétisation et la lutte contre la famine sont liées, étroitement interdépendantes. L’une ne saurait réussir sans l’autre. Toutes deux demandent – exigent aujourd’hui notre action. Que dans ce troisième millénaire qui vient de commencer, sur notre terre commune, aucun enfant, quel que soit son sexe, sa langue ou sa religion, ne soit abandonné à la faim ou à l’ignorance, laissé à l’écart du festin. Cet enfant porte en lui l’avenir de notre race humaine. À lui la royauté, comme l’a écrit il y a très longtemps le Grec Héraclite. »

cherchez l’erreur….

Jacques Barozzi dit: 12 octobre 2014 à 9h14

« uhuhu »

Fais gaffe, JC, Clopin te cherche pour te casser la gueule !
Je lui ai dit que tu n’en valais pas la peine et que de toute façon tu n’existais pas.

hamlet dit: 12 octobre 2014 à 9h17

« Vous vous rappelez du fiasco Houellebecq/ Bernard H Lévy? »

ce livre n’est pas du tout un fiasco !!!
au contraire c’est le livre le plus intéressant qu’on puisse lire sur eux, ce livre nous dit tout.

le problème est que les gens l’ont pas lu, ou laors s’ils l’ont lu ils se sont empressés de l’oublier.

alors que s’il y a un livre qu’il faut toujours garder en mémoire au sujet de ces deux auteurs c’est bien celui-là.

mais dans le monde des livres c’est hélas toujours la même chose, dès qu’un livre révèle une vérité piouf on s’empresse de le mettre de côté, de faire comme s’il n’existait pas.

à tous ceux qui me parlent de Houellebecq comme un grand penseur de notre époque je leur dit : lisez ce livre !

Jacques Barozzi dit: 12 octobre 2014 à 9h18

« Que dans ce troisième millénaire qui vient de commencer, sur notre terre commune, aucun enfant, quel que soit son sexe, sa langue ou sa religion, ne soit abandonné à la faim ou à l’ignorance, laissé à l’écart du festin. »

Un voeu pieux qui lui a rapporté 800 000 euros !

Baba 1 jour, bobo toujours dit: 12 octobre 2014 à 9h18

Clopine est passée à travers la vague yéyé

Y paraît qu’elle a coulé à cause des sandales orthopédiques, vertes.

Jacques Barozzi dit: 12 octobre 2014 à 9h20

« c’est le livre le plus intéressant qu’on puisse lire »

Un échange de mails !?

hamlet dit: 12 octobre 2014 à 9h26

la planète entière est en train de découvrir l’oeuvre de Modiano…. ? non non non.

en Irak, en Syrie, en Libye, en Afghanistan, au Soudan, en Éthiopie, en Centre Afrique, au Mexique, en Egypte…. ? ils ont d’autres choses à faire que lire Modiano.

il faut dire l’occident entier est en train de découvrir l’oeuvre de Modiano : les US, le Canada, l’Australie, l’Autriche, l’Allemagne, le Danemark…

la littérature reste l’activité de ceux qui n’ont rien d’autre à faire, et ont du temps à perdre avec ces futilités.

d’autant que le destin de Dora Bruder je suis pas certain que ce soit le truc qui va passionner les iraniens.

Deneb dit: 12 octobre 2014 à 9h28

@ Isaïe dit:12 octobre 2014 à 10 h 56:
Allons JC, nous sommes Français et représentons la France profonde, celle de Vichy. Quand notre Grand-Guide-Éclairé sera Présidente, que les DCA orneront nos côtes et que les frontière terrestres seront bouclées (pour le Rhin par exemple, nous penssons à des filets de pèche bretons), nous vivront mieux au milieu de Français catholiques. Mimi, notre guide-éclairant, changera de fantôme.
Vive Marine 1ère, fille de Jean-Marie jamais numéroté.

JC..... dit: 12 octobre 2014 à 9h30

« Fais gaffe, JC, Clopin te cherche pour te casser la gueule ! » (Barozzi)

Je tremble de frousse… quelle fiente souille mon caleçon ? quelle urine se répand sans que je n’y puisse rien ? quelle peur me paralyse le cœur ? quel brouillard obscurcit ma vue ? ai-je tout oublié de mon aïkido chéri d’amour ? Où ai-je foutu ma kalachniquante ?

(Ne me fais pas rire, Jacques ! je me pisse dessus comme dirait Modiano Morne Plaine !)

Jacques Barozzi dit: 12 octobre 2014 à 9h32

L’oeil de verre de Jean Marie est dans l’anus de DeneD. et ne voit rien !

JC..... dit: 12 octobre 2014 à 9h32

Deneb,
Je me réjouis déjà de l’épuration ethnique technique que nous allons infliger à ces sauvages du 93 qui n’ont jamais lu Modianoooo !
Whoopeee !

JC..... dit: 12 octobre 2014 à 9h34

Enfin mon diplôme d’Ingénieur Qualité, amusette pour faire plaisir aux potes, va me servir …. Karadzic ! Karadzic !

Isaïe dit: 12 octobre 2014 à 9h34

Un petit extrait du prophète, pour vous remuer encore davantage :

« Où donc faut-il vous frapper encore, vous qui multipliez les reniements ? Toute la tête est malade, tout le cœur est atteint ; de la plante des pieds à la tête, plus rien n’est intact : partout blessures, contusions, plaies ouvertes, qui ne sont ni pansées, ni bandées, ni soignées avec de l’huile.
Votre pays n’est que désolation, vos villes sont consumées par le feu ; votre terre, des étrangers la dévorent sous vos yeux, c’est une désolation, comme un désastre venu des étrangers. »

Jacques Barozzi dit: 12 octobre 2014 à 9h35

JC, Jean Tardieu t’a écrit un poème

« .
Le môme néant

Quoi qu’a dit ? – A dit rin.
Quoi qu’a fait ? – A fait rin.
A quoi qu’a pense ? – A pense à rin.

Pourquoi qu’a dit rin ?
Pourquoi qu’a fait rin ?
Pourquoi qu’a pense à rin ?

– A’ xiste pas. »

hamlet dit: 12 octobre 2014 à 9h36

« Jacques Barozzi dit: 12 octobre 2014 à 11 h 20 min
« c’est le livre le plus intéressant qu’on puisse lire »
Un échange de mails !? »

non non non c’est bien plus qu’un simple échange de mails !
au contraire c’est bien tombé que cela prenne cette forme, l’échange de mail, du fait de sa spontanéité, permet de révéler la pensée à l’état pur, sans artifices, sans les journalistes qui orientent les réponses.

c’est comme l’échange de lettres entre Flaubert et ses copines, on y apprend tout de floflo, et bien là c’est pareil, et la première chose dont on se rend compte c’est que Houellebecq c’est très loin d’être Flaubert, la ligne claire de son écriture n’est que le reflet de la ligne claire de sa pensée de supermarché, le degré zéro de la pensée, ce type n’a aucune idée sur rien, même quand il parle d’un auteur il n’en rien d’autres que des banalités.

et voilà le Flaubert de notre époque, on a créé beaucoup d’activité autour de rien, ce rien les lecteurs de welbec disent le découvrir en le lisant, mais ce rien ne s’arrête pas là, il continue, se propage avec ceette activisme autrour du rien, du grand vide.

voilà ce qu’est notre époque : de l’activisme autour de rien, nos philosophes comme nos politiques comme nos critiques comme nos artistes parlent beaucoup pour ne rien dire du tout, les gens ont fait ce procès à Sarkozy mais se rendre que leur monde est sarkozien, nous baignons dans le sarkozisme culturel : beaucoup de bruit pour rien !

c’est ce que révèle cet échange épistolaire entre bhl et welbec, d’où l’importance primordiale de ce livre, c’est avec celui de Trierweiler le livre le plus important écrit dans ce pays au cours de ces 50 dernières années !

Widergänger dit: 12 octobre 2014 à 9h39

Ce qu’écrit Le Clézio dans son discours du Nobel est profondément stupide et d’une étroitesse d’esprit sans précédent dans le discours d’un Nobel. C’est le discours que le monde veut entendre mais qui ne correspond en rien à la création littéraire.

Est-ce que Chrétien de Troyes à la fin du XIIè siècle se soucie une seule seconde des enfants illettrés et affamés qu’il peut voir autour de lui quand il écrit Yvain ou le chevalier au lion ? Il a soucie pourant de la justice dans le monde, il édifie une œuvre, parmi les plus importantes de notre littérature pour défendre un idéal de la chevalerie en accord avec la révolution des mentalités, appuyée par l’Eglise, qui instaure le sacrement du mariage, le culte marial et l’amour dans le mariage comme Yvain après la crise de folie qu’il traverse pour avoir trahi son épouse. Un écrivain écrit pour tracer une ligne d’horizon à l’humanité ; n’oublions pas que le Nobel doit, selon les statuts, revenir à des écrivains idéalistes, c’est-à-dire qui s’efforcent de projeter l’humanité vers un idéal. Cet idéal peut être désigné expressément comme dans Yvain ou en creux chez d’autres écrivains. Il est clair que Modiano ne renvoie à aucun idéal, pas même en creux.

Jacques Barozzi dit: 12 octobre 2014 à 9h40

« celui de Trierweiler le livre le plus important écrit dans ce pays au cours de ces 50 dernières années ! »

Il est déjà dépassé par celui de Zemmour !

JC..... dit: 12 octobre 2014 à 9h43

Belle couillonnade de Tardieu, bouddhiste en diable ? Merci, mon bon Jacky !

有时云雾掩盖太阳。
有时冷雨来了!
有时候,你可能会伤心的……

不!生活是美好的!

和太阳从东方升起。
和太阳温暖我们的皮肤……美味!

Jacques Barozzi dit: 12 octobre 2014 à 9h44

Sur les ruines de la mémoire et ses fantômes, Modiano a bâti une oeuvre, une famille, c’est un idéal en action, ML !

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