Patti Smith, ce n’est pas facile d’écrire sur rien
Ceux qui sont passés à côté de Just kids en 2010 n’auront pas d’excuses s’ils se soustraient au nouveau livre de Patti Smith au titre si énigmatique M Train (traduit de l’anglais par Nicolas Richard, 260 pages, 19,50 euros, Gallimard). Pas un roman, ni des mémoires, encore moins une autobiographie, même si toutes ces formes sont convoquées dans ce récit « à la Patti Smith ». Non qu’elle ait créé un genre. Juste le genre qui lui faut et c’est tellement touchant, sans plus mais c’est déjà beaucoup.
L’équivalent d’un road-movie littéraire dans sa mémoire à travers les gens qu’elle a croisés, les lieux où elle s’est attardée, et il y en eut car elle est du genre à parcourir des centaines de kms juste pour vérifier un détail entrevu dans un roman de Boulgakov ou dans un traité de Wittgenstein, s’attabler à une certain table dans une certaine ville longtemps après Goethe et Schiller, s’asseoir sur la chaise de Roberto Bolano dont elle admire l’œuvre, effleurer du revers de la main la table d’échecs autour de laquelle se sont affrontés Bobby Fischer et Boris Spassky lors d’un tournoi d’anthologie, quand ce n’est pour photographier les bottes d’un grand explorateur, déposer des pierres sur la tombe de Jean Genet à Larache face à la mer, laver la pierre tombale de Mishima au Japon, ou s’allonger sur le lit même de Diego Rivera juste après avoir photographié celui de Frida Kahlo à la Casa Azul à Mexico suite à un malaise de déshydratation. Toujours repartir en voyage et consentir au destin en quête de l’un de ces petits riens qui font la vie. D’ailleurs, elle le reconnaît en une formule qui lui sert de leitmotiv : ce n’est pas facile d’écrire sur rien. Et même :
« Je suis certaine que je pourrais écrire indéfiniment sur rien. Si seulement je n’avais rien à dire »
Sauf que cela sort de sa plume, un matin face à un café noir et une tranche de pain complet trempée dans l’huile d’olive, attablée dans un coin dans l’un des bistros où elle a ses habitudes un peu partout dans le monde. A Paris, c’est le Rouquet, sur le boulevard Saint-Germain, à deux pas de Sciences Po., à Berlin le Café Zoo tout près de la gare, à Amsterdam le Bluebird Coffeeshop, à Naples le Caffè del Professore, à Vienne le Café Josephinum, et puis le Gran Café de Paris à Tanger, je vous fais grâce de ceux d’Uppsala, de Shibuya et de Point Loma parce que cela m’étonnerait que… J’allais oublier le principal d’entre eux, celui de Manhattan, le Café ‘Ino où elle se rend le plus souvent, et même tous les matins, de sa sixième avenue à Bedford street. C’est là qu’on a le plus de chance de la trouver absente. Il y a quelque chose en elle d’une zombie optimiste, incurablement léthargique, comme elle en convient sans se forcer. Ce n’est pas qu’une question de physique ou de dégaine tant elle a été longtemps insouciante de son âge et de son apparence. « Bon sang, comment avons-nous fait pour devenir si vieux ? Je demande à mes articulations, à ma chevelure couleur de fer » se demande-t-elle à 69 ans. Alors quoi ?
Plutôt un mode de vie, un état d’esprit, une façon de se déplacer comme si elle marchait sur des coussins d’air. On en retrouve la trace dans son écriture en apesanteur. Patti Smith marche dans ce livre aux côtés de ses chers disparus visibles d’elle seule, ses parents, son frère, son mari, son amour de jeunesse le photographe Robert Mapplethorpe, l’écrivain William Burroughs. Son armée des ombres. Mais elle évite de les frôler de crainte qu’elles se dissipent, question de distance. Elle n’est peut-être pas du genre à pleurer à l’annonce de la mort de Mme de Rênal, mais du genre à considérer Linden, personnage de la série The Killing, comme « l’un des êtres qui m’est le plus le plus cher » bien qu’elle ne l’ait jamais rencontrée. D’ailleurs comme tous ceux qui présentent une véritable addiction aux séries, elle ne se contente pas de la copie et va toujours à l’original, le danois Forbrydelsen en l’espèce. Il y en a d’autres : le Saint (à moi, Simon Templar !), Inspecteur Barnaby, Luther, Doctor Who et même, misère, Les Experts : Miami, New York Police judiciaire… Elle ne rate jamais un épisode. Mais à quelle heure dort-elle ? D’autant qu’elle lit de manière tout aussi compulsive, le Musil de l’élève Törless, le Genet du Journal du voleur qu’elle lit à Madrid histoire de vérifier la réverbération sur son esprit de cet hymne à l’Espagne et tant pis si l’histoire se déroule plutôt dans le barrio chino de Barcelone, le Camus du Premier homme pour la beauté de la langue davantage que pour l’intrigue.
Dire qu’elle prend même le temps de rêver, juste assez pour vérifier l’avis tranché de son père selon lequel il est rarissime de voir ses propres mains dans un rêve (mais à la toute fin du livre, elle y parvient). On trouve des notations de cette encre dans M Train, serties dans un vaste halo poétique où l’heure est donnée par une horloge sans aiguilles, et où il est grand cas de la profane Cantate du café de Bach.
« Rétrospectivement, longtemps après sa mort (celle de Fred, son mari), je me dis que notre mode de vie de l’époque paraît miraculeux, un miracle qui n’a pu être accompli que grâce à la synchronisation silencieuse des rubis et des mécanismes d’un esprit commun ».
Quant à ce drôle de titre de M Train, l’explication vient presque par hasard, à la fin d’un chapitre, après qu’un barman lui ait resservi une tequila légère comme du jus de fleurs :
« J’ai fermé les yeux et j’ai vu un train vert avec un M à l’intérieur d’un cercle ; le même vert décoloré que le dos d’une mante religieuse ».
De toute façon, où qu’elle aille et quelle que soit la situation, elle la vit comme un personnage : à l’instant d’entrer dans une salle à Berlin pour y prononcer une conférence, elle se croit Holly Martins dans Le Troisième homme ; quand elle perd son manteau noir mité, elle se prend pour le croyant fautif du Voyage en Orient de Hesse lorsque la chevalière disparaît de son doigt ; et si elle brûle des pages qui la rendent insupportablement nostalgique, elle se croit complètement Gogol jetant au feu des pages des Âmes mortes. Pourquoi ? Because the night, tout simplement.
Et pourtant, ce n’est jamais triste car l’écriture de cette réminiscence est d’une fluidité merveilleusement enveloppante. Ce n’est pas du Billie Holliday que l’on entend en fond sonore mais bien la chanson fétiche de l’auteur, What a wonderful world toute timbrée de l’hypertrophie des fausses cordes vocales de Satchmo. Qu’on ne s’y trompe pas : de ses trois fois rien, elle a fait une matière dense d’affects, de sentiments, d’émotions d’une légèreté étourdissante, ainsi qu’elle l’annonce dès les premières pages :
« Insensiblement je m’enfonce dans un malaise léger mais persistant. Non pas une dépression, davantage une fascination pour la mélancolie, que je retourne dans ma main comme s’il s’agissait d’une petite planète, striée de bandes d’ombre, d’un bleu impossible »
De nombreuses photos parsèment le récit de son errance, toutes prises avec un Polaroïd 1967, appareil vétérotestamentaire, on ne peut plus vintage, qui donne sa couleur au noir et blanc de sa mémoire. Elle prend souvent des photos de chaise et de table. Le jour où le patron du café ‘Ino à Bedford Street a fermé définitivement, il lui a fait porter chez elle sa table et sa chaise : « Mon portail vers quelque part ».
A propos, elle est aussi chanteuse sous le même nom, elle fut même une icône du rock et du mouvement punk, cette Patti Smith qui écrit depuis toujours. Cette fois, ne la ratez pas.
(Photo par Claire Hatfield ; autoportraits au polaroïd de Patti Smith et chez Virginia Woolf par Patti Smith)
448 Réponses pour Patti Smith, ce n’est pas facile d’écrire sur rien
Janssen J-J dit:
à
cf. 18.25 « Attendons alors que notre hôte prenne le relais du décongélateur ».
Bien, nous y voilà, merci, Passou !
pado dit:
à
« vert avec un M à l’intérieur d’un cercle »
P’tain, pourtant elle avait juré qu’elle fumait moins,
elle le sait qu’il est jaune le M, c’est écrit dessus.
Juste enfants, mais sans mémoire.
pado dit:
à
« elle fut même une icône du rock »
Là passou c’est trop, même pour la blague.
« fut » ! Vous aurez ma mort sur la conscience.
Annelise dit:
à
Wow. Beau billet, Pierre. Elle est tout de même très singulière, avec sa magnifique tête de vieil Indien. Le listing des cafés est savoureux. Au moment d’Easter, enfant, j’étais fascinée par les poils sous les bras de la pochette. Mon frère aîné qui m’avait offert le disque.. Jamais pu décrocher depuis de la tessiture de la dame, son côté over the rainbow
la vie dans les bois dit:
à
« marche dans ce livre aux côtés de ses chers disparus visibles d’elle seule »
« 69 ans. Alors quoi ? »
… rien.
Clopine, définitivement un cas à part... dit:
à
Souvent partie, Patti, mais toujours revenue. Elle m’a toujours été sympathique !
Polémikoeur. dit:
à
Une voix,
des ombres,
des riens du tout.
Voyajoueusement.
la vie dans les bois dit:
à
ça vous énerve aussi Polé, un billet sur rien ?
Moi je suis à fond.
la vie dans les bois dit:
à
c’est vrai quoi, ces vieilles qui ne veulent pas vieillir, qui te racontent leur vie en long en large, en travers, l’air de pas être là.
Éthérées.
La photo, c’est bien simple, on dirait Birkin, la moustache en moinss.
Tiens on revient à la mémoire sensorielle.
J’ai lu ça, dans un lien donné précédemment:
Les recherches sur l’olfaction ont montré que les femmes dans la vingtaine utilisent les odeurs pour se rendre attirantes, dans la trentaine, elles en usent pour délimiter leur territoire, dans la cinquantaine comme anti-dépresseur, et dans la soixantaine comme stimulant.
la chanson » because the night », par la même, 40 ans plus tard, ça le fait pas.
Jibe dit:
à
IN memoriam of Prince…
D. dit:
à
Pourquoi Pierre Assouline, depuis quelques mois, écrit des billets sur des sujets de si peu d’intérêt ?
D. dit:
à
…car chez Patti Smith tout est, pour moi, clairement mauvais, que ce soit la chanson, la photo ou le reste.
la vie dans les bois dit:
à
Ce « Because » faisait moins thé dansant que celui du billet.
On va remettre un peu des watts.
Vous prendrez bien un verre dit:
à
Cloclo la trouve « sympathique ».
Patti Smith !
Mindieu, qu’elle retourne dialoguer avec Chaloux.
Jibé dit:
à
« Tous les écraivains sont des clochards, puissé-je un jour être comptée parmi vous ».
We cannot have our cake and eat it.
Shame on her !
Sergio dit:
à
« Bon sang, comment avons-nous fait pour devenir si vieux ?
Il s’agit très probablement d’une erreur ; try again !
lola dit:
à
Bérénice , l’éventail de cèdre, voir: les éventails matières d’excellence. Superbe expo qui se termine;seules les branches de l’éventail sont en cèdre, travaillé et ajouré. L’éventail est en soie, ou en papier.Le cèdre est employé pour son parfum, qui flatte l’odorat et qui est détesté des insectes de tout poil; donc double avantage: brise légère et raoust les mouches, les moustiques ( oui, je sais, ils n’ont pas de poil, encore que, velu(e)s non ?)
bérénice dit:
à
lola je ne suis pas accro à l’entomologie, mais oui peut-être avez-vous raison, je n’irai pas vérifier.
Giovanni Sant'Angelo dit:
à
…
…Oui,!…il faut une terre spéciale, avec leurs adresses pour en être contacter avec facilité,!…
…toutes des personnages dans une ville protégée,!…ou chacun peut se confier, comme à un psy de l’humeur des temps perdus, les chansons les doctrines les intérêts le bénéfice du doute,!…
…tout ces marionnettes et comédiens,!…caprices des dieux en fromage des souvenirs du temps perdu,!…
…
…bien,!…Non,!…pas assez » exit « ,!…
…
…je préfère,!… » jamais sans châteaux et domaines à superviser « ,!…
…et tout ces immigrés,!…je n’en est rien à foutre,!…
…à renvoyez à nos états » loup-garou « à nous management l’opinion cantonner » soumis « ,!…
…Stalag 13,!…le rendez vous des étoiles » exit » des firmaments d’opinions de connivences Visa,!…
…des clous pour mettre en croix nos Visa d’abords,!…attachés -case à succion d’€uros,!…
…j’attends mes richesses ou vous faite cavalier seul dans l’espace – sidéral,!…
…
…Ah,!Ah,!…qui rira le dernier avec ses mort de rires,!…etc,!…
…suivantes,!…tournez-vous,!…encore du Stalag 13,!…à tourner manège,!…
…
Giovanni Sant'Angelo dit:
à
…
…qu’est ce que c’est déprimant,!…Hop,!…là,!…
…
…des psy en manque de stagiaires inquisiteurs,!…des places libres pour nous jouer du théâtre à cathares modernes du profit,!…Oh,!…
…c’est bien trouver ce paradis perdu du saint des saints,!…des » exits » à leurres des faux-cons managements bancaires,!…
…Visa haut, reste trop bas,!…etc,!…
…Ah,!Ah,!…
…en notre Sade du seigneur qui nous pompe notre fric en partage,!…
…à nos raisonnements escamotés,!…en bilan jamais mis à jour,!…c’était la cousine germaine du côté de Brest la velue,!…Ah,!Ah,!…etc,!…
…des clous,!…pour terrasser les banques et leurs soumis à jours,!…Ah,!Ah,!…
…
JC..... dit:
à
Billet nul, sur une personne quelconque, le déclin frappe aux meilleures portes… Next ?
JC..... dit:
à
Billet, plutôt que « nul », disons … complaisant Gallimard. S’extasier sur une sottise pareille de madame SMITH :
« Je suis certaine que je pourrais écrire indéfiniment sur rien. Si seulement je n’avais rien à dire »
est peut-être le comble de la perfidie …!
Il y aura bien quelques ménagères de plus de 50 ans pour acheter ce témoignage d’une vie d’errance rance, opuscule qui leur rappellera l’heureux temps où elles se faisaient culbuter par n’importe quel godelureau en pattes d’ef aux chevilles.
En conclusion : encore 19,50 euros d’économisés !
JC..... dit:
à
Finalement, Passou confesse en titre son sentiment profond :
« Patti Smith, ce n’est pas facile d’écrire sur elle »
renato dit:
à
Aucun sujet n’est inintéressant.
Cela dit:
renato dit:
à
Qui a dit que le marché du livre est en crise?
Paru en 2014, « Sette lezioni di fisica » par Carlo Rovelli: 330.000 copie vendue in Italie. Paru en 2015 en Angleterre, 100.000… Il suffit, peut-être de stimuler l’intérêt des lecteurs…
Jibé dit:
à
Un os à ronger pour JC, et d’un !
« Nuit debout : un homme tente de s’immoler par le feu place de la République »
Jibé dit:
à
« Aucun sujet n’est inintéressant. »
La mort de Prince n’est-elle pas plus importante que la vie de Patti, renato ?
soundtrack du jour dit:
à
People have the power to redeem the work of fools. Sûr qu’avec des paroles comme ça, ça peut pas plaire à JC !
JC..... dit:
à
« Nuit debout : un homme tente de s’immoler par le feu place de la République » (jibé)
Un c.on de moins ! Pourvu que cet exemple soit suvi par les survivants …
Jibé dit:
à
Un autre nonosse, JC ?
« Rama Yade est candidate à l’élection présidentielle »
JC..... dit:
à
« Sette lezioni di fisica » par Carlo Rovelli (Renato)
Lire la Bible ou l’Alcoran, c’est bien.
Mais les réflexions de l’ami Carlo dans son opuscule « Qu’est ce que le temps ? Qu’est ce que l’espace », plus ancien, c’est facile, intéressant et ça peut rapporter gros …
édouard dit:
à
22 avril 2016 à 8 h 43 min
« Nuit debout : un homme tente de s’immoler par le feu place de la République »
un des nombreux sdf qui dans l’indifférence quasi générale crèvent sur le trottoir depuis des années dans le quartier?
Jibé dit:
à
Prince est mort en apesanteur !
http://www.dailymotion.com/video/x190bmz_en-apesanteur-calogero_music
bouguereau dit:
à
le hit des crématoriomme c’est ça baroz
https://www.youtube.com/watch?v=hz4DsxCxXpE
bouguereau dit:
à
« Nuit debout : un homme tente de s’immoler par le feu place de la République »
reuzment ils lui ont craché dsus
JC..... dit:
à
« un des nombreux sdf qui dans l’indifférence quasi générale crèvent sur le trottoir depuis des années dans le quartier? » (Edouard)
Encore heureux que les Parisiens soient indifférents aux malheureux ! Où irions nous s’il fallait se préoccuper des SDF qui crèvent sur le trottoir, des enfants qui meurent de faim en Afrique, des mille misères qui assaillent nos frères et sœurs humains dans ce monde pourri par le grand capital !….
s h iiii........... dit:
à
on the road again dit: Votre commentaire est onpeut savoir pourquoi c’est en attente de modération? :
en attente de modération.
22 avril 2016 à 9 h 29 min
22 avril 2016 à 9 h 27 min
« Toujours repartir en voyage »
Hard travelin’ (Woody Guthrie)
https://www.youtube.com/watch?v=kfq5b1bppJQ
bouguereau dit:
à
Où irions nous s’il fallait se préoccuper des SDF qui crèvent sur le trottoir, des enfants qui meurent de faim en Afrique, des mille misères qui assaillent nos frères et sœurs humains dans ce monde pourri par le grand capital !….
au royaume des cieux jicé
cadeau pour lassouline
https://www.youtube.com/watch?v=EvaC67CeBDA
sse ? dit:
à
quand ce n’est pour photographier les bottes d’un grand explorateur
En somme, elle aura passé le plus clair de son temps à cirer des bottes.
daniel dit:
à
« un homme tente de s’immoler par le feu place de la République »
espérons que ce n’est pas LE philosophe!
daniel dit:
à
« Toujours repartir en voyage »
toujours sur la route, c’est culturel
Hard travelin’ (Woody Guthrie)
https://www.youtube.com/watch?v=kfq5b1bppJQ
sse ? dit:
à
A propos, elle est aussi chanteuse sous le même nom, elle fut même une icône du rock et du mouvement punk, cette Patti Smith qui écrit depuis toujours. Cette fois, ne la ratez pas.
J’ai déjà complètement raté la chanteuse, je me propose de rater complètement l’insignifiante plumitive, et sans regret.
JC..... dit:
à
bouguereau dit: 22 avril 2016 à 9 h 31 min
Si j’ai un conseil à te donner, fils…. vise l’Enfer ! Finir son éternité avec les c.onnards qui trainent leur ennui au Paradis ??? Avec les mecs sympas qu’il y a en Enfer !!!!
Laissons le Royaume des Cieux aux rapaces de la morale …
sse ? dit:
à
Si seulement je n’avais rien à dire »
Mais tu n’as rien à dire, ma poule. Si c’était pour écrire des traits de génie du genre « bon sang, comment avons-nous pu faire pour devenir si vieux ? », tu aurais mieux fait de t’abstenir. C’est vraiment, en effet, écrire rien sur rien.
D. dit:
à
En mi pecho florido,
Que entero para él
solo se guardava,
Alli quedo dormido ;
Y yo le regalava,
Y et ventalle de cedros ayre dava.
D. dit:
à
Mort de Prince : encore beaucoup de tapage médiatique pour une raison obscure.
On ne peut tout de même pas comparer Prince à Michael Jackson qui lui était une véritable star et un talent incroyable. Michael Jackson restera pour plusieurs siècle une étoile géante dans le ciel des artistes disparus, mais Prince…allons allons, un peu de raison s.v.p. messieurs les journalistes.
D. dit:
à
Naufrages de migrants : toujours et encore des scènes insoutenables et culpabilisant l’occident : zodiac en train de couler, bébé qui se noit.
Deux ans après le début de l’intensification exponentielle de ce phénomène On attend toujours les images-chocs d’arrestation des passeurs, leur procès, leur vie en prison à perpétuité.
sse ? dit:
à
se demande-t-elle à 69 ans.
C’est vrai qu’à cet âge-là ça commence à sentir le roussi, surtout si on pense à Delpech (69) et à Prince (57). Mais bon, on peut aussi bien tenir jusqu’à 115, alors pas de défaitisme. Sursum corda !
sse ? dit:
à
Ce n’est pas qu’une question de physique ou de dégaine tant elle a été longtemps insouciante de son âge et de son apparence. « Bon sang, comment avons-nous fait pour devenir si vieux ? Je demande à mes articulations, à ma chevelure couleur de fer » se demande-t-elle à 69 ans. Alors quoi ?
Une seule solution : rester farouchement fidèle à l’enfant qu’on garde en soi.
edouard dit:
à
D. dit: 22 avril 2016 à 10 h 01 min
Mort de Prince :
chaloux, le grand mélomnane, est inconsolable c’est sûr
edouard dit:
à
« Rama Yade est candidate à l’élection présidentielle » (jibé)
mariée à une socialiste -le per vers varois n’a aucune chance
Jibé dit:
à
J’ai toujours préféré Prince à Michael Jackson, D.
Jibé dit:
à
Mais je préférais déjà Georgette Lemaire à Mireille Mathieu…
edouard dit:
à
Jibé dit: 22 avril 2016 à 10 h 30 min
aussi insipides l’un que l’autre -voix et le reste – et orchestres faisant des bruits de camions ..
joe becausethenight dit:
à
because the nightt dit: Votre commentaire est en attente de modération.
22 avril 2016 à 10 h 45 min
un personnage d’une génération
https://www.youtube.com/watch?v=6OjW1TDANxk
JC..... dit:
à
« Rama Yade est candidate à l’élection présidentielle » (jibé)
Tout, même une sombre héroïne incompétente, plutôt que la Vioque bordelaise à la dérive …
Pablo75 dit:
à
@ D
El aire de la almena,
cuando yo sus cabellos esparcía,
con su mano serena
en mi cuello hería,
y todos mis sentidos suspendía.
Bardolatrines dit:
à
Le singe d’une nuit pétée.
Gomme il vous pèlera
Les foireuses grand-mères de WinDor
Mesure pour masure
Henri Cat
Ronéo & jus Viet
Beau Q, du bruit pour rien
La cousine maque Bette
Omelette, rince Zidane, marque
Eau, t’es l’eau
Leroy lire
Yourcenanar dit:
à
bravo de censurer la brêle de PQ facho pour qui utilise le mot « négresse » est comme une injure
Bloom dit:
à
IN memoriam of Prince…
==
Pas de « of », Baroz, pas de « of », tu lui fais du tort en écorchant feu sa langue…C’est du transitif direct, tout simple, tout bête.
« In memoriam Prince », épicétou.
Yourcenanar dit:
à
Mort aux c.ons ? alors t’en a plus pour longtemps
Jibé dit:
à
Oui, Bloom, je me suis appliqué par la suite, avec l’expression sur le beurre et l’argent du beurre à propos de la riche Patti Smith, qui a un compte bancaire dans chaque pays et se revendique vagabonde !
Princesse dit:
à
Jibé dit: 22 avril 2016 à 12 h 28 min
Cette concierge est d’une étroitesse……d’esprit !
oursivi dit:
à
D. dit: 22 avril 2016 à 10 h 01 min
Y a de ces buses ici…
Prince savait tout faire, chanteur à un point de génie qui ne le faisait plus chanter mais attaquer des chorus comme les plus transcendants saxophonistes ou guitaristes savent les enquiller, compositeur à un degré de raffinement et d’originalité qui faisait Miles le considérer comme un égal (Miles raconte dans son autobio qu’ils avaient envisager avec Prince de se dégotter un pied à terre à Paris pour aller y épier des oreilles les nouveautés que les jeunes musiciens africains viennent y déployer), il était aussi un arrangeur digne de Gil Evans, un guitariste de tout premier plan, un excellent pianiste et clavieriste, un des rares pouvant donner à ses habillages harmoniques au synthé la qualité sonore de section de cuivres, aussi un esthète sachant toujours rebondir, échapper, chercher où aller pour y être seul, s’inventer une personnalité dont la singularité épataient tous, dont la tenue de l’art bluffait tous les musiciens du jazz au classique (si en connaissez de haut niveau, interrogez-les) sans qu’aucune critique ne s’autocensure de suite du ridicule qu’elle se sent revêtir.
Très intéressante, cet apparent hiatus entre l’extrême discrétion un peu paranoïaque qui laisse la star loin des hommes et l’énorme vague qui accompagne sa disparition, chacun réalisant qu’il a laissé investir beaucoup de son affect par les productions du disparu, celles-là accompagnant, accouchant, exacerbant, nombre des moments forts de nos vies.
Sans qu’on ne sache vraiment bien qui était de ces rares à les magnifier.
AO
PS Jackson était un produit, à la base excellent chanteur et musicien mineur, agité par les doigts de son producteur, lui-même pathétique dans sa volonté de blanchiment là qu’il fut un jeune homme si beau, incapable du centième des idées qui traversèrent l’esprit du farfadet princier et dont le génie le poussa même à les rendre si visible en plus de les avoir faites si fortes.
JC..... dit:
à
Ma foi … tout à une fin ! Et c’est très bien ainsi.
Comme il m’est insupportable d’être censuré plusieurs fois pour avoir écrit que Rama Yade était une « négresse » préférable à Juppé, je vous fais mes adieux définitifs !
Bien entendu, j’en informe directement l’ami Pierre Assouline et le félicite pour ses choix de modération, la liberté d’expression y gagne chaque jour
Tous ensemble : VIVE LA DOXA DES EBURNES !
Polémikoeur. dit:
à
Il se pourrait bien aussi que
21 avril 2016 à 21 h 00 min
ne soit qu’un rien du tout
pour une voix en mouvement
qui joue avec les ombres.
Un éloge de rien des riens.
Etomniavanitassement.
Bloom dit:
à
Can’t have your cake and eat it, Baroz.
« Because the night » est une chanson co-écrite avec Springsteen The Boss & « Gloria » (Horses) est un méga-tube de Van The Man Morrison, de Belfast-est.
Entendu récemment que Patti S & Lenny Kay se seraient rencontrés pour la première fois sur scène à l’occasion d’un hommage à Kurt Weil organisé par le Village new-yorkais: ils se sont fendus pour l’occasion fendu (ha!) d’un Mac The Knife assez déjanté sur les 3 accords que maitrisait Lenny K à l’époque (il en connait 5 maintenant, en majeur & mineur).
16 millions de livres de cachet pour un concert des Stones, Baroz, faut tirer les conclusions qui s’imposent les papys (vas-y-johnny) nous enfoncent.
Some might love it, I don’t.
Bloom dit:
à
Lenny K s’était pour l’occasion fendu à la Fender, oeuf corse.
Clopine, définitivement un cas à part... dit:
à
Ah, si JC de 12 h 51 pouvait dire vrai… Mais bien entendu, il sera là dès demain, fidèle au poste…
Pablo75 dit:
à
@ oursivi
« Prince savait tout faire, chanteur à un point de génie qui ne le faisait plus chanter mais attaquer des chorus comme les plus transcendants saxophonistes ou guitaristes savent les enquiller, compositeur à un degré de raffinement et d’originalité… », etc, etc.
Si je vous comprends bien, Bach, Mozart, Beethoven ou Wagner étaient de la sous-mer_de à côté de lui…
Or, il se trouve qu’il y a plus de MUSIQUE dans un prélude de Bach que dans toute l’histoire du pop, funk, R&B et rock ensemble.
https://www.youtube.com/watch?v=EftKHj_sHNY&list=PLfdMKJMGPPtzP0UwK12N783rARcaOWsUQ
bouguereau dit:
à
Or, il se trouve qu’il y a plus de MUSIQUE dans un prélude de Bach que dans toute l’histoire du pop, funk, R&B et rock ensemble
c’est comme mon larbin qui sfait hune moyenne havec léoto échyle victor hugo..et jean passement
bouguereau dit:
à
halors bonne clopine..est ce t’as pécho l’ipé de bergeret dans ta nasse diabolique ?
bouguereau dit:
à
Springsteen The Boss
booooorn in america..ben mon colon
Miroir, mon beau miroir dit:
à
Clopine, définitivement un cas à part… dit: 22 avril 2016 à 13 h 15 min
Mais bien entendu, il sera là dès demain, fidèle au poste…
bouguereau dit:
à
les papys (vas-y-johnny) nous enfoncent
échile bach..djonni..ha les jeunes y en paillent des retraites
bouguereau dit:
à
maï beudi micouillely !
bouguereau dit:
à
Prince savait tout faire
https://www.youtube.com/watch?v=HHwxYAkJbaY
sale jeune!
Bloom dit:
à
Et ne voilà-t-il pas que les écrivains se mettent à dédicacer digitalement les éditions numériques de leurs livres !
—
Progrès certains dans l’inhumain…Quand Dalrymple est venu, je lui ai fait signer l’étui en cuir noir/gris de mon kindle…il a complètement bousillé le feutre…
Jibe dit:
à
Bravo, oursivi, tu es l’honneur du commentarium de la RDL !
RDL qui manque furieusement d’une RDM, Republique de la musique, de toutes les musiques. Passou ne peut pas tout faire et parle de musiciens seulement lorsqu’ils ont écrit un livre : Boulez, Patti Smith…
bernadette dit:
à
Jibé dit: 22 avril 2016 à 12 h 28 min
un compte bancaire dans chaque pays
c’est ignoble
edouard dit:
à
« Prince savait tout faire »,
Ouais tous les bruits et rien que des bruits couvrant une voix fluette de fausset
« Springsteen The Boss »
A part copier et faire du sous-Bob Dylan ….
edouard dit:
à
Bloom dit: 22 avril 2016 à 12 h 56 min
P Smith, le début de la fin d’une époque
Jibé dit:
à
Un extrait, de circonstance, de mon ouvrage « Les lieux de spectacles parisiens » :
New Morning
7-9, rue des Petites-Écuries, 10e arr.
Tél. : 01 45 23 51 41
Métro : Château-d’Eau
Le New Morning a été aménagé en club de jazz de cinq cent places en 1981.
Un espace tout récent, un peu informe, mais déjà mythique.
Il fut inauguré le 16 avril de la même année par Art Blakey accompagné des Jazz Messengers.
Parmi les artistes qui s’y sont produits, on peut citer, entre autres, George Russell, Stan Getz, Chet Baker, Pat Metheny, Charlie Haden, Dizzy Gillespie, Arturo Sandoval, Dexter Gordon, Kenny Clarke, BB King ou bien encore Didier Lockwood.
Dédié essentiellement aux musiciens de jazz, il a accueilli des musiciens de blues et également des artistes venus d’autres horizons comme Michel Berger, Bob Dylan, Jean-Jacques Goldman ou Sinclair.
En 1986, Prince, après son concert à Bercy, débarqua en pleine nuit au New Morning, pour y jouer avec son père jazzman. Il récidiva l’année suivante. Depuis, à chaque fois qu’il vient à Paris, les habitués des lieux ne manquent pas d’y faire un détour.
Une fidélité payante pour les plus patients car dans la nuit du 22 juillet 2010, Prince revint jouer et chanter jusqu’au bout de la nuit pour un concert de quatre heures, clôturant sur un ultime « Purple Rain » dont il remplaça les paroles par
« New Morning ».
la vie dans les bois dit:
à
Polé à 12h55, je lis votre message bien sombre.
A y regarder par deux fois, la lecture de ce billet me fait maintenant vérifier la définition de « brûler la chandelle par les deux bouts ».
Que deviennent les vieilles stars.
Elles se mettent un chapeau, prennent le train.
Font se golemiser la raison ?
Il se peut que je vous dise cela, aussi, Polé, car very soon, I’m about to fly far far west. With no book at all, with no gohst, nor deadline. Just with open mind, all senses on alert, for what I didn’t ever dreamed of, but just thought as a natural et clear event. And it comes.
____________
Prince n’était bon que sur scène. Il faut imaginer ce qu’est la fabrication post-mortem et médiatique, avec le web, d’un ‘grand génie » de la musique, pour ceux qui n’ont assisté à aucun concert. La pluie pourpre, une vieille rengaine.
Bloom dit:
à
« Springsteen The Boss »
A part copier et faire du sous-Bob Dylan ….
==
different strokes…
lawrence dit:
à
Vite monsieur Barnes Julian, nous sommes parisiens encore deux jours, où peut-on – vous qui placez » La Croisette » à la Baule, – se procurer votre: » Les Lieux de spectacle à Paris »
ce rival de tous les » Wiki » ?…
lola dit:
à
@Soundtrack : »people have the power.. » Patti Smith, of course….En fait une annonce publicitaire de Jaeger Lecoultre, somptueuse dans un paysage enneigé, personnages en blanc qui expliquent l’excellence des montres qu’ils fabriquent…pendant 5 minutes! j’ai laissé se dérouler l’annonce, pour voir.Patti Smith arrive ensuite, dans un autre décor. Est-ce volontaire de votre part, une blague?je sais, on peut effacer l’annonce…c’est le même scenario, partout; 3minutes de chanson, mais 5 minutes de lessive!
chantal dit:
à
je ne suis pas de la génération patti smith, ai été voir sur youtube, bon, je suppose qu’on la considère comme une littéraire parce qu’elle intronise sur le mode énonciatif ses performances avant de donner de sa voix chantée ..
prince c’était en boîte qu’on l’appréciait, un monde chic factice et excitant, on se sentait tout permis d’exprimer corporellement sur ses tubes
mais °vue émotion vocale, à la même époque j’ai beaucoup écouté Sade,
peu de chanteuses procurent une tel boulversement, elle est vraie, profonde, humaine, et si joliment femme avec ses revers qu’elle ne cache pas …:https://www.youtube.com/watch?v=NYz8xs163YU
Clopine, définitivement un cas à part... dit:
à
Chantal, Lola, connaissez-vous Oum, la marocaine ? C’est ici, et c’est somptueux (à mon goût, of course) :https://youtu.be/8-X9M8UsGWU
Delaporte dit:
à
« Non qu’elle ait créé un genre. »
Son projet me fait penser à bien des égards à celui du grand Peter Handke, notamment dans ses Carnets comme « Hier en chemin ». Une fascination pour le rock, le goût des images, et le sens du détail solitaire poussé au paroxysme.
Clopine, définitivement un cas à part... dit:
à
Et sinon, ils ont changé la page, au Magazine Littéraire, mais point la méthode. C’est page 14 que le massacre d’Onfray est sensé avoir lieu… Bon, autant le dire tout de suite, je suis d’accord avec toute une partie de l’article. Précisément sur les déclarations à l’emporte-pièce du « people » (hélas, il faut bien le nommer comme ça, maintenant), sa prétention à tout savoir sur tout, et hop je te lis le Coran et trois bouquins et vlan, je vais vous dire tout droit mon opinon : c’est le colonialisme qui induit Daech, voilà, contrition mes frères, et puis aussi son côté paranoïaque, c’est vrai qu’il est comme ça, peu sympathique et de moins en moins au fur et à mesure que le temps passe. Mais là où,une fois deplus, le Magazie Littéraire dérape dans le procès d’intention, c’est dans cette affirmation purement gratuite qu’Onfray, en fait, regrette le gaullisme car cette époque l’aurait compris, et que depuis « tout est bidon » (ce sont les termes de l’auteur de l’article, pas d’Onfray). Ce procès d’intention fait sublimement l’impasse sur les choix d’Onfray de délibérément rompre avec une carrière universitaire, pour se placer au niveau du plus grand nombre. Si l’on veut appréhender le philosophe (ou « le passeur de philo », si l’on lui conteste la qualité de « vrai » philosophe) correctement, il ne faut pas faire ce genre d’impasse… Dans deux secondes, on va placer onfray au même rang que BHL. S’il est vrai que le premier tourne « people », il n’en est pas encore, dieu merci, à avoir le pouvoir du premier, et il continue une oeuvre salubre de désintoxication (par exemple par ses petits décryptages hebdomadaires sur France Inter), en direction du plus grand nombre. Bref, une fois de plus, le Magazine Littéraier manque absolument d’objectivité, ce qui ne serait pas grave s’il l’admettait, le mettait en préambule. Après Louis, Onfray ; décidément, les « transfuges » ont, en plus des obstacles supplémentaires de leur parcours, à franchir aussi les petites barrières que le Magazine Littéraire se plaît à l’envi à dresser ici, ou là. Je me pose vraiment la question. En son temps, une personnalité comme Duras ne lui aurait-elle pas valu, de la part du ML, le même traitement que ces allégations, ces procès d’intention, ce mélange de critique et d’insinuations ? Le doute m’habite, en quelque sorte (Bouguereau, la ferme !)
Yourcenanar dit:
à
merci pour Sade, chantal, cela nous change des braillardes genre Christine and the queens
Clopine, définitivement un cas à part... dit:
à
Pfff, Yourcenanar, que vous n’aimiez pas Christine and the queens, parfait. Mais, au siècle de Céline Dion et tutti quanti, la traiter de « braillarde », franchement, alors que justement, son succès vient précisément de ce susurrement, de cette douceur, de ce souffle qui s’interrompt puis repart… Faut vraiment être de mauvaise foi. Vous auriez pu incriminer, bien plus sûrement, la jolie inanité des paroles, le « procédé », la joliesse un peu trop affectée du tout, souligner le manque de risque de l’interprète, ça, on aurait compris… Mais l’inadéquation de votre qualificatif ne dévoile qu’une chose : vous n’aimez pas que quiconque ait du succès (de son vivant s’entend). Et vos oreilles souffrent d’un peu trop de cérumen… (et pourtant, moi non plus, Christine of the queen n’est pas trop ma tasse de thé. Mais cependant, j’ai eu l’oreille attirée tout de suite, la dernière fois que cela m’a fait ça, bon sang ça remonte, ça a été à la première apparition télévisée de Paradis, j’avais lâché mes torchons pour venir vois ça de plus près. Il y a ainsi, de temps en temps, des jeunes filles, des jeunes femmes, avec un « ton » particulier, créateur d’ambiances. Il est assez injustifié de se moquer d’elles, même si tout cela manque de profondeur. Christine and the queen, c’est le haut du pavé de la variétoche, mais ça se trouve, vous préférez Patricia Kaas ?)
Clopine, définitivement un cas à part... dit:
à
Et je le prouve : https://youtu.be/rs40yxHjTxQ (allez à 2 : 34 pour voir précisément à quoi je fais allusion;.)
bouguereau dit:
à
le sens du détail solitaire poussé au paroxysme
..j’aime beaucoup
Sergio dit:
à
Intéressant, intéressant, écrire sur rien… Mais si en plus on confisque le cordon ombilical, le pipeline de la réalité, cela devient autrement plus comac. A ce moment-là seulement, on pourra prétendre s’approcher de l’abstrait, ou encore de la musique. Tandis qu’avant, au fond c’est rien d’autre que la disserte sur la bille, chère à nos pions eux aussi en mal d’imagination…
bouguereau dit:
à
Il faut imaginer ce qu’est la fabrication post-mortem et médiatique
allez jla remets
https://www.youtube.com/watch?v=EB-fSOds9AU
bouguereau dit:
à
le pipeline de la réalité
ha hon voit bien qut’es du coté suniss dla force serdgio..tu fouettes qu’y vende ton fond dpension à poutine..ha c’est petit
sse ? dit:
à
cette Patti Smith qui écrit depuis toujours. Cette fois, ne la ratez pas.
Mort de rire.
Dès qu’il s’agit de conseiller les autres dans le choix de leurs lectures, le métier de critique littéraire est, avec celui de libraire, le plus ingrat des métiers. Qu’on en juge :
» Comme une somptueuse librairie avait attiré mon oeil de la façon la plus flatteuse et que j’éprouvais le désir de lui rendre une rapide visite, je n’hésitai pas à y pénétrer de l’air le plus comme il faut, non sans songer à vrai dire que je pourrais bien y être considéré plutôt comme un rigoureux réviseur de livres, comme un inspecteur, un collectionneur de dernières nouveautés et un connaisseur raffiné, que comme le bon client ou l’acheteur fortuné, assuré du meilleur accueil.
D’une voix courtoise et prudente à l’extrême, je m’enquis, en des formules qu’on imagine bien les plus choisies, des parutions les plus récentes et les meilleures dans le domaine des belles-lettres.
— Pourrais-je, demandai-je timidement, avoir connaissance — afin de m’initier sans plus tarder à son admiration — de ce qui existe de plus fortement dense, de plus sérieux et, du même coup, naturellement, de ce qui est le plus lu, le plus promptement reconnu et acheté ? Je vous saurais infiniment gré d’avoir l’extrême obligeance de consentir à me présenter l’ouvrage dont assurément vous saurez bien mieux que personne qu’il a rencontré et rencontrera encore allégrement la plus grande faveur, tant auprès du public des lecteurs que chez les critiques redoutés et, pour cette raison même, sans doute aussi flattés de toutes parts.
» De fait, parmi tous les produits de la plume qui se trouvent ici empilés ou exposés, je brûle d’apprendre de vous quel est ce livre favori, dont la vue fera très vraisemblablement de moi un acheteur immédiat, joyeux, enthousiaste. Le désir de voir devant moi l’écrivain chéri par la société cultivée, de voir ce chef-d’oeuvre qu’on admire de toutes parts et qu’on assaille de jacasseries, et, je le répète, le désir de pouvoir sans doute aussi l’acheter, ce désir me ruisselle dans tous les membres.
» Puis-je, courtoisement et aussi instamment que possible, vous prier de me montrer ce livre qui remporte tous les succès, afin que le violent désir qui s’est emparé de moi soit satisfait et cesse de m’agiter ?
— Très volontiers, dit le libraire.
Comme une flèche, il disparut de l’horizon, mais pour revenir dès l’instant suivant vers l’anxieuse pratique, et porteur cette fois de l’ouvrage le plus vendu et plus lu que nul autre, et d’une valeur véritablement pérenne.
Cette précieuse oeuvre de l’esprit, il la portait avec autant de soin et de solennité que s’il avait porté une relique conférant la sainteté. Son visage exprimait le ravissement, sa physionomie irradiait la vénération la plus profonde. Avec sur les lèvres un sourire comme on en voit seulement chez les mystiques en transe, il eut le plus affable des gestes pour poser devant moi ce qu’il était allé quérir à la hâte. Je jetai sur le livre un regard acéré et je demandai :
— Pouvez-vous jurer que c’est le livre le plus répandu de l’année ?
— Sans aucun doute.
— Pouvez-vous affirmer que c’est le livre qu’il faut à tout prix avoir lu ?
— Absolument.
— Ce livre est-il vraiment bon ?
— Question parfaitement superflue et tout à fait déplacée !
— Dans ce cas, je vous remercie bien, dis-je froidement.
Je lâchai ce livre qui avait connu sans conteste la plus large diffusion, parce que tout un chacun devait à tout prix l’avoir lu, je préférai le laisser où il était, et je partis sans plus de façons, c’est-à-dire sans plus de bruit qu’on n’imagine.
— Espèce d’ignorant et d’inculte ! me lança bien encore le vendeur, légitimement contrarié. »
( Robert Walser, « La promenade », traduction de Bernard Lortholary )
news dit:
à
Vous tapez sur le Magazine Littéraire Clopine…mais êtes vous bien consciente que Pierre Assouline en est le principal éditorialiste?
Comment osez-vous!?
Clopine, définitivement un cas à part... dit:
à
Vous savez, c’est à cause (ou grâce) à notre hôte que je suis abonnée ; je savoure d’ailleurs les éditos (souvent cités ici même, et améliorés grâce aux liens qui sont absents de l’édition papier), beaucoup d’articles de fond, je picore les infos… Mais c’est vrai qu’il y a un certain style d’article, récurrent, bourrés de mauvaise foi. Pierre Assouline m’a répondu là-dessus : pour lui, c’est du travail journalistique et documenté, voilà tout. Mais pour moi, ce « parti pris » dissimule une certaine vision politique, que je me permets d’attaquer, mais oui. Et vous savez, vu mon poids social, mes « attaques » ne pèsent guère plus lourd qu’une plume tombant sur la laine épaisse d’un mouton paissant. Et puis, avec les années, Pierre Assouline ne peut pas ignorer l’estime que je lui porte, alors…
Jibé dit:
à
Le métier de critique est un travail de jaloux : on y a d’autant plus de talent que grande est la frustration, Clopine ! J’ai testé et ne m’y suis pas attardé…
E. dit:
à
D. dit: 21 avril 2016 à 21 h 48 min
Pourquoi Pierre Assouline, depuis quelques mois, écrit des billets sur des sujets de si peu d’intérêt ?
Pourquoi D., depuis des années, nous écrit des commentaires d’aucun intérêt, à part nous montrer une variété naine de pervers narcissique ?
Al ceste dit:
à
Jibé dit: 22 avril 2016 à 10 h 32 min
Mais je préférais déjà Georgette Lemaire à Mireille Mathieu…
…………………………………
Ne serait-ce que pour cette chanson :
Jibé dit: 22 avril 2016 à 10 h 32 min
Mais je préférais déjà Georgette Lemaire à Mireille Mathieu…
https://www.youtube.com/watch?v=0PYpEt9D-II
(Sur misentrop2, article pour ceux qui aiment la police
Sergio dit:
à
bouguereau dit: 22 avril 2016 à 16 h 50 min
y vende ton fond dpension à poutine..
Non mais on a plein d’emprunt russe enterré dans des boîtes de pastilles vichy mais on a paumé le plan ! Toutes manières il était en russe on pouvait toujours creuser toute la Haute-Loire…
Al ceste dit:
à
chantal dit: 22 avril 2016 à 15 h 10 min
On peut aussi écouter Tracy Chapman :
Delaporte dit:
à
« Le métier de critique est un travail de jaloux… »
Sauf pour les pointures qui arrivent à parler d’eux-mêmes et en font un art : Sainte-Beuve, Blanchot, Bernard Frank. Et qui sont rares, en effet.
Chaloux dit:
à
bouguereau dit: 22 avril 2016 à 13 h 30 min
Space Monkey?
—————————————————
« (Bouguereau, la ferme !) »
Merci, Clopine!
A bientôt,
bouguereau dit:
à
Non mais on a plein d’emprunt russe enterré dans des boîtes de pastilles vichy
j’espère quils sont roulé dans des préservatifs..l’effet dla pastille est limité dans l’temps
bouguereau dit:
à
tu vois chaloux jaloux t’aurais balancé à la kommandantur bonne clopine..tas kitus..mais pour cette fois
bouguereau dit:
à
E. dit: 22 avril 2016 à 17 h 52 min
..on dmande pas pourquoi a une raclure
bouguereau dit:
à
Le métier de critique est un travail de jaloux : on y a d’autant plus de talent que grande est la frustration, Clopine ! J’ai testé et ne m’y suis pas attardé…
..et la suffisance n’est pas non pus un refuge se sentir écrivain baroz..hon est tout cul nu sous l’soleil..et surtout quand y pleut
bouguereau dit:
à
« pour » se sentir..et pas sous les bras baroz..fait pas ton vulgaire
Chaloux dit:
à
bouguereau dit: 22 avril 2016 à 18 h 24 min
Misère, Misère, c’est toujours sur les pauvres gens que tu t’acharnes obstinément…
bouguereau ou les mémoires d’un pot de chambre.
Sergio dit:
à
C’est comme le contrôle technique : des anciens garagistes qui ont fait faillite !
Faudrait pas leur mettre une brosse à bougies entre les mains, tiens…
Sergio dit:
à
Chaloux dit: 22 avril 2016 à 18 h 34 min
les mémoires d’un pot de chambre.
Ca dépend celui de Екатерина втопая* il avait pas grand-chose à raconter i servait jamais…
*Catherine II
Poids Plume dit:
à
Sergio dit: 22 avril 2016 à 18 h 48 min
C’est comme le contrôle technique : des anciens garagistes qui ont fait faillite !
Faudrait pas leur mettre une brosse à bougies entre les mains, tiens…
Ou un arbre à cames un peu pointu, de la pâtre à roder … « ce n’est pas facile d’écrire sur rien », n’est-ce pas du Burroughs, l’écrivain qu’on cite dès qu’un truc vous échappe ?
Miroir, mon beau miroir dit:
à
Chaloux dit: 22 avril 2016 à 18 h 34 min
bouguereau ou les mémoires d’un pot de chambre
Polémikoeur. dit:
à
« Que deviennent les vieilles stars » ?
Elles clignotent et puis, s’éteignent
mais de nouvelles leur succèdent.
Guirlandieusemet.
Sergio dit:
à
Il y a eu plusieurs dessinateurs qui coiffaient certaines de leurs personnages de pots de chambre.
C’est bien gentil mais après quand on en a besoin… Passeque y a pas que la pluie céleste, hein !
chantal bis dit:
à
J’arrive, mais un peu tard… mais OUM c’est chouette, c’est vrai !
Thanks
15.32
la vie dans les bois dit:
à
je viens de voir un lien youtube.
Réaction à la Godard:
« -Qu’est-ce que tu fais ?
-Je fais pitié »
________
A la suite de » purple rain, vieille rengaine », ajouter: en fin de soirée, lorsque la discothèque ferme ses portes.
Après, dans l’auto-radio, c’était plus ça:
https://www.youtube.com/watch?v=kmHWBo46iow
… Vous avez une jolie image des petites lumières qui s’éteignent, Polé…
Polémikoeur. dit:
à
Rien à côté des nuits tropicales
égayées par des lucioles égaillées.
Saintillement.
lola dit:
à
Clopine 15h32// OUM c’est très bon; elle est belle ;pas de folklore pour touristes, et oh surprise, on n’a pas à franchir la pub des horlogers suisses ou de la lessive en tube.merci.
Giovanni Sant'Angelo dit:
à
…
…et aucun Lord, pour la garder avec son arrière boutique, ses bottes et son chapeau melon à ses disgrâces of gentlemen country,!…l’à Class – Management,!…
…etc,!…L’essai en éprouvette,!…café gratuit,!…chez Pasteur Psy intello’s,!…
…
…society for wilderness stewardschip, of course,!…
…normand or saxon,…à naïve base country,!…
…etc,!…pas mieux ce matin du 23 avril,!…
…suivant,!…à nos outlaw-minors,!…etc,!…of Arc,!…musical,!…
…
Gare de Lyon.Bangkok dit:
à
« Insensiblement je m’enfonce dans un malaise léger mais persistant. Non pas une dépression, davantage une fascination pour la mélancolie, que je retourne dans ma main comme s’il s’agissait d’une petite planète, striée de bandes d’ombre, d’un bleu impossible »
Ca ressemble comme deux gouttes de Téquilla au début de ‘’Bonjour tristesse’’. Non ?
Bloom dit:
à
Je m’achèterai ton bouquin sur les lieux de spectacles à Paris, Baroz. Le réseau culturel français à l’étranger fait la même chose partout où l’on a une implantation (« une emprise » en terme diplo), capitale nationale, régionale, antenne, etc… Tu imagines le bouquin que cela ferait…!
renato dit:
à
Ecrire sur rien: John Cage, « Lecture on nothing »… et puis ça:
http://youtu.be/nky14InylDM
Clopine, définitivement un cas à part... dit:
à
Bon sang, le répliques de ce matin ! Je vais pas vous refaire le speech, parce que Clémentine Autain exprime parfaitement mieux que moi l’analyse de la situation, et que sa revendication à l’universalisme des luttes des femmes est parfaitement justifiée. Je voudrais juste ajouter une remarque à l’observation de l’autre participante, celle qui a la croix catholique autour du cou : « comment peut-on expliquer qu’après vingt ans de féminisme, la sexualisation des jeux pour enfants soit de plus en plus marquée » ? (bien entendu, elle sous-entend, par cette « innocente » question, qu’il y a un lien entre le fémnisme et cette sexualisation outrancière. En gros, si on avait continué à vivre comme avant, une domination modérée, certes, mais cependant une femme « libre » suivant les canons chrétiens qui, d’après elle, on permis à l’occident d’être féministe avant l’heure (comme dirait Clémentine, vaut mieux entendre ça que d’être sourde…), on n’assisterait pas à cette rage de sexualisation à outrance, dans le monde marchand…
Alors, moi, je voudrais bien demander à cette respectable péronnelle si elle a entendu parler du concept de « résistance », au sens psychanalytique. Et si elle n’a pas fait le rapprochement de cette « sexualisation », non seulement avec le féminisme, mais avec les avancées des droits des homosexuels…C’est par résistance à ce type de changement, par trouille quoi pour dire vite, que les consommateurs (c’est-à-dire les parents) tentent d’influencer vers une normalité de plus en plus rigide leurs enfants, via des achats de plus en plus sexués. Cela prouve que quelque chose se passe, et qu’il ne faut surtout pas baisser les bras… Mais bon, les propos de Finkie et de son invitée étaient si caricaturaux, face à la lumineuse Clémentine, que je refuse de m’attarder là-dessus.
gontrand dit:
à
Le débat sur le féminisme chez Finkie ne s’est pas trop mal passé…je veux dire dans un climat relativement respectueux. Cependant on ne peut être qu’effaré de la malhonnêteté intellectuelle de Clémentine Autain qui refuse de voir ce qui crève les yeux depuis des siècles, à savoir la différence abyssale de statut entre les femmes des sociétés marquées par le judéo christianisme et les femmes des sociétés musulmanes. Comme il est impossible de ne pas le savoir, cela ne peut pas être de l’ignorance et on est bien obligé de parler de malhonnêteté…
bouguereau dit:
à
Ecrire sur rien: John Cage, « Lecture on nothing »
un photographe peut toujours appuyer sur son bitonio les noeils fermé..un musicos enregistrer mettons..les bruits dla rue pour faire méchant peuple..slaisser haller a laraisonnement dla machine dirait heidegger..laisser tout lboulot au recepteur..pour les hintituler « ses pieces » lectures on nossingue..à quel niveau de vilenie ou de bétise serait arrivé un écrivain pour dire qu’il pourrait prendre en charge l’émission
gontrand dit:
à
correction
Clopine pinaille sur un détail sans conséquence alors que je pointe du doigt une énormité qui remettra en cause notre mode de vie et particulièrement celui des femmes…Lisez Céline Pina, Clopine et vous en saurez un peu plus.
bouguereau dit:
à
le judéo christianisme
les judéo sont pas si coule que ça ma poule..
tiens la smaine prochaine la vieille vache delysabeth de fontenay vas spende des coups dlatte..par une maitresse femme jocelyne porcher..hécoute hun peu la madame bonne clopine
info du jour dit:
à
FAITS DIVERS – Elle a repris conscience à l’hôpital après plusieurs heures passées dans le coma…
Une adolescente de 16 ans a été passée à tabac, lundi à Gennevilliers (Hauts-de-Seine), au motif qu’elle portait une jupe, rapporte le Parisien.
Les faits se seraient produits vers 19h, alors que la jeune fille attendait le tramway en face du quartier du Luth, selon le journal. Un premier groupe d’adolescents l’aurait approchée, faisant des commentaires sur sa tenue vestimentaire avant de poursuivre son chemin.
Quelques minutes plus tard, trois adolescentes du même âge que la victime s’arrêtent et l’interpellent, toujours au sujet de sa jupe, sur un ton « nettement moins cordial », montant à sa suite à bord du tramway. La situation s’envenime alors que les commentaires continuent, rapporte le Parisien, et la meneuse du groupe fait alors descendre la jeune fille en la tirant par les cheveux.
Plusieurs heures dans le coma
Insultes, coups de poing et coups de pied commencent à pleuvoir, et la victime finit par s’effondrer à la suite d’un coup de genou particulièrement violent, toujours selon le récit du journal. Emmenée à l’hôpital, la jeune fille aurait fini par reprendre conscience après plusieurs heures passées dans le coma. Elle a déposé plainte.
La meneuse du groupe d’agresseuses, âgée de 19 ans, s’est rendue au commissariat le soir même, où elle a été placée en garde à vue. Elle doit être jugée le 17 mai prochain. Selon les enquêteurs cités par le Parisien, l’agression n’avait pas de motif religieux. Il ne s’agirait pas non plus d’un règlement de compte, la victime ne connaissant pas ses agresseurs.
Clopine, définitivement un cas à part... dit:
à
Wouarf, Gontrand. Toutes les religions partent du prédicat de la domination de la femme par l’homme… Bien entendu, quand Jésus demande qu’on ne jette pas la pierre à la femme adultère, c’est un progrès, du même type que lorsqu’on remplace le fils d’Abraham par un agneau. Se débarrasser des sacrifices humains, c’était un premier pas, interdire les lapidations, c’en était un autre… Mais il n’empêche que si les religions, bien obligées, malgré leur penchant effrené pour l’immobilisme, doivent accepter de temps en temps l’évolution qui émane des sociétés de leurs temps, il n’empêche que le fonds commun, lui, a toujours, toujours, comme fondation le bon vieil ordre du monde où l’homme domine et la femme procrée. Toute affirmation comme quoi la religion, quelle qu’elle soit, serait « libératrice » de la femme revient à se foutre gentiment de la gueule du monde. Et c’est une ancienne militante pour le droit à l’avortement, qui connaît parfaitement l’hypocrite discours de la religion catholique à ce sujet, qui vous le dit. Parce que Clémentine m’a fait rudement plaisir, aussi, en rappelant que le droit à l’avortement, non, ce n’est pas Simone Weil qui l’a voulu et obtenu. Il y avait des centaines de femmes qui se battaient pour ça, sous les lazzis et les insultes de gens comme vous, Gontrand, à l’époque… Simone Weil n’a fait que porter cette revendication, qu’il fallait bien traiter puisqu’elle était de plus en plus forte, devant l’assemblée. Et les réactions de cette dernière (combien de catholiques sur les bancs de ceux qui ont insulté Madame Weil comme jamais ?) prouvent les profondes résistances, notamment confessionnelles, qui existaient… Mais Weil toute seule ? Jamais de la vie !
machistador dit:
à
Autain est systématiquement à charge contre le christianisme et à décharge contre l’islam. Il faut dire qu’elle est « élue de banlieue », comme elle le répète avec fierté, elle doit choyer sa clientèle.
bouguereau dit:
à
Toutes les religions partent du prédicat de la domination de la femme par l’homme…
..cheikh anta diop, le maitre à penser à feu zouzou, qu’allah le béniçe, est pas du tout daccord
Janssen J-J dit:
à
Replaçons l’exergue dans ce « road-movie de la mémoire », comme le dit fort bien PA, plutôt que d’ironiser sur la vacuité du bouquin… La formule émerge d’un rêve lumineux qui s’altère au fur et à mesure de l’éloignement du sommeil : « Ce n’est pas si facile d’écrire sur rien. Des mots empruntés à la voix off d’un rêve plus fascinant que la vie. Ce n’est pas si facile d’écrire sur rien : je les griffonne encore et encore sur un mur blanc à l’aide d’un bout de craie rouge… » (la puce pompe le sang). Qui donc n’a jamais fait de telles expériences ?
S’agissant du débat sur les hallucinations musicales, le neurologue Oliver Sacks soutenait que leur qualité variait beaucoup d’un individu à l’autre, avaient tendance à s’étendre en vieillissant, et à se faire rares chez les jeunes enfants, et surtout à ne tourmenter que certains sujets. La plupart s’en accommoderaient plutôt agréablement. (l’odeur du si bémol, l’univers des hallucinations).
Quant à Clémentine Autain, mais de quoi s’agit-il encore ?
gontrand dit:
à
Vous ne répondez pas sur le fond Clopine: il y a une civilisation où la femme s’est émancipé plus vite et plus que partout ailleurs, la nôtre, et il faut bien que cela ait à voir avec nos mentalités, donc avec la religion qui nous a imprégné pendant des siècles. Le nier, c’est se foutre du monde et c’est ce que fait la « lumineuse » Clémentine.
gontrand dit:
à
Autre escroquerie de la « lumineuse » Clémentine: dénier le droit à Elisabeth Badinter de critiquer l’islam parce qu’elle serait actionnaire importante de Publicis qui vient de signer un contrat avec l’Arabie Saoudite! J’achète de l’essence qui vient d’Arabie; il est supporter du PSG qui appartient au Qatar, donc….
Raisonnement stalinien années 50…
Clopine, définitivement un cas à part... dit:
à
gontrand, je crois que parler avec vous ne sert à rien, m’enfin bon : vous n’avez donc pas lu ce que j’écris ? Les religions sont bel et bien obligées d’évoluer, de temps en temps, puisqu’elles sont l’émanation des sociétés de leur temps. Mais c’est un retournement de la réalité de faire croire qu ‘une religion qui, péniblement, à la traîne, quand vraiment elle ne peut plus faire autrement, adopte des semblants de compromis soit motrice de progrès. Quant à votre classement de civilisations sur l’échelle de l’évolution, bon sang, qui induit de facto une sorte de « supériorité », bon sang, vous en êtes encore là ? Toutes les civilisations sont mortelles, et d’un, imprégnez-vous bien de ça. Et de deux : l’occident n’est pas « en avance ». L’occident a eu le pouvoir, qui lui a permis d’avoir une domination et des richesses matérielles, induisant telle type de société, qui d’elle-même a évolué. J’essayais de vous faire prendre conscience de la chose avec mon parallèle Abraham-Jésus. Vous allez me dire que vous vous en foutez, parce que vous ne voulez pas rentrer dans la « culpabilité de l’homme blanc ». Bon sang de bonsoir. Quand vous voyez les crimes que les civilisations « moins bien que la nôtre » commettent sur les femmes, il n’y en a pas un qui, dans notre histoire, n’ait pas été perpétré. Notre glorieuse civilisation occidentale tue les femmes, les viole, continue à les traiter sur un pied d’inégalité, les chosifie, les essentialise dans leur féminité pour mieux les mépriser (ici même, combien de fois mes messages ne sont que le prétexte, pour, de la manière la plus brutale qui soit, me ramener à mon sexe ?) les exploite… Certes, notre constitution, nos lois et règlements, affirme désormais l’égalité entre les sexes. Mais de grâce, un peu de modestie, que diable ! Il n’est que de se souvenir de l’incroyable déchaînement de haines que le MLF suscitait (je ne souviens parfaitement d’une certaine manif où la CGT n’admettait PAS notre banderole, et où nous l’avons pourtant maintenue. Et pourtant, franchement, les dockers du Havre, ben fallait les affronter…)
Vos raisonnements sont spécieux, Gontrand, et l’on m’appelle. J’arrête là. Mais je persiste et signe : merci, Clémentine.
theo dit:
à
« quand Jésus demande qu’on ne jette pas la pierre à la femme adultère, »
i faisait des trucs avec, épicéout
« il y a une civilisation où la femme s’est émancipé plus vite et plus que partout ailleurs, la nôtre »
tu veux dire que c’est congénital ?
la vie dans les bois dit:
à
« En 1926, la Chambre des Libraires de Barcelone désignait le 23 avril comme Jour
du Livre. Cette date est également la date anniversaire de la mort de Cervantes,
de Shakespeare et de l’Inca Garcilaso de la Vega tous les trois disparus, le même jour
de la même année, en 1616. Sous le régime de Franco, c’était la seule manifestation
où écrivains et intellectuels pouvaient défendre leur liberté d’expression
avec un livre et une rose. »
http://librairiedesabbesses.blogspot.fr/p/un-jour-une-rose-la-fete-des-libraires.html
gilles dit:
à
« Sous le régime de Franco, c’était la seule manifestation
où écrivains et intellectuels pouvaient défendre leur liberté d’expression
avec un livre et une rose. »
franco lui au moins il était copain avec l’église, c’est pas comme clopine
Jibe dit:
à
Mais qui est donc Garcilado de la Vega, LVDLB ?
Jibe dit:
à
Garcilaso. Écrire sur rien ou sur une étoile filante ?
la vie dans les bois dit:
à
« Au printemps, l’une des célébrations les plus originales de la Catalogne est la Sant Jordi. Il s’agit d’une fête résolument populaire, associant la culture au romantisme. Le 23 avril, la coutume veut que les couples s’échangent des cadeaux : un livre pour les hommes, une rose pour les femmes. Barcelone devient ainsi une gigantesque librairie-boutique de fleurs à l’air libre. Dans les rues, la foule s’empresse devant les stands de livres et de roses, à la recherche d’un cadeau pour la personne bien-aimée, mais aussi pour la famille et les amis. Dans toute la ville, il est possible de trouver des étals offrant les toutes dernières nouveautés publiées, ou encore de voir des auteurs consacrés signer leurs ouvrages, tout en se délectant du doux parfum des roses. L’origine de cette fête étonnante est un mélange de traditions datant d’époques différentes. Au fait que Sant Jordi soit le patron de la Catalogne depuis le XVe siècle s’ajoute la fameuse légende de saint Georges et du dragon, et l’ancienne coutume médiévale qui consistait à visiter la chapelle de Sant Jordi du palais de la Generalitat, où se déroulait habituellement une foire aux roses ou « aux amoureux ». Pour cette raison, en Catalogne, Sant Jordi est également connu comme le patron des amoureux. »
http://www.spain.info/fr/reportajes/la_fiesta_sant_jordi.html
Polémikoeur. dit:
à
Que ce soit sur rien ou sur un bout du tout,
pourquoi donc devrait-il être facile d’écrire ?
Est-ce la somme des efforts engagés pour écrire
qui compte à la fin (pour le lectorat) ou l’articulation
des mots qui en résulte avec le sens qu’elle donne au texte ?
Laborieusement.
Mise au point. dit:
à
ainsi va le petit monde de Clopine, Comtessze de Ségur d’un genre particulier, à coup de paragraphes obèses, avec ses femmes entre elles, ses hommes entre eux, pauvres cibles mal-aimées et pourtant au cœur du barnum médiatique, pour ne rien dire des enfants absents;
Il ne lui vient pas une minute à l’esprit que l’égoisme tient ici lieu de progrès, et qu’à une dictature relative, s’en substitue une autre très réelle. la promotion du gouinariat et du reste étant consubstantielle aux convictions des pauvres d’esprit de Beaubec….Je crois que Michel Sapin harcelé par des spécimens de cette sorte me devient sympathique….
Polémikoeur. dit:
à
Ecrire sur une étoile filante
supposerait-il de lui emprunter
sa légèreté de trait à saupoudrer
le ciel de poussière phosphorescente ?
Finesstraînement.
Hidalgo dit:
à
que sais-je ?
https://fr.wikipedia.org/wiki/Inca_Garcilaso_de_la_Vega
berguenzinc dit:
à
DANS LES APPARTEMENTS DE LA REINE
Comme Plume arrivait au palais, avec ses lettres de créance, la Reine lui dit :
– Voilà. Le Roi en ce moment est fort occupé. Vous le verrez plus tard. Nous irons le chercher ensemble si vous voulez bien, vers cinq heures. Sa Majesté aime beaucoup les Danois, Sa Majesté vous recevra bien volontiers, vous pourriez peut-être un peu vous promener avec moi en attendant.
Comme le palais est très grand, j’ai toujours peur de m’y perdre et de me trouver tout à coup devant les cuisines, alors, vous comprenez, pour une Reine, ce serait tellement ridicule. Nous allons aller par ici. Je connais bien le chemin. Voici ma chambre à coucher.
Et ils entrent dans la chambre à coucher.
– Comme nous avons deux bonnes heures devant nous, vous pourriez peut-être me faire un peu la lecture, mais ici je n’ai pas grand-chose d’intéressant. Peut-être jouez-vous aux cartes. Mais je vous avouerai que moi je perds tout de suite.
De toute façon ne restez pas debout, c’est fatigant; assis on s’ennuie bientôt, alors on pourrait peut-être s’étendre sur ce divan.
Mais elle se relève bientôt.
– Dans cette chambre il règne toujours une chaleur insupportable. Si vous vouliez m’aider à me déshabiller, vous me feriez plaisir. Après on pourra parler comme il faut. Je voudrais tant avoir quelques renseignements sur le Danemark. Cette robe, du reste, s’enlève si facilement, je me demande comment je reste habillée toute la journée. Cette robe s’enlève sans qu’on s’en rende compte. Voyez, je lève les bras, et maintenant un enfant la tirerait à lui. Naturellement, je ne le laisserais pas faire. Je les aime beaucoup, mais on jase tellement dans un palais, et puis les enfants, ça égare tout.
Et Plume la déshabille.
– Mais vous, écoutez, ne restez pas comme ça. Se tenir tout habillé dans une chambre, ça fait très guindé, et puis je ne peux vous voir ainsi, il me semble que vous allez sortir et me laisser seule dans ce palais qui est tellement vaste.
Et Plume se déshabille. Ensuite, il se couche en chemise.
– Il n’est encore que trois heures et quart, dit-elle. En savez-vous vraiment autant sur le Danemark que vous puissiez m’en parler pendant une heure trois quarts ? Je ne serai pas si exigeante. Je comprends que cela serait très difficile. Je vous accorde encore quelque temps pour la réflexion. Et, tenez, en attendant, comme vous êtes ici, je vais vous montrer quelque chose qui m’intrigue beaucoup. Je serais curieuse de savoir ce qu’un Danois en pensera.
J’ai ici, voyez, sous le sein droit, trois petits signes. Non pas trois, deux petits et un grand. Voyez le grand, il a presque l’air de… Cela est bizarre en vérité, n’est-ce pas, et voyez le sein gauche, rien ! tout blanc !
Écoutez, dites-moi quelque chose, mais examinez bien, d’abord, bien à votre aise…
Et voilà Plume qui examine. Il touche, il tâte avec des doigts peu sûrs, et la recherche des réalités le fait trembler, et ils font et refont leur trajet incurvé.
Et Plume réfléchit.
– Vous vous demandez, je vois, dit la Reine après quelques instants, je vois maintenant que vous vous y connaissez – vous voudriez savoir si je n’en ai pas un autre. Non, dit-elle, et elle devient toute confuse, toute rouge.
Et maintenant parlez-moi du Danemark, mais tenez-vous tout contre moi, pour que je vous écoute plus attentivement.
Plume s’avance; il se couche près d’elle et il ne pourra plus rien dissimuler maintenant.
Et, en effet :
– Écoutez, dit-elle, je vous croyais plus de respect pour la Reine, mais enfin puisque vous en êtes là, je ne voudrais pas que cela vous empêchât dans la suite de nous entretenir du Danemark.
Et la Reine l’attire à elle.
– Et caressez-moi surtout les jambes, disait-elle, sinon je risque tout de suite d’être distraite, et je ne sais plus pourquoi je me suis couchée…
C’est alors que le Roi entra !
.. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. ..
Aventures terribles, quels que soient vos trames et vos débuts, aventures douloureuses et guidées par un ennemi implacable.
Clopine, définitivement un cas à part... dit:
à
Ben, me v’là modérée… Zut, pour une fois que je pouvais avoir une bribe de conversation. Encore qu’avec Gontrand, n’est-ce pas, une « conversation », c’est beaucoup dire. Mais bon. Dites, il vient de m’arriver un truc bizarre : y’a quelqu’un, sur le net, qui a mis en ligne une de mes nouvelles, en la découpant phrase par phrase et en l’illustrant, musique de Schubert (la truite !) et photos trouvées sur le net. C’est certes flatteur, mais cela ne correspond en RIEN à mes goûts ni à mon esthétique. Certes, c’est « gentil », parce que la personne en question a dû y passer des plombes et des plombes, MAIS ! Je présume que je n’ai aucun recours ? (et une fois de plus, on ne m’a pas demandé mon avis !)
JC..... dit:
à
Je présume que je n’ai aucun recours ? (et une fois de plus, on ne m’a pas demandé mon avis !)
aukin. ; c’ la ranson dusuxès ; faussifère ; la nouvelle charcut’est bcp mieux comsa
JJJ dit:
à
@Est-ce la somme des efforts engagés pour écrire qui compte à la fin (pour le lectorat) ou l’articulation des mots qui en résulte avec le sens qu’elle donne au texte ?
Les deux je pense, inextri(ac)câblement.
gontrand dit:
à
Regardez sur Wikipedia Jibe, de toute évidence lvdb ne daigne pas vous répondre. Perso comme dirait l’autre, j’avais entendu parlé de Garcilaso…Un personnage très intéressant. Tenez, voilà un bout de Wiki:
« Gómez Suárez de Figueroa (son vrai nom) est un métis, fils d’un noble conquistador espagnol, Sebastián Garcilaso de la Vega y Vargas, et de la princesse inca Isabel Chimpu Ocllo, descendante de l’Inca Huayna Capac (ça fait rêver, non?). Il réside à Cuzco, ancienne capitale de l’empire inca, jusqu’en 1560, date de la mort de son père, année durant laquelle il quitte définitivement le Pérou pour s’installer en Espagne.
Œuvres
C’est le premier grand écrivain péruvien. Ce fut aussi le premier Latino-Américain à écrire sur l’Amérique depuis l’Europe. Ce sont les Comentarios Reales de los Incas (Commentaires royaux des Incas), qu’il conçoit en deux parties : la première est l’histoire de ses ancêtres maternels, la seconde celle de la conquête du Pérou, qu’il publie au crépuscule de sa vie en 1609.
Ce livre est un témoignage unique sur l’histoire des Incas avec une vision moins européenne que les autres ouvrages publiés à cette époque. »
gontrand dit:
à
Pourquoi cette idée absurde de faire un recours, alors que cela ne vous nuit en rien Clopine?
Jibé dit:
à
Merci gontrand. LVLDB n’est visiblement pas là pour converser, comme renato, qui ne daigne jamais répondre aux questions !
Giovanni Sant'Angelo dit:
à
…
…vous direz à Bergenzinc,!…à 12 h 40 min
…
…que tout est bon dans le danois,!…
…
…à deux, à trois,!…tous des rois et reines,!…
…même les Pandas de Chine ou d’ailleurs,!…l’A-fric-A corps & Trusts C° à toujours raisons,!…suivants,…
…pour Cléopâtre des Césars en lézards,!…les légions en boîtes et saucisses Swan,!…
…
…c’est dans la grande salle,!…devant les con-vives et les suprêmes autorités,…
…c’est tout les jours le Sabbats des refoulés rénovés,!…c’est l’alimentation pour jeunes chiens à ménestrels,!…
…ils sont nés comme cela,!…moral normal,!
…le miracle des vins et croissants trempés dans l’huile du mont des oliviers, Parbleu,!…
…entre outre Bordeaux à Saumur la Gavroche à Hugo,!…etc,…Ah,!Ah,!…
…
…
la vie dans les bois dit:
à
Barozzi, comme l’indique wiki, l’Inca Garcilaso de la Vega a traduit Lèon Hebreo.
Qui est Leon Hebreo ?
Demander à Cervantes.
Il explique dans le prologue à son » Hidalgo, Don Qichotte de la Manche », comment faire une reconnaissance de dettes, pour citations et autres emprunts. C’est très amusant.
C’est ainsi qu’il emprunte à Leon Hebreo, Si vous connaissez quatre mots de la langue italienne….
Pour lecteur inoccupé:
(trop sympa le paternel..) dit:
à
Jibé
le début du début sur l’encyclopédia en ligne
http://www.universalis.fr/encyclopedie/garcilaso-de-la-vega-dit-l-inca-1539-1616/
GARCILASO DE LA VEGA dit L’INCA (1539-1616)
Fils naturel du conquistador Sebastián Garcilaso de la Vega et de la princesse inca Isabel Chimpu Ocllo, Garcilaso naquit au Cuzco, ancienne capitale de l’Empire inca. Baptisé sous le patronyme de Gómez Suárez de Figueroa, il n’adopta qu’en 1561 le nom de son père, sous lequel il s’illustra dans les lettres. En compagnie de sa mère, il grandit dans la vaste demeure paternelle jusqu’en 1549, date à laquelle son père épousa une jeune noble espagnole, et donna sa mère à un de ses écuyers.(…) »
Clopine, définitivement un cas à part... dit:
à
Non, je ne suis pas modérée,
Non, j’suis plutôt passionnée,
La vie est brève, les mots sont là
Servons-nous en, tant qu’il est temps…
Non, je ne suis pas modérée,
Et s’il faut me censurer,
Que le bruit des ciseaux
Soit moins fort que mes mots !
Clopine, définitivement un cas à part... dit:
à
Les mots sont faits pour dire
Et non pas pour maudire
Les mots sont faits pour dire
Et si l’on peut en rire
Il faut se souvenir
qu’ils sont meilleurs, ou pire
que le silence, qui est la règle d’or
du milieu des tueurs – posée sur la table de nuit
des assassins.
gontrand dit:
à
J’ai dévoré le livre de Jean Birnbaum « Un silence religieux ». Pour ceux que cela intéresse, ci-dessous un entretien avec lui qui donne la substantifique moelle de son livre…
gontrand dit:
à
Pas mal du tout Clopine…
gontrand dit:
à
Il y a très longtemps que je n’ai pas été modéré, c’est presque vexant.
Janssen J-J dit:
à
13.57 « Mais pour notre sujet, l’essentiel est ailleurs: Finkielkraut demeure largement étranger au fait religieux, cela ne l’intéresse guère, en réalité. Son approche de l’islam, tout comme celle du judaïsme, est plus culturelle que spirituelle »
Intéressante approche de J Birnbaum, ouais… Reste qu’il n’explique pas en quoi lui-même « (ne serait) pas étranger au fait religieux ». Veut-il dire que, croyant lui-même en Jehovah, ce fait de croyance lui permettrait d’être mieux à même de comprendre et de condamner ceux qui croiraient en Allah de manière plus radicale que lui, en Jehovah ?… Nous voilà bien avancés par rapport à l’émancipation générale permise par le progrès de l’athéisme sur l’obscurantisme.
de nota dit:
à
..par une maitresse femme jocelyne porcher
Boug, t’en connais de ces gonzesses! jocelyne porcher qui a écrit « cochon d’or », un livre sur l’industrie porcine, ça s’invente pas…par contre, elisabeth que tu traites de vieille vache… elisabeth a écrit un livre vachement bien sur Diderot, les gens qui aiment Diderot ne peuvent être ni des vieilles vaches, ni dévots!
Sergio dit:
à
gontrand dit: 23 avril 2016 à 14 h 01 min
Il y a très longtemps que je n’ai pas été modéré, c’est presque vexant.
C’est une modulation stochastique, peut-être même dodécaphonique ; des fois faut plonger aller chercher la torpille comme dans Coke en stock ou alors Красный октябрь…
D. dit:
à
Après mûre réflexion, vous baissez dans la relative estime que j’avais de vous, Oursivi. Prince ne valait pas un caramel; qui a des oreilles est capable de l’entendre assez facilement. Ces rythmes marqués de façon schizophrénique, voire obscène, en sacrifiant la forme mélodique, c’est absolument détestable.
D. dit:
à
Oh ça suffit, Sergio, n’en rajoutez pas je vous prie. Allez faire vroum-vroum et laissez-nous tranquille.
D. dit:
à
J’espère bien que le contrôle technique à la revente va être instauré, pour vous embêter.
Sergio dit:
à
D. dit: 23 avril 2016 à 14 h 53 min
J’espère bien que le contrôle technique à la revente va être instauré, pour vous embêter.
On m’a déjà posé la question des factures, mais… Il n’y a JAMAIS de grosses réparations ! C’est un monstrolide un bolonstre…
Ha mais je la soigne, hein ! Et pas deux poves oeufs crus-cuits… Des litres et des litres ! Je pompe ça directement des citernes aux feux rouges… Comme ça je prends que des marques !
la marche en business class dit:
à
lire les mots « édition limitée » parfois c’est d’un drôle j’vous dis pas, allez, bon we…
bouguereau dit:
à
C’est alors que le Roi entra !
..il s’est assis au piano et a joué du choubert en montrant des photo internet sur sa nouvelle tablette..trop fastoche
bouguereau dit:
à
les gens qui aiment Diderot
..hon peut faire semblant..en revanche havoir comme jocelyn une pensée si claire sur le cochon ça ne peut se bidonner
bouguereau dit:
à
Les mots sont faits pour dire
Et non pas pour maudire
..si c’est pas chcà la 4éme génération c’est parler pour rien dire
Radicalisez-vous ! dit:
à
Il suffit de lire n’importe quelle bio du « prophète » pour savoir que le rien-à-voirisme est une sinistre farce, un mensonge délibéré pour tromper les roumis naïfs et mal informés. Aucune différence entre l’extermination des Banou Qurayza par le criminel de guerre appelé Muhammad et les décapitations à la chaîne de l’EI. Les Juifs ont peut-être meilleure mémoire que nous, ce qui explique leur vigilance, de Finkielkraut à Birnbaum et Kepel.
Giovanni Sant'Angelo dit:
à
…
…retour au jardin éternel de l’Éden,!…
…
…mais restez personne ne vous chasse,!…sous cloches en rêves,!…des fruits des bananes, des poires, des mûres, des framboises, des cerises, des fraises, des pommes,!…tout ce que vous voulez,!…
…
…et pour Dieu,!…la religion,!…
…restez-bien avec les jambes bien écartés, déjà pour vos Pampers, et le reste à vous mettre,!…les paradis pédophiles,!…
…
…tous des croyants des jus mit uns,!…
…
…une filiation, pourquoi faire, pour quel Dieux à s’ébattre sur nos chairs en A.D.N.,!…
…du troc, des vaches, des moutons,!…de l’or en barre,!…Pactole & Hermion, de Crésus roi de Lydie,!…
…
…dieux à vos marques d’Or,!…
…le reste chacun pour soi,!…Ah,!Ah,!…
…t’à trouver çà tout seul,!…
…les réserves d’Or U.S.,!…ou çà,!…
…etc,!…envoyez
Widergänger dit:
à
L’athéisme est une forme d’obscurantisme comme les autres. Ni plus ni moins. Le spectacle du monde est tellement au-delà de ce que peut comprendre un être humain avec son cerveau. Les religions sont nées du fait que l’homme manque d’un repère absolu. C’est aussi simple que ça. Le Christ c’est d’abord Celui qui permet de mesurer le monde, de faire une différence entre l’infiniment petit et l’infiniment grand. Cela ne porte pas forcément à croire. Mais si vous ne comprenez pas que ce qui angoisse l’homme, c’est qu’il manque de repère pour mesurer le monde dans tous les sens du terme, vous aurez beau vous dire athée, vous n’en serez pas moins un esprit religieux.Simplement à la différence des croyants qui se disent tels, vous n’êtes pas conscients que vous croyez. Entre un croyant et vous, il n’y a au fond qu’une mince feuilled e papier à cigarette. Et celui qui fume la moquette, eh bien c’est vous !
OZYMANDIAS dit:
à
Les mots sont faits pour hennir, dirait un cheval de Gulliver.
OZYMANDIAS dit:
à
Je suis un athée pessimiste et misanthrope et je ne veux surtout pas me soigner.
Widergänger dit:
à
Jean Birnbaum a trouvé la formule secrète pour « traiter » les djihadistes ». Il croit que la pensée peut nous aider à trouver une solution à ce fléau. C’est un esprit religieux. Il n’y a aucune solution à ce fléau qui rappelle ceux du Moyen-Âge. Faut traiter au cas par cas, c’est tout ce qu’on peut faire. Et cogner quand il le faut sans sourciller. Et serrer les dents en attendant que ça passe.
Anais dit:
à
Quand je me regarde, je me désole.
Quand je regarde les autres, je me console.
Widergänger dit:
à
Moi, un croyant pessimiste et misanthrope, faute de mieux. De toute façon, il n’y a pas de solution au problème de la vie et de savoir pourquoi il y a quelque chose plutôt que rien. Mais c’est une question qui peut m’empêcher de dormir. Penser qu’on meurt sans rien savoir de rien est une chose profondément affligeante. Mais croire n’en guérit pas.
Que Finkielkraut ne soit pas un esprit religieux, c’est une évidence. Il s’en est expliqué lui-même. Mais il n’empêche qu’un juif vit l’énigme de l’identité (pour tout être humain) comme un mystère ancré dans l’abîme du Mont Sinaï, croyant ou pas croyant, religieux ou pas religieux. Eh, oui, ça vous en bouche un coin, hein ! Sinon, il n’a absolument rien de juif. Faut pas confondre la bigoterie et le mystère de l’Être.
bouguereau dit:
à
Et serrer les dents en attendant que ça passe
..c’est moins dure qu’a jéruzalème dracul..yavé hattendra..ozy y se soigne à la pate de lapin dans la culotte et aux patates rissolé au gras dcochon..va pas croire qu’il va sans rien
OZYMANDIAS dit:
à
La vie comme le monde ne font pas sens, ni ne saurait faire sens, la recherche d’un sens.
bouguereau dit:
à
Mais il n’empêche qu’un juif vit l’énigme de l’identité (pour tout être humain)
..et c’est du boulot dracul..t’as raison
bouguereau dit:
à
Sinon, il n’a absolument rien de juif
..y’est bien trop faignant
bouguereau dit:
à
..et toi t’es d’attaque pour vive l’identité des otes pépère en sologne sauf si ta batrie est pas en dsous de 15%..t’as raison..un juif c’est pas une bête non pus
OZYMANDIAS dit:
à
Quand le ciel se couvre, où va le bleu ?
Sant'Angelo Giovanni dit:
à
…
…le temps qui passe entre deux presses, ma feuille de vigne,!…
…
…restons écrasez,…Oui,!…rien à déclarer,!…un leurre, passe-partout,!…
…
…pas de châteaux ne domaines à superviser,!…restons donc nuls, sans sujets à chouchoutés,!…Oui,!…
…le monde à l’envers,!…tous dans les encyclopédies,!…ces grands Messieurs,!…
…
…et, la vie,!…quel vies d’exister,!…à vaincre l’Univers,!…
…des dandys tout au plus,!…philosophes grecs à jours,!…
…il y a longtemps,!…près de 2 500 ans,!…et avant,!…déjà des trous de balles en familles à rente,!…
…des bourgeois,!…la famille en camisole de force aux rênes du pouvoir et mise en boîte,!…libérée tout en mains,!…
…etc,!…la fusée éternelle,!…la pensée au plus court,!…
…un doigt pour décoller,!…etc,!…
…au dessus des lots,!…
…
daniel dit:
à
WG 17h50 L’athéisme est une forme d’obscurantisme comme les autres.
il est pénible WG quand il s’y met
berguenzinc dit:
à
Widergänger dit: 23 avril 2016 à 17 h 50 min
L’athéisme est une forme d’obscurantisme comme les autres. Ni plus ni moins. Le spectacle du monde est tellement au-delà de ce que peut comprendre un être humain avec son cerveau
plaidoyer pro domo, sans doute….
berguenzinc dit:
à
Phil dit:
à
Dans le dernier reportage sur Mapplethorpe projeté à la Berlinale de cette année, Patti Smith a refusé d’apparaître. Il faut s’en étonner.
croquignol dit:
à
‘tain, ça lui a pas réussi à WG les balades en Sologne!
ribouldingue dit:
à
T’es trop fort WG, met toi à notre portée…
Sant'Angelo Giovanni dit:
à
…
…je reprend mes jeux PC Just For Gamers,!…
…bien sur,!…avec l’autre vieux P.C,…
…
…Cossacks pas mal n’on plus,!…etc,!…
…les troupes de la fonction » diplomatique « ,…of course,…Ah,!…Ah,!…
…
la marche en business class dit:
à
à part tout ça, les observations de Kundera sur la Weltlitteratur ça peut laisser songeur, mais bon, bref, je laisse Wiwi ou d’autres en parler si cela leur chante
sinon l’AT-isme si ça se bottait moins au foin ça passerait peut-être mieux, mais je préfère aussi laisser ce sujet, qui ne me passionne pas tant que cela, à ses spécialistes
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