de Pierre Assouline

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Peut-on encore découper l’Histoire en tranches ?

Peut-on encore découper l’Histoire en tranches ?

Parfois, poser la question c’est déjà y répondre. Surtout dans un titre de couverture comme c’est le cas avec Faut-il vraiment découper l’histoire en tranches ? (Seuil). Car on n’imagine pas que l’on pourrait se passer d’un outil chronologique aussi pratique que le siècle. Jacques Le Goff y revient sur ce long Moyen Âge occidental qui lui est cher et qui court de l’Antiquité tardive (IIIème-VIIIème siècle) jusqu’au milieu du XVIIIème siècle.

C’était avant la mondialisation des histoires. La centralité de la Renaissance, ou plutôt de la « Renaissance », idée médiévalissime, est au cœur de ce bref essai assez pédagogique dans la présentation de la bibliographie de référence, plutôt pragmatique, touchant par son côté testamentaire. Ne faisons pas durer le suspens plus longtemps : l’auteur convient que la périodisation doit être conservée, que ce soit dans la longue durée comme dans l’histoire globale. Simplement, il appelle à davantage de souplesse, en insufflant ce qu’il faut de sous-périodes, de manière à permettre une réactivation des contenus et des concepts.

Ne fût-ce que pour des raisons de confort académique, les périodes doivent continuer à exister, quitte à réduire le Moyen Age à sa valeur d’usage. C’est à se demander si au fond, pour le grand médiéviste au soir de sa vie, le long Moyen Âge n’est pas tout simplement ce que Stefan Zweig appelait le monde d’hier, autant dire le monde d’avant, celui dont nos grands-parents aperçurent les dernières lueurs et dont nous n’avons plus idée.stephen doyle

Denys le Petit, écrivain scythe installé à Rome, a institué la coupure fondamentale avant et après l’incarnation de Jésus-Christ. Mais la périodisation se conçoit en continuités et ruptures, depuis Daniel, prophète de l’Ancien Testament et modèle princeps du genre, et à sa suite saint Augustin dans la Cité de Dieu, l’un et l’autre modelant leurs divisions du temps sur les cycles de la nature (quatre saisons, six jours de la création, six âges de la vie). Ce qui trouve une résonnance inattendue à une époque où le temps du citoyen-téléspectateur, livré à l’addiction aux séries, se découpe en saisons.

Nul historien ne songe à faire débuter le XXème siècle le 1er janvier 1901 ; mais le principe de 1914 désormais acquis, on se demande si 1918 ne serait pas préférable non sans avoir rappelé que 1913 ayant été jugée comme une année admirable et décisive,  comme le fut 1492 à d’autres égards, elle pourrait également être une balise. Et la guerre d’Algérie ? Elle commence encore officiellement avec la « Toussaint rouge » qui a vu le FLN perpétrer des attentats meurtriers contre des Français le 1er novembre 1954, même si l’on convient que son premier acte est le massacre de Sétif à l’issue des manifestations du 8 mai 1945. Eric Hobsbawm a modifié notre vision du XIXème siècle en le prolongeant en un « long XIXème siècle » courant de 1789 à 1914 ; on se souviendra d’ailleurs que l’historien britannique usa de « ères » pour sa trilogie sur le long XIXème siècle (L’Ere des révolutions, l’Ere du capital, l’Ere des empires) , et de « âge » s’agissant du court XXème siècle (L’Âge des extrêmes) qui va du début de la première guerre mondiale à la dissolution du bloc soviétique. « Une « vraie » période historique est habituellement longue » rappelle d’ailleurs Jacques Le Goff. Mais longue comment ? Le séminaire que l’historien Patrick Boucheron consacre à la Sorbonne jusqu’en mai à la périodisation en histoire y répond ; il a pour ambition d’aborder de front l’hypothèse d’une consistance historique de la période médiévale, à condition de l’organiser autour d’un nouvel axe au tournant des XIIe et XIIIe siècles.

Dans les « Travaux pratiques » de Un mot pour un autre (1951), Jean Tardieu invitait à mesurer en dixièmes de seconde le temps qu’il faut pour prononcer le mot « éternité ». Ce qui relativise le débat. Le poète a toujours raison. Le romancier n’est pas en reste. Rappelons-nous cette réflexion du prince Salina dans le Guépard de Lampedusa : « Ca ne devrait pas durer mais ca durera toujours. Le toujours humain, naturellement, un siècle ou deux… »

(« Dans un rue de Dresde » photo Passou ; illustration de Stephen Doyle)

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commentaires

632 Réponses pour Peut-on encore découper l’Histoire en tranches ?

charles dit: à

« Charlemagne faisant sauter Louis XIV sur ses genoux de pédophile impérial… »

c’est du niveau d’adolf deux porque rol

Adèle H. dit: à

walter closette dit: 5 février 2014 à 9 h 22 min
« Des noms, des noms, et des photos, nom de dieu ! »

WC,
Tout ce que je peux vous dire avec certitude à propos des descendants directs du couple Jésus/ Madeleine, c’est que l’un vit actuellement à Zurich, voyage beaucoup, et qu’un autre est un grand poète actuel, féru de mathématiques.

nico passatravers dit: à

ce n’est pas condamnable si vous respectez les lois,

mais bien-sûr

Commissaire San Antonio dit: à

Il y a des tranches historiques qui servent encore. Par exemple la RDA comme référence au Comité de Soutien Gorge d’Anne à Paris. Ce qu’en dit le Point….

« À cet égard, le comité de soutien de Mme Hidalgo est révélateur. Le journal Le Monde du 5 février 2014 nous apprend qu’y figurent entre autres « Jean-Pierre Bacri, Cédric Klapisch, Agnès Jaoui, Jacques Weber, Charles Berling, Jeanne Moreau », j’en passe.

Vous avez remarqué ? Les voilà, les créateurs de richesse qu’on croyait voter à droite ou déserter le pays ! Les voilà, les chefs d’entreprise, les capitaines d’industrie, les génies des nouvelles technologies, les peintres et les poètes, les voilà, les inventeurs, les scientifiques, les chercheurs, les voilà, nos hallebardiers, nos chevaliers, voyez marcher vers la bataille ces paladins de la France flamboyante, regardez-les remuer la terre des sabots de leurs montures lourdes d’or, entendez ces bruits d’épées, de sabres, ces canons qu’on astique, craignez ce fracas, cette fureur qui monte, ces chants aux voix ardentes qui annoncent le combat, tremblez devant ces cavaliers portant tambours et oriflammes tranchant le ciel, et cette pluie de flèches déjà sanglantes qui bientôt s’abattront au sol, ce sont les forces vives de la nation, les valeureux et les fiers, les forts, les patriotes, ce sont nos plus preux soldats, notre élite, notre noblesse, nos plus fins esprits et nos âmes les plus courageuses, enfin rassemblés, enfin debout, prêts à combattre, comme ils sont impressionnants, comme ils sont beaux, en rangs serrés derrière une préretraitée !

C’est toujours le même cirque du politiquement correct vautré dans le même mélange de corruption et de bassesse que celui qu’a connu la RDA, c’est cette espèce de nomenklatura enfermée dans les prébendes publiques, goinfrée à la sueur des autres et œuvrant bien sûr, c’est humain, à la survie de ce système, peu important l’abysse du décalage entre les paroles publiques et la réalité de la spoliation des petites gens, des obscurs et des sans-grade qui ont quitté Paris depuis longtemps. »

corentin dit: à

A 9h 49 adolf le fo-q, porte-parole de l’ultra-droite, a planché toute la nuit pour pondre son oeuvre de propagande matinale

Curiosa dit: à

donc, JC, tu cautionnes ce papier de Charles Consigny ? qu’as-tu donc contre Jeanne Moreau, tordudemesdeux

Mme Michu dit: à

Faut vous faire une raison…

Très drôle.

Comme les putes planquant les incompétents…

Ou comme avoir un boug pour juger des rapports qu’on a avec son cul. Déjà qu’il faudrait se sentir sali par des petits morveux à mémère…

Phil dit: à

ha..Jeanne Moreau..Jules et Jim, qui coûte la peau des fesses en vo pas liftée.
La France/Frankreich manque de Henri-Pierre Roché, qui d’ailleurs n’émergent qu’entre les guerres.

bouguereau dit: à

un boug pour juger des rapports qu’on a avec son cul

articul un peu

bouguereau dit: à

des obscurs et des sans-grade qui ont quitté Paris depuis longtemps

tous à porquênrol!

bouguereau dit: à

c’est que l’un vit actuellement à Zurich, voyage beaucoup

..goering ?

bouguereau dit: à

Le mythe de la petite graine est stupide. Ce que papa met dans maman, c’est une moitié de petite graine o/^

tout pour dauber l’hydre à papa hin marcel

bouguereau dit: à

ça restra une demi graine

Commissaire San Antonio dit: à

Jeanne Moreau ? Une excellente actrice à belle gueule. Aujourd’hui ravagée. Normal. Rien à dire, ni pour, ni contre, les acteurs et actrices, artisans nécessaires.

Cependant il ne faudrait pas confondre Césars, Grammy Awards, Oscars avec Médaille Fields ou Prix Nobels … §

Faire parler un acteur sur son propre texte, c’est prendre un risque énorme.

Détraqué dit: à

C’est toujours le même cirque du politiquement correct vautré dans le même mélange de corruption et de bassesse

Vous poussez un peu et ne voulez plus voir que beaucoup ne se sont pas rendus. Enfin beaucoup s’accordent à dire que ce n’est jamais ni noir ni blanc et qu’il faut concéder, trouver un consensus, des terrains d’entente, des justes milieux, pourquoi trancher à la machette, à l’emporte pièce le portrait de la classe politique, vous devriez au lieu de vociférer sur un blog, prendre part au débat, vous présenter sur une liste puisque vous y croyez.

Adèle H. dit: à

Non, monsieur Bouguereau, le Suisse issu de la noble et divine copulation n’est pas Thierry Goering que je connais bien, et qui est un sous-traitant aéronautique reconnu. Non ! Non ! Cherchez ailleurs…

Marcel dit: à

Joël Bécam dit: 5 février 2014 à 10 h 46 min
Tranche de poésie : » La Ménagère à cinquante dents : ici :

Bah mon colon, j’ignorait que la phalocrassie pouvait être pouétique.

Adèle H. dit: à

Après lecture du pouème du footballer Becam, ayant appuyé sur le lien « Signaler ce contenu comme inapproprié », j’ai vu s’afficher le message suivant : « Adèle ! Va te faire foutre… ». Message bien peu pouétique.

corentin dit: à

@détraqué vous devriez au lieu de vociférer sur un blog, prendre part au débat, vous présenter sur une liste puisque vous y croyez.

toi-même, au lieu de faire ch à longueur de blog avec ta propagande de vieille liftée

bougros dit: à

JC « Aujourd’hui ravagée.  »

sale ra clure de m..dre

Ciboulette dit: à

chez Popaul, MCourt sur pattes copain avec Millet et Finequellecroute… la France pétainiste réac en marche, ça va plaire à JC

Marcel dit: à

Oyez ! oyez ! braves citoyens de la RDL, votre tôlier a les honneurs de Télé Z (du 8 au 14 février 2014). Juste entre le rire en chaîne et l’horoscope (mais ce journal très éclectique en donne pour tous les goûts). L’article résume le Sigmaringen de notre vénéré patron et donne sa photo en prime, hélas sans sa tasse de café Grand-mère.
Bravo, monsieur Assouline, pour ce fabuleux coup de pub dans ce journal de très haute tenue.

Weight Watchers dit: à

Hello !
Avez vous remarqué que la courbe de popularité du Petit Gros est l’inverse de celle de sa reprise de poids. Aucune inversion de courge prévue.

Ne faites pas comme Lui : ne mollissez pas. Ne mangez pas de sucreries, et pour vous déplacer… pas de scooter : à pied, toute !

Marchez, seul, au lieu de faire marcher les autres!

Fra Diavolo dit: à

Ciboulette dit: 5 février 2014 à 12 h 03 min

Le Maréchal, grand Français, fit don de son corps et de son esprit éclairé par 84 bougies falotes à la France. Ce fourbe de Général de Gaulle s’enfuit lâchement en Angleterre se mettre à l’abri sous l’aile de Winston … Cherchez l’erreur !

Agathe H. dit: à

« la France pétainiste réac en marche, ça va plaire à JC »
On est en plein là-dedans, ils piétinent dans cette fange. Ils aiment ça, comme les porcs.

Agathe H. dit: à

« Ils » désigne (outre u. et Court) l’autre taré et ses hétéronymes.

Agathe H. dit: à

Cet abruti prend au pied de la lettre la formule de la Genèse. Au résultat, cela donne : « Soyez cons et multipliez-vous, remplissez les forums et soumettez-les ; ayez autorité sur les esprits éclairés, sur tout ce qui est vivant et qui ressemble à des idées de progrès ».

u. dit: à

« « la France pétainiste réac en marche, ça va plaire à JC » »

Halte, Agathe (quelle belle eau)

On se redresse devant le Maréchal, qui était un galant homme.

(« Pétainisme »:

Dire qu’il est un vieux fond français.

Devant des intellectuels ou des journalistes, ajouter l’adjectif: transcendantal).

u. dit: à

« Ciboulette », c’est le ciboulot d’Agathe?

u. dit: à

« Ce fourbe de Général de Gaulle s’enfuit lâchement en Angleterre » (Diable)

Rejoindre Koba comme Thorez, ça c’était de la résistance.

Adèle H. dit: à

Agathe H. ma sœur, calme toi ! Tu n’es pas raisonnable : souris un peu et ne mets pas du sérieux là où ce n’est pas nécessaire !

u. dit: à

Phil a raison de dire que Dresde est un bon lieu pour écrire le billet.

Sur le découpage en tranches, tout le monde est d’accord pour dire qu’il est arbitraire.
On s’engueule d’abord un coup, ensuite on négocie.
Nos grands historiens comme comme des sénateurs après un débat sanglant (« Je te ramène? »).

Ce qui est bien avec l’illustration du Fürstenzug, c’est que par définition l’observateur ne peut pas saisir en un regard le défilé des héros de la Saxe.
Même de manière vague.
Le mur est convexe, une partie échappera toujours au champs de vision.

Pour commencer à parler, l’historien doit se bouger lui-même.
Arrivé au bout de la fresque, il ne voit plus son commencement.
Il doit composer avec ce qu’il voit et ce qu’il se souvient d’avoir vu.

Exit la maîtrise.

Agathe H. dit: à

« souris un peu et ne mets pas du sérieux là où ce n’est pas nécessaire ! »

De l’humour, maintenant, piètre défense, c’est faire offense à l’humour.

Agathe H. dit: à

u. dit: Halt !

Agathe H. dit: à

u. dit: 5 février 2014 à 13 h 09 min
Le mur est convexe, une partie échappera toujours au champs de vision.

Curieux ce « champs » chez quelqu’un qui a tant d’œillères.

Adèle H. dit: à

Agathe, je te l’ai dit 100 fois : tu te dessèches, tu penses trop ! tu ne jouis pas assez ! Viens manifester avec nous Tous ! Dieu est avec nous : le catholicisme actif, c’est bandant !

bouguereau dit: à

Rejoindre Koba comme Thorez, ça c’était de la résistance

sans staline tu considérerais comme une chance de en dbalayer les rue a dresde..t’écoutrais la radio parler de la grande entente anglosaxonne,sans détail sans rien, nibe tfairs mieux de faire quelques quenelles à la reine, ça srait moins hypocrite, biroute de révisionniss de zouzou

Agathe H. dit: à

Adèle H. dit: 5 février 2014 à 13 h 26 min
jouir / bander… c’est cela : c’est bien sous la ceinture qu’est ton problème.

bouguereau dit: à

Dieu est avec nous

got mit uns qu’il dirait dans l’tesque zouzou..enfin nous..avec eux..sans staline

des journées entières dans les arbres dit: à

En fait cette photo, c’est surtout pour faire pleurer en épluchant les oignons.
Vous en reprendrez bien une tranche, mosieur michu ?

bouguereau dit: à

sans la tranche des 50’s et le fbi et la cia rénato il est paumé

Adèle H. dit: à

Où crois-tu qu’il es ton problème, soeurette… cherche ! Il est dans ton string qui comprime ton cervelet.

Marcel dit: à

bouguereau dit: 5 février 2014 à 11 h 25 min
ça restra une demi graine

Et c’est tant mieux car une entière et c’est la porte ouverte à la violence !
One, two, three, four ô clock rock

renato dit: à

Hélas, pauvre bouguereau !

Agathe H. dit: à

Adèle H. dit: 5 février 2014 à 13 h 40 min

Où crois-tu qu’il es ton problème, soeurette… cherche ! Il est dans ton string qui comprime ton cervelet.

1°/ Il esT
2°/ Ne t’essaie pas à l’humour, c’est définitivement hors de ta portée.

Marcel dit: à

Pendant que je vous tiens, monsieur des journées, vous ne m’avez pas rendu la copie sur le problème du parallélogramme.

Agathe H. dit: à

Gerd Albrecht vient de mourir et ce pitre vit encore : le monde est définitivement décevant.

des journées entières dans les arbres dit: à

mon petit marcel calbrix, je n’ai pas lu votre problème. J’en ai d’autres, plus urgents. Une tranche d’histoire immédiate.
Bonne suite.

Agathe H. dit: à

D’un autre côté Blas Piñar a fini par passer l’arme à gauche (sic). A 95 ans ! Même dieu ne devait pas vouloir de cette crapule.

Agathe H. dit: à

A propos de cette ordure de Blas Piñar :
« Le journal ABC, proche du PP [ump locale, NdR], a publié à l’occasion de son décès une tribune hagiographique, signée par José Utrera Molina, ancien ministre de Franco et beau-père de l’actuel ministre de la justice Alberto Ruiz Gallardon, auteur du projet de loi visant à supprimer le droit à l’avortement. »

Mme Michu dit: à

Faut demander par derrière pour rester du côté euh comment dire ?

u. dit: à

« D’un autre côté Blas Piñar a fini par passer l’arme à gauche (sic). »

En sympathie avec vous, Agathe, mais ces coups de sang, il faut en jouir avec modération.

Songez que cinq minutes avant d’avoir lu la nouvelle, vous vous en foutiez, et cinq minutes après itou.

u. dit: à

« sans staline tu considérerais comme une chance de en dbalayer les rue a dresde.. » (b.)

Koba?
D’accord pour être libéré par lui, mais à distance.

Agathe H. dit: à

u. dit: 5 février 2014 à 14 h 21 min
En sympathie avec vous, Agathe, mais ces coups de sang, il faut en jouir avec modération.

« jouir » décidément ! « jouir avec modération » fleure l’oxymore. Modération, vous concernant, également. Mais je comprends l’effet sur votre esprit de l’annonce de la perte d’un salaud qui a, également, sans relâche, pourfendu le communisme. Avec tant de zèle que son ami Franco s’effrayait de son exaltation : c’est dire !

Agathe H. dit: à

u. dit: 5 février 2014 à 14 h 21 min
Songez que cinq minutes avant d’avoir lu la nouvelle, vous vous en foutiez, et cinq minutes après itou.

Merci de ne pas « songer » ni de ne rien faire ma place.

Agathe H. dit: à

erratum : Merci de ne pas « songer » ni de ne rien faire [à] ma place.

u. dit: à

« l’annonce de la perte d’un salaud qui a, également, sans relâche, pourfendu le communisme.  »

Entre nous, Agathe (puisque nous sommes entre nous), je ne sais pas qui est ce garçon, mais vous me le rendez sinon sympathique du moins estimable.
Un homme droit!

Je vous soupçonne de modération dans la critique du totalitarisme.
J’ai raison?

saint louis dit: à

Perso moi les Croisades j’ai adoré. Tranches de rire garanties, et aux frais de la Princesse en sus ! ah ces c ons de pecnos qui nous suivaient pour s’faire zigouiller! ils y croyaient les nases!!

Phil dit: à

u, généralement un seul personage du Fürstenzug regarde le spectateur droit dans les yeux. C’est celui que Montherlant cherchait dans « Le Songe », en po(au)sant devant la fresque grecque de Berlin. histoire de trouver le sens de la marche à suivre.

guillaume dit: à

Agathe
u. tout à son job d’agit prop’ultra droite, peut pas comprendre que le franquisme est pas crevé et c’est pas demain la veille qu’il disparaîtra, opus déhi et néocons obligent – quarante ans de dictature ignoble voulue par le seigneur après des siècles d’Inquisition et maintenant de nouveau les pouvbelles de l’histoire, what else

Marcel dit: à

saint louis dit: 5 février 2014 à 15 h 12 min

petite peste, va !

bouguereau dit: à

D’accord pour être libéré par lui, mais à distance.

zouzou quand qu’y refait le monde dans un verre y refait l’même..leibnitzl l’a fait sans boire, lui

bouguereau dit: à

la chienlit c’est keupu

christiane dit: à

Quoiqu’il en soit de ces travaux d’historiens, venant après tant d’autres… puissions -nous penser d’eux, un jour, ce que Pierre Wuilleumer pensait de Tacite (Tacite – L’homme et l’œuvre / par P.Wuilleumier / éd. Boivin et Cie /1949) et nos écrivains contemporains en être influencés de même façon :
« Par ses qualités éminentes, Tacite domine toute la littérature latine et se dresse au sommet de la pensée et de l’art. Avec sa forte personnalité et sa haute conscience, il lutte contre l’oppression et le conformisme, pour défendre la liberté et l’indépendance ; aux contraintes politiques et aux conventions littéraires il oppose le noble épanouissement de la nature et du génie. Par son jugement souverain et sa critique pénétrante, il s’élève du particulier au général et atteint l’universel : derrière les empereurs, il démasque la tyrannie au visage hypocrite ou cruel ; derrière les Romains et les barbares, il découvre l’homme avec ses vices nombreux et ses rares vertus ; derrière les évènements passagers, il saisit l’évolution du monde. cette richesse de tempérament et cette élévation de pensée brisent le cadre de l’histoire : Tacite y fait entrer, plus que tout autre, la philosophie et la psychologie, le drame et la poésie. Aussi présente-t-il des affinités avec les maîtres les plus divers de la littérature française, qui ont subi plus ou moins consciemment la marque de son génie : il a dénoncé avant Rousseau les dangers de la civilisation, initié Saint-Simon aux secrets de la cour, dévoilé à Balzac l’hypocrisie de la Comédie humaine ; il a entraîné Michelet et Augustin Thierry dans la résurrection du passé ; il a donné à Racine toute la substance de Britannicus, l’atmosphère ténébreuse de la cour impériale, l’intrigue et les caractères, les images, les expressions et les phrases mêmes; il a fourni à Bossuet le modèle d’une Oraison funèbre ; il a fait apprécier par Montesquieu la densité expressive du style… »
Mais demande-t-on à nos historiens contemporains ces qualités-là ? Qu’attendons-nous des réécritures de l’Histoire, et des façons obliques de la questionner ?

Marcel dit: à

Le petit Marcel à son minuscule des chemins.

Commence par un rectangle, ce sera peut-être à ton niveau, au lieu de faire du copier-coller à tout va.
Et ne fait pas semblant de ne pas avoir lu le 23 h 04

Fra Diavolo dit: à

« Mais demande-t-on à nos historiens contemporains ces qualités-là ? Qu’attendons-nous des réécritures de l’Histoire, et des façons obliques de la questionner ? » (Christiane)

1/ Non 2/ Rien

tobias dit: à

« souris un peu et ne mets pas du sérieux là où ce n’est pas nécessaire ! »

quelle raclure de conn ard de mouise ce jicé avec boubroc ça fait la paire tiens

épicétout dit: à

Christiane 15 h 36 min

il avait tout dit- pourquoi se fatiguer
c’est tacitement implicite-

Marcel dit: à

@ Christiane.
derrière les empereurs, il démasque la tyrannie au visage hypocrite ou cruel

Avec Tibère, Caligula et Néron, il n’a pas eu beaucoup de mal à démasquer la tyrannie.

u. dit: à

« u. tout à son job d’agit prop’ultra droite, peut pas comprendre que le franquisme est pas crevé et c’est pas demain la veille qu’il disparaîtra, opus déhi et néocons obligent – quarante ans de dictature ignoble voulue par le seigneur après des siècles d’Inquisition et maintenant de nouveau les pouvbelles de l’histoire »

Vous me semblez vivre, Guillaume, dans un univers un peu chaotique.

zenzen dit: à

u. est en lévitation dans l’histoire ça l’inspire

Fra Diavolo dit: à

Il y en a ici qui devraient se poser des questions au lieu d’apporter des réponses. Et reconnaître honnêtement la vertu des glorieux dirigeants espagnols qui défendirent la Chrétienté contre la nouvelle Religion Communiste, en ne faisant pas les millions de morts de celle-ci …

Fra Diavolo dit: à

Vive Blase Pinard ! Vive Torquemada ! Reconquista ! Reconquista !

Octosyllabe du jour dit: à

Guillaume est con comme un boulon

Fra Diavolo dit: à

Retirer ces quelques enfants de mains républicaines et communistes anti-catholiques ? Un détail heureux de l’Histoire. Pardon … Une fine tranche d’Histoire, à oublier illico lorsque l’on porte son regard sur l’actualité africaine, afghane, pakistanaise ou syrienne, belle tranche d’Histoire, épaisse, dégoulinante de sang frais !…

Monsieur de Valognes dit: à

ce blog est envahi d’imposteurs, de fachos et de braillard qui dénaturent et déshonorent l’hôte respectable mais trop indulgent envers ces petits messieurs, tout petits

la graine dit: à

Le mythe de la petite graine est stupide

une mite?

Rôôôôo! dit: à

ce blog est envahi d’imposteurs, de fachos et de braillard

Que des bites sans bonnets.

u. dit: à

« Préfères-tu, mon mignon, être kidnappé par l’Eglise ou par l’Etat-parti? »

Prenons la tête de bois du milicien franquiste et posons-la contre la tête de bois du milicien communiste.
Frottons bien fort, en attendant la petite fumée.

La Fraise des Bois dit: à

Monsieur de Valognes a raison.

J’ai demandé à ce que soit nommée une Commission de Conciliation qui se réunira deux fois par an et qui rassemblera dans un vivre ensemble réussi, imposteurs, fachos de tous bords, braillards, brêles et pêcheurs en eaux troubles ainsi que les rares personnes qui se sentent déshonorées par la libre expression de ces fumiers.

Placée sous la présidence de notre Ministre, justice sera rendue à Pierre Assouline, hôte de ces bois, dont l’indulgence exceptionnelle permet le disfonctionnement permanent de cet espace de liberté, propice à la création artistique sans intérêt.

jean-louis dit: à

A quoi bon parler d’histoire à une bande d’alcolos et de néocons plus timbrés et binaires les uns que les quatres

jean-louis dit: à

autres

Quo vadis, blondinet ? dit: à

Que pouvons nous attendre de la crécelle à prénoms changeants, tournant à toute vitesse, pour rien ?

u. dit: à

binaires les uns que les quatre

Voyons…
Guillaume
Agathe
Tobias
Jean-Louis…

J’ai bon? J’ai bon?

kicking dit: à

si être anticlérical chez le voisin est la dernière mode..

soldes dit: à

jicé et u font la paire

u. dit: à

« soldes dit: 5 février 2014 à 16 h 37 min
jicé et u font la paire »

Ça m’en a tout l’air.

Il a eu le culot de me proposer la procréation assistée.
J’ai dit non.

Observatoire de la diversité dit: à

Voyons…
Guillaume
Agathe
Tobias
Jean-Louis…

J’ai bon? J’ai bon? (u.)

Ne pourriez vous épingler, de-ci, de-là, un Mouloud, une Rachida, un Oussama au milieu de ces gaulois ?…Bien à Vous !

LGBT dela RDL dit: à

Vous ne risquez rien d’essayer, néoconservateurs arriérés !

LGBT dela RDL dit: à

« Il a eu le culot de me proposer la procréation assistée.
J’ai dit non. »

Vous ne risquez rien d’essayer, bande de néoconservateurs arriérés !

bref dit: à

les potes à boug recrues à la marinette c’est des obsédés et décomplexés

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…j’ai volontairement, mis fin en ce moment aux contacts internet, je transmet ce message de par un Cyber-café, à coté près de chez-moi!,…à 200 m,…

…à part çà, attention de ne pas se retrouvez dans une civilisation de deux poids une mesure,…pour une société de normes et d’élevages de cochons et pourçins & autres  » truies  » forçée « ,…
…des prétextes à écraser ou éliminer, des fiefs & des normes larges comme des châteaux,…

…la priorité, vivre très bien avec tout le monde, sans se dépersonnaliser !…etc,…

…la cité de Dieu,…
…le système de mise en boîte des endoctrinés-abrutis,…axe victimes X persécuteurs,…
…aux dégrossissages, des prétextes aux bénéfices des gouvernements d’états,…tout abus,…de nos jours!….etc,….
….Giovanni Sant’Angelo,…etc,…

Garçon Boucher dit: à

Quand on veut trancher dans l’Histoire, il faut attaquer la découpe des tranches en long. C’est indispensable ! Disons le long de l’os. L’os, vous me le garderez, il est bien apprécié car étonnamment goûteux ? L’os de l’Histoire, c’est l’os de la bêtise humaine, toujours là, structurant l’Histoire à chaque instant. Sa moelle est sans égal ! Bonne découpe…

Onésiphore de Prébois dit: à

Faut-il vraiment découper l’histoire en tranches ? Bien sûr que oui. C’est inévitable et c’est indispensable. Comme le romancier, en effet, l’historien est un raconteur d’histoires, et son travail s’apparente étroitement à celui du romancier qui délimite ses histoire entre un incipit et un explicit, et qui en organise le déroulement en chapitres; c’est ainsi qu’il lui donne de la cohérence, de la beauté et du sens. Le découpage de l’histoire en périodes ( quelles que soient les façons, fort diverses, de concevoir ces périodes) a les mêmes fonctions : production de cohérence, production de sens. Sans la périodisation, aucune interprétation n’est sans doute possible, pas plus que n’est possible l’expérience scientifique sans un découpage dans le réel.

infirmier de l'île dit: à

 » L’os de l’Histoire, c’est l’os de la bêtise humaine, »

pauvre jicé on peut plus rien pour lui

Chanson pour le Bref de 17:02 dit: à

C’est nous les gars de la Marine,
Quand on est dans les Cols Bleus,
On a jamais froid aux yeux.
Partout, du Chili jusqu’en Chine
On les reçoit à bras ouverts
Ces vieux loups de mer.

Quand une fille nous chagrine ,
On se console avec sa mère*.
C’est nous les gars de la Marine ,
Du plus p’tit jusqu’au plus grand ,
Du mousaillon au Commandant .

*certaines versions indiquent, à tort, « la mer »

jicé dit: à

les Croisades ça faisait voir du pays plutôt que de se faire . à la maison on a apris des trucs

perles de culture origamienne dit: à

Omniamphora du préboire dit : « pas plus que n’est possible l’expérience scientifique sans un découpage dans le réel ».

jean louis dit: à

Ne pourriez vous épingler, de-ci, de-là, un Mouloud, une Rachida, un Oussama au milieu de ces gaulois ?…

mais qu’il est con c’est pas possible

u. dit: à

« Il ne fait pas bon fréquenter ses amis de droite quand on a juré fidélité à la gauche. C’est du moins la leçon qu’a apprise, à son insu, Maurice Melliet, un militant du Parti de gauche (PG) pressenti pour mener une liste aux municipales de mars à Périgueux (Dorgogne) mais désavoué par le parti pour avoir été vu en train de boire l’apéritif au local d’un candidat de droite, en présence d’un ancien ministre gaulliste. »

Attention, Guillaume, quand vous allez boire un coup!

u. dit: à

« ce que Pierre Wuilleumer pensait de Tacite (1949) (christiane)

« Par ses qualités éminentes, Tacite domine toute la littérature latine et se dresse au sommet de la pensée et de l’art. Avec sa forte personnalité et sa haute conscience, il lutte contre l’oppression et le conformisme, pour défendre la liberté et l’indépendance ; aux contraintes politiques et aux conventions littéraires il oppose le noble épanouissement de la nature et du génie. Par son jugement souverain et sa critique pénétrante, il s’élève du particulier au général et atteint l’universel »…

Il n’était pas au PC, Wuilleumer?
C’est exactement comme ça qu’on parlait de Koba.

Fra Historiolo dit: à

Le camarade Tacite, il était pas secrétaire général du PCI ou alors je mélange …?

Onésiphore de Prébois dit: à

« Tacite domine toute la littérature latine et se dresse au sommet de la pensée et de l’art. Avec sa forte personnalité et sa haute conscience, il lutte contre l’oppression et le conformisme, pour défendre la liberté et l’indépendance » (Pierre Wuilleumer)

Ce portrait de Tacite est surtout représentatif des clichés révérencieux dont la tradition accable les grands écrivains. On ne comprend pas grand’chose à Tacite si on ne prend pas en compte le fait qu’il était un ami du parti sénatorial, et à ce titre un adversaire du régime impérial qui n’eut de cesse de rogner les pouvoirs du Sénat. C’est pourquoi l’image qu’il nous a laissée des empereurs julio-claudiens est systématiquement négative. Tacite est l’inventeur du thriller politique, un dramaturge hors pair, mais le souci de l’objectivité et de l’impartialité fut probablement le cadet de ses soucis.

guillaume dit: à

Attention, Guillaume, quand vous allez boire un coup!

pfff u. et ses fantasmes

kss ksss dit: à

il s’élève du particulier au général et atteint l’universel »…

c’est tout u. ça !

TKT dit: à

@ Adèle H.: le H est-il pour h comme haschich ?
Je vous vois mal en descendant de Victor Hugo.
Comme D.bile, vous confondez résidence et nationalité.
Voyez vous, JC, vous changez de pseudo certes, mais pas de cerveau…

Détraqué dit: à

toi-même, au lieu de faire ch à longueur de blog avec ta propagande de vieille liftée 11h59

Expliquez SVP en quoi l’ascenseur influerait sur des idées non exposées qui plus est j’aimerais tant examiner et peut être contempler votre tronche de cake.

TKT dit: à

Le crétin de service, ne veut pas accepter le concept de moyen-âge.
Le cantalou écrit Moyen-âge, comme s’il s’agissait d’un prénom coréen; en effet les prénoms prennent une majuscule au premier prénom et une minuscule au deuxième, les deux parties reliées par un trait d’union, tout au contraire des habitudes chinoises.
D.bile, qui est comptable de métier, refuse de mettre de l’ordre dans l’organisation de l’Histoire. Sans chapitres, sous-chapitres etc, comment raconter le passé ?

Geiger et Muller dit: à

Voyons…
Guillaume
Agathe
Tobias
Jean-Louis…

pour finir par Rose:
2 de tension à la masse .

TKT dit: à

Difficile, en fait, de ne pas découper l’Histoire, de la compartimenter.
Difficile aussi, de prendre les tranches temporelles, ou autres, pour des entités indépendantes. Tout se tient et même, au-delà des frontières politiques, raciales ou même continentales. Dans ce début de 21ème siècle, qui voudrait n’observer que les faits d’une manière régionales ou nationales, ne comprendrait rien. Pas étonnant que les fafs nationalistes, ne comprennent pratiquement rien, et que le FN, ne puisse que proposer une Politique économique, tout à fait impraticable. Idem pour les gens qui ne considèrent que leur religion, pour seule valable. Super bêtise qui freine un pays. En écrivant cela, je pense au gouvernement actuel de Malaisie, qui rêvent d’une nation musulmane, centrée sur les « bumiputra ». Une des promesses électorales du PM Najib, est aussi de rendre la Malaisie « LGB free », programme amusant, qui fait rire tout Singapore. Je ne sais pas si les Thaïlandais rigolent, ils sont si tolérants, mais leurs problèmes politiques, sont comment dire, plus centrés sur la haine des deux partis politiques principaux, haine des uns contre les autres, pas la haine des Politiques générée par le peuple ou, le médias. La France connait l’alternance en matière de haine, il suffit d’être élu, pour être méprisé le lendemain. Et pourtant, les candidats à la Présidence, ne manquent pas…
On pourrait rêves, comme en Allemagne, d’un travail en commun, gauche et droite ? Étant personnellement du Centre, à gauche pour ce qui est sociétal, à droite, pour ce qui est de l’Économique…

TKT dit: à

Un des 7 ministre de la Confédération Helvétique, marié à une héritière d’un groupe de l’industrie globalisée, a organisé la fuite de 260 000 000 de CHF (fonds de la S.A. familiale), dans des paradis fiscaux. Bref, Cahuzac est-il un enfant de cœur, ou Cahuzac manquait-il de moyens économiques ? Madame Bettencourt, me parait elle aussi, si on considère le rapport déclaré-caché, une brave contribuable.

hamlet dit: à

qu’est-ce que vous y connaissez à l’histoire des hommes ?
pour ma part je viens de terminer un livre sur l’histoire d’un petit pays dans lequel il ne s’est absolument rien passé depuis sa création.
l’auteur a divisé l’histoire de ce pays en périodes plus ou moins longues dans lesquelles il ne s’est absolument rien passé non plus.
mais le plus intéressant dans ce livre ce sont les moment de rupture avec le passé, quand une absence d’évènements font que nous passons d’une époque à une autre.
un exemple : le 22 septembre 1726 ! le 22 septembre est jour de la Saint Maurice, et aussi premier jour de l’automne, ce jour marque une rupture essentielle de l’histoire de pays : la fin de l’été 1726 !

j’avertis très sérieusement Monsieur Chevillard s’il lui vient l’idée de pondre dans les mois qui viennent un bouquin sur l’histoire d’un pays où il ne s’est rien passé en dehors du changement de saison je l’attaque en justice !!!

u. dit: à

« l’histoire d’un petit pays dans lequel il ne s’est absolument rien passé depuis sa création. » (hamlet)

D’après Jacques B., ce petit pays est le Bureau des Temps, au sein de la municipalité de Paris.
Mais c’est une mauvaise langue.

hamlet dit: à

l’Histoire de France ?
la France a marqué l’Histoire, depuis Vercingétorix jusqu’à… Napoléon, disons jusqu’à de Gaulle.
après il ne s’est plus rien passé.
d’ailleurs les livres d’Histoire s’arrête à la décolonisation.
Ensuite on a la Crise…. qui en vérité est surtout une crise de l’Histoire de France.
la France n’ose plus touché à son histoire des fois qu’elle ferait une grosse bourde.
Parce que l’Histoire, parfois, a ses humeurs, elle est un peu susceptible, elle part au quart de tour, moins on la titille et plus on a des chances que l’Histoire ne parte pas en vrille…. et qu’elle nous pète à la figure…

hamlet dit: à

u. détrompez vous !
l’Histoire on la fait, comme une omelette, en cassant des oeufs.

u. vous savez comment on appelle ceux qui font l’Histoire ?
on les appelle des Grands Hommes, c’est tiré d’une locution célèbre de Chateaubriand : « les Grands Hommes font l’Histoire » ou d’Achille de Rochambeau un éminent historien que l’Histoire a totalement oublié.

avant il était facile de reconnaitre un Grand Homme dans la mesure ou il s’agissait le plus souvent d’un type bien monté sur un beau cheval blanc.
quand il passait dans la rue sur son canasson tout le monde reconnaissait et s’acclamait d’une seule voix : oh ! qual Grand Homme que voilà.

en effet, comme le dit Jacques le Goff « les Grands Hommes ne marchent jamais à pieds et encore moins ne roulent en scooter ».

aujourd’hui, hélas, les Grands Hommes passent totalement inaperçus de l’Histoire qui en bonne fille les regarde passer narquoisement de haut en leur faisant un pied de nez.
L’Histoire ne se laisse pas faire par le premier venu.

hamlet dit: à

du coup, depuis que l’Histoire est finie les historiens s’ennuient, et du coup comme ils s’ennuient ils pondent des livres d’histoire dans lesquelles ils s’amusent à découper l’Histoire en tranches car il est bien plus facile de découper l’Histoire en tranches que de la faire, en un seul morceau.

aujourd’hui, faute d’Histoire, l’historien s’ennuie à mourir, il a beau se repasser en boucle les dvd des films de Bourvil comme ‘le jour le plus long’ ou ‘la traversée de Paris’, l’historien s’ennuie vu qu’il connait tous ces trucs par coeur.
l’historien reste alors, à rêver, durant des heures, s’imaginant comme Julien Clerc à Waterloo.
pas facile d’être un historien quand il ne se passe absolument rien autour de soi.
en arriver à être obligé d’écrire un bouquin sur Sigmaringen, pour un historien c’est comme un joueur de foot obligé de rester sur le banc des remplaçants.

hamlet dit: à

les seuls historiens qui s’amusent encore comme des petits fous sont les spécialistes du monde arabe, vu que les arabes sont les seuls à se mettre sur la figure et à faire des révolutions.
pour eux c’est le jackpot, tout benef.

un type comme Kepel, il est pas vraiment historien mais c’est pareil, ce type a écrit un bouquin en 2000 pour dire que l’islamisme c’était fini et depuis 2001 il vend ses bouquins en millions d’exemplaires, il y explique qu’il avait vu juste et que tous les massacres sont en vérité le signes de la fin qu’il avait prévue en 2000, à force de persuasion il a convaincu tout le monde qu’il avait vu juste, il se bidonner tous les soirs, dans sa maison du Lubéron payé avec ses droits d’auteur.

hamlet dit: à

Pierre Nora aussi c’est un type qui a vu juste.
il a écrit un bouquin pour promouvoir les communautarismes (régionaux, sexuels…) et 30 ans plus tard il en écrit un autre pour dire qu’il avait poussé peut-être le bouchon un peu trop loin, rien n’est plus beau qu’un historien qui avoue s’être mis le doigt dans l’oeil.

hamlet dit: à

le passé de la France a commencé à gagner en précision au moment où son avenir a commencé à devenir très imprécis.
du coup les auteurs (et aussi les lecteurs) préfèrent se pencher sur le passé et le découper en tranches plus moins fines, vu que, pour ce qui de l’avenir on préfère ne pas savoir la grosseur des tranches à laquelle nous allons être découpés.

des journées entières dans les arbres dit: à

Giovanni Sant’Angelo dit: 5 février 2014 à 17 h 04 min
Giovanni, cette liberté, celle que vous démontrez ainsi, va être la plus chère à acquérir, pour l’avenir de l’humanité ( c’est très houellebecquien).
Quel panache !

u. dit: à

« Kepel, ce type a écrit un bouquin en 2000 pour dire que l’islamisme c’était fini et depuis 2001 il vend ses bouquins » (hamlet)

On pose une thèse, un peu prédictive, et on attend ensuite son actualisation (crise financière chinoise, catastrophe nucléaire…).
On a raison dans 1 ans ou dans 10 ans (sinon, ensuite, c’est oublié).

Olivier Roy aussi a écrit en 1992 « L’Echec de l’islam politique ».

Mais je ne les critique pas, ils travaillent, ils font ce qu’ils peuvent.
Ça rend modeste au bout d’un certain temps

Roy reconnaît le mystère, c’est le début de la sagesse.

« Question: Pourquoi cela explose-t-il presque partout, et maintenant ?

— Il y a là un mystère. Ça fait vingt ans que le constat du blocage est fait, et ça explose maintenant. »

C’est comme sa thèse.
Tout est prêt, les acteurs sont parfois un peu en retard.

Ça aussi, ça en coupe une tranche:

« L’islamisme est fini, comme solution politique et comme idéologie. Mais les islamistes sont là, et c’est donc la grande inconnue. »

(Entretien au NO)

Mme Michu dit: à

C’est du ni, ni.

Non.

C’est non.

D. dit: à

Je t’en prie, Thierry. Calme-toi.
Il suffit de réfléchir. Qu’y a-t-il eu de particulier entre la fin de l’Empire romain d’Occident et la Renaissance ?
Réponse : rien.

Daaphnée dit: à

Vous êtes en grande forme, U., ce soir .. Intervention au scalpel, magistrale.
Olivier Roy peut revoir sa copie .
(l’entretien est néanmoins de 2011 ..)

Marcel dit: à

@ Hamlet sans casser d’œufs.
aujourd’hui, hélas, les Grands Hommes passent totalement inaperçus de l’Histoire

En scooter et casqués, incognito.

Abdelkader dit: à

Il me semble qu’il y’a confusion quant au role de l’historien…comme son l’indique, il ‘s’occupe d’histoire, cad de choses qui se sont déjà passees…pour savoir le futur, faut aller demander a Mme Soleil de Porquerolles…Elle passe parfois par ici… Fukuyama lui, avait predis la fin de l’Histoire…depuis, il s’en est repenti, mais trop tard, le degat a ete déjà fait…les nouveaux-cons avaient déjà leurs plans de domination mondiale pour les 1000 ans a venir, pour les US et derrière eux, tony Blair et Israel…L’Irak est parti en sucette, l’Afghanistan aussi…je pourrais aussi mentioner Milton Friedman, mais j’ai pas le morale a ca…sinon, pour en revenir a nos chameaux, nos deux vieux schnocks du Muppet Show, ont du mal avec des concepts assez simples, en fait…mais comptez pas sur moi…on m’attend au pub…bisous…

D. dit: à

Je ne suis pas U., Daaphnée. Mais il est vrai que je vais bien ce soir. Tant au point de vue physique, qu’intellectuel et émotionnel.

D. dit: à

Bonsoir Abdel,

Je voulais vous soumettre une initiative d’ordre économique.
Il s’agit du remboursement VOLONTAIRE de la dette nationale.
C’est à dire que ceux qui seraient volontaires pour la rembourser par ANTICIPATION, sur les 30 ans à venir par exemple, bénéficieraient d’avantages fiscaux pendant 30 ans.

Qu’en pensez-vous ?

Marcel dit: à

@TKT On pourrait rêves, comme en Allemagne, d’un travail en commun, gauche et droite ? Étant personnellement du Centre, à gauche pour ce qui est sociétal, à droite, pour ce qui est de l’Économique…

Et dans le bunker en cas d’attaque atomique ?

kicking dit: à

et c’est donc la grande inconnue

un mec qui a le courage d’écrire ça de nos jours il mérite un nobel..

Daaphnée dit: à

Je ne suis pas U., Daaphnée. Mais il est vrai que je vais bien ce soir. Tant au point de vue physique, qu’intellectuel et émotionnel.

Vous m’en voyez absolument ravie, D., ..

(Heu .. je sens que Bérénice va me faire une scène ..)

Daaphnée dit: à

Cela dit au-delà de cette question de découpage de l’histoire en tranches, c’est plutôt celle d’une lecture des événements où l’on établit des liens/analogies (?) entre eux et où cette question du découpage est dépassée/déplacée, Braudel, Foucault, non ? Me trompe-je ?
Ce qui me semble plutôt intéressant, moi qui ne suis pas du tout historienne, non pour établir l’Histoire mais pour (mieux ?)la comprendre ..

christiane dit: à

hamlet, vous écrivez ce 5 février 2014 à 19 h 13 min

« l’historien reste alors, à rêver, durant des heures, s’imaginant…
en arriver à être obligé d’écrire un bouquin sur Sigmaringen, pour un historien c’est comme un joueur de foot obligé de rester sur le banc des remplaçants. »

Je viens de terminer ce roman, hamlet, qui m’a passionné comme, je suppose, il a passionné Pierre Assouline quand il l’écrivait. Je l’imagine allant dans cette petite ville, se promenant, entrant dans les cafés discutant avec les gens puis visitant lentement ce château – pas comme un touriste, mais comme un limier- sur les traces de ces drôles de français qui y vécurent pendant 8 mois. Puis découvrant (dans les archives, les photos, les dires) ce fantôme de Pétain que personne ne rencontrait, boudant dans son étage en hauteur, ne parlant à personne et surtout pas à Laval qui occupait l’étage d’en dessous. Je crois que ce roman est œuvre d’historien en ce qui concerne les personnages historiques,pour l’histoire de ce château, de cette enclave hors du temps, épargné de la guerre, des bombardements, avec tous ces planqués (au château et en ville, ces perdus qui attendaient on ne sait quoi : la fin de la guerre, une fuite, la mort…
Et ce qui est très agréable dans ce livre c’est qu’il est aussi écrit par un romancier qui se saisit de deux personnages pour mener la fin de son roman où il veut sans mentir à l’Histoire mais en créant de toutes pièces ces deux personnages très forts : le majordome, Julius Stein, énigmatique – qui était au service du Prince de Hohenzollern, qui voit beaucoup de choses dans ce château mais ne dit rien (sorte de huis-clos) depuis que son maître et sa famille en ont été chassés et que le gouvernement allemand y a installé le gouvernement de Vichy, en fuite – et Jeanne Wolfermann, non moins énigmatique, intendante du maréchal.
Dans ce cirque de fantoches (ah, non, on ne s’ennuie pas une seconde) car P.Assouline dresse, avec précision et talent, une fresque tanguant entre humour féroce, absurdité et réalité historique. L’historien fait une place à son jumeau, le romancier, et le lecteur se régale…

D. dit: à

Tout cela, c’est dans votre tête, Christiane.
La réalité est tout autre et surtout plus simple.

D. dit: à

Je ne sais pas si Pierre Assouline était si passionné que ça. Peut-être qu’il avait hâte d’en finir pour se reposer un peu.
Écrire n’est pas de tout repos et j’en sais quelque chose.

D. dit: à

Cela-dit je ne veux pas briser vos rêves.

christiane dit: à

D. dit: 5 février 2014 à 21 h 41 min
Qu’est-ce qui est dans ma tête ? quelle réalité est plus simple ?
Lisez l’entretien à droite du billet et d’autres parus ici ou là et vous verrez que tout cela n’est pas seulement dans ma tête et que ce livre n’est pas si simple que cela ( même si mon préféré reste Vies de Job.

christiane dit: à

des journées entières dans les arbres dit: 5 février 2014 à 21 h 54 min
Oui, page 248 (Merci pour la musique), toutes ces fiches où Julius (allemand cultivé, francophile et musicien) liste tous les musiciens chassés par les nazis et la récupération qu’ils font de certaines compositions musicales pour leurs cérémonies officielles, liste aussi le bannissement de Mendelssohn, Mahler, Meyerbeer, Offenbach, Berg, Webern… »
et ces phrases :
« Ces gens-là ne soupçonnaient pas que lorsqu’ils vomissaient sur Mendelssohn, ils vomissaient sur leur propre mère qui fredonnait des romances de Mendelssohn. (…) Comme si une grande partie de notre intelligence de la musique avait été jetée dans les flammes de l’incendie du Reichstag. »
Oui, une page forte. Il faut lire ce livre jusqu’à la fin.

des journées entières dans les arbres dit: à

boh, vous savez, la zique et moi, c’est une autre istoire.

TKT dit: à

« Qu’y a-t-il eu de particulier entre la fin de l’Empire romain d’Occident et la Renaissance ?
Réponse : rien. » nous demande D.-le-naïf-pervers-narcissique (drôle de combinaison):
Pour faite vite, Ducornaud, la naissance d’une Europe catholique et, celle de l’islam. Vous appelez cela rien ?
Pour cause de pestes, la fermeture des bains publics et, pour les chrétiens l’apprentissage du dégoût de la nudité, et la fin de l’hygiène corporelle. Pendant ce temps, les Arabes continuaient à prendre des bains. J’ai vu, à quelques heures de voiture de Muscat (Oman), un château-fort, dont l’étage supérieur possédait un système d’eau courante, une douche et des toilettes relogées directement au sous-sol. Le moyen-âge c’est aussi de la très belle musique, les livres d’heure, des arts plastiques, peinture, sculpture. Sans oublier, D., les cathédrales. Ne venez pas dire ici, que les cathédrales sont rien. En dehors de ce rien, il y a aussi, l’invention de l’allemand, du français et de l’anglais… Rien ?
D., vous ignorez aussi, la Chine, l’Inde, les Maures, quelques empires de l’Afrique noire. Les Africains commerçaient déjà avec l’Asie.
Avec la Renaissance, et les grandes découvertes, l’Europe devient de la concurrence pour les Arabes et les Asiatiques. Aujourd’hui, il faut penser « global ». Vous pensez « Cantalou monté dans la région parisienne ». Si les voyages ne rendent pas plus intelligents, j’ai tendance à croire qu’ils rendent moins cons.
PS: Comme je ne peux vous empêcher de m’adresser la parole, ayez svp l’obligeance, d’oublier ce tutoiement maladroit, parfaitement inutile. Avec mes salutations, les moins emphatiques,
TKT

TKT dit: à

Je voulais écrire la naissance d’une Europe catholique, et la naissance d’une religion, l’islam.

des journées entières dans les arbres dit: à

TKT a l’eau courante à tous les étages.
Mais tout n’est pas faux dans cette histoire globale. Par défaut d’adduction, perte de la source notamment, nombre de sites habités ont disparu.
ça vous en bouche un coin, D., non ?

renato dit: à

Traube, voyez le parcours de la peste du VIe siècle (peste justinienne), éventuellement : Procopius, “De Bello Persico” XXII – XXIII…

D. dit: à

Excusez-moi Thierry, mais l’Europe était déjà catholique comme un nouveau-né l’est avant d’être baptisé.
L’Islam s’est développé ailleurs qu’en Europe, donc on ne doit pas en traiter, il n’a fait que déborder en Europe par brèves vagues.
Les cathédrales ne sont aucunement une nouveauté en terme d’architecture. L’intention et le plan d’une église gothiques sont exactement les mêmes que ceux d’une église mérovingienne, il n’y a que la maitrise de l’art qui diffère. Pour finir, la musique du pseudo-moyen-âge est connue pour sa pauvreté.
Croyez-moi, rien de nouveau de l’Empire d’Occident jusqu’à la fin de la guerre de cent-ans, juste un millénaire pendant lequel le temps s’est étrangement distendu pour nous faire croire à une « époque », mais celle-ci n’a aucune raison d’exister en fait.

Court dit: à

Christiane , le Tacite que vous citez est au moins en place depuis l’époque romantique. Le portrait qui en est dressé par Hugo dans « William Shakespeare » est très proche dee ce que vous citez.
Je suis moins enthousiaste que vous sur ce genre hybride , mi faux Mémoires, mi vrai roman, inauguré par Lamothe-Langon et prolongé entre beaucoup d’ autres par Pierre Assouline. Tout au plus peut-on noter qu’il s’agit d’œuvres naissant d’ une cassure,la Révolution et l’Empire pour une clientèle royaliste, la fin du régime Pétain pour le livre qui nous préoccupe.
Je ne sais pas s’il y a comme le dit Hamlet crise de l’Histoire. Je pencherais plutôt pour une incapacité à assumer celle-ci. On a beau faire, ces jours-ci, on tombe de Sigmarigen à Elle et Lui version tabloid.
Bien à vous.
MC

Sergio dit: à

Court dit: 6 février 2014 à 0 h 01 min
ce genre hybride

Il y a Pierre Miquel, aussi, qui fait cela ; pas désagréable à proprement parler, de toutes manières on trouve toujours quelque chose à y apprendre…

Abdelkader dit: à

‘…le Tacite que vous citez, etc…’ Tacitement ou pas, c »est ainsi que se parlent des bloggers qui n’ont pas en fait lu l’original mais la critique ‘qu’en a fait Conzague de Brise-moi-pas-les-buchettes…Platon et sa caverne, n’est-il pas? Sinon, il est effarrant de lire qu’entre la fin de l’empire romain et la renaissance, rien ne s’est passé qui vaille la peine d’être note…Tain…

Court ( sottisier moyenageux) dit: à

Diable, quelle Révolution!
« L’europe est catholique comme un nouveau né avant son baptème »
Non, on rappellera pour mémoire Constantin et le basculement de l’Empire sous Théodose vers Christianisme, l’évangélisation des chefs qui entraine de facto celle de leurs tribus. Ce qui se produit dans le cas de Clovis, consulter là dessus Michel Rouche.

« l’Islam a débordé ailleurs qu’en Europe, il ne faut pas en traiter, il n’a fait que déborder en Europe par brèves vagues »
Voila qui surprendrait beaucoup nos amis espagnols, qui durent attendre la fin de la Reconquista pour s’en débarasser, soit 1492. Je passe sur quelques vétiles comme Poitiers en 732, ou l’existence d’un rocher durablement nommé du nom de son conquérant Djebel Al Tarik. Mais voici mieux:

« Les cathédrales ne sont aucunement une nouveauté en termes d’architecture, l’intention et le plan d’une église gothique sont exactement les memes qu’une cathédrale mérovingienne »
A moins d’entendre par intention et plan le symbolisme et l’orientation de l’édifice, on est ici dans le délire le plus total. Le gothique se caractérise par la maitrise de la croisée d’ogives et un plan rayonnant à absides. Deux choses que l’on chercherait en vain dans la cathédrale mérovingienne de Saint Etienne de Paris qui, sur une façade de trente six mètres, déroule un plan de basilique romaine à cinq nefs. Ajoutons qu’on ne peut tabler sur une voute de pierres, et l’on verra ce qui sépare une cathédrale mérovingienne d’une cathédrale gothique. Pour plus de renseignements, consulter les plans de Michel Fleury et ce qu’on peut en voir dans la crypte archéologique de la Cité.

De Pérotin à Guillaume de Machaut en passant par l’Ars subtilior de la Cour de Bourgogne, on ignorait enfin que la musique du pseudo Moyen Age était connue pour sa pauvreté. Il est vrai que, vu ce qui précède, le rédacteur n’a pas du plus se donner la peine de regarder les bâtiments que d’écouter les monodies ou les polyphonies des maitres cités.
Bien à vous.
MC

Court ( sottisier moyenageux) dit: à

Abdelkader
Faisons crédit à Christiane d’une lecture de Tacite, voulez-vous?
Le critique qui s’attaque aux Annales ne peut en général que dire des choses comme celles qu’elle cite. Le problème c’est que ce point de vue, encore original au XIXeme siècle, d’où ma référence à Hugo,finit par tourner au poncif.Alors oui, un coté Gonzague, pour reprendre votre expression. Pour autant, Est-ce partie perdue? non.
Mais il faut etre un Jerphagnon pour croiser les sources qui nous restent, s’extraire du texte de Tacite,y revenir,et, par comparaison, faire émerger des points de vue nouveaux.Je pense justement au portrait de Caligula dans ‘Au bonheur des Sages’, ou Suétone aussi, l’autre mauvaise langue de l’Hisztoire romaine, en prend pour son grade.
Je suis moins convaincu par les pages sur Néron.
Ce qui me frappe dans l’exégèse critique, c’est l’importance donnée aux Annales et à leur noirceur.il me semble que les choses redeviennent plus humaines avec la Vie d’Agricola , rarement citée. Devant écrire sur commande le portrait d’un apparatchik sans grand relief du monde romain qui se trouve aussi son beau-père -ce sont des choses qui comptent!- Tacite déploie des trésors d’ingéniosité pour rendre intelligent et intéressant un personnage somme toute assez banal. Et ceci suffit à faire de l’Historien ténébreux vu par une tradition de lecture plusieurs fois séculaire tout simplement un homme comme il en existe tant. Le romantisme y perd peut etre,mais la vérité y gagne surement.
Je partage votre étonnement pour le reste.
Bien à vous.
MCourt

Abdelkader dit: à

Soit…si on a lu Tacite ou Platon ou Mark Levy dans le texte, pourquoi ne pas en parler en connaissance de cause, au lieu de citer l’opinion d’un cri-lit tierce. Perso, je ne suis pas academique pour un sous, et donc prefere me faire mon opinion a moi, comme un grand…vous me saissisez?

Marcel dit: à

Triolet des couleurs

Peindre la vie en bleu céleste,
Que chaque jour soit un printemps.
Prendre un pinceau d’une main leste,
Peindre la vie en bleu céleste.

Foin des couleurs que l’on déteste,
Les noirs, les bruns fort attristants.
Peindre la vie en bleu céleste,
Que chaque jour soit un printemps.

Jean Calbrix, le 06/02/14

Court dit: à

J’ai seulement voulu montrer la difficulté qu’il y a de relire une œuvre d’un regard neuf. Lire Tacite dans le texte signifie seulement qu’on sait lire le latin. beaucoup le savent. Cela ne fait pas nécessairement d’eux des Carcopino ou des Jerphagnon.Il faut donc accepter des apports qui ne sont pas notres, et viennent de spécialistes qui ne jargonnent pas, étant immédiatement accessibles au premier venu.
Pour le reste, je vous ai donné ma vision de Tacite.Elle n’a pas la prétention de planer à ces hauteurs, mais elle en vaut bien une autre…
Bonne nuit.
MC

christiane dit: à

@ M.Court
Des bruits inhabituels dans l’immeuble me font basculer d’un profond sommeil à une envie de pianoter ici. De Tacite à Pierre Assouline vous ouvrez à une vaste réflexion…
Tacite et La vie de Cn Julius d’Agricola, sa légation en Bretagne, ce pays et ses habitants braves et désunis, la mer qui impose sa domination. Et à Sigmaringen, la vie de ce petit coin d’Allemagne vue par Julius Stein. Deux mille civils français, le gouvernement de Vichy, un certain L-F. Céline. Et la guerre qui assure une autre domination… De l’éloquence à l’Histoire !(oui, j’aime assez ces livres de l’entre-deux.
Nerua Caesar et Nerua Traianus contre le prince de Hohenzollern et le maréchal Pétain. Ce sont œuvres sinon « hybrides » du moins composites. Oraison funèbre d’hommes illustres ou devenus fantomatiques et celle d’un monde qui se délite à Sigmaringen. Allusions politiques et considérations historiques. Les biographes tiennent la place principale, tous deux abondamment documentés. De la satire politique, à l’embelli, du… romanesque dans des livres où il faut lire entre les lignes là où le vrai se mêle à la vraisemblance. Fénelon ne reprochait-il pas à Tacite « des descriptions trop poétiques, un excès de raffinement avec une profonde connaissance des cœurs les plus corrompus » ? ou encore de Tacite lui-même : « Les succès, tous se les attribuent ; les revers, on les impute à un seul ». Les deux fixent de traits incisifs la silhouette de leurs personnages.

Toujours un grand plaisir de vous lire. Sur ce, l’immeuble ayant retrouvé son calme, je vais tenter de retrouver un rêve inachevé, là où réel et imaginaire nous tirent à hue et à dia.

JC..... dit: à

Christiane, il ne faut pas vivre dans un immeuble : c’est si bruyant !
(voilà que je fais mon Traubinet snob…Dieux infernaux, ne parlons pas de malheur !)

Je vais m’imposer de terminer « Sigmaringen » malgré la gêne terrible que me cause l’aller-retour entre histoire et roman, effort qui me fait ne pas rentrer dans le roman et me condamne à un voyeurisme christianjacquien. On en reparlera lorsque j’aurai terminé ma chope de Vichy. BàV !

Signé Zorro dit: à

academique pour un sous,
Pour un dessous ou un flirt avec lui vous écririez n’importe quoi et votre trait de portrait ne gagne rien à se voir souligné. Tout le monde avait déjà compris que vous n’y connaissez rien ou peu, n’avez-vous pas peur de manquer de dimensions si l’on vous rapproche en perspective de Christiane, modeste, qui éparpille quelques miettes de ses biscuits à l’heure du thé?

des journées entières dans les arbres dit: à

« il a pour ambition d’aborder de front l’hypothèse d’une consistance historique de la période médiévale, à condition de l’organiser autour d’un nouvel axe au tournant des XIIe et XIIIe siècles. »

Alors je vous conseille:
« peuplement et occupation du sol de l’essart à la villeneuve XIe-XIVe », en le restreignant sur les XII et XIII, avec par exemple les villages neufs de l’Auvergne.

TKT dit: à

@ HR ak. des journées dans les pommiers: « de l’eau courante à tous les étages »: Le correcteur automatique a écrit « relogés », quand je voulais dire que des canalisations emportaient les eaux sales vers le sol.
« Eau à tous les étages », cela me rappelle une histoire qui traîne dans la famille Kron. À l’époque, après 1871, une partie de ma famille directe s’établit à Besançon. Ces Kron cousinaient avec Tristan Bernard, habitaient la même rue. Avec son humour juif, le grand Tristan Bernard disait qu’en bas des immeubles était inscrit: « Eau courante et Juifs à tous les étages ».

TKT dit: à

JC, vous ne trouverez aucun snobisme chez moi, seule une certaine conscience sociale. Vous ne connaissez pas les immeubles des très grandes villes, certains appartements sont plus grands que des maisons individuelles. Pas mon cas, hélas, je dois vivre sur 100 m2, mais c’est assez silencieux, à quelques minutes à pied de l’Opéra. Vous faisiez allusion aux HLM ?

TKT dit: à

Clopine, le e de Staline est un ajout francophone. D’une manière plus cosmopolite, Stalin est la norme.

bouguereau dit: à

vous ne trouverez aucun snobisme chez moi, seule une certaine conscience sociale

..sapré vontraube

bouguereau dit: à

Pour cause de pestes, la fermeture des bains publics et, pour les chrétiens l’apprentissage du dégoût de la nudité, et la fin de l’hygiène

cette affaire est compliqué vontraube, le puritasnime était trés fort dans la fin de l’empire romain, c’est ce dont on hérité les chrétiens..quant aux bains, les enluminures en sont pleins..lieux de débauche sur le tard etc..il y a des édit interdisant aux femmes de se baigner nue sous les fenêtres de monastère au moyen age..c’est certain que le corps humain n’est pas triomphant comme chez les paiens

JLouis dit: à

« Je vais vous montrer quelle est l’hypocrisie des religieux et combien elle est grande.Avec leurs larges et longs habits,leurs fronts d’une paleur artificielle,leurs voix qui sont doucereuses et humbles,cinglantes et hautaines quand ils fustigent chez les autres les vices auxquels ils s’adonnent eux-memes,ils s’attachent a demontrer qu’ils font leur salut par leurs prelevements,tandis que les autres parviennent au salut par leurs dons »
Bocacce « Le Decameron »

pièces jeunes dit: à

« hélas, je dois vivre sur 100 m2, »

Quelle misère

TKT dit: à

Avouez, BOuguereau, que Je sais manipuler l’autoderision

christiane dit: à

Bonjour, JC,
voilà un certain temps que nous n’avions échangé et là, sur le roman historique, cela m’intéresse beaucoup. Votre invective à son égard vous fait semblable à Diderot quand il écrivait : « Vous trompez l’ignorant, vous dégoûtez l’homme instruit, vous gâtez l’histoire par la fiction et la fiction par l’histoire ».
Dans ce roman « Sigmaringen » de P.Assouline – créé à partir d’un épisode noir de l’Histoire – il est bon pour la lectrice que je suis de voir ce monde par les yeux de deux personnages fictifs, surtout « le majordome » tiraillé entre obéissance et désobéissance et tellement complexe et surprenant. La documentation importante dont P.A s’est muni pour se lancer dans cette aventure d’écriture révèle l’historien, en lui, tant elle est précise. Le passage du temps y est palpable. La marge étroite, qu’il s’est réservée par le personnage de Julius Stein, est réussie car ce personnage est crédible dans son comportement, ses pensées et son langage. Ça sonne juste !
J’ai passé de bons moments de lecture dans de beaux romans historiques, aimant que l’histoire soit à la fois bien approchée mais aussi traversée par un personnage fictif (ou un réel à qui l’auteur prête des pensées imaginaires : je pense aux Mémoires d’Hadrien de M.Yourcenar, à L’œuvre au noir). Je me souviens des romans de Zola (L’Assommoir, du Nom de la Rose d’U.Eco, de Cent ans de solitude de G.G. Marquez, deMontaillou, village occitan d’E.L. Ladurée, de La chartreuse de Parme de Stendhal, de La maîtresse de Brecht de J-P. Amette, de ceux de Tolstoï, J.Roth,Dumas, Flaubert, Malraux, Hemingway… Autant d’heures de lectures passionnées entre autres lectures très différentes, très très différentes.
Belle journée, JC.

u dit: à

« semblable à Diderot  »

JC est de loin supérieur à Diderot

cematinlà dit: à

Il ne peut rien avouer car comme toutes les m.rdes communistes il est dépourvu d’humour.

L'honneur perdu de Clopina Trouille. dit: à

Merci, TKT, de marcher sur des « e »… Christiane a l’air bien enthousiaste du livre de Pierre Assouline. Sigmaringen est pour moi indissociable du nom de Céline. J’imagine que c’est aussi à cause de ce lien que notre hôte a « débarqué » là-bas, en plus de son attirance habituelle pour les lieux, les personnes, les idées qui font le terreau du côté obscur de la force, comme dirait Maître Yoda.

JC..... dit: à

Christiane,
Dans tous les romans « historiques » que vous citez, romans tous lus avec délectation surtout Yourcenar, Eco, Amette, se trouve une distance temporelle et géographique que je ne ressens pas chez Assouline, WWII est si proche. Pour preuve, lorsque le ministricule des poulets, celui qui se prend pour un coq, parle de la « situation des années trente » en France, il dit vrai : cette période vichyssoise est encore présente au quotidien… car les adeptes de la comparaison passéiste vous imposent, bave aux lèvres, l’image du Maréchal empaillé comme un épouvantail !

Entre autres activités, grand soleil aujourd’hui, je poursuivrai Sigmaringen avec le courage légendaire de l’employé aux écritures comptables, en manche de lustrine. Sûrement. Posément… j’espère y trouver le goût que j’en attends ! BàV

Agathe H. dit: à

u dit: 6 février 2014 à 9 h 54 min
JC est de loin supérieur à Diderot

Certes quoique pas de si « loin ». En voici la preuve :
« Regardez en vous-même, ma Christiane, et dites-moi pourquoi vous êtes si sincère, si franche, si vraie dans vos discours ? C’est que ces mêmes qualités sont la base de votre caractère et la règle de votre conduite. Ce serait un phénomène bien étrange qu’un homme, pensant et disant toujours mal, se conduisît toujours bien. Le dérangement de la tête influe sur le cœur, et le dérangement du cœur sur la tête. Faisons en sorte, mon amie, que votre vie soit sans mensonge ; plus je vous estimerai, plus vous me serez chère ; plus je vous montrerai de vertus, plus vous m’aimerez. Combien je redouterais le vice quand je n’aurais pour juge que ma Christiane! »

Curiosa dit: à

essayer de faire comprendre à JC quelque chose d’intelligent, c’est comme uriner dans un violon, son admiration pour la marine l’aveugle au plus haut point

Phil dit: à

Les thermes de Caracalla ne seraient pas solubles dans le Christianisme ? Dans « la grande bellezza », on y met des girafes pour combler la déshérence. TKT, votre éclairage hygiéniste est peut-être uchronique. l’atmosphère suisse lave trop blanc.

christiane dit: à

L’honneur perdu de Clopina Trouille. dit: 6 février 2014 à 10 h 00

J’ai lu pas mal des livres de P.Assouline. J’ai eu peur, dans ce dernier (roman historique) de ne pas me plaire avec les hôtes du château… mais il y a eu ce maître d’hôtel qui m’intriguait et l’Histoire tout autour, (abordée différemment avec D’un château à l’autre par L-F. Céline.)
Le prologue est vraiment épatant et décidé de mon envie de continuer ma lecture (l’évocation de la traversée du lac de Constance(P.Handke) sera… prémonitoire).
J’ai apprécié, alors, certains détails qui m’installaient avec le narrateur dans ce train : la vitre salle, l’odeur âcre du charbon, l’observation de l’autre voyageur, la voyageuse qui le ramenait à son histoire sentimentale avec Mlle Wolfermann. Les gens sur le bas côté aussi . (qui lui rendent une sorte de fierté, opposée à un sentiment de culpabilité).
Sigmaringen ? une anomalie.
Ce Julius Stein est vraiment passionnant, qui cache l’expression de ses sentiments, qui entend sans rien écouter, qui se doit d’oublier… et dont on découvrira la richesse intérieure au fil des pages.

J’ai aimé l’indice de la première page : « Le prince m’a accordé plusieurs jours de vacances ». On s’en souviendra p.23 et suivantes quand la famille princière sera chassée du château car on sait alors que la famille Hohenzollern reviendra.

J’ai regardé aussi ses sources (à la fin du livre). Ça représente des années de recherches, de lectures, de rencontres et pourtant, par ce narrateur, Julius, on entre dans la fiction.
Les deux phrases mises en exergue de Céline et de Jules Renard méritent l’arrêt. P.Assouline se lie alors aux frères Grimm : gare aux lecteurs qui entrent dans le roman, le joueur de flûte de Hammelin risque fort de les entrainer à sa suite…
Je n’en dit pas plus pour ne pas émousser le suspens de l’histoire (elle et lui) dans l’Histoire (eux, les autres…)

christiane dit: à

JC….. dit: 6 février 2014 à 10 h 31 min
Ce qui ne m’a pas empêché, hier, d’aller voir Les jours heureux « Quand l’utopie des résistants devint réalité » de Gilles Perret où l’on entend : Chambeiron, Aubrac, Fessel,Cordier, Landini, Crémieux, Guéna, Offenstadt, Ramaux, Douzou…
Oui, cette époque est proche et complexe. Et j’entends votre gêne face à ce temps encore si proche pour prendre du recul.

jc dit: à

gentil maréchal être toujours moderne, avoir été et être toujours victime des socialos (socialos = goulag)

christiane dit: à

@ Agathe. H (10:32)

« Nous avons une mémoire immense, présente en nous à notre insu »…
Diderot

cricri and u dit: à

JC est un génie de la pensée profonde

contre le plagiat dit: à

Diderot a pompé sur JC
c’est petit et mesquin

plein gré dit: à

une mémoire immense, présente en nous à notre insu

mais pas à l’insu à jc

Agathe H. dit: à

@Christiane
De Diderot qui semble avoir connu votre « cher » correspondant :
« Il faut lui permettre la satire et la plainte : la haine renfermée est plus dangereuse que la haine ouverte. »

Jacques Barozzi dit: à

Vous psychologisez comme Eddie Bellegueule sociologise, Clopine.
Plus de faits bruts, de souvenirs précis, d’émotions sans fards et sans masques !

JC..... dit: à

Réincarnation ratée de Diderot, je me permets cette mise à jour :

« Regardez en vous-même, mon Agathe, et dites-moi pourquoi vous êtes si insincère, si fourbe, si fausse dans vos discours ? C’est que ces mêmes défauts sont la base de votre caractère et la règle de votre conduite. Ce serait un phénomène bien étrange qu’un homme, pensant et disant toujours mal, se conduisît toujours bien. Le dérangement de la tête influe sur le cœur, et le dérangement du cœur sur la tête. Faisons en sorte, ma hyène à peine lubrique, que votre vie soit toujours avec mensonge ; plus je vous mésestimerai, plus vous me serez indifférente ; plus je vous montrerai de vertus, moins vous m’aimerez. Combien je redouterais la vertu quand je n’aurais pour juge que la piètre Agathe ! »

JC..... dit: à

Puisque l’on reparle de Diderot : l’un d’entre vous a t il aimé sa « Vie de Sénèque » ? Je me suis tapé les deux volumes de ce pensum (Editions Brière/ 1823), pour aucun bénéfice…

Jacques Barozzi dit: à

u. saura t-il deviner qui de Agathe ou Christiane fait le plus bander JC ?

Jacques Barozzi dit: à

Clopine étant hors concours…

JC..... dit: à

Jacques,
j’ai le plus grand respect pour nos sœurs, qui ont tant souffert par notre faute, sales hétéros que nous sommes !…

Par contre Hollande à 19%, ça m’excite … érection rabelaisienne et fou-rire de désespoir !

Jacques Barozzi dit: à

Plus il descend plus tu montes, JC !

bouguereau dit: à

Je me suis tapé les deux volumes de ce pensum (Editions Brière/ 1823), pour aucun bénéfice…

et deux volumes !..t’es un louzeur

bouguereau dit: à

Par contre Hollande à 19%, ça m’excite …

la louse..pas étonnant

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