de Pierre Assouline

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Peut-on encore découper l’Histoire en tranches ?

Peut-on encore découper l’Histoire en tranches ?

Parfois, poser la question c’est déjà y répondre. Surtout dans un titre de couverture comme c’est le cas avec Faut-il vraiment découper l’histoire en tranches ? (Seuil). Car on n’imagine pas que l’on pourrait se passer d’un outil chronologique aussi pratique que le siècle. Jacques Le Goff y revient sur ce long Moyen Âge occidental qui lui est cher et qui court de l’Antiquité tardive (IIIème-VIIIème siècle) jusqu’au milieu du XVIIIème siècle.

C’était avant la mondialisation des histoires. La centralité de la Renaissance, ou plutôt de la « Renaissance », idée médiévalissime, est au cœur de ce bref essai assez pédagogique dans la présentation de la bibliographie de référence, plutôt pragmatique, touchant par son côté testamentaire. Ne faisons pas durer le suspens plus longtemps : l’auteur convient que la périodisation doit être conservée, que ce soit dans la longue durée comme dans l’histoire globale. Simplement, il appelle à davantage de souplesse, en insufflant ce qu’il faut de sous-périodes, de manière à permettre une réactivation des contenus et des concepts.

Ne fût-ce que pour des raisons de confort académique, les périodes doivent continuer à exister, quitte à réduire le Moyen Age à sa valeur d’usage. C’est à se demander si au fond, pour le grand médiéviste au soir de sa vie, le long Moyen Âge n’est pas tout simplement ce que Stefan Zweig appelait le monde d’hier, autant dire le monde d’avant, celui dont nos grands-parents aperçurent les dernières lueurs et dont nous n’avons plus idée.stephen doyle

Denys le Petit, écrivain scythe installé à Rome, a institué la coupure fondamentale avant et après l’incarnation de Jésus-Christ. Mais la périodisation se conçoit en continuités et ruptures, depuis Daniel, prophète de l’Ancien Testament et modèle princeps du genre, et à sa suite saint Augustin dans la Cité de Dieu, l’un et l’autre modelant leurs divisions du temps sur les cycles de la nature (quatre saisons, six jours de la création, six âges de la vie). Ce qui trouve une résonnance inattendue à une époque où le temps du citoyen-téléspectateur, livré à l’addiction aux séries, se découpe en saisons.

Nul historien ne songe à faire débuter le XXème siècle le 1er janvier 1901 ; mais le principe de 1914 désormais acquis, on se demande si 1918 ne serait pas préférable non sans avoir rappelé que 1913 ayant été jugée comme une année admirable et décisive,  comme le fut 1492 à d’autres égards, elle pourrait également être une balise. Et la guerre d’Algérie ? Elle commence encore officiellement avec la « Toussaint rouge » qui a vu le FLN perpétrer des attentats meurtriers contre des Français le 1er novembre 1954, même si l’on convient que son premier acte est le massacre de Sétif à l’issue des manifestations du 8 mai 1945. Eric Hobsbawm a modifié notre vision du XIXème siècle en le prolongeant en un « long XIXème siècle » courant de 1789 à 1914 ; on se souviendra d’ailleurs que l’historien britannique usa de « ères » pour sa trilogie sur le long XIXème siècle (L’Ere des révolutions, l’Ere du capital, l’Ere des empires) , et de « âge » s’agissant du court XXème siècle (L’Âge des extrêmes) qui va du début de la première guerre mondiale à la dissolution du bloc soviétique. « Une « vraie » période historique est habituellement longue » rappelle d’ailleurs Jacques Le Goff. Mais longue comment ? Le séminaire que l’historien Patrick Boucheron consacre à la Sorbonne jusqu’en mai à la périodisation en histoire y répond ; il a pour ambition d’aborder de front l’hypothèse d’une consistance historique de la période médiévale, à condition de l’organiser autour d’un nouvel axe au tournant des XIIe et XIIIe siècles.

Dans les « Travaux pratiques » de Un mot pour un autre (1951), Jean Tardieu invitait à mesurer en dixièmes de seconde le temps qu’il faut pour prononcer le mot « éternité ». Ce qui relativise le débat. Le poète a toujours raison. Le romancier n’est pas en reste. Rappelons-nous cette réflexion du prince Salina dans le Guépard de Lampedusa : « Ca ne devrait pas durer mais ca durera toujours. Le toujours humain, naturellement, un siècle ou deux… »

(« Dans un rue de Dresde » photo Passou ; illustration de Stephen Doyle)

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commentaires

632 Réponses pour Peut-on encore découper l’Histoire en tranches ?

bouguereau dit: 6 février 2014 à 11h07

Avouez, BOuguereau, que Je sais manipuler l’autoderision

..c’était de l’autodérision ? là tu me déçois vontraube

bouguereau dit: 6 février 2014 à 11h09

ils s’attachent a demontrer qu’ils font leur salut par leurs prelevements,tandis que les autres parviennent au salut par leurs dons

assez avec ton antisionisme primaire raclure dantisémite de keupu

Agathe H. dit: 6 février 2014 à 11h31

JC….. dit: 6 février 2014 à 11 h 34 min
Réincarnation ratée de Diderot, je…

Tiens, à la lettre, il n’est point si aveugle.

L'honneur perdu de Clopina Trouille. dit: 6 février 2014 à 11h36

Jacques, votre message à moi adressé fait référence, je pense, à mon blogue et aux textes sur mon père? Si oui, je vous répondrai que je ne peux guère faire autre chose que « psychologiser » : je n’ai pas eu accès aux faits bruts, aux dates, aux précisions que vous réclamez. Mon père était aussi issu de la construction mentale de ma mère, je croyais que mes lecteurs, (et je suis fière que vous en fassiez partie !) l’auraient compris. Mea culpa !!!

Jacques Barozzi dit: 6 février 2014 à 11h52

Et bien parlez-nous de cette « construction » maternelle de votre père Clopine. Votre mère a bien dû aimer cet homme pour lui faire six enfants ?

bouguereau dit: 6 février 2014 à 11h58

.j’éspère baroz que tu vas pas faire comme clopine, ouvrir son robinet a parlotte chez les autes avec ton blog

Jacques Barozzi dit: 6 février 2014 à 12h01

Je vous lis toujours avec plaisir et intérêt, Clopine. Je m’étais étonné il y a bien longtemps déjà, ici même, que vous ne parliez jamais de votre père. C’est désormais chose faite, mais là vous tâtonnez, vous tergiversez, vous hésitez, avancez en reculant !
Et comme le dit Edouard Louis, c’est ce que l’on ne veut pas dire qui est le plus important, littérairement parlant…

Jacques Barozzi dit: 6 février 2014 à 12h05

« Tu veux bien nous éviter ça ? »

Non, JC.
Je ne lâcherai pas le morceau tant que je n’aurai pas accouché la C(l)opine !
On tient le bon bout…

Jacques Barozzi dit: 6 février 2014 à 12h10

D’autant plus que le clignotant, au-dessus, déclare : « Réparez les vivants » !

L'honneur perdu de Clopina Trouille. dit: 6 février 2014 à 12h12

Ecoutez, Jacques, nous allons arrêter ici, je comprends que cela puisse gêner les autres. S’il vous plaît, relisez le second texte, la « construction » y est expliquée. Vous avez mon adresse mail…

(le père de Bouguereau devait avoir une longue barbe, une grosse voix et une langue rouge, dont il devait sûrement laisser traîner un bout dehors. Brrr.)

bouguereau dit: 6 février 2014 à 12h29

une langue rouge, dont il devait sûrement laisser traîner un bout dehors. Brrr.

..pas la peine d’en vouloir à la terre entière pasqu’on avait même pas besoin de te donner des bonbons à la sortie de l’école clopine..ou alors à la menthe comme dirait lassouline

bouguereau dit: 6 février 2014 à 12h31

ho toi la raclure d’antisémite, la kommandantur lui livrait des kil de bonbons à la menthe

JLouis dit: 6 février 2014 à 12h32

bouguereau va te faire foutre espèce d’ivrogne -tu devrais lire le Décameron un jour où tu seras pas aviné

L'honneur perdu de Clopina Trouille. dit: 6 février 2014 à 12h32

Mais enfin, Bouguereau, c’est presqu’un compliment, d’être traité de fils d’ogre par ici. Ca rend hommage à votre bel appétit ! Et vous ne devriez pas croire que j’en veux à la terre entière. Juste à certains de ceux qui y habitent… (et vous n’en êtes pas).

bouguereau dit: 6 février 2014 à 12h38

..rouvre les commentaires..diderot a maté jicé..pense, 2 volumes sans bénéfice

Phil dit: 6 février 2014 à 12h38

oui baroz. Clopine a de quoi occuper votre divan de luxe mais les fixettes à passoupline sont plus paramount, comme dirait tkt du lac. Comme le temps passe..et passoupline remonte les couloirs des châteaux Hohenzollern, hantés par ceux qui ont bu le trouble Danube bleu. Dans le voyage à Weimar le Danube manquait. pas bon pour l’effet filmique.

Abdelkader dit: 6 février 2014 à 12h47

@Court, mes excuses…je voulais dire lire plutot le livre original, meme is a travers une traduction..je rentrais du pub….je ne lis pas le Latin ni le grec, d’ailleurs…mais Tacite, je prefere le lire Lui plutot que ce qu’en pense un critique…et m’en faire une opinion tout seul…suis autodidacte, comme ca…
@zorro: je ne parle que de livres que j’ai lus..et je reconnais les trouducs a leur facon de se rabbatre sur l’ortho…ca rate jamais…

JC..... dit: 6 février 2014 à 12h49

Bouguereau vient de recevoir une image pieuse, de Stalin en prière, des mains mêmes de la divine sœur à Clovis Trouille !

Que la honte juste inonde d’acide rieur le corps fripé de cet opportuniste forfaitureur … Profiter de la naïve confiance humaniste des bergères normandes à ce point ! Jésuite ! Kanak ! Trader ! Député ! Mahométan !

Jacques Barozzi dit: 6 février 2014 à 12h55

L’un des intérêts de ce blog, Clopine, et non des moindres, c’est que l’on peut s’y dire des choses que l’on ne se dirait probablement pas en privé.
C’est pourquoi je n’éprouve pas le désir d’ouvrir le mien propre, n’ayant pas l’envie de communiquer en circuit fermé.
Mais je respecterai votre gêne, moins celle du boug ou JC, qui ne sont pas en l’occurence directement concernés…

L'honneur perdu de Clopina Trouille. dit: 6 février 2014 à 13h00

Merci, Jacques. Vous savez, les textes en question ne sont que des « premiers jets » (sauf le tout premier, travaillé dans la négation) : peut-être un jour en tirerai-je quelque chose ?

Je ne suis pas une bergère. (mais j’aime bien la Jeanne que Clopin a filmée !!!)

des journées entières dans les arbres dit: 6 février 2014 à 13h23

TKT dit: 6 février 2014 à 8 h 29 min

Tékatéka, dans votre histoire pour tous du 5 février 2014 à 22 h 39 min, -le raisin du plus Kron, ce serait un beau titre, non ?-, à Mascate, vous avez visité un mellah ?

Moi, Tristan Bernard, ça me rappelle autre chose.

kicking dit: 6 février 2014 à 13h25

dire des choses que l’on ne se dirait probablement pas en privé

et encore.. faut voir la forme du privé.. en cercle, en zig-zag ou en ligne droite..

kicking dit: 6 février 2014 à 13h29

..ou en triangle et là faut encore séparer ceux qui ne le jouent qu’en orchestre des gens qui en jouent autrement..

kicking dit: 6 février 2014 à 13h30

..quant au triangle de panne, si c’est cérébral vaut mieux aller chercher de la vie ailleurs..

gérard dit: 6 février 2014 à 13h33

dire des choses que l’on ne se dirait probablement pas en privé

le raciste de porquerolles et boug l’alcolo parano st encore plus oncs hors blog

kicking dit: 6 février 2014 à 13h40

bref, les professionnels de la profession congratulant un congénère on sait quelle daube visqueuse cela donne..

JC..... dit: 6 février 2014 à 13h53

Toujours la même question : « Peut-on encore découper l’Histoire en tranches ? » ….
Et si on en posait une autre, plus urgente compte tenu de PISA : « Peut-on enfin découper l’Education Nationale en tranches ? »

Liberté, Région par Région. La fin du collège unique, ce système inique.

Enfin ! les bons avec les bons, les moyens avec les moyens, les mauvais avec les mauvais et un ascenseur qui fonctionne, et les profs payés beaucoup plus, avec le droit de foutre des baffes… (aux petits, hein ! pas au redoublants costauds…)

Marcel dit: 6 février 2014 à 14h07

Jacques Barozzi dit: 6 février 2014 à 13 h 01 min
Je vous lis toujours avec plaisir et intérêt, Clopine.

Vous êtes en train d’apprécier la littérature normande et c’est beaucoup d’honneur que vous nous faites, Jacques.

TKT dit: 6 février 2014 à 14h19

@ des journées entières dans les arbres dit:6 février 2014 à 14 h 23: « Moi, Tristan Bernard, ça me rappelle autre chose. »:
Bien entendu, HR dans les pommiers, vos histoires de famille, viennent de beaucoup plus loin à l’Est, au-delà de l’Oder…

Sergio dit: 6 février 2014 à 14h27

Il y a des plages dans la vie de tout individu, à n’importe quelle échelle, par faisceaux de critères. Donc par agrégation mais non nécessairement par addition il y en a dans celle des communautés humaines et, partant, dans sa description, l’Histoire.

christiane dit: 6 février 2014 à 14h44

@ Abdelkader dit: 6 février 2014 à 13 h 47 min
je vous ai lu et comprends votre point de vue. je n’avais pas le même. Je tenais à donner la parole à un critique et non à l’historien. Ce qui me paraissait important à ce moment du débat était d’éclaircir, par cet exemple, ce que nous (non historiens) recevons, attendons et comprenons du travail des historiens. J’avais en perspective le roman historique, celui qui exige la recréation d’une époque et donc s’appuie sur un travail d’historien. Ce qui m’a plu dans cet essai de Pierre Wuilleumier c’est qu’il aborde l’oeuvre de Tacite par le biais de la littérature et de la philosophie, n’étant pas du tout certain que Tacite était un… historien. Historiens et romanciers sont-ils tellement éloignés les uns des autres ? Faits du passé et fiction parfois se frôlent. La complexité humaine est au centre des deux recherches. Leurs héros sont en marge, irréels et si proches : Cosette, Les trois mousquetaires, Salammbô, Gervaise, Lantier, Quasimodo, gGavroche…
Comment écrit-on l’histoire, à partir de quel regard ? (Relisez la réaction de Clopine quant à l’histoire de la condition féminine).
Parfois, aussi, des soupçons d’ordre éthique (Les Bienveillantes de J.Litell, les livres de R.Millet, certains de L-F. Céline)…
Ce qui fait la valeur d’un roman historique passe par l’art, l’équilibre entre fiction et réalité historique, ses qualités littéraire et historiques (voire morales et philosophiques). Ces livres où parfois on se rencontre à travers un personnage, ces livres où parfois on rencontre l’auteur, ces livres où l’on doit de toute façon rencontrer l’Histoire.

Onésiphore de Prébois dit: 6 février 2014 à 15h38

C’est ainsi que la campagne de pub pour un polar (« Rose sang » d’Annabelle Demais chez l’Archipel) sur le thème « Marseille, son Mucem, ses meurtres » est devenue sur injonction d’une censure angoissée « A Marseille, dans le milieu de la culture, il y a surtout le Milieu ». Ambiance…

Pourquoi faudrait-il tolérer les abus d’une campagne publicitaire imbécile, révoltante, répugnante? Il faut n’avoir jamais mis les pieds dans cette ville pour la réduire à de semblables caricatures. La SNCF a fini par accepter une affiche qui n’est pas moins provocante et révoltante que celle qu’elle remplace. « A Marseille, dans le milieu de la culture, il y a surtout le Milieu »! Quel minus est le responsable d’une pareille crétinerie ? Qu’est-ce que c’est que ces éditions de l’Archipel ? Elles feraient bien de faire le ménage dans leur service publicitaire.

Sergio dit: 6 février 2014 à 15h52

Onésiphore de Prébois dit: 6 février Quel minus est le responsable d’une pareille crétinerie ?

Probablement un HEC… Dans veau d’or il y a surtout veau…

Agathe H. dit: 6 février 2014 à 16h17

Ayant à travailler sur un poème de Guillaume du Bartas (1578), ces vers m’ont fait penser à quelqu’un qui fréquente* ici :
 » Il se trouve entre nous des esprits frénétiques
Qui se perdent toujours par des sentiers obliques
Et, de monstres forgeurs, ne peuvent point ramer
Sur les paisibles flots d’une commune mer. »
* las !

Mme Michu dit: 6 février 2014 à 17h11

Vous verriez ce qu’une Daaphnée peut sortir sur le pays de Bray !

C’est quoi le problème ? Elle fait des pets qui partent moins en zig-zag ?

u. dit: 6 février 2014 à 17h12

un polar (« Rose sang » d’Annabelle Demais chez l’Archipel)

« Pourquoi faudrait-il tolérer les abus d’une campagne publicitaire imbécile, révoltante, répugnante? Il faut n’avoir jamais mis les pieds dans cette ville pour la réduire à de semblables caricatures. » (Brown)

Euh…

Il y a des gens qui connaissent Marseille, sont très à « gauche » (Mediapart) et qui trouvent la description fort intéressante:

« C’est cette première partie que j’ai trouvé la plus intéressante, par ce qu’elle nous révèle des dessous d’un « Marseille 2013, capitale européenne de la culture » et des liens entre les milieux du journalisme, des flics, de la culture. Certes, toute grande ville est traversée par ces problèmes de corruptions, de drogues, d’accommodements avec la loi, mais ici, la réalité crue des choses et des êtres, vécue de près par l’auteur, transpire à chaque page. Que l’on connaisse ou non Marseille, cette expérience est restituée de façon forte au lecteur. »

Cela dit, pas lu le livre.

Mme Michu dit: 6 février 2014 à 17h14

Le Pays de Bray c’est où le flux de news fait « alerte » toutes les demi-heures dans l’attente d’un dérapage ?

bouguereau dit: 6 février 2014 à 17h42

… Et après hop ! Dans un cargo…

et que messieurs les assassins se tiennent un peu

JC..... dit: 6 février 2014 à 18h07

Je ne supporterai pas une seconde que l’on dise du mal de Daaphnée qui est un ange de douceur et de tendresse blogueuse, j’ai mes sources…

Raison pour laquelle, je suis désespéré d’être tombé en admiration devant Agathe H. qui se croit obligée de travailler sur un poème de Guillaume du Bartas (1578), un parfait inconnu, qui n’avait qu’a terminer son poème en temps et en heure …

Ah ! ces assistés…

Jacques Barozzi dit: 6 février 2014 à 18h07

« Vous êtes en train d’apprécier la littérature normande et c’est beaucoup d’honneur que vous nous faites »

Clopine habiterait le Cantal ou la Bourgogne, ce serait du pareil au même, Marcel. Idem for you. Et ce cadavre à l’Elysée ?

des journées entières dans les arbres dit: 6 février 2014 à 18h09

TKT dit: 6 février 2014 à 15 h 19 min
tékateka, le secret du commerce c’est d’être multi-carte, pour mieux s’adapter au client. Et pour ça vous êtes fort.
On en saura pas plus des « châteaux forts » au sultanat d’Oman, avec l’eau courante à tous les étages, donc.
Vous me direz, il ne doit pas y avoir beaucoup de sultans qui se baladent par ici.
Sinon, pour séparer le mauvais grain de la piquette, vous faites comme Jacques Vabre ?

Chaloux dit: 6 février 2014 à 18h16

Je ne lis pas tout, loin de là mais, pauvre Bouguereau, j’en lis toujours assez pour constater qu’une leçon d’histoire (ton truc sur le « puritanisme » du Bas-Empire) donnée par un imbécile n’est pas une leçon d’histoire. C’est une imbécilité.
Quant à « la haine de la nudité » du Moyen-Age, c’est en grande partie une invention du XIXe siècle. Voir par exemple les Heures du duc de Berry et ses curieux détails. Sans compter les innombrables nudités présentes dans toutes les églises et cathédrales gothiques. Quant à la littérature… Si, par exemple, le Tristan et Iseult de Eilhart von Oberg ne contient pas la plus brûlante glorification des corps et du désir amoureux, je me fais moine et je rentre à La Trappe.

Je comprends bien que tu essaies de sortir le plus honorablement possible (ce qui n’est pas beaucoup dire) du cas fâcheux où tu t’es mis toi-même, mais tu n’y es pas encore. Documente toi.
Et je me demande si je ne préférais pas tes borborygmes de vieille vespasienne goitreuse à tes douteuses leçons d’histoire.
Ahahah!
Bonne soirée,

JC..... dit: 6 février 2014 à 18h17

Mâame Michu, une domesticité légère, cela n’a rien avoir avec une assistance …

JC..... dit: 6 février 2014 à 18h21

« je me fais moine et je rentre à La Trappe. »

Reprenez-vous, Chaloux, reprenez vous ! Je vous en supplie : ce serait une terrible erreur …!

J’ai essayé de me retirer afin de sauver mon âme… Las ! je n’ai réussi qu’à diaboliser le monastère mettant fin aux vœux sacrés de plusieurs nonettes fort agréables, ma foi !

MSF dit: 6 février 2014 à 18h24

Clopine habiterait le Cantal ou la Bourgogne, ce serait du pareil au même

Une épidémie bubonique!

Mme Michu dit: 6 février 2014 à 18h42

Vous bottez en touche, JC, comme à votre habitude si partagée. Le port du gant blanc c’est pas vraiment mon truc, et ça vous le savez.

Mme Michu dit: 6 février 2014 à 18h46

« ça fait image » comme dirait Feydeau

La fausse pudeur des bites à moules, mignon…

rose dit: 6 février 2014 à 19h27

christiane dit: 6 février 2014 à 10 h 48 min

Ce matin sur France Culture vers 9heures une jeune femme Sabine Audrerie faisait un éloge critique de Sigmaringen, livre de P.A.
Pas un gouvernement mais « l’autorité de fait » reprend un invité.
Elle disait que trois choses étaient prégnantes : l’opposition (la résistance), le courage et l’obéissance.

Tilali tilala

rose dit: 6 février 2014 à 19h30

Mélanchon, qui était l’invité du matin, a dit qu’il ne cherchait pas, de la part d’une femme qu’il aimait, d’avoir autorité sur elle ou qu’elle ait autorité sur lui. C’était passionnant (et dit mieux que cela) : Mélanchon est un homme moderne. Cela a attiré mon attention sur lui.

des journées entières dans les arbres dit: 6 février 2014 à 19h36

« Les deux phrases mises en exergue de Céline et de Jules Renard méritent l’arrêt »
Ce serait dommage de s’arrêter en si bon chemin.
Après c’est un roman.
Pour la citation de Céline, elle est incomplète. Je l’ai déjà signalé.

des journées entières dans les arbres dit: 6 février 2014 à 19h40

« Mélanchon, qui était l’invité du matin, a dit qu’il ne cherchait pas, de la part d’une femme qu’il aimait, d’avoir autorité sur elle ou qu’elle ait autorité sur lui »
Mais en revanche Mélanchon n’aime pas trop que ses partisans prennent l’apéro avec des amis, fût-il un ancien résistant. (91 ans !) C’est comme ça le sectarisme.

des journées entières dans les arbres dit: 6 février 2014 à 19h50

Il faut dire que l’ami en question n’est pas n’importe qui. Il s’appelle Yves Guéna.

des journées entières dans les arbres dit: 6 février 2014 à 20h00

Patrick Boucheron, il n’a pas écrit un truc sur Sienne ?

(bon, bon, Sigmaringen. Passer le test de la page 99 ?
« Le maréchal… »
ça veut dire quoi  » hausse d’infini » ?)

rose dit: 6 février 2014 à 20h03

Je ne connais pas et je me fous des potins parisiens. C’était intéressant. C’est la première fois que je l’écoute parler. Le journaliste demandait « quel est le bouquin sur votre table de nuit en ce moment ? ». Il a refusé de répondre ; il a dit « j’ai le cafard en ce moment. Où j’habite il y a un hôtel et il y a tous les soirs trois personnes qui dorment dehors cela me dégoûte ». Il a surenchéri qu’il avait besoin de rire parce que sinon c’était pas vivable. Alors il lit un livre drôle non citable sur les ondes.

C’est tout ; le plus intéressant était ce qu’il disait sur la relation avec une femme qu’il aimait : l’absence de lien de pouvoir.
Qu’un homme dise ça sans scooter sans casque sans rien, cela m’a séchée comme deux ronds de flan. Qui ont deux de tension à la masse.
[Un pote à moi m’a expliqué la tension à la masse, dans une batterie et le reste, une carrosserie (j’ai eu un cours) ce jour. La difficulté c’est que chez nous c’est négatif et chez les anglais c’est positif. Comme d’hab. : les anglais jamais rien pareil que les autres. Des livres sterling plus chères que les €. Sans doute pour cela qu’il se prend le jus dans « the selfish giant ».]
Ne mélanchons pas tout.

rose dit: 6 février 2014 à 20h05

Une hausse d’infini c’est la voûte céleste c’est pas rien.
C’est une métaphore.

De rien christiane, j’ai bien écouté parce que j’avais lu ce que vous en écriviez hier soir.

des journées entières dans les arbres dit: 6 février 2014 à 20h08

« Je ne connais pas et je me fous des potins parisiens »
moi, pareil.
Sauf que cela se passe dans le Périgord.

rose dit: 6 février 2014 à 20h12

Sur ce que vous écrivez sur l’agathe : surprenant !
1/ Dans Heimat 1 et 2, le père de la jeune fille Jettchen, qui est lapidaire, tranche des pierres à l’aide d’un moulin à eau qui lui donne l’énergie nécessaire et suffisante pour scier ses spécimens. Il offre une tranche à sa fille de je ne sais quelle pierre. Celle-ci plus tard va aller la mettre/l’enterrer sur la tombe de sa fille morte en bas-âge avec nombre d’autres enfants, à cause de la peste je crois, mais pas sûre.

rose dit: 6 février 2014 à 20h14

Du coup, je suis pas déçue du Périgord non, mais de Mélanchon oui.
C’est pas trop bien de briser mes rêves. Cela me fout le cafard. Comme Mélanchon.

rose dit: 6 février 2014 à 20h16

2/ Sur l’agathe.

Tout le monde ne peut pas aimer tout le temps tout le monde.
Mais chacun a le droit de prendre l’apéro avec qui il veut, fut-il ou bien eût-il été une drôle de fripouille : c’est quoi ce truc de penser tous pareils ?

rose dit: 6 février 2014 à 20h35

Agathe number two :

dans les toiles de Dürer, nombre d’entre elles ont un dos et nombre de ses dessins aussi.
Ai vu de mes yeux vu, Le Christ de douleur qui pleure une larme de sang de ses yeux et dont la couronne d’épines laisse tomber aussi des gouttes de sang. Je ne reviens pas sur la face de la toile.
J’ai pleuré.
Je l’avais travaillé mais ce n’est pas moi qui l’avait choisie anciennement l’an dernier et de la voir cela m’a fait un choc au cœur violent ; je me suis assise dans un sous-sol pour voir une vidéo relatant la génèse de l’expo. et mes larmes se sont mises à couler.

LML comprendrait cela.
Mais il ne vient plus.
Pauvre de nous dont un nous manque.

Au dos, une peinture de Dürer : deux hypothèses sont posées par les savants.
Ou bien il s’agit de la lumière réfractée, ou bien il s’agit d’une coupe d’agathe.
Très exactement il est écrit :
 » acut of agathe or an abstract image of a light vision. »
Le bois qui supporte ce travail est du nadelholz (ou conifere tree)
En allemand, le titre de la toile est Christus als schmezensman.

Et Dürer aurait prêté (lent = loué) au Christ des propres traits (own facial features).

Grosso modo la peinture seule, hors cadre environ 20 de large sur 28 de long. Peut-être les mesures du nombre d’or. Je n’avais que ma main et l’empan.

La voûte céleste est de l’or gravé. Il retrouve son métier premier : goldschmidth (c’est à dire graveur sur métal, l’or en étant un).

Voilà, bonne soirée.

rose dit: 6 février 2014 à 20h39

des propres traits

lire « ses propres traits »
merci

les siens

ce dont on peut se douter lorsqu’on voit un de ses autoportraits, celui fait en 1500 alors qu’il a 28 ans.

des journées entières dans les arbres dit: 6 février 2014 à 20h40

« C’est pas trop bien de briser mes rêves. Cela me fout le cafard. Comme Mélanchon. »

Rose, vous n’allez pas vous mettre à pleurer, non plus.
Déjà que j’ai eu tort totalement d’avancer au-delà de la page 248.
Voilà que Jeanne pleure* en écoutant le majordome chanter, enfin Julius, enfin, celui qui se promène de nuit dans Dresde.
__________________________________
* On n’a pas le droit de se lâcher ici, sinon, vous verrirez le festival.

christiane dit: 6 février 2014 à 20h51

@ des journées entières dans les arbres dit: 6février 2014 à 21 h 00 min

Patrick Boucheron ?
Léonard et Machiavel(Verdier). Urbino… palais ducal… 1502 et une rencontre entre Léonard de Vinci(27 ans) et Nicolas Machiavel(33ans). « Comment endiguer le cours de l’Arno ? » leur demandera Cesare Borgia. La vraie rencontre, elle aura lieu et nous n’en saurons rien sauf à entrer dans ce … roman… inoubliable.
L’historien Patrick Boucheron nous offre là un fabuleux roman historique. En postface, il écrit ces lignes qui ont tant de sens, ici, sur cette page de commentaires, sous ce billet :
« Un historien sans ses notes est comme l’enfant à qui on vient d’ôter les « petites roues » de son vélo : il en avait envie en même temps qu’il pensait ne jamais y arriver et, finalement, après quelques chutes et bien des ridicules, la chose finit par filer droit.(…)
Les livres, donc, parce que je suis historien de métier, je n’ai pas grand mérite à en avoir lu quelques uns, trop sans doute pour être cités ici, mais qui tous informent d’une manière ou d’une autre la conception générale de l’Italie de la Renaissance défendue dans ce texte. Est-on toujours bien certain, lorsqu’on cite telle référence ou qu’on accomplit telle révérence, de désigner l’étincelle véritable d’une idée dont le texte n’est que la cendre froide ? (…)
Et comment dire le rapprochement qui vient à la lecture d’un roman, l’évidence à la rencontre d’un tableau, le rythme au pas d’une promenade ? toute bibliographie est mensongère, et l’on rêverait presque d’oser la désinvolture de Machiavel qui, dans sa dédicace au
Prince, justifie sa prise de parole par « une longue expérience des choses modernes et une lecture continue des antiques ».
(…) Alors, au moment de quitter ces lieux que je ne saurais nommer, mais où je crois avoir été heureux, dresser une liste est un moyen simple et doux d’apaiser ses craintes.

Suit la longue liste de ses sources.
Relisant ces pages je pense aux petites roues des vélos, ôtées… pour ces écrivains… de romans historiques.

des journées entières dans les arbres dit: 6 février 2014 à 20h51

« Ai vu de mes yeux vu, Le Christ de douleur qui pleure une larme de sang de ses yeux et dont la couronne d’épines laisse tomber aussi des gouttes de sang. Je ne reviens pas sur la face de la toile. »
Si j’étais toubib, je pense tout de suite à Stendhal.
Mais après faut appeler le samu, et là, c’est plus grave.

des journées entières dans les arbres dit: 6 février 2014 à 20h55

christiane dit: 6 février 2014 à 21 h 51 min
… oui, merci.
On va croire que j’abuse de votre crédulité.
Il n’en est rien.
Je vous conseille en complément, voire en remplacement, la lecture de Jacques Heers.

D. dit: 6 février 2014 à 21h06

Quelqu’un connaitrait-il un bon chirurgien pour une extraction d’implant extraterrestre ?
J’avais celui-ci dans le bras et il a migré tout seul en une nuit dans une gencive.

christiane dit: 6 février 2014 à 21h23

Crédulité ? Vous voici bien présomptueuse à 21:55 !
Vous semez, entre deux conversations, des titres de livres, des pensées inachevées. C’est votre façon d’être…
Ce livre de P. Boucheron qu’est-ce ? ni un essai, peut-être une hypothèse, ni une biographie, un récit historique ?
Il écrit, dans ce livre, (page 137), cette méditation :
« L’histoire est intelligible, mais elle est incompréhensible ; elle se déroule mais ne s’explique pas, elle est inexorable et mystérieuse… »
Vos esquisses de lecture éveillent, parfois, des livres que j’ai lus et aimés et qui me donnent l’occasion de préciser ma pensée. Je ne dialogue pas avec vous,(vous ne cherchez pas le dialogue, vous n’allez jamais au bout de vos remarques. Stratégie de prudence ou incapacité de dire vraiment ce que vous avez à dire… qui sait ?). Je monologue ou m’adresse à d’autres lecteurs. Vous, vous ne prenez guère de risques. En fin de compte on ne sait pas ce que vous pensez vraiment des livres et billets que vous lisez. Le ton est audacieux, souvent arrogant mais le contenu de vos remarques laisse un peu à désirer… car non étayées d’une explication.

Mme Michu dit: 6 février 2014 à 22h25

« Le ton est audacieux, souvent arrogant mais le contenu de vos remarques laisse un peu à désirer… »

Il n’est qu’un parmi quelques milliers à avoir lu quelque part comment se la jouer pervers-narcissique – mais qui ne passent pour guère mieux que des pétasses présomptueuses pour qui a affaire à quelqu’un qui l’est sans indications depuis très très longtemps…

Le plus drôle c’est qu’il voudrait laisser entendre qu’il saurait ce que c’est que se lâcher si on lui en donnait l’autorisation.

Une s-m… ou en d’autres mots un foutriquet sans consistance…

Marcel dit: 7 février 2014 à 1h49

Lèvres

J’ai peur que ta lèvre me mente
Quand ton sourire en rouge éclôt.
Un petit rien qui me tourmente,
J’ai peur que ta lèvre me mente.

Hier tu fis, belle innocente,
Une œillade à ce matelot.
J’ai peur que ta lèvre me mente
Quand ton sourire en rouge éclôt.

Jean Calbrix, le 07/02/14

JC..... dit: 7 février 2014 à 5h36

Découpons l’histoire de France contemporaine !
– vous reprendrez bien une tranche de socialisme caviar en 2017 ?
– vous plaisantez ! 1981 puis 2012, ça ne vous suffit pas! Vous avez vu où ils nous ont foutus les nomenklaturistes au Dom Pérignon/caviar/gabegie ?
– jamais deux sans trois … allez, un effort sacrificiel… ! Pour la nation !
– d’accord ! Mais alors, une fine tranche de socialisme nouveau, pomme de terre à l’eau/ rutabagas/économie…
– vous voilà enfin raisonnable. Allah est grand et Yéshoua est son prophète !

des journées entières dans les arbres dit: 7 février 2014 à 6h28

christiane dit: 6 février 2014 à 22 h 23 min

Vouloir faire taire, ça vous savez le faire.
Pour « aller » à Sigmaringen, il ne faut sûrement pas y aller à genoux !

Mais vous êtes bien dans la  » cible » clientèle des pleurnicheries.

des journées entières dans les arbres dit: 7 février 2014 à 6h35

m’sieur michu, votre obsession du sado-maso, et autre perversions douteuses, vous en avez fait une thèse psycho-socio ?

Onésiphore de Prébois dit: 7 février 2014 à 8h09

D’aucuns s’interrogent sur la singulière discrétion observée par Chaloux depuis quelques jours. Lui pourtant coutumier des intrusions aussi bavardes que mal embouchées se fait de plus en plus rare. Je me suis informé de ce que cache cet inhabituel silence auprès de quelqu’un qui le connaît bien, notre ami commun B.D. Des rives du Rio de la Plata où il réside, il m’a communiqué par e-mèle de précieuses informations :

 » Chaloux, m’a-t-il dit, s’est enfin résolu à se lancer dans la mise au jour de son Opus Magnum. Il mène de front la rédaction d’un essai sur son écrivaine favorite, Annie Ernaux, et d’une vaste fresque autobiographico-autofictionnelle. Chaloux rencontre, dans la réalisation de cette entreprise qui fera date dans les annales littéraires de notre siècle, deux difficultés majeures. D’une part, des ouvrages de ce genre n’ont à ses yeux de valeur que s’ils atteignent à une totale exhaustivité. Pour parvenir à dire d’Annie Ernaux et de son oeuvre ce qu’il importe véritablement de dire, Il s’est donc tracé un ambitieux programme de lectures et d’enquêtes : tout ce qu’a écrit Annie Ernaux, tout ce qui a été écrit sur elle, tout ce que pensent d’elle ses (relativement) nombreux lecteurs. Son projet autobiographique implique de tout aussi diligentes recherches : non seulement il lui faut plonger aux tréfonds de ses souvenirs, mais s’en aller interroger à droite et à gauche parents proches et éloignés, cousins au quatrième degré, tontons et tantines, camarades de classe, professeurs, anciens médecins,amis et ennemis, anciens voisins, quidams croisés,au fil d’une existence déjà longue, à la boulangerie ou chez son libraire favori etc. etc. La seconde difficulté tient au perfectionnisme de Chaloux. L’écriture est pour lui une ascèse. Il est un ennemi juré des facilités auxquelles s’abandonnent tant d’insignifiants plumitifs : bavardages insipides, digressions, métaphores filées ou non, trains d’épithètes, pseudo-litotes etc. etc. Chaloux est l’ami farouche de la densité à tout prix. Il a fait sienne depuis longtemps la devise de Mallarmé : « Ce qui est bon, si c’est bref, est doublement bon  » — devise qu’il a d’ailleurs adaptée à son usage personnel sous la forme : « Ce qui est bref, si c’est bref, est doublement bref « . On a certainement remarqué quelle invraisemblable quantité d’ingrédients de toutes sortes un simple titre subsume (j’aime beaucoup ce verbe). Par exemple : « Faut-il découper l’histoire en tranches ». On est en droit de s’étonner qu’un historien réputé sérieux tel que Jacques Le Goff dissimule sous un tel titre autant de blabla inutile. Il n’en sera pas ainsi des ouvrages de Chaloux intitulés sobrement, l’un « Annie Ernaux », l’autre « Ego Chaloux ». l’auteur a en effet poussé à l’extrême l’adéquation entre le titre et le contenu de l’ouvrage. C’est ainsi que la matière de son essai intitulé « Annie Ernaux » sera toute entière circonscrite dans ces deux mots : « Annie Ernaux », et que celle de son autobiographie autofictionnelle tiendra toute entière dans les deux mots « Ego Chaloux ». Un point et c’est tout. Le lecteur étourdi qui aura la légèreté de penser que c’est un peu court jeune homme fera bien d’essayer de se représenter la somme de lectures, de recherches et de cogitations qu’une aussi extraordinaire densité suppose.

var matin dit: 7 février 2014 à 8h14

« Découpons l’histoire de France contemporaine  »

le radoteur est réveillé, sautons par-dessus

JC..... dit: 7 février 2014 à 8h23

Les relations intimes que nous avons, Ernaux et moi, sont elles de nature à exacerber les passions ? … Chaloux comme un tigre ?

u. dit: 7 février 2014 à 8h35

« On a certainement remarqué quelle invraisemblable quantité d’ingrédients de toutes sortes un simple titre subsume, toute entière circonscrite dans ces deux mots : « Annie Ernaux », (Brown)

« Hernie énorme
– histoire d’un quinquennat. »

u. dit: 7 février 2014 à 8h38

« Hier tu fis, belle innocente,
Une œillade à ce matelot. » (Marcel)

À JC?
Foutre.

bouguereau dit: 7 février 2014 à 8h42

– vous reprendrez bien une tranche de socialisme caviar en 2017 ?

un deuxième tome sans bénéfice..!
j’entends tes coups de discipline et ça fait mal

u. dit: 7 février 2014 à 8h42

Ce post ne respire pas la grandeur d’âme:

« Mais vous êtes bien dans la » cible » clientèle des pleurnicheries » (journées)

bouguereau dit: 7 février 2014 à 8h44

… Chaloux comme un tigre ?

quand je dis qu’il lit tout..mais tout!
quelquefois en me rasant le matin je m’impressionne

u. dit: 7 février 2014 à 8h44

Ce post montre qu’une main douce sait parfois claquer:

« Je ne dialogue pas avec vous,(vous ne cherchez pas le dialogue, vous n’allez jamais au bout de vos remarques. Stratégie de prudence ou incapacité de dire vraiment ce que vous avez à dire… qui sait ?) » (chr.)

u. dit: 7 février 2014 à 8h46

Ce post est aussi évocateur qu’une photo:

quelquefois en me rasant le matin je m’impressionne (b.)

u. dit: 7 février 2014 à 8h48

Diviseur, ce post ne contribue pas à la convergence des luttes:

« Var matin ? bientôt la faillite…. ?! » (JC)

bouguereau dit: 7 février 2014 à 8h48

Cela me fout le cafard. Comme Mélanchon

comment ! un tel chasse de race de la politique française se font rare..surtout ne rien changer

JC..... dit: 7 février 2014 à 8h49

Marcel,
le camarade u. teste la solidarité existant entre de longue date entre deux sages matheux.

Cette histoire d’œillade, de belle innocente, et de matelot, ne tient pas la route des Indes. Il ignore que notre relation est aussi solide, amicale, indéfectible, qu’entre le coquelet Manuelito et Jean Marc, le papy nantais …

Agathe H. dit: 7 février 2014 à 8h59

u. « humorise » : 7 février 2014 à 9 h 46 min
– Hernie énorme
– Ce post est aussi évocateur qu’une photo:
quelquefois en me rasant le matin je m’impressionne.

1,5/20 – à titre d’encouragement

JC..... dit: 7 février 2014 à 9h02

Mais enfin, Agathe H. !!!
Quand allez-vous cesser de noter sur 20, comme lorsque vous étiez en charge/décharge d’âmes futiles, au service du Mammouth ?

u. dit: 7 février 2014 à 9h14

« u. « humorise » : 7 février 2014 à 9 h 46 min » (Agathe)

Herborise est plus exact.

Valeria Elena von Soldes und Chihuahua dit: 7 février 2014 à 9h18

Venons d’arriver à Mauritius, Valérie, Saïda et moi. Un peu de repos, sans nos boulets minables, Sapin, Jugnot, Hollande, nous fera le plus grand bien. A l’accueil, on nous à dit que devaient arriver trois Erdéeliens en goguette ! Chouette !

Saurez-vous trancher entre les candidats potentiels ?…

Agathe H. dit: 7 février 2014 à 9h20

Quand allez-vous cesser de cesser de jouer au délégué de classe, comme lorsque vous étiez en sixième de transition ?

JC..... dit: 7 février 2014 à 9h33

Dites moi, Agathe H.,
un séjour mauricien avec les trois greluches, pour retrouver le sourire de votre jeunesse, le soleil, la plage, un peu de couleurs … ça vous tenterait ?

christian dit: 7 février 2014 à 9h40

Agathe H.
avec leurs petits crachouillis ils se font hurler de rire à la botte de marine, faut les laisser croire qu’ils ont le dernier mot- les médecins les observent avec dégoût

Jacques Barozzi dit: 7 février 2014 à 9h48

Clopine, le Père-Lachaise n’est pas très loin des Buttes-Chaumont. Allez-y et vous verrez que le mur des Fédérés, où furent entassés les cadavres des 1018 derniers combattants de la Commune, ne mentionne aucune liste…

JC..... dit: 7 février 2014 à 10h05

« Comme c’est bizarre : sous Agathe H., j’entends un autre nom, infatué, vulgaire et haineux… » (Trouille)

ELLE …. CE SERAIT LUI ???

Agathe H. dit: 7 février 2014 à 10h07

JC….. dit: 7 février 2014 à 10 h 33 min
un séjour mauricien avec les trois greluches etc.

J’observe, une fois de plus, que ces gens de l’ultra-droite sont à ce point tétanisés par le mot « gauche » qu’ils n’utilisent plus que leur cerveau droit, d’où leurs discours saturés de passions et d’affects.

JC..... dit: 7 février 2014 à 10h12

Jacques,
Tranchons ! Ces rebelles de la Commune de Paris, ils ont eu ce qu’il méritaient après les dégâts qu’ils avaient fait et ceux qu’ils préparaient… Un retour à l’ordre s’imposait non ?

JC..... dit: 7 février 2014 à 10h15

Et puis 6000 à 10.000 morts, c’est pas énorme, sans compter les congés, les vacances, nourris, logés, en Guyane ! Beau pays, la Guyane …

Jacques Barozzi dit: 7 février 2014 à 10h24

Oui, JC, découpons l’histoire en strates (ne jamais contrarier les provocateurs à deux balles !)…

JC..... dit: 7 février 2014 à 10h29

Message personnel

Christiane,
« Sigmaringen » aurait dû s’appeler « Julius », tant le personnage est réussi…

Jacques Barozzi dit: 7 février 2014 à 10h33

« 200 écrivains de 30 pays pétionnent pour dénoncer les lois anti-gays et la répression à l’occasion des JO de Sotchi. »

Gay, gay, la Révolution !
Il n’y a pas que la Russie qui soit homophobe, en Colombie, où l’on veut interdire son clip, Shakira est accusée de promouvoir les amours lesbiens !
http://www.huffingtonpost.fr/2014/02/06/shakira-politicien-homosexualite_n_4737273.html?icid=maing-grid7%7Cfrance%7Cdl3%7Csec1_lnk2%26pLid%3D241793

Marcel dit: 7 février 2014 à 10h54

Jacques Barozzi dit: 7 février 2014 à 10 h 48 min
Clopine, le Père-Lachaise n’est pas très loin des Buttes-Chaumont. Allez-y et vous verrez que le mur des Fédérés, où furent entassés les cadavres des 1018 derniers combattants de la Commune, ne mentionne aucune liste…

Excellent rappel, Jacques. Je vous envoie « Mon cadavre n’a pas ri à Paris » dans lequel Shura enquête autour du cimetière du Père Lachaise (en attendant mon cadavre à l’Elysée où il sera question de Grossouvre).

Jacques Barozzi dit: 7 février 2014 à 11h08

Merci, Marcel.
Mais pour le prochain opus élyséen, tu devrais faire quelque chose de plus contemporain ?
D’autant plus que Patrick Rambaud, à qui tu ressembles un peu dans le style baba cool barbu, a laissé tomber la veine saint simonienne largement exploitée sous Sarkozy.
A toi les pépettes et la gloire !

Marcel dit: 7 février 2014 à 11h12

JC….. dit: 7 février 2014 à 9 h 49 min

JCtounet, pourquoi, avec toutes les casquettes que tu possèdes, avais-tu besoin de mettre celle d’un marin ?
Au fait, pourrais-tu aider des journées. Il patauge avec le problème du parallélogramme du
04/02/14 à 23 h 04 min. Spécialiste émérite du copier-coller, il n’arrivera à rien avec cette méthode qui lui permet seulement de briller en littérature.

Marcel dit: 7 février 2014 à 11h24

@ Jacques. Le prochain cadavre pourrait être le conducteur du scooter ?

D’autant que l’on vient de retrouver Valérie avec un canif à manche d’ivoire dans son sac à main. Heureusement que la défense des éléphants veille !

des journées entières dans les arbres dit: 7 février 2014 à 11h40

Marcel dit: 7 février 2014 à 12 h 12 min mais non marcel calbrix, cette péttion de 1336 est tout ce qu’il a de plus fait main.
Je vous mets au défi de la trouver sur la toile.

christiane dit: 7 février 2014 à 11h42

JC….. dit: 7 février 2014 à 11 h 29 min
Une tentation… oui, ce personnage est vraiment réussi. Par lui, l’imprévisible chemin du roman. Il est déroutant comme le fait que l’on aborde le roman en s’éloignant de Sigmaringen et non en y entrant
La supposition de Jacques est hardie mais alléchante. Disons que c’est un personnage sous influence…

Jacques Barozzi dit: 7 février 2014 à 11h46

Après l’Elysée, tu pourrais enchaîner avec « Mon cadavre chez les Goncourt, » Marcel ?
Plus fort que « Les dix petits nègres » !

Jacques Barozzi dit: 7 février 2014 à 11h53

La Normandie c’est bien, à condition de pouvoir en sortir, Marcel, demande à Paul Edel !
Faut viser aussi l’international et les traductions en chaînes.
Sans parler des droits cinématographiques.
Avec l’histoire des Gardes Suisses et du Pape poussé à la retraite, il y a de quoi faire un « Mon cadavre au Vatican »…
(dont forget my % !)

Mme Michu dit: 7 février 2014 à 12h08

Vos obsessions ne sont pas les miennes, gros fat… Et nul de leçons en savoir vivre sans bête noire vu que j’y arrivais très bien sans brouilleurs.

Jacques Barozzi dit: 7 février 2014 à 12h30

La voix de la fille c’est bien, Clopine, mais j’aimerais en savoir un peu plus sur la voie du père !

des journées entières dans les arbres dit: 7 février 2014 à 12h51

michu, le petit jeu est de remonter vos interventions sur ce fil. C’est « édifiant ». (donnez leur au moins quelques indications sur vos produits hallucinogènes)
Las pour vous, vous ne m’interessez pas.
L’inverse me semble faux, en revanche.
Alors si vous m’aimez suivez-moi :

http://www.fabula.org/revue/document5061.php

Dans une première partie l’historien réaffirme les méthodes de l’analyse historique. Il montre alors que cette « science » a eu, comme dans le monde des Lettres, ses modes (la « Nouvelle histoire ») et ses histoires (au sens romanesque du terme) selon qu’elle fût traitée par des polygraphes ou par des spécialistes.

L'honneur perdu de Clopina Trouille. dit: 7 février 2014 à 13h18

Chic ! Suite et fin dans la journée, Jacques (au moins je l’espère). Et puis, quand ce sera fini, je reprendrai le tout, imprimerait ces quelques pages et les enverrai à Eddie Louis, via son éditeur. Après tout, il en est le père… spirituel !

(encore que le coup de l’éditeur, que je croyais infaillible, ne me semble pas si bien marcher que cela. Par exemple, notre hôte.. m’enfin, cela ne fait rien.)

Marcel dit: 7 février 2014 à 13h23

@ Jacques (dont forget my % !)

Je n’oublie rien Jacques, je suis comme la mule du pape (qui n’a pas oublié l’allégeance de son maître à la junte argentine).

u. dit: 7 février 2014 à 13h25

« Dans une première partie l’historien réaffirme, etc.  » (une minute entière dans mes bronches)

Ce livre de Jacques Heers (« Le M-A une imposture ») n’est pas bon du tout.

Dès sa parution, il enfonçait des portes ouvertes.
L’étonnant, chez ce conservateur, c’est qu’il ait choisi la trompette pour faire entendre ses platitudes.

Je ne crois pas que, depuis un demi-siècle, il n’y ait pas un historien médiéviste qui n’ait commencé ses cours en disant « Le Moyen-Âge, ça n’existe pas ».

Cet amusement n’amuse plus (L’invention de, Le mythe de…).

On commence par foutre en l’air une bouteille, on reconnaît qu’on a poussé un peu loin le bouchon, et on finit par trinquer sur un compromis raisonnable.
Livre inutile.
Mieux vaut sa thèse sur Gênes.

(En revanche, qu’il ait fini vieux con sur Radio Couperosie n’est pas bien grave).

christiane dit: 7 février 2014 à 13h35

@ Jacques Barozzi dit: 7 février 2014 à 11 h 36 min
Ne pas oublier que ce que nous connaissons de Julius est ambigu car le narrateur c’est lui , donc il ne donne à voir de lui que ce qu’il veut bien.

Sergio dit: 7 février 2014 à 14h09

u. dit: 7 février 2014 à 14 h 25 min
la trompette pour faire entendre ses platitudes.

Faut voir si c’est Il silenzio on peut pas entendre rien du tout, hein ! Au bord du lac… Par exemple !

bouguereau dit: 7 février 2014 à 15h03

La Normandie c’est bien, à condition de pouvoir en sortir

depuis que leur colonie a si mal tournée c’est mieux qu’il reste à la maison dirait kabloom

bouguereau dit: 7 février 2014 à 15h06

l n’y ait pas un historien médiéviste qui n’ait commencé ses cours en disant « Le Moyen-Âge, ça n’existe pas »

c’est comme le bordeaux..plus t’en bois et plus les limites s’échappent..ce qu’on peut en dire c’est que c’est tuilé

bouguereau dit: 7 février 2014 à 15h08

l’allégeance de son maître à la junte argentine

calomnie ! « rends à goering ce qui est à goering »..il avait son quant à lui comme jicé

bouguereau dit: 7 février 2014 à 15h11

Mais un Passou qui aurait partagé la couche avec Céline !

on appelle ça « la connaissance par les gouffres »

bouguereau dit: 7 février 2014 à 15h15

« 200 écrivains de 30 pays pétionnent pour dénoncer les lois anti-gays et la répression à l’occasion des JO de Sotchi. »

plus l’occident dit du mal de poutine et plus les russes croient qu’il tuent les ours a main nu..c’est mauvais pour les ours au finiche dirait von traube

Jacques Barozzi dit: 7 février 2014 à 15h43

Non, non, Clopine, vous vous êtes empressée de mettre le mot « fin » quand, enfin, ça devenait intéressant !
La photo de votre père enfant est rayonnante de beauté, d’intelligence (dans le regard), de curiosité, de confiance et d’espérance dans la vie.
Vous êtes loin d’avoir toiut dit.
Moi j’aime la Clopine qui raconte, peu m’importe qui elle est, ce qu’elle pense, comment elle vit en réalité.
Vous avez tiré un fil capital et vous le laissez en déshérence, sans l’avoir réellement rembobiné.
En tant que lecteur, je suis frustré.
Le personnage du père est bougrement intrigant et vous en faites seulement un personnage falot, inodore, incolore, transparent, invisible, inexistant…

D’où vient-il ?
Quel était le rapport qui le liait à sa femme, à chacun de ses enfants ?
Comment a t-il traversé le roman de sa vie ?
Pourquoi vous êtes vous manqués ?
Quel secret avez-vous si profondément enfoui ?
Quoi de lui s’est-il finalement transmis ?

Mme Michu dit: 7 février 2014 à 15h50

Las pour vous, vous ne m’interessez pas.

Ah ben parfait alors. Reste plus qu’à être cohérent mais cela semble vous poser… quelques difficultés…

Ne suis pas le genre à me la jouer épicurien pour bouder mon plaisir.

Bons vents…….

Jacques Barozzi dit: 7 février 2014 à 16h02

Ah, ces Normands !
Ils sont bourrés de talents mais ils s’assoient dessus !

SONNET DES ÉCHECS

Invite aux tours de passe-passe,
L’échiquier quadrillé reluit.
Il n’a qu’une étoile pour lui,
Le Roi, ce monarque fadasse.

Mais d’une plus vaillante race
Sont ses sujets d’or et de nuit.
Les Fous lorgnent leur rang qui fuit,
Les Cavaliers ont leur rosace.

L’équerre des Tours bombardant,
Les Pions fiers de leur trident,
Chacun combat selon sa piste.

Mais seule, allant de bout en bout,
En ce très vieux jeu féministe,
La Dame rayonne partout.

Lucy Delarue-Mardrus (1926)

Court dit: 7 février 2014 à 16h46

Lucie!
Lucy fait un peu anthropopithèque.
Et puis elle n’a pas laissée de Mémoires.
Lucie, si.
(Phil rien à voir avec les Habsbourg)
Cela dit, quel tempérament,entre Renée Vivien et Sainte Thérèse de Lisieux (dont elle fit une cire perdue…)
cachez la Normandie, elle revient au galop.

JC
L’inconnu du Bartas, vraiment?
Le poète de la cour de Navarre eut une gloire européenne,une grande influence en Allemagne, et Nerval l’estimait assez bon poète pour reprendre en variation libre un de ses sonnets
« Ce roc vouté par Art….

« O seigneur du Bartas, je suis de ton lignage! »

Pas mal, cet enthousiasme, pour un poète plutôt réservé à l’égard de ses confrères, et fraternelle, cette poignée de mains par dessus les siècles! vraiment, vous avez dit inconnu?
Bien à vous.
MC

Sergio dit: 7 février 2014 à 17h03

Court dit: 7 février 2014 à 17 h 46 min
Lucy fait un peu anthropopithèque

Faut voir quand c’est in the sky c’est encore une tranche d’histoire…

Sergio dit: 7 février 2014 à 17h08

bouguereau dit: 7 février 2014 à 16 h 12 min
..en 14 il s’echangeait bien les pansements..et quelquefois pour de l’argent

C’est vrai, cela… Quand on dit que la médecine sert à rien ! Sinon fallait se faire rouiller une blessure soi-même faut être un savant biologiste…

des journées entières dans les arbres dit: 7 février 2014 à 17h09

u. dit: 7 février 2014 à 14 h 25 min
uh uh, c’est sûr qu’avoir fini à radio courtoisie n’est pas un honneur.
Vous êtes si prompt à trouver la faille, la vôtre. Auditeur régulier de radio paris ? Comme l’exilé au Paraguay ?
Alors qu’il aurait été bien plus simple de commencer par expliquer que l’enseignement supérieur de l’Histoire pose problème à Paris.

Je découvre cette rivalité entre Paris I Panthéon Sorbonne et Paris IV Sorbonne.
Combien de divisions pour chacune ?, juste pour comprendre
Selon que vous êtes à droite ou à gauche, etc. Le schisme de 68 semble-t-il.

Mais je lis que sur le site du Collège de France à peu près le même tropisme parisien.

« Au XVIème siècle, l’Université de Paris avait le monopole de l’enseignement. Attachée à ses traditions comme à ses privilèges, elle se refusait aux innovations. Ses quatre facultés : Théologie, Droit, Médecine, Arts, prétendaient embrasser tout ce qu’il y avait d’utile et de licite en fait d’études et de savoir. Le latin était la seule langue dont on fît usage. Les sciences, sauf la médecine, se réduisaient au quadrivium du moyen âge, l’arithmétique, la géométrie, la musique et l’astronomie. L’esprit étroit de la scolastique décadente y régnait universellement. Les écoles de Paris étaient surtout des foyers de dispute. On y argumentait assidûment ; on y apprenait peu de chose. Et il semblait bien difficile que cette corporation, jalouse et fermée, pût se réformer par elle-même ou se laisser réformer. »

Mais oui, J. Heers a écrit un bouquin très bien sur les Medici.

Et mater dolorosa, elle applaudit pas ?

naturellement uh, uh, je vous écris cela, un oeil sur la mer Noire.

bouguereau dit: 7 février 2014 à 17h12

Ils sont bourrés de talents mais ils s’assoient dessus !

..et elles ne le savent pas quelle sont assise sur un tas d’or : leur cul

bouguereau dit: 7 février 2014 à 17h17

Sinon fallait se faire rouiller une blessure soi-même faut être un savant biologiste…

si c’était la gangrène gazeuse..mauvaise pioche

bouguereau dit: 7 février 2014 à 17h20

ha j’ai lu ton truc clopine..ça arrache des sanglots pis tout..que ça manque de cul, c’est ça le plus cruel..mais bondieu caisse tu fouts!

u. dit: 7 février 2014 à 17h44

« Vous êtes si prompt à trouver la faille, la vôtre. Auditeur régulier de radio paris ? Comme l’exilé au Paraguay ? » (journées)

Pouvez-vous parler plus fort?
Depuis mon retour de Sigmaringen, je suis un peu dur de la feuille.

D. dit: 7 février 2014 à 17h49

Alors, renato, je réponds à votre question.
Un vrai roman, c’est quelques chose qui fait au moins 100 pages, qu’on divise en plusieurs chapitres et qui raconte une belle histoire en étant bien écrit. Pas simplement des considérations jetées pêle-mêle et à peine classées, pas simplement des atmosphères.
Mais je pense qu’au fond vous êtes d’accord avec cela mais que par pudeur vous avez fait semblant de ne pas le savoir.

L'honneur perdu de Clopina Trouille. dit: 7 février 2014 à 17h52

aïe, jacques, j’ai l’impression d’avoir précisément répondu à chacune de vos questions. Et je ne sais pas délayer, voilà, c’est dit. Sans rire, tentez l’expérience : relisez le tout, vous y verrez les réponses, une à une, que vous attendez.

Clopin me tanne pour que je complète mes « petites histoires… » de cette partie. Je pourrais peut-être appeler ça : le père Benoit. Ca ferait un peu trop papal, certes, mais c’est comme cela que ses clients l’appelaient.

D. dit: 7 février 2014 à 17h52

Mélenchon est un homme moderne, mais c’est aussi un homme profondément juste. De plus il est très courageux. Cela compense son incompétence notoire dans de nombreux domaines. Économique, par exemple.

D. dit: 7 février 2014 à 18h12

Mes relations ici avec TKT se sont normalisées. En fait nous nous rendons compte l’un et l’autre que nous avons toujours eu les mêmes idées.

D. dit: 7 février 2014 à 18h14

D’ailleurs je suis en train d’apprendre le Koréen afin de pouvoir disserter avec lui dans cette langue sans risque de me tromper sur ce qui doit porter majuscule ou pas.

D. dit: 7 février 2014 à 18h38

Je vais vous dire le fond de ma pensée :
il serait grand temps de passer à un nouveau billet, parce que celui-ci commence à dater, et à la base il n’était pas fameux.

Jacques Barozzi dit: 7 février 2014 à 18h43

« cachez la Normandie, elle revient au galop. », nous dit M. Court.

C’est à se demander si D. ne serait pas un peu Normand ?

Jacques Barozzi dit: 7 février 2014 à 18h45

Clopine, laissez reposer le tout et rajoutez des paperolles, notamment aux endroits où vous écrivez : « ce serait trop long à vous expliquer » !

Jacques Barozzi dit: 7 février 2014 à 18h54

(il ne s’agit surtout pas de délayer, mais de creuser là où ça fait mal…)

Chaloux dit: 7 février 2014 à 19h05

Onésiphore de Prébois dit: 7 février 2014 à 9 h 09 min

John Brown, j’ai été tordu de rire tout l’après-midi en pensant à ce que j’allais te répondre, mais je n’en ai pas le temps.
Une autre fois…

Chaloux dit: 7 février 2014 à 19h08

Je ne suis pas débordé, D., je sors dans le monde. On va parler de Morand et de Chardonne, et vers dix heures quelques incongruités fuseront pour faire rougir les dames. Tout Passy…
Bonne soirée,

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