Jubilation de Pierre Lemaître dans les grands cimetières sous la thune
Le sel d’une rentrée littéraire, c’est le livre qu’on n’attend pas d’un auteur qu’on ne connaît pas. La cuvée 2013, plutôt riche et prometteuse, recèle quelques surprises de ce type. Au revoir là-haut (563 pages, 22,50 euros, Albin Michel) en est une et des plus réjouissantes. Son auteur Pierre Lemaître (1956) est un écrivain qui ne fait qu’écrire. Si ce n’est pas des polars, des scénarios. Ce roman est sa première incursion hors de son périmètre. Coup de maître que ce coup de Lemaître ? Facile. N’empêche que c’est vraiment réussi.
Ca commence comme cela : « Ceux qui pensaient que cette guerre finirait bientôt étaient tous morts depuis longtemps ». Tel sera le ton. A la fin de la Grande guerre, deux jeunes démobilisés ne reconnaissent pas un pays qui ne les reconnaît pas. La France ne sait pas quoi faire de ses démobilisés cassés, abîmés, bousillés. Il n’y ont pas leur place, pas encore. On n’a rien à leur offrir, pas même leur solde qui tarde. Les Français veulent tourner la page mais ceux qui en reviennent ne sont pas près d’oublier ce qu’ils ont vécu. Des poilus se retrouvent à faire les hommes-sandwich sur les grands boulevards. On suit donc l’ascension d’un jeune aristocrate, ancien combattant désargenté, au lendemain de la première guerre mondiale. « L’idée de la fin de la guerre, le lieutenant Pradelle, ça le tuait ». Pour s’enrichir, cet ambitieux ne se contente pas d’épouser une dot : il se lance dans un trafic à haute échelle de cercueils et sépultures et une arnaque aux monuments aux morts en escroquant des municipalités. Ils appelaient cela entre eux « le pont des soupirs ». C’était un temps où l’on kidnappait des morts pour les transhumer. Car il y eut bien un authentique scandale des exhumations militaires dans les années 20 favorisé par un arrêté ministériel préconisant la constitution du plus petit nombre possible des plus grands cimetières possibles. Une spéculation à grande échelle sur les morts au champ d’honneur et le chagrin des familles. Rien n’est alors amoral comme le blasphème antipatriotique. On ne fait pas plus cynique.
Il y a quelque chose d’un Bel-Ami réécrit par Jules Romains pour le souffle, l’ampleur et l’envergure du fresquiste. Et le Maurice Genevoix de Ceux de 14 pour l’hallucinante première partie consacrée aux horreurs de la fin de la guerre : on n’y entend pas seulement le bruit de la guerre mais, plus encore, sa cessation, un effrayant silence après quatre ans de vacarme. Et puisqu’on ne peut se passer d’analogies dans la littérature dès que l’on a affaire à un nouveau dans la place, et que les romans une fois portés à l’écran laissent une empreinte plus forte encore dans la mémoire du lecteur, gageons que les gazettes ne manqueront pas d’évoquer Un long dimanche de fiançailles du regretté Japrisot et La Chambre des officiers pour les gueules cassées de Marc Dugain. Il est vrai qu’avec les âpres marchandages sur les dimensions des cercueils et la confusion des cadavres, on est parfois dans le Grand-Guignol – une tête de cheval mort comme fil rouge du récit, il fallait oser. L’antihéros au centre de l’affaire est aussi médiocre que complexe à mesure qu’il se piège dans l’engrenage de ses mensonges. C’est que Lemaître ne lésine pas avec ses personnages, dût-il les marionnettiser. Parfaitement au fait des limites du romanesque, il n’hésite pas à les dépasser juste assez sans en faire trop. Perdre parfois la mesure, n’est-ce pas ce qu’on attend justement d’un romancier ? Trop de maîtrise tue l’émotion. Ce n’est pas le cas ici. A l’image du titre issu d’une dernière lettre d’un condamné pour trahison, exécuté en 1914, réhabilité en 1921 : « Je te donne rendez-vous au ciel où j’espère que Dieu nous réunira. Au revoir là-haut, ma chère épouse… »
La langue est magnifique d’autant que, de son ancienne manière, l’auteur a conservé le goût de l’humour noir avec ce qu’il faut de vivacité dans le ton, de sarcasme et d’ironie dans la manière pour faire passer parfois le plus abject : « Pour le commerce, la guerre présente beaucoup d’avantages, même après”. On y retrouve la respiration haletante du roman noir dans un mélange des genres auquel l’auteur a dû prendre du plaisir. Sa phrase est puissante, drôle, efficace, percutante, sans le souci poétique d’une quelconque ligne mélodique, ce qui s ‘explique quand on sait son indifférence absolue à la musique.
Une fois admises toutes ces références, qui ont bien laissé leur empreinte sur l’auteur, vous pouvez les oublier pour vous laisser captiver par Au revoir là-haut qui a sa personnalité propre malgré sa reconnaissance de dettes. Car c’est le genre d’écrivain qui ne peut s’empêcher de rendre hommage aux écrivains qui l’ont fait. Et c’est le genre de roman par lequel on a envie de se laisser épater.
(photos D.R.)
483 Réponses pour Jubilation de Pierre Lemaître dans les grands cimetières sous la thune
Le lien « Pierre Lemaître » ne fonctionne pas. dommage ! j’ai envie d’en savoir plus…
Les « polars » de Pierre Lemaître sont très bons, notamment la série avec le policier de petite taille – en train de lire ce « 1er » roman où effectivement la première phrase lance parfaitement la suite.
Il y a quelque chose d’un Bel-Ami réécrit par Jules Romains pour le souffle, l’ampleur et l’envergure du fresquiste. Et le Maurice Genevoix de Ceux de 14 pour l’hallucinante première partie consacrée aux horreurs de la fin de la guerre
Décidément la littérature romanesque française contemporaine ne parvient guère à se hausser au-dessus de la médiocrité massive qu’en recyclant les vieilles recettes et les vieux cimetières.Nous sommes à l’époque des reconnaissances de dettes. Aux vieux morts la littérature agonisante reconnaissante.
En effet, Christiane, le lien ne fonctionne pas et ça ne s’arrange pas. Essayez avec ça :
http://www.franceculture.fr/emission-les-bonnes-feuilles-au-revoir-la-haut-de-pierre-lemaitre-2013-07-26
John Brown, a reconnaissance de dettes n’est pas une question d’époque, mais de conscience et d’honnêteté. Ca existe depuis des siècles, faites l’effort de chercher, et trouvez d’autres arguments pour descendre « la littérature romanesque française contemporaine » considérée comme un bloc homogène (!)
le « h » du mot d’argot pour désigner l’argent a sauté dans l’Argonne, entre Aubérive et Suippes, ou s’est fait exhumer nuitamment en loucedé pour les beaux yeux excavés d’un jeu de mot tapé sur l’une des premières Remington électrique dans une tranchée au fond de la guérite en bois du lieutenant Blackadder. « En temps de guerre, tu ne thuneras pas », c’est l’un des premiers interdit dicté par le Décalogue martial, c’est comme ça.
@ Pierre Assouline
Un grand merci pour ce nouveau lien qui va me permettre de découvrir cette émission.
Très intéressant ce lien avec l’émission « Les bonnes feuilles » du 27 août. Sandrine Treiner et Augustin Trapenard posent des questions judicieuses permettant à Pierre Lemaître de préciser pour ses lecteurs des éléments importants de ce travail d’écriture. Cette demi-heure passe sans qu’on ne s’en rende compte.
J’ai trouvé grave et beau son lien entre cette époque et la nôtre quand il dit que ses deux héros sont comme les nouveaux pauvres d’aujourd’hui qui, bien que n’ayant pas démérité, se trouvent dans une situation d’exclusion. Bien aimé aussi l’exploration du lien avec le Roman noir et ses contraintes, son désir « d’insuffler le meilleur du roman noir dans un roman qui ne l’est pas » et qui n’est pas non plus un roman historique (malgré la datation, la guerre évoquée – ici, plutôt les suites).
Les sources (qui renvoient au billet de P.A mis en lien)et sa mémoire littéraire. Exemple sympathique : les deux mots de Proust qu’il a utilisés tant il les aimait. (Quels sont ces deux mots ?).
Étonnante question d’A.T sur la virilité et ce que c’est qu’être un homme.
Les extraits du roman sont magnifiquement lus.
Il dit jubiler en écrivant et cela se sent dans sa façon de lire.
Mais pourquoi les livres de Pavlov le font « saliver » par leur seule présence, même fermés mais toujours près de lui ?
Et plein d’autres moments passionnants dans cet entretien…
Merci.
…
…quand, parlerons nous des riches dans leurs châteaux à se dandinez du matin au soir,…
…
…les misérables, les guerres,…la mort naturelle ne vous suffit pas,…avec tout ce purgatoire d’enfer sur la terre des vivants,…etc,…
…
John Brown, a reconnaissance de dettes n’est pas une question d’époque, mais de conscience et d’honnêteté (passou)
La conscience et l’honnêteté des demis-sels et demi-soldes qui constituent les gros bataillons de producteurs de textes « littéraires » dans la France d’aujourd’hui, je m’en tape. Allons voyons, vous savez aussi bien que moi d’où nous venons et où nous en sommes. Où sont les gros calibres, les grosses pointures, les grosses cylindrées d’antan ? Pour un Pierre Michon, combien de michetons ? En matière de talent, la conscience et l’honnêteté ne font pas tout. Elles ne font même à peu près rien.
La paix n’est qu’une guerre déguisée. Il faut être fou comme un humain pour ne pas voir qu’elle est un leurre, inaccessible. Eternelle loi de la nature, ô combien pérenne : le loup et l’agneau, chacun dans l’erreur !
Lire les lettres de poilus, les rapports sur les fous des tranchées, le retour écœurant des « gueules cassées » (héros de la Loterie nationale !).
Des ouvrages en ont trié quelques unes, de ces vies mutilées. Essayez de vous souvenir des bribes lâchées par les survivants de WWI, lorsque vous étiez tout petit-petit …
PS : les nouveaux pauvres d’aujourd’hui, des héros ?!! relire les définitions…please !
A traduire en syrien et à larguer sur Damas
(dont l’attrait légendaire pour les jardins
– eux-mêmes légendaires ? – semble en net regain).
Massivement.
Jubilation ?
cet auteur à succès a t il une idée de ce qu’ont enduré ces jeunes hommes …? a t il une idée de ce que ces sacrifices utiles/inutiles méritent comme respect de la part de branleurs d’écrivains-fauteuils-relax ?
(la colère monte, au souvenir de cette boue ajoutée à tant de boue…)
Si la paix n’est qu’une « guerre déguisée »,
il est à parier que beaucoup de celles et ceux
qu’un conflit entraîne dans sa tourmente
souhaiteraient néanmoins recevoir ce déguisement
au plus vite dans leur cheminée, ses ruines,
ou leur baluchon.
Obtusivement.
Les oiseaux des Occidentaux vont lâcher en Syrie leur fiente sur des cibles vides.
Devant les caméras. Modernité innocente et futile !
Polémicoeur,
croyez à la paix, je crois à la guerre.
Les poilus de la RdL,
les tatoués de la Toile,
les réservistes du porte-plume laqué
montent en ligne : gare aux pékins
qui n’ont jamais goûté au singe,
gare aux planqués, aux réformés,
aux objecteurs de conscience !
Ca va sentir la chambrée,
le cirage et la Gitane !
« Adieu la giberne et la trousse à boutons,
Nous sommes de la classe et, demain, nous partons ! »
Bandemolletièrement.
il y avait une scène je crois sans le film consacré à Renoir, ou le jeune fils jean, rentré de la guerre, se propose de faire un tour en barquette avec la jeune modèle de son père.
Il rencontre ququ’un en bord de route qui lui propose de la pellicule au marché noir, jean se révolte un peu, et le type lui sort une tirade sur tous les traficotages : il vend et revend des cercueils, les familles paient les sépultures, ses gars jetent les cadavres au trou et revendent les planches aux suivants.
Et il lui sort : vous avez la chance d’être vivant et amoureux, il le culpabilise en fait pour l’extorquer.
Que la crête entre les deux
soit parfois une ligne en trompe-l’œil
signifie-t-il que les deux versants se valent,
l’un à l’ombre, froide, l’autre au soleil ?
Vatenguernicarrément.
Oui, JC-Dburné, vous croyez à la guerre avec les extraterrestres et en Sainte Marine.
Le rire de l’ironique est stupide.
Thierry, tu finiras en camisole Lagerfeld
« Un Bel-Ami réécrit par Jules Romains. » C’est un compliment, ou une vacherie???
Pour le reste, un centenaire s’annonce qui promet bien des œuvres de circonstance.
Regrets que Barbusse ne soit pas cité. Là il y eut confluence entre l’Homme et la Guerre.Attendons-nous à voir ressortir Remarque, Vercel -Conan-, et quelques autres.
Commémorativement.
MC
uN pOiNt PoUr JhOn BrOwN
Le centenaire, c’est d’abord celui de Sarajevo. Un Français, peut-il écrire un bon livre sur François-Ferdinand ? Question de profil.
Lemaître de l’effroi…
Revu J’accuse (1938), d’Abel Gance, pour notre programmation 2014. Grand coup de poing dans le bide qui vous couper le souffle. La porte de l’ossuaire de Douaumont qui s’ouvre… l’armée des morts au combat qui se lève pour arrêter l’armée des vivants et éviter une deuxième guerrre mondiale… Oeuvre visionnaire d’un artiste de génie. Le maître de l’effroi, le vrai.
coupe, ça suffira.
« Question de profil. »
Question de Princip aussi,phil.
@JC
Pour le mot « jubilation », P.Lemaître, dans l’entretien mis en lien, l’utilise pour la joie que lui apporte l’acte d’écriture et pas pour le fond de son roman : la guerre de 14-18. De plus celui-ci -je crois- situe les deux héros après la guerre, dans un monde où ils ne trouvent plus leur place et où ils filoutent pour survivre.
Dans le titre créé par Pierre Assouline, il y a un mystère « …les grands cimetières sous la TUNE ». Peut-être faut-il chercher là ?
Sous la tune ? Est-ce d’argent dont nous parle notre hôte – dans ce cas, l’argotière thune prend un h, non ?
« Les grands cimetières sous la tune »… J’avoue que je ne saisis pas bien l’image, au point de soupçonner le lapsus en l. Mais non, ce doit bien être d’argent, de pièces d’argent rondes comme des vieilles… lunes, qu’il s’agit.
Christiane, merci pour le décodage… je n’ai pas écouté l’entretien. Filou tu es, filou tu restes, guerre ou paix.
« L’après » de la guerre…
Le soldat amputé des jambes et des bras, l’homme réduit à un tronc, comme il y en eut tant en 14-18, s’appelle en anglais un « basket case », en référence au panier dans lequel on le trimballait (« bel » exemple de métonymie, s’il en est). L’expression en est ensuite venue à désigner tous les cas désespérés, puis les pays les plus pauvres…
Il n’y a pas en anglais d’équivalent exact de « gueule cassée », juste une périphrase, « war veteran with serious facial injury ». Inversement, la notion de « shell-shock » (on songe à Owen et Sassoon) se traduit par « psychose traumatique », « commotion », qui met l’accent sur l’effet, alors que l’anglais précise la cause « shell = obus ».
A croire que ce n’est pas la même guerre qu’ont menée les uns et les autres…
Votre article est publié au moment de la disparition de Hélie Denoix de Saint-Marc. Vous avez souvent le chic pour ce genre de hasard, l’avez-vous remarqué ?
Crna ruka, indeed ! L’anarchie n’est plus ce qu’elle était.
François-Ferdinand était tatoué sur l’épaule. Ceci dit pour celles et ceux qui se demanderont bientôt, le nez dans la fnac, quel rôle le groupe de chanteurs a joué en 14.
Passou, les crédits photographiques – ECPAD? Autre?
La « rentrée littéraire » des foins n’est pas encore sortie qu’on a déjà plein le dos des charrettes de ces romans de circonstance sur le bicentenaire de la grande boucherie.
A quand une étude psychologique de la RDL sur tout cet amas de petits maîtres littérateurs qui engrangent du grain d’avoine pour la récolte 14, en prévision des vaches maigres de 15 ?…
Autant aller se coucher, nous autres, en vieux combattants nostalgiques relisant les « orages d’acier » voire en bénissant « la guerre, notre mère »…
Les bons vieux classiques, quoi, autrement trempés dans la vraie boue des tranchées,… et tant pis pour les P. Lemaître et autres futurs bras cassés des moissons de 2013 pour les greniers de 2014 !
Le sel d’une rentrée littéraire, c’est le livre qu’on n’attend pas
Ha non le bicentenaire c’est l’Usurpateur… Ah le rat !
Mais non, ce doit bien être d’argent, de pièces d’argent rondes comme des vieilles… lunes, qu’il s’agit
assez avec tes allusions au pain d’fesse clopine
Phil dit: 27 août 2013 à 16 h 37 min
quel rôle le groupe de chanteurs a joué en 14.
Mais… En gros le même qu’Indochine en 54…
Lemaître, prix Ig Nobel de la Guerre de 14-18 ?
Obama, prix Nobel de la Paix déclarant la guerre en 2013 ?
L’ambiance des grands jours ! Quel régal…
Vous avez souvent le chic pour ce genre de hasard, l’avez-vous remarqué ?
la rdl c’est la guilde des assassins épicétou
Xlewm, Merci pour la correction à « thune », évidemment (les tunes, c’est autre chose), « argent » dans l’argot de l’entre-deux-guerres, et c’est bien de cela qu’il s’agit.
« Jubilation » : non, Lemaître ne jubile pas devant les cadavres, JC, il jubile dans l’écriture et c’est communicatif. Rassurez-vous, son histoire n’est pas toujours tragique, elle est même souvent comique.
Bloom, Pas de crédit photos ni de légendes nulle part.
Ph. Régniez, Coïncidence ? L’inconscient disons. D’autant qu’il y a déjà un clin d’oeil dans le tweet à côté.
Court, L’auteur remercie Barbusse de lui avoir donné du « Feu ».
« La France ne se dérobera pas à ses responsabilités » (Elysée)
Libye, Syrie ?
ATTENTION, UN CON PRESIDENTIEL PEUT EN REMPLACER UN AUTRE !
Il n’y a pas en anglais d’équivalent exact de « gueule cassée », juste une périphrase, « war veteran with serious facial injury ». Inversement, la notion de « shell-shock » (on songe à Owen et Sassoon) se traduit par « psychose traumatique », « commotion », qui met l’accent sur l’effet, alors que l’anglais précise la cause « shell = obus »
excellente analyse sémantique kabloom et je ne persifle pas, je crois que c’est la même guerre mais pas le même inpout et aoutpout
comme on juge nixon mais pas george bush, chock and awe pour nous
« Car il y eut bien un authentique scandale des exhumations militaires dans les années 20 favorisé par un arrêté ministériel préconisant la constitution du plus petit nombre possible des plus grands cimetières possibles. Une spéculation à grande échelle sur les morts au champ d’honneur et le chagrin des familles. Rien n’est alors amoral comme le blasphème antipatriotique. On ne fait pas plus cynique. »
cela correspondait à une volonté centraliser les lieux de pèlerinage.
les seuls à ne pas l’avoir sont les britanniques : ils ont laissé les tombes là où leurs soldats ont été tués. Un anglais qui vient se recueillir sur la tombe de son grand père se retrouvera en face de quelques tombes.
Les autres nations ont préféré l’option de faire de grands cimetières.
Je ne suis pas sûr que nous soyons en mesure de comprendre aujourd’hui ce qu’était ce sentiment patriotique.
Boh d’après Günter au Jutland y avait pas tous ces problèmes de cimetieres… Rien que les poissons !
le « h » du mot d’argot pour désigner l’argent
thune tune c’est le même air..en argot on s’emmerde pas avec ça
Le fait d’avoir aujourd’hui une vision approximative du sentiment patriotique fait que nous ne pouvons avoir que des jugements approximatifs et arbitraires sur cette guerre, des sentiments moraux forgés à l’aune de notre époque.
Je voudrais que notre hôte nous parle de Tracy Chevalier, dont les prodigieuses créatures vont, dixit la dame aimable quoiqu’anglaise du musée de Lyme Regis, être portées à l’écran.
Je voudrais que notre hôte ne laisse pas au seul télérama le soin de nous parler de la rentrée littéraire, ce qu’il fait désormais depuis deux semaines « exclusives ». (paraît que cette année c’est un cru excellent : 4 X trois T)
Je voudrais que notre hôte nous dise ce qu’il pense de Guy Debord, et tiens, même accessoirement, de Michel Onfray ?
Je pose ces questions auxquelles jamais personne ne répond…
« Vive Clopin Roi de Thune!
Vive les gueux de Paris »
Lit-on dans la Esmeralda, avec un h. Pour l’argot, consulter les Misérables….
à la limite il serait plus facile d’écrire de façon objective sur l’empire romain ou le moyen âge parce que ces époques sont assez lointaines pour ne plus nous mettre en danger.
cette est top proche de nous, le sentiment patriotique de nos grands parents provoquent encore en nous une certaine honte.
d’où le fait de se concentrer sur les atrocités conséquences de cette barbarie, plutôt que sur la mentalité un peu branque de nos aïeux qui ont rendu cette barbarie possible.
Ce livre,c’est du bestiau à goncourt!la guerre de 14,un style pas pénible,bien au contraire,enfin un style pour tout le monde,plus de 500 pages pour 22 euros 50,on n’est pas volé et publié par Albin-Michel!écurie Hachette;quand on sait que l’écurie Gallimard raffle les « goncourt »depuis 2003…
d’ailleurs les film récents sur cette guerre reflètent plus notre mentalité d’aujourd’hui que la mentalité de l’époque, j’ai même vu un film où des soldats des deux camps chantaient ensemble le soir de Noël.
j’imagine Monsieur Assouline que le livre dont vous parlez reflète aussi plus notre esprit d’aujourd’hui.
avec un h. Pour l’argot, consulter les Misérables….
les bourgeois..toujours a faire la lçon au populo ! disy d’aller sfaire enculer lassouline
bouguereau dit: 27 août 2013 à 17 h 14 min
en argot on s’emmerde pas avec ça
Ben oui c’est euphonétique…
Je pose ces questions auxquelles jamais personne ne répond…
gaston y’a l’téléf..
c’est euphonétique…
tu sais parler au populo sergio !
bonjour Clopine, si Monsieur Assouline n’a pas le temps je pourrais vous dire ce j’en pense de Michel Onfray.
Encore un type qui navigue dans le sens du vent.
Clopine si Michel Onfray disait à ses auditeurs qu’il faut (parce qu’Onfray est comme boubou : il sait toujours ce qu’il faut faire) faire passer les autres avant leur petite personne, et s’oublier devant des idées plus grandes qu’eux, des idéaux qui les transcendent, croyez moi il aurait au plus 20 personnes face à lui.
En plus il n’est pas du genre à prendre des risques : il préfère dire ce que tout le monde veut entendre, je suis sûr que c’est même pour ça que vous l’aimez bien, mais c’est pas très pro pour un philosophe de dire ce que les gens veulent entendre.
Le fait d’avoir aujourd’hui une vision approximative du sentiment patriotique
faux globalement ! c’est rouge et ça se met en bouteille..tout français l’a sucé avec le sein de sa mère
« plutôt que sur la mentalité un peu branque de nos aïeux qui ont rendu cette barbarie possible. »
Parce que la mentalité de nos contemporains ne serait pas encore plus branque !!!
Encore un type qui navigue dans le sens du vent
..c’est inné la connerie chez keupu
..y’a que de l’eau ferrugineuse sur porc n’ roll ?
On a foutu un bordel pas possible en Libye avec l’agité, on va lâcher quelques pruneaux sur la Syrie pour montrer qu’on a des burnes, en inventant une histoire de « défense des populations » !
C’est pas branque, ça ? C’est pas prendre des gens pour des cons, alors qu’ils sont informés, bien plus informés, qu’en 14 !?
Monsieur Assouline vous savez le genre d’article qui aurait rendu hommage à la mémoire de ces victimes ?
ça aurait été de demander à tous les lecteurs de boycotter tous les livres édités entre le 1er janvier 2013 et le 31 décembre 2014.
parce que l’année prochaine nous allons en avoir une flopée de bouquins sur cette guerre.
je sais bien l’importance de l’aspect commercial dans l’édition, mais vous ne croyez pas qu’il ne faut pas pousser notre cynisme et l’appât du gain trop loin?
hamlet dit: 27 août 2013 à 17 h 25 min
un film où des soldats des deux camps chantaient ensemble le soir de Noël.
Yes. Je craignais le lugubre navet mais finalement on se laisse prendre à de certains moments.
d’ailleurs quand vous écrivez u sujet des cimetières : « on ne fait pas plus cynique. », question cynisme je crois bien que n’avons pas de leçons à donner, à personne.
sur une échelle du cynisme de 1 à 10 je crois que nous avons dépassé le cap des 10 mille.
sérieux vous ne croyez pas qu’il y a des mots qu’il faudrait supprimer de notre vocabulaire?
Sarkozy, Hollande : Tartarin et son jumeau …
Ah, monsieur Court, bien d’accord avec vous sur la lecture de Victor. Prenez rien que les 10 premières pages de NDDP : le vocabulaire qui y est employé est absolument ahurissant. L’argot, certes (et sans les afféteries balzaciennes qui rendent celui-ci relou, comme dirait Clopinou. Pensez à la phonétique du langage du loup-cervier Nucingen. Insupportable…, mais aussi, tout simplement, quelques siècles (légendaires, ahaha) de bon parler françois…
j’ai le plaisir de vous annoncer qu’en 2014, grâce à cette bonne vieille guerre, la rentrée littéraire s’étendra sur 12 mois !!!
c’est le libraires qui vont être contents, depuis le temps qu’il l’attendaient cet anniversaire, ils vont doubler leur chiffre d’affaire.
Clopine !!! vous ne m’avez pas répondu pour Onfray, je le garde sous le coude.
vous savez quoi ? pour son anniversaire, on lui offrira un beau costume à paillettes pour aller sur les plateaux télés parler de Guy Debord.
Bonjour, Hamlet, je crois que vous me l’avez déjà dit, ce que vous pensez de Michel Onfray. Je vous sais gré, sincèrement, de vouloir m’empêcher de tomber dans le séduisant « piège » (?) de l’athéisme hédonisme anarchisant, mais franchement… Je vendais le Monde Libertaire à 19 ans, j’étudiais Bakounine et Proudhon toute seule, en ahanant sous l’effort, à 20. Traces indélébiles. Il me semble aujourd’hui, avec le recul, que je suis, pour l’étude des théories philosphico-politiques, là comme ailleurs, « décalée ». Pas intégrable. Comme dans les clubs d’échecs, où je suis pourtant, d’habitude, la meilleure. La meilleure féminine, s’entend.
Parce que les féminines, y’en a trois dans ce genre d’endroits…ahaha.
Dois-je préciser ? Trois pour quatre-vingt, of course. Qui dira pourquoi on éloigne les petites filles des échiquiers ? Et qui racontera comment j’ai appris à en jouer, envers et contre tout ?
Clopine, vous en êtes certaine que je vous ai déjà parlé ? c’est curieux parce que je ne souviens pas avoir parlé d’Onfray auparavant.
alors pour le costume à paillettes on oublie?
tant pis c’est pas grave, mais c’est dommage, Onfray c’est un peu le Jamel Debbouze de la philo.
On peut se construire pour bien vivre, ou se déconstruire pour vivre mal … question de choix, de jugement, de goût.
où je suis pourtant, d’habitude, la meilleure. La meilleure féminine, s’entend.
vous êtes trop modeste!
question de choix, de jugement, de goût.
t’as pas hahané sous l’effort
Qui dira pourquoi on éloigne les petites filles des échiquiers ?
motus lassouline !
Quelle plaie, le communautarisme féministe …!
Clopine Trouillefou dit: 27 août 2013 à 18 h 00 min
Qui dira pourquoi on éloigne les petites filles des échiquiers ?
Parce que c’est trop simple ?
Clopine, ce que je préfère aux échecs c’est le rock.
il y a le petit rock et le grand rock, suivant que la reine le danse avec le cavalier ou avec l’autre grand fou.
pendant qu’elle fait le rock, le roi, lui, il fait la gueule.
ou alors le rock c’est quand le roi danse avec le cavalier ou le fou et la reine fait tapisserie?
Hamlet, vous marchez ici sur des oeufs (dont vous seriez fait ???). bon, je vous présente mes excuses si je vous ai confondus avec l’un quelconque des contre-Onfray ici présents. Il faut dire, à ma décharge, qu’ils pullulent ici.
Mes excuses à notre hôte, aussi. J’aurais dû retenir mes chiens, parce que j’ai peur qu’on dévie grandement du chemin tracé par l’article du jour. D’un autre côté, quand on voit le faible niveau des contributions de ces jours derniers… On en serait presque à regretter les imprécations albatiennes, c’est dire…
Bon, sur les « féminines ». C’était un truc pour RIGOLER. Pas pour me mettre en avant (et bon dieu, de quoi ?). Je pense cependant qu’un très intéressant – quoique peut-être insipide – pourrait être écrit sur les clubs d’échecs. Tant de pseudo-Kasparov, de presque-Fisher, d’egos boursouflés et d’authentiques adeptes de l’effort intellectuel s’y croisent. Et je suis sûre de moi : ce sont les grands mâles dominants (= les grosses têtes de noeuds) qui, sous prétexte de prédisposition sexuelle, en interdisent l’accès à la gent féminine. Dont je suis, fort heureusement.
Et voilà, les doigts malhabiles sur le petit clavier, et hop, les fautes fusent…
Et l’on écrit « roque », nom de d’là !
Quelle différence entre « les grosses têtes de nœuds » et « les grandes folles ovariennes » … sinon qu’une affirmation stupide en entraine une autre !?
Les grands mâles dominants empêchent les petites filles de jouer aux échecs ? OK ! Les Corses sont fainéants, les Ecossais avares, les Juifs cupides, et les Provinciales, des connes !
« La France ne sait pas quoi faire de ses démobilisés cassés, abîmés, bousillés. » : ce n’est pas très exactement absolument exact, dès lors qu’arithmétiquement, pour la reproduction, il manquait exactement pas mal de contributeurs ; donc ceux qui restaient, forcément, ils ont pas molli on les aurait pas laissé faire…
par lequel on a envie de se laisser épater.
donc si ce n’st jamais qu’une question d’envie !
celle là, je ne l’ai jamais : et je ne me laisserai pas refaire sur ni par la RdL à son Assouline
Hamlet…..je vous présente mes excuses si je vous ai confondus avec l’un quelconque des contre-Onfray ici présents.
CloClo
Wwwoouuaarrff !
C’est bien vrai ça, jamais il n’a dit du mal de l’universitaire populaire.
JAMAIS.
Mindieu quelle est c….. !
Wwwoouuaarrff !
attention à l’orthographe en verlanerdélien
C’est pourtant lui qui dit « je n’ai jamais, jusqu’à aujourdh’ui, parlé d’Onfray ici ».
POUR DISNEY, LES FILLES N’ÉTAIENT BONNES QUE POUR LE COLORIAGE
En 1938, seuls les hommes avaient le droit de «créer» les princesses de Disney. Mais les «filles» avaient le droit de faire du coloriage, ou presque.
« L’absence de riposte des Occidentaux face à l’utilisation d’armes chimiques par le régime d’Assad délivrerait à tous les dictateurs de la terre un passeport pour la barbarie. »
Ce Joffrin anti-barbarie est un génie politique inégalé !
« je vous reparlerais plus tard puisqu’il ne sera en librairie que le 22 août »
voilà, c’est bien fait pour vous.
Notre chef dessinateur confirme que c’était gentillesse de sa part d’accepter le mauvais travail des filles, colorieuses fatalement nulles.
A contrario, les dessinateurs étaient parfaits. Plusieurs d’entre eux ont épousé les plus belles des colorieuses incapables.
Ils eurent beaucoup d’enfants. Comme quoi, à chacun son métier !
Ici, les religions n’ont pas meilleur soutien que JC, il finira sûrement en robe de bure.
Pilier des cathos anti-mariage pour tous.
A travers Bachar :
soutien de l’Iran, du Hezbollah et du Hamas;
admirateur de Poutine et de l’omniprésence des orthodoxes;
glorificateur de Pékin et de sa religion d’état.
Je me demande même si un petit culte nord-coréen ne le tenterait pas.
Une vraie usine à prières.
En effet, Clopine, pas de grands champion d’échecs qui soient des femmes. Pour les clubs de jeux d’échecs, si vous le dîtes cela doit être ainsi, 3 femmes versus 80 hommes. Au bridge bien entendu, pas mal de Dames, quant au poker et au « chemin-de-fer », les tables sont ouvertes pour les deux sexes et pourquoi, pas, pour le troisième, les entre-deux et les asexués. Par contre, il y a de plus en plus de chauffeurs féminins de tram et d’autobus. Sur trois femmes, vous êtes donc la meilleure, vous jouez où ?
Vous savez il y a des professions, avec une majorité de femmes pour ce qui est de la valeur économique des contrats. J’en vois au moins deux catégories.
Nous savons tous, anciens habitués de la RdL, que vous êtes dotée d’une nature humble et que jamais, vous ne voudriez vous mettre en avant. Vous êtes Genossin/Tovarich une vraie de vraie…
Ici-même a jailli déjà, semble-t-il,
la prévention, distance, méfiance
vis-à-vis du traitement nouveau
d’un sujet connu ou supposé tel
La prudence est particulière
lorsque la fiction, partielle
ou totale, passe par dessus
le témoignage, la recherche,
voire l’expérience directe.
Evidemment, avec 14-18,
l’expérience directe devient
plutôt rare. L’invention récente
de l’image-qui-bouge (et celle,
presque simultanée, du trucage !)
a nourri comme jamais auparavant
l’héritage documentaire. Un souvenir
d’aïeul qui contait par ses silences
autant que par ses récits a dressé
le décor. L’Histoire, aussi, a parlé,
de causes et de conséquences,
de statistiques, quand la terre
a recraché des preuves
de sorts personnels.
Rien n’y fera pourtant, le roman passera
et il aura parfois du succès, mérité ou non.
A dire vrai, il n’aura pas été nécessaire
du tout d’attendre pour cela le centenaire.
Maskagazement.
« Je me demande même si un petit culte nord-coréen ne le tenterait pas. »
Un petit cul de nord-coréenne, peut être !
L’historien de l’art Georges Didi-Huberman interrogera la notion de musée imaginaire du 16 au 30 septembre à l’auditorium du musée du Louvre
(il y a des coquilles dans les derniers livre publiés , c’et vrai )
Le boug, Nixon, c’est le Watergate qui l’a plombé, pas le Vietnam, au contraire. « Nam », comme y disent dans les films, c’est surtout LBJ bien sûr, mais aussi beaucoup JFK le cortisonné, qui a multiplié par 10 le nombre de ‘conseillers’ militaires US auprès du régime sud-vietnamien. Quelque part, c’est une aubaine pour le monde qu’il se soit fait buter à Dallas; car on aurait encore frôlé la guerre nucléaire plus d’une fois et on aurait dû se coller les conséquences des dsk-ries à répétition dont était coutumier ce petit fils d’honnêtes paddies de New Ross…
Zone….
Dallas ou pas,
des rejetons proprets
clonés pour la Présidence,
ils en ont plein le pipe-line.
Ca se fabrique de la même façon ici,
entre un coussin de banque et un comité
de parti à trois lettres avec une nourrice
sèche comme un garrot et un parrain
ensoleillé comme en juillet.
D’où viendraient sinon
un petit Nicolas, bébé-Djack,
notre Jacques, lui-même, et notre Georges
du Cantal, assez terroir pour enterrer à jamais
le général de Colombey ?
Présidencreusement.
c’est le Watergate qui l’a plombé, pas le Vietnam, au contraire
..je parlais de « mensonges » et de « contrepouvoirs » kabloom, dze complesque militaroindustriel rules even better zan duringue howard hughes’times et les chances qu’on ne puisse pas refuser la proposition d’alliance économique avec les états unis s’accroissent..aussi pasque les lobbies européens du gros biznèce sont invincibes
Bloom dit: 27 août 2013 à 19 h 54 min
C’est qui ce faf ?
Le titre du billet a changé sa tune en thune
au nom sans doute de l’orthographe argotique
la plus intransigeante, ce qui est en soi
une capitulation ironique devant une tyrannie
assez imaginaire et prive d’un clin d’œil
vers l’appropriation-personnalisation (« tuning »)
des cercueils et monuments aux morts
par les organisateurs débrouillards du commerce
vaguement litigieux dont il est question
dans l’ouvrage critiqué favorablement.
Finemouchement.
Sergio dit: 27 août 2013 à 18 h 42 min
Sergio, vous me faites penser à un truc pour lequel il faut que je fasse de la pub.
http://www.youtube.com/watch?v=MT6NvBJ24Fc
lire nelly alard, bon roman de laa rentrée chez gallimard, « moment d’un couple » pour clopine la téléramesque ,notre marxiste de choc, sous les pommiers, qui devrait un jour comprendre que les femmes ne sont pas des hommes comme les autres heuhhh
les femmes ne sont pas des hommes comme les autres heuhhh
Approuvé !
Coup de maître que ce coup de Lemaître ? Facile. peut-être trop pour moi là aussi : je ne supporte plus du tout .
En tout cas j’ai frôlé des doigts les 563 pages, j’ai trouvé ça gros, et j’ai renoncé.
C’est encore à cause de Liliane, elle roulait en Audi S8.
des journées entières dans les arbres dit: 27 août 2013 à 20 h 51 min
vous vouliez dire que les hommes ne sont pas des femmes comme ? les autres
http://www.out.com/news-opinion/2013/08/26/russia-makes-tchaikovsky-straight-new-biopic
Vous savez, Thierry, j’ai pratiqué les échecs à haut niveau et cela ne demande pas autant d’intelligence qu’on le croit. Je dirais que cela demande une forme d’intelligence, que vous n’avez pas de façon certaine à mon avis.
Par conte vous possédez d’autre formes d’intelligence. Je ne sais plus très bien lesquelles, mais il me semble l’avoir noté quelque part à un moment donné.
Lectrice attentive dit: 27 août 2013 à 18 h 47 min
Mindieu quelle est c….. !
>Je pense la même chose de vous/évite généralement de le dire/ pousse des soupirs intérieurs compassés
et j’y rajoute pleutre. Au moins, Clopine a le courage de ses idées.
tentative qu’on évitera de dire scrupuleusement votre dit: 27 août 2013 à 18 h 42 min
par lequel on a envie de se laisser épater.
donc si ce n’st jamais qu’une question d’envie !
celle là, je ne l’ai jamais :
dommage quand même, dommage ! Pas obligatoirement sur la RDL mais se laisser épater ah oui… Encore même ! Et en pleurer de bonheur.
Non ?
Hier je suis allé lire le blog de Clopine, ce que je n’avais pas fait depuis plusieurs mois, eh bien je peux vous dire que c’est une personne qui écrit très bien, je le pense sincèrement, et qui a une forte sensibilité.
Je pense que Clopine est une personne très bien, profondément humaine, et que cela lui joue souvent des tours. C’est assez fréquent.
Qu’elle ait en tous cas toute ma sympathie.
Deneb dit: 27 août 2013 à 21 h 44 min
Par conte vous possédez d’autre formes d’intelligence.
Par conte de fées je confirme. Là pas mal (grâce aux fées).
Entre Maupassant, Jules Romains, Genevoix, Japrisot et Marc Dugain, voilà ce qui s’appelle un romancier sous influences. Peut-être que son originalité, c’est l’absence totale d’originalité. C’est pas si courant, après tout, ça peut tenter. Un vrai challenge pour nos romanciers post-modernes : attention, danger, je crois que je suis en train de devenir original. A moi René Bazin !
— Alors, il se décide à le devenir, original, ton Jules Lemaître ?
— Attends un peu, j’en suis qu’à la page 326 sur 563, j’peux pas encore savoir, faut lui laisser le temps à c’t’homme.
— S’il a pas encore réussi à être original au bout de 300 pages, c’est pas comme ça qu’il va décrocher le Goncourt.
— Tu rigoles, c’est justement ce qu’ils aiment, chez Drouant. S’il tient le challenge jusqu’à la fin, inutile de chercher ailleurs le lauréat.
— Weyergans serait détrôné ?
— Sic transit.
— Qu’est-ce que tu fais ? J’entends un bruit de chasse d’eau. Tu n’as tout de même pas… Mais tu ne connaîtras jamais la fin !
— T’inquiète. J’ai fini le reliquat de Weyergans.
Deneb dit: 27 août 2013 à 21 h 43 min
Vous savez, Thierry, j’ai pratiqué les échecs à haut niveau et cela ne demande pas autant d’intelligence qu’on le croit. Je dirais que cela demande une forme d’intelligence, que vous n’avez pas de façon certaine à mon avis.
De la ruse, du calcul et de la stratégie ?
Une capacité à anticiper ?
Weyergans « un jour chez ma mère » (avec l’urne).
Reliquat.
Pardon belle-maman. Pardon.
Ne soyez pas méchante avec moi, Rose. Je suis rusé, calculateur, mais au fond très gentil. Tous les gens qui me connaissent vraiment pourraient en attester.
D’ailleurs s’il en étaient qui par hasard liraient ce blog, qu’ils n’hésitent pas à le faire.
JC….. dit: 27 août 2013 à 18 h 31 min
Quelle différence entre « les grosses têtes de nœuds » et « les grandes folles ovariennes » … sinon qu’une affirmation stupide en entraine une autre !?
Les grands mâles dominants empêchent les petites filles de jouer aux échecs ? OK ! Les Corses sont fainéants, les Ecossais avares, les Juifs cupides, et les Provinciales, des connes !
C’est vrai.
C’est tragique.
Clopine aussi parle de sa belle-mère sur son blog, c’est amusant.
. Au moins, Clopine a le courage de ses idées.
je n’avais pas remarqué qu’elle avait des « idées » ! Mais sans l’ombre d’un doute j’admets qu’il faut du courage pour venir faire la vedette sur ce blog
Tentative,
Je connais suffisamment mal Tchaikovsky , pour ne pas me vautrer dans un mauvais casse-noisette.
>Deneb
taratata : je ne parlais pas de vous : je demandais si les qualités adéquates étaient celles-ci (pour jouer aux échecs). On peut remplacer stratégie par tactique si vous voulez.
(Un pote à moi – de blog – dit que sa mémé dit « gentil n’a qu’un œil ». J’ai tendance à le croire.).
Casse-noisette chinois.
Appelé aussi Kasatchock (le correcteur orthographique me propose Saskatchewan, bordel de merde) (à Moscou).
Ou casatchok.
« Pendant la guerre, le général Sikorski demanda à un rabbin hassidique s’il pouvait lui dire ce qu’il fallait faire pour gagner la guerre: «Il y a deux façons de gagner la guerre», répondit le rabbin. «Lesquelles?» fit le général. «La première est miraculeuse, la seconde est naturelle». «Et quelle est la façon naturelle?», dit le général. «Le miracle», répondit le rabbin. «Mais alors, quelle est la façon miraculeuse?» poursuivit le général. «C’est de gagner la guerre d’une manière naturelle».
(Maxime Alexandre. Journal. Ed.J. Cortí, 1976)
Clopine Trouillefou dit: 27 août 2013 à 18 h 22 min
: ce sont les grands mâles dominants (= les grosses têtes de nœuds)
Pas tendre mais très forts.
Jamais je n’oserai.
Par contre, sur le reste, je ne crois pas : si les femmes n’y sont pas c’est qu’elles n’ont rien à en apprendre. Et basta.
Pas tendre mais très fort.
Ou bien pas tendres mais très forts les grands mâles dominants ?
Caribou. Hou hou ?
«Mais alors, quelle est la façon miraculeuse?» poursuivit le général. «C’est de gagner la guerre d’une manière naturelle».
Le rabbin avait raison, c’est d’ailleurs pourquoi les miracles sont bien plus fréquents qu’on ne pense. Car comment gagner une guerre autrement que d’une façon naturelle , puisque la guerre est la chose du monde la plus naturelle aux hommes ?
John Brown dit: 27 août 2013 à 14 h 24 min
En matière de talent, la conscience et l’honnêteté ne font pas tout. Elles ne font même à peu près rien.
Je ne crois pas que cela soit antinomique ; ni qu’il y ait lien de cause à effet. Je ne crois pas qu’en bafouant les uns on obtienne l’autre. Je vois, bien, j’imagine, je conçois que l’on puisse avoir conscience + honnêteté et talent.
Une conscience acérée me paraîtrait même bienvenue. Quant à l’honnêteté, je la verrai bien envers soi-même (si envers les autres cela s’avère insurmontable).
Opposer les uns au talent c’est comme priver le steak de frites (impensable). Ou la femme de l’homme (impensable aussi).
Désir
Mon désir est la région qui est devant moi
Derrière les lignes boches
Mon désir est aussi derrière moi
Après la zone des armées
Mon désir c’est la butte du Mesnil
Mon désir est là sur quoi je tire
De mon désir qui est au-delà de la zone des armées
Je n’en parle pas aujourd’hui mais j’y pense
Butte du Mesnil je t’imagine en vain
Des fils de fer des mitrailleuses des ennemis trop sûrs d’eux
Trop enfoncés sous terre déjà enterrés
Ca ta clac des coups qui meurent en s’éloignant
En y veillant tard dans la nuit
Le Decauville qui toussote
La tôle ondulée sous la pluie
Et sous la pluie ma bourguignotte
Entends la terre véhémente
Vois les lueurs avant d’entendre les coups
Et tel obus siffler de la démence
Ou le tac tac tac monotone et bref plein de dégoût
Je désire
Te serrer dans ma main Main de Massiges
Si décharnée sur la carte
Le boyau Goethe où j’ai tiré
J’ai tiré même sur le boyau Nietzsche
Décidément je ne respecte aucune gloire
Nuit violente et violette et sombre et pleine d’or par moments
Nuits des hommes seulement
Nuit du 24 septembre
Demain l’assaut
Nuit violente ô nuit dont l’épouvantable cri profond devenait
plus intense de minute en minute
Nuit qui criait comme une femme qui accouche
Nuit des hommes seulement.
(Guillaume Apollinaire, Calligrammes)
John Brown dit: 27 août 2013 à 22 h 10 min
puisque la guerre est la chose du monde la plus naturelle aux hommes ?
Dans Histoire de Lou dont l’un hier s’est moqué caustiquement (du prénom en tout cas)dès que l’enfant Lou est ami avec le loup ils se battent. Cela semble corroborer ce que vous dites. Ils se castagnent comme deux malades.
Quand on marche au fond d’une tranchée et sans la boue (souligné trois fois) on ne peut pas corroborer l’idée que la guerre est naturelle : la guerre est une arnaque. Ou bien elle est prélude à l’amour. Cela je l’entends.
« Et je suis sûre de moi : ce sont les grands mâles dominants (= les grosses têtes de noeuds) qui, sous prétexte de prédisposition sexuelle, en interdisent l’accès à la gent féminine. Dont je suis, fort heureusement. »
C’te rigolade.
Ca me fait penser à une rencontre récente, un homme aux conquêtes multiples, il charme les femmes avec des fleurs artisanales en bois, qu’il vend sur les marchés, et lors d’une nuit en sa compagnie, -nous étions plusieurs- dans le sous-sol d’une demeure qui devait dater au moins du XIV éme siècle, là où il avait son atelier, nous dit hilare dans un mauvais français: je suis lesbien.
Plus loin que la ligne de front de la main de Massiges (pas encore lu le billet de Passou, pardon) la grande ligne de front de la Haute Chevauchée (avec le tunnel du Kaiser.
je savais que les femmes se laissaient charmer par n’importe quoi : les grosses têtes de noeuds et les fleurs artisanales : putain de nature faible.
Que faire Trommelfeuer ?
rose dit: 27 août 2013 à 22 h 23 min
Que faire Trommelfeuer ?
Le mieux c’est une moto énorme ; ça marche facile jusqu’à plus soif ; mais y a un problème : la météo…
Pablo75 dit: 27 août 2013 à 22 h 15 min
Eh oui, Pablo.
De Gui, on sait tout maintenant.
Surtout Lou.
JC….. dit: 27 août 2013 à 14 h 27 min
Lire les lettres de poilus,
Lire aussi JC
http://cestadire.editions.free.fr/spip.php?article102
Dommage, parce que le titre magnifique n’est pas de lui.
L’ampleur du courrier vient de ce que sa mère a correspondu avec lui, incessamment, tout le temps de la guerre.
J’ai noté qu’à la fin de la guerre, à laquelle il a miraculeusement par l’amour de sa mère comme Romain Gary ? réchappé, après être revenu à Aubenas en Ardèche il finit par aller s’installer à Sedan (ou par là-haut) comme si tout ce qu’il avait vécu d’important s’était déroulé là-haut et que sa vie se soir figée là dans l’incapacité de reprendre un cours « normatif » se marier avoir des mômes les élever, devenir grand-père tout ça. Son frère aîné itou.
Seul le cadet a gardé pied, repris la librairie familiale etc, marié, père et tutti quanti.
puisque la guerre est la chose du monde la plus naturelle aux hommes ? :
et si j’en crois le billet la guerre et le scorbut !
et le billet ne permet pas d’être optimiste pour la traversée de la saison !
Le titre n’est pas d’Albert Marquant mais d’un de ses potes de tranchée.
L’amitié masculine, la franche camaraderie apparaît dans ses lettres.
Je voulais dire aussi qu’au début de la guerre ils ne portaient pas de casques mais de simples bérets.
Les casques sont arrivés plus tard.
Puis, au début de la guerre ils avaient un simple bracelet. A la fin de la guerre ils en ont eu deux. Un pour envoyer à la famille avec le papier bleu qui annonçait le décès. L’autre conservé sur le corps pour savoir qui était le mort.
Le Bronx quand il n’y a eu qu’un bracelet et qu’on l’envoyait à la famille et que l’on ne savait plus qui était le mort. Alors peut-être ( et aussi la bouillie provoquée par les obus) a impliqué le nombre d’ossuaires supérieur en nombre aux croix nominatives que l’on trouve dans les grands cimetières de l’Argonne.
Au pif et à vérifier :
au cimetière militaire de Vienne le Château : 9000 morts sous une croix deux par deux tête-bêche, et 25 000 corps dans l’ossuaire en face de l’autre côté de la route départementale, communale ou vicinale -je n’en sais fichtre rien de la route-.
chantal dit: 27 août 2013 à 14 h 56 min
il y avait une scène je crois sans le film consacré à Renoir
Je n’ai pas vu cette scène ; je n’ai rien retenu de ce film si ce n’est un vieux peintre quelque peu libidineux et un fils quasiment handicapé face à ce père surpuissant. Pardon si vous avez aimé ce film.
La guerre c’est une impuissance à faire vivre la paix.
rose dit: 27 août 2013 à 22 h 32 min
JC a de bonnes références.
« ¨Paroles de poilus »
Lettres et carnets du front 1914-1918 ( Librio)
Florilège Automne
Dimanche 25 octobre
« Barrès a eu et a su exprimer ce que je ressentais depuis longtemps: » J’ai peine à comprendre qu’un jour de bataille soit en même temp un jour paisible d’octobre et que tout y soit pareil aux après-midi ordinaire d’automne sauf que les petites choses dangereuses voltigent dans l’air » »
Maurice Maréchal
Mais en automne il y a en eu : Edmond Tanty, Pierre Rullier, et tant d’autres.
moi non ^plus Clopine et Christiane je ne comprends pas la métaphore les grands cimetières sous la thune (d’ailleurs je découvre de surcroît le h à thune, ). Je n’y pige rien. Pas de thune là-bas. Une entreprise de nettoyage de ces espaces. Je ne crois pas qu’ils se fassent trop de thunes. (il y a d’ailleurs des lavandes qui crèvent : nota : les lavandes ont besoin de chaleur & de soleil et de températures adéquates pour vivre ! Ohé entreprises d’entretien des cimetières militaires : les lavandes c’est pas le bon climat, you you…).
merci de corriger mes fôtes d’ortographe
des journées entières dans les arbres dit: 27 août 2013 à 22 h 49 min
rose dit: 27 août 2013 à 22 h 32 min
JC a de bonnes références.
« ¨Paroles de poilus »
Lettres et carnets du front 1914-1918 ( Librio)
Florilège Automne
Je sais j’ai lu. Merci JC.
La différence est que ce sont de slettres accumulées de beaucoup de poilus. Témoignages passionnants s’il en est. Le livre d’Albert Marquant est composé environ 346 lettres du même, qui marquent son évolution face aux années de guerre, et tout particulièrement son point de vue sur les chefs et le doute qui l’envahit et le désir farouche de ne pas être tué donc d’être à l’arrière. Partisan de la guerre, il s’avère devenir au fil des années contre la guerre/ militant de la paix ( ou en tout cas de la cessation de cette guerre stupide). Au fil de ses lettres, il dit non à la guerre. Ce qui nous apprend grandement c’est, dans la continuité de son courrier, la modification du regard qu’il porte sur la situation.
>Merci JC pour Lettres de Poilus, librio.
Qui êtes-vous des journées entières dans les arbres ?
rose dit: 27 août 2013 à 22 h 50 min
cela ne me fait pas sourire: trop systématique comme jeu !
Bloom dit: 27 août 2013 à 16 h 23 min
L’expression en est ensuite venue à désigner tous les cas désespérés
Et les causes perdues : Sainte Rita à Cascia.
Clopine désolé, oui vous aviez raison.
j’ai même levé une armée contre Onfray, au début nous n’étions qu’une petite dizaine, puis d’autres nous ont rejoint, de cent nous sommes passés à mille, puis dix mille, pour le moment nous nous entrainons (on fait des parties d’échecs), quand nous serons prêts nous ferons une marche pacifique sur Argentan…
je vous tiendrai informée.
je vous tiendrai au courant.
Je la préfère aux grosses têtes de nœuds, aux fleurs artisanales en bois, et à la grosse moto de Sergio.
Sainte Rita de Cascia.
A Massiges, une vierge aux abeilles parce que criblée des balles de schnorchel. scharpflen; schar
bordel merde
de « Shrapnel ».
300 billes de shrapnel.
Prêtes à tuer 300 personnes dans la tête.
Dans chacun des trous les abeilles ont fait des rayons puis leur miel.
Elle y est toujours la Vierge aux abeilles.
d’un auteur qu’on ne connaît pas.
inconnu au bataillon, dit-on
tentative qu’on évitera de dire scrupuleusement votre dit: 27 août 2013 à 22 h 59 min
rose dit: 27 août 2013 à 22 h 50 min
cela ne me fait pas sourire: trop systématique comme jeu !
Je ne vous comprends pas : si vous voulez m’expliquer, je pourrais vous répondre. Sinon, je ne saurai pas ce que vous voulez dire.
rose, des journées….., tentative…….
Encore une soirée de merdre
Sinon, je ne saurai pas ce que vous voulez dire
aucune importance !
je dis que ces échos ne me séduisent pas et arrivent même à me faire fuir ces parages
…
…le bonheur des peuples,…c’est encore de vivre heureux en confiance de la paix retrouvée avec ses voisins respectueux des traditions locales,…bon,…des petits changements, des transformations dues à tout les progrès,…en tout domaines,…
…
…mais, une boucherie entre peuples si traditionalistes de séparer l’essentiel de par les futilités,…quels engouements complices des états majors à s’envoyer en l’air,…toutes les forces » vives » des nations,…quel concert, quel » opéra » de sang lamentable et lumières de feux,…
…
…mourir » jeune « , pour des » prunes « ,…
…et le progrès du peuple abandonné à lui-même,…coupé-court,…
…
…qu’elle convention collective des états-majors,…et » replay « ,…en 1940 – 1945,…
…
…n’était ce pas évitable,…sans les lobbying et ses sectes actuelles,…pour nos biens auto-gérer par des commissions de nos libertés,…le bonheur,…Stalag 13 – Europe,…des princes à deux balles d’Ali-baba ,…etc,…envoyez,…etc,…
…
hamlet dit: 27 août 2013 à 17 h 12 min
« Car il y eut bien un authentique scandale des exhumations militaires dans les années 20 favorisé par un arrêté ministériel préconisant la constitution du plus petit nombre possible des plus grands cimetières possibles. Une spéculation à grande échelle sur les morts au champ d’honneur et le chagrin des familles. Rien n’est alors amoral comme le blasphème antipatriotique. On ne fait pas plus cynique. »
cela correspondait à une volonté centraliser les lieux de pèlerinage.
Je ne comprends pas bien ce que vous voulez dire : un, il reste beaucoup d emorts partout. Les tranchées onbt été rebouchées : dedans des morts enfouis.
Deux, partout des cimetières ; quand je dfis partout c’est partout. Des milliers partout. Quand on sillonne le pays autour de Verdun, on reste sur le cul. Des cimetières partout. Partout. Partout.
On voit cela, on ne peut plus -jamais au grand- cautionner la guerre.
On voit un trou d’obus sans le son, on a peur. On en voit dix on en voit cent on tremble.
Les villages, ils ont été rasés, détruits. Maisons en briques rouges, noms de village par deux : pourquoi ? Parce qu’on les a regroupés deux par deux. Deux villages détruits = un village à double patronyme.
En quarante lorsque cela a redémarré, on a évacué les gens on les a envoyés à Bar sur Aube.
certains disent qu’ils en ont marre de ces retours sur le passé.
ils ont tort, c’est notre passé qui en a marre de nous.
je ne sais pas à partir de quel moment notre passé a commencé à en avoir marre de nos manigances.
il y a quelques années les historiens disaient : connaitre le passé permettra de construire le futur.
c’était vrai.
ça a été vrai une petite trentaine d’années.
ensuite la connaissance du passé n’a plus rien permis du tout, c’est devenu une connaissance inutile, qui tournait dans le vide.
à partir de ce moment-là, quand les gens ont commençait à comprendre que cette connaissance du passé devenait un moyen de les enfumer ils ont commencé à changer leur fusil d’épaule.
notre génération est allée le plus loin qu’elle a pu dans cette connaissance du passé, jusqu’à l’épuisement.
les nouvelles générations ne reproduiront plus ces erreurs.
ils demanderont à ce que nous laissions reposer ces soldats en paix, qu’ils ne subissent plus nos lubies stupide en plus de leurs souffrances.
laisser ces hommes reposer en paix, ne plus venir les déranger avec nos livres, nos émissions radio, nos rentrée littéraires à la noix, nos émissions télés.
un jour viendra où une nouvelle génération exigera non pas une minute de silence médiatique, non pas une semaine de silence avec la fermeture de tous les lieux culturels, mais un silence définitif, alors ces morts pourront enfin reposer en paix.
tentative qu’on évitera de dire scrupuleusement votre dit: 27 août 2013 à 23 h 11 min
Sinon, je ne saurai pas ce que vous voulez dire
aucune importance !
je dis que ces échos ne me séduisent pas et arrivent même à me faire fuir ces parages
D’accord. Vous avez bien le droit.
Ce n’est pas un écho ; ce n’est pas un front ; ce n’est pas un bloc. Je dis ( et nul besoin de me lier à quiconque) que je ne saisis pas encore le lien avec la thune et ces grands cimetières. Pas du tout. Difficile quand même d’avoir un titre et de ne pas en saisir le sens.
Cela viendra peut-être la compréhension.
hamlet dit: 27 août 2013 à 23 h 16 min
je ne sais pas Hamlet.
Je vois cela comme un hommage ; comme « vous n’êtes pas morts pour rien ».
Peut-être avez-vous raison.
Je ne le sais pas.
Aux échecs je préfère
Eh Cheick
Eh mate
(et danse du ventre sur l’échiquier)(puis sous)
rose, c’est ce que dit Monsieur Assouline, la volonté des états était de construire des grands cimetières en petit nombre.
La raison était de rassembler et donc diminuer les lieux de pèlerinage, à l’exception des britanniques, qui n’ont jamais voulu déplacer les tombes, parce que les compagnies britanniques étaient composées de soldats qui provenaient de même village, du coup ils ont été enterrés ensemble, comme dans leur village.
Sûr que certains lieux, certaines tombes ont échappé à cette règle, n’empêche que c’était une décision des états, qui en plus est intervenue très tôt (début des années 20???).
Je vais vous dire mon bilan de ce soir : lire le fil en désordre du bas vers le haut puis du haut vers le bas et lire le billet de passou ensuite ça l’fait pas.
N’y pige plus que pouic.
hamlet dit: 27 août 2013 à 23 h 29 min
rose, c’est ce que dit Monsieur Assouline, la volonté des états était de construire des grands cimetières en petit nombre.
La raison était de rassembler et donc diminuer les lieux de pèlerinage, à l’exception des britanniques, qui n’ont jamais voulu déplacer les tombes, parce que les compagnies britanniques étaient composées de soldats qui provenaient de même village, du coup ils ont été enterrés ensemble, comme dans leur village.
Hamlet suis dans un intense méli-mélo : j’ai vu des tombes de soldats britanniques enterrés ensemble dans le cimetière d’une abbaye dans la campagne, tous ensemble (chute de leur avion des cendu par l’ennemi je crois). Sinon, je n’ai pas encore vu de cimetières typiquement britanniques. Je chercherai la prochaine fois. Je suis appelée à y retourner dans cette contrée lointaine.
« Pour le commerce, la guerre présente beaucoup d’avantages, même après”. On y retrouve la respiration haletante du roman noir
Commerce, roman noir = marché noir ?
L’ explication du titre serait que le roman vise le trafic financier derrière la constitution des nécropoles . On peut juger l’à-peu-près douteux, mais c’est un autre problème. On peut aussi s’inquiéter de voir un romancier traiter un problème historique, vu les Haernelries et autres Litelleries récentes…L’avenir du Roman se situerait-il du coté du fantome de Lamothe-Langon remis au gout du jour?
MCourt
MC
>Passou est-ce que la légende des photos ne pourrait pas être plus détaillée (demander à D.R l’année, le lieu, les noms s’il les a). Cela me semble important.
Rose nous n’avons plus assez de pudeur et de réserve pour rendre hommage à ces hommes.
les seuls qui pourraient encore le faire dans notre pays ce sont les militaires, avec les familles, dans la confidentialité.
mais certainement pas des écrivains, avec leurs éditeurs, ou le monde des arts et de la culture, où même le monde politique.
tous ces gens sont désormais indignes d’aborder ces sujets, ils ne font que salir la mémoire de ces morts
il faudrait que tout ce petit monde ait un sursaut d’orgueil et de dignité pour accepter d’en finir avec ces mascarades débiles.
C’est de mauvais goût : la tête du cheval mort comme fil conducteur du récit et les grands cimetières sous la thune cela veut dire qu’il se fait du pognon sur les morts.
Comme le marché noir.
C’est de notre époque d’être de mauvais goût. Plutôt que ce roman je vais continuer à lire les témoignages authentiques, fidèles, désintéressés. Faire de la thune sur des morts, non merci.
hamlet dit: 27 août 2013 à 23 h 38 min
Rose nous n’avons plus assez de pudeur et de réserve pour rendre hommage à ces hommes.
Hamlet je vous rejoins sur votre point de vue. Merci.
http://mw2.google.com/mw-panoramio/photos/medium/6458413.jpg
inukshuk inuits
bonsoir
faudrait lire ce livre pour en parler/pas envie.
Monsieur Court je crois que oui, c’est bien ça.
nouvelles révélations sur l’affaire des cimetières….
pour en savoir plus => aller chez => Albin Michel => 22euros TTC.
à ce prix c’est donné pour connaitre les révélations des cimetières.
Dieu que c’est lourd.
…
…ce qui reste intéressant aux échecs,…
…c’est l’ensemble des principes et conventions du jeux,…
…
…une autre chose intéressante,…c’est que cela permet de connaître,…les gens 0 qui j’ai appris a jouer au jeux d’échec,…
…
…la stimulation, l’émulation,…et même en concours,…ou en salon,…discuter, des affaires courantes,…
…décelés les vrais des faux-amis,…les sincères de par les opiniâtres-endoctrinés,…le caractère caché d’escrocs des personnages,…la partie un prétexte de psycho-machie,…Ollé !,…
…etc,…
Abbaye de Lachalade
http://axelkahn.fr/wp-content/uploads/2013/05/BKPO8B4CYAAscvV.jpg
C’est celle-là : je suis quasiment sûre. Un aspect étonnant (à droite le mur c’est la porte du cimetière : les soldats britanniques sont contre le mur du fond, ce sont des aviateurs (de mémoire))est que de par le cimetière on arrive à la porte principale de l’abbaye immense à double battant avec une immense rosace au-dessus. De ma vie, jamais je n’avais vu la porte d’une abbaye sur le côté de celle-ci et par laquelle on entre par le cimetière.
Devant, vous pouvez le constater c’est une toute petite entrée.
Derrière l’abbaye c’est devenu une propriété privée c’était le logement des moines cisterciens.
Géant : pour y aller, de Vienne le château vous prenez la direction de la route qui longe la pizzeria, c’est là à quelques kilomètres après l’étang où on fait la sieste (pendant que les autochtones pêchent d’innocents poissons qui préfèrent l’eau à la casserole où frétille le beurre et eux bientôt).
eh bé cela risque d’être fichtrement douloureux : déceler les vrais des faux-amis.
http://mw2.google.com/mw-panoramio/photos/medium/22773330.jpg
l’abbaye vue de la route qui la longe de très près.
http://www.tourisme-argonne.fr/medias/_images_contenu/edifices-religieux/abbaye_big.jpg
Et l’immense rosace et l’entrée principale à laquelle on n’accède qu’en passant par le cimetière.
http://erwan.gil.free.fr/chroniqfamill/collard/img/argonne.jpg
et les bâtiments des moines cisterciens à l’arrière de l’abbaye (ou sur le côté -cette abbaye est assez compliquée à vrai dire).
…
…déjà,…si on prend tout le monde comme faux-amis,…on se garde du paradis,…
…et, il ne reste qu’à déceler les authentiques » papillons de nuit « ,…c’est » chouette « ,…
…etc,…
saint rémi
saint sulpice
saint sébastien
cisterciens règle de saint benoît
cela s’explique par transept réservé à la population et transept réservé aux moines très compliqué destructions constructions réparations (abbé Chapput de ses bras costauds)
le tout dans le pays d’Argonne
lire les travaux de Jean-Pierre RAVAUX
Je ne sais pas ce que vous avez ce soir, Rose ? Mais quelque chose n’a pas l’air d’aller comme d’habitude et vous compensez par un flot de considérations sur tout et n’importe quoi. Cela ne vous ressemble guère. Racontez-moi.
Il aut savoir que l’article est en fait consacré à la concurrence qui anime les majors d’internet sur le terrain du streaming. A l’occasion de la sortie de la derniere version et en prévision des présentations de rentrée chez Samsung, Apple, etc PA voulait rappeler que iThunes est un centre de profit important pour Apple.
c’est chouette effraie ululu ululu
D’ailleurs d’habitude à cette heure-ci vous êtes couchée, si je ne m’abuse. Qu’est-ce qui ne va pas, Rose ?
Rose, posez cette bouteille de Whisky, soyez raisonnable.
Il aut bien sûr
Il Faut bien sûr. Enfin bon, l’iPad c’est au moins un succès commercial.
Deneb dit: 28 août 2013 à 0 h 40 min
Rose, posez cette bouteille de Whisky, soyez raisonnable.
je ne bois pas et je n’ai pas de whisky. A côté de moi un yaourt. Nature. Cela vous va ?
Nous allons à présent clore cette conversation et aller nous coucher, chacun de notre côté.
Merci de votre participation, même si celle-ci n’a pas toujours été très bien comprise.
Oui enfin les yaourts c’est toujours nature contre culture.
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