de Pierre Assouline

en savoir plus

La République des livres
Pierre Lemaitre rallume l’incendie

Pierre Lemaitre rallume l’incendie

Un passage du long et instructif entretien avec Elena Ferrante publié ces jours-ci dans L’Obs devrait décourager toute analogie entre un écrivain contemporain et l’un de ses maîtres à écrire. Pourtant éditeurs et critiques y cèdent souvent tant la tentation est grande, pratique et paresseuse. Qu’a donc confié la romancière italienne à Didier Jacob qui fasse désormais hésiter avant toute recherche en paternité ?

« J’ai parfois recours à certains des puissants outils de la littérature : toutefois, que je le veuille ou non, je sais bien que nous vivons dans une période totalement différente de celle pendant laquelle cette littérature a exercé sa fonction. Autrement dit –même si c’est un peu dommage-, je ne saurais en aucun cas être Alexandre Dumas. S’inspirer de la grande tradition du roman populaire ne signifie pas écrire ce genre de texte narratif- que cela soit un bien ou un mal- mais simplement faire référence à cette tradition en la déformant, en violant ses règles et en trompant les attentes du lecteur, le tout afin de composer le récit de notre époque ».

La remarque m’a frappé alors que je refermais Couleurs de l’incendie (535 pages, 22,90 euros, Albin Michel), deuxième tome de la « Trilogie Péricourt » de Pierre Lemaître, lancée avec brio et le succès que l’on sait par Au revoir là-haut (Prix Goncourt 2013). La lecture de ces deux romans favorise un réflexe quasi naturel qui nous fait classer l’auteur en distingué héritier d’Eugène Sue –même s’il a toujours payé sa dette à Alexandre Dumas. La différence ? La critique sociale. Précisons pour les oublieux et les mauvaises langues qu’il faut le prendre comme un compliment : sens aigu de l’observation, goût du comique de situation, habileté dans la description, facilité à écrire la complexité etc Mais le grand art auquel Sue donna ses lettres de noblesse dans les Mystères de Paris (1843) est ailleurs : c’est celui du feuilleton, une technique devenue à son meilleur une esthétique dès lors qu’elle ne consiste pas seulement à laisser une porte ouverte à la fin d’un chapitre ou d’un volume.

Que raconte cette fois Lemaitre ? La suite, mais avec suffisamment d’habileté, de doigté, de savoir-faire pour qu’elle puisse se lire indépendamment de ce qui la précède. On l’imagine jubilant derrière son clavier tant son plaisir à raconter est contagieux. Un fil rouge qui a fait ses preuves dans tous les visages de la fiction : la vengeance. Elle se déploie là dans la France de l’entre-deux-guerres, celle des jeunes anciens combattants, où les affaires reprennent dans une époque de trahisons successives et de faillites morales.

L’héroïne Madeleine Péricourt, dont le mari croupit derrière les barreaux pour avoir grugé les municipalités avec un trafic de sépultures et de monuments aux morts, se remet de la mort de son père, richissime banquier. Un fondé de pouvoir l’aide à gérer l’empire reçu en héritage ; le précepteur de son fils l’aide, quant à lui, à combler la solitude ses nuits. Impossible d’en dire plus sans gâter l’ensemble. Le début est époustouflant. Ainsi réduite au châtiment d’une machination, l’intrigue fleure bon les lieux communs, d’autant qu’elle rappelle l’ambiance du Comte de Monte-Cristo. Or Pierre Lemaitre a l’incontestable talent de bousculer les codes, de surprendre le lecteur, de déjouer les dénouements les plus attendus grâce à des qualités de plus en plus rares dans l’actuel roman dit « populaire » : un sens inouï du détail, le souci d’être fidèle à l’esprit plus qu’à la lettre de l’époque, à l’air du temps, à sa violence et à sa propre musique des mots plutôt qu’à la marque d’une montre, une belle efficacité dans sa manière de ramasser la phrase pour lui faire rendre gorge en quatre mots bien sentis et surtout un vrai génie du rythme, quelque chose d’immédiatement visuel, de fouetté dans l’allant, de dense et de profond sous les habits anodins du divertissement, alternant la vision panoramique et le gros plan.

C’est bien documenté, puisé aux meilleures sources, mais cet effort-là ne se sent jamais. Pas de temps mort. S’il y a une clé à son succès, c’est bien dans son sens du rythme qu’il faut la chercher (comme chez un Arturo Perez-Reverte), même si elle n’est pas unique. Embarqués au début, on n’est débarqués qu’à la fin. Nombre de personnages secondaires sont plantés dans le décor avec finesse et ironie. Des femmes surtout ; d’ailleurs, sa conseillère historique Camille Cléret travaille à une thèse sur les femmes dans l’Action française. N’allez pas à en conclure pour autant qu’on est là dans l’usine à émotions d’un bon faiseur.

« Les lecteurs qui connaissent Madeleine savent qu’elle n’avait jamais été bien jolie. Pas laide, plutôt banale, le jour qu’on ne remarque pas » (…) « Le lecteur imagine sans peine ce que la perspective de chroniquer  les obsèques d’une gloire nationale avait représenté pour lui et de quel poids pesait maintenant l’impossibilité de le faire »…

Brassai-Nocturnal-view-over-Paris-from-Notre-Dame-1933-1934-c-Estate-BrassaiBien sûr qu’il a ses trucs et ses astuces, il ne s’en cache pas, mais elles sont d’un auteur qui voue autant de méfiance que de confiance en l’écriture. Tout est crédible parce que formidablement vivant, avec un irrépressible sens de l’humour et de la farce en sus, ce qui ne va pas de soi lorsqu’on sait que l’histoire s’ouvre sur l’enterrement du patriarche et la chute du corps de son petit-fils du balcon de leur hôtel sur le cercueil.

« Elles consultèrent chiromanciennes, voyantes, télépathes, numérologues et même un marabout sénégalais qui fouillait les entrailles de poulets de Bresse et qui assura que Paul avait voulu se jeter dans les bras de sa mère ici présente, qu’il l’ait fait du deuxième étage n’ébranla pas sa conviction, la volaille était formelle »

La force de Pierre Lemaitre est de savoir cueillir d’emblée le lecteur avec les armes du polar (l’autre corde à son arc), avec une liberté insolente tant elle manifeste le plaisir de l’écrivain, pour lui refiler ensuite en contrebande un roman au fond très politique, dénonciateur de la corruption morale des riches, du trafic d’influence comme une seconde nature et de la fraude fiscale considérée à l’égal d’un des beaux-arts.

N’allez pas chercher des clés ! (voilà que j’interpelle le lecteur comme lui et ses grands modèles du XIXème siècle…) ; mais il y a incontestablement des résonances avec notre époque dans cette histoire très française d’autrefois. Pas question de rabattre une époque sur une autre, même si on le sait, l’incendie n’est jamais loin. A propos, le titre est emprunté à la fin d’un poème d’Aragon « Les lilas et les roses » dans Le Crève-coeur (1941) :

« …Bouquets du premier jour lilas lilas des Flandres
Douceur de l’ombre dont la mort farde les joues
Et vous bouquets de la retraite roses tendres
Couleur de l’incendie au loin roses d’Anjou »

(« Paris la nuit, années 30 » photos de Brassaï)

Cette entrée a été publiée dans Littérature de langue française.

1723

commentaires

1 723 Réponses pour Pierre Lemaitre rallume l’incendie

C.P. dit: 23 janvier 2018 à 22h16

rose, si vous ne dormez pas :

bouguereau, homme cultivé et gourmand qui se contente aujourd’hui de remarques parfois acides (je sais bien qu’il ne plaît pas à tout le monde, je sais bien qu’il a ses têtes), a été ici, naguère, un narrateur talentueux dans les registres de l’invention comique et de la parodie. A mon goût en tout cas.
Deux textes me sont demeurés en mémoire, -Christiane semble s’en souvenir elle aussi-, que je trouvais parfaitement littéraires (oui, alors qu’ils étaient dans le fil des commentaires) et qui, avec d’autres plus célèbres bien sûr, me font encore rire quand j’ai le cafard.
L’un était un « Voyage de Dédé vers Krypton *, l’autre un « Bombardement de Paris » particulièrement hilarant.
J’ai rencontré, toujours avec plaisir, quelques commentateurs, femmes et hommes, de la RdL, de la RdC, de l’ancienne RdT. Je n’ai pas rencontré bouguereau, mais c’est égal et je ne crois pas qu’il se prenne pour Rabelais. Au reste, la grossièreté n’est pas d’un maniement facile : si vous n’y êtes pas « juste », ça dérape, dit à peu près Céline dans une Préface à « Gargantua ».

* planète de fiction, vous le savez, celle de Superman par exemple…

C.P. dit: 23 janvier 2018 à 22h28

Toutes proportions gardées, mon commentaire rencontre d’une certaine manière l’évocation de Bukowski. Delaporte a raison de citer aussi le film de Barbet Schroeder, « Barfly ».

christiane dit: 23 janvier 2018 à 22h30

Claude Lanzmann…
Ce témoignage d’une survivante, Ruth Elias,(1er volet des « Quatre sœurs », diffusé ce soir sur Arte à 20h50), m’a coupé le souffle tant il est poignant et déroutant. Comment a-t-elle pu, déportée à 19 ans, dans le camp ghetto de Théresienstadt, puis transférée à Auschwitz survivre à tant d’horreurs ?
Filmé face caméra, il y a plus de trente-cinq ans, chez elle, dans son jardin, en Israël, « sa maison » (et laissé de côté car non intégrable à « Shoah », film qui durait déjà 9h30).
Elle est étonnante tant elle semble apaisée, proche, tant son témoignage est sobre, pudique. C.L. l’écoute, pose quelques rares questions, lui laisse dérouler à son rythme ses souvenirs : ce qu’elle a vécu avec son nouveau-né à cause de la cruauté du Dr Mengele est inimaginable. Elle accoucha dans l’infirmerie du camp et cet horrible bourreau exigea que sa poitrine soit bandée afin qu’elle ne puisse pas nourrir sa fille.
Ce qu’elle dit, ensuite, de la parole impossible après cette déportation, sa solitude, sa perte du désir de vivre m’évoque le témoignage d’Aharon Appelfeld dans « Histoire d’une vie ». Une femme l’a sauvée en lui demandant d’écrire…
Puis sa vie en Israël, ses deux fils, la musique, son regard sur le monde.
Une heure trente qui passe si vite…
https://www.arte.tv/fr/videos/068408-001-A/les-quatre-soeurs-1-4/
Une rencontre bouleversante avec une femme aujourd’hui disparue.

christiane dit: 23 janvier 2018 à 22h35

@C.P. dit: 23 janvier 2018 à 23 h 16 min
Tout cela est sa vérité. J’ai juste eu un peu de mal ces derniers mois, tant il me fait penser à MàC…

la vie dans les bois dit: 23 janvier 2018 à 22h39

‘tain ils sont tous en train de préparer leur semaine sainte. Ça va être encore l’enfer.

Phil dit: 23 janvier 2018 à 22h45

Charmilles, charmettes…en effet dear Lavie, souvenir de plus de quinze ans dans les vignes de Mme de Warens, en vue du massif des..Bauges ? ..sans savoir que Larbaud prenait les eaux à Saint Alban Leysse, suivi par Levesque solitaire voyageur adoubé par Gide. air profitable à la littérature sans doute, quel écrivain aujourd’hui peut offrir le ravissement des Confessions en si charmantes tournures

vedo dit: 24 janvier 2018 à 0h54

Après un certain nombre de pages de 4321, bien loin de la fin, je n’y trouve pas mon compte. Ce truc des quatre identités…? et c’est trop plaqué.

rose dit: 24 janvier 2018 à 0h56

C.P
je dormais
l’avez- vous en mémoire ce texte ou bien êtes- vous à même de l’ exhiber d’ archives ?
Savez- vous que Rabelais est mon auteur préféré ?
Pour sa truculence et son ironie mordante.
Comme Montaigne pour MàC.

rose dit: 24 janvier 2018 à 1h05

je ne suis pas soeur marie des roses phil et lvdlb.
oui j’ aime les poules surtout pour leur chant de fierté lorsqu’ elles pondent un oeuf.
et puis, la femme est la poule de l’ homme. et puis aussi j’ aime comment elles picorent en sautillant.
comment elles se cachent pour qu’ on ne leur pique pas leurs oeufs.
comment elles soulèvent les ailes pour que les petits s’ y réfugient.

rose dit: 24 janvier 2018 à 1h11

Bah, les canuts, des gens secrets sans doute à cause ďes cocons du filage du tissage et aussi de ce croisement chez eux de deux grands fleuves.

rose dit: 24 janvier 2018 à 1h14

Bukowski ne parlait pas français. Donc ne le comprenait pas. Quoi de mieux à faire que de se tirer ?
Et puis, cette image caricaturale, c’ est lui.

rose dit: 24 janvier 2018 à 1h15

Demain, j’ ai décidé vela, je vais me servir de la tronçonneuse. Puis, je la laisserai devant la porte.

rose dit: 24 janvier 2018 à 1h21

C.P
la justesse serait de dire érudit et gourmand.
je ne connais pas la RdT.
moi je l’ ai attendu sous la Tour Eiffel, sur le Pont des arts mais pas à Punta Arenas.

rose dit: 24 janvier 2018 à 1h24

S’apaiser, cela ne tombe pas du ciel.
Il s’ agit d’ un travail énorme.
On peut se retrousser les manches même si je ne sais si cela aide.

rose dit: 24 janvier 2018 à 1h30

En ce moment, je vis trois cauchemards croisés et enchevêtrés.
J’ analyse cela avec une prècision clinique.
Je me tais obstinément. En revanche, ma vie intérieure est d’ une grande richesse.
Hormis les poules, j’ aime les chevaux.
Dimanche j’ ai encore vécu cela : les animaux viennent vers moi, se couchent à mes pieds mendient une caresse.
J’ aime plus qui je suis en train de devenir que qui j’ ai été.
M’ y emploie ardemment.

Delaporte dit: 24 janvier 2018 à 1h41

« Après un certain nombre de pages de 4321, bien loin de la fin, je n’y trouve pas mon compte. Ce truc des quatre identités…? et c’est trop plaqué. »

Rapportez-le au libraire incompétent qui vous l’a vendu, et faites-vous rembourser. Non mais !… Ce devrait devenir un réflexe.

rose dit: 24 janvier 2018 à 1h42

Au sein de ces épreuves qui ponctuent ma vie, dont le départ n’ est pas des moindres, mais la relation mère/ fille en est une aussi, dont je découvre les arcanes, saisissant mieux par ce biais fe qui m’ était obscur de la rivalité entre père et fils, et je saisis de même ce lien ombilical non coupé non cicatrisé entre mère et fils auquel par la grâce de dieu j’ ai eu la chance inouïe d’ échapper, au sein donc de ce triple maëlstrom, s’ insèrent gemmes précieux et salvateurs.
Un serait la rencontre avec Nini, artiste saltimbanque, que j’ admire depuis trente ans le 27 août et qui, depuis samedi, m’ aime.
Alors que mon admiration fut silencieusr ces années durant.
Lundi soir, elle m’ a remerciée de l’ avoir intronisée reine, par la magie de mini- galettes  » nous aussi, nous aussi « , alors qu’ elle est ma reine admirée depuis trente ans.
Comme si l’ eau monte dans ta maison, qu’ une barque vient te chercher, te droppe dans un gymnase et que tu as tout perdu.

C’ est ma vie : me couche avec les poules, me lève avec le soleil radi- eux. En di- é- rèse.

Delaporte dit: 24 janvier 2018 à 1h43

« Bukowski ne parlait pas français. Donc ne le comprenait pas. Quoi de mieux à faire que de se tirer ?
Et puis, cette image caricaturale, c’ est lui. »

Bukowski n’était pas un être caricatural. C’était un grand poète. Il a inventé quelque chose avec ténacité, talent. Quand il s’est tiré ce soir-là, il laissait derrière lui tous les ratés germanopratins qui se gargarisaient à l’envi dans l’espace médiatique. Il a eu raison de s’enfuir, son instinct ne l’a pas trahi…

rose dit: 24 janvier 2018 à 1h46

ce truc des quatres identités.
Y en aurait douze, à tout le moins ou pis encore vingt cinq, on suivrait mieux ces destins enchevêtrés.

Delaporte dit: 24 janvier 2018 à 1h46

Je viens de visionner le film de Lanzmann. Un témoignage magnifique. Cette femme a eu le génie de survivre, aussi bien que celui de raconter son histoire. On s’en souviendra longtemps.

rose dit: 24 janvier 2018 à 1h50

Je m’en fous.
L’ image caricaturale du mec bourré qui abandonne le groupe auquel il appartient c’ est lui.
Grand poète ou pas il est la caricature de l’ alcoolique qui se tire et sa révérence avec.
Son écriture témoigne d’ une grande violence.
Pendant ce temps, nous, on torche les enfants et on suit leurs études.

rose dit: 24 janvier 2018 à 1h55

C’est pas l’ instinct qui a fait partir Bukowski c’ est la non- compréhension de xe que disaient les autres.
Pourquoi Pivot ne lui a-t’il pas mis un traducteur ?

rose dit: 24 janvier 2018 à 3h04

in fine, chacune des épreuves traversées, telle celle du feu, initiatique, profondément liées – toutes- à la vie l’ amour la mort casse nettement les chaînes et te conduit à la liberté.
Qui si tu l’ acceptes t’ emmène -elle- à accepter celle des autres, de l’autre. De ses choix, de ses orientations.

rose dit: 24 janvier 2018 à 3h16

technologie, stars hollywoodiennes et même bollywoodiennes bravent le blizzard et convergent vers un centre de cure pour tuberculeux. Un nombre record de participants est attendu pour ces 48e réunions annuelles du Forum économique mondial qui se tiennent à Davos du 23 au 26 janvier, sur le thème « Construire un avenir commun dans un monde fracturé ».

Symbole de l’une de ces fractures, sept femmes coprésident, pour la première fois, l’opus 2018, dont deux Françaises, Christine Lagarde, directrice générale du Fonds monétaire international, et Isabelle Kocher, d’Engie. « Les femmes sont tout en bas de l’économie mondiale
excellente remarque : dans un sanatorium.
cela devrait mettre la puce à l’ oreille.
une caresse à la puce, rose, entre les oreilles, mmmh ?
Quant aux femmes, dans mon bourg, alors que je me félicitais in petto de la parité représentative des femmes au conseil municipal, le maire dans son discoirs des voeux a balayé cette illusion d’une belle tirade conclusive : merci à Georgette, Yvette, Nénete, Paulette, et Rillette pour le buffet.
Il est vrai qu’un collectif d’individus pour préparer le buffet aurait été moins talentueux que les conseillères municipales dédiées aux casseroles.

Et les enfants ?
Ben, ils ont leur mère, hein.

JC..... dit: 24 janvier 2018 à 4h32

Janssen J-J dit: 23 janvier 2018 à 19 h 44 min

Cet abruti verbeux, ce doux rêveur, ce crétin urbain de Yann Moix, cet illusionniste barbouillé à l’humanisme comme d’autres résidus louant le communisme libérateur de Stalin ou Pol Pot à l’époque, est le représentant parfait des idiots utiles, complices des passeurs de vermines, crapules, envahisseurs ravis qui viennent manger nos poux nutritifs et goûteux sur la tête de nos chères têtes blondes.

Le respect des lois de la République est un concept à oublier, pour ce voyou de Yann Moix, la charogne des media.

JC..... dit: 24 janvier 2018 à 4h39

Nous avons depuis longtemps un problème avec les Corses qui réclament leur indépendance.

Pourquoi ne pas les satisfaire ? On l’a bien fait avec les colonies africaines, ils ont eu leur indépendance, ils ont pris leur destin en main, et depuis… ils sont heureux !

Liberté pour la Corse !

JC..... dit: 24 janvier 2018 à 5h02

La Ministre de la Justice est à l’image de la justice : elle fait peine à voir ….

la vie dans les bois dit: 24 janvier 2018 à 5h45

Levesque solitaire voyageur adoubé par Gide

rôô, Phil, vous êtes trop fort. Je m’incline. Et vous en serre cinq.

Savez-vous que les  » buissons ardents » des Charmettes ont toujours le même effet ?
Le « Prédécesseur » y était allé s’incliner sur ses ruines du Contrat Social, pour acter le fait qu’il avait tout foiré; sauf ses p’tites blagounettes toutes pourries.

rose dit: 24 janvier 2018 à 6h20

et depuis ils sont heureux.
C’était le cas pour les six migrants élyséens rencontrés l’autre matin. Heureux comme dieu en France.

Phil dit: 24 janvier 2018 à 6h20

Pas eu vent de cette inclinaison ex-présidentielle, dear La vie. Les muses n’ont pas donné en partage la belle prose déliée du favori des lieux, il restait effectivement le contrat social et la fessée.

rose dit: 24 janvier 2018 à 6h34

ai lu part de l’ interview du réalisateur de la douleur : l’ important dans ce livre n’ est pas l’ attente, non, ni Duras, encore moins, l’ important est Robert Anthelme.

Chaloux dit: 24 janvier 2018 à 6h45

Ed dit: 24 janvier 2018 à 4 h 54 min

Comprends pas. (Comme vous êtes lève-tôt!)

(Je ne souviens pas de posts intéressants de bouguereau. C.P., si estimable, fait dans le recyclage des déchets).

Ed dit: 24 janvier 2018 à 7h20

Je vous trouve très négatif envers les écrits des autres et vous-même ne produisez rien.
(Une vie saine, oui)

JAZZI dit: 24 janvier 2018 à 7h33

Une âme généreuse et archivistique aurait-elle l’amabilité de nous reprogrammer le « Voyage de Dédé vers Krypton * et le « Bombardement de Paris » ? A moins que le boug lui-même, on a pas toujours l’occasion de se marrer un peu !

C.P. dit: 24 janvier 2018 à 8h03

Jacques, je n’oserais pas, et je doute que bouguereau se soucie de le faire. C’était le temps où D(édé) parlait un peu plus de ses relations avec les extraterrestres que de ses menus du soir.

JAZZI dit: 24 janvier 2018 à 8h12

Dédé a entamé une nouvelle série intéressante, « un coin du monde », revêtant désormais le costume d’arpenteur terrestre, C.P. Merci qui ? Merci google map !

renato dit: 24 janvier 2018 à 8h15

Si nous songeons au fait que selon Einstein ceux qui attribuent leurs faillites et leurs difficultés aux crises, usent de violence à l’égard de leur talent et donnent plus de valeur aux problèmes qu’aux solutions — et qu’incidemment nous rappelle que nous ne saurions prétendre que les choses changent si nous continuons à refaire les mêmes choses —, nous ne pouvons que nous désoler de l’endoctrinement idéologique rétrograde du réactionnaire qui donne ici un bien triste spectacle de soi, tout en manifestant une admiration béate pour le charmant physicien germano-suisse-étatsunien.

JC..... dit: 24 janvier 2018 à 8h31

Résumons ! Tout être humain ayant dépassé le niveau photo du Brevet des Collèges devrait manifester une « admiration béate » pour le Grand Albert, un génie aux travaux magnifiques, révolutionnant la pensée scientifique du monde réel.

Evidement il faut l’avoir lu, évidemment il faut l’avoir compris, évidemment il faut être intelligent, évidemment ce sont des conditions exigeantes. Certains ici-même en sont bien incapables, les paons !…les vieux paons déplumés…!

Janssen J-J dit: 24 janvier 2018 à 10h07

En remontant quelques courriels de la nuit, histoire de se remettre en condition d’échauffement matinal :

@22.32, Je pense souvent à Catherine Paysan (alias Annie Rouoette), une formidable romancière hélas éclipsée par la main de charles boukowski sur ses cuisses. J’aimerais bien savoir ce qu’elle devient, si la rdl peut m’aider, merci.
https://www.babelio.com/auteur/Catherine-Paysan/41380

@23.30, Chère C., vous sauvez de nouveau de l’oubli cette rescapée en résumant son magnifique témoignage à Lanzman (toujours insupportable, quant à lui, dans ses relances maltapropos). Traverser l’enfer de la Shoah à travers des témoignages oraux restera à jamais une épreuve indicible, bien plus que celle de toutes les écritures lazaréennes.

@2.05, quant à moi, qui les aime beaucoup, je reste fasciné comme au premier jour, de les voir s’accroupir quand elles ont besoin de se faire saillir en faisant mine de s’enfuir à l’approche du coq.

J’aimerais signaler à MC, JPA, Passoul et Franprix, une récente étude de Sylviane Coyault parue dans la revue Etudes françaises (aux PUM), un numéro intéressant qui se demande si la littérature démoralise l’histoire. En varia, elle compare la réception des oeuvres de M-H. Lafon et de P. Jourde parmi les habitants de leur Cantal natal. La première s’est heurtée à de l’hostilité mais aurait su rapidement brouiller les pistes au point de s’être immunisée, alors que le 2e a bel et bien été victime d’agressions. Cette étude décèle dans Pays perdu (2003) et Les Pays (2012) des éléments factuels et biographiques expliquant les différences de réception, en lien avec leurs différetns partis pris d’écriture et imaginaires. – D’un apport faible, cette critique littéraire, je trouve. Il me fait m’interroger sur la limite du curseur de paul edel à ce sujet.
Bonne journée à toussent (de la poudre sternutatoire ?).

JC..... dit: 24 janvier 2018 à 10h22

« …/…qui se demande si la littérature démoralise l’histoire. »

Question bizarre ! Très bizarre de se poser une pareille question …

DHH dit: 24 janvier 2018 à 10h27

@Christiane
effectivement on ne sort pas indemne de ce temoignage
Evidemment le point culminant en est cette monstruosité dantesque du sort de cette famme condamnéee à laisser dépérir et mourir à ses côtés l’enfant qu’elle vient de mettre au monde, pour finir par l’achever en lui administrant elle-même une piqure letale
Mais on peut aussi reperer dans l’odyssee douloureuse qu’elle decrit ces instants de decision rapide sur un choix à faire, une initiative à prendre , qui ont été pour tous les déportés qui ont survecu la clé de leur survie
Et puis on ne peut qu’admirer le point où l’a menée sa capacité de resilience , peut être grâce à l’ecriture (comme dans le cas d semprun) , qui lui a permis apaisée et heureuse d’acceder avec le temps, au sortir des souffrances du camp ,puis de la solitude et du desarroi du retour ,à une existence banale de mere de famille ,sa victoire sur Hitler

Pat V dit: 24 janvier 2018 à 10h31

Pour en revenir à Passou structuraliste (!), Proust et Deleuze, struicturaliste, un texte très clairet formidable du philosophe Pascal Engel dans En attendant Nadeau :
 »

Le structuraliste par excellence n’est ni Jakobson, ni Lévi-Strauss, ni Barthes, ni Foucault, c’est Deleuze. Qu’on relise son article de 1967, « À quoi reconnaît-on le structuralisme ? » (repris dans L’île déserte, Minuit, 2002). Mais c’est un structuraliste ambigu et atypique. Son Proust et les signes, paru un an avant les Éléments de sémiologie et le Sur Racine de Barthes (1965), a été souvent compris comme un manifeste structuraliste. Mais le structuralisme est essentiellement un nominalisme, et il appelle une sémiotique, discipline qu’on comprend souvent comme dissociée de toute ontologie et de toute référence à un monde extra-verbal. Or Deleuze ne proposait en rien une lecture nominaliste de Proust et il liait explicitement sémiotique et ontologie. Il voyait en Proust un platonicien, à la recherche d’Idées et d’Essences, et il s’intéressait tout autant à la production des signes qu’à leur interprétation. Il ne cherchait pas des structures, au sens d’images dans le tapis. Il traitait Proust comme un philosophe, et ses personnages, lieux et situations comme autant d’incarnations de concepts (bergsoniens). Il était structuraliste, mais pas, comme la plupart de ses contemporains, structuraliste de l’espace, mais structuraliste du temps. Son chiffrement de Proust, et de tant d’autres auteurs qu’il discuta, était basé sur des structures bergsoniennes. Il y a la durée, qui est qualitative, et qui est raison du temps et du mouvement, et que nous saisissons dans l’intuition. Les structures sont dynamiques, elles sont faites de forces et d’intensités. »

https://www.en-attendant-nadeau.fr/2018/01/23/passion-structurale-dumoncel-guillamaud/
Bonne journée.

Janssen J-J dit: 24 janvier 2018 à 10h36

@11.22, Pas si bizarre si vous avez la curiosité d’aller voir l’avant-propos de Marie Blaise justifiant de cette pertinente interrogation, qui travaille souvent la rdl et passoul.
Allez, étant sympa, je vous donne la réf. (hélas, elle est payante, sauf si vous pouvez accéder gratos à la banque de données erudit, etc).
https://www.erudit.org/fr/revues/etudfr/2017-v53-n3-etudfr03285/1042281ar/
https://www.erudit.org/fr/revues/etudfr/2017-v53-n3-etudfr03285/1042281ar/

JC..... dit: 24 janvier 2018 à 10h41

« effectivement on ne sort pas indemne de ce témoignage …/… à une existence banale de mere de famille , sa victoire sur Hitler » (Judith)

Conclusion hâtive.

Janssen J-J dit: 24 janvier 2018 à 10h45

Résumé plaidoyer de Marie Blaise dans le même numéro…

« Les relations complexes, ombrageuses, entre littérature et histoire semblent trouver aujourd’hui de nouvelles perspectives, apaisées, dans le désir revendiqué des historiens d’utiliser une belle langue, d’autoriser des modèles pluriels de récit ou d’assumer une position subjective. L’engouement pour les « écritures du réel » semble lever une autre barrière, d’autant que les historiens s’intéressent désormais aux anonymes, aux victimes, au fait divers même. Mais valoriser les textes de témoignage parce qu’ils seraient une « littérature de non-écrivains » ou insister sur la dangerosité morale de textes, comme LesBienveillantes de Jonathan Littell, qui racontent l’histoire du point de vue des bourreaux, n’est-ce pas au fond, reprendre la vieille querelle au point même où elle s’alimente depuis que l’histoire s’est constituée comme discipline contre la littérature : la crainte de « l’esthétisation » des processus historiques n’est-elle pas le grand délit du procès en démoralisation que l’histoire fait à la littérature ? Loin de contester cette « démoralisation », l’article revient sur le « siècle de l’histoire » pour tenter d’en mesurer la valeur et peut être la fonction ; pour, autrement dit, tenter de comprendre ce que la littérature fait à l’histoire ».

JC..... dit: 24 janvier 2018 à 10h48

@Gigi
Je la trouve bizarre, cette question, bizarroïde. Point barre.
Et, je n’irai pas dépenser un doublon pour en savoir plus, venant de qui que ce soit, même d’un érudit parmi d’autres fantoches !
A la vérité, je vous le dit, les questions bizarres, de cet ordre, n’intéressent que les faignasses payées à rien foultre qu’à causer entre elles !

zerbinette dit: 24 janvier 2018 à 10h48

JJJ, un petit résumé de l’article de Marie Blaise :
Histoire et littérature : Plaidoyer pour « la main du potier sur le vase d’argile »

Les relations complexes, ombrageuses, entre littérature et histoire semblent trouver aujourd’hui de nouvelles perspectives, apaisées, dans le désir revendiqué des historiens d’utiliser une belle langue, d’autoriser des modèles pluriels de récit ou d’assumer une position subjective. L’engouement pour les « écritures du réel » semble lever une autre barrière, d’autant que les historiens s’intéressent désormais aux anonymes, aux victimes, au fait divers même. Mais valoriser les textes de témoignage parce qu’ils seraient une « littérature de non-écrivains » ou insister sur la dangerosité morale de textes, comme Les Bienveillantes de Jonathan Littell, qui racontent l’histoire du point de vue des bourreaux, n’est-ce pas au fond, reprendre la vieille querelle au point même où elle s’alimente depuis que l’histoire s’est constituée comme discipline contre la littérature : la crainte de « l’esthétisation » des processus historiques n’est-elle pas le grand délit du procès en démoralisation que l’histoire fait à la littérature ? Loin de contester cette « démoralisation », l’article revient sur le « siècle de l’histoire » pour tenter d’en mesurer la valeur et peut être la fonction ; pour, autrement dit, tenter de comprendre ce que la littérature fait à l’histoire.

zerbinette dit: 24 janvier 2018 à 10h51

Toutes mes excuses pour le doublon… je n’avais pas ‘raffraichi’ avant de poster.

Janssen J-J dit: 24 janvier 2018 à 10h53

@11.48 Ah vous avez eu la même idée qu’11.45, Z. ! Très bien, un JC… Averty en vaut deux. Sûr que lui, fait pas partie des bandes de feignasses à pq !… L’a pas d’temps à perd’ à rien fout’. L’est mignon en ce moment, l’JC. L’semb… vouloir diabloguer… un brin. Etonnant, non ? S’ennuirait-i ?

Lavande dit: 24 janvier 2018 à 10h57

Résilience par l’écriture, DHH, c’est typiquement le cas d’Aharon Appelfeld et l’article cité à droite dans les Twit est très intéressant.

Lavande dit: 24 janvier 2018 à 11h03

En lisant cet article de Tabletmag twitté par Passou j’ai été surprise de voir dans la colonne de droite:
Thou Shalt Read
Je croyais qu’en anglais actuel il n’y avait que dans les prières que l’on utilisait le « tu », en s’adressant à Dieu.

christiane dit: 24 janvier 2018 à 11h16

@DHH dit: 24 janvier 2018 à 11 h 27 min
Oui, ces instants de décision rapide qui l’ont sauvée jusqu’à ce que la nasse se referme. Un si beau visage, émouvant, clair, apaisé mais fugitivement assombri par la mémoire et le chagrin. On la sent en colère quand elle juge que ces six millions de morts auraient pu être évités si on ne les avait pas abandonnés à leur sort. Elle est aussi volontaire, décidée, parle quand elle en a envie. Ainsi elle retarde la réponse à la question concernant le Dr Mengele. Elle en fait un portrait redoutable : bel homme, courtois… terrible quand il passe à l’action. Elle n’oublie jamais celles qui l’ont aidée. Je crois que cette solidarité entre détenus a été une des clés de la survie de certaines. Hélas, pas suffisante quand le gaz remplaçait l’eau dans les douches, quand les balles en rafales assassinaient ces hommes conduits en camions dans les bois…
Ce témoignage m’a bouleversé par la personnalité de cette grande dame face à l’horreur du passé et aux menaces du présent. Oui, l’écriture a été sa résilience.

Bloom dit: 24 janvier 2018 à 11h37

Lavande, le Thou Shalt Read du Tablet est ironique: il reprend l’injonction biblique (c’est Dieu qui parle) « Thou shalt worship no idols », « Thou shalt not kill », etc. On « ordonne » au lecteur de lire les articles qui figurent sous « l’injonction ironique ». (Ma fille, mon fils) « Tu liras » ces articles pour ton édification.

Thou, c’est ‘tu’, qui disparait brutalement au XVIIe dans la langue courante, tout comme ses corollaires « thy » (ton/ta) et « thee » (toi, à l’accusatif – with thee). Faut-il y voir une trop grande popularité de la version autorisée de la Bible, qui aurait « sacralisé » l’usage de ces pronoms personnels/adjectif possessif? Après tout, le XVIIe anglais est par excellence le siècle biblique, le siècle où la religion protestante met un temps le monde à l’envers, en inversant les hiérarchies, avant le retour de la royauté en 1660 (voir The World Turned Upside Down, célèbre étude de Christopher Hill sur la Révolution anglaise et les groupes radicaux qui naquirent après la décollation du Roi Charles I devant Banqueting Hall?.
Milton, qui fut secrétaire de Cromwell, l’utilise encore dans son Paradise Lost, inséparable du texte biblique (« If thou beest he (si tu es celui-là (ie Satan)…)
Dans The Tablet, on se permet quelques clins d’oeil…

Thou in memoriam Zhu. dit: 24 janvier 2018 à 11h51

Il figure en toutes lettres dans la Bible du Roi Jacques, et accessoirement, dans le peu folichon Messie de Haendel

C.P. dit: 24 janvier 2018 à 11h58

Janssen J-J, Catherine Paysan (Annie Roulette) est à ma connaissance retournée vieillir (elle est nonagénaire !) dans « sa » Sarthe. On se souvient surtout de « Nous autres, les Sanchez », mais « L’enterrement d’un juif hongrois », chez Albin Miche, est tout récent (2017).
Je l’ai un peu connue, alors que j’étais très jeune, qu’elle enseignait encore je crois, et écrivait dans diverses revues. Elle avait aussi de de l’humour, et chantait :

« Pour Catherine Paysan
Y’aura toujours quelque part
Un voyou qu’a du sentiment… »

bérénice dit: 24 janvier 2018 à 12h00

Liberté pour la Corse !

JC, la mafia n’attend que ça pour faire régner sa loi qui d’ailleurs a déjà sèmé quelques morts de ci de là et des incendies , les interets étant souvent liés je ne donne pas chère d’une prétendue indépendance.

D. dit: 24 janvier 2018 à 12h00

rose dit: 24 janvier 2018 à 2 h 30 min
Ca va les chevilles, Rose?
Ce serait bien que tu t’emploies à plus d’humilité aussi.
Plus qu’hier et un peu moins que demain.

bérénice dit: 24 janvier 2018 à 12h08

D rappelez moi le nom de cet avocat qui s’est fait descendre alors qu’il faisait le plein, il avait défendu ce berger ( assassinat du préfet Erignac) et était mêlé à des tractations immobilières, ce n’est pas si ancien.

bérénice dit: 24 janvier 2018 à 12h11

Il est vrai qu’on peut préférer régler ses désaccords à coup de pétoire, c’est( c’était) tout à fait habituel en Corse; on verra si la nouvelle mouture régionale n’enregistre aucune affaire de ce genre.

JC..... dit: 24 janvier 2018 à 12h12

« On la sent en colère quand elle juge que ces six millions de morts auraient pu être évités » (Christiane)

Tu me fais rire, chère amie ! Eviter des millions de morts juifs… Qui s’en soucie ?….on en avait rien à foutre des Juifs, à l’époque ! Tout le monde était antisémite.

Plus tard, tout le monde sera communiste…. même nos philousophes…

Quand comprendrons nous, oublieux des changements de point de vue, que « tuer des Juifs » était dans l’air du temps ? Les Juifs, c’étaient les rats de l’époque, comme les nègres étaient de la race des esclaves pour les colonisateurs …

Tout le monde, ou presque, s’en foutait, qu’ils vivent ou meurent, nos amis Juifs. L’air du temps ! La doxa ! l’ennemi intérieur ! ….
(Parés à rejouer la scène ? avec des variantes temporelles, culturelles, différentes et d’autres acteurs, coco, hein ! Le public aime les changements à l’identique…)

rose dit: 24 janvier 2018 à 12h17

ben c’est comme ça.
Plus d’humilité et le voile aussi ?
Cela a commencé dans une ferme modèle dans un parc à Genève à cóté de l’ONU.

bérénice dit: 24 janvier 2018 à 12h18

J’vous aime bien ausdi toujours, Bérénice

D ne vous forcez pas de toutes façons je ne sais trop si ma misogynie s’accorderait à votre amour des femmes, personnellement je leur préfère souvent les hommes y compris pour ces histoires de « grimpe moi dessus » bien que je n’abandonne pas l’idée d’une possible amitié avec elles le cas échéant, on ne peut pas aimer et être aimé(e), apprécié(e) de tous et toutes.

rose dit: 24 janvier 2018 à 12h19

une papilotte avec le café qui est un thé je la choisis pour la blague.
et voici
« on ne voit bien qu’avec le coeur. L’essentiel est invisible pour les yeux. »
Pourchassée par les bêtes et par St Ex.

JC..... dit: 24 janvier 2018 à 12h20

Il y a une petite mafia en Corse … artisanale, nationaliste par parement. Rien à voir avec la mafia à Paris, ou à Roma, ou aux USA, celle qui sait investir et tuer les adversaires politiques, s’il le faut.

Mais… ne désespérons pas ! La péninsule est proche : juste en face.

rose dit: 24 janvier 2018 à 12h21

papillotte
bérénice
peut-être êtes -vous, je ne le sais pas, excessivement franche.
Surprise ce matin de.lire que lq.cousome d’Aabaoud, Hasna a été trahie par une femme. Et que si elle avait dormi, couché à droite ou à gauche ou debout avec Mouss elle serait encore là.

Petit Rappel dit: 24 janvier 2018 à 12h23

Ed ou le coup d’encensoir obligatoire! Pour cette prose flasque et médiocre, c’est beaucoup demander. Curieux, ce besoin pathologique d’être admiré(e). Surtout quand les moyens ne suivent pas.
Mais ceci nous vaut un remarquable numéro de Clopine Trouillefou mi-mère Maquerelle mi Initiatrice , un peu Madame Claude, un peu Simone de Beauvoir, façon mes préférées sont telles, telles , telles, et le reste n’est rien.
C’est attendrissant à force de vipérine hypocrisie, de naiveté calculée, et d’admiration bornée…
Ces « qualités » ne sont point nouvelles, mais atteignent ici une sorte de sommet qu’il convient, je crois, de saluer.

rose dit: 24 janvier 2018 à 12h24

seconde blague coupée en deux sur la papillotte :

générosité
avenir
à tout donner
nt

Albert Camus

cela me semble convenir à Bérénice.
nota : je ne cherche aucune accointance avec vous.

bérénice dit: 24 janvier 2018 à 12h24

« thee » (toi, à l’accusatif – with thee).

vrai que la musique de thee( qu’on prononçait thiii) est beaucoup plus percutante et pénétrante qu’un you( ououou) , presqu’une lame blessant l’esprit et la conscience .

rose dit: 24 janvier 2018 à 12h27

pas tout à fait d’accord avec vous Petit Rappel :
ai noté récemment l’impossibilité absolue de certains/nes de faire un compliment.
Je trouve cela pathologique lorsque c poussé aux extrêmes.
Depuis je me pose moult questions sur ce sujet.

JC..... dit: 24 janvier 2018 à 12h32

Je vous donne un conseil, Bérénice, méfiez vous de l’affection de l’ami Dédé ! Quand il aime, c’est jusqu’à Krypton…

JC..... dit: 24 janvier 2018 à 12h35

« Ces « qualités » ne sont point nouvelles, mais atteignent ici une sorte de sommet qu’il convient, je crois, de saluer. » (MC)

Saluons l’immensité de suffisance de notre Brayonne aux ânes ! …. et plaignons les proches ….. condamnés à approuver de la tête, en pensant à la liberté de penser à autre chose.

bérénice dit: 24 janvier 2018 à 12h35

peut-être êtes -vous, je ne le sais pas, excessivement franche

je ne sais trop, Rose, j’ai aussi ma part d’hypocrisie, de lâcheté, de bêtise……, un tas de qualificatifs pas géniaux pour portrait mais il se trouve que je cache difficilement mes sentiments sans d’ailleurs toujours les exprimer verbalement et distinctement, une attitude me trahira ou irritera. Là je suis tranquille de ne plus importuner qui que ce soit avec mes sentiments, impressions, goûts et dégoûts. C’est la vieille pub pour kiss cool

https://www.dailymotion.com/video/xavx78

Lavande dit: 24 janvier 2018 à 12h38

Merci Bloom.
Quel drôle d’endroit, quand même, cette RDL où on pose une question très marginale et une demie-heure après on a une réponse détaillée et intéressante.

bérénice dit: 24 janvier 2018 à 12h39

c’est jusqu’à Krypton…

Si c’est très très loin on nous cryogénisera , soit une absence de possible amoureux et ou sexuel . No problemo.

Clopine dit: 24 janvier 2018 à 12h53

Ce midi sur France Cul, Pierre Lemaître au micro : comme un écho intéressant du papier de notre hôte. J’y ai appris : « qu’un romancier s’aime trop pour nuire à son oeuvre », « que dans tous (ses) livres la thématique de la vengeance est à l’oeuvre, et qu'(il) ne sait pas pourquoi, sinon à cause, peut-être, d’un père handicapé et de son propre échec scolaire » et « qu’étant un farouche défenseur du service public, il est navré de constater que ce dernier est incapable d’intégrer les personnes différentes »…

un honnête homme, donc, qui écrit sans doute mieux qu’il ne parle…

christiane dit: 24 janvier 2018 à 13h03

@JC….. dit: 24 janvier 2018 à 13 h 16 min

« on en avait rien à foultre des Ju.ifs, à l’époque ! Tout le monde était antisémite. »
C’est ce qu’elle dit à la fin de l’entretien.

D. dit: 24 janvier 2018 à 13h24

Je vous trouve dure et cassante, Bérénice. Avec vos projets de cryogenisation ça va pas s’arranger.

Ed dit: 24 janvier 2018 à 13h31

Les chiens aboient, la caravane passe

Il écrit quoi au juste petit rappel ? Il est comme petit Chaloux, il tape et ne sait rien foutre.

Le genre de type à penser que rabaisser les autres le rendra potable, mais non, médiocres ils sont, médiocres ils resteront. Pendant ce temps-là, les courageux encaissent et avancent !

JAZZI dit: 24 janvier 2018 à 14h05

Le boug vous fait savoir qu’il est interdit de séjour sur la RDL. Peut-on connaitre la nature de son crime, Passou ?

D. dit: 24 janvier 2018 à 14h09

Bon ben je vais m’insulter moi-même alors. D., t’es vraiment qu’une sale lopette sans couilles doublée d’un sacré enculé.

D. dit: 24 janvier 2018 à 14h12

Faudrait qu’il arrête avec « l’assouline » ? Ça peut lasser au bout d’un moment.

Clopine dit: 24 janvier 2018 à 14h43

Ah, Jazzi, je ne sais pas si Bouguereau est censuré, m’enfin je trouve qu’il y a comme un changement sur la Rdl. Oh, personnellement, je suis toujours autant vilipendée par certains, n’est-ce-pas. Mais les posts les plus « trollesques », avec l’insulte grossière, la phallocratie la plus évidente, le sexe qu’on vous jette au visage pour vous empêcher de parler, sont en plus que nette régression… D’un autre côté, censurer le Boug’ après avoir laissé passer l’extravagance aliénée et insupportable d’un WGG vomissant sur le livre de notre hôte, et du même coup un peu sur notre hôte lui-même, alors là je ne comprends plus trop ?

Suis-je la seule, cependant, à trouver la Rdl un peu plus civilisée qu’à certaines périodes troubles ?

Sergio dit: 24 janvier 2018 à 14h56

Clopine dit: 24 janvier 2018 à 15 h 43 min
censurer le Boug’ après avoir laissé passer l’extravagance aliénée et insupportable d’un WGG

Oui. Ce n’est pas très brillant de notre part…

Sergio dit: 24 janvier 2018 à 15h00

Ed dit: 24 janvier 2018 à 14 h 48 min
Comprends pas. J’ai deux commentaires sans insultes ou grossièretés

Ce n’a rien à voir. C’est très probablement un système de mots-clefs, mots blacklistés, plutôt, dont la liste a dû être constituée à peu près sous Napoléon III…

Evidence dit: 24 janvier 2018 à 15h14

Toujours aussi misogyne le p’tit Court, le bedeau de ce blog ne s’arrange vraiment pas…. ah ! ces femelles ! qu’en pense Madame MC ?

Delaporte dit: 24 janvier 2018 à 15h25

La gestion de Juppé contestée avec des manières de voyou :

« La Chambre régionale des comptes (CRC) de Nouvelle Aquitaine épingle la gestion de la mairie de Bordeaux, qui masquerait l’endettement de la Ville par des artifices comptables. »

JC..... dit: 24 janvier 2018 à 15h35

RETOUR A SEFARAD

Fin de lecture. Je laisse passer la soirée et la nuit. On en parlera demain. Si je ne saute pas sur une mine rêvée…

Bonne nuit, les petits chéris !

radioscopie dit: 24 janvier 2018 à 15h56

Bon, puisque la mode est à la nouvelle, et à les soumettre icite, je vous mande le début de celle-ci afin que vous me fassiez part de vos jugements d’experts ès-lettres :

On s’était donné rendez-vous Porte Dauphine. Pourquoi Porte Dauphine ?, je n’en sais rien. C’est ce qu’avait décidé Michel, c’était son droit puisqu’il nous véhiculait. Puis c’était dans la direction de la Normandie. On devait être quatre, conducteur inclus. Un type adossé à la bouche de métro lisait L’Épithalame dans l’édition de 1929. Ce ne pouvait être que Phil. De la même bouche de métro sortit un flot de voyageurs, visiblement des étudiants de la fac d’en face, sauf un qui avait passé l’âge même s’il était encore ingambe. Ce ne pouvait être que Jacques. Il s’était attifé d’un costume de velours vert pomme, sa façon à lui de s’accorder à la campagne normande. Il ne fut pas long à nous repérer, Phil et moi : l’œil du chasseur sans doute. Il nous réunit, nous embrassa. Phil eut beau protester qu’il avait attrapé une bonne crève à Budapest, il nous claqua trois ou quatre bises, un reste de coutumes cannoises. Phil remit en place la longue écharpe qui lui mangeait à moitié le visage et replongea dans son Chardonne. Jacques résolut l’énigme de la place Dauphine : Michel serait au volant de la Dauphine qu’il avait héritée de son père et, comme il avait une tournure littéraire, il avait pensé à la porte du même nom. Phil toussa. Jacques sursauta à l’apparition d’une femme qui se planta devant lui. Il blêmit, bégaya. « Mais Ch…ch… st…ane, ne me dis pas que Clo…o… ine t’a invitée au.. aussi ! »

Ed dit: 24 janvier 2018 à 16h25

Roh la buse ! Mes commentaires étaient simplement en attente de modération parce que j’au mal renseigné l’adresse e-mail renseignée. Tutto bene!

Ed dit: 24 janvier 2018 à 16h28

@Clopine

Vous constaterez que ce crétin aigri et jaloux de Petit Rappel m’a tranquillement traitée de pu** et vous de mère maquerelle…Sinon tout va bien.

Janssen J-J dit: 24 janvier 2018 à 16h54

@ mafia avec 2 f, paul edel, vous m’étonnez comme 87% des français à votre unisson.

Chaloux dit: 24 janvier 2018 à 17h08

Ed, je ne peux que vous répondre, comme Jésus :

« Tu l’as dit ».

Je pense, comme C.P., que ce n’est pas le lieu.

Quant au reste, je n’ai pas été négatif, j’ai dit ce que je pensais, mais je ne vous interdis pas, un autre jour, de m’éblouir.

Paul Edel dit: 24 janvier 2018 à 17h10

JJJanssen
Les Corses, je les connais un peu, ils n’aiment pas être « trimballés » par les gouvernements successifs alors, maintenant que Simeoni et Talamoni ont obtenu démocratiquement un mandat de la majorité de Corses dans des élections parfaitement régulières pour un changement de statut il est légitime que ces deux élus veulent la satisfaction d’une partie de leurs revendications.les humilier à paris, sous les dorures n’est pas malin.il ne faut pas faire semblant de les écouter d’une oreille distraite et jouer au politique politicien malin . ça risque de mal tourner.
Par ailleurs, dans le Grand Robert-saine lecture- , on peut écrire « Maffia » ou « Mafia »,vous pouvez vérifier.

Chaloux dit: 24 janvier 2018 à 17h18

J’ai le permis jusqu’à vingt tonnes. On pourra transporter la critique littéraire de Blabla.

bérénice dit: 24 janvier 2018 à 17h34

D une fois arrivés je n »emets aucun doute à vous savoir soucieux d’une décongélation rapide afin qu’après ces années lumière nous puissions à nouveau nous réjouir et nous éblouir mutuellement d’enfin être rendus maîtres de nos volontés et désirs, je sais que vous m’aimez et que seul un faisceau épais de contraintes et circonstances nous éloigne de la fusion à laquelle des sentiments de ce type ouvrent généralement après trois verres et deux passes d’armes , de celles dont il ne fait aucun doute que nous puissions croiser le fer pour finir par égalité à déclarer ouverte les festivités charnelles .

Phil dit: 24 janvier 2018 à 17h34

excellente nouvelle, dear Radioscopie, je chancelle. L’édition de 29 de L’Epithalame est un fort volume brisé sur la tranche avec le temps qui passe, grand risque de l’exposer à l’air corrompu du métro parisien, sinon tout est bon, la dauphine apporte la nouvelle vague

Widergänger dit: 24 janvier 2018 à 17h42

Il lui faut au moins un camion de 20 tonnes pour trimbaler toute sa sottise avec lui partout où il va, ce malheureux chaloux…

bérénice dit: 24 janvier 2018 à 17h47

WGG, il rejoue le salaire de la peur, de la nitro manipulée sans trop de précautions; m’est avis que par ennui il vous provoque.

bérénice dit: 24 janvier 2018 à 17h54

Je vous trouve dure et cassante

Sinon c’est sérieux, D ? Comme je n’ai rien à dire sur les derniers billets et habituellement qui rejoigne la consistance remarquez mon absence .

Chaloux dit: 24 janvier 2018 à 17h57

Blabla, on pourra aussi emporter tous tes mensonges : voyageurs, amoureux, trouducteurs, littéraires…

Alors, heureux?

radioscopie dit: 24 janvier 2018 à 18h05

Non, mauvaise nouvelle, Phil. Widergänger, avec sa confession de 17 h 33 ruine mon affaire. Il était dans mon intention d’annoncer qu’il roulait sans permis. C’est un vrai spoiler. Adieu veau, vaches, ânes et couvées !

Widergänger dit: 24 janvier 2018 à 18h07

Les archéologues ont retrouvé la ville de Sodome, détruite par une explosion en plein vol d’une météorite voilà plus de 4000 ans. C’est extraordinaire. C’est tout récent, en 2010. C’est en Cisjordanie à la frontière, juste de l’autre côté de Qumran sur la Mer Morte, c’est l’emplacement appelé Tall-el-Hammam. Un dénommé Collins, arméricain. Toute la région fut absolument vitrifiée par cette explosion jusqu’au sud de la Mer Morte à Bad ed-Drah où se trouvait Gomorrhe près de la nécropole. Incroyable ! Les auteurs de la Genèse ont écrit cette histoire en -600 sous le roi Josias rapportant en fait des événements qui se sont passés qulque 1600 ans auparavant ! Transmis très certainement par des récits oraux de génération en génération jusqu’à ce que les scribes du roi Josias en face une histoire édifiante à la gloire de YHVH.

Les égyptologues, de leur côté, ont retrouvé les traces de Joseph comme vizir de Pharaon, ainsi que son palais et sa tombe ! Il était un sorte de psychanaliste avant la lettre et interprétait les songes de Pharaon. Joseph c’était déjà un sorte de Freud. Fascinant ! En relisant la Genèse, je m rends compte combien les songes sont nombrux dans le récit et jouent un rôle important aussi bin dans l’histoire d’Abraham que de Jacob et de Laban, un araméen du nord à Haram.

Au départ l’Alliance n’est pas la circoncision, mais l’arc-en-ciel, du temps d’Abram, avant qu’il ne devienne Abraham. Ensuite c’est la circoncision qui sert même à unifier les peuples de Canaan sous l’égide de YHVH par Jacob.

En fait les Juifs/ Hébreux sont très certainement d’anciens cananéens qui se sont libérés de la tutelle de l’aristocratie cananéenne elle-même soumise à l’gypte pharaonique grâce à une profonde révolution culturell, politique et religieuse qui est à l’origine, selon l’élève du grand archéologue israélien Amnon Ben Tor, de la destruction par le feu de la cité-état d’Atzor dans le nord d’Israël. Ce sont les Hébreux qui inventère en fait l’idée de nation pour fonder ensuite le royaume d’Israël en passant de la période des cités-états à une autre période historique qui voit naître l’idée de Nation unie progressivement par un seul dieu, mais ils sont rstés encore longtemps partagés entre YHVH qui avait une épouse Ashera, qu’honore justement les esclaves qui ont écrit ls premiers mots en hébreu archaïque dans les mines du Sinaï, et une religion polythéiste. C’est la destruction du 1er Temple et l’exil à Babylone qui institua en fait le monothéisme hébraïque en raison de la crise théologique que les Hébreux traversèrent alors. Le monothéisme est une invention relativment récente à la même époque à peu près que l’invention de la tragédie en Grèce, les deux étant sans doute très liées, comme le montrent les écrits Xénophane, que j’avais cités déjà.

Widergänger dit: 24 janvier 2018 à 18h09

Seul un fou furieux haineux a jamais pu voir dans ms posts des mensonges ! Chaloux aime se payer de mots.C’est moins cher que de faire des études poussées… et d’être beaucoup savant que lui !

Widergänger dit: 24 janvier 2018 à 18h20

On dirait pas… rien n’en transparaît dans les idioties chalouesques régulièrement déversées sur ce blog en accusant en plus un homme de savoir comme moi d’être un imposteurs, ce qui est tout de même un comble ! Mais l’imposteur chalouesque se console de sa bêtise comme il peut en se payant de mots. Le mépris des gens de savoir est typique de ce monde arrogant, vulgaire et décadent de toute façon. C’est sans remède.

zerbinette dit: 24 janvier 2018 à 18h22

Si ce ne sont pas des mensonges, alors c’est de la vilenie, ce n’est pas mieux.

Phil dit: 24 janvier 2018 à 18h24

dear Wgg, vous voyais bien rouler en mini cooper, full options, of course. Ni songe ni chat dans le Nouveau Testament, l’Egypte c’est fini.

Ed dit: 24 janvier 2018 à 18h34

Chaloux,

Je n’ai jamais publié de nouvelle ici. Soyons précis. Je n’y peux rien si les intervenants ont cliqué et ont lu pour mieux être incisifs après. Et vous avez été l’un des premiers. Ne dîtes pas que vous n’avez pas été négatifs. Vous avez même été méprisants, mais je n’en attendais pas moins. Je ne vous éblouirai jamais parce que vous n’êtes pas très rock and roll, comme la majorité des gens.

Widergänger dit: 24 janvier 2018 à 18h37

Le Nouveau testament, c’est la Grèce le pôle d’attraction, ce n’est plus l’Egypte, en effet. C’est écrit en grec alors qu ni les apôtres, qui parlaient araméens comme Jésus, ne connaissaient le grec. Les Evangils sont écrits par des gens à la culture certes hébraïque puisqu’ils citent l’AT mais qui vivent dans une culture grecque et parlent grec. C’est complètement différent de l’AT.

Les Hébreux sont vraiment les grands inventeurs :
— de l’alphabet, ce qui a révolutionné totalement le monde;
— de la démocratie du peuple, puisque c’étaient d’anciens esclaves;
— de l’idée de nation avec le naissance du royaume d’Israël par la création du royaume de David, attesté par une stèle célébrant une victoire contre un descendant de « la maison de David », découverte au nord d’Israël, et qu’on peut voir en effet au musée de Jérusalem, écrite en araméen archaïque.

Les Égyptiens avaient déjà inventé l’école depuis bien longtemps, mais elle était réservée uniquement à l’élite des scribes, tandis que l’école des Juifs sous le roi Josias, tous les enfants y allaient. D’où le décollage économique de la Judée sous le roi Josias et de Jérusalem comme centre religieux unique, au détriment des temples de « province » qui n’étaient pas encore ce qu’on appelle après l’exil babylonien, des synagogues, qui sont nées en fait de l’exil.

Phil dit: 24 janvier 2018 à 18h50

merci Wgg mais je ne sais plus comment le sujet religieux est venu dans la discussion. parti sans doute de la météorite sur Sodome

Widergänger dit: 24 janvier 2018 à 18h51

Moïse n’a sans doute jamais existé, pas plus qu’Homère, mais il a dû existé un groupe d’esclaves hébreux qui sont partis d’Égypte pour rejoindre à travers le Sinaï Canaan après la révolte. Et ce groupe était très certainement beaucoup plus évolué que les Cananéens de Canaan à propremement parler. Ils étaient sans doute des êtres religieux qui ont apporté avec eux le dieu YHVH qui était à l’origine un dieu des « chassous », un peuple cananéen du sud de l’actuelle Jordanie, de la région de Madian, qu’ils ont à la fois adopté et transformé en un dieu à eux, pour unifier le nouvau peuple des esclaves libérés qui, au départ, comme l’indique d’ailleurs l’AT, est un peuple mêlé, comme aujourd’hui, avec des gens d’origine très diverse des quatre coins de la région mais qui se sont reconnus dans cette nouvelle vie de liberté. Ils ont choisi d’être libres et autonomes, et c’est ça leur élection. Elle implique en fait non tellement des droits nouveaux, même s’ils se sont battus pour les obtenir, mais surtout des devoirs nouveaux qui permettent de maintenir cette liberté, cette élection qui, sinon, risque à tout moment de sombrer dans la décadence et le servage.

JAZZI dit: 24 janvier 2018 à 18h59

Radio, j’aime beaucoup le vert, c’est une de mes couleurs préférées. Mais un costume, non, je dois à la vérité de dire que ce n’est pas ma tenue habituelle. Mon uniforme est le suivant : jean’s et ras du cou + gilet à capuche et basquets. Comme les cailleras du 9.3, en somme…

Ed, je ne crois pas être très rock’ en roll, ça ne m’empêche pas d’aimer ce qui ne correspond pas forcément à mes goûts personnels, au contraire…

bérénice dit: 24 janvier 2018 à 19h00

ED, je ne vous ai pas lu . Je termine Archives du nord avec pour projet de recoller la chronologie étant absolument ignorante des grands traits de notre histoire, j’ai vu cependant que vous reveniez sur les obsèques de JH et plus récemment sur la tribune des 100 signataires. Un survol rapide de votre prose pour situer les sujets . Je lirai quoi qu’en disent et pensent les intervenautes réunis en ces lieux le dernier Jean d’Ormesson édité par sa fille puis les Microfictions de Jauffret que j’ai acquis et qui me semble d’un bon rapport qualité/prix. Compte tenu de ma vitesse de croisière même par grand vent j’en aurai pour quelques semaines.

Widergänger dit: 24 janvier 2018 à 19h00

Ainsi au départ, l’invention d’Israël n’a rien d’ethnique, c’est une invention à la fois religieuse et culturelle qui cherche à fonder une nation sur des récits merveilleux et édifiants dans lesquels tout le monde puisse se reconnaître. C’est d’une modernité incroyable ! Vers -1200. La rédaction de la Bible s’étale sur près de 600 ans en fait.

christiane dit: 24 janvier 2018 à 19h01

@radioscopie dit: 24 janvier 2018 à 16 h 56 min
Belle plume qui virevolte sur les pas… de deux de l’espace commentaire. Mais je l’ai déjà rencontrée Clopine. C’était au Petit Palais. Passou avait signalé la conférence qu’Alain Jaubert donnait au Petit Palais à propos de la sortie d’un nouveau documentaire de la série Palettes, concernant la villa des Mystères découverte dans les cendres du Vésuve. Alain Jaubert avait été, ce samedi-là, très brillant, accompagnant les images du film, de commentaires passionnants et teintés d’humour car, cette fresque torride qui recouvrait les murs de la villa, ces 29 personnages, grandeur nature, tantôt élégamment vêtus, tantôt nus, accompagnés de Silènes et de Satyres, quel cortège composaient-ils… Suite de Dionysos ? initiation aux mystères de Bacchus ? Mariage et nuit de noces ?
Donc dans le hall du Petit Palais, une jeune femme est apparue alors que j’écrivais. Sans lever la tête, seulement en l’écoutant, j’ai su que c’était Clopine. Plus tard dans l’amphithéâtre, où il n’y avait pas foule, une personne a posé une question hot hot hot. C’était Clopine. Voilà. pas besoin de prendre le train ou la voiture pour rencontrer Clopine; il suffit de se trouver à la même conférence !

Widergänger dit: 24 janvier 2018 à 19h04

Mon cher Popaul, j’ai commandé cet après-midi ton récit sur Hölderlin. J l’aurai demain à la fnac Saint-Lazare. T’as gagné un lecteur de plus. Je suis très intéressé de découvrir comme tu vois le problème de la folie de Hölderlin, mon cher popaul ! Ainsi que le roman-biographie de Peter Härtling, qu’il me tarde aussi de lire. Mais qu’est-ce qu’il y a encore à traduire de Peter Härtling ! Vraiment ça ne fonctionne plus la traduction en France. C’est tragique, c’est la décadence…!

Ed dit: 24 janvier 2018 à 19h06

« je ne crois pas être très rock’ en roll »

Je croyais que si, notamment parce que vous avez parlé de Fitzgerald. C’est juste un petit constat car je m’intéresse plus aux autres qu’à moi-même (contrairement à l’idée que MC se fait des « jeunes). Or j’ai constaté que les personnes avec une personnalité conventionnelle et peu ouvertes d’esprit n’aimaient pas ce que j’écris. Les gens un peu plus rock n’ roll y sont sensibles en revanche.

D. dit: 24 janvier 2018 à 19h06

Qu’un juif écrive que Moïse n’a jamais existé c’est fort de café. Je savais même pas que c’était possible. Moïse a évidemment existé.

JAZZI dit: 24 janvier 2018 à 19h08

Sinon, Clopine, moi à part, n’inviterait aucune des personnes mentionnées chez elle. Quant aux rendez-vous à la porte Dauphine, c’est très connoté rencontres échangistes, Radio !

bérénice dit: 24 janvier 2018 à 19h09

Donc dans le hall du Petit Palais, une jeune femme est apparue alors que j’écrivais.

êtes-vous certaine que cette jeune femme soit l’authentique Clopine qui n’est plus si jeune bien qu’elle témoigne d’une vivacité et d’une énergie, d’u appétit qui font envie quand on est neurasthénique?

Ed dit: 24 janvier 2018 à 19h11

Jean d’O., non merci. Pas envie de découvrir que le ciel et bleu et que l’eau, ca mouille.

Bérénice, ne lisez pas ma prose « flasque et je ne sais plus trop quoi », vous risquez de passer du rêve au cauchemar.

D. dit: 24 janvier 2018 à 19h12

Bérénice, depuis le temps que nous échangeons ici, je vous aime évidemment bien comme j’aime bien plein d’autres. Mais avec vous il y a une certaine complicité. C’est ça que j’voulais dire.
Même avec Jazzi j’ai une certaine complicité bien que plus petite. Et avec bouguereau etc.. Et avec JC qui est un gars bien quoi qu’on en dise.
Et rose qui est une soeur dans le Christ je ne l’aime pas moins, même les chevilles enflées par sa sainteté naissante.

Widergänger dit: 24 janvier 2018 à 19h13

Il est en effet fort probable que les fresques de la villa des Mystères à Pompéi soient une illustration du culte de Dionysos. Dans l’urbanisme de la ville d’ailleurs, elle s’étend au-delà du cimetière qui borde la rue qui mène à la villa des Mystères.

Le culte de Dyonisos, c’est le culte de l’étranger dans la Cité. Les Bacchantes d’Euripide raconte en quoi le refus de l’étranger dans la Cité produit une tragédie. C’est une histoire d’aujourd’hui avec les étrangers qui nous assaillent ici dans la forteresse Europe et dont on ne veut pas pas, au risque de conduire l’Europe à une nouvelle tragédie, contrairement à ce que dit JC. Ici, c’est Delaporte qui a raison, pour une fois.

Les Bachantes sont d’ailleurs jouées chez Ariane Mouchkine en ce moment.

Dyonisos inspire aussi de très nombreux poèmes de Hölderlin dans un sens plus cosmique sans doute, il faudrait voir ls textes de près et les étudier dans ce sens pour sortir un peu de l’exégèse heideggérienne. Mais je pense que Hölderlin a aussi voulu lui donner un sens politique parce qu’il a traduit lui-même le prologue des Bacchantes d’Euripide pour cette raison politique. Il y a en fait toute une réflexion politique chez Hölderlin qui me semble très moderne et propice à nous permettre d’y trouver une lecture de nos problèmes politiques contemporains.

bérénice dit: 24 janvier 2018 à 19h13

Jazzi, que voulez vous échanger, trois mecs une nana à moins qu’elle soit nympho ou en manque, y’a un sérieux problème car cela donne quelque soit les échanges un couple hétéro, un couple masculin.

Widergänger dit: 24 janvier 2018 à 19h18

Si, si si, JC est un gars très bien. C’est un provocateur, mais un esprit fin, avec beaucoup de bon sens. Mais on n’est pas forcé d’être toujours d’accord avec lui. Mais son point de vue compte même avec l’humour caustique qui est le sien. Mais j’apprécie beaucoup ce qu’il écrit quoi qu’il en soit. Sans forcément partager ses vues.

Janssen J-J dit: 24 janvier 2018 à 19h18

je signale que le blog de Sergio déc.onne complètement, les rebonds sont systématiquement mangés. Que pasa ? et comment sait on que le boug’ a été viré de la rdl, jazzman ?
C’est le début du grand ménage macronien sur les réseaux sociaux ou de nouvelles instructions plus fermes au robot rdl ?

bérénice dit: 24 janvier 2018 à 19h21

ED, je suis d’une paresse infinie aussi il n’y a guère que mes blogueurs préférés qui parviennent à glisser leur prose réflexive dans mon esprit, je regrette mais il y en a beaucoup trop qui méritent l’intérêt sans pourtant me retenir que je n’ai pas de place pour vous, c’est petit chez moi – ne lisez pas que vous ne susciteriez l’attention d’aucun d’entre tous .

Phil dit: 24 janvier 2018 à 19h30

sûr que clopinou fait des veillées lectures de Chardonne. affaire de génération et contre-point/g. Dommage que Bougreau est kryptonisé au moment où Wgg cause météorite sur sodome.

JAZZI dit: 24 janvier 2018 à 19h31

« comment sait on que le boug’ a été viré de la rdl, jazzman ? »

Voir son message chez Paul Edel, JJJ.

la vie dans les bois dit: 24 janvier 2018 à 19h40

Phil, 7h20, Pas eu vent de cette inclinaison ex-présidentielle.

Phil, puisque vous le dites, vous allez voir comme cela peut nous jouer des tours, de ne pas avoir eu vent. Surtout quand c’est un préZident en exercice, qui fait le déplacement.

Car il en passe du monde dans la cité des Ducs. Pas plus tard que samedi dernier Philippe le Prime est venu en pèlerinage … Il faut dire que la grand-mère de Madame, médecin, a accouché presque tout ce que la rue de Boigne comptait d’âmes, après-guerre, jusque dans les années 70, et probablement « la moitié de la ville », cette rue où JJ Rousseau lui-même « colocataire », avec Madame de Warens dans un bel hôtel particulier, d’une chambre pour trois à un lit.

Philippe le Prime, dont on connaît la fibre littéraire ( mais actuellement,au vu de la situation, ce n’est pas vraiment ce qu’on lui demande) a fait une visite surprise à la librairie. La surprise fut celle d’une cliente, en substance: après avoir vu Hollande par hasard alors qu’elle se trouvait aux Charmettes, voilà qu’en levant la tête à la librairie, elle voit Philippe le Prime, qui faisait comme elle : feuilleter des livres.

Ce chapitre est un mot d’excuse, un addendum à  » comment je n’ai pas pu claquer 4 bises à  » Passou », et je le regrette, mais d’un autre côté, depuis, j’ai lu le « Retour » et « jusqu’au bout » »

Cette petite histoire me rappelle un vieux truc.
Et un bon conseil: toujours lire avant. Une mésaventure est si vite arrivée après, avec un « écrivant » dont on n’a rien lu, seulement précédé de sa légende médiatique surgonflée.

christiane dit: 24 janvier 2018 à 19h45

@Widergänger dit: 24 janvier 2018 à 20 h 13 min
Merci ! Voilà comme on vous aime, W.
L’adieu à la raison, est construit sur une question : « Que s’est-il donc passé au cours du voyage en France pour que l’esprit de Hölderlin s’absente et s’éloigne à ce point de lui-même ? »
Livre poignant et beau…

Ed dit: 24 janvier 2018 à 20h13

Bérénice,
C’est encore plus petit chez moi puisque je ne suis qu’un autre blog littéraire en dehors de celui-ci, donc je vous comprends.

rose dit: 24 janvier 2018 à 20h19

Yvan Colonna son avocat Antoine Sollacaro assassiné en faisant le plein à Ajaccio le mardi 16 octobre 2012

Ed dit: 24 janvier 2018 à 20h26

jazzi,

Ok. Comme je vous l’ai dit hier, je ne l’ai jamais lu. Je crois que Salinger est le seul auteur américain que j’ai lu ; et j’ai détesté…Donc bon…

rose dit: 24 janvier 2018 à 20h28

Un coin du monde. à 14h33 dans le Péloponnèse

souvent les oranges ne sont pas cueillies en grèce en février ; les goûtant, les ai trouvées amères et l’écorce dure. Alors, l’on peut faire des écorces d’orange confites, si si.
On prend son petit bleuet on se tanke sur le trottoir et avanti

rose dit: 24 janvier 2018 à 20h32

bérénice à 13h35
Là je suis tranquille de ne plus importuner qui que ce soit avec mes sentiments, impressions, goûts et dégoûts.

pourquoi ? Si vous pouvez répondre.

Nicolas dit: 24 janvier 2018 à 20h50

Cette fois j’ai compris la conclusion du papier : « oui mais non mais oui mais non ». Ça me donne envie de relire 14 de Echenoz, y’avait une histoire d’antinomie.

Widergänger dit: 24 janvier 2018 à 20h54

Pour moi, la folie de Hölderlin, c’est lié à la Révolution et c’est le début de la « schizophrénisation du monde », qu’évoque Gisela Pankow dans ses ouvrages sur la littérature de la seconde moitié du XXè siècle. Ça a commencé en fait avec le basculement du monde à la fin du XVIIIè siècle, et Hölderlin en est la trace sismographique en quelque sorte sur les écrans radars. C’est ça qui m’intéresse. Ce n’est pas seulement une question lié à l’absence du père, à un lien trop puissant et castrateur avec la mère. C’est un problème politique des plus profonds.

Ce qui est intéressant à la même époque, c’st la figure symétrique de Hölderlin dans Gœthe, le conformiste, qui s’installe dans sa recherche de l’harmonie au même moment où éclate la Révolution, qui correspond à l’esprit de sa jeunesse, au Sturm und Drang, alors que lui est complètement ailleurs, premier ministre du prince de Weimar, installé dans ses fonction politiques officielles, avec la Vulpius qu’il n’aime pas vraiment mais qui le console sur l’oreiller et qu’il aime bien baiser. En même temps il poursuit l’écriture de Faust. Il y a vraiment deux âmes en lui, chez ce Gœthe à double face. Hölderlin l’a rencontré, mais Gœth l’a très vite mis à bonne distance, trop dangereux pour lui. La confrontation de Gœthe et de Hölderlin est passionnante et comme une clé de l’époque, et de la nôtre par là même.

Widergänger dit: 24 janvier 2018 à 21h00

En m’intéressant à la Bible, je me suis intéressé à l’Egypte et j’ai découvert qu’il existe un conte égyptien du temps des Pharaons qui est exactement l’histoire racontée par Maupassant dans son conte intitulé « Le Papa de Simon ». Je ne sais pas si Maupassant connaissait l’existence de ce conte égyptien de l’Antiquité, mais c’est très analogue et c’est incroyable de trouver une histoire aussi quotidienne chez les Egyptiens de l’Antiquité comm si on y était en somme. Même moquerie des enfants écoliers envers celui qui n’a pas de père à quelques milliers d’années de distance. Très impressionnant !

bérénice dit: 24 janvier 2018 à 21h01

Rose, je ne voudrais pas être accusée de diluer la couleur de ma solitude sur la toile mais c’est un constat algébrique, je suis seule à me tenir compagnie d’ailleurs il arrive que je me fausse compagnie , je picole comme une malade rose pour oublier comme si ma mémoire , ma micro-mémoire de microcéphale avait besoin d’oubli supplémentaire . Je ne dérange personne , j’ai horreur de déranger et du dérangement .

Ed dit: 24 janvier 2018 à 21h03

21:54

J’ai brièvement regardé la fiche Wikipédia des Fous du Roi et c’est déjà une autre limonade. Dimension historique sans empêcher la réflexion politique intemporelle, deux vies imbriqués…Ca risque de me plaire (si c’est bien raconté).

Merci !

Jean Langoncet dit: 24 janvier 2018 à 21h05

@c’est lié à la Révolution et c’est le début de la « schizophrénisation du monde »

Et vous savez quoi ? Il paraît que c’est congénital ; la rétroactivité s’impose : marchons sur la tête

bérénice dit: 24 janvier 2018 à 21h11

Paul, vous qui savez écrire, que diriez vous de Penn Warren si vous l’aimez pour le présenter?

Widergänger dit: 24 janvier 2018 à 21h19

Non, c’est pas ça ! La schizophrénisation du monde c’est la transformation de l’homme en pantin manipulé par autrui, quel que soit cette « autre ». Chez Hölderlin ça peut aussi prendre l’allure du grand Autre à la manière levinassienne, mais ce sont plutôt les forces de l’histoire et de la politique.

Gœthe a été reçu par Napoléon, qui avait lu en profondeur son Werther et ses tragédies aussi. Ce qui est intéressant c’est ce que Napoléon lui dit tel qu’il le rapporte : le destin, lui dit Napoléon, ça n’existe plus, il n’y a désormais que la politique. Ça je trouve que c’est à la fois complètement idiot, et à égalité, tout à fait génial. La politique est devenu le destin, l’histoire incarnée dans une vision politique et une action politique. C’est cette manipulation qu’a vécu Hölderlin dans sa chair, sans doute parce que de par son socle psychique fragile, il y était plus sensible que d’autres à la même époque. C’est passionnant d’aller y voir de plus près pour essayer de comprendre ce qui a bien pu se passer dans sa tête qui dit quelque chose de très profond de la politique, qui nous concerne encore aujourd’hui au premier chef.

Widergänger dit: 24 janvier 2018 à 21h21

Le seul qui ait eu à la même époque à peu près l’intuition de cette schizophrénisation du monde qui était en train de s’installer dans les têtes et les corps, c’est le très grand Kleist, le grand génie de cette époque, avec son théâtre de marionnettes. Et sa crise kantienne très grave, qui l’a conduit à terme au suicide. Lui, c’est aussi un grand phare qui nous éclaire encore.

Widergänger dit: 24 janvier 2018 à 21h23

Et là encore, il est passionnant de comparer le théâtre chez Gœthe, dans son Wilhelm Meister, et le théâtre chez Kleist. C’est le jour et la nuit.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*

*