
Pouchkine, c’est la Russie
La Maison Pouchkine à Pétersbourg, qui est bien davantage qu’un musée à sa gloire, a été inaugurée en 1905. On y trouve ses manuscrits, sa bibliothèque, ses objets, des gravures et tableaux et de quoi organiser des rencontres culturelles et des colloques qui dépasse sa seule personne car Pouchkine, c’est la Russie, ou du moins la littérature russe, tout simplement. Son œuvre recèle des expressions ou des morceaux de phrases qui sont devenus des mots de passe entre les Russes. Ainsi « la nuit du 3 » (Eugène Onéguine) est-elle un schibboleth, un signe d’appartenance ou de reconnaissance, il n’y a pas à expliquer. Pouchkine relève du fonds et le socle communs des Russes jusqu’à en être devenu le lieu commun et le synonyme de tout, le seul capable de mettre d’accord occidentalistes et slavophiles tout en conservant un écho universel, l’incarnation de la liberté secrète, il se situe à sa juste place à l’origine de la littérature russe moderne- et du métier d’écrivain au sens moderne de l’expression puisqu’il disait écrire pour lui et publier pour gagner sa vie. Toutes choses qui sourdent de chaque page du Dictionnaire amoureux de Pouchkine (580 pages, 28 euros, Plon), une fête de l’esprit.
Son auteur André Markowicz a traduit l’ensemble de son théâtre, nombre de ses poèmes lyriques ainsi que les principaux poètes de sa génération, la première de l’histoire de la littérature russe à se regarder comme telle, constituée d’artistes qui avaient entretenu une conversation permanente, rassemblés dans un essai qui fit grande impression sous le titre Le Soleil d’Alexandre. Il compagnonne intimement avec Pouchkine depuis qu’il est âgé d’une vingtaine d’années ; alors qu’il venait juste d’obtenir sa licence, les maitres d’œuvre de la grande Histoire de la littérature russe en plusieurs volumes publiée par Fayard dans les années 90 lui commandèrent le chapitre qui lui était consacré. L’ode « Napoléon », l’exilé du genre humain comme il l’appelle, mort en martyr selon lui, lui est venu sous la plume au lendemain de sa mort. Markowicz l’a traduite à 17 ans. Depuis, cent fois il l’a remise sur le métier encore et encore. Et il se dit prêt à recommencer jusqu’à la consommation des siècles :
C’est peu dire qu’André Markowicz ne doute pas du génie de son héros. Jamais avare de superlatifs, il élève « Le Cavalier de bronze », hymne à la beauté de Pétersbourg et à ses nuits blanches, au rang de « plus grand poème jamais écrit en russe » ; et les 7000 vers d’Eugène Onéguine, « indiscutable et indiscuté, le plus grand livre jamais écrit en langue russe ». Mais outre son tempérament parfois porté à l’hyperbole, comment ne pas lui donner raison. Non seulement il connait comme peu d’autres la littérature et la poésie russes de l’intérieur de la langue, et pour cause (« Traduire, c’est vraiment lire »), mais cette vision panoramique lui donne les moyens de la comparaison. Markowicz ne doute pas mais, outre qu’il n’est pas inconditionnel de la grandeur de la totalité de l’œuvre, lorsqu’ il est confronté à un obstacle, il l’avoue : non, il ne parvient toujours pas à traduire son grand poème sur la négation de Dieu « Le démon » (et soudain il nous revient en mémoire que Jacques Chirac prétendait avoir traduit toute l’oeuvre de Pouchkine dans sa jeunesse grâce aux leçons d’un vieil excentrique !) ; non, il s’avère incapable de définir le fameux « esprit russe » ; non, il ne lui pardonne pas d’avoir « honteusement » chanté la répression de la révolte polonaise de 1830-1831 ; non, il n’a pas pu traduire certains fragments inédits car inachevés ; non, il l’avoue, il est incapable de traduire « ça », la présence de Pouchkine qui s’impose au visiteur de la Maison Pouchkine à Pétersbourg, envahi par des remontées d’enfance et les émotions qui lui font cortège car « ça » n’a pas de nom c’est indestructible. Ces aveux d’impuissance sont l’une des multiples facettes de la qualité de ce livre passionnant qui joint des touches très personnelles, le ressenti du lecteur et du traducteur, à une érudition sans faille.
« La Russie de Poutine est monstrueuse en ceci qu’elle allie l’indifférence à la culture naturelle au capitalisme et à la dictature mafieuse. Je ne suis pas sûr que cette dictature, même si, un jour ou l’autre, elle finit par s’effondrer, mette en grand danger ce « ça » qui fait ma Russie »
Depuis des années, le Kremlin et ses associés mafieux organisent le vol systématique de manuscrits de Gogol, Lermontov et surtout Pouchkine dans les réserves des grandes bibliothèques occidentales dont la BnF à Paris et surtout celle de Varsovie. Le protocole est toujours le même : un petit réseau de voleurs géorgiens se présente avec de fausses cartes de chercheurs, passent plusieurs jours à « étudier » les documents et remplacent l’original par un fac similé si bien fabriqué qu’il trompe les conservateurs. 170 oeuvres ont ainsi été subtilisées dans les collections. Ce que c’est de demeurer l’incarnation éternelle de la Russie…
Il y a des entrées bienvenues sur le bilinguisme russe/français, une manière de diglossie en fait, qui régnait dans l’aristocratie russe jusqu’à 1914, le français n’étant pas seulement la langue de la conversation mais celle de la réflexion sinon de l’écriture, le russe étant par eux considérés comme la langue vulgaire des journaux. Au lycée, ses camarades avaient surnommé Pouchkine « le Français ». Une place est faite naturellement à Boldino, un village de la province de Nijni Novgorod qui appartenait à sa famille ; une épidémie de choléra l’y confina une première fois pendant trois mois, puis à nouveau un peu plus tard, confinement des plus stimulants et des plus féconds puisque nombre de ses chefs d’œuvre furent composés, complétés ou achevés dans ce splendide et misérable isolement absolu.
André Markowicz appartient à la catégorie des traducteurs que je qualifierais d’empathiques. Il ne lui suffit pas d’être porté par l’admiration, encore lui faut-il n’éprouver aucune répulsion. S’il a bien été l’audacieux et si novateur traducteur de Dostoïevski, il s’est contenté, si j’ose dire, de rendre en français ses 31 œuvres de fiction en 45 volumes mais s’est bien gardé de toucher à ses lettres et à ses articles (y compris son admirable discours prononcé lors de l’inauguration d’un monument à Pouchkine) à cause de son nationalisme et de son mysticisme ; certes, et il n’en disconvient pas, ceux-ci ont également irrigué ses romans mais leur structure les mettait à distance (en situation, dans la bouche des personnages etc).
On dit parfois à propos des grands poètes suicidés que leur mort volontaire éclaire rétroactivement leur vie à mort ou à raison. Pouchkine, c’est son duel avec Georges d’Anthès. Même ceux qui n’ont jamais rien lu de lui savent au moins cela. Blessé, agonisant, Pouchkine fut transporté dans sa bibliothèque aux trois mille volumes. Mais on ne sait à qui il s’adressait, aux hommes ou aux livres, lorsqu’il murmura :
« Adieu, les amis ».
Issu d’une illustre famille aristocratique ruinée, il fréquentait les grands bals depuis toujours, chantait l’empire russe… En permanence hanté par la folie, ce joueur addictif mourut endetté jusqu’au cou à cause de passion pour les cartes (il avait même joué et perdu ses manuscrits à deux reprises)… André Chénier était le poète français dont il se sentait le plus proche… Il était obsédé par les pieds des femmes (il est même question de petons du côté de chez Onéguine ce qui indignait Soljénitsyne qui y voyait l’origine de la perte du sacré dans les démocraties !). Mais comment rendre nojki, diminutif de nogui, autrement que par « petits pieds » dans les strophes 30 et 34 du premier chapitre ? Il y a donc « petons », mais c’est risqué de ramener la Valentine de Maurice Chevalier dans la grande poésie russe du XIX ème ce qui ferait désordre ; la consultation du Dictionnaire de l’Académie (1802) libéra d’un cas de conscience…
Markowicz aura passé sa vie d’adulte en compagnie de Pouchkine et ce n’est pas fini. De son propre aveu, il y a encore beaucoup à découvrir du côté des variantes, de la ponctuation et même du papier sur lequel il écrivait. Ce Dictionnaire n’a pas de dédicataire. Mais le linguiste Efim Etkind (1918-1999), grand savant, professeur, passeur et traducteur, aurait pu l’être. Il fut le maître admiré et l’ami cher de Markowicz jusqu’à ce qu’ils se fâchent à jamais. Il n’empêche… :
« C’est lui qui m’a fait. Si vous lisez ce Dictionnaire amoureux de Pouchkine, c’est qu’il y a eu Etkind ».
Après un aussi bel élan de gratitude, on a hâte de retrouver son exemplaire d’Eugène Onéguine dans la traduction de devinez qui avant d’attaquer le massif Pouchkine par la face nord, celle du splendide témoignage sur le quotidien de l’aristocratie russe entre 1819 et 1825 (promenades, fêtes, bals et ballets) ou par la face sud et se laisser emporter vers l’ivresse des sommets dans une quête infinie de sa légendaire légèreté.
« Je n’estime pas cher tous ces droits souverainsQui font tourner la tête à mes contemporains.Je ne murmure pas si les dieux me retirentLe pouvoir d’amender le budget de l’EmpireOu d’empêcher les rois de lever des armées.Et je ne pleure pas qu’on ne puisse imprimerDans une presse libre un tombereau d’orduresSans tomber sous le coup d’une acerbe censure.Cela, c’est, voyez-vous, « des mots, des mots, des mots. »Il me faut d’autres droits, plus secrets et plus hauts.Une autre liberté, plus haute, me transporte :Dépendre du monarque ou du peuple, qu’importe ?C’est dépendre toujours. Chacun son dû.——————————————N’avoirPour maître que soi seul. Être en repos. DevoirNe contenter que soi ; pour quelque honneur infâme,Ne rien devoir courber, le cou, les rêves, l’âme.Selon sa fantaisie, vagabonder, errer,Contempler la nature en sa splendeur sacréeEt frissonner de joie, plein de larmes sereines,Face aux créations de la pensée humaines.O vrai bonheur ! droits vrais !…. »
(« Pouchkine récitant à un ami poète devant Derjavine », huile sur toile d’Ilia Répine, 1911, Maison Pouchkine ; « Portrait d’Alexandre Pouchkine. huile sur toile, 1827, Maison Pouchkine; « Le dernier tir d’Alexandre Pouchkine » huile sur toile d’Adrian Markovitch Volkov, Maison Pouchkine )
1 372 Réponses pour Pouchkine, c’est la Russie
Je suis toujours très pris par cette 3ème guerre mondiale commençant.
Veuillez m’en excuser.
Il y a aussi le cours du pétrole à gérer.
@ »Y’a qu’un punck pour croire à pareilles fariboles journalistiques dignes de Gala »
sache que je prends toujours très au sérieux tout ce que racontent les médias !
les fariboles comme le reste !
non je prends les fariboles bien plus au sérieux que le reste !
car il en est des médias comme de la chimie, comme le chantait Bernard Balavoisier : rien ne perd, rien ne se crée : tout se transforme !
tu ten souviens : ici comme là bas… tata tatac… rien ne se perd… tata tati… rien ne se crée… tout se transforme… en larmes et en pleurs… alors mon frère chante avec moi tatata… résiste… prouve que tu existes…
la grosse erreur serait d’imaginer que Libé, l’Express ou le Monde nous racontent moins de fariboles que Gala et Voici.
et à partir de là mettre en palce un système hierarchique qui tendrait à laisser croire qu’il y aurait des médias en lesquels le lecteur moyen devrait faire plus confiance en l’un qu’en l’autre?.
je le dis 3j ! aujourd’hui ! moi ! je crois bien plus en ce racontent Gala et Voci que ce raconte Libé et l’Express !
l’autre différence entre les 2 c’est le nombre de morts sur la conscience !
et aussi de création de haine !
Libé est un journal haineux, qui propage la haine et des idéologies à la con et à sur les mains la mort d’1 million d’ukrainiens !
est-ce la cas de Gala ? non !
réfléchis un peu avant de sortir des conneries !
c’est là où dans l’émission de Finky avec Chapoutot où ils cherchaient qui sont les irresponsables aujourd’hui ils ont juste oublié de dire, en point de départ dans leur recherche d’analogie avec le nazisme, qui aujourd’hui en Europe veut étendre la guerre à toute l’Europe, voire au monde ?
le ministre allemand qui dit d’ici 5 ans nous aurons la possibilité d’entrrer en guerre contre la Russie est-il un type d’extrême droite ?
notre président qui veut envoyer des « mecs » à Odessa pour combattre les russes appartient-il à un parti nazi ?
Gluksmann et son belliscime maladif est-il nazi ?
idem en Angleterre : Starmer est-il d’extrême droite ?
en fait non !
tous ces gens qui veulent faire d’un conflit régional un conflit mondial ne sont pas des nazis.
qui a été demandé au président ukrainien de surtout ne pas signer les accords de mars 2022 parce qu’il craignait que l’occident perde son hégémonie ?
un type d’extrême droite ? non : Boris Johnson !
voilà qui sont les gens qui représentent aujourd’hui un risque pour l’Europe.
voilà le point de départ de leur discussion qu’ils auraient dû avoir !
l’Histoire ne se répète pas ? non la preuve aujourd’hui ce sont les socialistes qui mettent de l’huile sur le feu pour envenimer le conflit en Ukraine !
Pouillon ? Pas très joli, comme nom.
Le mien est beaucoup plus joli.
(En additionnant les PIB des 27 États membres, l’Union européenne représenterait en 2025 la 3ᵉ économie mondiale, derrière les États-Unis et la Chine. Classement mondial par PIB nominal :
États-Unis : ~26 185 Mds $
Chine : ~21 643 Mds $
Union européenne : ~19 419 Mds $)
D. 19h12
Vous dîtes des bêtises. Pouillon c’est aussi le nom de C.P. qui, passionné de théâtre comme ses filles enchantait ce blog. Puis comme les lucioles sa lumières a disparu du blog. Il avait écrit un livre étonnant sur un homme prisonnier dans un stalag qui lui-même avait écrit un journal bouleversant. Je l’ai rencontré une fois où deux à la Maison de la poésie. Un soir une de ses filled lisait ,accompagnée d’Olivier Rolin. C’était beau. Son épouse est très fine en matière d’art, très impliquée dans les collections du Centre Pompidou. Une autre est comédienne, peut-être la même. Une autre tourne des films… Bref, si on ajoute ce grand architecte. C’est un très beau nom.
Aimez-vous le vôtre ? Peut-être pas puisque vous le cachez derrière cette lettre au ventre ton et raide comme un pingouin.
Puck, je sais que tu as peur de la situation mondiale mais je tiens à te rassurer : il ne nous arrivera rien.
au ventre rond ( trop d’endives !)
MC. 17h03
Irrésistible.
C.P. ? Ça me dit vaguement quelque chose, en effet. Je n’avais jamais fait le rapprochement. Ne vous énervez pas, ce n’est pas bien grave tout ça, n’en parlons plus et c’est tout.
C’est beau la guerre, surtout quand on la voit en direct sur son portable !
« Puck, je sais que tu as peur de la situation mondiale mais je tiens à te rassurer : il ne nous arrivera rien. »
c’est déjà fait : une chose pas très belle nous est déjà arrivée.
exemple au hasard : le chancelier allemand a dit à propos des bombardements israéliens sur l’Iran qu’il leur était reconnaissant de faire le « sale boulot » à notre place.
je ne pensais pas entendre un jour, de mon vivant, un allemand remercier un pays de faire le « sale boulot » à sa place.
je ne sais pas le niveau d’intelligence et de culture de ce type, mais je pense que sa phrase restera inscrite dans l’Histoire de son pays.
D’accord, D.
@(En additionnant les PIB des 27 États membres, l’Union européenne représenterait en 2025 la 3ᵉ économie mondiale, derrière les États-Unis et la Chine. Classement mondial par PIB nominal :
États-Unis : ~26 185 Mds $
Chine : ~21 643 Mds $
Union européenne : ~19 419 Mds $)
Intéressant ; cumulé, l’UE aurait surtout le PIB par habitant le plus intelligent et autonome de la planète, de loin …
De mon atelier d’écriture à moi …
Jean, ta formulation initiale est globalement très claire et grammaticalement correcte. Voici toutefois quelques petites suggestions pour la fluidifier encore davantage, surtout si tu veux un ton plus formel ou analytique :
**Version révisée :**
> *En additionnant les PIB des 27 États membres, l’Union européenne représenterait en 2025 la troisième économie mondiale, derrière les États-Unis et la Chine. Classement mondial par PIB nominal :*
>
> – *États-Unis : ~26 185 Mds \$*
> – *Chine : ~21 643 Mds \$*
> – *Union européenne : ~19 419 Mds \$*
Et pour la deuxième phrase, qui est plus subjective et teintée d’ironie ou de provocation :
> *Intéressant : l’UE afficherait, cumulée, le PIB par habitant le plus intelligent et autonome de la planète… de loin.*
Si tu souhaites garder ce ton mi-sérieux mi-espiègle, c’est parfait tel quel. Si tu veux quelque chose de plus neutre ou académique, on peut reformuler.
Tu veux jouer davantage sur le ton ironique ou tu vises un style plus diplomatique ?
Soupline …
Allez comprendre les gens ! En hiver, ils se plaignent du froid, en été de la chaleur. Enfin, prendre les choses comme elles viennent n’est pas si difficile.
La vieille PPPPPPPP (Puck la Pathétique Pute Pétomane Pro-nazie Payée Par Poutine) devient vraiment hystérique. Sa diarrhée mentale empuante cet endroit de plus en plus. Et comme la réalité va aller de plus en plus dans le sens contraire de ce qu’il souhaite, je crains le pire pour sa santé, autant physique que mentale.
https://cataloguefilms.normandieimages.net/film/2410
Voilà, c’était la memoire de Georges hyvernaud…
Il y a ait aussi le fils artiste peintre…
Bref,une famille cherey à mon cœur…
@ un allemand remercier un pays de faire le « sale boulot » à sa place.
« Dirty work and good people », l’expression est issue d’un grand sociologue américain du travail qui évoquait celui des ‘petites gens’, le regretté Everett C. Hugues.
https://www.jstor.org/stable/799402,
Mais qui s’en soucie aujourd’hui ? Les vrais intellectuels allemands le connaissent, mais le chancelier actuel reste aussi inculte que la moyenne de ses homologues macronistes, hélas. Ce qui n’est pas rédhibitoire pour gouverner un pays, tout le monde peut le faire, anéfé. Il suffit d’arborer une casquette rouge sur la tronche et de trôner au mitan d’un bureau ovale. Etc. BN-àv-tousses.
(Ainsi finit la tradition d’absolutisme à la française, naguère glorieuse, aujourd’hui minable)
@ 20.17, non, ce n’est pas vraiment là une remarque « irrésistible » (sic), Ch.
@ etalii, pour info suppl… :
https://en.wikipedia.org/wiki/Everett_Hughes_(sociologist) – Bàv
FRANCOPHONIE
Plaisir nouveau…
La Mélenche est un acteur exceptionnel ! Mais qui écrit les pièces de boulevard qu’il interprète avec ce charme vieillot, dépassé, ridicule, depuis tant d’années ?
Elles sont nulles !!!
N’en parlons plus, n’en parlons pas, quoi de pire ?
Une belle et grande famille, celle de CP, le drame du fils, parti aussi jeune que MàC, mais pourquoi les pères survivent-ils aux fils ? Nés coiffés, une cuillère en or dans la bouche, à danser le dimanche matin sur une petite place du 6ème. Créchant pour les parents quai Henri IV, fréquentant de près Wiseman.
Cela confirme à 200% ce que souligné Clopine.
Et infirme à 300% ce qui a été écrit ensuite, que le patrimoine, non, n’est pas un trésor offert à tous.
Nous ne sommes pas tous nés les pieds dans les mêmes sabots, et, très loin de là. Pour penser, apprendre, comprendre, nous ne partons pas de la même ligne de départ. Ni avec les mêmes handicaps. Ou plombs, sur les jambes et/ou les épaules.
C.P, de grande courtoisie, et éducation, et d’une culture immense. Peut-être ne s’agit-il pas de ne pas côtoyer les manants.
De mon dortoir de neuf, d’où certaine ne sait pas que, pour ne pas que la porte claque, il s’agit de la retenir.
Moi, je, ai vécu 45 ans avec le « n’en parlons pas » de mon père.
Et je l’affirme, c’est meurtrier.
Il a fallu 2006 pour qu’une mutuelle de santé lève le voile. Pas de traces hormis ce coup de téléphone.
Hier, je, moi, ai serré la main à mon frère, qui m’a aidée à ci et à ça, mais le sac plastique est trop grand ; il a proposé que ceux qui décident prennent eux-mêmes les armes et se battent entre eux, et que nous, en bas, a-t-il dit, et c’est le cas, on nous laisse élever nos enfants et leur donner à manger, et mener notre vie tranquille.
Pour résumer, ce n’était pas dit comme ça, mais c’était un non franc et massif à la guerre : NON.
Battez-vous entre vous si vous voulez, nous, c’est non.
Ai lu de maniere détaillée, Christiane, le trait que vous avez mis en ligne de Fernand Pouillon.
Magnifique texte.
Le savoir transmis par des « lignes » comme les Compagnons du Tour de France.
L’intelligence concrète/pratique des artisans qui font ces métiers là, et sans doute le goût du travail dans une certaine perfection.
Et ils inscrivent leur œuvre dans l’immortalité.
Chez moi, dans mon pays, il y a une construction qui a fait appel à autant d’intelligence. Cela s’appelle les bories. Avec une double fonction, et abriter les bêtes, et leur berger, et nettoyer les terrains incultes des pierres.
Las, les générations suivantes n’ont pas compris l’intérêt de ce patrimoine légué.
Pourtant, l’Unesco a inscrit nombre de choses au patrimoine de l’humanité, pas encore les bories.
Renato,
Ce n’est pas se plaindre.
J’y pensais hier.
C’est l’immobilité que cela entraîne. Nous ne sommes pas tous des nenets, ou des peuls. Et pas encore habitués à s’adapter à de telles variations climatiques.
Merci LFI et grand merci à Jean Luc Mélanchon :
retraites : la CFDT annonce « l’échec » de la concertation à l’issue de l’ultime journée de discussions
« Le patronat a fermé la porte aux syndicats » sur la pénibilité, a déclaré le négociateur de la CFDT. Le premier ministre, François Bayrou, à l’origine de ces négociations, prendra la parole jeudi à 7 heures. LFI appelle le PS à censurer le gouvernement.
in Le Monde avec AFP
Hier à 11h21, modifié à 2h01
Écrit à mes potes du syndicat le 1er avril 2025
« Je ne dis rien et je n’en pense pas moins.
Tout est fait pour entuber les salariés.
Les femmes, mères de trois enfants, ont déjà goûté à ce type de compromis.
Retraite anticipée parce que trois enfants et puis macache, retraite à 1300€ grand max.
Cela va être de la même mouture pour les salariés : travail obligatoire jusqu’à 64 ans.
On a manifesté combien de fois contre ?
La loi est passée.
Et maintenant on découvre, déconfits, que « le taux d’emploi des seniors de 55 à 64 ans ne dépasse pas 58,4% en France ».
Et les points non accumulés les dernières années de travail feront baisser drastiquement le montant de la retraite perçue. »
Comment on se fait enculer tout le temps sans vaseline.
« Le patronat ne reconnaît pas la pénibilité. »
Lorsque certains seront à la retraite à 57 ans au lieu des 67 requis, ils auront dix ans de retraite en moins parce qu’ils n’en pourront plus d’aller au turbin.
Se construit une société duelle : y aura les riches, et y aura les pauvres.
Dieu merci que je suis fortunée.
Comment on se fait enculer tout le temps sans vaseline.
Personne ne m’entend crier ?
Enfin, ici, à Paris, j’aurais constaté de visu, le cœur léger et une hanche boitant un peu que « Heureux comme Dieu en France.
» Heureux comme Dieu en France. »
Renato,
Sans doute n’avez-vous jamais cherché où dormir.
Excuses Jean Luc Mélenchon.
À 30 élèves, cela fera 2700 euros la journée de travail.
En enlevant la location de la salle, faite par un copain hébreu, reste un SMIC, pour une journée de travail.
Hors orthographe, non comprise dans la formation.
La directrice de l’Ehpad privé se gagnait douze fois le salaire d’une aide soignante.
Nous sommes à des années lumière de la formation des compagnons du Tour de France.
Bonne journée à mes potes de blog. Temps revenu à la normale depuis hier, où quatre gouttes de pluie nous ont accueillies gentiment dans le XX ème et sur les bords de Seine.
Quand on est notaire :
Les notaires achètent un bien en viager à une retraitée malade qui meurt 28 jours plus tard : le parquet requiert des peines de prison – ladepeche.fr https://share.google/q9nyZHecosrWb075a
Celui choisit par le tribunal est le camarade d’études de la tutrice de ma mère : ils se tutoient. Il répond aux mails envoyés dans les huit jours qui suivent. Après être venu chez ma notaire de famille, à Marseille, le père d’icelle était la notaire de mes grands-parents, il a proposé un RV un an après. Auquel j’ai proposé un délai pour trois raisons, une j’ai abouti, la seconde non, le lieu est bouclé, la troisième, je la dois, merci, à une, qui a rétrogradé dans l’Ehpad et qui, à l’époque du COVID, était en odeur de sainteté. Re-merci à elle. Les faits, je les ai, concrets, précis.
Ensuite, zéro proposition de rendez-vous, cinq années durant.
Ce type est d’un niveau de compétence rare, plébiscité par la fratrie qui est aussi d’un niveau de compétence rare.
Nota bene : ne vous creusez pas.
Je, personnellement moi-même, ne me fais pas enculer sans vaseline.
=> Je ne crie pas.
Pardon.
Un jour, de 2006, l’année de la mutuelle, une m’a proposé « crie », j’ai gentiment refusé.
Au même titre que, à la même session, j’ai refusé de faire tel exercice.
Je n’aurais pas crié, j’aurais hurlé. Et les vitres du château en verre soufflé, hein ?
Ça va.
Merci.
Je ne fréquente que des gens compétents d’une intelligence rare.
Ai lu de maniere détaillée, Christiane, le travail que vous avez mis en ligne de Fernand Pouillon
Faut-il vraiment reprocher à CP d’illustrer à son corps défendant le schéma Clopinien? Et lequel? J’en doute fort. Il n’était pas écrit de toute éternité que son fils fut un peintre de talent, voire plus, et beaucoup ici ne l’ont découvert qu’ après sa mort. Mais je me souviens de la défiance paternelle à l’égard des Clopineries flamboyantes, et autres Roseries…En ce sens , le couplet sur « l’appart d’ Henri IV « paraît pour le moins mal venu…. MC, nostalgique de ces années là.
Aujourd’hui appel pour Boualem Sansal.
Je ne reproche rien à C.P et ai apprécié bcp ses interventions de qualité.
Je note, c tout.
Les exemples sont légion.
2700 € /jour en est un autre.
1/ n’ai pas la science infuse.
2/ ai songé ensuite à ce qui se dit/s’écrit. Se fait. Écart monstrueux.
Rose, nostalgique de rien, et surtout pas d’hier.
Trump dans sa pensée magique. « Tout baigne : J’ai obtenu la paix entre Israël et l’Iran. »
L’Allemagne : en 40 aussi, ils se sont portés volontaires pour faire ce que personne n’osait faire ? Le grand cirque a ‘t-il des limites ?
Nota bene : un baobab à côté du rhino. sans Eugène, quelle splendide métaphore politique sur le fascisme, pour grimper dessus et voir venir
@ 0h26
L’irrésistible ascension des people. Évidente, cher JJJ.
JACQUES-PIERRE AMETTE
Un été de guerre
Dans Un été chez Voltaire (2007), Jacques-Pierre Amette, 100e prix Goncourt pour La Maîtresse de Brecht en 2003, signe un délicieux roman déclinant dans le style aérien du siècle des Lumières une comédie légère sur fond de tragédie classique. La scène se passe à Ferney, chez le vieux Voltaire, et s’étire du début juillet jusqu’à la fin du mois de septembre 1761. L’auteur de Mahomet, une œuvre dramatique contre l’intolérance religieuse, ne se remet pas d’avoir été sifflé à Paris. Sa pièce était-elle plus ennuyeuse que dérangeante ? Pour s’en consoler, il a convié deux belles comédiennes italiennes, de la troupe de Goldoni, Zanetta et Gabriella, à venir en interpréter une version corrigée sur le théâtre de verdure qu’il s’est fait construire dans son parc. Un bel officier prussien, le comte Fleckenstein, envoyé en sous-main par le roi de Prusse Frédéric II, a également était invité à participer à cette villégiature estivale, côté jardin et côté cour, à tous les sens du terme. Ainsi que divers autres participants : un artiste peintre et décorateur de théâtre, un abbé, la petite fille de Corneille ou encore la célèbre nièce de Voltaire, Madame Denis. Sur un ton badin, voire libertin, ce qui prédomine, dans ce roman d’été faussement bucolico-romantique, c’est la rumeur assourdissante de la guerre : guerre de religion, guerre militaire, guerre diplomatique, guerre économique et guerre financière, mais aussi guerre des arts et des lettres et même guerre des sexes ! Autant de conflits, nationaux et internationaux, d’ordre public ou d’ordre privé, dont le philosophe de Ferney est tout à la fois le metteur en scène et le principal acteur du roman imaginé deux siècles et demie plus tard par notre auteur contemporain !
« Vers le 10 août, les pelouses jaunirent. Étendues plates dans la chaleur brasillante. L’air devenait immobile et ardent, comme s’il s’agissait d’effacer tout acte humain.
La barrière du jardin pivotait avec un léger grincement sous le ciel d’un bleu épais, presque mauve dans ses profondeurs.
Des nuages lents s’étiraient, gris dessous, clairs dessus, vapeurs somnolentes qui veillaient sur la torpeur des pâturages. Le silence de l’après-midi rayonnait, se répandait sur le château de Ferney et ses dépendances. Bêtes, clôtures, bâtiments, réduits à un monde fantomatique. Le vide du ciel miroitait comme une étendue d’eau immense et paisible dans laquelle frissonnait – suspendues miraculeusement dans leur chute – les cassures des toits et les cheminées. Ferney devenait inquiétant comme un présage.
Fleckenstein, souvent, sortait des bras de Gabriella étourdi et perplexe, honteux de rester aussi longtemps vautré dans un lit. Un mardi, il eut envie d’aller écouter seul le bruissement réconfortant de la forêt voisine. Ses pensées vagabondaient vers la Prusse, quand il rencontra Zanetta, penchée au-dessus d’un ruisseau. Avec une pathétique balourdise, il se pencha à son tour, pressé contre sa hanche, et voulu voir ce qu’elle regardait. Un mince filet d’eau noire coulait sous les feuilles. Il trouva que Zanetta avait un visage triangulaire et crispé. L’odeur musquée de son cou l’attira, mais elle s’écarta au dernier instant et il ne trouva rien à dire. Tous deux se redressèrent et reprirent le sentier qui menait à l’étang.
– Quelle chaleur.
– Oui, il fait chaud.
– Belle journée. Vous avez un moustique sur l’épaule.
– Effectivement, dit le comte.
– Et votre cœur ? de quel côté penche-t-il ?
Fleckenstein dit bêtement :
– Je pense à mon pays, à des récentes batailles perdues, aux pauvres affamés dont les visages me poursuivent. Pour me consoler, vous jouez la comédie.
– Tragédie, corrigea Zanetta qui, ne voulant pas vexer un si beau prince, lui dit que son assiduité pendant les répétitions l’enchantait.
Elle ajouta :
– Et puis votre mission diplomatique pour rapprocher le roi de Prusse et le roi de France vient d’un noble cœur.
– Que pensez-vous de Ferney ?
– Un beau haras, beaucoup de foin, des vignes, une belle cave, bêtes superbes… Hélas, chaque jour, ce que j’apprends de mon malheureux pays me tire des larmes et me gâche mon séjour ici.
Il y eut un lourd silence. Zanetta fut vexée de compter si peu. Les nuages qui venaient du sud repartirent vers le nord.
– Belle journée, dit le comte.
– Oui, belle journée, soupira Zanetta.
(…)
– Tiens, il est six heures, dit-elle. Excusez-moi, comte, je dois me préparer pour la répétition de Mahomet. »
(« Un été chez Voltaire », Editions Albin-Michel, 2007)
Trump dans sa manière de fonctionner. Je te balance trois grosses bombes sur la gueule et j’exige le cessez le feu.
Israël, premier belligérant contre l’Iran, a accepté.
Voltaire héberge.
« et voulut voir[…] ».
C’est l’été.
Aujourd’hui à New York, primaires pour choisir le candidat démocrate à la mairie.
Rose, vous écrivez ; « Personne ne m’entend crier ? »
Claude Mouchard a écrit un livre regroupant des Œuvres-témoignages dans les tourmentés du XXe siècle. Le titre : « Qui di je criais…? »
Éditions Laurence Teper. (2007)
Ce titre, comme votre Uestion reprend la première des « Élégies de Duino » :
« Qui si je criais, entendrait donc mon cri parmi les ordres des anges » ?
Un cri initial, une toile de Munch…
Oui, qui écoute ce cri ?
Dans ce siècle ravagé par la mort, aucun ange n’a répondu… Seuls les morts l’ont entendu.
Parfois une trêve comme dans ces vers du poète américain Wallace Stevens :
« La maison était tranquille et le monde était calme
Le lecteur devint le livre ; et la nuit d’été
Était comme l’être conscient du livre. »
Mais sourd alors la plainte d’Anna Akhmatova :
» De dessous quelles ruines je parle,
De dessous quels décombres je crie ! »
Que de massacres !
Aharon Appelfeld trace avec son encre ces « violentes taches de mémoire ».
Ces paroles de témoins font ce livre de 500 pages.
On y rencontre celles de Mandelstam, Celan, Nelly Sachs, Milena Jesenska, Kertesz, Chalamov, Takarabe Toriko, Toge Sankichi, Rithy Panh… Violences subies…ils ont tâtonné contre tout ce qui écrase, guerres, camps d’extermination, bombes atomiques, persécutions, tortures… morts massives…
Se retourner vers le passé… Franchir l’épaisseur du temps.
Il écrit :
« Il faut qu’une voix de fasse entendre, qu’il y ait quelqu’un pour ramasser les traces ensanglantées et pour les montrer à l’humanité… »
Frémissements, murmures…
Dans les récits de la Kolyma, tant de citations dont celle-ci – les premières lignes de « Sur la neige » : « Comment peut-on tracer une route à travers la neige vierge ? Un homme marche, il se déplace à grand peine et s’enlise dans la neige molle et profonde…. »
Et pour finir ces « Notes de Hiroshima » écrites par Tôge (survivant à Hiroshima le 6 août 1945.):
« Qu’on me rende mon père
Qu’on me rende ma mère
Qu’on me rende mes grands-parents
Qu’on me rende mes enfants
Qu’on me rende mon être
Et ceux qui sont mes liens
Qu’on me rende les humains
Tant que je suis au monde
En ce monde d’humains
Qu’on me rende la paix
La paix qui ne peut se détruire »
Mouchard, vous dites ?
Puisqu’on a parlé de Weimar, voici un livre longtemps inconnu d’un auteur connu:
https://www.theguardian.com/world/2025/jun/24/sebastian-haffner-abschied-unknown-novel-published
Un cri initial, une toile de Munch…
Christiane
Tableau fétiche d’une amie qui a choisi volontairement le silence : quarante médicaments par jour, « tout va bien » a ‘t-elle essayé de me faire croire. Le petit fils aîné, loin d’être une petite frappe, creusera.
Christiane,
Le cri de Munch, terrifiant, est un cri silencieux.
Munch, ce n’est pas terrible.
Du coloriage monté en épingle par de pseudo-esthétes. Ce n’est même pas du niveau d’un dessinateur moyen de bande dessinée contemporaine.
Takarabe ? Ai-je bien lu ?
Merci Jazzi.
Munch bouffait trop de hareng. C’est évident. Ça se remarque tout de suite dans son style de peinture. Si on peut appeler ça de la peinture, évidemment.
In Le guardian, absolument passionnant
« « [Parting] complète le tableau historique que Haffner nous a présenté dans ses… écrits historiques, car il décrit la cause profonde du chagrin sur lequel s’appuient ses livres ultérieurs, la perte de tout ce qui faisait la bonne Allemagne : le cosmopolitisme, la tolérance et l’humanité. Haffner lui-même a souligné […] ».
Nous, à Marseille, chez moi, nous avons encore
: le cosmopolitisme/ melting pot joyeux, la tolérance et l’humanité.
Pour cela que nous sommes heureux.
« La vieille PPPPPPPP (Puck la Pathétique Pute Pétomane Pro-nazie Payée Par Poutine) devient vraiment hystérique. Sa diarrhée mentale empuante cet endroit de plus en plus. Et comme la réalité va aller de plus en plus dans le sens contraire de ce qu’il souhaite, je crains le pire pour sa santé, autant physique que mentale. »
pedro merci de te soucier de ma santé.
sérieux c’est sympa parce que je sais que tu le penses.
bon tu as une façon à toi de présenter, un peu brutale, mais la seule chose que je retiens c’est ton soucis de ma santé.
tu aurais pu écrire « très cher Puck, je me soucie de ta santé mentale et physique, prend soin de toi, bàv pedro ».
en fait non, pourquoi ? à cause de ta timidité qui t’oblige à dissimuler ta sensibilité.
et ça je le comprends parce que je suis un peu comme toi, à la fois sensible et timide.
« Takarabe ? Ai-je bien lu ? »
Takarabe Takeshi, probablement.
Mon écriture est très proche de celle de Monsieur Amette. Il s’agit d’une très belle écriture, empreinte d’une désuétude plaisante qui charme.
Par contre les histoires et les personnages de Monsieur Amette s’éloignent des miennes. Il faut en convenir. Pas forcément dans le bon sens. Moi aussi j’aurais pu recevoir le prix Goncourt mais je ne m’attache pas aux prix. Monsieur Amette non plus, ça lui est tombé dessus comme ça, c’est bien pour lui mais je sais bien qu’au fond de sa personne c’est loin d’être important.
Takeshi, vous dites ?
L’Iran a accepté un cessez le feu total.
Donald annoncé la fin de cette guerre de douze jours.
C’est la méthode.
Utilisation des affichages à Naples
https://cdn-img-z.facciabuco.com/125/oo9wa5nelw-pace-guerra-strunz-perla-di-saggezza_b.jpg
(Traduction : la guerre, la font les étrons)
Jjj suis allée à la maison pierre loti rénovée cela vaut le coup d’œil et l attente pour le billet !etant du nord avec ses belles plages de sable ai du mal avec celle de fouras station près de rochefort!
Lis toujours les commentaires avec une certaine gourmandise Rien ne change sous ce blog prestigieux!
Je n’ai rien contre ce Monsieur Takeshi, valeureux militaire mort en 49.
Être timide, c’est terrible.
Mais être introverti, c’est pire.
Moi, je vois un magasin de porcelaine, Guerlain ou Jean Louis Maniatis, je rentre, je me retourne, je ressors ; y a quelques dégâts, d’importance. Les gens recommencent à respirer dès que je suis ressortie
Chez Mariages Frères, par contre, Open Space. C’est plus facile.
Enfin, moi je, personnellement, par contre, jamais je ne me nourris d’autrui, lui fais faire ce que je n’ose pas faire, lui donne un sujet de conversation pour son mari lorsqu’il rentrera ce soir, ou dis ce n’est pas grave lorsque c’est tragique, ou répète n’en parlons pas parce que je n’ai pas le courage. Ceci dit, les magasins de porcelaine me craignent.
Comme la guerre est finie un peu partout, j’ai maintenant du temps devant moi, je vais pouvoir commenter avec abondance, comme Christiane, à la différence que mes commentaires seront veaucoup plus pertinents. Ce n’est pas difficile, rétorquerez-vous.
Mais pour l’autre parfaitement cinglée, qui ne se calme pas, jouit, et a besoin d’être nourrie, je vais employer la méthode trumpiste. Prévenir avant qui de droit. Et y aller.
Christiane est éduquée, elle. Ce n’est pas difficile
Il reste deux autres guerres.
Et ensuite, toutes les autres, ailleurs.
Mettez une casquette rouge et une cravate couleur citron, Rose.
Renato, il s’agit bien de Takarabe Toriko qui a écrit « L’homme du néant » et « Fuite » que l’on trouve dans le numéro 100 de la revue Poésie.
« Un été chez Voltaire » (2007), Jacques-Pierre Amette.
Merci Jazzi pour cette magnifique recension .
Merci Jazzi de ta présentation d' » Un été chez Voltaire ».
L’Iran a violé le cessez le feu.
La paix a duré cinq minutes.
J’avais bien lu, Christiane, mais pourquoi ne faire un joke avec l’amiral tout spécialement pour D. ?
ne PAS faire
Renato, ça c’est pour vous:
https://www.theguardian.com/environment/2025/jun/23/french-mine-stocamine-waste-drinking-water-chemicals-alsace-aquifer-aoe
Si vous avez assez de ce monde actuel surchauffé et enlisé, péremptoire et foireux , criminel , mensonger, traqué, propagandisé , avec des pays entiers devenus flaque de sang, des peuples gouvernés par des cinglés, des illuminés, des corrompus, des névrosés avec leur emphase creuse,leur gadoue morale, leur médiocrité haineuse autosatisfaite ouvrez au hasard un des treize volumes de la correspondance de Voltaire. Surprise , il dénonce la bêtise, la cruauté, l’intolérance,la tyrannie, la bigoterie ,les fanatismes dans une électricité gaie de chaque phrase (« quiconque me dit:pense comme moi ou Dieu te damnera , me dira bientôt:pense comme moi, ou je assassinerai » écrit-il ). Il correspond avec l’Europe entière, mais chacune de ses phrases en fait une sorte de Joseph Haydn de la langue française. Chaque ligne, une leçon de style fringant, rapide, enlevé . Aucune de cette sentimentalité verbeuse dont on nous abreuve aujourd’hui. Lui ne s’intéresse pas abstraitement à des masses mais à son « prochain », son frère humain celui qu’on oublie, qu’on persécute en douce ou avec jubilation. Cette légèreté si bondissante pour nous informer des désordres de son siècle est résumée dans ce petite bouquin prodigieux, gélule d’intelligence « Candide ». Quand j’ai lu les lettres de Voltaire, pour préparer mon récit, le documenter, j’ai passé une des plus belles saisons de ma vie.
Fort avec les faibles, c’est le caractère spécifique de la racaille.
Cela dit, quelqu’un qui est incapable de faite trésor de ses expériences peut-il être compté parmi les animaux intelligent ? Quand une guerre se termine (pour le meilleur ou pour le pire, peu importe), la guérilla commence, et desormais cet aspect de la guerre est mondialisé. Or, du Vietnam des États-Unis à l’Afghanistan de l’Union Soviétique l’expérience enseigne qu’une armée aussi forte soit-elle, se heurte toujours à la guérilla, et finit pour battre en retraite — souvent dans le désordre —.
Bon, on verra ça.
Merci, vedo, les gens ici en parlent, d’ailleurs cela ne concerne pas seulement la France mais aussi les pays voisins.
Renato, je ne comprends rien à votre histoire de joke et d’amiral. Il se trouve que vos remarques m’importent, pas celles de D. Qui n’est qu’un histrion.
@Paul Edel, sur Voltaire, c’est intéressant, mais certains pensent que justement « Les Lumières » (et, pour l’hexagone, Voltaire, que je verrais pas trop loin d’une certaine gauche style Hollande) ont montré leurs limites, si ce n’est leur échec. Alors? « l’éternel retour » ?
Une conversation très In
Eté 2015, Christine Angot interviewe Olivier Py, le directeur du Festival d’Avignon pour la revue La Règle du Jeu.
« Olivier Py est arrivé. Il s’est assis sur le fauteuil Régence face à moi.
On ne se connaissait pas, mais on s’est tutoyé. La première question que je lui ai posée portait sur le silence. Le matin dans une émission de radio il en avait parlé.
– … toi, dans ta propre vie, je me suis demandé ce que tu savais du silence, et si à un moment donné il avait eu de l’importance dans ta vie…
Il a comparé le silence vide au silence plein de la prière, a continué sur l’impossibilité de la parole dans notre société.
– Et toi, toi dans ta vie, le silence ?
– Oh moi, j’ai beaucoup parlé. Je suis un incorrigible bavard. J’ai écrit trop de livres. J’ai écrit trente livres. C’est beaucoup trop.
– Pourquoi c’est trop ?
– Parce qu’à force, on peut les affaiblir.
– Ton spectacle, Miss Knife… tu continues je crois…
Un spectacle de cabaret, qu’il joue seul en scène, travesti, depuis des années.
– Oui, et ça m’a beaucoup aidé. Avec Miss Knife, je retourne au métier. À la difficulté du métier. Chanter. Jouer. Danser.
– Et mettre en scène… c’est pas difficile ?
– Non, c’est pas difficile. Chanter c’est difficile. Danser c’est difficile.
– Jouer ?
– Oui, c’est difficile si on le prend comme le chant et la danse. Être un acteur lyrique c’est difficile, être un acteur psychologique c’est facile.
– Tu es de quel milieu ?
– Mon père était dentiste. Pied noir.
– Et ta mère ?
– Commerçante. Donc des bourgeois, mais atypiques. Beaux, jeunes, ils m’ont eu très jeunes, émigrés. Ils étaient d’Algérie, d’Oran.
– Tu es né où ?
– En France. En 65.
– Ça t’arrive de t’ennuyer au théâtre ?
– Jamais. Je m’assois dans la salle. J’écoute. Ça me sauve. Je me raconte mon histoire.
– Quand tu vois Antoine et Cléopâtre, de Rodrigues, tu t’ennuies pas ?
– J’adore. Pour moi c’est un magnifique poème.
– Qu’est-ce que tu te racontes pendant ce spectacle ?
– Je me raconte mes histoires.
– C’est-à-dire ?
– Je me raconte l’amour tragique. Et je me dis : un jour il faudra que j’écrive sur les amants qui se séparent. J’aime l’austérité de cette pièce. Un peu formelle.
– À la radio ce matin, tu parlais de Avignon « anti-bourgeois », qu’est-ce que ça veut dire pour toi ?
– Quand je joue dans la Cour, j’ai le peuple devant moi. Avignon, c’est le peuple. C’est l’anti-Cannes. C’est l’anti-Aix. Cannes, c’est le fric. Aix, c’est la grande bourgeoisie. Ici, c’est le peuple.
– Tu y penses quand tu écris ? Quand tu es en train d’écrire un texte, est-ce que tu vois un interlocuteur ? Tu penses à un interlocuteur mentalement, à qui tu t’adresses ?
– Oui j’ai toujours un interlocuteur qui est moi, adolescent.
– Il est comment cet adolescent ?
– L’adolescent qui est en train de découvrir. Qui a besoin d’art. J’ai envie de lui dire qu’il est pas seul. Qu’il y a d’autres gens qui ont soif. À la rentrée, je vais publier le tout premier roman que j’ai écrit à dix-sept ans. J’étais écrivain à dix-sept ans. C’était même à dix-sept ans que j’étais le plus écrivain.
– C’est-à-dire ?
– Je survivais grâce à l’écriture. C’était des oasis, que je me créais.
– Survivais ? Contre quoi ?
– Contre un désert, fait de télévision et de sport, qui m’entourait.
– C’était où ?
– A Mouans-Sartoux, une petite ville…
– Oui oui je connais… j’ai vécu à Nice.
Il avance le buste vers la table, intéressé.
– La première phrase de ton premier roman, c’était quoi ?
– C’était : « J’ai acheté un cahier noir-bourreau. »
– Et la deuxième ?
– Je me souviens plus.
– Tu as commencé quand à écrire ?
– C’est immémorial. J’ai toujours écrit.
– Maintenant, qu’est-ce que c’est devenu ?
– Je crois que je suis un homme politique.
Il se tait. Puis reprend :
– C’est bien ça qui les a énervés. Dans toutes mes interventions je suis un homme politique. Quand je dis par exemple, « je suis méditerranéen et pour moi c’est synonyme de migrants ». Je sais très bien ce que je dis. Bon, il faut que je te quitte, j’ai rendez-vous.
– Avec la ministre ? Elle dîne ici ce soir je crois…
– Non non, je dîne avec un amant. Je sais pas si c’est le bon endroit, mais… bon, moi j’ai pas de problème avec Fleur.
Un peu plus tard, dans le jardin, un groupe entoure Fleur Pellerin, Olivier Py dîne un peu à l’écart, avec un jeune homme, il se lève, va la saluer, puis retourne à sa table.
Je descends jusqu’au Cloître des Célestins, pour la première de Fugue. Je prends mes places, une invitation et une payante. Et, une demi-heure après, je suis dans la rue, énervée, mais avec un sentiment de liberté. »
À chaque fois qu’un nom « exotique » apparaît D. souligne, Christiane, je me souviens de ses moqueries lorsque j’ai mentionné Banana Yoshimoto. J’ai donc joué sur le nom de l’amiral pour voir comment il allait la jouer.
Histrion me semble trop valorisant, car rappelle les ludi scaenici, ce qui est loin d’être stupide.
Les non-parlants parlent le silence mais leur silence n’est pas du tout muet, pour qui sait écouter et peut-être comprendre.
Merci, Renato, pour cet éclaircissement. Il y a bien d’autres témoins cités par Claude Mouchard. C’est un livre que j’ai aimé même si l’héritage est lourd comme le suggère à l’instant Paul Edel revenant sur sa lecture des lettres de Voltaire et sur les guerres qui continuent de décimer l’humanité.
13 volumes? S’agit-il de l’édition Besterman, la plus complète en Voltairianeries? Et terminée au siècle passe? MC
@mais certains pensent que justement « Les Lumières » (et, pour l’hexagone, Voltaire (…)) ont montré leurs limites
Et si au contraire elles étaient loin d’avoir montré tous leurs mérites et que beaucoup des malheurs du temps tient à leur oubli ou à leur mépris, serait-on enclin à penser comme le suggère Paul Edel ?
Correspondance de Voltaire, édition Besterman, hommage aux moguls des notes de bas de pages qui font les délices des lecteurs dénumérisés.
Cannes, c’est le fric. Aix, c’est la grande bourgeoisie
Py tourne pas rond.
Renato,
Pour D. je suis moins sévères que vous. Je pense qu’il a atterri ici par jeu. Je pessens quelqu’un de très sérieux, de très engagé dans la vie des idées qui avait besoin d’une. Our de récréation comme les gamins Ui s’ennuient à l’école. Ses remarques brèves et répétitives sont comme le refrain des chansons populaires (tralala tagada tsoin tsoin taratata…). Dans le fond on ne sait comment il lit les commentaires des passants. Recueil de mots étranges, polémiques, prosélytisme ( là il est intarissable !)
Il observe, écrit da petite farce puis retourne à ses singeries dans un autre monde.
Au fond, pourquoi écrit-on ici ? Nous ne nous connaissons pas. Une foule en mouvement. Des gens se croisent, se saluent, s’éloignent, se querellent sous l’arrosage permanent des nouvelles du monde qui pleuvent comme mots de gueule sur le tarmac de la nef de Pierre Assouline. A l’avant du navire, quelque poète, cheveux au vent et dans les doutes, les conspirateurs. En haut du mât, un guetteur qui ne voyant nulle terre habitable à l’horizon, rêvasse en regardant le saut des dauphins.
Cela dit, ne pas oublier le Voltaire qui se donne les gants d’assommer epistolairement Rousseau….La, la comparaison avec Joseph Haydn en prend un coup…. MC
Py, comme tous les représentants de la gauche caviar, roule avec l’argent public, Phil.
Mais il faut bien avouer qu’il a des circonstances atténuantes : pas facile pour un gay cultureux d’avoir une enfance à… Mouans Sartoux !
Très sensible à fleur d’eau de piscine et rêves d’émancipation gay refoulée; l’Enzo d’hier soir, fils à papa maman bourgeois friqués, style intello bobo avec un souci d’estime de classe corporate. Recherche à travers sa cancritude inadaptée une porte de sortie pour sa sensibilité. 16 ans, et en rébellion va trouver chez un « grand » frère maçon ukrainien la force de s’affirmer, mais également se confronter à ses doutes de genre.
On ne rencontre pas impunément son miroir, passion, gourmandise du corps, travail manuel éreintant ( pour le besoin du film et la trame sentimentale on voit en majorité les loisirs qu’offre l’occident sans guerre ) on y échappe sans cesse par poses sensuelles dans le paysage. Civilisation riche et de loisirs nautiques qui contraste avec la réalité dure qu’offre les images vidéo de la guerre et le devoir de retourner dans l’enfer de Kherson pour défendre son intégrité nationale. Il y a un côté malmenant pour le jeune homme qui l’attire et le fait souffrir posant en filigrane la question essentielle qu’est ce qu’un homme doit faire dans l’orde social ? Et le drame se joue sous nos yeux, tentation interdites à franchir, avec l’écoute de la mère trop aimante , du père persuadé du bien fondé de son diagnostic pour aider son fils à devenir un gagnant. Estime de soi, courage semblent être l’apanage de ces maçons venus travailler pour moins que rien dans un cadre agréable, sens de la fête malgré la peur d’un lendemain sacrificiel tragique. On voit les tentatives du jeune Enzo de reproduire par des traits crayonnés avec un certain talent ce qui constitue son idéal d’Art et de beauté. Tout fini par la distance, l’un toujours en famille, dépendant des parents dans des ruines artistiques italiennes qui l’ensevelissent vivant, et cet appel au loin, dans ces ruines à venir, terrifiantes du champ de bataille Ukrainien. Filmé au plus près du tremblé des visages, se baladant de la caméra sur l’épaule aux épaules brûlantes d’efforts rendant gloire au marcel, à la clope et aux mobylettes du samedi soir interdit encore …
Oh, je n’ai pas relu et la correction automatique a joué à la marelle ! ( sévère – je pressens – d’une cour – qui – sa – singeries / rêveries – doutes/ doutes – )
doutes/soutes
« Deux études menées par des chercheurs américains montrent une baisse de l’activité neuronale et de la créativité chez des utilisateurs d’intelligence artificielle. Est-il possible de tirer parti de l’IA sans affaiblir nos capacités cognitives ? »
Voilà une vraie question…
en savoir, en voir plus, c’est ici :https://www.dailymotion.com/video/x9lrqd2
« Ce métier est indispensable pour la bonne santé mentale des Français, alerte la science.
Ce lieu aurait des vertus quasi médicinales pour l’être humain – même si les professionnels concernés se considèrent avant tout comme des commerçants et pas comme des soignants. Explications. »
Les adages de la planète de Mr. Short
💿À la Saint Jean Baptiste les galettes rayées de Marc retentissent
il possible de tirer parti de l’IA sans affaiblir nos capacités cognitives ?
–> Ben oui, j’en suis l’exemple vivant.
Quel lyrisme, Chantal !
Le père, très papa poule et probablement homo…
Très , (trop?) à la mode les « doutes de genre ». Encore un film qui s’écroule sous le poids de ses nouveaux « bons sentiments ». Ah les larmes de ( Marie?) Chantal…. MP
Dites-donc, Christiane, si vous croyez que je vais tomber à pied joint dans le piège de la flatterie sous-jacente.
Vous me prenez pour un bleu. Sachez que je maîtrise tout en terme de stratégie et la votre est risible.
D’ailleurs je ris : hu hu hu !
Perso, moins convaincu que Chantal…
https://www.lelezarddeparis.fr/une-blessure-damour-pour-un-film-damitie
demande…à l’Etat hébreu « de vraiment se calmer »
Donald cause comme Hadrien, fleurissons la Marguerite.
« Cela dit, ne pas oublier le Voltaire qui se donne les gants d’assommer epistolairement Rousseau….La, la comparaison avec Joseph Haydn en prend un coup…. »
Pas seulement épistolairement. C’est lui qui a fait paraître un libelle anonyme où il révélait l’histoire des enfants abandonnés qu’une chère amie lui avait raconté.
La « conversation » dans l’Europe des Lumières.
Mauvaise pensée va te consoler chez petit X et Bilonbongo …
Ton point de vue Jazzi est davantage cadré par ses références et dates installée et aussi par ton prisme personnel 😉
Pour ma part j’ai pris plaisir à regarder ce film avec mon millefeuille intérieur, il y a un an j’ai été pour la première x à la Ciotat revoir ma cousine qui y habite à l’année. Ce fut un beau choc de découverte ces rochers incroyables qui semblent posés pour l’éternité et l’eau qui lèche les cailloux et les corps qui plongent dans les lagons d’azur. Ce fut une sorte de réparation pour un manqué, jadis les scénaristes avaient rdv à la Ciottat chaque année, puis ce fut à Bourges où je suis allée. Ensuite je n’y ai plus pensé. Avec ma cousine on a beaucoup discuté de l’endroit car en prolongement de la mer il y a l’ile du levantoù se niche une base militaire et pour l’autre moitié les propriétés de pas mal de gay friqués, décorateurs, antiquaires, qui font des fêtes sous la lune. Tout cela nous semblait un autre monde inaccessible et mystérieux, nous qui avons des vies de mères célibataires avec des enfants à charge et difficiles à comprendre, et vieux parents à soutenir en fin de vie. Ce que ce film offre à voir est tellement riche et multiple que chacun pourra en parler sans offenser son voisin de fauteuil.
A « pied joint »… Figure acrobatique impossible à réaliser au singulier… Sauf à avoir un double comme les deux Dupont(d).
« Hu’ ! Diminutif de « Hurk »… Imitation ou sosie amputé… d’un pied…
Il est rigolo l’amateur d’endives, un peu bancal, stratégiquement parlant.
Les moulins à prière tournent… Tournicoti… tournicota… dit la petite poule rousse du Père Castor. Picoti et picota… Trois p’tits tours et puis s’en va.
Antoine Compagnon souhaite une édition numérisée de la correspondance de Proust avec des liens.
C’est pas bête.
La réédition récente en 5 volumes avec un index qui correspond à l’édition en 21 volumes, comme le révélait un contributeur de ce blog, est une honte.
https://proustonomics.com/kolb-case-le-retour-de-la-correspondance-de-proust/
* qu’une chère amie lui avait racontée.
Et Marie-Chantal découvrit Bourges , La Ciotat, et leurs coulisses. Apprécions l’ampleur de la découverte! MP
@ »Civilisation riche et de loisirs nautiques qui contraste avec la réalité dure qu’offre les images vidéo de la guerre et le devoir de retourner dans l’enfer de Kherson »
je ne trouve pas que cela contraste, au contraire !
en fait cet enfer de ces ukrainiens à qui ces gens envoient des armes pour tous les sacrifier jusqu’au dernier représente une espèce de stade ultime du nihilisme de cette civilisation riches avec leurs loisirs nautiques.
je dirais même que l’évidence dit que ce jeune ukrainien on l’envoie mourir pour rien dans la mesure où les ukrainiens eux mêmes avaient dit qu’ils n’envisageaient pas de reprendre la Crimée ou le Donbass, donc du coup ils n’ont pas réels objectifs et on peut dire en toute objectivité qu’ils meurent pour rien.
sauf que non : en fait ils meurent pour agrémenter la vie de ces gens appartenant à une civilisation riche et appréciant les loisirs nautiques.
ce qui est le définition même du nihilisme.
la mère de ce gamin avec son accent de bobo parisien, son père qui ne sait plus bien à quoi peut servir son patrimoine immobilier, je veux dire c’est gens qui incarnent un truc qui touche à sa fin, le stade ultime d’une civilisation qui n’ayant plus de buts vivent dans une espèce de vide existentiel où l’ukrainien qui vit l’enfer de Kherson sans raison arrive comme la preuve ultime de cette déchéance nihiliste d’un occident qui ne prend même plus pliasir aux loisirs nautiques…
Mon pied est joint à ce qu’il veut.
X à fait un travail tout à fait remarquable sur Léo Daniderff, peut-être que Marie-Chantal ne s’en est pas aperçue. On aimerait bien aussi une reflexion autocritique de Clopine T, sur cette chanson chaplinesque qui n’est finalement pas de lui! Je ne vois pas ce que Bolibongo vient faire ici. MP
non, en fait si on veut comprendre le sens de ce film il faut plutôt le mettre en perspective avec une Europe qui est en train de surarmer, avec une Allemagne qui vient de décider qu’elle représentera la totalité de la fourniture de ces armes en 2030.
pourquoi ? parce que cette Europe considère que la Russie représente pour elle une menace existentielle…
un peu comme l’Iran représente une menace existentielle pour Israël.
du coup, dans un film, le soldat ukrainien est là pour rappeler aux spectateurs que la Russie représente une menace existentielle.
et à partir de là cela justifie le fait que l’Europe s’arme jusqu’au dent dans le but de supprimer cette menace qui met en péril nos existences.
et tout ça dans le but ensuite de pouvoir à nouveau profiter des loisirs nautiques.
Christiane ne connaît pas ses classiques : tournicoti tournicotON, c’est le Manège enchanté avec Zébulon et Pollux. Rien à voir avec Père Castor et les poules rousses. Ah mais quel cruche, cette cricri.
Bon si on se faisait un petit musée pour publier ces différents futiles, Christiane ?
Oui puck dans ce sens là il y a quelque chose de révoltant, ils interagissent tellement pas avec le malheur des autres que leur nombril très beau et clinquant au demeurant ne voit rien de ce monde parallèle qui vit sous leurs pieds ensablés, car ils sont dans le déni …
L’ukrainien au début m’a paru au début une sorte d’idiot utile très beau, un peu guincheur, fournissant la panoplie parfaite du bad boy, mais en fait ul est juste généreux là ou les autres sont dans leur petit monde parfait. Certes, il n’est pas du même monde mais ses valeurs en valent bien d’autres …
Mais il y a aussi un rapport au travail qui émancipe, mais si le déséquilibre est trop grand, il y a de toute évidence ceux qui jouissent des miettes ( et ils semblent mieux le vivre en apparence) et ceux qui aspirent toujours à plus au détriment des autres. Noter les points noeuds des frustrations des personnages du film serait aussi un exercice?
Avec toi, aussi, Puck, si tu veux.
Il les agace. Mais Michelet agaçait aussi déjà à son époque.
« le soldat ukrainien est là pour rappeler aux spectateurs que la Russie représente une menace existentielle »
Au départ, l’Ukrainien du film n’a aucune envie de partir défendre son pays, puck.
Il se trouve très bien à La Ciotat et a des problèmes avec son propre père…
C’est le défunt scénariste, qui a la fin l’envoie au combat !
Il les agace, oui, au sens où un Thalamas, de petite science mais pet
´de grand arrivisme, devait agacer Bernanos…, et c’est peu dire. MC
mais de grand arrivisme, etc.
Boucheron ou le non événement. Moins sa préface, curieusement très classique, à l’ouvrage italien sur Jean 1er le Posthume…
« Enzo » de Laurent Cantet et Robin Campillo, film très moyen à mon avis, rencontre un succès critique et public très sur estimé.
Tout comme « Call Me by Your Name » de Luca Guadagnino, sorti en 2017, sur le même sujet, celui de l’éveil de la sexualité chez un jeune homo de bonne famille et que je n’avais pas aimé du tout, pour le coup.
Et Motel Destino Jazzi ? Il est à l’affiche ici mais pour moi c’est un peu too mutch …
la mère de ce Enzo a une voix de parisienne insupportable !
je veux dire une voix insupportable de parisienne !
je ne sais pas pourquoi tous les acteurs français ont actuellement tous en commun d’avoir cette même voix insupportable.
est-ce parce qu’ils viennent tous du même milieu social ? qu’ils ont tous été dans les mêmes écoles ?
en fait je ne vois qu’une seule bonne raison d’espérer voir l’Europe déclarer la guerre à la Russie pour provoquer une apocalypse nucléaire c’est la voix insupportables des acteurs dans le cinéma français.
@ »Au départ, l’Ukrainien du film n’a aucune envie de partir défendre son pays, puck. »
ah mais aujourd’hui plus aucun jeune ukrainien n’a envie d’aller faire la guerre !
chez les jeunes soldats ukrainiens il y a un taux de désertion proche des 150% !
c’est pour ça qu’ils ne veulent pas faire d’élection !
tout comme Macron espère que d’ici 2027 la France soit entrée en guerre contre la Russie pour pouvoir mettre la France sous loi martiale et continuer ainsi de rester président comme le président ukrainien !
Fais gaffe JB, Chantal va te supplanter comme critique ciné officiel de la RdL!
non seulement les jeunes ukrainiens ne veulent plus aller faire la guerre mais en plus ils commencent à s’organiser en mouvement de résistance contre les dingos au pouvoir !
en Ukraine il y a 2 types de résistance : les ukrainiens d’origine russe et hongroise, normal… et maintenant de plus en plus les ukrainiens non d’origine russe et hongroise.
c’est eux qui eux qui disent là où les russes doivent envoyer leurs missiles pour détruire les stocks d’armes !
parce qu’ils se disent s’il n’y a plus d’arme cette putain de guerre inutile s’arrêtera et on ira pas se faire dégommer dans une tranchée du Donbass sans aucune raison d’y être !
tous les types qui croyaient au narratif : on se bat pour défendre les valeurs européennes et toutes les conneries du même genre ils sont tous morts.
et ceux qui restent savent que ce narratif (inventé par des types juste pour s’en mettre plein les poches) c’est tout du flan !
cette guerre est les guerre la plus conne de l’Histoire de l’Europe !
et pour alimenter la guerre la plus conne c’est simple il suffit d’avoir les gouvernants les plus cons !
La vieille PPPPPPPP (Puck la Pathétique Pute Pétomane Pro-nazie Payée Par Poutine) délire de plus en plus.
La canicule, sans doute…
No problème, closer, il y a de la place pour tous les amateurs de cinéma ici.
Beaucoup plus hard et satisfaisant à mon goût « Motel Destino », Chantal !
https://www.lelezarddeparis.fr/desir-de-bresil
Quand j’ai lu les lettres de Voltaire, pour préparer mon récit, le documenter, j’ai passé une des plus belles saisons de ma vie.
Bravo, Paul !
Paul,
La bibliothèque où il aimait converser longuement avec Frédéric II de Prusse au château Sans Souci, Postdam, banlieue de Berlin.
Château de Sanssouci, bibliothèque | Passerelles https://share.google/CqWKEkHkkLoMQ59oA
« il y a de la place pour tous les amateurs de cinéma ici. »
notamment pour des amateurs comme moi qui détestent la voix des acteurs français et qui posent la question « ontologique » de la place du cinéma dans des sociétés ayant atteint des stades avancés de nihilisme.
je rappelle que le nihilisme se définit en 3 stades : les destruction des choses, la destruction des hommes et enfin l’apothéose : la destruction du réel.
du coup le stade le plus avancé du nihilisme dans lequel nous nous trouvons correspond à celui de la destruction du réel.
c’est là que l’ont peut, à bon droit, s’interroger sur la place du cinéma dans des sociétés ayant atteint ce stade ultime du nihilisme consistant en la destruction du réel.
je veux dire le cinéma c’est d’abord un regard porté sur le réel et si le nihilisme détruit ce réel le cinéma devient un regard porté sur du rien.
ou alors, s’il s’agit toujours de regard porté sur le réel, le cinéma peut évoquer une forme de nostalgie d’un temps révolu où un réel existait encore.
C’est très judicieux, cette réflexion, Puck. Le Cinéma, c’est le réel.
Un de mes films préféré est La Soupe aux Choux.
je veux dire nos gouvernants politiques sont une des expressions de ce nihilisme.
on a des gouvernants dont la seule obsession est d’avoir une armée surpuissante avec des armes surpuissantes dans le but de mener des guerres pour maintenir le statut de supériorité sur le monde que l’occident a eu durant des siècles.
ça c’est la destructions des choses et des hommes.
la destruction du réel étant un domaine réservé au média.
je veux dire tous les médias nous parlent d’une espèce de monde fantasmé qui n’existe pas dans la réalité.
quand on voit des gros titres disant que la Russie représentent une menace existentielle pour l’Europe on se demande si les types font toujours la connexion entre la définition des mots et le réel.
ou quand on écoute un type disant que les russes piquent des pièces dans les machines à laver pour fabriquer des missiles on pourrait se dire qu’on a atteint un stade avancé niveau psychiatrie en fait non cela correspond juste au stade le plus avancé du nihilisme c’est à dire des types qui partent compelt en vrille parce qu’ils vivent dans un monde qui lui-même est parti en vrille..
on en a un bon exemple ici : pedro.
renato l’aimae aussi beaucoup, mais dans sa version doublée en Italien.
je veux dire tous les médias nous parlent d’une espèce de monde fantasmé qui n’existe pas dans la réalité.
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c’est exact. B. ne s’en est même pas rendu compte.
« Un de mes films préféré est La Soupe aux Choux. »
ce film c’est un cas à part parce que je pense que c’est là où le cinéma français a atteint un point culminant.
d’ailleurs je ne sais pas si tu l’as remarqué mais dans « diner de con » ils mangent de la soupe au choux !
pour dire si ça à l’époque ça turbinait dans leurs têtes.
parce que nous n’avions pas encore atteint le stade ultime du nihilisme !
je veux dire ce film c’est début des années 80, Giscard – Mitterrand : c’est une époque où la guerre en Ukraine n’aurait jamais eu lieu ! ou bien elle se serait arrêter au bout de 15 jours parce que les types vivaient dans une réalité tangible et ce film incarne cette réalité tangible !
je veux dire que la France avait eu à cette époque un président comme Macron ce film n’aurait jamais existé parce que comme tous les Young Global Leader Macron est destructeur du réel parce qu’il est un nihiliste au stade le plus avancé !
je veux dire Macron c’est le vide absolu.
et c’est bien connu que le cinéma a horreur du vide, même un film comme Interstellar.
Si mes sources sont exactes, beaucoup d’actrices fument, et pas que la cigarette. Ceci explique peut-être les « voix horribles « relevées plus haut…. MP
Alors, Puck, moi qui suis un grand spécialiste des missiles français (j’ai même eu il y a plus de 20 ans une habilitation spéciale pour les approcher de près pendant leur phase de maintenance), je peux te dire que je ne peux absolument rien te dire en quoique ce soit sur comment ils étaient faits. Par contre le système qui prévaut est le cloisonnement, pas du missile, mais de ce que chacun a à connaître ou à faire dessus. Le nombre de personnes ayant accès à tout est extrêmement faible. Voire inexistant. Ça paraît invraisemblable. Et pourtant.
« c’est exact. B. ne s’en est même pas rendu compte. »
je sais, d’ailleurs je pense que tu devrais la prendre sous ton aile.
sérieux D. ! ça fait longtemps que tu aurais dû l’inviter chez toi pour lui montrer ton potager et tes poules ! si c’est un dimanche le matin tu l’emmènes à la messe !
sérieux D. toi et moi nous menons un combat de résistance !
et combattre le nihilisme c’est comme combattre Satan !
« Ça paraît invraisemblable. Et pourtant. »
pas la peine D. j’ai toujours cru tout ce que tu dis !
même les trucs les plus invraisemblables..
S’agissant de bouts de missiles russes récupérés et vendus sur ebay (l’offre est très importante), c’est de la très très bonne camelote, avec souvent, pour résoudre une fonction, des méthodes très astucieuses, efficaces et fiables, que nous les occidentaux qui savons tout n’avions pas imaginée.
La qualité de fabrication des missiles russes et du niveau des exigences du domaine spatial moderne. Donc très haut. Pour certains drones à usage (boum) unique (pièces à vendre également sur Ebay), c’est souvent bien plus artisanal. On est là plus dans le domaine de l’assemblage d’éléments du commerce venant d’un peu partout, limite moteur de tondeuse à gazon et servo de bagnole radio commandée que le gamin a eu pour son Noël. C’est parce qu’ils s’en foutent qu’un ou deux foire de temps à autre sur 100 qu’ils balancent sur la ligne de front. Il faut du pas cher et correctement vite-fait.
Postdam, banlieue de Berlin.
Potsdam, dear Rosi. le grand Fritz peut-être timbré mais n’a jamais habité la « banlieue » de Berlin, horrible vocable laissé aux Franzosen.
En tout cas au restaurant.
A minima.
C la grande banlieue chic.
Lac, glace l’hiver, bains l’été.
Le Versailles des berlinois.
C mieux comme ceci ?
Versailles des berlinois
ja, richtig ! et « château du roi impie », disait le Vicomte
Il existe une distinction entre les banlieues et les zones métropolitaines. Dans une zone métropolitaine, les villes sont interconnectées et interdépendantes sur le plan fonctionnel, mais chaque ville a sa propre banlieue.
Dans le parc, un pavillon en forme de chinoiserie.
Au fond du parc, le grand château pour les soirées royales.
À Sans Souci, les discussions sur la marche du monde, au-dessus des marches où trônent de part et d’autres les fruitiers en espaliers.
Ce que dit renato est rigoureusement exact.
Oh tu sais, Puck, B. est depuis longtemps très irritée de mon non-nihilisme des réalités. Il est hors de question qu’elle mette les pieds à Chaville. Précisons que je n’ai jamais vu B. de ma vie et qu’elle non plus ne m’a jamais vu.
Et puis la simple idée d’une messe chez B…. non mais tu ne te rends pas compte de son degré de nihilisme des Saintes espèces.
Comme en 1917, calimero ; une messe à la Clovis Trouille
@ Renelle chez Pierre Loti. Elle se plait en RDLie
@ Jzmn en Edelie : encore trois croches (1° – a également était invité ; 2° – deux siècles et demie ; 3° – et voulu voir ce qu’elle regardait) ->… c’est la dernière fois, hein, qu’on ait à vous y reprendre). Ce roman date de 2008, a-t-il gardé de sa fraicheur surannée à l’envers, en interne ?.
@ La vieille chienne est morte en visitant Dachau (Da-Ra-Au)
@ Dominique de Villepin s’envole avec un nouveau parti au-dessus de tous les vieux partis en vrilles, afin de nous reconquister la France en l’an deux mille vingt sept.
@ Ne vous laissez jamais démoraliser par quiconque, Christiane.
@ Je suis d’accord avec bien d’autres : Chantal est une très bonne analyste, certes un peu décousue mais toujours itérative & cônique. Châtaine claire, yeux bleus malicieux, quelques mèches blanchâtre. Aucun tatouage. Médusée.
@ Joyeux anniversaire à Emma Mc Kent, aussi.
Ast’heure, j’y vais, Clopine T… les trois tonnes de carrelages extérieurs viennent d’arriver. Thierry va bientôt pouvoir s’y atteler. Deux bières fraiches par jour lui suffisent. Il travaille seul, et vaillamment de 7 heures du mat’ à 12h 20. Pause casse-croûte vers 1Oh15. Lui manquent trois dents sur le devant, a des cheveux bouclés toujours pleins de poussières de plâtre. Mimi Souris l’adore, il va lui construire une chatière gratuitement dans la vieille porte de la grandjonc. A pluss +g+///.¨£$$$$$$$$$$$$$$$$$$
Tiens, j’ai fait la nique à l’hoplite de recoin abyssal ; une affaire de seconde, à l’instar des rafales de scarabée-bombardier
Je suis allé chez Leclerc chercher mes trois commandes, un Kerouac en folio (vagabonds célestes, 1963) et deux Mc Gahern (L’obscur 1965, et le Pornographe, 1979). Je vais lire et je dirai, un jour si quand j’y pense. Bàv.
Tu vois keupu, rose a posé sur toi un juste diagnostique : tu es loin de dire des conneries et tu as une vison sensible du monde ; de là à penser que tu es une sorte de gourou et elle une sorte d’adepte, ce serait aller un peu trop loin
Les Saintes huiles.
Vous vous emmêlez les pinceaux.
Il n’a même pas été blessé, même que Denise B n’a pas moufté dans les abysses de son souterrain. Elle est nucléairement indétectable. Bàv, faut que jjjj aille.
Les saintes chéries enceintes ?
Peut-être est-ce un coup de Darius, l’helvète underground aux intentions souterraines
Non rose, il ne s’emmêle pas les pinceaux, les saintes espèces sont les espèces eucharistiques (espèces du latin species dans l’acception d’apparence).
«Même les paranoïaques ont de vrais ennemis.» …
Ah. Merci Renato.
Le 24 juin, la saint jean, on fait le vin de noix.
Saintes espèces ou pas.
Christiane,
Pouvez-vous me donner sans lien votre film d’avant hier au soir ? Merci.
Citoyens, citoyennes, zemmouriennes, zemourriens …
Israël : quand des Arabes israéliens se voient refuser l’accès aux abris anti-missiles
Avec Aragon, Passou fait de la provocation !
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