
Pouchkine, c’est la Russie
La Maison Pouchkine à Pétersbourg, qui est bien davantage qu’un musée à sa gloire, a été inaugurée en 1905. On y trouve ses manuscrits, sa bibliothèque, ses objets, des gravures et tableaux et de quoi organiser des rencontres culturelles et des colloques qui dépasse sa seule personne car Pouchkine, c’est la Russie, ou du moins la littérature russe, tout simplement. Son œuvre recèle des expressions ou des morceaux de phrases qui sont devenus des mots de passe entre les Russes. Ainsi « la nuit du 3 » (Eugène Onéguine) est-elle un schibboleth, un signe d’appartenance ou de reconnaissance, il n’y a pas à expliquer. Pouchkine relève du fonds et le socle communs des Russes jusqu’à en être devenu le lieu commun et le synonyme de tout, le seul capable de mettre d’accord occidentalistes et slavophiles tout en conservant un écho universel, l’incarnation de la liberté secrète, il se situe à sa juste place à l’origine de la littérature russe moderne- et du métier d’écrivain au sens moderne de l’expression puisqu’il disait écrire pour lui et publier pour gagner sa vie. Toutes choses qui sourdent de chaque page du Dictionnaire amoureux de Pouchkine (580 pages, 28 euros, Plon), une fête de l’esprit.
Son auteur André Markowicz a traduit l’ensemble de son théâtre, nombre de ses poèmes lyriques ainsi que les principaux poètes de sa génération, la première de l’histoire de la littérature russe à se regarder comme telle, constituée d’artistes qui avaient entretenu une conversation permanente, rassemblés dans un essai qui fit grande impression sous le titre Le Soleil d’Alexandre. Il compagnonne intimement avec Pouchkine depuis qu’il est âgé d’une vingtaine d’années ; alors qu’il venait juste d’obtenir sa licence, les maitres d’œuvre de la grande Histoire de la littérature russe en plusieurs volumes publiée par Fayard dans les années 90 lui commandèrent le chapitre qui lui était consacré. L’ode « Napoléon », l’exilé du genre humain comme il l’appelle, mort en martyr selon lui, lui est venu sous la plume au lendemain de sa mort. Markowicz l’a traduite à 17 ans. Depuis, cent fois il l’a remise sur le métier encore et encore. Et il se dit prêt à recommencer jusqu’à la consommation des siècles :
C’est peu dire qu’André Markowicz ne doute pas du génie de son héros. Jamais avare de superlatifs, il élève « Le Cavalier de bronze », hymne à la beauté de Pétersbourg et à ses nuits blanches, au rang de « plus grand poème jamais écrit en russe » ; et les 7000 vers d’Eugène Onéguine, « indiscutable et indiscuté, le plus grand livre jamais écrit en langue russe ». Mais outre son tempérament parfois porté à l’hyperbole, comment ne pas lui donner raison. Non seulement il connait comme peu d’autres la littérature et la poésie russes de l’intérieur de la langue, et pour cause (« Traduire, c’est vraiment lire »), mais cette vision panoramique lui donne les moyens de la comparaison. Markowicz ne doute pas mais, outre qu’il n’est pas inconditionnel de la grandeur de la totalité de l’œuvre, lorsqu’ il est confronté à un obstacle, il l’avoue : non, il ne parvient toujours pas à traduire son grand poème sur la négation de Dieu « Le démon » (et soudain il nous revient en mémoire que Jacques Chirac prétendait avoir traduit toute l’oeuvre de Pouchkine dans sa jeunesse grâce aux leçons d’un vieil excentrique !) ; non, il s’avère incapable de définir le fameux « esprit russe » ; non, il ne lui pardonne pas d’avoir « honteusement » chanté la répression de la révolte polonaise de 1830-1831 ; non, il n’a pas pu traduire certains fragments inédits car inachevés ; non, il l’avoue, il est incapable de traduire « ça », la présence de Pouchkine qui s’impose au visiteur de la Maison Pouchkine à Pétersbourg, envahi par des remontées d’enfance et les émotions qui lui font cortège car « ça » n’a pas de nom c’est indestructible. Ces aveux d’impuissance sont l’une des multiples facettes de la qualité de ce livre passionnant qui joint des touches très personnelles, le ressenti du lecteur et du traducteur, à une érudition sans faille.
« La Russie de Poutine est monstrueuse en ceci qu’elle allie l’indifférence à la culture naturelle au capitalisme et à la dictature mafieuse. Je ne suis pas sûr que cette dictature, même si, un jour ou l’autre, elle finit par s’effondrer, mette en grand danger ce « ça » qui fait ma Russie »
Depuis des années, le Kremlin et ses associés mafieux organisent le vol systématique de manuscrits de Gogol, Lermontov et surtout Pouchkine dans les réserves des grandes bibliothèques occidentales dont la BnF à Paris et surtout celle de Varsovie. Le protocole est toujours le même : un petit réseau de voleurs géorgiens se présente avec de fausses cartes de chercheurs, passent plusieurs jours à « étudier » les documents et remplacent l’original par un fac similé si bien fabriqué qu’il trompe les conservateurs. 170 oeuvres ont ainsi été subtilisées dans les collections. Ce que c’est de demeurer l’incarnation éternelle de la Russie…
Il y a des entrées bienvenues sur le bilinguisme russe/français, une manière de diglossie en fait, qui régnait dans l’aristocratie russe jusqu’à 1914, le français n’étant pas seulement la langue de la conversation mais celle de la réflexion sinon de l’écriture, le russe étant par eux considérés comme la langue vulgaire des journaux. Au lycée, ses camarades avaient surnommé Pouchkine « le Français ». Une place est faite naturellement à Boldino, un village de la province de Nijni Novgorod qui appartenait à sa famille ; une épidémie de choléra l’y confina une première fois pendant trois mois, puis à nouveau un peu plus tard, confinement des plus stimulants et des plus féconds puisque nombre de ses chefs d’œuvre furent composés, complétés ou achevés dans ce splendide et misérable isolement absolu.
André Markowicz appartient à la catégorie des traducteurs que je qualifierais d’empathiques. Il ne lui suffit pas d’être porté par l’admiration, encore lui faut-il n’éprouver aucune répulsion. S’il a bien été l’audacieux et si novateur traducteur de Dostoïevski, il s’est contenté, si j’ose dire, de rendre en français ses 31 œuvres de fiction en 45 volumes mais s’est bien gardé de toucher à ses lettres et à ses articles (y compris son admirable discours prononcé lors de l’inauguration d’un monument à Pouchkine) à cause de son nationalisme et de son mysticisme ; certes, et il n’en disconvient pas, ceux-ci ont également irrigué ses romans mais leur structure les mettait à distance (en situation, dans la bouche des personnages etc).
On dit parfois à propos des grands poètes suicidés que leur mort volontaire éclaire rétroactivement leur vie à mort ou à raison. Pouchkine, c’est son duel avec Georges d’Anthès. Même ceux qui n’ont jamais rien lu de lui savent au moins cela. Blessé, agonisant, Pouchkine fut transporté dans sa bibliothèque aux trois mille volumes. Mais on ne sait à qui il s’adressait, aux hommes ou aux livres, lorsqu’il murmura :
« Adieu, les amis ».
Issu d’une illustre famille aristocratique ruinée, il fréquentait les grands bals depuis toujours, chantait l’empire russe… En permanence hanté par la folie, ce joueur addictif mourut endetté jusqu’au cou à cause de passion pour les cartes (il avait même joué et perdu ses manuscrits à deux reprises)… André Chénier était le poète français dont il se sentait le plus proche… Il était obsédé par les pieds des femmes (il est même question de petons du côté de chez Onéguine ce qui indignait Soljénitsyne qui y voyait l’origine de la perte du sacré dans les démocraties !). Mais comment rendre nojki, diminutif de nogui, autrement que par « petits pieds » dans les strophes 30 et 34 du premier chapitre ? Il y a donc « petons », mais c’est risqué de ramener la Valentine de Maurice Chevalier dans la grande poésie russe du XIX ème ce qui ferait désordre ; la consultation du Dictionnaire de l’Académie (1802) libéra d’un cas de conscience…
Markowicz aura passé sa vie d’adulte en compagnie de Pouchkine et ce n’est pas fini. De son propre aveu, il y a encore beaucoup à découvrir du côté des variantes, de la ponctuation et même du papier sur lequel il écrivait. Ce Dictionnaire n’a pas de dédicataire. Mais le linguiste Efim Etkind (1918-1999), grand savant, professeur, passeur et traducteur, aurait pu l’être. Il fut le maître admiré et l’ami cher de Markowicz jusqu’à ce qu’ils se fâchent à jamais. Il n’empêche… :
« C’est lui qui m’a fait. Si vous lisez ce Dictionnaire amoureux de Pouchkine, c’est qu’il y a eu Etkind ».
Après un aussi bel élan de gratitude, on a hâte de retrouver son exemplaire d’Eugène Onéguine dans la traduction de devinez qui avant d’attaquer le massif Pouchkine par la face nord, celle du splendide témoignage sur le quotidien de l’aristocratie russe entre 1819 et 1825 (promenades, fêtes, bals et ballets) ou par la face sud et se laisser emporter vers l’ivresse des sommets dans une quête infinie de sa légendaire légèreté.
« Je n’estime pas cher tous ces droits souverainsQui font tourner la tête à mes contemporains.Je ne murmure pas si les dieux me retirentLe pouvoir d’amender le budget de l’EmpireOu d’empêcher les rois de lever des armées.Et je ne pleure pas qu’on ne puisse imprimerDans une presse libre un tombereau d’orduresSans tomber sous le coup d’une acerbe censure.Cela, c’est, voyez-vous, « des mots, des mots, des mots. »Il me faut d’autres droits, plus secrets et plus hauts.Une autre liberté, plus haute, me transporte :Dépendre du monarque ou du peuple, qu’importe ?C’est dépendre toujours. Chacun son dû.——————————————N’avoirPour maître que soi seul. Être en repos. DevoirNe contenter que soi ; pour quelque honneur infâme,Ne rien devoir courber, le cou, les rêves, l’âme.Selon sa fantaisie, vagabonder, errer,Contempler la nature en sa splendeur sacréeEt frissonner de joie, plein de larmes sereines,Face aux créations de la pensée humaines.O vrai bonheur ! droits vrais !…. »
(« Pouchkine récitant à un ami poète devant Derjavine », huile sur toile d’Ilia Répine, 1911, Maison Pouchkine ; « Portrait d’Alexandre Pouchkine. huile sur toile, 1827, Maison Pouchkine; « Le dernier tir d’Alexandre Pouchkine » huile sur toile d’Adrian Markovitch Volkov, Maison Pouchkine )
1 372 Réponses pour Pouchkine, c’est la Russie
H Atlan Il y rencontre Liliane Cohen qu’il épouse en 1952 et dont il aura deux enfants. Après son divorce d’Henri Atlan, Liliane Atlan garde son nom.
il y a ine page wiki sur Liliane Atlan.
Liliane Atlan, née Cohen, naît le 14 janvier 1932 à Montpellier[2] dans une famille juive. Son père, Élie Cohen, est originaire de Salonique, où il est né en 1907, ayant immigré comme enfant avec ses parents en France. Sa mère, Marguerite Cohen, est née à Marseille en 1905. Liliane Cohen a quatre sœurs.
ELLE MEURT EN ISRAEL
« y compris son admirable discours prononcé lors de l’inauguration d’un monument à Pouchkine »
le discours de Dostoïevski ? admirable ? trop drôle…
qui a lu ce discours ? d’habitude c’est moi qui parle de bouquins que j’ai pas lus.
en 1880 Dostoïevski est un slavophile, chose qu’il n’était pas 30 ans plus tôt, du coup il ne parle pas de Pouchkine pour mettre d’accord entre eux les occidentalistes et les slavophiles (comme il est dit dans l’article à passou) mais en définissant l’occidentalisme russe à l’envers : Dostoïevski définit l’occidentalisme comme une partie de l’universalisme russe et sa capacité de fraterniser tous les êtres de la planète, et Pouchkine incarne cet aspect pour l’occident comme part de son universalisme propre à la pensée russe (faut bien comprendre la démarche du zigoto).
en fait Dostoïevski fait un peu ce que fait par exemple la France par exemple avec les Lumières ou avec sa littérature : ce côté universaliste de la France genre l’exception culturelle française.
après si on regarde l’Histoire et ses conséquences aujourd’hui on voit par exemple par rapport à la colonisation en Afrique ou ailleurs l’universalisme de France et la Russie occupent 2 positions opposées : un du côté des colonisateurs et l’autre du côté des libérateurs.
Rose,
Se rencontrer sans numero de téléphone, sans adresse email, sans se connaître donc se reconnaître me paraît très compliqué dans cette grande gare …
Vous êtes un personnage virtuel que j’apprécie ainsi. Quelques emails échangés il y a longtemps.
Laissons les choses ainsi dans ce monde de la RdL où tout est faux-semblants, où je passe parfois, souvent sans m’y arrêter sauf pour y lire les billets de Passou et quelques intervenants.
Je crois que c’est mieux.
Bonne suite à vous.
Je suis appelé en urgence compte tenu de la situation internationale qui s’aggrave considérablement cette après-midi du 15 juin.
Je n’aurai plus le temps d’être ici.
J’ai embauché pour garder la maison et s’occuper des poules et du chat. Les endives, c’est trop compliqué. On verra plus tard
Vas-y Dédé, il faut que tu sauves la planète, l’humanité compte sur toi et tes endives…
Comme Popeye et ses épinards !
Je crois que c’est mieux.
Bonne suite à vous.
Christiane,
D’accord. Aucun pb pour moi.
Avant, mais c’était avant, on se donnait RV sous la grande horloge et on portait Le Monde sous le bras.
Lointain.
P.S : je ne suis pas un personnage virtuel. Loin de là.
LA RDL m’apparait comme un « collectif »réuni a priori pas les billets de P.Assouline: les membres de ce collectif n’y sont pas virtuels, qu’ils se soient ou non rencontrés ailleurs; mais s’y trouvent sollicités en leur « nom »pour ce lieu:cela ne constitue pas une obligation de réponse ni de rencontre entre eux: je suppose que cela serait signalé « dans les marges « du billet;
il me semble que certains contributeurs viennent pour s’y « augmenter »comme on dit aujourd’hui
Cécile Denjean, réalisatrice du film-documentaire « Un Homme Presque Parfait » et Jean-Michel Besnier, philosophe, sont nos invités pour tenter de répondre à la question : «Qu’est-ce qu’un homme augmenté ?»
Augmenter les performances humaines est un rêve qui devient réalité. Robotique, intelligence artificielle, nano-technologies, génétique, toutes ces nouvelles technologies nous promettent de devenir plus beau, plus fort, plus intelligent,
Homme augmenté et augmentation de l’humain
Bernard Claverie et Benoît Le Blanc
et alii dit: 15 juin 2025 à 13h14
il me semble que certains contributeurs viennent pour s’y « augmenter »comme on dit aujourd’hui.
Oui, et alii.
Mais, il y a mieux. Certain se décrit parfait.
Et non, il n’y a strictement aucune obligation de rencontre, et encore moins de montrer patte blanche.
rose,
permettez que j’associe aussitôt avec ce qui m’a traversé l’esprit, parce que j’ignore ce que peut nêtre « un homme parfait »,s’il en existe!
j’ai pensé à « crime parfait »,voilà, l’homme parfait serait in genre de vmonstres et plus précisément un criminel parfait
B, vous demandiez l’autre jour des suggestions pour votre voyage à la Roque d’Anthéron.
J’en ai une, exceptionnelle: Sophie Liu, canadienne née à Shanghai. Voici un petit extrait de ce qu’en pense René Martin, directeur de plusieurs festivals en France, « Elle a tout: une technique absolument phénoménale, une pensée musicale extrêmement rare, comme quoi les génies ça existe… »
Je suis 100% d’accord mais je ne connais rien à la technique musicale; c’est pourquoi je demande toujours l’avis de la personne qui m’accompagne aux concerts et qui a joué du piano à un bon niveau: elle est d’accord aussi.
J’ajoute qu’elle a 16 (seize) ans, un physique de statuette Tang et une présentation modeste et sympathique.
Rose,
Il y a quelque chose de brutal dans votre demande. Comme ça, tout d’un coup, avoir tenté une correspondance privée puis une rencontre d’un jour sur l’autre entre dix heures et midi.
Vos urgences ne sont pas forcément les miennes.
Il y a quelques mois cette adresse email fonctionnait, vous l’aviez utilisée pour m’informer de votre difficulté à poster sur le blog de SV. J’avais fait suivre. Puis vous avez disparu..
Quelques mois plus tôt vous m’aviez confié une explication pouvant éclaircir l’agressivité incompréhensible d’un certain commentateur et ceci afin de le mettre en valeur quand il allait bien. Ce qui a suivi tient de l’imbroglio et du désastre…
Aussi j’ai pris mes distances avec vos improvisations. Ainsi ce roman à l’EHPAD est tellement excessif depuis l’enlèvement en chemise de nuit de votre mère dans le premier EHPAD, que j’ai du mal à lire cette histoire et ces rebondissements autrement que comme une fiction dénonçant justement les désarrois des familles et des résidents âgés dans ces structures loin d’être toutes accueillantes et attentives.
Vous avez choisi un style d’écriture chaotique changeant brusquement d’objectif, nous arrivant par salves, souvent nocturnes, dans cet espace de commentaires.
Cela est passionnant si on vous lit littérairement parlant mais permet aussi d’entrer dans un monde virtuel
Se rencontrer de 10 à 12, pour se dire quoi ? Dans quel but ? Vraiment j’ai du mal à vous suivre mais je ne vous en veux pas. Vous êtes fantasque. Vous êtes Rose.
Sophia, non Sophie, pardon
Christiane
Pas le temps de répondre.
Ce n’était pas un EHPAD.
C’était un hôpital.
Fin janvier 2020.
Très lointain pour moi.
Ce n’est pas grave.
J’avais une question à vous poser. Verbalement que je ne poserai pas ici. J’ai parcouru des milliers de kilomètres.
Cordialement,
rose
Lire dans La Croix que le Nain teigneux a été exclu de la Légion d’honneur me conforte, sans me réjouir, ce qui ne serait pas chrétien.
Rose, si on ne comprenait souvent rien à vos messages, la communication serait plus facile…
On vous aime bien comme ça cependant.
Rose, c’est stressant : une question ? Même en se rencontrant – brièvement – aurais-je pu y répondre ? Aurais-je eu envie d’y répondre ?
Nous avançons avec le doute quant à nos actes, nos pensées. Je crois que c’est en nous que nous trouvons les réponses, à moins que nous mourrions un jour avec nos questions sans réponse – ce qui me conviendrait assez.
Donc c’était un hôpital… C’est un peu pareil…
Aurais pu, oui.
Envie, pas sûre.
Alors vos commentaires souffrent d’un sérieux problème , cher Puck, car vos commentaires attaquent bel et bien l’auteur – je le limiterai à Pouchkine-,et son traducteur. Il y a là un problème de lisibilité . On prétend jouer plusieurs tableaux, et dans les faits, on ne dépasse pas le premier: l’image de l’auteur …. MC
Et dire que l’on reproche à Trump de vouloir censurer les universités, alors que nombre des nôtres sont totalement vérolées depuis des décennies par la gauche! Aux USA aussi évidemment.
« Spécialiste mondialement reconnu de la Syrie, Fabrice Balanche sait parfaitement de quoi les Frères musulmans sont capables et n’hésite pas à le dire. Enragés par sa lucidité et son expertise, les islamo-gauchistes qui règnent à Lyon 2 depuis des années tentent de le faire taire. Pas sûr qu’ils y parviennent.
Causeur. Le 1er avril, alors que vous donniez un cours à l’université Lumière Lyon 2, votre amphithéâtre a été envahi par des militants masqués, islamistes, gauchistes ou les deux, et vous n’avez eu d’autre choix que de quitter les lieux. Dans quel état d’esprit vous trouvez-vous depuis cette tentative d’intimidation ?
Fabrice Balanche. J’en ai vu d’autres. Ce n’est pas la première fois que j’ai des problèmes à l’université ! Il y a une dizaine d’années, j’ai fait un procès à l’Institut d’études politiques (IEP) de Lyon, qui avait recalé ma candidature à un poste de maître de conférences. Le tribunal a reconnu le manque d’impartialité de la commission d’admission, qui penchait exclusivement à gauche. Le jugement, qui fait d’ailleurs aujourd’hui jurisprudence, m’a donné entièrement raison. Depuis, je passe pour un emmerdeur.
Qu’est-ce qui déplaisait tant au jury de l’IEP de Lyon pour qu’il ne veuille pas de vous comme collègue ?
Mes travaux portent sur les alaouites et sur les communautarismes en Syrie. Autrement dit, mon prisme n’est ni marxiste ni décolonial. Cela ne cadre pas avec le dogme académique dominant. Raison pour laquelle il m’a fallu un certain temps, au début de ma carrière, pour accéder à un emploi stable à la faculté. Mon sujet faisait tiquer. Mais il ne s’agit pas d’un cas isolé. Beaucoup de chercheurs anticonformistes ont du mal à trouver une place digne de ce nom à l’université. À Lyon 2, c’est devenu patent. Depuis quelques années, l’équipe dirigeante ne recrute que des personnels qui lui ressemblent idéologiquement, ce qui lui permet de s’assurer d’autant plus facilement sa reconduction à chaque élection interne. Sociologiquement, l’établissement ressemble à une citadelle d’extrême gauche, où vous avez intérêt à exprimer les mêmes positions politiques radicales que le conseil d’administration si vous voulez maximiser vos chances de décrocher des crédits de recherche. »
Une suggestion : Peut être faudrait-t-il supprimer tout ce qui est hors sujet…
le prof complètement parano : le 1er avril il y a des types masqués qui entrent dans sa salle de cours et se mettent à tirer partout avec leurs kalachnikov et le mec il a pas le recul de se dire que c’est le 1er avril et que le 1er d’avril c’est dans la tradition de faire des blagues !
hého il faut se détendre un peu : déjà que l’ambiance est tristounette si plus personne n’a le droit de faire des blagues le 1er avril on va tous se flinguer !
@ »Peut être faudrait-il supprimer tout ce qui est hors sujet… »
perso je suis d’accord.
encore faudrait-il savoir c’est quoi exactement le sujet ?
@ »Alors vos commentaires souffrent d’un sérieux problème , cher Puck, car vos commentaires attaquent bel et bien l’auteur »
si tel est le cas alors j’en suis fort désolé car nulle n’était mon intention.
j’ai juste dit que dire « Pouchkine c’est la Russie » c’est comme dire « Maurras c’est la France » ça ne veut rien dire.
d’autant moins que Pouchkine n’est pas ce qu’on appelle un « auteur russe ».
la littérature russe a duré 80 ans : elle commence vers 1820 avec les âmes mortes de Gogol et se termine début 20è avec les dernières pièces de Tchekhov.
j’ai aussi dire que cet article de passou consistait en une instrumentalisation de la littérature et de Pouchkine à des fins purement idéologiques.
dans la mesure où dire « Pouchkine c’est la Russie » c’est faire de Pouchkine « un bon russe » en opposition à l’incise située au centre de l’article qui parle d’un « mauvais russe » (Poutine).
si la critique de la dérive idéologique de la littérature vous parait une question hors sujet permettez moi de vous dire que c’est vous qui êtes un peu à côté de vos pompes !
la critique littéraire n’est pas un truc hors sol et évanescent, c’est au contraire une chose qu’il faut toujours essayer de contextualiser, que ce soit la critique d’aujourd’hui comme celle des autres époques, sinon cela consisterait à dire que la littérature elle même est coupée du monde réel et que le Beau suffit à dire le Vrai !
en, résumé cher Monsieur c’est peut-(être mes commentaires qui sont le moins « hors sujet » !
Rose,
Cette question a-t-elle un rapport avec vous ? Là, je n’aurais pas répondu. Ou avec moi ? Là, je pense que j’aurais différé ma réponse. Donc n’ayez pas de regret, faites comme Cléo – merveilleux film – oubliez votre question !
je veux dire on nous fait toujours le coup, Daoud et Sansal : les bons algériens, Rushdie le bon musulman, Powers ou je sais pas qui le bon américain et maintenant Pouchkine le bon russe…
sérieux ? si c’est que ça la littérature et la critique littéraire alors on a touché le fond !
dans ces conditions on peut alors aussi se demander si un critique littéraire qui saute de joie à voir l’otan aller vers l’est et englober la Finlande est aussi un bon critique littéraire qui a toutes ses facultés mentales ?
je veux dire si on veut en rester aux considérations idéologies et politiques on peut se poser la question.
la littérature russe a duré 80 ans : elle commence vers 1820 avec les âmes mortes de Gogol et se termine début 20è avec les dernières pièces de Tchekhov.
puck dit: 15 juin 2025 à 16h09
Et Akhmatova, Biély, Blok, Tsvetaïeva, Essénine, Mandelstam, Maïakovski, Pasternak, Boulgakov, Bounine, Zamiatine, Vassili Grossman, Chalamov, Brodsky, etc, etc, etc, c’est la littérature de la Bordurie?
(Tu n’es pas fatigué de déverser des tonnes de conneries pures et dures dans cet endroit depuis de années?)
exemple au hasard : si on prend Eugène Onéguine c’est un livre qui s’inscrit parfaitement dans le courant romantique.
de quel autre écrivain russe peut-on dire que c’est un romantique ? qu’on m’en cite un seul !
@ »Et Akhmatova, Biély, Blok, Tsvetaïeva, Essénine, Mandelstam, Maïakovski, Pasternak, Boulgakov, Bounine, Zamiatine, Vassili Grossman, Chalamov, Brodsky, etc, etc, etc, c’est la littérature de la Bordurie? »
non là tu me cites des écrivains russes : des écrivains russes il y en a eu à toutes les époques.
je te parle de cette littérature russe qui représente le sommet indépassable de la littérature et qui est dominé par 3 auteurs : Tolstoï, Dostoïevski et Tchekhov.
les auteurs qui tu me cites sont des écrivains comme les autres.
pedro cela dit je te pardonne : je comprends tout à fait que tu n’as pas compris ce que j’ai voulu dire.
je veux dire c’est pas faute : tu es comme tu es.
Maréchal, le voilà ! Il a mérité l’indignité, comme toi !
Cela dit, évoquer l’honneur de Nicolas Sarkozy, c’est contempler le vide sidéral.
pedro pour te faire plaisir je vais réduire à 40 ans cette époque qui représente ce sommet indépassable de la littérature : si on enlève les âmes mortes, Gontcharov et Tourgueniev (la vieille) cette époque commence au moment de l’émancipation des cerfs (1859) et se termine début 20è au moment de la révolution de 1905.
c’est pendant ces 40 années que vont s’écrire les plus grandes œuvres de l’histoire de la littérature !
je vais voir si je peux encore réduire ?
pedro après c’est comme pour la musique, parce que je sais que tu as l’oreille très musicale et que tu sais faire la différence entre les bons chanteurs lyriques et les moins bons.
là c’est pareil : on peut placer Madame Bovary au dessus d’Anna Karénine, ou mettre les nouvelles de Maupassant au dessus de celles de Tchekhov, ou dire que les Misérables d’Hugo ou les Ambassadeurs de James peuvent se mettre au dessus des F. Karamazov ou des Démons ?
dans ta liste tu as oublié Soljenitsyne.
»Et Akhmatova, Biély, Blok, Tsvetaïeva, Essénine, Mandelstam, Maïakovski, Pasternak, Boulgakov, Bounine, Zamiatine, Vassili Grossman, Chalamov, Brodsky, etc, etc, etc, c’est la littérature de la Bordurie? »
les auteurs qui tu me cites sont des écrivains comme les autres.je te parle de cette littérature russe qui représente le sommet indépassable de la littérature et qui est dominé par 3 auteurs : Tolstoï, Dostoïevski et Tchekhov.
puck dit: 15 juin 2025 à 16h35
Non, tu n’as pas écrit:
la littérature russe a duré 45 ans : elle commence vers 1860 avec « Humiliés et offensés » de Dostoïevski et « Guerre et paix » de Tolstoi, et se termine début 20è avec les dernières pièces de Tchekhov.
Tu as écrit (et sans parler de Tolstoï et Dostoïevski):
la littérature russe a duré 80 ans : elle commence vers 1820 avec les âmes mortes de Gogol et se termine début 20è avec les dernières pièces de Tchekhov.
puck dit: 15 juin 2025 à 16h09
Tu es un tricheur professionnel qui dit n’importe quoi sur n’importe quel thème, comme tout le monde le sait ici depuis longtemps.
de ces auteurs qui durant ces 40 ans vont atteindre le sommet de la littérature on peut dire : cette littérature c’est la Russie !
Dostoïevski comme Tchekhov et Tolstoï c’est la Russie !
c’est l’exception culturelle russe : ce qu’aucun autre que la Russie a apporté à la littérature et lui a permis d’atteindre ce qu’elle a produit de plus haut, de plus grand de plus profond !
cette exceptionnalité Pouchkine ne l’a pas : c’est un écrivain romantique comme tous les autres écrivains romantiques occidentaux.
C’est vrai qu’on pourrait se demander pourquoi la Littérature Russe ne durerait que 80 ans, sauf vision de puriste…C’est un peu comme limiter la musique au chapon Jaroussky…
@closer, notamment
« (…) Emmanuel Macron a été invité au Groenland par la Première ministre danoise, Mette Frederiksen, et le Premier ministre du Groenland, Jens-Frederik Nielsen.
« La France nous a soutenus dès les premières déclarations concernant l’appropriation de notre territoire. Ce soutien est à la fois nécessaire et gratifiant », a écrit sur Facebook Jens-Frederik Nielsen quelques jours avant la visite d’Emmanuel Macron.
« Je ne crains pas qu’il (Trump) soit furieux. Il faut voir cela comme une volonté de favoriser le développement au Groenland », a-t-il ajouté dimanche sur la chaîne danoise DR, répondant à une question sur une éventuelle contrariété du président américain à l’égard du déplacement du chef de l’Etat français.
Prié de dire si le président français délivrerait sur place un message explicite à destination des Etats-Unis, un conseiller d’Emmanuel Macron a répondu aux journalistes que « le déplacement était un signal en soi », sans mentionner Donald Trump.
Ce déplacement donnera également l’opportunité, selon ce conseiller, de discuter de la manière de donner « une nouvelle dimension » au partenariat entre le Groenland et l’Union européenne.
« Le Groenland est un territoire européen et de toute évidence c’est un territoire convoité », a déclaré dimanche le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, au Grand Jury RTL-Public Sénat-Le Figaro-M6.
« On peut s’agiter sur des plateaux de télévision en donnant des leçons aux uns ou aux autres, ou alors on peut agir, se rendre sur place, renforcer les coopérations, répondre aux enjeux de sécurité de développement économique », a-t-il ajouté. « Le Groenland est un territoire européen et donc il est tout à fait naturel que l’Europe, et en particulier la France, l’investissent. »
La Première ministre danoise a effectué plusieurs visites à Paris après les menaces de Donald Trump et a passé des commandes de missiles sol-air de fabrication française. (…) »
Une curiosité dans ce dictionnaire :
Pouchkine a été le premier à saluer le travail de Gnéditch. Il a résumé l’hommage que lui devait toute la littérature russe en lui consacrant un poème en 1832, au moment où, se sachant déjà malade, Gnéditch venait de publier son unique recueil de poèmes. Ce poème mérite d’être cité tout entier :
Avec Homère seul tu conversas longtemps ;
Longtemps, en bas, nous t’attendîmes;
Et des sommets sacrés, tu vins vers nous, portant
Tes Tables claires et sublimes.
Eh quoi ? -tu nous trouvas, vautrés dans le désert,
Dans une orgie farouche et folle,
Gesticulant en rond, chantant des chants d’enfer,
Voués au culte de l’idole.
Nous nous nous troublâmes, nus sous ton regard de feu.
Mais, plein d’une ire méprisante,
Prophète, as-tu maudit tes enfants furieux,
Brisé tes Tables rayonnantes ?
Non, tu n’as point maudit. Délaissant tes hauteurs
Pour l’ombre fraîche d’un bocage,
Tu aimes écouter l’abeille dans la fleur
Et le grondement de l’orage.
Tel est le vrai poète. Il se sent transporté
Aux jeux brillants de Melpomène
Et se plaît dans la foule, à la voir agitée
Par l’histrion libre sur scène.
Il ressuscite Rome ou le sombre Ossian,
Relève Troie d’entre ses ruines
Et s’envole déjà vers Bova et Rouslan
Dans sa légèreté divine.
Il y a ici une allusion à la traduction de l’Iliade par le même . ( « Avec Homere seul tu conversas longtemps… »
Louise von Salomé ou Lioulia von Salomé ou Louíza Gustavovna Salomé (en russe : Луиза Густавовна Саломе), dite Lou Andreas-Salomé, née le 12 février 1861 à Saint-Pétersbourg
Rose,
Vous m’avez fait perdre le fil Pouchkine. Votre double demande m’a perturbée.
J’aime assez ce lieu où on ne rencontre personne dans la vraie vie. C’est comme une protection. Un lieu qui tient uniquement par l’écriture. Mais pourquoi y a-t-il tant de contributeurs ici plutôt qu’ailleurs ? Pourquoi la littérature est parfois le parent pauvre des échanges ? Peut-être parce que toute parole ou presque peut s’y déposer, dévoilant les préoccupations des une et des autres. Pour moi, ces autres n’existent pas vraiment surtout que certains d’eux jouent aux illusionnistes, aux ventriloques, aux provocateurs. En connaître, un peu, certains, rend les choses encore plus compliquées. Deux registres se mélangent le réel et l’imaginaire. Je ne cherche pas à multiplier cette expérience.
Désolée, Rose, si je vous ai chagrinée. Ce n’était pas le but. Mais j’ai besoin de frontières, ici.
Christiane,
Ce n’est vraiment pas grave.
Ne soyez pas perturbée pour cela.
Bonne soirée,
Christiane
Je me souviens de vous allant en 2017 aux obsèques de MàC, et de ce temps là, beaucoup plus d’humanité imprégnait les relations. Mais, je me répète, ce n’est vraiment pas grave.
« Israël ne sera bientôt plus habitable » communique l’Etat-major de la République d’Iran.
Pour moi, cela signifie que la bombe est prête et va exploser en Israël.
Jusqu’à présent je n’ai pas eu de songe sur ce conflit. Dès que j’en ai un je vous préviens.
Le régime théocratico-terroriste iranien est au bout du rouleau.
Bientôt la chute finale.
Mais où diable est donc le Mahdi ?
Ne viendra-t-il pas pour nous sauver et tuer nos ennemis comme c’est écrit dans le Coran de Fatima, se demandent les chiites complètement désarçonnés ?
La fin du régime iranien c’est aussi la fin de tous les mythes de la stupide parousie imamite qui a empoisonné la vie des persans pendant des siècles.
une statistique fascinante : les adultes japonais conservent en moyenne leur autonomie 9,4 ans de plus que les Français.
Les revues médicales parlaient toutes de régime. Poisson. Thé vert. Algues.
« Beaucoup d’humanité imprégnait les relations ». Sur la RDL? La c’est le retour incontrôlé du « c’était beaucoup mieux avant »…. MC
« Beaucoup plus d’humanité imprégnait les relations ». Sur la RDL? La c’est le retour incontrôlé du « c’était beaucoup mieux avant »…. MC
Ce n’était pas mieux avant ! Ni plus humain.
Sacrifice d’Iphigénie
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Fichier:Fresco_Iphigeneia_MAN_Naples.jpg
« Un lieu qui tient uniquement par l’écriture. »
Et aussi par une violence verbale, propre à la communication en vigueur sur les réseaux sociaux, Christiane.
Jazzi, les réseaux sociaux, je ne connais pas. J’ai choisi quelques terrains d’expression en vingt ans qui sont ces blogs littéraires surtout parce qu’ils m’ont permis de découvrir tant de livres, pas que des romans, des essais aussi et surtout d’échanger à leur propos avec d’autres lecteurs passionnés où se glissent des critiques littéraires de talent
Et , là tu as raison, des tempêtes imprévisibles qui viennent répondre férocité et sadisme. Que faire alors ? Déserter ? Cela lest arrivé, parfois. Mais la littérature gagne à être partager, comle kart, comle je cinéma… Alors on ouvre à nouveau le dialogue ce qui ne signifie pas que l’on a envie de rencontrer les lecteurs qui s’y expriment. J’aime compartimenter ma vie. Mon cercle d’amis de famille est restreint et c’est bien comme cela. Je sais être fidèle à qui je choisis pas forcément en le rencontrant. Je défends parfois excessivement mon naturel de solitaire
Cela est arrivé, parfois. Mais la littérature gagne à être partagée, comme l’art, comme le cinéma…
répandre
La RDL semble partie en vacances.
Marie Sasseur a disparu au-delà du point d’horizon, JJJ ne relève plus les filets de la nuit, Chaloux et Pablo75 n’accordent plus leurs violons…
Vais-je devoir suspendre mon feuilleton estival ?
Le sacrifice d’Iphigénie, Renato, vaste problème…
Une représentation su sacrifice d’iphigenia qui n’est pas la n’est pas la version retenue par Racine ;Ici on voit dans le ciel Diane qui apporte la biche qui sera substituée à la fille d’Agamemnon à l’instant de l’immolation
Racine invente pour le sauvetage d’Iphigénie une histoire alambiquée qui aboutit à sacrifier à sa place le personnage inventé d’Eriphile qu’il a introduit à cette fin dans la tragédie dès les premières scènes
Fin médiocre et ridicule d’un très grand texte qui ne méritait pas ça !
Où, pour le dire autrement, Jazzi. Ces blogs, surtout la RdL, peut devenir un lieu de désorientation où on se sent perdu, voire incapable de continuer. Comme une perte de connaissance de soi, un exil loin de soi-même.
Dante l’a écrit : « Au milieu du chemin de notre vie/ je me retrouvais par une forêt obscure / car la voie droite était perdue. »
L’obscurité spirituelle a déterminé mes refus de continuer. Quand l’apaisement revient, c’est un matin d’été. J’ai choisi de vivre quasiment seule et là où je suis le bruit du monde est autour de la sphère où je me tiens pour lire, écrire, méditer. Les problèmes disparaissent. C’est le pays de la pensée qui tourne autour d’un centre. Privilège du grand âge . Pascal admirait la beauté des mathématiques, une sorte de cristal…
Cette intuition du non-sens du monde, un sentiment d’inexprimable, l’immortalité de l’âme, une série infinie impossible à réaliser en une vie.
Voilà, c’est tout pour toi, l’homme a l’œuf de Pâques..
Rosanette – 8h07
Immense contributrice, rare et juste dans ses jugements littéraires.
« Fin médiocre et ridicule d’un très grand texte qui ne méritait pas ça ! »
Pour des questions de vraisemblance ? Le classicisme a ses règles.
Georges de Caunes ou la Vie sauvage.
https://www.ina.fr/ina-eclaire-actu/video/i11088650/georges-de-caunes-sur-son-ile-deserte
Evidemment, quand on écrit à longueur d’années des hénaurmités, quand on calomnie des inconnus sur la base de renseignements foireux, fournis par encore plus folle que soi, il n’est pas impossible que l’on s’expose à des réponses qui ne soient pas toutes plaisantes.
@ »C’est vrai qu’on pourrait se demander pourquoi la Littérature Russe ne durerait que 80 ans, sauf vision de puriste… »
je sais comment je dois prendre ce mot « puriste » que je mérite guère puisqu’en général réservé aux savants et autres grands connaisseurs de la chose littéraire du coup j’y vois une pointe d’ironie.
sinon j’ai baissé la durée de littérature russe (comme à la fois réellement russe et aussi comme sommet indépassable de la littérature) de 80 ans à 40 ans !
40 ans c’est mon dernier prix…
« Pouchkine, c’est la Russie »
c’est marrant on croirait une espèce de slogan ukrainien anti russe.
les ukrainiens ont changer le nom de tous les endroits (ures, boulevards, jardins etc..) qui portaient le nom de Pouchkine et ils ont aussi déboulonné toutes les statues et les bustes qu’on trouvait de lui en Ukraine.
« Je voulais faire un livre pour raconter pourquoi il avait fait les choses, et pas comment il les avait faites, et on n’y arrivait pas : c’est un journaliste, on en revenait toujours au factuel. C’était : où, quand, comment, pourquoi, qui. […] C’est dommage on aurait pu faire un bon bouquin. j’avais déjà le titre. Ca se serait appelé ‘Ile déserte’. »
après c’est vrai que Pouchkine est considéré comme un demi Dieu en Russie.
sauf que l’idée de mettre d’accord les occidentalistes et les slavophiles reste un voeu pieu ou une vision de l’esprit ou limite une fadaise ou un farfadet de l’intelligence.
la chose la plus intéressante étant de savoir :
1 pourquoi il est impossible de réconcilier ces 2 forces : occidentalisme et slavisme
2 analyser les raisons du rejet de l’occidentalisme en Russie.
déjà il faut commencer par regarder ce qu’est la littérature russe AVANT Pouchkine.
il faudrait demander à notre traducteur en chef mais je crois bien que le mot « littérature » arrive très tardivement dans la langue russe.
quand en Europe on a déjà des Rabelais, Dante ou des Cervantes et autres, en Russie on n’a rien du tout, nada ! zéro pointé.
la littérature au départ c’est un truc importé d’Europe par Pierre le Grand et Catherine II.
et c’est pas un truc importé isolement, en fait c’est le pack complet qui est importé d’Europe : littérature + philosophie etc…
là où l’on voit que c’est le package compelt qui est importé c’est un type comme Bielinski.
Bielinski est un des personnages les plus importants et influents de la littérature russe : il a sa vision et il a ses normes et les 2 : vision et normes sont importées d’Europe.
ce package complet c’est les Lumières, l’idéalisme, le lyrisme, l’humanisme, le romantisme etc… la totale !
déjà là on voit que la place réservée au slavisme est réduite à un truc proche du néant.
et ça c’est un gros problème pour les russes !
un vrai prénom russe;
Anastasia Nikolaïevna Romanov de Russie nait le 18 Juin 1901 non loin de Saint-Pétersbourg dans le Palais de Peterhof connu comme étant l’équivalent de notre château de Versailles. Son père est le Tsar Nicolas II et sa mère est Alix de Hesse-Darmstadt, l’impératrice dite Alexandra Feodorovna. Elle est la quatrième fille de ses parents qui espéraient absolument avoir un garçon pour enfin donner un héritier au trône. La déception sera minime en voyant arriver une nouvelle petite fille puisque le couple impérial sera fou d’amour pour leur petite Anastasia. Et puis, un petit frère viendra trois ans plus tard agrandir la famille et celle-ci sera alors plus soudée que jamais.
https://unebrevehistoiredart.com/2021/03/14/le-mystere-autour-de-la-grande-duchesse-de-russie-anastasia/
en fait le problème réside dans le fait qu’on ne peut pas importer la littérature comme on importe des bagnoles.
à moins de regarder l’importation des voitures sous l’angle de l’état du système routier local.
keupu au pacage !
en fait ce pack complet all inclusive de la littérature que Bielinski veut importé en Russie c’est celui de l’époque.
parce que la littérature est uns construction de son époque, un truc qui évolue au fil du temps : la notion d’humanisme ou d’idéalisme n’existe pas chez les grecs ou même chez Shakespeare, c’est arrivé après au fil du temps.
du temps et aussi ce qu’on appelle la modernité.
Bibi au placard !
ce mot « modernité » est hyper important parce que c’est justement le truc qui rend impossible en Russie toute forme de réconciliation entre occidentaliste et slavophile.
limite le slavisme se définit par une chose : son rejet de la modernité !
ce rejet de la modernité on le retrouve chez Dostoïevski et aussi chez Tchekhov et Tolstoï.
Dostoïevski refuse de suivre ces normes de Bielinski à partir de 1860.
limite Dostoïevski refuse de conformer à l’évolution de la littérature, d’être un écrivain de son temps, son refus de cette modernité lui fait faire un bond en arrière de plusieurs siècles pour se replacer à l’époque d’Eschyle ou de Shakespeare, de voir les choses de la même manière que ces auteurs les voyaient !
exemple au hasard : la compassion, c’est un truc qui n’existe pas chez Dostoïevski.
pourquoi ? parce que la compassion est une invention qui permet de justifier l’impuissance.
quand une personne ne peut rien faire pour aider une autre personne il ne lui reste qu’une chose : la compassion.
on voit un type se noyer : soit on de jette à l’eau pour l’aider soit on éprouve une compassion pour lui.
c’est pour ça que la compassion est aussi présente dans notre culture et dans nos médias : elle est le miroir de notre impuissance et les 2 évoluent à la même vitesse.
ça Dostoïevski n’en veut pas ! il ne veut pas tomber dans cette forme d’hypocrisie.
tous les personnages chez Dosto qui éprouvent de la compassion sont des types qu’il démonte parce qu’il ne les aime pas, l’idiot en est le meilleur exemple.
c’est d’ailleurs marrant de voir qu’à la même époque Nietzsche fait le même constat que Dostoïevski sur la compassion.
Dans Zarathoustra Nietzsche dit que la compassion est le refuge des impuissants et des faibles !
c’est marrant non ? je veux dire cette coïncidence ?
« Pouchkine, c’est la Russie »
sérieux c’est vrai que ça ressemble à un slogan ukrainien.
non c’est trop drôle…
si les mecs du bataillon Azov tombe sur l’articlapassou il va dire à ses sbires : vous voyez ! je vous l’avez bien dit qu’il fallait déboulonner cette statue !
trop drôle…
La RDL semble partie en vacances.
Cela nous fait de l’air et sans regret aucun.
il en dit quoi notre traducteur du fait que les ukrainiens ont remplacé le nom des rues Pouchkine en rues Bandéra ?
ça lui fait plaisir ?
sérieux j’aimerais bien avoir son avis sur ce nettoyage ethnique.
quand le conseiller du président ukrainien (Danilov) disait « les russes n’appartiennent pas au genre humain parce que ce sont des asiates »
il en pense quoi notre traducteur humaniste ?
encore que comme il n’est pas slave du coup il s’en fout peut-être ?
Tourguéniev, c’est la Russie ou l’Europe ?
« L’oeuvre d’Ivan Tourguéniev est étroitement liée à l’évolution de la littérature européenne au XIXe siècle. Le roman réaliste, voire naturaliste, psychologique sous certains aspects, occupe une place dominante dans l’oeuvre de Tourguéniev comme dans celle des écrivains européens. Cette affinité découle de son intérêt pour les grands classiques de la littérature européenne qu’il a lus et admirés dès son jeune âge : Voltaire, Rousseau, Shakespeare, Goethe, Schiller, Stendhal, Balzac, Sand, Scribe, Hugo, Dumas, Mérimée, Dickens, Thackeray et tant d’autres. Cet intérêt sera d’autant plus marqué par la suite que Tourguéniev passera la plus grande partie de sa vie d’adulte en France et en Allemagne, et qu’il séjournera régulièrement en Angleterre. Son intégration dans les milieux littéraires européens de l’époque est exemplaire. Dans la seconde moitié du XIXe siècle, il est l’écrivain russe le plus connu en Europe ; ses oeuvres paraissent presque simultanément en Russie et dans plusieurs pays européens. Aussi est-il le premier écrivain russe à mener un dialogue littéraire notable avec ses confrères européens, Flaubert, Maupassant, Zola, les Goncourt, James, pour ne citer qu’eux parmi ses contemporains. »
Vlad L’Empaleur et Ubu médiateurs pour la paix entre les fondamentalismes juif et musulman !
« Tourguéniev, c’est la Russie ou l’Europe ? »
c’est le type même de l’auteur occidentaliste : romantisme, idéalisme allemand, Lumires, Raison, Vérité : la totale !
c’est pour ça que c’était le chouchou de Bielinski : ils étaient super potes tous les deux à tel point qu’on ne sait lequel des deux a monté le bourrichon de l’autre !
Et en plus, Rose, vous vous étiez trompée. Il n’y a rien de bon chez ce type. Que de la méchanceté ! De l’obsession…
Votre point faible : trouver tout le monde gentil, améliorable. Lui, rien à espérer ! C’est un teigneux à vie.
le truc embêtant dans l’article de passou c’est cette mécompréhension de ce qu’il se passe en Ukraine.
Pouchkine c’est la Russie.
Poutine c’est pas la Russie.
donc il suffirait de virer Poutine pour que les russes redeviennent potes avec les ukrainiens ?
en fait non : le creuset de l’idéologie des nationaliste ukrainiens c’est l’antislavisme !
ils considèrent les « vrais » ukrainiens comme des scandinaves descendants des vikings et ils considèrent les slaves comme des sous hommes à qui ils donnent des droits inférieurs.
Poutine n’a rien à voir dans ce problème parce que ce problème est fondamentalement un problème racial !
on retrouve la même chose dans les pays Baltes où les slaves n’ont le droit d’obtenir un passeport !
là encore on dit c’est parce que les soviétiques les ont fait souffrir, en fait c’est faux : c’est juste qu’ils sont racistes et que les nationalistes de ces pays considèrent comme les nationalistes ukrainiens les slaves comme des sous hommes.
exactement comme le pensaient les nazis.
et ça il est absolument évident que les russes ne l’accepteront jamais.
les occidentaux n’arriveront jamais à mettre un néo nazi comme Navalny au pouvoir simplement parce que la Russie est un pays slave !
tant que les européens défendront ces thèses racistes en faisant croire que c’est un combat pour la liberté et la démocratie il y aura la guerre.
Cela nous fait de l’air, Bolibongo, mais puck et et alii occupent tout l’espace !
puck dit : « lequel des deux a monté le bourrichon de l’autre »
Et et alii va nous mettre aussitôt le lien sur l’expression « monter le bourrichon ».
Ils sont employés pour faire du chiffre dans le même asile ou le même Ehpad du bon docteur Passou ?
À y regarder de près, la biche , c’est le miracle du soldat! En aucun cas de Racine. À moins de supposer une superposition .Par contre est ici fondamental le (re) départ du vent. Tout comme le précédent et très ambigu « Vous y serez, ma fille « adresse par Agamemnon. Il n’est donc pas défendu , finalement, de voir ici une lecture jesuito-janséniste , à deux niveaux, donc, du mythe …. MC
( En aucun cas de Racine, si on opte pour une mediocrisation volontaire du mythe. C’est tout le contraire qui a lieu ici!)
Évoquons, Rose, des choses plus gaies ! Oui, vous êtes une grande voyageuse. Vous partagez ici votre regard humaniste sur les gens, leurs coutumes et avec précision certains paysages j’aime beaucoup vous lire. Bon retour dans votre région. Vous devez être dans le train et la grande horloge continue tranquillement de voir passer les voyageurs. J’ai profité de cette matinée pour terminer le dernier roman proposé par Soleil vert. Un livre qui vous plairez.
Je crois, MC, que Rosanette évoque la fin du texte quand Eriphile remplace Iphigénie pour le sacrifice.
Panne massive sur le réseau SFR en ce moment.
MC il y a une autre dimension que rilgieuse, c’est la dimension « impérialiste » de la littérature.
exemple : Navalny avait dit (dans la logique de sa politique racialiste) que les ouzbèkes étaient des étrangers au monde russe parce qu’ils ne connaissaient pas Pouchkine, les ouzbèkes, dans leur indignation, avaient mis des vidéos en ligne où ils récitaient de mémoire des longs passages de Pouchkine.
c’est le paradoxe : quand passou écrit que Pouchkine fait l’union de toutes les fédérations de Russie ça peut être vu comme un éloge, mais aussi comme une accusation d’impérialisme.
en France aussi on l’a pratiqué cette intégration des peuples « indigènes » (même au niveau des régions) par leur connaissance de nos auteurs, en ce sens la scolarité peut être vu comme une énorme entreprise d’assujettissement.
Edpouard Said l’écrit aussi pour Jane Austin : il dit d’elle ce que passou dit de Pouchkine mais en inversant la logique : les anglais ont fait de Mansfield Park (c’est le livre qu’il cite) un outil colonial d’intégration.
la frontière entre universalisme et impérialisme est assez fluctuante.
en tout cas cet » impérialisme littéraire » est la raison donnée par les nationalistes ukrainiens au déboulonnage des statues de Pouchkine en Ukraine.
on peut être d’accord ou pas…
dans tous les cas les choses sont loin d’avoir ce côté Disneyland on est tous des frères avec Pouchkine tel que le dit passou dans son article.
A partir de demain : grosse canucule sur le pays. Pendant plusieurs jours et jusqu’à une date indéterminé, 36 degrés possible sur de nombreux départements, 38 possible à certains endroits, et surtout des nuits restant chaude, (25 degrés), interdisant le rafraîchissement du sol et des bâtiments.
on retrouve cette dimension dans le discours de Dostoïevski en hommage à Pouchkine.
quand Dostoïevski a lu ce discours il a été ovationné.
en fait c’est juste parce que l’endroit était trop grand et qu’il y avait trop de monde : personne n’a entendu ce que disait Dosto.
quand son discours a été publié ces mêmes gens ont éyté horrifiés par ce discours !
pourquoi ?
parce que la veille c’était Tourgueniev qui avait fait son discours sur Pouchkine et Dostoïevski a écrit son discours en réponse à ce qu’avait dit l’occidentaliste Tourgueniev !
les choses ne sont hélas jamais aussi simples que ce que l’on voudrait.
« Pouchkine, c’est la Russie »
ce titre peut aussi être lu de façon « impérialiste » comme l’expression d’un « russo centrisme » et en ce sens justifier son rejet par certaines populations.
c’est pour ça que dans tous les cas il vaut mieux éviter ce type de slogan (surtout en ce moment) qui en soit ne veut rien dire mais peut vouloir dire beaucoup dans son interprétation.
quand l’occident prononce le mot « universalisme » 9 fois sur 10 c’est que l’impérialisme n’est pas loin derrière dans la mesure où cet universalisme concerne surtout ses normes, ses règles et ses valeurs.
d’ailleurs je me demande si même le mot « universalisme » n’est pas en soi une invention purement occidentale, comme « humanisme », d’autant que les 2 marchent souvent ensemble.
0 PROPOS D ‘horloge ,savez vous qu’
que sur la place de Palestine à Téhéran, il y a une horloge qui fait le décompte des minutes avant la destruction de l’État hébreu, qui est promise par les dirigeants iraniens pour 2040 ? », a déclaré Daniel Sibony.
Cela nous fait de l’air, Bolibongo, mais puck et et alii occupent tout l’espace !
puck dit : « lequel des deux a monté le bourrichon de l’autre »
Et et alii va nous mettre aussitôt le lien sur l’expression « monter le bourrichon ».
Ils sont employés pour faire du chiffre dans le même asile ou le même Ehpad du bon docteur Passou ?
Je n’osais pas le dire mais si ces deux-là pouvaient ne plus nous bourrer le fil, ce serait déjà un progrès!
On devrait imposer un sujet bref pour les commentaires. Trois ou quatre lignes au plus.
Style télégraphique si vous voyez ce que je veux dire…
D. dit: 16 juin 2025 à 12h03
A partir de demain : grosse canucule sur le pays
Voilà donc l’aveu de se réserver une bonne part d’endive! 🙂
Bloomsday
Jazzi dit: 16 juin 2025 à 10h24
Cela nous fait de l’air, Bolibongo, mais puck et et alii occupent tout l’espace !
* puck dit : « lequel des deux a monté le bourrichon de l’autre »
Et et alii va nous mettre aussitôt le lien sur l’expression « monter le bourrichon ».
Ils sont employés pour faire du chiffre dans le même asile ou le même Ehpad du bon docteur Passou ?*
Je n’osais pas le dire, mais je le pense aussi fortement, ces deux-là nous bourrent le fil des commentaires.
Il faudrait s’en tenir à trois ou quatre lignes de commentaires et pas plus.
Cela serait d’ailleurs bien plus agréable à lire et objecterai contre la dilution dans des liens plutôt vaseux.
Trois ligne, un lien, et basta!
MC j’ai réduit à 35 ans la durée de la littérature russe comme à la fois vraiment « russe » et comme sommet indépassable : à partir de 1866 (Crime et Chatiment) à 1899 (Résurrection)
ça chute à 30 ans si on s’arrête à Anna Karénine (1977)
et ça grimpe à 40 ans si on va jusqu’à la Cerisaie (1904).
je pense que le seul roman non russe qui pourrait être mis à ce niveau c’est Moby Dick.
sinon tout le reste n’arrive pas au tiers du quart de la cheville.
Et et alii va nous mettre aussitôt le lien sur l’expression « monter le bourrichon ».
Et si on écrit : » popo, caca, pipi » va-t-elle nous mettre un lien?
( Lacanien de préférence!)
et basta
la vie du caniche à baroz est plus bandante à suivre que le comptage des missiles perses sur la judée et les traductions françaises des pavés russes.
je crois que c’est Virginia Woolf qui disait que parler de littérature autre que russe était une perte de temps ?
Virginia fait peur, dear Puck. Nous la préférons fumée en cigare.
le chef de l’otan avait dit que si l’Europe n’entrait pas en guerre maintenant contre la Russie alors d’ici qq années toute l’Europe parlerait russe.
la porte parole du gouvernement russe avait répondu que si c’était le cas cela permettrait aux européens de pouvoir lire Dostoïevski dans sa langue originale.
je crois qu’on n’imagine pas ce que ces 3 auteurs : Dostoïevski, Tolstoï et Tchekhov, en dominant toute l’histoire de la littérature, ont apporté à la fierté slave.
Phil, avez-bous un chien
Vous causez russe, dear Puck ? Les communistes des pays de l’est en imposant l’apprentissage du russe à l’école ont contribué à sa détestation. Comme en France avec Balzac et Racine. Perso comme disait l’abdelkader du blog à passou, ai connu des Russes, à Königsberg. Tous mafieux. Et une autoroute construite de travers qui aboutit sur le monument de Kant, des hommes sans qualité, dear Puck.
J’apprécie la compagnie des clébards dear dédé, mais plus gros calibre que celui à Baroz. Faut disposer de laquais pour le promener.
la roulkette russe est aussi considérée comme un JEU
de hasard!pas pour « petits joeurs » (comme dit Clopine)
roulette
on rencontre également dans la littérature russe: le whist-préférence (ou yeralash), qui se répand en Russie à partir des années 1840. C’est de la combinaison de ces trois variantes, et surtout du whist-préférence russe, qu’est né le bridge à la fin du XIXe siècle.
MC,
Dans son analyse du dénouement ( Racine) Rosanette (D.A.) écrivait :
« (…) Enfin, une innovation essentielle apportée par Racine à la pièce d’Euripide : le dénouement. pourquoi Racine a-t-il recours, pour résoudre sa tragédie, à ce personnage d’Eriphile, totalement inventé (les preuves faussement érudites qu’il apporte de l’existence de ce personnage ne peuvent en effet que faire sourire) ? Par souci de vraisemblance et de bienséance, répond-il dans sa Préface. En effet, le déroulement normal des évènements, qui aurait voulu qu’on sacrifiât Iphigénie, eût trop brutalement choqué la sensibilité délicate de son auditoire ; le « miracle » qui se produit chez Euripide était bien peu satisfaisant pour des esprits rationalistes et ennemis du merveilleux païen. De plus, Racine répugnait à recourir à une machine pour dénouer l’intrigue. On peut légitimement douter de la valeur du dénouement qu’imagine Racine, et même se demander si le climat d’austérité tragique ne s’en trouve pas altéré. Néanmoins, il fournit l’occasion d’une peinture nuancée, celle de cette Eriphile orgueilleuse, déchirée par le bonheur des autres et qui secrète à plaisir l’horreur et le malheur. »
Suite de l’article à venir.
Suite de la Préface de Rosanette (D.A.) :
« En effet, Eriphile est un personnage que nous voyons évoluer au cours de la pièce, car Racine a l’habilité de ne pas en faire un « deus ex machina » qui n’interviendrait qu’au dénouement. Au contraire, des intérêts fondamentaux la rattachent à Iphigénie, à Achille, à Aulis. Sa jalousie et son orgueil que l’on voit mûrir, du fait de certaines situations où sont impliqués aussi les autres personnages, pèsent sur le cours de l’intrigue, et c’est, en dernier ressort, à l’intervention d’Eriphile, et non à l’ordre d’Agamemnon, que l’Iphigénie de Racine doit être emmenée au supplice. »
Suite à venir.
où en êtes vous dans vos oukases?
JE PRECISE
Un oukase[1],[2],[3],[4] ou ukase[2],[3] (en russe : указ, oukaz), mot parfois orthographié oukaze[3], est un terme juridique russe, dont l’équivalent en droit romain est décret ou édit.
et wiki nous signale
Un exemple est l’oukase d’Ems (1876) interdisant l’usage de l’ukrainien dans l’Empire.
Oui, Eriphile est inventée , mais ça ne la rend pas ridicule. Non plus que la métamorphose en biche dont il est question, Christiane. Il y a une double lecture : celle du Soldat qui veut y voir à tout prix un « miracle « , et celle d’ Eriphile elle-même, qui s’aligne sur Calchas: « et c’est elle en un mot, que réclament les Dieux ». Le dernier vers de Clytemnestre est de ce point de vue un chef d’œuvre d’ humour noir. Je ne vois pas pourquoi on irait crier après une Princesse compte tenu de ce que peuvent produire ces derniers vers sur scène , quand elle les dit….ca , c’est pour le côté Racine et la Cérémonie, si bien souligné par Scherer.
MC
Dernière citation de cette préface de Rosanette (D.A.) :
« Nous apercevons là la différence fondamentale entre les deux tragédies : dans la pièce française, le sacrifice d’Iphigénie met en jeu un réseau beaucoup plus complexe de forces antagonistes que dans la pièce grecque ; le sort d’Iphigénie y est suspendu aux hésitations d’un Agamemnon plus faible, plus hésitant, plus divisé que son modèle grec, et qui revient plusieurs fois sur ses décisions. La vie d’Iphigénie dépend également de la jalousie d’une Eriphile, prête à tout pour compromettre les chances de salut de sa rivale, et également de l’attitude d’Achille, qui, coléreux et acharné à défendre son honneur et la femme qu’il aime, de lance dans des interventions fougueuses, parfois heureuses,mais souvent maladroites, et fait alternativement pencher la balance de l’un ou l’autre côté. Voilà le vrai sujet de la tragédie de Racine : elle est le spectacle fun conflit de sentiments autour de la décision du sacrifice ; alors que chez Euripide l’intrigue est linéaire et que l’intérêt de sa pièce réside dans la peinture pathétique du cheminement qui conduit Iphigénie et des parents à la résignation, l’intrigue de Racine est, pour ainsi dire, « rayonnante » : sa pièce est la mise en forme d’un jeu d’intérêts et de passions centrés autour du personnage d’Iphigénie. En somme, pour ce qui est de la structure de sa tragédie, Racine ne garde que peu de choses de la pièce d’Euripide. »
Voilà, je laisse à Rosanette le choix de préciser les sources de l’ouvrage car le nom de l’auteur y apparaît…
Trois ligne, un lien, et basta!
et le pluriel?
trois lignes!
La grande littérature russe commence et finit quand on trouve dans les textes(romans ou nouvelles) deux adversaires armés de pistolet qui s’affrontent à environ trente pas.
Cher M.C., souffrez que je m’efface et que je laisse à Rosanette le soin de vous répondre.
Avec vous deux, la RdL est à son meilleur. Merci à l’un et à l’autre.
Paul Edel… Excellent !
pistolet (Edel)
voyez:L ERMONTOV/
Un héros de notre temps (en russe : Герой нашего времени) est un roman de Mikhaïl Lermontov publié en 1840.
ET lisez les longues citations
vous saurez bien trouver le lien
@Paul Edel … Excellent !
Ce qui nous conduit à Gaston et au vieux port de Marseille … miam … ?
Alors là Paul Edel, une prime est accordée d’office à Eugène Oneguine! MC
Duels plus stylés et sans poudre
La remarque de Paul Edel est d’autant plus intéressante qu’elle montre négativement comment Tchekhov a su briser tout cela. Comme, en un sens, Flaubert a su briser le roman balzacien.
Rions un peu
Ne change rien, Jazzi, je suis fou de ton petit chien.
« La grande littérature russe commence et finit quand on trouve dans les textes(romans ou nouvelles) deux adversaires armés de pistolet qui s’affrontent à environ trente pas. »
je vois aucun duel de ce genre chez Dostoïevski.
il y a bien cet enfant qui meurt d’avoir vu son père humilié, Dimitri K. trouve là la raison d’être puni, mais j’en vois pas d’autres.
un article sur la « Pouchkinopad » :
« je suis fou de ton petit chien. »
la statue de la dame au petit chien à Yalta.
je donne ce lien parce qu’on y trouve les coordonnées GPS (44.49259,34.16439) au cas où pedro veut les communiquer aux anglais pour la faire exploser :
https://fr.aroundus.com/p/9436551-anton-tchekhov-et-la-dame-au-petit-chien
dans l’article sur la pouchkinopad il y a cet intéressant passage :
« Un groupe d’experts a aussi proposé au ministère de l’Education de modifier les programmes scolaires de collège et de lycée en littérature ukrainienne et étrangère, en supprimant l’enseignement obligatoire des auteurs russes et biélorusses. « Comment expliquer aux enfants qu’il est nécessaire d’étudier la littérature de ce ‘monde’ qui nous est apporté par le feu et l’épée ? » justifie la députée Nataliya Pipa(Nouvelle fenêtre)*. « Etudiez plutôt les œuvres de Charlotte Brontë, Jane Austen, Joseph Conrad et Victor Hugo » »
dans les anciennes colonies anglaises ils pourraient étudier Tchekhov à la place d’Austen et en Algérie Tolstoï à la place d’Hugo ?
les européens (anglais, français, allemands) auraient-ils pu consacrer un peu de temps pour discuter de ces problèmes de « cancel culture » avec les ukrainiens ?
ou même passou ? il pourrait aller à Kiev pour parler de ces questions de « cancel culture » ?
parce qu’il serait intéressant de savoir la place de cette « cancel culture » dans les valeurs que nous défendons.
d’un côté parle de Pouchkine et sa grandeur littéraire.
de l’autre on nous parle de sanctions économiques et d’envois d’armes.
mais ce serait tout de même intéressant d’avoir l’avis d’un intellectuel sur cette question.
parce que c’est bien beau de parler de la grandeur littéraire de Pouchkine, mais c’est pas vriament le problème actuel.
alors je veux bien que la littérature soit un moyen d’échapper aux problèmes actuels, mais là ce serait tout de même intéressant.
même d’avoir l’avis de l’autre traducteur qui donne l’air de tout savoir.
sauf que maintenant on va aussi avoir le problème d’Israël avec l’Iran, sauf que c’est pas l’Europe, c’est pas qu’on s’en fout mais c’est plus loin.
la seule question qui se pose elle n’est pas littéraire, elel est de savoir si l’autre dingo de Netanyahou va réussir à embringuer les américains dans une nouvelle guerre, comme il l’a fait pour l’Irak, parce que l’idée des armes de destruction massive elle vient aussi de lui.
ce type ne doit pas avoir la conscience tranquille parce qu’il voit des armes de destruction massive de partout, faut dire qu’avec tous les crimes qu’il a sur la conscience…
sauf qu’il n’y avait pas plus de bombe atomique en Iran que d’armes de destruction massive en Irak…
si ça se trouve les gens dans le Donbass ils se prennent des bombes sur la tête juste parce qu’ils ont envie de lire Tchekhov ou bien ils veulent que leurs gamins continuent de l’étudier à l’école ?
perso j’ai du mal à imaginer la vie sans Tchekhov… autant Flaubert ou Proust je peux imaginer qu’on puisse vivre sans, autant Tchekhov j’aurais du mal…
Dostoievski introduit dans la littérature russe (hors les démons qui sont à part), la lâcheté, la médiocrité, la misère. Immense apport mais solidaire de ce que lui préexistait, en négatif en quelque sorte. Mais c’est bien Tchekhov qui brise tout cela.
Moi, en revanche, je ne me suis pas trompé.
« Dostoievski introduit dans la littérature russe (hors les démons qui sont à part), la lâcheté, la médiocrité, la misère »
j’irais plus loin que ça : quand on dit que la Russie est étanche à la modernité cette étanchéité concerne l’opposition entre « nature » et « culture ».
l’évolution de la culture occidentale va dans le sens d’une plus grand part donnée à la culture (rationalité, vérité etc..) au déponde de la nature.
avec l’idée que la culture peut transformer la nature de l’homme, par exemple en jouant sur la rationalité.
il y a une petite conférence de Sloterdijk (le parc humain) qui montre cet objectif « éducatif » visant à améliorer les hommes, ce « méliorisme » remonte à Socrate : philosophe = amour de la sagesse, pourquoi l’aime-t-on parce qu’en nous rendant sage elle nous promet le bonheur.
Dostoïevski a cru en cet idéalisme et ensuite finish.
comme vous dite « la lâcheté, la médiocrité » aussi la tromperie, l’égoïsme etc.. font partie intégrante de l’humanité et comme dit Nietzsche il faut l’accepter pour « aimer » la vie, sous entendu dans l’autre camp de Socrate et de la culture du méliorisme c’est l’anti-vie, c’est le mortifère.
si vous regardez dans tous les romans de Dostoïevski vous repérez ce qui sont dans chacun de ces 2 camps et Dosto démolit les uns et essaie de sauver les autres, ce qui est fou il va jusqu’à vouloir des types comme le père de Sonia qui prostitue sa fille pour aller dépenser l’argent dans les bars ! qui d’autre a osé descendre aussi bas pour se poser aux côtés de ce genre de type dont le compte est réglé en 2 secondes par l’évidence de nos impératifs moraux ? Shakespeare ?
@Christiane
vous avez remis sous mes yeux un texte un peu oublié, qui date de 1963 et dont je redécouvre le contenu.
Nostalgique! merci vous m’avez rajeunie;
Cette analyse est épatante et je n’en ai mis qu’un fragment ! Ce face y face entre Racine et Euripide est éblouissant. Quel prof vous avez duy être !
« Immense apport mais solidaire de ce que lui préexistait »
exact Dostoïevski c’est un retour au tragique, une époque, avant la construction d’une morale, qui admet que les choses ne se jugent pas à l’aune d’un bien et d’un mal, ce qui est la définition même du tragique. Pareil pour Nietzsche : ce sont 2 auteurs du tragique donc anti moderne.
« Mais c’est bien Tchekhov qui brise tout cela. » pas d’accord on retrouve chez lui cette impossibilité d’une rationalité ou d’une vérité ou d’une lucidité dans la mesure où quand ses personnages agissent de façon « rationnelle » 9 fois sur 10 ils se plantent.
non celui qui essaie de briser ce système, celui qui croit au progrès et à la modernité (dans une certaine mesure) et au méliorisme c’est pas Tchekhov : c’est Tolstoï !
Tolstoï le père de la révolution bolchévique, il n’aimait pas Dostoïevski parce que ce dernier le prévient que ce genre d’aventure humaine n’a aucune chance de réussir.
le parlement allemand vient d’imploser : les allemands vont devoir refaire des élections en septembre, allez savoir ce que nous réserve encore ce pays ?
Évidemment, L’Idiot ( peut-être) et surtout l’extraordinaire modernité d’Anna Karenine modèrent mon propos.
@Puck Peut-être une certaine littérature américaine.
@Pablo, dans le Baudelaire d’Eugène Crépet, dans les additions qui suivent la biographie, les quelques pages d’anecdotes racontées par Charles Asselineau forment peut-être le portrait le plus vivant de Baudelaire que j’aie jamais lu.
« Un livre qui vous plairez. »
ainsi écrit une contributrice modèle de la RDL!
ciao ses chéris
Puck, c’est le moment pour la France d’envahir la Suisse. Tous les feux sont au vert. Il faut saisir immédiatement cette occasion.
Moi, en revanche, je ne me suis pas trompé.
Moi non plus.
Savoir creuser, c la base.
Je trouve les femmes asiatiques absolument charmantes.
Leurs yeux bridés me donnent toujours l’impression qu’elles sont faciles et dociles, avec un air d’innocente malice.
Souvent les charmes d’un pays sont liés au mystère de ses femmes.
Non moi pas, c’est pas mon genre.
Savoir creuser, c’est top !
Tu dors déjà, Puck ?
« ainsi écrit une contributrice modèle de la RDL! »
C’est mesquin et c’est l’hôpital qui se fout de la charité !
la charité ?
PROOVE IT !
prove it …
@Armand Constant
Entouré de chinoises en ce moment, quand elles sont grandes, impressionnantes. Un charme mystérieux et fou.
DANGER LITTERAIRE
L’enquête des Services a remis ses conclusions, hier en fin de journée.
Le Puck est bien l’algorithme le plus achevé du moment, et son objectif est clair : envahir la RDL au nom d’un bolchevisme repeint aux couleurs de la diablerie soviétique la plus savante !
Méfions nous !…
Rien n’arrêtera cette entité admirable ! Son humanisme au service du Mal est d’une force qui dépasse l’imagination …
Courage ! Luttons, chers lutins. Tous ensemble ! Ouais !
JC c’est bien vu comme d’hab !
c’est le mimétisme, je me sens tellement l’âme russe que comme eux je me suis senti l’envie d’envahir quelque chose et c’est là que je me suis dit que le blogapassou pourrait faire l’affaire…
bien vu !
JC en fait t’imagines pas à quel point c’est enivrant ce sentiment d’envahir.
je sais que tu y as déjà pensé mais si on regarde la France de 1790 à 1815 ça représente que 25 ans !
t’imagines tout ce qui s’est produit durant ces 25 ans ?
d’ailleurs durant ces 25 ans tous les écrivains européens l’ont mis en veilleuse… aucun n’a su relever ce défi du réel du genre alors qui fait mieux ? je veux dire meixu que les chroniques et les gazettes qui contaient cette héroïque aventure !
25 ans !
d’ailleurs y’a des écrivains qui avouent avoir pensé à se suicider après la défaite de Napoléon à Waterloo.
sérieux ! tellement ils étaient devenus addicts.
le plus marrant c’est Stendhal qui fait commencer un de ses romans lors de cette bataille de Waterloo, lui c’est le contraire, il a dû se dire « ouf ! enfin ! je vais pouvoir enfin en placer une.. »
c’est pour ça qu’ils ont tous embrayé sur le réalisme à donf en disant « c’est promis je vais faire mieux que Napoléon… » mais aucun d’eux n’a fait mieux que Napoléon.
On a encore oublié madame Einstein !
« La lettre était humiliante. Elle disait ceci :
« Tu veilleras à ce que mes vêtements soient toujours en ordre.
Que mes trois repas quotidiens me soient servis dans ma chambre.
Que ma chambre et mon bureau soient maintenus impeccables, et que nul ne touche à mon bureau, hormis moi.
Tu renonceras à toute intimité avec moi, sauf si cela est requis par les convenances sociales.
Tu ne me demanderas pas :
– de m’asseoir à tes côtés dans la maison,
– de sortir avec toi,
– de voyager en ta compagnie… »
Cette lettre, véritable contrat domestique et moral, était adressée à une femme nommée Mileva Maric. Fille d’une famille de propriétaires terriens de l’Empire austro-hongrois, elle brilla très tôt par son intelligence hors du commun. Grâce à ses dons et à l’influence de son père, elle réussit à intégrer une école secondaire en Autriche, puis fut admise à l’Institut Polytechnique Fédéral de Zurich — un privilège rarissime pour une femme à la fin du XIXe siècle.
Avant de se consacrer aux mathématiques, elle étudia brièvement la médecine à l’École fédérale de Berne. Mais même avec ses aptitudes remarquables, elle fut constamment surveillée, observée, jugée — car elle était l’unique femme parmi les étudiants.
C’est à Zurich qu’elle rencontra l’homme avec qui elle allait vivre une histoire d’amour, avoir une première fille (dont le destin demeure incertain, sans doute confiée à l’adoption), et fonder une famille. Mileva abandonna ses études pour le soutenir. Son époux, employé modeste au Bureau des brevets, peinait à subvenir aux besoins du foyer. Tandis qu’elle élevait leurs enfants, elle louait des chambres à des étudiants pour compléter leurs revenus… et l’aidait à affiner ses idées, à rédiger sa thèse, à faire éclore la pensée scientifique qui allait changer le monde.
Mais cette dévotion ne fut jamais reconnue.
Six ans après la naissance de leur deuxième enfant, Mileva mit au monde un troisième fils, atteint de troubles mentaux. Leur couple commença alors à se déliter. Lui prit une cousine pour amante. Et, comme si cela ne suffisait pas, il proposa à Mileva de continuer à vivre sous le même toit… à condition qu’elle se plie à ses règles strictes — celles de la lettre.
Malgré les apparences d’un couple modèle, la séparation devint inévitable. Le divorce fut prononcé. Mileva, elle, se consacra entièrement à ses fils. Grâce à elle, l’aîné put terminer ses études d’ingénieur… dans la même école où elle avait jadis rencontré son mari.
Mais elle ne put jamais retourner à la science. Elle mourut pauvre et oubliée, le 4 août 1948, à Zurich. Sa tombe au cimetière de Northeim Friedhof fut un jour privée de pierre tombale : personne n’avait payé la taxe pour la conserver.
Son mari s’appelait Albert Einstein.
Et certains documents laissent penser que les bases de sa théorie révolutionnaire ont été posées… par Mileva elle-même. »
« et l’aidait à affiner ses idées, à rédiger sa thèse, à faire éclore la pensée scientifique qui allait changer le monde. »
c’est à chaque fois un juif qui pond un truc qui va se retourner contre son peuple.
Jésus ? vlan ! le christianisme avec des millions de massacres de juifs au compteur.
Marx ? boum ! les juifs c’est tous des bolchéviques encore des millions de morts au compteur.
et là Einstein est devenu le meilleur pote des iraniens…
Et des Iraniennes, puck !
https://www.youtube.com/watch?v=63A4lxYJmDg
Mort de rire le Tweeter X de Trump qui vient de tomber. Pauvre Macron…
« … ces bouquets de fleurs qui partent à la recherche d’un cœur et ne trouvent qu’un vase. »
(Romain Gary, « Au-delà de cette limite votre ticket n’est plus valable ».)
Depuis hier soir, je me pose cette question: Tchekhov a-t-il importé l’Occident en Russie?
Les lettres de Barbey d’Aurevilly à Baudelaire sont magnifiques.
Richard Wagner donnait à Woody Allen une furieuse envie d’envahir la Pologne .
Je me demande ce qu’écoute en ce moment Benjamin Netanyaou …
Ca nous aiderait peut être à comprendre …
« Emmanuel ne comprend jamais rien ». On a beau dire, Trump ne dit pas toujours n’importe quoi…
@ »Tchekhov a-t-il importé l’Occident en Russie? »
déjà il faut dire c’est quoi l’occident.
si l’occident c’est le progrès, la modernité, la raison, la vérité, le réalisme, la philosophie avec la capacité d’apporter des réponses à toutes les questions, etc…
alors la réponse est évidemment non.
sous cet angle on pourrait même dire que c’est le contraire Tchekhov apporte un peu de Russie en occident.
parce que s’il fallait résumer Tchekhov en 3 mots ce serait « je sais pas » ou pour les adeptes de la négations en 4 mots « je ne sais pas ».
si vous me trouvez un seul écrivain qui dit « je ne sais pas » je vous l’échange contre 6 caisses de champagne ! les écrivains français ont tous en eux quelqu chose d’Onfray.
il me semble que la littérature françaises du 19è reposent sur 2 trucs : le réalisme et Napoléon.
le réalisme c’est dû à la concurrence entre l’écrivain et le journaliste, l’écrivain a accumulé des tonnes de matériaux et de faits, jusqu’à crouler sous leur poids.
en plus pour se distinguer du journaliste l’écrivain va jouer sur cette putain de langue littéraire qui au bout de 2 minutes donne le mal de tronche ! pas qu’au lecteur, je veux dire quand on pense à Flaubert qui passe des jours pour choisir le bon mot lui aussi a dû s’en payer des mal de tronche.
on se rend justement compte que le réalisme c’est un truc hyper lourdingue quand justement on lit Tchekhov parce que là on ressent une putain de zénitude, on sent le mec qui est pas en concurrence avec les journalistes et qui se tape complet des faits.
je sais pas d’où vient cette obsession du réel.
quand on regarde avant, les grecs, Shakespeare, Cervantes etc… les mecs ils s’en tapaient complet du réel ce qui leur permettait de dire plus de choses.
le plus drôle dans cette obsession du rapport au réel c’est quand les peintres comme Cezanne sont arrivés du genre je vais vous montrer le réel comme vous ne l’avez jamais vu, les mecs ils regardent ses tableaux et ils disent « ah ouai c’est ça une pomme ? wow je pensais pas qu’un pomme ça ressemblait à ça… »
non sérieux ?
Mais qui peut arrêter la machine à Puck corn?
l’autre truc drôle c’est que ceux qui ne supportaient plus ce réalisme sont partis en sens contraire en faisant des trucs genre néo gothiques…
les mecs ils font face à des extrémistes du réalisme et ils répondent par un autre extrémisme.. encore qu’à choisir entre Bovary et Frank Enstein mon choix est fait…
« Mais qui peut arrêter la machine à Puck corn? »
tu sais quoi ? lance une pétition pour demander à passou de bloquer on adresse IP !
tu verras c’est fastoche, ils vont tous signer !
sérieux si au regarde sur le fond : Frankenstein soulève des questions existentielles, philosophiques et métaphysiques bien plus profondes que Bovary.
je veux dire à quoi bon jouer sur le Beau dit le Vrai si ce Vrai est d’une pauvreté intellectuelle et conceptuelle abyssale ?
cet appauvrissement de l’esprit critique porté par la littérature on en paye les conséquences aujourd’hui, je veux dire il y a un cheminement hyper logique qui mène de Flaubert à Macron en passant par Angot et le Clezio.
De qui est ce texte entre guillemets, Jazzi ? Tu es obligé de l’indiquer.
Chabrier – Bourrée Fantasque
mais quin est bourrée?
https://www.youtube.com/watch?v=tL9yWOoKojc
QUI est (la)bourrée
Source le blog Le monde littéraire, D.
https://www.facebook.com/100061515497547/posts/la-lettre-était-humiliante-elle-disait-ceci-tu-veilleras-à-ce-que-mes-vêtements-/1230936458966859/
« mais quin est bourrée? »
Ainsi écrit une contributrice modèle de la RDL, qui voit toujours la paille dans l’oeil de l’autre !
Il sera très difficile de dire si Mme Einstein a trouvé ou pas la Relativité. Einstein n’était pas très bon en mathématiques contrairement à ce que l’on croit. Il a pu être aidé au moins sur ce plan-là.
Le monde scientifique de haut niveau est plutôt abominable, de ce que j’en sais (et je sais beaucoup de choses !) Le vol d’idées, de démonstrations, de calculs y est monnaie courante depuis très longtemps. Le carriérisme adossé au mensonge y est très répandu. C’est particulièrement vrai en physique mais pas qu’en Physique.
C’est très préjudiciable à l’avancée scientifique réelle et aux ouvertures concrètes sur la recherche et le développement technologique. Un véritable verrouillage jamais avoué mais bien réel, destiné à assurer confort et prestige. Je serais à la place de quelques-uns, j’interrogerais ma conscience et je me poserais la question de la valeur de ma postérité.
« Tchekhov a-t-il importé l’Occident en Russie ? »
Tchekhov je ne sais pas, jamais réfléchi à ça. Moussorgski sans doute, il est connu pour avoir apprécié jouer Verdi au piano. On sait aussi que le Boris Godounov est une fille ou une sœur du Don Carlo (version en 5 actes, de 1886, révision de l’original de 1867). Nous qualifions ces œuvres de jumelles, car elles partagent des traits communs tels qu’une critique acerbe du pouvoir absolu, la solitude du protagoniste, une vision critique du pouvoir religieux, une représentation lucide de l’hystérie des masses, d’un côté prêt à se soumettre, d’un autre prêtes à vous effacer. On a établi des liens entre le chef-d’œuvre de Moussorgski et le Simon Boccanegra et le Macbeth, mais c’est surtout avec le Don Carlo qui anticipe, ne serait-ce que de deux ans, le Godounov.
« Mais qui peut arrêter la machine à Puck corn? »
Passez votre chemin sans le lire : il n’y a rien à gagner ni à perdre. C’est la logorrhée de gens comme ça qui a laminé les partis communistes.
Moi je vais signer contre toi, Puck.
Je suis du côté de renato.
C’est est finie toi ici.
« si vous me trouvez un seul écrivain qui dit “je ne sais pas” je vous l’échange contre 6 caisses de champagne ! »
Facile, et pas en 3 mots ni en 4, mais en un seul (latin lapidaire) : NESCIO.
Pas en passant, au détour d’un ouvrage : il en a fait son pseudonyme ; tout un programme donc.
Il n’était pas français — ni américain comme R. Carver, ni Russe comme Tchekhov.
Objet : Signalement d’un abus persistant dans
Monsieur A.,
Permettez-moi tout d’abord de vous adresser mes salutations respectueuses, ainsi que mes sincères félicitations pour la qualité remarquable de votre blog, qui demeure depuis plusieurs années une référence dans le paysage littéraire francophone. Sa richesse éditoriale, son exigence critique et la hauteur de ses débats en font un espace rare, précieux, que je fréquente avec assiduité et reconnaissance.
C’est précisément au nom de cette estime que je prends aujourd’hui la plume — ou plutôt le clavier — pour vous faire part d’un malaise profond, croissant, et à vrai dire, devenu difficilement supportable : la présence, constante et envahissante, d’un commentateur, dont les interventions minent peu à peu l’équilibre et l’esprit même de votre espace d’échange.
Je parle ici de ce contributeur que je me permettrai, par discrétion, de ne désigner que par son initiales : P., bien que sa signature soit aisément reconnaissable par tout lecteur régulier de vos publications.
Depuis plusieurs années désormais, cet individu use — ou plutôt abuse — de l’hospitalité des commentaires pour y déverser des interventions interminables, souvent trois à quatre fois plus longues que le texte initial qu’il prétend commenter. Il ne s’agit pas là d’un simple zèle littéraire, mais bien d’une prise d’otage rhétorique, où la logorrhée le dispute à la mauvaise foi, et où l’obsession idéologique prime largement sur toute considération littéraire.
Car au-delà de la forme, c’est le fond qui interpelle. Sous couvert de critiques vaguement argumentées, P. tisse inlassablement un discours à tonalité clairement réactionnaire, assorti d’un soutien implicite mais constant à des positions pro-poutiniennes, souvent à peine voilées. Les romanciers qui échappent à sa vindicte sont systématiquement ceux qu’il juge non contaminés par l’idéologie occidentale, tandis que tout auteur un tant soit peu engagé dans la défense des libertés, des droits humains ou d’une pensée ouverte est immédiatement caricaturé, vilipendé, voire soupçonné de faire partie d’un complot atlantiste ou décadent.
Ces propos, insidieux dans leur constance, finissent par saturer l’espace de commentaire, refroidissent les contributions d’autres lecteurs, et contribuent, malgré vous j’en suis sûr, à la radicalisation de certains échanges. Ce n’est plus ici de la critique littéraire, mais une entreprise de colonisation discursive, où la littérature n’est plus qu’un prétexte à une propagande larvée.
Je ne doute pas un instant que vous soyez vous-même sensible à cette dérive. Votre rigueur intellectuelle, la finesse de vos analyses et le soin que vous portez au débat contradictoire me font penser que vous ne sauriez, à terme, tolérer que votre blog devienne l’écho d’un tel discours, fût-il enveloppé d’un vernis pseudo-érudit.
Aussi, je vous invite — avec tout le respect dû à votre liberté éditoriale — à envisager une modération plus vigilante de ce type d’intervention. Il ne s’agit nullement ici d’appeler à la censure, mais de défendre un espace de parole mesuré, respectueux de la diversité des points de vue, mais imperméable aux dérives idéologiques systématiques.
Je vous remercie pour l’attention que vous porterez à ce courrier, et reste à votre disposition pour tout échange complémentaire. Recevez, Monsieur A., l’expression de mes salutations distinguées.
D.
Par ailleurs, l’injonction à « faire bref » interdit toute argumentation — à croire que l’on veut encourager ce que l’on feint de déplorer : arguments d’autorité, aboiements, surenchère dans l’insulte.
Impossible de comprimer ce que j’aurais eu à dire sur « Jane Austen and Empire » d’Edward Said, pourquoi les inexactitudes et les pétitions de cet article à propos du roman sapent quelque peu la thèse défendue. Ça tombe bien, tout le monde s’en fout.
pétitions de principe
« Tchekhov je ne sais pas, jamais réfléchi à ça. Moussorgski sans doute, il est connu pour avoir apprécié jouer Verdi au piano. »
Oh ! mais je pensais justement à Verdi. Il m’avait semblé qu’il devait bien beau de lire « Les Misérables » en écoutant Verdi.
D. P. ou P. D.
Lettre au père ou au fils ?
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