de Pierre Assouline

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La République des livres
Pour saluer George Steiner

Pour saluer George Steiner

Archétype de l’intellectuel européen à jamais gouverné par les humanités gréco-latines, George Steiner, qui vient de nous quitter à 90 ans à Cambridge, était des rares à séduire durablement son public. A le captiver, l’exaspérer, le surprendre encore. Pour avoir eu maintes fois l’occasion de le rencontrer, de l’interroger ou simplement de le suivre face à de vastes auditoires aussi bien qu’en comité restreint, je puis témoigner de son empire sur ses interlocuteurs (on lira ici une analyse de son œuvre par Donatien Grau, je m’en tiendrais pour ma part au portrait). Rien ne l’enchantait comme la perspective de digresser en public, son sport favori. C’est une bien étrange volupté que de créer des liens hypertexte à l’oral sans que nul n’ait le mauvais goût de vous rappeler au hors-sujet tel un skieur sermonné pour s’être aventuré hors-piste.

Il avait une manière très personnelle de penser en public, à voix haute, étant entendu que ses explosions de pensée reposent sur une longue, intime et ancienne rumination. A 85 ans révolus, il avait encore la pêche et s’épanouissait volontiers dans la polémique, n’étant jamais le dernier à faire preuve d’une ironie mordante, cinglante sinon cruelle à l’endroit de ses adversaires d’un débat d’idées. Il pouvait tenir des heures en se posant des questions dont il disait qu’il mourrait en en ignorant la réponse (« Quelle est la métaphysique d’un sourd-muet ? ») même s’il était persuadé que les grandes réponses précèdent les questions, lesquelles les banalisent. Steiner était un arbre à citations, non pour l’esbroufe mais pour le stimulus (« Musique : art des fiançailles perpétuelles » dixit Merleau-Ponty).

Il en faisait un usage immodéré (« On ne pense en philosophie que sous des métaphores » dixit Louis Althusser) ; s’il avait dû payer des droits d’auteur sur les citations, il aurait été ruiné. Sans compter les frais de justice pour les citations tronquées (« Quelle volupté que d’inventer des citations de Hegel… J’en mets partout ! »). Le plus extraordinaire est qu’il les sortait de son chapeau sans fond, les déployait en magicien et les assénait à un auditoire sans voix, parfois ébloui, parfois perplexe, mais c’était fait avec une telle assurance dans le bonheur de l’intelligence d’un texte qu’on n’osait pas demander : « Euh, quand Alain dit que toute pensée commence par un poème, est-ce que… Et puis quand Leibniz assure que Dieu chante de l’algèbre lorsqu’il soliloque, c’est joli mais… ».

Alors on suivait. D’autant que c’était souvent convaincant. Surtout lorsque Steiner se livrait :

 » Cette pensée du Baal Shem Tov a décidé de ma vie »… « La vérité est toujours en exil ». Cela signifie : méfiez-vous d’une vérité qui se revendique d’une patrie, elle est fausse ».

Il avait beau dénoncer les formules des autres, lui-même ne les détestait pas. Il avait le goût de la pirouette en public, mâtinée d’humour et de provocation. Elle se terminait généralement par une anecdote, mais qui ouvrait sur une méditation, d’autant plus frappante qu’il l’énonçait au présent avec la dramaturgie idoine:

« Comment transcender la logique en gardant la logique ? Un jour, la maîtresse emmène les enfants dessiner dans le motif, à la campagne. Après le pique-nique, elle les asseoit face à un aqueduc. « Dessinez ! » Ils dessinent tous un aqueduc, sauf un qui dessine un aqueduc auquel il a mis des chaussures, à chaque pilier, afin que le monument se mette en mouvement. L’enfant s’appelle Paul Klee, 6 ans. »

Ah, George Steiner et l’art de la chute ! Mais comment, parti avec René Char sur l’idée que la marche est le mouvement même de la pensée, était-il arrivé à convaincre de la présence de Cézanne dans l’ontologie philosophique moderne, on ne le saura pas et quelle importance ? A la fin, il conseillait d’écrire mal, seule solution pour un philosophe sérieux s’il ne veut pas courir le risque d’être lu pour son style. Mais évoquait-t-il les caresses qu’on l’autorisa à prodiguer au « César de Montaigne », son propre exemplaire des Commentaires sur la guerre des Gaules annoté de sa main, le regard de George Steiner déposait les armes ainsi qu’il sied lorsqu’on retient une larme.

George Steiner, qui fut l’un de nos meilleurs critiques littéraires avec Jean Starobinski, et un lecteur hors pair, se souvient avoir remarqué Les Deux étendards, roman de Lucien Rebatet, en son temps grâce à un article laudateur d’Albert Camus, et l’avoir lu aussitôt : « Dès la première page, j’ai su que c’était une œuvre de génie et que la création de la jeune femme Anne est comparable à du Tolstoï. Un livre trop long et trop didactique mais avec des parties époustouflantes d’amour et d’humanité. Or Rebatet est aussi l’homme des Décombres, un vrai tueur, le dernier des salauds ». Et Steiner, citant dans la foulée Morand qu’il exècrait, Montherlant qu’il admirait et Pierre Boutang dont il était l’ami, de déplorer « cette injustice kafkaïenne : pourquoi Dieu a-t-il donné autant de talent à la droite ? ».

Difficile d’évoquer un tel homme et une telle oeuvre sans mélancolie tant cet européen polyglotte et cosmopolite incarnait à son meilleur un monde disparu, le monde d’avant pour lequel comptaient des choses, des idées, des valeurs, des références, des principes qui n’ont plus cours que pour quelques uns désormais et l’on ne peut en éprouver qu’une profonde nostalgie au mépris des lazzis que cela susciterait. Chaque matin, il traduisait un poème dans les quatre langues qu’il pratiquait naturellement (français, anglais, allemand, italien) : selon lui, ce rituel avait le don de faire entrer un rayon de soleil dans sa vie quotidienne.

On lui doit aussi des expressions, d’aucuns diront des formules pour en diminuer la portée, telles que « emprise de l’imaginaire ». Elle évoque le délicieux esclavage, l’asservissement volontaire, autrement dit ces fictions suprêmes qui nous obsèdent, ces personnages d’une famille de papier qui finissent par être des personnes de chair et de sang de notre famille secrète ; ils comptent parfois davantage dans notre existence que les vrais gens de la vraie vie. Ils aident à vivre et même à ne pas mourir. On n’échappe pas à ses fantômes familiers. Qui autour de nous aura jamais la présence réelle d’une Mrs Dalloway et d’un Léopold Bloom, d’un capitaine Achab et d’un prince André Bolkonsky, d’un Hans Castorp et d’un K., d’un prince Salina et d’un Trotta, fussent-ils inscrits dans notre mémoire par la puissance du cinéma superposée à celle de la littérature ? Personne.

Nous connaissons tous des lecteurs qui ne se sont jamais remis de la mort de Mme de Rênal. Flaubert lui-même lequel se lamentait sur sa fin de ce qu’il allait crever comme un chien quand cette salope d’Emma Bovary vivrait éternellement. George Steiner, esprit attachant au gai savoir sans répit, était très un grand lecteur, du genre, lui aussi, à ne pas se remettre de ces disparitions mais dans son cas, celles de tant de personnages !

Pour ma part, outre certains de ses grands livres dont la lecture m’a particulièrement marqué (mais après tout, chacun les siens, l’oeuvre est vaste)  tels La mort de la tragédie (1965), Après Babel. Une poétique du dire et de la traduction (1978), Les Antiones (1986), Réelles présences. Les arts du sens (1991), Passions impunies (1997), Maitres et disciples (2003), je n’oublierais jamais la manière dont il voulut conclure un long entretien en public à la Bnf en retirant ses lunettes et en murmurant sur le ton de la confession :

« Je mourrais en ayant conscience de n’avoir pas eu assez de toute une vie pour résoudre un mystère insoluble : pourquoi, lorsque le commandant d’un camp d’extermination nazi, une fois rentré chez lui le soir pour jouer une sonate de Schubert au piano à ses enfants puis lire des poèmes de Hölderlin à sa femme avant le dîner, après avoir passé sa journée à superviser des tortures, des exécutions et des massacres de milliers d’être humains de tous les âges en raison de leur seul crime d’être nés, pourquoi la musique n’a pas dit non, pourquoi la poésie n’a pas dit non ? »

Post scriptum du 5 février : George Steiner a laissé un livre posthume constitué de milliers de « lettres autobiographiques » que le Churchill College (Cambridge) à qui elles ont été confiées révèlera publiquement en 2050 selon la volonté du testateur.

(Photos D.R.)

Cette entrée a été publiée dans Histoire Littéraire.

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commentaires

1 106 Réponses pour Pour saluer George Steiner

Jean Langoncet dit: à

Merci. Deux tweets, c’était trop peu.

Chaloux dit: à

Pas les décombres, les deux étendards. Curieux lapsus.

DHH, dit: à

@Chaloux
lapsus bien sur, et j’ai dit sous le fil précèdent à quel point ce roman m’avait ennuyée :le billet ne m’éclaire pas sur ce qui fait sa grandeur, et que je n’ai pas su comprendre.
je trouve pour ma part le rapprochement insultant pour l’œuvre Tolstoï

Jazzi dit: à

« sans que nul n’ait le mauvais goût de vous rappeler au hors-sujet »

Parole de Passou à encadrer er apprendre par coeur ! N’est-ce pas et alii ?

Jazzi dit: à

« Quelle est la métaphysique d’un sourd-muet ? »

Guère différente de celle d’un entendant.
Mon père était plutôt hédoniste et ma mère terriblement spiritualiste…

closer dit: à

« Mais compte tenu de la stature du préconisateur je me suis dit que je n’avais rien compris . »

Non DHH…Il se trouve que par un heureux hasard j’ai écouté Compagnon parler de La Mort de Virgile de Herman Broch cet après-midi même. Il me paraît évident que c’est de la littérature pour universitaire enseignant au Collège de France! La Mort de Virgile a été composé dans la haine de la littérature. Broch refuse la fiction traditionnelle. Il s’attache à appauvrir le vocabulaire au profit des « relations syntactiques d’expression ». Après Virgile, il n’écrira plus que des essais. Le propos de Compagnon était d’analyser le « style tardif », celui des créateurs (aussi les peintres) dans leurs dernières œuvres avant la mort. Il a parlé de Broch, de Simmel, de Rembrandt entre autres…

Pas de complexes à avoir DHH.

Janssen J-J dit: à

@ pourquoi Dieu a-t-il donné autant de talent à la droite ? (…) pourquoi la musique n’a pas dit non, pourquoi la poésie n’a pas dit non ?

Voilà de vraies questions qu’elles sont bonnes pour le bon dieu, la musique et la poésie, hein. Maintenant, Le sait.

Shakespeare : « à moi seul, tant de personnages ! » Quel homme. Quel hommage !. Merci P. A.

@ Les AntiGones.

Janssen J-J dit: à

La querelle des deux étendards, mais quoi ?
Paul Morand et la querelle des investitures, au juste ?
@ jzmn, il faut lire Passions impunies. Vous avez le droit et le devoir. C’était un universitaire qui vous méritait. Ne pas mourir paresseux voire, anti-Steiner.

christiane dit: à

Quand tous les témoins auront disparu, il ne restera que l’art et la littérature pour se souvenir, pour que jamais cette horreur ne revienne ne revienne.
Ce billet est tellement plein de vie grâce à ce portrait sensible de George Steiner brossé par Passou dans ce billet.
Mais quel vide soudain… Jamais plus cette voix si particulière, ce visage. Il y avait l’écoute, les entretiens. Il y avait les livres.

Hubert Haddad rappelait ce soir, (lisant la lettre qu’il envoya à son éditrice et que celle-ci a inséré à la fin de son roman poignant Un monstre et un chaos (Zulma)), ces mots de Blaise Pascal :
« Quelle chimère est-ce donc que l’homme ? Quelle nouveauté, quel monstre, quel chaos, quel sujet de contradiction, quel prodige ! Juge de toutes choses,imbécile ver de terre, dépositaire du vrai, cloaque d’incertitude et d’erreur : gloire et rebut de l’univers. »
Oubliera-t-on jamais, ajoutait-il, les mille et cent, les millions d’enfants du ghetto qui parlaient yiddish, cet espéranto d’exil où les langues allemande et hébraïque s’éprennent l’une de l’autre, mêlées d’apports slaves et d’intonations latines. Les mille et les cent, les millions d’enfants furent on le sait exterminés et le yiddish s’est éteint dans leurs cendres comme une braise, avec les plus beaux chants. »
Ce désastre aura aussi pesé sur la famille de Georges Steiner, dans ces années 1930/1940. Son père avait eu la clairvoyance de quitter Vienne dès 1924 pour Paris. G.Steiner est donc né à Paris en 1929, y a grandi, y a été écolier puis lycéen, a connu de prestigieux écrivains reçus par ses parents jusqu’au départ en 1940 pour New York. Là, il étudia dans les grandes universités américaines et revint seulement en 1950 à Oxford.
Journaliste, critique littéraire, historien de la littérature et de la philosophie, professeur, traducteur (français, anglais, allemand), essayiste extraordinaire. (Les Antigones (Gallimard). Le seul livre que j’ai lu de lui. Quel voyage d’Eschyle et Sophocle à Anouilh, Cocteau, Racine, Hegel, Hölderlin… (J’ajouterais Bauchau).
Intellectuel surprenant, épris de culture biblique. Pour lui, écrit Nicolas Weill dans Le Monde de ce jour, l’identité juive consistait avant tout à tenir toujours ses bagages prêts.
Comme l’évoque Passou à la fin de ce beau billet, il s’est beaucoup interrogé sur ces criminels nazis capables dans la journée d’exterminer sauvagement des centaines d’hommes, de femmes et d’enfants, et le soir d’écouter de la grande musique, d’admirer une toile, de lire un poème…
«Je mourrais en ayant conscience de n’avoir pas eu assez de toute une vie pour résoudre un mystère insoluble : pourquoi, lorsque le commandant d’un camp d’extermination nazi, une fois rentré chez lui le soir pour jouer une sonate de Schubert au piano à ses enfants puis lire des poèmes de Hölderlin à sa femme avant le dîner, après avoir passé sa journée à superviser des tortures, des exécutions et des massacres de milliers d’être humains de tous les âges en raison de leur seul crime d’être nés, pourquoi la musique n’a pas dit non, pourquoi la poésie n’a pas dit non ?»

christiane dit: à

insérée

Passou dit: à

Corrigé et remplacé les Décombres par les Deux étendards, bien entendu. En effet, curieux lapsus… Je ne me chargerais pas de l’interpréter.

Chaloux dit: à

Moi non plus.

MARC SPORTES dit: à

Jean Starobinski et George Steiner, inséparables virtuoses, lecteurs et passeurs de génie de la littérature classique et moderne. Steiner parlait souvent de « maisons de lecture » où pouvait s’exercer « une forme de lecture qui culmine, très précisément, dans cet exercice de remerciements, dans cette musique de l’esprit qu’est le fait d’apprendre par coeur. » Mais il était d’une lucidité féroce sur les 30 dernières années, dans le domaine de la production des idées comme dans celle des oeuvres elles-mêmes: »A Londres, un premier roman qui n’obtient pas une notoriété immédiate ou qui n’est pas distingué par la critique sera retourné à l’éditeur ou soldé dans les vingt jours. Le fait est simplement qu’il n’y a plus de place pour ce miracle du goût exploratoire, mûrissant, auquel tant de grandes oeuvres ont dû leur survie.(…) Notre vraie patrie n’est pas un bout de terre entouré de barbelés ou défendu par le droit des armes;toute terre de cette espèce est périssable et requiert l’injustice afin de survivre.(Steiner pensait à l’Etat d’Israël avec lequel il eut une relation complexe et sans concession. Bien que certains membres de sa famille y vivent ou y ont vécu). NOTRE VRAIE PATRIE a toujours été, est et sera toujours un texte. »
On trouvera d’autres propos de cette hauteur de vue, compte tenu, aussi, de la position de surplomb que Steiner occupait sur la littérature mondiale, tant il était curieux et exigeant,polyglotte d’une grande ouverture d’esprit,dans »Les Logicrates » aux éditions de l’Herne.
Merci à Pierre Assouline pour cet hommage qui sonne comme un regret que l’on ne retrouvera pas de sitôt un lecteur-passeur aussi passionné et aussi brillant.

MARC SPORTES dit: à

rectification de la référence: « Les Logocrates » Editions de l’Herne 2003. Traduit de l’anglais par Pierre-Emmanuel Dauzat contient Essais, (Walter Benjamin…) entretiens et nouvelle.

Merville dit: à

C’est sur le conseil de Georges Steiner que j’ai lu les Deux Étendards de Rebatet.Beaucoup trop long et les moments d’inspiration sont rares.Il faut dire que le pauvre Rebatet avait tout son temps.

Marie Sasseur dit: à

Quand je lis les commentaires de ceux qui ont dit qui ont lu, je ne suis pas rassurée sur leur humanité .

Quand on lit la « chute du billet », on se demande si c’est d »imposer un chut ?

Pas intéressée, surtout si M. Steiner était lecteur comme M. Starobinski.

Qui, qui… ?
Pas moi!

rose dit: à

John Brown

Heureuse de vous savoir vivante : très grand écart avec les femmes.
Chez nous, cela continue alors que vous touchez l’andropause (j’ai pas écrit le fond, considérez cela comme un sommet, jusque là rendu inaccessible par vos pulsions débilitantes).

et alii dit: à

Oubliera-t-on jamais, ajoutait-il, les mille et cent, les millions d’enfants du ghetto qui parlaient yiddish, cet espéranto d’exil où les langues allemande et hébraïque s’éprennent l’une de l’autre, mêlées d’apports slaves et d’intonations latines. Les mille et les cent, les millions d’enfants furent on le sait exterminés et le yiddish s’est éteint dans leurs cendres comme une braise, avec les plus beaux chants. »
sans doute ne me pardonnera-ton pas cette remarque(mais ça m’est égal)qui n’est pas perdsonnelle: c’est que les juifs ont « produit »d’extraordinaires pédagogues passeurs (au nombre desquels on pourra compter Steiner et P.Assouline:à quoi cela est-il lié? à la conscience de la menace qui pesait sur eux et leur culture depuis l’Egypte?

Clopine dit: à

Et Alii, il est depuis longtemps coutume de relier la richesse intellectuelle des productions littéraires écrites par des juifs à la spécificité de leur religion. Seule des trois monothéismes, la religion juive demande à ses pratiquant d’interroger les textes sacrés, de les commenter, de les « triturer », presque. Au contraire des autres religions, pour qui le rapport au texte est à jamais figé… Ou presque. Bref. C’est de cette caractéristique qu’on fait découler la propension à la curiosité intellectuelle, voire même à l’humour juif…

(encore que ce dernier me paraît surtout le rempart de la raison contre l’oppression, n’est-ce pas.)

Clopine dit: à

Ceci :  » il conseillait d’écrire mal, seule solution pour un philosophe sérieux s’il ne veut pas courir le risque d’être lu pour son style »

J’espère que c’était une pirouette (je ne connais pas Steiner, mais le portrait assoulinien semble indiquer qu’il était un as de la pirouette…

Parce que sinon, c’est lamentable comme argument, non ?

et alii dit: à

j’en profite pour dire explicitement que les femmes qui m’ont élevée -en lieu de mère-n’étaient pas juives ( ni de naissance,ni de culture)mais étaient fascinées par le judaisme (y compris le mien et celui de mon histoire) et qu’il n’y a rien qu’elles n’aient fait pour l’annihiler, et d’abord en moi et ma vie en me « maltraitant »(les coups et parfois en allemand:ce qui me fit fantasmer dans mon coin sans jamais rien demander de l’histoire qui fut la plus forte )aujourd’hui les personnes qui pour m’amadouer à leurs fins me disent qu’elles ont des « amies juives » me font « rigoler « comme on dit ; elles n’ont pas les moyens de leur fin:me vampiriser et se substituer à moi!
je n’ai plus rien à dire sur ce blog

et alii dit: à

clopine, merci de m’oublier, surtout quand vous voulez avec vos gants de velours, cher capitaine crochet ,m’enseigner les relations de ce qu’on nomme si improprement les relations judéo chrétiennes et le judaisme ;non que ceci soit une défense de le faire ,mais « not in my name »please et sans « référence »

Chaloux dit: à

Au contraire des autres religions, pour qui le rapport au texte est à jamais figé…

N’importe quoi. Comment fait la Théosophicoclopine pour aligner autant de sornettes et nous infliger, chaque jour que fait la providence, le tartinage de son insondable ignorance?

et alii dit: à

je précise: les femmes qui m’ont élevée -en lieu de mère-
ces femmes étaient de bonnes françaises

D. dit: à

Seule des trois monothéismes, la religion juive demande à ses pratiquant d’interroger les textes sacrés, de les commenter, de les « triturer », presque. Au contraire des autres religions, pour qui le rapport au texte est à jamais figé… 

…en direct du puits d’ignorance.

Jazzi dit: à

5 février 2020 à 11 h 32 min
« Histoire d’un regard » de Mariana Otero.
Le film de la semaine qu’il ne fallait surtout pas rater !
Cela se présente comme un documentaire sur le reporter-photographe Gilles Caron, qui a traversé les années 1960 de manière fulgurante, nous laissant pas moins de 100 000 clichés dont la plupart des photos que nous avons tous vues sur la guerre des Six Jours, mai 68, le conflit nord-irlandais, la famine au Biafra ou encore la guerre du Vietnam, avant de disparaître à trente ans au Cambodge en 1970.
Photographe vedette de l’agence Gamma, créée entre autres par Raymond Depardon quelques années auparavant, il laissait à sa mort une jeune veuve et deux petites orphelines.
A partir de l’ensemble des photos gravées sur un disque dur, confiées par l’une de ces dernières à la documentariste, celle-ci nous restitue la biographie photographique complète du reporter.
A travers ce véritable journal en images du reporter, elle nous conte l’histoire de son regard, qui fut et continue à être un peu le notre sur les grands évènements de cette époque, et qui devient grâce à son travail d’enquête précis et minutieux, l’histoire d’un destin.
On y découvre quel photographe exceptionnel fut Gilles Caron. Sa rigueur, son engagement jusqu’au-boutiste, son empathie pour ceux qu’il photographiait, s’attachant toujours à repérer les personnages les plus emblématiques nous permettant de mieux comprendre les drames dans lesquels ils étaient emportés.
Mais aussi ses doutes, ses conflits personnels à propos d’un métier qui lui apparaissait de plus en plus comme un rouage dans la machine médiatique.
Ce documentaire sur un témoin impliqué dans son temps et tout entier tendu pour nous le donner à voir, à le comprendre et à méditer, sous la conduite de la réalisatrice prend alors des allures de film avec mise en abyme.
D’autant plus que Mariana Otero, soeur de la comédienne Isabel Otero, qui a perdu sa mère, artiste, à l’âge où les filles de Gilles Caron perdaient leur père, ne nous cache pas l’intérêt personnel qui anime de manière sous-jacente sa recherche…
http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19586262&cfilm=277132.html

et alii dit: à

gérard haddad suite
Vous remettez également en question la notion de « civilisation judéo-chrétienne ». Pourquoi ?

Ce concept est stupide et faux. Que deviennent les Grecs là-dedans ? Nous sommes aussi leurs enfants. On oublie Aristote, Socrate, Sophocle, etc. De qui tiendrions-nous la philosophie grecque, si elle n’avait pas été traduite et commentée par les Abbassides ? L’islam s’inscrit également dans cet héritage grec. Première carence. Deuxième carence : le christianisme portait en lui l’idée du génocide des juifs, pas l’islam.
https://www.jeuneafrique.com/651547/societe/gerard-haddad-le-christianisme-portait-en-lui-lidee-du-genocide-des-juifs-pas-lislam/

D. dit: à

Nous nous rapprochons hélas inéluctablement du moment charnière où l’épidémie de 2019 n-Cov va exploser en raison de l’impossibilite matérielle de la contrôler.
Pour l’instant la France a de la chance avec ses 6 cas sous contrôle total mais cela ne pourra pas durer. La Thaïlande, le Japon, Hong-Kong, la Corée du Sud, Taïwan, la Malaisie, le Vietnam l’Australie et hélas aussi notre voisin l’Allemagne sont en passe de se faire dépasser par les évènements à l’heure qu’il est. Enfin la situation en Chine est dramatique, approchant déjà 500 morts et 25000 malades dont beaucoup dans un état très grave.
Etonamment l’Afrique et l’Amérique du Sud ne sont pas touchées.
On peut estimer la mortalité à 1 sur 50, ce qui est considérablement plus élevé que la mortalité par la grippe saisonnière.

Dubruel dit: à

@Rose
’20 pour 3000 candidats, ce n’est pas beaucoup.
Parfois ils se retrouvent profs talentueux devant des barbares qui les massacrent.’

Enfin, nous ne sommes pas des galériens. Ce métier apportent de grandes satisfactions quand on aime son métier et ses élèves.
Parfois, ils nous le rendent bien.
Une part ingrate mais c’est, dans l’ensemble, gratifiant !

on souffle à partir du 8 février en zone c. Salut.

Dubruel dit: à

’20 postes pour 3000 candidats’, mes excuses.

renato dit: à

Année LvB, op 53, compte tenu que Kempff donne une interprétation plus rapide que Pollini et Barenboim beaucoup moins — les goûts et les couleurs bien à part le moment de l’écoute à son importance, un peu comme la lumière naturelle sur un tableau.

Chaloux dit: à

Renato, je n’ai pas de métronome avec moi, mais j’ai l’impression que vous avez un problème de perception. Pour moi Pollini joue moins vite qu’Argerich.

Si mon nouvel ami Jacques D. a un métronome sous la main…

(A chaque fois que je suis allé entendre Argerich, j’ai été déçu. J’ai compris pourquoi lors d’un de ses récitals avec Freire.)

Dubruel dit: à

Au fait, Rose. Je vous signale, amicalement, à propos de votre coup d’oeil chez Annelise Roux, que votre conclusion sur le ‘virage de cutie ‘ d’Art Gordon est erronée.
Il a 25 ans !Un étudiant en éco, et son copain à louis Lumière.

la RDC ‘blog d’hommes’. il y a des contributrices.Les expressions sont de nature plus posées qu’ici. Annelise est une grande bosseuse, une maîtresse de maison courtoise ET une féministe convaincue. sans se percher seins nus sur des statues, elle se montre d’une fermeté admirable;

elle aime les femmes, une solidarité en actes, sans rivalité, et elle aime les hommes sans complaisance sexiste. La combinaison devient rare quand elle est assortie d’autant de style.

Dubruel dit: à

A chaque fois que je suis allé entendre Argerich, j’ai été déçu. J’ai compris pourquoi lors d’un de ses récitals avec Freire.)

c’est-à-dire ?
Moi aussi, sans que je comprenne exactement pourquoi.

renato dit: à

Année LvB, op 53, c’est une question de perception : Pollini conduit le jeu plus uniformément ; tandis qu’Argerich est plus « instable », d’où l’impression d’un plus grande vitesse. Ce sont deux approches que l’on peut apprécier, ou pas.

Chaloux dit: à

Pas convaincu. A regarder de près quand j’en aurai le temps.

Jazzi dit: à

Sur les photos, il a l’air du ravi de la crèche, George Steiner !

Jazzi dit: à

Il y aura-t-il encore des lecteurs intéressés en 2050 ?

JiCé..... dit: à

Dubruel finira journaliste à DOXA NEWS !

Soleil vert dit: à

Christiane :

De Hubert Haddad, j’ai lu et Le peintre d’éventail. Que lire d’autre ?

Rebatet : me souvient de son Histoire de la musique. De mémoire il tapait sut Tchaïkovski. Une lubie ?

Steiner : je retiens Les Antigones Un deuxième lequel ?

rose dit: à

Dubruel dit: à

Au fait, Rose. Je vous signale, amicalement, à propos de votre coup d’oeil chez Annelise Roux, que votre conclusion sur le ‘virage de cutie ‘ d’Art Gordon est erronée.
Il a 25 ans !Un étudiant en éco, et son copain à louis Lumière.

la RDC ‘blog d’hommes’. il y a des contributrices.Les expressions sont de nature plus posées qu’ici. Annelise est une grande bosseuse, une maîtresse de maison courtoise ET une féministe convaincue. sans se percher seins nus sur des statues, elle se montre d’une fermeté admirable;

elle aime les femmes, une solidarité en actes, sans rivalité, et elle aime les hommes sans complaisance sexiste. La combinaison devient rare quand elle est assortie d’autant de style.

Je suis pour la liberté d’expression et la lèche ce n’est pas mon style.

B dit: à

En direct du puits…

Voyons,c’est parce que vous ne lisez pas les arguments qui soutiennent les thèses et les opinions assurées decomplexées de Chaloux.

Aujourd’hui dans Le Monde, malgré sa réputation de soutien, une analyse critique argumentée dans plusieurs articles 1- de la réforme des retraites, 2- de la politique économique du gouvernement.

B dit: à

Les avocats comme des symboles de la justesse des mesures.

B dit: à

J’attends des gilets d’une autre couleur.

B dit: à

Ce n’est qu’une réaction personnelle motivée par des siecles de roture, de pauvreté, d’appartenance au prolétariat.

Dubruel dit: à

Rose
Je me fous que vous trouviez que je fais de la lèche parce que j’aime mon métier et je dis que j’aime mes élèves. Remballez le cliché fight club trouvé dans le Kinder surprise.La haine des profs, on a l’habitude. ayez toutes les opinions que vous voulez, ça me glisse dessus !
Pas une raison pour vous laisser dire des bêtises plus grosses que vous. Vous parlez de ‘contributeurs misogynes’ en me mettant dans le sac, regardez-vous. Haaaa, la photo de la maman en pull rose à l’ephad est admirable. Quand il s’agit de parler d’un gamin gay, tout de suite c’est moins joli. Art qui ‘vire sa cuti’ (déjà l’image d’Epinal!) parce que d’après vous, ‘il a passé 60 ans et ne bande plus’, n’importe quoi .Il a une vingtaine d’années, moi 40 et j’espère que je serai encore opérationnel dans 20 ans. J’y peux rien si les exemples autour de vous sont nuls. Vos raccourcis sont gonflants.

Ciao. je pars faire de la lèche en cours à mes petits dictateurs en attendant qu’ils ne bandent plus et virent leur cuti pour entrer dans vos clous.

renato dit: à

À propos de Steiner, je me souviens d’une fille qui suivait ses cours à Genève. Un midi elle arriva furax au Landolt, le café qui conservait à l’époque le souvenir d’un souvenir de Lénine. Demandée du pourquoi de son emportement, elle répondit que les femmes qui cherchent un vrai homme devraient plutôt chercher un homme qui sache réparer une fuite d’eau ou changer une ampoule : elle avait eu de mots avec sa meilleure amie et elle avait perçu sa vraie nature. Non seulement, elle nourrissait désormais un doute relativement à Steiner, car il lui avait dit de comprendre que son amie cherchait probablement un prince charmant — pensée [celle de S. ] qui lui était inconcevable.

Petit Rappel dit: à

Oui pour la Mort de la Tragédie. Mais en comparaison, Les Antigones m’ont paru bien légères. La différence étant dans la maitrise de la documentation, à mon sens beaucoup plus probante dans le premier que dans les secondes.
si l’on suit votre point de vue , Clopine, il n’aurait pas du s’entendre avec Boutang. Or c’est ce qui est arrivé. Curieuse, cette sympathie avec un maurrassien chrétien, car je ne vois pas comment on peut qualifier autrement la philosophie de Boutang…
Bien à vous.
MC

Dubruel dit: à

Le programme en études théâtrales, Edward Bond, ‘Pièces de guerre’. les femmes ont intérêt à se dépêcher ou à faire comme Brigitte Macron. on va tous devenir homos, il n’y en aura plus pour tout le monde !
Chaloux, je vous lirai sur Argerich. Pas de souci, encore vingt ans avant que je vous fasse des propositions tafanar.

Jazzi dit: à

« La haine des profs, on a l’habitude. »

Mais rose est une ancienne prof qui est depuis peu à la retraite, Dubruel, et qui aimait son métier.

rose, Annelise n’est pas responsables des compliments qu’on lui fait…
Mis elle les vaut bien.

poussière dit: à

J’ai connu une femme qui se proclamait misandrique, elle avait au moins cette honnêteté-là, pour le reste…

Lucienne dit: à

JC Justin Crétin ne finira pas journaliste, il est trop andouille à vie

Phil dit: à

sans doute un peu d’esbroufe à la Hindus chez ces juifs qui défendent « avec leur prépuce » l’écrivain « collabo ». Tous n’ont pas heureusement viré comme Benda, à la botte des soviets fusilleurs après guerre, sans le charme du galant Aragon.
Bien oubliés aussi les justes Décombres de Rebatet, moins dommageable pour son christique « double étendard » qui résiste…à la lecture, alors que les stimulantes chroniques d’un Vinneuil dérouilleraient les bouillies numérico-sociales de nos écrans plats d’aujourd’hui.

renato dit: à

Dans le Vol.5 No.9 de Fuck You parmi d’autre, Gilbert Sorrentino — quelque chose de Joe Brainard aussi.

renato dit: à

Oups ! parmi d’autreS

Jazzi dit: à

Misandre suffit, sans en rajouter une brique, poussière !

BENSOUSSAN ALBERT dit: à

Il y a une trentaine d’années, Françoise Wuilmart, qui créait ce jour-là à Bruxelles son Collège Européen de Traduction Littéraire, avait confié la leçon inaugurale à George Seiner. Éblouissant, bien sûr. Il acheva sa causerie par une considération sur le silence,un silence créateur, certes, cherchant à percer, comme il disait, la pensée des sourds-muets, mais quand, pour finir, il nous le fit entendre,ce silence, la salle éclata en applaudissements. Elle n’avait rien compris!

poussière dit: à

c’est comme elle le disait, Jazzi

poussière dit: à

Il y avait comme un hic probablement…

Lesermentdupuits dit: à

« Mais comment, parti avec René Char sur l’idée que la marche est le mouvement même de la pensée, était-il arrivé à convaincre de la présence de Cézanne dans l’ontologie philosophique moderne, on ne le saura pas et quelle importance ? »

Mes pauvres chéris ! Il faudra décidément toujours tout vous apprendre… C’est bien évidemment Heidegger qui affirmait que toute sa pensée était sortie des tableaux de Cézanne. Tout le monde sait ça.

Jazzi dit: à

“Partout, même à Paris, au sein de la civilisation la plus avancée, les sourds-muets étaient regardés comme une espèce d’être à part, marqués du sceau de la colère céleste. Privés de la parole, on leur refusait la pensée.”
Alfred de Musset

D. dit: à

Boutang était un esprit supérieur et droit, d’une très fine intelligence.
Comme tous les esprits supérieurs et droits, il fut foulé au pied par la plupart de ses contemporains plus vulgaires et compromis, aujourd’hui toujours et certainement longtemps encore demain.
Ainsi est l’ordre des choses, ainsi l’a-t-il toujours été et le sera-t-il encore.
L’

Patrice Charoulet dit: à

AUX SEULS LECTEURS DE SOLLERS

Qui parmi vous pense pouvoir m’éclairer ? Si vous n’en savez rien, ne répondez pas !
A la fin d’un gros livre de Sollers, plusieurs pages sont consacrées à Nietzsche à la fin de sa vie. Sollers n’écrit pas « Nietzsche » ni « N. »
mais « M. N. »
Le prénom de N.étant bien connu, « M. » ne pouvant signifier « Monsieur », ce qui serait incorrect en parlant d’un homme qui n’est plus en vie, que peut bien signifier « M. » ?

B dit: à

Phil, eu l’occasion de visionner sur écran concave. La qualité de l’image s’en ressent, la platitude de l’écran n’a pas encore de concurrence convaincante que ce soit pour la raclette ou le velouté d’asperges. Ceci dit, ne possédant pas votre socle je ne comprends rien à vos élucubrations . Un peu d’humour juif vraisemblablement.

Chaloux dit: à

Argerich, jeu (physiquement) de surface. La comparaison avec le jeu en fond de clavier très harmonique de Nelson Freire faisait mal : avec lui trois arpèges et on change de monde. Rien de tel pour Argerich.

Marguerite Long disait que le piano était un art perdu et que Chopin était bien mort. Je crois qu’elle avait en partie raison.

D’autre part j’avais été très choqué qu’un de ses élèves remporte le concours Tchaïkovski alors qu’il n’avait qu’un jeu filandreux sans aucun intérêt et qu’elle faisait partie du jury, tandis qu’une petite pianiste avait joué le troisième de Prokofiev comme personne, en dehors de Prokofiev lui-même.

D. dit: à

Chopin est 100 % vivant, Chaloux.
Je m’entretiens fréquemment avec lui.

christiane dit: à

Soleil vert,
sans hésitation : Palestine (Zulma), un des plus beaux romans de Hubert Haddad. Bouleversant, lyrique mais aussi presque un reportage sur le conflit israélo-palestinien. Un roman sur l’identité, la métamorphose, l’absence et le deuil. (prix Renaudot du livre de poche en 2009).
« Sur le bord de la route longeant la barrière électronique, le première classe Cham regarde s’éloigner le car pour Tel-Aviv. Quelques minutes plus tôt, une fois armes et fourniment déposés au poste central, il est ressorti tout joyeux avec son ordre de permission en poche. Ces trois semaines de liberté débutent par une journée perdue. Au lieu de remonter déclarer sa présence, désemparé, Cham descend d’un pas traînant jusqu’à l’observatoire d’angle où l’adjudant Tzvi attend la relève dans une guérite de béton armé.»

Cham, ce jeune soldat israélien, sera grièvement blessé et enlevé par un commando palestinien, bientôt en pleine déroute. Devenu otage, il perd tout repère. Laissé pour mort, sans papiers et amnésique, il est recueilli par une famille palestinienne pacifique, comblant un vide : le fils est porté disparu, Nessim…
Il devient cet autre, porte son nom, ses habits… Il vit le quotidien de cette famille, adopte une identité arabe, les idées de cette famille. Tombe amoureux de Falastin, la sœur de Nessim.
Mais la mémoire lui revient….

Hubert Haddad (Abraham), de culture judéo-berbère, pacifiste, né à Tunis en 1947, est venu à Paris à l’âge de 5 ans, il a grandi dans le quartier de Ménilmontant dans un milieu familial juif, mais de culture orientale par sa grand-mère algérienne.
Il écrit : « Le roman est cette magie qui permet de penser librement l’Histoire, il porte à une sorte d’objectivité intuitive où même si l’on ne connaît pas la solution, on est persuadé qu’il y en a une. »

Chaloux dit: à

Il faudrait avoir envie de se fader « un gros volume » de Sollers…

(Onfray pense que Houellebecq et Beigbeder sont « pléiadisables ».Il est vrai que dans un monde où Le Clézio et Modiano ont le prix Nobel, tout devient possible…).

christiane dit: à

Au croisement des lectures et des réflexions lues sur ce fil de commentaires, je reviens à l’essai poétique d’Edmond Jabès le Parcours (Gallimard).
LE RÉCIT. (P.29/30).
« En gommant Son nom, Dieu gomma l’origine.

La plénitude – la perfection – de la Parole divine est dans sa détresse.
Seul le malheur est parfait.
Et si le Mal n’était que la part d’ombre du Bien ?

Entrer dans la pensée du livre, comme on entrerait dans celle de Dieu.
Le juif a porté la lecture à ce niveau.

Nos lettres carrées avaient, déjà, la forme universalisée du livre.
Nous écrivons, non avec des lettres, mais avec des livres exhumés.

Si Dieu a fondé le monde sur le Livre (le Sien), le livre (celui de l’homme) et le Récit – de quel récit s’agit-il ?
Celui de Dieu ou celui de l’homme ? Celui de l’un et de l’autre ?
Contrairement à ce que l’on a coutume de penser, la fiction n’est pas, a priori, mensonge. Pour le Juif, la vérité est dans le récit ; elle est même le récit.
On ne raconte que sa vérité parce que la vérité est notre histoire. Qu’importe si, à certains endroits, la part belle est faite à l’invention. Inventer, n’est-ce-pas, justement, redécouvrir ? […]
Du silence à écrire au silence écrit, le livre juif, dans le méticuleux démarquage de celui de Dieu, à jamais restera un livre inaccompli. »

Phil dit: à

Milton Hindus, Galant dans Gilles, François Vinneuil ne vous disent rien, dear BBérénice ? comme le temps passe, en moins de dix ans le prestigieux blog à passou retourne au gorille, sans doute l’effet des éditions fessières à la Springora.

et alii dit: à

l’inaccompli est un temps en hébreu (ce n’est pas u mensonge):
I – Les différentes modalités d’un verbe hébreu

1) Première approche.
a) La racine d’un verbe : sa forme la plus simple (J-M Martin).
b) Les aspects : accompli / inaccompli (parfois nommés parfait / imparfait).
c) Quatre formes d’où 7 modes éventuels de l’accompli (ou de l’inaccompli).
d) Les formes inversées (dites aussi consécutives).
2) Aspects plus techniques : Les 4 formes et les 7 modes.
Remarques sur la « racine » d’un verbe et sa vocalisation ; sur la translittération
a) Quatre formes et trois sens, d’où le mode d’un verbe (exemple avec « faire »).
b) Les éléments de l’analyse d’une forme verbale assez simple.
c) Les sept modes les plus usités classés par formes et voix :
d) Infinitif ; impératif, cohortatif, jussif ; participes actif et passif.

Les verbes en hébreu

et le problème de la traduction

I – Temps et aspects des verbes bibliques
http://www.lachristite.eu/archives/2015/06/19/32240274.html

et alii dit: à

L’inaccompli hébreu, c’est plutôt un duratif : il peut exprimer une action future tout autant qu’une action en cours, parfois une habitude, même ancienne, voire une répétition. On peut appliquer cela à l’eschatologie : le royaume vient, et le royaume est déjà venu. La fin des temps se situe dans un lointain avenir, et pourtant elle a déjà commencé.

b) Comment entendre « Tu ne tueras pas »et « Tu ne mangeras pas » ?

● Comment entendre « Tu ne tueras pas » ? (d’après Manitou)

À propos des 10 paroles (commandements) : « On les entend comme des impératifs mais ils sont toujours donnés au futur même dans les exceptions apparentes. Ce qu’on croit être une exception c’est aussi un futur… Je prends un exemple : « lo tirtsa’h (tu ne tueras pas) » (Ex 20, 13). Il n’y a pas al tirstsa’h (ne tues pas). Cela veut dire, lorsque la Torah s’adresse à la collectivité : si tu es Israël, Je te promets : voici ce que sera ton profil d’identité : « Tu ne tueras pas !» C’est une promesse. Voilà ce que tu seras, ce n’est pas un commandement d’être, c’est une promesse sur l’être. »[13]

rose dit: à

Rose
Je me fous que vous trouviez que je fais de la lèche parce que j’aime mon métier et je dis que j’aime mes élèves. Remballez le cliché fight club trouvé dans le Kinder surprise.La haine des profs, on a l’habitude. ayez toutes les opinions que vous voulez, ça me glisse dessus !
Pas une raison pour vous laisser dire des bêtises plus grosses que vous. Vous parlez de ‘contributeurs misogynes’ en me mettant dans le sac, regardez-vous. Haaaa, la photo de la maman en pull rose à l’ephad est admirable. Quand il s’agit de parler d’un gamin gay, tout de suite c’est moins joli. Art qui ‘vire sa cuti’ (déjà l’image d’Epinal!) parce que d’après vous, ‘il a passé 60 ans et ne bande plus’, n’importe quoi .Il a une vingtaine d’années, moi 40 et j’espère que je serai encore opérationnel dans 20 ans. J’y peux rien si les exemples autour de vous sont nuls. Vos raccourcis sont gonflants.

Ciao. je pars faire de la lèche en cours à mes petits dictateurs en attendant qu’ils ne bandent plus et virent leur cuti pour entrer dans vos clous.

Nous sommes sans la collection des parfaits connards.

On se tape Charoulet, on se tape Dubruel, des gens qui disent n’importe quoi sur n’importe qui et qui osent, les parfaites ordures, un te dire pourquoi vous me parlez de la Chine, ayant d’entrée oublié son questionnement sur ce sujet, bien avant le coronavirus, et l’ordre, du registre des culs de basse fosse qui ose te ressortir la photo de ta mère en pull à paillettes que tu as eu l’extrême bonté de partager avec tes copains de blog.

Je vous emmerde les deux trous du cul et copieusement : Charoulet et Dubruel.

rose dit: à

Nous sommes dans la collection, ils se reconnaitront.
De ces gens qui ne s’interressent pas aux autres, qui lisent dans ce que tu écris ce que eux pensent et tout le bordel.
Baignez, je suis loin. Marinez même dans vos miasmes.

B dit: à

Phil, non, je vous l’ai écrit, je ne possède pas votre socle culturel ce qui ne me réduit pas tout à fait à l’indigence ou à l’animalité, la barbarie, l’ignorance , le fanatisme aveugle, la pulsion de violence grégaire ou individuelle. Le self contrôle n’a d’ailleurs quelquefois rien à voir avec le niveau. Regardez Melenchon qui pète trois câbles d’un seul coup, voyez comme on nous retourne intelligemment comme si nous étions des crèpes, y’en a même qui se retournent tout seul sans savoir pourquoi exactement. C’est vin, non?

B dit: à

C’est con, vin apparait dans la correction automatique. Mes excuses.

Pablo75 dit: à

Mercredi, 6 février 2020 à 18 h 29

J’ai connu G.Steiner lors de son premier passage à Apostrophes il y a plus de 30 ans. Pivot l’avait présenté comme un espèce de génie inconnu, et l’auteur de « Antigones » (le livre pour lequel il avait été invité, si mes souvenirs sont bons) avait fait un « numéro » (un peu à la Luchini) qui a éblouit tous les spectateurs, moi y compris. Mais quand quelque temps après j’ai voulu lire ses livres, ils me sont tombés des mains. Encore un commentateur de commentateurs, un critique complexé de ne pas être un grand écrivain (comme Barthes) qui essaie de péter
plus haut que son cul sans avoir rien de personnel à dire et qui fait son miel avec le talents des autres.

Des années après, quand je l’ai revu à la TV ou écouté à la radio, il a commencé à m’énerver sérieusement, avec son ton apocalyptique de
vaniteux jouant au grand savant sage, ses affirmations péremptoires de prof autoritaire qui hurle des banalités à ses élèves sourds, avec un côté hystérique de faux poète très bien exprimé dans le dernier texte qui conclue l’article de Passou et dont je trouve la dernière phrase particulièrement stupide: « pourquoi la musique n’a pas dit non, pourquoi la poésie n’a pas dit non ? ». C’est avec cette pirouette indigne d’un penseur et propre d’un versificateur du dimanche qu’il résout Steiner le plus grand problème philosophique de l’être humain, celui du Mal?

Sans parler de sa « dévotion » pour le plus grand escroc de la philosophie du XXe siècle, que non seulement il prend au sérieux mais qu’il proclame être le plus grand penseur du siècle. Il arrive à écrire même des conneries monumentales comme celle-ci, par exemple: « Heidegger ne fait pas que manier l’hyperbole quand il soutient que des traductions insuffisantes ou erronées du substantif «être» ou du verbe «être», en grec ancien, ont déterminé l’histoire intellectuelle de l’Occident et, peut-être, son histoire politique. »

Peut-on être plus frivolement pédant?

christiane dit: à

Soleil vert,
et, bien sûr, ce livre qu’il présentait à nouveau, hier, magnifiquement écrit : Un monstre et un chaos (Zulma). (Rentrée littéraire 2019).
En Pologne, du Shtetl misérable de Mirlek au Ghetto de Lodz, durant la deuxième guerre mondiale.
Deux enfants de douze ans, jumeaux, Alter et Ariel, orphelins de père y vivent protégés par Shaena.
La vie devient de plus en plus âpre et cruelle. La pauvreté s’accroît. La disette s’étend… Le drame s’accentue. L’armée allemande envahit le ghetto et décime la population. Alter en réchappe après avoir assisté à…

Chaïm Rumkowski*, grotesque, s’autoproclame « le Seigneur » du ghetto et le transforme en atelier industriel en créant un utopique royaume du judenrat au service du Reich. (personne ayant réellement existé – voir * à la fin de ce commentaire !)
La vie clandestine s’installe, alors qu’il parade en calèche !
Maître Azoï, lui, a conservé un minuscule théâtre de marionnettes. Sa réponse s’appelle la culture. Il recueille Alter… Le forgeron, Warshauer, autre personnage important, taiseux et généreux : « En fait, l’oncle Warshauer, s’était remis à la tâche en automate, allant de la forge à l’enclume tel un jacquemart d’horloge, tenaillant et martelant les métaux chauffés à blanc tandis qu’au-dessus râlait un énorme soufflet. Les yeux dans les étincelles, le forgeron ne semblait voir que les ailes innombrables d’un ange de feu, battues, rebattues et, dans cette gueule de braises, les langues jaillissantes vite déliées comme des lettres hébraïques, comme les lettres du kaddish, hautes, éperdues, aussitôt ravalées… »

* Hubert Haddad interrompt son récit fictionnel et fait place à un discours réellement prononcé par Rumkowski le 4 septembre 1942 et qu’il retranscrit. Un extrait suffira à en dire l’ignominie: «[…] Je dois vous révéler un secret : ils ont réclamé vingt-mille victimes ! Trois mille par jour pendant huit jours… Je suis parvenu à réduire ce nombre, mais pas à abroger la clause obligatoire : qu’il comprenne les moins de dix ans. Comme le total ne représente que deux tiers des âmes demandées, les malades devront faire la différence, il n’y a pas d’autre alternative. Je vous tends mes mains tremblantes, et vous supplie : remettez-moi les chers petits ! […]».

OZYMANDIAS dit: à

Rien n’est plus drôle que le malheur. Dieu le sait très bien et pour que cette farce tragique ne s’éternise pas, Il a créé la mort, comme un ultime remède. C’est Isaac, fils d’Abraham, qui d’ailleurs porte drôlement bien son nom ( Isaac = Dieu rit ), qui a dit à son turbulent enfant Jacob de ne jamais rire des malheurs des autres sous peine de devenir lui-même la risée d’autres autres, sous le regard, railleur et rieur, de Dieu.

et alii dit: à

le forgeron ne semblait voir que les ailes innombrables d’un ange de feu, battues, rebattues et,

je crois qu’HADDAD SIGNIFIE FORGERON

et alii dit: à

Répandus dans toutes les contrées d’Afrique, les forgerons (haddad) vivent mystérieusement : ils sont vraisemblablement les descendants des races primitives qui occupaient le pays avant l’arrivée des envahisseurs ouadaïens. Toutes sortes de légendes circulent sur cette caste à part, honnie et méprisée, soupçonnée de sorcellerie, mais redoutée pour cette raison même. Ils ont embrassé la foi de Mahomet, mais la sincérité de leur convertion reste suspecte, et les noirs affirment que, la nuit venue, au cours de mystérieuses cérémonies secrètes, ils pratiquent des cultes fétichistes et offrent des sacrifices.

christiane dit: à

Pablo75 dit: à 18 h 29 :
« J’ai connu G.Steiner lors de son premier passage à Apostrophes il y a plus de 30 ans. Pivot l’avait présenté comme un espèce de génie inconnu, et l’auteur de «Antigones» (le livre pour lequel il avait été invité, si mes souvenirs sont bons) […] qui a ébloui tous les spectateurs, moi y compris. »

Même souvenir mais j’ai bien aimé l’essai. Je venais de lire d’Henri Bauchau Œdipe sur la route, plus tard j’ai lu son Antigone puis Le Journal d’Antigone (1989-1997) Elle y apparaît lumineuse, féminine, intrépide, émouvante, douce. Romans publiés par Actes Sud.
Bauchau choisit de retrouver Antigone à son retour de Thèbes, quand ses deux frères sont encore vivants et qu’elle espère les sauver en les empêchant de s’entre-tuer. Je la préfère à celle d’Anouilh pour la place de son Antigone dans l’histoire des femmes en Occident. Elle s’impose malgré les hommes et non par eux. Elle aime mais ne dépend pas…
Georges Steiner par ses citations nous donne d’accéder au fabuleux parcours du mythe à travers le monde occidental. Les mythes, et les grandes figures qu’ils animent, vivent et agissent encore en nous sans que nous le sachions…

christiane dit: à

et alii dit: « Répandus dans toutes les contrées d’Afrique, les forgerons (haddad) vivent mystérieusement : ils sont vraisemblablement les descendants des races primitives qui occupaient le pays avant l’arrivée des envahisseurs ouadaïens. […] »

Passionnant. Merci.

et alii dit: à

Haddad ou Hadad (en araméen : ܚܕܕ ou ܚܕܐܕ, en arabe : حداد ou حدا , en hébreu : חדד ), est un très ancien nom de famille (de langue araméenne1) originaire du Proche-Orient1. Celui-ci existe au Levant depuis l’époque antique.

Étymologie
Haddad peut avoir une signification dans plusieurs langues sémitiques comme l’araméen, l’arabe ou l’hébreu2. À l’origine, le nom Haddad (en araméen : ܚܕܕ ou ܚܕܐܕ) fait référence au dieu de la foudre mésopotamien Adad (également orthographié Hadad ou Haddad), jadis particulièrement vénéré par les populations assyriennes et phéniciennes.

christiane dit: à

OZYMANDIAS dit: « Rien n’est plus drôle que le malheur… »
Rieur ? Je m’interroge…

OZYMANDIAS dit: à

Michel Onfray ou le degré zero de la philotélézozophie !!!
Et dire qu’il y a des médiaticopitres qui le prennent pour un « Filosoff », un vrai de vrai, aussi vrai que moi je suis le Mahdi, version chiite du Messie !
Mais qu’est-ce qu’on s’marre avec ces guignols…

Janssen J-J dit: à

Assouline aurait-il été abusé par Bernard Pivot et Claude Hagège ?

Je rappelle à P. Charoulet le programme électoral de son ami Bilger :
Quelques orientations signifiantes seraient seulement nécessaires.

– Soutien systématique aux forces de l’ordre sauf quand ponctuellement tel ou tel gendarme ou policier aurait été convaincu d’avoir perpétré une infraction sans la moindre légitimité.

– Ne pas pleurer sur la surpopulation carcérale mais dans les plus brefs délais construire de nouvelles prisons.

– Dé-bureaucratiser la procédure pénale aussi bien pour les enquêtes que pour le Parquet et l’instruction.

– Exécuter les peines, quelle que soit leur nature. C’est le dysfonctionnement radical d’aujourd’hui.

– Instaurer un contrôle professionnel sur l’activité de l’ensemble des magistrats, à tous les niveaux, et élargir les conditions de leur responsabilité.

– Dissocier le grade et la fonction pour que des magistrats remarquables n’attendent pas d’être chenus pour prendre les postes occupés par des très imparfaits, voire des médiocres.

– Constituer le citoyen comme l’alpha et l’oméga de la finalité du service public de la Justice.

– Cesser de ressasser le poncif que la société devrait quelque chose à l’institution judiciaire alors que l’inverse est vrai.

Si le professeur porte-parole pouvait non éclairer sur la dernière remarque de son maître à penser, cela m’intéresserait. Je n’ai hélas pas la possibilité d’entrer dans le commentarium payant de la Justice aux Singuliers. Merci.

Chaloux dit: à

Jamais non plus mordu à Steiner. En revanche, des universitaires comme Pierre Brunel, bien qu’infiniment plus discrets, ont écrit des livres extrêmement intéressants, comme par exemple son Mythe d’Electre qu’il faut absolument avoir lu si on s’intéresse aux Atrides.

OZYMANDIAS dit: à

Haddad en arabe veut dire forgeron, à ne pas confondre avec Hidad, qui, toujours en arabe classique, veut dire deuil.
Al-Hadid c’est le fer.
Pourquoi compliquer quand on peut faire simple ? Tu piges ma petite et alii ?

Janssen J-J dit: à

Michel Onfray ou le degré zero de la philotélézozophie !!!

J’aime beaucoup Michel Onfray, il ne s’est jamasi prétendu philosophe. Contre-philosophe, et c’est bien. Depuis votre réveil de vigile nocturne, OZANAMIANDIS, vous êtes devenu fielleux, cmme si vous vouliez vous égaliser aux pires (ô man) de l’rdl. Comment cela s’explique-t-il ? Pourquoi pas nous remettre icite vos fiches de lecture qui forçaient tant notre admiration ? On ne sait pas trop où les chercher ailleurs. Vous aviez soudain besoin d’un dégorgeoir à vomi, vous aussi ?
Je pense qu’il faut raison garder, comme JC, DU Brel et Gwg.

Janssen J-J dit: à

Etes-vous sémite, de race juive, de culture juive, de tradition juive, de religion juive ? Il faudrait essayer de vous entendre mieux icite, tous les internautes qui veulent bien se ranger dans ces catégories, ou ne pas le faire tout en laissant entendre ue… car cela devient cacophonique à la longue et c’est dommage. On n’arrive plus à entendre les chrétiens de souche, FLLP…

NB/ je précise qu’hélas, je ne suis qu’un petit goy guy-as-you. Dois-je me convertir au judaïsme philosémite pro-israëlien pour pouvoir entrer dans la secte erdélienne plutôt athéologique ?

Janssen J-J dit: à

Autrefois il y avait icite un internaute arabe dont le pseudo était Abdelkader. On se demande bien pourquoi il n’est plus là… Tout le monde lui tombait sur le poil, je crois… Il a dû en avoir marre de souffrir de solitude et d’incompréhension raciale.

OZYMANDIAS dit: à

Oui Christiane, interrogez-vous, mais, de grâce, pas de copié-collé ennuyeux et de larges extraits fastidieux.
Le verbiage c’est pour les bavards et pour les sages, la concision. OK Christiane ?

OZYMANDIAS dit: à

Janssen J-J
Tu aimes bien Onfray ? C’est bien, c’est très bien même, continue de l’aimer, ton Onfray… Tous les dégoûts sont dans ta nature, n’est-ce pas mon JiJi ?

Jean Langoncet dit: à

@je trouve pour ma part le rapprochement insultant pour l’œuvre Tolstoï

DHH, je vous aime beaucoup mais il me semble que vous n’êtes pas sur la bonne longueur d’onde

Jean Langoncet dit: à

@Difficile d’évoquer un tel homme et une telle oeuvre sans mélancolie tant cet européen polyglotte et cosmopolite incarnait à son meilleur un monde disparu, le monde d’avant pour lequel comptaient des choses, des idées, des valeurs, des références, des principes qui n’ont plus cours que pour quelques uns désormais et l’on ne peut en éprouver qu’une profonde nostalgie au mépris des lazzis que cela susciterait.

Je suis d’un avis différent et persuadé que la correspondance de Steiner, via Cambridge et ses collèges – pour une figure typique de la culture française à son meilleur, quoi d’étonnant ? -, suscitera beaucoup d’intérêt en 2050 et plus loin.

@un air de ravi de la crèche

De chérubin ? Enfantin jusqu’au grand age ? Espiègle certainement

christiane dit: à

OZYMANDIAS dit: …
Ah, c’est ça, vous ? Bon vent !

hot pepper dit: à

 » Encore un commentateur de commentateurs, » P75, assez d’accord avec ça.

Georges Steiner nous fait bougrement penser à un Edgard Morin par exemple, aptes à faire semblant de construire des grands systèmes de non pensée.

Chaloux dit: à

J’apprécie aussi beaucoup Michel Onfray. Il y a parfois un petit tri à faire sur des sujets périphériques, mais qui lui jettera la première pierre? C’est notre cas à tous.

OZYMANDIAS dit: à

Christiane dit :…
Ah, c’est ça, vous ? Bonbon !

Janssen J-J dit: à

@ un tutoiement caractéristique et donc un dégoût pour sa nature duplice, pauvre type…
Je continue à apprécier ONfray. Pour l’égaler, il faudra vous lever plus tôt, et vous pavaner avec un infante défunte si possible…
Dormez bien, comme chaque soir, au plus haut des cieux !

OZYMANDIAS dit: à

Chaloux,
Non, non, on ne va quand même pas le lapider, notre Onfray national, on n’est pas à la Mecque ici, Dieu merci, mais j’ai le droit, moi, de ne pas l’apprécier, non ?

OZYMANDIAS dit: à

Janssen J-J
Non seulement je te tutoie, mon pauvre connard, mais je t’emmerde aussi.

OZYMANDIAS dit: à

Bonne nuit les blaireaux, que votre nuit soit puante et… Boumboumboumboumbadaboumbadaboum !!

Janssen J-J dit: à

@ construire des grands systèmes de non pensée.

Je ne vois pas le rapport Steiner vs Morin, hormis leur judéité… Je n’ai jamais ressenti de construction de système chez Steiner et je ne dirais pas cela de Morin (Edgar sans D.) : il s’est juste cassé les dents à croire que la transdisciplinarité était possible entre sciences dures et molles, et pouvait amener plus loin le déchiffrement du monde. Dans ses mémoires, il semble en être moins sûr…
J’aurais tendance à penser que « construire des systèmes de non pensée » serait quasi une qualité, sinon un hommage… Est-ce que le « système Morin » aurait fait du mal à quiconque à partir de sa production intellectuelle ? Il aura au moins aidé des gens à penser transversalement quand ils en eurent besoin. Et c’est un apport positif comme un autre, ni pire ni meilleur qu’un autre.
Quel est le vôtre, d’apport, Sergent Poivre, en dehors d’ajouter un grain de sel inutile, comme l’est apparemment votre être-au-monde ?

Clopine dit: à

JJJ, la déception à propos d’Onfray a été proportionnée aux attentes qu’il avait su éveiller. Bref.

Mais quand on a cru tomber de haut et que, finalement, on se rend compte qu’on a juste parcouru la distance entre le rebord du trottoir et le caniveau, c’est plus facile de relativiser.

Non ?

Janssen J-J dit: à

Sans doute…
Mais moi, il ne m’a jamais déçu, CT… Son évolution fait partie de son processus de vieillissement naturel. Lequel génère deux attitudes opposées en général : l’assouplissement ou le raidissement.
Libre à chacun.e d’y voir ce qu’il veut, ou ce qu’il avait pressenti de sa pente initiale. Il n’y a pas d’étonnement onfrayant à avoir.
Moi par exemple, en vous observant vieillir, CT, je dirais que vous vous assouplissez, en dépit de quelques éruptions d’agressivité vindicatoire qui ont toujours fait votre charme sur ce blog et que l’on guette toujours comme un signe de votre bonne santé. Quoi vous dire de plus, prenez le comme un compliment : vous savez encaisser… Et je ne suis pas votre ennemi, vous le savez maintenant. Je n’ai d’ailleurs pas vraiment d’ennemis, icite. J’en ai déjà assez dans la vie réelle. Bouh, boudiou, peuchère !

hot pepper dit: à

Morin (Edgar sans D.)jijje.

On s’en fout, c’est un faux nom!

Janssen J-J dit: à

@ uno de los gigantes del periodismo cultural

je voudrais pas dire, mais faudrait quand même pas exagérer non plus avec les touites à federico, hein passoul !… 🙂

D. dit: à

Il est bien cet Ozymandias d’Égypte.

Janssen J-J dit: à

…. et GeorgeS Steiner aussi, un faux nom ?… Je crois que vous ne savez même pas lire ce que vous écrivez. George Sand était une femme, savez-vous ? Non, on s’en fout pas, sergent Poivre, on va se couchier avec JC, epicétroll.

DHH, dit: à

Abdelkader n’est plus là.
ce garçon qui vivait et travaillait à Mondres appartenait apparemment à une famille de la nomenklatura algerienne celle dont les enfants étudient à l’etranger ou y travaillent en CSP supérieurs
n’etant pas retraité comme la plupart d’entre nous et ayant sans doute actuellement un poste plus absorbant que par le passé , il n’a plus la disponibilité nécessaire pour intervenir ici.
Apparemment pas d’autre raison à son éclipse
Ses échanges sur le blog avec les habitués étaient vivants agréables et sympathiques, à mille lieues de l’agressivité et de la hargne qui s’exprime parfois chez certaines figures du commentarium
j’avais un faible pour lui parce que comme on dit ici il était mon « Pays »
j’avais même eu l’occasion de localiser pour lui, dans la ville natale qui nous est commune un bordel qui y fonctionnait à l’epoque coloniale, et dont JP Elkabach a ecrit qu’il était tenu par sa tante

hot pepper dit: à

Morin l’incontournable penseur :

 » Au bout du compte, le peuple lettré de France sera flatté par les pirouettes et autres poncifs réinventés dont regorge le texte de Morin qui ressemble à un catéchisme pour bobos des villes et intellos des champs. Un catéchisme parsemé de petites réformes qui, entrelacées par la magie de la complexité, fournissent la voie comme en d’autres temps, les dames catéchèses enseignaient ce qu’il faut faire pour obtenir le salut du Père. Et du Fils et du Saint-Esprit, amen. L’époque est étrange. Elle traque les bourdes prononcées par BHL mais aucun analyste n’examinera scrupuleusement les affirmations approximatives, voire tronquées, dont regorge le livre de Morin. Penseur dont le mérite est de dévoiler l’égarement d’une société parvenue à la fin d’un processus de civilisation et qui ne parvient plus à avancer vers le progrès. Alors, cette société sacrifie aux catastrophismes et autres millénarismes tout en cherchant le salut dans une pensée magique où la complexité des réformes est censée fournir un prêt à penser l’action et la direction. La question de la voie est essentielle. Mais sans doute est-elle mal ficelée et semble clore l’odyssée d’un intellectuel en vogue dont la philosophie ne semble pas trempée dans un marbre pouvant résister à l’épreuve du temps. Mettre de la voie, de la réforme, de la complexité et de la crise partout, cela dilue l’esprit et rend inopérant l’action politique, au même titre qu’un traité de Lisbonne ou un programme du parti socialiste. Il faut autre chose. Proposer une pensée politique puissante, de même calibre que Hobbes ou Kant mais avec les connaissances anthropologiques contemporaines, non un coup d’audace et un pari sur les incroyables capacités de l’humain qui n’a pas forcément besoin de mentors pour saisir sa voie et comprendre dans quel monde il habite.  »

https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/morin-s-egare-sur-la-voie-d-un-88109

Jazzi dit: à

« Abdelkader »

Un vrai gentleman, DHH.
Il m’engueulait parfois mais je l’aimais beaucoup.
Il disait avoir quelques terrains en Algérie et un jardin dans la campagne anglaise.
Et aussi qu’il avait été marié avec une juive avec laquelle il avait eu une fille…

Jazzi dit: à

« D. dit: à
Il est bien cet Ozymandias d’Égypte. »

L’auto publicité est interdite ici !

renato dit: à

Abdelkader, il me semble, avait travaillé pour payer ses études.

une main ... dit: à

C’est le registre des disparus ou quoi ici?

et alii dit: à

Qu’est ce qu’il me cherche, monsieur ozy avec les voyelles?JE n’ai parlé que d’HADDAD
s’il veut parler deZaha Hadid (arabe : زها حديد), née le 31 octobre 1950 à Bagdad (Irak) et morte le 31 mars 2016 à Miami (États-Unis)1, est une architecte et urbaniste irako-britannique. Figure importante du courant déconstructiviste, ella a reçu le prestigieux prix Pritzker2 en 2004.

Une monographie sur son œuvre a été publiée en 20093.
qu’il envoie des photos
bonsoir

Chaloux dit: à

Certes, Ozy, vous êtes quelqu’un d’intelligent et de fin. Vous avez tout à fait le droit de ne pas apprécier Onfray.

Jazzi dit: à

« que peut bien signifier « M. » ? »

Maître !

Pablo75 dit: à

Mercredi, 5 février 2020, 22h45

«Simenon fue excesivo, tanto en dinero como en mujeres».

Entrevista con el escritor y periodista Pierre Assouline, biógrafo del creador del comisario Maigret

http://www.larazon.es/cataluna/20200204/j2opibh7lvczvcbdyzglakx4uu.html?outputType=amp

L’interview du patron du blog est traduite par quelqu’un qui connaît mal autant le français que l’espagnol et qui en plus doit être très myope, vues les coquilles. Deux exemples: « la Universidad de Leija » (au lieu de Lieja) et « una jaula de vidreo » (au lieu de vidrio).

et alii dit: à

ceux et celles qui ne supportent pas les liens ET demandent des « preuves d’existence  » sont ceux qui sont des adorateurs de leurs orteils, leur auriculaire (et peut-être leur prépuce):ils ne veulent rien apprendre à nouveaux frais ;ils n’ont qu’à faire un parti ou une secte à côté

OZYMANDIAS dit: à

@Chaloux, @Janssen J-J, @Christiane
Je vous prie de bien vouloir m’excuser pour les bêtises que j’ai dites tout à l’heure.
Que votre mansuétude soit le baume qui guérira ma triste et misérable attitude.
Merci.

@Jazzi
Non je ne suis pas D. Je suis OZYMANDIAS, seulement et uniquement OZYMANDIAS.

Que la nuit vous soit aussi douce et vierge qu’un baiser d’odalisque circassienne.
Bonne nuit à tous et à toutes.

Claudio Bahia dit: à

renato dit: à
Année LvB, op 73 :
merci à Renato pour ce moment de grâce totale.
pouvez-vous nous dire plus sur la date, le lieu de cet enregistrement? et qui est le chef d’orchestre? depuis la cour où je vis on ne connait pas grand-monde…

renato dit: à

Claudio,

Jan Krenz et l’Orchestre Symphonique Nationale du Danemark, 1967

renato dit: à

Ah ! Claudio, il a été enregistré, vous le trouvez peut-être d’occasion.

rose dit: à

Plus personne à admirer

Une fossette au menton. Un détail, mais c’est celui qui vient à l’esprit quand on pense à Kirk Douglas, mort mercredi 5 février, à l’âge de 103 ans. L’acteur a beau avoir été une figure majeure du cinéma américain, l’une des dernières stars du vieil Hollywood et l’un des artisans de la disparition de ce système, un producteur audacieux, un écrivain de talent et surtout un comédien d’une force et d’un courage peu communs, c’est ce menton fendu, troublant – 

rose dit: à

jeudi 6 février 2020
4h04

In le monde.fr

renato dit: à

L’op 93 le 6.2, quelques minutes 7.50

OZYMANDIAS dit: à

Les érudits d’autrefois sont heureux aujourd’hui d’accueillir parmi eux dans l’au-delà celui qui fut leur dernier et digne héritier dans ce monde d’ici-bas : George Steiner.
Un accueil qui exclut toute catabase pour l’édénique esprit de George Steiner qui ne lira désormais dans l’infinie Bibliothèque de Dieu que les livres de l’Éternité.
Heureux celui qui lit comme Steiner le Béni !

et alii dit: à

sur le mot juste en anglais
ilvia est titulaire d’un Master et d’un Doctorat de Traduction de la University College London. Sa thèse de doctorat sur la traduction des textes traductologiques a été publiée par UCL Press en 2019 sous le titre Reflexive Translation Studies : Translation as Critical Reflection.

et alii dit: à

La traduction indirecte est une pratique très ancienne. La traduction de la Bible en est sans doute l’un des plus vieux exemples, puisque les premières traductions latines de la Bible furent rédigées non pas à partir du texte original hébreu, mais à partir d’une version grecque de la Bible juive, la Septante. Au tournant du Ve siècle, Saint Jérôme, le patron des traducteurs, entreprendra de réviser ces versions jugées imparfaites dans la perspective d’un retour à la « vérité hébraïque ». [1]

D. dit: à

Clopine qui s’occupe aussi des haies mériterait réellement une décoration de la République, par exemple être nommée dabs l’ordre national du mérite.
S’il ne tenait qu’à moi…
À bon entendeur…

D. dit: à

Maitre c’est évidemment Me.
M pour Monsieur, Mr toutefois admis mais plutôt réservé aux anglophones.

et alii dit: à

un lien est donné :le titre inspire
Pedagogie Raisonnee De L’interpretation Paperback – 1989
by Marianne Lederer (Author), Danica Seleskovitch (Author)

D. dit: à

Mme pou Madame, Melle pour Mademoiselle.
Mgr pour Monseigneur.

DHH, dit: à

@oxymandias
ce mot’catabase » existe t-il ou est-ce un néologisme d’helleniste formé sur » anabase »(ana vers le haut ,cata vers le bas)?
cela me fait penser a ce roman intitulé l’Oceantume mot abscons dérivé de l’aMERtume

et alii dit: à

il y a aussi les « haies » à la torah , pour expliciter la clopinerigolade:
9. La Torah orale nous transmet les séyagim, haies.
La guémara consacre une partie de son propos à la discussion de mesures pertinentes à prendre dans la vie quotidienne pour qu’elle soit vécue selon la Torah et elle constate qu’il y a nécessité d’ajouter aux prescriptions explicites de la Torah des « haies » de protection autour de la Torah : séyag la Torah ; c’est-à-dire placer des haies à proximité de choses interdites par la Torah pour que le Juif parvienne à s’en préserver. Cette préoccupation ne relève pas d’une tendance naturelle à la fermeture de la part de tout groupe spécifique qui s’enclôt sur soi-même en multipliant les interdits, ni même d’une sagesse particulière mais, comme l’explicite le traité Yevamote 21 a, d’une prescription inscrite dans le texte même de la Tora. En effet, dans Vayiqra (Lévitique 18, 30) il est écrit :
ouchémartém éte michmarti
gardez mes observances.
La fonction de ces haies est d’aider l’homme à éviter la transgression. Il va de soi que si des humains peuvent construire des haies pour protéger la Tora écrite, ils ne peuvent pas mettre des haies pour protéger à leur tour celles-là, qui ne sont plus d’origine divine.
On formule ce principe en disant :
éïn gozérim guézéra laguézéra
on ne rajoute pas de haie à la haie (‘Houline 104 b).
http://www.modia.org/lev-gompers/halakha/halakha.html

Jazzi dit: à

6 février 2020 à 10 h 19 min
« La Cravate » de Mathias Théry et Etienne Chaillou.
Durant les dernières présidentielles de 2016-2017, les cinéastes ont suivi Bastien, un jeune militant du Front National d’Amiens.
Un bon gros gars bien gentil de vingt ans dont ils ont enregistré les moindres faits et gestes et rédigé après coup le « roman de campagne » qu’ils lui soumettent pour accord durant une séance de lecture filmée.
Le jeune homme se prête volontiers au jeu, précisant quelques points çà et là et leur révélant une information capitale le concernant.
Sous une certaine placidité bonnasse et une transparence comportementale sympathique, Bastien dissimulait en effet une violence et un mal être personnels qui ont failli l’amener à commettre des actes irrémédiables particulièrement tragiques…
Comment peut-on être militant de ce parti d’extrême droite et consacrer l’essentiel de son temps à s’activer sur le terrain afin que Marine le Pen accède au pouvoir ?
Il y avait vraiment cru et fut fort dépité de voir la victoire échapper à sa candidate favorite.
Ce film documentaire, où les cinéastes sont particulièrement intrusifs et la voix off lourdement omniprésente (une tendance qui tend à se généraliser dans le genre ! Ainsi pour le documentaire sur Gilles Caron, précédemment évoqué), nous donne cependant à voir l’envers du décor de la campagne présidentielle, vue depuis la petite permanence locale et ses divers intervenants.
Bastien est cornaqué par un ami de collège avec lequel il collait les affiches jadis, un jeune Rastignac plutôt bellâtre qui a su grimper dans la hiérarchie et dont il devient l’assistant de fait.
Celui-ci l’introduira à Paris auprès de Floriant Philippot, le numéro 2 du FN d’alors et Marine le Pen fera une apparition remarquée sur le terrain local, dont Emmanuel Macron est également natif.
Bastien se montrera déçu néanmoins par le grenouillage politique auquel il lui est donné d’assister et où l’ambition personnelle de chacun prend, là aussi, contrairement à ce qu’il croyait, le dessus sur l’intérêt général du pays.
Son expérience politique lui aura servi cependant à s’affirmer dans son travail à la tête d’un club de jeux de laser.
Il n’a pas renoncé à voir et agir pour que Marine le Pen soit un jour prochain présidente de la République.
Le prochain coup sera-t-il le bon ?
Il convient de rester vigilant…
http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19586528&cfilm=278963.html

Lucienne dit: à

On attend le prochain commentaire (comment taire ?) de l’andouille de Justin Crétin sur la mort de Kirk Douglas, on craint…

et alii dit: à

terminologie « in »
Ces deux dernières décennies ont vu émerger des parents d’un nouveau style. De ces parents anxieux qu’on surnomme parents « hélicoptères » aux « mamans tigres », réputées pour leur exigence, ces différentes catégories ont un point commun : elles ont tendance à surinvestir leur rôle de parents, et à gérer la vie de leurs enfants. Elles leur laissent peu d’autonomie, leur mettent trop de pression pour atteindre leurs objectifs scolaires et personnels, leur donnant peu de chances d’expérimenter l’échec et la frustration.

et alii dit: à

Le corps et le mouvement ont longtemps été négligés par la psychothérapie. Mais les temps changent. Les thérapies somatiques et par la danse acquièrent de plus en plus de crédibilité scientifique.

« Quand un corps bouge, il révèle beaucoup de choses. Danse pour moi une minute, et je te dirai qui tu es. » Mikhaïl Barychnikov

Pourquoi arrête-t-on de danser à mesure qu’on vieillit ? Pourquoi se déconnecte-t-on et se détache-t-on du corps ? Je trouve surprenant que la thérapie par la danse et le mouvement (TDM) ne soit pas plus populaire dans le monde de la psychologie et de la psychothérapie.

En tant que chercheure en neurobiologie comportementale et en psychiatrie, je me suis concentrée pendant une vingtaine d’années presque exclusivement sur le cerveau et la santé mentale, en négligeant le reste du corps.

J’ai fait mes études à la fin des années 1990, la décennie du cerveau. Fascinée par la complexité de cet organe, j’ai complètement oublié qu’il faisait partie de l’organisme, qu’il était intimement lié et en interaction avec le corps entier.
Le corps et le mouvement ont longtemps été négligés par la psychothérapie. Mais les temps changent. Les thérapies somatiques et par la danse acquièrent de plus en plus de crédibilité scientifique.

« Quand un corps bouge, il révèle beaucoup de choses. Danse pour moi une minute, et je te dirai qui tu es. » Mikhaïl Barychnikov

Pourquoi arrête-t-on de danser à mesure qu’on vieillit ? Pourquoi se déconnecte-t-on et se détache-t-on du corps ? Je trouve surprenant que la thérapie par la danse et le mouvement (TDM) ne soit pas plus populaire dans le monde de la psychologie et de la psychothérapie.

En tant que chercheure en neurobiologie comportementale et en psychiatrie, je me suis concentrée pendant une vingtaine d’années presque exclusivement sur le cerveau et la santé mentale, en négligeant le reste du corps.

J’ai fait mes études à la fin des années 1990, la décennie du cerveau. Fascinée par la complexité de cet organe, j’ai complètement oublié qu’il faisait partie de l’organisme, qu’il était intimement lié et en interaction avec le corps entier.
Le corps et le mouvement ont longtemps été négligés par la psychothérapie. Mais les temps changent. Les thérapies somatiques et par la danse acquièrent de plus en plus de crédibilité scientifique.

« Quand un corps bouge, il révèle beaucoup de choses. Danse pour moi une minute, et je te dirai qui tu es. » Mikhaïl Barychnikov

Pourquoi arrête-t-on de danser à mesure qu’on vieillit ? Pourquoi se déconnecte-t-on et se détache-t-on du corps ? Je trouve surprenant que la thérapie par la danse et le mouvement (TDM) ne soit pas plus populaire dans le monde de la psychologie et de la psychothérapie.

En tant que chercheure en neurobiologie comportementale et en psychiatrie, je me suis concentrée pendant une vingtaine d’années presque exclusivement sur le cerveau et la santé mentale, en négligeant le reste du corps.
https://theconversation.com/de-la-depression-a-la-maladie-de-parkinson-le-pouvoir-curatif-de-la-danse-128740?utm_medium=email&utm_campaign=La%20lettre%20de%20The%20Conversation%20France%20du%205%20fvrier%202020%20-%201527214563&utm_content=La%20lettre%20de%20The%20Conversation%20France%20du%205%20fvrier%202020%20-%201527214563+CID_43cfca1d2cdc62e0fa66d1d4ba5e470e&utm_source=campaign_monitor_fr&utm_term=De%20la%20dpression%20%20la%20maladie%20de%20Parkinson%20%20le%20pouvoir%20curatif%20de%20la%20danse

OZYMANDIAS dit: à

Les neurones dansent aussi. Ils dansent le collé-serrébral ! Tchicatchicatchicaboumboumboum !!!

et alii dit: à

ON ME DISAIT A L’INSTANT QU’ON FAIT DANSER LES PARKINSONIENS SUR LE TANGO

Clopine dit: à

la lourde ironie de D. à mon endroit ne m’empêche pas de trouver qu’il y a un réel changement sur ce blog. Je le situe « après l’affaire Weinstein ».

Je suis sûre qu’un travail sociologique un peu poussé sur l’espace commentaires de ce blog prouverait mes dires : avant, dès qu’une fille postait un commentaire, les « réactions négatives » fusaient, et toujours sur le registre sexuel le plus dégradant, le plus appuyé. C’était systématique : on ne pouvait s’exprimer, quand on était une fille, sans qu’instantanément on soit rappelée à son sexe, histoire bien entendu d’étouffer la parole.

C’était absolument désastreux, même si cela ne reflétait, bien banalement, que l’état général de notre société…

Eh bien, de ce côté-là, le changement s’est opéré, et à toute vitesse. Comme si ce blog n’attendait que cela !

Ce qui est vraiment, à mes yeux tout au moins, encourageant !

et alii dit: à

ce que m’a dit mon amie kiné très attentive aux traitements par le corps est donc bien attesté:
Depuis deux ans Charlotte partage le podium avec Maximiliano Colucci, professeur de tango lui aussi, arrivé tout droit d’Argentine. « On travaille la conscience corporelle d’abord, et ensuite cette relation avec la personne avec laquelle on danse. L’idée est d’arriver à bouger ensemble et en musique. » Charlotte et Maximiliano surveillent de près les participants : les déplacements sont encadrés, les mouvements minutieusement travaillés. Une attention particulière est portée au risque de chute.

JiCé..... dit: à

Mon Dieu, qu’elle est sotte ! La Brayonne qui déconne prends ses désirs stupides pour des réalités à venir. Rien ne change jamais, nom de Dieu ! va faire comprendre ça à cette bêtasse de foire agricole ! Misère…..

et alii dit: à

Nés aux Etats-Unis et au Canada, arrivés en France il y a une quinzaine d’années, les ateliers de danse à destination des malades de Parkinson et d’autres maladies neurodégénératives sont encore peu répandus en France. A l’hôpital de la Pitié – Salpêtrière à Paris, le neurologue Emmanuel Flamand-Roze a encouragé la création d’ateliers hebdomadaires de danse-rythme -thérapie au sein du département des maladies du système nerveux.
https://www.francemusique.fr/savoirs-pratiques/la-therapie-par-le-tango-pour-les-parkinson-78524

Dubruel dit: à

Rose,
précisions d’avant départ. Men wejs nischt wus wet geschejn. Vous lisez à l’envers. ‘Trouduc’, si vous voulez. Tueur de mamie, par contre, archifaux. Où avez-vous vu que je me moque de votre mère ?

Le soin aux personnes âgées est un engagement aussi fondamental que de s’occuper de la protection des enfants ou de leur éducation dans l’amour; vous me faites un procès de dingue. Mettre la photo était incongru mais j’ai dit estimer admirable votre lien . Que vous lui ayez demandé la permission, surtout.
Par contre je n’aime pas que vous me qualifiez de misogyne bas de plafond, que vous confondiez mon respect des élèves avec de la lèche démagogique, ni que vous balanciez qu’un jeune homo le « devient »& tourne sa cuti parce qu’il a des pbs sexuels. Vous êtes à cran. Détendez-vous, partez en vacances après-demain si vous êtes prof en région parisienne. Serviteur.

rose dit: à

Je suis à cran, c’est juste.
Le reste, prends pas le temps d’y répondre.
Vacances dans treuze jours.
S’agit de tenir.

rose dit: à

treize
Un
Trois

JiCé..... dit: à

« L’astronaute américaine Christina Koch est revenue sur Terre jeudi, après avoir passé près d’un an à bord de la Station spatiale internationale (ISS) et battu le record féminin du temps passé dans l’espace, a annoncé l’Agence spatiale russe (Roskosmos). »

Voilà du bon travail, là où le blabla littéraire cède sa place à la qualité scientifique. On est loin du brayonnage narcissique simplet, et dérisoire !

Dubruel dit: à

‘Argerich, jeu (physiquement) de surface. La comparaison avec le jeu en fond de clavier très harmonique de Nelson Freire faisait mal : avec lui trois arpèges et on change de monde. Rien de tel pour Argerich.’
Abrupt mais juste, Chaloux. Je vois ce que vous voulez dire.

Barychnikov était admiratif de Fred Astaire. C’est chez Anne Lise en intro.
A ce propos, je voudrais retrouver le développement sur la formation et la carrière d’actrice de Jessica lange, quelque part dans un fil antérieur. On verra à la rentrée.Appris sur la RDC que Kirk Douglas avait un blog. He ben. Il avait plus d’une corde à son arc…

JiCé..... dit: à

Dubruel n’est pas un « misogyne bas de plafond », il est simplement « bas de plafond »….

OZYMANDIAS dit: à

Clopine,
J’ai un message de Finkielkraut pour vous, le voici :
« Sois pas vache, laisse les taureaux tranquille sinon je te fais un veau dans le dos! Taisez-vouououououououououous ! ».

renato dit: à

« Ah, George Steiner et l’art de la chute ! »

J’ai un temps pratiqué cette art, surtout lorsque la chaussée n’était pas en bon état, maintenant, puisque l’entretien des route laisse à désirer, je prête attention.

renato dit: à

cette art > CET art

Petit Rappel dit: à

« Morin incontournable penseur ». très exagéré.Il n’en a pas la prétention.Mais la Rumeur d’Orléans restera.
Onfray: C’est l’occasion de reprendre le pseudo-proverbe confucéen; « On souffre peu de la chute quand on est naturellement bas »Confucius? Non, Earl D Diggers!
Sur le sujet du jour, bel article de Sebastien Lapaque dans le Figaro d’hier.
Cela dit, Chaloux a raison de citer le Brunel sur Electre.
Bien à vous. MC

Soleil vert dit: à

« Nés aux Etats-Unis et au Canada, arrivés en France il y a une quinzaine d’années, les ateliers de danse à destination des malades de Parkinson et d’autres maladies neurodégénératives sont encore peu répandus en France.  »

Le tango est également pratiqué en réadaptation cardiaque à Corentin Celton. Corentin-Celton … un jour j’y relaterai mon séjour, j’appellerai ça « Souvenirs de la maison de la vie » en clin d’œil à Dostoïevski.

et alii dit: à

« Morin incontournable penseur ». très exagéré.Il n’en a pas la prétention.Mais la Rumeur d’Orléans restera.
DE VOTRE AVIS!

Petit Rappel dit: à

J’assume, Et Alii.

Jazzi dit: à

« Non mais, c’est ridicule. Je le dis souvent mais je le répète : un écrivain est un écrivain, de même qu’une gazelle est une gazelle, même si elle est du sexe mâle. Alors un écrivain est un écrivain, même fille »
Brigitte Fontaine (dans Libération du 27 janvier)

Que de gazelles dans la liste des signataires, Ed !

« Caroline Laurent, autrice de la tribune, directrice littéraire aux éditions Stock, écrivaine – Olivier Adam, écrivain – Carl Aderhold, écrivain et scénariste – Amandine Ardouin, libraire – Clémentine Beauvais, autrice jeunesse – Claire Berest, écrivaine – Julien Bisson, journaliste – Théodore Bourdeau, journaliste et romancier – Hadia Decharrière, écrivaine – Frédérique Deghelt, écrivaine et réalisatrice – Delphine Depras, éditrice – Claire Do Sêrro, directrice éditoriale littérature étrangère chez Robert Laffont & NiL – Béatrice Duval, directrice du Livre de Poche – Emmanuelle Favier, écrivaine – David Foenkinos, écrivain – Valentine Goby, autrice – Florence Hinckel, autrice jeunesse – Debora Kahn-Sriber, éditrice – Magali Langlade, responsable éditoriale – Anne Laborier-Berthelemy, attachée de presse – Romane Lafore, écrivaine et traductrice – Michèle Lancina, éditrice freelance – Estelle Lenartowicz, journaliste littéraire – Marc Lesage, traducteur – Olivier Liron, écrivain – Solène Marivain, chargée de communication – Florence Maletrez, responsable des droits – Lauren Malka, journaliste et autrice – Léonora Miano, écrivaine – Anne-Fleur Multon, autrice jeunesse – Lola Nicolle, éditrice et écrivaine – Léonor de Récondo, écrivaine – Karine Reysset, écrivaine – Anne-Marie Revol, journaliste et écrivaine – Anne Révah, écrivaine – Sarah Rigaud, directrice éditoriale – Agathe Ruga, écrivaine et fondatrice du Grand Prix des blogueurs littéraires – Anne-Charlotte Sangam, éditrice – Zoé Shepard, essayiste et romancière – Valentin Spitz, psychanalyste, essayiste et romancier – Fabrice Tassel, journaliste et écrivain – Aurélie Valognes, écrivaine – Caroline Vié, journaliste et écrivaine – Carole Zalberg, écrivaine »

OZYMANDIAS dit: à

Hommes contre femmes.
Mâles contre femelles.
Masculin contre féminin.
Misogynie contre misandrie.
Machisme contre féminisme.
Hétérosexualité contre homosexualité.
La guerre des sexes et des genres aura-t-elle lieu ?
Quant à l’amour…???
Courage, baisons !

JiCé..... dit: à

On commence à en avoir marre, nous autres les hommes, de votre féminisme intégriste, les naines cérébrales ! Calmez-vous ….sorcières !

OZYMANDIAS dit: à

T’as raison JiCé, on est des machos phallocrates et fiers de l’être. On est également contre les femmes… Tout contre ! comme Sacha Guitry n’est-ce pas ?
Mais laissez-nous baiser bordeeeeeeeeeeeeel !

Ed dit: à

« Mais laissez-nous baiser »

Je ne crois pas que ce soit le « féminisme intégriste » qui vous en empêche…

Ed dit: à

« naines cérébrales »

Mieux vaut en être une, que de ne pas avoir de cerveau du tout, comme les machistes, uniquement mus par leur phallus.

D. dit: à

Le 2019-nCov pourrait faire près de 100 millions de morts en 2020. Peut-être plus.

JiCé..... dit: à

Nous sommes tous des machistes allemands !

JiCé..... dit: à

Les féministes intégristes qui refusent le désir naturel des machistes de copuler joyeux pour maintenir une natalité assurant le devenir de l’espèce, ces sorcières doivent être punies ! Leur attitude est intolérable !

OZYMANDIAS dit: à

@ Ed
Monsieur Jacques-Pierre Amette,
J’ai bien du respect pour vous et vos écrits mais ne me poussez pas à sortir de mes gonds telle une porte qui grincerait d’énervement à force de la vaciller.
Les femmes, je les aime quand elles sont femmes, sans haine ni mépris contre les hommes, tout simplement, et, bien évidemment, quand l’une d’elles souffre ou qu’elle soit lésée dans ses droits les plus légitimes, je suis et je serais toujours le premier à la défendre au nom de la justice, de l’humanité, de la liberté et de l’amour.
Ce que je tape sur ce blog comme bêtises, c’est juste pour s’amuser un brin, pour la blague quoi… Faut pas me prendre au sérieux. C’est tragique, le sérieux. C’est sot, la gravité…
Ok Eddie ?

JiCé..... dit: à

Nous sommes sur cette Terre ingrate pour y traîner en général moins d’un siècle. Amusons nous entre sexes, et joyeusement, par Cupidon le Luron !

Galéjons sur ce blog prestigieux parce que l’acte est distrayant, cornecul et ne nous fâchons pas !
Que les féministes intégristes ne nous fassent pas chier, qu’elles cessent leur irrespect débile…. sinon, cela va tourner à la Bacchanale du Père Dupanloup.

Ed dit: à

« ces sorcières doivent être punies »

Merci pour ce rappel. Mona Chollet est dans ma PAL depuis longtemps.

JiCé..... dit: à

J’envisage pour punir les vilaines méchantes féministes intégristes, non-joyeuses d’être sautées par des Brad Pitt de banlieue cannabisés grave, ce que les 7 nains ont fait subir à Blanche Neige lors de leur dernière Walpurgis Nacht ….

Sévère, mais juste !

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