de Pierre Assouline

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La République des livres
Pour saluer Jacques Drillon

Pour saluer Jacques Drillon

Elégant jusqu’à bout, Jacques Drillon, qui vient de nous quitter à 67 ans la nuit de Noël. Jusqu’à la toute fin. Le 21 septembre dernier, avec quelques autres, je recevais de lui ce courriel:

«Chers tous,

Pardonnez ma brutalité : j’ai une sale tumeur au cerveau. Autant vous dire que mon avenir, même proche, n’est pas brillant. Nous allons essayer de ne pas le rendre trop lamentable. Plus grand chose ne marche, et tout va s’arrêter prochainement. La pensée d’abord, puis la vie.

Prenez de mes nouvelles auprès de ma femme (mxxxx)

Je vous embrasse,

Jacques »

Il fallait garder le secret par respect pour sa volonté de discrétion, sa pudeur. Le laisser faire ses adieux à sa façon le 1 er octobre, sur le site de la République des livres où je lui avais bien naturellement et bien amicalement offert l’asile poétique à sa demande. Le dernier de ses fameux « Petits papiers », respiration hebdomadaire aussi précieuse à leurs lecteurs que ceux de Félix Fénéon ou de Georges Perros, contenait notamment cet adieu crypté :

(Fin)

La vie, où tout est décalé, en quinconce.

Puis le silence. Qui nous ramène, comme lui l’éprouvait, non à la mélancolie mais plutôt au cafard et à la nostalgie. J’ignore s’il était « notre Mozart » comme l’écrit Jérôme Garcin dans le beau Tombeau qu’il consacre à celui qui fit étinceler les colonnes du Nouvel Observateur durant une trentaine d’années par son humour, sa jovialité, son érudition, sa virtuosité et l’éclectisme d’une curiosité que l’on pouvait croire véritablement illimitée non seulement dans bien des domaines aussi éloignés les uns des autres tels que la musique, les mots croisés, la traduction ou le cinéma, mais au sein même, au plus profond et au plus obscur de chacun d’eux, brillant sans la ramener qu’il s’agisse des transcriptions de Liszt ou de la forêt de Compiègne. Du sérieux dans la bouche et sous la plume d’un grand lecteur qui ne se prenait pas au sérieux car son espièglerie était toujours en alerte : il n’y avait que lui, à Noël 2008, pour suggérer de déposer sous le sapin comme livre à offrir à ses ennemis, le rapport de la HALDE ou Haute Autorité de Lutte contre les Discriminations et pour l’Egalité où l’on s’insurgeait que des manuels scolaires utilisent « Mignonne, allons voir si la rose… » au motif que le poème de Ronsard « véhicule une image somme toute négative des seniors » ! C’est peu dire que la polémique ne l’effrayait pas A croire que parfois, non sans provocation, il la recherchait pour le plaisir du débat d’idées, le vrai: musclé, argumenté, vif, coupant mais fécond.

Pour ceux qui ont eu le privilège de sa conversation et l’honneur de son amitié, il était avant tout un homme de qualité. Quelqu’un de rare. De ceux dont on se demande en les regardant partir avec qui parler désormais. Pour le garder vivant, savourer sa voix encore et encore, le retrouver dans ses propres mots, ses « Petits papiers » sont en ligne, ainsi que ses innombrables articles dont cet envoi, long, fouillé et drillonissime offert aux lecteurs de la RDL sur les traducteurs de Shakespeare, lui qui avait traduit le Roi Lear pour une adaptation à France-Culture. Les premières phrases en donnent un avant-goût :

« Il existe trois sortes de langues françaises : l’écrite, la parlée, et celle des traductions de Shakespeare.

Lorsque j’étais enfant, on me disait que la version était un exercice de français. Les traducteurs de Shakespeare n’ont jamais été enfants.

Les traductions de Shakespeare sont presque toutes incompréhensibles. D’une lenteur exaspérante, d’une parfaite inefficacité dramatique. Shakespeare y a résisté, comme les malades de Molière à leur médecin.

Mais ce n’est pas le seul miracle : les comédiens aussi ont survécu à ce traitement, à ces phrases imprononçables, à ces tirades obscures ; et ce n’est pas le moins prodigieux…

On lira longtemps certains de ses livres dût-on se les repasser entre initiés de la secte. L’indispensable Traité de la ponctuation (Tel/ Gallimard, 1991) devenu un classique du genre (dans ses jeunes années, il avait consacré un doctorat de linguistique à La loi formelle et son influence sur la création artistique et littéraire), bien sûr, mais aussi d’autres textes selon les goûts et les humeurs : Tombeau de Verlaine (Folio), Sur Leonhardt (Gallimard), Face à face (Folio), Gide et la crapette (Du Lérot)…  Qu’on me permette de rendre hommage à son style en évoquant Cadence, son ouvrage le plus autobiographique, puis une préface qu’il donna à un livre de et sur Glenn Gould.

Cadence (390 pages, 23,50 euros, Gallimard) : voilà au moins un titre de livre tout sauf racoleur. Au moins a-t-il le mérite de bien en refléter tant l’esprit que la lettre. On se demande déjà quel en sera celui du tome suivant annoncé. Selon le Littré, la cadence (nom féminin qui vient de cadenza, de cadente, tombant, de cadere, tomber) peut être appui ou insistance de la voix sur les syllabes accentuées qui terminent les sections des phrases ; terminaison d’une phrase musicale sur un repos ; conformité des pas du danseur avec la mesure marquée par l’instrument ; ou encore mesure régulière que le cheval observe dans ses mouvements.

 Jacques Drillon et la musiqueQue n’a –t-il pas fait avec elle ? Tout, semble-t-il, sauf l’écrire. Il l’a enseignée dans un collège de Nancy, a donné des leçons de piano et de flûte, a tenu sa place comme ténor dans l’ensemble vocal de Gérard Caillet et au sein d’un quintette vocal spécialisé dans les madrigaux de Gesualdo, a collaboré à France-Musique dès l’âge de 20 ans, en a dirigé des enregistrements intégraux chez Harmonia Mundi, l’a explorée dans des livres, racontée dans des conférences, éditée dans des collections, transcrite jusqu’à plus soif – tout sauf lui faire subir les derniers outrages. Sa seule collection concerne les fichiers PDF de partitions musicales (même pour des collectionneurs de ce type, il existe une internationale sur le web) avec une niche dans la niche : les transcriptions pour piano (seul, à quatre mains ou à deux pianos). Voilà qui déjà donne le « la » de son livre.

Qu’est-ce qui distingue une autobiographie d’un « essai autobiographique » à la Drillon, tel que son livre est sous-titré ? La composition en éclats de mémoire séparés par un blanc, un mot-clé en marge à chaque fois pour en dire la nature, et l’inscription dans le fil du texte de brefs « souvenir-tableau » qui achèvent de bousculer la chronologie. S’en dégage une sonorité particulière qui rend si attachante cette émeute de réminiscences. Passons sur les parents, le père incarné en un corps et la mère en un esprit, sur les années d’enfance à subir la disputatio familiale à l’ombre d’un géniteur ancien camelot du roi, colonialiste, raciste et ingénieur habité par le génie de Vauban (mais on peut tout pardonner à un homme  fasciné par le Livre de Job), et les années d’adolescence à participer à leur conversatio.   .

Encore que sa mère, qui avait la haine de Voltaire et la passion du nobiliaire, vaut le détour. Peut-être pour cela qu’il vénère en lui le fondateur de la langue française moderne, le père du rythme jusqu’à ce que Proust et Céline le dynamitent. Le père ayant été muté dans une ville de hauts-fourneaux dont le prince était un Wendel, où tout était Wendel jusqu’à l’air qui y était respiré puisque dans les jardinets «on faisait pousser des légumes enrichis au minerai de fer », cela nous vaut de fortes pages sur les gens des Forges, la rivalité entre le côté des Wendel et le côté des Sidélor comme une hostilité entre Montaigu et Capulet.

Au fond, il a eu des parents, a été à l’école, a eu des crises d’adolescence, a connu gauchement ses premiers émois sexuels comme tout le monde, seulement un peu plus ce qui l’autorise à en faire une épopée. Il faut bien du talent, une ironie mordante, le goût du portrait piquant et un zeste de cruauté dans la description de certains de ses contemporains pour surprendre le lecteur en se livrant à un exercice aussi convenu. Celui du comédien Daniel Emilfork, histrion-né si laid que lorsqu’à 17 ans, s’étant couché sur une voie de chemin de fer, « le train horrifié n’a pas osé lui prendre plus qu’un morceau de talon », rend admirablement justice à la dignité que toute sa personne exprimait. A l’inverse, la philosophe féministe Geneviève Fraisse est étrillée pour avoir parlé de « sans-papières » sans rire et sans rougir : « Nous fûmes un certain nombre à lui tirer notre chapelle ».

On retiendra aussi son attachement à l’injustement négligé André Suarès. Ou à Bossuet si musicien dans ses oraisons et si pur dans l’usage de la langue qu’il n’est plus lu, entendu ni compris (on pourrait en dire autant de Giraudoux) ; mais on ne lui pardonnera pas d’injustes philippiques d’une mauvaise foi évidente contre la réunion des « plus mauvais musiciens du monde » au festival de Woodstock – et de citer Richie Havens, les Doors, Joe Cocker, les Ten Years After en oubliant entre autres le génial Jimmy Hendrix.

« Je n’étais pas tout à fait un vieux con, mais je montrais des dispositions dont j’ai su profiter depuis »

On ne saurait mieux dire, d’autant qu’il y revient de temps en temps lorsqu’il reconnaît s’être royaumé en Barrès, sa Colette Baudoche fut-elle « un Silence de la mer pour vieux cons », mais qu’importe puisque sa phrase « fluide, simple, élégante, c’est du miel ». Si Mémoires d’un vieux con n’avait déjà été pris par Topor, qui sait… Drillon a des pages fécondes pour des réflexions ultérieures sur des écrivains non musiciens tels que Maupassant ou George Sand, qui malmènent les règles du rythme et de l’harmonie ainsi que la respiration naturelle, alors qu’un Voltaire, qui ne goûtait pas davantage qu’eux la musique, n’est jamais dysharmonique ; sinon sa phrase si française ne serait pas le modèle d’équilibre qu’elle est.

Erudit sans pédanterie, précis sans être maniaque, savoureux avec toute la joyeuse liberté que lui autorise le grand art de la digression, on imagine que les préparateurs de copie et les correcteurs de Gallimard ont peu trouvé à redire à son tanuscrit – encore que la violoniste Marie Leonhardt eut gagnée à être présentée comme     « romande », voire « Suisse romande », plutôt que comme « Suisse française » ! Un auteur qui a un tel souci de la langue, plus que du langage, ne peut que se désoler de l’appauvrissement de sa syntaxe, de la désinvolture de l’Etat à son endroit, de l’abaissement d’une population collectivement prise d’apocope.

« Cet effondrement est le meilleur moteur de l’asservissement, car il a trouvé le moyen de se faire appeler progrès : une tricherie dans les termes, signature habituelle du totalitarisme en train de s’instituer » écrit-il.

Cadence est un délice pour qui goûte les aventures de la langue française. Tout individu porte en lui son propre mystère. Péguy est peut-être l’une des principales clés du mystère Drillon. Pas seulement celui qui dénonce, annonce et prophétise l’atroce victoire de l’argent sur toute transcendance (« Par un monstrueux dérèglement de la mécanique, ce qui ne devait servir qu’à l’échange a complètement envahi la valeur à échanger ») mais celui qui écrit :

« Il fallait qu’un bâton de chaise fût bien fait. C’était entendu. C’était un primat. Il ne fallait pas qu’il fût bien fait pour le salaire ou moyennant le salaire, il ne fallait pas qu’il fût bien fait pour le patron, ni pour les connaisseurs, ni pour les clients du patron, il fallait qu’il fût bien fait lui-même, en lui-même, pour lui-même, dans son être même ».

Ce Péguy de la fameuse métaphore du bâton de chaise, pour qui les catégories tranchées et binaires sont inopérantes et dénuées de sens, dont la leçon actuelle serait de refuser la logique selon laquelle ceux qui ne portent pas de gilets jaune appartiennent nécessairement au camp de l’élite et des possédants, quelque chose me dit que tous les Drillon, écrivain, musicien, linguiste, cinéaste, critique, journaliste, s’y trouvent réunis, sur fond de forêt vosgienne naturellement « puisqu’il n’est point de paysage qui ait eu d’influence plus profonde sur ce que je suis, ce que je sais, ce que je fais ». Toutes ces lectures – ces livres annotés, cette musique déchiffrée, ces partitions transcrites, toute une vie faite de tout cela pour finir par payer une dette absolue et exclusive au paysage de son enfance, et lui rendre gloire en majesté, chapeau l’artiste !

La musique, difficile de ne pas y revenir pour finir avec « Le plaisir et l’extase », la lumineuse préface qu’il donna au livre d’entretiens entre le pianiste Glenn Gould et Jonathan Cott ((141 pages, 13 euros, Les Belles Lettres, 2012). Il n’y avait de cesse de défendre son héros en plaidant pour son absolue normalité, qu’il s’agisse de ses phobies, ses tics et tocs, ses manies, ses excentricités que les medias n’ont jamais su traiter autrement que sous l’angle de la pathologie faute de chercher à les comprendre. Normal, donc, même s’il sait que « le génie de ce crétin », pour reprendre un mot du chef d’orchestre George Szell, le place à part et nécessairement en marge. Drillon touche à l’âme des choses lorsqu’il justifie la solitude en réclusion de Gould :

« Ceux qui voient en l’isolement d’un créateur une névrose, ceux qui voient en Gould un misanthrope et un fou, sont les consommateurs. Le consommateur est incapable de concevoir l’origine de ce qu’il consomme, de comprendre ce qui a présidé à sa création, de ne pas voir en l’autre un autre consommateur. Incapable d’aimer les hommes, puisque incapable de les quitter ».

Et c’est sur cette même idée d’une marchandisation du sublime qu’il conclut par une contrepèterie revendiquée comme telle :

« L’Âge d’or s’est mué en Auge d’art ».

Et le livre lui-même ? Oublié, contrairement à la préface…

(« Festival de musique gitane, Straznice, Tchécoslovaquie, 1966 » photo Josef Koudelka; « Jacques Drillon » photo Catherine Hélie)

Cette entrée a été publiée dans Littérature de langue française, Musique.

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commentaires

878 Réponses pour Pour saluer Jacques Drillon

Alexia Neuhoff dit: à

2 la santé
0 souci
2 la joie
2 l’amour
Pour JJJ et Bouguereau

renato dit: à

Oui, Jean Langoncet coques, pardon.
Les dattes de mer (Lithophaga lithophaga), je vois qu’il s’agit maintenant d’une espèce protégée, dommage.
Pour la cuisson, je commence par les couteaux et j’ajoute coques, moules et palourde à mesure.

bouguereau dit: à

Et un Court bouillon, sur le coup d’onze heures… laisser mijoter trois jours si on ne veut pas y laisser ses incisives.

bonne clopine le préfère pointu..elle sait cqui est bon

bouguereau dit: à

Je n’ai rien contre Colmar mais j’aurais réellement peur de m’y ennuyer. Ce n’est pas péjoratif du tout

t’as haucune ressource de caractère dédé..

bouguereau dit: à

2 l’amour

sans cuisson..mettons une fessée ou 2 et c’est tout de suite prêt qu’elle dirait bonne clopine

Jean Langoncet dit: à

Les quelques pistils de safran en magasin suffiront à égayer l’arrivage du jour pour faire de ce pot-au-feu de la mer un plat de fête

bouguereau dit: à

Le temps de cuisson des couteaux m’inciterait à les cuire au four et à part avec un beurre d’ail et persil (plat)

je veux pas faire mon pédant mais c’est à cuir a la poele dans du beurre..et super fissa et à manger illico..cette petite merveille n’a besoin de rien..persil c’est presque trop..ail c’est criminel..une baguette et son pti blanc qui va bien..surtout acheter super frais..et havec méfiance..vaut mieux faire le méchant..et revenir le sourire au lèvre en disant que c’était bien..surtout si ya du monde..là tu dresses ton fournisseur plutôt que le contraire

x dit: à

Merci pour l’article sur Pazith, et alii.
Sylvia Fajn appartenait à une génération de « re-nommés » qui n’ont guère eu leur mot à dire quand leurs prénoms et/ou noms d’origine ont été effacés et remplacés autoritairement et plus ou moins arbitrairement par d’autres.
Comme l’avaient été les fantômes des premiers maris ou épouses de leurs parents, et (par eux, nés juste après) les fantômes des enfants précédents.

Janssen J-J dit: à

Ayons une salutation émue pour cette grande artiste, une honorable photographe de 97 ans :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Sabine_Weiss
Merci AN pour vos bons voeux ! vous avez compris que nous ne faisions Quint, avec charles-jmb…
Je vais tâcher de mettre l’amour en premier, j’espère toujours qu’il va arriver to-night, suis comme Anton & Maria, un brin fleurbleu, ni JetS ni SharkS, ça non !…
https://www.youtube.com/watch?v=kCOfAnyY49A

Jean Langoncet dit: à

@cette petite merveille n’a besoin de rien

Argument retenu ; mais gratinés au four avec une noix de beurre à l’ail, persil (plat !) et un brin de chapelure pour les plus retors d’entre-eux, c’est une belle entrée sans façons et presque rien (pareil avec les huîtres mal élevées – faut être du coin)

bouguereau dit: à

(pareil avec les huîtres mal élevées – faut être du coin)

oui je vois..mais les couteaux faut les décortiquer..enlever le machin noir foi surtout..conserver que la bite en somme..ça laisse pas lourd..pas les cuir dans la coquille surtout comme les bourrins..et là tu donnes sa chance au produit..c’est vraiment supérieur

Phil dit: à

Vraiment? La lecture de ce bouquin fut un pensum. Auteur pluis que mineur.

incredible, dear Bloom, impayabeul you are. excellent livre d’Isherwood, fluide dans le ton du vécu, à des coudées des Philipp Kerr et autres reconstitionalistes sur carton pâte. Un Méphisto britannique.
Mais lirai votre Henry Green, malgré ce label jambonneux de « mineur majeur » que vous décernez volontiers. Votre expertise a manqué à la sidérurgie.
Reste à savoir lequel des deux films propose l’épisode de Rügen ? la sauce olihood est parfois lourde aux estomacs raffinés de gin.

bouguereau dit: à

c’est une bouffe sans façon en fait..genre tapas..tu peux cuir des bouquets ou des crevettes au beurre avec..mettons un soupçon de cognac pour déglacer..à peine..et là t’en prends plein les papilles..à nantes on mange avec les doigts une ou deux chipolatas grillé entre deux pour divertir..simple et top

Jean Langoncet dit: à

@enlever le machin noir

Comme pour la Saint-Jacques sortie de sa coquille et déchargée de son corail -le machin orange – ; c’est une sorte d’exote pour rendre hommage à temps x

MC dit: à

Ça ne fait peut-être pas un menu à 10 euros, mais il y a une progression logique du plat de résistance (?) au dessert. Et le profil de la consommatrice n’est pas trahi par le choix des plats.

x dit: à

« Et pourquoi pas les autres »
En lisant un livre, on se dit parfois qu’il plairait (peut-être) à telle ou telle vieille connaissance, en fonction de ce que l’on croit savoir de leur vie et/ou de leurs centres d’intérêt.
Cela dit un texte ne se réduit pas aux thèmes qu’il aborde, et l’on peut se tromper complètement sur ce qui va « résonner » ou non chez d’autres lecteurs. Mention en passant n’est pas prescription (leur en faire part ne les oblige à rien), omission ne signifie pas exclusion ou mépris ; vous n’allez pas jouer les Carabosse ?

et alii dit: à

avec les bouillos -poule pot au feu-
vous pouvez faire des kneidler -avec faine de pain azyme (à la différence des recettes sur la toile, ke monte le blanc des oeufs en neige avant de le mêler , puis de rouler des boulettes, ainsi plus légères; elles gonfleront dans le bouillon
bonsoir

Janssen J-J dit: à

merci fil, j’avais plutôt gardé un bon souvenir d’Isherwood y compris de « Christopher et son monde »… La peinture du Berlin des années « Weimar » fut sans doute plus précise que ce qu’en ont donné les journaux des Mann, par exemple, trop égocentrés sur leur ‘moulin à poivre’, etc… Nous soutenir maintenant que CI fut un écrivain « mineur », allons donc, mais à quelle aune irlandaise prétendez vous cela ?… Permettez-moi de vous conseiller le portrait qu’en fit Stephen Spender dans le Temple. J’imagine que vous le connaissez aussi, mais qu’il doit vous éructer itou…
Bon alors je me tire préparer mon menu de mer : j’ai trouvé des pétoncles, des amandes de mer, des bulots et des pouces-pieds. De quoi composer ma garniture avec une aïolie aux truffes.

Jazzi dit: à

Pour une jolie et instructive promenade en compagnie du léZard dans les jardins des Champs-Elysées, il suffit de dérouler le lien jusqu’à la fin ! Demain, ce sera une autre histoire de jardin…

bouguereau dit: à

des pouces-pieds

c’est rare et bonbon et trés bon..mais on devrait pas en manger y parait

bouguereau dit: à

Comme pour la Saint-Jacques

toutafé..l’un est plat lautre et pointu..dailleurs poelé c’est aussi la meilleur façon de cuire la saint jacques..tu mettrais pas dail dedans..le couteau est beaucoup plus iodé..

Jean Langoncet dit: à

Les couteaux de méditerranés ? Pas beaucoup plus iodés qu’un oursin dans mon souvenir, voire beaucoup moins; en Corse, faudrait voir. La Saint-Jacques va au mieux du super délicat à l’insipide – dans ce dernier cas, l’ail et l’huile d’olive mettent en valeur la texture

x dit: à

DHH, avec retard, vous avez été bien trop indulgente pour une simple pochade qui ne résisterait pas à un examen un peu approfondi (de votre part, notamment !)
Deuxième service :
Hélas, Madame, c’était aller à toute bride. Mais chut ! Point de louanges indues. Je n’aurais pas assez d’audace pour m’en faire accroire et je rougirais de m’attribuer l’esprit qui est véritablement celui de François Georges Maréchal, marquis de Bièvre (Lettre écrite à Madame la comtesse Tation), assaisonné de quelques traits de la marquise de Sévigné.
On me donna certainement pour marraine la Fée-néantise ! Je ne peux avouer pour miens que ces « Quem », clins d’œil (mais point raillerie) que je vous adressais, Madame.

bouguereau dit: à

La Saint-Jacques va au mieux du super délicat à l’insipide

c’est souvent simplement la fraicheur qui te cause..et l’oursin c’est l’iode..la méditerranée surtout..mais même la bas c’est rare comme les beaux jours..et je suis sur que stéfane pladza se fait mettre aussi sur le vieux port..les prix sont..délirant

Jean Langoncet dit: à

@tu peux cuir des bouquets ou des crevettes

Une certitude alors que le monde entier ou presque produit de la crevette : le prochain arrivage ne comportera pas de crevettes dignes d’un gueuleton sur le pouce ou alors hors de portée de ma bourse ; le mot et la chose, en quelque sorte

bouguereau dit: à

le monde entier ou presque produit de la crevette

je parle de la crevette grise achetée crue..si tu es en bord de mer ça se trouve..le reste c’est pour les beignets au chinois

Janssen J-J dit: à

@ mais caisse ki y’arrive tonight ? l’est amoroso tombé ou quoua ? On nou laura transformé chef-cuistro, comme dirait MC !…
———
(je site) je veux pas faire mon pédant mais c’est à cuir a la poele dans du beurre..et super fissa et à manger illico.
(je site) c’est rare et bonbon et trés bon..mais on devrait pas en manger
(je site) vaut mieux faire le méchant..et revenir le sourire au lèvre en disant que c’était bien..surtout si ya du monde..là tu dresses ton fournisseur
(je site) mettons un soupçon de cognac pour déglacer..à peine..et là t’en prends plein les papilles.
(je site) bonne clopine le préfère pointu..elle sait cqui est bon
————–
t’en penses quoi, toué ?…

Jean Langoncet dit: à

@je parle de la crevette grise achetée crue..si tu es en bord de mer ça se trouve..

Minot on m’en donnait pour aller à la pêche au gros …

Jazzi dit: à

« t’en penses quoi, toué ?… »

C’est mieux que les Petits Papiers du pauvre défunt, qui dirait M. Court !

Jazzi dit: à

Légumes du jour, la complainte du boug !

D. dit: à

Le corail de St Jacques est bon. Il n’y a aucune raison de l’enlever. Très souvent les traiteurs de renom le laissent dans les coquilles et ils ont bien raison.
De la même façon la « tête » de langoustine est fort bonne. C’est à dire la partie que l’on peut extraire à la petite cuillère.

Phil dit: à

le portrait qu’en fit Stephen Spender dans le Temple

Merci dear jjj, lis volontiers Spender, les témoins de premier cru sont toujours à privilégier pour entendre « le conseil des pierres ».
Je ne sais comment juger la famille « Pfeffermühle »…le père, Thomas, dans son journal de 46 (ou 47 ?), relate en précision clinique la visite de Erika, costumée en hommasse as usual, passant devant la cellule de prison du nazi Streicher à Nürnberg, lequel s’est déculotté ussitôt pour « lui montrer un homme ».

Phil dit: à

le corail de St jacques est plutôt « élastique » en bouche, dear dédé. est-ce si goûteux ou faut-il lui coller une cuisson différente ?

Jean Langoncet dit: à

@faut-il lui coller une cuisson différente ?

Façon sénateur Couteaux ?

D. dit: à

Phil, je fais sauter les noix avec corail à la poêle dans du beurre 2 minutes de chaque côté, pas plus, elles doivent rester nacrées. Ceka évite toute élasticité tant des noix que du corail. Comme Bouguereau, je termine avec un peu de Cognac, vraiment peu.

Phil dit: à

dear dédé, plaisante recette indeed qui permet de goûter le cognac avant de le verser. me semble cependant que le corail n’arrive jamais à la « détente » des noix, « nacrées », bien juste.

Jean Langoncet dit: à

En fait de fraîcheur du produit qu’il faudrait snacker recto verso à la poêle, que de remugles

Jean Langoncet dit: à

(réduire le corail – la tripe – de Saint-Jacques en un jus dont on nappera les noix juste rôties)

Phil dit: à

cuit mais encore vivant

en pire dans le sens du supplice, japonais, dear Mr Langoncet, le poisson vivant dévoré en partie puis replongé, parce qu’il reconstitue ses chairs. Gute Nacht.

Jean Langoncet dit: à

@(je site) je veux pas faire mon pédant mais c’est à cuir a la poele dans du beurre..et super fissa et à manger illico.
(je site) c’est rare et bonbon et trés bon..mais on devrait pas en manger
(je site) vaut mieux faire le méchant..et revenir le sourire au lèvre en disant que c’était bien..surtout si ya du monde..là tu dresses ton fournisseur
(je site) mettons un soupçon de cognac pour déglacer..à peine..et là t’en prends plein les papilles.
(je site) bonne clopine le préfère pointu..elle sait cqui est bon

Bob Dylan, The Band – Odds and Ends (Official Audio)
(Official Audio)
(Official Audio)
(Official Audio)
(Official Audio)
(Official Audio)
(Official Audio)(Official Audio)
(Please, Mrs. Henry…)

MC dit: à

Hideux Contes d’ Hoffmann ou Antonia chante son rôle dans un costume de papillon façon Florence Foster Jenkins,lourde et totalement à côté du style du rôle. Le tout dans un volume scénique bien trop étroit. Quelques airs que Guiraud avait eu la sagesse d’ecarter font leur réapparition . Question de droits d’auteur. Le bon côté : on rit aux scènes tragiques et on y croit pas un instant. Très divertissant pris au second degré….

JiCé..... dit: à

JEUDI 30 DECEMBRE 2021, 5h21, 16°, ciel dégagé

Compte tenu du temps passé à causer bouffe hier, je propose à notre Taulier de modifier légèrement l’intitulé de son blog littéraire prestigieux.

Pourquoi pas LA REPUBLIQUE DES LIVRES DE CUISINE ?

renato dit: à

Dans un bon roman il y a du temps pour tout, même pour ‘le manger’ et le boire… Léopold Bloom mange avec satisfaction les organes internes des bêtes et des volailles ; Le sandwich au fromage du jeune Holden ; le cocktail au gin et à l’ananas de Lolita ; la soupe de palourdes du capitaine Achab ; etc., etc. Enfin, est digne de confiance celui qui est indifférent à la nourriture ?

renato dit: à

Par ailleurs, plus difficile à mettre en œuvre le passage sexe, mais bon critère pour juger de la qualité d’un écrivain — le plus réussi, à mon goût, in Carpenter’s Gothic.

Jazzi dit: à

C’est parti !

« Anéantir » de Michel Houellebecq, éditions Flammarion, 736 pages, 26 euros.
Interdiction faite aux journalistes d’en parler avant le 30 décembre.
Sortie en librairie le 7 janvier 2022.
Incipit : « Certains lundis de la toute fin novembre, ou du début de décembre, surtout lorsqu’on est célibataire, on a la sensation d’être dans le couloir de la mort. »

Jazzi dit: à

Comment se fait-il que les critiques littéraires et autres journalistes culturels, qui ont reçu l’ouvrage en service de presse depuis quelque temps, obéissent aux oukases commerciaux et stratégiques de l’éditeur ?

renato dit: à

L’ostracisassions fait peur, Jacques, ce qui explique l’obéissance aux oukases.

Bloom dit: à

Comment se fait-il que les critiques littéraires et autres journalistes culturels, qui ont reçu l’ouvrage en service de presse depuis quelque temps, obéissent aux oukases commerciaux et stratégiques de l’éditeur ?

L’indépendance d’esprit n’est pas une des caractéristiques de l’époque. Plus fondamentalement, en France, une majorité de journalistes sont aux ordres, à l’insu de leur plein gré comme dirait Richard. Quand on voit comment ils servent la soupe aux gouvernants, on oscille entre mépris et honte…
Un petit stage en GB où l’irrévérence pour les puissants est LA norme, leur ferait le plus grand bien. La presse y constitue un véritable 4e pouvoir. Ici, à de rares exceptions près, on copine et surtout on ne prend pas le rique de se faire mal voir, dès fois que…

Bloom dit: à

Stephen Spender occupe une place importante dans la production littéraire de la décennie rouge, les années 30, au côtés de WH Auden, de Cecil Day Lewis (le père de Daniel), de Louis MacNiece et d’Orwell, évidemment.
Pour nombre d’entre eux, l’engagement du côté républicain pendant la guerre d’Espagne donne lieu à une prise de conscience douloureuse de la nature autoritaire-totalitaire du stalinisme.
Si on leur ajoute Henry Green et Jean Rhys, le premier Beckett (Murphy) et Flann O’Brien, on se dit que les grands talents ne manquaient pas.

Jibé dit: à

L’irrévérence, Bloom, c’est un peu comme l’humour, une manière d’être au monde avec assez de recul pour « ne pas ».
Ici les médias sont aux ordres de qui les finance, ce qui est aussi le cas en GB mais sans empêcher les risques de déplaire, sachant que tout patron capable de virer un critique sombrerait dans le ridicule. Tout se tient.
Les médias français relaient leur patron, lequel est un pote des gens de pouvoir, tout ça est tricoté à droite comme à gauche. On s’ennuie ferme, et au final, on ne peut pas vraiment compter sur une info fiable. Ce qui est drôle, c’est que la flagornerie des journalistes le dispute à la haute considération à l’égard de leur métier et de leur indépendance affichée. Même pas assez de recul pour voir combien les accointances sont visibles.

En train de lire le dernier paru de Jim Harrison, des textes repris et traduits par Brice Matthieussent, et ça fait un bien !
(sous le titre « La recherche de l’authentique », titre à la con selon moi, édition Flammarion -comme welbek)

et alii dit: à

lequel est un pote des gens bonjour les potocrates;
j’ai fait un très beau rêve! enfin!

Soleil vert dit: à

« Incipit : « Certains lundis de la toute fin novembre, ou du début de décembre, surtout lorsqu’on est célibataire, on a la sensation d’être dans le couloir de la mort. » »

C’est du Etienne Dorsay

moralès sed laisse dit: à

Oukase toi-même et gobe tes huîtres dans ton grangeon!

une main dit: à

Où, case à homard?
Gobe toi toi-même dans ta grange, oh!

moralès sed laisse dit: à

Mais c’est du délire!
( Qui a écrit Dés-lyre?)

Roger Vitrac of course! 🙂

Janssen J-J dit: à

Ce poisson vivant cuit au four, un film à gerber… à l’image de l’année 2001… Et pourtant, j’adore bouffer des huitres bien vivantes toute l’année… Qui nous expliquera la différence des réactions d’un même homme face à la souffrance animale ? C’est comme l’auto-censure journalistique, elle n’obéit pas aux mêmes lois du marché. Je pense que pas mal de journalistes se taisent ou ne recherchent pas le scoop, par respect pour les lecteurs… Mais les torture-t-on, les huitres, en les ouvrant, les avalant ou en les cuisant ?…
A la rubrique nécro 21 donnée par jzman, je lui opposerai volontiers la mémoire littéraire de Vassili Alexis, Michel le Bris, Jean-Claude Carrière, René Victor Pilhes, Lawrence Ferlinghetti, Joseph Pontus, Philippe Jacottet, Bernard Noël, Jean P. (intime), Raphaël Sorin, Jacqueline R. (intime), Deniele des Guidice, Roland Jaccard, Nicole de M. (intime), Joan D., -et celle de cinq collègues, Guy Michelat, Marshall Sallins, Christian Debuyst, Alban Bensa et Claude Javeau… Pardon pour les oubliés, mais Vous, vous serez au moins là, vous autres, dans le souvenir de notre Cuisine républicaine, car vous méritez tout autant d’y figurer, hein !
Dormez bien maintenant mes petit.es, vous voici guéri.es du mal de vivre de cette année 2021 qui ne vous aura décidément pas porté chance… N’ayez crainte : nous gardons vos pages et vos tracées (30.12.21@9.54)

Janssen J-J dit: à

Je ne sais même pas s’il vaut encore la peine de ce soucier de cette info AFP du jour sur cette chaine littéraire, jadis réputée de gauche…. autrement dit, plutôt défenseuse des valeurs de liberté. Pardon Passoul pour l’uage de ces gros mots, mais je compte sur votre tolérance. Tels sont donc mes vœux pour votre chaine 2022, voui…
Message plus particulier @ notre ami Patrice CH. : ne confondez jamais une « opinion » d’une « activité », voilà ce que vous dit la République des Livres frileux, si vous acceptiez l’humble avis d’un internaute ultra minoritaire de la main gauche, pour l’année 2022 !

—————

Le Conseil d’État annule partiellement les décrets portant sur les fichiers Pasp et Gipasp

Le Conseil d’État annule pour une question de forme, dans deux décisions datées du 24 décembre 2021 dont AEF info a eu copie, la possibilité de collecter des données portant sur les opinions politiques, les convictions philosophiques ou religieuses, ou une appartenance syndicale dans les fichiers du renseignement territorial de la police et de la gendarmerie (soit Pasp et Gipasp). Le Conseil d’État donne quatre mois au ministre de l’Intérieur pour publier de nouvelles dispositions, sous peine de supprimer l’ensemble de ces données sensibles collectées depuis la publication des décrets du 2 décembre 2020 attaqués.
« Il aura fallu près d’un an au Conseil d’État pour trancher au fond au sujet de la collecte de données relatives « à des opinions politiques, des convictions philosophiques, religieuses ou une appartenance syndicale » dans plusieurs fichiers de police et de renseignement. En référé, le Conseil d’État avait rejeté en janvier 2021 les recours introduits par plusieurs organisations syndicales et associations au sujet de la modification de trois décrets datés du 2 décembre 2020 portant sur les traitements EASP, Gipasp et Pasp. Dans deux décisions datées du 24 décembre dernier dont AEF info a eu copie, le Conseil d’État donne partiellement raison aux requérants (1) en ne retenant qu’un seul de leurs arguments s’agissant des fichiers du renseignement territorial de la police et de la gendarmerie.
La plus haute juridiction administrative a en effet considéré que plusieurs questions soulevées par les organisations requérantes étaient suffisamment bien définies, entourées de garanties et donc non excessives : finalités de ces traitements, champ des personnes concernées par cette collecte, possibilité de collecter des données de santé, des données relatives aux comportements et habitudes de vie, à l’activité sur les réseaux sociaux, ou aux antécédents judiciaires, durées de conservation, étendue de l’accès aux données par les services de police et de gendarmerie, et interconnexion avec d’autres fichiers. LA CNIL « N’AVAIT PAS ÉTÉ CONSULTÉE » – Dans deux décrets modifiant le code de la sécurité intérieure portant sur le traitement des fichiers « gestion de l’information et prévention des atteintes à la sécurité publique » et « prévention des atteintes à la sécurité publique », le ministre de l’Intérieur a autorisé par exception la collecte, la conservation et le traitement de données relatives « à des opinions politiques, des convictions philosophiques, religieuses ou une appartenance syndicale » quand auparavant n’était prévu que l’enregistrement d' »activités » politiques, philosophiques, religieuses ou syndicales. Sur ce point, le Conseil d’État rejoint la position du ministère de l’Intérieur, estimant que cette modification du périmètre « n’a pas pour objet ou pour effet d’étendre les catégories de données susceptibles d’être enregistrées » dans le Gipasp ou Pasp, « mais seulement de permettre le traitement des données sensibles qu’elles mentionnent au sein de ces catégories ». – Dans un communiqué de la Cnil rendu public en décembre 2020, donc « postérieur » aux deux décrets attaqués, la Cnil a fait état de ce « qu’elle n’avait pas été consultée sur cette modification par rapport au projet de décret qui lui avait été soumis » et sur lequel elle avait rendu des avis le 25 juin, relève le Conseil d’État. La Cnil soulignait en outre dans ce communiqué « la différence entre les notions d’activités et d’opinions » – sujet sur lequel elle s’était par ailleurs déjà montrée critique en 2009 à l’occasion de précédentes modifications de ces textes réglementaires, préférant la notion « objective » d’activités à la notion « plus subjective » d’opinions. Or, comme le rappelle le Conseil d’État, la Cnil doit être consultée en amont de la présentation d’un texte législatif ou réglementaire, y compris dans le cas où l’autorité compétente envisage des modifications sur un texte qu’elle lui a déjà soumis. Par conséquent, le Conseil d’État annule la référence aux opinions politiques, aux convictions philosophiques, religieuses ou à l’appartenance syndicale figurant dans les deux décrets du 2 décembre 2020.
Le Conseil d’État enjoint le ministre de l’Intérieur de supprimer l’ensemble des données recueillies dans les traitements Gipasp et Pasp depuis l’entrée en vigueur des décrets – c’est-à-dire le 3 décembre 2020 – « qui révéleraient des opinions politiques, des convictions philosophiques ou religieuses, ou une appartenance syndicale, sans procéder d’activités politiques, philosophiques, religieuses ou syndicales […] à défaut d’intervention, dans un délai de quatre mois à compter de la notification de la présente décision, d’un nouveau décret en Conseil d’État pris après avis motivé et publié de la Cnil autorisant leur collecte ». Ce délai est accordé « pour le bon fonctionnement des services chargés de la prévention des atteintes à la sécurité publique et à la sûreté de l’État ».
———–
(1) Les cinq requêtes de la LDH et de l’OIP ; de la CGT, FO, la FSU, Solidaires, du Syndicat de la magistrature, du Syndicat des avocats de France, du Gisti et de Unef ; de la Quadrature du Net ; du Conseil national des barreaux et de la collectivité de Corse et de ses élus ont été jointes.

Paul Edel dit: à

A propos d’Isherwood..On ne peut pas comparer l’anglais Christopher Isherwood, et son » Adieu à Berlin « qui subtilement multiplie des portraits attachants et intelligents d’une société cosmopolite avec laquelle il est en empathie, avec les charges brutales, les violentes satires noires, prophétiques, de Kästner dans son roman brulé par les nazis « vers l’abime » (1931), car Kästner lui, est un allemand rebuté par les comportements de ses compatriotes (profs d’université compris). Il règle ses comptes avec une société faisandée, corrompue aussi bien dans les milieux politiques que dans les cercles intellectuels, avec les revanchards militaristes face aux quartiers ouvriers rouges et des milliers de « ventres vides ». Kästner a résumé son projet dans une préface de 1946 : « Un taux de chômage élevé, une dépression morale résultant de la crise économique, un besoin frénétique de s’étourdir, des partis dénués de scrupules, tels étaient les signes avant-coureurs de la catastrophe qui menaçait. Sans excepter le calme avant la tempête, l’inertie des cœurs, semblable à une épidémie de paralysie. » Il est sur la même longueur d’onde que le grand Alfred Döblin et son « Berlin Alexanderplatz »(1929) qui transforme la ville en un lieu de tous les marchandages. Les deux écrivains allemands revendiquent une charge féroce, caricaturale une esthétique expressionniste puissante et volontairement déformante qui brise avec rage les formes courantes du roman pour alerter leurs compatriotes de la dégradation morale de cette Babylone moderne.

bouguereau dit: à

Tels sont donc mes vœux pour votre chaine 2022, voui…

c’est archicuit..le conseil d’état se -fout- du monde..et l’expression est a prendre au sens propre..bientôt jicé va dire qu’il frait mieux d’aller boucher les nids dpoules pour éponger un peu le cout de leur prébende

bouguereau dit: à

qui transforme la ville en un lieu de tous les marchandages

..attation polo

Janssen J-J dit: à

Non, on ne peut certes pas comparer CI et EK., P. Edel, merci de le reconnaître et d’attribuer à hacun son dû. Cela dit, je ne ferais pas de comparaison entre Doblin et Kastner, car il y eut trop de différences entre eux dans leurs projets d’écriture de témoignages respectifs sur la période. Mille sentiments positifs à vous et à votre blog pour 2022, c’est le bon moment, je crois…

bouguereau dit: à

Je pense que pas mal de journalistes se taisent ou ne recherchent pas le scoop, par respect pour les lecteurs…

il y en a encore -rares- qui ont des lecteurs..ils ont eu des clients..maintenant ils ont des clics..beaucoup de clic font un excellent profil..qui -leur- appartient..ce ne sont plus des gens ni des citoyens c’est du -matériel industriel- ..et puis le conseil d’état a la tête dans le nid dpoule

Janssen J-J dit: à

Vous pensez que ces magistrats sont trop bien payés à hauteur de leur paresse, jmb ? Merci d’avoir bien lu la dépêche… J’imaginais bien que vous n’aviez pas trop le conseil d’Etat en odeur de sainteté, depuis votre cuisine à hauts fourneaux. Bàv, cherdélien 3…

bouguereau dit: à

Certains lundis de la toute fin novembre, ou du début de décembre, surtout lorsqu’on est célibataire, on a la sensation d’être dans le couloir de la mort

tsais grün y’a des site de redneck qu’on fait flores de clic en faisant des photo de reconstitution du dernier repas qu’ils ont commandé..ça devrait trapler des trucs

bouguereau dit: à

J’imaginais bien que vous n’aviez pas trop le conseil d’Etat en odeur de sainteté

comme on connait ses saints on les honore: pour toujours ils sont exempt de toute notre hipocrisie

bouguereau dit: à

Quand on voit comment ils servent la soupe aux gouvernants, on oscille entre mépris et honte…

c’est faux tout simplement..ou alors ce sont des ‘gouvernants zombis’ comme on disait du temps de trump..mais ouf..tout a changé

bouguereau dit: à

Enfin, est digne de confiance celui qui est indifférent à la nourriture ?

c’est hun himmense sujet..et dailleurs trés contemporain avec les superclics qu’il génére aprés le si long mépris..en anglais souvent..mais ne bashons pas toujours kabloom..c’est un humanisme souvent..surement celui qui sera le plus visible pour les alienne qui vont bientôt nous mettre en esclavage sexuelle..mais chut..profitons tant qu’il est encore temps..et beaucoup n’en profite que par festin de l’oeil..ça peut rendre nerveux les gagne petits qu’elle dit marie hantoinette à bonne clopine

Jazzi dit: à

Tout, tout, tout…, avec le léZard vous saurez tout sur la place des Vosges et son beau jardin !

MC dit: à

Relire l’implacable Bûcher de Toulouse pour voir les dérives d’une certaine presse,tous titres confondus. Se souvenir que la Liberté de la Presse est liée dans notre Histoire aux grands patrons de presse, de Girardin à Hersant. Et que tous ou à peu près ont été des girouettes à droite comme à gauche. Les suppléments littéraires font la différence: une thèse sur un capétien à plus de chance de se retrouver dans Le Figaro, le génie d’un poussif Guatémaltèque dans Libé, etc. Restent les critiques qui font la différence : un Lançon, un Georgesco, ou l’équivalent d’un Chaunu. Le reste ( Le Parisien, le JDD, le fameux magazine Virgule, Vitesse, Nouvelle Vigie,,relève souvent de l’autopromotion et des renvois d’ascenseurs bien compris. C’est assez savoureux à regarder, si les produits vantés sont eux douteux à lire…. Bien à vous. MC

Phil dit: à

Kästner, peut-être plus proche de Fallada. Difficile comparaison entre ces écrivains, opposants de l’intérieur qui macèrent leur renoncement, mais aucun n’aura la légèreté séduisante d’Isherwood pour donner aux débuts du nazisme l’allure d’années folles.

bouguereau dit: à

en pire dans le sens du supplice, japonais, dear Mr Langoncet, le poisson vivant dévoré en partie puis replongé, parce qu’il reconstitue ses chairs. Gute Nacht

nos ancêtres français mais pas encore gaulois de lascaux qu’avaient pas la télé ni le frigo faisait ça communément aux mamifères tenu en contention..ça n’escuse ni n’esplique rien..ça peut laisser pantois..l’homme et la femme hont même été savoureux à doite comme à gauche qu’il dirait meussieu courte

bouguereau dit: à

Se souvenir que la Liberté de la Presse est liée dans notre Histoire aux grands patrons de presse, de Girardin à Hersant

disons qu’il est espédient de mélanger les causes et les effets mais c’est juste ce quil faut pour mettre alesquia en stakanoviste de coup de trique

bouguereau dit: à

relève souvent de l’autopromotion et des renvois d’ascenseurs bien compris. C’est assez savoureux à regarder, si les produits vantés sont eux douteux à lire…. Bien à vous

que l’homme soit telment naturlment résilient et la femme peut être trop souvent bonasse n’est pas une pluvalue que l’on puisse capter si facilment meussieu courte..

Phil dit: à

l’homme et la femme hont même été savoureux

yes dear Bougreau. Léry au Brésil parle d’une vieille qui veut manger du bras de jeune. Ne sais plus ce que Lévi-Strauss en a dit. Il avait pris le bateau avec une édition pocket du protestant voyageur.

bouguereau dit: à

Ne sais plus ce que Lévi-Strauss en a dit

une circonlocution pour faire savoir à son lecteur qu’il avait pas gouté..pasque cru ou cuit ça srait trop comprommettant

bouguereau dit: à

je me souviens de philippe et de sa fixation sur le cannibalisme qu’il voyait revenir..pas comme les catho qui peuvent sentremanger par necessité qu’il avait dit ruan polo..mais juste par goût

et alii dit: à

AU L2ZARD
JE NE VOIS PAS /(cité par LIBE)
(un normalien ne peut être logé plus de deux ans rue d’Ulm,) le campus le plus recherché. Dès les beaux jours, on s’y presse sur les bancs du jardin des «Ernest» ­ les poissons du bassin de la cour intérieure. avec une petite fontaine le bassin!(je sais que ça ne plaît pas à toute l’erdélie!)
bonne journée

Phil dit: à

Léry a goûté, saveur boucanée, variant selon l’âge du rôti. M. Langoncet trouvera un disque à Dylan.

Jazzi dit: à

« Se souvenir que la Liberté de la Presse est liée dans notre Histoire aux grands patrons de presse, de Girardin à Hersant »

Le premier est au cimetière de Montmartre, le second au cimetière de Passy.
Sinon, les choses n’ont guère changées (d’autres patrons de presse), mais désormais nous avons internet !
Si j’avais bénéficié d’un service de presse, le Houellebecq, je vous en aurais parlé sur mon site depuis belle lurette…
Pas de soumission chez le léZard de Paris !

Jazzi dit: à

« (rue d’Ulm,) le campus le plus recherché. »

Je préfère nettement la Cité universitaire, et alii !

bouguereau dit: à

moi si j’étais élonne je t’enverrai gratos au 7eme ciel pour tes étrennes baroz..allez y les gars..faut être pingre en rien qu’y dit jj au conseil d’état

bouguereau dit: à

Léry a goûté, saveur boucanée

me raplait pas que c’était lui qui avait eu la primeur d’en faire la critique culinaire chez pivot..aprés ça a été les pédos..tous les salaud de tous les pays sont sur mon dos qu’elle disait bonne clopine à treize ans

bouguereau dit: à

Je préfère nettement la Cité universitaire

c’est mignard..c’est mieux que derrière le local poubelle pour se donner des ptis rencards

bouguereau dit: à

Si j’avais bénéficié d’un service de presse, le Houellebecq, je vous en aurais parlé sur mon site depuis belle lurette…

par allah lassouline c’est quun dimi qu’il dirait michel le prophète en son pays

Petit Rappel dit: à

Jean de Lery, navigateur du XVIeme siècle, dont la dernière édition par Frank Lestringant est disponible chez Chandeigne. On n’épiloguera pas sur le fait que les archives Girardin aient brûlé fort opportunément!

Janssen J-J dit: à

@ jzman… où se situe donc le belvédère métallique de Vert Niqué ?… Je l’ai jamais vu dans la grande capitale, et suis très étonné. Merci de me dire, et bravo pour l’enrichissement permanent de votre chevelure sacrificiée.

@ me souviens de philippe (jean philippe G.?) – Moi ?… plutôt de Georges qui se souvenait de Pérec, et d’Alba qui se souvenait de Michel. Bien naheux !

lmd dit: à

Jean de Léry Histoire d’un voyage faict en la terre du Brésil 1580
…Or toutes les pieces du corps, et mesmes les trippes apres estre bien nettoyées sont incontinent mises sur les Boucans, aupres desquels, pendant que le tout cuict ainsi à leur mode, les vieilles femmes (lesquelles, comme j’ay dit, appetent merveilleusement de manger de la chair humaine) estans toutes assemblées pour recueillir la graisse qui degoutte le long des bastons de ces grandes et hautes grilles de bois, exhortans les hommes de faire en sorte qu’elles ayent tousjours de telle viande : et en leschans leurs doigts disent, Yguatou, c’est à dire, il est bon.…

bouguereau dit: à

Jean de Lery

ha bon c’était pas une faute à son xiaomi à dirfilou..si la droite touche plus sa bille en espérience culinaire et en cochonerie c’est pas sa faute au redneck..déja-vue comme il disent à podunk
https://www.youtube.com/watch?v=gscM2vpUXIc

et alii dit: à

un livre pionnier, « Une Histoire de la modernité sonore », publié en 2003 et enfin traduit en français, son auteur, Jonathan Sterne est cette semaine l’invité de La Suite dans les Idées.

Jazzi dit: à

« quand je pense qu’on n’ a pas cité Peter SZENDY ! »

Mais quel scandale !!!

Jazzi dit: à

« et en leschans leurs doigts disent, Yguatou, c’est à dire, il est bon.… »

Une bonne fellation de leur vivant eut été plus raisonnable, le cru est meilleur que le cuit qu’il dirait Levi-Strauss !

Jazzi dit: à

« où se situe donc le belvédère métallique de Vert Niqué »

Au sommet du labyrinthe, après les grandes serres, en se dirigeant vers la sortie, nord-ouest du jardin, JJJ.

Janssen J-J dit: à

voici un lien pour la rdl que m’a fait parvenir marie ma soeur.
https://www.francetvinfo.fr/culture/livres/roman/ce-qu-il-faut-savoir-sur-aneantir-le-nouveau-roman-de-michel-houellebecq_4895519.html
Elle vient d’en achever la lecture et s’apprête à s’affûter les arguments pour le nouveau billet de la rdl à paraître le jour ouvrable… Pour l’instant…, s’est cassée une jambe en hors piste aux raquettes en Jura profond. Est alitée à l’hopîtal de Besançon. Je lui souhaitons prompt rétablissement, au nom de toute l’herdélie compatissante.

Jazzi dit: à

« bravo pour l’enrichissement permanent de votre chevelure sacrificiée. »

Qu’est-ce à dire, JJJ ?
D’après mes vieilles tantes, il parait que mon grand-père Erminio (dernière photo, en sortant de la Maison aux Arcades) dont mon père, moi et mes neveux avons hérité de la même gueule, à défaut de sous sonnants et trébuchants, se faisait raser une fois l’an et durant les derniers mois arborait de ravissantes bouclettes…

Jazzi dit: à

« Je lui souhaitons prompt rétablissement, au nom de toute l’herdélie compatissante. »

Qui a dit : « Quelle crève, la vieille charogne ! » ?

Jazzi dit: à

« il se sentait comme une boîte de bière écrasée sous les pieds d’un hooligan britannique, ou comme un bifteck abandonné dans le compartiment légumes d’un réfrigérateur bas de gamme, enfin il ne se sentait pas très bien. » (« Anéantir », page 367)

Si c’est pas de la grande littérature, ça !
C’est de la métaphore universelle, qui parle à tous le monde…

Bloom dit: à

La maison d’édition a annoncé qu’il n’accorderait aucune interview à la presse.
Fr. Info

L’écrivain, star mondiale de la littérature française contemporaine, se confie au « Monde » en exclusivité, peu avant la parution, le 7 janvier, d’« Anéantir », son nouveau roman. Premier volet d’une rencontre en deux parties.
Le Monde

=

maison d’édition anéantie!

Jazzi dit: à

Les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent, Bloom.
Houellebecq recherche non pas un lectorat mais un électorat, franc et massif !

Jazzi dit: à

« Tiré à 300 000 exemplaires, son titre, Anéantir, n’a été révélé que le 17 décembre, date à laquelle le roman a été envoyé à 600 journalistes, avec injonction de ne rien en révéler « par respect pour les lecteurs », avant le 30 décembre. »

Les lecteurs ont bon dos et les 600 journalistes obéissent au doigt et à l’oeil !
Heureusement que pour sauver l’honneur, des saboteurs ont sévi dans le maquis d’internet…

Bloom dit: à

Bof, on s’en fiche un peu de tout ce cirque.
La littérature est ailleurs.

renato dit: à

« Moi ? … plutôt de Georges qui se souvenait de Pérec… »

Moi de Joe qui se souvenait de Brainard.

Soleil vert dit: à

Empire du soleil – J.G Ballard – Folio

Je m’autocite (je ferai pénitence promis)

« …Le futur écrivain élabore inconsciemment un paysage mental clef de son œuvre à venir, visions sidérantes d’univers en déliquescence. Le monde d’en bas n’est pas le microcosme d’un conflit mondial, mais un espace clos de japonais indifférents, d’affamés et de malades, pas forcément solidaires d’ailleurs, malgré la présence du docteur Ransome ou de l’architecte Maxted qui veillent d’un œil Jim. Le monde d’en haut déploie l’espace des rêves. Le rugissement des moteurs, la trajectoire des avions, l’arc lumineux de leurs chutes ne se lisent pas comme la chronologie d’une bataille mais comme la calligraphie d’un au-delà magnifique … »

Soleil vert dit: à

Délestant les répétitions je corrige :

« Le monde d’en bas n’est pas le microcosme d’un conflit mondial, mais un enclos de japonais indifférents aux affamés et aux malades, pas forcément solidaires d’ailleurs, malgré la présence du docteur Ransome ou de l’architecte Maxted qui veillent d’un œil Jim. Le monde d’en haut déploie l’espace des rêves. Le rugissement des moteurs, la trajectoire des avions, l’arc lumineux de leurs chutes ne se lisent pas comme la chronologie d’une bataille mais comme la calligraphie d’un au-delà magnifique. »

Soleil vert dit: à

Détestant

Soleil vert dit: à

« Jazzi dit: à
Les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent, Bloom.
Houellebecq recherche non pas un lectorat mais un électorat, franc et massif ! »

Son livre est en carton martelé; ça tombe bien nous martèle t-on, il va faire un carton.

MC dit: à

« Qui a dit Qu’elle crève la vieille charogne? ». Jazzi, ne me tentez pas!!!

Jean Langoncet dit: à

@ne me tentez pas!!!

Voir la cuisine des couteaux en images sur la chaîne dailymotion de Masseur Chef

Claudio Bahia dit: à

A propos de Jean de Léry, voici ce que j’en dis dans une note de bas de page dans mon livre sur les peuples indigènes du Brésil
quote
Jean de Léry, né vers 1536 en France, et mort vers 1613 à L’Isle, petit village de SuisseRomande, à l’âge de 77 ans, était un voyageur et écrivain français. D’origine modeste, Jean de Léry apprend le métier de cordonnier. Il se convertit à la Réforme et se réfugie à Genève. En 1557, Jean Calvin l’envoie avec treize autres Genevois rejoindre la « France Antarctique » de Nicolas de Villegagnon, établissement français dans l’actuelle baie de Rio de Janeiro. Il y reste du 7 mars 1557 au 4 janvier 1558. La concorde religieuse semble d’abord régner mais en octobre les protestants sont chassés du Fort Coligny et doivent partager la vie des Indiens Tupinambá, avant d’être définitivement expulsés du Brésil. Ces quelques mois passés dans l’intimité d’anthropophages marquent profondément Léry, déchiré entre son admiration pour les « sauvages » et son rejet du paganisme.
De retour en France, ce n’est que vingt ans plus tard en 1578 qu’il publie le récit de ses aventures, sous le titre « Histoire d’un voyage fait en la terre du Brésil ». En France débutent les guerres de religion, et après le massacre de la Saint-Barthélemy en août 1572 il se réfugie à Sancerre. Il y connaît la famine lorsque la ville est assiégée par les catholiques l’année suivante. Il est notamment le spectateur d’une scène d’anthropophagie, où un couple affamé en vient à manger son enfant mort, ce qui lui rappelle les scènes de cannibalisme qu’il a pu observer lors de son séjour au Brésil. Ces événements sont relatés dans son « Histoire mémorable du siège de Sancerre », que Léry fait publier en 1574.
Pour Jean de Léry, le cannibalisme pratiqué par les Tupinambá est un rite traditionnel et guerrier, alors que le massacre des protestants lors de la Saint Barthélemy a consisté à tuer sans raison ni rite des milliers d’innocents civils. Léry suggère par ses réflexions que les cannibales du Brésil sont en fait plus civils ou humains que les catholiques qui ont massacré les protestants ce jour-là. Longtemps méconnue, l’œuvre de Jean de Léry a bénéficié d’un regain d’intérêt, notamment grâce à l’éloge qu’en a fait Claude Lévi-Strauss dans « Tristes Tropiques ».
Pour consulter le fac-similé du document original, écrit en vieux français, et qui fut imprimé à Genève en 1574, voir : http://gallicalabs.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k101057t/f243.image
unquote

Claudio Bahia dit: à

Á propos, quelqu’un désire savoir ce que je dis sur l’anthropophagie des tribus indigènes du Brésil ?
le texte précédent est une traduction par moi et mon épouse, donc…. indulgence

Janssen J-J dit: à

@ Qu’est-ce à dire, JJJ ?
je pensais à un roman de Bohumil Hrabal qui se passe au temps où Joséphine B se produisait à Paris (1925 ?), et où bien des femmes tchèques voulurent al’hors adopter sa coiffure à la mode de Paris où, dans les cabarets, le jazz(i) battait son plein… Je ne pensais pas faire tant mouche avec vous et votre famille aux boucles d’ors, cher jzmn, mais j’avions pressenti comme quelque chose de frôlé…

@ J’avions point voulu les induire en ‘temptation’, my sister… Mais quand on lâche les brides à battue, on déchaine immanquablement la morale du lion et du rat… reste à savoir kihéki ?…

@ RM, qui était Joe Breinard ?… Un pote à la moto rokn’roller ?… une sorte de bobdénar italien avant l’heur ?

Janssen J-J dit: à

Chers CB et madame, sa charmante épouse : vous avez toute mon indulgence en tant que traducteurs copulatifs, car l’ensemble est fort bon…
J’ai cependant tiqué sur le fragment suivant :
« … à tuer sans raison ni rite des milliers d’innocents civils »
(sans rime ni raison des indigènes pacifiques ?… aurais-je plutôt subodoré, pour évoquer des non guerriers amateurs de bonne chère)…
Merci pour le souvenir de Villegagnon qu’un romancier bien de chez nous avait plutôt pas mal campé dans son premier roman, Rouge Brésil (Rufin, je crois).
Vous souhaite la meilleure transition possible, et les eaux… les plus éloignées… Ici, nous avons bien trop chaud pour un 30 décembre, ce qui augure bien mal de 2022 !

Claudio Bahia dit: à

79 ans
autre « à propos »
aujourd’hui je fête mes 79 ans (septente neuf, comme dit mon épouse qui m’a réveillé de manière bem carinhosa ce matin, avant même le lever)
Alors à tous et à toutes je vous souhaite une heureuse nouvelle année, de laquelle je ne verrai peut-être pas la fin (mas tanto faz).

Marie Sasseur dit: à

@ @ J’avions point voulu les induire en ‘temptation’, my sister… Mais quand on lâche les brides à battue, on déchaine immanquablement la morale du lion et du rat… reste à savoir kihéki ?…

Ce sont des vieux, heu des voeux, comme des autres.

Je viens de perdre une connaissance, décédée d’une leucémie foudroyante cette nuit, de ceux d’hommes de bonne volonté, avec qui nous avons partagé plus d’un fou rire.
Alors excuses aux amis de J. Drillon, mais mon chagrin va ailleurs.
Et pour les deux vieilles folles du blogapassou, comme disait, ce qui ne tue pas rend plus fort…et a l’aube de l’an III sous covid, je leur souhaite de bien se faire piquer, lol.

A l’année prochaine !

et alii dit: à

claudio
un p’tit beurre des toyou,un p’tit beurre des toyou,

Janssen J-J dit: à

@ Réputé pour ses visions dystopiques du monde contemporain, il fut quelque sorte un Roland Barthes converti à la fiction.

Incroyab’ ce Ballard que nous découvrons comme une splendide créature littéraire… Car la RDL ne nous avait jamais rien dit de lui ???
Heureusement qu’on a des réparateurs de torts sur cette chaine…

@ hep CB ! bon anniversaire, vous êtes encore bien jeune, je trouve PMP/RPTV… Sachez qu’en 2022, nous aurons tous chacun une bonne part de soleil vert jusqu’aux années 2040, y’en aura encore pas mal à se partager avant d’en arriver à s’attaquer au manque de chair fraiche !… Croyez-moi !

Janssen J-J dit: à

@ ma soeur… je sais pas pourquoi mais on n’a pas le coeur à vous plaindre… Comment expliquez vous cela ?… C’est comme si vous mentiez, comme d’habitude, avec une vacherie toujours prête en toute circonstance… Et voui, faut pas tenter les gens, koi… Pas de leucémie foudroyante en vue, de votre côté, ma soeur ?… (comme disait le vieux keuf à la vieille folle, avec qui ils se prenaient de ces foukrirs, des fois) !…

pourmapar dit: à

une page du manuscrit de Tombeau pour 500 000 soldats de Pierre Guyota en vente.

Merci de l’information Passou!
Avez-vous le résultat de la vente?

Bloom dit: à

Emission sur France C. consacrée à l’Ulysse de Joyce en compagnie de Philip Forest, guide parfaitement fiable dans l’arpentage du labyrinthe joycien.

https://www.franceculture.fr/emissions/sans-oser-le-demander/comment-lire-ulysse-de-joyce

(Petite précision sur le 16 juin 1904, date à laquelle se déroule la non-action du roman, qui ne fut pas choisie par Joyce en hommage au jour où il rencontra sa compagne et future épouse Nora Barnacle – c’était le vendredi 10 sur Nassau St.- mais à celui de leur première promenade à Ringsend, qui s’acheva par une mémorable branlette. La dimension « sexuelle » du roman est centrale, ou inversement…).

Petit Rappel dit: à

Si JJJ! La RDL a publié un « Pour saluer JB Ballard » qui a fait époque, étant ce me semble le premier hommage consacré à un écrivain de Science-Fiction, ou d’ ´Histoire écrite d’avance, on a jamais bien su. Peut-être y eut- il un hommage à Bradbury, mais je ne me souviens pas l’avoir lu. Peut-être faudrait-il suggérer à Marie Sasseur de signer Marie Salope. Outre la fonction ecologique du navire en question, les remugles qu’elle charrie trouveraient là un écrin à leur mesure.

bouguereau dit: à

le résultat de la vente

..le français toudmême..ni ne sonne ni ne trébuche

bouguereau dit: à

meussieu courte préfère être capitaine dla marie salope que du feriboate..même si ya autant de cocus

bouguereau dit: à

JB Ballard »

il en fut ici question souvent..jj en greffier vaut pas un caramel..mais il est pas payé comme au conseil detat..pour les nids de poules..c’est paques

bouguereau dit: à

Alors excuses aux amis de J. Drillon, mais mon chagrin va ailleurs

térezoune est étroite de partout qu’il dirait meussieu courte

bouguereau dit: à

l’arc lumineux de leurs chutes ne se lisent pas comme la chronologie d’une bataille mais comme la calligraphie d’un au-delà magnifique

depuis toupti ballard est toujours a trouver des tangentes à son calbute dans la continuations des lignes..c’est plus créatif que le pti doigt sur la couture du pantalon qu’elle dirait bonne clopine

D. dit: à

206 243. Ça vient de tomber.
Premiers transferts inter-hopitaux de malades du covid.

pourmapar dit: à

c/o le tweeet de Pierre Assouline :

« Un parti pris d’horreur et de violence ». Le manuscrit de Tombeau pour cinq cent mille soldats, qui mêle sexe et guerre, sent le soufre et divisera le monde de l’édition des années 1960.
On vend une page de ce sulfureux manuscrit mais où, quand et à quel prix de début d’enchère?

https://www.humanite.fr/pierre-guyotat-une-affaire-dans-laffaire-litterature-548703

et alii dit: à

question au lézard:
vous n’indiquez pas les éditeurs qui lièrent leur nom à la place des Vosges?
MERCI

Janssen J-J dit: à

@ Peut-être faudrait-il suggérer à Marie Sasseur de signer Marie Salope.

Elle nous lit tous.tes en simultané… Suggérons le lui ensemble si vous voulez, mais comme dirait jmg, ce serait faire bien trop d’honneur à un bateau si utile, ce qu’elle ne le mérite point… Faudrait au moinsss qu’elle fasse amende honorab’ toute l’année qui s’envint pour racheter les montagnes de saloperies laissées sous ses tapis depuis des plombes… Et al’hors…, toutes les meufs barrées à cause d’aile, regagneraient enfin la berquaille-rdl… C’est un vœu de vieux… qu’elle dirait…, crochetée dans ses branches,

@ jmb et MC, Ok pour le whiskey JB Ballard si vous le dites, m’avait échappé un brin, mais anéfé, comme dirait le mon pote tjs charitab’ avec moué, suis point payé à la pièce de notaire comme au conseil d’état, section contentieux.
Toutes mes essscuses aux spécialisses et à passoul, doncques…

@ Au fait, SV, de votre palmarès SF de l’année, n’en connaissons aucun… Conseillez m’en z’UN SEUL, et le lirai fissa en 22 sans les keufs, les yeux fermés… !
(***bin sûr, je pourrai tjs être déçu comme avec EdelPaul dans sa suggestion, côté polars, d’un vieil Horace Mc Coy qu’avait pas grand tenu la route, au finish -… mais c pas grave, on est là pour s’entraider gratoss, hein ! les rixes du métier, on les connaît).

Soleil vert dit: à

En direct Maxime Vachier Lagrave lutte pour le titre de champion du monde d’échecs en blitz

Soleil vert dit: à

@ Au fait, SV, de votre palmarès SF de l’année, n’en connaissons aucun… Conseillez m’en z’UN SEUL, et le lirai fissa en 22 sans les keufs, les yeux fermés… !

Essayez La nuit du faune de Romain Lucazeau
BAV SV

Janssen J-J dit: à

@ mais mon chagrin va ailleurs
t’y crois, toué, à cette repentance sentimentale de dernière minute ? Aurais jamais point cru qu’elle connaissait ce sentiment… Ai dau mal à zou craire… chat grain ?… chat roulé, putôt ?

Marie Sasseur dit: à

Pauvre toquard de jjj bougreau, tu t’es vu quand tu as bu ?
Tu n’es pas à plaindre.

Soleil vert dit: à

Echecs : Maxime Vachier-Lagrave Champion du Monde de Blitz !

Soleil vert dit: à

Et si on ne parle pas du même lisez le. C’est extra.

Marie Sasseur dit: à

Monsieur « le cadre » a d’autres priorités lui aussi…

Janssen J-J dit: à

bonjour chagrin !…

Que disait-on déjà de ce vieux roman de Françoise Sagan ?

Jazzi dit: à

« vous n’indiquez pas les éditeurs qui lièrent leur nom à la place des Vosges ? »

Rien lu ni vu de choses particulièrement notables à ce sujet, et alii.
Des galeries, oui.
Je devrais ?

Marie Sasseur dit: à

Dans les Vosges.

C’est grave quand même. Et « le camelot du roi », est bien bizarre aussi.

Accueil / Livres

Critique Les croisades de Jacques Drillon

«Cadence», plongée autobiographique dans la vie d’un antimoderne original, épris d’hypallages et de piano

Par Claire Devarrieux

publié le 16 novembre 2018 à 17h07

« Les Drillon, à sa demande, laissent leur fils de 15 ans parcourir mille kilomètres seul, en auto-stop, au Maroc. Le père, censé n’être pas généreux, offre à son fils une voiture quand il a son permis, et manifeste sa solidarité en deux ou trois occasions cruciales. C’est à lui que Jacques Drillon confie avoir subi au collège (catholique) «ce qu’on appelle aujourd’hui « des abus sexuels »», le père indigné écrit aussitôt au Figaro. Commentaire ultérieur, en passant : «Les contempteurs fanatisés des « abus sexuels », pour lesquels une pipe non désirée doit être punie plus sévèrement qu’un meurtre, veulent que ma vie ait été détruite. Il faut absolument que cela soit : eux n’ont rien subi, mais connaissent mieux que moi l’enfer que j’ai vécu.» »

https://www.liberation.fr/livres/2018/11/16/les-croisades-de-jacques-drillon_1692534/

Je n’ai pas commenté sur ce billet rdl,  » Cadence « .

Dommage.

closer dit: à

Parabéns Claudio !

Jazzi dit: à

«Les contempteurs fanatisés des « abus sexuels »

C’est de vous dont il s’agit, Marie Sasseur !?

Jean Langoncet dit: à

@Léry suggère par ses réflexions que les cannibales du Brésil sont en fait plus civils ou humains que les catholiques qui ont massacré les protestants ce jour-là.

Bien plus loin, des effets secondaires et bénéfiques de la Commune sur les culs pincés (il existe, selon Mr. Synthétique, c’est à prendre avec des pincettes, donc, une colline dite des culs pincés à proximité de Calvingrad) au cinéma : https://www.dailymotion.com/video/x274fgy

Jean Langoncet dit: à

@ une colline dite des culs pincés à proximité de Calvingrad

« Genève (prononcé jnèèèève) parfois appelée Calvingrad, est une ville française sur sol helvétique dans laquelle se baladent les laquais des institutions internationales. Ville communiste ultra-libérale internationale avant tout, siège de nombreuses autres organisations internationales et de banques, a 200’000 habitants la nuit et 800’000 la journée lorsqu’elle est envahie de frontaliers français et de petits esclaves vaudois vils, complexés et insignifiants. Gros village ou petite ville, capitale de la Suisse (ce que tout le monde, sauf les Genevois, semble ignorer), son unique fait d’armes remonte à plus de 400 ans, lorsqu’Isaac Mercier repoussa à lui tout seul, et avec une main dans le dos, une coalition de Savoyards, islamistes, Chinois et petits hommes verts. »

Jean Langoncet dit: à

Après tout ça, on ne s’étonnera pas que le premier clampin venu prétende cuisiner un risotto en vingt minutes et des poussières, autrement dit, en moins de deux. Finalement, ce soir, ce sera couscous

Mc dit: à

Eh bien Sasseur, ce Colloque ne passe vraiment pas, semble-t-il, et j’en suis fort marri pour vous, d’autant que vous ne semblez pas vous êtes donné la peine d’écouter les autres participants, ni cherché si je pouvais bien, et c’est le cas, avoir écrit sur des sujets différents.´ Le reste relève de la diffamation, mais vous tombez mal, car je n’ai jamais mis les pieds de ma vie dans un internat. La solution la plus charitable est encore de penser que vous n’avez rien compris, ou de travers, mais j’en doute. Au reste, ce n’est pas la première fois que vous vous faites l’écho de ce type de rumeur , c’est à croire que ces fantasmes vous obsèdent. Je n’en serais pas surpris. D’autres non plus d’ailleurs. MC

JiCé..... dit: à

VENDREDI 31 DECEMBRE 2021, 5h12, 14°, nuageux

Soyons sincères dans nos vœux annuels, pour 2022 cette fois ci. Je souhaite le meilleur à nos amis, et le pire à nos ennemis ! Même si l’on court le risque de passer pour un simplet, la simplicité a du bon, cornecul !

renato dit: à

Plus que 20 minutes de cuisson et un risotto est immangeable, Jean Langoncet. Evidemment pas si le ‘mangeur’ a perdu tous ses dents.

et alii dit: à

Vie et lettresNuméro du 9 novembre 1998
Derniers mots
Ceux qu’Hemingway a écrits, et ceux qu’il n’a pas écrits.
Par Jeanne Didion

25 octobre 1998
new yorker

Jazzi dit: à

2021 n’a plus que 17 heures à vivre, le compte à rebours à commencé.
Bonne journée à tous !
Jazzi en ses jardins (d’hiver et variés)…

renato dit: à

Lu ce matin (il s’agit de quelques extraits de Death to 2021)

Le gars aux cornes qu’on a vu lors de l’invasion du Capitole à Washington était un bison déguisé en humain, et qu’il était là pour protester contre le fait que les bisons n’ont toujours pas le droit de vote — ce qui en effet est une grave blessure de la démocratie.

Toujours à propos de l’invasion du Capitole : « Terrifiant mais stupide, comme un remake de la guerre du Vietnam joué par les Muppets ». Mais une insurgée : « Je pense que c’était le Woodstock de ma génération, même si je n’ai aucune idée de ce qu’est un Woodstock ».

Un scientifique s’énerve car, alors qu’il annonce la terreur, la misère et la mort, la direction ajoute une musique de fond, « pour ajouter du pathos » ; mais quand ils l’enlèvent, il se rend compte que sans ça, ça ne marche pas : les scientifiques se soucient beaucoup de la télé, c’est à la télé qui se moque de la science.

https://www.netflix.com/fr/title/81478916

Jazzi dit: à

« les scientifiques se soucient beaucoup de la télé, c’est à la télé qui se moque de la science. »

Les frères Bogdanov en sont (en furent) un parfait exemple en France.
Selon les derniers sondages, les Français ne s’attendent à rien de mieux, sinon en pire, pour 2022 !

Jazzi dit: à

Hélas, j’ai dû rajouter Marie Laforêt parmi les célébrités du Père-Lachaise, MS !

Jazzi dit: à

Ainsi qu’Anna Karina, toutes deux voisines pour l’éternité dans la 49e division…

Marie Sasseur dit: à

Passou a bien fait de supprimer cette vidéo du monstre. Affreux.

Marie Sasseur dit: à

« les scientifiques se soucient beaucoup de la télé, c’est à la télé qui se moque de la science. »

Ohff, il n’y a pas que les deux frères Bogdanoff, a se moquer de la science.

Rien que sur ce blog très permissif à l’obscurantisme, on peut avoir une idée de l’ignorance crasse, de la plupart qui cause de sciences.

Bon réveillon.

Janssen J-J dit: à

Cher.es ami.es de la république des livres, cher passoul – Comme chaque année à la St Sylvestre, je me permets de vous infliger le pensum de mes livres de l’année écoulée, lus par ordre chronologique dans leur intégralité, non sans quelques chevauchements (hélas, ce blog ne peut pas les restituer par le tableau excel que j’ai ai copié-collé, ce qui aurait donné un synopsis plus lisible). A la fin, comme sur le site du lezzard, je donne quelques conseils de promenades sur les meilleures sépultures… Un prétexte à souhaites à tous-toutes un nouveau répit de lectures pour 2022…, même si pour le reste, le moral de JJJ est plutôt à la chaussette,… Mais comme on dit quand même dans le concert des nations : BONNE ANNEE, et BONNE SANTE à tous.tes 🙂

———–
AUTEUR (ordre chronologique) TITRE et Année de parution

Riad SATTOUF (BD)
L’Arabe du futur, une jeunesse au Moyen-Orient (1978-84) 2014
Riad SATTOUF
L’Arabe du futur, une jeunesse au Moyen-Orient (1984-85) 2015
Riad SATTOUF
L’Arabe du futur, une jeunesse au Moyen-Orient (1985-87) 2016
Riad SATTOUF
L’Arabe du futur, une jeunesse au Moyen-Orient (1987-92) 2018
Riad SATTOUF
L’Arabe du futur, une jeunesse au Moyen-Orient (1992-94) 2020
Roberto BOLAÑO
2666 (T1 – La partie des critiques) 2004
Lionel DUROY
L’homme qui tremble 2021
Henry de MONFREID
Les secrets de la Mer Rouge 1932
Roberto BOLAÑO
2666 (T2 – La partie d’Amalfitano) 2004
Olga TOKARCZUK
Histoires bizarroïdes 2020
Sandro VERONESI
Le Colibri 2021
Ariane CHARTON (dir.)
Le goût des frères et sœurs 2020
Yasmina REZA
Serge 2020
Francis CARCO
Jésus-la-Caille 1914
Roberto BOLAÑO
2666 (T3 – La partie de Fate) 2004
Olga TOKARCZUK
Le tendre narrateur (discours du Nobel et autres textes) 2020
Bruno LATOUR
Où suis-je ? Leçons du confinement à l’usage des terrestres 2021
Roberto BOLAÑO
2666 (T4 – La partie des crimes) 2004
Ron RASH
Un silence brutal 2015
Delphine HORVILLEUR
Vivre avec nos morts 2021
Thomas MANN
L’Élu 1951
Joāo GUIMARĀES-ROSA
Diadorim (Grande Sertāo : Veredas) 1956
Bernard LAHIRE
La part rêvée, l’interprétation sociologique des rêves, T2, 2021
Clarice LISPECTOR
L’heure de l’étoile 1977
STENDHAL
Vie de Henry Brulard (éd. de Béatrice Didier)1890
Philippe BERTHIER
Commente… Vie de Henry Brulard de Stendhal2000
Ron ROSENBAUM
Pourquoi Hitler ? Enquête sur l’origine du mal 1998
James JOYCE
Gens de Dublin 1914
Emmanuel BOVE
Mémoires d’un homme singulier 1939
TREVANIAN
L’été de Katya 1983
Peter HELLER
La rivière 2019
Roberto BOLAÑO
2666 (T5 – La partie d’Archimboldi)2004
Claude SIMON
Le tramway 2001
Javier CERCAS
Terra Alta 2019
Fédor DOSTOÏEVSKI
Les frères Karamazov 1880
Joseph CONRAD
Au cœur des ténèbres 1899
Pierre LOTI
Le marabout, la perruche et le singe (Un tour du monde animalier / Anthologie dir. Alain Quella-Villégier) 2021
Julien GRACQ
Nœuds de vie 2021
Yannick GRANNEC
Les Simples 2019
William FAULKNER
Absalon, absalon ! 1936
Alain DAMASIO
Les furtifs 2019
Joël VERNET
L’oubli est une tache dans le ciel 2020
Georges PEREC
La vie mode d’emploi, romans 1978
Philippe ARTIÈRES
Le peuple du Larzac 2021
Sorj CHALANDON
Enfant de salaud 2021
Céline MINARD
Plasmas 2021
Ariane CHEMIN & Marie-France ETCHEGOIN
Raoult, une folie française 2021
Thomas MANN
Les Buddenbrook 1901
Tanguy VIEL
La fille qu’on appelle 2021
Thomas PIKETTY
Une brève histoire de l’égalité 2021
James Matthew BARRIE
Peter Pan, ou l’enfant qui ne voulait pas grandir 1911
Lydie SALVAYRE
Rêver debout 2021
Pierre ROSANVALLON
Les épreuves de la vie, comprendre autrement les Français 2021
Philippe DESCOLA
Les formes du visible, une anthropologie de la figuration 2021
Philippe PICHON
Aux basaltes de l’âge (I) 2021
Vinciane DESPRET
Habiter en oiseau 2019
Jacques FAGET
Fatal Circus 2021
Richard POWERS
Sidérations 2021
Philippe PICHON
Un regard vers le ciel2021
Thomas VINAU
Fin de saison 2020
Philippe PICHON
L’éphémère en héritage (II) 2021
Justine & Jean-Marc BERLIÈRE
Le silence des Maquis (polar généalogique) 2021
Véronique LEFEBVRE des NOËTTES
Que faire face à Alzheimer ?gagner des années de vie meilleure 2021
Hélène CARRÈRE d’ENCAUSSE
Alexandra Kollontaï, la Walkyrie de la Révolution 2021
Philippe PICHON
Tous nos silences ont leur secret (I et II) 2021
Olga TOKARCZUK
Les livres de Jakób ou le Grand voyage 2014
Marie DARRIEUSSECQ
Pas dormir 2021

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Pour récapituler : Au « top-ten » des romans pratiqués cette année 21… Dostoievski, Bolano, Faulkner, Guimaraes-Rosa, Mann, Perec, Simon, Tokarczuk et Stendhal…. Ils surnagent au firmament de tant de « moyens » et de « petits » romans, qui auront peut-être leurs chances de monter plusieurs étages, un jour prochain. Parmi eux je mettrai dans les meilleurs (ou les plus émouvants, à mes yeux) : Bove, Cercas, Damasio, Powers et Viel. Je conseillerai de passer son chemin avec quelques décevants ou insupportables : Duroy, Reza, Rash, Minard… Quant aux intellos (ou non romanciers), choisis avec plus de soin, je n’ai pas eu de grandes déceptions, par définition…, et je mettrai, des plus appréciés (+++) aux un peu moinss (+) : Latour, Descola, Lahire, Piketty, Despret, Artières, Rosanvallon et Rosenbaum…

Bàv (31.12.21@10.54)

Marie Sasseur dit: à

Long comme une liste de courses, sans aucun intérêt, comme d’habitude.

MC dit: à

Ah parce que le « sombre gourou « est JPB, Sasseur? Cela fera bien rire celles et ceux qui le connaissent, et ils sont nombreux. Je souhaite que votre notoriété égale un jour la sienne..Et On s’explique mal , si Gourou il y a que la revue fédère des Maçons de toutes obédiences dont PM, Bibliothécaire du Grand Orient. Mais une fois encore , vous ne l’avez pas lue, préférant sans doute vous fier aux attaques récurrentes sur le net qui nous voient en « 
« laboratoire idéologique de la Nouvelle Droite » alors qu’il s’agit d’une des trois revues universitaires européenne à traiter de l’histoire del’ésotérisme, sujet suffisamment vaste pour ne pas se limiter au seul Julius Evola, lequel d’ailleurs m’ennuie profondément. Documentez-vous un peu sur les revues que vous attaquez plutôt que de rester dans le domaine de l’insinuation. En d’autres temps, Vous auriez eu une belle carrière dans l’équipe de journalistes maîtres-chanteurs d’un torchon dénommé la Libre Parole. MC

et alii dit: à

à tous et toutes;des voeux pour ce moment charnière,(on ne veut pas de charniers, nulle part)et quelques bulles ! à P.Assouline, des remerciements pour sa constante énergie face à la monstruosité erdélienne inépuisable; bons préparatifs, sortez le tricostéril à portée, même le dafalgan(attention , ne pas abuser)spécial intello et pseudos intellos
bonne journée

Marie Sasseur dit: à

Le lourdaud, toute soutane retroussée, en remet une couche. Et avec nos impôts, en plus.

Marie Sasseur dit: à

Passou vous a déjà adressé ses vieux, de mauvaise volonté.

Houellebecq et zemmour en janvier.

JiCé..... dit: à

LISTE DE LECTURES….

Comment peut on être con à ce point là ? Mystère …

Qui peut s’intéresser aux livres lus par un bolo standard sans valeur particulière ? aux filles sautées à la Noel derrière l’étable ? aux gars circoncis sans qu’on leur demande le moindre accord, aux femmes de grande vertu capables du pire ?

Pour en revenir au sujet, résumons : quel con, ce Gigi la Visqueuse !!!

Janssen J-J dit: à

@ jissé… C’est un souhait de bonne année comme un autre, et fort original. J’en accepte l’augure et le récipient personnalisé, merci bin !… @ SV, je viens de commander « la nuit du faune » merci du conseil, on en a toujours besoin pour mieux connaître les gens par leurs suggestions de lectures…
Bàv,

Marie Sasseur dit: à

@ »on en a toujours besoin pour mieux connaître les gens »

Les ficher, en somme.
Pratique de keuf.

Janssen J-J dit: à

Bwana !

Marie Sasseur dit: à

Si Houellebecq « cache la forêt », on ne s’en plaindra pas.

« On a lu « anéantir », le nouveau Houellebecq : un titre en minuscule pour un roman majuscule » Mme Payot.

https://www.lexpress.fr/culture/on-a-lu-aneantir-le-nouveau-houellebecq-un-titre-en-minuscule-pour-un-roman-majuscule_2165068.html

Je reviendrai commenter ce roman de Houellebecq, sur ce blog, où il est décrété ennemi public.

Il faut un sacré courage, je sais.

« La gentillesse c’est le courage avec le sourire.  »

A bientôt.

et alii dit: à

qui va écrire faut-il brûler MICHEL H?

et alii dit: à

musique gitane:gipsy:
claudio, c’est votre anniversaire, c’est vous qui payez le coup;
j’amorce:la RDL AVAIT RICANE QUANS J’AVAIS DIT QUE LE BRESIL? C’EST LA MUSIQUE/
Le « Jour national du Tsigane » au Brésil. Espaces symboliques, stéréotypes et conflits autour d’un nouveau rite du calendrier officiel
O «Dia Nacional do Cigano» no Brasil. Espaços simbólicos, estereótipos e conflitos em torno de um novo rito do calendário oficial
The “National Day of the Gypsy” in Brazil: Symbolic Spaces, Stereotypes and Conflicts Surrounding a New Celebration in the Official Calendar
https://journals.openedition.org/bresils/556

et alii dit: à

tweet claro :recommandé tsigane(photo billet)
https://diacritik.com/2021/11/23/la-question-tsigane-pierre-chopinaud-cavalier-depee/
« il est nécessaire de ne pas dissocier les textes biographiques et politiques. Il a fallu trahir les siens, les privilèges du « mode de vie » occidental, traduire le rromani, se souvenir de la tentative d’extermination par les Nazis de cette race inférieure, puis jouer avec l’actualité en l’interpellant. Pour Pierre Chopinaud, la guerre serait totale, non plus entre les nations ou les peuples, mais entre la volonté hégémonique de domination et ce qu’il reste de l’humanité.

Nicolas dit: à

Quand je constate que certains se targuent d’avoir lu le dernier Velbecq avant tout le monde, on est tous le snob de quelqu’un comme dirait le prof de philo, moi je ne l’ai jamais lu !

Nicolas dit: à

Et bonne année !

Janssen J-J dit: à

@ La longue liste ne justifie pas des vides qu’en laissant tomber, en son temps, les lectures à la mode, seraient des très utiles pleins

Pourriez-vous svp reprendre cette phrase, RM, elle m’intéresse mais je ne le comprends point, hélas…

Janssen J-J dit: à

@ moi je ne l’ai jamais lu !
Kissa ?… Houellebecq ? ou Anéantir ? – Faut-il être snob pour ce faire ? Voilà aut’chose !…

Jazzi dit: à

Hector, hier, au cours de notre promenade, me disait qu’il trouvait étrange cette mode des titres de roman réduit à un verbe, comme « Anéantir », justement. Il m’en a cité quelques autres, dont « Pas pleurer ». Je lui ai répondu que cela ne me gênait pas particulièrement, mais qu’en revanche j’aimais moins cette autre mode, pas si nouvelle que ça, consistant à supprimer les majuscules et titrer « anéantir ».
Vous en pensez quoi ?

Jazzi dit: à

« LE BRESIL? C’EST LA MUSIQUE »

Et l’Afrique, c’est la danse ou le trémoussement, et alii ?

et alii dit: à

trouvait étrange cette mode des titres de roman réduit à un verbe, comme « Anéantir », justement. Il m’en a cité quelques autres, dont « Pas pleurer ».
il me semble avoir déjà lu des commentaires sur cette question sur la RDL;il est vrai qu’il vaut mieux avoir lu les réflexions des « vrais » lacaniens

Janssen J-J dit: à

@ Les gens qui disent que Houellebecq est un styliste, vous voulez dire qu’il écrit avec un stylo, rassurez-moi.

la nouvelle année commence fort sur cette chaine… On sent déjà que le style de saint-siméon ne va pas l’faire…

Janssen J-J dit: à

Je reviendrai commenter ce roman de Houellebecq, sur ce blog, où il est décrété ennemi public. Il faut un sacré courage, je sais. «La gentillesse c’est le courage avec le sourire ».

Peut-être pas la peine d’être gentille en suivant ces infinitifs qu’on peut toujours conjuguer à l’impératif. « Partir », disait Ben Jelloun. « Fuir », ajoutait J-Ph Toussaint « Mourir », précisait Schnitzler… C’étaient là de bons conseils romanesques,

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