de Pierre Assouline

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La République des livres
Pour saluer Jacques Drillon

Pour saluer Jacques Drillon

Elégant jusqu’à bout, Jacques Drillon, qui vient de nous quitter à 67 ans la nuit de Noël. Jusqu’à la toute fin. Le 21 septembre dernier, avec quelques autres, je recevais de lui ce courriel:

«Chers tous,

Pardonnez ma brutalité : j’ai une sale tumeur au cerveau. Autant vous dire que mon avenir, même proche, n’est pas brillant. Nous allons essayer de ne pas le rendre trop lamentable. Plus grand chose ne marche, et tout va s’arrêter prochainement. La pensée d’abord, puis la vie.

Prenez de mes nouvelles auprès de ma femme (mxxxx)

Je vous embrasse,

Jacques »

Il fallait garder le secret par respect pour sa volonté de discrétion, sa pudeur. Le laisser faire ses adieux à sa façon le 1 er octobre, sur le site de la République des livres où je lui avais bien naturellement et bien amicalement offert l’asile poétique à sa demande. Le dernier de ses fameux « Petits papiers », respiration hebdomadaire aussi précieuse à leurs lecteurs que ceux de Félix Fénéon ou de Georges Perros, contenait notamment cet adieu crypté :

(Fin)

La vie, où tout est décalé, en quinconce.

Puis le silence. Qui nous ramène, comme lui l’éprouvait, non à la mélancolie mais plutôt au cafard et à la nostalgie. J’ignore s’il était « notre Mozart » comme l’écrit Jérôme Garcin dans le beau Tombeau qu’il consacre à celui qui fit étinceler les colonnes du Nouvel Observateur durant une trentaine d’années par son humour, sa jovialité, son érudition, sa virtuosité et l’éclectisme d’une curiosité que l’on pouvait croire véritablement illimitée non seulement dans bien des domaines aussi éloignés les uns des autres tels que la musique, les mots croisés, la traduction ou le cinéma, mais au sein même, au plus profond et au plus obscur de chacun d’eux, brillant sans la ramener qu’il s’agisse des transcriptions de Liszt ou de la forêt de Compiègne. Du sérieux dans la bouche et sous la plume d’un grand lecteur qui ne se prenait pas au sérieux car son espièglerie était toujours en alerte : il n’y avait que lui, à Noël 2008, pour suggérer de déposer sous le sapin comme livre à offrir à ses ennemis, le rapport de la HALDE ou Haute Autorité de Lutte contre les Discriminations et pour l’Egalité où l’on s’insurgeait que des manuels scolaires utilisent « Mignonne, allons voir si la rose… » au motif que le poème de Ronsard « véhicule une image somme toute négative des seniors » ! C’est peu dire que la polémique ne l’effrayait pas A croire que parfois, non sans provocation, il la recherchait pour le plaisir du débat d’idées, le vrai: musclé, argumenté, vif, coupant mais fécond.

Pour ceux qui ont eu le privilège de sa conversation et l’honneur de son amitié, il était avant tout un homme de qualité. Quelqu’un de rare. De ceux dont on se demande en les regardant partir avec qui parler désormais. Pour le garder vivant, savourer sa voix encore et encore, le retrouver dans ses propres mots, ses « Petits papiers » sont en ligne, ainsi que ses innombrables articles dont cet envoi, long, fouillé et drillonissime offert aux lecteurs de la RDL sur les traducteurs de Shakespeare, lui qui avait traduit le Roi Lear pour une adaptation à France-Culture. Les premières phrases en donnent un avant-goût :

« Il existe trois sortes de langues françaises : l’écrite, la parlée, et celle des traductions de Shakespeare.

Lorsque j’étais enfant, on me disait que la version était un exercice de français. Les traducteurs de Shakespeare n’ont jamais été enfants.

Les traductions de Shakespeare sont presque toutes incompréhensibles. D’une lenteur exaspérante, d’une parfaite inefficacité dramatique. Shakespeare y a résisté, comme les malades de Molière à leur médecin.

Mais ce n’est pas le seul miracle : les comédiens aussi ont survécu à ce traitement, à ces phrases imprononçables, à ces tirades obscures ; et ce n’est pas le moins prodigieux…

On lira longtemps certains de ses livres dût-on se les repasser entre initiés de la secte. L’indispensable Traité de la ponctuation (Tel/ Gallimard, 1991) devenu un classique du genre (dans ses jeunes années, il avait consacré un doctorat de linguistique à La loi formelle et son influence sur la création artistique et littéraire), bien sûr, mais aussi d’autres textes selon les goûts et les humeurs : Tombeau de Verlaine (Folio), Sur Leonhardt (Gallimard), Face à face (Folio), Gide et la crapette (Du Lérot)…  Qu’on me permette de rendre hommage à son style en évoquant Cadence, son ouvrage le plus autobiographique, puis une préface qu’il donna à un livre de et sur Glenn Gould.

Cadence (390 pages, 23,50 euros, Gallimard) : voilà au moins un titre de livre tout sauf racoleur. Au moins a-t-il le mérite de bien en refléter tant l’esprit que la lettre. On se demande déjà quel en sera celui du tome suivant annoncé. Selon le Littré, la cadence (nom féminin qui vient de cadenza, de cadente, tombant, de cadere, tomber) peut être appui ou insistance de la voix sur les syllabes accentuées qui terminent les sections des phrases ; terminaison d’une phrase musicale sur un repos ; conformité des pas du danseur avec la mesure marquée par l’instrument ; ou encore mesure régulière que le cheval observe dans ses mouvements.

 Jacques Drillon et la musiqueQue n’a –t-il pas fait avec elle ? Tout, semble-t-il, sauf l’écrire. Il l’a enseignée dans un collège de Nancy, a donné des leçons de piano et de flûte, a tenu sa place comme ténor dans l’ensemble vocal de Gérard Caillet et au sein d’un quintette vocal spécialisé dans les madrigaux de Gesualdo, a collaboré à France-Musique dès l’âge de 20 ans, en a dirigé des enregistrements intégraux chez Harmonia Mundi, l’a explorée dans des livres, racontée dans des conférences, éditée dans des collections, transcrite jusqu’à plus soif – tout sauf lui faire subir les derniers outrages. Sa seule collection concerne les fichiers PDF de partitions musicales (même pour des collectionneurs de ce type, il existe une internationale sur le web) avec une niche dans la niche : les transcriptions pour piano (seul, à quatre mains ou à deux pianos). Voilà qui déjà donne le « la » de son livre.

Qu’est-ce qui distingue une autobiographie d’un « essai autobiographique » à la Drillon, tel que son livre est sous-titré ? La composition en éclats de mémoire séparés par un blanc, un mot-clé en marge à chaque fois pour en dire la nature, et l’inscription dans le fil du texte de brefs « souvenir-tableau » qui achèvent de bousculer la chronologie. S’en dégage une sonorité particulière qui rend si attachante cette émeute de réminiscences. Passons sur les parents, le père incarné en un corps et la mère en un esprit, sur les années d’enfance à subir la disputatio familiale à l’ombre d’un géniteur ancien camelot du roi, colonialiste, raciste et ingénieur habité par le génie de Vauban (mais on peut tout pardonner à un homme  fasciné par le Livre de Job), et les années d’adolescence à participer à leur conversatio.   .

Encore que sa mère, qui avait la haine de Voltaire et la passion du nobiliaire, vaut le détour. Peut-être pour cela qu’il vénère en lui le fondateur de la langue française moderne, le père du rythme jusqu’à ce que Proust et Céline le dynamitent. Le père ayant été muté dans une ville de hauts-fourneaux dont le prince était un Wendel, où tout était Wendel jusqu’à l’air qui y était respiré puisque dans les jardinets «on faisait pousser des légumes enrichis au minerai de fer », cela nous vaut de fortes pages sur les gens des Forges, la rivalité entre le côté des Wendel et le côté des Sidélor comme une hostilité entre Montaigu et Capulet.

Au fond, il a eu des parents, a été à l’école, a eu des crises d’adolescence, a connu gauchement ses premiers émois sexuels comme tout le monde, seulement un peu plus ce qui l’autorise à en faire une épopée. Il faut bien du talent, une ironie mordante, le goût du portrait piquant et un zeste de cruauté dans la description de certains de ses contemporains pour surprendre le lecteur en se livrant à un exercice aussi convenu. Celui du comédien Daniel Emilfork, histrion-né si laid que lorsqu’à 17 ans, s’étant couché sur une voie de chemin de fer, « le train horrifié n’a pas osé lui prendre plus qu’un morceau de talon », rend admirablement justice à la dignité que toute sa personne exprimait. A l’inverse, la philosophe féministe Geneviève Fraisse est étrillée pour avoir parlé de « sans-papières » sans rire et sans rougir : « Nous fûmes un certain nombre à lui tirer notre chapelle ».

On retiendra aussi son attachement à l’injustement négligé André Suarès. Ou à Bossuet si musicien dans ses oraisons et si pur dans l’usage de la langue qu’il n’est plus lu, entendu ni compris (on pourrait en dire autant de Giraudoux) ; mais on ne lui pardonnera pas d’injustes philippiques d’une mauvaise foi évidente contre la réunion des « plus mauvais musiciens du monde » au festival de Woodstock – et de citer Richie Havens, les Doors, Joe Cocker, les Ten Years After en oubliant entre autres le génial Jimmy Hendrix.

« Je n’étais pas tout à fait un vieux con, mais je montrais des dispositions dont j’ai su profiter depuis »

On ne saurait mieux dire, d’autant qu’il y revient de temps en temps lorsqu’il reconnaît s’être royaumé en Barrès, sa Colette Baudoche fut-elle « un Silence de la mer pour vieux cons », mais qu’importe puisque sa phrase « fluide, simple, élégante, c’est du miel ». Si Mémoires d’un vieux con n’avait déjà été pris par Topor, qui sait… Drillon a des pages fécondes pour des réflexions ultérieures sur des écrivains non musiciens tels que Maupassant ou George Sand, qui malmènent les règles du rythme et de l’harmonie ainsi que la respiration naturelle, alors qu’un Voltaire, qui ne goûtait pas davantage qu’eux la musique, n’est jamais dysharmonique ; sinon sa phrase si française ne serait pas le modèle d’équilibre qu’elle est.

Erudit sans pédanterie, précis sans être maniaque, savoureux avec toute la joyeuse liberté que lui autorise le grand art de la digression, on imagine que les préparateurs de copie et les correcteurs de Gallimard ont peu trouvé à redire à son tanuscrit – encore que la violoniste Marie Leonhardt eut gagnée à être présentée comme     « romande », voire « Suisse romande », plutôt que comme « Suisse française » ! Un auteur qui a un tel souci de la langue, plus que du langage, ne peut que se désoler de l’appauvrissement de sa syntaxe, de la désinvolture de l’Etat à son endroit, de l’abaissement d’une population collectivement prise d’apocope.

« Cet effondrement est le meilleur moteur de l’asservissement, car il a trouvé le moyen de se faire appeler progrès : une tricherie dans les termes, signature habituelle du totalitarisme en train de s’instituer » écrit-il.

Cadence est un délice pour qui goûte les aventures de la langue française. Tout individu porte en lui son propre mystère. Péguy est peut-être l’une des principales clés du mystère Drillon. Pas seulement celui qui dénonce, annonce et prophétise l’atroce victoire de l’argent sur toute transcendance (« Par un monstrueux dérèglement de la mécanique, ce qui ne devait servir qu’à l’échange a complètement envahi la valeur à échanger ») mais celui qui écrit :

« Il fallait qu’un bâton de chaise fût bien fait. C’était entendu. C’était un primat. Il ne fallait pas qu’il fût bien fait pour le salaire ou moyennant le salaire, il ne fallait pas qu’il fût bien fait pour le patron, ni pour les connaisseurs, ni pour les clients du patron, il fallait qu’il fût bien fait lui-même, en lui-même, pour lui-même, dans son être même ».

Ce Péguy de la fameuse métaphore du bâton de chaise, pour qui les catégories tranchées et binaires sont inopérantes et dénuées de sens, dont la leçon actuelle serait de refuser la logique selon laquelle ceux qui ne portent pas de gilets jaune appartiennent nécessairement au camp de l’élite et des possédants, quelque chose me dit que tous les Drillon, écrivain, musicien, linguiste, cinéaste, critique, journaliste, s’y trouvent réunis, sur fond de forêt vosgienne naturellement « puisqu’il n’est point de paysage qui ait eu d’influence plus profonde sur ce que je suis, ce que je sais, ce que je fais ». Toutes ces lectures – ces livres annotés, cette musique déchiffrée, ces partitions transcrites, toute une vie faite de tout cela pour finir par payer une dette absolue et exclusive au paysage de son enfance, et lui rendre gloire en majesté, chapeau l’artiste !

La musique, difficile de ne pas y revenir pour finir avec « Le plaisir et l’extase », la lumineuse préface qu’il donna au livre d’entretiens entre le pianiste Glenn Gould et Jonathan Cott ((141 pages, 13 euros, Les Belles Lettres, 2012). Il n’y avait de cesse de défendre son héros en plaidant pour son absolue normalité, qu’il s’agisse de ses phobies, ses tics et tocs, ses manies, ses excentricités que les medias n’ont jamais su traiter autrement que sous l’angle de la pathologie faute de chercher à les comprendre. Normal, donc, même s’il sait que « le génie de ce crétin », pour reprendre un mot du chef d’orchestre George Szell, le place à part et nécessairement en marge. Drillon touche à l’âme des choses lorsqu’il justifie la solitude en réclusion de Gould :

« Ceux qui voient en l’isolement d’un créateur une névrose, ceux qui voient en Gould un misanthrope et un fou, sont les consommateurs. Le consommateur est incapable de concevoir l’origine de ce qu’il consomme, de comprendre ce qui a présidé à sa création, de ne pas voir en l’autre un autre consommateur. Incapable d’aimer les hommes, puisque incapable de les quitter ».

Et c’est sur cette même idée d’une marchandisation du sublime qu’il conclut par une contrepèterie revendiquée comme telle :

« L’Âge d’or s’est mué en Auge d’art ».

Et le livre lui-même ? Oublié, contrairement à la préface…

(« Festival de musique gitane, Straznice, Tchécoslovaquie, 1966 » photo Josef Koudelka; « Jacques Drillon » photo Catherine Hélie)

Cette entrée a été publiée dans Littérature de langue française, Musique.

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commentaires

878 Réponses pour Pour saluer Jacques Drillon

D. dit: à

Jazzi, ne sois pzs trop pressé avec les étiquettes de cimetière.

D. dit: à

faudra tenir un siège

Combien de volumes de la Pléiade chez vous ?

Jazzi dit: à

Les cimetières ont tout leur temps, D !

« A cette apologie du désordre sympathique, s’oppose la tentation mesquine de la bureaucratie individuelle : une chose pour chaque place et chaque place à sa chose et vice versa »
Penser/Classer – Gerges Perec (Columbarium du Père-Lachaise n°382)

Phil dit: à

dear baroz fait le croque-mort gratos, mandez-nous plutôt du zombie à poil

Jazzi dit: à

Georges P.

MC dit: à

La commissaire politique Neuhoff remonte sur le pont pour dire le bien et le mal del la meilleure et de la seule des pensées possibles, la sienne. c’est « Nul n’aura de l’esprit, hors nous et nos amis! ». Avec les Femmes Savantes, mais sans Moliere…

une main dit: à

Vous avez sauté l’entrée et le plat, B.

( mais vous êtes tout près de ma mise en bouche avec votre tartare, mêmes huîtres, même gingembre…)

Les entrées, donc :
– velouté de potimarron au safran du sud-ouest, beurre truffé,
– croustade feuilletée à la truffe noire entière de 30 gr. (avec supplément),
– saint jacques française pliée dans une feuille de chou et crevettes perle de corail,
– Tatin de foie gras poêlé aux pommes,
– carpaccio de saumon « label rouge » façon gravlax, petit pain nordique.
Vins.

D. dit: à

Moi je viens de commander 250 kg d’endives direct à Rungis et un congélateur.

Phil dit: à

Combien de volumes de la Pléiade chez vous ?

The question is : avec ou sans rhodoïd ?

B dit: à

Alexia, c’est la grande bouffe. Sauté l’entrée? Suggestion de menu, entrée, plat de résistance, dessert. Un choix heureux pour les fromages , quelques feuilles de salade à l’huile de noix, je me contenterais d’un Champagne millesimé pour accompagner le tout même si c’est un sacrilège gastronomique.

rose dit: à

Vu Bright Star de Jane Campion, 2009.
Film magistral relatant la vie l’oeuvre, la phtisie de John Keats.
Le sujet, l’amour.
En filigrane la poésie.
Oeuvre d’importance de cette grande réalisatrice néo zélandaise.

puck dit: à

greubou c’est bon ! t’es la plus fort ! t’as gagné ! à partir de cet instant je ne dis plus rien sur le blogapassou ! c’est mon cadeau de Noël, pour toi, parce que je t’aime bien.

silence………….

puck dit: à

D. c’est quoi au juste ta recette de carpaccio de coquilles d’huitres ?

B dit: à

Ceci étant, je suis seule pour cette st Sylvestre que pour ainsi dire je n’ai jamais fêtée, le métier, Noël ou jour de l’an de service et j’ai toujours préféré Noël. Je suis restée l’enfant qu’émerveillait un sapin, la crèche animée de la petite église, les neiges d’antan, les adultes affairés aux préparatifs. Malheureusement même ces jours qui nous transportaient de joie finissent par d’user, cela devient conventionnel, plus aucune magie, tout au plus un esprit festif en comité restreint . Une famille disloquée sans plus de retrouvailles.

B dit: à

Rose, Jane Campion, à
mes yeux, est une immense cinéaste, et Bright star une offrande lyrique.

puck dit: à

la meilleure recette avec les huitrés c’est les émincés à la bourguignonne.

c’est facile à faire : faut prendre les huitres, les découper finement en fines tranches assez fines d’environ 5 dixième de centimètre, ensuite on les dépose à plat dans un plat allant au four, on passe les coquilles au mixeur jusqu’à obtenir une fine poudre qu’on fera circuler autour de la table avec un billet de 50 euros enroulé pour les sniffer, pendant ce temps on prépare la sauce avec du vin de Bourgogne, d’où le nom de la recette, un Volnay de dix ans fera l’affaire.

bon maintenant comme j’ai promis à greubou : silence………

puck dit: à

D. si tu connais des chasseurs le top c’est le sanglier fraichement dézingué à la chevrotine calibre 12.

le but de cette recette, sa magie si j’ose, est de réussir à transformer, avec 500 grammes de truffes, un sanglier truffé de plomb en un sanglier plombé de truffes.

une main dit: à

Ceci étant, je suis seule pour cette st Sylvestre

Envoyez-vous donc en l’air, B, avec une caille désossée farcie au foie gras, sauce aux morilles accompagnée d’un grand Sauternes.
A défaut d’Yquem, un Rieussec ou un Climens des grandes années fera bien l’affaire!

une main dit: à

Si vous aimez un peu de la simple perversité,B, choisissez un navarin de homard et saint jacques aux petits légumes d’hiver.
Et là, dégustez un Chablis de chez Simonnet Febvre excellente relation qualité prix. J’en attend quelques caisses et vous en dirai des nouvelles!

une main dit: à

Sinon, si vous voulez rester dans la dégustation d’un Chablis premier cru de chez Simonnet Febvre, choisissez un papeton de lotte et langoustines au coulis de crustacés.

( Je vous conseille de passer ensuite directement aux desserts pour ne pas trop vous alourdir l’estomac.)

B dit: à

Non je n’aime pas les pervers et la perversité, j’ai assez subi le genre pour ne pas souscrire à votre honnête proposition. Je dirai comme Marine Le pen mais pour un tout autre topo, ils sont partout et même ici. Il n’y a qu’à vous lire pour saisir le plaisir que vous éprouvez à être des leurs. Quant à ceux qui laissent libre cour à leurs penchants naturels sans même regretter d’avoir passer les bornes, s’inventant par jeu un personnage qui soit disant ne leur ressemble pas, j’ai des doutes fondés quant à leur équilibre. Je vous souhaite un merveilleux réveillon en compagnie de leur société irréprochable .

Phil dit: à

une caille désossée farcie au foie gras

ministre ou partie à la commission européenne ?

D. dit: à

Phil m’a choqué avec son rhodoid. Quelle humour de merde.

D. dit: à

On verra tout ça demain, Puck. J’ai beaucoup de travail, je dois profiter de certaines influences astrales éphémères.

B dit: à

Je vous conseille de passer ensuite directement aux desserts pour ne pas trop vous alourdir l’estomac.)

il est vrai que repu ou repue, on n’est plus bon qu’à digérer. J’ai toujours préféré faire l’amour avant, le ventre vide sans compter qu’aimer ouvre l’appétit. Si l’on campe dans un schéma orgiaque, c’est tout mélangé, cela mange avant, pendant, après, du moins c’est mon idée pré établie et à laquelle non plus je n’ai souscrit .

une main dit: à

S. Freud : L’ homme est un pervers polymorphe.
Bonsoir B.

Baba au vieux rhum, ananas rôti aux épices comme dessert.

B dit: à

Fine cuisinière que cette Alexia à la main experte et au coeur tendre.

B dit: à

L’enfant, aussi, selon certains auteurs serait un pervers polymorphe, je n’y crois pas. Et que faites vous du surmoi, de la confiture de cerises? Vous n’en seriez pas rendue responsable, des événements traumatiques vous auraient tordue. Seulement une culture affichée et revendiquée devrait tout de même aider ceux qui désaxent et ce n’est pas le cas. Je n’adhère pas aveuglément à tout ce que ces grands hommes ont théorisé. Les dignitaires nazis ( entre autres) étaient mélomanes, fins lettrés, épris de poésie et cela n’ pas servi à ce qu’ils dépassent leurs pulsions et ils n’en étaient pas moins des monstres sans état d’âme.

une main dit: à

Fine cuisinière que cette Alexia

Je ne suis ni Alexia, ni une main experte, B.! Restaurant ou traiteur pour les mets. Et les vins dans la cave pour les partager avec les amis fervents à l’occasion.

une main dit: à

De Freud aux dignitaires nazis, le raccourci nous bloque définitivement l’estomac B.
J’ai bien peur que nous ne dinerons, hélas, jamais ensemble! 😉

B dit: à

Je constatais que le surmoi étaient quelquefois inopérant, quel que soit le niveau culturel.

B dit: à

Pourquoi ce pseudo, une main, je tremble de le savoir!

une main dit: à

Et les vins

C’est aussi très gratifiant de les offrir – surtout les années devenues rares – après leur vieillissement dans votre propre cave!

une main dit: à

Pourquoi ce pseudo, une main

La liberté de serrer la vôtre ou de taper sur la table.
Ou bien encore de faire un doigt d’honneur à la compagnie ou de vous envoyer, à vous, un grand et amical salut.

JiCé..... dit: à

MERCREDI 29 DECEMBRE 2021, 4h47, 15°, ciel dégagé

Cette année 2021, je change de pseudo. A la manière d’une main, magnifique pseudo nouveau ! Bref, ce sera la fin de JiCé, devenu « une mentule »…

A la recherche de sous-traitantes compétentes.

JiCé..... dit: à

Nous souhaitons à l’Amiral Philippe De Gaulle un bon anniversaire, puisqu’il vient tout juste d’avoir 100 ans.

rose dit: à

B dit: à
Fine cuisinière que cette Alexia à la main experte et au coeur tendre.

B.
Non. Une parfaite saloperie.
Une ordure.
Radionucléaire.
Un violeur.
Comment pouvez-vous
1/être autant à côté de la plaque ?
2/ être autant complice ?
3/avoir vécu sept ans avec pareille raclure ?

Hier, toute la journée, après que j’ai eu écrit « violeur », vous avez passé la journée à le conforter et le rassurer.

rose dit: à

« , des événements traumatiques vous auraient tordue. »

Pas tordu.
Désaxé. Et il en jouit.
Pervers narcissique.
Il a été violé par son père à l’âge de douze ans, alors qu’il dormait et depuis, la résilience il ne connaît pas, il jouit de faire souffrir autrui.

Il viole téléphone, boîte mail, messagerie électronique. Il pénètre dans l’intimité des gens. Il est passible de poursuites.

Ma question envers vous B. est comment pouvez-vous encore protéger un individu pareil ?

rose dit: à

J’ai informé Pierre Assouline de l’identité de ce bloggeur.

rose dit: à

J’ai informé Pierre Assouline et envoyé copie de mon mail à DHH à qui je fais confiance.

rose dit: à

B dit: à
Rose, Jane Campion, à
mes yeux, est une immense cinéaste, et Bright star une offrande lyrique.

Je n’ai pas vu La leçon de piano ni rien d’autre d’elle.

Bright Star, c’est la définition parfaite de l’amour dans toute sa splendeur.
Ce film est un éblouissement.
Le linge que Fanny brode la nuit entière pour que Tom, qui a craché tous ses poumons,- Deux- repose sa tête dessus lors de son inhumation.

Tout*, image après image est d’une splendeur inégalée.

* Et son silence à elle, alors que les vers naissent de sa bouche à lui.

Ce n’était pas même de la jubilation.
C’était une femme -Jane Campion- filme les femmes vues de l’intérieur.
Un changement de paradigme total.

rose dit: à

[…]de joie finissent par d’user, cela devient conventionnel, plus aucune magie, tout au plus un esprit festif en comité restreint . Une famille disloquée sans plus de retrouvailles. »

B.

Chez moi, pareil.
Ma mère, rentrée dans son EHPAD le 26 en fin de journée, m’a dit « quel Noël triste ! ».
Sa famille en morceaux. Pour le goût du lucre.
Le 25, à 10h, je l’ai emmenée chez sa fille aînée, où elle a vu son fils. Aucun petit enfant. Aucun arrière petit enfant. Tous ceux qu’elle a élevés et gardés durant leur petite enfance, tous aux abonnés absents.

rose dit: à

Je suis invitée pour la Saint Sylvestre.
Juste avant je dois informer la personne en question « tu sais, tu es violée par un bloggeur avec qui je bloggue. Ton téléphone. Ton ordinateur. »
Et après l’avoir dit, tu oses aller bouffer avec elle ?

Quel dégoût un mec pareil.

B dit: à

Jice, Chevillard ne ment pas sur la marchandise, regardez:

https://laquequetterie.com/

Et tout ceci, je suppose, dispose d’une vitrine . Sera-t-elle classée x ou est-ce que cette nouvelle chaine de confiseries devra s’habiller en sex-shop opaque au regard des plus jeunes?

B dit: à

De Jane Campion j’ai également vu In the cut et Top of the Lake, une série assez féministe avec un inceste pour noyau. En consultant sa filmographie qui n’est pas si abondante, je vois que ses films sont accessibles sur Canal ou Netflix, The power of the dog, Un ange à ma table, Holy smoke.

rose dit: à

Rien vu de tout ça.
La leçon de piano bientôt.
Un cycle Jane Campion est sorti depuis qu’elle a été primée par l’Institut Lumière créé à Lyon après le décès de Bertrand Tavernier.

rose dit: à

L’épitaphe sur la tombe de Bernanos :
Quand je serai mort, dites au doux royaume de la terre que je l’ai aimé plus que je n’ai jamais osé le dire.

B dit: à

Rose, hier j’ai été occupée et ne suis venue sur ce blog qu’assez tard. Bien que je ne décide malheureusement pas d’un compagnonage qui si j’avais eu le choix n’existerait pas pour de multiples raisons que je n’exposerais pas, ce n’est pas la peine , c’est inutile et serait inefficace à
modifier quoi que ce soit à une personnalité complexe, incompréhensible, dangereuse et d’un égoïsme courant jusqu’à la malhonnêteté assumée, Soyez assurée de mon entière antipathie envers les pervers, de mon aversion pour le viol. Je n’ai pas le sentiment de protéger ou soutenir un individu qui serait responsable de ce que vous affirmez qu’il est , je n’ai aucune idée de qui se cache sous ce pseudo.

Alexia Neuhoff dit: à

« La commissaire politique Neuhoff » ne fait que relever les admirations couchées noir sur blanc qui accréditent des engagements idéologiques malsains. Et regrette que cette République des Livres devienne la tribune où ceux-ci s’expriment de plus en plus, sans complexe, intentionnellement : vieille stratégie du noyautage dont l’extrême-droite s’est fait une spécialité.

JiCé..... dit: à

BUSINESS

Moyennant 3 euros, j’envoie ASAP aux curieux de la République des Litres la liste exhaustivement fluctuante des « idéologies malsaines », actuellement en cours.

Pour 2 euros de plus, dédicace personnelle à l’encre noire…

DHH dit: à

Tous ces menus et plats raffinés prevus pour la saint sylvestre par les uns et les autres m’inspirent une interrogation ?
Pourquoi considerer que des lors qu’on est dans le festif il faut du coûteux et du sophistiqué ?
On peut faire un dîner de fête , ou un buffet de fête, élégants ,goûts et même spectaculaires , à base de produits banals, travaillés de manière simple , pour moins de 10 euros par personne (vins non compris)

avec moins de 10 euros par personne

MC dit: à

ou il se confirme que le commissaire politique Neuhoff ne supporte plus un avis différent du sien, Lequel ne saurait être que, pour elle, « d’extrême-droite « . « Extrême droite « est là nouvelle « tarte à la crème « de ces petits esprits incapables de penser, voire de lire, un avis différent du leur. Et au point de vue tarte, La Commissaire Neuhoff en est une belle, tant impressionne la profondeur de sa réflexion…

JiCé..... dit: à

REPAS DE FETES

Pas d’accord avec vous, DHH !
Le festif c’est obligatoirement l’excès…

On doit s’empiffrer, se défoncer au meilleur Champagne, au meilleur whisky, on doit se gaver de caviar, et ce qui reste – car il DOIT rester à bouffer et à boire- on le JETTE ostensiblement à la poubelle, sans honte, ni remord.

Bien entendu, pas question de partager avec des pauvres : ils prendraient ça pour de la charité mécréante !

Phil dit: à

pour moins de 10 euros par personne

le vrai chic sera de sortir l’argenterie

et alii dit: à

DHHa raison:il ne faut pas oublier que parfois les « restes » permettent de préparer des mets, (sauces etc)délicieux:c’est le temps qui est « couteux » ;c’es donc utile d’y penser à l’avance!

bouguereau dit: à

Bien entendu, pas question de partager avec des pauvres : ils prendraient ça pour de la charité mécréante !

..salauds dpauvres!

et alii dit: à

c’est

bouguereau dit: à

le vrai chic sera de sortir l’argenterie

en titane dirfilou..comme la éviroquette à élonne

bouguereau dit: à

Et au point de vue tarte, La Commissaire Neuhoff en est une belle

meussieu courte y commence par le dessert et y dit même pas merci..baroz a bon

et alii dit: à

ne pas oublier le gui!

bouguereau dit: à

Moyennant 3 euros, j’envoie ASAP aux curieux de la République des Litres la liste exhaustivement fluctuante des « idéologies malsaines », actuellement en cours

les pauvres lexigent pour rien!..et en plus ça m’étonrait que tu leur apprennes quelquechose qu’elle dit bonne clopine

bouguereau dit: à

« La commissaire politique Neuhoff » ne fait que relever les admirations couchées noir sur blanc qui accréditent des engagements idéologiques malsains

alesquia elle sait faire riche havec des riens

et alii dit: à

apollinaire GUI
Allons Julia la mam’zelle
Bois avec nous ce clair bouillon
D’herbes et de vin de Moselle
Prosit Bandit en cotillon

Cette brigande est bientôt soûle
Et veut Hannes qui n’en veut pas
Pas d’amour maintenant ma poule
Sers-nous un bon petit repas

bouguereau dit: à

Et regrette que cette République des Livres devienne la tribune où ceux-ci s’expriment de plus en plus, sans complexe, intentionnellement

..bientôt ça sra 9 euro cinquante..drh est capable de toutes les bassesses (vins non compris)

et alii dit: à

faire riche?
CLAUDIO aussi;il a le nom pour ;

bouguereau dit: à

vieille stratégie du noyautage dont l’extrême-droite s’est fait une spécialité

c’est la conrie qui est à droite alesquia..ils suivent leur penchant et pour le cacher ils disent au père abbé ‘mon père..je préfère qu’on dise que je suis de droite plutôt que d’admettre que je suis con..’

Janssen J-J dit: à

@ Patrice C, si vous pouviez forwarder cet excellent papier à votre ami, le sinistre procureur Ph B., de l’Institut de la Bonne Parole déconstipée, peut-être deviendrait-il un brin moins arrogant, lui qui se pique désormais de légiférer en matières d’écrivains.
https://blogs.mediapart.fr/ph-pichon/blog/281221/le-proces-de-lecrivain-patrick-modiano-par-lavocat-general-philippe-bilger

@ Je n’avais déjà pas été convaincu par la thèse de « l’avant big-bang » des frères Karamagnov et de leur théorie de l’Instanton au mur de Planck… Mais pourquoi en faire un drame aujourd’hui alors que leur titre bien racoleur m’avait intrigué et j’avoue avoir été y voir à l’époque (2006 ?)… Mais des gens plus sérieux lui firent rapidement un sort. ‘Avant le B-B’, un non-sens un brin grotesque, comme l’ont simplement expliqué des astrophysiciens plus sérieux et clairs pour les profanes, tels un Stephen H, un E Klein ou un C Rovelli, par exemple. Inutile maintenant de tirer sur d’attachantes ambulances, défigurées par un temps qui ne passe pas et par une pandémie sans grande pitié pour les invaccinés du doute méthodique…

@ SV & autres pro-polaroïdes : Voici une liste de célébrités littéraires pour un jeu matinal à l »atelier mémoire » de notre ehpad. En dehors d’Hercule Poirot ou du commissaire Maigret, chez quels auteurs trouve-t-on les personnages suivants :
1/ Adam Dalgliesh ?
2/ Pepe Carvalho ?
3/ Inspecteur Mikami ?-
4/ Tom Ripley ? –
5/ Emilien Labadie ? –
6/ Dave Robicheaux ? –
7/ Inspecteur Ali ? –
8/ Sveinsson Erlendur ? –
9/ Kurt Wallander ? –
10/ Nicolas Le Floch ?-
11/ Jean-Baptiste Adamsberg ?
12/ Antonio Padovani ?

Quand on pense n’avoir jamais été un grand fan de polars, et que pourtant, on s’y est attaché quelquespersonnages récurrents (je rpmv truffée de contradictions en chocolats).

Hier soir, encore revu West Side Story (de SS). Désolé, mais je ne me lasse pas de la musique de Bernstein, depuis 1957…, et la présente chorégraphie, et la belle Anita… Quelle merveilleuse fête !

Bien à vous de la Terre à Delly… Il fait très doux, et ça fond en larmes de partout (29.12.21@10.39)

et alii dit: à

Certains récits médiatiques sont protecteurs par rapport au suicide: ce sont ceux qui rapportent des histoires de personnes ayant souffert d’idées suicidaires, mais les ont surmontées. Thomas Niederkrotenthaler avait déjà démontré qu’il existe une corrélation négative entre les taux de suicide et la parution de ce type d’articles. L’effet Werther a ainsi son opposé: l’effet Papageno.

Ce phénomène doit son nom au personnage de La Flûte enchantée. Dans l’opéra de Mozart, l’oiseleur Papageno cède au désespoir et envisage de se pendre à un arbre. Mais son geste est interrompu par trois angelots qui lui rappellent les ressources dont il dispose. Par l’exemple d’autres personnes, l’effet Papageno mobilise les ressources intérieures que l’on peut trouver pour faire face aux crises suicidaires. Les récits médiatiques de stars ou de fictions, évoquant les mécanismes d’adaptation, permettent à certains de faire face et de surmonter leur crise suicidaire. Le phénomène avait été déjà constaté, mais jamais avec une telle intensité qu’après la chanson de Logic.
sur slate

et alii dit: à

tatouages, écritures:
J’ai rencontré des fans qui me disaient “Ta musique m’a sauvé la vie, tu as sauvé ma vie”», expliquait le chanteur à l’occasion d’une interview. «Ils se tatouent sur les bras des paroles qui ont sauvé leur vie. […] Ça m’a frappé, le pouvoir que j’ai en tant qu’artiste, alors que je n’essayais de sauver la vie de personne. Maintenant, qu’est-ce qui peut arriver si j’essayais réellement?»

Janssen J-J dit: à

@ Ayé jzmn, ai retrouvé chez Bilger cette correspondance importée de Charoulet ici même et la réplique d’un savant internaute F68.10, susceptible d’éclairer vos cimetières (?…)
——————–

F68.10 @ Patrice Charoulet
« Le philosophe Leibniz lègue environ 100 000 pages manuscrites. Son œuvre est écrite en latin, en français, en allemand. Il a aussi rédigé en anglais, en italien et en néerlandais. Il parlait couramment l’hébreu et le grec ancien (il a traduit du Platon) et avait des notions de russe et de chinois. Il a écrit environ 20 000 lettres, échangeant avec environ 1 100 correspondants de seize pays différents. Parmi ses correspondants : Spinoza, Hobbes, Arnauld, Bossuet, Malebranche, Bayle. Patrice Charoulet | 28 décembre 2021 à 14:35

Cela tombe bien, je suis justement en train de travailler dessus. Sur les fragments n° XVIII, XIX, XX, intitulés « Specimen calculi universalis », de la première section sur la « charactéristique universelle » du septième tome de l’édition Gerhardt de 1890. C’est dingue, ce à quoi le net donne accès, de nos jours…
Leibniz a en effet entouré le signe « plus » d’un rond, dans le vingtième fragment. Il l’a entouré pour abstraire l’addition de choses qui ne ressemblent plus à des nombres. Un acte novateur. Bien en avance sur son temps. Il faudra en effet attendre Huntington en 1904 pour qu’on se remette à faire des ronds autour des signes ‘+’. Comme cela: ‘⊕’. Mais ce que Leibniz a légué, franchement, c’est un sombre b-rd-l. L’édition Gerhardt est un infâme pot-pourri. Mal organisée. Mal classifiée. Les traductions sont quasi inexistantes. Donc: l’enfer pur et simple. D’autant plus que le domaine de la logique, qui sous-tend pourtant largement l’intégralité de l’œuvre leibnizienne, a été largement négligé par les compilateurs qui n’y comprenaient, franchement, rien, et qui, cerise sur le gâteau, faisaient des erreurs en tentant d’apporter les corrections que Leibniz lui-même préconisait à d’autres endroits. Il faut donc corriger les erreurs des compilateurs de Leibniz qui ont fait des erreurs en appliquant les corrections que Leibniz apportait à ses propres erreurs. En faisant la chasse aux textes. En latin. Absolument in-fer-nal. Donc : évaluer ce que Leibniz a réellement compris aux algèbres booléennes et ce qu’il n’a pas compris ou pas pu comprendre, je vous avoue que cela relève de la gageure. Et je me demande donc si je dois me raser la tête pour m’empêcher de m’arracher les cheveux.
Heureusement que Louis Couturat a quand même pas mal déblayé le thème. Rédigé par : F68.10 | 29 décembre 2021 à 09:45
—————-

Bloom dit: à

2/ Pepe Carvalho ?

3J, il fut un temps où les romans de Manuel Vázquez Montalbán servaient de guide gastronomique à qui faisait le voyage de Barcelone (le pianiste de ‘Siete Puertas’ avait de faux airs de Fernando Rey).
Mon collègue de Melbourne n’aurait jamais dû mettre le grand homme dans l’avion pour Bangkok, sa dernière destination…

renato dit: à

Mythomanies courantes :

Ils ont piraté mon téléphone et ainsi de suite… comme s’il s’agissait du téléphone d’un PDG… ou de Cate Blanchett !

Jazzi dit: à

On fera l’impasse sur la correspondance de Leibniz, JJJ !
Pour Antonio Padovani, Fajardie, comme aurait dit Paul Edel.

Bloom dit: à

A ajouter:
-John Rebus
-Quirke

Soleil vert dit: à

> JJJ :@ Je n’avais déjà pas été convaincu par la thèse de « l’avant big-bang » des frères Karamagnov et de leur théorie de l’Instanton au mur de Planck… Mais pourquoi en faire un drame aujourd’hui alors que leur titre bien racoleur m’avait intrigué et j’avoue avoir été y voir à l’époque (2006 ?)…

Je ne les ai jamais trop pris au sérieux, mais qu’importe, ils détonnaient dans le paysage, un peu comme Jacques Bergier, russe d’origine à l’instar des Bogdanov. On pourrait dire qu’ils ont poussé le cosmopolitisme à l’extrême. Temps X c’était sympa, ensuite ils ont publié du charabia scientifique, mais le reproche fait à leurs doctorats c’est aux jurys qu’il fallait l’adresser.

On a déployé des radiotélescopes, rédigé des tonnes de livres sur les ET, tourné des films sur eux alors qu’on en avait deux sous la main.

Grisaille

et alii dit: à

Deux mots de yiddish ont scellé le destin de Myriam Anissimov : « Fargess nicht. » « N’oublie pas », lui a fait promettre son père après lui avoir révélé que les nazis avaient assassiné tous les membres de sa famille à Treblinka. Née en 1943, Myriam Anissimov n’était alors qu’une enfant. Elle a promis. Et tenu parole, par la suite, dans
celibidache:
Au début de son nouveau livre, Les Yeux bordés de reconnaissance, l’auteure annonce ainsi un récit composé tel « une salade impure, du kitsch où tout sera mélangé », le frivole et le tragique, le chaos de ses amours et celui de l’histoire. Dans la lignée de Jours nocturnes (Seuil, 2014), dans lequel elle revenait sur sa jeunesse bohème, Myriam Anissimov entreprend à nouveau de se raconter, mais cette fois à travers trois hommes qui ont bouleversé sa vie : l’écrivain Romain Gary (1914-1980), le chef d’orchestre roumain Sergiu Celibidache (1912-1996) et enfin Samuel Frocht, son oncle maternel, disparu en 1940, très probablement déporté, mais dont toute trace s’est effacée. Dans cet autoportrait en triptyque, les tons et les registres se télescopent, une ironie gouailleuse et quelques outrances lyriques viennent trancher avec la description crue des horreurs de la guerre. Mais, toujours, la mémoire de la Shoah resurgit, fleuve noir qui déborde et engloutit le reste.
https://www.lemonde.fr/livres/article/2017/05/11/myriam-anissimov-et-ses-trois-hommes_5125892_3260.html

DHH dit: à

l’un de mes proches recemment décede ,Michel Serfati etait un mathematicien qui aobtenu un doctorat d’etat sur un travail conscré à l’algebre de BOOLe;puis sur cette base il a sous la direction de B ilest devenu docteur en philosophie avec une these de logique consacrée a leibniz et à son apport a l’écriture mathematique
inutile de preciser que je n’ai aucune competence dan une matiere sur laquelle je n’ai pas même la moindre lumière
Mais compte tenu des post precedents, qui font etat du fouillis actuel dans les conditions d’acces a la pensée leibnizienne et surtout à son volet relevant de la logique mathématique, il m’a semblé utile de signaler ce chercheur et son oeuvre à ceux qui pourraient tirer parti de la découverte de ses écrits

x dit: à

Ah oui, Bloom, Rebus quand même…
Father Brown ?
Lord Peter Wimsey & Harriet Vane ?
Et même pas Montalbano ?
Rocco Schiavone et sa fine équipe ?
Massimo Viviani (jamais sans Ampelio, Aldo, Gino et Pilade, qui font remonter la moyenne d’âge) ?
Et Michaël Ohayon alors ?
À propos, une autre « enquêtrice » dont j’ai beaucoup aimé le livre (qui n’appartient pas à la littérature de genre, même si sa démarche s’y apparente parfois et fait participer le lecteur) : Yaël Neeman, Elle était une fois (Actes Sud). Pourrait s’intituler : Une femme disparaît (volontairement) et éventuellement intéresser Jibé, Bloom et etalii.

DHH dit: à

lire dans mon post precedent: »puis sous la direction de Bouveresse ,il est devenu docteur en philosophie …..

Jazzi dit: à

« on en avait deux sous la main. »

A travers eux, il serait intéressant d’étudier les moeurs de ET, Soleil vert. Leur sexualité, comment ils se reproduisent ou pas ?

Jean Langoncet dit: à

@tant impressionne la profondeur de sa réflexion…

Ne pas tomber dans le piège consistant à convoquer des historiens du calibre de Paxton pour porter la contradiction aux inepties et autres litanies incantatoires du gourou zemour de La Télé : ça leur donne un semblant de sérieux

bouguereau dit: à

lire dans mon post precedent:

faire court et citer le bonhomme ou faire long en s’excusant même de tartiner tant de fausse modestie..

bouguereau dit: à

alors qu’on en avait deux sous la main

a t’on jamais pris lolo ferrari pour une iti..grün confonds les sunlight pour sa beuf havec bételgeuse..l’hinclusif c’est pas que in dze poquette grün

bouguereau dit: à

mais le reproche fait à leurs doctorats c’est aux jurys qu’il fallait l’adresser

grün il cause de la responsabilité de candidat au doctorat comme de lui qui trichaient sans sfaire toper

bouguereau dit: à

Désolé, mais je ne me lasse pas de la musique de Bernstein

tu mets pas dlien..on dira que tu sais rester décent

Petit Rappel dit: à

Un suicide « interrompu par trois Angelots « dans la Flûte? Dans un Opera maçonnique, ça ne fait pas serieux. Mozart et Schikaneder précisent bien trois garçons, me semble-t-il. Enfin toute la scène est destinée à égayer le public et Papageno ne surmonte rien du tout tant la musique s’amuse d’un passage à l’acte indéfiniment retardé. JJJ Ripley étant donné, pas grand mérite à rappeler Phylis Dorothy. Mon aversion pour le polar scandinave – sauf Nesbo et un autre dont le nom m’échappe – m’empêche des vous suivre près du Cercle Polaire . Il il parait de sources informées que dès sonn et des sennn ont poussé sur les noms d’auteurs bien français, qui n’en ont pas moins voulu profiter de la vogue. Las, il ne semble pas que le public les ait suivis.

Bien à vous. MC

et alii dit: à

dans une video, ANISSIMOV raconte comment elle a renconté MODIANO(« ce grand con »dixit la mère d’ANISSIMOV.
LA VIDEO/https://akadem.org/magazine/magazine-culturel-2020-2021/longtemps-je-suis-restee-un-schlimazel/45791.php

Jazzi dit: à

« tu mets pas dlien..on dira que tu sais rester décent »

Déjà fait, le boug, puisqu’il te dit qu’il a vu deux fois le film !

bouguereau dit: à

certes baroz..il aurait pu bisser..ou trisser du barenbeume comme pisse maneken

Jazzi dit: à

« la grande famille des Choix Goncourt s’agrandit encore »

Par parthénogenèse, comme les frères Bogdanov ?

Jazzi dit: à

Bloom, il ne l’a vu qu’une fois, comme moi, le boug…

bouguereau dit: à

Dans un Opera maçonnique, ça ne fait pas serieux

« ce mécréant et fieffé coquin, qui a crevé, pour ainsi dire comme un chien – comme une bête. – voilà sa récompense ! Je n’ai toujours que Dieu devant les yeux. Les amis qui n’ont pas de religion ne peuvent plus être mes amis. »

lmd dit: à

On change pas, on garde les bons :
– Toute l’équipe du commissariat du 87ème district.
– Ce grand salaud de flic, Dudley Smith, du LAPD.

bouguereau dit: à

Par parthénogenèse, comme les frères Bogdanov ?

s’ils s’était greffés chacun 2 bites sous chaque bras..orlan aurait été fait aux pattes..mais grün aurait trouvé que ça fsait trop intramondain

Jazzi dit: à

renato il dit, lui, qu’il n’aime pas Bernstein ni Modiano.
Tu diras que c’est bien son droit !

MC dit: à

Heavens! Oublié James Lee Burke, d’ailleurs très inégal, et dont la fille, formée sous Higgins Clark, publie ces temps-ci des ouvrages signés à part entiere

renato dit: à

Où et quand j’ai dit que je n’aime pas Bernstein, Jacques ?

bouguereau dit: à

quand rénateau t’appelle « jacques » baroz..il y a comme une amitié particulière

Paul Edel dit: à

Très bonnes fêtes de fin d’années Jazzi .

MC dit: à

Après tout je ne sais pas si le sherlockien Thorndyke, les estimés Thomas Pitt et Monk, la délicieuse mais inégale Miss Silver ou l’Inspecteur Alley, sont encore fréquentés..,. Sur le Sherlockisme inconsidéré des suiveurs de l’ homme de Baker street, Maurice Renard, le Péril Bleu, chapitre une Leçon de Sherlockisme. Attention ce n’est pas un polar!

lmd dit: à

Oublié James Lee Burke ? Non, Dave Robicheaux est dans la liste de JJJ et dans le très beau film de Tavernier, Dans la brume électrique

Soleil vert dit: à

>bouguereau
a t’on jamais pris lolo ferrari pour une iti..grün

Non pour une personne qui n’a jamais su rebondir malgré d’étonnantes prédispositions.

et alii dit: à

CELIBIDACHE/
« Je suis né orthodoxe, puis j’ai étudié la philosophie. Mais celle-ci ne m’a pas apporté de solution à mes problèmes. A Berlin, durant mes études, j’avais un gourou allemand, Martin Steinke, qui a vécu 30 ans en Chine et connaissait très bien la discipline Zen. Grâce à lui, j’ai compris où se trouvaient les frontières de la pensée, ce qui dans la musique peut être pensé et ce qui ne peut pas l’être. C’est la voie vers le Zen. Je peux certifier que sans le Zen, je n’aurais pas perçu ce principe exceptionnel, à savoir que la fin réside dans le commencement. La musique n’est pas autre chose que la réalisation de ce principe. » (Gebhard Hielscher, « Südd. Zeitung », 13 octobre 1986)

La musique permet donc de se libérer du temps: « La fin rejoint le commencement. »
Ce principe est matérialisé par ce que Sergiu Celibidache appelle la « réduction ». Réduire consiste à unifier, à transcender chaque unité musicale, afin de pouvoir en appréhender une autre, jusqu’à ce que fin et commencement se rejoignent. Il s’agit là d’une extraordinaire expérience de la conscience, où l’esprit se libère à chaque instant du passé pour vivre au présent.

moralès sed laisse dit: à

quand rénateau t’appelle « jacques » baroz..il y a comme une amitié particulière

Surtout caresser dans le sens du poil, bouguereau! 😉

B dit: à

le vrai chic sera de sortir l’argenterie

Phil, la présentation compte , le plaisir ressenti à la vue d’une belle table peut aussi vous consoler des quelques grains de caviar que l’hôte assez pingre aura pris peine de déposer en quelque sorte douloureusement obligé par une recette.

https://www.calvisiuscaviar.fr/tartines-de-pommes-de-terre-violettes-et-caviar/

Loin du caviar à la cuillère de nacre ou à
la louche, au prix que ça coûte!

et alii dit: à

RENATO MONTRE QU4IL A TR7S BIEN COMPRIS les jeux avec LES CODES ET LES RELATIONS DE LA RDL,et il s’est situé lui-même dans ces jeux

et alii dit: à

tres bien;

Petit Rappel dit: à

« Dans la brume électrique avec les morts confédérés « est un très beau roman avant d’être un film! Burke. C’était pour répondre justement à JJJ. Bien sûr, x, le Père Brown – mais n’est- ce pas plutôt de la métaphysique sous emballage policier?et si vous le voulez, malgré ses inégalités Dorothée Sayers? Et pourquoi pas Gideon Fell ou le tres Churchillien sir Henry Merrivale, du grand Dickson Carr?

renato dit: à

Je ne vais pas ouvrir un conflit pour une ½ fake qui pourrait n’être qu’une méprise, bouguereau !

B dit: à

Dans le genre polar, il y eu ce livre que Claro nous avait conseillé il y a pas mal de temps, un rien déjanté, La femme d’un homme qui.

B dit: à

@x _ Yaël Neeman, Elle était une fois (Actes Sud). Pourrait s’intituler : Une femme disparaît (volontairement) et éventuellement intéresser Jibé, Bloom et etalii.

Et pourquoi pas les autres, commanderai-je ou pas, quels sont vos arguments publicitaires?

MC dit: à

Je me demande si le Sir Thomas Linley d’ Elisabeth George ne doit pas quelque chose à Lord Peter Wimsey, x. Évidemment dans un contexte différent ( les partenaires.) reste les noms, leurs origines , leur travail en équipe avec un partenaire féminin.

Phil dit: à

la présentation compte ,

Certes dear B. Êtes-vous flûte ou coupe au champagne ? Ernst Jünger, puisqu’il faut donner de la référence sonnante, découvrit l’existence de la flûte en s’installant avec ses hommes dans des maisons de maître sur les remparts de Laon. La prononciation sifflante à leurs oreilles germaniques semblait rehausser la qualité du champagne.

B dit: à

Une flûte fine me convient, je ne crache pas pour autant sur la coupe élégante dont aucun nez puissant ne
ne pourra déplorer la forme. Je ne connais pas l’avis des monologues qui peut être discernent dans l’emploi de l’une ou de l’autre des qualités et des inconvénients liés aux voyage des bulles.

B dit: à

Oenologues. Scuzi.

Jazzi dit: à

« Où et quand j’ai dit que je n’aime pas Bernstein, Jacques ? »

J’ai dû confondre avec quelqu’un d’autre, renato. Faites excuses.

Le boug, quand renato dit Jacques, c’est qu’en homme bien élevé et connaissant mon identité, il s’adresse à un individu de préférence à un pseudo. Pas la peine d’échafauder des hypothèses scabreuses !

Merci, Paul pour tes voeux. Idem pour toi !

et alii dit: à

j’aime le champagne, mais très récemment m’est venu un souvenirque j’ai relié à d’autres souvenirs avec les mêmes protagonistes,une scène structurée pareillement, et je me détourne de ces histoires,a cause de l’interprétation qui s’imposait à moi; désolée ;
bonne fins de journée

Jazzi dit: à

Etonnant que personne n’ait songé à adapter le roman « Vers l’abime » d’Erich Kastner au cinéma, Paul !

Jazzi dit: à

Les producteurs lui ont préféré cette version-là !

« Adieu à Berlin (Goodbye to Berlin) est le chef-d’oeuvre de Christopher Isherwood. Dans ce roman, le narrateur, un jeune Anglais, loue une chambre chez l’affectueuse, envahissante et pittoresque fraulein Schroeder. Il y fait la connaissance de Sally Bowles, jeune chanteuse de cabarets aux ongles peints en vert, qui s’imagine qu’elle deviendra une star. Ils seront amis avec une riche héritière juive, une famille d’ouvriers et le couple de garçons Peter et Otto. S’ensuit la chronique joyeuse et scandaleuse du Berlin de la République de Weimar, peu à peu menacée par le parti nazi dont l’insolence et la brutalité augmentent de jour en jour.
Adieu Berlin a inspiré le célèbre film cabaret de Bob Fosse avec Lisa Minnelli en 1972. »

et alii dit: à

Le premier dictionnaire de yeshivish, intitulé Frumspeak , a également été compilé dans des circonstances douteuses : Chaim M. Weiser a rassemblé une classe de lycéens de yeshiva pour enregistrer tous les mots de yeshivish qu’ils utilisent au cours d’une semaine. À la fin de la semaine, la liste a été rassemblée et le dictionnaire a été créé. Ce dictionnaire est une excellente fenêtre sur un sous-ensemble particulier de la communauté yeshivish, à savoir les adolescents, nous permettant d’apprendre des mots comme « gras » (que le dictionnaire définit comme « trop fanatique ou religieux »). Cependant, je qualifierais difficilement ce livre de pleinement représentatif du large spectre d’utilisation de la langue yeshivish.

De plus, bien qu’il ait assemblé le tout premier dictionnaire du yeshivish, Weiser hésite à qualifier le yeshivish de langue authentique. Dans l’introduction à Frumspeak , publiée en 1995,

Alexia Neuhoff dit: à

L’autre jour j’étais une « nouille », aujourd’hui une « tarte ». DHH nous dira si ça fait un menu pour moins de 10 €.

Jazzi dit: à

C’est un plaisir rare que d’assister à son autodafé, ainsi qu’en témoigne
Erich Kastner:

« En l’an 1933 mes livres furent brûlés en grande pompe funèbre sur la place de Berlin près de l’opéra, par un certain monsieur Goebbels . Le nom de 24 écrivains allemands, qui devaient être à jamais symboliquement effacés, furent par lui triomphalement proclamés. J’étais le seul des 24 écrivains qui me déplaçai pour assister à cette mise en scène éhontée d’un bûcher pour livres. Je me trouvais près de l’université, coincé entre des étudiants en uniforme de SA , la fleur de la nation , et là , je vis nos ouvrages s’envoler vers les flammes étincelantes et j’entendis des tirades prétentieuses du nabot hypocrite et menteur(Goebbels) . Un temps d’enterrement régnait sur la ville. »

Jazzi dit: à

Avec une cuisse de dinde surgelée, certainement, Alexia !

D. dit: à

Dix pour cent de la population est actuellement cas-contact. Cela n’empêche pas les gens de se promener sans masques, tels fe vrais fous, dans les rues frequentées de Paris. « parce qu’ils en ont le droit ».

Pauvre humanité, toujotrs tirée vers le bas par les imbéciles, depuis tant de millénaires déjà.

D. dit: à

Il faudrait vraiment, pour de vrai, supprimer les droits à sécurité sociale pour ces gens en cas d’hospitalisation pour Covid.
Et pour ceux qui triment en ce moment comme des dingues, vacances sacrifiées, dans les hôpitaux et les pharmacies, c’est absolument degueulasse, honteux, tous ces comportements irresponsables.

D. dit: à

Il faut le dire et je le dis.
Il faut gueuler et je gueule.

Bloom dit: à

(Goodbye to Berlin) est le chef-d’oeuvre de Christopher Isherwood.

Vraiment? La lecture de ce bouquin fut un pensum. Auteur pluis que mineur.
Lui préférer Henry Green, un mineur majeur.

bouguereau dit: à

dédé a toujours sniffer les mêmes troudballes..tes atracteurs étranges

Paul Edel dit: à

Jazzi, il y a eu une adaptation cinématographique du roman en 1980 : « Fabian », film allemand réalisé par Wolf Gremm, sorti en 1980. Le film est choisi comme la selection officielle par l’Allemagne de l’Ouest à la 53e cérémonie des Oscars pour l’Oscar du meilleur film en langue étrangère, mais n’a pas été retenu dans la sélection finale. Le cinéaste parfait aurait été Fassbinder mais il avait déjà magnifiquement traité « Berlin Alexanderplatz » de Döblin, assez proche d’inspiration.
Kästner a été souvent adapté au cinéma avec ses livres pour enfants très populaires.

bouguereau dit: à

j’entendis des tirades prétentieuses du nabot hypocrite et menteur(Goebbels)

il aurait du en faire un krimi..

D. dit: à

209 000 cas en 24 heures. Bientôt 250 000.
Qu’est ce que ces gens attendent pour comprendre qu’il est nécessaire de modifier leur comportement ? L’état d’urgence ?

bouguereau dit: à

..il a été hillustré par des pointures..mais karlos il hachtait tout!

D. dit: à

Où est Macron ? Pourquoi Macron n’est pas à la télé ce soir pour nous parler de la pandémie Omicron ?

bouguereau dit: à

dédé il est mur pour le 4×4 havec la machinenguévert..il va nous trouer ce pauvre philipot

D. dit: à

ta gueule, boudgros.

D. dit: à

C’est vrai, quoi.

Jean Langoncet dit: à

Quand le spirituel prétend réinvestir le temporel, les culs bordés de nouilles et les zombies s’accouplent. De la télé-réalité

bouguereau dit: à

Très bonnes fêtes de fin d’années Jazzi

un pti bisou et polo y fait lever ses nervis comme yousep au micro..t’as pas honte!..on va croire que tu copies drh..fais simple..simple en tout polo

D. dit: à

Alors, Puck, tu me posais des questions hier…il faut que je reluse tout ça pour préparer des réponses…

bouguereau dit: à

Pas la peine d’échafauder des hypothèses scabreuses !

..mon cul

D. dit: à

Voilà, j’ai retrouvé : « c’est quoi au juste ta recette de carpaccio de coquilles d’huitres ? ». Ben non, j’en ai pas, tu dois confondre. Moi mes bases habituellles c’est endives et merguez. On peut faire tout un tas de carpaccios dignes d’intérêt avec ça. Ou des purées, des émincés, des coulis, des suprêmes et autres veloutés.

bouguereau dit: à

J’ai dû confondre avec quelqu’un d’autre, renato. Faites excuses.

..le tien c’est du poulet

bouguereau dit: à

..vas donc tfaire enculeye deydeye

D. dit: à

S’il n’y avait pas le covid, j’aurais volontiers ouvert un restaurant de merguez et endives exclusivement. Avec un menu composé uniquement avec ces produits de l’apéritif au dessert en passant par les boissons et les digestifs.

bouguereau dit: à

Avec une cuisse de dinde surgelée, certainement, Alexia !

havec rénateau c’est des jacques et des escuze..havec alesquia c’est pas hinclusif

D. dit: à

bouguereau dit: à

..vas donc tfaire enculeye deydeye

Ben voyons. Ben voyons. Comme c’est facile. Ben voyons.

Jazzi dit: à

Dans le menu d’Alexia, les nouilles sont forcément gratinées et la tarte retournée !

renato dit: à

Pour moi le 31 ce sera pot-au-feu. Avec le bouillon, le 1, un risotto. S’il du bouillon, le soir du 1 ce sera lentille avec saucisse fumée d’Alsace.

D. dit: à

Oui c’est très très bien renato, ça me donne envie de venir mais je suis trop loin, pardonnez-moi.

renato dit: à

S’il RESTE du bouillon

bouguereau dit: à

les nouilles sont forcément gratinées et la tarte retournée !

meussieu courte il veut du cuir du commissar..et dlaschlag!..sans térezoune il se languit

Jazzi dit: à

« havec alesquia c’est pas hinclusif »

On s’adapte à la personne avec laquelle on converse, le boug, tout en restant soi-même !

Jean Langoncet dit: à

S’il vous reste quelques légumes et un peu de viande, pourquoi ne pas tenter un mironton pour parachever la déclinaison, renato ?

D. dit: à

Bon, et il en restera ou pas du bouillon ? Parce ce que bon, ça peut se decider d’ores et déjà.

bouguereau dit: à

S’il RESTE du bouillon

moi jle siffle le bouillon..un potofeu sans bouillon c’est comme meussieu courte sans sa commissar..et y’en reste pus

D. dit: à

mais absolument. Un mironton, ou sa variante : la mirontaine.

Jazzi dit: à

« ça peut se decider d’ores et déjà. »

Mais oui, tu peux prendre ton billet pour Colmar, tu seras bien reçu, D. !

bouguereau dit: à

pourquoi ne pas tenter un mironton

..ça fait madame maigret au téléphone..

renato dit: à

Il ne faut pas compter sur des restes de pot-au-feu chez moi, Jean Langoncet.

bouguereau dit: à

..madame maigret à la casrole..vaut mieux houblier qu’elle dirait laesquia

Jean Langoncet dit: à

Il n’est pas impensable de prévoir un peu large au départ pour se régaler ensuite d’un mironton assorti de quelques cornichons. Agrémentez-vous le bouillon dégraissé de cheveux d’ange, renato ?

D. dit: à

Je vous prédis d’ores et déjà que Macron ne sera pas le prochain président en laissant Véran faire seul ce soir des annonces gravissimes, utilisant des mots ou expressions très forts tels que « lame de fond », « chiffres qui donnent le vertige » etc… Faut pas pousser.

D. dit: à

Je suis désolé mais il faut des mesures fortes des maintenant. On attend je sais pas quoi pour pas brusquer et résultat ça va brusquer sévèrement. Je vous le dis. Je ne vois pas du tout comment ça va pouvoir être gerable même à court terme.

renato dit: à

Prévoir un peu large ? pourquoi pas ? avec le bouillon je fais un risotto le jour après.

D. dit: à

J’ai dit ce que j’avais à dire. Maintenant je me tais.

Janssen J-J dit: à

@ F., « La prononciation sifflante à leurs oreilles germaniques semblait rehausser la qualité du champagne ». – Je crains qu’on en revienne à une controverse célèbre sur les Journaux de guerre de JUNGER et de son « action » dans la sauvetage de la cathédrale de Laon qui avait vocation à périr sous les coups de la Gross Bertha, un épisode évoqué à la RDL naguère, à la suite d’un roman controversé de je sais plus qui, Sigmaringen je crois-j, que ls’appelait (?)…

@ Bl., OK pour intégrer l’inspecteur John Rebus (d’I. Rankin), mais pas OK pour Quike, car les « séries » n’ont pas droit de cité dans la playlist… Mille excuses, MC, pour Montalbano : comment a-t-il pu passer à l’asse du bon Camilleri ?

Vu deux fois WSS (de SS).J’y retourne ce soir (3e), car j’ai pas bin tout compris de l’intrigle. Et après la raclette du jour, ça peut pas faire de mal, hein. A la suite de quoi, je vais sérieusement me remettre à étudier Luciano Berio, Arvo Prat et Karleinz Stockhausen, des musiciens géniaux comme l’aurait bien entraperçu Adrian Leverkühn.
Bàv,

renato dit: à

… « billet pour Colmar »

C’est beaucoup plus loin et dans une contrée que D. n’aime pas trop.

Jean Langoncet dit: à

Bon, de fil en aiguille, je vais tenter un pot-au-feu de la mer, selon l’arrivage

Janssen J-J dit: à

@ Je ne vois pas du tout comment ça va pouvoir être gerable même à court terme

Nous ne partageons pas vos angoisses, car nous n’avons pas les mêmes valeurs crépusculaires.
Taisez-vous maintenant, et priez jmb qu’il vous aide en ceci : j’espère qu’il aura de vous quelque souci.
https://editions.flammarion.com/le-saut-du-varan/9782082105583

Jean Langoncet dit: à

Ou une poule au pot, une valeur sûre qui permet toutes les déclinaisons visées par renato

Bloom dit: à

Quike, car les « séries » n’ont pas droit de cité dans la playlist…

C’est QuiRke, 3J, l’inspecteur des romans noirs de Benjamin Black, aka John Banville esq. Booker prize 2005 pour « The Sea ».

(Quirk, de « quirky » = décalé, excentrique…)

Janssen J-J dit: à

Cette chance que vous avez de pouvoir observer tous les jours le Retable au musée Unterlinden, RM !…
https://fr.wikipedia.org/wiki/Retable_d%27Issenheim
Et le clavecin d’époque sur lequel la grande Marie-Claire Alain put nous offrir quelques partitas bachiennes, il y a bien des années … Pourquoi toujours se moquer de Colmar où il fait si bon vivre et si bon manger, D. ?

renato dit: à

À essayer, Jean Langoncet : moules, palourdes, coqs, dattes de mer, couteaux, revenus dans huile d’olive et ail, puis vin blanc — jusqu’à ouverture. Servir avec son bouillon et un bon pain grillé.

D. dit: à

Inutile de me dire de me taire alors que j’étais déjà parfaitement silencieux, JJJ.

D. dit: à

Je me suis moqué de Colmar quand ?! Elle est bien bonne celle-là encore.

Alexia Neuhoff dit: à

Et un Court bouillon, sur le coup d’onze heures… laisser mijoter trois jours si on ne veut pas y laisser ses incisives.

Jean Langoncet dit: à

Chouette suggestion de cassolette pour tirer les rois, renato.
Quelques précisions souhaitées :
coqs > coques ?
dattes > amandes ?
Le temps de cuisson des couteaux m’inciterait à les cuire au four et à part avec un beurre d’ail et persil (plat)

Janssen J-J dit: à

Il faut bien laisser fondre 3j le carré Knorr, anéfé chère Alexia…, les gens sont si retors des quenottes, parfois… Et je vous souhaite d’ores et déjà le meilleur de l’année 22, si j’allais vous oublier… Bàv,

D. dit: à

Déjà je n’y suis jamais allé. J’ai vu de photos. Notamment celles de maisons anciennes assez valables. Je n’ai rien contre Colmar mais j’aurais réellement peur de m’y ennuyer. Ce n’est pas péjoratif du tout.

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