
Pour saluer Jean-Pierre Azéma
L’historien Jean-Pierre Azéma nous a quittés hier à l’âge de 87 ans.
« Dis-moi ce que tu n ‘aimes pas et je te dirai qui tu es ». Jean-Pierre Azéma n’aimait pas… Par exemple, Au revoir les enfants, film comblé d’honneurs, grand succès international, parce que Louis Malle y traite de deux sujets que connaissait bien notre historien – l’internat et l’Occupation – mais d’une manière qui lui hérisse le poil : « De l’esbroufe ! Du toc ! Tout sonne faux ! » Antimallisme primaire ? Pas du tout : « J’avais beaucoup aimé jadis Les Amants, c’était un de mes films-fétiches ; avec Lacombe Lucien, j’ai commencé à prendre mes distances, à cause de ses concessions inutiles à la mode rétro. Cette fois, je suis plus sévère à cause de l’exploitation qui est faite des gosses. Louis Malle n ‘a pas compris grand-chose, ni à l’époque ni au fonctionnement d’un pensionnat. » C’est dit sans violence mais sans ambages. Il sait de quoi il parle. L’internat et l’Occupation, justement, c’était sa vie.
Vous auriez reconnu Jean-Pierre Azema à ceci qu’il ne portait jamais de cravate et qu’il avait toujours, en revanche, une écharpe autour du cou. Tout le contraire de ce qu’on imagine des messieurs de Sciences-po. Mais ce n’était pas de la désinvolture. Jean-Pierre Azéma, quand vous l’interrogiez sur lui-même, hésitait d’abord, puis il finissait par s’expliquer en termes de génération. 7 ans à la Libération, 25 lors de l’indépendance de l’Algérie, 31 en Mai-68. Puis un mariage et trois enfants : « La famille, la vie de couple, c’est l’essentiel, c’est bien notre génération. » L’homme vous devenait vite attachant par ses valeurs, ses principes et sa complexité, tout en vous étonnant par son langage : là, il ne s’agit plus de génération, il était le seul à truffer ses phrases de l’argot khâgneux de la fin des années 50, comme si la blouse grise de l’éternel pensionnaire lui restait collée telle une tunique de Nessus. L’historien était respecté sinon admiré par ses étudiants, ses travaux sur la France de 1938 à 1948 faisaient autorité… Mais il n’avait pas choisi cette période par hasard. C’est ici que nous retrouvons son « ego-histoire » – dans laquelle l’histoire personnelle, singulière, entremêle ses effets à ceux de l’histoire de sa génération.
Il était né à Paris mais des Azéma, on en rencontre un peu partout – surtout dans le Midi. On en repère déjà un dans Montaillou. Son père, Jean Azéma, originaire, lui, de l’île de la Réunion, militait à l’extrême droite. Journaliste, il écrivait dans Je suis partout, l’hebdomadaire de Robert Brasillach, et dans les journaux de Jacques Doriot. Après 1940, il bascula dans le clan des collaborationnistes. Lié à Jean Hérold-Paquis, l’homme qui s’était rendu célèbre en répétant inlassablement : « L’Angleterre comme Carthage sera détruite », il travailla à Radio-Paris. Assumant ses idées jusqu’au bout, il s’engagea dans la division Wallonie et, condamné à la prison à perpétuité par coutumace, dut se réfugier après coup en Amérique latine. De ce passé paternel, le jeune Jean-Pierre et ses frères ne connaîtront longtemps que des bribes. Adolescent, à l’âge où sa curiosité s’éveille, il fut trimbalé d’internat en internat. Son véritable uniforme, c’est une écharpe qu’il ne quittait pas l’hiver et qu’il lui arrivait de porter même en été :
«Au départ, c’était une nécessité. Les récréations étaient longues et j’ai eu froid. C’est devenu une manière d’être. Quand je n ‘en porte pas, je me sens quasiment nu. »
Dix années de solitude, mais aussi de chaudes complicités, de parties de ballon et le goût inoubliable du café au lait cuit dans les grandes marmites. Il atterrit en première au lycée Lakanal, à Sceaux. C’était l’un des rares « bahuts » parisiens installés à la campagne, à tout le moins dans les arbres d’un grand parc, à avoir un stade, une vraie piste en cendrée… Les parents voyageurs jugeaient très sain de mettre leur progéniture au « bon air ». Dans ce qui sera son dernier lycée, Jean-Pierre Azéma fit la connaissance notamment de Michel Winock. Ils liront le Discours de la méthode sur les mêmes bancs et feront partie de la même équipe de football. De là l’origine d’une amitié fidèle. Il en naîtra des ouvrages en commun, le premier s’intitulant Les Communards, « un livre de jeune homme » comme dira un de leurs maîtres.
Le cursus universitaire est classique : hypokhâgne, khâgne, agrégation. En Sorbonne, il fut marqué par l’enseignement d’un médiéviste, Édouard Perroy. Mais il alla tout autant écouter les cours de Ricoeur et de Jankélévitch. Comme pour les étudiants de sa génération, la guerre d’Algérie lui servit de révélateur politique. Il milita à l’UNEF, dominée par les « cathos » de gauche et en garda la conscience d’appartenir à une « génération éthique » – celle qui protesta contre l’usage de la torture par l’armée. Peut-être avec une certaine bonne conscience d’elle-même mais Jean-Pierre Azéma n’éprouva nulle envie de donner des leçons. Il lui en resta des principes, quand bien même ses idées politiques se nuancèrent : « Je ne voterai jamais à droite (sauf pour faire échec à l’extrême droite). » En 1962, il était à la limite de son sursis. Les accords d’Évian lui épargnent le séjour dans les djebels. Mais il mesura encore les enjeux de cette guerre lorsque, deux ans plus tard, il fut expédié à Coëtquidan, comme soldat-professeur de deuxième classe, pour enseigner la « culture générale » aux saint-cyriens : une bonne partie des officiers resta marquée par les souvenirs des méthodes de « pacification ».
La « quille » venue, le voici à Troyes, puis dans les lycées Lakanal et Henri-IV (en ces temps de classes creuses du côté des maîtres et de classes pléthoriques du côté des élèves, les agrégés après un petit tour en province revenaient vite à Paris s’ils le voulaient). Enfin, il fut élu à l’Institut d’études politiques, SciencePo à Paris, qui deviendra sa maison. Il y était porté par son goût de l’histoire du temps présent :
« Par intérêt pour la vie de la Cité, par tempérament, par sensibilité. Et puis, je suis fils de la guerre. »
Ce n’est qu’en 1968 qu’il revit son père pour la première fois depuis la fin de l’Occupation. Il fit le long voyage d’Argentine. Il y rencontra un inconnu qui avait la tête d’André Breton, une élégance un peu désuète, des allures de grand seigneur. Le jeune homme de gauche écouta l’ancien « collabo ». Il découvrit chez lui une culture, une curiosité intellectuelle inépuisable, mais aussi des rancunes tenaces et parfois insolites (notamment contre Laval… « symbole de la démocratie ! »). Azéma fils évoquait avec pudeur Azéma père : « En causant, causant, causant, j’ai mieux compris ce qui avait pu le motiver. Cela a permis des relations plus saines. » Un an plus tôt, il avait suivi, à Sciences-po, le séminaire sur le gouvernement de Vichy dirigé avec la grande autorité qui était la sienne par René Rémond. Ce fut le déclic. Il s’immergea dans la période, lit la littérature existante qui ne lui procura que des satisfactions mitigées.
Un livre l’irrita particulièrement (« il faut le faire lire aux jeunes chercheurs comme contre-modèle ») : Histoire de Vichy (Fayard, 1954) de Robert Aron. Ce pavé, qui a pu passer pour un ouvrage de référence parce qu’il était à peu près unique sur le sujet, lui sembla détestable, et d’abord par la méthode : un jeu de citations extraites de sources jamais – ou rarement – référencées et qui se révèlaient être quasi uniquement des plaidoyers pro domo. Il faudra attendre les travaux d’Eberhard Jàckel (La France dans l’Europe d’Hitler) et ceux de Robert Paxton (La France de Vichy) pour disposer de bases enfin solides. Les premières recherches menées l’amenèrent à s’intéresser à Edouard Daladier, dont on venait de confier les « papiers » personnels à la Fondation nationale des sciences politiques. Jean-Pierre Azéma demeura convaincu que la biographie n’était pas un genre mineur. Elle valait mieux en tout cas que la réputation qui lui avait été faite. Un point mérite d’être souligné dans le destin de celui qui demeure pour la postérité le signataire des accords du 29 septembre 1938 avec Hitler : adulé sur le coup pour avoir « sauvé la paix », il deviendra, malgré une attitude plus qu’honorable pendant la guerre, une victime du syndrome de Munich et devra sous la IVe République se contenter d’occuper des strapontins. Parallèlement, Jean-Pierre Azéma utilisa les archives ramassées par le Comité d’histoire de la Deuxième Guerre mondiale, pour mener à bien la rédaction d’un livre que Michel Winock lui avait commandé au nom des Éditions du Seuil : De Munich à la Libération, tome XIV de la « Nouvelle Histoire de la France contemporaine ».
« Ce fut un boulot de chien… Plus j’avançais, plus les choses se compliquaient… L’impression que j’ai gardée de cette longue gestation est celle d’avoir été un coureur de haies qui en découvre une douzaine après en avoir sauté une. »
Désormais embarqué dans les années 40, il croisa naturellement un certain Jean Moulin sur son chemin et finira par lui consacrer une biographie Jean Moulin. Le rebelle, le politique, le résistant (Perrin, 2003). On ne savait pas grand-chose alors sur celui qui était devenu, par la vertu d’une oraison de Malraux au Panthéon, le héros éponyme de la Résistance gaullienne. C’est pourquoi Henri Frenay, qui s’était heurté à lui, en 1943, comme responsable du mouvement Combat, pouvait déclarer urbi et orbi, mais sans preuve, que Jean Moulin était en fait un « crypto-communiste », tout comme son ancien « patron » Pierre Cot. L’homme était suffisamment séduisant et secret, sa trajectoire suffisamment complexe, pour qu’il puisse être étudié à travers une thèse intitulée : « Jean Moulin. Une biographie politique, du républicain au fédérateur des Résistances en France. » En menant son enquête d’histoire orale, Jean-Pierre Azéma rencontra un témoin capital, Daniel Cordier qui fut l’auxiliaire et surtout le véritable homme de confiance du fondateur du Conseil de la Résistance. Suffoqué par les affirmations de Frenay, mécontent de l’à-peu-près des historiens sur le sujet, celui-ci s’était attelé à l’établissement d’une chronologie incontestable de la « Mission Rex », en se servant notamment de documents qui étaient en sa possession. Il avait été amené progressivement à élargir le champ de sa recherche et, fait bien rare, l’acteur de l’Histoire sut se muer en véritable professionnel de la recherche : ses livres ont bouleversé l’historiographie de la Résistance intérieure et toutes les idées reçues sur les enjeux politiques de la France livre comme ceux de Paxton l’avaient fait pour la Collaboration d’État, Il restait à Jean-Pierre Azéma de soutenir une thèse sur travaux axée sur la France des années sombres.
Tenace et loyal dans la vie (les témoignages sont unanimes), il était persévérant et minutieux dans l’analyse. Jean-Pierre Azéma vérifiait tout, se souvenant de la cabale qui avait été montée contre Paxton, lors de la sortie de sa France de Vichy : pour discréditer des thèses qui gênaient, on avait monté en épingle quelques erreurs minimes. Il arriva aussi que sa conception entière et éthique de l’histoire le rende injuste dans sa critique et intransigeant dans la discussion, mais il restait accessible lui-même aux critiques et savait parfaitement reprendre ou nuancer telle ou telle affirmation de la veille.
De l’Université, il lui était difficile de parler car la rue Saint-Guillaume est un monde à part et relativement privilégié : on y travaille dans de très bonnes conditions, en particulier grâce à une bibliothèque exceptionnelle. Il aurait voulu que le monde universitaire en finisse une fois pour toutes, malgré la concurrence de plus en plus vive autour des rares postes disponibles, avec ce qui subsiste de structures féodales relayées par les rivalités de clans et de chapelles. Un exemple de ces querelles de mauvais aloi : le reproche formulé explicitement à l’encontre de certains de ses camarades d’être des « historiens médiatiques ». Comme si c’était une tare que de savoir parler à la radio ou de passer à la télévision. Lui-même fut le conseiller historique de la série télévisée Un village français (France 3, 2009-2017). Il existait à cet égard une demande sociale : pourquoi ne pas y répondre ? Jean-Pierre Azéma regrettait, pour sa part, que les historiens aient été trop absents de la controverse publique qui avait surgi sur le passé de Heidegger :
« C’est dommage. Aux yeux de l’historien, Heidegger est le prototype d’un agrarien de droite, partie prenante dans le compromis de type autoritaire qui a permis l’émergence et l’affermissement du régime nazi. Son attitude jusqu’en 1944 et après la guerre est parfaitement cohérente. Discutailler sur tel ou tel morceau de phrase, comme s’entêtent à le faire bon nombre de ses groupies m‘apparaît parfaitement subsidiaire. »
Pourtant, depuis quelques années, ils étaient de plus en plus nombreux, les historiens, à prendre en compte les « enjeux », les « batailles », les « rejeux » de la mémoire. Pour lui, c’était une bonne chose. Sans doute les témoignages oraux ne pèsent pas lourd s’ils ne sont pas recoupés par des sources écrites qui demeurent incontournables. Reste, pensait-il, que le va-et-vient entre le vécu très immédiat et le passé proche crée de l’histoire. Reste aussi que l’historien du temps présent peut difficilement, quoi qu’il en ait, faire abstraction de son affectivité, de ses choix éthiques ou philosophiques, de son appartenance générationnelle, bref de son « égo-histoire », selon la formule de Pierre Nora. Ce qui implique qu’il pratique de façon systématique le travail de deuil.
Un sourire amusé, une poignée de main franche et directe et il vous quittait pour le cinéma : « Je suis prêt à beaucoup pour un bon film. » Sa silhouette se détachait sur le trottoir de la rue Saint-Guillaume. C’est celle d’un éternel étudiant. L’écharpe toujours, celle de l’éternel pensionnaire des années froides de l’Occupation dont il devint l’un des plus grands historiens, lui, le fils du collabo. « Oui mais, avant, je n’en avais qu’une pour changer l’autre ! Alors qu’aujourd’hui, j’en ai plusieurs, de couleurs différentes. Et pour l’été, eh bien j’en ai même en soie ! C’est ça le luxe… »
(« Un cinéma à Paris sous l’Occupation » photo D.R. ; « Jean-Pierre Azéma » photo archives Ouest-France ; Daniel Cordier pendant la guerre » ; « Carte d’identité du préfet Jean Moulin » ; photos D.R.)
36 Réponses pour Pour saluer Jean-Pierre Azéma
Belle réactivité, Passou.
Bravo !
L’homme vous devenez : devenait.
une thèse sur travaux axé sur la France des années sombres. axée ?
Corrigé, merci !
L’homme vous devenez vite attachant
les enjeux politiques de la France livre,
(le reproche formulé explicitement à l’encontre de certains de ses camarades d’être des « historiens médiatiques ». Comme si c’était une tare que de savoir parler à la radio ou de passer à la télévision. petit bémol : rappelons-nous quand même les dégâts irréversibles causés par les Castelot, Decaux, Chiappe et autres furieux extravagants -> au vu de leurs progénitures, eruggiéri, pdrouelle, etc, rptv, etc).
Papier intéressant, TDM.
Pour un historien spécialiste de la France, mourir un 14 juillet, est un clin d’oeil du Destin.
Condoléances à Madame Azema, nos chemins s’étant croisés . Un grand vide apparaît.
« devenez » au lieu de « devenait » ce n’est probablement pas la faute à Passou ,mais au robot, qui nous.a déja fait le coup comme je l’avais relevé sous un autre billet
« Vous » étant étant contigu au verbe ne peut être, pour ce grammairien numérique aux idées courtes , que le sujet du verbe, donc désinence « EZ » normale pour une deuxième personne du pluriel
Castelot savait se documenter pour ses bios, Decaux pouvait se f as ire utilement conseiller et tombait parfois sur un fonds d’ Archives, Chiappe , inssauvable, marchait à la copie et au Whisky. Ils ne représentent pas l’Histoire de JJJ, faut-il, pour les deux premiers, les en accabler? On pourrait au contraire s’amuser à constater que la Nouvelle Histoire redécouvre l’événementiel ! Cf le bouquin sur Jean Ier, préface de Boucheron, déjà cité. Amusant comme l’Histoire à la Lenotre reparaît dans les endroits les plus inattendus!
et on nous annonce une nouvelle biographie de Boucheron par Alain Viala. J’espère que vous allez y mettre bon ordre, MC. Bàvj
17.08 C’est ça, vous allez nous expliquer comment fonctionne la grammaire de l’algorithme du robot pour exonérer PA… Lui, il n’a pas moufté, et a juste rectifié le tir. Nouvelle preuve de son sens des responsabilités en tant que directeur du fameux BàPAss. Humain, Trope humain.
Personnellement, je n’ai jamais croisé Mme Azéma. Je le regrette. Qu’elle sache néanmoins combien nous condoléons avec nos chers disparus, sur ce réseau social attentif au vécu des historiens français les « solides ». Une pensée émue à Michel Winock, également.
les + solides… Donc, pas avec JF Chiappe, apparemment. Le fils du fameux préfet impliqué ?
Je m’aperçois que pas mal de bons historiens/ écrivains ont eu pas mal de vocation à vouloir purger le passé de leur salaud de père, Carrère d’Encausse, Azéma, Tulard, Jardin, Le Roy Ladurie, Chalandon, Fernandez, et autres… Je sais, je sais… un honneur de s’en être lavés, en les biographisant sans complaisance, plutôt que d’en avoir été anéantis par la honte à jamais ? Eternelle interrogation. Quelle vérité ? Quelles similitudes ? Quelles impostures ? Outre,
Pauper Franciscus Bayrou. Quae miserabilis finis. Ille qui paene praesidens fierat…
Un papier éclairant sur cette époque, je ne connaissais pas Jean-Pierre Azema, pas évident de comprendre les égarements de ses aînés.
Je n’ai connu qu’un spécialiste de cette époque et encore j’étais fort petite quand il menait ses itw, c’était Jean Vanwelkenhuyzen.
De Munich à la Libération, livre remarquable d’un grand historien.
Le sort que la Wehrmacht réserva au troupes coloniales en juin 1940, moins connu que celui des « cadets de Saumur » : « (…) près de Lyon, le 1er régiment d’infanterie coloniale se défendit avec tant d’opiniâtreté que les Allemands fusillèrent les officiers survivants et – le racisme aidant – jetèrent les Sénégalais sous les chenilles de leurs chars » (p.64.).
Le rappel de la continuité des atrocités allemandes (e.g. août 1914, Dinant, Belgique, par exemple) : « (…) la Wehrmacht fut moins ‘korrect’ qu’on ne l’affirme : ici et là des otages furent massacrés, plusieurs centaines en mai, à Oignies, une quinzaine, le 14 juin, à Tremblay-Lès-Gonesse, etc. » (p.63)
Histoire à hauteur d’hommes et de femmes, qui ne recule pas devant la complexité mais ne se paie pas de mots au risque de devenir inopérante.
« rappelons-nous quand même les dégâts irréversibles causés par les Castelot, Decaux, Chiappe et autres furieux extravagants ».
Quelle tête de c…
« au vu de leurs progénitures, eruggiéri, pdrouelle, etc, rptv, etc »
Stéphane Bern !
« purger le passé de leur salaud de père, Carrère d’Encausse, Azéma, Tulard, Jardin, Le Roy Ladurie, Chalandon, Fernandez, et autres… »
Irène Frain !
Non, pas IF, je confonds avec une autre…
Mourir un 14 juillet pour un royaliste comme Thierry Ardisson, c’est pas mal non plus, Pablo75 !
@les enjeux politiques de la France livre
De la France du livre ? (on a connu une république dissidente dite république des ivres)
Incidemment, des cinq sens du mot liber avec Pierre Bergounioux
https://www.imaginem.fr/IMG/pdf/pierre_bergounioux_texte_liber.pdf
Les acteurs actuels de ce cul de basse fosse ont l’alcool plutôt mauvais, semble-t-il ; cela passera
Salut salut les cabotins [les Bibi, monsieur et madame, ont ils une descendance, familiale aussi bien que nationale, dont on pourrait espérer un brin d’autonomie ?]
Résister à la Wehrmacht qui écrasait la France en fuyant à Londres !
Merci De Gaulle !
Sans les américains, on parlerait allemand aujourd’hui.
Merci les Yankees !
Renatus, verbum extraterrestris ex radicibus Latinis componitur: extra (« foris », « praeter ») et terra (« terra »).
Significat igitur quod est extra Terram, sive quod originem habet non in Tellure.
Hoc verbum saepe adhibetur ad describendas creaturas vel res e spatio exteriore oriundas.
Verbum fictum métaterrestris ex Graeco praefixo meta- (μετά = « post », « ultra », « trans ») et terra provenit.
Significare potest id quod est ultra vel supra Tellurem, sive rem vel entitatem ordinis superioris vel transcendentis.
Exempli causa, intelligi potest:
Intelligentia leges physicas terrenas superans, conscientia immaterialis, sed cum Tellure coniuncta,
Entitas e Terra orta, sed ad statum « trans-terrestrem » evoluta.
Praefixum para- (παρά) Graecum est, significans « iuxta », « prope », « parallelum ».
Paraterrestris ergo significare potest id quod est iuxta Terram, parallelum mundo terrestri, sive exsistentiam latentem sed propinquam.
Hoc adhiberi potest ad describendas:
Realitates parallelas seu dimensiones coexsistentes,
Entitates invisibiles sed praesentes in nostro spatio,
Mundi alios non in Terra natos, sed cum ea communicantes.
Hocne tibi anum perforet, Puckus, nonne ?
Si hanc mihi familiaritatem permittere licet.
J’avais bien aimé « Lacombe Lucien » et beaucoup moins « Au revoir les enfants », pour les mêmes raisons que Jean-Pierre Azema.
Non, pas Chiappe. Mais si vous lisez par exemple le Hugo de Decaux, vous trouvez des bouquins pas mal faits qu’ils s’appuient sur les travaux de Gaudon, ( Hugo) ou des fonds privés. ( la Castiglione, pour n’évoquer que le seul Decaux.
S’il y a des gaffes dans l Offenbach, elles tiennent essentiellement à la méconnaissance de la musique : « Que reste-t-il de Bagatelle, Madame l’ Archiduc, tout cela était nonchalant, facile… » Or s’il y a bien une Opérette qui égale celles du Second Empire, n’étant ni nonchalante ni facile, c’est bien Madame l Archiduc. La, JC Yon est préférable, musicalement parlant…. MC
Votre singulière culture sent un délicat parfum de naphtaline, MC !
Je me souviens de la représentante belge Paule Hermann et de ses gros yeux pétillant de malice. Elle était très forte au jeu des questions télévisées, et je me souviens du Suisse aussi, mais là, j’ai oublié son nom…
Ce soir, vu ANGE, avec Arthur H… Peu crédible en tzigane cherchant à s’incruster dans leur musique, mais bon, tout road moovie erratique est toujours bon à prendre. On voyage dans le sud de la France. Cela dit, hein ?… Tony Gatlif, on peut s’en passer, jzmn. L’est plus ce qu’il était… Et toujours le même déjanté Amalric, fringué un peu sale.
J’aime bien Tony Gatlif, mais celui-là je l’ai évité, JJJ.
Il avait l’air savant, ce grand historien bxllois
https://www.babelio.com/auteur/Jean-Vanwelkenhuyzen/142113
Il est curieux qu’on le connaisse si mal en France. Merci pour cet excellent rappel.
ah ça y est je l’ai retrouvée, cette Paule Herreman (pardon) et son copain Michel Deneriaz. C’était à l’époque du Francophonissime, voilà que j’y suis, avec Me Capello, le Charoulet de l’époque…
https://fr.wikipedia.org/wiki/Paule_Herreman
Bàv,
@ je confonds avec une autre…
Marie Chaix ?
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