de Pierre Assouline

en savoir plus

La République des livres
Pour saluer John le Carré

Pour saluer John le Carré

D’abord rendre hommage au maitre. Non du roman d’espionnage mais du roman. David Cornwell alias John Le Carré, qui vient de mourir à 89 ans d’une pneumonie, dans les Cornouailles où il vivait une grande partie de l’année, en était un depuis la parution de L’Espion qui venait du froid (1963). En un peu plus d’un demi-siècle, il a construit un monde, un univers, une œuvre qui prolongent ceux de ses propres maitres Joseph Conrad et Graham Greene, et dans un genre différent Dickens et Balzac. A deux reprises ses lecteurs ont pu craindre qu’il ne rangeât définitivement sa machine à écrire : lorsque le mur de Berlin est tombé et avec lui l’intérêt du public pour les ambiances de guerre froide, leurs enjeux politiques, les paranoïas ordinaires des gens du Renseignement des deux côtés ; et lorsque l’écrivain a commencé à atteindre « un certain âge ».

Lorsque s’écroula le « mur de la honte » vu de l’Ouest et « le mur de protection antifasciste » vu de l’Est, en 1989, nombre de lecteurs à travers le monde eurent en effet une pensée émue pour lui, l’imaginant soudain réduit au chômage technique. Qu’allait devenir leur écrivain de chevet si le symbole même de la guerre froide disparaissait ? C’est dire s’il passait pour son chroniqueur le plus attentif. A défaut de se recycler, il s’adapta. Fidèle à ses fantômes sans cesser de se colleter au contemporain, il creusa son vieux sillon de l’antiaméricanisme et de l’insupportable inféodation politique du Foreign Office à Washington. Que faire de la trahison sinon la réactualiser ? D’autant que cet éternel tourment le poursuit depuis l’enfance. Une mère qui l’abandonna jeune ; un père joueur, séducteur, escroc, criminel, manipulateur, griveleur, mythomane. Son enfance a baigné dans l’esquive, le secret et la tromperie. Il est vrai qu’il était à bonne école. Pour l’enfant, ses parents étaient un mystère ; ils le sont restés pour l’homme au soir de sa vie. Tout romancier est un menteur. Celui-ci étant l’un des plus grands, on peut donc en déduire qu’il fut un grand menteur.

Le mensonge, c’est la clef, il n’y en a pas d’autres, on ne se lassera pas de le répéter.  N’empêche : qu’il fustigea les grandes banques, les hommes de lois, les laboratoires pharmaceutiques, les multinationales ou les fauteurs de guerre en Irak, c’est toujours l’Oncle Sam qu’il désignait du doigt. Un exclusivisme que l’on a dit naïf, ingénu, à sens unique. A quoi il répondait invariablement dans ses livres que ce sont les financiers qui mènent le monde et que sont-ils sinon américains ? Le conflit israélo-palestinien, la politique des Etats-Unis en Amérique latine, l’effondrement soviétique, la montée de l’ultralibéralisme, la question des migrations : rien de tel que cette œuvre de fiction pour déciller tous les bernés, les pigés, les illusionnés de la géopolitique. Dans ses articles publiés dans la presse anglaise, ses colères ressemblaient à s’y méprendre, par leurs accents et par leurs arguments, à ceux de certains de ses personnages. Il y dénonçait « le délire absolu » de « ce suicide collectif » qu’est le Brexit, vomissait les conservateurs à commencer par Boris Johnson « à l’ignorance crasse » et ne ménageait pas les travaillistes, vouait Trump et Poutine aux gémonies ou accablait les multinationales du médicament ou de la technologie pour leur maxi-profit- sans faire pour autant de ses romans un brûlot politique.

« L’ennui avec vous, les espions, et ceci n’a rien de personnel, c’est que vous êtes infoutus de reconnaitre la vérité même quand vous l’avez sous le nez. Ce qui rend très difficile la tâche de vous défendre. « 

Toujours est-il que L’héritage des espions (traduit de l’anglais par Isabelle Perrin, comme tous ses livres depuis 2011, après avoir longtemps œuvré de concert avec sa mère Mimi Perrin à rendre fidèlement « du Le Carré » en français) témoignait de sa maitrise de son art à 86 ans. Comme un défi éblouissant lancé à l’idée reçue selon laquelle lorsqu’il pénètre dans le troisième âge, un romancier voit son imagination s’assécher, ses personnages devenir trop lourds à porter. Passé l’âge dit fatidique, il a écrit dernières années sans que sa plume ne faiblisse Un homme très recherché, Un traitre à notre goût, Une vérité si délicate, L’Héritage des espions, Retour de service ainsi que, hors-fiction (encore que, parfois, on a pu se demander…) ses mémoires Le Tunnel aux pigeons… Les derniers temps, ses héros n’étaient pas fatigués, juste mélancoliques, à commencer par George Smiley, la légendaire figure du « Cirque », expert en missions tordues. Ils dressaient le bilan sur une tonalité un rien désenchantée. En se retournant sur la jeunesse de ses personnages, il nous révèlait quelque chose de la genèse de son monde intérieur ; et on n’imagine pas qu’un historien puisse jamais explorer l’affrontement Est-Ouest de ces années-là sans commencer par s’y plonger.

Le Carré n’était pas seulement un romancier d’espionnage, catégorie littéraire dans laquelle il s’est laissé enfermer en haussant les épaules parce qu’il la jugeait « genre par excellence de la guerre froide », mais un grand écrivain tout court, à l’égal de ses maîtres Joseph Conrad et Graham Greene. Et qu’y a-t-il de plus universel que le mensonge ? Reconnaissons-lui le génie de l’avoir transcendé en le déployant sur le terrain de la loyauté, de la duplicité, de la trahison, de la manipulation (on découvrira ici avec profit le grand entretien qu’il accorda à L’Express en 1969)

La complexité des situations, qui a souvent dérouté ses lecteurs avec son lot d’agents dormants et de taupes réveillées, de désillusions chahutées et de loyautés contestées, n’était pas un obstacle – même si certains agents racontent parfois des salades à vous en rendre végétarien ! Ca tient, comme dans ses grands romans des années 80, car sa virtuosité est intacte. Cela ne va pas de soi lorsqu’un créateur a inventé un monde si personnel, si connoté à sa manière propre, qu’il donne l’impression d’avoir créé ses propres poncifs. Le tout est d’admettre que le temps est venu de s’en débarrasser. Ce qu’il a fait sans pour autant se moderniser en s’aidant des béquilles narratives de la technologie (textos, ordinateurs etc) ; au contraire même puisque l’un de ses personnages en revient au bon vieux papier, et même à la casserole pour décacheter les enveloppes à la vapeur comme à l’autre siècle car « c’est devenu plus sûr ».

Simplement, sa langue se faisait plus limpide sans s’être pour autant asséchée et sans que la complexité des personnages n’en souffre. Les récits y gagnaient en nervosité ce qu’ils perdaient peut-être en profondeur. Moins de détails (paysages, décors, vêtements etc) mais qu’importe : on est de plain-pied dans l’histoire dès l’entame et on y reste jusqu’au bout car les dialogues et les portraits sont au poil. Ce n’est pas une question de suspens, comme chez Patricia Highsmith par exemple, mais d’empathie, de familiarité, de convivialité avec des gens qu’on ne voudrait pas quitter sans savoir comment ils s’en sortiront.

Le Carré vouait une telle passion à la culture germanique, contractée dès son séjour étudiant en Suisse alémanique, qu’aujourd’hui encore il jouit d’un plaisir sans égal lorsqu’il lit un livre en allemand plutôt qu’en anglais. Littérature, poésie, politique, histoire, qu’importe, il prend tout et de toutes les époques. Et pour lui avoir un jour fait remarquer que ses dialogues étaient parfois alambiqués, je l’ai entendu m’objecter :

 « Même quand je parle ou j’écris en anglais, par réflexe, je pense en allemand et je place le verbe à la fin, ce qui, en effet… ». 

C’est d’ailleurs en Allemagne que tout avait commencé. A Berlin où l’agent du MI6 trouva un pseudonyme qui ne tournait pas rond, son regard ayant été happé par l’enseigne d’un magasin alors qu’il était assis dans l’autobus. Afin de ne pas contrevenir à l’obligation de réserve de son service, il en fit son nom de plume l’année même de l’édification d’un mur entre les deux Allemagnes, et l’inscrivit en tête de deux polars qui passèrent inaperçus, puis du manuscrit très berlinois de L’Espion qui venait du froid. Ce qui frappe chez lui, c’est son intelligence, pas redoutable tant elle est généreuse, partageuse, empathique, mais travaillée par le doute perpétuel, pour le meilleur et pour le pire. Alors, l’espion en lui ? Tout au plus un garçon de courses du renseignement britannique qui rendit de menus services, suggère-t-il avec un sens consommé de la litote.

« Un microbe dans la hiérarchie du monde secret » 

Ainsi résumait-t-il son activité de 1956 à 1964. On n’en saura pas davantage sur la nature exacte du travail accompli au sein du SIS (Secret Intelligence Service ou MI6), en sa qualité d’agent de renseignements. Sa loyauté n’est pas à géométrie variable : ayant promis dès son engagement de n’en rien dire, il s’y sent tenu plus d’un demi-siècle après, tant légalement que moralement, même si l’on pourrait imaginer qu’il y a prescription, tout de même. Mais tout semblait le ramener à la guerre froide. Mais pour autant, à ses yeux, « l’ours russe » n’avait jamais désarmé, son orgueil demeurait intact et son appétit d’empire, inentamé. Lui avait tout de suite senti que la fin du communisme n’entraînerait pas la fin de la menace russe. Il n’avait pourtant effectué que deux séjours en Russie (1987 et 1993) mais cela lui fut suffisant pour voir juste.

 Ses souvenirs sont à son image : discrets, courtois, pleins d’humour, légers. Parfois édifiants, souvent instructifs, toujours passionnants. On y retrouve les caractéristiques de ses romans, à commencer par un inouï don d’observation des comportements des gens dans leurs habitudes, leurs apparences, leur langage. En voilà un qui maîtrise le grand art du détail. Ce qu’on n’y retrouve pas, et l’on ne s’en plaindra pas, c’est la sophistication de leur architecture narrative et la complexité de leurs situations ; car en l’espèce, elles n’avaient pas lieu d’être. Ses Mémoires sont conçues dans l’esprit d’une conversation avec le lecteur. Mais qu’on ne s’y trompe pas : sous le masque de l’humour, la peur ne l’a jamais quitté. Elle nourrit sa réflexion ininterrompue sur le statut de la vérité dans la mémoire. Il est vrai qu’à 16 ans, son père l’envoyait chercher ses clubs de golfs oubliés dans un palace sans lui préciser qu’étant parti sans payer la note, l’adolescent risquait gros.

Ses romans sont le fruit de la rencontre son expérience et son imagination. Au fond la somme de ses contradictions. Le monde de l’espionnage, et la question récurrente de sa moralité, n’auront été que le décor de son œuvre, et la guerre froide son cadre. Il n’avait pourtant effectué que deux séjours en Russie (1987 et 1993) mais cela lui fut suffisant pour voir juste. En vérité, sa grande affaire, ce fut le mensonge. Ce qui fait de lui non un romancier d’espionnage, genre littéraire dans lequel il s’est laissé enfermer en haussant les épaules, mais un grand écrivain tout court, à l’égal de ses maîtres Joseph Conrad et Graham Greene. Rien ne pouvait le comblait comme d’être loué pour ses qualités de conteur.

Un autre fil rouge relie les personnages de son œuvre : l’abandon, et comment en serait-il autrement pour celui que sa mère a abandonné, lui et Tony, son aîné de deux ans, le gardien de son frère, alors qu’ils dormaient à poings fermés, sans un mot d’explications, fuyant un mari invivable et dangereux qui de surcroît la battait ? « Une opération d’exfiltration bien organisée, exécutée selon les scrupuleux principes de compartimentation » jugera plus tard l’espion. N’empêche qu’il ne lui a jamais pardonné à cette femme qui ne lui prit la main qu’une seule fois, et encore, avec un gant. Une fois parvenu à l’âge adulte, il l’a retrouvée après bien des recherches mais ses explications furent vaines. Les portraits qu’il trace de ses parents sont sans concession ; mais malgré tout, il conserve pour ce père si imprévisible et vibrionnant à « la tête hypothéquée , personnage chu d’un chapitre de Dickens, une tendresse, parfois haineuse et sans pardon, mais une tendresse tout de même, surtout lorsqu’il l’entendait au bout du fil, des sanglots dans la voix, lui réclamer encore et encore de l’argent, et même un pourcentage sur son œuvre puisqu’il s’en considérait d’une certaine manière à l’origine.

D’ailleurs, il lui arrivait souvent de vendre à un prix déraisonnable à des amateurs des livres de son fils qu’il dédicaçait : « Signé le Père de l’Auteur » ; et quand des lecteurs les présentaient à John le Carré, celui-ci rajoutait : « Signé le Fils du Père de l’Auteur ». Il n’empêche que lorsqu’il acheva l’écriture d’Un pur espion (1986), pur chef d’œuvre autour de la figure envahissante de son père, la catharsis fut telle qu’il pleura toutes les larmes de son corps. En se retournant sur son parcours, il tient que l’espionnage et la littérature ont partie liée :

« Tous deux exigent un œil prompt à repérer le potentiel transgressif des hommes et les multiples routes menant à la trahison ».

John le Carré aurait mérité dix fois que l’un de ses romans soit couronné par le jury du Booker Prize, l’équivalent britannique du Goncourt (sans parler du Nobel, mais il est vrai qu’il ne sait pas chanter) ; quand bien même ses éditeurs ne les leur ont jamais envoyés, obéissant ainsi à son propre refus de postuler, les jurés se seraient honorés en le distinguant ; ils étaient libres de leur choix et rien ne les en empêchait. Aujourd’hui, c’est trop tard. Si cela advenait, on dirait : « Cette année, on a donné Le Carré au Booker Prize ! »

Le Voyageur secret, Une paix insoutenable, Le Directeur de nuit, Notre jeu, Le Tailleur de Panama, Single & Single, La Constance du jardinier, Une amitié absolue, Le Chant de la mission, Un Homme très recherché, Un Traitre à notre goût, entre autres. Autant de romans de qualité et d’inspiration forcément inégales, tournant parfois au procédé, si foisonnants qu’ils pouvaient de temps à autre donner le sentiment de la confusion, mettant en scène des personnages discrets aux motivations complexes, de pathétiques membres de l’establishment hantés par des tourments existentiels, rongés par la culpabilité, mais tenant toujours sa ligne en moraliste dans un inimitable tremblé du réel qui constituait le nœud d’histoires indénouables. Il mettait tant de subtilité à échafauder son jeu de dupes qu’il parvenait à faire de l’esprit de finesse un art de la complexité. La zone grise était vraiment son territoire. En l’explorant, ne jamais oublier cette forte pensée d’Oscar Wilde qu’il avait placée en épigraphe d’un de ses romans : 

« Quand on dit la vérité, on est sûr, tôt ou tard, d’être découvert. »

 

(Photos de Horst Tappe et D.R.)

Cette entrée a été publiée dans Histoire Littéraire, Littérature étrangères.

825

commentaires

825 Réponses pour Pour saluer John le Carré

et alii dit: à

excuses:le titre c’est:
« Destination Casablanca : Espionnage et Combat pour l’Afrique du Nord pendant la Seconde Guerre mondiale », écrit par Meredith Hindley, tente d’explorer l’histoire des nombreux réfugiés juifs ayant fui la Shoah par le port marocain alors sous le contrôle du régime de Vichy.

D. dit: à

J’étais à peu près certain que renato était Sagittaire. Les Sagittaires sont très conformistes.

renato dit: à

Non, D., je ne suis pas Sagittaire, pour ne sais quelle raison quelqu’un a anticipé…

et alii dit: à

(2). En 1990 parut « Markus Wolf : “Je ne suis pas un espion” » (3), un titre qui mérite indubitablement le prix Kurt Waldheim du déni (4). C’était un entretien-fleuve avec deux intervieweurs est-allemands complaisants. En 1991, Wolf publia son deuxième livre, « Sur mes ordres », une version éditée de ses notes et de son journal de 1989, l’année des merveilles, complétée par quelques réflexions autobiographiques (5). Et, en 1995, il a publié un livre de cuisine avec ses recettes russes favorites, intitulé de façon prévisible « Secrets de la cuisine russe » (6). Dans le même temps, outre une multitude d’interviews dans la presse et d’apparitions à la télévision, l’espion-auteur a fait l’objet de plusieurs ouvrages, notamment un en anglais, dû à Leslie Colitt, correspondant du Financial Times à Berlin, et intitulé « Maître-espion. La vraie vie de Karla, ses taupes et les services de renseignement est-allemand » (7).
https://www.books.fr/markus-wolf-mediocrite-dune-legende/

Janssen J-J dit: à

@ Quant à moi, je me réjouis que, précisément une femme musulmane, s’élève contre le sort fait aux Saoudiennes, aux femmes du Moyen-Orient, de tous les pays musulmans du monde et, à des degrés divers, à toutes les femmes de la planète…

Je me réjouis aussi. Mais suis-je crédible ? Et puis quoi ? une fois que nous nous sommes réjouis en choeur, on fait quoi avec « toutes les femmes de la planète », AN ?
De là à penser qu’elles seraient toutes VICTIMES de l’oppression coranique en particulier et masculine en général… Hein ?
Je dois sans doute avoir tout faux, victime de ma propre mâlitude. Progresse-t-on un brin à la rdl, ce faisant ?

renato dit: à

vanina, j’ai vu quelques expos des œuvres de Maria Lai, la dernière au MAXXI en 19 — apprécié « immaginare l’altrove ».

et alii dit: à

Abonnez-vous

Il vous manque un numéro de Books ? Complétez votre collection grâce à notre boutique en ligne.

ESPIONNAGE

Markus Wolf, la médiocrité d’une légende
Publié dans le magazine Books n° 84, juillet / août 2017. Par Timothy Garton Ash.

SAUVEGARDER CET ARTICLE
L’homme qui fut pendant plus de trente ans à la tête des redoutables services secrets est-allemands est souvent considéré comme le plus grand maître-espion du XXe siècle. Mais, au fond, était-il autre chose qu’un apparatchik zélé ?

© Ullstein Bild / AKG
Markus Wolf dirigeait le renseignement extérieur de la RDA depuis 1958. Les services occidentaux ne parviendront à le prendre en en photo que vingt ans plus tard, à Stockholm.

En 1991, j’ai entendu « le plus grand maître-espion du XXe siècle » – comme le dit la jaquette de l’autobiographie de Markus Wolf – témoigner au procès d’un de ses anciens subordonnés devant un tribunal de Munich (1). Le juge commença par demander au « témoin Wolf » de décliner son nom, son adresse, son âge, puis sa profession. « Je suis auteur », répondit Wolf. Des gloussements parcoururent la salle d’audience et même le juge ne put s’empêcher de sourire.

De fait, depuis qu’il a pris sa retraite en 1986, après trente-trois années à la tête des services de renseignement extérieur est-allemands, Markus « Mischa » Wolf est un auteur aussi prolifique que couronné de succès. Il a aussi fourni une matière fort lucrative à d’autres écrivains. Dans son premier livre, « La Troïka », paru en 1989, il évoquait son enfance dans le Moscou stalinien des années 1930, aux côtés de son frère, le cinéaste Konrad Wolf, et de deux amis (2). En 1990 parut « Markus Wolf : “Je ne suis pas un espion” » (3), un titre qui mérite indubitablement le prix Kurt Waldheim du déni (4). C’était un entretien-fleuve avec deux intervieweurs est-allemands complaisants. En 1991, Wolf publia son deuxième livre, « Sur mes ordres », une version éditée de ses notes et de son journal de 1989, l’année des merveilles, complétée par quelques réflexions autobiographiques (5). Et, en 1995, il a publié un livre de cuisine avec ses recettes russes favorites, intitulé de façon prévisible « Secrets de la cuisine russe » (6). Dans le même temps, outre une multitude d’interviews dans la presse et d’apparitions à la télévision, l’espion-auteur a fait l’objet de plusieurs ouvrages, notamment un en anglais, dû à Leslie Colitt, correspondant du Financial Times à Berlin, et intitulé « Maître-espion. La vraie vie de Karla, ses taupes et les services de renseignement est-allemand » (7).

Au départ, les Mémoires de Wolf devaient être publiés chez Bertelsmann, mais le géant de l’édition ouest-allemand a fait marche arrière, pris d’un soudain accès de moralité. Plus intrépide, Random House s’est engouffré dans la brèche, et l’éditeur américain s’est retrouvé à orchestrer ­simultanément dans le monde entier la publication de cette version autorisée de la vie de Wolf, à grand renfort de publicité – avec pour seul obstacle le fait que les États-Unis ont jusqu’à présent refusé à l’auteur un visa au motif qu’il a été impliqué dans le soutien bien connu qu’a apporté la Stasi au terrorisme ­international.

Nous devons donc nous préparer à une nouvelle flopée de clichés journalistiques : « chef espion légendaire », « venu du froid », « le vrai Karla ». Peu importe que John le Carré ait formellement nié s’être inspiré de Wolf, non seulement pour son Karla russe, mais aussi pour un personnage qu’on serait tenté d’associer de façon bien plus plausible à Wolf : l’officier de renseignement est-allemand Fielder, intellectuel juif tyrannisé par son supérieur grossier et antisémite Mundt dans L’Espion qui ­venait du froid. Le fait que Fielder se soit effectivement appelé « Wolf » dans une version antérieure du roman serait une pure coïncidence, affirme John le Carré : il aurait emprunté le nom à la marque de sa tondeuse à gazon. Pourtant, quand j’ai parlé au vrai Wolf en 1996 à Berlin, il m’a dit avoir lu le roman de John le Carré peu après sa publication en 1963 et avoir été stupéfié par les échos troublants qu’il avait trouvés entre le conflit Field-Mundt et sa propre relation orageuse avec son supérieur, Erich Mielke, le ministre de la Sécurité d’État. Il s’étonnait que le renseignement britannique soit si bon.Peut-on, même aujourd’hui, débrouiller les faits de la fiction, l’auteur de l’espion, Wolf de « Wolf » ?

L’Homme sans visage est présenté comme une « autobiographie ». Mais il ne l’est qu’en partie. Un morceau de bravoure, en ouverture, décrit diverses tentatives des services ouest-allemands, américains et même, semble-t-il, ­israéliens pour obtenir sa collaboration, dans les mois qui s’écoulent entre l’effondrement du régime communiste est-allemand, à l’automne 1989, et la réunification officielle d’octobre 1990. On trouve un récit hilarant de la visite de deux messieurs de la CIA à sa datcha des environs de Berlin-Est, apportant des fleurs et une boîte de chocolats pour sa femme et lui offrant une nouvelle vie

et alii dit: à

books!
chapitres thématiques sur divers aspects de son travail et de celui des services secrets : ceux qu’on a appelés les « espions Roméo » (envoyés pour séduire les secrétaires), les traîtres, les agents doubles et triples, la désinformation, le terrorisme, Cuba. C’est en bonne partie le résultat des questions (pour ne pas dire de l’interrogatoire) de sa coauteure, Anne McElvoy – à qui l’on doit un ­excellent livre sur la RDA –, et de ses éditeurs américains (9).

Le produit final est à n’en pas douter l’ouvrage le plus substantiel de Wolf à ce jour. S’il reste fidèle au premier commandement des officiers du renseignement, « Tu ne trahiras pas tes agents », tant d’entre eux ont déjà été démasqués qu’il peut malgré tout ­raconter leur histoire. Il ajoute quelques détails intéressants à celle de Günter Guillaume, son homme dans la chancellerie de Willy Brandt, qui, lorsqu’il fut confondu, provoqua la démission de ce dernier. Il dit, par exemple, que les copies des documents confidentiels faites dans la maison de vacances de Brandt en Norvège, que Guillaume affirme avoir transmis à l’Est, ne lui sont en réalité jamais parvenues – parce
https://www.books.fr/markus-wolf-mediocrite-dune-legende/

renato dit: à

vanina, d’Arbasino pourrait vous intéresser Certi romanzi suivi de La Belle Époque per les scuole, Einaudi, 1977. On y trouve un beau essai sur Gadda : Genius loci.

et alii dit: à

ça, c’est pour D!
« Bon : le livre d’espionnage qui devrait casser la baraque en ce moment et qui passe totalement inaperçu.
En résumé : il y a dix ans, la DGSE se dote d’une équipe de télépathes et recrute une télépathe surdouée. Fourmillants de détails pas inventables. Pas inventables. Personne ne peut avoir inventer ça, à part une bande de malfrats d’Etats qui ont décidé d’utiliser des surdoués pour leur faire hacker les consciences. Tout est décrit : la recette de cuisine co… >Voir plus
Pierre-Gilles Bellin
Anonymous

et alii dit: à

Markus Johannes « Mischa » Wolf, né le 19 janvier 1923 à Hechingen et mort le 9 novembre 2006 à Berlin, est un diplomate est-allemand qui, de 1958 à 1986, fut le dirigeant du service des renseignements extérieurs (Hauptverwaltung Aufklärung, HVA) de la Stasi, la puissante police secrète de la RDA.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Markus_Wolf

quillon dit: à

Gadenne , le Paris de l immédiat après-guerre : fleurissait le papier imprimé … sauf les livres d’Aragon (vite épuisés) , de Montherlant (« disparus du commerce d’un jour à l’autre ») …
et puis aussi : « tel roman, qui avait enchanté ses lecteurs de l’avant-guerre, était rendu à ceux-ci dans un état irréprochable, amputé de la préface qu’ils y avaient lue dix ans plus tôt. Tant les vitres étaient partout devenues fragiles. »

De quels romans et de quelles préfaces, dont la toxicité dépasserait celle des oeuvres elles-mêmes, s’agit-il ?

renato dit: à

Fut un temps où le seul fait de voyager beaucoup pouvait faire de vous un agent de la CIA : certains pilier de comptoir voyaient des agents de l’Agence partout — amusant.

vedo dit: à

Ah, je ne peux pas résister: la côte est des Etats-Unis en hiver! Soleil éclatant (même latitude que l’Espagne), ciel tout bleu, Licht!, neige et air froid revigorant! (10% de plus d’oxygène par différence de 30 deg.).

Bloom dit: à

et alii, William Boyd, grand parmi les grands, et viticulteur à Pomport, en Dordogne (Château Pecachard, Bergerac, Guide Hachette des vins).
Restless/ La vie aux aguets est pour moi son grand roman d’espionnage. Je ne regarde plus les crayons de la même façon depuis que j’ai lu comment les utilise la protagoniste de ce magistral thriller.

MC dit: à

si je me souviens bien le dernier du groupe Philby, John Cairncross vivait en 1987 où il fut invité à un colloque dix-septième piste . Las au dernier moment , il nous fit faux-bond. On peut effectivement se demander si la médiocre copie de Mademoiselle Slimani ,ou , stylistiquement, on cherche en vain l’ ombre d’ une idée pour ne trouver que de bons sentiments méritait d’ être signalée et , pire, publiée.
Le sujet était beau, mais encore eût-il fallu sortir des lieux communs d’un manuel de castors juniors féministes , et avoir ce qui lui fait cruellement défaut: un style. Personnellement pour revenir au sujet , l’ évocation d’ un prince qui transforme ses espions en steack haché aurait été, entre autres, opportune. Bien à vous. MC
t

Jean Langoncet dit: à

(Les commentaires de Court sont émaillés depuis ce matin d’étranges signes ou de signe communs employés étrangement. Faut-il y voir l’effet d’un abus de produits de synthèse ?)

D. dit: à

et alii, je suis capable de deviner le contenu d’images enfermées dans des enveloppes parfaitement opaques.
Disons que je vois les formes marquées ou encore les couleurs. Je ne vois pas les détails.
Je n’en connais pas le mécanisme. Ce qui est possible c’est qu’une entité astrale que je trimballe avec moi voit l’image et m’en fasse la suggestion inconsciente. C’est à mon avis le plus probable.

Jean Langoncet dit: à

@Janssen, je le dis avec beaucoup d’admiration mais votre phrase : »Par ailleurs, on ne voit pas en quoi notre légitime indignation sur le sort de cette jeune musulmane serait incompatible avec la défense de la tête de veau et des cols de chemise propre. » devrait figurer dans une anthologie des plus belles phrases surréalistes dignes d’un Robert Desnos.Elle est vraiment magnétique et fait ma joie!

Peut-être même digne d’Isidore Ducasse :
« Beau comme la rencontre fortuite sur une table de dissection d’une machine à coudre et d’un parapluie »

et alii dit: à

« Etoile de Noël » : le rapprochement entre Jupiter et Saturne à ne pas manquer le 21 décembre
n’oubliez pas la « star »
bonsoir

et alii dit: à

« Beau comme la rencontre fortuite sur une table de dissection d’une machine à coudre et d’un parapluie »
vous m’avez devancée ;vous avez eu raison , j’aurais peut-être oublié

Bloom dit: à

Willie Carlin, agent du MI5 et des services spéciaux de l’armée britannique, fut pendant des années responsable des finances de l’IRA à Derry, et rédacteur des communiqués de presse de Martin McGuinness. En réalité, son rôle consistait à protéger celui qui était à l’époque chef d’état-major de l’IRA et qui devint ensuite vice-premier ministre d’Irlande du Nord après les accords de Belfast. Au plus fort des Troubles, quand le gouvernement britannique clamait très fort qu’il était hors de question de négocier avec des terroristes, un de ses agents veillait sur la sécurité du patron de l’IRA, considéré comme quelqu’un avec qui un « deal » serait possibles un jour…
Détail qui ne s’invente pas, Carlin, natif de Derry, a été recruté par les services de contre-espionnage à Clouds Hill, dans le Dorset, un cottage spartiate géré par le ministère du patrimoine et qui n’était autre que le lieu de villégiature de Lawrence d’Arabie…Puissance du symbole…
Willie Carlin, Thatcher’s Spy: My Life as an MI5 Agent Inside Sinn Féin, Merrion Press, 2019.

Janssen J-J dit: à

@ Faut-il y voir l’effet d’un abus de produits de synthèse LSD ?
Non, JL… Juste une odeur de si mineur, comme dans l’histoire du poisson sur la bicyclette, le besoin d’une femme chapeau pour le violoncelliste. Du casse pas trois pattes à un caca.

Janssen J-J dit: à

Ça colle !

Soleil vert dit: à

Paul Edel dit: à
« Janssen, je le dis avec beaucoup d’admiration mais votre phrase : « Par ailleurs, on ne voit pas en quoi notre légitime indignation sur le sort de cette jeune musulmane serait incompatible avec la défense de la tête de veau et des cols de chemise propre. » devrait figurer dans une anthologie des plus belles phrases surréalistes dignes d’un Robert Desnos. Elle est vraiment magnétique et fait ma joie! » »

Je plussoie !!!!

JJJ et Paul Edel sitôt le COVID maitrisé je vous invite chez « De Chez eux » paris 7e où Chirac faisait déguster le tête de veau à Poutine

D. dit: à

Ah vous êtes Capricorne, renato ?!
Je m’entends bien avec les Capricorne.

Jean Langoncet dit: à

@Poutine

Qui incidemment a des faux airs de colvert

Janssen J-J dit: à

Et pourtant…, ce soir la France est invitée à assister en direct à une cérémonie de dégradation de plusieurs jeunes femmes
Comment ne pas s’indigner de l’influence délétère de la secte française de Boko-Bouygue, avec Alexia Slimani ?

rose dit: à

Ne ne savons tjrs pas la date précise de l’anniv. de Renato.

rose dit: à

Progresse-t-on un brin à la rdl, ce faisant ?
Je trouve.
Énormément.
Réjouissant.

rose dit: à

Vedo

vedo dit: à
Rose, à propos de l’éducation européenne, je vous donnerais volontiers l’indice d’une ébauche d’une réponse,

Tant pis.
[…] m’avoir permis de découvrir, grâce à ce mauvais article de Worms dans Libération (voir note de Wiki sur l’éducation européenne), le nom de Kertész.
C exagéré : j’y ai pensé tte la journée. L’article de Worms n’est pas mauvais. Il a saisi ce roman sous le angle de l’éducation.
Cela doit le concerner et l’animer en tant que philosophe.
Il me semblerait plus juste -mais d’autres angles différents sont acceptables, de saisir ce texte sous le même angle que L’âge d’homme de Michel Leiris.
C’est un récit initiatique d’un enfant qui devient adulte.

rose dit: à

Ne connais pas un iota Kertész.
Dslée.
Ne peux vous être d’aucun secours.

rose dit: à

Il m’aurait fallu être visité par la délicatesse, le soyeux et le velouté d’une telle plume aimante.

Janssen-JJ
Nos rêves sont faits pour être réalisés.
Parfois, le délai permet d’être prêt.

Jean Langoncet dit: à

@LSD ?

La messe câline ?

rose dit: à

fred worms et bergson

Janssen-JJ
Ai écouté en entier.
Limpide et lumineux.
Passionnant.
Merci.

Patrice Charoulet dit: à

TOUS LES SINGES

Nous avons tous vu des chimpanzés, des gorilles, des babouins, des gibbons, … voire des bonobos.
En bibliothèque, je tombe sur un livre plein de photos intitulé
« Tous les singes », Milan éd. Je découvre une foule de singes, jamais vus, jamais montrés, jamais filmés.
Dans l’ordre d’apparition :
Le tamarin-lion, le sapajou, le lagotriche, le douroucouli, le ouistiti à toupet blanc, le ouistiti argenté, le ouistiti de Geoffroy,le ouistiti à tête jaune, le ouistiti pygmée, le tamarin mains rouges, le tamarin à tête brune, le tamarin pinché, le tamarin labié, le tamarin bicolore, le tamarin empereur (qui a une moustache majestueuse), le tamarin-lion doré, le sapajou brun, le sapajou à front blanc, le sapajou capucin, le saïmiri écureuil, le saïmiri à tête noire, le callicèbe gris, le callicèbe brun, l’atèle noir, l’atèle à tête brune, l’atèle belzébuth, le lagotriche laineux, le murique, le hurleur brun, le hurleur à manteau, le hurleur noir, le ouakiri à tête noire, le ouakiri chauve, le saki moine, le saki à tête pâle, le saki noir, le cercopithèque queue de soleil , le vervet, le cercopithèque diane, le talapoin, le hocheur blanc-nez du Bénin, le moustac, le drill, le mandrill (à nez rouge vif), le gélada, le patas, le magot, le macaque nègre, le macaque ours, le macaque crabier (il mange parfois des crabes!), le macaque à queue de lion, le macaque du Tibet, le cercopithèque à tête de hibou, le cercopithèque noir et vert, le mangabey à collier blanc, le colobe de l’Angola, le colobe de Zanzibar, le semnopithèque obscur, le semnopithèque noir, le semnopithèque à crête, l’entelle, le rhinopithèque de Roxellane.

Quelle inventivité de la Nature (ou de Dieu – il y a deux façons de voir)!

Les documentaires animaliers devraient un peu élargir leurs sujets : les chimpanzés, les gorilles, les babouins…on connaît !

P.-S. Sur mon mur Facebook, Catherine Clément? qui fut cacique de l’agreg à 22 ans, me met ce commentaire :  » Je veux un douroucouli !!! »

rose dit: à

Sapajou, me semble-t-il fait partie du panel d’injures du capitaine Haddock.

Jazzi dit: à

Mes frères, ce n’est guère prestigieux de chasser en meute contre la femme humanitaire !
Il est des ricanements aussi mortels que des lapidations.
Et pas une seule soeur pour manifester un peu de solidarité ?
Le transgenre sera l’avenir de l’humanité…

Jean Langoncet dit: à

@Dans l’ordre d’apparition

Les chercheurs en médecine puissent-ils s’en inspirer pour substituer aux noms barbares qu’ils donnent à leurs molécules, des qualificatifs plus proches du commun des mortels. Rien sur le nasique renifleur ?

Jazzi dit: à

Nulle technicienne de surface avec ou sans BTS sur votre mur Facebook, Patrice Charoulet ?
Pour les diverses espèces simiesques nous sommes pas mal lotis sur la RDL…

MCourt dit: à

Soleil vert. D’chez eux appartient-il toujours à la meme famille? JJJ Il y eut une émission rassemblant Markus Wolf, Constantin Melnik.et je crois Pavel’S dont j’ ai les Memoires. Bien à vous. MC.

PS. Ce n’ est pas un état second, comme le soutient le degré zéro du commentaire. Simplement un clavier second…

Jean Langoncet dit: à

@un clavier second

Un clavier sans touches auquel il manque une souris ?

Janssen J-J dit: à

@ Et pas une seule soeur pour manifester un peu de solidarité ?
Avec qui, jzmn ? les miss France ? la saoudienne courageuse ? la jeune transgenre suicidée ?

Non, nous ne sommes pas une meute de chiens, désolé. Moi, j’en fais pas partie… C’est à chacun de nous de réagir à Alexia, pas aux erdéliennes, qui ne sont certainement pas non plus une meute de chiennes.

MC dit: à

Jadéite distinguons l’ admiration qu’on peut avoir pour la dame et la lamentable tambouille slimanienne, écrite bien au chaud à paris pour relancer une carrière que d’ aucuns trouvent vacillante.

Mc dit: à

Jazzi ! Le correcteur « intelligent » témoigne d’une belle créativité !

JiCé..... dit: à

Samedi 20 décembre 2020, 6h66, 12°

PATERNITE DUPLICITE

La vérité éclate en ces jours précédant la naissance du petit jésus, soi-disant fils de dieu, né de Marie toujours vierge.

Les services secrets chinois ont percé le mystère.

On savait que l’Annonciation est une des bizarreries du culte chrétien. C’est en effet le moment où le divin s’incarne en homme : l’archange Gabriel annonce à Marie son nouveau statut de mère du fils de Dieu, et lui explique qu’elle portera un enfant en son sein tout en restant vierge !

Décryptant les messages du portable de Gabriel, retrouvé par hasard dans un souk, les Chinois ont acquis la conviction que dieu a sous-traité au plus beau de ses archanges la redoutable mission d’engrosser Marie !

C’est donc l’Archange qui a fait cocu Joseph…

Une fois de plus, l’activité chinoise tout azimut a payé. Et qu’on ne me parle pas de sacrilège, on modifiera la tradition, à cause de ces éléments nouveaux incontestables. Point barre…

Alexia Neuhoff dit: à

Eh bien, il y aura de la dinde à Noël. Messieurs Janssen et Court étaient du jury du concours général… agricole et ont (virtuellement) tâté du croupion pour effectuer la sélection. Il paraît qu’à Ry, le fantôme de Gustave F. en aurait rit.

JiCé..... dit: à

Curieux de tâter du croupion pour effectuer une sélection, l’inverse me parait plus convenable : sélecter puis tâter le croupion…

renato dit: à

En voilà un autre qui est tombé sous les charmes de la propagande chinoise.

Gabriel n’y est pour rien dans la conception, il suffit de s’en tenir à l’iconographie et à la tradition de la Mediterranée Orientale où la transformation d’un dieu en animal n’est pas un fait ecceprionnel : Perséphone et le Serpent, Leda et le Cygne, Europe et le Toreau. Donc, Gabriel révèle à Marie que Merle Blanc n’est pas un oiseau quelconque.

Incidemment, un sympathique curé que je frequentais parlait de l’eglise où il sevissait comme d’une Taverne : au Merle Blanc.

Jazzi dit: à

« Jazzi ! Le correcteur « intelligent » témoigne d’une belle créativité ! »

A quoi faites-vous allusion, MC ?

JiCé..... dit: à

Ces salopards de Chinois nous auraient menti !

Ce monde devient infect. Il est temps que le réchauffement climatique transforme cette planète infâme en brasier terrifiant. Rôtissoire pour pigeons.

Jazzi dit: à

« Nigeria : un attentat-suicide perpétré par une adolescente, signature de Boko Haram
Trois personnes ont été tuées. »

Pas de quoi en rire !
Elle est bien jolie l’ex miss Normandie, sacrée miss France.

Janssen J-J dit: à

@ technicienne de surface avec ou sans BTS sur votre mur Facebook ?

… hélas, elles font partie du gros des troupes des gilets jaunes, jzmn… Pas de quoi se moquer sur le PC !

@il y aura de la dinde à noël…

Pouvez être sûre que j’en mangerai point, AN. Préfère les oies blanches en général, mais cette année, rien du tout : je jeûne et je chaste. 🙂

Bàv, et bon dimanche, (20.12.20_9.25)

et alii dit: à

bonjour;le monde dit que Wonder woman Elle y joue le rôle d’une ancienne agente du Mossad qui, apparue dans le quatrième épisode, en 2009, est tuée dans le sixième, en 2013. Elle brise ensuite la routine de ces seconds rôles féminins en devenant en 2017 la plus iconique des super-héroïnes. Le succès planétaire de Wonder

JiCé..... dit: à

Des macronophobes laissent fuiter qu’il y aura de la dinde à l’Elysée à Noel, des macronophages laissent entendre que, de la dinde y’en a là-bas…à l’année.

Les Français sont une peuplade de voyous fainéants, partisans, arrogants, médisants, bref consternants !

Janssen J-J dit: à

@ victime de ma propre mâlitude. Progresse-t-on un brin à la rdl, ce faisant ?

Pardon de m’auto-citer, rôz, mais vous y avez répondu affirmativement.
Donc, voici un petit hommage de remerciement de l’une de vos suggestions récentes.
Je viens donc de découvrir grâce à vous les aventures mises en scène par Kessel au Yemen et sur la mer rouge, 80 ans plus tard (in Fortune carrée, 1931)… Ce roman m’a surpris et décoiffé un brin, je dois vous le dire ! Pourquoi ? Il mettait en scène deux aventuriers et guerriers intrépides, héros blancs aux pouvoirs charismatiques… entourés de beaux nègres musclés un peu demeurés dans leur mentalité de braves esclaves courageux, (on était encore en plein dans les fantasmes de l’époque coloniale). Le plus intéressant n’est pas là : il tient dans ce passage du roman où l’un des deux héros, Mordhom (H. de Monfreid), en dépit de ses exploits et de l’admiration fervente que sa réputation a suscitée autour de lui, souffre en réalité d’une effroyable solitude. Il s’en confie nuitamment à Philippe (Kessel ?), ce jeune homme blanc pris en amitié, lequel cherche à participer aux aventures et bourlingueries du héros sur la mer et dans les déserts. Et voilà que le héros s’épanche sur son épuisement à tenir ce rôle accablant d’aventurier viril ravagé par sa solitude et son besoin de repos. Le lendemain, après avoir retrouvé ses esprits, et sans doute pris de remords pour cette indigne sentimentalité nocturne, il menace de tuer ce confident d’occasion s’il venait à révéler cet abandon à Igricheff, l’autre aventurier (rival ?) resté profondément endormi.
J’ai l’impression que Joseph Kessel avait entrevu quelque chose de profond en son temps… l’amitié virile comme valeur vécue et éprouvée, cependant travaillée par cet « indicible » dont on se moquerait aujourd’hui, -parce qu’on a quand même un peu progressé depuis, je pense, rôz-, savoir la tyrannie culturelle de la virilité valorisée dans l’éducation de la plupart des hommes désireux de s’en émanciper…
Elle est toujours là, et ils ont encore du mal dans l’ensemble. Mais petit à petit, on progresse… Grâce à la littérature qui nous montre bien d’où on est partis…
Merci rôz, et bien à vous,

JiCé..... dit: à

Gigi, vous prenez une régression virile pour une progression virale ! Il vous faut consulter, malheureux : vous prenez vos rêves minuscules pour réalités à probabilité non nulle !

Nous manquons d’hommes, d’aventuriers, d’inventeurs…

(…pardonnez-moi, on frappe à ma porte…les infirmiers de l’EHPAD probablement, ou quelque créancier de Bercy….uhuhu !)

Jazzi dit: à

Il suffit de demander, JJJ. J’ai ça en boutique !

JOSEPH KESSEL

Abyssine Ethiopie

Fortune Carrée, le superbe roman datant des années 30 de Joseph Kessel (1898-1979), qui emprunte son titre à la petite voile rectangulaire à laquelle on a recours dans les situations les plus tempétueuses, narre les aventures viriles de personnages tout aussi violents et sauvages que les paysages époustouflants qu’ils sont amenés à traverser. Sur les pas de l’aventurier Igricheff, fils d’une kirghize et d’un diplomate moscovite, et de Daniel Mordhom, un baroudeur breton (deux personnages inspirés par les figures légendaires de l’émissaire Russe Hakimoff et du contrebandier-écrivain Henri de Monfreid), auxquels s’est adjoint Philippe Lozère, un jeune et riche français en mal de sensations fortes, ce roman épique nous conduit depuis les montagnes yéménites jusqu’aux plus hauts plateaux de la corne d’Afrique en passant par la Mer Rouge et ses dangereux pirates ! Visite commentée des environs de Harrar et de ses principaux habitants.

« C’était un monde clos qui n’avait aucun lien avec celui que venaient d’abandonner les trois voyageurs. Gardé de tous côtés par des vallonnements et des cimes, le grand plateau du Harrar éthiopien se déroulait avec une douceur et une variété infinies. Des lacs tranquilles, semés à vastes intervalles, brillaient dans la terre rouge et verte.
Le soleil faisait du chaume qui couvrait les huttes des villages dorés. Au fond, vers le sud, s’élevait une table polie et gigantesque de trois mille mètres de haut sur les parois de laquelle tremblait la courbe d’un arc-en-ciel à peine formé.
– Daniel c’est bien la ville de Harrar ? demanda Philippe lorsqu’il eut joui pleinement du spectacle révélé tout à coup, en indiquant au milieu du plateau une sorte de blanche fourmilière ceinte d’un fil sombre.
– Oui ;
– Votre propriété est aux environs ?
– Beaucoup plus loin, derrière les collines, au sud-ouest. Je suis aux confins du pays galla et du pays somali de Djigdjiga… Vous verrez…
– Je n’y comprends plus rien, murmura Philippe. Et c’est toujours l’Abyssinie ?
– Toujours.
– Issas, Danakils, Somalis, Gallas, Harrari… quel chaos !…
[…]
– Ce plateau, reprit Mordhom, a été conquis par les Abyssins à la fin du siècle dernier sur les envahisseurs arabes qui forment la plus grande partie des habitants de la ville, les Harrari. La population des champs est galla. Mais ni les uns ni les autres ne sont dangereux. Ils acceptent la domination éthiopienne avec docilité. Tout autour sont les nomades : Somalis, Issas, Danakils. Tous guerriers, tous en luttes exterminatrices les uns contre les autres. Ils payent tribut à l’Abyssin, mieux armé, plus nombreux, mais c’est tout. Pour le reste, ils ne connaissent de maîtres que l’espace, l’eau et le soleil. Je les aime, surtout les Somalis, les seuls qui soient sûrs. Je suis bien avec les Danakils, plus sauvages encore que les autres. Pour les Issas, cela dépend des chefs. Chez moi, commence le domaine somali. Puis, en allant vers la mer, à peu près en ligne droite, on traverse le pays issa. Enfin, sur les déserts et les montagnes de la côte, règnent les Danakils. Voilà pour cette partie de l’Abyssinie. Quant aux autres, je vous en parlerai si le hasard nous mène ailleurs. Il y a vingt tribus pour le moins.
[…]
Les trois hommes galopèrent en silence, traversant ou longeant des petits villages aux toits coniques, des champs de maïs, de dourah, des terrasses verdoyantes de caféiers, de bananiers, bordées d’euphorbes pareilles à d’énormes langues dressées, vertes, grasses et semées d’épines. […]
La terre devenait rouge, limoneuse. Le soleil aspirait rapidement l’humidité laissée par la pluie, les sabots des chevaux commençaient à soulever une poussière ocrée. Les hameaux se faisaient plus nombreux, tous composés de huttes rondes, couvertes d’un toit aigu en chaume, et d’enclos pour le bétail protégés par des branchages épineux. Des troupeaux coupaient la route : zébus, chèvres et moutons à tête noire. Souvent, les cavaliers croisaient un guerrier abyssin – juché sur sa selle dure et haute – qui trottait sur un mulet marchant l’amble, harnaché de larges bandes de cuir. L’homme portait une cape sombre qui couvrait à demi sa longue culotte et sa chemise de toile blanche. Un grand sabre courbe, dans un fourreau de cuir, battait ses jambes serrées par l’étoffe et ses pieds nus qui, tenant par le gros orteil un étrier minuscule, tambourinaient sans arrêt les flancs de la bête. Derrière lui venaient les domestiques portant le fusil, le parasol, le chasse-mouches de leur maître.
Les trois cavaliers arrivèrent ainsi aux murailles épaisses et sombres de Harrar. Déjà, Igricheff qui, le mieux monté, marchait en tête, dirigeait son cheval vers la porte où veillaient des soldats noirs déguenillés et bardés de cartouchières, lorsque Mordhom lui cria :
– Contournez les murs, nous irons plus vite.
Et comme Philippe faisait un geste de regret, il ajouta :
– Rien d’intéressant. Une ville arabe, comme tant d’autres… Maisons en pisé, ruelles sordides, cours qui se joignent, pavé glissant et branlant. Nous avons mieux à voir. »
(« Fortune carrée », René Julliard, 1955)

JiCé..... dit: à

CONSTAT

De la dinde de Noel, on en trouve chez Messire Assouline…toute l’année.

et alii dit: à

EDEC NAT et le mensonge :BRIGHELLI

Et s’il vous plaît, laissez les enseignants enseigner. Vous n’allez pas expliquer à votre boulanger comment on fait le pain, vous ne vous risquez pas à contester le traitement que vous ordonne votre médecin. C’est pareil : votre compétence, en matière d’enseignement, est nulle. Autant vous y faire. Parce que des démagogues ont inventé il y a quelques années la notion creuse de « co-éducation », vous vous croyez autorisés à intervenir dans le champ scolaire — alors que vous n’avez rien à y faire, ni pour juger les notes, ni pour juger les contenus.

L’Éducation nationale est un parc d’attractions où chaque détail a été pesé afin de satisfaire et d’illusionner le plus grand nombre — pour que les gogos patientent jusqu’à ce

et alii dit: à

ce n’est pas parce qu’une lettre arrive que son message est décrypté:
Un bon nombre de ces lettres sont aussi restées mystérieuses. La lettre qui a récemment été décryptée comprenait un chiffrement à 340 caractères. Elle avait été envoyée au San Francisco Chronicle en novembre 1969. Ainsi, il a fallu 51 ans pour craquer le code, a noté le San Francisco Chronicle. « J’espère que vous vous amusez beaucoup à essayer de m’attraper. Ce n’était pas moi dans l’émission de télé… Je n’ai pas peur de la chambre à gaz parce qu’elle m’enverra plus vite au paradis, parce que j’ai maintenant assez d’esclaves pour travailler pour moi », peut-on ainsi lire dans le message. Malheureusement, la lettre ne dévoile pas l’identité du tueur.
https://dailygeekshow.com/zodiac-message-code/

et alii dit: à

sur les noms de singes :Saki est un nom d’homme, peut-être pas des plus communs:
Munro, Hector Hugh, dit Saki, né le 18 décembre 1870 à Akyab, en Birmanie1, mort au combat le 13 novembre 1916 à Beaumont-Hamel, dans la Somme en France, est un auteur britannique.

JiCé..... dit: à

ECHEC

Notre fabulante Déséducation Nationale est une réussite que nous envient les peuplades voisines extrêmement orientales.

Brighelli est dans le vrai.

Jazzi dit: à

Je suis inquiet, JJJ. On dirait que de nombreux erdéliens se sont faits raptés !
Où sont passés Christiane, le boug, Phil… ?
Vous ne pouvez pas activer vos réseaux de la place Beauvau pour que l’on en sache un peu plus.
Apparemment, pour JiCé personne n’en a voulu !
Nos retraités se sont-ils faits embaucher comme père-Noël dans les grands-magasins, pour améliorer leurs maigres revenus ?
Est-ce un coup de D et de ses amis extra-terrestres ?
Si ça continue, il y aura aussi peu de commentateurs ici que chez Paul Edel, où la boutique tourne encore grâce à M. Court et vous !

JiCé..... dit: à

JiBé
Tu n’es pas une pute mais tu en as la langue !

Jazzi dit: à

Et Clopine et DHH, qui devaient nous donner des nouvelles policières, JJJ. Où en sont-elles ?
Moi, la mienne est prête !
Passou aussi semble avoir disparu…

JiCé..... dit: à

RAPT

Enlevés pendant le couvre-feu par des Ottomans, Phil et Bougboug sont actuellement esclaves de harem chez le Calife Fada. Castrés.

PS : Christiane est femme de ménage humaniste chez un comptable juif d’Ergonade.

Jazzi dit: à

Et et alii, JiCé, elle aussi personne n’en veut ?

Pour Marie Sasseur, je n’ose imaginer le sort qui lui a été réservé !

Jazzi dit: à

« Phil et Bougboug sont actuellement esclaves de harem chez le Calife Fada. Castrés. »

Tu as récupérée l’inestimable collection de godes du boug, JiCé ?

JiCé..... dit: à

Et alii a été enlevée par les Kurdes qui l’ont mangé pour éviter qu’Elle soit méchouisé par les disciples du Calife Fou.

JiCé..... dit: à

J’ai récupéré les Godes de Bougboug, dont celui en diamant qu’il avait fabriqué pour Bokassa.

Honnête, ils sont désormais dans les coffres de Bougboug Industries, à l’abri des méchants. Prudent, je possède 66,6 % de cette start-up.

Janssen J-J dit: à

@ Trop tard, jzmn pour « Fortune carrée »… Heureusement que je n’ai pas vu ça avant d’en causer à rôz… Vous tuez le plaisir de la découverte… Merci pour les alter…

Je crois surtout que tous les erdéliens sont beaucoup plus angoissés par noel et la suite qu’ils veulent bien le reconnaître… C’est dû à la lassitude du confinement, aux soucis domestiques de chacun pour soi et pour les autres, aux affres de l’avenir à court terme de plus en plus incertains… Comme une sorte de déprime collective à l’approche du solstice d’hiver… Et moi-même, je me force à n’y point sombrer, en m’accrochant icite…
Je vous conjure à l’optimisme cher.es erdéliennes… La RDL est résiliente dans son ensemble. Mais elle subit des hauts et des bas. Elle a su vous garder, jzmn, en dépit des blessures que vous avez infligées à celzéceux dont vous déplorez le départ..
D’autres sont partis faire un tour de cantine temporaire… grâce ou à cause de Passoul qui leur a donné congé pendant un temps. Nous les avions avertis depuis des plombes… Peut-être se refont-ils une virginité ? Nous n’y pouvons rien… Les règles du jeu étaient claires… Ne vous en faites pas.
Je garde bon espoir d’être un jour délivré des maudits Anglois grâce à l’apparition de votre Jeanne d’Arc… Quoiqu’aujourd’hui, une extension du complot contre Boris Albion menace : la pandémie prendrait une nouvelle allure du côté de chez Le Carré… On se demande bien ce qu’il est encore en train de nous mijoter, celui-là ! (pour rester dans le sujet).
Bàv,

JiCé..... dit: à

« Le Goût du Gode » sort quand en librairie ?

renato dit: à

« Le retour de Guillaume Tell ! » ?!
Ce n’est pas Robin Hood, plutôt ?

et alii dit: à

defoe :daniel
. D’autres missions lui seront confiées par la suite en tant qu’agent secret. Il organisera l’infiltration réussie des jacobites, les partisans des Stuarts, qui conspirent pour la restauration de cette maison. C’est lui également qui avertira en 1717 le ministre Charles Townshend de l’imminence d’une insurrection dans laquelle est impliquée la Suède. Mais des pamphlets lui ayant attiré de nouveau la disgrâce, il fut alors dégoûté de la politique et ne s’occupa plus que de littérature.
peut-être Bloom pourrait élucider ce penchant de Defoe

et alii dit: à

defoe
. Au service de Robert Harley, comte d’Oxford, il exercera plusieurs missions comme espion.

D. dit: à

Miss Normandie sacrée Miss France 2021!
Honneur aux paturages.

et alii dit: à

je persiste:
Le fait est que même avant son arrestation, Daniel Defoe a envoyé Robert Harley rapport de 23 pages dans lequel il a proposé de créer un service spécial qui traiterait de l’intelligence et de contre-espionnage. Harley envisageait la proposition depuis longtemps, plus d’un an et demi, mais quand Defoe pelure a obtenu la libération de prison et lui a ordonné de mettre en œuvre cette idée en pratique.

JiCé..... dit: à

Plus nous avançons en âge, grabataires du blog passoulinien, plus nous devons adhérer aux objectifs simples des Sages de notre monde perdu :

– Ne rien faire du tout
– Aider ceux qui font un peu
– Exterminer ceux qui pensent trop

Jazzi dit: à

Oui, renato, je voulais dire Robin des Bois !

J’ai déjà dit ici que je n’avais pas le goût des godes, JiCé.

Vous n’avez pas oublié Lauwrence d’Arabie parmi les espions universels, et alii ?

JiCé..... dit: à

Les femmes musulmanes méritent leur sort.
Les femmes chrétiennes méritent leur sort.
Les femmes juives méritent leur sort.

Les femmes bouddhistes ne nous intéressent pas !

Jazzi dit: à

« Honneur aux paturages »

Miss Normandie symbole des mamelles de la France, D !

JiCé..... dit: à

Point n’est besoin d’avoir le goût des godes pour rassembler les écrits de ceux qui l’ont…..

et alii dit: à

très pénible à lire ce lien mais une source d’idées
« Et le chef du renseignement britannique Daniel Defoe est également devenu franc-maçon depuis la fondation de l’organisation, et même après sa retraite jusqu’à sa mort assisté à des réunions des loges maçonniques. Il semblerait, et quelle est la relation entre la franc-maçonnerie et les services secrets britanniques? Il ne semble pas, si au premier coup d’œil, mais si vous pensez à ce sujet le lien le plus direct! Encore une fois, rappelons-nous les mots d’ordre des francs-maçons – liberté, égalité, fraternité, l’élimination des Etats nationaux. Et comment peut-il y avoir égalité dans la monarchie absolue? Après tout, à l’exception de l’Angleterre, tout le pays était alors la tyrannie absolutiste. Et pour parvenir à l’égalité, et la fraternité, nous devons d’abord éliminer la monarchie absolue, et à l’État-nation en général!
https://fr.shofon.net/post/1461655/

JiCé..... dit: à

Liberté Egalité Lubricité ?

Les deux tiers de ces objectifs sont irréalistes, les loges sont des parterres élevés dans le mépris du réel.

Jazzi dit: à

« Point n’est besoin d’avoir le goût des godes pour rassembler les écrits de ceux qui l’ont….. »

Oui mais moi je ne mens pas, JiCé.

renato dit: à

« Les écrivains sont des spécialistes de l’exagération. »
Thomas Bernhard

JiCé..... dit: à

« Oui mais moi je ne mens pas, JiCé. »

Un blog ? l’endroit idéal pour mentir….ne te prive pas de ce plaisir rare, en ces temps de contrôles !

et alii dit: à

méfions nous des pseudos poètes
Le lendemain, Morys est tué par Fouke dans une embuscade, mais pas avant de s’être rendu compte que Johan de Rampaygne l’a trahi : « Ore sai je bien », fet Morys, « que jogelers sunt mensungers, quar la voy Fouke » [14]
[14]
Ibid., p. 33, l. 17–18..

20Un peu plus tard, quand l’un des alliés de Fouke, Audulf de Bracy, est fait prisonnier par Johan l’Estrange et Henri d’Audelee, Johan de Rampaygne intervient et libère Audulf de la prison du roi Jean à Shrewsbury, déguisé comme un ménestrel « éthiopien » :

21

Johan de Rampaygne savoit assez de tabour, harpe, viele, sitole e jogelerie. Si se atyra molt richement, auxi bien come counte ou baroun, e fist teyndre ces chevoyls e tut son corps entierement auxi neyr come geet, issi qe rien ne fust blanke si ces dentz noun, e fist pendre entour son col un molt beal tabour. […] « Sire », fet yl, « je su un menestral ethiopien, nee en Ethiopie ». Fet le roy : « Sunt touz les gentz de vostre terre de vostre colour ? ». « Oyl, monseignour, home e femme » [15]
[15]
Ibid., p. 37, l. 23–28, 32–35..
Performance, trahison, espionnage
Keith Busby

Jazzi dit: à

Je n’aurais aucun plaisir à mentir, JiCé. Dire ce que je pense, ce que je crois (n’employons pas le mot « la vérité ») est pour moi plus jouissif. Et c’est incroyable ce que ça déclenche comme tempête ! surtout dans mes relations professionnelles. Toi même tu parles à mon propos de langue de pute. D’autres disent « concierge »…

et alii dit: à

on ne dit plus « concierge » on dit pipelette

Clopine dit: à

Allez, plutôt que de ruminer, et pour permettre à DHH de nous livrer ses souvenirs, voici le mien :

Tout a commencé par Clarisse. Clarisse me fascinait, à cause de la régularité des traits de son visage et la mobilité de ses yeux noirs, si profonds. Je n’étais pas la seule : assise à une terrasse de café (… Nostalgie…), elle faisait office de four solaire : concentrant les rayons de tous les regards.

Elle était vive, petite, preste en un mot… Et « foutait le bordel » partout où elle passait. La faute à une enfance banalement pathétique : des parents défaillants, un viol par l’oncle qui avait évidemment conduit au placement de la fillette dans des familles d’accueil, donc cette « double peine » dénoncée par tous les services sociaux (mais quand mon historiette a lieu, dans les années 1975, tout ceci était placé aux profits et pertes de la paix sociale), et une relation largement filoutée avec les éducateurs chargés de prendre des nouvelles…

Clarisse et moi avons fait les quatre cent coups. Bars d’étudiants aidant, nous vagabondions la nuit, et je me souviens d’un certain bouquet de fleurs, prélevé sur les plates-bandes municipales et introduit dans le petit appartement de Clarisse (un de ses appartements, elle déménageait au gré du vent, alors que, pauvre moule attachée à son bouchot, je restais obstinément locataire de la même chambre en ville).

Le bouquet était superbe, mais Clarisse n’avait pas remarqué qu’elle en avait semé la moitié derrière elle : les fics n’avaient eu qu’à suivre la piste des tulipes et des roses tombés lors du chemin nocturne de la petite poucette, derrière elle dans la nuit… Et avaient frappé à sa porte…

Nos liens de fêtardes s’étaient resserrés quand nous sommes toutes deux tombées amoureuses du même garçon, un gaillard aux cheveux très noirs, Jean-Marie. Tout de suite, et parce que c’était ma pente naturelle, je lui avais cédé la primauté : cela semblait naturel, j’étais moins jolie, moins spontanée, beaucoup plus terne et en plus ayant été, moi, « bien élevée », je ne lui arrivais pas à la cheville.

D’autant que le garçon en question était un lecteur de Guy Debord, et se proclamait situationniste. Ce qui l’amenait à admirer les vols de plates-bandes et autres excentricité de la pauvre Clarisse, qui pouvait sembler rebelle mais qui ne faisait que se démener sous les déterminismes désastreux qui l’accablaient…

Le premier d’entre eux était bien entendu ce côté autodestructeur qui caractérisait la plupart de ses actes…

Quoi d’étonnant, alors, qu’un certain soir, très tard, alors que nous flânions dans un bar qui n’avait d’autre intérêt que de se situer au-dessous des fenêtres de Jean-Marie, cela se soit mal passé ?

Le refus du patron de servir à Clarisse une dernière bière (pour ma part, cela faisait deux heures que j’avais arrêté, n’ayant pas son entrainement à elle, et jouant comme d’habitude mon rôle de simple faire-valoir) fut le prétexte à violence : Clarisse se leva, pris un des lourds cendriers posés sur les tables (… re-nostalgie d’un temps où l’on fumait dans les bars, risquant le cancer du poumon certes mais évitant la pneumonie des fumeurs d’aujourd’hui, cloîtrés dehors…) et le lança en plein dans la vitrine…

J’ai tenté de m’interposer entre elle et le patron du bar : j’y arrivais à peu près, à force d’interposer mon corps entre eux deux, quand les flics ont débarqué, et zou, au poste.

J’étais beaucoup, beaucoup moins soûle qu’elle : aussi, quand nous fûmes bouclées toutes deux, chacune dans une cellule de dégrisement, ai-je eu plus le loisir de m’inquiéter…

D’autant que tout était sordide, et glauque. On nous avait fait retirer nos ceintures et jusqu’aux lacetx de nos souliers. Et Clarisse n’était pas bien : je l’entendais, dans la cellule d’à côté, crier qu’elle ne supportait pas les murs… Peine perdue. Le flic de service poussa le vice jusqu’à la faire s’agenouiller devant la porte, avant de lui donner l’eau que son gosier brûlé d’alcool réclamait.

La nuit fut longue, très longue, et si pénible. Ma cellule comportait uniquement un rebord en pierre, où l’on pouvait éventuellement s’allonger, si l’on ne craignait pas de se salir aux rebuts divers qui le jonchaient. Une tinette d’une saleté invraisemblable complétait le décor, sinistre sous l’ampoule jaune (protégée d’une cage grillagée) qui éclairait le tout, et surtout mon inconséquence.

Mais je ne voulais surtout pas abandonner Clarisse. Je sentais confusément que, si elle m’entraînait avec elle dans ses pathétiques aventures, c’est qu’elle conjurait la solitude qui était la sienne depuis que Tonton, n’est-ce pas, avait abusé de ses neuf ans…

Le Commissaire arriva vers huit heures trente, et nous fit libérer immédiatement. Je n’eus même pas le droit à un sermon : je n’avais rien fait. Mais je m’aperçus que l’homme connaissait Clarisse. Et en quelques phrases, il obtint plus de serments de « se tenir sage » que ma fréquentation de ces derniers mois n’avait su recueillir…

Nous sommes rentrées toutes deux chez Clarisse. Et primes chacune à son tour la plus longue des douches jamais exigées d’un chauffe-eau…

Quant à Jean-Marie, je lui dois ma lecture de Debord (tout en songeant in petto que Clarisse était à elle seule un sacré spectacle !), eûmes un peu plus tard une aventure ensemble, que j’ai stoppée quand les projets du jeune homme, si je me souviens bien le cambriolage de la maison d’un prof d’université qu’il avait « dans le nez », commencèrent à me mettre un peu trop en danger : je n’allais pas toute ma vie fréquenter les cellules des commissariats rouennais !

Et Clarisse, dès qu’elle le put, six ou huit mois après, déserta la région rouennaise. Je ne sais pas ce qu’elle est devenue… C’était une drôle d’amitié, que la nôtre. Mais elle était néanmoins réelle, et scellée par la nuit interminable de la prison.

Janssen J-J dit: à

Fort intéressant, CT… merci d’avoir joué à la vérité… (donc, vous aviez dans les 20 ans !)
Maintenant, DHH et jzmn, pouvez plus vous dégonfler, hein… Allez, zouk, bon courage !

Janssen J-J dit: à

@ petit rappel. Nous respectons infiniment Paul E. qu’horripile les étalages du moi… Mais qu’il sache bien qu’il s’agit d’une commande officielle de la RDL sur un événement précis, et que nul n’est obligé d’y répondre. Bàv,

Jazzi dit: à

Superbe, Clopine ! Vif, bien enlevé. On retrouve bien l’époque et on te devine parfaitement en creux derrière le personnage principal. On a tous rencontré des Clarisse, au féminin ou au masculin. Des Jean-Marie aussi…

Janssen J-J dit: à

@ on ne dit plus « concierge » on dit pipelette

Pour ma part, n’étant point natif de la capitale, je n’ai jamais dit « bignole », et me suis toujours contenté de « la gardienne » ou « ma gardienne »… (une terminologie neutre consacrée par son puissant syndicat).

Clopine dit: à

Merci Jazzi ! Et puis, tu sais, ne prenons pas trop au pied de la lettre ce que dit Paul Edel. S’il ne supporte pas « les déballages du moi », il accueille volontiers, par contre, les louanges à lui décernées… Mais nous ne relèverons pas ces coquetteries, humaines, si humaines…

par contre, tant que je n’aurai pas la preuve que Marc Court n’est PAS Lucien Bergeret, je resterais réservée, entre le dégoût et l’horreur des trolls…

Jazzi dit: à

Il y a un intéressant parallèle entre ta « nouvelle » et la mienne, Clopine, qui se passent à peu près à la même époque, mais dans des lieux et un contexte différents.

et alii dit: à

vous ne dites pas CLOPINE, si cette aventure au poste scella la fin de vos déambulations nocturnes et si vous avez gardé une nostalgie de ces foirades hardies qui vous ont fait des souvenirs (de « jeune fille rangée » vous en avez surement d’autres associées à ce « panier à salade » pour « billet végétarien »)

Jazzi dit: à

« vous ne dites pas »

Le moi de la narratrice Clopine n’est pas tout à fait identique à son moi social, et alii.
Ce qu’elle ne dit pas et qui semble fort vous intéresser est justement de l’ordre de ce côté « pipelette » que vous semblez dénoncer chez les moi et qui en fait vous est propre…

Jazzi dit: à

chez moi

DHH dit: à

Bravo à Clopine pour ce morceau de vie si vrai vivant et si bien enlevé .
C’est dur pour moi de venir raconter mon histoire, avec la prose pâteuse et pataude de mon récit si platement chronologique ,à ceux qui viennent de lire la sienne
Tant pis j’ai promis; Voilà si vous avez la patience de lire jusqu’au bout :
Nous étions dans les premier mois de 1962 ,quelques jours après Charonne ,quelques semaines avant les accords d’Evian , dans cette période douloureuse de violences et de troubles , qui préludait à la flambée ultime et incontrôlable de la fin de la guerre d’Algérie ,à son déferlement de brutalités croisées de l’OAS et du FLN, sous le regard d’une armée française impuissante ne contrôlant plus rien.
Mon mari et moi hébergions alors pour un temps, chez nous à Paris, un de ses parents, vivant en Algérie qui, en cette période d’incertitude sur l’avenir ,était venu dans la capitale explorer les possibilités d’une reconversion éventuelle ou d’une réinstallation en métropole du commerce de négoce dont il vivait là-bas l
Ce jour là à un peu plus de 18 heures, il était avec moi a la maison . Nous etions tous deux à l’etage du petit duplex où je vivais alors . Moi je finissais de me faire belle pour rejoindre mon mari que je devais retrouver a 19H,avec un couple ami , devant chez Lip, où nous avions prévu de dîner tous les quatre
’On avait sonné
C’est moi qui suis descendue ouvrir ,et dés que j’ai entrebâillé la porte je me suis retrouvée bousculée par trois malabars faisant irruption avec brutalité. J’ai vécu alors comme tétanisée les quelques secondes qui ont suivi ; me pensant victime d’une agression criminelle, incapable de me sentir sécurisée par l’ evidence que que j’avais affaire à des vrais policiers ,ce dont ils avaient attesté avec leurs cartes professionnelles brandies en entrant , terrifiée . j’ai lancé un cri de détresse , appelant a mon secours cet ami qui etait resté a l’etage, hurlant son nom : Victor !;
Aussitô deux des flics,-l ’autre me maintenant sous sa surveillance, ont bondi vers l’escalier pour se saisir en vitesse de leur l’homme qu’ils croyaient tenir, craignant sans doute que, se sentant traqué, il leur échappe, utilisant une possibilité d’évasion, porte ou fenêtre qui existait peut-être à l’étage
Ils n’ont pas eu à monter ,:il le trouvèrent en face d’eux, descendu en hâte pour répondre à mon appel
Alors curieusement un grand calme, un air de détente s’est installé ;les trois policiers ont chuchoté entre eux nous ont fait asseoir poliment et nous sommes demeurés silencieux sous leur garde pendant qu’ils perquisitionnaient consciencieusement et mollement, découvrant avec indifférence et lassitude tous les papiers qu’ils trouvaient, en l’occurrence sans intérêt pour eux, ,seulement nos papiers officiels, des lettres familiales et des paquets de copies en cours de correction
De toute évidence ils avaient très vite compris que ce qu’ils avaient trouvé n’était pas ce qu’ils cherchaient ;et cette perquisition appliquée, figure obligée de leur intervention était visiblement de pure forme. Bien vite un peu embarrassés ils nous ont confessé leur erreur
:J’attendais qu’ils se dépêchent de prennent congé pour partir rapidement de mon côté. Mais cela n’était pas aussi simple ,leur bévue devait se conclure au Quai des 0rfèvres,où nous devions etre amenés pour prendre acte de ce qui s’était passé J’ai un peu maugrée,,je l’ai pris de haut rappelant que mon mari m’attendait, que j’étais déjà très en retard et que que s’ils n’avaient rien a nous reprocher, cet atteinte à ma liberté était inadmissible
Ils m’ont gentiment et paternellement calmée et indiqué que c’‘est eux qui allaient m’emmener retrouver mon mari , qui lui-même d’ailleurs devrait impérativement se joindre à nous pour la phase ultime de l’aventure
Nous l’ avons retrouvé arpentant nerveusement ce bout de trottoir de saint-germain des Pres, et à cet instant ,je pense que son impatience inquiète a du prendre un tour particulier lorsqu’il m’a vu arriver escortée de policiers
Et ce fut le transfert au Quai des Orfèvres : Pour moi un grand moment ;
M’y retrouver avait quelque chose de magique ; Je n’en revenais pas d’etre là pour de bon ,dans ce lieu si conforme à son mythe,, d’entrer dans ce bureau où tout était aussi vrai que dans les films, impression générale de routine poussiéreuse , meubles vieillots et fatigués, lumiere un peu chiche eten bruit de fond le cliquetis de l’antique machine écrire ou le préposé tapait avec deux doigts le compte rendu de nôtre ’affaire.Pour la gamine que j’étais encore c’était grisant.
Nous avons signé le procès verbal de leur intervention ;Ils s se sont confondus en excuses et nous ont expliqué le pourquoi de cette équipée, dans une conversation detendue et aimable
Le coup de filet qu’ils espéraient réaliser visait une des têtes de l’OAS ,se faisant appeler Victor dans la clandestinité,
Sur la base d’indices mal interprétés , une certaine ressemblance physique , un prénom identique, et le fait que leur paraissait sans doute suspect un aller retour de 48 heures en Algerie-en fait destiné, à envisager en famille les perspectives de réinstallation qu’il avait reperées-,les enquêteurs avaient vu dans le brave bougre que nous logions le sulfureux personnage qu’ils recherchaient , et que nous ,ses complices nous protégions ,
Ils ont précisé qu’ils ont immédiatement compris leur erreur quand ils ont été en face de lui et ont pu constater qu’il n’était pas affligé de cet œil de verre , trait physique avéré du type qu’il voulaient appréhender ,
Ils ont ajouté, badins , que , bien sur, ils n’étaient pas très fiers de s’être comportés en pieds nickelés (c’est mon mot pas le leur) , mais que ,dans le fond, il n’étaient pas fâchés que leur intervention ait tourné court, ce qui leur permettait rentrer chez eux pour dîner et dormir au lieu de l’épuisante nuit d’interrogatoire à la quelle ils s’étaient prépares auparavant, sûrs qu’ils étaient de leur coup
J’ai compris plus tard que l’homme qu’il recherchaient et à qui j’étais soupçonnée d’ offrir une planque était André Canal ;grande figure criminelle de l’OAS ,arrêté pour de bon peu de temps après, et dont les conditions d’arrestation et de détention ont donné matière à un des « Grands Arrêts de la jurisprudence administrative »
Peut-etre, après mon récit le préfet Grimaud a-t-il eu la curiosité de se e faire apporter le dossier de la traque d’Andre Canal qui doit garder la la trace de ce fiasco

et alii dit: à

ce prénom, Clopine, c’est vous qui lui avez donnée à votre amie? INSPIR2E PAR RICHARDSON ou par les soeurs du même nom?

et alii dit: à

JE N4AI AUCUNE ENVIE de raconter mes souvenirs sur les histoires OAS que j’ai connues n’étant ni accroc du « moi » , son q et sa beauté , ni des témérités de provinciaux en métropole;je ne cours pas les amitiés en mal de « faire valoir »!

et alii dit: à

avez donné sans e (le prénom)
L’ordre des Pauvres Dames, ou l’ordre des Clarisses, ou aussi les Cordelières, a été créé en 1212 par Claire d’Assise, à la demande de François d’Assise. La règle s’étant adoucie, sainte Colette réforme l’ordre au xve siècle ; les moniales adeptes de la réforme sont alors appelées colettines. Cette réforme s’est ensuite généralisée à tout l’ordre des Clarisses.

Jazzi dit: à

Votre histoire a un côté nettement plus politique, DHH.
Je peux donc envoyer la mienne, avant que Passou n’envoie son nouveau billet !

Jazzi dit: à

NOT TENDER IS THE NIGHT

Été 1969. J’ai dix-sept ans. C’est la pleine saison d’été à Cannes. Je suis serveur au Pub de l’Etang dont la terrasse surplombe la place du même nom, située au bout de la Croisette.
J’entends souvent le rire en cascade d’Henri Salvador, qui dispute d’interminables parties de pétanque sur la place et habite avec sa femme Jacqueline au dernier étage de l’immeuble où se trouve ce pimpant établissement tout neuf, qui a ouvert ses portes deux mois plus tôt.
J’ai été embauché par le jeune patron, Robert Moura, un beau brun trentenaire, notoirement homo, dont la mère est mariée avec le célèbre Mémé Guérini, actuellement en villégiature aux Beaumettes à Marseille.
Un après-midi où je suis seul, un homme entre dans le pub. Il en fait le tour, inspecte chaque élément du décor, palpe le cuir fauve des banquettes, admire l’acajou des tables, le revêtement cuivré du bar en zinc, puis avant de ressortir me déclare : « Ils peuvent, avec l’argent des bijoux de la Bégum ! »
Je commence habituellement à l’heure des petits-déjeuners et finis autour de minuit.
A la coupure de l’après-midi je vais me reposer, lire et me baigner à la plage du Moure rouge, juste à côté, où m’isoler sur les rochers plats du port Canto, au voisinage du Casino du Palm Beach.
Je travaille sept jours sur sept.
Je suis bien payé et touche de bons pourboires, que j’améliore en repassant parfois dans l’addition des nouveaux clients des tickets de caisse des clients précédents. Ici, à chaque commande se rajoute un nouveau ticket et lorsque les tablées sont nombreuses, il est rare que ceux-ci contrôlent le tas accumulé sous le cendrier dont je fais le total au moment de l’addition. Un café ou un demi en plus passe comme une lettre à la poste. Et au cas où, je peux toujours prétexter une erreur de mon air le plus innocent.
A la fermeture, je rends la somme totale des tickets enregistrés au numéro correspondant à mon rang de tables et garde le surplus.
Je n’ai aucun remord ni scrupule, ici, la clientèle est plutôt friquée et constituée essentiellement de parisiens et d’étrangers auxquels se mêlent quelques résidents locaux et des jeunes femmes et jeunes hommes interlopes : putes de luxe, trafiquants en tous genres ou gigolos.
J’habite à l’autre extrémité de la ville, sur les hauteurs du quartier des Broussailles, et je dispose d’un vieux Solex noir pour me déplacer.

Ce soir je suis fourbu. Nous sommes à la mi août et la fatigue accumulée ces dernières semaines se fait de plus en plus sentir. Je rêve aux quelques jours de repos qui m’attendent avant la rentrée des classes au lycée Carnot.
J’empoche mes billets, saisis mon sac de sports. Robert, au bar, en compagnie de ses habituels amis me dit, tout en sirotant son whisky : « Ne te perds pas en chemin, beau jeune-homme ! » A ses côtés, Claude, un voyou dont la beauté sauvage ne me laisse pas indifférent, le bras passé autour de la taille d’une de ces filles interlopes m’adresse un clin d’oeil canaille. Dans l’après-midi, j’ai vu que la mère de Robert lui avait glissé discrètement une liasse de billets par dessous la table, dans un coin de la terrasse où ils étaient assis. Pour quel genre de contrat ?
De mon air le plus froid, j’adresse un « bonne nuit » à la cantonade. En ce temps-là, je ne riais pas beaucoup. Pratiquement jamais. J’étais plein de révolte. Mais aussi la proie de violents désirs réprimés.
Roulant sur mon vélosolex, vêtu de mon fin pantalon de travail en tergal noir et d’un polo blanc, collant de sueur, je goûte alors à la fraîcheur de la nuit. Une fraîcheur toute relative.
Sur la droite de la voie ferrée, j’aperçois la terrasse illuminée de l’appartement de mon amie Florence Fortin. Je distingue parfaitement sa silhouette ainsi que celle de ses parents. Ils sont accoudés à la rambarde et regardent la mer, au loin. Je ralentis, me rapproche de leur petit immeuble cossu dont ils occupent le dernier étage et les interpelle depuis la rue. Surpris de me voir, ils me font signe de monter. J’abandonne mon Solex contre un palmier, traverse le jardinet engazonné qui précède leur hall d’entrée dallé de marbre délicatement veiné. Là, je sonne à leur nom et me retrouve dans l’ascenseur, qui me conduit, luxe suprême, directement dans leur appartement privé. Le père de Florence possède une petite entreprise artisanale de construction de bateaux de plaisance. Sa mère ne travaille pas. Ils m’accueillent joyeusement et me proposent de prendre un verre avec eux. La petite soeur de Florence est couchée. Je tire de mon sac et rends à Florence le livre qu’elle m’avait prêté et que j’ai lu d’une traite à la plage l’après-midi même : Creezy de Félicien Marceau, qui m’est apparu comme un aimable roman de gare (cette année-là, j’étais plongé dans la lecture des Chemins de la liberté de Sartre. Creezy obtiendra le prix Goncourt à l’automne).
Très vite, les parents de Florence se retirent pour aller se coucher. Resté seul avec elle, nous nous installons sur la banquette moelleuse de la terrasse, face à la mer et les îles au loin. Elle se serre contre moi, prend mes mains et les place d’autorité sur sa poitrine. Tandis que je pelote ses seins volumineux, nous nous embrassons à pleine bouche. Je tente tant bien que mal de faire pénétrer ma langue dans sa minuscule bouche aux petites dents pointues. Florence, est une brune mignonnette, tout à la fois menue et gironde.
Tandis que, tout à mon affaire, je garde les yeux fermés, j’entends soudain un bruit de moteur familier. J’ouvre alors grand les paupières et aperçois un individu qui s’enfuit avec mon vélomoteur.
Catastrophe, voilà mon principal outil de travail qui disparait à ma vue ! Je me retrouve aussitôt dans la situation de ce pauvre voleur de bicyclette de Vittorio de Sica. Je quitte précipitamment Florence, qui semble plus contrariée par ce départ inopiné que peinée pour moi.
Redescendu sur terre, j’emprunte les rues sombres et désormais désertes à cette heure tardive qui mènent vers la place du Gaz et la rue de la République. Désespérant de retrouver mon vélomoteur abandonné par le voleur, je regarde partout au sol à la recherche d’un morceau de ferraille qui me permettrait de faire sauter un antivol, prêt à faire à autrui ce que l’on m’a fait à moi.
Une voiture arrive, ralentit et éteint la lumière de ses phares au passage. A son bord, un jeune couple me dévisage d’un air ambigu. Je les regarde sans aménité et poursuis mon chemin.
Plus loin, je découvre une enveloppe blanche au centre de la chaussée : une adresse est inscrite dessus, elle est timbrée mais pas oblitérée. Quelqu’un l’aura perdue ? Je la ramasse, la mets dans mon sac, pensant la poster à la première boite à lettres rencontrée sur mon chemin. J’inspecte toujours les moindres recoins, mais aucun bout de fil de fer ou de clou ne se présente à ma vue.
Soudain une voiture de police déboule dans mon dos, tous phares allumés. Deux flics en surgissent et se précipitent sur moi. Ils me saisissent par les bras. Je gesticule en leur disant de me lâcher, que je n’ai rien fait. L’un des deux flics me flanque une paire de gifles retentissantes puis ils m’engouffrent dans leur véhicule en appuyant sur ma tête pour mieux me faire entrer.
Deux minutes après, ils s’arrêtent dans un tournant du haut de la rue de la République, devant une Fiat blanche accidentée, stoppée net par un platane sur le trottoir, les portes grandes ouvertes. Là, d’autres flics sont en faction, tandis qu’autour d’eux un petit rassemblement s’est formé. L’un des flics part chercher le boulanger à son fournil, juste à côté. On me fait sortir de la voiture de police et le flic à la main leste auquel je suis désormais lié par des menottes lui demande si je suis l’un des deux fuyards qu’il a vu détaler quelques minutes plus tôt.
Pendant que l’homme enfariné m’’examine sous toutes les coutures, je découvre parmi les badauds Lorenzi, un garçon de ma classe, qui me fixe d’un air hagard, bouche bée. Le boulanger hésite, dit que peut-être mais qu’il n’est pas sûr. Que lorsqu’il est sorti, suite au choc, tout s’est passé très vite.
Les flics agacés m’embarquent à nouveau dans leur véhicule et me conduisent au commissariat central de Cannes. Là, on m’interroge et réinterroge et réinterroge sans fin. Je réitère ma version des faits : j’ai quitté mon boulot vers minuit, me suis arrêté pour boire un verre chez des amis, vol de mon Solex, remontée chez moi à pieds en regardant dans les coins si je ne le retrouverais pas par hasard… On me demande d’où proviennent mes billets de banque dans ma poche. On me questionne sur la lettre retrouvée dans mon sac. Au fur et à mesure, le ton des flics devient de plus en plus menaçant. Ils me disent que la lettre provient de la voiture volée. Que juste avant mon arrestation, ils ont croisé un couple en voiture qui leur a signalé mon comportement suspect. Celui qui m’avait gratifié d’une paire de gifles me dit que je ferais mieux d’avouer et de leur épargner de passer à la vitesse supérieure, que ce serait meilleur pour tout le monde et surtout pour moi. Epuisé de fatigue et d’émotions, voyant se refermer inexorablement autour de moi les fils d’un piège cauchemardesque, je me mets à chialer.
Contre toute attente, cela semble les attendrir. Finalement, ils me reconduisent chez moi.
Là, je regagne discrètement ma chambre au fond de l’appartement et m’écroule comme une masse sur mon lit.
Après trois heures d’un sommeil sans rêves, je me précipite vers la cuisine où je retrouve ma mère. Elle me dit que j’ai dû rentrer bien tard. Elle m’a attendu longtemps puis s’est endormie. Je lui raconte que l’on m’a volé mon Solex et que je suis rentré à pieds. Je lui demande de me préparer un café bien fort et file sans plus tarder dans la salle de bain. Je reste un temps infini sous le jet d’eau bouillante, me savonnant méticuleusement, centimètre par centimètre. Suite à quoi je me rince abondamment à l’eau glacée.
Dans ma chambre, je revêts le pantalon noir et le polo bleu ciel que ma mère vient juste de repasser. J’enfile des mocassins noirs, sans chaussettes. J’extrais une grande enveloppe du tiroir de mon bureau, y prélève une grosse partie de mes économies que je range au fond de mon sac de sport, puis part en courant attraper le bus de 8 heures. Je descends à la gare de Cannes une demi heure plus tard. De là, je regagne à pieds le Pub de l’Etang, où j’arrive à temps pour servir les premiers petits déjeuners et commencer ensuite à dresser les tables de la terrasse pour le déjeuner.
A la coupure de 15 heures, je me précipite chez Sordello, le principal concessionnaire de mobylettes et de vélomoteurs de la ville. Je trouve une bonne occasion de Solex dernier modèle, non plus en noir mais en couleur. Le mien est blanc et bleu.
A mon retour à 18 heures, Robert, au comptoir, en compagnie de son ami Claude, me dit que les flics sont passés et lui ont posé tout un tas de question à mon sujet. Je lui résume sommairement l’histoire de la nuit passée. Il me déclare alors en riant que je me suis donc bien perdu en chemin, malgré son avertissement de la veille. Je lui adresse mon regard le plus noir. Claude, en revanche, me sourit d’un air attendri et complice.

Plus tard, Florence m’apprit que ses parents avaient été longuement interrogés par la police à propos de mon bref passage chez eux.

Par la suite, les flics, qui en me déposant chez moi, m’avaient averti de ne pas quitter le territoire et de rester à leur disposition, ne me recontactèrent jamais.

A la rentrée scolaire, je croisai Lorenzi dans un couloir du lycée Carnot. Il sursauta, ouvrit des yeux tout aussi ébahis que la dernière fois, mais je notai cette fois-ci une nuance de respect dans son regard. Nous poursuivîmes chacun notre route sans échanger un mot.

Un jour, en rentrant du lycée ma mère me tendit une lettre recommandée que le facteur venait de lui apporter. Elle ne comprenait rien à ce qu’on lui demandait. Une grande compagnie d’assurance parisienne lui réclamait une somme exorbitante en remboursement des frais occasionnés par son fils à la suite d’un accident de voiture que celui-ci avait volée. Je pris une feuille blanche, écrivis en son nom, une lettre furibarde, où je disais qu’avant d’accuser une honnête femme et son fils innocent, ils feraient mieux de se renseigner plus sérieusement auprès du commissariat central de Cannes. Je la lui fis signer, avant d’aller moi-même la poster en recommandée.

Entre temps, j’avais reçu une modique somme de mon propre assureur pour mon vieux Solex noir, jamais retrouvé, dont j’avais déclaré le vol à la police quelques jours après les faits, en omettant toutefois de leur signaler que je n’avais pas mis l’antivol.

DHH dit: à

@ jazzi
non rien de politique dans cette histoire .
je raconte une « erreur policiere »
les flics croyaient tenir leur proie, et sont tombés sur des braves ploucs ,tout à fait etrangers au sujet

Janssen J-J dit: à

Dans mes bras, DHH ! Votre histoire est stupéfiante. Etudiant en droit, j’en ai bavé sur le célèbre arrêt Canal dans le GAJA de Long Weil & Braibant, qui était notre bible…
https://www.conseil-etat.fr/fr/arianeweb/CE/decision/1962-10-19/58502
Et maintenant, vous nous racontez la traque du bonhomme André par le biais rocambolesque de la petite histoire d’une bévue policière qui rejoint la Grande. Inoui ! Je suis ému pour tout ce que vous venez de remuer de souvenirs de cours de « Stratif » à la face de Bdx, d’histoire vraie au quai des orfèvres et de flics un brin piteux… Et j’en imagine mieux votre narration au bon préfet Grimaud tout ébaubi… Incroyab’ ! Une pépita. Aurait été dommage qu’elle demeurât secrète.

DHH dit: à

@ jazzi
vos flics comme les miens ont été à côté de la plaque
mais ce que j’ai aimé c’est que vous ne parlez pas seulement d’eux et vous, mais aussi de vous ;tout est dit au fil de cette aventure du gamin futé et un peu trop mur que vous étiez , et vous brossez « de vous en jeune homme « un portrait réussi et sympathique et pour le lecteur vous etes tres présent et vivant
encore un post sur un vecu policier post qui par contraste met en évidence combien mon récit est terne et laborieux ; mais même mal racontée reconnaissez que mon aventure n’était pas banale
En l’ecrivant j’ai pensé à ce type lamda arrêté parce qu’on l’a pris pour Xavier de Ligonnes

renato dit: à

Saint-Malo confiné chez Paul Edel

Janssen J-J dit: à

ah que… jzman, vous l’avez peaufinée cette histoire… Un souvenir intact et fort investi… Tout en nuances. J’apprécie votre ironie de galopin de 17 ans, à la fois indigné et un brin rusé à l’égard des lourdauds…

Dans les trois histoires d’accrocs, les flics s’en tirent pas trop mal… On sent que vous avez passé l’éponge depuis le temps, mais que le plaisir de raviver et d’exhumer vos souvenirs est bien là, commun. Perso, je suis ravi, merci. Vous nous avez fait passer un bon moment…

Quant à l’autre malade d’envie, txfl, comme d’hab… par pitié ! Ne nous racontez pas vos souvenirs de la guerre d’Algérie et de l’OAS… Ils n’intéressent PERSOOOOOOOOONNE !

Jazzi dit: à

« vos flics comme les miens ont été à côté de la plaque »

Ils n’en paraissent que plus humains, DHH. Et je ne me sentais pas complètement « innocent ». Mais pas sur ce coup !
Vous êtes plus d’en le témoignage et le récit. Et le contexte politique, lourd, prime fortement dans votre histoire. Mais vous donnez des détails personnels, ceux-là mêmes qui mettent et alii en fureur ! On vous sent moins à l’aise dans la construction et pourtant vous introduisez un vrai suspens. On ne comprendra le revirement soudain des flics que plus tard, avec l’oeil de verre !

et alii dit: à

j’ai été trop contente de ne plus voir ces messieurs investis dans leurs histoires d’OAS pour vouloir en retrouver la mémoire ,et les morts
quand j’e me sens de commenter le billet, je n’ai pas besoin de salades erdéliennes

Jazzi dit: à

Dans le témoignage…

et alii dit: à

Yoshiko Kawashima (川島 芳子?), née le 24 mai 1907 à Pékin et exécutée par la justice chinoise à l’âge de 40 ans le 25 mars 1948 dans cette même ville, est une princesse mandchoue élevée au Japon qui fut espionne au service de l’armée japonaise du Guandong et du Mandchoukouo durant la Seconde Guerre mondiale.

Nommée à la naissance Aisin Gioro Xianyu (愛新覺羅·顯玗) avec pour nom de courtoisie Dongzhen (東珍, littéralement « Bijou de l’Orient »), son nom chinois était Jin Bihui (金璧辉). Elle est parfois surnommée dans les fictions modernes la « Mata Hari orientale1 ». Elle est exécutée pour trahison (Hanjian (en)) par le Kuomintang après la guerre sino-japonaise (1937-1945).

et alii dit: à

souvent déguisée, et est considérée comme « étonnamment attirante, avec une personnalité dominatrice, presque un personnage de film dramatique, moitié adolescent, moitié héroïne, avec cette passion de s’habiller comme un homme. Peut-être fait-elle ça pour impressionner les hommes, ou peut-être qu’elle pouvait ainsi entrer plus facilement dans les groupes de guérilla unis sans attirer trop l’attention5,6 ».

Kawashima entretient durant cette période de bonnes relations avec l’ancien empereur Qing Puyi qui la considère comme un membre de la famille royale et l’accueille chez lui durant son séjour à Tianjin. Profitant de cette étroite relation, Kawashima le persuade de retourner dans sa Mandchourie natale pour prendre la tête du nouvel État créé par les Japonais, le Mandchoukouo.

et alii dit: à

c’est vous qui êtes furibards parce que vous n’avez jamais pensé aux noms de courtoisie

DHH dit: à

@et alii
qu’est-ce qu’un nom de courtoisie?

Marc Court dit: à

Mais Clopine, que ne consultez- vous Pierre Assouline qui connaît’, lui, son monde? Cette obsession de m’ identifier à BergeretBergere tient de l’ idée fixe ou de la calomnie . Je me console en pensant que vous avez fait le même coup à Hamlet. Un psychanalyste aurait beaucoup à dire sur cette manière de transformer en Bergeret tous ceux qui vous déplaisent ‘ Georges Didi-Huberman a pu écrire une Naissance de l’ Hysterie, je crois qu on pourrait envisager au moins une petite etude clinique intitulee « éclosion et manifestation d’ une nouvelle psychose. la Bergeromanie » dont vous nous offrez,quand on s’y attend le moins, le triste spectacle . Bien à vous . MC (pas LB,Clopine, pas LB!) PS Et Alii je ne pense pas qu elle ait lu Richardson et Clarisse Harlowe, qui d’ ailleurs tombe des mains de tout le monde, mais je ne la crois pas femme à inventer. un prenom’

et alii dit: à

Le roman de 2008 The Private Papers of Eastern Jewel de Maureen Lindley conte la vie de Yoshiko Kawashima (alias « Bijou de l’Orient »).

Meisa Kuroki interprète Kawashima dans le drama japonais Dansō no Reijin ~Kawashima Yoshiko no Shōgai~ de 2008.
WIKI

et alii dit: à

DHH, cherchez donc au lieu de conseiller a fortiori des gens qui ne sont pas « vos petits camarades »

Clopine dit: à

eh bien, voici les flics déboulant sans prévenir sur la Rdl ! J’ai avalé vos histoires, DHH et Jazzi, et tant pis pour ceux qui trouvent qu’elles sont sans intérêt : moi je les trouve à la croisée des histoires et de l’Histoire… Il faut se souvenir, par exemple, que DHH a un physique d’oiseau : cette femme menue et petite face à la descente de flics, sur fond d’OAS et de guerre d’Algérie, quelle classe ! Et le détail de l’oeil de verre manquant renvoie immédiatement (enfin, bibi, hein) au sinistre papa Le Pen… Quant à Jazzi, ah, les nuits chaudes de Cannes, les milieux légèrement criminels qu’on devine derrière tout cela, et le jeune éphèbe ombrageux : avec le beau Claude et ses bras traînant, cela fait penser au poème d’Hugo (suffit de transposer) « je ne pensais pas à Rose… ». Bref, nos jeunesses épatantes croisèrent fugitivement les forces de l’ordre -mais le désordre ne venait pas de nous…

Fragilité de l’individu contre la machine étatique du flicage : perquisition, déposition, gifle même ! On se sent d’un seul coup la victime potentielle d’une erreur judiciaire, et on se met à peser ce que la « protection » est à la « liberté »…

A ce propos, un documentaire comme celui-ci (fortement recommandé par Clopinou) « un pays bien sage » est éclairant, non ?

Il faudrait nous imaginer tous les trois rassemblés dans une cellule policière : Jazzi, DHH et moi. Je pense que vers quatre heures du matin, nous aurions commencé à parler littérature…

Clopine dit: à

Et au fait, Jazzi, la vraie révolte aurait été d’appeler un inspecteur du travail : travail 7 jours sur 7 qui commence à 8h et finit vers minuit, assurés par un jeune de 17 ans, c’est de l’exploitation pour de vrai, et non, les pourboires discrètement volés ne compensaient pas cette injustice-là…

et alii dit: à

MC
C’est en hypokhagne que nmon prof d’anglais nous parla de CLARISSA
Clarisse Harlowe, Clarissa, or, the History of a Young Lady en anglais, est un roman épistolaire de Samuel Richardson publié en 1748, emblème du roman sensible.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Clarisse_Harlowe

DHH dit: à

@et alii
je ne vous compreds pas
vous etes une femme exceptionnellement cultivée dotée d’un savoir pointu dans une foule de domaines vous maîrisez plusieurs langues autant de talents ce qui vous font apprécier des autres commentateurs et concourt à la tenue de ce blog, comme le faisait naguere l’erudition de WGG /
Pourquoi des que vous vous adressez a moi ou parlez de moi vous montrez vous hargneuse malveillante ,et souvent avec une certaine mauvaise foi en critiquant des propos dont vous avez prealablement dénaturé le sens
si vous croyez m’avoir identifiée dans la vraie vie si vous reglez un compte avec celle pour qui vous me prenez vous vous trompez surement ,comme les flics de mon histoire

et alii dit: à

JE SUIS une commentatrice (invitée ,encouragée à commenter) ordinairement moquer de manière graveleuse souvent et obscène , depuis le début, et renvoyée
« au diable » et « à mes petits camarades »(sic)
je considère qu’on ne peut pas corriger convenablement si on ne sait pas faire des recherches soi-même, vérifier ce qui est proposé (comme plus ou moins à propos ,judicieux) n’ayant personnellement aucune idée de qui sont les commentateurs en dehors des « informations » conseils, précis qu’ils-elles ont données sur eux elles mêmes , et n’attendant rien de quiconque (je n’ai rien demandé explicitement moi-même)

et alii dit: à

moquée

et alii dit: à

il est faux de dire que je « maîtrise »-un mot que j’emploie peu-plusieurs langues:comme bien d’autres choses qui ont été dites abusivement sur moi et ne sont que des préjugés et des fantasmes que je ne veux pas « endosser »

et alii dit: à

a propos de « maître », j’ajouterai à la remarque de M.C que le maître est souvent la question de l’hystérie
L’hystérie dans l’air du temps
Claude-Noële Pickmann
Dans Figures de la psychanalyse

Bloom dit: à

A 4h du matin, dans le commissariat de Dhanmondi à Dacca, Bangladesh, avec un de mes potes venu tenter l’aventure (on était au milieu des années 80), tous les deux « raflés » pour cause d’enfreinte (10mns) au couvre -feu pendant la loi martiale (on ne rigole pas dans ces pays-là), nous ne parlions pas littérature mais observions attentivement le manège du maton qui se faisait graisser la patte par les pauvres migrant.e.s venus de la campagne sur le haut des camions avec leurs valises en carton qui contenaient leur existence entière, que le commissaire ouvrait l’une après l’autre, empochant tout ce qui brillait.
A 6h du matin, fourgon militaire direction le Centre d’identification de l’armée…inutile de dire que fus en retard pour donner mes cours à la fac ce jour-là…

et alii dit: à

s. Les IRMS, les scanners ou les scintigraphies ne permettent pas de voir les problèmes liés au système nerveux. Or c’est ce qui peut arriver avec le Covid-19 long. Ajouté à cela, certains patients s’entendent dire qu’ils ne souffrent pas de Covid long car leur test est négatif. Sauf qu’ils ont pu le contacter bien des mois auparavant et que les symptômes persistent. On nous dit que c’est dans la tête.
https://www.sciencesetavenir.fr/sante/covid-19-long-on-est-tous-malades-avec-un-travail-et-une-famille-a-gerer_150268#xtor=EPR-1-%5BSEAActu17h%5D-20201220

raymond dit: à

et alii: permettez-moi de préciser à propos de Clarissa. Pour l’histoire littéraire (on peut s’en moquer) ce roman épistolaire est avant « la nouvelle Héloïse » le premier roman romantique. Roman épistolaire en effet, où la subjectivité est étalée. Grace à Richardson ça débarque et ça ne cessera plus jamais, jusqu’aux romans de gare d’aujourd’hui. Un homme une femme et tout ce qui s’ensuit. Sinon je crois bien que ce texte est très sentimental; mais c’est que nous avons l’habitude de l’étalage roman photo sinon historiquement c’est un événement. Lié à l’ascension de la bourgeoisie. De même que quelques années plus tard (1770) « les souffrances du jeune Werther » inaugurent la même affaire du côté des gars et ça se termine mal forcément. Moment historique précieux que Clarissa. L’épistolaire est la forme obligée après Richardson. On a les dernières chansons à la mode depuis les années 50 qui reprennent encore l’antienne inaugurée par notre Richardson. Clarissa pleure encore dans nos chaumières. Bizarre époque qui semble se clore sous nos yeux et nos oreilles.

et alii dit: à

merci, raymond

DHH dit: à

@Jazzi
Merci pour votre critique constructive
j’ai essayé d’aller dans le sens que vous m’indiquez en étoffant un peu le premier face-a-face, muet, entre les flics et leur faux gibier, même si je n’en ai pas le souvenir(cela se passait y a pres de 60ans)
en fait le sujet de mon post aurait je crois merité l’ecriture d’une une plume plus alerte que la mienne

Lucien Bergeret dit: à

« par contre, tant que je n’aurai pas la preuve que Marc Court n’est PAS Lucien Bergeret, je resterais réservée, entre le dégoût et l’horreur des trolls… »(Clopine)

Vous en donner la preuve qui ne pourrait être que vous donner mon identité exacte ce que je ne ferai en aucun cas est évidemment impossible: ce que j’ai pu entrevoir de vous ici et sur vos blogs ne m’incite absolument pas à vous rencontrer.

Que nommez-vous troll? Quelqu’un qui n’aime pas ce que vous donnez à voir de vous sur Internet?

Dans la vie réelle, mon prénom est Annie. Je crois vous l’avoir déjà dit.
Comme je vous ai répété inlassablement que je ne suis pas un troll.

rose dit: à

Quand je pense que Joseph Kessel a couru le guillaudoux en Sibérie, à vingt ans, en Abyssinie plus tard, au Kenya et ailleurs alors qu’ici même, en la personne de Clopine, DHH et jazzi on a toute une dose d’aventures, en veux-tu, en voilà.

Jazzi dit: à

« Que nommez-vous troll ? »

Le vrai problème n’est pas le recours au pseudo, Annie, comme le pense patrice Charoulet. Après tout, chacun peut se choisir un autre nom ou un autre sexe pour s’exprimer. Molière ou Voltaire, George Sand ou Céline l’ont fait. Là où ça devient problématique c’est que sous couvert d’anonymat, d’impunité, l’on donne libre court à la malveillance. Notamment contre ceux qui n’ont pas caché leur véritable identité et ne se réfugie pas derrière le masque de la fiction. Et de ce côté-là, Lucien Bergeret n’est pas tout rose rose. Je crois savoir que c’est essentiellement cela que Clopine, qui en a souffert, vous reproche…

Jazzi dit: à

L’aventure commence au bout de la rue, rose !

Jazzi dit: à

Ne se réfugieNT pas…

Jazzi dit: à

Je suis allé faire des achats de Noël au BHV. Quel monde !
L’Italie reconfine, l’Angleterre en grande partie.
On est mal barrés pour le début de la nouvelle année…

et alii dit: à

Le mot ‘guilledou’ ne s’emploie que dans cette locution.
Au XVIe siècle, on trouvait les locutions « courir le guildron » pour « courir l’aventure » et « courir le guildrou » pour « fréquenter de mauvais lieux ».
La deuxième forme explique que, dans le dictionnaire de l’Académie Française de 1694, notre expression signifiait : « Aller souvent et principalement pendant la nuit dans les lieux de débauche » (sous-entendu, « pour y courir la gueuse »).
Bien qu’il existe d’autres origines proposées, il semble que tous ces mots commençant par ‘guil’ sont issus du verbe ‘guiller’ qui voulait dire ‘tromper’ ou ‘ruser’ et dont de nombreux dérivés régionaux comportent une idée de séduction sexuelle, considérée comme une tromperie ou une ruse[1].
bonsoir

Jazzi dit: à

Libre cours, pardon M. Court !

Jean Langoncet dit: à

@L’Italie reconfine, l’Angleterre en grande partie.

Et la Suisse autorise le vaccin de Pfizer/BioNTech : « Il s’agit de la première autorisation mondiale de ce vaccin dans le cadre d’une procédure ordinaire. »

D. dit: à

Jazzi, nous approchons de plus en plus du moment où la seule stratégie restante pour éviter le collapse sera de laisser librement circuler le virus, sans plus aucun « geste barrière », en vaccinant parralèlement de façon massive. En gros 1/3 de la planète sera malade mais les cas graves seront pour beaucoup évités.
Reste à voir comment nos gouvernants vont nous préparer à adopter ce paradigme.
Je situe ça à dans 4 mois, soit donc avril.

Jazzi dit: à

Dans la série on est mal barrés : « Coronavirus : le Danemark va déterrer 4 millions de visons Abattus pour lutter contre la circulation d’une nouvelle souche du coronavirus, les visons enterrés risquent désormais de polluer les eaux environnantes. »

Jean Langoncet dit: à

@ les eaux environnantes

Source ?

rose dit: à

 » pour éviter le collapse »
D
means ?

rose dit: à

et alii

courir le guilledou, donc

merci

rose dit: à

jazzi

tu étais orphelin de père depuis sept ans?

DHH
comment l’a pris votre ami Victor ?

Clopine

était-ce le vrai prénom de votre amie d’adolescence Clarisse ?

Janssen-JJ et jazzi

demain, je vais voir ma mère, mais bcp de réponses à faire sur Fortune Carrée, quoiqu’aujourd’hui nous ayons appris qu’au bout de la rue,

rose dit: à

Janssen-JJ et jazzi

merci à tous deux pour l’évocation de Kessel aujourd’hui,

cuisine de Sienne et de fêtes, suit

pour et alii à mettre dans les dattes
pâte d’amandes maison
https://www.instagram.com/p/CITZuDvhvr4/

D. dit: à

L’implosion, 🌹.
Si on implosr ça va être grave la 💩.

Sant'Angelo Giovanni dit: à

…dimanche 20 décembre 2020 à 23 h 43 min.

…une observation pour fabriquer des romans,!…

…au moins liés les personnages, avec d’excellents  » aimants « , marionnettes manipulables,…( filles, fortunes, valeurs d’héritages des nations, et industries,…et exploitations des gens, corvéables à merci,…avec d’excellents collabos-dominateurs vierges, qui crèvent les yeux, fumants cavaliers,!…)

…des romans imaginaires, sans  » les deux guerres mondiales « ,!…
…écrire  » comment « , les histoires de la renaissance du XXI ° siècle,!…
…sur quelles  » prises de becs,!… la bio-culture, ou le profit mondialiste à tout prix,!…les deux,!…matérialiste,!…di corsa,!…

…et enfin, remuons, le roman comme une soupe,!…
…les échecs avec clochettes, si miss-monde touche les pièces, au flipper des sept familles,!…

…des jeux pour perdre haleine, ne revient’on pas, aux seuls jeux de négociants des comptes,!…
…avec astuces et supercheries,!…charmes et familles,!…d’escrocs,!…l’Europe à Zeus,!…
…de fils en aiguilles,!…
…s’épanouir en ses surplus casseroles à esquivés,!…sans auberges,!…ni mirlitons obèses,!…etc,!…
…qu’elles passions,!…du gros gratuit,!…
…envoyez,!…

Janssen J-J dit: à

@ adopter ce paradigme.

Si nous pouvions déjà éviter ce type de jargon mal maîtrisé, on ferait un grand progrès dans la lutte contre le pandémie.

@ Je répète : Lucien Bergeret s’appelle Annie Sucette. Marc Court n’a rien à voir avec ça. Je répète : Lucien Bergeret s’appelle Annie Sucette. Marc Court n’a rien à voir avec ça. Je répète : Lucien Bergeret s’appelle Annie. Marc Court n’a rien à voir avec ça !

Foutez-lui la paix, CT, à ce brave homme. Et débarrassons ce blog de la paranoïa ambiante une bonne fois pour toute… un petit saut sur la lune, un grand pas pour l’humanité, kilorédi, jmb !?…

et alii dit: à

rose, merci; j’ai reçu beaucoup de douceurs pour finir l’année :bien agréable ; vrai que je préfère la pate d’amande au chocolat ; tiens, j’ai eu aussi des marrons glacés;j’allais oublier;
préparez bien vos fêtes (suis curieuse du billet noel)soyez prudents ; on pense à vous tous et toutes;

JiCé..... dit: à

Lundi 21 décembre 2020, 5h58, 12°

Il y a beaucoup de façon de jouir sur Terre ! L’une d’elles est de se flageller en accusant les autres – rien que des méchants qui ne vous apprécient pas à votre immense valeur.

Il est clair que ce boudin blanc, ce trognon de fruit blet, cette épouse chiante comme la mort qui a passé toute sa vie à pleurer sur son sort, à le raconter, à l’analyser, à s’en repaître, ne va pas en changer aujourd’hui ! Folle un jour ? folle toujours !

On peut comprendre la fuite du partenaire au bordel du pays pour trouver un peu de jouissance naturelle.

rose dit: à

Aujourd’hui, les jours rallongent de qq. secondes.
Ce soir, Jupiter et Saturne se côtoient de très près.

Ne comprend pas la stratégie de la fuite. Pire, ne l’admets pas.
Chacun trouve ses « trucs » de fonctionnement, pas forcément glorieux et/ou vivables. Mais cela nous appartient. À nous d’évoluer ou de refuser d’évoluer.

Et alii
Je les ai plus réussis, cette année, les ricciarelli de Sienne. Gros boulot. Je ne prends pas de la poudre d’amandes, mais je les broie. Elles restent en morceaux. La prochaine fois, je modifie la fin. Suis contente pour vous de vos douceurs.

Ai aimé bcp, Clopine, DHH et jazzi, vos récits policiers, vos aventures guerrières. Ai pâtissé ce WE, en cuisine.

Bonne journée à tous

rose dit: à

Courage à nos amis anglais, chères, folks.
Courage aussi au Nigeria, avec ses prises d’otages.
Développons les contacts en visio..
Se voir lorsqu’on se parle est un étape supplémentaire dans la communication.

rose dit: à

Cheers, folks

rose dit: à

JiCé

La jouissance naturelle chez les femmes, c la tête et les jambes associés, pas dissociés. Même au bordel. Sachez-le.

JiCé..... dit: à

Comme c’est gentil, chère fleur, de participer à l’éducation sentimentale d’un bolo comme moi, tellement innocent…

J’apprécie votre tentative, vouée à l’échec probablement !

rose dit: à

associées et non pas dissociés.
Jambes est féminin.

Assaut scié.
La tête commande sur les jambes.
Toutefois les jambes nous portent.
Nous sommes cérébrales, nous.
(Sans vouloir être rabat-joie à quatre jours de Noël.)
C pour cela que l’on nous a bien, bien, bien, coupé la parole.

rose dit: à

Qui ne tente rien, n’a rien, JiCé.
Pour tenter ,je suis bien placée.
Neuf mois, dix ds trois jours que je tente une sortie inopinée de ma mère de sa légion étrangère. Maintenant, cui/celle
qui dit « je suis moi, je ne bougerai pas d’un iota, je reviens », le nid sera vide. Entre-temps, une fille a entrepris de nettoyer les poubelles de l’Everest. (Info pour un, éboueur du Tibre et de l’Arno.).
Aujourd’hui, serai que cette jeune et jolie jeune femme, Petit, par son concours gagné, change radicalement de perspective de métier.

rose dit: à

Aujourd’hui, serai

souhaite, pas serai

Jazzi dit: à

Pour se détendre, une gymnastique du matin. C’est gratuit. Moi je fais les mots croisés, les mots fléchés, je puzzle, le jeu des 8 différences et les mots codés
https://www.20minutes.fr/services/jeux

JiCé..... dit: à

« Qui ne tente rien, n’a rien » (rose du désert)

Certes. C’est difficile de ne rien tenter, de ne rien avoir, dans cette vie collective faite de farces, et attrapes, entouré de tarés dorés au plomb fin !

Pourtant, bien des sages extrêmement-orientaux confirment que leur sagesse passe par le refus de céder à toute tentation vaine ainsi que renoncer à la possession de tout bien inutile , non ?

Alors ? Qu’est ce qu’on fait ?…..Ben, on patauge !

Jazzi dit: à

Ou rose du dessert ?

JiCé..... dit: à

…et pour en revenir aux espions, à l’espionite, aux espionivores, je n’ai aucune envie de lire un peu plus de Le Carré, préférant nettement Simenon.

JiCé..... dit: à

Bonne journée à vous tous, vermines littéraires …!

et alii dit: à

rose tente rien, n’a rien »
(rose du désert)méfiez-vous ne mettez pas de a à tente ça ferait un beau 3nom de courtoisie3 à la tante du désert de la RDL qui l’ a trouvé tout seul
Bonne journée

et alii dit: à

mouchard Un inquisiteur de la foi, sous François II, s’appelait Mouchy, […] et les espions qu’il employa, connus d’abord sous le nom de mouches, à cause de son sobriquet de Mouchy, furent ensuite appelés mouchards. — (Henry Buisson, La Police, son histoire, 1949). → voir mouche et -ard.
Nom commun
Singulier Pluriel
mouchard mouchards
\mu.ʃaʁ\
mouchard \mu.ʃaʁ\ masculin

(Familier) Espion, indicateur pour la police.
Les listes des mouchards de Fouché ne nous ont pas été conservées, le Ministre les ayant brulées en Juin 1810 au moment de sa seconde disgrâce. — (Henry Buisson, La Police, son histoire, 1949)

Patrice Charoulet dit: à

RACISME ET ANONYMAT

Je n’ai évidemment pas regardé l’élection de Miss France hier soir à la télé.
Habitant en Normandie, le fait que Miss France soit d’abord Miss Normandie m’indiffère au souverain degré.
La radio et la télé m’ont appris que celle qui est arrivée deuxième aurait reçu une foule d’insultes et de menaces au motif qu’elle serait juive.
Ce n’est pas nouveau, mais le problème n’est toujours pas réglé. Pour la raison que l’anonymat est toujours toléré sur Internet. Cela n’est pas possible dans la presse écrite française, car le journal qui publierait ce genre de propos serait convoqué devant un tribunal.
Il faut sérieusement s’occuper de l’anonymat… en le bannissant de tous les blogs, de Facebook, de Twitter , etc.
Quand cela sera fait, on ne lira plus de telles choses. Le plus tôt sera le mieux.

et alii dit: à

je connaissaissais bien sur Fouché mais j’ai cherché sa page wiki qui donne des dates:
. Chargé d’une mission dans les Pyrénées-Orientales pour la délimitation des frontières franco-espagnoles, il est employé ensuite par le Directoire dans sa police secrète. Puis il fait des affaires avec les banquiers Ouvrard et Hainguerlot, et obtient, grâce à Réal, une participation dans une compagnie de fournisseurs aux armées.

Représentant du Directoire en République cisalpine — où son comportement, comme à Lyon, Nevers et Moulins, est des plus douteux (enrichissement personnel) — puis en Hollande, il devient ministre de la Police le 2 thermidor an VIII (20 juillet 1799).

et alii dit: à

fouché:
Il redevient ministre de la Police en juillet 1804 et le reste jusqu’en juin 1810. Comte d’Empire en 1808, duc d’Otrante en 1809 pour sa gestion remarquable de l’Empire en l’absence du souverain. Joseph Fouché et Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord étant fâchés, c’est Alexandre Maurice Blanc de Lanautte (1754-1830), comte d’Hauterive qui les raccommoda au cours d’un déjeuner qu’il organisa en 1809, dans sa maison de campagne à Bagneux près de Paris.16.

et alii dit: à

Image de l’éditeur

Agrandir les images

Mémoires de Vidocq: chef de la police de sûreté jusqu’en 1827
Eugène-François Vidocq

et alii dit: à

Vidocq page wiki

En 1809, à nouveau arrêté, il propose ses services d’indicateur à la préfecture de police. Il la renseigne d’abord en étant mouchard dans les prisons de Bicêtre et de La Force12.

En 1811, le préfet de police Pasquier le place officieusement (il ne le sera officiellement qu’une fois gracié en 1818) à la tête de la « brigade de sûreté »13, un service de police dont les membres sont d’anciens condamnés et dont le rôle est de s’infiltrer dans le « milieu ». Excellent physionomiste, il repère toute personne, même grimée, qu’il a préalablement dévisagée (ayant vu cette personne une fois, il la reconnaît au premier regard14). Il excelle lui-même dans l’art du déguisement.

et alii dit: à

En 1827, Vidocq démissionne de ses fonctions de chef de la « sûreté ». Il s’installe à Saint-Mandé, près de Paris, et crée une petite usine de papier. Il invente le papier infalsifiable. En 1828, il publie des Mémoires qui connaissent un grand succès, et qui inspirent notamment à Honoré de Balzac son personnage de Vautrin. Ruiné par son affaire d’usine de papier, il redevient chef de la « sûreté » le 31 mars 1832 — à cinquante-sept ans — et occupe ce poste durant sept mois avant de démissionner le 15 novembre suivant à la demande du préfet Gisquet, qui souhaite « moraliser » ses équipes.

Quelques jours plus tard, ayant quitté définitivement le service public, il fonde le « Bureau de renseignements universels dans l’intérêt du commerce ». Sis au 12 de la rue Cloche-Perce à Paris21,22, cet établissement se consacre aux « recherches et explorations dans l’intérêt des personnes lésées, affaires contentieuses ». Bien qu’il existe déjà à l’époque des centaines d’autres agences d’affaires non spécialisées, le « Bureau » de Vidocq s’en distingue progressivement grâce à une « double vocation » constituant sa marque de fabrique, observe l’historien Dominique Kalifa. En effet, l’ancien policier certifie pouvoir fournir aux commerçants, moyennant finance, des services de renseignement et de surveillance économique sur les auteurs d’escroquerie plutôt que sur « les véritables négociants » ; de surcroît, il se

et alii dit: à

Javert est l’un des personnages du roman Les Misérables de Victor Hugo. Il est inspecteur de police et l’ennemi juré de l’ex-forçat Jean Valjean en rupture de ban et que, de ce fait, il pourchasse sans trêve. Il se suicide quand il comprend que Jean Valjean est un homme bon qui a tout fait pour se racheter, regrettant de l’avoir traqué.(il a une page wiki
ce billet était un cadeau pour les littéraires et historiens

Bloom dit: à

Le Clarissa de Richardson a donné à la langue anglaise l’équivalent anglais du Don Juan, le Lovelace, devenu partie intégrante du vocabulaire universel…
Trop peu lu de nos jours, Samuel Richardson est un innovateur qui eut l’outrecuidance de dépeindre la psyché d’une chaste servante dans Pamela (1740), que satirisa par la suite Fielding avec sa Shamela (de ‘shame’, honte) dans la grande tradition des « wits » de l’époque, Swift, Pope, Gay, etc.
Ignorant superbement le Quichotte (et le Voyage du pélerin de Bunyan (1678)), la critique anglaise classique considère Pamela comme le premier roman de l’histoire littéraire mondiale…

Siècle passionnant que le 18e britannique, qui voit l’invention du rôle de premier ministre à la faveur de la germanité handicapante des deux premiers George (Robert Walpole), l’âge d’or de la satire (Switf, Pope, Gay), l’essor du roman (Richardson, Fielding, Sterne, Defoe…) et de la peinture de genre, aristocratico-satirique (Reynolds,Gainsborough, Hogarth), l’épanouissement du jardin à l’anglaise (Capability Brown), le rayonnement des ‘Lumières écossaises’ (Hume, A.Smith), l’extension de l’Empire à l’Inde et l’Australie, la perte des colonies américaines, les prémices de la révolution industrielle, celles du néo-gothique architectural (Strawberry Hill) et du Gothique littéraire (Horace Walpole, Ann Radcliffe), l’éclosion de la poésie pré-romantique & romantique (Blake, Wordsworth, Coleridge), et la rébellion des Irlandais unis de Wolfe Tone, inaugurant plus d’un siècle de relations conflictuelles entre l’île des saints et des savants et l’atelier du monde…
Pour l’Angleterre, le maitre-livre sur cette époque d’avant l’âge industriel est celui de JH Plumb, England in the 17th c. (Pelican History of England, vol. 7) malheureusement non traduit.

et alii dit: à

sur le monde:
Le 13 juin ce fut l’affaire Galaï-Khramtsov. Selon leurs dépositions, ces deux  » déviationnistes  » furent recrutés par les services secrets américains et instruits dans une école d’espionnage située à Rottach (Allemagne occidentale). Après leur apprentissage on les envoya en Norvège, et ils pénétrèrent secrètement en U.R.S.S. dans la région de Mourmansk. Leur mission consistait à recueillir des informations sur les objectifs industriels et militaires, à les photographier et à envoyer tous les renseignements obtenus à Berlin. Galaï et Khramtsov donnèrent au tribunal les adresses des deux agents américains avec lesquels ils étaient en liaison dans la capitale allemande. Ayant reconnu pleinement leur culpabilité, ils furent condamnés par le collège militaire du tribunal suprême de l’U.R.S.S. à vingt-cinq ans d’internement dans des camps de travail. Grâce à leurs  » aveux sincères « , ils échappèrent à la peine de mort, généralement appliquée en pareil cas.

La seconde affaire fut révélée deux jours plus tard, le 15 juin, par la Komsomolskaïa-Pravda. Il s’agit cette fois d’un ancien officier de l’armée japonaise, Akira Tani, qui aurait été aussi à la solde des services américains d’espionnage. Il aurait effectué trois voyages secrets en territoire soviétique (mai et octobre 1952, octobre 1953), et envoyé ses renseignements à un office américain installé à Sapporo, au Japon. Son activité consista surtout à faire des relevés topographiques à Sakhaline.

et alii dit: à

L’agent secret du futur sortira-t-il des rangs de la future « école commune du renseignement européen » ? La création d’un tel établissement de formation fait en tout cas partie de l’un des 17 projets approuvés le 19 novembre dernier, à l’issue d’un conseil européen des ministres des affaires étrangères et de la défense, au même titre que la conception d’un nouvel hélicoptère de combat, ou du développement de blindés.

Tronc commun
Cette école sera sous le commandement de la Grèce, et installée à Chypre, deux pays traditionnellement proches de Moscou, ce qui attire les méfiances. L’île de Chypre est par ailleurs connue pour être d’ores et déjà un véritable nid à espions. Qu’importe, les défenseurs du projet font valoir que l’institut « offrira aux personnels des États membres de l’UE un enseignement, un entraînement aux disciplines du renseignement entre autres ».

i
Pourquoi lire La Croix ?
La Croix vous explique, avec lumière et clarté, le monde qui vous entoure, afin que vous puissiez bâtir votre opinion.
+
Le projet, approuvé par les 25 États membres de la coopération structurée permanente (tous sauf le Royaume-Uni, le Danemark et Malte), n’a cependant pas encore obtenu la participation active des autres pays. En effet, l’espionnage reste une prérogative jalousement gardée par les États, qui ont chacun leurs spécificités, y compris en matière de formation.

L’initiative est rendue possible par le départ de l’UE du Royaume-Uni, qui n’a jamais voulu de ce projet. Londres n’y avait aucun intérêt, alors que son système de renseignement s’appuie sur le réseau concurrent « Five eyes » (« Cinq yeux ») qui réunit les agences de renseignement américaines, australiennes, canadiennes, néozélandaises et britanniques.

Aux antipodes des pratiques
Personne n’a d’illusion sur le fait que le renseignement restera national au plan opérationnel. Mais l’approche de formation commune peut avoir de l’intérêt, admet Jean-Charles Brisard, président du centre d’analyse du terrorisme, alors que de nombreuses attaques, celles de Barcelone, de Cambridge, mais aussi de Paris, se sont jouées des frontières intra-européennes. « Il nous manque un outil partagé d’analyse et d’évaluation de la menace. Les disparités dans l’appréciation du danger pénalisent la capacité commune d’action », explique-t-il tout en défendant une harmonisation technologique.

Pour Nicolas Arpagian (1), enseignant à l’École nationale supérieure de la police (ENSP), le simple fait qu’une telle école soit créée aux périphéries de l’Europe est un indice pour mesurer l’importance que lui donnent les grandes capitales européennes. « Le renseignement est une activité nationale, les expériences précédentes de mutualisation n’ont jamais abouti. Les échanges d’information se font sur la base du donnant-donnant », précise-t-il. Toutefois, il l’admet : le feu vert pour cette école européenne n’est pas anodin. « C’est un investissement qui exige nécessairement un retour. Peut-être est-ce le moyen de créer une communauté de pensée avec des réflexes partagés ».

(1) Auteur de La Cybersécurité (PUF)

L’ex-espion russe Sergueï Skripal est sorti de l’hôpital
À découvrir L’ex-espion russe Sergueï Skripal est sorti de l’hôpital
Sergueï Skripal, ancien espion de Moscou, est sorti de l’hôpital de Salisbury après environ trois mois de convalescence…. lire la suite
espionnage

Europe
Réagissez
Vous devez être connecté afin de pouvoir poster un commentaire

Déjà inscrit sur
la Croix ?

Pas encore
abonné ?

.
Dans ce dossier
Europe

Vaccin contre le Covid-19 : l’Union européenne suspendue à un feu vert
Vaccin contre le Covid-19 : l’Union européenne suspendue à un feu vert
Covid-19 : les Italiens remis sous cloche pour Noël et le Nouvel An
Covid-19 : les Italiens remis sous cloche pour Noël et le Nouvel An
Covid-19  : Londres et le sud-est de l’Angleterre se reconfinent
Covid-19  : Londres et le sud-est de l’Angleterre se reconfinent
Brexit : un accord devrait-il être validé par le Parlement européen ?
Brexit : un accord devrait-il être validé par le Parlement européen ?
Voir plus d’articles
Votre Sélection

https://www.la-croix.com/Monde/Europe/Bientot-ecole-europeenne-espions-2018-11-28-1200986046

et alii dit: à

chypre!
L’U.R.S.S maintient de plus à Nicosie un consulat, une mission commerciale, une exposition permanente de machines agricoles, des bureaux, les correspondants des agences Tass et Novosti. Le nombre des fonctionnaires soviétiques dans l’Île s’élèverait à plus d’une centaine. Ils appartiendraient, pour la plupart, toujours selon la revue, aux services de renseignements soviétiques, dont le chef serait un membre de l’ambassade d’U.R.S.S. à Nicosie, M Porphyre Kouprianov, auparavant en poste à Athènes puis à Paris.

D’autre part, la revue chypriote, qui cite le New York Times et Der Spiegel, publie une note biographique sur l’actuel ambassadeur d’U.R.S.S à Nicosie, M. Anatole Barkovski, dans laquelle l’ambassadeur est qualifié de  » super-espion « . M. Barkovski, avant son arrivée à Chypre, a été, de 1961 à 1968, ambassadeur à Damas Des agents des services de renseignements syriens, qui opéreraient presque ouvertement, bénéficiant du climat  » pro-arabe  » dans l’île, aideraient les Soviétiques. Les objectifs principaux de ces services d’espionnage seraient les bases militaires britanniques à Chypre et l’État d’Israël

La publication de ces articles a coïncidé avec le déclenchement, dans certains journaux chypriotes grecs de droite, et particulièrement dans ceux édités par les partisans du général Grivas, d’une violente campagne anticommuniste. Ces journaux affirment que la montée des forces communistes chypriotes est le résultat de la politique du président Makarios.
https://www.lemonde.fr/archives/article/1972/01/06/nicosie-nid-d-espions-sovietiques_2385677_1819218.html

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*

*