de Pierre Assouline

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La République des livres
Pour saluer John le Carré

Pour saluer John le Carré

D’abord rendre hommage au maitre. Non du roman d’espionnage mais du roman. David Cornwell alias John Le Carré, qui vient de mourir à 89 ans d’une pneumonie, dans les Cornouailles où il vivait une grande partie de l’année, en était un depuis la parution de L’Espion qui venait du froid (1963). En un peu plus d’un demi-siècle, il a construit un monde, un univers, une œuvre qui prolongent ceux de ses propres maitres Joseph Conrad et Graham Greene, et dans un genre différent Dickens et Balzac. A deux reprises ses lecteurs ont pu craindre qu’il ne rangeât définitivement sa machine à écrire : lorsque le mur de Berlin est tombé et avec lui l’intérêt du public pour les ambiances de guerre froide, leurs enjeux politiques, les paranoïas ordinaires des gens du Renseignement des deux côtés ; et lorsque l’écrivain a commencé à atteindre « un certain âge ».

Lorsque s’écroula le « mur de la honte » vu de l’Ouest et « le mur de protection antifasciste » vu de l’Est, en 1989, nombre de lecteurs à travers le monde eurent en effet une pensée émue pour lui, l’imaginant soudain réduit au chômage technique. Qu’allait devenir leur écrivain de chevet si le symbole même de la guerre froide disparaissait ? C’est dire s’il passait pour son chroniqueur le plus attentif. A défaut de se recycler, il s’adapta. Fidèle à ses fantômes sans cesser de se colleter au contemporain, il creusa son vieux sillon de l’antiaméricanisme et de l’insupportable inféodation politique du Foreign Office à Washington. Que faire de la trahison sinon la réactualiser ? D’autant que cet éternel tourment le poursuit depuis l’enfance. Une mère qui l’abandonna jeune ; un père joueur, séducteur, escroc, criminel, manipulateur, griveleur, mythomane. Son enfance a baigné dans l’esquive, le secret et la tromperie. Il est vrai qu’il était à bonne école. Pour l’enfant, ses parents étaient un mystère ; ils le sont restés pour l’homme au soir de sa vie. Tout romancier est un menteur. Celui-ci étant l’un des plus grands, on peut donc en déduire qu’il fut un grand menteur.

Le mensonge, c’est la clef, il n’y en a pas d’autres, on ne se lassera pas de le répéter.  N’empêche : qu’il fustigea les grandes banques, les hommes de lois, les laboratoires pharmaceutiques, les multinationales ou les fauteurs de guerre en Irak, c’est toujours l’Oncle Sam qu’il désignait du doigt. Un exclusivisme que l’on a dit naïf, ingénu, à sens unique. A quoi il répondait invariablement dans ses livres que ce sont les financiers qui mènent le monde et que sont-ils sinon américains ? Le conflit israélo-palestinien, la politique des Etats-Unis en Amérique latine, l’effondrement soviétique, la montée de l’ultralibéralisme, la question des migrations : rien de tel que cette œuvre de fiction pour déciller tous les bernés, les pigés, les illusionnés de la géopolitique. Dans ses articles publiés dans la presse anglaise, ses colères ressemblaient à s’y méprendre, par leurs accents et par leurs arguments, à ceux de certains de ses personnages. Il y dénonçait « le délire absolu » de « ce suicide collectif » qu’est le Brexit, vomissait les conservateurs à commencer par Boris Johnson « à l’ignorance crasse » et ne ménageait pas les travaillistes, vouait Trump et Poutine aux gémonies ou accablait les multinationales du médicament ou de la technologie pour leur maxi-profit- sans faire pour autant de ses romans un brûlot politique.

« L’ennui avec vous, les espions, et ceci n’a rien de personnel, c’est que vous êtes infoutus de reconnaitre la vérité même quand vous l’avez sous le nez. Ce qui rend très difficile la tâche de vous défendre. « 

Toujours est-il que L’héritage des espions (traduit de l’anglais par Isabelle Perrin, comme tous ses livres depuis 2011, après avoir longtemps œuvré de concert avec sa mère Mimi Perrin à rendre fidèlement « du Le Carré » en français) témoignait de sa maitrise de son art à 86 ans. Comme un défi éblouissant lancé à l’idée reçue selon laquelle lorsqu’il pénètre dans le troisième âge, un romancier voit son imagination s’assécher, ses personnages devenir trop lourds à porter. Passé l’âge dit fatidique, il a écrit dernières années sans que sa plume ne faiblisse Un homme très recherché, Un traitre à notre goût, Une vérité si délicate, L’Héritage des espions, Retour de service ainsi que, hors-fiction (encore que, parfois, on a pu se demander…) ses mémoires Le Tunnel aux pigeons… Les derniers temps, ses héros n’étaient pas fatigués, juste mélancoliques, à commencer par George Smiley, la légendaire figure du « Cirque », expert en missions tordues. Ils dressaient le bilan sur une tonalité un rien désenchantée. En se retournant sur la jeunesse de ses personnages, il nous révèlait quelque chose de la genèse de son monde intérieur ; et on n’imagine pas qu’un historien puisse jamais explorer l’affrontement Est-Ouest de ces années-là sans commencer par s’y plonger.

Le Carré n’était pas seulement un romancier d’espionnage, catégorie littéraire dans laquelle il s’est laissé enfermer en haussant les épaules parce qu’il la jugeait « genre par excellence de la guerre froide », mais un grand écrivain tout court, à l’égal de ses maîtres Joseph Conrad et Graham Greene. Et qu’y a-t-il de plus universel que le mensonge ? Reconnaissons-lui le génie de l’avoir transcendé en le déployant sur le terrain de la loyauté, de la duplicité, de la trahison, de la manipulation (on découvrira ici avec profit le grand entretien qu’il accorda à L’Express en 1969)

La complexité des situations, qui a souvent dérouté ses lecteurs avec son lot d’agents dormants et de taupes réveillées, de désillusions chahutées et de loyautés contestées, n’était pas un obstacle – même si certains agents racontent parfois des salades à vous en rendre végétarien ! Ca tient, comme dans ses grands romans des années 80, car sa virtuosité est intacte. Cela ne va pas de soi lorsqu’un créateur a inventé un monde si personnel, si connoté à sa manière propre, qu’il donne l’impression d’avoir créé ses propres poncifs. Le tout est d’admettre que le temps est venu de s’en débarrasser. Ce qu’il a fait sans pour autant se moderniser en s’aidant des béquilles narratives de la technologie (textos, ordinateurs etc) ; au contraire même puisque l’un de ses personnages en revient au bon vieux papier, et même à la casserole pour décacheter les enveloppes à la vapeur comme à l’autre siècle car « c’est devenu plus sûr ».

Simplement, sa langue se faisait plus limpide sans s’être pour autant asséchée et sans que la complexité des personnages n’en souffre. Les récits y gagnaient en nervosité ce qu’ils perdaient peut-être en profondeur. Moins de détails (paysages, décors, vêtements etc) mais qu’importe : on est de plain-pied dans l’histoire dès l’entame et on y reste jusqu’au bout car les dialogues et les portraits sont au poil. Ce n’est pas une question de suspens, comme chez Patricia Highsmith par exemple, mais d’empathie, de familiarité, de convivialité avec des gens qu’on ne voudrait pas quitter sans savoir comment ils s’en sortiront.

Le Carré vouait une telle passion à la culture germanique, contractée dès son séjour étudiant en Suisse alémanique, qu’aujourd’hui encore il jouit d’un plaisir sans égal lorsqu’il lit un livre en allemand plutôt qu’en anglais. Littérature, poésie, politique, histoire, qu’importe, il prend tout et de toutes les époques. Et pour lui avoir un jour fait remarquer que ses dialogues étaient parfois alambiqués, je l’ai entendu m’objecter :

 « Même quand je parle ou j’écris en anglais, par réflexe, je pense en allemand et je place le verbe à la fin, ce qui, en effet… ». 

C’est d’ailleurs en Allemagne que tout avait commencé. A Berlin où l’agent du MI6 trouva un pseudonyme qui ne tournait pas rond, son regard ayant été happé par l’enseigne d’un magasin alors qu’il était assis dans l’autobus. Afin de ne pas contrevenir à l’obligation de réserve de son service, il en fit son nom de plume l’année même de l’édification d’un mur entre les deux Allemagnes, et l’inscrivit en tête de deux polars qui passèrent inaperçus, puis du manuscrit très berlinois de L’Espion qui venait du froid. Ce qui frappe chez lui, c’est son intelligence, pas redoutable tant elle est généreuse, partageuse, empathique, mais travaillée par le doute perpétuel, pour le meilleur et pour le pire. Alors, l’espion en lui ? Tout au plus un garçon de courses du renseignement britannique qui rendit de menus services, suggère-t-il avec un sens consommé de la litote.

« Un microbe dans la hiérarchie du monde secret » 

Ainsi résumait-t-il son activité de 1956 à 1964. On n’en saura pas davantage sur la nature exacte du travail accompli au sein du SIS (Secret Intelligence Service ou MI6), en sa qualité d’agent de renseignements. Sa loyauté n’est pas à géométrie variable : ayant promis dès son engagement de n’en rien dire, il s’y sent tenu plus d’un demi-siècle après, tant légalement que moralement, même si l’on pourrait imaginer qu’il y a prescription, tout de même. Mais tout semblait le ramener à la guerre froide. Mais pour autant, à ses yeux, « l’ours russe » n’avait jamais désarmé, son orgueil demeurait intact et son appétit d’empire, inentamé. Lui avait tout de suite senti que la fin du communisme n’entraînerait pas la fin de la menace russe. Il n’avait pourtant effectué que deux séjours en Russie (1987 et 1993) mais cela lui fut suffisant pour voir juste.

 Ses souvenirs sont à son image : discrets, courtois, pleins d’humour, légers. Parfois édifiants, souvent instructifs, toujours passionnants. On y retrouve les caractéristiques de ses romans, à commencer par un inouï don d’observation des comportements des gens dans leurs habitudes, leurs apparences, leur langage. En voilà un qui maîtrise le grand art du détail. Ce qu’on n’y retrouve pas, et l’on ne s’en plaindra pas, c’est la sophistication de leur architecture narrative et la complexité de leurs situations ; car en l’espèce, elles n’avaient pas lieu d’être. Ses Mémoires sont conçues dans l’esprit d’une conversation avec le lecteur. Mais qu’on ne s’y trompe pas : sous le masque de l’humour, la peur ne l’a jamais quitté. Elle nourrit sa réflexion ininterrompue sur le statut de la vérité dans la mémoire. Il est vrai qu’à 16 ans, son père l’envoyait chercher ses clubs de golfs oubliés dans un palace sans lui préciser qu’étant parti sans payer la note, l’adolescent risquait gros.

Ses romans sont le fruit de la rencontre son expérience et son imagination. Au fond la somme de ses contradictions. Le monde de l’espionnage, et la question récurrente de sa moralité, n’auront été que le décor de son œuvre, et la guerre froide son cadre. Il n’avait pourtant effectué que deux séjours en Russie (1987 et 1993) mais cela lui fut suffisant pour voir juste. En vérité, sa grande affaire, ce fut le mensonge. Ce qui fait de lui non un romancier d’espionnage, genre littéraire dans lequel il s’est laissé enfermer en haussant les épaules, mais un grand écrivain tout court, à l’égal de ses maîtres Joseph Conrad et Graham Greene. Rien ne pouvait le comblait comme d’être loué pour ses qualités de conteur.

Un autre fil rouge relie les personnages de son œuvre : l’abandon, et comment en serait-il autrement pour celui que sa mère a abandonné, lui et Tony, son aîné de deux ans, le gardien de son frère, alors qu’ils dormaient à poings fermés, sans un mot d’explications, fuyant un mari invivable et dangereux qui de surcroît la battait ? « Une opération d’exfiltration bien organisée, exécutée selon les scrupuleux principes de compartimentation » jugera plus tard l’espion. N’empêche qu’il ne lui a jamais pardonné à cette femme qui ne lui prit la main qu’une seule fois, et encore, avec un gant. Une fois parvenu à l’âge adulte, il l’a retrouvée après bien des recherches mais ses explications furent vaines. Les portraits qu’il trace de ses parents sont sans concession ; mais malgré tout, il conserve pour ce père si imprévisible et vibrionnant à « la tête hypothéquée , personnage chu d’un chapitre de Dickens, une tendresse, parfois haineuse et sans pardon, mais une tendresse tout de même, surtout lorsqu’il l’entendait au bout du fil, des sanglots dans la voix, lui réclamer encore et encore de l’argent, et même un pourcentage sur son œuvre puisqu’il s’en considérait d’une certaine manière à l’origine.

D’ailleurs, il lui arrivait souvent de vendre à un prix déraisonnable à des amateurs des livres de son fils qu’il dédicaçait : « Signé le Père de l’Auteur » ; et quand des lecteurs les présentaient à John le Carré, celui-ci rajoutait : « Signé le Fils du Père de l’Auteur ». Il n’empêche que lorsqu’il acheva l’écriture d’Un pur espion (1986), pur chef d’œuvre autour de la figure envahissante de son père, la catharsis fut telle qu’il pleura toutes les larmes de son corps. En se retournant sur son parcours, il tient que l’espionnage et la littérature ont partie liée :

« Tous deux exigent un œil prompt à repérer le potentiel transgressif des hommes et les multiples routes menant à la trahison ».

John le Carré aurait mérité dix fois que l’un de ses romans soit couronné par le jury du Booker Prize, l’équivalent britannique du Goncourt (sans parler du Nobel, mais il est vrai qu’il ne sait pas chanter) ; quand bien même ses éditeurs ne les leur ont jamais envoyés, obéissant ainsi à son propre refus de postuler, les jurés se seraient honorés en le distinguant ; ils étaient libres de leur choix et rien ne les en empêchait. Aujourd’hui, c’est trop tard. Si cela advenait, on dirait : « Cette année, on a donné Le Carré au Booker Prize ! »

Le Voyageur secret, Une paix insoutenable, Le Directeur de nuit, Notre jeu, Le Tailleur de Panama, Single & Single, La Constance du jardinier, Une amitié absolue, Le Chant de la mission, Un Homme très recherché, Un Traitre à notre goût, entre autres. Autant de romans de qualité et d’inspiration forcément inégales, tournant parfois au procédé, si foisonnants qu’ils pouvaient de temps à autre donner le sentiment de la confusion, mettant en scène des personnages discrets aux motivations complexes, de pathétiques membres de l’establishment hantés par des tourments existentiels, rongés par la culpabilité, mais tenant toujours sa ligne en moraliste dans un inimitable tremblé du réel qui constituait le nœud d’histoires indénouables. Il mettait tant de subtilité à échafauder son jeu de dupes qu’il parvenait à faire de l’esprit de finesse un art de la complexité. La zone grise était vraiment son territoire. En l’explorant, ne jamais oublier cette forte pensée d’Oscar Wilde qu’il avait placée en épigraphe d’un de ses romans : 

« Quand on dit la vérité, on est sûr, tôt ou tard, d’être découvert. »

 

(Photos de Horst Tappe et D.R.)

Cette entrée a été publiée dans Histoire Littéraire, Littérature étrangères.

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commentaires

825 Réponses pour Pour saluer John le Carré

rose dit: à

Merci les cobayes.
Nous on est aux cantines, à l’arrière.
On a les stocks de gnôle.
L’en faut bien au front, en première ligne.

Jazzi dit: à

Une vraie planquée, rose. Je suis sûr que votre mère est partante pour le vaccin.

rose dit: à

Jazzi
C votre point de vue qui ne correspond pas à ma réalité.
Y compris ds la résistance passive.
Les gens des cantines ou n’y grande importance, tout le temps, partout.

Ma mère, je ne sais pas. Lui demanderai.

Janssen J-J dit: à

@ je me demande s’il vous reste du temps pour les petits fours.

Je m’interroge toujours sur la nature de votre humour un brin cinglant… et plutôt classieux à l’égard de toute l’herdélie ! J’apprécie votre style, comment dire…, indémontable en toute circonstance, surtout sur le terrain de la fesse… Je vous dirai juste ceci :
s’envoyer en l’air avec n’importe qui, mais en se protégeant, voilà ce que m’ont appris les « années sida ». Pas vous ?… On voit que vous n’avez apparemment pas milité à AIDES ou ACT’UP. Et puis, en vieillissant, ce militantisme passé, la libido a des hauts et des bas… Il y a les démons de midi, passagers et puis, les démons de minuit, etc… Et chacun gère ses petits fours avec des livres, avec des pornos, ou avec sa rdl… Où en êtes-vous, ma fille ?… Je vous demande cela, mais me moque de la réponse. Vous avez beau les faire transpirer, je ne vous demanderai même pas si vos petits fours débordent de crème… On serait accusé de harcèlement pour moins que ça, hein…
Restons bons zamis, chère Béréné, n’entretenons pas la moindre équivoque sur nos performances respectives, elles ne sont franchement pas vraiment « intéressantes » pour quiconque. Merci, bàv.

et alii dit: à

moi, j’ai trouvé lelézard jésus christ;il court :sur l’eau
Basiliscus plumifrons est une espèce de sauriens de la famille des Corytophanidae1. En français, il est nommé Basilic vert ou Lézard Jésus-Christ. Son nom de Lézard Jésus-Christ lui a été donné pour son incroyable capacité à courir sur l’eau grâce à sa rapidité lorsqu’il court sur ses deux pattes arrière.

rose dit: à

Jazzi
C votre point de vue qui ne correspond pas à ma réalité.
Y compris ds la résistance passive.
Les gens des cantines ont une grande importance, tout le temps, partout.

Ma mère, je ne sais pas. Lui demanderai. Je respecte ma mère et lui laisse le droit à sa parole.

Je comprends que ce soit peu plaisant cette caricature sous terme de cobayes, mais c exactement ce que le gouvernement s’apprête à faire avec les personnes âgées en EHPAD.

Je vous rappelle qu’en tout début de pandémie, on savait que, dans ces lieux-là, cela allait être l’hécatombe : et cela l’a été.

De pouvoir plus, avec les mutations multifactorielles qui apparaissent partout, quel vaccin ?

Chacun est libre de ses choix, y compris de respecter ceux qui ne pensent pas comme vous.

rose dit: à

Rayer pouvoir (toujours)
De plus etc.

rose dit: à

Le lézard Jésus-Christ.
Et les bateaux du Vendée Globe avec les foiler.
Ils volent jusqu’à ce qu’un foil provoque une voie d’eau dans la coque.
Le Christ lui, ne courait pas mais marchait sur l’eau.

et alii dit: à

Le Christ lui, ne courait pas mais marchait sur l’eau.
ROSE , mais quand? QUE FAITES VOUS DU PROGRES?
d’ailleurs on dira ici jazzilicus plumifrons ,c’est pas mal non plus

Jazzi dit: à

rose, croyez-vos que l’on va vacciner les gens contre leur volonté ?
Moi, jusqu’à cette année, j’ai toujours refusé de me faire vacciner contre la grippe et personne ne m’a jamais forcé.

Janssen J-J dit: à

et moi j’ai un gros dilemme. Ma mère étant incapable de savoir quoi penser de tout cela, que doit-on décider « pour elle »… ? S’opposer à la direcion de son ehpad qui encourage à la vaccination générale des pensionnaires ? Ne pas lui demander ce qu’elle en pense et faire adhérer la famille sur son dos au nom de l’intérêt de ls structure ? Or, quel est-il, au juste. Maintenir les gens en vie qui peuvent payer ? ou les sacrifier tous au nom des trous dans le filet, vu que le turn over infernal des remplacements sera toujours de mise ? Se soucier de la santé des soignants dévoués et de leur santé, avangt même celle des patients, des soucis qui peuvent n’être pas ceux du management directionnel, etc…
Avez vous pensé à tout cela, jzmn, qui ne raisonner toujours aussi égoïstement que dans votre petit monde binaire et aseptisé : oui ou non, dois-Je ?…
Et ben moi j’en sais rien… Il y a d’autres priorités avant de me faire une religion.

On a bonne mine avec la gueule du gouvernement ce soir, qui nous prêche depuis des plombes sans mettre ses préceptes en pratique !…
J’attendrais de voir surgir les nouvelles théories complotistes avec beaucoup d’intérêt et de jaunes ricanages… si tout cela n’était pas devenu une grotesque farce politique, premiers signes tangibles de la collapsologie générale.

rose dit: à

Jazzi

Il va y avoir des campagnes.

Et cette conversation me pousse à me positionner sur d’autres domaines dans lesquels je vais faire jouer mon droit de retrait.

Voyez-vous, parfois, l’on est tout le temps perdant.
Et puis soudain, les choses s’inversent.
Et les gagnants deviennent perdants.

De manière générale, je ne supporte pas la vox populi et y préfère les chemins de traverse. Sachant que le but est bien d’arriver à Rome.

rose dit: à

ROSE , mais quand? QUE FAITES VOUS DU PROGRES.

Il y a longtemps.
Et si vous ouvriez les yeux, vous constaterez à quoi nous amenés le progrès. Il est temps de réfléchir et alii.

rose dit: à

Voilà c dit : une grotesque farce politique.
Avec les bons petits dîners à 12 alors que nous limitons scrupuleusement à six
Et vous voudriez que nous fassions confiance avec Castaner et Ferrand à la même table, qu’elle doit être bonne.
Et bien non.

Moi, je, rose Du Pont de Nemours, tous ceux qui s’engraissent sur la sinécure, pour moi je etc.qui ne l’ai jamais connue, je vais les faire iech.
C pas compliqué.

Mon but n’est pas de jouir, bêtement, en rêvant de les contempler avec la camisole de force, non, quoique la directrice de l’Ehpad frôle l’hospitalisation en asile eu égard à ses crises d’hystérie ; déjà cet été, alors que nous jouions, cousions, dans les jardins, elle gueulait « Vie de merde, vie de merde. »
Je gueule moi « Vie de merde ? ». Non.
Mon but serait, si tant il est possible d’avoir un but au sein d’une telle gabégie -durant laquelle les privilèges continuent -mais quelle honte !, mon but serait une prise de conscience.
Et non pas une vie de mouton de Panurge.
En conscience.

rose dit: à

Janssen-JJ
Je comprends bien votre dilemme.
Là encore, ne pas s’opposer à la a direction, c espérer quelques privilèges à gratouiller ici ou là.
Non.
Qu’est-ce qui va faire du bien à votre maman ?
Le vaccin ne va-t-il pas la rendre affreusement malade ?
Ne peut-on lui foutre la paix ?

Pourquoi commencer par les personnes très vulnérables ?
Je n’aurai aucun conseil à vous donner.

rose dit: à

dilemne

rose dit: à

Et, in fine, que chacun décidé en son âme et conscience.

Jazzi dit: à

« jzmn, qui ne raisonner toujours aussi égoïstement que dans votre petit monde binaire et aseptisé : oui ou non, dois-Je ?… »

Pourquoi toujours me répondre en m’insultant, quitte ensuite à continuellement vous en excuser ?
Bien sûr que je pense à votre cas et au choix cornélien que vous allez devoir assumer. Je suis sûr que vous ferez au mieux, en votre âme et conscience.
Moi, ado, j’ai dû prendre la décision un jour de faire interner ma mère, qui menaçait, dans un état dépressif extrême, d’ouvrir le gaz alors que nous dormirions tous.
Epargnez-moi vos leçons, svp.
Bonne nuit, demain je dois me lever tôt.

Janssen J-J dit: à

Je voulais juste expliquer pourquoi je ne sais pas quoi répondre à votre question de la vaccination anticovid, je n’y avais pas encore réfléchi pour moi. C’est tout pour ma morale. Dormez tranquille !

vedo dit: à

Hommage a « John le Carré » dans le FT par Simon Schama, historien réputé, qui donne l’impression de se lire en écrivant, comme d’autres s’écoutent parler, mais qui pour l’amusement d’un Français, trébuche en écrivant « nom-de-plumer ».
https://www.ft.com/content/04df988d-9b09-4e6a-b7d8-70b1a5e654dc

vedo dit: à

« à »

Jean Langoncet dit: à

@John le Carré aurait mérité dix fois que l’un de ses romans soit couronné par le jury du Booker Prize, l’équivalent britannique du Goncourt (sans parler du Nobel, mais il est vrai qu’il ne sait pas chanter)

C’est bien connu, le Caravage passe et le Titien aboie

Sant'Angelo Giovanni dit: à

…vendredi 18 décembre 2020 à 03 h 30 min.

…contourner le  » chaos « , aujourd’hui de la médecine, au genre  » le feu partout « ,!…

…maintenir, un certain froid  » partout « , au savoir, et ses connaissances, c’est évident,!…
…(…les soins personnels particuliers a affronter la vie aux systèmes ( profits ), ancrés des stratifications usées, en dominations pervertis,!…autorités & soumissions aux politiques…etc,…une population européenne militarisée au futur, du monde parfait ?,…)

…( les concepts universitaires, se payez nos têtes, par les taxes des gens,!…ou vas l’argent public,!…créez des factions auto-disciplinés de l’exploitation des peuples  » victimes « !…)

…au moins un livre généraliste  » précis « ,…

…publié en 2007 L’Encyclopédie de la Médecine.
…Club France Loisirs avec l’autorisation des éditions Robert Laffont, à Gûtersloh, Allemagne.

…Titre original: The Encyclopédia of New Medecine. 2006 Rodale Books Iternational Ltd.

…façons de voir les loups au Carré,( plein )
…di corsa,!…O.K.!…Baby,…zZzZ Zone.
…la trompe d’éléphant qui fait  » fureur « ,!
…fumiers et peaux de bêtes, etc,!…
…le rayon du cercle di corsa,!…Go,!…

JiCé..... dit: à

Vendredi 18 décembre 2020, 6h15, 14°

SUPPLIQUE AU BARBU

« Seigneur, vous êtes bien occupé ces temps ci ! Cependant je fais appel à votre puissance divine afin que cesse ce scandale qui, loin de nous amuser, devient insupportable : remplacez les incompétents qui nous gouvernent autoritairement par des responsables qui nous aiment efficacement. Remplacez les Chauve-souris par des Archanges ! Bien à vous ! »

renato dit: à

Les Archanges n’ont aucun envie de s’occuper des humains, contentez-vous donc des Chauve-souris.

JiCé..... dit: à

Les Chauves-souris vous conviennent ? Soit !….

rose dit: à

Les chauves-souris sont des êtres vivants d’une douceur incommensurable : leurs petits poils fins qui -serrés, serrés, couvrent leurs corps -légers, légers. Lorsqu’elles s’endorment, ces beautés se pendouillent, la tête en bas et se drapent le corps avec leurs deux bras, qui sont des ailes, et cela leur fait un voile très fins, très fins. Puis, zelles ferment les yeux. Au crépuscule, lorsqu’elles sortent et volètent, de nuit maintenant de manière à ce que personne ne les chope, elles poussent des petits cris aïgus et chassent pour se nourrir. Moucherolles et autres insectes volants.
Sont des p’tites oreilles pointues qui ajoutent à leur charme. Et des p’tites dents, pointues aussi pour croquouiller les moucherolles.

rose dit: à

Les chauves-souris sont des êtres vivants d’une douceur incommensurable : leurs petits poils fins qui -serrés, serrés, couvrent leurs corps -légers, légers. Lorsqu’elles s’endorment, ces beautés se pendouillent, la tête en bas et se drapent le corps avec leurs deux bras, qui sont des ailes, et cela leur fait un voile très fin, très fin. Puis, zelles ferment les yeux. Au crépuscule, lorsqu’elles sortent et volètent, de nuit maintenant de manière à ce que personne ne les chope, elles poussent des petits cris aïgus et chassent pour se nourrir. Moucherolles et autres insectes volants.
Zont des p’tites oreilles pointues qui ajoutent à leur charme. Et des p’tites dents, pointues aussi pour croquouiller les moucherolles.

JiCé..... dit: à

Vous aimez les Chauve-souris ? Souriez ! Vous êtes filmé, chère moucherolle …

rose dit: à

Éducation européenne. De Romain Gary.

Qq.difficultés : le lire dans la Pléïade, ah, le papier bible si précieux mais si fin pour tourner les pages.
La sur-abondance de notifications.
Me suis contentée des notes du texte, indispensables à la lecture, lirai ensuite le reste.
Ai été soufflée par cette lecture.
En même temps, j’éprouve qq. difficultés car comment parler d’un livre sans en déflorer le contenu aux futurs lecteurs ?
Néanmoins, n’ai pas en tête l’idée de vous entraîner puisque je sais désormais, en fréquentant ce blog, que l’on ne lit que ce qui est dans son domaine de prédilection à soi. Nommé par Virginia Woolf La chambre à soi.
Parfois, quelqu’un vous y emmène dans votre chambre à vous, par le biais de qq.miracle.
L’ai vécu à de multiples reprises, ici encore, par ex. avec Le pain et le vin d’Ignazio Silone. Un grand choc de lecture.
Fin du prolègomène.

renato dit: à

Personne ne vous a jamais dit que les politiques sont l’expression d’un poeple ? Vous ne meritez pas mieux, ni pire par ailleurs. Parole d’Archange tombé sur Terre par mégarde.

rose dit: à

Je savais le contexte.
C le même contexte que St Ex.lorsqu’il s’enferme à Cap Juby, Tarfaya aujourd’hui et que dans son bureau le soir il écrit Courrier Sud. Dedans sont les prémisses, du Petit Prince et de la suite.
C un homme qui, après des journées pleines à craquer, semées d’embûches diverses, se met à une table et écrit.
Cela me bouleverse.
Gary, lui, venait de rejoindre Londres, par des voies de mer dangereuses, et on les nommait les têtes brûlées, il le dit dans La Promesse de l’aube. Il arrive à Londres, il part en mission avec ses camarades dont grand nombre sont tués au combat (le livre est dédié à un de ceux qui tombe au front avec son avion à 18 ans à peine), et le soir, lorsqu’il rentre à la base, nuitamment, il écrit.
Je savais ce contexte.
Ce qui m’a surpris est le contenu.

rose dit: à

Dieu merci puisque moucherolle vous seriez déjà oups, gobé, pour faire ventre.

rose dit: à

Dans le contenu, deux choses m’ont abalobée :
– la forme du texte
Premier roman de Romain Gary, il contient en prémisses tout ce qui suivra , il a en germe la matrice de ce qui fera l’oeuvre. De plus, ce roman est polyglotte, au propre et au figuré.
Au propre, car il est truffé (c de saison) de polonais et d’allemand, voire de russe.
Au figuré, parce que se superposent des strates dans le récit et l’on passe du roman â la poésie, de la poésie au conte de fées et du conte de fées au théâtre, tout en gardant le fil conducteur du roman. S’y rajoute la littérature d’idées, nous avons ainsi une complétude de la littérature. Un tout.
– le sujet : certes, la guerre reste le central.
Mais le contexte est différent. Janek le héros, au début du récit est un enfant et à la fin un tout jeune homme. Et puis, cela se passe au sol, pas en vol, en forêt & à pieds. En Pologne. Avec les partisans opposés aux envahisseurs les allemands, combattent cachés (une histoire de nombre sous numéraire et de danger et de disproportion ds les armes).

rose dit: à

G un film ds la tête, si quelqu’un a le titre ?
Cela commence par un père et son fils cachés sous un pont avec des arches : les allemands sur le pont.
Le père dit au fils de se protéger, puis il fout le camp d’un côté en courant. Les allemands tirent, le tient.
Le fils s’échappe.de l’autre côté : sain et sauf, il est désormais seul.
Plus tard, il sera recueilli par une femme qui ira le livrer dans sa charrette à la Gestapo, contre une somme coquette, une paysanne. Il se sauvera encore.

JiCé..... dit: à

« les politiques sont l’expression d’un poeple »

Ah, bin ça alors ? Si je m’attendais à ça ! Les bergers exprimant les désirs des moutons !
Fascinant…uhuhu !

rose dit: à

C ainsi que de retrouve Janek. À la différence près que son père a construit une cache avec et pour lui, et que sa mort sera par amour pour son épouse.
Et là, je fus sur le Q, mon QG en somme, lors de cette saloperie d’opération allemande nommée le loup des bois, de voir que non slt les hommes aimants ne sauvent pas leurs femmes, bordel, mais qu’en plus ils se font tirer comme des lapins.
(Alors que de la cantine, z’auraient pu empoisonner un mets et autres fariboles).
Enfin, je les ai estimés les hommes là même si leurs actes étaient inapproprié s à la dangerosité de la situation.
Ai haï les allemands aussi, d’avoir mis de tel plan au point, machiavélique et comprend le mal pour instaurer la paix quand le mal a régné durant cette sale guerre.

rose dit: à

Bref.
Outre ce premier film, le second est L’enfance d’Yvan de Tarkovski.
Même situation, même entrée dans l’histoire :
Contexte, la guerre.
L’enfant, orphelin.

rose dit: à

Jazzi ❤️

Vous soulignez une espèce très particulière que les moucherolles ne lui comblent pas le creux d’une dent.
Vivent en Transylvanie. C loin loin loin.

rose dit: à

Et puis, l’enfant espion, caché, avec les partisans et envoyé pour des missions secrètes.

Jazzi dit: à

Cette nuit, vers 3 heures, je me suis levé pour aller pisser. Une rumeur pas vraiment de couvre-feu se faisait entendre sur le boulevard. Depuis mon balcon belvédère j’ai pu voir défiler des camions, dont un double camion Chronopost, auxquels se mêlaient des voitures individuelles. Il y aura de la dinde à Noël et des cadeaux aux pieds des sapin ! Les vaccins viendront après…

rose dit: à

Bon.
G pris deux trois notes qui sont sur la table de la cuisine que je rajouterai incessamment.
Je suis z’au pieu.
Vais pas tout vous raconter.
C un grand livre Éducation Européenne de Gary.
Remanié à plusieurs reprises, avec des rajouts, jusqu’en 1960.
Gary y exorime sesz mbitions, ses désirs envers la construction et,,,une Europe unie et solidaire.
Plus intelligent que la moyenne, il a  » décodé » le monde bien avant que les choses n’arrivent.
Comme un qui dit le lot pandémie lorsque les autres disent gripette.
Puis dit fléau lorsque les autres en sont à pandémie.
Gary est un homme avant son temps. De l’avenir.

Merci à B.de m’avoir satellisèe là dessus.

renato dit: à

Par ailleurs, JiCé…., si mon souvenir est bon vous ne votez pas, ce qui est une limite de taille opposée à votre passion critique — en termes simples, vous êtes un faux-cul.

rose dit: à

« sur le boulevard. Depuis mon balcon belvédère j’ai pu voir défiler des camions, dont un double camion Chronopost, auxquels se mêlaient des voitures individuelles. Il y aura des cadeaux »
Que les gens s’activent, bossent et croient en l’avenir.
Gardons courage.
Bisous

JiCé..... dit: à

« en termes simples, vous êtes un faux-cul. »

Possible ! Et vous ?…un faux-con ?
Bonne journée !

rose dit: à

Ds le film, sur la sauvegarde de ce garçon juif, une autre jeune femme le cache sous un faux plancher. Ne le trahit pas.
À la montagne.

JiCé..... dit: à

Faux-cul me convient.
(je suis plutôt du côté des bergers que du côté des moutons…)

DHH dit: à

@Et alii
A propos du scandale américain des « spy flics ».
Les méthodes incriminées dont vous notez à juste titre le caractère dérangeant ne sont pas propres à l’Amérique.
Elles m’ont été exposées en toute innocence, et avec la fierté du travail judicieusement conçu et efficacement réalisé, par des fonctionnaires de la Préfecture de Police, qui, de toute évidence n’avaient pas le moindre doute sur la régularité de leur activité.
C’était en 1969 j’y passais trois jours en observatrice dans le cadre d’un stage et j’y ai rencontré beaucoup de monde.
Dans le service spécialement dédié à cette tâche, le fonctionnaire responsable de la surveillance des groupuscules d’extrême gauche, qui ont fleuri autour de mai 1968, m’a expliqué comment il faisait infiltrer ces groupes avec des jeunes flics, plutôt lettrés pour donner le change, se faisant passer pour des étudiants en mal d’engagement militant
En me précisant que compte tenu de caractère récent de la création de ces groupes, encore peu stabilisés et accueillant pour les nouveaux adhérents, ce travail d’infiltration était bien plus aisé que ce qu’ils devaient mettre en œuvre pour s’introduire dans des structures anciennes et très figées, syndicats, partis politiques, associations
Ils m’ont montré les copieuses monographies réalisées par ces jeunes « infiltrés » sur le fonctionnement de ces mouvements récents, bourrées d’informations sur leurs membres, leur fonctionnement, leurs modes d’intervention et leurs projets .
Et dans ces recueils très renseignés et structurés , qui dépassaient tous la centaine de pages, et qu’ils m’ont donnés à feuilleter, j’ai reconnu au passage des copains dont je ne savais pas l’activité militante
J’imagine que pour J3 je ne fais la que parler de routine et d’évidences ,

Candide dit: à

J’apprécie votre style, comment dire…, indémontable en toute circonstance, surtout sur le terrain de la fesse… Je vous dirai juste ceci :

Si l’on choisit ses amis, très chère, il n’est pas question de choisir notre double, n’est-ce pas, qui en tous points nous est identique. J’ai découvert il y a peu pourquoi vous étaient décernés nombre de qualificatifs affligeants. Ceux ci n’entrent pas dans mon style ni dans mon genre. Je ne vous souhaite que de bons choix que sertiront vos bons mots et blagues excrètées par votre bon esprit. Cependant à plusieurs reprises, j’ai pu constater combien des événements extérieurs indépendants de votre volonté réussissaient à brouiller vos émissions qui hachées de parasites nous restent lisibles. Ce n’est guère surprenant, tant d’êtres finissent à coté de caractéristiques indéniablement admirables par rejoindre la foule de ceux qui nous déçoivent, pour ne pas dire plus des sentiments et opinions que vous avez à coup de constance fait naître en moi et vous concernant, ceci en respectant le tracé étudié de la promenade qu’offre aux fidèles ce vaste jardin culturel. Gardez votre conscience intacte qui est bonne également. A Chacun sa foule .

JiCé..... dit: à

Convenez, DHH, que l’on fait mauvaise presse à ces infiltrations délicates en milieu méchant, alors que c’est le B.A. BA de la politique que doit conduire tout gouvernement sérieux !

Noblesse de l’infiltration chez les moutons rebelles…

Marc Court dit: à

Oh oui, DHH, témoin, sous le second Empire finissant, l’infiltration des républicains de Belleville visant les jeunes. Un dénommé Ducasse, Lycéen, fait l’objet d’une surveillance toute particulière pour ses discours enflammés. On le sait parce que la police d’alors publie une brochure, et que celle-ci est tombée chez votre serviteur. Il se peut qu’il s’agisse d’un autre Ducasse, mais pour la date, elle concorderait diablement avec Lautreamont.
Autre grand classique, la disparition ou la perquisition des papiers d’une personnalité célèbre. On connait par Martet le mot de Clemenceau retiré des Affaires au préfet de police: « Pietri, vous me faucherez mes papiers, mais après ma mort! »
Bien à vous.
MC

renato dit: à

Il arrive aux moutons de se rêver bergers.

Bloom dit: à

Hommage a « John le Carré » dans le FT par Simon Schama, historien réputé, qui donne l’impression de se lire en écrivant, comme d’autres s’écoutent parler, mais qui pour l’amusement d’un Français, trébuche en écrivant « nom-de-plumer ».
https://www.ft.com/content/04df988d-9b09-4e6a-b7d8-70b1a5e654dc

Probablement une coquille, Simon Schama connait bien le français et la France (voir son Citizens, a chronicle of the French Revolution).

Combien de fois rencontre-t-on chez ceux qui ont accès à l’agora des ‘the last but not the least’ (sic) ou « low cost » prononcé comme « low coast »…
It’s déjà-vu all over again!

C.P., j’aurais bien aimé voir le Timon de Peter Brook, car même si c’est une pièce dont ont n’a encore que des fragments (ce qui lui donne ce petit côté mécanique), elle contient des scènes mémorables, dont celle à laquelle vous faites allusion, et ma préférée, lorsque Timon dévoile le repas qu’il a préparé à l’attention de ses hypocrites convives: des pierres dans de l’eau chaude…

Janssen J-J dit: à

@ DHH (J’imagine que pour J3 je ne fais la que parler de routine et d’évidences),

Oui, sauf… que j’ai rencontré bien plus tardivement que vous pas mal de ces « devenus grands flics » qui m’ont raconté leur entrée chez Poulaga (et, comme par hasard, le renseignement par infiltration fit partie de leurs appétences « d’intellectuels » déçus de n’avoir pas obtenu leur diplôme à science po, et assez facilement convaincus d’aller se mêler à la foule). Ils faisaient partie de cette minorité de recrues du concours externe, souvent ignorée, qui n’avaient pas au départ la « vocation gendarmes/voleurs » des futurs péjistes, mais bien plutôt une autre curiosité pour d’autres univers et mondes sociaux qui auraient pû leur ouvrir d’autres portes).
Ce qui m’intéresse dans votre témoignage…, DHH, serait évidemment de savoir sous quelle casquette (de l’EN ?) aviez-vous été amenée à effectuer ce stage « d’observatrice à la PPP » en 69… Auriez-vous par hasard rencontré le bon préfet Grimaud ?…
(Mais ne vous croyez nullement obligée d’y répondre, bien sûr. Ma curiosité vis à vis des internautes anonymes a ses limites).
Bàv,

Janssen J-J dit: à

@ Candide et/ou B.
Je souhaite préciser que dans la correspondance Candide vs B., assez plaisante dans son absconsité même, à ces « très chères » de l’Herdélie que je ne suis ni l’une ni l’autre, même si l’on se sert de moi pour s’envoyer des massages lesbiens dans mon dos. Ce qui n’est nullement désagréable au demeurant. Mais enfin que les choses soient dites.
Bien à vous deux ou à la même,

rose dit: à

Faucon me convient aussi

Jazzi dit: à

la mairie de Paris condamnée à payer 90 000 euros d’amende pour avoir embauché trop de femmes à des postes de direction en 2018 : onze directrices pour cinq directeurs. Anne Hidalgo, se dit très fière de cette condamnation.
Qu »elle prenne garde tout de même, le dernier à s’être entouré pareillement d’amazones a très mal fini !

rose dit: à

Janssen-JJ
« comme par hasard, le renseignement par infiltration fit partie de leurs appétences « d’intellectuels »[…] »

Les rois aussi avaient cette appétence. Loin de leurs courtisans, lécheurs de bottes, ils se mêlaient à la foule pour savoir ce que le peuple pensait sur son bon roi. Ce qui n’était pas toujours le cas. Et même rarement.

rose dit: à

Coup de fil, le cinquième à l’ARS PACA.
Sur 5, quatre roboratifs, dont celui de ce matin.
JC,exposé ma situation, comment je me suis fait pourrir par l’zdjudante-chef et l’interdiction pour ma mère de sortir de l’EHPAD.
Voici la réponse, prise en notes, d’une jeune femme lettrée :
« Les consignes gouvernementales sont d’ordre très générales. En réalité, médecins, gériatres, psy spécialistes sur la fin de vie, etc. connaissent le terrain de près et sont à même de donner leurs prescriptions.
Le Covid lorsqu’il rentre dans un établissement, il s’agit d’isoler tout le monde et nous, fonctionnaires (elle m’a répété trois fois qu’ils sont des fonctionnaires) devons décomposer les circulaires.
L’essentiel sont les mesures sanitaires pour protéger les résidents.
Les directions d’étanlisselent sont submergées par une peur incessante que le Covid pénètre et prennent donc des protections drastiques pour protéger leurs résidents. Tests régulièrement.
Salariés testés ttes les semaines où tous les 15 jours.
Résidents testés en //.
Une certaines organisations derrière est placée. Fini

et alii dit: à

bonjour, juste pour vous dire que la dame respectable
évoquée sur les parapluies, ce n’est pas moi!
« Pour celleux qui ne le savent pas encore, ils ont attrapé la « cheffe du black bloc ». Et, oh surprise ! C’est une dame d’un âge respectable, la cinquantaine, habituée des manifs du samedi et qui a osé ouvrir un pébroc de couleur arc-en-ciel lors de la manif de samedi dernier. Parce que ce jour là… il pleuvait.

En ce moment l’État délire à son sommet et dans les grandes largeurs sur des histoires de parapluie et sur le fait que des parapluies ouverts ou fermés seraient un mystérieux code secret de communication entre séparatistes illuminati patentés. Car il faut savoir que les parapluies sont autant de hiéroglyphes secrets, d’étranges sémaphores qui cachent une habile dispositif qui déclencheraient magiquement des casses en manifestation. Ce fait surprenant a été évoqué de manière très sérieuse par Le Canard Enchaîné du mercredi 9 décembre 2020. Le Canard est formel :

Sant'Angelo Giovanni dit: à

…vendredi 18 décembre 2020 à 11 h 10 min.

…un commentaire en oublie, à la liste de ce matin, à 03 h 30 min,!…

…somme toutes les politiques en Europe, le retour, sur des siècles,!…
…de simplement, les propriétaires terriens, aux genres;  » chevaliers Templiers  » à tout genres et fastes, secrets de la bouteille en tables rondes, avec sœurs  » nonnes calibrées « ,!…du fût en bière du futur,!…

…les républicains et bonapartistes en queue leu – leu, et saute moutons,!…
…les Templiers çà dégagent à tout points de vues, depuis les aumônières jusqu’aux fonciers actuels, de droite à gauche ,!…
…le patrimoine, des absolutistes,!…
…arbalétriers démocrates aux culs,!…etc,!
…c’est suffisant,!…ou déjà trop, et c’est Nobel, tout plein les cactus,!…défigurés,!
…Go,!…

B alias Candide dit: à

3J, je dispose de preuves officielles à la suite d’une réclamation concernant votre envoi décrivant une certaine Betty. Que vous hésitiez ou que vous appréciez pour faire ce que la nature ou l’acquis nous offre en cours de parcours ne me dérange absolument pas, ce n’est nullement péjoratif en nos démocraties et dans mon esprit. Pour continuer dans le sexuel sans grivoiseries, nombre d’entre nous fonctionnent à voiles et à vapeur. Cependant, la personne qui m’a fourni cet indice renseignant monsieur ou madame, est je pense digne de confiance. Bien à vous, définitivement très chère, donc.

Candide dit: à

3J, je dispose de preuves officielles à la suite d’une réclamation concernant votre envoi décrivant une certaine Betty. Que vous hésitiez ou que vous appréciez pour faire ce que la nature ou l’acquis nous offre en cours de parcours ne me dérange absolument pas, ce n’est nullement péjoratif en nos démocraties et dans mon esprit. Pour continuer dans le sexuel sans grivoiseries, nombre d’entre nous fonctionnent à voiles et à vapeur. Cependant, la personne qui m’a fourni cet indice renseignant monsieur ou madame, est je pense digne de confiance. Bien à vous, définitivement très chère, donc.

rose dit: à

« Une certaine organisation derrière est placée. Finies les ouvertures sur l’extérieur et un certain nbre d’activités conviviales qui pouvaient avoir lieu. Par principe de précaution. »
Sur ma demande pkoi les deux EHPAD en doublette sont fermés ensemble, elle me répond qu’elle le demande elle-même et leur recommande de fermer. »
Et elle rajoute « on ne diffuse pas cette information au commun des mortels. »
À plusieurs reprises, tout en étant calme posée et courtoise elle signale qu’elle va devoir couper court car elle a d’autres appels à gérer.
Elle conclue en me disant de reprendre contact avec la direction et de me plier aux règles demandées. Ce que je fais systématiquement.
Et me dit que la direction n’a pas dû prendre connaissance des dernières consignes gouvernementales (ce qui n’est pas vrai : elle a décidé de ne pas en tenir compte).
Au revoir, toute polie et bien élevée, je lui ai demandé de ne pas me souhaiter de bonnes fêtes pck Noël sans ma mère, je ne pourrai pas passer de bonnes fêtes.

À l’ARS PACA, je les félicite. Ils ont une bonne équipe de communicants.
Ai signalé deux fois que je rendais hommage à la directrice pour son grand sens des responsabilités.

Nota bene : celle-ci pourrait confier sa pompe à fric à un gérant, qu’elle sous-paierait et aller au turbin à Emmaüs qui n’est pas loin géographiquement.
Quand on a une vie de merde, on fait tout pour changer de vie. C mon point de vue.

DHH dit: à

@JJJ
Non ce n’etait pas dans ma vie de Prof;
Oui j’ai été reçue une bonne demi heure par le prefet Grimaud qui a parlé de sa gestion des evenements de mai et qui m’a impressionnée par sa sagesse et son professionnalisme , puis j’ai fait un tour des services en accompagnant notamment pendant une nuit une BAC , ce qui m’a laissé entre autres le souvenir d’une rencontre au bois de Boulogne avec un travesti qui tapinait; mais j’ai vu aussi le musée de la mondaine et la police scientifique d’avant l’ADN , où on m’a montré notamment l’utilisation de la lumière rasante pour apprécier l’authenticité des tableaux

JiCé..... dit: à

« Il arrive aux moutons de se rêver bergers. »

Hélas pour eux : ils finiront tous au Goulag, au Lao Gaï, à Auschwitz, ou à Cayenne… Sanction bien méritée, non mais !!!

et alii dit: à

l’article du parapluie:
. Le désir d’être un objet libère de l’angoisse d’être un sujet mais il se paie d’une subjectivation délirante. Ce que l’époque rencontre ici, c’est cette hantise qui lui dit l’impossible d’être soi dans un devenir-objet. Dans la consummation de ce qui s’offre à la consommation, le black block, c’est l’envers de la réification possible du désir au travers de l’acte d’achat. Les quelques voitures de luxe qui brûlent sur le boulevard signent la part maudite d’une économie qui se voudrait sans dépense. Si bien que si le black bloc n’existait pas, il faudrait l’inventer parce que finalement, il est la dépense gratuite qui garantit qu’une société toute entière peut délirer le capital sans définitivement s’effondrer. Et c’est pour cela que quelques noirs vêtus hantent toute une époque qui ressemble si fort à la fin du dix-neuvième siècle.

Si le black bloc est l’ombre de la bourgeoisie négociante, reste la difficile
https://lundi.am/Samedi-c-est-Parapluie

Jazzi dit: à

Lors de notre dernière promenade, mon vieil ami Hector me disait avoir vu à la télé un superbe documentaire sur Monica Vitti, 89 ans, qui vit désormais cloitrée chez elle à Rome depuis plusieurs années. Par chance, elle est assistée de son dernier compagnon, sensiblement plus jeune qu’elle. Alors qu’elle était à Paris, pour un tournage de film, et bien longtemps avant qu’elle ne perde la mémoire, elle avait voulu rencontrer les prostituées de la rue Saint-Denis. En gros, elle leur aurait dit : « Que vous le fassiez par plaisir, oui, mais pour un homme, jamais ! »

JiCé..... dit: à

« Le mandat du dramaturge et metteur en scène Olivier Py à la tête du festival de théâtre d’Avignon, l’un des plus célèbres d’Europe, a été prolongé d’un an, jusqu’à l’été 2022, face aux bouleversements liés à la pandémie de coronavirus, a annoncé le festival. »

De mal en Py est ce qui se dit, par ici, à ce sujet…

et alii dit: à

Son rôle malgré les apparences n’a pas toujours été de lutter contre la débauche. Sa mission principale était une mission de renseignements et de surveillance du «monde». Bienvenue dans le monde de la nuit, des maisons closes, des filles, des mafieux et des flics.
https://www.13emerue.fr/dossier/la-mondaine

et alii dit: à

monsieur Drillon,pitié pour les synesthètes; Nabokov l’était, son fils aussi, et je crois que sa femme également

JiCé..... dit: à

Tous les jours, je lutte de toutes mes forces contre la débauche, en bon citoyen !
Toutes les nuits, j’utilise mon carnet d’adresses…

DHH dit: à

@Et alii
Dans le fil de ce que vous venez d’écrire, il est de notoriété publique que c’est dans la police qu’on trouvait l’opposition la plus déterminée a la loi Marthe Richard, car on y craignait de voir disparaître un important réseau d’indics suite à la fermeture des bordels

et alii dit: à

DHH, je viens d’écrire que peut-être J.Drillon est un assassin, mais je ne l’affirme pas;il faudrait le tester en respectant les procédures

DHH dit: à

@jazzi
vous souvenez vous du jour où le monde annoncé la mort de Monica Vitti avec une petite necro.
La rédaction a dû se confondre en excuses ,faire amende honorable le lendemain dans le journal, et lui a envoyé des fleurs pour se faire pardonner cette bourde .
Un peu comme Boutin qui a voulu etre la premiere a parler de la mort de Chirac alors qu’il était encore de ce monde pour un bout de temps

Jazzi dit: à

Oui, vaguement, DHH. Mais était-ce avant ou après qu’elle ne devienne Alzheimer ? Le plus vexant c’est la « petite » nécro. Quoi, pas une pleine page en Une !

DHH dit: à

@Et alii
Evidemment ce n’etait pas votre post sur Drillon que je visais mais ce que vous disiez sur la mondaine dans un post précèdent.
Mais vous êtes tellement présente ,que le temps d’écrire mon post vous en aviez envoyé déjà deux autres , de sorte que celui dont je parlais n’était plus le plus récent ,comme je l’indiquais, lorsque le mien s’est affiché

DHH dit: à

@jazzy
c’etait il y a tres longtemps ;elle ‘etait encore une actrice admirée de grande notoriété; la necro était tres succinte, en derniere page comme le nouvelle de cette mort,un scoop pour le monde
Une nécro d’attente pour ce décès inattendu , car évidemment le personnage n’avait pas encore généré de « viande froide » ;je pense qu’il y en a actuellement qui attendent au congélateur la concernant

et alii dit: à

monsieur DRILLON? C’EST INJUSTE pour la chaise de GLENN GOULD /ELLE A MËME UNE PAGE WIKI QUI PR2CISE QU4ON PEUT LA VOIR AU
Centre national des Arts d’Ottawa1.

DHH dit: à

@J3
ces trois jours à la PP etaient pleins d’histoires a raconter pour faire comme ici aujourd’hui l’intéressante
je me souviens que l’une de ces journées était celle de l’intronisation de Pompidou et le policier qui me chaperonnait m’avait emmenée avec lui sur la terrasse de l’Arc de Triomphe ,d’où j’ai pu voir comme lui le nouveau président remonter les champs Elysées debout dans sa voiture découverte

rose dit: à

*

Personne ne sait
Qui a prétendu le premier que Dieu nous voulait du bien.

Je crois, je suis sûre, Saint Paul de Tarse.

renato dit: à

Parmi les bevues de Le Monde, « Gadda en voyage avec sa femme ». Or, non seulement CEG n’était pas marié, mais selon quelques témoins, dont Arbasino et Citati, il craignait les impôts, le mariage, la gauche.

Janssen J-J dit: à

@ Cunégonde // « 3J, je dispose de preuves officielles à la suite d’une réclamation concernant votre envoi décrivant une certaine Betty » //

Encore une qui se « chaloupise »…, sont de plus en plus tarées, les vieilles nymphos de ma soeur, parole !…
Signalons que « l’affaire Betty » fut élucidée et classée sans suite à la rdl. « Betty, c’est ma cousine, telle ma bécasse… »
https://www.youtube.com/watch?v=swa63ZYjWbA rin à voir avec B., dite Béréniste.

Jazzi dit: à

Nouveau Testament « Les Epîtres de Paul »
Ephésiens chapitre 2

2:1 Vous étiez morts par vos offenses et par vos péchés,

2:2 dans lesquels vous marchiez autrefois, selon le train de ce monde, selon le prince de la puissance de l’air, de l’esprit qui agit maintenant dans les fils de la rébellion.

2:3 Nous tous aussi, nous étions de leur nombre, et nous vivions autrefois selon les convoitises de notre chair, accomplissant les volontés de la chair et de nos pensées, et nous étions par nature des enfants de colère, comme les autres…

2:4 Mais Dieu, qui est riche en miséricorde, à cause du grand amour dont il nous a aimés,

2:5 nous qui étions morts par nos offenses, nous a rendus à la vie avec Christ (c’est par grâce que vous êtes sauvés);

2:6 il nous a ressuscités ensemble, et nous a fait asseoir ensemble dans les lieux célestes, en Jésus Christ,

2:7 afin de montrer dans les siècles à venir l’infinie richesse de sa grâce par sa bonté envers nous en Jésus Christ.

2:8 Car c’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu.

2:9 Ce n’est point par les oeuvres, afin que personne ne se glorifie.

2:10 Car nous sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus Christ pour de bonnes oeuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous les pratiquions.

2:11 C’est pourquoi, vous autrefois païens dans la chair, appelés incirconcis par ceux qu’on appelle circoncis et qui le sont en la chair par la main de l’homme,

2:12 souvenez-vous que vous étiez en ce temps-là sans Christ, privés du droit de cité en Israël, étrangers aux alliances de la promesse, sans espérance et sans Dieu dans le monde.

2:13 Mais maintenant, en Jésus Christ, vous qui étiez jadis éloignés, vous avez été rapprochés par le sang de Christ.

2:14 Car il est notre paix, lui qui des deux n’en a fait qu’un, et qui a renversé le mur de séparation, l’inimitié,

2:15 ayant anéanti par sa chair la loi des ordonnances dans ses prescriptions, afin de créer en lui-même avec les deux un seul homme nouveau, en établissant la paix,

2:16 et de les réconcilier, l’un et l’autre en un seul corps, avec Dieu par la croix, en détruisant par elle l’inimitié.

2:17 Il est venu annoncer la paix à vous qui étiez loin, et la paix à ceux qui étaient près;

2:18 car par lui nous avons les uns et les autres accès auprès du Père, dans un même Esprit.

2:19 Ainsi donc, vous n’êtes plus des étrangers, ni des gens du dehors; mais vous êtes concitoyens des saints, gens de la maison de Dieu.

2:20 Vous avez été édifiés sur le fondement des apôtres et des prophètes, Jésus Christ lui-même étant la pierre angulaire.

2:21 En lui tout l’édifice, bien coordonné, s’élève pour être un temple saint dans le Seigneur.

2:22 En lui vous êtes aussi édifiés pour être une habitation de Dieu en Esprit.

rose dit: à

le nouveau président remonter les champs Elysées debout dans sa voiture découverte

DHH
cela ne vaut pas la papamobile 😉

MC dit: à

oui Rose. Sans remonter à Louis XII, Catherine de Médicis offre un tour du royaume au jeune Charles neuf, qui reçoit entre autres Nostradamus, et les anecdotes cynégétiques autour du thème du roi déguisé perdu en forêt fleurissent sous Henri IV. A l’ autre bout de la chaîne, il y a Louis-Philippe sortant dans Paris. Ce n’ est pas le cas de tous parce qu’ au dix-septième siècle se mettent en place avec Colbert des rapports très précis sur l’état des provinces , notamment ceux de Colbert de Croissy. Graduellement la monarchie se détache de son ancrage populaire, encore suffisamment puissant pour répondre à l’appel de Louis XIV à la fin de son règne : une sorte de levée en masse monarchique. Mais c’est le dernier à bénéficier de cette aura là que Louis XV gaspillera. Il faut lire le début des Mémoires d’ Amaury Duval pour voir comment un homme du peuple peut concevoir dans sa tête le Roi. Un personnage fabuleux , qq chose de l’ ordre de l’ indicible, Et quelques dizaines d’ années après, un monarque nu, un corps royal qu’ on supplicie sous son aspect trinitaire: Roi, Reine, Dauphin,
Bien à vous. MC

Janssen J-J dit: à

@ DHH, je me demande si on ne vous aurait pas fait circuler dans une BSN, ancêtre des BAC qui n’existaient pas encore en 1970…

(cf -> extrait d’une fiche wiki très bien faite) : (Les premières BAC départementales ont été créés en 1971 dans les départements de Paris et de Seine-Saint-Denis par Pierre Bolot.te, ancien haut fonctionnaire aux colonies. En fonction des événements, chacune de ces brigades départementales s’organise en patrouilles légères ou en unités constituées.
Au cours des années 1970, les Brigades de sécurité de nuit (BSN) ont notamment cédé la place à des BAC locales dans la plupart des circonscriptions de sécurité publique de la banlieue parisienne.
En 1992, les BAC de nuit et BAC de jour ont respectivement été généralisées sur l’ensemble de la France, Bernard Gras.set DGPN, signe la note de service le 5 septembre 1991, Philippe Marc.hand est ministre de l’Intérieur.
La BAC de nuit de Paris (bac 75N) fut créée en novembre 1993, issue des six brigades mobiles d’arrondissement de nuit (BMAN), avec pour objectif de lutter plus efficacement contre la délinquance. Opérant de 22 h 30 à 6 h 30 du matin, deux cents policiers en tenue étaient en poste et pouvaient être regroupés très rapidement afin de faire face aux situations de trouble de l’ordre public sur l’ensemble de la capitale. Avec la suppression de la police de proximité en 2003 par le ministre de l’Intérieur Nico.las S.ark.ozy, les policiers de la BAC sont devenus l’un des principaux visages de la police en zones urbaines sensibles}.

et alii dit: à

PEUR DU COVID CHEZ LES VOISIN-E-S
Jumelles caméra espion X10 480P
fenetre sur cour

DHH dit: à

@J3
autant que je me souvienne on m’avait parlé d’une « opération anticriminalité » .C’est moi qui ai traduit par BAC ce souvenir quand j’ai decouvert le terme et que j’ai pensé que c’était ce à quoi j’avais été associée l’espace d’une nuit ,où nous avions tourné et fait des vérifications d’identité dans divers quartiers de Paris;je me souviens que nous étions aussi venus au secours d’un garçon pris à partie par des loubards qui voulaient le faire sortir de sa voiture pour s’en emparer.
C’était il y a plus de 50 ans et l’imprécision de mes souvenirs n’a rien de surprenant

Alexia Neuhoff dit: à

En écho à l’anecdote de DHH « embedded » dans une voiture de police, j’ai vécu une expérience similaire, non point en tant qu’auxiliaire des forces de l’ordre, mais comme victime. Pas à Paris mais à Madrid. Après une soirée au fameux café Gijón, regagnant à pied mon hôtel par le Paseo de Recoletos, je fus arraisonnée par un malfaiteur qui pointant un couteau sur ma gorge, m’intima l’ordre de lui remettre mon argent. Etrangement, avant de quitter le café, je l’avais mis en sécurité entre peau et vêtements, une forme de prémonition sans doute. De sorte que le voleur dut se contenter de ma montre avant de déguerpir. Là-dessus fond sur moi un jeune homme qui, de sa voiture, avait assisté à l’agression. Et celui-ci de me conduire, malgré mes dénégations, jusqu’au commissariat voisin tout en jurant comme un charretier sur la pègre qui régnait désormais dans sa ville. Et les policiers, pleins de zèle, de m’embarquer dans un véhicule, appréhendant tout individu vêtu d’un pantalon blanc (c’est le signalement que j’avais donné, la seule chose que j’avais enregistrée) pour écraser son visage contre mon carreau, « es este ? ». J’avais beau supplier et dire que je n’aspirais qu’à me coucher, rien à faire, la ronde de nuit se poursuivait à la recherche du pantalon blanc… Jamais je n’aurais pas cru qu’il ait pu y avoir autant d’hommes en pantalon blanc. Ce devait être à la mode, cet été-là.

vedo dit: à

Rose,
“On ne lit que ce qui est dans son domaine de prédilection à soi”. Pas tout à fait juste. Je ne connais rien d’Ignazio Silone, et maintenant j’irai voir. Je me servirai aussi de votre mention de l’Éducation européenne (dans le contexte actuel du Brexit, où je me repose des questions). Est-ce que “Le pain et levin” aurait une relation avec le poème d’Hölderlin qui tient le même titre?
A propos de la chambre à soi (un de mes livres préférés-en anglais quand même, le charme de l’écriture de VW), je suggérais ici, au mois de mars, qu’on allait savoir si Pascal avait raison (“Tout le malheur des hommes…”). La réponse est éclatante. Cela me paraît montrer qu’il a écrit cette phrase, reprise si souvent, principalement comme un désir pour lui-même.

vedo dit: à

Bloom, c’est évidemment une coquille (je connais les travaux de Schama), mais dans le contexte du texte de l’article (dont le contenu–c’est bien sûr l’essentiel–est intéressant), cette coquille est particulièrement drôle. De plus, les coquilles, cela se rattrape, surtout sur internet, et au FT?

D. dit: à

Qui veut signer ma pétition ?

DHH dit: à

@et alii
Cette maladie de Macron contactée dans une réunion bruxelloise et qui cloue à l’isolement quelques maîtres de la planète peut inspirer un roman complotiste.
il raconterait comment une société secrète ,type sages de Sion , ferait aboutir son projet de domination mondiale à partir d’une désorganisation totale et brutale de la gouvernance de Etats, obtenue par élimination simultanée des principaux dirigeants des grandes puissances et de leur entourage immédiat, et réalisé via la mise en circulation d’ un virus mortel dans les salles de reunion d’un G7 ou d’un empoisonnement de la nourriture des participants

et alii dit: à

mais que ne l’écrivez-vous ce roman,DHH, vous pouvez commencer des chapitres qui vous « excitent » sur ce blog , tout le monde y trouvera son compte, des cuisines aux labos

Clopine dit: à

DHH, moi je n’ai jamais été embarquée dans une ronde de flics, mais j’ai passé une nuit entière, et mauvaise, dans un commissariat. Si vous avez besoin de la version « sous les verrous » pour votre futur livre, je peux vous la fournir…

Janssen J-J dit: à

1 – quoi qu’il en soit, je trouve que vous avez gardé une excellente mémoire.
2 – Ce n’est pas un complot, c’est exactement ce qui est en train de se passer, j’ai des preuves !
3 – Merci pour votre participation au concours : « racontez à la rdl l’un de vos démêlés, heureux ou malheureux avec la police ». Nous recueillons les témoignages des erdélien.nes avec passoul pour son futur opus à paraître : Pierre Assouline (dir.) « Brèves de police complotoire », tome 2, Paris, Plon, 2021. 🙂

Janssen J-J dit: à

@ J’étais si inquiet.

Ah bon ?
Et pour vous, tout va bien, D. ?
Parfois, la rdl s’inquiète de vos menus intersidéraux décomposés.

DHH dit: à

@et alii
je l’écrirais si j’en étais capable.
Mais si comme tout le monde je peux avoir des idées de roman là s’arrête mon savoir-faire en matière d’écriture littéraire
Mais je me contente de livrer à tout hasard ces fruits de mon imagination , qui peut-être peuvent fournir une matiere a telle ou telle des vraies plumes de ce blog ,celles qui savent trousser des personnages et raconter des histoires.
j’avais naguère proposé un autre thème qui ferait un bon roman :Une biographie croisée de Brigitte Macron et de Gabrielle Russier ,se concluant par un épilogue en forme de méditation ,d’une Brigitte, pensive à sa fenêtre, embrassant du regard le parc de l’Elysée et se demandant avec un brin d’amertume coupable: serais-je là où je suis si elle n’était pas morte ?

Janssen J-J dit: à

@ serais-je là où je suis si elle n’était pas morte ?

Bien sûr…, mais dans ce roman prometteur, ne pas oublier d’évoquer le paramètre « Pdt Pompidou » entre elles deux, pour faire plus crédible, hein !?…

D. dit: à

Vous voulez signer ma pétition, renato ?

rose dit: à

D. dit: à
Il va bien. Ouf. J’étais si inquiet.

Moi aussi, D.
Notre Manu : sur qui on s’acharnerait sans lui.

retwitté à la curatrice et la directrice de l’EHPAD avec ce petit mot :

Madame la Curatrice, Mme la Directrice de l’EHPAD,

Je vous transmets ce document pour votre information.

https://twitter.com/EmmanuelMacron/status/1339963294908616711

Ma maman, c’est le troisième Noël de ma vie que je ne passerai pas avec elle :
Noël 1980, je vivais loin.
Noël 2019 où elle était à Poitiers
Noël 2020 où elle sera à l’EHPAD XYZ et pour la première fois de sa vie, éloignée de sa famille.

Veuillez agréer, Mesdames, l’expression de mes salutations,

Mamzelle Trucmuche

nota bene
je vous réponds à tous, avant potron-minet.

DHH dit: à

@ J3
Si le concours etait ouvert j’en ai une bonne à livrer d’histoire pas banale avec la police ;je l’avais racontée au préfet Grimaud le jour où je me suis trouvée dans son bureau pour quelques minutes de conversation polie , et qu’en guise d’entrée en matière il a commencé par me dire: »evidemment je pense que vous n’avez jamais eu vraiment affaire à la police » ce que j’ai dementi avec mon histoire qui l’a à la fois surpris et amusé ….il y a 51 ans

rose dit: à

Et alii

dans votre lien du Parisien :

« Qu’importe le flacon…

: Agnès Sorel

: le mercure

Après autopsie, le légiste Philippe Charlier a confirmé, en 2005, que la mort d’Agnès Sorel, favorite du roi Charles VII, en 1450, était due à une intoxication au mercure.

: Alexandre VI

: l’arsenic

Adepte de l’arsenic, ce pape sulfureux, père de César Borgia, a fini par être victime du poison qu’il affectionnait tant, en 1503, en buvant par erreur une coupe destinée à un autre.

: Raspoutine

: le cyanure

Le conseiller du tsar Nicolas II et de son épouse Alexandra Feodorovna avait beaucoup d’ennemis. Il survécut à des biscuits au cyanure… avant d’être exécuté au pistolet, en 1916.

: Georgi Markov

: la ricine

Georgi Markov, écrivain et dissident bulgare, a été victime du célèbre « coup du parapluie », l’instrument par lequel lui fut injectée dans la cuisse une capsule de ricine, en 1978.

: Viktor Iouchtchenko

: la dioxine

En 2004, l’Ukrainien Viktor Iouchtchenko, président de 2005 à 2010, aurait été défiguré par l’ingestion de dioxine lors d’un dîner avec le chef des services secrets de son pays.

: Alexandre Litvinenko

: le polonium 210

Ancien du FSB, les services secrets russes, Alexandre Litvinenko boit un thé au polonium 210, une substance radioactive, en 2006. Sa spectaculaire agonie durera presque un mois.

: Kim Jong-Nam

: l’agent VX

Le demi-frère du dictateur nord-coréen Kim Jong-un a été assassiné à l’aéroport de Kuala Lumpur (Malaisie). Deux femmes l’ont aspergé d’agent VX, un neurotoxique puissant, en 2017. » »

Etc.

renato dit: à

À propos de quoi la pétition, D. ?

Janssen J-J dit: à

Essayez de nous la raconter quand même, DHH, nous en avons déjà l’eau à la bouche. Allez, ne faites pas la modeste, on s’en fout du style. Merci…
Je vous en raconterai une bien bonne qui se passa un jour à Montréal, et dont j’ai gardé la trace dans mon journal d’amertume…

NB / pour le 24 au soir, j’ai conseillé le meilleur à mes amis, le « Royal Beluga ». Il n’est pas très cher en ce moment.
Personnellement, j’ai déjà commandé mes trois boites annuelles.
Pour ceux qui, comme moi, n’aiment pas les foies gras.
https://www.petrossian.fr/fr_fr/caviar?keyword=caviar%20petrossian&gclid=EAIaIQobChMIvMblgYnY7QIViYjVCh0n_Q_eEAAYASAAEgJxKPD_BwE

et alii dit: à

je ne sais plus pourquoi j’ai un soir été dans une voiture de flics (qui voulaient me rendre service) tout ce dont je me souviens, c’est qu’une » bouteille me roulait dans les pieds et que j’avais hâte qu’on soit arrivé dans « ma rue »; cette bouteille, ça ne me rassurait pas !
mais ça c’est bien terminé,

et alii dit: à

la police! on m’a mise en pension quand j’étais en 4ème , chez une vieille dame dont l’un des fils -l’autre était mort -était inspecteur de police ;il passait régulièrement;mais j’ai vite trouvé une autre logeuse chez laquelle ce n’était pas la joie, mais de ma lucarne, je pouvais causer avec une petite copine qui se mettait à la sienne et qui était une « littéraire »:je l’ai retrouvée à la Sorbonne plus tard; et elle s’appelait Sylvie D.
ON aimait Nerval, j’étais très bien;
Sylvie me faisait penser à une indienne, elle était rieuse , j’ai même pu l’inviter à Paris où nous avons été ensemble au cinéma;
bonsoir

et alii dit: à

montréal? ça m’intéresse

DHH dit: à

@J3
il faut qu’il y ait un chapitre « A l’Elysée »sur la vie de Brigitte ,installée dans le confort flatteur de son personnage de première dame bien apprivoisé,alors que ce même palais doit conserver l’écho des vers d’Eluard avec lesquels un précèdent monarque républicain maitre des lieux y disait avec éclat sa compassion émue pour Gabrielle

Petit Rappel dit: à

Il y a bien, et alii, le gouteur d’ Astérix et Cleopatre qui a fait beaucoup pour faire connaître sa profession. A-t-il suscité des vocations? On se souvient de lui, c est déjà ça !

et alii dit: à

la dame dont le fils était inspecteur se mettait à genoux devant la photo de son fils mort au Vietnam et priait;à table, elle mettait « la famille Duraton »;elle avait aussi une petite fille dont je partageais la chambre et qui s’était mis en tête de faire du cinéma parce qu’elle ressemblait à je ne sais plus quelle actrice; sa mère vivait non loin ,avec son autre mari et le fils de celui-ci, Daniel ; ils ne pensaient qu’à cet avenir, mais la vieille dame était terrible; une fois, elle s’est cachée sous la voiture, devant la fenêtre ouverte et épiait les conversations de ses enfants sur elle, et sa disparition!

et alii dit: à

petit rappe »l, merci;
le gouteur a un site internet!
« Goûteur dégoûté par les recettes pâtissières d’Amonbofis.
Pour sa première apparition dans Astérix et Cléopâtre en 1963, le goûteur officiel de la Reine des reines arborait une teinte vert pâle qui permettait de spéculer à loisirs sur la relativité des goûts et des couleurs… Plutôt les dégoûts, à vrai dire, puisque notre homme souffrait alors de tordantes douleurs d’estomac provoquées par l’ingestion d’un gâteau empoisonné par Amonbofis et offert au nom des Gaulois à Cléopâtre (à noter que la recette du gâteau est détaillée en chanson par Amonbofis et son scribe et sbire Tournevis dans le dessin animé Astérix et Cléopâtre).

Aussitôt accusés d’avoir tenté d’attenter à la vie de la Reine, puis emprisonnés pour ce méfait qu’ils n’ont pas commis, nos Irréductibles se tirent de ce mauvais pas grâce à un antidote concocté par Panoramix, qui guérit de sa magie notre goûteur malade et convainc Cléopâtre de l’innocuité du gâteau. S’en suit une cascade de jeux de mots sur ce goûteur tout heureux de dire adieu à un métier qui le dégoûtait et lui empoisonnait la vie!
https://www.asterix.com/portfolio/le-gouteur-de-cleopatre/

DHH dit: à

@J3
je raconterai si je suis la deuxième ,peut-etre donc quand clopine aura raconté sa nuit au commissariat

D. dit: à

J’aime bien quand Clopine raconte.

Janssen J-J dit: à

@ un précèdent monarque républicain maitre des lieux y disait avec éclat sa compassion émue pour Gabrielle…

d’où mon allusion à Pompidou, DHH !

et alii dit: à

Dans les coulisses de la DGSE
Paris Match | Publié le 30/03/2010 à 19h38
François Labrouillère
Pierre Siramy, ex-espion de la DGSE.Pierre Siramy, ex-espion de la DGSE.
Benoît Gysembergh
Pierre Siramy a appartenu pendant vingt-cinq ans à la DGSE, le service français de renseignement extérieur. Il en dévoile les coulisses et le mode de fonctionnement. Loin du mythe des James Bond et autres SAS.

Les journalistes et romanciers d’espionnage la surnomment « la Piscine », parce que son siège, une ancienne caserne, est situé boulevard Mortier à Paris, dans le XXe arrondissement, juste à côté de la piscine des Tourelles. Mais ses membres ne disent jamais la Piscine. Entre eux, ils parlent du « Service », de « la Centrale », plus encore de « la Boîte ». Variantes : « ces cons de Mortier » ou « ces cons de la Centrale », quand un agent en poste à l’étranger râle contre les directives de sa hiérarchie.

Pierre Siramy raconte : « La DGSE est un service d’élite. C’est aussi une administration avec ses luttes de clans et ses incohérences : quand vous parlez bulgare, on vous affecte en Amérique latine. Vous maîtrisez des langues rares africaines ? Destination l’Iran. Mais ces ­défauts, on les retrouve dans toutes les bureaucraties. »

Jeune étudiant en ­lettres, le futur ­espion – boulevard Mortier, on préfère dire « officier de renseignement » – s’oriente d’abord vers la marine. Après un tour du monde sur la « Jeanne-d’Arc » et quelques années en mer, les séquelles d’un accident de tir l’obligent, en 1984, à un poste à terre. Ce sera la DGSE. Il rejoint la prestigieuse Direction du renseignement, chargée de tous les rapports et notes confidentielles transmises au gouvernement.

Encore aujourd’hui, il lui est interdit de dévoiler sa véritable identité
https://www.parismatch.com/Actu/Societe/DGSE-Pierre-Siramy-espion-services-secrets-151749

et alii dit: à

Portrait à l’occasion de la sortie du livre « histoire politique des services secrets français » dont France Culture reçoit ce mardi matin l’un des auteurs, Jean Guisnel.

La Direction Générale de la Sécurité Extérieure, rebaptisée il y a 20 ans lors de l’arrivée au pouvoir de François Mitterrand, est au cœur de plusieurs scandales politiques qui ont marqué la Ve république.
https://www.franceculture.fr/emissions/trait-pour-trait-14-15/la-piscine-le-siege-de-la-dgse

et alii dit: à

Marc (le prénom a été modifié), la cinquantaine, est un lieutenant-colonel, père de famille nombreuse. Discret, ouvert, un peu intello et distant, d’après quelques-uns de ses camarades de la promotion Capitaine Hamacek (1989-1992) de l’Ecole spéciale militaire de Saint-Cyr. « Catho tradi », ajoute un autre, « vieille noblesse française », se souvient encore l’un d’eux. Avec toujours ce souci de ne pas se laisser enfermer dans une réputation de « russisant ».

C’est pourtant ce qui marque sa carrière militaire. Spécialiste du monde russophone, il devient attaché militaire au Kazakhstan de 2014 à 2016, où il aurait développé ses aptitudes au renseignement. « La mission d’un attaché de défense, c’est essayer de collecter le maximum de ce qu’on peut savoir par voie légale, non seulement du pays où l’on est détaché, mais également de ses propres relations, explique Alain Richard, ancien ministre de la Défense, qui a suivi de près la carrière de Marc. Et évidemment, le Kazakhstan, c’est un des pays d’Asie centrale le plus connecté à la Russie en matière de défense. »
https://www.franceculture.fr/droit-justice/militaire-francais-soupconne-despionnage-les-coulisses-de-son-arrestation

rose dit: à

Encore aujourd’hui, il lui est interdit de dévoiler sa véritable identité
C’est JiCé ???

rose dit: à

Il risque 30 ans de prison et 450 000 euros d’amende.

Cela ne rigole pas.

Janssen J-J dit: à

Non, roz, on ne risque plus rien à dévoiler Maurice Dufresse, car il est mort l’an passé et n’a jamais été « retourné » dans sa tombe… L’ai bien connu, en dehors de sa fiche wiki truffée de sottises (pour la bonne cause)… Aujourd’hui, il vit tranquille sous une troisième identité pour avoir la paix bienméritée… C’est le prix à payer, voui…
https://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Siramy
Faut pas croire à tout ce qu’on raconte, si vous saviez comme ces gens, prétendument habilités SD, sont banals et passent leur vie de retraités à mentir sur leurs états de service « actifs » à la DGSE ou à la DCRI. Seriez effondrée, comme la plupart des français… amateurs de films d’espionnage.
Bàv,

MC dit: à

L’ intéressant c’ est le poker menteur qui est derrière la mise au jour de ces affaires. . Le dialogue implicite entre les pays concernés: Ah vous savez? Nous savons que vous savez, et même comment.! Et peut-être savons-nous des choses que vous ne savez pas ! ( une pensée pour Farewell et ses semblables. Au fond, personne ne se fait d’illusions. Le dévoilement américain d’un affrontement franco russe par cybernétique interposée en Afrique n’ est pas non plus ,dans un genre différent, exempt d’arrières pensées politiques…

rose dit: à

Vedo

Pas de lien entre le poème d’Hölderlin Le pain et le vin et le roman d’Ignacio Silone.
Si ce n’est le titre qui serait à mes yeux proche de l’adage biblique « le pain quotidien’ de l’essentiel tel le sel de la terre.
Le roman d’Ignacio Silone est poignant. Il est né en 1900, dans les Abruzzes.
La terre était pauvre et basse.
Ils bossaient dur. Les plus audacieux émigraient et il fallait plusieurs générations pour se pencher de nouveau vers ce pays âpre.
G détesté la fin.
Qui n’est pas un happy enf.
Ce territoire montagnard du nord de l’Italie décrit, ces gens acharnés et cette histoire d’amour sont magnifiques.

Éducation européenne.
Ai noté le rapprochement avec l’enfance d’Yvan.
Tant de responsabilités et de drames sur de si frêles épaules.
Tant de force intérieure. De compréhension et d’élucidation du mystère qui plane sur le héros des partisans. Apanage de ceux qui tant ont souffert.
Au-dessus de ce récit de guerre dont il est partie prenante, cette découverte éblouissante de la musique par cette jeune femme, jeune et jolie, amoureuse de son supérieur hiérarchique.
Elle joue Chopin.
Il écoute figé.
C une révélation.
De l’ordre de Saint Paul de Tarse lorsqu’il trébuche sur le chemin de Damas et qu’immédiatement il part prêcher la gloire de dieu, son amour universel et l’immense compassion à nous dédiés, pauvres vers de terre.
Et passés 2000 ans, cela ne s’est pas arrangé, las, trois fois.

Il y a un point politique que je suis malhabile à décrire, c’est l’idée politique d’un avenir/d’une construction européenne conçu par Gary, espéré, pour un avenir proche.
Lorsque l’on constate les cahotements, les soubresauts que nous vivons dans cette construction, avec cette désolation des anglais pour un tiers pakistanais qui se retranchent sur leur île, je vois, comprends, admet le retrait de Romain de ce grand bordel.
Bien cordialement vedo.

Toutefois, je persiste à croire que nous avons un/plusieurs domaines de prédilection. Cela ne signifie pas que icelui ne peut pas s’ouvrir, mais a contrario que en lisant certains ouvrages nos ailes s’ouvrent.

rose dit: à

Vedo
Addendum
L’espèce de drame que j’ai vécu lors de cette lecture est que Gary je nous dit pas quel morceau de Chopin elle joue, la pianiste.
Plus loin, il est dit kekchoz, mais pas sûr que ce soit le morceau.
Comment l’a-t’,il ou oublier de nous dire le nom du morceau.

rose dit: à

Comment l’a-t’il pu oublier.
Le nom.
La page.
La clé.
L’ornementation.
L’année.
Le piano.
L’héritier.

La polonaise ?????
Hors Chopin, on ne sait rien.

D. dit: à

Je ne comprends pas grand chose à ce que vpys racontez, Rose. Voire quasimment rien. Et m’est avis que je ne suis pas le seul.

D. dit: à

Renato, ma pétition pour que la tête de Veau sauce ravigote soit inscrite au patrimoine mondial de l’humanité aux côtés du couscous.

rose dit: à

D.
Je réponds à vedo.
Je l’espère comprendre.

Jazzi dit: à

Il convient de saluer le remarquable travail d’investigation de l’agent double et alii sur le monde des espions et de l’espionnage, des origines à nos jours !
J’ai pas tout lu mais il y a là de quoi alimenter un goût sur ce thème.
Pas pour moi qui me situe plutôt du côté de la clarté que de l’ombre.

Si j’ai bien compris, ces pauvres néo gueux de Gilets jaunes, instrumentalisés par les blacks blocs, les racailles de banlieue, et même les agents russes, avec la bénédiction de l’Elysée et pour le plus grand bonheur des médias sont les véritables dindons de la farce, cocus de toutes parts !
Je me demande bien pourquoi JJJ ou Ch.aloux en sont ici les indéfectibles supporters ? De quelle perversion est-ce donc le nom ?

Vous deviez être bien gironde dans vos jeunes années DHH pour que les boeufs carottes à qui vous aviez visiblement tapé dans l’oeil vous aient, de la base au sommet, ouvert alors grandes leurs portes !

Jazzi dit: à

rose s’exprime en langage codé, ainsi que l’avait détecté Pablo75, D.
Mais ce que l’on ignore encore c’est au service de qui elle espionne ?

rose dit: à

que Louis XV gaspillera. Il faut lire le début des Mémoires d’ Amaury Duval pour voir comment un homme du peuple peut concevoir dans sa tête le Roi. Un personnage fabuleux , qq chose de l’ ordre de l’ indicible, Et quelques dizaines d’ années après, un monarque nu, un corps royal qu’ on supplicie sous son aspect trinitaire: Roi, Reine, Dauphin,
Bien à vous. MC

Marc Court

Vous signifiez le roi sur l’échafaud qui marque la fin de la royauté ?

rose dit: à

vedo
Je vous expliquerais si certains passages vous semblent obscurs.
Cordialement

rose

rose dit: à

Vedo
Tout le malheur des hommes est de ne pas rester en repos dans sa chambre.

Blaise Pascal.

Le mouvement est le propre de la vie.
Faudrait se convertir bouddhiste.

renato dit: à

On signe où, D. ?

Jean Langoncet dit: à

télévisées

vedo dit: à

Rose,
Quelque chose doit m’échapper. « Une éducation européenne »,j’étais alléché par le titre. A l’évidence, erreur sur la marchandise. Et encore plus après la lecture de l’article de Frédéric Worms dans Libé (note dans la page Wikipedia). Comment diable a-t-il pu prendre ce livre en référence pour une éducation européenne. Et je ne peux qu’avoir un très grand respect pour FW. Comprends pas. Pourtant, je peux certes montrer des gages éparpillés entre pays de l’Europe de l’ouest.

rose dit: à

Vedo

Sans une.

Éducation européenne

rose dit: à

vedo
Difficile.
Lu Worms et non. C bien plus ample que l’éducation, c d’un monde meilleur qu’il s’agit.
_________

Un homme écrit. La nuit, c son premier travail d’écrivain.
La journée, il est pilote et avec ses camarades, les missions accomplies sont périlleuses, nombre d’entre eux ne reviennent pas.
Le récit qu’il construit se déroule en Pologne, sa terre natale, en temps de guerre, la même qu’il vit au quotidien.

Le héros, Janek, ayant une planque enterrée dans la forêt, se retrouve brutalement orphelin et accueilli par un groupe de partisans, dans une autre planque.
La révélation, au sein de cette période tourmentée sera la musique qu’il découvrira fortuitement, le laissant ébahi et subjugué par la beauté.
D’épreuves de guerre en épreuves de guerre, de fraternité virile en actes héroïques entrecoupés de barbarie mise en place par les allemands prenant les femmes en otage, Janek rencontrera l’amour.
Marquera son passage à l’âge adulte par un apprentissage sanglant le faisant basculer dans l’âge d’homme.
Gary, à travers l’évolution de l’enfant en adulte, retracera l’horreur de la guerre ; tendu vers une seule espérance, celle de bâtir une seule et même nation, européenne, unie autour de valeurs communes.

La métaphore pacifique que sous entend ce roman marque l’espérance chevillée au corps d’un jeune homme qui défend la liberté de sa terre d’accueil.

Les 80 ans qui se sont déroulés depuis l’écriture du roman par Gary marquent eux les difficultés concrètes à faire aboutir un projet européen qui semble souvent utopique tant sa difficulté à prendre corps est prégnante.

Candide dit: à

Encore une qui se « chaloupise »…, sont de plus en plus tarées, les vieilles nymphos de ma soeur, parole !…
Signalons que « l’a

L’affaire classée sans,suite en raison des réponses qui lui ont fait suite. Il était, selon l’avis du destinataire de ma missive, impossible pour la compréhension du fil qui s’en suivit de supprimer votre saillie si spirituelle. Ceci étant il ne fait aucun doute que votre tenue d’homme n’est qu’un subterfuge ruse, trace de votre franchise légendaire, de plus. Si Chaloux est habité par une haine sans complexe vis à vis de certains, une telle caractéristique n’existe pas chez moi à 99,99%, je n’aime pas les menteurs, les hypocrites qui sous prétexte de se déguiser pour n’être pas identifies par les usagers du blog ou des proches se fichent du monde. Ma candeur connait des limites et le comerage, le mauvais esprit, la malhonnêteté quelle que soit la forme qu’elle revêt, la manipulation, le déni n’entrent pas si facilement dans ma propension à la crédulité, à une confiance spontanée vouée à des personnes éduquées et cultivées de qui l’on pourrait attendre que tous ces « engrais » liés à une intelligence hors normes ajoutés à une nature bienveillante puissent avoir modifié ces substances acquises tout au long d’une longue vie ne se soient pas transformées en fumier, en noise de vache ignorés des puisque comme chacun sait valeureux récipiendaires, ces substances épandus bien qu’elles soient benefiques à nos jardins et champs sont couramment metaphorisées pour designer des personnes peu recommandables en raison d’une mentalité qui ne trouve pas d’adéquation avec tout un chacun. J’ajoute que je n’ai strictement rien à voir avec Chaloux qui de haut de sa grandeur, de son mépris usuel, a tendance à catégoriser assez rapidement et de plus, est affligé d’un sadisme qui s’il ne passe pas forcément par des actes se lit encore assez souvent en ces lieux. De plus il est menteur et que vous me croyiez ou pas, je ne suis pas porteuse de cette qualité qui à mon humble avis devient indispensable dans le monde qui est le nôtre. Bien à vous, très chère.
ps: revoyez, svp, votre copie, nombre de qualificatifs par vous à moi décernés ne me correspondent pas, cependant, se connait-on soi-même? Ceci pour accorder crédit à votre juste prose. L’enfer, c’est les,autres. N’est-il pas? Je manque aussi surement de cet espèce d’humour qui vous meut.

JiCé..... dit: à

Samedi 19 décembre 2020,5h58, 13°

POUR SALUER
Je ne résiste pas au plaisir de saluer ici deux grands hommes connus qui portent haut la principale vertu française : l’intelligence brute.

Il s’agit des camarades TUBIANA et PLENEL, le premier président d’un groupuscule rassemblant des Egarés, le second d’un journal pour Bonniches, tous deux illuminés par le divin Phare de la Pensée Médiatique.

Ils remplacent dans nos cœurs cultivés par la lecture, les grands Stan LAUREL et Oliver HARDY, retirés trop tôt à notre affection.

Longue vie à eux deux !

Coupez !

MC dit: à

Oui Rose. Le père Hugo dans Les Statues,in Quatre Vents de l’Esprit dit en poète a peu près la même chose….. ´.
Bien cordialement. MC

JiCé..... dit: à

CHANSON DE NOEL

« Ah ça ira, ça ira, ça ira !
Les ploutocrates à La Lanterne
Ah ça ira, ça ira, ça ira !
Les ploutocrates on les nik’ra. »

Janssen J-J dit: à

Bonjour RM. Pourriez-vous songer à nous proposer un morceau de Beethoven en lien ? J’imagine que c’est juste un oubli par distraction, ce matin. – Pour ma part, je ne signe jamais de pétitions culinaires, même avec le mistigri. – Comment irais-je défendre la cause des anti-GJ, alors que je fais précisément partie de leurs cibles habituelles, avec d’ailleurs pas mal de mes amis CRS, obligés de leur taper dessus ? – Comment le même peut-il m’assimiler à ce « sale type » qui fut, durant des décennies, CDBF 57 ? … Il faut vraiment se complaire à remuer le couteau dans la plaie, et à faire dans le ‘gras douteux et double’ à l’égard de l’excellente DHH. – Avez mangé de la vache enragée ou reçu un coup de bidule récemment, jzmn, du côté de St Malo ? –
Et Dieu, dans tout ça ? C’est shabbat, mater ?…
(19.12.20_9.42)

Janssen J-J dit: à

J’ai oublié de saluer hier ou avant, cette exquise peinture de nos pipistrelles communes. Le plus bel hommage poétique de l’Herdélie à une vraie amie des bêtes. Pour le plaisir de le lire et relire…
« Les chauves-souris sont des êtres vivants d’une douceur incommensurable : leurs petits poils fins qui -serrés, serrés, couvrent leurs corps -légers, légers. Lorsqu’elles s’endorment, ces beautés se pendouillent, la tête en bas et se drapent le corps avec leurs deux bras, qui sont des ailes, et cela leur fait un voile très fin, très fin. Puis, zelles ferment les yeux. Au crépuscule, lorsqu’elles sortent et volètent, de nuit maintenant de manière à ce que personne ne les chope, elles poussent des petits cris aïgus et chassent pour se nourrir. Moucherolles et autres insectes volants. Zont des p’tites oreilles pointues qui ajoutent à leur charme. Et des p’tites dents, pointues aussi pour croquouiller les moucherolles ».

… Il m’aurait fallu être visité par la délicatesse, le soyeux et le velouté d’une telle plume aimante.

Bàv,

JiCé..... dit: à

N’ayons pas peur d’aller contre la doxa gnougnou-lapraline, affichée sans pudeur par des êtres à la sensibilité dévoyée !

Ces foutues chauve-souris sont de vulgaires rats-volant, dégueulasses, à clouer sans remord aux portes des synagogues, des églises, des mosquées, des mairies et des ministères !

et alii dit: à

j’ai rêvé de TRIESTE mais bien qu’il ait dit son nom -au téléphone-je ne savais pas qui c’était:un nom de code?
bonne journée

renato dit: à

Nous sommes le 19, Janssen J-J, l’année Lv est donc finie.

Bien que je préfère la tête de veau avec une simple prise de gros sel, puisque notre ami D. semble tenir à la sauce gribiche pourquoi ne pas soutenir sa démarche ?

et alii dit: à

je lis l’article sur la nicotine:j’étais au courant;mais j’ai connu un gros fumeur mort de la covid;ilavait été opéré des poumons

Petit Rappel dit: à

Worms commentateur de Bergson, ce n’est tout de meme pas mal! MC

Jazzi dit: à

J’aurais bien une mésaventure policière singulière à raconter, mais il me faudrait pour ça aller puiser dans les profondeurs de ma mémoire personnelle…
Le temps peut être que Clopine et DHH tirent les premières ?

JiCé..... dit: à

Excellente idée, renato, de soutenir la démarche de notre ami Dédé !

Cela peut lui éviter une titubation à 12°5, source de rêveries chaotiques qui peuvent le glisser astucieusement sous un bus de la RATP…

et alii dit: à

Au-delà des universités, deux hackers chinois travaillant pour le service d’espionnage du ministère chinois de la Sécurité d’Etat ont également concentré leurs efforts sur certaines compagnies pharmaceutiques et auraient conduit de « multiples intrusions » dans plusieurs biotechnologies américaines, selon Kohn C. Demers, haut fonctionnaire au département de la Justice. « Il aurait été surprenant qu’ils ne soient pas en train d’essayer de voler les recherches biomédicales les plus précieuses que nous menons actuellement », estime le haut fonctionnaire lors
https://www.sciencesetavenir.fr/sante/covid-19-l-espionnage-de-hackers-chinois-et-russes-dans-la-course-au-vaccin_147741

vanina dit: à

@DHH

Mavis Gallant Paris Notebooks: Essays and reviews

Une étude à propos de Gabrielle Rousset, et les autres écrits m’ont beucoup aidée à m’orienter dans une matière si difficile: la sensibilité, les lois, les moeurs s’un Pays complexe comme la France. Mavis Gallant est grandiose ,je suis fan.
. A la suite de deux vols, j’ai été obligée de dénoncer (permis de conduire, carte d’identité). Passé
des heures horribles, en attendant que un policier tape à la machine les détails du vol, les enfants seuls à la maison, l’angoisse de tout celà et ma journée bouleversée. Pas pu m’extirper à cette parodie. Les voleurs jettent parfois vos papiers dans les poubelles, pas rassurant du tout.

@ Renato
Connaissez vous une artiste sarde dont parle Il Sole,
Maria Lai, et qu’en pensez-vous?

Janssen J-J dit: à

@ la doxa gnougnou-lapraline, une paradoxa un brin cuculine d’en-conne ?

@ Horreur de la TDV sauce grigrib, pourquoi vouloir patri-monia lisait-ça ?…

@ fred worms et bergson : une vague de rire ? https://www.youtube.com/watch?v=OuIxOJV9Sik @

@ Fortune carrée, formidab’ roman d’aventure aux Yémen, mer rouge et déserts d’Abyssinie… Merci pour le dépaysement ! Retrouver Kessel après 50 ans de désertion et d’oubli de l’Equipage (bataille aérienne de la 1ère GM), puis du Lion (au pied du Kilimandjaro), une chance… Avec Mordhom…, me suis souvenu des Secrets de la mer rouge, une série télévisée de l’après-mai 1968 avec P. Massimi, dans le rôle de l’aventurier Monfreid aux yeux bleus persans. Merci pour ce bon conseil bien rafraichissant.

@ Essayez d’être plus positif, machin3, plutôt que d’éructer contre tout. Il est sain de changer parfois la marque de fabrique de sa haine en qq chose de plus constructif, même à la veille du grand départ. On ne partira pas avec vous, ça non !…

Bloom dit: à

Worms commentateur de Bergson, ce n’est tout de meme pas mal! MC

Worms tout court, c’est mieux que pas mal, MC! Et son rayonnement est international, si l’on en croit ses échanges avec une philosophe comme Divya Dwivedi, par exemple.
Une raison supplémentaire de ne pas désespérer de l’espèce!

et alii dit: à

le lien Jorion précédent est
Archives de catégorie : Espionnage
ESPIONNAGE, LITTÉRATURE
beaucoup de vidéos

et alii dit: à

jorion précise:
Au début de sa relation avec Ivanka Trump, Christopher Steele est toujours espion britannique

MC dit: à

Sûrement Bloom! Mais cet aspect là, je ne l’ ai pas lu! MC ´´.

.

Janssen J-J dit: à

Cela dit, FW ne sera jamais notre michel foucault du 21e siècle, en dépit du look. Lequel, au même age avait déjà une oeuvre immense derrière lui…
Sinon, pour rire un brin dans le comparatif Onfray/BHL, cette réponse glissée au passage pare celui-là : et pourquoi ne songerait-on jamais, au regard de nos oeuvres respectives, à comparer la sienne à la mienne, après tout ?
Une réponse possible à michel, entravé par l’orgueil et déficitaire en humour : au regard de l’histoire de la philo, ils n’auront jamais eu le même col de chemise…
https://michelonfray.com/questions-reponses/reponses/que-repondez-vous-a-ceux-qui-vous-accusent-de-fa?autoplay=true&startTime=4.781999

et alii dit: à

la page Steele sur wiki -qui a un portail renseignement bien fourni – recadre bien la question Trump
bonne journée

Bloom dit: à

En sus des versions mutantes du Brexit et du Covid, les Brits se collent des révélations gratinées sur les activités du MI6 (les services d’espionnage extérieurs) et du GCHQ (le service de surveillance des systèmes d’information).
Des indics britanniques auraient été autorisés à liquider un certain nombre de personnes sur le territoire du RU, ce qui n’est pas prévu par loi, qui réserve ce droit aux opérations sur le sol étranger. Pas vu, pas pris, mais visiblement, des fuites ont fuité, comme souvent…
Saprés outre-Manchiens, toujours aussi accros au culte du secret et animés d’un rapport à la vérité vague, trouble & indéterminé. Pas pour rien qu’ils sont maitres dans l’art du récit d’espionnage…Enjoy!

The intelligence agencies MI6 and GCHQ may have illegally authorised informants to commit serious crimes in the UK, a security tribunal has heard.

The revelation came as a summary was released of a previously closed judgment by the investigatory powers tribunal, which oversees complaints against government surveillance and spy operations.

The ruling said the agencies’ informants, known as covert human intelligence sources (CHIS), may have been allowed “to participate in criminal activity in the United Kingdom”, and raised the question of “whether that conduct was lawful”.

MI6 appears to be operating the policy despite parliament having given the spy agency powers to break the law only overseas, under section 7 of the Intelligence Services Act, the tribunal heard.

https://www.theguardian.com/uk-news/2020/dec/16/mi6-may-have-let-informants-commit-crimes-in-uk-tribunal-hears

Janssen J-J dit: à

@ AN, Dites-nous donc ce que vous avez fait de personnel pour cette Loujain, en dehors de signaler cette tribune que tout le monde à lue mais qui n’invite pas à signer quoi que ce soit, d’après ce que l’on comprend de la pub que se fait Melle Slimani ?…
Ce serait certainement plus utile que d’ironiser sur le reste. Par ailleurs, on ne voit pas en quoi notre légitime indignation sur le sort de cette jeune musulmane serait incompatible avec la défense de la tête de veau et des cols de chemise propre.
NB / je ne signe jamais aucune pétition ici… Et j’en ai vraiment ras le bol de tous ces appels aux autres pour se donner bonne conscience à soi-même, avec ce faux cultisme permanent qui consiste à hiérachiser SES propres priorités, sans expliquer en quoi elles sont tout aussi nécessairement « intéressées » que les autres.
Chacun.e peut toujours tout défendre et son contraire sur les réseaux sociaux. C’est fastoche, la vertu… Bàv,

D. dit: à

La conjonction Jupiter (Macron) – Saturne (Gros pépins) prevue lundi 21 à 19h 22 est extrêmement inquiétante.
Elle pourrait annoncer une aggravation de l’état de santé du président (qui paraît-il ne sent déjà plus l’odeur puissante du camembert).

et alii dit: à

Pour fuir le double danger de la femme et de l’inconscient, il deviendra espion de Sa Majesté et se lancera en pleine guerre dans toute l’Europe à la recherche d’un code secret dont dépend la sécurité des Alliés.

Magicien de ce genre d’intrigue historico-psychologique, Boyd change de ton et de fil narratif aussi souvent et brusquement que son héros de pays et d’amours. Certains s’étonneront de voir l’acteur maladroit sur les planches comme entre les draps devenir un espion international impitoyable et un stratège consommé, mais c’est la loi de ce genre de romans que Graham Greene, le maître de Boyd, appelait « divertissements métaphysiques ».
inWilliam Boyd : l’espoir qui venait du Freud
le point

et alii dit: à

suite express

Il rêve sa vie et, se mentant à lui-même pour croire aux mensonges qu’il fait aux autres, trouve enfin un rôle à sa démesure sur ce qu’on appelle le « théâtre des opérations ».

Construit sur une allégorie qui représente l’espion comme l’éternel enfant à la recherche du code secret de son origine, L’attente de l’aube offre une belle métaphore du combat de l’écrivain, engagé dans la vaine guerre des mots et cherchant un sens à l’énigme d’être au monde. Une fable brillante sur la vérité et le mensonge, la peur et la consolation, l’amitié et la trahison. On a l’histoire qu’on peut quand l’Histoire se joue de vos jeux et de vos masques.

« L’attente de l’aube » de William Boyd. Traduit de l’anglais par Christiane Besse (Seuil, 412 p., 22 euros).

vanina dit: à

Roussier , mes excuses.

Les maniérismes et les phobies de C.E Gadda sont racontés avec ironie.
Alberto Arbasino
« L’Ingegnere in Blu » Adelphi 2008

Bon anniversaire à Renato Maestri de la part d’un autre enfant de l’hiver. Finie l’année Beethoven, et
une de ses sonates plus mémorables s’appelle « Les Adieux »

vedo dit: à

Année Beethoven: pour finir WHRB a fait une « Orgy » (comme cette radio en fait parfois pour d’autres, comme Bach). Toutes–toutes–les oeuvres, plus ou moins par ordre chronologique.
https://www.whrb.org/archive/beethoven-orgy

Alexia Neuhoff dit: à

Monsieur Janssen, je ne suis pas sûre que « Mlle Slimani », en publiant cette tribune, ait été motivée par le besoin de « se faire de la pub ». En tant que musulmane, elle fait montre plutôt d’un certain courage en s’exposant à d’éventuelles représailles. Quant à moi, je me réjouis que, précisément une femme musulmane, s’élève contre le sort fait aux Saoudiennes, aux femmes du Moyen-Orient, de tous les pays musulmans du monde et, à des degrés divers, à toutes les femmes de la planète. Alors qu’on ne cesse de déplorer le silence des musulmans vis-à-vis de la condition féminine (comme de l’islamisme radical), il est heureux qu’une voix s’élève et dénonce cette monstruosité.

vedo dit: à

Rose, à propos de l’éducation européenne, je vous donnerais volontiers l’indice d’une ébauche d’une réponse, mais ce serait trop long, et ce blog n’est pas du tout fait pour cela. Enfin, je vous suis reconnaissant d’avoir élargi mon horizon, et aussi de m’avoir permis de découvrir, grâce à ce mauvais article de Worms dans Libération (voir note de Wiki sur l’éducation européenne), le nom de Kertész. Cordialement

Paul Edel dit: à

Janssen, je le dis avec beaucoup d’admiration mais votre phrase : »Par ailleurs, on ne voit pas en quoi notre légitime indignation sur le sort de cette jeune musulmane serait incompatible avec la défense de la tête de veau et des cols de chemise propre. » devrait figurer dans une anthologie des plus belles phrases surréalistes dignes d’un Robert Desnos.Elle est vraiment magnétique et fait ma joie!

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