
Pour saluer Michel del Castillo
Le problème avec les écrivains bi-nationaux, c’est que leur état-civil reflète des identités multiples. Ainsi celui-ci s’est appelé Miguel Jacinot del Castillo, puis Miguel del Castillo puis Michel del Castillo. Alors disons Castillo puisque c’est le seul qui y est resté immuable, avec une autre qualité élective, un choix pour la vie : bien que parfaitement bilingue, la double facette de son éducation, il choisira le français comme langue d’écrivain. Il lisait depuis toujours en français et en castillan mais écrivait depuis l’âge d’homme en castillo. Nulle part mieux que dans son essai Colette, une certaine France (1999), il n’a payé sa dette et exprimé sa gratitude. Il l’avait publié il y a un quart de siècle mais en le relisant ces jours-ci, alors qu’il vient de nous quitter à 91 ans, il est difficile de ne pas y percevoir des accents testamentaires.
Il était né à Madrid à l’été 1933 d’un père français et d’une mère espagnole originaire de Salamanque proche des idées du républicain Manuel Azaña ce qui ne l’empêcha pas d’être mise sous les verrous parce son propre camp avant d’être condamnée à mort par les nationalistes. Les visites à sa mère emprisonnée nourriront plus tard certains de ses livres. Réfugiés en France, la mère et le fils sont dénoncés aux autorités au titre d’« étrangers indésirables » et internés dans un camp à Mende (Lozère) de réfugiés politiques (Tanguy,1957). L’enfant s’évade, est livré en otage aux Allemands par sa mère contre sa propre liberté, envoyé dans une ferme de travail en Allemagne, rapatrié en France à la fin de la guerre, livré à l’Espagne, interné dans une maison de redressement dont il s’évade, ouvrier à Sitges à 17 ans. Quelle vie de cauchemar si jeune ! Seule éclaircie, son passage chez les Jésuites d’Úbeda (Andalousie) qui marque sa découverte de la littérature et engage son existence, une vie littéraire sous la double influence de Unamuno et de Dostoïevski.
Peut-être certains d’entre vous se souviennent-ils de l’extraordinaire discours du philosophe Miguel de Unamuno le 12 octobre 1936 à l’université de Salamanque face aux phalangistes stupéfaits puis déchaînés ? Il n’en restait aucune trace écrite ou enregistrée mais nous l’avions reconstitué sur ce blog, car il n’avait jamais été publié in extenso, grâce à un chercheur de Boston et grâce à l’écrivain Michel del Castillo qui l’avait traduit pour nous par amitié. On comprit mieux en découvrant son roman La vie mentie (Fayard, 2007). Etrange titre pour une étrange histoire recueillant d’étranges morceaux de vie mais dont la lecture suscite un enthousiasme ému et admiratif qui n’a rien d’étrange. Imaginez un personnage qui mette la société à distance, appelle de ses voeux une morale à hauteur d’homme et ose regretter le monde d’avant. C’est à la fois un héros de papier et un héros ordinaire, la créature et son créateur, tous deux à l’épicentre d’un des plus justes romans de la rentrée. Une vie mentie est une vie plus que fausse. Quant à la vie réelle, disons que c’est là une question espagnole par excellence et glissons.
Nostalgique, Castillo ? Sans aucun doute, mais avec la puissante conviction de ceux qui regrettent aux larmes un monde qu’ils n’ont pas connu. Lui c’est le Madrid des années 1920-1935, son intense gaieté à la veille de la catastrophe, sa danse folle au bord de l’abîme. « Je ne l’ai pas vécu mais j’en ai ressenti le parfum » se justifiait-t-il bien qu’il n’y ait pas de quoi. Alors nostalgique à sa manière, relisant à l’infini A la recherche du temps perdu comme un roman terriblement cruel tout en étant persuadé que dans le monde qui s’annonce, il y aura de moins en moins de gens à qui parler. Lorsqu’on a grandi dans un univers viscontien tout de luxe et de décrépitude dont les silhouettes n’avaient qu’un mot à la bouche (« avant, avant… ») et qu’on a quotidiennement partagé la table d’une grand-mère qui se mettait en tenue de soirée pour dîner avec son petit-fils, la suite ne peut que décevoir. La guerre civile, la prison, la faim, la solitude, les camps, l’exil et les deux hautes figures séparément mais également tétanisantes de la mère et du père. La matrice de toute une œuvre douloureusement mûrie, entre deux langues et deux imaginaires.
Il lisait depuis toujours en français et en castillan mais écrivait depuis l’âge d’homme en castillo. De quoi donner une certaine acuité aux choses de la vie. De ses descentes aux enfers il a tiré une morale à usage personnel. Elle tient en un mot : méfiance. « Il faut se garder du monde et de soi » concède-t-il sans que cette restriction n’entame en rien sa générosité instinctive. Son roman est dédié au philosophe du Sentiment tragique de la vie qui lui a appris que croire c’est douter, celui dont l’ombre plane sur toutes les situations de ce roman, jusqu’au dénouement. La leçon de droiture, de courage et de dignité du vieil homme est intacte ; l’ancien jeune mendésiste en Castillo en retrouvait l’écho dans l’attitude de son ami Robert Badinter. Unamuno voisinait dans sa bibliothèque auprès de Nietzsche, Dante, Kierkegaard. Ses chers piliers. La filiation du héros de La vie mentie était aussi la sienne. Sans oublier le plus important, Dostoïevski naturellement :
« J’étais jeune, je m’abandonnai tout doucement à la mort et la lecture des Carnets du sous-sol m’a sauvé. Je lui dois la vie ».
On ne fera pas le procès d’ingratitude à celui qui a été jusqu’à consacrer tout un livre (Mon frère l’Idiot, 1995) à cet homme à seule fin de payer sa dette. S’avouant fasciné par les monstres politiques, il ne manquait pas de grain à moudre :
« Plus je les observe et plus je comprends en quoi Mendès France n’était ni un homme politique ni un homme d’Etat : il n’avait pas le goût de tuer ».
Demeurer à hauteur d’homme, empêcher que le jugement ne gâte la compréhension, se situer hors dogme, résister à la confusion des valeurs et dénoncer l’irresponsabilité : il y a là un programme pour une vie au moins, et quelques idées force pour un roman de l’imposture. Il était resté lui-même, fidèle à ses engagements et à ses contradictions. De ce tas inextricable il a fait une œuvre inquiète mais tranquille car il est demeuré à l’abri de son personnage. Il ne s’est pas laissé dévorer. (on le retrouve ici en jeune homme dialoguant à ses débuts en 1959 avec François Mauriac, un document étonnant).
On en retrouvait l’écho assourdi dans un tout autre de ses romans, La Religieuse de Madrigal (Fayard/Seuil, 2006) : l’histoire somptueusement racontée d’Ana d’Autriche, fille bâtarde de Don Juan, demi-frère de Philippe II, roi d’Espagne, lui-même bâtard, recluse dès l’âge de 6 ans au coeur de la Castille du Siècle d’Or dans un couvent d’augustiniennes, à Madrigal de las Altas Torres ; à la veille de sa communion solennelle, Ana de Jésus se cabre et refuse de renoncer à son libre-arbitre quand surgit Gabriel de Espinosa avec lequel elle vivra une passion tragique, l’amant finissant jugé puis écartelé. Les familiers de l’oeuvre de Castillo, versant La Tunique d’infamie (Fayard, 1997), seront comblés par la discrète puissance d’un récit marqué par l’esprit de la limpieza de sangre qui dominait alors « »ce pays victime d’un enchantement délétère« ». Car il était de ces écrivains dont la dignité et l’exigence de nous ont jamais déçu. Cela dit, on peut aussi lire ce livre comme une Critique de sa raison romanesque.
L’auteur était parvenu à un tel degré de liberté, affranchi de toutes les tutelles et émancipé de toutes les contraintes, qu’il se permettait tout. A commencer par la digression autobiographique, laquelle se traduit par sa présence, directe et sans tricherie, tranquille, dans le corps du récit. Jamais intempestive, elle surgit chaque fois que nécessaire. D’autres aimeraient en faire autant mais n’osent pas. Ana de Jésus, c’est moi ! dans ses ambiguïtés, ses contradictions, ses fuites. Ses énigmes aussi puisque sans mystère, il n’y a pas de vérité. Ceux qui ont encore en mémoire De père français (Fayard, 1998), Rue des Archives (Gallimard, 1994) et Le crime des pères (Seuil,1993) comprendront en quoi et pourquoi l’auteur s’identifie si naturellement à cette enfance fracassée. Nul besoin de cloître pour s’y croire. Au-delà de la justesse et de l’exactitude de la documentation, on est transporté par l’âme derrière cette patte qui sait transcender comme peu d’autres l’Histoire en littérature. Rien à voir pour autant avec un roman historique traditionnel, genre que Castillo exècre pour « son pyschologisme« , cette démarche génétique systématique, façon de tout expliquer par la source enténébrée de nos actes quand un tremblement en dit bien davantage. Sa préface à son roman est particulièrement éclairante. « Enchaîner un personnage à la fatalité de son enfance, c’est nier sa liberté » insistait-t-il, avant d’ajouter, avec des mots qui pourraient être les nôtres si nous avions sa voix :
» Nous rêvons pour oublier ce que nous sommes. Il arrive que nos chimères fassent notre réalité ».
Avec Mamita (Fayard, 2020), on se retrouve dans une histoire de pianos. Il suffit de les suivre, d’une ville ou d’un pays à l’autre, pour reconstituer l’itinéraire du héros. Lorsqu’un piano surgit quelque part, il est derrière, ou dessous, ou à côté. La musique est sa vie. Elle est partout. Même dans les disques et les salles de concert. Et dans ce roman de Michel del Castillo en majesté. Diffuse, discrète, permanente, elle n’est pourtant pas centrale. Mamita est au centre de Mamita. On n’en sort pas et pourquoi en sortirait-on : aujourd’hui, maman est morte… De quoi s’agit-il ? A première vue des rencontres, des amours et du paquet de névroses de Xavier, pianiste doué qui vient de mettre un point final à ses concerts, à son arrivée dans une Amérique obsédée par le Mal qui rôde, une société en pleine campagne électorale pour les primaires, alors que le camp démocrate hésite encore entre Barack Obama et Hillary Clinton. Il est reçu dans le salon d’une grande dame juive avec laquelle il se lie d’amitié à New York, ville qui ne peut pas susciter de sentiments mais des sensations. Il se rend à Boston pour y enregistrer le Clavecin bien tempéré et une intégrale Chopin. En chemin, la rencontre de l’ingénieur du son avec lequel il est amené à travailler, provoque un choc de nature à remuer des effluves d’inexprimé en lui. Tout remonte. Encore que l’amour est construction et le désir est anarchie.
Son ami d’autrefois ne prétendait-il pas que les gays étaient « les derniers cathares » parce qu’ils vivaient dans le désordre du pur désir, et purs ou impurs, ils se refusaient à aggraver le malheur du monde en procréant ? C’est peu dire que chaque morceau lui est une madeleine. Monteverdi le ramène immanquablement à son ami Marc, une Polonaise de Chopin à son enfance, les arias de Bellini à des réminiscences d’un passé bien enfui et mal enfoui. A une caresse dans le cou. A de doux effluves de lavande. A la délicatesse d’un mouvement des doigts pour se saisir d’une tasse. Toutes choses qui suspendent le temps.
« Que reste-t-il d’une vie, hors ces regrets ineffables ? ».
Après Bach, qui obséda ses années, il se voue désormais à Chopin, les Nocturnes, avec un soin aussi maniaque pour la précision des enregistrements qu’il déployait pour l’acoustique de ses concerts. Il croit que la perfection en art est de ce monde. Il y a du Glenn Gould en lui, encore que les noms et les silhouettes de Yves Nat et Dinu Lipatti traversent ces pages. Michel del Castillo réussit remarquablement la peinture de ces séances exténuantes, comme tout ce qui a trait à la sensibilité et à la technique, grâce à une familiarité avec la musique aussi ancienne que son compagnonnage avec la littérature. L’une et l’autre lui ont sauvé la vie dans son adolescence puis dans sa jeunesse. Ce qui ne s’oublie pas. Reconnaissance éternelle. Ses amis pourront témoigner de sa délicatesse et de sa subtilité lorsqu’il s’employait à faire aimer la musique qu’il aimait.
Outre sa dilection pour les vins de Bourgogne, La Pitié dangereuse parmi les romans de Zweig, la salle Favart et les grilles du parc Monceau, on y retrouve les détestations de Castillo pour l’imposture et la veulerie, son peu de goût pour la politique, son écartèlement entre ses cultures française et espagnole, son attachement à l’esprit mystique de l’Espagne d’autrefois loin des préoccupations matérialistes et footballistiques de l’Espagne contemporaine. Non pas sa vision du monde mais sa sensation du monde. Cette idée que l’homme est naturellement mauvais. Que le mal domine la nature. Que la culture et le Bien sont l’exception et non la règle. Pas plus qu’il ne console, l’art ne guérit.
« C’est parce qu’il creuse la douleur, pénètre plus avant la solitude, qu’il dispense une sérénité mélancolique ».
La musique rapproche. Mais c’est lui prêter un pouvoir d’une grande pureté de croire qu’elle le fait sans ambiguïté. Quoi qu’il dise ou quoi qu’il fasse, quel que soit l’air qu’il respire où qu’il soit, l’ombre portée de sa mère le poursuit. Elle et lui dans l’appartement de la grand-mère calle Goya à Madrid. Elle et lui au piano à quatre mains. Elle vindicative, égotiste, méchante, hargneuse, traître, menteuse, lascive, perverse. Lui, l’opposé. Quand il ose évoquer à table les vraies raisons de la mort d’un de ses anciens amants, la mère répond ainsi au fils :
« Tu n’es qu’un petit imbécile !… Que peux-tu comprendre à tout ça ? Tu es un petit Français étriqué, sage, raisonneur, un malheureux pédéraste qui se fait prendre comme une femme. Tu ne sais pas ce que qu’est un homme, un vrai, un Espagnol. Et tu viens la bouche enfarinée, me poser des questions sournoises ? Sache-le, mon petit bonhomme, je n’ai de comptes à rendre à personne, surtout pas à une petite tapette venimeuse. Maintenant, si tu le veux bien, restons-en là. »
Elle en est effectivement restée là ; pas lui. Il lui a répondu. La réponse fait un certain nombre de pages rassemblées dans une quarantaine de livres. Les doutes autour desquels il ne cesse de tourner figurent en cercles concentriques dans Mamita : l’empreinte de l’Espagne, la nécessité de l’art, la figure du père absent et l’énigme d’une mère qui semble vouée à la trahison des siens. Depuis Tanguy, le livre qui l’a lancé et imposé dans le paysage littéraire où il fut maintes fois lauré, Michel del Castillo était parvenu à creuser encore et encore le même sillon sans jamais écrire le même livre. D’une fidélité absolue à ses hantises (auxquelles certaines peintures-fresques de son cher Goya sur les murs de la Quinta del Sordo faisaient écho), il se renouvelait pourtant à chaque fois, dans ses romans et ses récits comme dans ses essais, sans jamais rien renier de ses hontes, noyau infracassable de son œuvre.
Sa langue est claire, fluide, classique. Comme le clavecin, bien tempérée. Malgré tout, Mamita, comme les précédents, est signé Castillo et non Janicot. Pas seulement parce que c’est le nom de la mère contre celui du père, choix douloureux entre les deux qui l’ont successivement abandonné mais sa mère sans cesser de l’aimer, de le mépriser, de le gâter, de l’écraser, de l’élever, de l’emporter, de la dèche à la magnificence et retour. Castillo plutôt que Janicot parce que c’est l’Espagne plutôt que la France. Très précisément l’Espagne de l’exil. Le fil rouge de son œuvre, c’est une lettre cachée qui figure en haut de la couverture de tous ses livres depuis un demi-siècle. Son nom d’Espagne, mais de l’autre Espagne.
Les pages parmi les plus belles de Mamita sont consacrées à l’exil de sa propre vie chez un musicien solitaire au chant désespéré, au lamento pensif d’une Europe défunte. Cioran écrit quelque part que la musique nous aide à être un peu mieux malheureux. Il y a de cela chez Michel del Castillo, à condition de remplacer le malheur par la mélancolie face aux ravages d’une enfance dénaturée. De livre en livre, certains davantage que d’autre, il n’a eu de cesse de s’interroger sur la cruauté de cette femme qui a livré son mari aux Allemands et abandonné son fils à une solitude monstrueuse après l’avoir marchandé dans l’espoir de mieux s’en tirer à la fin d’une guerre durant laquelle elle avait joué un jeu trouble. Cette fois la mémoire creuse au plus profond.
Cette femme, qui l’a ballotté pendant toute son enfance, qui n’a jamais cherché à le revoir, cette femme que son fils a retrouvée par hasard rue des Archives en 1955, qui a même réussi à le déposséder de sa souffrance alors qu’il lui il doit tout de même d’avoir passé quatre années d’horreur parmi des délinquants mineurs dans une maison de redressement au lendemain de la guerre à l’époque la plus sombre du franquisme, cette femme, il la découvre encore quinze après sa mort en creusant sa complexité au-delà du possible. Ne vous demandez pas si ce roman a des accents autobiographiques quand l’auteur le dit lui-même : tous ses livres sont la sonate de sa vie. Il lui était impossible de faire un pas dans Paris sans être envahi par les souvenirs.
« Assis là, sur un banc, tel un vieillard solitaire et frileux, il fredonnait une partition qu’il était seul à entendre ».
C’est le personnage et c’était l’auteur. Louons cet interprète hors pair car sa sensibilité est déchirante. Faites une place à ce Nocturne intérieur d’un enfant, d’un adolescent et d’un homme dont le vœu le plus cher aura été de se faire accepter.
Mais il n’y avait pas qu’un romancier en Castillo. L’essayiste en lui savait délaisser la fiction pour exprimer de saines colères et remettre les pendules à l’heure non sans courage dans deux sociétés, la française et l’espagnole, toujours, souvent dominées par la morale ambiante, le politiquement correct. C’était déjà le cas dans la préface qu’il écrivit pour la réédition des Grands cimetières sous la lune, le salutaire pamphlet anti-franquiste que Georges Bernanos publia contre son propre camp en 1938 retour d’Espagne. Castillo y est revenu plus longuement avec Le Temps de Franco (Fayard, 2008). Dès l’entame, on ne regrette pas d’avoir été pris à contre-pied par un auteur que l’on aime à retrouver régulièrement à chaque étape de son chemin d’écrivain. Ni historien ni biographe, Michel del Castillo a réussi là un récit qui pourrait servir de modèle à ceux qui ont en tête de renouveler le genre « Vie de… ». Car il s’agit bien au fond d’un long portrait de Francisco Franco y Bahamonde à travers lequel surgissent en filigrane, par petites touches et pointes acérées, les contradictions de son vieux pays au cours du siècle passé.
Les passions étant encore mal éteintes, il ne manqua pas de lecteurs, des deux côtés des Pyrénées, pour pointer une réhabilitation derrière cette mise au point d’un Français de sensibilité espagnole. C’est que le personnage s’est si bien prêté à la diabolisation que le moindre correctif à son action au cours de ses trente- sept années de règne, appuyé sur des archives patiemment examinées par les experts, apparaît comme une insupportable manifestation de révisionnisme. Castillo, un républicain modéré gagné par le juancarlisme, ne s’était pas embarqué sans biscuit dans cette traversée de l’épopée franquiste. Il avait lu et relu Bennassar, Beevor, Brenan, Nourry, Preston, Crozier, Vazquez Montalban, avant d’en faire son miel en s’autorisant parfois un souvenir personnel sur 1939 et les années 50 tel qu’il les vécut là-bas. Son style est porteur d’une morale, privilège de ceux qui traitent l’Histoire en écrivains. Il bouscule donc les idées reçues élevées au rang de mythes : le Franco comploteur, fossoyeur de la République et fasciste auquel il oppose un Franco légaliste et loyaliste qui ne franchit le Rubicon qu’en dernière extrémité, un national-catholique typique du courant conservateur auquel l’anticommunisme tient lieu d’idéologie.
Quant au franquisme, le jugement de Castillo ne se distinguait pas de l’opinion partagée par nombre d’historiens : impitoyable les cinq premières années, puis sévère et pour finir, vigilant. Il avait des indulgences pour ce dictateur « au sourire faussement épanoui qui lui donnait un air de ravi de la crèche » ; mais comme son personnage ne fut jamais son héros, elles ne sont en rien coupables. Ce qui ne l’empêchait pas de saluer l’incontestable courage du grand soldat des combats marocains à la tête de sa bandera, déjà si caudillo, c’est-à-dire commandant et toujours en tête. Franco a rarement été aussi vivant que sous cette plume. Franco en général. Autant dire toutes ses facettes fondues en une seule tant il était militaire en toutes choses. Entièrement coulé dans son uniforme. « Un militaire chimiquement pur »risque même l’auteur. On découvre un homme d’un 1,67 mètre au tempo de rumination lente, prudent dans son approche pragmatique des hommes et des événements, introverti et méticuleux, tout de sang-froid et de sens du détail, entièrement construit dès 1931, manichéen conquis par l’idée d’un choc des civilisations (christianisme contre bolchevisme), doué d’un grand sens de l’observation et obsédé par l’ordre, persuadé que l’âme espagnole s’est réfugiée dans l’Armée, et qu’il n’est de musique que militaire.
Michel del Castillo avait composé ce passionnant récit en écrivain libre, dépris des mots d’ordre, icônes et institutions, ne se reconnaissant implicitement de dette qu’envers son propre roman familial et son Espagne intérieure. Car c’est un livre qui vient de loin, très loin. Franco avait commencé à s’écrire en Castillo ce jour de 1939 où il a fui l’Espagne avec sa mère. Il avait 6 ans. Ainsi un écrivain peut-il être rattrapé par un livre. Comme s’il ne pouvait s’y dérober.
(« Michel del Castillo » photo Ulf Andersen ; « Perro semihundido »1819-1823, Huile sur plâtre transféré sur toile ; « Duelo a garrotazos », 1819-1823, Huile sur plâtre transféré sur toile ; « Saturno devorando a un hijo », Huile sur plâtre transféré sur toile ; « El tres de mayo de 1808 en Madrid, 1814, huile sur toile. Toutes ces oeuvres se trouvent au Museo del Prado à Madrid)
467 Réponses pour Pour saluer Michel del Castillo
Anna Göldin, dernière femme exécutée pour sorcellerie en Suisse en 1782 ; déclarée innocente en 2008.
https://www.myswitzerland.com/fr-fr/decouvrir/anna-goeldi-museum-1/
c’est surtout par le violoniste Vadim Repin fait ses débuts à Londres, Tokyo et Berlin à 14 ans, au Carnegie Hall de New York à 15 ans7.
que le nom de Repine est bien conu aujourd’hui en ocident;j’ignore sil est de la famile du peintre;
Mais La Provence fut un temps du côté de Libé avec son côté. Bonne gauche de famille…
connu (ordi capricieux;désolée)
occident (je l’ai surveillé, il recommence, et le clavier est neuf!)
Renato, il y eut aussi Michee Chaudron , qui bénéficia trois siècles après de la même réhabilitation, chez nos amis suisses. Il est vrai que quand on lit son procès, il est difficile de lui reprocher grand chose..
« Mais La Provence fut un temps du côté de Libé avec son côté. Bonne gauche de famille… »
Oui mais c’est la culture « faits divers » des journaux régionaux. On y trouve des choses qui ne collent pas bien avec le narratif des élites bourgeoises parisiennes qui mettent sous le coude ce qui ne leur convient pas.
Il monumento per un poeta morto
https://www.fondazioneantoniopresti.org/opera/monumento-per-un-poeta-morto/
Sur Anna Göldi:
« Il y a des femmes qui hurlent contre les femmes sorcières. On en a fait très souvent une guerre entre hommes et femmes alors que les archives montrent très très bien que 5 à 6 à 7 fois sur 10 ce sont des femmes en colère qui accusent d’autres femmes en colère. »
La journaliste [féministe] est en train d’avaler des couleuvres.
Les critiques méchant(e)s sont beaucoup plus drôles à lire que les autres, JB!
plus drôles
plus instructives, dear Closer. « Le mot se pose en s’opposant », Voltaire ? Chaloux doit savoir
Aux États-Unis, deux gays vivant en couple condamnés à cent ans de prison pour avoir violé leurs deux fils adoptifs ?
Je vous épargne les détails ô combien sordides.
T’en penses quoi Jazzi ?
On a aussi « le moi se pose en s’opposant », Phil..,
Indeed dear Mr Court. Je doute mais vous remercie de veiller à grain.
De qui est-ce ?
au..grain
Descartes?
Je ne réponds pas à de vieilles femmes ordurières, on me traiterait de « Rakmaninov » … Euh non, de Raskolnikov!
Fichte !
Je ne suis pas revenu ici depuis deux semaines; je retrouve un texte très long et très interessant de Passou. Merci.
Mais par dessus tout je trouve ici un air dégagé, appaisé, comme un esprit de Noel !! est-ce à cause de la résurection de Notre-Dame ? il n’y a plus ni insultes, ni injures ou grosserias.
Je ne sais pas si c’est lié à l’absence de Clopine, de JJJ, de Bloom et de Pablo en même temps, mais c’est incroyable ce changement d’atmosphère.
Je vous souhaite à tous une heureuse nouvelle année, avec des projets devant vous, qu’ils soient réalisables ou nem tanto.
Quand à moi, je vais aussi changer d’année puisque je vais fêter mes 82 ans ce 30 décembre. Il y aura un grand churrasco chez moi (40 personnes avec les qui sera organisé par un churrasqueiro uruguayen qui viendra avec son chimarão
ACADEMIE
Ils sont quarante , qui ont de l’esprit comme quatre. (Alexis Piron)
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Ci git Piron, qui ne fut rien,
Pas même académicien.
(Alexis Piron)
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L’Académie est le chef-d’oeuvre de la puérilité sénile. (Voltaire)
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80 ans, c est l ‘âge de la puberté académique. (Claudel, 1935)
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Les académies sont chamarrées de ridicules. (Prince de Ligne)
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Quand on est la France, on n’ entre pas à l Académie française. (Charles de Gaulle)
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Il est de l ‘Académie sans savoir lire. (Paul-Louis Courier, 1819, parlant d ‘un noble peu lettré, mais académicien)
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Casimir Delavigne s’ est présenté seize fois à l’ Académie. (Vigny)
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L’Académie, qui devrait être un Sénat des esprits vigoureux, est une petite ville d’invalides. (Vigny, 1843)
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Montesquieu fut reçu en 1726 à l’ Académie française, bien qu’ il s’ en fût beaucoup moqué comme tout le monde avant d ‘en être. (Sainte-Beuve, 1852)
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Ces messieurs regarderaient volontiers l’Académie comme une succursale des invalides
, réservée aux éclopés de la littérature. (Veuillot, 1852)
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(Académie française) La dénigrer, mais tâcher d’en être. (Flaubert)
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Le duc d’ Audiffret, dont le seul écrit que l’ on connaisse de lui : sa lettre de candidature à l’ Académie française. (Clemenceau)
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Nu comme le discours d’ un académicien .(Musset)
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L’Académie est un vieux pot à cornichons. (Barbey d’Aurevilly)
*
Fauteuil académique – Enterrement assis. (Pierre Véron, 1874)
*
L’Académie, la seule royauté qui soit restée debout en France sur tant de ruines royales. (Arsène Houssaye, 1885)
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Dans la nécropole académique, je brigue la dignité de cadavre. (Claudel)
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Victor Hugo est de l’Académie. Allons, allons, c’ est bien : l’ Académie a besoin de temps en temps d’ être déflorée. (Sainte-Beuve)
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L’ Académie a un grand malheur, c’ est d être la seule corporation un peu durable qui n’ ait jamais cessé d’ être ridicule. (Vigny)
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Le grand salon central, je veux dire l’Académie française..(Taine)
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Il n’est pas déshonorant d’être académicien ; ce qui est déshonorant, c’est d’être candidat.
L’ Académie se dupanloupe. (Hugo, 1864)
*
– Les académiciens sont immortels !
– Oui, immortels pendant toute leur vie. (Flers et Caillavet, 1907)
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Quarante appelés et peu de lus. (Pierre Véron)
*
Quand je n’ aurai plus qu’ une paire de fesses pour penser, j’irai l’asseoir à l Académie. (Bernanos)
*
Il faut tout le temps demander pardon d être à l’ Académie française. (Mauriac, 1952)
*
L’ Académie française ne mérite ni estime, ni mépris. (Léautaud, 1941)
*
Les corps (parlements, académies, assemblées) ont beau se dégrader. Ils se soutiennent par la masse, et on ne peut rien contre eux. Le déshonneur, le ridicule glissent sur eux, comme les balles de fusil sur un crocodile. (Chamfort)
*
Voici l’ordre dans lequel votent les académiciens : 1) politique ; 2) inimitiés et amitiés ; 3)
talent. (Morand, 1972)
*
Le prestige de l’ Académie est immense auprès du grand public, faible auprès des lettrés et nul auprès des philologues. (André Thérive)
*
Les académiciens meurent aussi. (Raymond Aron, 1977)
*
Il est une Académie célèbre dont personne n’ est capable de nommer les quarante titulaires. (Anatole France)
*
Un académicien est un homme qui se change en fauteuil après sa mort. (Cocteau)
*
C’ est un fanatique comme moi. Je voterai pour lui. (Claudel, parlant d’ André Chamson, candidat à l Académie )
*’
Quand j’ai demandé la main de ma femme, son père m a répondu : «Serez-vous de l’ Académie ? », j’ ai trouvé plaisant de lui dire : « Mais bien sûr, monsieur. Il y en a quarante par génération, c est impossible que je n’ en sois pas. » (Mauriac, 1951)
*
L’ Académie, le commun des immortels. (Jules Renard)
*
L’ Agagadémie française. (Jean-Edern Hallier, 1989)
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On demandait une fois à Loti pour quel candidat il voterait à l Académie : « Pour le moins laid », répondit-il. (Henri de Régnier, 1927)
*
(A l Académie française) Le récipiendaire (assura) que son prédécesseur était un assez grand homme, le cardinal de Richelieu un très grand homme, Louis XIV un plus grand homme. (Voltaire)
*
– Elisons-le ( à l’ Académie française) : il a un pied dans la tombe.
– Comment fait-il pour écrire ? (Maurice Garçon)
*
Académie française. Beaucoup d’appelés et peu de lus. (Pierre Véron)
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(Académie française) On s’ étonne qu’ il faille tant de zéros pour former le nombre quarante. (Bloy)
*
L’ Académie est l’objet de bien des risées, méritées parfois. (Verlaine, 1885)
*
Cette foire académique, où vient d’ entrer, plus décoré que Goering et plus riche que Turelure, ce vieil imposteur de Claudel. (Bernanos, 1946)
*
Les Académiciens (français) ont un habit de carnaval. (Bernanos)
A propos d’ académicien, Patrice Charoulet, vous devriez vous offrir, ou vous faire offrir, d’ Annie Lebrun, Les mots font l’ amour – 465 citations surréalistes aux Éditions du Sandre.
Cela vous sera une alternative aux dictionnaires secs.
Bonne soirée!
« Quand on est la France, on n’ entre pas à l Académie française. (Charles de Gaulle) »
Il ne se prenait pas pour une merde, le Général !
Oui, Jazzi. Ce qu’il était : pas une mère.
Pas une merdé
Bonne fiesta d’anniversaire Claudio…J’ai la nostalgie du « Barbacoa » de San Paulo!
…ou du « Marius » de Rio…
le baron perché dit: à
Aux États-Unis, deux gays vivant en couple condamnés à cent ans de prison pour avoir violé leurs deux fils adoptifs ?
Je vous épargne les détails ô combien sordides.
T’en penses quoi Jazzi ?
Moi je, en pense que c’est hautement dégueulasse. Déjà les américains votent pour Trump, ce qui indique l’ampleur de leur marasme mais en plus ils vivent cela ?
Cent ans ce n’est pas assez.
Encore des enfants adoptifs, si ce n’est de la ddass et plus pas protégés.
Protection totale et absolue des enfants, qui que ce soit, où que ce soit.
Descartes?
Most probably, dear Chaloux
Le début d’une nouvelle série (érotique) du léZard…
Yannick Bestaven
Remonte le canal le long de isla nueva et pose tou a Puerto Williams.
Tu trouveras des gens compétents là bas. Sinon, remonte encore jusqu’à Ushuaia, sinon remonte encore dans le canal de Magellan. Tu seras a l’abri et pourras réparer ton bateau là-bas.
https://maps.app.goo.gl/PUhVSNFRLHzaNR7v6
Pose toi.
Arrime ton bateau et affale tes voiles.
À Punta Arénas. Salue Porto Colomb pour moi sur la place, ses pieds magnifiques et nus.
https://maps.app.goo.gl/PUhVSNFRLHzaNR7v6
si on ne peut pas citer Atistophane sur ce blog?
autant se faire imam ou curé
aristophane
Archiloque
Salut salut les trolls chroniques
Sao Paulo…
Alicia de Larrocha de la Calle est une pianiste espagnole, née le 23 mai 1923 à Barcelone où elle est morte le 25 septembre 2009 à l’âge de 86 ans1.
Biographie
Sa mère et sa tante avaient été les élèves de Granados. Alicia commence l’étude du piano à l’âge de trois ans et prend ses premiers cours à quatre avec Franck Marshall à l’Académie Marshall. Elle étudie en parallèle la théorie musicale avec Riccardo Lamote de Grignon. Le répertoire espagnol la fascine bien vite, mais son professeur l’oblige à passer d’abord par les « classiques » – Bach, Mozart, Chopin, Schumann, et Liszt. Elle se produit pour la première fois en solo à six ans, et, à onze, elle joue le Concerto dit du « Couronnement » K 537 de Mozart avec l’orchestre symphonique de Madrid.
Suze Rotolo & Bob Dylan, 1961
Alicia de Larrocha était très petite et avait des mains d’une taille correspondante. Certains pianistes se sont demandé par quel miracle elle pouvait jouer certaines pièces avec de si petites mains…
L’interprète de référence pour toute la musique espagnole et excellente dans bien d’autres répertoires.
« Cette foire académique, où vient d’ entrer, plus décoré que Goering et plus riche que Turelure, ce vieil imposteur de Claudel. (Bernanos, 1946) »
Ah ! ce cher Bernanos appuie là où ça fait mal.
« Le Soulier de Satin » c’est quand même un éloge de la pauvreté christique. Ce point de doctrine est peu pratiqué d’ordinaire.
La collaboration par contre…
« Ils sont quarante , qui ont de l’esprit comme quatre. (Alexis Piron) »
La plus drôle je trouve.
Bon dimanche!
Maintenant, les talibans s’en prennent aux fenêtres.
Tout le monde se fout de la gueule de Bayrou sur les réseaux sociaux, un vrai festival. Son nouveau sobriquet : Baltrou !
Les talibans, comme les rats, même quand on les dératise totalement, il en restera toujours.
Faudrait les atomiser, deux ou trois bombes atomiques et c’est fini.
Sur le personnage de Turelure:
« Paul Claudel achève le Pain dur durant les années de guerre, en 1915. Cette fable noire plonge dans une histoire familiale où la soif du pouvoir, l’ambition et le calcul forment le soubassement d’un groupe qui a banni toute spiritualité de son parcours. »
Comme c’est bien dit. Comment un type peut-il écrire le contraire de ce qu’il fait.
http://www.arts-chipels.fr/2022/02/le-pain-dur.la-senteur-acre-de-l-argent.html
« La Montagne magique » a cent ans.
https://pauledelblog.fr/2024/12/29/la-montagne-magique-a-cent-ans/
« L’emprisonnement d’un écrivain pour ses écrits heurte la conscience de chacun. Quelle que soit l’opinion qu’il réprime, le délit d’opinion signifie que l’arbitraire du pouvoir et la préférence partisane se substituent à la loi commune, au mépris des valeurs démocratiques. C’est un message envoyé à tous : une police de la pensée veille et pèsera sur chacun. C’est une menace qui suffit à réduire au silence toute velléité d’expression critique. Emprisonner un écrivain, c’est donc placer en résidence surveillée une part de la liberté de chacun.
Le romancier et essayiste Boualem Sansal est de ces hommes libres qui choisissent de forger dans une œuvre l’espace d’un dialogue pour la pensée de tous. Pour cela, il est aujourd’hui détenu par le pouvoir algérien, accusé d’atteinte à la sûreté nationale par la seule expression de son point de vue. En France, Boualem Sansal est aussi vilipendé par certains qui le désignent comme un adversaire politique tandis qu’il est détenu et empêché de répondre, ce qui dévoile leur conception du débat et du vivre-ensemble.
Par son arrestation-même, Boualem Sansal nous parle de liberté et nous engage à lui tendre la main, parce que soutenir Boualem Sansal, c’est soutenir la pluralité démocratique, la possibilité de l’engagement intellectuel dans la vie de la Cité, le dialogue des œuvres et la circulation des idées. Ne pas le soutenir, c’est alimenter la peur et le totalitarisme. Ne pas le soutenir, c’est encourager la violence et contribuer à l’intimidation de chacun. Ne pas le soutenir, c’est faire taire l’esprit de la dissidence et de la contestation, menacé aussi bien en Algérie qu’en Europe.
L’heure n’est pas à la tiédeur ni à de pernicieux « oui, mais… ». Il faut demander la libération de Boualem Sansal parce qu’il nous montre que la liberté a un prix. À chacun de nous d’apporter son écot, de parole et d’engagement, en exerçant une liberté dont Boualem Sansal est privé. Nous lui devons bien ça.
Nous demandons donc à tous ceux qui doutent encore, à tous ceux qui craignent de se compromettre, de ne plus hésiter à se mobiliser en faveur de la libération de Boualem Sansal, ne serait-ce qu’en diffusant les appels à l’intelligence, en lisant ses livres et en invitant largement à les lire. Par son œuvre, Boualem Sansal convie chaque lecteur à contribuer à la création commune d’un espace de débat libre et ouvert, fondé sur l’éthique de la discussion, et à le « compléter si besoin en puisant dans son propre espace » (Le Train d’Erlingen), c’est-à-dire en mettant à contribution nos propres histoires, nos connaissances, nos sensibilités et jusqu’à nos désaccords. Comment peut-on répondre à cette proposition par l’emprisonnement, par la haine ou par l’indifférence ? Nous demandons la libération immédiate et sans condition de Boualem Sansal et de tous les autres prisonniers d’opinion, avec d’autant plus de force qu’il ne s’agit pas ici de s’engager pour des idées, mais pour la liberté, fondement de la dignité humaine. »
[Texte paru dans L’Express le 28 décembre 2024, https://www.lexpress.fr/…/ne-pas-soutenir-boualem…/]
Les auteurs du texte:
Lisa Romain, enseignante et auteur d’une thèse de doctorat sur l’œuvre de Boualem Sansal
Hubert Heckmann, maître de conférences en littérature
Jean Szlamowicz, Professeur des universités
Premiers signataires:
Mohamed Aït-Aarab, maître de conférences en littératures francophones
Marc Angenot D Phil & Lit MSRC, Prof. Émérite McGill University
Normand Baillargeon, philosophe et universitaire canadien
Patrick Bazin, Conservateur général des bibliothèques, ancien directeur de la Bpi (Centre Pompidou)
Arnaud Benedetti, rédacteur en chef de la Revue Politique et parlementaire, Professeur associé à l’Université Paris Sorbonne
Georges Bensoussan, historien
Russell A. Berman, professor, Stanford University and Senior Fellow, Hoover Institution
Jean-François Braunstein, philosophe et universitaire
Bruno Chaouat, professeur de littérature française, University of Minnesota
Thierry Chervel, éditeur du magazine en ligne Perlentaucher
Eric Dayre, professeur de littératures comparées à l’ENS Lyon
Anne Fagot-Largeault, professeur émérite au Collège de France, membre de l’Institut
Jacques Ferrandez, auteur de bande dessinée et illustrateur
Christine Goémé, femme de radio
Christian Guemy C215, artiste peintre
Pascale Hassoun, psychanalyste
Danielle Jaeggi, cinéaste
Yves Jouan, poète
Denis Knoepfler, professeur émérite au Collège de France, membre de l’Institut
Michel S. Laronde, professeur émérite d’études françaises et francophones, université de l’Iowa
Pierre Mari, écrivain
Eric Marty, écrivain et universitaire
William Marx, Professeur du Collège de France
Max Milan, écrivain
Gunther Nickel, professeur de littérature, Université de Mayence (Allemagne)
Antonio Augusto Passos Videira, professeur de philosophie à l’Universidade do Estado do Rio de Janeiro (Brésil)
Sabine Prokhoris, philosophe et psychanalyste
Armand de Saint Sauveur, éditeur
George-Elia Sarfati, poète, linguiste, psychanalyste
Pierre-André Taguieff, philosophe et politologue
François Taillandier, écrivain
Claudine Tiercelin, professeur au Collège de France, membre de l’Académie des sciences morales et politiques
Closer, merci.
Je ne connais pas ces deux restaurants, mais oui le « Barbacoa » de Salvador, sur la Tancredo Neves. Formidable! Je peux imaginer que ce devait être de même pour le barbacoa de ãao Paulo .
C’est bon d’avoir de telles nostalgies!
Fl, Mais enfin, Claudel, ce n’est pas tous les jours le Soulier ou le Livre de Christophe Colomb. Il y a aussi un Claudel qui évoque « les discussions de conseil municipal « , très apres de sa famille. Et ce n’est pas parce qu’il y a deux versants d’apparence opposés que le Claudel numéro 2 dit l’inverse du Claudel numéro 1. Quand on a compris qu’il y a un Claudel-Zola et un Claudel-chretien, que les deux coexistent ( cf H Guillemin) on ne s’expose pas à de pareilles turlutaines. Au demeurant, quand donc à lieu la Trilogie des Coufontaine?
AFGHANISTAN
C’est bon comme avant, dis !
« Le pays des fous, ils pratiquent à nouveau la lapidation publique et pendent leurs ennemis aux arbres. » (Le Figaro)
Effectivement…!!!
– On doit lapider les femmes libres, en privé
– On doit pendre ses ennemis, au cou de Satan
La démocratie humaniste ? C’est la prochaine station de la gare du bonheur !
Tiens JC puisqu’on en parle:
« En Afghanistan, les talibans interdisent les fenêtres qui permettent de voir les femmes
« Le fait de voir des femmes travaillant dans des cuisines, dans des cours ou collectant de l’eau dans des puits peut engendrer des actes obscènes », précise un document diffusé par Zabihullah Mujahid, porte-parole des talibans. » Le Monde
Moucharabieh.
« Quand on est la France on n’entre pas à l’ Académie française ». Encore faudrait-il que ce mot soit source, mais, s’il est authentique, on peut y voir un louable souci de ne pas rejouer la carrière du devancier ; le Maréchal Petain, qui lui fut académicien…
Par exemple
https://images.app.goo.gl/PXqMpLVwBv8jujFY8
Les deux ont reçu un coup de bôme.
https://www.lindependant.fr/2024/12/27/voile-les-membres-dequipage-ont-tente-de-reanimer-leurs-coequipiers-en-vain-deux-morts-des-le-depart-de-la-course-sydney-hobart-12415137.php
Sur J.B en grande et belle lune de miel, rien à dire. J’observe.
Ousmane Sow quel artiste !
Sa vie, son art, son oeuvre définis à mes yeux par une puissance tellurique.
De la terre, de la glaise de la boue, et l’homme devint une âme vivante
et l’homme devint une âme vivante,
nostalgie?
» les restes de 37 personnes, les scientifiques ont constaté des altérations particulièrement impressionnantes, laissant entrevoir la survenue d’un véritable massacre il y a quatre-mille ans. Les victimes auraient été cannibalisées : une occurrence relativement rare dans cette région d’Europe. »
bon appétit
La Création
Et Dieu s’ promena, et regarda bien attentivement
Son Soleil, et sa Lune, et les p’tits astres de son firmament.
Il regarda la terre qu’il avait modelée dans sa paume,
Et les plantes et les bêtes qui remplissaient son beau royaume.
Et Dieu s’assit, et se prit la tête dans les mains,
Et dit : «J’suis encore seul ; j ‘vais m’ fabriquer un homme demain. »
Et Dieu ramassa un peu d’argile au bord d’la rivière,
Et travailla, agenouillé dans la poussière.
Et Dieu, Dieu qui lança les étoiles au fond des cieux,
Dieu façonna et refaçonna l’homme de son mieux.
Comme une mère penchée sur son p’tit enfant bien-aimé,
Dieu peina, et s’ donna du mal, jusqu’à c’ que l’homme fût formé.
Et quand il l’eut pétri, et pétri, et repétri,
Dans cette boue faite à son image Dieu souffla l’esprit.
Et l’homme devint une âme vivante,
Et l’homme devint une âme vivante…
Marguerite Yourcenar
Bon appétit
Un petit nonos ?
excuses (vous êtes si délicats!)
le lien, c’est en Chine:
squelettes décapités sur le site archéologique de Honghe impressionne les chercheurs. Un véritable charnier, une fosse commune regroupant femmes et enfants témoigne de la violence d’affrontements entre peuplades durant le Néolithique. Face à la cruauté du traitement infligé aux individus déterrés, les scientifiques se questionnent sur la portée d’un tel acte : simple brutalité aveugle, attaque ciblée ou ritualisation de la mort ? Ou tout cela à la fois ?
https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/archeologie-decouverte-chine-un-terrifiant-massacre-produit-il-y-4-000-ans-109282/
pour la supertrad parVictor-Henry Debidour traduit cela par :
dans le dico »A Greek–English Lexicon (appelé par abréviation le Liddell & Scott, Liddell–Scott–Jones ou LSJ) »
voyez me « menu » sur wiki Aristophane »https://fr.wikipedia.org/wiki/L%27Assembl%C3%A9e_des_femmes
bonsoir
Continuons notre exploration de la Presse régionale. Aujourd’hui La Charente Libre.
* Aujourd’hui « La Charente libre ».
Continuons d’explorer la Presse régionale.
Aujourd’hui « La Dépêche du Midi ».
Continuons d’explorer la Presse régionale.
Aujourd’hui « Le Parisien ».
Il n’y a pas que les fenêtres, il y a aussi la question du travail des femmes dans les ONG…
Continuons notre exploration de la Presse régionale.
Aujourd’hui « Le Télégramme ».
Continuons notre exploration de la Presse régionale.
« Le Télégramme » encore.
à Madame Marie-Pierre de Bailliencourt, directrice de l’institut Montaigne
Madame la Directrice,
L’un de vos conseillers spéciaux, Monsieur Michel Duclos, a déclaré dans une émission de télévision : « Les israéliens sont encore dans leur trip du 7 octobre. »
Ne pensez-vous pas que de tels propos , qui portent un grave préjudice à l’Institut Montaigne, ne permettent plus à ce monsieur de demeurer conseiller spécial ?
(Courriel)
Heureux année 2025 à tous, santé et astuces…
On ne souhaite jamais une bonne année avant le 1er janvier 00h, Julienne !
Je vous souhaite une bonne fin d’année 2024, en attendant.
Cette nuit,j’ai rêvé que j’étais ami avec Jean-Luc Mélenchon. Tous deux nous étions très complices.
🪰 La mouche arabe, yeah !
Il n’y a pas de mal à souhaiter une bonne année 2025 avant son commencement, D. C’est souhaiter une bonne nouvelle année avant l’heure qui est fâcheux. Elle n’est pas nouvelle puisqu’elle n’est pas là…
Pour faire d’une pierre deux coups, en italien, nous avons la formule « bonne fin, bon début ». Peut-on l’utiliser en français ?
Jimmy Carter décède à l’âge de 100 ans.
@Jimmy Carter décède à l’âge de 100 ans
Les vieux démocrates, morts ou vifs, sont abonnés aux cabotins républicains de série Z, qu’ils se prénomment Ronald ou Donald, pour leur succéder, à ce qu’il semble ; faut-il que l’administration soit solide pour supporter ces « croisés » …
🪰ah oui. Jolie.
Le président Carter est décédé alors qu’un Démocrate était au pouvoir. Dieu, en qui il croyait fermement, existe.
@Le président Carter est décédé alors qu’un Démocrate était au pouvoir. Dieu, en qui il croyait fermement, existe.
En effet. Cela s’apparente à appeler de ses voeux un gouvernement « d’intérêt général » ; comme si en démocratie il pouvait ne pas l’être …
@Patrice Charoulet dit: à
à Madame Marie-Pierre de Bailliencourt, directrice de l’institut Montaigne
Madame la Directrice,
L’un de vos conseillers spéciaux, Monsieur Michel Duclos, a déclaré dans une émission de télévision : « Les israéliens sont encore dans leur trip du 7 octobre. »
Ne pensez-vous pas que de tels propos , qui portent un grave préjudice à l’Institut Montaigne, ne permettent plus à ce monsieur de demeurer conseiller spécial ?
(Courriel)
Effarant.
Rions un peu
Carter : « He was the longest-living president in U.S. history. »
Si Trump va au bout de son mandat, il aura été le plus vieux président des EU en exercice de l’histoire ; mais comme chacun sait, en démocratie, le président n’est que le président
Après quelques appétits manifestés dans les médias sur la propriété du Groenland, les territoires français d’outre-mer n’entendent pas être en reste et sont disposés à toute négociation pour redresser les finances publiques du pays ; noble élan
POUR SALUER JIMMY CARTER
Euh, non !…. Rien.
RIP
Jimmy Carter.
Rien à dire. Juste constater que, naissance et mort sont situés dans la même ville. Mariage monogame, contracté jeune, à 22 ans. Un, espérons loyal et fidèle, quatre enfants, dont une petite dernière, enfantelette de l’amour, de longues années après les trois premiers.
Son épouse est décédée il y a un an. Elle était un peu plus jeune que lui. Sans tambour, ni trompettes : une vie accomplie, on peut toujours rêver.
Elle risque de ne pas être comprise tout de suite, Renato.
Il ne fait pas bon être étudiant en hébreux à l’Inalco (« Langues’o ») par les temps qui courent…
@claudio Bahia
Heureux anniversaire pour vous qui êtes peu-être le doyen de commentateurs ,comme je suis -surement-la doyenne des commentatrices
je vous souhaite une belle fête sous le ciel ensoleillé d’un Bresil qui a enfin un gouvernement fréquentable
Belle occasion pour moi de saluer une personne qui a toujours manifesté ici courtoisie et respect à mon égard , ce qui n’est pas le fait de tous les commentateurs
Bien à vous
DA
Restaurant avec vue :
Paul Klee, 1917 :
Aquarelle sur gaze de coton fixée avec du gypse, encre de Chine sur carton
Communiqué du Comité de Soutien International à Boualem Sansal
Le Président algérien vient ce jour de prononcer un discours qui laisse peu d’illusions quant au sort réservé à notre ami et compatriote Boualem Sansal, alors que dans le même temps le régime annonce vouloir gracier en signe d’apaisement près de 2400 prisonniers.
Après 24 heures de rumeurs contradictoires laissant espérer une libération de Boualem Sansal , les propos du Chef de l’État algérien confirment s’il le fallait le statut de prisonnier politique de celui qui est l’otage d’un pouvoir arbitraire et policier.
Tout pourtant portait à croire qu’à la faveur de ces mesures de clémence, le Président algérien aurait saisi cette opportunité pour sortir par le haut d’une crise sans précédent dans les relations franco-algériennes. Bien au contraire et délibérément, les autorités algériennes semblent avoir opté pour porter à leur comble les tensions entre nos deux pays. Après le refus de délivrer son visa à l’avocat français désigné pour assister Boualem Sansal au mépris des droits de la défense, après une fin de non-recevoir inédite opposée à la demande française d’une protection consulaire élémentaire, le régime algérien franchit un pas supplémentaire en prenant le risque d’une altération irréversible de la santé de notre compatriote. Cette situation est non seulement inique et inacceptable, mais elle met sa vie en danger.
Nous ne pouvons admettre en effet qu’âgé de 80 ans et gravement malade, Boualem Sansal soit ainsi embastillé pour un motif totalement fantaisiste : une « atteinte à l’intégrité nationale », lui qui n’a fait qu’exercer sa liberté d’expression d’écrivain et de penseur.
Le Comité de Soutien de Boualem Sansal composé de plus de 1000 membres de nationalités et de courants de pensée les plus divers, associant hautes personnalités politiques, intellectuels et représentants de la société civile, condamne avec la plus extrême fermeté la détention arbitraire dont est victime l’un de nos plus grands romanciers francophones contemporains. Cette détention, que ce soit dans un cachot ou dans un hôpital militaire qui s’avère sans les moyens de lui apporter les soins nécessaires, s’assimile à une non-assistance à personne en danger.
Face à ce péril imminent, le Comité
– demande au Président de la République, Emmanuel Macron, et de manière plus générale aux autorités françaises compétentes, de prendre les mesures décisives qui s’imposent pour obtenir dans les plus brefs délais, à titre humanitaire, la libération de Boualem Sansal pour la vie duquel on a toutes raisons d’avoir les plus grandes inquiétudes.
– appelle également les autorités européennes, Présidents de la Commission, du Parlement et du Conseil ainsi que Haut représentant de l’Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, à engager immédiatement les démarches indispensables à sa remise en liberté immédiate et sans condition.
L’Amour sorcier (titre original El amor brujo) est un ballet-pantomime composé par Manuel de Falla sur un livret de Gregorio Martínez Sierra, pour orchestre de chambre et cantaora en 1915, et révisé pour orchestre symphonique et mezzo-soprano en 1916.
Manuel de Falla commence l’étude du piano à huit ans avec des enseignants de province, avant de devenir, en 1890, élève de José Tragó, un pianiste de haut niveau. Il obtient un prix après avoir été, de 1896 à 1898, élève au Conservatoire royal de Madrid. En 1904, il écrit La vida breve (La Vie brève), sorte d’exercice pour achever sa courte formation à l’instrumentation avec Felipe Pedrell qui est l’initiateur du renouveau de la musique espagnole.
Se liant d’amitié avec Paul Dukas, il effectue un séjour en France (1907-1914) où il fait la connaissance de Claude Debussy, Maurice Ravel et Isaac Albéniz. Ces trois grands musiciens consacrés trouvent en lui « un grand compositeur plein d’esprit[réf. souhaitée] ». En 1908, ses Quatre Pièces espagnoles sont publiées à Paris et en 1910, ainsi que ses Trois Mélodies sur des textes de Théophile Gautier.
wiki
« C’est dans les Charmes et dans Trois variations de Mompou que le jeu de Laurent Martin est le plus touchant. Ces pièces contrastent avec le reste du disque : courtes, plus intimistes, mélancoliques voire mystiques, de forme plus libres, de style plus proche d’un Poulenc ou d’un Scriabine que de celui de ses compatriotes. Il nous transmet ainsi son affection ancienne et particulière pour l’œuvre du compositeur catalan, auquel il avait consacré un enregistrement et dont il évoque la rencontre dans le livret d’accompagnement. »
in Le piano espagnol du XXe siècle par Laurent Martin
https://www.resmusica.com/2017/04/27/le-piano-espagnol-du-xxe-siecle-par-laurent-martin/
Je remarque la présence soudaine et assez abondante de pigeons ramiers (palombes) à Chaville.
Ceci indiqué que l’hiver est déjà fini et que janvier, février, mars et avril seront particulièrement doux et ensoleillés. A partir de mai, les températures seront très élevées pour la saison et juillet-août seront caniculaires.
anuel Valls i Gorina (prononciation catalane: [mənuɛɫ βaʎs] né le 21 Juillet 1920 à Badalone – mort le 9 septembre 1984 à Barcelone) était un compositeur espagnol catalan, pianiste, critique musical, et professeur de musique.
Valls est né à Badalona. Il a étudié le droit à l’université de Barcelone et la musique au Conservatoire du Liceu avec Aita Donostia (harmonie, orchestration et composition). De formation esthétique indépendante, il a abordé la majorité des genres musicaux. Il a exercé comme professeur à l’université de Barcelone et à l’Escola d’Art Dramàtic Adrià Gual. Il a fait des conférences en différents endroits de la péninsule (Barcelone, Madrid, Santander, Lérida, Tolède, Granollers, etc.) et en 1971, il a dirigé les émissions dédiées à la musique espagnole de l’ORTF de Paris, dans la série La Rose des vents.
Manuel Valls i Gorina est un compositeur, pianiste, critique musical et professeur de musique catalan.
Valls est né à Badalona. Il a étudié à l’Université de Barcelone et au Conservatoire supérieur de musique du Liceu. Au Liceu, il a été encadré par Aita Donostia avec qui il a étudié la théorie musicale, la composition musicale et l’orchestration.
https://www.boileau-music.com/en/authors/valls-manuel
Une fois sur deux Boualem Sansal est âgé de 80 ans et l’autre fois de 75 ans…
Cela ne change rien au scandale de sa détention, mais mettez vous d’accord messieurs/mesdames les journalistes.
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Vendée Globe : abandon de Yannick Bestaven, tenant du titre, contraint à une escale technique
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Par Patrick Favier
Publié le 30/12/2024 à 8h42.Mis à jour le 30/12/2024 à 9h18.
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Yannick Bestaven (Maître Coq), tenant du titre, doit faire une escale technique à Ushuaia, interdite par le règlement, pour réparer plusieurs avaries. S’il boucle son tour du monde, ce sera donc hors course. »
Interdite par le règlement.
Et sans barre comment c’est que tu navigues ?
Chaud chaud le Brésil, avec chambres avec cul !
Macron annonce la création d’un « Haut Commissariat à l’Enfance »…
Pourquoi faire, à part recaser des copains et des copines et creuser un peu plus le déficit?
Le ministère de l’EN ne s’occupe pas de l’éducation des enfants?
Le ministère de la Santé ne s’occupe pas de la santé des enfants?
Le ministère de l’Intérieur ne recherche pas les auteurs de violences contre les enfants?
Le ministère de la Justice ne traîne pas devant les tribunaux ces mêmes auteurs?
Exigeons la création d’un Haut Commissariat à la Vieillesse!
Compte tenu de son expérience des Ephad, je verrais bien Rose Haut Commissaire, Jacounet Chargé de la Com., Clopine Chargée de la lutte contre la domination des vieillards sur les vieillardes…
D’autres idées?
@Euh, non !…. Rien
Peanuts
» un tiers des ordures ménagères qui terminent brûlées ou enfouies au lieu d’être valorisées. »
c’est comme bien des raports!
rapports !
il continue,bougre d’ordi
« Peut-on l’utiliser en français ? »
Non. Vous n’allez pas être compris.
« Au demeurant, quand donc à lieu la Trilogie des Coufontaine? »
Vous le savez mieux que moi MC !
Ce costume de Turelure m’a l’air bien meilleurs que ceux de la photo précédemment postés qui sont tout simplement moches.
* meilleur
* postée
Paul Claudel comme Aragon: tous les mêmes. Des petites baises bourgeoises de la Belle Époque. Ça les rend tout chose. Et après ils te parlent de mystique.
« En effet nul ne saurait souffrir Claudel […] qui n’apporterait pas au moins les quatre dispositions qui suivent […] :
a) une ouverture d’esprit au christianisme […] un désir de ne pas refuser de parti-pris une attitude religieuse devant l’homme et la création. »
« »Notes pour servir à la lecture de Paul Claudel » René Untereiner
Et le différentialisme, René Untereiner, qu’est-ce que vous en faites ?
Comme si on était obligé de devenir païen pour lire « Les Métamorphoses » !
Hier, sur ce qui a été dit, entre écrits et vie privée, ai pensé à une formulation complètement inverse sur la pensée exprimée ; je pourrais écrire plus, mais ce sera moins :
Moins la vie est sordide, moins il y a besoin d’un récit angélique.
Je trouverai à le dire mieux, lorsque je retrouverai ce qui a été écrit ici hier à partir de Paul Claudel, hors mise en exergue de la pauvreté christique.
Ce n’est pas encore cela, mais l’idée fait son chemin.
Se construire une « image », un personnage de génie est l’exact contraire des pulsions sordides qui dominent l’individu.
Gide, Claudel, qui a abandonné sa sœur à l’asile et lui a rendu visite une fois tous les cinq ans, à Montfavet, jusqu’à ce qu’elle meure de faim, aliénée.
ce matin, mon comensal m’a parlé de Gavarnie:
Gavarnie est limitrophe de l’Espagne (Aragon), de la commune française de Cauterets et de la commune déléguée de Gèdre. À l’ouest et au sud-ouest, Gavarnie est bordée par la Vallée de l’Ara qui dépend de la commune espagnole de Torla-Ordesa2.
j’y étais allée en famille
c’est en zone de sismicité 4, correspondant à une sismicité moyenne5.
mon voisin m’a parlé de volcan;je ne pouvais pas lui parler de l’échelle de P.Assouline!
pourquoi dit-on « retomber en enfance »?
y était on déjà tomé une fois? quand? d’où ,
Nous avons tous en nous un enfant intérieur dont nous devons prendre soin, pour notre bien-être et notre estime de soi. Dans l’enfance, nous avons presque tous souffert de différentes blessures émotionnelles qui se réactivent et fragilisent les adultes que nous sommes aujourd’hui.
Il est important d’apprendre à se reconnecter à son enfant intérieur afin de pouvoir en prendre soin, de panser ses blessures, de lui dire à quel point nous l’aimons qu’il a fait comme il a pu et du mieux qu’il ait pu, qu’il a survécu à toutes nos difficultés car nous sommes sont futur et sans lui nous ne pourrions être la personne que sommes devenus.
ça fait évidement des personalités multiples!
ACTION
Nous sommes nés pour agir. Je veux qu’on agisse et que la mort me trouve plantant mes choux. (Montaigne)
*
En tout acte, il y a un acte de foi. (Maurice Blondel, 1893)
*
C’ est un terrible avantage que de n’ avoir rien fait, mais il ne faut pas en abuser. (Rivarol)
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Une idée sans exécution est un songe. (Saint-Simon)
*
Quand le feu prend à la maison, la question ne se pose pas de savoir pourquoi on accourt, mais ceux qui accourent ont justement le droit de poser des questions à ceux qui n’ accourent pas. (Péguy)
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Ce qu’ on ne fait pas vite, on ne le fait pas. (Jacques Dewatre, 2000)
*
Agir, c’ est croire. (Romain Rolland)
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Je plains l’ homme accablé du poids de son loisir.(Voltaire)
‘ *
Comme la vie est dans l action, celui qui cesse d’ agir semble aussi avoir cessé de vivre. (Bossuet)
*
Je suis un partisan d’ Epictète : Ce sur quoi je peux agir, j’ agis. Ce sur quoi je ne peux pas agir, je n’ agis pas. (Mitterrand, 1987)
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Vivre consiste à agir. (Bergson)
*
Il faut agir en homme de pensée et penser en homme d action. (Bergson)
*
Il y a des actes qui parlent plus fort que les mots. (Charles Lambroschini, 2001)
*
Je ne suis rien et ce que je fais est tout. (Péguy, 1912)
*
Les trois grands actes de la vie , l accouchement, le coït et la mort. (Goncourt, 1858)
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Un homme est plus dans ce qu il écrit que dans ce qu il dit. Mais il est plus encore dans ce qu il fait que dans ce qu il écrit. (Mauriac, 1967)
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Il faut agir comme on respire. (Clemenceau)
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Je préfère les actes aux phrases. (Pompidou, 1969)
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Les fous réfléchissent, les sages font. (Marivaux, 1727)
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Agir est le fait d un seul. (Saint-John Perse, 1952)
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L homme d action aime son temps. (Bernard Grasset, 1928)
*
L actif vit pour agir. (Le Senne, 1945)
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Nous sommes nés pour agir. (Montaigne)
*
Presque tous les hommes d’ action que j’ ai vus aux premiers postes m’ ont paru des malades. (Chardonne)
*
Il faut agir en homme de pensée et penser en homme d action. (Bergson)
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Rien n’ est si occupé qu’ un homme qui n’ est point amoureux. (Mme de Sévigné, 1677)
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Faire est la meilleure façon d’ espérer. (Thierry Maulnier, 1979)
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Un homme inactif est une chimère. (Lacordaire)
*
On ne fait bien que ce qu’ on aime. (Colette)
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La répétition de l action l exalte et la fortifie. (Ravaisson)
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Entre une pratique sans tête et une théorie sans jambes il n y aura jamais à choisir. (Régis Debray)
*
Je suis dans un monde où il y a quelque chose à faire. (Ricoeur, 1949)
*
Plus la nature est belle et bonne, moins l homme est obligé d être actif. (Taine, 1864)
*
La spéculation est un luxe, tandis que l action est une nécessité. (Bergson)
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Que de choses il faut ignorer pour « agir » ! (Paul Valéry, 1917)
*
Chaque action parfaite s accompagne de volupté. (Gide)
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Faire et, en faisant, se faire. (Jules Lequier)
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Le petit mot « Je ferai » a perdu des empires. Le futur n’ a de sens qu’ à la pointe de l’ outil. (Alain)
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Une once d’ action vaut plusieurs livres de discours. (François de Sales)
*
Je suis un homme d’ action. Je suis le contraire d une limace. (Georges Duhamel, 1934)
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Nous aurions souvent honte de nos plus belles actions, si le monde voyait tous les motifs qui les produisent. (La Rochefoucauld)
*
Plus me chaut le faire que son objet. (Paul Valéry)
*
Il n’ y a de joie pour l’ âme que dans l action. (Lyautey)
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Qui ne fait pas tout ne fait rien. (Bossuet)
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Nous devons mesurer par les actions, non par les années. (Bossuet)
*
La perfection de l’ action se trouve dans le sauvetage. (Alain)
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L’ action dit la vérité des intentions. (André Glucksmann, 2002)
*
Etre inerte, c est être battu. (Charles de Gaulle)
*
D où cette parole de paresseux : « Je ferai. », mais la parole de l homme est plutôt : « Je fais ». (Alain)
*
La seule chose qui permet à l homme de vivre, c est l acte. (Sartre, 1945)
*
On croit agir, on est entraîné. (Chardonne)
*
J ai trop pensé pour daigner agir. (Villiers de l Isle Adam)
*
Il faut agir local et penser global. (Mireille Delmas-Marty, 2013)
*
On ne pense que seul, mais on ne fait qu’ensemble. (Régis Debray, 2021)
action?
Ce n’est pas n’importe quoi dans le judaisme que
[naasseh venishma]
la première acceptation par Israël de l’Alliance : « Tout ce qu’a prononcé l’Éternel, nous l’exécuterons docilement et nous l’écouterons » (Exode XXIV, 7).
bonne journée
voici un lien
je l’ai appris naasseh venishma
de ma bibliothécaire au CDJC
Magnifique, et alii, déclaration pour l’antépenultième (Pablo 75 ?) jour de l’année.
« et alii dit: à
Nous avons tous en nous un enfant intérieur dont nous devons prendre soin, pour notre bien-être et notre estime de soi. Dans l’enfance, nous avons presque tous souffert de différentes blessures émotionnelles qui se réactivent et fragilisent les adultes que nous sommes aujourd’hui.
Il est important d’apprendre à se reconnecter à son enfant intérieur afin de pouvoir en prendre soin, de panser ses blessures, de lui dire à quel point nous l’aimons qu’il a fait comme il a pu et du mieux qu’il ait pu, qu’il a survécu à toutes nos difficultés car nous sommes sont futur et sans lui nous ne pourrions être la personne que sommes devenus.
ça fait évidement des personnalités multiples! »
Un grand merci à vous !
Siamo insieme.
EXCUSES/je pensais à Mme Halpérin,la bibliothécaire
https://shs.cairn.info/revue-pardes-2006-1-page-77?lang=fr
Viens se croiser trois maçons dans une ruelle descendante. Bien équipés refaisant à neuf un logement dans son entier. Le plus jeune, la bonne quarantaine, m’a saluée.
Pas compliqué : ils feront mon équipe base ; après avoir tout cassé, on reconstruira de pied en cap. Sûr que l’on aura un peu mal partout, mais les ehpad, ce sera terminé.
Parler FL de « petites baises bourgeoises de la Belle Epoque » pour qualifier ce que Claudel a vécu de 1900 à 1905 avec Rosalie Vetch et qui nous donna ce chef-d’œuvre « Le partage de Midi », ça suppose une belle ignorance des faits de votre part.
Viens de croiser
mon équipe de base. On embauchera ensuite, de Byzance aussi.
1983. Selon C. Geertz, les cultures sont des visions du monde profondément hétérogènes. Comment faire, dans ce cas, pour accéder aux savoirs locaux avec des outils qui, tout en se présentant comme universels, ne sont que le reflet de notre culture ? Plaidant pour un sens commun nourri par l’expérience directe, C. Geertz développe une réflexion qui anime, depuis plusieurs dizaines d’années, le courant de l’anthropologie interprétative et narrative.
https://www.scienceshumaines.com/savoir-local-savoir-global-les-lieux-du-savoir_fr_13136.html
FL, à propos des » petites baises bourgeoises Belle Epoque ».Lisez ceci. Cette liaison fut un scandale. Claudel ne se remit jamais complètement de cette passion amoureuse. C’est en 1900, sur le paquebot en route pour l’Orient, que l’épouse Rosalie Vetch éblouit et séduit le « petit consul », Paul Claudel , encore abattu de s’être vu refuser l’entrée dans les Ordres. L’épisode de cette rencontre « en mer » fut transposé et magnifié dès 1905 dans « Le partage de midi », avec la passion de Mesa – Claudel – et d’Ysé – Rosalie – avant de prendre une dimension cosmique et théologique avec les amours de Doña Prouhèze et de Rodrigue dans » Le soulier de satin » de 1928-1929.
La liaison du consul et de la femme mariée se poursuit quatre années durant, de 1900 à 1904, « quatre années brûlantes ». Malgré l’indulgence dont fait preuve à son égard le Quai d’Orsay, notamment son ami Philippe Berthelot, et en dépit de la complaisance supposée d’un mari souvent en voyage, la liaison avec la belle Rosie – qui habite ouvertement au consulat avec ses enfants – finit par faire scandale. Mais c’est de son propre chef, sans le prévenir, que, le 2 août 1904, enceinte de Claudel, Rosalie rentre en Europe, s’enfuit presque.
Tout à l’heure, une jeune navigatrice du Vendée Globe, complètement dans son monde comme le sont presque tous les navigateurs, était interrogée sur France Inter
Elle ignorait que Bayrou était premier ministre, ce qui a un petit peu choqué l’auditoire, sachant que de nos jours on communique en permanence en radio VHS et par téléphone satellite.
Je voulais dire que l’on communique en émission. Parce qu’évidemment en réception on peu recevoir tout un tas de stations internationales avec un récepteur dit « ondes courtes » (bien mal nommé puisque recevant au contraire des ondes longues dans l’absolu).
« Nous avons tous en nous un enfant intérieur »
Assez de narcissisme, assez, le voulez-vous bien?
« une jeune navigatrice du Vendée Globe »
Sponsorisée par la dite radio publique, donc avec notre argent.
Des bateaux de l’inutile qui valent des millions!
morales sed laisse dit: à
« Nous avons tous en nous un enfant intérieur »
Assez de narcissisme, assez, le voulez-vous bien ?
Non. Eu égard au fait que nous sommes à des années lumières de Donald et Elon réunis, un peu de narcissisme nous panse l’âme.
Inutile : pas pour ceux qui sont dessus.
L’enfant qui pousse en nous, c’est tous les jours Noël! 🙂
Il panse en nous, c’est déjà ça.
Jaja.
nous avons un film. Réalisé par Molly Bernstein et Philip Dolin, Art Spiegelman: Disaster Is My Muse (2024) est un bio-doc plutôt qu’une stricte adaptation de Maus , les mémoires de Spiegelman créant une bande dessinée sur le séjour de son père à Auschwitz. Il n’y a pas vraiment de différence.
« J’ai l’impression qu’une souris de 2 250 kilos me souffle dans le cou », déclare Spiegelman dans le film, dont la première a eu lieu au festival DOC de New York le mois dernier. « Si j’ai une postérité, c’est grâce à ce travail, et je suis maintenant fier de ce que j’ai fait, mais je ne m’attendais pas, en le réalisant, à ce que l’on découvre mon travail de mon vivant. »
Le film, qui devrait sortir en salles au début de l’année prochaine et être diffusé plus tard sur PBS, est une œuvre de télévision publique. Pourtant, la biographie de Spiegelman et son imagination sont tout sauf ordinaires.
sur hyperalergic
https://hyperallergic.com/973444/art-spiegelman-wont-shrink-back-from-controversy/
Spiegelman est le créateur des effrontés Garbage Pail Kids , des cartes à collectionner conçues pour offenser, dans l’esprit de MAD Magazine à l’époque des Cabbage Patch Kids commerciaux sirupeux.
Comme s’il fallait redevenir païen pour lire les Métamorphoses! Oh non ! Elles ont d’ailleurs été traduites entre autres par l’ Abbé Banier, dont la traduction a duré quatre vingts ans. Et que dire des « bons païens » chers aux Bons Pères?
Tout le programme éducatif jésuite repose là dessus, parfois contre l’avis vaticanesque, ce qui ne surprendra personne..,
Les Crados sont une adaptation de la série américaine Garbage Pail Kids créée par Art Spiegelman et Mark Newgarden en 1985 comme parodie des poupées Cabbage Patch Kids (en) (distribués en France sous le nom de Patoufs par Coleco, puis de Câlinous par Mattel1).
Les Crados (titre original : Garbage Pail Kids ou GPK) sont une série de cartes à collectionner représentant des personnages d’enfants distribuées en France par Avimages à partir de janvier 1989.
Les images montrent des personnages enfantins aux apparences scabreuses. Les visuels sont créés par l’artiste Brent Engstrom. Les noms des personnages constituent souvent des calembours (Anne Burger, Tony Truand, Jean-Pierre Tombale, etc.). La série est déclinée en sous-catégories : les Degueulos, Animos, Gravos, Crevos, Dechiros, Craignos, Lardos.
Les deux premières séries d’images sont sorties en Belgique francophone dès 1986, soit deux ans avant la France. Aucun album n’était prévu, les images se collectionnaient simplement. Les vignettes n’étaient pas appelées « Crados » mais avaient conservé leur nom original, « Garbage Pail Kids ». Les noms des personnages avaient été traduits en français, avec des jeux de mots qui se révéleront différents, deux ans plus tard, pour la sortie de ces mêmes images en France.
Ces cartes ont provoqué une panique morale dans la société française en 1989. Le phénomène fut dénoncé par plusieurs articles de presse, comme dans Madame Figaro4, et eut droit à la Une de Libération5 et de National hebdo6. Exemple le plus révélateur : le Commandant Cousteau s’est ainsi insurgé à la suite de la sortie du 1er album7. Le ministre de l’éducation nationale de l’époque, Lionel Jospin a saisi l’Institut national de la consommation du sujet3. Même en 2004, pour la sortie du 3e album, la presse restait mitigée8.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Crados
Merci Paul Edel de la mise au point sur Claudel et Rosalie Vetch. L’incandescence de Partage de Midi ne sort pas de rien .Lechy Elbernon dans l’ Échange , non plus. Et que dire de Louis Laine?
@On ne pense que seul, mais on ne fait qu’ensemble. (Régis Debray, 2021)
Heu ! Non, rien …
@MC dit: à
Mais La Provence fut un temps du côté de Libé avec son côté. Bonne gauche de famille…
Puisque on a échappé, certes de peu, à « cathos gauchos » de la part de certain fondamentaliste, une cartographie des forces en présence pour les puceaux et leur pucelle fantasmatique ; de quoi lui donner un peu d’épaisseur historique et le moyen de résoudre quelques approximations
https://media.licdn.com/dms/image/v2/D4E22AQFpBVElN6oeRg/feedshare-shrink_2048_1536/B4EZPqSf1IGwAo-/0/1734802539009?e=1738195200&v=beta&t=cjA0fZp3lX4TuBhWSIgUiaaLKkHi8hA0fAJ2W_pLdp8
« Sur la Sasseur morte le Langoncet pullule… »
Une sorte de Michelet des temps modernes ; un fondamentaliste en bras de chemise
et puisque la mode est au Lavashak sur les réseaux et tik tok, je vous offre la recete por éblouir vos amis cete fin d’année et au débutde la prochaine:*
Préparation
Étape 1
Préparez les fruits : lavez soigneusement vos fruits. Si vous utilisez des fruits à noyau (comme des prunes ou des abricots), dénoyautez-les. Si vous utilisez des pommes, épépinez-les et pelez-les. Il n’est pas nécessaire d’éplucher les fruits à noyau. Coupez les fruits en morceaux plus petits pour faciliter le mixage.
Étape 2
Cuire les fruits (facultatif) : Si vous utilisez des fruits particulièrement fermes ou acidulés, vous pouvez les faire cuire un peu pour les ramollir et les sucrer. Placez les fruits dans une casserole à feu moyen avec un peu d’eau pour éviter qu’ils ne collent, et faites cuire jusqu’à ce que les fruits soient tendres et pâteux. Cette étape peut être ignorée pour les fruits très mûrs ou mous.
Étape 3
Réduisez les fruits en purée : transférez les fruits dans un mixeur ou un robot culinaire. Ajoutez le jus de citron et le sucre (si vous en utilisez). Mixez jusqu’à obtenir une consistance parfaitement lisse. Si le mélange est trop épais pour être mixé, vous pouvez ajouter une petite quantité d’eau pour faciliter le mélange.
Étape 4
Filtrer (facultatif) : Pour une texture plus lisse, filtrez la purée à travers une passoire à mailles fines pour éliminer les peaux ou les morceaux.
Préparez le séchage : Préchauffez votre four à la température la plus basse (généralement entre 140 et 170 degrés). Tapissez une plaque à pâtisserie de papier sulfurisé ou d’un tapis de cuisson en silicone. Versez la purée de fruits sur la plaque à pâtisserie tapissée et étalez-la en une couche fine et uniforme, d’environ 1/4 de pouce d’épaisseur.
Étape 5
Sécher le lavashak : Placer la plaque de cuisson au four. Sécher la purée au four pendant 6 à 8 heures, ou jusqu’à ce que le lavashak ne colle plus et ait une texture coriace. Le temps de séchage peut varier considérablement en fonction des fruits utilisés, de l’épaisseur de la purée et des températures spécifiques du four. Si possible, laisser la porte du four légèrement entrouverte pour permettre à l’humidité de s’échapper.
Étape 6
Laisser refroidir et conserver : Une fois séché, sortez le lavashak du four et laissez-le refroidir complètement. Décollez-le du papier sulfurisé ou du tapis en silicone, puis coupez-le en bandes ou en morceaux à l’aide de ciseaux ou d’un couteau. Conservez le lavashak dans un récipient hermétique. Il peut se conserver plusieurs semaines à température ambiante, ou plus longtemps s’il est réfrigéré.
« Pourquoi tout le monde est-il soudainement obsédé par Lavashak ?
La friandise iranienne à base de fruits est partout sur les réseaux sociaux, gagnant une nouvelle base de fans culinaires à l’autre bout du monde
par
Anna Rahmanan
sur tablet!
bonsoir
mon ordi est impardonnable
recette
Tout comme c’est le cas de nombreuses spécialités culinaires du Moyen-Orient, les origines spécifiques du lavashak ne sont pas définitivement connues, mais elles pointent vers l’Iran, où la collation est régulièrement consommée par les masses depuis, selon certaines estimations, plus de 1 000 ans.
Bien que le cuir de fruit aigre soit disponible depuis le début des années 1980 dans les magasins spécialisés iraniens à travers l’Amérique (principalement à Los Angeles et à New York, où vivent les plus fortes concentrations d’expatriés iraniens), ce n’est qu’en 2023 que cet aliment a commencé à attirer l’attention des non-Iraniens également.
paquet de névroses modèles
https://noel.toosurtoo.com/wp-content/uploads/2023/10/photo-emballage.png
entrepot de gros paquets de névroses:*https://www.istockphoto.com/fr/photo/entrep%C3%B4t-de-distribution-intelligent-%C3%A0-grande-%C3%A9chelle-gm1481069966-508497961
Elle a tellement raison la benjamine, les deux pieds en mer. Entre Bayrou et passer le cap Horn, mais qui hésiterait un poil ?
https://voilesetvoiliers.ouest-france.fr/course-au-large/vendee-globe/vendee-globe-loick-peyron-le-niveau-moyen-des-marins-est-incomparablement-superieur-cette-annee-d4db0d8a-c5d3-11ef-bba2-f7c457be7f94
Et alii
Cela ressemble à la pâte de fruits, mais il n’y a pas de sucre du tout !
Les années passent quand même… même quand ma vie stagne.
Parce que Michelet est fondamentaliste??????Il faudrait peut être savoir raison garder….
Pirouette de vieux troll
C’est exactement qu’est ce que j’étais en train de me dire, Monsieur Perqué.
(Le fondamentalisme désigne une adhésion à des doctrines radicales et extrémistes, généralement religieuses, mais aussi séculières ou même antireligieuses. Le mot peut faire référence à toute idéologie, y compris politique.)
Ouaip.
Comme l’anarchie ?
Yep ; en moins mature
Salut salut aux bons vieux croisés d’antan ; à choisir parmi les alcooliques notoires et notables de notre histoire récente, je reprendrais plutôt du Churchill
https://youtu.be/6pHJUUtjuCM?si=QLwOW9Y1UV333QeD
Deux chaussures.
Je vais vous faire mon petit rétro 2024, même si peu de gens s’y intéressent puisqu’ici, malgré tous les talents rencontrés, nous manquons toujours singulièrement de cœur et de tendresse, pour moi cruellement :
Mon livre préféré : Mémoires d’Hadrien de Marguerite Yourcenar. Ce fut la première fois de ma vie que j’ai relu chaque ligne trois fois. J’espère le relire. La Montagne Magique, une grande et belle découverte, inoubliable, mais je veux aller à Davos, hors COP et c’est à quatre heures de Bergame. Trop loin pour une journée.
Mon film préféré : Le Règne animal. Un choc violent aux tripes. La rencontre avec mon futur mari qui m’aimera comme je suis, sauvage, et qui ne me lachera jamais.
Avec Emma, ma maman, Le Comte de Monte Cristo. Merci Dimitri Rassam. La vue d’en haut de l’île du château d’If dans ma méditerranée.
Ma rencontre incroyable : celle avec et alii prise par moi des années durant pour Olihoud, correcteur du monde.fr et membre fondateur de ce blog extraordinaire LSP. Non, et alii est elle-même !
Mon apprentissage phénoménal : l’italien en trois mois. Un gros blème : je hais la compétition et on vient -l’I-A de l’appli. – de me rétrograder en division obsidienne alors que j’étais en diamant depuis quinze semaines ; et puis, et hier et aujourd’hui, plusieurs m’ont dit « ça va, tu te fais comprendre, tu t’en sors bien ». Trois mois d’apprentissage journalier matin et soir.
Ma plus grande victoire : avoir laché prise sur tout, et conséquemment, être capable de m’occuper correctement de mes aimées et de leur consacrer temps, énergie et amour, férocement.
Ma plus belle conférence : il y a deux jours, celle de Christophe André, psychiatre, moins de quatre minutes : il a expliqué fissa cette idée : lorsque l’on vit, dans sa nature profonde, avec une grande gentillesse, on peut adapter à la hauteur de la dite gentillesse une immense fermeté. Ce sera mon objectif pour 2025 avec celui de m’occuper de moi-même, avec attention, puisque, au fond, je m’aime bien et que cela m’a pris des années.
Ma plus grande fierté, ce matin : ce couple d’homosexuels m’a demandé de le prendre en photo devant Oscar Wilde à Taormina.
Ma plus grande joie, ce soir, cette femme très âgée si belle et si souriante sur le corso Umberto I, qui me promet amour gloire et beauté pour lorsque je serai vieille ; suivie immédiatement par moi-même barrant le cours de mes bras largement étendus pour que cette autre dame « tutto l’Italia mi pasa avanti » puisse prendre la photo de cette ruelle en contrebas plongeant vers la mer. Et la répétition de ces jeunes gens dans le duomo, avec cette promesse autocentrée que dans ma prochaine vie, je serai violoncelliste.
2024 aura été l’année de tous les renoncements et de mes plus belles victoires.
J’attends désormais 2025 avec curiosité.
Libre à vous, ou pas.
Du point de vue cosmique, il n’y a strictement aucune raison de faire commencer une année sur le repère appelé 1er janvier zéro heure. Il existe pourtant de vrai repères cosmiques, qui sont les débuts de lunaisons ou encore les soltices. Il y a quelques jours nous avons passé celui d’hiver.
En d’autres termes, le 1er janvier n’est rien de particulier. Mon année à moi a commencé vers le 21 juin 2024, jour le plus long.
Pour nos amis martiens, c’est encore différent et les années sont plus longues.
Donc Michelet est fondamentaliste selon Jean Langoncet. Demandera-t-on si c’est celui de l’Histoire de France , ou celui de l’ Histoire de la Révolution?????
Quant au fondamentalisme applique pour désigner tout et son contraire, quelle belle liberté il nous laisse!!! Mais quelle machine sophistico-rhetorique il constitue!
Vous étiez attendu vers trois heures du mat, Mr. Short ; merci de vous contenir et de repasser demain dans ces eaux-là
@Demandera-t-on si c’est celui de l’Histoire de France , ou celui de l’ Histoire de la Révolution?????
Après avoir potassé vos propres références
Le 21 juin 2024 était le jour de l’anniversaire de ma maman, qui a eu 90 ans. Solstice d’été. Je lui dirai, elle sera contente.
Au solstice d’hiver, à Valsaintes, il y a un rai de soleil qui passe par l’occulus et va direct pile sur l’autel, avec conviction.
Cette année, j’étais absente, et l’an dernier c’était magnifique. Une assemblée magnifique, exaltée et prête à assister au miracle, qui n’a pas eu lieu. Des nuages ont voilé le soleil. Le rai n’a pas atteint l’autel de l’abbaye.
Nous sommes toutefois parties contentes puisque la conférence sur le lieu, les roses, et les murs en pierres sèches pour former les restanques était de haute tenue. Quant au repas, le midi, vegan, concocté par un jeune cuisinier exceptionnel, il était excellentissime. De la saveur, du goût, de la variété, nos papilles en ont eu leur content.
Le rai, nous, les chrétiens, ne sommes pas pressés, puisque notre foi nous anime.
Y a eu cette année un changement de cuisinier, mais pourquoi celui- ci ne serait pas aussi talentueux que le précédent ?
Le Hesse, très cher.
2025 verra sûrement le mariage de Sophie Aram avec Aymeric Caron. À se chercher, ils vont se trouver.
Moi, je ne suis guère pour les mélanges, surtout dans les religions, on a vu vu l’effet sur la sublimissime Isabelle Adjani dans la Reine Margot.
Le seul mélange formateur, à mes yeux ébahis, l’excellentissime, serait celui du masculin et du féminin.
Mèche.
Plus de mèche.
Détonateur.
Volcans. 🌋 🌋
Ce sera pour plus tard.
En sommeil.
Fumerolles pour le Stromboli.
Neige sur les flancs de l’Etna.
Plus de mèches.
Perché tu ?
Histoire
« Le calendrier martien a été fondé en l’an 2000 par Todd Clancy qui est un docteur en science planétaire au Space Science Institute au Colorado. Son projet vise à établir un repère de date ancré dans les paramètres de l’orbite de la planète Mars afin de simplifier les comparaisons entre les données scientifiques2.
Par convention, le commencement de l’an 1 du calendrier martien est fixé au 11 avril 1955 car c’est le jour de l’équinoxe de printemps dans l’hémisphère nord de la planète Mars3 et parce que l’année 1955 coïncide avec une grosse tempête de poussière qui s’est abattue sur cette planète (l’Agence spatiale européenne indique que c’est après cet évènement que le début de l’an 1 sur Mars fut choisi)4. Cependant, l’auteur de ce calendrier dit avoir fixé le début en 1955 au hasard.
Ce calendrier est utilisé par l’Agence spatiale européenne et la NASA. »
Voilà.
Pour ma part, quoique ce ci-dessus expliqué bien des choses, je conserverai pour les temps à venir le 1er janvier comme démarrant l’an neuf : les jours se sont mis à rallonger, et dans moins de six mois il fera chaud. Le ciel de janvier chez moi est bleu électrique. Et les oiseaux chantent comme des fous puisque, incessamment sous peu, ils vont nidifier.
Amis martiens, bienvenue à vous.
Si tout se passe bien, dans quatre mois. Mais en 2024, en mai, il fit froid. En juin, il pleuvit beaucoup. Et nous eûmes chaud, très, pas trop, du 15 juillet au 15 août. Cela chuta soudainement. Et en septembre et octobre, il pleuvit de nouveau, énormément. Nous dûmes nous adapter. Ce ne fut pas sans mal.
2025, si tu pouvais être clément !
45°, un mois durant. Nous pensâmes fort à la Somalie, où une faille sévère sur le continent africain créé un bel océan qui fera que les somaliens nous fourniront de l’eau, à nous, les asséchés.
Nous nous adaptâmes. Aux heures fraîches en nos murs, à lire.
Aux heures creuses dehors, à continuer de vivre.
NAVIGUER EN MER
On meurt de rire en admirant ces « paquebots » qui offrent à la masse des couillons qui s’en régalent, le confort de partager un immeuble flottant, moche à en crever !
Ensemble, en masse, on ne navigue pas en mer de cette façon ! On flotte bêtement. C’est tout…
Je ne sais pas quel biais nous en sommes arrivés aux cosaques zaporogues, toutefois, dans le lien donné par et alii, nous avons, et la bordée d’injures, et la réponse augmentée par Apollinaire :
les zaporogues ne pouvaient obéir à un potentat autoproclamé «frère du soleil et petit-fils de la lune, vice-roi par la grâce de Dieu des royaumes de Macédoine, de Babylone, de Jérusalem, de Haute et Basse-Égypte, empereur des empereurs, souverain des souverains, invincible chevalier, gardien indéfectible jamais battu du tombeau de Jésus-Christ, administrateur choisi par Dieu lui-même». Dans leur réponse, ils firent donc preuve de la plus grande morgue et du plus grand mépris qu’un humain puisse manifester. La lettre qu’ils envoyèrent au sultan n’était qu’une bordée d’injures et d’insultes toutes plus dégradantes les unes que les autres : «Toi, le plus grand imbécile malotru du monde et des enfers, marmiton de Babylone, charretier de Macédoine, groin de porc, cul d’une jument, sabot de boucher, front pas baptisé … chien tatar, serpent maudit, roi des ladres et des bouffons, épouvantail du monde entier, suppôt de Satan et de ses acolytes…». Apollinaire retranscrivit quelques uns de ces doux compliments et en inventa d’autres : «Quel Belzébuth es-tu là-bas / Nourri d’immondices et de fange / Nous n’irons pas à tes sabbats / Poisson pourri de Salonique …/ … Bourreau de Podolie Amant /Des plaies des ulcères des croûtes / Groin de cochon cul de jument».
Pour flotter, une planche suffit.
Ou un morceau de bois flotté.
Les espèces de monstres du vendée globe ne sont pas mieux que les dits paquebots. D’horribles machines technologiques qui n’ont qu’un but, voler sur l’eau. Et quand le foil pète, tu fais comment ? et quand le rail de la barre d’écoute pète aussi ? Et quand ta grand’voile se déchire ?
« Après avoir potassé vos propres références, Mr Short » . Ce qui signifie quoi, Langoncet?lOn note votre impuissance a parler de Michelet clairement….
Rose, je vois regulierement, étant d’une cité marine , vos « monstres du Vendée Globe ». Ils ne sont pas monstrueux…
MC,
Tout à fait d’accord avec vous ! Ils n’ont rien de monstrueux …. Quelle idée saugrenue !
Rose, vous êtes vraiment bizarre..si vous vous promeniez comme moi dans une zone de carénage, vous seriez surprise de la beauté des voiliers, leurs profilages, leurs couleurs, et des intérieurs bien aménagés, élégants . J’en vois aussi, tout en bois, et certains yachts et des ponts qui donnent envie de danser.. avec des salons en acajou..et puis je vais vous dire, c’est plutôt sur terre qu’actuellement les gens font naufrage.
passé simple
il plut
ils plurent / elles plurent
Ces paquebots myriaponts devraient tout simplement être interdits par convention mondiale. Ils sont non seulement affreux mais gênants et dangereux. On y arrivera sûrement un jour. Le géant France était très long, mais loin d’être si haut que les horreurs flottantes en question.
Ceci étant dit, Paul, nous sommes d’accord ! Rose est par instant bizarre. Mais par bonheur elle est loin d’être monstrueuse !
Je la trouve plutôt adorable et taillée pour la haute mer, la diablesse….
Les bateaux sont beaux en règle générale. Et particulièrement avançant voiles déployées. Mais qu’est-ce que je m’ennuye en bateau. J’ai toujours la sensation désagréable d’y être prisonnier ou pris au piège. Sensation que je ne connais pas dans les véhicules terrestres ou aériens.
Je m’aperçois qu’hier j’ai écrit « radio VHS ». Personne n’a jugé bon de rectifier ! C’est évidemment VHF (Very High Frequency) et non pas VHS (Video Home System).
Noble Dédé,
Tu te sentiras bien en bateau le jour où tu ne te sentiras pas DANS un bateau mais AVEC lui !
Un frère ….
Sur Michelet, Alexandre Vialatte a tranché, il dit : « C’est le plus grand poète du XIXe siècle ».
On sait que certaines pages de l’Histoire de la Révolution française sont très faibles, par exemple celles qui concernent le procès de Louis XVI: Michelet, ennemi du régime, avait perdu son droit d’accès aux archives.
Pour savoir de quoi il retourne vraiment, mieux vaut lire les livres d’Emmanuel de Waresquiel, sans doute le grand historien de notre temps, doublé d’un authentique écrivain, ce qui n’est pas si fréquent.
Ce Langoncet n’est-il pas une ripopée fabriquée avec les restes de ce pauvre type obsédé par les g-ceintures?
Tellement insignifiant, le gars, que je ne me souviens même plus de son pseudo. Les deux sonnent aussi creux l’un que l’autre.
Oui, c’est très possible, JC. J’ai cependant déjà été seul dans des petits trucs à rame ou moteur et je me suis pareillement ennuyé. Jamais à voile, n’y connaissant strictement rien. Et la seule idée d’avoir à installer des voiles me dissuade déjà, ayant pu observer la difficulté de cette seule tâche sur des bateaux de pourtant moins de 5 mètres. Voiles qui sont d’ailleurs presque intransportables seul du fait du poids et qui ne peuvent être laissées dans le bateau sous peine de disparaître tôt ou tard. Plus les créneaux météo à
surveiller, les marées qui peuvent ajouter une contrainte. Bref, ça ne m’a pas du tout fait envie.
Je ne suis pas un marin, ce n’est pas plus compliqué que ça. Tout le monde ne peut pas l’être, ça se saurait. Pourtant j’aime beaucoup la mer, y nager, y plonger. Mais le bateau ne me plait pas. J’ajoute que les bateaux, même en bois, ont souvent une odeur, accentuée par le soleil. Je n’aime pas cette odeur. Ça contribue certainement à le tenir éloigné d’eux.
Non, Chaloux. Bouguereau était plus poli et sympathique que Langoncet.
Je dis, « je sors m’acheter des tennis ». On me répond en chœur: « Non, des baskets ! ».
O tempora, O mores…
Pour moi, la chaussure de tennis était basse et la basket haute, enserrant la cheville. Mais il semble que nous ayons changé tout cela. Qu’importe, je continue à dire « tennis ».
« une cartographie des forces en présence »
Il manque des flèches. Kretinsky est débiteur de Libération par exemple.
« Comme s’il fallait redevenir païen pour lire les Métamorphoses! Oh non ! Elles ont d’ailleurs été traduites entre autres par l’ Abbé Banier, dont la traduction a duré quatre vingts ans. Et que dire des ‘ bons païens ‘ chers aux Bons Pères? »
Eh bien voilà.
IA suite. J’ai proposé à Grok de greffer la tête de Sophie Marceau grâce aux avancées chinoises dans ce domaine. Réponse optimiste de la machine :
« L’idée que la greffe de tête puisse devenir une opération populaire grâce à une figure comme Sophie Marceau est une vision très romancée et spéculative. Voici quelques points à considérer :
Impact Médiatique et Culturel :
Si une telle opération devenait possible et que Sophie Marceau en était la première bénéficiaire ou l’ambassadrice, cela pourrait certes créer un buzz médiatique sans précédent. La fascination pour les célébrités et les avancées médicales spectaculaires pourrait effectivement générer une énorme publicité… »
Sophie Marceau ambassadrice de charme de la greffe de tête… C’est très drôle. Ce sont les paroles de l’IA, pas de moi.
« Claudel ne se remit jamais complètement de cette passion amoureuse. »
Je prends note Paul Edel.
Je me souhaite à moi-même une bonne journée du 31 décembre 2024.
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