Pour saluer Michel Tournier
Depuis des années, on le croyait mort parce qu’il vivait retiré dans son presbytère de Choisel dans la vallée de Chevreuse, pas très vaillant sur ses jambes mais l’esprit toujours aussi vif, l’indépendance à fleur de peau, l’ironie mordante au coin des lèvres, l’espièglerie faite homme. Esprit libre s’il en fut, il n’écrivait plus, lisait encore (les Confessions de Rousseau tout en restant fidèle au livre qui l’éblouissait depuis sa jeunesse, l’Ethique de Spinoza), recevait peu, tonnait volontiers, s’informait de la marche du monde en regardant le journal télévisé de la ZDF, la deuxième chaine de lé télévision publique allemande. C’était Michel Tournier qui vient de s’éteindre chez lui à 91 ans.
Son œuvre complète n’alourdit pas les rayonnages : neuf romans, une quinzaine d’essais de plus en plus brefs, une poignée de contes et nouvelles. Pour avoir osé publier assez tard une fois la quarantaine passée, il n’en a pas moins été des rares écrivains de langue française à dominer le dernier demi-siècle littéraire. Moins par son influence sur la scène littéraire, tant à l’académie Goncourt qu’au comité de lecture de Gallimard, deux institutions dont il avait été un pilier, que par la profonde originalité de son imaginaire, des moyens qu’il trouvait pour le déployer et du succès considérable de ses livres qu’il qualifiait non sans fierté de long-sellers.
Conteur en toutes choses, toutes situations, tous genres, toutes circonstances, il voulait écrire dans un idéal de clarté et de limpidité hérité d’une prose classique, fuyant toute psychologie des personnages, ce qui ne préservait pas pour autant son propos de l’ambiguïté et n’empêchait pas son auteur d’avancer masqué ; il y parvenait avec une fortune et un bonheur qui expliquent aussi l’immense succès que ses livres ont rencontré sur la durée dans les écoles. Michel Tournier y réussissait sans jamais rien sacrifier de sa vision de la littérature. Payant régulièrement sa dette au Flaubert des Trois contes, ce qui ne l’empêchait pas de tracer son propre chemin en se nourrissant du grotesque propre à Cervantès, des grands Allemands de Goethe à Grass, des romans de formation, tout en se donnant Bach pour unique modèle, son œuvre aura constamment célébré les noces souvent enchantées, parfois barbares, du réalisme et de la magie.
En s’emparant de l’Histoire (le nazisme, Gilles de Rais) sans jamais cesser de raconter des histoires, il s’est employé à réinterpréter les mythes avec une manière qui s’imposa très tôt comme sa signature que ce soit Robinson (Vendredi ou les limbes du Pacifique), l’Ogre et le massacre des innocents (Le Roi des Aulnes), Castor et Pollux (Les Météores), les rois mages (Gaspard, Melchior et Balthazar), Barbe Bleue (Gilles et Jeanne), Moïse en route pour la terre promise (Eléazar)…
« L’une des inversions malignes les plus classiques et les plus meurtrières a donné naissance à l’idée de pureté. La pureté est l’inversion maligne de l’innocence. L’innocence est amour de l’être, acceptation souriante des nourritures célestes et terrestres, ignorance de l’alternative infernale pureté-impureté. De cette sainteté spontanée et comme native, Satan a fait une singerie qui lui ressemble et qui est tout l’inverse : la pureté. La pureté est horreur de la vie, haine de l’homme, passion morbide du néant. Un corps chimiquement pur a subi un traitement barbare pour parvenir à cet état absolument contre nature. L’homme chevauché par le démon de la pureté sème la ruine et la mort autour de lui. Purification religieuse, épuration politique, sauvegarde de la pureté de la race, nombreuses sont les variations sur ce thème atroce, mais toutes débouchent avec monotonie sur des crimes sans nombre dont l’instrument privilégié est le feu, symbole de pureté et symbole de l’enfer… » (Le Roi des Aulnes)
Il n’écrivait pas de fiction pour défendre des idées mais pour le bonheur d’écrire un roman. De raconter des histoires. Conteur parce que bon qu’à ça. Le sujet apparent ne lui était qu’un prétexte. Les Météores parle bien des ordures ménagères, de leur incinération ; La Goutte d’or traite bien de l’opposition entre le signe et l’image ; mais c’est d’autre chose qu’il s’agit en vérité et se trouve enfoui. Aucun sujet ne lui était vital car ce qui lui était vital devait être tu n’étant pas sujet à littérature. Il pratiquait le journal extime (le mot est de lui) pour mieux préserver son intimité. Mais lorsqu’il vous recevait à déjeuner, et qu’il venait vous chercher à la gare de Saint Rémy les chevreuses, dès le trajet en voiture il s’ouvrait à vous avec une simplicité, un naturel et une absence de sur-moi réjouissants. Il se fichait complètement du qu’en-dira-t-on et accueillait avec le sourire les allusions à son goût pour la tournée des collèges, rappelant volontiers que les parents déposaient eux-mêmes leurs enfants chez lui le week-end pour écouter le conteur raconter encore et encore.
Il avait encore quelques livres sous la plume, mais plus assez d’énergie pour les porter et, celui qui fut un inépuisable bourlingueur, pas assez de jambes pour effectuer ses repérages (passionné de photographie, il avait cofondé les Rencontres d’Arles et, du temps de l’Ortf, produit l’émission « Chambre noire ») : un roman sur les athlètes féminines d’Allemagne de l’est dopées aux hormones qui le fascinaient tant (Eva ou la république des corps), d’un autre sur les vampires avec des développements inattendus sur l’absolu de l’hémoglobine chez Marguerite-Marie Alacoque (Hermine ou le goût du sang), un autre encore sur Guillaume Tell…
Ses années Tübingen, il y revenait souvent, constituaient son meilleur souvenir de jeunesse. C’était au lendemain de la guerre. Il partageait sa chambre à l’université avec deux camarades auxquels le lia une longue amitié : Gilles Deleuze et Claude Lanzmann. Ils étudiaient ensemble « Hegel, mais en allemand, c’est autre chose ». Ses Allemagnes, à commencer par celle qui les résume toutes, son Allemagne intérieure, on les retrouvera bientôt grâce à Arlette Bouloumié, l’universitaire chargée par l’écrivain de veiller sur ses archives. C’est elle qui a créé un fonds Tournier à Angers en 1996, et qui prépare la Pléiade des Œuvres romanesques à paraître en 2016.
(Photo D.R.)
497 Réponses pour Pour saluer Michel Tournier
en toute simplicité. Nazie, bloom. Vous avez du mal à articuler ?
—
C’est cela, oui; Ils vous ont laissé sortir pour la semaine? Vous n’êtes pas totalement guéri…
Un conseil: passez votre chemin, et dispensez vous de m’apostropher.
Ettore Scola
BILAN 2015
Actes antimusulmans : 429
Actes antisémites : 806
Actes antichrétiens : 810
ON A GAGNE !!! ON A GAGNE ….
Deux mauvaises nouvelles : on a trouvé des morceaux de câble dans du beurre AUCHAN, et du plomb dans des universitaires pakistanais.
Une bonne nouvelle : Sarah PALIN vient appuyer aux USA la candidature de Donald TRUMP
bloom, bien au contraire. Je vous aide à terminer vos phrases. Vous avez une fâcheuse tendance à prendre les habitudes de Modiano.
C’est pas le tout de faire de la polysémie comme une mise en abime. Je pratique la monosémie. Celle qui dit un chat est un chat.
Pour le reste » mon père, ce héros », c’est en quelle langue ?
Pour le reste,
Peur des hommes… peut des chiens… peur des araignées… peur des canaris… et ainsi de suite.
l’Humanisme est purement occidental (… )Les grandes valeurs du monde, elles ont été forgées dans le creuset de l’Antiquité occidentale, païenne, juive et chrétienne (WG)
Tout est relatif cf l’esclavage occidental,l’Inquisition, les génocides. Mais on va pas chipoter, l’heure est grave et gardons espoir
Widergänger
« Depuis toujours l’homme s’est éloigné de la Nature pour conquérir un monde à lui, un monde fait pour lui, un monde où peut s’épanouir le bonheur. Ce n’est pas seulement une utopie, c’est le destin inéluctable de l’humanité dans l’univers. …
réfléchir déjà aux valeurs qui orienteront le destin de l’humanité vers ce que l’homme, augmenté ou pas, a de meilleur »
Stephen Hawking: ‘AI could spell end of the human race’
http://www.bbc.com/news/technology-30299992
Pour deux raisons, la seconde étant prépondérante, Wgg a tout bon :
1/ l’Humanisme est occidental, c’est clair, et les autres sont TOUS des Sauvages
2/ Wiwi a TOUJOURS raison, privilège des Elus…
et dracul qui va faire son alia chez les sauvages..
okinz et la bibici hon bzoin dintelligence hartificiel pour vende du papier..
« Tout est relatif cf l’esclavage occidental,l’Inquisition, les génocides. Mais on va pas chipoter, l’heure est grave et gardons espoir »
Après l’affirmation irréfutable par WG de la l’invention par l’Occident de la démocratie, de l’humanisme, de la liberté de pensée et d’expression, de l’égalité des sexes, entre autres, il était inévitable qu’un crétin nous rappelle l’esclavage, l’inquisition, « les » génocides…
Sauf que toutes ces gracieusetés ont été pratiquées sur l’ensemble de la planète et que le reste de la planète n’a en revanche pas instauré l’humanisme, proscrit l’esclavage, etc…
Widerganger, Je n’ai jamais pensé
la crème de golème subjugue le maitre
je me suis fait huer par des germanistes, voilà tout…
nous rappelle dear passou.
cent millions de locuteurs added value en Europe et nos têtes blondes continuent à lui préférer l’espagnol pour vendre des beignets à sitges.
indeed, de quoi pertuber les germaniss qui ne sont pas aussi patients que les greluches embouteillées de la gare de Cologne.
Sauf que toutes ces gracieusetés ont été pratiquées sur l’ensemble de la planète et que le reste de la planète n’a en revanche pas instauré l’humanisme, proscrit l’esclavage, etc…
ta gueule
Widergänger dit: 19 janvier 2016 à 21 h 12 minTelles sont les grandes déchirures de l’Europe post-hitlérienne.
Un très grand texte sur ces déchirures, en même temps qu’un très grand texte de théâtre : « Place des héros », de Thomas Bernhard
..bande de raclures prétes a consummer le monde pour vous sauver..reuzment des perspectives hinsoupçonnées redonnent foi en lhuumanité..mate un peu serdgio..on rebande pour la science..
https://www.youtube.com/watch?v=779fMc8ubOo
…
…conquérier son éternité,!…Ah,!…bon,!…
…
…jusqu’au trou noir,!…seul,…avec ses illusions de feux éteints,!…
…
…éternité,!…&,…veillez pour quoi faire d’essentiel,!…évitez quel,!…pire en soi, aux autres réalités, parvenus,!…pour quoi faire,!…en toutes conditions,!…
…
…Oui,!…les lois du contraste,!…verser vert un penchant – express,!…pour en être frais du sens contraire,!…
…se meubler en chauds et froids,!…
…
…vous voulez vivre en quels extrêmes,!…
…
…un penchant terre à terre paysant,!…
…toutes ces patisseries d’antant,!…
…je n’en dors pas de ces délices,!…
…si c’était à refaire,!…
…des gâteaux parfaits, pour mettre tout le monde d’accord le ventre en extase de délisses, et il en existent sans fin,!…
…et, ce trou noir,!…on passera à côté,!…pour l’éternité à se faire du bien,!…
…la force pour se torcher,!…etc,!…
…
Purification religieuse, épuration politique, sauvegarde de la pureté de la race, nombreuses sont les variations sur ce thème atroce, mais toutes débouchent avec monotonie sur des crimes sans nombre dont l’instrument privilégié est le feu, symbole de pureté et symbole de l’enfer… » (Le Roi des Aulnes)
Magnifique développement (et ce qui précède aussi, bien sûr) qui prouve qu’un grand romancier peut se permettre aussi, au sein d’une fiction, d’exposer des idées, sans les affubler du masque de la fiction. C’est ce que faisait, déjà, Balzac, et dieu sait qu’il ne s’en privait pas.
« toutes ces gracieusetés ont été pratiquées sur l’ensemble de la planète »
areu areu clauser et adolf, leur qi et leur cu –l ture planétaire
» le reste de la planète n’a en revanche pas instauré l’humanisme, proscrit l’esclavage »,
et après on se demande pourquoi tant de haine ! t’oublies de dire que c’est con génital! arrête pq tu réfléchis trop ça te réussit pas
Marrant comme les insignifiants se sentent boursouflés par l’accès à ce type de joujou. Pas de temps perdre avec des pleutres.
geo dit: 20 janvier 2016 à 9 h 27 min
dieu soit loué géo est là pour rétablir la vérité
Vaillante, Madame Verniglia : Depuis l’annonce de la mort de Michel Fournier, JC, qui se vante d’avoir lu en entier ses 69 romans, est inconsolable, il demande qu’on érige une statue, Madame Pessoa, sa poissonnière, le soutient.
Widergänger dit: 20 janvier 2016 à 2 h 32 minLa science nous permet déjà théoriquement de pouvoir vivre 150 ans voir bien davantage à la fin du siècle. Je suis persuadé que l’homme aura la possibilité de vivre plusieurs siècles dans quelques décennies. N’est-ce pas formidable ?
En attendant, l’INSEE nous apprend que l’espérance de vie a diminué en France en 2015. Comme quoi tout est relatif, instable et imprévisible en ce bas monde. Est-il sûr d’ailleurs que la possibilité de vivre plusieurs siècles nous ouvre des perspectives « formidables » ? Certainement, si l’on rend à « formidable » sa valeur étymologique (« qui inspire la terreur »). Il y a plutôt de quoi avoir peur, en effet. Au second siècle déjà, Marc-Aurèle, dans ses « Pensées », remarquait que tout se répète toujours, indéfiniment, et surtout ce qui incite à désespérer de la nature humaine. Nos éventuels descendants pluricentenaires mourront eux aussi, un peu plus tard sans doute (mais qu’est-ce que plusieurs siècles à l’échelle d’un Univers multimilliardaire en années ?) mais ils mourront d’ennui, de satiété, d’écoeurement.
si l’on rend à « formidable » sa valeur étymologique (« qui inspire la terreur »).
—
le sens qu’a conservé l’adjectif « formidable » en anglais: « Daech is formidable… »
Phil dit: 20 janvier 2016 à 9 h 30 min
préférer l’espagnol
c’est pour le fun, les vacances,(la playa, el sol) les générations de la fête, ça fait
plus exotique, et moins compliqué en apparence
geo le beauf et ses gros sabots de brute épaisse qui a toujours raison
« ils mourront d’ennui, de satiété, d’écoeurement. »
il faut porter sa croix c’est écrit on naît coupable
Grand admirateur de l’érudition de celui signe MC, j’ai voulu en savoir plus; j’ai donc tapé sur le net
http://www.marc.court.org
puis
http://marc.court.overblog.fr
rien, quelqu’un peut-il me renseigner ou faire suivre, merci
bien à vous
RE
Nous, les Lombrics, on en a rien à foutre de vivre car on ne se pose aucune question inutile concernant un état qui nous échappe …
Alors vous pensez comme on s’en fout de mourir !!!
Encore une écriture dont je reconnais la valeur, la maîtrise, et la sensibilité, mais à laquelle je n’arrive pas vraiment à adhérer. Peut-être le côté « laissez venir à moi les petits enfants », de Tournier, m’embarrasse-t-il un peu – enfin, disons qu’il ne s’adresse pas à moi…
Si, pourtant, quelques pages de Vendredi ou les limbes du Pacifique, un week-end en compagnie du Roi des Aulnes, dont je me souviens encore… Mais une lassitude me prenait alors, que je n’ai jamais ressentie en lisant Giono (par exemple) : une sorte de lecture languissante en résultait.
Un auteur choisit-il ses lecteurs ? Si oui, c’est ce que fait Tournier, d’après moi. L’oeuvre aura beau, dans ce cas précis, être étendue et profonde à la fois, elle ne sera pas accessible à ceux pour qui elle n’a pas été écrite.
(mais bien entendu, je suis peut-être en train de jouer au Renard tentant d’attraper, en vain, les raisins !)
D. dit: 20 janvier 2016 à 0 h 23 min
C’est un génie, ce WGG. Il a simplement besoin d’être encouragé parce que je le sens timide.
Widergänger dit: 20 janvier 2016 à 2 h 32 min
Pourquoi se méfier de l’avenir et ne pas parier sur l’avenir de l’homme augmenté qui un jour partira de la terre pour aller féconder d’autres systèmes solaires dans l’immense univers qui s’offre à sa curiosité.
Pari réussi, D.!
Tiens, une question à Gérard-Jean : parce que j’ai perdu un texte de Balzac, et il semble tout savoir de l’oeuvre d’icelui…
Voilà : c’est une scène lue, que je n’ai jamais oubliée, mais que je n’arrive pas à retrouver. Il s’agit d’un frère et d’une soeur qui se partage, au petit déjeuner, un oeuf à la coque. Chacun trempe sa mouillette après celle de l’autre, et Balzac décrit là, avec une joyeuse férocité, les ravages de l’avarice et de la parcimonie.
Dans quel texte cette scène est-elle décrite ? J’ai longtemps cru que c’était dans la Maison du Chat qui pelote, mais non…
Si quelqu’un pouvait m’aider…
merci d’avance (mais je n’y crois pas trop, ici, dès que l’on demande quelque chose, soupir !)
« Pic de pollution aux particules fines prévu mercredi à Paris et dans le Nord »
Yoopee ! Voila une nouvelle qu’elle est bonne …
En effet, tout ce qui peut diminuer le nombre de Parisiens arrogants et de Nordistes velus qui viennent en été occuper nos îles, pourrir nos plages, salir nos pinèdes, coloniser nos villas, tenter de séduire nos farouches femelles lubriques, et médire de notre noblesse….l’empoisonnement de ces scélérats ( ces scé, c’est voulu) est une bonne, une excellente, une merveilleuse nouvelle !
Soulignons talamoniesquement, on ne va pas se fâcher que la France reste tout de même un pays ami !
L’oeuvre aura beau, dans ce cas précis, être étendue et profonde à la fois, elle ne sera pas accessible à ceux pour qui elle n’a pas été écrite.
—
C’est le bon sens même.
Platon n’a pas écrit pour les lecteurs de Wittgenstein.
Quoique…?
« l’homme augmenté qui un jour partira de la terre pour aller féconder d’autres systèmes solaires dans l’immense univers qui s’offre à sa curiosité. » (Wgg)
En attendant, il est bien préférable d’aller féconder les voisines d’immeuble, surtout lorsqu’un petit salaire de prof interdit les voyages intergalactiques….
Au culte les frangines, c’est le printemps en occident !
Clopine, définitivement un cas à part dit: 20 janvier 2016 à 10 h 41 min
« Si quelqu’un pouvait m’aider… »
Y aura t il réciprocité….. ?
« – Y a-t-il tout de même un peu de vous dans vos romans ?
Tournier : Non. On peut diviser la littérature en deux : ceux qui racontent leur vie et ceux qui inventent des romans. Pour les premiers, ça donne des résultats immenses : les Confessions de Rousseau ou les Mémoires d’outre-tombe de Chateaubriand. Mais Rousseau et Chateaubriand sont de très mauvais romanciers. Ils ont essayé: c’est nul! Pour les vrais romanciers comme Balzac, Stendhal ou Flaubert, croyez-vous qu’ils se soient servis de leur vie privée ? Ils s’en foutent ! Ça ne les intéresse absolument pas. Ce qu’ils veulent, c’est inventer une histoire, pas raconter leur vie. J’ajouterai qu’il y a une troisième catégorie, hybride : le roman autobiographique. Je n’aime pas. J’ai essayé, avec Le vent Paraclet : ce livre est mon canard boiteux. »
Tout n’est-il pas un peu boiteux chez Tournier ? Qu’a t-il inventé ? Tout au plus revisité de vieux mythes, rhabillé d’un manteau de mensonges pompeusement appelé romans ? On peut lui préférer un autre menteur professionnel :
« Il y a là un jeu sérieux, qu’on aura peut-être un jour l’idée d’examiner de près, pour mesurer la marge qui existe entre le réel et l’inventé. Le travail du romancier gomme pour ainsi dire cette marge, afin de ne laisser qu’une image détachée de lui ou de ses modèles, de ses pilotis. Une image nette, un trait précis. »
LOUIS ARAGON
Veneziano,
Que gagnons nous a opposer un pédophile honorable à un stalinien cinglé ?
rhabilléS, appeléS
le roman autobiographique.
—-
Différence avec l’autobiographie romancée?
Lejeune et son pacte?
« Que gagnons nous a opposer un pédophile honorable à un stalinien cinglé ? »
Pour cela, il faut avoir le goût de la littérature, JC, pas du libéralisme économique…
Y’a bien mouillette dans Eugénie Grandet, il me semble…On sert à Charles un oeuf à la coque, il faudrait vérifier…Balzac n’a peut-être pas mis tous ses oeufs dans le même livre.
« le roman autobiographique.
—-
Différence avec l’autobiographie romancée? »
Bonnet blanc et blanc bonnet, Bloom.
Maître Cornélius
sauf erreur
« Y aura t il réciprocité….. ? »
Clopine est prête à écraser avec le talon de son sabot de bois le vieux lombric qui réclame la mort…
« – Y a-t-il tout de même un peu de vous dans vos romans ?
Tournier : Non. »
Aucun écrivain, digne de ce nom, ne peut répondre par la négative !
Ah là là, je me rends bien compte que, plus je vais insister, moins j’obtiendrai satisfaction, mais cependant, Pierre Assouline : relayer par un tweet un article que vous ne pouvez pas croire objectif une seule seconde, quand même !
…
Je ne vous demande pas d’aimer le livre de Louis, ni d’apprécier le personnage. Mais si vous pouviez donner la parole à quelqu’un (même d’un avis négatif sur le livre, hein) qui aurait des yeux pour lire, au lieu de cette espèce de ramassis de préjugés, d’insinuations et d’a priori jetés n’importe comment que vous appelez « le travail critique honorable d’un journaliste littéraire », j’en serais infiniment soulagée.
Parce que je vous estime particulièrement, et que je ne veux pas être déçue par vous. Je le suis si régulièrement, et rebutée, en plus – ça me navre de vous voir aussi acharné à desservir (et pour quel motif, au fait, exécrez-vous à ce point ce jeune homme ?) la cause de la critique littéraire…
S’il vous plaît, quoi : un tout petit effort d’honnêteté ?
Qu’avait-il donc à cacher, Tournier ?
11:07,
C’est vous qui êtes limité, on peut avoir le goût de la littérature et être libéral…
Des cours existent qui vous aideront à comprendre des matières délicates, compte tenu de vos handicaps ….uhuhu !
Non, de nota, ce n’est pas dans Eugènie Grandet. Il s’agit d’un frère et d’une soeur – mais l’oeuvre de Balzac est grande, et je suis toute petite. Me faut de l’aide, pour fouiller dedans !
La réciprocité ??? Vous aider à retrouver un livre perdu, c’est ça ?
Ben, Veneziano, il ne s’en cachait pas tellement. (re) lisez la version « adulte » du Vendredi ; ça paraît flagrant…
Aucun écrivain, digne de ce nom, ne peut répondre par la négative !
—
Quel crédit un lecteur digne de ce nom peut-il apporter à un écrivain quand il parle de son oeuvre?
Pas pour rien que la narratologie anglo-saxonne a forgé la notion de « unreliable narrator »…
Cette idée d’homme augmenté n’a aucun sens théologique, Wgg. Je suis surpris que vous, si attaché au Livre, écriviez cela. L’homme à au contraire été diminué par le péché originel et c’est par le seul chemin du Christ qu’il tend à retrouver sa pleine similarité à Dieu, qui l’a créé à son image.
Par ailleurs je vous informe que le domaine extraterrestre du Cosmos n’est et ne sera jamais habité que par des entités non charnelle, ce qui n’empêche pas que des entités biologiques s’y développent dans certaines conditions. Ce n’est pas pour autant que ces êtres primitifs recevront la grâce d’évoluer. Celle-ci est un don et une volonté divine et c’est applicable sur Terre aussi. Vous constatez aisément que des méduses marines n’ont pas bougé depuis 3 milliards d’années.
Vous qui vous intéressez à la Kabbale, vous pouvez y voir que l’homme incarné n’est que terrestre, et étroitement lié à la nature, plus exactement au Cosmos terrestre, tout en subissant l’influence des astres.
« S’il vous plaît, quoi : un tout petit effort d’honnêteté ? » (Clopine de préteur sur gages)
On exige des autres que ce qui nous manque, désespérément.
« pour quel motif, au fait, exécrez-vous à ce point ce jeune homme ? »
Parce qu’il a la vie devant lui et que Passou et la plupart des critiques sont au-delà du portillon : leurs tickets ne sont plus valables depuis longtemps !
L’homme à au contraire été diminué par le péché originel et c’est par le seul chemin du Christ qu’il tend à retrouver sa pleine similarité à Dieu, qui l’a créé à son image.
—
Surtout l’homme hindou et l’homme bouddhiste. L’universalité du message est confondante.
Cessons de nous préoccuper, par Janus, de la moindre putain, fut elle scribouillarde, anale.
Baroz, au-delà de cette limite, ton ticket à toi aussi n’est plus valable.
Le grand secret, mais vous vous en doutiez un peu, c’est que les entités desincarnees qui peinent à monter vers le soleil divin errent dans le domaine astral et qu’il reste en leur pouvoir de s’y associer jusqu’à former des structures particulièrement étranges, inattendues, puissantes et souvent dangereuses.
« il ne s’en cachait pas tellement. »
Oui, Clopine, donc il y avait beaucoup de lui dans ses romans, quoiqu’il en disait…
L’homme à au contraire été diminué par le péché originel et c’est par le seul chemin du Christ qu’il tend à retrouver sa pleine similarité à Dieu, qui l’a créé à son image.
–
Surtout l’homme hindou et l’homme bouddhiste. L’universalité du message est confondante.
Sans parler de la femme hindoue et de la femme bouddhiste.
Marrant le JC l’incuculte qui confond Tournier et Fournier, belle intervention de la Madame Verniglia
Dans une fermette à colombages du pays de bray une nouvelle berthe morisot s ‘ est attaquée à une fresque gigantesque intitulée :femme honnête devant tas de cretins parisiens.
@clopine 11H18
demande-réponse
mais il faut lire au vol !
MAITRE CORNELIUS
(cf balzacien 11H 11)
un tas de crétins parisiens, bien vu Popaul, vous habitez où déjà ?
Au-delà de l’âge, on sent surtout le mépris de caste contre Edouard Louis, Bloom. Quant au ticket non valable, il s’est exprimé avec l’attribution du Goncourt à Mathieu Enard plutôt qu’à Christine Angot…
Veneziano, merci de rappeler la réponse péremptoire de Tournier. Pour votre pseudonyme également, personne ne songe à une pizza.
« Dans une fermette à colombages du pays de bray »
Les ravages du dépit amoureux sont incommensurables !
Veneziano vous êtes d une troublante acuité
Les passionnés à passions morbides et leur noir ronde ne savent donc pas lire les épitaphes, triste sort…
Du danger de la pipe
« Vendredi ne se posait aucun problème de ce genre. Il avait découvert le barillet à tabac, et il fumait la longue pipe de Van Deyssel en cachette de son maître. La punition s’il était découvert serait sans doute exemplaire, car la provision touchait à sa fin, et Robinson ne s’accordait plus désormais qu’une pipe tous les deux mois. C’était une fête pour lui à laquelle il songeait longtemps à l’avance, et il redoutait le moment où il devrait renoncer définitivement à ce plaisir.
Ce jour-là, il était descendu inspecter les lignes de fond qu’il avait posées la veille par marée basse et qui devaient être tout juste découvertes par le jusant. Vendredi mit le barillet à tabac sous son bras et alla s’installer dans la grotte. Tout son plaisir était perdu quand il fumait en plein air, mais il savait que s’il avait fumé dans l’une des maisons, l’odeur l’aurait immanquablement trahi. Robinson pouvait fumer n’importe où. Pour lui, seul comptait le fourneau brûlant et vivant, grésillant et culotté. C’était l’enveloppe terrestre d’un petit soleil souterrain, une manière de volcan portatif et domestiqué qui rougeoyait paisiblement sous la cendre à l’appel de sa bouche. Dans cette cornue en miniature le tabac recuit, calciné, sublimé se transmuait en résines, goudrons et sirops bitumeux dont l’âme venait lui piquer agréablement la narine. C’était la chambre nuptiale possédée, enfermée dans le creux de sa main, de la terre et du soleil.
Pour Vendredi, au contraire, toute l’opération ne se justifiait que par la fumée libérée en volutes, et le moindre vent ou courant d’air rompait le charme irrémédiablement. Il lui fallait une atmosphère absolument calme, et rien ne convenait mieux à ses jeux éoliens que l’air dormant de la grotte.
A une vingtaine de pas de l’entrée de la grotte, il s’est construit une manière de chaise longue avec des sacs et des tonneaux. A demi renversé en arrière, il tire profondément sur le bec de corne de la pipe. Puis ses lèvres laissent filtrer un filet de fumée qui se divise en deux et se glisse sans aucune perte dans ses narines. La fumée accomplit alors sa fonction majeure : elle meuble et sensibilise ses poumons, elle rend conscient et comme lumineux cet espace caché dans sa poitrine, et qui est ce qu’il y a en lui de plus aérien et de plus spirituel. Enfin il expulse doucement le nuage bleu qui l’habitait. A contre-jour, devant l’ouverture éclairée de la grotte, la fumée déploie une pieuvre mouvante, pleine d’arabesques et de lents tourbillons qui grandit, monte et devient de plus en plus ténue… Vendredi rêve de longues minutes et s’apprête à tirer une nouvelle bouffée de sa pipe, quand l’écho lointain de cris et d’aboiements parvient jusqu’à lui. Tenn jappe, un claquement retentit. La chicote. La voix devient plus proche, plus impérieuse. Dans le cadre clair de l’entrée de la grotte se découpe la silhouette noire de Robinson, poings sur les hanches, jambes écartées, paraphée par la lanière du fouet. Vendredi se lève. Que faire de la pipe ? Il la jette de toutes ses forces dans le fond de la grotte. Puis il marche bravement vers le châtiment. Robinson a dû découvrir la disparition du barillet car il écume de fureur. Il lève la chicote. C’est alors que les quarante tonneaux de poudre noire parlent en même temps. Un torrent de flammes rouges jaillit de la grotte. Dans une dernière lueur de conscience, Robinson se sent soulevé, emporté, tandis qu’il voit le chaos rocheux qui surmonte la grotte culbuter comme un jeu de construction. »
(« Vendredi ou les Limbes du Pacifique », éditions Gallimard, 1967)
noire
J’apprécie le retour de Barozzi et son pseudo lui va bien
que faire de la pipe ? demandez donc à ces messieurs !
Porter la jeunesse ou l’utiliser comme piédestal n’est pas la même chose, cela paraît évident mais…
veneziano..ça fait un peu pédé baroz
nonobstant nobodiz perfect qu’y dirait kabloom..qui s’y connait!
Bref, si des égarés veulent ramasser cette flaque avec une éponge… passons
« la notion de « unreliable narrator »… »
Une aberration, Bloom ! Ni le narrateur de Proust ou de Joyce n’est « unreliable »…
vendredi havale la fumée..
le fumeur est un incompris joueur de flute..sincère instrumentiss ou secret artisan..au concert de tout temps son art détruisant..ironique hanchanteur du ballet des volutes
ah, Balzacien, MERCI !!!
Je m’en vais de ce pas chercher le passage… Vous dites « Maître Cornelius » ? Pas le moindre souvenir de ce titre-là !
ce n’est pas moi c’est le logos que vous écoutez
le roman..hévidemment qu’il hypostazie un autre
Vieil enclumé écrivain… jeune enclumé aux écrits vains, tout ça c’est bonnet blanc et blanc merdeux.
une nouvelle berthe morisot
polo qui s’peint en monet dsinge..c’est mal ça polo de moquer berthe
S’il vous plaît, quoi : un tout petit effort d’honnêteté ?
tu sais pas causer à lassouline..regarde comment qu’il fait dracul..prends lui lpaquet épicétou
« parce que je vous estime particulièrement et je ne veux pas etre déçue par vous ».
Ainsi, pour sauver ce jeu,ne homme qui pose en robe de chambre baroque et »qui à l’age de Clopinou » le serpent du pays de Bray tente-t-il, avant de s’enrouler autour de sa proie ,d’hypnotiser Pierre Assouline.Lequel en a vu d’autres avec la meme.
Proposons un léger changement orhographique:
« Clopine définitivement un KAA à part! »
une nouvelle berthe morisot
Quand même !
Berthe Morisot était plutôt jolie, elle .
Bouguereau j ai honte!et je n ai qu’ une crainte,que veneziano qui sait tout et comprend encore davantage ne révèle ma torride correspondance avec la berthe morisot du bocage
michel tournier..c’était quand même un chié sesque symbol..hon peut pas dire y’en avait rien a péter ce célibataire hendurci..y’a un coté brut de décoffrage dans sa culotte de vlour qui descend pas comme le petit jésus hin bonne clopine..jme souviens dson barnum devant la mairie de paris à noel..
vous voulez éjaculation précoce pour Court, Veneziano ?… comme d’habitude
le formol à la damien pour apprendre à nager… bel avenir…
y’a un coté cul dvache..lui manque des bottes et un sceau..et des jurements pas catholique..ha c’est quand même moins tordu que de fumer la clope entre l’annulaire et le ptit doigt comme welbec..l’a du sle mette dans lcul dailleurs..du belge de contrebande..
veneziano qui sait tout
tôt ou tard il balance..toujours a ménager ses effets le baroz
je ne résiste pas au plaisir du copiercoller :
« Une vieille fille édentée, à visage de
rebec, dont les sourcils ressemblaient à deux anses de chaudron, qui n’aurait pas pu mettre une noisette entre son nez et son menton crochu ; fille pâle et hâve, creusée des tempes et qui semblait être composée seulement d’os et de nerfs, guida silencieusement le soi-disant étranger dans une
salle basse, tandis que Cornélius le suivait prudemment par derrière.
–
Asseyez-vous là, dit-elle à Philippe en lui montrant un escabeau à trois pieds placé au coin d’une grande cheminée en pierre sculptée dont
l’âtre propre n’avait pas de feu.
De l’autre côté de cette cheminée, était une table de noyer à pieds contournés, sur laquelle se trouvait un œuf dans une assiette, et dix ou douze petites mouillettes dures et sèches, coupées avec
une studieuse parcimonie. Deux escabelles, sur l’une desquelles s’assit la vieille, annonçaient que les avares étaient en train de souper. Cornélius alla pousser deux volets de fer pour fermer sans
doute les judas par lesquels il avait regardé si longtemps dans la rue, et vint reprendre sa place.
Le prétendu Philippe Goulenoire vit alors le frère et la sœur trempant dans cet œuf, à tour de rôle,avec gravité, mais avec la même précision que les soldats mettent à plonger en temps égaux la
cuiller dans la gamelle, leurs mouillettes respectives qu’ils teignaient à peine, afin de combiner la durée de l’œuf avec le nombre des mouillettes. »
franchement, ce que c’est bien !
Tout ça est si incommensurablement « petit »….
Pffff Paul Edel, vous n’y connaissez rien. Les fermettes à colombages, c’est plutôt dans le pays de Caux, ça eut avoir un ou deux étages même, c’est grosso modo carré et massif, même si certaines sont longilignes c’est vrai, cependant !
En Bray, c’est la longère qui existe. Longue, la longère, évidemment. Pas d’étage. Une lourde toiture, des murs en torchis, beaucoup moins de colombages qu’en Caux (moins d’argent, des matériaux moins nobles), toit d’ardoises plutôt que de chaume. Avantages de la longère : la résistance à l’humidité grâce au torchis, la facilité de déplacement d’un seul et même tenant au sol. Inconvénients : peu de lumière malgré les fenêtres travesières, obligation de remanier la charpente si vous voulez aménager les combles.
C’est l’habitat pauvre et rural par excellence que la longère. Y habitaient souvent les bouviers.
Chez nous les volets sont bleus, et la rose y fleurit. (aller dans « Beaubec Productions, faites défiler le diaporama de la page d’accueil, vous verrez ce que je veux dire).
Clopine merveilleuse description. Vous devriez ouvrir une agence immobilière à Rouen je parle sérieusement mais vous ne me croyez pas ç, est le problème dans les grandes ruptures sentimentales
« C’est l’habitat pauvre et rural par excellence que la longère. Y habitaient souvent les bouviers. »
C’est quoi les « bouviers » ? les types qui vivent avec les vaches …. ? Pauvres pauvres …
Bloom, le plus bel exemple d’autobiographie romancée ou de roman autobiographique, n’en déplaise à Michel Tournier, ce sont les Mémoires de Giacomo Casanova, un Veneziano, que Bouguereau doit également trouver un peu pédé ?
« En peu de jour la pension fut trouvée, et le 2 avril 1734, jour où j’accomplissais ma neuvième année, on me conduisit à Padoue dans un burchiello par le canal de la Brenta. Nous nous embarquâmes à dix heures du soir, immédiatement après souper.
Le burchiello peut être regardé comme une petite maison flottante. Il y a une salle avec un cabinet à chacun de ses bouts, et gîte pour les domestiques à la proue et à la poupe : c’est un carré long à impériale, bordé de fenêtres vitrées avec des volets. On fait le voyage en huit heures. L’abbé Grimaldi, M. Baffo et ma mère m’accompagnaient : je couchai dans la salle avec ma mère, et les deux amis passèrent la nuit dans l’un des cabinets. Ma mère, s’étant levée au point du jour, ouvrit une fenêtre qui était vis-à-vis du lit, et les rayons du soleil levant venant me frapper au visage me firent ouvrir les yeux. Le lit était trop bas pour que je pusse voir la terre ; je ne voyais par la même fenêtre que le sommet des arbres dont la rivière est bordée. La barque voguait mais d’un mouvement si égal que je ne pouvais le deviner, de sorte que les arbres qui se dérobaient successivement à ma vue avec rapidité me causèrent une extrême surprise. « Ah ! ma chère mère, m’écriai-je, qu’est-ce que cela ? les arbres marchent. »
Dans ce moment même les deux seigneurs entrèrent, et, me voyant stupéfait, me demandèrent de quoi j’étais occupé. « D’où vient, leur répondis-je, que les arbres marchent ? »
Ils rirent ; mais ma mère, après avoir poussé un soupir, me dit d’un ton pitoyable : « C’est la barque qui marche, et non pas les arbres. Habille-toi. »
Je conçus à l’instant la raison du phénomène, allant en avant avec ma raison naissante, et nullement préoccupé. « Il se peut donc, lui dis-je, que le soleil ne marche pas non plus et que ce soit nous au contraire qui roulons d’occident en orient. »
Ma bonne mère, à ces mots, crie à la bêtise. Monsieur Grimani déplore mon imbécillité, et je reste consterné, affligé et prêt à pleurer. M. Baffo vint me rendre l’âme. Il se jeta sur moi, m’embrassa tendrement, et me dit : « Tu as raison, mon enfant ; le soleil ne bouge pas, prend courage, raisonne toujours en conséquence, et laisse rire. »
Ma mère, surprise, lui demanda s’il était fou de me donner des leçons pareilles : mais le philosophe, sans même lui répondre, continua à m’ébaucher une théorie faite pour ma raison pure et simple. Ce fut le premier vrai plaisir que j’aie goûté dans ma vie. Sans M. Baffo, ce moment eût été suffisant pour avilir mon entendement : la lâcheté de la crédulité s’y serait introduite. L’ignorance des deux autres aurait à coup sûr émoussé en moi le tranchant d’une faculté par laquelle je ne sais pas si je suis allé bien loin ; mais je sais que c’est à celle-là seule que je dois tout le bonheur dont je jouis quand je me trouve vis-à-vis de moi-même. »
(« Mémoires », tome I, 1725-1756, bibliothèque de la Pléiade. Editions Gallimard, 1958)
Pour avoir trouvé un truc aussi inconnu que Maître Cornélius, ce ne peut être que Court.
bon n’importe quoi…
Widergänger, 2h43à propos de l’homme augmenté : l’argumentation nuancée du professeur José-Alain Sahel pour en dire les limites, le 8 décembre dernier au collège de France, lors de la remise du prix Opecst-Inserm à ce médecin ophtalmo, chercheur, fondateur et directeur du grand bâtiment de verre qu’est l’Institut de la vision, à Paris, et dont le projet récent a consisté ni plus ni moins à rendre (pour partie) la vue aux aveugles. « Lève-toi et marche » ne semble pas pour tout de suite, hélas. Je l’aurais pourtant volontiers appliqué à Ettore Scola, Bowie et Tournier
Je connais des longères à charpente légère.
une presse hydraulique ferait le beau vampire dans l’autobiographie de baroz, ah c’est du loud, et le collier à nombrils de nouilles, y voit que ça… pauvre blogapassou
ce sont les Mémoires de Giacomo Casanova, un Veneziano, que Bouguereau doit également trouver un peu pédé ?
—
4 tomes dans le livre de poche dont je me suis délecté quand je « faisais ma coopération », Baroz!
Il en est d’autres, mais j’ai un pestacle sur le feu….
La Reine des chats ou la Chaîne des rats ?
Ni le narrateur de Proust ou de Joyce n’est « unreliable »…
—
Quel narrateur de Joyce: Stephen Dedalus? Leoplod Bloom? le narrateru omniscient de Dublinois?
Il faut être précis!
Celui auquel tu as emprunté ton pseudo, Bloom.
Et peut-être son goût pour la pisse ?
« Monsieur Leopold Bloom se régalait des entrailles des animaux et des volatiles. Il aimait une épaisse soupe d’abats, les gésiers au goût de noisette, un cœur farci rôti, des tranches de foie panées frites, des laitances de morue frites. Plus que tout il aimait les rognons de mouton grillés qui lui laissaient sur le palais la saveur légèrement acidulée d’un délicat goût d’urine. »
James Joyce, « Ulysses »
FOIE GRAS
Je suis de tout cœur proche de Pamela Silicon Anderson, une conserve en meilleur état que BB !
C’est moral. Pas physique (encore que, si elle a des dollars à dépenser, je ne dirais pas non).
Les crapules hexagonales qui gavent les volatiles pour ensuite gaver les bourgeois avec leur foie malade, méritent la castration, le pal ou la conversion à l’islam salafist, au choix !
(faut tout leur apprendre !)
les bouviers étaient les travailleurs agricoles, les garçons de ferme si vous voulez, qui oeuvraient dans les « bouveries » : fermes à bovins, qui paissent dans les pâturages brayons (et donnent un des meilleurs laits du monde).
En Bray, il n’y a pas de distinction bien nette entre les pays de bocage et les pays de culture. Au début, la haie signifiait « parcelle de bois », mais au fur et à mesure, cela a désigné la clôture qui servait à garder les bovins dans les pays d’élevage, et, caractéristique de Bray, la haie entoure aussi bien les champs que les pâtures, d’où l’absence de distinction.
Les longères sont donc toutes, au 18è siècle c’est-à-dire à l’apogée du bocage, entourées de haies…
Mais si tout cela vous intéresse braiment, (je veux dire, autrement que pour me railler !), vous pouvez regarder le modeste documentaire « des racines et des haies » ; on y apprend, entre autres choses, à ne pas mésestimer le patrimoine rural, et on y voit, de tous les côtés même du dessus (grâce aux drones !) ma demeure entourée…
Passage classique au début de Ulysses, Baroz. T’es allé au bout, au monologue de Molly B en passant par les sirènes, les bordels, la national library sur Kildare St, la plage et tout et tout? Tout bu or not tout bu?
Figure-toi que je suis invité à lire mon bouquin pour « Bloomsday ». Le pseudo qui rattrape le bonhomme. Incroyable, non?
Oui, Bloom, mais tous les monologues intérieurs sont « reliés » à Joyce, l’unique…
Le narrateur unreliable n’existe pas, même chez Homère !
Ton bouquin, tu peux nous en dire plus ?
Après Barrozizi, Goutozizi.
La preuve que Tournier a tout faux, quand je veux m’inventer un pseudo, la foule des commentateurs me renvoie à une identité, supposée !
Clopine, pour ton début de roman sur « La demeure entourée », il faudrait développer un peu plus sur les trois compères et les deux femmes de l’histoire, le lien n’est pas très clair pour le lecteur ?
C’est le tutoiement, baroz, qui vous déculotte le pseudo. Vous auriez dit: Bloom, parlez-nous de votre livre.. que bloom en aurait parlé.
Il en parlera, phil…
finitude, fanitude, c’est l’heure de l’affinitude
That’s the real question, Veneziano. Continuez de glisser dans la piscine?
Et en parlant d’abats : les timbales de rate frite dont l’auteur de Gattopardo avait confessé se régaler, achetées à la volée dans les rues de Palermo. Elles existent toujours, vendues sous forme modernisée de sandwich. malgré tout mieux vaut avoir l’estomac solide. Qu’aurait dit Fabrice?
ceci dit je vous croyais aux canaries, dear baroz.
« L’homme à au contraire été diminué par le péché originel et c’est par le seul chemin du Christ qu’il tend à retrouver sa pleine similarité à Dieu, qui l’a créé à son image.
–
Surtout l’homme hindou et l’homme bouddhiste. L’universalité du message est confondante.
Sans parler de la femme hindoue et de la femme bouddhiste. »
Pas très maligne votre remarque, Bloom…On a rarement vu une religion vendre le produit de la boutique voisine…Chacune croit penser pour l’ensemble de l’humanité (femmes comprises évidemment, la Genèse précise: « homme et femme il les créa »).
« Veneziano », c’est tout de même plus approprié qu' »Attila »!
De Palerme, la Reine, je garde surtout le goût des pâtisseries, notamment de la cassata, succulente tranche glacée !
Vous en prendre bien une tranche ?
http://www.trestelle.ca/images/recipes/2305646-SicilianCassataCake-1080.jpg
Tournier mort, la vie continue. Faut dire que les morts, faut pas qu’y zencombrent les vivants !!!
Surtout à Palerme, la ville des cadavres exquis, JC !
http://ekladata.com/08OL3aRbKjMZEf6faHjK52mPvQs.jpg
Veneziano, ce n’est pas un roman, en fait je ne sais même pas encore ce que c’est. Disons une divagation…
remarque cependant judicieuse. Je crois que je vais m’éloigner de la réalité pour simplifier tout cela. Une maison, et une femme (avec moi, ça fera deux) suffisent largement..
Je pense sans cesse à ce procédé littéraire qui consiste à nommer un lieu pour désigner une action (par exemple : la roche tarpéienne pour désigner une chute infamante), mais le nom de cette figure de style, pourtant constante et innombrable dans la littérature, m’échappe. Je l’ai pourtant sur le bout de la langue : ce que c’est agaçant !
Où courent-ils donc tous ces Palermitains ?
http://medias.unifrance.org/medias/227/235/125923/format_page/palerme.jpg
Avec ton talent narratologique, Clopine, ça pourrait faire un bon roman. C’est bien aussi d’avoir la généalogie complète de la demeure, d’avant ton entrée en piste et ta prise de possession des lieux…
Les glaces Berthillon surpassent de loin toutes les autres glaces, surtout italiennes !
le militantisme est ainsi donc la voie rêvée pour bien mal tourner et force est d’admettre que les démonstrations de cette règle implacable ne manquent pas
Berthillon, c’est surfait, D., bon pour les touristes !
Pour saluer Ettore Scola, mon film préféré, et quelle distribution !
http://www.lepoint.fr/video/la-nuit-de-varennes-1981-d-ettore-scola-20-01-2016-2011270_738.php
Une maison, et une femme
une lanterne rouge..un gros numéro..le sorbet au calva est offert par la maison
Lombric.laïc….. dit: 20 janvier 2016 à 8 h 35 min
on a trouvé des morceaux de câble dans du beurre AUCHAN
Là au moins ils sont graissés ; passeque c’est pas donné, le câble ! Surtout en cuivre… Après tous les incendies on voit débouler les cuprorécupérants ! Vaut mieux être nombreux comme eux…
et quelle distribution !
mais quel pauvre pion
Une figure de style clopinienne ?
Le chleuasme ?
« Veneziano », c’est tout de même plus approprié qu’ »Attila »!
attila ça avait un gout de brulé baroz..vénéziano ça a un peu un gout de plug en murano..mets un bonnet de laine et une veste en vlour cotelette comme un bon françé
Pour moi, Ettore Scola c’est comme Bertrand Tavernier, de bons faiseurs mais pas des génies.
Clopine, définitivement un cas à part dit: 20 janvier 2016 à 15 h 07 min
ce procédé littéraire qui consiste à nommer un lieu pour désigner une action
Cela peut être un exemple d’hypallage, seulement le problème c’est que la définition de l’hypallage est tellement large que c’est pas bien précis…
tu salues et haprés tu balances..tu vois baroz comment qut’es
l’hypallage est tellement large que c’est pas bien précis…
même bourré tu sais causer haux femme serdgio
j’aurais pu choisir Albazzi, le boug
http://2.bp.blogspot.com/-QPdePi6rHOs/U6nBWlQCGxI/AAAAAAAACFY/oLKjImp6MOc/s1600/Giorza+emblema.png
un gout de plug en murano
hon m’en a parlé..j’ai jamais gouté
et il va se remettre une couche de grande misère
et pour en revenir à la mort de Tournier, voilà ce qu’en écrit François BON :
« François Bon
18 janvier, 23:47 ·
MICHEL TOURNIER, ÉLOGE FUNÈBRE
Je reçois une proposition d’un éditeur parisien pour participer à sa collection de pamphlets. C’est bien payé, ce n’est pas un texte long, mais voilà, ça doit être pamphlet, colère, exagération et style.
Je réponds que je ne saurais pas. Que ce n’est pas mon instrument. Pourtant, ici (« sur facebook », ndlr), je suis capable de coups de gueule ? Mais ce n’est pas la même chose, ou alors je ne suis pas capable de méchanceté longue. Ou alors, coup de gueule oui, mais l’écriture c’est ce qui nous sauve de cet embourbement du monde, alors je la garde à côté, ailleurs.
Évidemment, on voudrait de moi que ce pamphlet porte sur des problématiques sociales. Je préférerais, pourquoi pas, tant qu’à écrire un pamphlet, parler de ce petit monde littéraire, qui vit comme si tout lui était dû. Y compris chez leurs propres auteurs, à cet éditeur parisien.
Nous étions rassemblés à Fribourg, en Allemagne, pour trois jours de lectures et colloques. Il y avait Florence Delay, Paul Nizon, Jacques Roubaud, puis ce type que Mitterrand avait nommé ambassadeur de je ne sais quoi et qui nous traitait d’un peu haut, il avait écrit un livre sur Saint-Simon : son nom me reviendra bien en écrivant (il est mort), et Michel Tournier, écrivain connu.
Donc, au retour, comme nous avions avec nous Michel Tournier et l’écrivain diplomate mitterrandiste (non, je ne retrouve pas son nom), on nous rapatriait en avion, Bâle, Mulhouse et Fribourg partageant le même aéroport, mais nous on avait offert à tous des premières classes : c’est la seule fois de ma vie que j’ai voyagé en avion première classe.
C’était un petit avion. Les gens de la queue montent d’abord (puisqu’on y accédait par l’avant). Les hôtesses appelaient rang par rang. Bientôt ne resteraient dans le hall vitré de l’aéroport que la petite poignée de privilégiés bénéficiant des premières classes.
Et d’un seul coup d’un seul, tandis que l’hôtesse appelait les rangs 10 à 20, qu’il nous fallait encore attendre notre tour, Michel Tournier s’avance sur le carrelage, piquant droit vers elle, et crie de la plus forte voix qu’à tel petit corps forte voix est possible : — Et nous, on est de la merde, ou quoi ?
Cela, cela exactement.
Si protestation, Florence Delay et Jacques Roubaud se porteront témoins, ils y étaient. Et soufflés, comme moi. On s’est regardés interloqués. On avait honte. On était en groupe, pas un groupe homogène, Tournier ne nous aurait pas adressé la parole même en partageant trois jours colloque et hôtel, mais bon, on s’en sentait responsable.
Je me souviens de l’énorme silence. Je crois que l’hôtesse a eu l’intelligence de le traiter comme un gosse coléreux, un gosse dont la grosse bêtise soudaine n’appelle pas dialogue. Elle a regardé Michel Tournier quatre secondes, fixement, en grande silence dirait Rabelais. Nous a regardés, nous. Puis, mais seulement, a appelé les rangs un à dix. On a laissé un vide sanitaire entre nous et Tournier. Je crois que le diplomate s’est mis avec lui (d’ailleurs, une voiture officielle avec chauffeur l’attendait à Roissy, il était pourtant là à titre privé, comme romancier, et il a proposé à Tournier, pas à nous, de lui éviter les frais du RER grâce à sa berline de la République).
Voilà, c’est tout. Je me souviens que c’était en 1991, parce que j’avais rapporté de Fribourg un sac à dos pour transporter les bébés, en France on n’en trouvait pas, à l’époque, ou pas si bien.
Je n’ai aucun livre de Michel Tournier chez moi. Voilà les gens de pouvoir en littérature, et ce qu’ils deviennent à son usage. Je ne saurais pas faire de pamphlet, même avec ça.
Saint-Simon vous en aurait fait une page géante, de ce petit bonhomme chauve en colère insultant l’hôtesse non seulement pour rien, mais pour un motif qui le rendait instantanément ridicule.
Non, décidément, je ne retrouve pas le nom du diplomate. Pourtant, juste avant, il y avait eu cette histoire de taxi. Des taxis nous emmenaient de l’hôtel à la gare routière où on prendrait un bus pour l’aéroport : Roubaud, Florence Delay et Nizon étaient montés dans le premier taxi, je m’étais retrouvé avec Tournier, le diplomate et la traductrice du colloque dans l’autre taxi : une jeune femme spécialisée dans la traduction simultanée, qui avait tenu trois jours de débats et rencontres. Il y avait à payer douze Deutsch Mark. Ça y est, le nom me revient, de cet écrivain-diplomate : François-Régis Bastide. On arrive à la gare routière, Bastide était assis devant, Tournier, la traductrice au milieu et moi-même à l’arrière. Le diplomate romancier ouvre en seigneur la porte arrière à Michel Tournier : — Veuillez descendre, mon cher… Voilà, ces gens-là parlaient comme ça. Et ils ont tourné le dos, nous ont laissé le taxi à payer. Pire, la traductrice ayant vu mes yeux s’arrondir et que j’allais les rappeler, a payé le chauffeur de son argent et rien voulu savoir du mien.
J’ai raconté à Roubaud. Roubaud ne fait jamais de commentaire. Il lève en général un sourcil. Seulement voilà : on n’imagine pas Roubaud en situation de plouquerie, ni mineure ni majeure.
Je n’écrirai pas de pamphlet pour Galllimard. Je ne sais pas ce que cet écrit vient faire ici, et si je le garderai jusqu’au bout. Le directeur de l’Institut français de Fribourg, Métayer, est désormais directeur des Beaux-Arts de Toulouse, je crois. Lui aussi pourra attester de tout ça.
Clopine, chez vous je sais pas mais chez nous un bouvier s’occupait de conduire les bœufs et ne voulait toucher à rien d’autres. C’était le haut du panier ouvrier.
Et il avait souvent fort caractère.
« de bons faiseurs mais pas des génies. »
le génie du goût du cinéma prépare un chef- d’oeuvre
Le coup du plug en murano ça a déjà été fait par Oscar Wilde dans son roman érotique « Teleny », le boug. Demande à Bloom, il te racontera comment ça finit mal pour le rectum du héros !
voilà c’est fait…
Pour son élégance et sa simplicité, François Bon mérite son nom. Lui ayant envoyé un mel sur Gracq, j’avais eu une réponse immédiate.
Quant à Tournier, l’hôtesse eût été un petit hôte avec des fesses rondes comme des pommes, il ne l’aurait jamais insultée.
Bastide avec le physique de sa suffisance.
« Bastide avait le physique de sa suffisance »
…
Je trouve que le texte de Bon a des accents Durassiens :
« Cela, cela exactement. »
« Puis, mais seulement, a appelé les rangs un à dix »
« Voilà, ces gens-là parlaient comme ça. »
(je me demande ce que François Bon dirait de la page 48 du magazine littéraire…)
et à droite, la littérature contre le mal, c’est beau…
C’est con, avec l’argent du pamphlet pour Gallimard, François Bon aurait pu se racheter les pléiades qu’il avait jeté à la poubelle un jour de colère !
le plus beau c’est la dernière phrase, signature du courage
l’avant-dernière c’est autre chose…
Malicorne, les bouviers aristocrates non pas des ouvriers mais des ouvriers agricoles, ce n’est pas que chez vous. Il y a exactement la même notation chez Sand dans la Petite Fadette (Landry est bouvier), par contre, dans la Mare aux Diables, on se moque d’eux (la bergère Marie plus fine, plus délurée que Germain, met la maladresse de ce dernier sur le compte de son métier de bouvier, qui ne lui a pas permis de savoir comment on construit un feu sous la pluie, ni comment on remplit ses poches de châtaignes, en traversant une forêt…)
Malicorne dit: 20 janvier 2016 à 15 h 47 min
chez nous un bouvier s’occupait de conduire les bœufs et ne voulait toucher à rien d’autres. C’était le haut du panier ouvrier.
Les boeufs, à l’usine ? Et puis ça ment, les usines… Par exemple Tintin chez les Soviets…
Wouah, l’image à droite : Golem sur le pont Charles… Mais Golem avec un chapeau ???
chiale pas que celle du milieu reste où elle est
Clopine, définitivement un cas à part dit: 20 janvier 2016 à 15 h 47 min
Ce témoignage de F. Bon que vous rapportez ne m’étonne pas comme il n’étonnera pas, je suppose, Bloom. J’en ai vu tant de ces personnes « considérables » se comporter en parfaits goujats, notamment à l’étranger, où ils étaient invités à faire « rayonner » nos arts, science, pensée…
@clopine définitivement un cas à part.
La trêve des confiseurs est terminée. En 1 mois vous avez eu le temps de faire des recherches sur « lola »-pseudo insignifiant, que ,le 24/12/2015 , dans un post sur la RdL 14h08 14h31, vous aviez accusée de vous avoir insultée, injuriée, d’avoir cherché à vous manipuler en vous persuadant…etc.
Mon pseudo sur la RdL est Lola et je vous avais adressé un post (16h17) où j’affirmais n’avoir jamais été en relation avec vous, ne vous avoir jamais ni injuriée ni insultée,de quelque façon que ce soit, n’avoir jamais cherché à vous persuader dans une affaire à laquelle je ne comprenais, ni ne comprends, strictement rien.J’ai vu sur la RdL que vous étiez extrêmement occupée par des travaux littéraires importants.Je suis désolée de vous prendre quelques minutes de votre temps, précieux,et de vous demander de bien vouloir régler cette question. Le mieux serait que vous reconnaissiez que « Lola » c-à-d MOI qui vous écris, n’a jamais joué aucun rôle dans l’affaire évoquée par vous le 24/12/2015, que vous avez commis une erreur; cela vous prend moins de temps que de recopier un texte de François Bon. L’affaire est archivée et close. Aucune excuse, aucune justification. Sur la RdL, 2 lignes suffisent, claires. Vous aurez ensuite tout votre temps pour vaquer en toute liberté à vos occupations littéraires. Je vous remercie. Lola qui -poste-peu-surlaRdL,est heureusement insignifiante mais lit les billets de P.Assouline.
Bastide, l’ami ambassadeur de Garcin. Il voulait l’ambassade de Stockholm, il eut Copenhague, écrivit son ss (saint simon) pour se consoler. Pressenti ministre de la culture, coiffé par Jack Lang. zat’s all. delete
la Genèse précise: « homme et femme il les créa »
—
En quelle langue déjà…Araméen? Hébreu? Syriaque? Grec ancien? Latin?
Le nom de l’auteur m’a toujours échappé, aussi.
De Palerme, la Reine, je garde surtout le goût des pâtisseries
—
Baroz, pour les pâtisseries, le top du top c’est Catane: tu te gaves et hop tu attaque l’Etna en tongs jusqu’aux neiges éternelles. Several shades of brown….
attaques…
@clopine 15 h 07
cette figure de style est tout bêtement une métonymie .
elle consiste à designer une réalité par un élément qui lui est attaché par exemple son adresse, ainsi le quai d’Orsay pour le ministère des affaires étrangères ou la rue d’ulm pour l’école Normale
ainsi si un flic vous dit: « pour arriver au quai d’Orsay passez par la rue d’Ulm » c’est un itinéraire -médiocre- dans Paris mais si c’est un prof qui parle c’est un conseil pour faire carrière
l’hypallage c’est autre chose que je peux vous expliquer sur votre blog si vous le souhaitez
ouais parce qu’apprendre à lire aux abonnés à passou hein…
Franchement perdre son temps à des ragots sur Tournier et bastide quelle petitesse relisons plutôt « la fantaisie du voyageur » fe bastide et « le roi des a ulnes « de Tournier
Le texte de François Bon sur Tournier balancé sur facebook le jour même de sa mort, c’est petit, parce que c’est trop tard ou trop tôt… mais c’est, à mon sens, d’un bien triste opportunisme; enfin, c’est toujours se consoler un peu de sa propre médiocrité que de dénoncer celle d’autrui, et puis merde! allez fouiller dans la vie d’un homme, vous y trouverez toujours une bassesse… Tournier écrivain mérite-t-il notre estime? Oui ou non? le reste, je m’en tape.
« En quelle langue déjà…Araméen? Hébreu? Syriaque? Grec ancien? Latin?
Le nom de l’auteur m’a toujours échappé, aussi. »
En tout cas il l’a dit texto
cette figure de style est tout bêtement une métonymie
nan ddr..le roi n’est pas la france pas plus que le boeuf n’est la grenouille ou la rue dluélème nest sa crotte de bique..c’est évidemment un truc répugnant composé sprenant pour la rose sul’fumier..zéro!
Tournier écrivain mérite-t-il notre estime? Oui ou non? le reste, je m’en tape.
..hof..les lahrbins ont leur manière de se situer toujours a bonne escient..que ne lui a til dit à « viens donc ici que chte colle une torgnole »
Le roi Mitron XIII aimait bien Tournier, qui lui permettait de s’évader des soucis inhérents à son état. Je ne suis pas sûr que Sa Majesté comprenait tout…
Several shades of brown….
..ben mon colon
t’es synchro..byoro
Tournier écrivain mérite-t-il notre estime?
c’est dla merde ou pas dla merde that is the question..en même temps l’écrivain c’est pas tournier..est ce que tournier est la rose sur son fumier ?
madame Verniglia nous dit : « Pendant ce temps, c’est pathétique au Camp à Nella, JC, en pleine confusion avec Tournier et Fournier (le gars de sa rue) mélange tout de plus en plus, il en est au Bournier, Mournier et Zournier ; il est proche de la démence, voilà où mène l’incuculture comme dit l’autre sa copine de Poitiers qui le connait bien ».
@la reine des chats14 h 13
Je pense que ce plat palermitain doit a l’influence arabe qui marqué la Scile , car la rate cuisinée était une merveille de la cuisine d’Afrique du nord autrefois , et je continue à la preparer
La rate est d’abord farcie de graisse de cœur parfumée d’herbes diverses ,puis elle mijote longuement en cocotte .Lorsqu’elle est refroidie on la coupe en tranches qu’on fait griller et qui se degustent à l’aperitif
.On a toujours droit à des regards perplexes chez les boucher quuand on explique qu’on va cuisiner cet abat pour lequel ils ne peuvent imaginer d’autres consommateurs que les chats
» Je ne suis pas sûr que Sa Majesté comprenait tout… » (Bellerente)
il lui manquait la particule
« l’influence arabe qui marqué la Scile »
c’est pourquoi jc y est si attaché
La rate est d’abord farcie de graisse de cœur
Beuuuuuuuuuuurk!
Euh, Lola, comment vous dire : pfffff… Non, je n’ai pas fait de recherches sur votre pseudo, je ne vais pas encore une fois raconter toute l’histoire, je vous présente mes excuses si je vous ai blessée, oui, il y a bien eu un com’posté ici et signé « lola » qui m’insultait j’ai cru que c’était suite à l’histoire « Dexter, une autre lola, moi qui n’ai pas fait attention au nom véritable de quelqu’un qui m’écrivait », je pèche par légéreté, mea culpa, etc.
Vous connaissez la blague oulipienne sur ce bal masqué où deux individus se croisent, dansent ensemble, et enfin enfin enlèvent leurs masques « mais ce n’était pas elle, mais ce n’était pas lui » ?
Je ne suis pas une mauvaise personne, vous croyez le contraire, vous voulez m’assigner en justice, je suis fatiguée, et je ne veux aucun contact, de près ou de loin, avec un troll, hors de cet espace-ci. Dexter m’a appelée au téléphone, avec pas mal de maladresse dans la démarche, je l’ai soupçonné, à tort ou à raison qu’importe, de trollisme, rien que le soupçon m’est si intolérable que je m’écarte, m’éloigne, ne veux plus en entendre parler. la trève des confiseurs est terminée, dites-vous, mais moi, quelle soit la saison, je ne suis PAS en guerre. En quels termes dois-je poliment vous demander de… me ficher la paix ?
DHH, merci ! Métonymie, bien sûr ! Ce mot-là se prélassait au bout de ma langue, et vous, vous êtes le Chat qui l’avez mangé !
Sergio, Clopine, j’avais la flemme d’écrire « ouvrier agricole »
de nota, à mon sens, c’est exactement le contraire de l’opportunisme. L’opportunisme aurait été de répondre « oui » à la demande de Gallimard (au fait, quelle curieuse démarche, de la part d’un éditeur, de demander un pamphlet sur un écrivain qui vient de mourir… C’est courant, ce genre de pratique, dans ce milieu que du coup, on a envie d’écrire « Milieu », avec un M aussi grand que dans « Mafia » ?)
Si Bon avait répondu « oui », il se serait fait du pognon. Il a dit « non », et a pondu un curieux texte, plein de trouvailles stylistiques à la Duras, pour raconter une ou deux anecdotes déplaisantes sur le marigot littéraire parisien. Ne vous trompez donc pas de cible, et tentez de savoir pour moi, qui suis complètement étrangère à tout cela mais qui suis curieuse comme une belette, pourquoi Gallimard veut-il la peau morte de l’écrivain qu’il n’a pourtant pas tué ?
il lui manquait la particule: voyez MCourt, il va vous arranger ça
Malicorne dit: 20 janvier 2016 à 17 h 45 min
« ouvrier agricole »
Tiens c’est vrai, cela, ils ont les deux, la faucille et le marteau !
ta gueule raclure
La rate est d’abord farcie de graisse de cœur
..de rognon surment..la rate de boeuf qu’est grande comme ma teub fait un bon fond de bouillon im frankreich, celle de cochon vaut pas tripette, havec moutcho de piment à la créolle c’est mieux que des crevettes gavées au rat mangé de gonocoque à dédé
« ouvrier agricole »
la faucille et le marteau
Et le plus marrant c’est que je l’ai été… C’est ça maintenant que je regarde Badiou ! Double dose…
depuis qu’il a appris que Tournier aimait beaucoup les jeunes garçons, JC fait la gueule : quoi, une phiotte, dis-moi pas que c’est pas vrai
Sergio, merci ! Ca me saute aux yeux, maintenant que vous le dites..
Bon, d’un autre côté, aujourd’hui, le monde agricole… Ils ont en haine féroce tout ce qui ressemble à un service public. Et pourtant : ils sont devenus des fonctionnaires de la PAC.
@ Clopine définitivement un cas à part. Vous ne m’avez pas blessée!! Je ne vous ai pas demandé de faire des recherches sur mon pseudo !Lisez-moi plus attentivement.Vous avez dû chercher qui vous avait insultée ?? Je ne connais pas Dexter, je suis étrangère à cette histoire. Postez ici le message de ce « lola » qui vous insultait,et qui cherchait à vous persuader! c’est simple! Vous voulez que je vous fiche la paix!! pfffffffffffff
Vous êtes amusante ,Clopine.
Mais je ne vous veux aucun mal:je ne veux pas occuper l’espace commentaire de la RdL avec cela !! Vous avez tout clarifié? Parfait!!!j’en prends bonne note.
Je réaffirme donc que je n’ai rien à voir avec vos histoires et que qui ne dit mot est d’accord !! Lola.
qui suis complètement étrangère à tout cela
c’est l’beuz au scandale qui fait la scandaleuse..bon a trouvé son pti moment d’inspiration en renouvlant le sentiment dsa petite honte grace a tournier..descend et monte comme une vague et s’élançe en pétillant
merciiii serdgio..merciii drh..merciii..ha t’en fais une de métonimie bonne clopine
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